techcare 16 fr by techcare magazine

Bureau de dépot Ostende X - P915317 - Périodique trimestriel - éditeur responsable : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

ANNÉE 4 - OCT-NOV-DEC 2016 - N16

techcare CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMÉNAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

Knokke-Heist renoue avec la Belle Époque

It’s lovely at the top

Pourquoi SCHELL?

Dirk M., auteur de projets sanitaires

»Parce que je me préoccupe de la santé.» Robinetterie pour locaux sanitaires publics. De SCHELL. Une hygiène optimale pour l‘utilisateur et de l‘eau potable. Pour les auteurs de projets sanitaires, l‘hygiène utilisateur et de l‘eau potable revêt de nos jours une importance croissante. Un défi, auquel nous répondons par des solutions spécifiques – allant des robinets électroniques et l‘emploi de matériaux appropriés à l‘eau potable aux fonctionnalités d‘hygiène comme le rinçage anti-stagnation ou la désinfection thermique.

Responsabilité pour la santé. www.schell.eu

04 CONTENU

techcare PROJET

Periodicité : Trimestrielle Envoyé gratuitement aux chefs de département des services techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS. Rédactrice en chef : Tilly Baekelandt, tilly.baekelandt@fcomedia.be - T + 32 (0)56 33 42 72 Rédaction Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq, Alex Baumans Publicité - conseil : Filip Cossement, T +32 (0)56 77 13 10, filip.cossement@fcomedia.be Éditeur responsable : Filip Cossement,

Knokke-Heist renoue avec la Belle Époque: It’s lovely at the top

Un réseau de capteurs et un logiciel pour une qualité d’air de classe D dans les salles d’opération

Une solution d’analyse vidéo intelligente mise sur le respect de la vie privée et la sécurité

Un établissement de soins attentif au moindre détail

Une protection contre la légionellose pour le Centre de soins psychiatriques de Geel

Économie d’énergie grâce au Contrat de Performance Énergétique

BCW Un nouveau mode de contrôle des salles blanches : c’est dans l’air ?

Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies Conception graphique : marieke.veys@fcomedia.be

REPORTAGE

Nederlandse versie op aanvraag

Des auvents en aluminium pour profiter du pourtour des bâtiments

Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée

La gestion réfléchie des e-déchets

par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

EVENT PRoF présente « The Flexible Patient Room in the Future »

PRODUCTSPOT Membre de l’union des éditeurs de la presse périodique.

Une nouvelle douche-WC pour une hygiène impeccable

NEWS

PROJET

Knokke-Heist renoue avec la Belle Époque It’s lovely at the top 01

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vec Duinenwater, Knokke-Heist compte désormais un véritable quartier en plus. Outre une impressionnante diversité de maisons de rangée, de villas et d’appartements, d’un hôtel, de postes de travail et d’infrastructures pour le shopping et les loisirs, ce vaste développement inclut également une accueillante maison de repos et de soins qui préfère se définir comme un hôtel médicalisé. En mars 2016, ce dernier a été officiellement inauguré sous le nom de Belle Époque par l’exploitant Orpea, qui étend ainsi considérablement son offre haut de gamme dans notre pays.

Belle Époque réunit une maison de repos et de soins, des résidences-services, un service pour les patients atteints de démence, et une unité pour séjour court. Ce projet ambitieux qui s’étend sur pas moins de 10.755 m² se caractérise surtout par le fait qu’il est conçu comme un hôtel médicalisé. « Les personnes qui ont beaucoup voyagé au cours de leur vie active et séjournaient dans des hôtels cinq étoiles gardent des attentes élevées au soir de leur vie », expliquent les concepteurs d’ARCAS Architecture & Urbanism, qui a fait appel à Sebastiaan De Mey comme architecte du projet. « C’est pourquoi nous avons fait la part belle à l’aspect résidentiel et opté pour un concept d’hôtel médicalisé, où les aspects cliniques sont pratiquement invisibles. » Belle Époque entend proposer une réponse globale aux besoins résidentiels et de soins des seniors âgés. Les 117 places permettent d’adapter la formule en fonction de chacun. Les résidences-services accueillent les personnes qui sont encore suffisamment valides. L’idée est qu’elles ne fassent pas encore appel à la cuisine et aux soins, même si des comfort packs payants leur permettent

d’y recourir. Dès que le besoin de soins augmente, l’étape logique est une chambre dans la maison de repos et de soins. L’offre diversifiée de chambres simples et doubles, mais aussi de suites, leur permet de choisir sur mesure. Les résidents dont la condition physique continue à se dégrader peuvent envisager un transfert vers le service réservé aux personnes démentes. Celui-ci se situe au premier étage, où tous les sas peuvent se verrouiller à l’aide de claviers à code. Pour garantir la dignité de chacun, le service dispose de sa salle à manger, son salon, son espace extérieur et ses animations spécifiques. Le groupe Orpea propose aussi un accompagnement palliatif, pour que les résidents ne doivent pas passer leurs derniers jours à l’hôpital. Haut de gamme Toutes les fonctions résidentielles et de soins sont rassemblées dans un immeuble en L qui compte en majorité trois niveaux et un toit incliné. Seule la tour d’angle s’élève plus haut. Elle héberge les résidences-services ainsi que la brasserie Balthazar, qui fonctionne en autonomie au rez-de-chaussée. Le com-

plexe donne sur la place principale du quartier. Comme l’expliquent les architectes, « la brasserie améliore l’intégration du centre dans les environs. Elle offre un choix horeca supplémentaire, tandis que les résidents qui ont encore bon pied bon œil peuvent utiliser la terrasse ou la brasserie, seuls ou avec leur famille et leurs amis. Dans la maison de repos et de soins, les résidents disposent de leur propre restaurant, qui est supervisé par le chef deux étoiles Yves Mattagne. Orpea a investi 34 millions d’euros dans ce projet, qu’il n’a fallu que 22 mois pour bâtir, finir et aménager. La construction a suivi le principe du clé sur porte. L’élément décisif de la demande, outre le prix, était le délai d’exécution car l’agrément des lits thérapeutiques était assorti d’un délai spécifique. Grâce à une structure en béton et à des panneaux de toiture préfabriqués, le gros oeuvre était hors vent et hors eau en un temps record de neuf mois. La finition a pris environ un an. Pour l’aménagement d’intérieur, Orpea a travaillé avec son partenaire fixe, le Groupe Géria français, qui rassemble non seulement un bureau de conception mais aussi divers fabricants de tissus, de mobilier et de sièges.

Toutes les chambres sont intégralement moquettées, à l’exception de l’étage réservé aux résidents déments. Ce choix, tout sauf évident, découle de la volonté de privilégier un sentiment d’intimité et de chaleur, mais aussi une insonorisation de qualité, tout en réduisant les risques de fractures en cas de chutes. Les premières expériences démontrent que la qualité de moquette choisie, combinée aux produits d’entretien adéquats, ne pose aucun problème notable. Un sol en vinyle au look parquet, plus facile d’entretien, a été posé dans le restaurant,

ainsi qu’au premier étage fermé. Pour le reste, les couloirs sont revêtus de dallages en céramique au look pierre naturelle, et le lobby s’est vu attribuer un sol en bambou. >>> 01. L’aménagement des chambres, avec moquette intégrale, linge de lit et rideaux luxueux, et couleurs légèrement acidulées « à la Knokke » évoque l’ambiance des chambres d’hôtel. 02. Les résidences services privilégient également les tons et les matériaux qui évoquent un hôtel. Toutes les résidences disposent d’un espace de vie avec coin salon-salle à manger, et une partie nuit séparée par de larges portes coulissantes, avec chambre et salle de bains.

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Style Knokke L’aspect extérieur suit les prescriptions des divers plans d’urbanisme et d’aménagement flamands, qui insistent sur une façade de brique peinte en blanc, un toit de tuiles rouges et des menuiseries extérieures noires (ici, des châssis en aluminium). La finition de la façade consiste en une peinture minérale qui pénètre dans la brique, ce qui lui confère une durée de vie nettement supérieure aux produits conventionnels. Le choix d’une résidence haut de gamme a bien entendu des conséquences sur le choix des matériaux.

PROJET

Dans les couloirs, la protection murale indispensable a pris la forme de lambris. La taille des chambres confirme le caractère haut de gamme du projet. La superficie standard pour les chambres single est de 24m², mais elle peut atteindre 60m² pour les chambres doubles ou les suites. La surface des résidences-services varie quant à elle de 44 à 66 mètres carrés, avec des prix qui vont de 95 à 235 euros par jour. Balnéothérapie L’infrastructure évoque elle aussi le caractère exclusif de la Belle Époque. La salle de kinésithérapie installée au sous-sol est aménagée comme une véritable salle de fitness, et constitue un tout avec le local polyvalent dédié aux loisirs et aux animations. Un grand mur rideau permet de séparer les deux espaces. La piscine intérieure avec espace extérieur contigu, reliée à une salle de massage et à un salon de beauté, est un élément distinctif du complexe. Le sous-sol inclut également un garage où le personnel, mais aussi les résidents qui le souhaitent, peuvent laisser leur véhicule. Enfin, au niveau -1, on trouve les locaux du personnel, les locaux techniques, un salon de coiffure et une salle de snoezel. Cette dernière propose toute une gamme de dispositifs permettant une pause sensorielle. Toujours dans le même souci, le

premier étage protégé réservé aux résidents déments est, comme il se doit, attentif à l’utilisation des couleurs, qui exclut tous les tons durs et agressifs. Au rez-de-chaussée, les résidents disposent d’un bar qui donne sur le lobby. Tous les matins, on sert l’apéritif et chaque semaine, un pianiste vient donner un récital; d’autres spectacles, notamment des chorales ou des

03. Toutes les salles de bains sont équipées d’un lavabo accessible en chaise roulante, d’un WC, d’une armoire et d’une vaste douche à niveau, ou accessible en chaise roulante, avec évacuation d’eau encastrée et sol antidérapant. 04. Chaque étage inclut un coin salon dont le mobilier, les couleurs et l’habillage tiennent davantage du lobby d’hôtel que de la maison de repos et de soins. 05. Pour les repas de midi et du soir, les résidents peuvent se rendre au restaurant où ils peuvent même emmener leur famille. Les repas sont servis à table, par un personnel formé à l’hôtellerie. 06. La salle de wellness jouxte la piscine intérieure utilisée pour la détente ou la revalidation. Le coin salon ou la terrasse invitent ensuite au repos. 07. La salle de kinésithérapie et de revalidation est aménagée comme une véritable salle de fitness, qu’un mur rideau sépare d’un espace polyvalent où sont organisées les animations.

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08. Chaque service dispose d’une salle de bains de relaxation où l’ambiance prime sur l’aspect clinique.

ballets d’enfants, sont régulièrement proposés. Le salon est prolongé par une terrasse qui jouxte le jardin intérieur où les résidents peuvent recevoir dans un cadre adéquat leur famille ou leurs visiteurs. La bibliothèque Seaflower, en face de l’ascenseur au deuxième étage, est un élément intéressant. Son nom évoque la résidence-services qu’Orpea exploitait à Knokke-Heist, et

qui va être entièrement rénovée. Sachant qu’un certain nombre de résidents de Seaflower ont été transférés à Belle Époque, la bibliothèque a été aménagée en récupérant les meubles de leur ancienne résidence ; ainsi, tout en leur restant familière, la salle se distingue clairement du reste de Belle Époque. Backoffice technique Les chambres proposent une partie nuit, un coin salon-salle à manger, une salle de bains et parfois une terrasse. Elles sont équipées d’un frigo, du WiFi, d’un téléviseur interactif, d’un téléphone numérique, d’un système d’appel et de lits haut/bas médicaux à télécommande. Les sanitaires se dissimulent derrière une porte coulissante en verre opaque. Ils sont entièrement revêtus de dalles en céramique,

>>>

ORPEA Orpea est l’un des principaux acteurs du marché de la résidence assistée. Le groupe a vu le jour en 1989 en France où il est rapidement devenu un acteur important des résidences pour seniors (médicalisées ou non), des séjours de moyenne durée et des établissements psychiatriques. Des reprises et de nouvelles implantations ont permis à Orpea de devenir un acteur européen dont les activités s’étendent en Italie, Belgique, Espagne, Allemagne, Suisse, Autriche et Pologne. À l’échelle européenne, le groupe compte aujourd’hui plus de 700 établissements recensant quelque 72.000 lits, dont plus de 60 résidences en Belgique. Le principal actionnaire est actuellement le fonds de pension canadien CPPIB (Canadia Pension Plan Investment Board). techcare

PROJECT

avec une douche à niveau éventuellement accessible en fauteuil roulant, avec écoulement encastré et sol antidérapant. Chaque étage est en outre équipé d’une salle de bains de relaxation aménagée avec charme où les résidents peuvent prendre un bain par semaine. Pour le suivi médical, on trouve à chaque étage un poste de soins avec tout le nécessaire pour l’entretien hygiénique et la distribution de médicaments. Les dossiers de soins numérisés sont gérés à l’aide d’un iPad. Les suites et résidences-services disposent d’une terrasse ou d’une fenêtre à hauteur d’étage avec protection extérieure. Au vu du contexte urbain, il n’était pas possible de créer partout des fenêtres ou des espaces extérieurs continus, qui auraient nui à l’intimité

des résidents. L’hôtel s’est doté des installations techniques habituelles qui répondent aux normes PEB légales. Les chaudières au gaz garantissent les températures requises. Les radiateurs des chambres se commandent individuellement. Un système de ventilation D avec climatisation supplémentaire pour compenser les périodes de forte chaleur assure un confort permanent. L’éclairage répond lui aussi aux prescriptions légales. L’accessibilité, y compris en fauteuil roulant, a fait l’objet de soins minutieux, comme l’atteste notamment la présence de lavabos accessibles en chaise roulante, l’espace de rangement à côté des WC et les poignées intégrées. Des dispositions ont également été prises pour em-

pêcher toute apparition de légionellose. Si Belle époque fait primer l’aspect visuel, les éléments invisibles n’en restent pas moins sa fondation essentielle.

parfaitement être posés par-dessus des revêtements de sol existants, comme de la moquette. Le support reste intact et aisément accessible. Vous devez réparer une seule dalle au milieu d’une surface ? Rien de plus simple avec Matrix. Confortable et doux au toucher, le produit est compatible avec les systèmes de chauffage par le sol. Ce revêtement allie robustesse, résistance aux rayures et absorption acoustique. Les 7 motifs et les 16 coloris apportent fraîcheur et renouveau. Lames rustiques ou modernes, dalles subtiles en céramique unie ou look métallique. Les dalles Matrix XL permettent une multitude de configurations.

et stabilité omniprésente grâce à un envers antidérapant, excellents scores en termes de qualité de l’air intérieur (A+), 10 ans de garantie commerciale, 20 ans en usage résidentiel, couche d’usure supérieure, adaptée à l’usage le plus intensif (EN ISO 10874 23-33-43), formats uniques : lames de 17,78 x 121,92 cm, dalles : 50 x 50 cm ou 45,72 x 91,44 cm, matériaux 100 % recyclables, résultat final durable, résistance antidérapante: R10.

Par Colette Demil et Staf Bellens Photos : Orpea

09. Les résidents et visiteurs ont accès au lobby ou à la réception à partir du hall d’entrée. Ici encore, l’accent est mis sur l’ambiance « hôtel » grâce aux sièges confortables, au coin piano, aux motifs bois du sol, au luxueux textiles et au bar. 10. L’architecture et les matériaux permettent à ce vaste ensemble de s’intégrer visuellement à l’architecture traditionnelle du littoral. 11. ARCAS Architecture & Urbanism, avec l’architecte Steve Herzeel, l’architecte projet Sebastiaan De Mey et l’architecte Nico Verstuyft

À la loupe Collection Matrix : les premiers vinyles de luxe à pose flottante (looselay LVT) Le Groupe IVC enrichit sa collection de revêtements de sol avec Matrix, une collection complète et révolutionnaire de dalles et de lames modulaires en vinyle à pose flottante et flexible. L’un des principaux atouts réside dans sa pose simple et rapide : le revêtement de sol est réutilisable en un tournemain. La flexibilité incontestable de la collection en fait le revêtement de sol idéal pour : des bureaux, coffee corners, cantines, commerces de détail et les établissements horeca, les projets de rénovation… .

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Grâce à la pose flottante, les dalles et les lames sont simples à soulever, à enlever et à réutiliser. Pas de travaux de longue durée, pas de désagréments, pas de pertes de temps ni d’argent. Dotés d’une épaisseur de 5 mm, les revêtements de la collection peuvent

AVANTAGES La nouvelle collection de vinyle de luxe à pose flottante allie élégance et qualité. À la clé ? Une foule d’avantages : un véritable poids lourd en termes de qualité : 8 400 g/ m², excellente stabilité dimensionnelle garantie : < 0,10 % , adhérence parfaite au support

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Fiche projet • Maîtrise d’ouvrage : Natiën Immo sa, Uccle • Utilisateur : Orpea sa, Uccle • Bureau d’architectes : Arcas architect bvba, Knokke-Heist • Bureau d’études stabilité et techniques : Theo Wulffraat & Partners bv, Zwijndrecht (NL) • Conception aménagement intérieur Orpea : Groupe Géria, France • Conception aménagement intérieur brasserie Balthazar : Creneau International • Conception aménagement environs : De Jonghe, Eeklo • Entrepreneur principal : Aannemersbedrijf Van der Poel bv, Terneuzen (NL) • Conseil et évaluation technique, protection anti-incendie et étude : SECO scrl, Bruxelles • Conseils en accessibilité : Westkans asbl, Bruges Bâtiment • Superficie : 10.755 m² • Délai de construction : avril 2014 - avril 2016 • Programme : Maison de repos et de soins de 70 chambres, 17 lits pour patients déments, 21 résidences-services, 10 chambres pour séjour court. L’équipement inclut : piscine, restaurant avec cuisine professionnelle, salon, infrastructure de services habituels (kinésithérapie/salle de fitness, salon de coiffure, salon de beauté, salle polyvalente, postes infirmiers, accueil) et brasserie autonome. • Coût : 34 millions d’euros • Niveau K : K-34 • Nombre de chambres : 117 (single et doubles, résidences-services et suites, accessibles en fauteuil roulant) • Superficie chambres : entre 24,5 m² et 60 m²

• Superficie résidences services : entre 44 m² et 66 m² Gros oeuvre • Système de construction à parois de béton préfabriquées - entrepreneur Van der Poel sa • Fondations : sur pieux - réalisation Funderingstechnieken Verstraeten bv (Fundex group) • Murs des sous-sols : étanchéité des murs sans jointure Novacell – Kimmenade Nederland bv, Helmond (NL) • Égouttage : réalisation installateur Groosman bv, Westdorpe (NL) • Châssis extérieurs : fenêtres en aluminium Reynaers, 38-SL, Ral 7021 – réalisation Komal bv, Roosendaal (NL) • Vitrage : verre isolant pare-soleil U 1,1 W/ m²K • Murs extérieurs : maçonnerie en brique peinte, peinture Soldalan n° 9870 de KEIM • Murs intérieurs : silico-calcaire – réalisation Lijmwerken J. Goudzwaard bv, Zierikzee (NL). Murs systémiques – réalisation Maas afbouw bv, Terneuzen (NL) • Toits plats en EPDM – Schadenberg Dakwerken bv, Rotterdam (NL) • Toits en pente : tuiles tempête en céramique rouge, Terreal - réalisation AA-dak bv, Den Dungen (NL) • Isolation murs intérieurs : Rockwool 433 HP, 9 cm • Isolation toit en pente : Isover systemroll 700, 22 cm • Isolation toit plat : Iko enertherm ALU NF, panneau isolant dans la pente, 10 à 15 cm Finitions • Enduit murs intérieurs : Buijs Afbouw Pleisterwerken, Evergem • Finitions et peintures murales : Iwaarden

schilders, Middelburg (NL) • Plafonds : Buijs Afbouw Pleisterwerken, Evergem • Sols : moquette à largeur de chambre Lano; PVC aspect bois couleur Verdon Oak de Moduleo; parquet chêne – réalisation Jurry Projects, Terneuzen (NL) • Sols céramique : Vloerenleggersbedrijf Blok en Butler, Vlissingen (NL) • Portes et portes anti-incendie : Eribel, Hoogstraten • Garnitures de porte : Assa Abloy Techniques • Ascenseurs Kone Belgium sa, Bruxelles • Chauffage, refroidissement et ventilation : ZVU bv, Terneuzen (NL) • Eau chaude sanitaire : Groosman bv, Westdorpe (NL) • Système d’appel : Ascom, Bruxelles • Cuisine : Maes Inox • Balnéothérapie et piscine : KWB bv, Boxtel (NL) • Salle de bains de relaxation commune : baignoire ArjoHuntleigh Chambres individuelles • Douche accessible Dyka abs évacuation 20 x 20 cm • WC : hangcloset Saval wit, Villeroy & Boch • Poignées et barres d’appui : Hewi (801) • Chasse d’eau : duofix special, Geberit • Lavabo accessible : solid surface acrylique sur mesure - GF Solid Surface Solutions, Zonhoven • Robinets lavabo et douche: slimline 2, Ideal Standard • Système d’appel : Ascom • Cuisines résidences-services : plaque à induction Pelgrim, robinetterie Grohe • Mobilier, textile et éclairage : groupe Géria • Portes coulissantes : Dorma

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Généralités

BCW

Un nouveau mode de contrôle des salles blanches : c’est dans l’air ?

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es applications de type cloud sont omniprésentes. Elles sont déjà bien ancrées dans les mœurs pour les applications personnelles, opérations bancaires, stockage de photos et de fichiers multimédias, etc. Aujourd’hui, les entreprises suivent rapidement le mouvement et adoptent le stockage dans le cloud. Pourquoi ? Parce que c’est une solution facile, performante et extensible qui permet de rendre les données d’une entreprise accessibles aux personnes autorisées, au moment où elles le souhaitent. Mais quels sont au juste ses avantages et ses inconvénients ? Quid de la sécurité ? Dans notre secteur, la question est cruciale. BCW a mené l’enquête pour vous, tout en se penchant sur le credo selon lequel les données seraient plus en sécurité sur un serveur d’entreprise.

Où vont mes données ? Contrôler votre salle blanche en recourant au cloud : c’est ce qu’il est convenu d’appeler le « SaaS » (Software as a service). Le matériel informatique - le hardware - disparaît peu à peu, ce qui est plutôt un avantage au vu du coût que représentent l’achat et la maintenance des serveurs. Vos services IT n’ont plus à se soucier de l’entretien d’un système spécifique et spécialisé. D’un autre côté, avec le cloud, vous allez devoir prendre un abonnement - payant - au service. Comparer efficacement les deux systèmes ne va pas de soi, car il n’est pas toujours possible de comptabiliser correctement les heures de travail de son propre service IT. Avec le cloud, le matériel informatique est intégralement « virtualisé ». Dans une installation locale, il est aussi possible de virtualiser le serveur, mais on restera tributaire d’un matériel local susceptible de tomber en panne. La manière dont la virtualisation locale est structurée est donc capitale, et les coûts résultant d’un matériel défectueux seront toujours à la charge de votre organisation. Les applications basées dans le cloud, en revanche, utilisent généralement des serveurs redondants et une réplication multisite. Redondant signifie que plusieurs serveurs répliquent constamment le premier, ce qui équivaut à une copie de sécurité perma-

nente. La réplication multisite implique que les données se trouvent à deux ou plusieurs endroits physiques distincts. Si un centre de données est victime d’un incendie, les données seront malgré tout en sécurité et immédiatement disponibles dans le second. Contrairement à ce que l’on entend souvent dire, le risque de perdre des données est extrêmement réduit voire totalement inexistant. Une plateforme dans le cloud permet donc de maximiser la disponibilité du système. Il est aussi possible de rendre des serveurs locaux redondants. C’est déjà souvent le cas pour une grande organisation, mais le coût est relativement élevé pour les plus petites structures. Il est rare qu’une organisation qui gère son propre réseau ait recours à la réplication multisite. Le système continue-t-il à fonctionner en cas de panne d’Internet ou du réseau ? Tant les systèmes locaux que le cloud utilisent l’une ou l’autre forme de réseau. Il faut donc que le serveur, mais aussi le réseau soit redondants lorsque l’on a affaire à des systèmes critiques. Une alimentation de secours ou UPS (Uninterruptable Power Supply) est indispensable si l’on veut qu’un système puisse fonctionner sans interruption, y compris en cas de catastrophe. Avec le cloud, il faudra s’assurer que si Internet ne fonctionne pas (cela peut paraître invraisemblable aux plus jeunes d’entre nous, mais il arrivait jadis qu’Internet nous fasse faux bond), les mesures soient stockées localement dans une mémoire tampon de manière à ce que toutes les informa-

Autre élément : l’évolution rapide des logiciels en général. Les systèmes de commande des ordinateurs de votre entreprise évoluent si rapidement que la nécessité de mettre votre environnement à jour est de plus en plus fréquente, avec les coûts de reconfiguration et de validation que cela présuppose. Avec le Saas, c’est le fournisseur de logiciel qui s’en charge, même s’il faudra toujours tenir compte de la validation. Veillez à mettre les choses au clair sur ce point avant de choisir l’une ou l’autre solution. La gestion d’entreprise actuelle exige aussi que les bonnes personnes aient accès aux données et puissent réagir rapidement. Les administrateurs et les superviseurs doivent disposer d’informations plus nombreuses et de meilleure qualité pour prendre les bonnes décisions sur la base des données. Dans un système local, il faudra prévoir un accès distant. Avec le cloud, il est évident que l’on pourra accéder aux données de n’importe où et sur n’importe quel appareil. N’oublions pas que des alarmes critiques - par exemple la panne d’une installation cryogénique à -80° - doivent impérativement être notifiées au plus vite par e-mail, sms ou téléphone, et faire l’objet d’une procédure de cascade si un intervenant ne réagit pas à temps. ... Et les risques ? Il se peut que le maillon faible dans le cloud soit le logiciel proprement dit. La vulnérabilité du système dépend d’une structure bien réfléchie et de qualité. Des tests rigoureux sont également indispensables : n’hésitez pas à demander une démonstration. Ce type de validation à l’installation nous semble indiqué, et il est même obligatoire pour les applications GMP. Bien entendu, des capteurs

de mesure à la fois précis et solides sont tout aussi indispensables pour obtenir un ensemble qui fonctionne correctement. BCW a également identifié quelques autres points importants : veillez à ce que les données ne soient accessibles qu’à l’aide d’une API dédiée qui n’accepte pas de données arbitraires. Voyons cela d’un peu plus près en évitant d’être trop techniques. Quiconque est capable de créer un site Internet peut utiliser un programme gratuit (ou « code open source ») pour stocker des données dans le cloud. C’est à éviter pour les systèmes critiques. L’utilisation d’un code standard constituera un maillon faible dans la chaîne. Autrement dit, mieux vaut utiliser un code qui aura été développé spécifiquement pour le logiciel concerné. Assurez-vous que c’est bien le cas auprès de votre fournisseur de logiciel. Autre risque : une intervention extérieure sur les données, qu’il s’agisse d’un ajout ou d’un vol (hacking). Il est recommandé de procéder à une double vérification des données entrantes et sortantes. Il existe plusieurs so-

Contrairement à ce que l’on entend souvent dire, le risque de perdre des données est extrêmement réduit voire totalement inexistant avec le cloud. lutions techniques à ce problème, mais assurez-vous toujours qu’elles soient réellement mises en place. Point suivant : les requêtes, autrement dit les demandes de données que vous envoyez au serveur à l’aide du logiciel. Demandez à votre fournisseur si toutes les requêtes sont bien cryptées. Il ne vous révélera probablement pas comment il s’y prend au juste - c’est son secret bien gardé. C’est le même principe que le lecteur de carte pour les applications de banque en ligne. Un bon système basé cloud fonctionnera de manière similaire, sauf qu’on utilisera ici des données cryptées plutôt qu’un lecteur de cartes. Une connexion https:// (sécurisée) est égale- >>>

Contrôler votre salle blanche en recourant au cloud : c’est ce qu’il est convenu d’appeler « SaaS » (Software as a service).

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tions restent disponibles à tout moment. On tiendra aussi compte du fait que sans réseau, tous les systèmes basés cloud ne seront pas en mesure d’envoyer des alertes. Un bon système basé cloud restera capable de gérer l’enregistrement et les alertes en cas de panne majeure.

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ment indispensable pour exclure tout risque qu’un tiers corrompe les données. Voyez avec votre fournisseur combien de temps vos données critiques sont conservées dans le cloud. Pour de nombreuses applications, dix années sont actuellement indispensables. Plus de sécurité au niveau local ? « Si j’utilise un réseau privé, tout est mieux protégé car nous avons des pare-feu, une défense réseau, un antivirus, un VLAN, tout ce qu’il faut. » Mais est-ce bien exact, ou n’est-ce qu’une impression ? Quoi qu’il en soit, dans les systèmes basés cloud, les serveurs se trouvent dans un environnement privé entièrement séparé du monde extérieur, et donc encore mieux protégés qu’un réseau local. La moindre connexion au réseau pour rendre vos données accessibles sur un seul PC distant crée un risque pour votre entreprise. Dès que vous avez une connexion Internet, vous êtes exposé au monde entier. Selon les experts, un réseau local est objectivement plus exposé au risque que le cloud. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans le cloud, la finalité ultime des centres de données consiste à protéger les données. Au lieu d’un service IT, ce sont souvent des centaines de personnes dont le seul rôle consiste à traquer le hacking. Nous partons du principe qu’un centre de données sera plus sujet aux tentatives de hacking que votre réseau local. Mais qu’on ne s’y trompe pas : votre service IT ne s’apercevra pas de la plupart des tentatives. De plus, une faille potentielle dans la protection d’un centre de données sera plus

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Ces dernières années, la technologie du cloud a fait de tels progrès qu’elle est mûre pour prendre pied dans le contrôle des salles blanches.

rapidement identifiée et comblée grâce au testing permanent du service. Autant d’éléments qui, s’ils n’impactent pas votre logiciel en soi, influent tout de même sur la sécurité de votre système. Si le système se trouve dans un centre de données réputé, l’investissement dans votre protection dépassera de plusieurs ordres de grandeur celui de votre entreprise individuelle. Ce n’est pas un hasard si même l’armée américaine et la FDA ont recours au cloud. (cf. les services cloud d’Amazon) Tous dans le nuage ? Alors, le cloud est il le système idéal ? Nous vous laissons le soin de trancher. Votre choix dépendra des besoins, du budget et de la politique de votre entreprise, ainsi que de l’infrastructure et du soutien dont elle dispose. Mais notre analyse le démontre : ces

dernières années, la technologie du cloud a fait de tels progrès qu’elle est mûre pour prendre pied dans le contrôle des salles blanches. Comme pour n’importe quel système, la qualité et le support local restent les atouts majeurs. Par Chris Verdoodt, Président de BCW et account Manager chez Cleanroom Management International

Chris Verdoodt travaille dans le secteur des salles blanches depuis 1993. Il s’est principalement spécialisé dans le comptage de particules et les systèmes de contrôle critiques.

Health Care Concept Construire des centres de soins écoénergetiques, qui veillent à la santé des occupants

L’amenée continue d’air frais et l’extraction contrôlée de l’air vicié veille à une bonne qualité de l’air

Optimiser la santé et le confort des patients et du personnel

La protection solaire extérieure et la ventilation intensive (nightcooling) garantissent des températures toujours agréables

Project: RVT Dilhome , Dilbeek

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PROJET © Wellness Kliniek

Un réseau de capteurs et un logiciel pour une qualité d’air de classe D dans les salles d’opération

l y a 20 ans, la Wellness Kliniek (Genk) fut la première clinique privée du Benelux à obtenir le certificat de qualité ISO 9001, suivi par le certificat ISO 15224. « Notre fonctionnement est fondé sur la qualité et l’efficacité. La qualité de l’air n’est qu’un aspect, fût-il très important, de la thématique ISO », explique Caius Spronken, gérant et représentant de la troisième génération. semaine, nous travaillons de 8 heures du matin à 7 heures du soir. Durant tout ce laps de temps, la qualité de l’air - classe D - doit être garantie ». Armoire à médicaments Pour pouvoir contrôler et optimiser la qualité de l’air, la clinique s’est adressée à InsightAir. Kristin Mertens travaille dans cette entreprise

La Wellness Kliniek est une des entreprises que la famille Spronken, de Genk, exploite dans le secteur des soins. Elle emploie actuellement une trentaine de personnes, dont 8 chirurgiens. « Nous disposons de 4 salles d’opération entièrement aménagées pour la chirurgie esthétique, qui répondent à toutes les normes en la matière. Plus de 95 pour cent des interventions sont ambulatoires. En

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implantée à Olen : « Nos instruments de mesure peuvent intervenir dans des environnements où il est obligatoire de mesurer la qualité de l’air (comme les salles d’opération), ou qui privilégient le confort des utilisateurs (bureaux, p. ex.). » À la Wellness Kliniek, le mercredi après-midi, on enregistre dans une des quatre salles d’opération un pic de particules non critique. « Après analyse il est apparu que des activités telles que le nettoyage et la manipulation des draps avaient lieu à ce moment. Une enquête plus poussée a démontré que la présence de l’armoire à médicaments centrale dans la salle d’opération concernée, entraînant des ouvertures et fermetures fréquentes de la porte, était un facteur crucial. En déplaçant cette armoire dans le couloir, nous avons résolu le problème des pics de particules », ajoute Spronken. Cette anecdote a incité le gérant à faire établir un protocole intégral pour la qualité de l’air. La solution la plus indiquée a pris la forme d’un réseau de capteurs. La précision de ceux-ci a été calibrée selon celle des compteurs de particules haut de gamme, à laquelle elle se compare.

Pas de réseau de capteurs sans logiciel Le réseau de capteurs installé par InsightAir permet désormais à la clinique privée de mesurer le nombre de particules dans les salles d’opération. Le patient bénéficie ainsi de la

garantie d’un environnement optimal minimisant les risques d’infection. Ces mesures permettent aussi de contrôler la qualité de l’air vis-à-vis d’une salle blanche de classe C selon GMP, et d’une salle blanche ISO 7 selon ISO 14644. Le réseau de capteurs permet de mesurer la qualité de l’air en temps réel, tandis que la visualisation s’effectue grâce au logiciel de SmartLog, une spinoff du spécialiste de la climatisation ABN. Cette plateforme innovante a vu le jour en 2013 sous l’impulsion d’ABN, qui voulait permettre à ses clients de mieux comprendre le fonctionnement de leur système de traitement de l’air afin d’être éventuellement en mesure de l’améliorer. « InsightAir utilise la plateforme (le logiciel) de SmartLog pour déployer un réseau de capteurs de qualité de l’air. Si le nombre de particules par m³ dépasse une limite sans raison apparente, SmartLog envoie une alerte à la Wellness Kliniek. Les alertes permettent de prévenir le dépassement de certaines valeurs au niveau de la qualité de l’air. Plusieurs niveaux d’alerte sont prévus, leur mise en oeuvre se poursuit à l’heure actuelle (voir aussi encadré). Il est ainsi possible de connaître en permanence la qualité de l’air pour aller vers une amélioration permanente », confirme Lise Vandeborne de Smartlog.

Partenaires et consultants Le tableau de bord personnalisé d’InsightAir permet aussi à l’utilisateur de vérifier à tout moment les valeurs, de les suivre et, éventuellement, de reparamétrer les capteurs. « Le fonctionnement du capteur peut être perturbé, par exemple suite à une imprudence au moment du nettoyage. Dans ce cas, le client final nous avertit et nous lui indiquons com-

ment régler le problème et comment précalibrer le dispositif », poursuit Kristin Mertens. InsightAir et SmartLog sont donc des partenaires-consultants de la Wellness Kliniek dans sa quête permanente d’amélioration de la qualité de l’air. « Grâce à notre réseau de capteurs, nous offrons à nos clients un outil pour soutenir leur politique de qualité, tandis que la plateforme SmartLog assure une flexibilité suffisante pour une implémentation personnalisée du dispositif. L’avantage par rapport aux mesures uniques dans le temps et dans l’espace est la profondeur des informations qu’il fournit. Sur le long terme, il est aussi plus rentable financièrement que des campagnes de mesures uniques et récurrentes », conclut Mertens. Par Philip Declercq

UN PIC DE PARTICULE N’EST PAS L’AUTRE. « Dans nos salles d’opération, nous enregistrons deux types de pics de particules : en cas de pic ordinaire (non critique), les personnes concernées (chirurgien, p. ex.) sont prévenues par des alertes. En cas de pic critique - mais ce n’est encore jamais arrivé -, la salle d’opération concernée est immédiatement prévenue par téléphone, avec l’injonction de cesser immédiatement ses activités et de libérer le local pour permettre de résoudre le problème. Les capteurs sont des instruments de qualité qui indiquent si l’opération peut ou non se poursuivre », commente Spronken.

www.smartlog.com

03. Le réseau de capteurs mesure la quantité de particules dans les salles d’opération. 04. Les mesures permettent de contrôler la qualité de l’air dans les salles d’opération vis-à-vis d’une salle blanche de classe C selon GMP, et d’une salle blanche ISO 7 selon ISO 14644.

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02. Caius Spronken de la Wellness Kliniek à Genk, et Lise Vandeborne de SmartLog

01. Copie d’écran du tableau de bord (plateforme) d’InsightAir pour la Wellness Kliniek, généré par SmartLog.

PROJET

Une solution d’analyse vidéo intelligente mise sur le respect de la vie privée et la sécurité

Wassenaar (Pays-Bas), la maison de repos Sophieke est la première à adopter, en partenariat avec l’intégrateur système Telematch, la solution innovante d’analyse vidéo Smartercare. Développée par SmarterVision (Assen), celle-ci fournit au personnel soignant des informations pratiques sur la condition physique des résidents tout en garantissant le respect de leur intimité. Le logiciel tourne sur des caméras réseau AXIS P3365 LV qui offrent une excellente qualité d’image même dans la pénombre ou l’obscurité.

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Le logiciel génère une alerte dès qu’un événement nécessitant une intervention se produit dans une chambre. Le soignant peut alors observer ce qui s’y passe à l’aide d’un appareil mobile (smartphone ou tablette), sachant que les images sont anonymisées. Le système supprime la nécessité des rondes préventives du service de nuit, tout en améliorant considérablement le repos nocturne des patients.

Analyse anonyme Pour les seniors, la qualité du repos nocturne est importante. En règle générale, le personnel soignant s’assure que les résidents se portent bien à plusieurs reprises pendant la nuit. Mais ces interventions peuvent parfois perturber leur repos et les incommoder. Le logiciel d’analyse vidéo de SmarterVision rend ces contrôles préventifs superflus. Il contrôle la chambre par rapport à certains événements et n’émet de signal que si le résident se lève ou quitte la pièce, par exemple.

Les zones d’alarme sont définies au préalable et adaptées à l’environnement physique de chaque patient. Dès qu’un événement se produit, le logiciel génère une alerte accompagnée d’une image et d’une courte séquence vidéo anonymisée de l’événement en question. Cette alerte et ces images, combinées à la structure de communication de l’intégrateur système Telematch, sont envoyées à l’appareil mobile du soignant. Les caractéristiques personnelles étant floutées, il ou elle peut alors décider si une aide est nécessaire sans violer l’intimité du patient. Il peut ainsi utiliser son temps de façon plus efficace, tandis que le client voit son sentiment d’autonomie et de sécurité renforcé. « Nous avons développé notre logiciel Smartercare suite à des demandes de professionnels des soins qui sont chaque jour en contact avec des seniors. Le fait qu’aucune alerte ne soit générée tant qu’il ne se passe rien rassure les clients et leur permet de ne

pas être dérangés inutilement, surtout pendant la nuit. C’est un atout de taille pour leur confort, mais aussi pour la tranquillité d’esprit des soignants, qui peuvent intervenir lorsque c’est nécessaire », explique Eugène de Geus (administrateur de SmarterVision). Une qualité supérieure Le logiciel Smartercare est une application vidéo qui tourne sur l’AXIS P3365 LV. Cette caméra peut se combiner à une analyse vidéo, et génère des images d’excellente qualité même dans la pénombre ou l’obscurité. « Nos caméras donnent des images de qualité dans toutes les conditions. L’AXIS P3364 LV filme toute la scène grâce au grand angle d’ouverture du capteur. C’est pourquoi il ne faut qu’une seule caméra dans une chambre standard », précise Jeroen Kouwenhoven (eco system manager chez Axis Communications). « La possibilité de faire tourner une application dans la caméra permet de réduire le matériel nécessaire et d’intégrer plus facilement l’appli à d’autres systèmes », conclut-il. www.axis.com

PROJET © Siniat - AAPROG Architecten

Un établissement de soins attentif au moindre détail

e nouvel hôpital situé le long de la Ringlaan à Eeklo – un concept d’AAPROG Architecten de Wetteren – approche la perfection. « La fonctionnalité - tant pour les patients, les collaborateurs que les visiteurs - est le mot-clé du projet. Chaque détail a été pensé et testé lors de la phase conceptuelle et de la réalisation technique. Même lorsqu’il s’agissait de l’aménagement des cellules sanitaires », explique Henk Vincent (directeur Services Facilitaires et Master plan à l’AZ Alma).

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L’AZ Alma à Eeklo est né en 2007 de la fusion des hôpitaux Elizabeth à Sijsele et Heilig-Hart à Eeklo. L’établissement – qui sera fonctionnel en mars 2017 - compte 513 lits agréés. Au sein de ce nouvel environnement de soins, les patients, le personnel, les visiteurs et les résidents locaux peuvent se mouvoir dans une structure ouverte sans contrainte. Le concept est le fruit d’une série d’ateliers auxquels ont participé l’équipe de conception, les membres du comité de construction et plusieurs groupes de travail (lire plus loin).

L’atrium respire le calme et l’harmonie Le site, les matériaux durables et les techniques, l’art, le design et la reconnaissabilité sont autant d’éléments harmonieux. La voie d’accès vers l’hôpital est un élément attrayant qui remonte, telle une artère, vers le cœur du bâtiment : l’atrium. L’’aorte’ - passage semi-ouvert de verre et d’acier - s’étire du parking des visiteurs jusqu’à l’entrée principale, en longeant une pièce d’eau réfléchissante. L’immense atrium dégage une atmosphère de grand hôtel plutôt que d’un établissement clinique. L’abondante lumière naturelle enveloppe l’ensemble et réfléchit

sur les utilisateurs. Outre la réception, l’atrium abrite la médiathèque, le restaurant, des coins salons, des passerelles et des ascenseurs panoramiques. L’idée de la chambre d’essai Le concept flexible, novateur et axé sur l’avenir est rentable, une donnée essentielle pour le donneur d’ordre. « Les points de départ pour ce bâtiment compact et fonctionnel était la sécurité (technologiquement bien fondée), la qualité, l’efficience, l’expérience et la facilité d’entretien. Une attention spécifique a donc été apportée aux textures naturelles, aux revêtements et aux couleurs des matériaux utilisés », explique Henk Vincent d’AZ Alma. « Lors de l’élaboration du concept de la chambre du patient, aucun détail n’a échappé à notre attention. Dans un premier essai, une maquette a été aménagée sur le campus existant – conforme aux dimensions de la chambre du patient prévue dans le nouvel hôpital – et testée dans la pratique par plusieurs groupes de travail (infirmières, médecins, techniciens de nettoyage, etc.). Après une évaluation qui tenait compte des éléments les plus intéressants, une seconde maquette a été réalisée, cette fois sur le nouveau

campus. Ici aussi, plusieurs éléments ont été retenus et cette évaluation a donné forme au modèle définitif des chambres des patients. »

Un choix réfléchi pour les matériaux Le concept de la cellule sanitaire dans la chambre du patient a également fait l’objet d’adaptations lors du trajet d’évaluation. « L’espace prévu ne pouvait être étendu qu’avec parcimonie. Tant les chambres à un et deux lits disposent d’une cellule sanitaire de forme rectangulaire, celle des chambres à un lit étant plus compacte suite à la découpe des angles », poursuit Henk Vincent. Un revêtement en PVC d’Altro est appliqué sur les murs. Au-dessus des lavabos en Solid Surface, les miroirs sont placés en oblique afin que les patients puissent s’y voir tant en position debout qu’assis. Pour le revêtement du sol, le choix s’est porté sur un modèle en PVC antidérapant de Tarkett. En outre, des robinets mitigeurs spéciaux sont prévus ainsi que des douches de plain-pied dans le cadre de la lutte contre les légionelles. Une utilisation optimale de l’espace En ce qui concerne le choix des portes de

Une charnière supplémentaire pour une flexibilité optimale « Nous avons commencé par la plus petite cellule sanitaire – un élément de la maquette définitive de la chambre », détaille Mathias De Blieck de Deureka. « C’est là que le modèle de porte de douche standard ROUND-IT – 85 cm x 85 cm - a été installé. Notre réflexion avec le maître d’œuvre a finalement conduit à une adaptation du modèle. La pose d’une charnière supplémentaire a généré un plus grand confort à l’usage. Le volet de la porte de douche sur lequel la charnière est fixée n’a pas de partie fixe, et un autre élément de charnière est fixé au double profil en inox.

Le volet peut donc être entièrement tourné vers l’intérieur ou l’extérieur. Pour les cellules sanitaires plus grandes, ce concept a été affiné et adapté pendant la phase d’exécution. En fonction de la présence de structures portantes du bâtiment, il a fallu installer des portes de douche ROUND-IT ayant d’autres dimensions – 1 m x 1 m, 90 cm x 90 cm ainsi qu’une solution sur mesure 75 cm x 90 cm dans un certain nombre de cellules sanitaires. Ce fut notamment le cas au cinquième étage de l’hôpital qui abrite les divisions SP (réadaptation et rééducation locomotrice). Comme les patients se déplacent en chaise roulante, les cellules sanitaires des chambres

ont été adaptées avec des portes de douche plus larges. » Par Philip Declercq

www.deureka.be

01. La voie d’accès vers l’hôpital est un élément attrayant qui remonte, telle une artère, vers le cœur du bâtiment : l’atrium. 02. L’immense atrium dégage une atmosphère de grand hôtel plutôt que d’un établissement clinique. 03. Le choix s’est porté sur les portes de douche compactes et transparentes ROUND-IT de Deureka. 04. La charnière supplémentaire, fixée au modèle de porte de douche ROUND-IT, offre une flexibilité optimale.

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douche, plusieurs solutions ont été testées lors du trajet de la chambre d’essai. Parmi les quatre marques présélectionnées, le choix s’est finalement porté sur les portes de douche compactes et transparentes ROUNDIT de l’entreprise Deureka d’Anzegem-Vichte. Ces portes, fabriquées en polyméthacrylate de méthyle, ont une épaisseur standard de 8 mm. D’un poids léger, elles se nettoient très facilement. Mais c’est surtout la capacité de réflexion et de résolution de Deureka qui a été déterminante : la manière spéciale d’arrondir les portes des douches et de prévoir une charnière supplémentaire à l’une des volets. Ces éléments offrent un gain de place et un accès aisé aux cellules sanitaires pour les patients se déplaçant en chaise roulante.

PROJET

Une protection contre la légionellose pour le Centre de soins psychiatriques de Geel

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près une sélection minutieuse assortie d’une orientation marché élargie et d’un examen des références, le centre a choisi fin 2015 de faire installer trois systèmes Bifipro de Holland Water.

Ces dernières années, le centre psychiatrique de Geel s’est trouvé confronté à quelques problèmes de légionellose dans ses canalisations d’eau potable.

Ce centre de soins et de connaissances offre aux personnes vivant une problématique psychiatrique et à leur entourage direct, une aide spécialisée sur la voie de la guérison. Cette aide est fournie avec respect, dans un souci de qualité, et avec la coopération de toutes les parties. Ce n’est pas un hasard si la qualité est un concept clé. Ces dernières années, le centre s’est trouvé confronté à quelques dépassements des normes pour la légionellose dans les canalisations d’eau potable. Même si ces dépassements étaient minimes, les responsables ont refusé de prendre le moindre risque pour les patients et le personnel et ont décidé de chercher une méthode efficace pour lutter contre la légionellose. Mais les systèmes ayant obtenu une agréation de l’autorité flamande ne sont pas nombreux.

l’augmentation de l’efficacité des pompes à cogénération, la réduction du chauffage du bâtiment, et une charge moins élevée pour les boilers et canalisations. Un modèle de retour sur investissement a démontré que le système serait amorti en 2,9 années. Christophe Allaert : « Initialement, nous avions calculé qu’il faudrait 2,9 années pour amortir le système, mais la pratique a ramené ce délai à 2 ans. Sur ce plan aussi, il est donc plus rentable que ce que nous escomptions. » Mais les expériences de l’hôpital Damiaan sont-elles toutes positives ? Selon Christophe Allaert, c’est effectivement le cas : « Au début, les microbiologistes et le conseiller en prévention étaient réservés, mais ils sont à présent convaincus. Le système ne nous a apporté que du positif. D’ailleurs, la pratique nous permet de tordre le cou à la légende des dégâts aux canalisations (galvanisées). » Les échos favorables du marché et le fait qu’un léger dépassement de légionellose ait été enregistré sur un seul point de prélèvement ont décidé la direction du centre à acquérir trois systèmes Bifipro. En effet, le vaste terrain comprend trois canalisations d’eau entrantes. Il fallait toutes les équiper d’un système permettant de supprimer le biofilm afin de contrer ou d’éviter le développement de la légionellose.

Effets secondaires Les systèmes produisant du chlore ont rapidement été écartés car un examen pratique a démontré que cette substance manque souvent d’efficacité, surtout dans les systèmes de canalisations complexes. En soi, cela n’a rien d’étonnant car la lumière, l’air et le biofilm dégradent rapidement le chlore, qui perd ainsi de son efficacité. En outre, le centre n’était guère enthousiasmé par les ef-

fets secondaires potentiels, tels que l’odeur et le goût du chlore. Le dioxyde de chlore s’était révélé comme une bonne alternative, jusqu’à ce qu’il s’avère que plusieurs organisations et fabricants de canalisations se plaignaient de l’effet de cette substance sur les conduites (en plastique). Le centre a également constaté des inconvénients au niveau des substances chimiques qu’il fallait stocker et mélanger pour et dans le système en question. Amorti en 2 ans C’est dans un article de Techcare que Jan Vanreusel, directeur technique du centre, a appris l’existence du système Bifipro de Holland Water - une technique « inédite » mise au point aux Pays-Bas et déjà utilisée par l’hôpital civil Damiaan d’Ostende. Désireux d’en savoir plus, Jan Vanreusel a pris contact avec le directeur technique de l’établissement, Christophe Allaert. Ce dernier s’est montré enthousiaste au sujet du système, tout en confirmant qu’il permettait d’économiser beaucoup d’énergie. En effet, lorsque les problèmes de légionellose sont résolus, il est possible de diminuer considérablement la température de l’eau chaude (de retour). Au-delà des économies directes, cette situation présente d’autres avantages, y compris

Conseils et assistance Jan Vanreusel : « Près d’un an plus tard, nous sommes toujours extrêmement satisfaits des systèmes installés par Holland Water. Outre le fait que la légionellose a fondu comme neige au soleil, l’entreprise nous a fourni conseils et assistance. Dès les entretiens de vente, elle nous a confirmé qu’elle n’était pas là que pour vendre ses systèmes, mais qu’un bon encadrement des préparatifs et de l’exécution était crucial. Ils ont tenu leurs promesses, et au-delà. Nous examinerons bientôt sur quel point nous pouvons économiser de l’énergie et de l’eau, ce qui cadre parfaitement avec les objectifs que nous nous sommes fixés dans ces domaines. » Centre Duneroze Holland Water a également installé voici peu un système Bifipro au Centre Duneroze du Bond Moyson à Wenduyne. Cet établissement fournit des soins médicaux et paramédicaux ainsi qu’un séjour aux personnes en revalidation. Stephan van Everbroeck, directeur du service technique, est satisfait du système : « Et pas seulement parce que les patients et le personnel disposent d’une eau parfaitement sûre, mais aussi parce qu’il m’épargne bien des soucis. Le fait que le système nous permettra bientôt d’économiser de grandes quantités d’énergie et d’eau est naturellement bienvenu. » www.hollandwater.com

2621EP SECURITHERM EP BIOSAFE LE PREMIER MITIGEUR DE LAVABO RÉPONDANT À TOUTES LES CONTRAINTES

SECURITHERM, sécurité antibrûlure totale : Cartouche à équilibrage de pression Technologie Securitouch (isolation thermique) Sécurité choc thermique

BIOSAFE, maîtrise de la prolifération bactérienne : Très faible volume d’eau dans le corps Sortie BIOSAFE intégrée au corps

Aucun contact avec le chrome, le nickel ou le plomb

Le système Bifipro du Centre Duneroze du Bond Moyson à Wenduine.

Plus d’informations sur delabiebenelux.com

PROJET © OPZC Rekem

Économie d’énergie grâce au Contrat de Performance Énergétique

Une solution distincte fut appliquée pour un ensemble de trois bâtiments.

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conomiser de l’énergie dans les bâtiments est une nécessité, mais cela exige de lourds investissements. Certes, la facture énergétique diminue par après, mais les frais de base sont élevés et doivent être financés d’une manière ou d’une autre. À côté de cela, il y a la question des choix techniques. Nous connaissons bien les rendements théoriques, mais ce que permet d’économiser réellement une intervention déterminée, dépend en grande partie de la situation concrète et du profil d’utilisation. Trouver la bonne solution est un travail de spécialistes. Travailler avec un Contrat de Performance Energétique (CPE) peut permettre au maître de l’ouvrage de s’épargner pas mal de maux de tête.

Qu’est-ce qu’un Contrat de Performance Energétique ? Alors que dans une approche traditionnelle, le maître de l’ouvrage devient propriétaire de l’installation après réception de celle-ci, un CPE fonctionne avec un concept de leasing. L’ESCO (Energy Services Company) investit dans la nouvelle installation ou des mesures éco-énergétiques, et fournit de la chaleur et/ ou de l’électricité, contre une rémunération annuelle. Durant la durée du contrat, l’ESCO reste propriétaire de l’installation, tout en assurant la gestion et l’entretien de celle-ci. Une fois que le contrat arrive à terme, l’installation est transmise au maître de l’ouvrage. Pour le maître de l’ouvrage, il s’agit d’une méthode bon marché pour moderniser des installations. Il ne faut en effet pas prévoir de frais supplémentaires dans le budget. Le maître de l’ouvrage paie en général une rémunération à l’ESCO, qui est comparable au coût énergétique existant, et parfois même légèrement inférieure. L’ESCO récupère son investissement grâce aux coûts de consommation plus faibles. L’ESCO est de cette ma-

nière très motivée pour rendre l’installation aussi efficace que possible : plus on économise de l’énergie, plus vite son investissement est amorti. Il y a effectivement aussi des exigences concernant l’état de l’installation lors de la transmission au maître de l’ouvrage. Au terme du contrat, celle-ci ne peut de fait pas être totalement usagée. Le but de la structure consiste en effet à ce que l’utilisateur puisse disposer d’une installation moderne et économique, sans coût supplémentaire. La Vlaams Energiebedrijf comme facilitateur Appliquer le principe d’un CPE dans la pratique n’est toutefois pas simple. Lors de l’élaboration du contrat, il convient de faire attention à de nombreux aspects techniques, organisationnels et financiers. C’est ici que la Vlaams Energiebedrijf (VEB), soit la compagnie flamande de l’énergie, peut apporter une solution. Il s’agit d’une agence externe privatisée du gouvernement flamand qui a pour objectif de réduire les coûts énergé-

tiques de celui-ci. La VEB peut ainsi opérer en tant que fournisseur énergétique, et réaliser des audits et des mesures. Elle peut aussi aider des institutions gouvernementales ainsi que des bureaux locaux dans des projets éco-énergétiques. L’OPZC Rekem recourt au CPE Lorsque le centre psychiatrique public Rekem a décidé d’adopter des mesures éco-énergétiques, il a également fait appel à la VEB. L’OPZC Rekem, près de Lanaken, comprend un hôpital psychiatrique pour 288 patients et une maison de repos psychiatrique pour 214 pensionnaires. Ce centre possède une vaste offre de soins, avec entre autres un centre médicolégal, mais aussi un manège pour l’équithérapie. Le site comprend 22 bâtiments : 10 bâtiments utilitaires et 12 bâtiments dédiés aux patients, pour une superficie brute totale de 46.000 m2. Les bâtiments sont très différents, tant en termes d’affectation que de type architectural. Les bâtiments les plus anciens datent des années 60, alors que le plus ré-

Le choix de Cofely Une des premières activités de la VEB fut d’examiner la situation existante et d’implémenter un système de monitoring énergétique. L’OPZC Rekem disposait déjà des données de consommation mensuelles des années précédentes. En combinant celles-ci avec les données du monitoring, on obtenait ainsi une bonne image de la consommation actuelle et de l’impact potentiel des mesures. Les situations étaient très variées. Les bâtiments les plus anciens étaient reliés à un vieux réseau de chaleur, alimenté à partir d’une chaufferie centralisée comportant deux chaudières gaz de 3 MW chacune. Les bâtiments plus récents disposaient par contre de leur propre chaufferie, la plupart du temps au gaz. Sur base de l’analyse, une offre fut alors rédigée. Les candidatures furent alors évaluées par la VEB, et c’est finalement Cofely Services qui sortit du lot.

« Alors que dans une approche traditionnelle, le maître de l’ouvrage devient propriétaire de l’installation après réception de celle-ci, un CPE fonctionne avec un concept de leasing. »

Réalisation concrète En raison des divers types de bâtiments et de plans de rénovation, on en est arrivé à une approche différenciée. Le premier point était que la chaufferie centrale existante et le réseau de chaleur correspondant devaient disparaître. Celui-ci était en effet raccordé à un chauffage à haute température et devait notamment assurer la production d’ECS avec désinfection thermique contre la légionelle. Conséquence : de grandes pompes devaient envoyer en permanence des débits élevés d’eau chaude, ce qui se révélait très énergivore. Les chaudières à mazout existantes furent ensuite systématiquement remplacées par des chaudières à condensation au gaz. On a ici opté pour la marque Remeha. Il y avait en effet déjà des chaufferies existantes sur le site équipées de matériel de ce fabricant, à la plus grande satisfaction de tous. C’est pourquoi on décida d’équiper tout le parc avec des chaudières de cette marque.

Dans le cas d’un ensemble de trois bâtiments, d’un hall de sport et de deux bâtiments thérapeutiques, on a opté pour une solution distincte. Ces bâtiments sont raccordés à un réseau de chaleur compact. Le plus récent bâtiment thérapeutique dispose d’une chaufferie moderne avec des chaudières à condensation qui ont été conservées. L’ancien bâtiment thérapeutique bénéficie pour sa part d’une chaufferie comprenant trois appareils de cogénération XRGI20 d’EC Power de 40 kWth chacun, trois PAC à absorption Remeha de 40 kW chacune, et deux chaudières à condensation Remeha de 115 kW chacune, faisant office de back up. Dans le hall de sport, enfin, s’ajoute une chaudière murale au gaz de la même marque de 115 kW servant à la fois pour la production d’ECS et d’appoint. Ces trois chaufferies sont reliées par un réseau de chaleur. Le concept consiste à laisser tourner les unités de cogénération autant que possible, et à utiliser les PAC en complément durant la saison intermédiaire. Dès l’arrivée des jours les plus froids, les chaudières à condensation prennent le relais. Cofely Services ne prend pas uniquement en charge la pose, mais aussi l’entretien et la gestion. Ces derniers aspects sont en effet très importants pour obtenir les économies d’énergie escomptées. Aussi bonne une installation soit-elle, si elle est utilisée avec de mauvais réglages, elle ne fonctionnera pas correctement. Le plan de gestion a été réalisé en collaboration avec l’équipe technique d’OPZC Rekem. Les membres de celle-ci connaissant effectivement toutes les propriétés spécifiques du site, ils sont les mieux placés pour assister les techniciens de Cofely Services dans leur tâche. Mais l’équipe d’en- >>>

30% d’économies d’énergie Cofely Services a proposé un package équilibré d’économie d’énergie et de production propre. Une grande partie des installations de chauffage existantes devraient ainsi être remplacées par des techniques modernes. À côté de cela, des efforts devraient être

consentis en termes d’éclairage, d’isolation et d’optimalisation des systèmes de gestion de bâtiment. On évoque ainsi un peu plus de 30% d’économies garanties sur la facture énergétique actuelle. Ce qui permet à la rémunération annuelle versée par OPZC Rekem à Cofely Services de rester inférieure aux frais énergétiques actuels. L’institut réalise donc déjà un gain immédiat de 10% sur sa facture annuelle.

L’OPZC Rekem a fait appel à la Vlaams EnergieBedrijf (facilitateur), afin de réaliser les mesures éco-énergétiques.

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cent a été mis en service en 2011. Un certain nombre d’anciens bâtiments sont en outre partiellement ou totalement rénovés.

PROJET

tretien de Cofely ne va toutefois pas non plus remplacer le team en place. On a ainsi abouti à des accords clairs sur la responsabilité de chacun. En bref, Cofely Services s’occupe de la chaufferie même jusqu’au collecteur. Tout ce qui vient après relève de la compétence d’OPZC Rekem. Flexibilité de la formule CPE Les avantages offerts par la flexibilité de la formule CPE ressortent de la conception de l’installation de cogénération. On avait pensé au départ à un appareil de 100 kW thermique et 60 kW électrique. Mais après réflexion, on a abouti à la conclusion qu’il serait plus avantageux de placer une cascade de trois appareils de 40 kW thermique et 20 kW électrique. Cela permettrait en effet de garantir de plus longues durées de fonctionnement, jusqu’à 7.000 heures par an. Dans une procédure traditionnelle avec devis, un tel changement se traduirait par de gros tracas administratifs, dans la mesure où les exigences du devis devraient être adaptées, avec des conséquences sur le budget, etc. Dans la formule CPE, Cofely n’est toutefois jugé que sur les économies d’énergie finales. La méthode technique pour réaliser celles-ci peut toutefois – dans une certaine mesure – être définie par l’entreprise, avec l’approbation du maître de l’ouvrage. Cela permet de garantir une grande souplesse dans la planification et l’exécution. Et pour le maître de l’ouvrage, c’est aussi un souci en moins. Il ne doit plus statuer sur d’éventuels frais supplémentaires à tout bout de champ, à cause de modifications et de variantes. Étant donné que l’investissement est supporté par l’ESCO, c’est à cette firme d’estimer si le coût est disproportionné par rapport aux économies d’énergie supplémentaires. Entretemps, les travaux ont commencé, et les premières chaufferies ont été modernisées. L’ensemble du projet doit être terminé pour l’automne.

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Par Alex Baumans

www.vlaamsenergiebedrijf.eu www.cofelyservices-gdfsuez.be www.opzcrekem.be

Ces bâtiments sont reliés à un nouveau réseau de chaleur.

Les bâtiments disposant d’anciennes chaufferies sont désormais équipés de chaudières à condensation modernes.

Économies garanties sur la facture énergétique

Économies sur la consommation en énergie (MWh)

Économies sur la consommation en énergie primaire (MWh)

Électricité pic

29,39%

335

838

Électricité chute

16,34%

157

392

Gaz naturel

20,4%

2.057

Mazout

100%

1.179

3.728

4.466

TOTAL Économies d’énergie suggérées par Cofely Services

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REPORTAGE

Des auvents en aluminium pour profiter du pourtour des bâtiments 01

ans une philosophie de construction compacte et durable, les auvents en aluminium ont parfaitement leur place. « Aujourd’hui, la sensation d’espace ne se limite plus à l’intérieur, elle s’étend aussi au pourtour des bâtiments, surtout dans les environnements de soins », affirme Philippe Verlinden de BOzARC.

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L’entreprise est spécialisée dans la conception, la fabrication et l’installation d’auvents en aluminium de tous types, depuis les marquises jusqu’aux auvents de terrasses dans les cafétérias. Les ingrédients récurrents sont l’aluminium (pour la structure) et le polycarbonate massif (pour le revêtement de toit). Outre son fondateur et concepteur, Patrick Verlinden, elle emploie également ses fils Philippe (marketing) et Christophe (Operations). Basée à Aartselaar avec 5 distributeurs en Belgique, elle est également active sur le marché français (11 distributeurs), aux PaysBas et au Luxembourg (1 pour chaque pays).

Un nouvel acteur sur le marché B2B Jusqu’à la mi-2015, BOzARC se concentrait sur le marché résidentiel. Mais l’obtention du label CE lui a ouvert des perspectives sur le marché des projets, avec les mêmes produits. « Les terrains se font plus rares et plus chers, et on privilégie de plus en plus la construction compacte. Les auvents en aluminium ont parfaitement leur place dans la philoso-

phie de la construction durable. Souvent, le maître d’ouvrage et l’architecte les intègrent dans le projet. Et c’est seulement plus tard - des années après la livraison du bâtiment - qu’ils sont installés en fonction du budget disponible. Ils assurent à la fois la protection des personnes (auvent d’entrée, de terrasse...) et des marchandises (stockage). Dans les environnements de soins aussi, les auvents représentent souvent une alternative à la fois fonctionnelle et esthétique », poursuit Philippe Verlinden, responsable du marketing. Structures en arc Aujourd’hui, la sensation d’espace ne se limite plus à l’intérieur, elle s’étend aussi au périmètre des bâtiments. « Pour souligner cet aspect, BOzARC travaille avec des structures en arc qui évitent l’impression d’enfermement », poursuit Philippe Verlinden. « Concernant la superficie, il peut s’agir de projets relativement importants (un grand hangar à vélos, par exemple) ou plus petits (un espace fumeurs). Nous participons à la

conception avec le client et nous produisons tout nous-mêmes. Les éléments spécifiques, comme notre articulation sphérique brevetée, donnent de la flexibilité au client. En fonctionnant comme une charnière, elle nous permet de modifier légèrement la structure de nos produits, en concertation avec le coordinateur de chantier quand nous devons les monter sur site. Il est parfaitement

02 01. Pour privilégier le sentiment d’espace, BOzARC travaille toujours avec des toitures en arc. 02.. Un toit en aluminium à revêtement transparent renforce le sentiment de sécurité. 03. Les auvents en aluminium sont parfaitement à leur place dans la philosophie de construction compacte et durable. 04 De gauche à droite Christophe, Patrick et Philippe Verlinden, respectivement responsable des opérations, gérant/créateur, et responsable du marketing de BOzARC

Tous les auvents ne se valent pas « On sous-estime souvent les avantages d’un auvent en aluminium », poursuit Philippe Verlinden. Ils ne se limitent pas à la rapidité de l’installation et la légèreté. La structure ouverte minimise l’encrassement, et donc l’entretien. La sécurité intervient également. Un auvent en aluminium atténue le rayonnement solaire tout en renforçant le sentiment de sécurité. Dans un environnement de soins, le choix du revêtement de toit dépendra fortement du site proprement dit. Pour la terrasse d’une cafétéria d’hôpital dotée de grandes baies vitrées, on préférera un revêtement transparent afin de conserver un maximum de lumière naturelle. En revanche,

CENTRE DE SOINS PSYCHIATRIQUES DE GEEL Sur le site du centre de soins psychiatriques de Geel, BOzARC a construit plusieurs auvents en aluminium ces dernières années. Ceux-ci améliorent le confort des résidents, du personnel et/ ou des visiteurs. Ils ‘agit, à une exception près, de constructions adossées. Certaines sont équipées d’un toit transparent, d’autres d’un toit opale blanc (pare-soleil). Ils sont au total de sept, en couleur RAL 9006. Les deux premiers auvents datent de 2009. Dans le cadre de la vision du centre en matière de mobilité durable, un hangar à vélos a été équipé d’un auvent en aluminium. Un autre auvent adossé à une résidence a servi d’espace fumeur. Depuis, cinq autres auvents BOzARC ont pris place en divers endroits du site, avec des affectations diverses - du hangar à vélo à l’espace fumeur en passant par la terrasse couverte.

pour un hangar à vélos, un toit (pare-soleil) de teinte opale blanche sera une meilleure solution. » Aluminium contre acier Chaque auvent est différent. Au fil des ans, les campus scolaires et de soins se sont souvent dotés de toutes sortes de structures en aluminium (voir encadré). « Un auvent en aluminium permet d’adapter la structure au dernier moment », commente Philippe Verlinden. « La seule limite est la portée maximale (arc) de 5,40 mètres. La portée d’une structure en acier peut être supérieure, mais

le matériau est moins facile à travailler et à adapter. Une structure en aluminium est plus légère et plus aérée, la seule restriction étant la nécessité de prévoir davantage de points d’appui. On peut également penser à des structures à double portée, dont la largeur peut atteindre six mètres, en utilisant une traverse. Il est faux de penser qu’un matériau est plus coûteux que l’autre. Le choix de l’acier ou de l’aluminium dépendra toujours du projet concret. Par Philip Declercq - Photos : Bozarc

www.bozarc.be

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possible d’en ajuster légèrement l’inclinaison. D’autres matériaux ne le permettent pas, ou moins facilement, ce qui entraînera la nécessité de ramener la structure à l’atelier et de la remanier, avec une importante perte de temps à la clé. »

REPORTAGE

La gestion réfléchie des e-déchets 01

es 50 millions de pièces de déchets électroniques générés chaque année forment une montagne de déchets ayant la plus forte croissance. Dans nos entreprises et nos organisations, il y a un énorme potentiel pour les e-déchets que Recupel veut mieux contrôler. « Le Facility Manager occupe une fonction-clé dans la gestion réfléchie des e-déchets. Collaborer avec Recupel est gratuit, efficient et génère un gain d’espace », lance le porte-parole Bruno Fierens.

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L’asbl Recupel se charge de collecter et de traiter les appareils électr(on)iques usagés de manière durable et rentable. L’organisation a été fondée en 2001 par et pour les producteurs et importateurs de matériel électr(on) ique de Belgique. En 2015, la Belgique a collecté et traité presque 10 kg de matériel électr(on)ique par habitant, ce qui fait de notre pays un chef de file dans le recyclage de l’électro.

La montagne de e-déchets ayant la plus forte croissance « Le fondement de notre approche pour les e-déchets n’est pas différente de celle des déchets de verre. Jeter les déchets en verre dans une bulle à verre et faire de même avec les e-déchets dans des conteneurs spécifiques », explique Bruno Fierens. Dans les entreprises et les organisations, il y a un énorme potentiel pour les e-déchets que Recupel veut mieux contrôler. D’après Fierens, le Facility Manager occupe une fonction-clé dans la gestion réfléchie des e-déchets. « La solution idéale serait que chaque Facility Manager fasse de l’entreprise ou de l’organisation un point de collecte de Recupel. Suite à notre philosophie de base, nous sommes flexibles en fonction du type de client (or-

ganisation, entreprise, école, administration publique, …) et du type de déchets. Selon la quantité de e-déchets générée, le client a le choix entre une ‘grande’ box palette (1,2 m² sur 2 mètres de haut) pouvant accueillir tous les e-déchets ‘ménagers’, ou des box palettes plus petites pour, par exemple, les appareils électriques, les lampes, … »

« Dans les entreprises et les organisations, il y a un énorme potentiel en e-déchets que nous voulons mieux contrôler. » – Bruno Fierens, porteparole de Recupel

Efficace et gratuit « A partir d’un entretien avec le client potentiel, nous examinons les besoins de l’entreprise et de l’organisation en question, en fonction de la taille d’échelle, du nombre de collaborateurs, etc. Les avantages d’un partenariat avec Recupel ne sont pas négligeables : la prestation de service est gratuite et les box palettes sont amenées sur place. Une fois remplies de e-déchets, elles sont enlevées gratuitement dès que l’on nous fait signe. Un de nos transporteurs vient les chercher endéans les 3 jours. Les e-déchets sont ensuite recyclés de manière efficace. 90% du matériel est recyclé en de nouvelles matières premières, et ce sont en majorité des transformateurs belges qui se chargent de ce travail », poursuit Fierens. Pour l’enlèvement des e-déchets professionnels, il est conseillé de prendre directement contact avec un Recycleur agréé Recupel. Gain d’espace et durable Il y a encore énormément d’entreprises et d’organisations qui stockent leurs e-déchets dans un ‘local’ spécial pendant des années. « On y trouve des PC, des imprimantes, des machines à café et d’autres appareils usagés... L’espace est précieux. Collaborer avec nous

génère un gain d’espace, outre plus d’efficience qui résulte en un gain de temps. En ces temps où la Responsabilité Sociétale des Entreprises est d’actualité, une image durable de toute entreprise ou organisation est toujours bonne à prendre. Et cela se reflète sur le Facility Management », continue Fierens.

Les chiffres Il y a encore du pain sur la planche. Les pourcentages de ramassage des e-déchets ne sont pas encore assez connus. « Actuellement, Recupel collecte 39% de ce qui est mis sur le marché. D’ici 2019, ce chiffre devrait grimper à 65% pour la Belgique. Le nombre d’intervenants impliqué dans la problématique des e-déchets est considérable. Il y a les particuliers, les entreprises, diverses administrations publiques, les organisations professionnelles, les associations environnementales, les organisations de jeunesse… », explique Fierens. D’après une mesure de possession biennale récente, il apparaît qu’une famille belge possède en moyenne 77 appa-

reils électriques dans la maison, dont 10 ne sont jamais utilisés. En 2015, quelque 800.000 appareils électro ont été réutilisés dans notre pays, une belle illustration de ce que nous entendons par ‘économie circulaire’. Suite à la miniaturisation continue, la part du petit électro ne va faire qu’augmenter. « Une telle mesure de possession est importante car elle permet d’observer les tendances de marché à un stade précoce, ou d’en avoir une confirmation. Nous pouvons ainsi adapter notre stratégie et travailler le plus efficacement possible. Réaliser une telle étude dans le monde des entreprises et des organisations

est certainement quelque chose que nous devons envisager », conclut Bruno Fierens. Par Philip Declercq Photos : Recupel

www.recupel.be 01. Les 50 millions de pièces de déchets électroniques générés chaque année forment une montagne de déchets ayant la plus forte croissance. 02. Une box palette mesure à peine 1,2 m² sur une hauteur de 2 mètres. 03. « En collaborant avec nous, le Facility Manager génère, outre plus d’efficience et un gain de temps, une économie de l’espace. »

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La ‘check-list de démarrage’ bientôt en ligne Pour le Facility Manager, l’optimalisation des coûts et la rationalisation sont des priorités absolues, pour des raisons évidentes. Dans le cadre de sa fonction, il ou elle veut éviter les problèmes liés aux déchets ou, s’ils se présentent, les solutionner de la manière la plus efficiente qui soit. « Démarrer une collaboration commence généralement par une question concrète de l’entreprise ou de l’organisation, du genre : ‘Comment solutionner au mieux mon problème de e-déchets ? Un de nos collaborateurs passe en revue un certain nombre de choses au téléphone : quelle est la quantité de e-déchets générée ? L’organisation dispose-t-elle d’un espace restreint (à partir de 1,2 m² !) pour entreposer une box palette ? etc. Le volet de démarrage de cette check-list sera bientôt en ligne sur notre site web remis à jour. Ensuite, nous contactons un de nos partenaires établi dans la région du client, et nous lui demandons de venir déposer une box palette vide », détaille Fierens.

EVENT

PRoF présente « The Flexible Patient Room in the Future »

’initiative PRoF a soufflé ses 7 bougies les 13 et 14 septembre avec ses journées thématiques à présent bien connues. Le consortium a présenté PRoF 5.0 (« The Flexible Patient Room in the Future ») et s’est concentré sur « le patient exigeant dans l’avenir et son influence sur l’architecture, l’infrastructure et l’organisation des soins »

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Avec ses sept années d’expériences, son réseau de partenaires et sa chaire, PRoF est plus que jamais à la source d’initiatives innovantes dans les soins. Depuis 2009, il développe une piste de réflexion unique en 9 étapes qui préside à tous les projets PRoF. Les résultats sont notamment déterminés par la complémentarité du groupe de réflexion, le détachement audacieux par rapport au problème, l’onde cérébrale innovante, la nouvelle forme de regroupement des idées et la découverte des mots-clés uniques.

PRoF 5.0 ProF 5.0 joue de la meilleure manière qui soit sur la tendance actuelle au raccourcissement des séjours en hôpital. Selon des publications récentes, ce raccourcissement imposé par le gouvernement fédéral depuis 2016 rendrait 10.000 lits superflus à court terme. Pour autant, on continue à construire sur la base de données vieilles de dix ans, et à augmenter la capacité d’accueil en lits. Le Dr Peleman (médecin-chef de l’hôpital universitaire de Gand et Lead de ProF 5.0) constate

que la population vieillissante entraîne une augmentation du nombre de patients chroniques. Mais le patient devient aussi beaucoup plus exigeant. De plus, nos hôpitaux ne sont plus adaptés aux nouveaux défis en matière de soins. Trois nouveaux défis Selon le consortium, nous sommes face à trois nouveaux défis. • la surabondance de lits d’hôpitaux et ce qu’il convient d’en faire • un patient de plus en plus exigeant. Comment son comportement va-t-il évoluer, et avec quelles conséquences ? • la résistance croissante des bactéries résultant d’une utilisation abusive des antibiotiques, et les recours en cas d’épidémie. Jan Van Hecke (Coordinateur projets PRoF) : « Le défi pour la Flexible Patient Room in the Future consiste à donner un début de réponse à ces trois tendances. Le concept est le suivant : nous construisons des chambres à un lit standard, dont une est équipée des

ProF 5.0 , qui insiste sur la ‘Flexible Patient Room in the Future’, joue de la meilleure manière qui soit sur la tendance actuelle au raccourcissement des séjours en hôpital.

Selon des publications récentes, ce raccourcissement imposé par le gouvernement fédéral depuis 2016 rendrait 10.000 lits superflus à court terme. derniers gadgets, et à côté de cela une « chambre d’ami » qui peut, le cas échéant, être rapidement convertie en chambre pour patient. Nous transformons donc à dessein des chambres pour patient en chambres d’amis qui peuvent accueillir famille et amis en leur donnant l’impression d’être dans un hôtel, un espace de travail etc. et qui, tout en étant séparées, permettent suffisamment de contacts avec le patient. Cette transformation volontaire apporte une solution économique pour l’hôpital tout en résolvant le problème de la solitude. » Les deux chambres sont dotées des technologies les plus récentes pour le chauffage ou le refroidissement par le plafond, d’un système de capteurs unique intégré au sol

pour détecter les chutes, de toutes les facilités pour la commande par menus pour le patient et le visiteur, de portes d’entrée garantissant une hygiène impeccable, et de toilettes parfaitement hygiéniques. Reconnaissance universitaire Ce travail sur le fond de la cellule de réflexion du PRoF, qui est constituée à 90% de chercheurs et d’utilisateurs et à 10% d’entreprises

commerciales et d’architectes, a également attiré l’attention du monde universitaire avec la création concrète d’une chaire PRoF pour la recherche en matière de soins. Elle a été attribuée à l’hôpital universitaire de Gand en 2014. Depuis lors, deux appels d’offres internationaux pour la meilleure Idée liée aux soins ont déjà été publiés. En 2015, le premier prix (10.000 euros) est allé à Actif84Health pour son vélo de fitness qui permet de par-

courir le monde virtuellement. Cette année, il a été décerné à une équipe de trois jeunes Anglaises qui ont développé, sous la dénomination Ingawellbeing, un concept révolutionnaire de vêtements de soins à la mode et non stigmatisants. Le nouvel appel international sera lancé en décembre 2016. www.prof-projects.com

PROF AWARDS 2016

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Le concept consiste à construire deux chambres à un lit standard, dont une est équipée des derniers gadgets, et à côté de cela une « chambre d’ami » qui peut, le cas échéant, être rapidement convertie en chambre pour patient.

• La PRoF Award 2016 pour la Recherche dans les soins a été attribuée au Dr Dominique Verté de la VUB pour ses années de recherches sociologiques et les résultats qu’il a obtenus dans le domaine de l’évolution de la cohésion sociale chez les seniors en Belgique et aux Pays-Bas. • La PRoF Award 2016 pour l’Organisation dans les Soins est allée à « Het Ventiel », une organisation très innovante tournée vers l’accueil, le buddy working et l’intégration des personnes souffrant de démence précoce. • La PRoF Honorary Award 2016 est allée, avec de très nombreuses voix, au Dr Vandekerckhove, administrateur délégué de la Croix-Rouge de Flandre. Chacun sait que cette organisation exerce une forte influence sociale. Ce qui est moins connu, c’est que toutes ses activités sont scientifiquement étayées. C’est précisément au Dr Vandekerckhove qu’on le doit. Il s’agit notamment de techniques de premiers soins basées sur la médecine factuelle, mais aussi de préparation/réaction face aux catastrophes, et de gestion d’un stock de sang sans danger. Grâce à son approche scientifique, la Croix-Rouge de Flandre est non seulement un leader au sein de son organisation éponyme mondiale, mais aussi vis-à-vis des autres organisations similaires en Flandre et ailleurs.

PRODUCTSPOT

Une nouvelle douche-WC pour une hygiène impeccable 01

’aménagement des salles de bains est en pleine évolution. Un processus dans lequel Grohe tient à jouer un rôle pionnier, en révolutionnant la manière dont nous considérons nos rituels quotidiens. Mais pour modifier des habitudes profondément enracinées, il faut proposer un plus. C’est ce qu’entend faire le fabricant avec la Sensia Arena. Cette douche-WC est plus qu’un produit : elle représente une nouvelle catégorie de sanitaires, que Grohe a baptisée ‘spalet’ : une solution technologique visant à améliorer l’hygiène et à personnaliser le confort intime.

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« L’eau est la méthode de nettoyage la plus naturelle qui soit », souligne Jean-François Koeune (general manager Belux de Grohe) lors de la présentation du produit. La toilette à l’eau après utilisation des sanitaires se pratique couramment dans de nombreuses régions du monde. En Extrême-Orient, la douche-WC est devenue un accessoire standard; au Moyen-Orient, les toilettes sont équipées de douchettes, et le bidet est un accessoire indispensable des salles de bains méditerranéennes. De plus, l’utilisation de papier WC est à la fois moins efficace et nuisible pour l’environnement. On estime qu’un milliard de rouleaux sont consommés chaque année en Belgique. Il est plus que temps de passer à d’autres méthodes et d’envoyer le papier WC au musée.

Hygiène impeccable L’hygiène est le facteur clé de la Sensia Arena. Commençons par les fonctions douche. Ici, la personnalisation l’emporte sur les solutions standard. Tous les paramètres sont réglables : puissance et position du jet, température de l’eau, durée du cycle... L’utilisateur peut

choisir entre plusieurs types de jet - douche standard, jet oscillant ou jet massant. Un chauffe-eau électrique incorporé garantit une production illimitée d’eau chaude. De plus, la cuvette elle-même incorpore une série de fonctions hygiéniques. La chasse de type Triple Vortex met fin aux bords difficiles à nettoyer. L’eau s’écoule par trois orifices de rinçage pour créer un tourbillon puissant. La technologie AquaCeramic crée un revêtement anti-saletés à la surface de la céramique pour empêcher tout dépôt calcaire. La technologie Hyperclean utilise des ions argent pour prévenir la formation de 99% des bactéries. Enfin, le pommeau de la douchette est en matériau antibactérien et se remplace aisément en cas d’encrassement tenace.

Élégant et facile à utiliser Le système est extrêmement facile à utiliser. La télécommande est munie de symboles clairs et intuitifs, ainsi que d’indications en Braille. Le spalet se commande aussi à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette, à l’aide d’une appli spécifique. Enfin, le spalet est élégant. En le concevant, le studio de design

de Grohe s’est laissé guider par les besoins des utilisateurs et a créé une lignée élégante et épurée. L’installation fonctionne comme un WC normal, et ne requiert qu’une prise électrique. Le réservoir de la chasse d’eau peut également être alimenté par de l’eau de pluie. Mieux vaut cependant utiliser l’eau potable pour la fonction douche. Par Alex Baumans Photos : Grohe

www.grohe.com

02 01. Plusieurs dispositif, dont la chasse d’eau Triple Vortex et le revêtement AquaCeramic, garantissent une hygiène irréprochable. 02. Grâce à la télécommande ou à l’appli, le système est particulièrement facile à utiliser.

DAY

9 FÉVRIER 2017 BRABANTHAL LOUVAIN

Congrès IFMA de 9h à 16h30  Rédaction d’un cahier des charges sur le nettoyage  Catering 2.0  Planning de maintenance pluriannuel suivant NEN 2767  Le travail dynamique  BIM  Gestion des achats  Influence du climat intérieur sur la productivité des collaborateurs  ... 399 euros 250 euros pour les membres IFMA professionnels 350 euros pour les membres IFMA commerciaux

Événement de réseautage et mini-salon de 12h à 19h en continu avec réception à 12h et 16h30 inscriptions via www.fm-day.be visite du salon et événement de réseautage

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Des informations en temps réel avec FloorInMotion La sécurité et le bien-être sont des critères importants dans les maisons de retraite et de repos. Pour y répondre, Tarkett FloorInMotion a lancé un concept innovant qui relie le sol à son environnement et crée un espace de vie intelligent. Les aidants reçoivent jour et nuit des informations en temps réel de ce qui se passe dans les chambres et peuvent intervenir rapidement et avec précision. FloorInMotion utilise un système de haute technologie qui est intégré sous le sol en vinyle. Le système offre de nombreuses fonctionnalités : le service d’informations et d’alertes en cas de chute , la détection et l’alerte en cas d’intrusion , la détection et l’alerte d’absence , le tableau de bord en temps réel , les aperçus et les rapports. Le produit est installé au ‘Patient room of the future’ 5.0 chez PRoF.

Tant pour les personnes âgées que pour les personnes à mobilité réduite, les barres d’appui rabattables de la gamme ErgoSystem A100 en aluminium de FSB offrent un surplus de confort dans la salle de bains. Lorsque l’utilisateur a besoin d’aide, un système de touche led intégrée en option permet de lancer un appel depuis l’arceau. Une fois l’appel lancé, la couleur de la touche led change afin que l’utilisateur sache que son appel a abouti et que le personnel soignant arrive. La couleur de la led peut ensuite être réinitialisée. La poignée en arceau rabattable est disponible en diverses combinaisons de couleurs. www.fsb.de

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dorma+kaba: une étape vers des solutions d’accès intelligentes CARE TV service électronique CARE TV seconde le personnel dans ses efforts afin d’assurer aux clients un séjour aussi agréable que possible. Avec CARE TV, vous proposez aux clients un environnement de médias numériques moderne, incluant des chaînes de télévision et de radio du monde entier et des émissions et informations locales. Cet environnement offre au client l’accès à divers services : le choix des repas, des activités de divertissement (vidéos et jeux vidéo), un service de messagerie et un programme de traitement personnel ou de la kinésithérapie (interactive). Hirschmann Multimedia vous aide à mettre en place un réseau IP stable, peu couteux et paré pour l’avenir.

Dorma et Kaba unissent leurs forces pour ne devenir qu’un seul groupe, dorma+kaba. Le groupe est désormais en mesure de proposer sous le même toit une gamme exhaustive de produits, solutions et services en relation avec la sécurisation des accès aux bâtiments et locaux. Le portefeuille comprend des systèmes de verrouillage - allant de cylindres, clés et serrures, jusqu’aux solutions d’accès entièrement électronique en réseau - mais également les systèmes d’accès physique et de portes automatiques. Cette gamme est complétée par les produits pour l’enregistrement de temps et de données d’entreprise, serrures de haute sécurité, parois coulissantes horizontales et cloisons mobiles.

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NEWS

Solution innovatrice pour le remplissage de prémurs

Kingspan Kooltherm® K15 La mousse résolique est une véritable innovation pour le secteur du bâtiment. Elle combine une performance thermique exceptionnelle (λ0,020 W/m.k) tout à fait inédite sur le marché et un niveau de sécurité maximal (Euroclasse B-s1, d0). Kooltherm® K15 permet la construction de murs beaucoup moins épais au bénéfice d’un gain notable d’espace intérieur et une source d’économie sensible en terme de fixations (beaucoup plus courtes) en comparaison des isolants traditionnels. La finesse des murs autorise une liberté architecturale totale malgré une réglementation thermique toujours plus contraignante.

En collaboration avec Prefaco et Interbuild, la KU Leuven a développé une solution innovatrice pour le remplissage de prémurs. Il s’agit d’une vanne qui peut être verrouillée et installée dans le bas du prémur avec un raccord pour pomper un mélange approprié de béton afin de remplir les prémurs. Le remplissage par la vanne assure un gain de temps considérable et augmente également la sécurité, vu que les échafaudages deviennent superflus et que le travail en hauteur est fortement réduit. Après remplissage du prémur, la vanne est enlevée. Résultat: un mur parfaitement lisse. La vanne peut être réutilisée dans un projet suivant. Prefaco produit des prémurs de 19 cm jusqu’à 1 m d’épaisseur. Les prémurs fins sont extrêmement appropriés pour la construction de cages d’ascenseur, cages d’escalier et puits techniques. www.prefaco.be

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Les systèmes de suspension de plafond Armstrong sont désormais certifiés C2C Armstrong Ceiling Solutions propose désormais un système de suspension certifié Cradle to Cradle. La totalité du système Silver a récemment obtenu le label Silver. Le fabricant franchit ainsi un nouveau cap dans la durabilisation de sa gamme, en se dotant d’un système de plafonds entièrement certifié Cradle to Cradle. En 2013, la dalle de plafond Perla OP 0,95 avait été la première à obtenir le certificat C2C, suivie rapidement par l’ensemble du portefeuille Ultima+ (2014) et Perla (2015).

Société de conseil et de gestion en hygiène et propreté IPSO a développé avec succès les solutions informatiques FLASH et CASH. FLASH permet d’optimiser le contrôle de qualité du nettoyage. CASH permet l’établissement des cahiers de charge ainsi que le suivi opérationnel et financier de vos contrats de nettoyage et de vos contrats d’entretien d’espaces verts. Ce logiciel vous permettra de maîtriser efficacement non seulement les travaux « basses fréquences » de nettoyage, mais également d’autres activités, comme par exemple la gestion des nuisibles et des espaces verts ou le suivi des installations techniques.

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Chaudière basse température conforme à la directive ErP

Des lames cintrées de Renson La séparation entre l’architecture résidentielle et utilitaire se fait de moins en moins nette. La demande croissante de revêtement de façade en aluminium cintré et de protection solaire structurelle en est une conséquence directe. Renson joue sur cette tendance en proposant des solutions architecturales à l’aide de lames cintrées. Le principe reste le même : les lames sont cliquées solidement sur des profils verticaux et servent à dissimuler des installations techniques tout en laissant passer l’air et en les protégeant de la pluie, du vent, des animaux ou en offrant un affaiblissement sonore. Le design de la lame joue également un rôle esthétique important, même dans des intérieurs avec un éclairage indirect.

La directive européenne ErP a pour but de réduire la consommation d’énergie des appareils. Tous les appareils de chauffage et/ou de production d’ECS d’une puissance thermique nominale inférieure ou égale à 70 kW doivent ainsi porter une étiquette énergétique attestant de leur classe d’efficacité énergétique. La chaudière au mazout domestique Gitrè de Riello répond précisément à ces exigences, avec une classe énergétique B, tant pour le chauffage que pour l’ECS. Elle atteint par ailleurs un rendement saisonnier de 86%. Très silencieuse, la Gitrè se distingue également par un nouveau corps de chauffe avec des surfaces d’échange accrues et un circuit de gaz inversé, du haut vers le bas. www.riello.be

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Inspiré par le matériau et les désirs des concepteurs, Hunter Douglas Architectural a mis au point HeartFelt®, un système de plafond feutré modulaire aux propriétés visuelles et acoustiques inédites. En faisant varier l’écartement entre les panneaux, l’emplacement dans l’espace et les couleurs, le plafond peut occuper une place prépondérante dans le design intérieur. HeartFelt® répond à tous les critères importants en matière d’émissions COV et est certifié C2C Bronze. Les propriétés acoustiques sont supérieures à la moyenne.

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