techcare 01 fr by techcare magazine

Bureau de dépot 1099 Bruxelles X - P915317 - Périodique trimestriel - Editeur responsable.: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

ANNEE 1 - jan-feV-maR - n01

techcare CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMENAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

Le CSR ‘De Oever’

Une implantation de choix

AQUARAMA TRADE FAIR FOR WATER TECHNOLOGY TNAV WORKSHOP

17/10/2013

NETWORKING EVENT DANS LE SECTEUR DE LA TECHNOLOGIE DE L’EAU - UNIQUE EN BELGIQUE!

17 OCTOBRE 2013 BRABANTHAL LOUVAIN EXPOSANTS AERZEN BELGIUM NV AIR PRODUCTS AQUAPLUS AQUASYSTEMS INTERNATIONAL AVK BELGIUM NV BEDU POMPEN BV BEST INSTRUMENTS BETON DE CLERCQ BIO-DYNAMICS BPI INSTRUMENTS BRENNTAG CLARFLOK SA CONTROLLED SOFT WATER DE WATERGROEP DECKX ECO-BETON WATER TECHNOLOGIES NV ECO-VISION BVBA EKOPAK ENDRESS+HAUSER SA/NV ENPROTECH EUROWATER FESTO BELGIUM SA FILTER SERVICE FRANKE NV GE WATER & PROCESS TECHNOLOGIES GEA WESTFALIA BELGIUM GEFRAN GEMÜ VALVES BVBA/SPRL GEORG FISCHER NV/SA GRÜNBECK BELGIUM BVBA GRUNDFOS BELLUX NV/SA HACH LANGE HANNA INSTRUMENTS BVBA HOBAS HYDRIS ENGINEERING INDUSS NV INDUSTRIAL STORAGE TANKS

JUMO AUTOMATION PGMBH KAESER KOMPRESSOREN KROHNE BELGIUM NV KSB BELGIUM SA KURITA EUROPE GMBH KWT MILIEU BVBA METIS NV GROUP BENVITEC NALCO BELGIUM BVBA NETZSCH PUMPS BELLUX OVIVO HOLLAND B.V. PACKO PUMPS PENTAIR VALVES & CONTROLS PROMINENT BELGIUM NV RIETLAND BVBA/GROUP W ROBUSCHI BENELUX BV SCHNEIDER ELECTRIC SEEPEX GMBH SMET-G.W.T. N.V./S.A. SPIROTECH BELGIË BVBA SPX PROCESS EQUIPMENT TAUW BELGIË NV TNAV TREVI NV VEOLIA WATER SOLUTIONS & TECHNOLOGIES BELGIUM VIGOTEC AKATHERM VINK NV/SA VITO WATERLEAU-BIOTIM WEG BENELUX XYLEM

www.aquarama.be - www.tnav.be

techcare

CONTENU

PROJETS Le CSR ‘De Oever’ à Oostnieuwkerke-Staden: Une implantation de choix Un home de nursing équilibré «unique» PROF 3.0: Private care Room of the Future

04 20 24

REPORTAGES

Periodicité: Trimestrielle Rédaction: Phiip Declercq, Rudy Gunst, Colette Demil & Staf Bellens redactie@fcomedia.be - T + 32 (0)56 77 13 10

LG Hausys - HI-MACS, un matériau fiable pour le secteur des soins de santé

Climacon: L’hôpital de Lokeren choisit une pompe à chaleur air/eau 4 tubes à haut rendement de Climaveneta

Qbus: Une domotique fonctionnelle et flexible pour toutes les résidences-services

Renson®: Nouvelle construction pour la maison de repos et de soins Dilhome

LPS-Experts: Se protéger contre la foudre Aqua-Claro ajoute une dimension informatique au traitement de l’eau SDMO: «La disponibilité énergétique n’est plus une évidence»

Publicité - conseil: Filip Cossement,

32 34 36

T +32 (0)56 77 13 10, filip.cossement@fcomedia.be Verantwoordelijke uitgever: Filip Cossement, Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies Conception graphique: marieke.veys@fcomedia.be

INTERVIEW La VDTV pondère gestion et technique

Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des

DOSSIER Centre d’expertise en technologie de soins: un phare pour le secteur

28 38

NEWS

Construction et démence: La juste mesure

annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées. Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

Le CSR ‘De Oever’ à Oostnieuwkerke-Staden Une implantation de choix

techcare

projet

’est fin 2012 que le tout nouveau centre de soins résidentiels (CSR) De Oever à ouvert ses portes à Oostnieuwerke. Le bâtiment, qui a vu le jour à l’initiative du CPAS de Staden, compte 94 chambres individuelles dont 5 pour les séjours courts. C’est VK Architects & Engineers, le bureau multidisciplinaire désigné par concours en 2006, qui a signé le concept, le design, l’ingénierie, l’aménagement des alentours et l’intérieur. Le projet peut se résumer en cinq concepts clés.

Échelle réduite Le CPAS de Staden voulait un centre de soins et résidentiel à petite échelle, accueillant des groupes de huit résidents disposant d‘une salle de séjour commune avec kitchenette, coin salon et coin salle à manger. «Auparavant, nous étions scindés entre le Home Sint-Jan et la maison de repos Heilige Familie, deux vieux bâtiments où les résidents n’avaient qu’une cantine sans âme à leur disposition et se repliaient généralement sur leurs chambres dépourvues de sanitaires », explique la secrétaire du CPAS Tine Dochy. «Pour le nouveau centre, nous avons voulu des groupes inclusifs ouverts à une population très large. Nous ne voulions pas de

salle spécifique pour les seniors déments, car comme ce groupe ne fait qu’augmenter, nous aurions immanquablement connu des problèmes de capacité au bout de quelques années. Nous ne considérons d’ailleurs pas qu’enfermer les aînés soit une bonne solution. » Pour des raisons d’efficacité, l’équipe de VK a couplé les zones de vie commune deux à deux, avec une séparation souple amovible. Cela permet de réguler le personnel en fonction de 16 résidents tout en ayant, si nécessaire, la possibilité d’agrandir les salles pour des groupes plus importants. Le concept général soutient lui aussi la de-

mande d’une structure à petite échelle. Les locaux utilitaires sont rassemblés dans deux bâtiments en L disposés autour d’un grand jardin intérieur. Un couloir unique, qui jouxte celui-ci, constitue la seule circulation (à part les cages d’escalier et les ascenseurs) et laisse pénétrer la lumière du jour et la nature à l’intérieur. Cette disposition permet à tous les utilisateurs de s’orienter visuellement sans difficulté. Les chambres se trouvent toutes le long du côté extérieur. Le revêtement externe, qui combine plusieurs matériaux chaleureux (brique, plâtre, padouk) subdivise les bâtiments plutôt longilignes en entités plus petites. Les fonctions communes (entrée, accueil, cafeteria, salon de coiffure, salles

Familial Le caractère familial du lieu était une exigence, et il en a été tenu compte. Les résidents peuvent amener dans leur chambre leurs propres meubles, tableaux et objets préférés. «La liberté de choix était essentielle pour nous », explique Tine Dochy. «Je pense notamment au réglage de la température à l’aide de vannes thermostatiques dans les chambres, aux pare-soleil à commande centrale, mais qui peuvent aussi être actionnés individuellement, ou au fait que les fenêtres s’ouvrent.» Les architectes ont prévu des fenêtres particulièrement basses pour que les résidents puissent admirer la verdure à l’extérieur depuis leur fauteuil. La partie ouvrante est implantée en hauteur pour que l’indispensable traverse ne gêne pas le champ de vision. Grâce au système de couloir unique, l’endroit n’est pas perçu comme un hôpital. «Les tons

sont principalement clairs et neutres, avec pour chaque étage des touches de couleur qui permettent de savoir où l’on est et de s’orienter», précise Heidi Denoulet, Design Principal. Les cinq couleurs vives des niches dans les couloirs, où les résidents peuvent se reposer, compensent la baisse de leur acuité visuelle et reflètent un certain symbolisme. Le bleu au rez-de-chaussée fait référence au site («oever» signifie «rivage»). Nous avons utilisé l’orange pour le niveau 1 et le vert des arbres pour le 2.» Qui dit environnement familial dit aussi sécurité. Grâce au choix de groupes inclusifs et de chambres individuelles (voir plus loin), il n’est pas nécessaire d’obliger les résidents à changer de chambre. «Une salle spécifique pour les déments implique la nécessité de transférer des résidents lorsque leur état empire», commente Liesbeth Van Damme, directrice du CSR. «C’est très lourd, y compris pour la famille. C’est la même chose pour les chambres doubles. Si un des partenaires décède ou que

L’entrée se fait par un système de doubles portes coulissantes. L’entrée vitrée fait office de pivot. Tant dans le hall d’entrée qu’aux étages, le vestiaire et les toilettes (des visiteurs) prennent place dans un volume noir.

son état physique se détériore fortement, cela implique un nouveau déménagement.»

Ouverture Le concept clé numéro trois est l’ouverture. Elle commence lors de l’implantation. Le complexe a été installé sur un terrain relativement petit, et loin de s’isoler, il fait au contraire partie de la vie sociale du voisinage. Le volume avant, transparent, s’ouvre sur la rue et le village est accessible via un auvent accueillant et un système de doubles portes coulissantes. La cafeteria, dont l’avant donne sur la rue et les côtés sur la verdure, est très appréciée par les visiteurs et les résidents; le service y est assuré par des bénévoles. A l’intérieur, le CPAS a choisi la liberté de circulation plutôt qu’un système de contrôle des accès. Les étages d’habitation n’en sont >>>

techcare

calmes, administration) sont rassemblées dans un volume à part, à l’avant.

techcare 06

pas moins compartimentés de manière intelligente. Ruben Du Pré, Project Manager: «L’accès à la partie publique est libre, mais à part les ascenseurs, les salles n’ont qu’une seule entrée. A chaque niveau, une contreplaque électrique ferme la porte de la cage d’escalier et de la salle; elle se désactive automatiquement en cas d’incendie ou autres via un clavier à code. Les résidents ne peuvent donc pas passer librement d’un étage à un autre.» La vidéophonie installée aux entrées principale et des fournisseurs permet aux soignants de contrôler sur leur smartphone (voir plus loin) qui se présente en-dehors des heures d’ouverture normale, même s’ils se trouvent aux étages. Le smartphone peut aussi commander l’ouverture de la porte. Tine Dochy: «L’ouverture se manifeste aussi ailleurs. A l’accueil, un coin séparé permet de placer un portrait des défunts et de laisser un mot. Ici, les adieux font partie de la vie.»

ficie égale (27 m²), et identiques pour éviter les discussions. Au besoin, un couple peut louer deux pièces, puis en utiliser une comme chambre et l’autre comme séjour. Les architectes ont prévu les équipements techniques permettant d’installer deux lits dans une chambre.

Attention aux coûts L’expérience a montré qu’il n’y a guère de demande pour les chambres destinées aux couples. C’est pourquoi le CSR ne compte que des chambres individuelles, de super-

Pour les repas, le CPAS a signé un contrat avec un fournisseur qui travaille selon le principe de la ‘ligne froide’, dans lequel la cuisson est brusquement interrompue par l’ajout de froid. Les repas sont ensuite régénérés par

Les chambres ont chacune une cellule sanitaire mais pas de douche, ce qui représente une sérieuse économie et correspond mieux aux possibilités des résidents. Ils ont accès – seuls ou encadrés – aux salles d’eau bien équipées qui rassemblent deux douches, une baignoire adaptée avec hydromassage, et du matériel de ‘snoezel’. Grâce aux capteurs lumineux installés dans les placards, les cages d’escalier, à la cave et dans les vestiaires, personne ne doit penser à éteindre la lumière, et la facture d’électricité diminue. Bien entendu, tout l’éclairage est économique.

lots au CSR et servis dans les zones de vie pour que chacun puisse déterminer sa portion. Cette solution a permis d’économiser sur l’infrastructure des cuisines. En revanche, la cuisine est suffisamment équipée pour permettre de préparer des repas chauds à l’occasion d’événements spécifiques. Les kitchenettes avec frigo des groupes de vie permettent aux résidents d’avoir un complément personnel. La lessive est également traitée à l’extérieur. Pour chaque zone de deux groupes de vie, une petite buanderie permet les lessives intermédiaires. C’est le personnel interne qui assure le nettoyage, mais les fenêtres sont confiées à un sous-traitant. Pour les installations techniques, le CSR fait appel à des contrats d’entretien et des systèmes de suivi.

Isolation poussée, vitrage à haut rendement, chaudières au gaz à condensation basse température, éclairages à détecteurs de présence et système de gestion intelligente du bâtiment améliorent l’efficacité énergétique.

« Pour mener à bien un tel projet, une bonne communication est essentielle », affirment de concert la directrice du CSR Liesbeth Van Damme, la secrétaire du CPAS Tine Dochy, l’architecte et Design Principal Heidi Denoulet et l’ingénieur-architecte et Project Manager Ruben Du Pré.

>>>

Health Care Concept® Construisez des centres de soins à faible consommation énergétique qui veillent à la santé des occupants Vous avez des projets de construction ou de rénovation pour un hôpital ou un centre de soins ? Ne pensez pas seulement aux économies d’énergie, mais surtout à la santé et au bien-être des patients et du personnel. Faites le choix d’une solution de RENSON ®. L’amenée continue d’air frais et l’évacuation contrôlée de l’air vicié (ventilation de base) veille à une bonne qualité de l’air. La protection solaire extérieure en combinaison avec une ventilation intensive de nuit (nightcooling) garantit des températures agréables dans tout le bâtiment. Davantage d’information ? Consultez www.renson.be

TechCare_FR_0113.indd 1

Power Solutions l’énergie sur mesure

L’ingénierie proactive pour des applications spécifiques Réactivité, cRéativité, adaptabilité…

Votre besoin en énergie impose le respect de critères précis et spécifiques ? Le département ingénierie de SDMO vous apporte l’offre Power Solutions : votre projet sur-mesure ! Télécommunications, agencements militaires, groupes de secours en milieu hospitalier, centrales de production d’énergie en milieu hostile, zone ATEX… Les installations les plus audacieuses réalisées aux quatre coins du monde sont la preuve d’une expérience technologique, garantie de votre réussite.

Energy Solutions Provider http://be.sdmo.com/FR SDMO NV/SA Wijnegembaan 2 - 2900 SCHOTEN – BELGIQUE

20/12/12 10:32

Durable Un concept bien pensé, une isolation poussée, des installations techniques qui ont fait leurs preuves, des matériaux de haute qualité, une belle finition et une flexibilité tenant compte des besoins futurs: autant d’éléments qui font du centre un bâtiment durable au sens large du terme. Le bâtiment est pour une bonne part construit en maçonnerie porteuse, complétée par des colonnes en béton. Les parois de briques préfabriquées ont été montées sur place. Le chauffage est assuré par des chaudières à gaz à condensation basse température. Plusieurs circuits permettent une commande intelligente

avec minuterie et en fonction des conditions climatiques. Le chauffage du rez-de-chaussée est complété par des convecteurs de plinthe et des radiateurs. Un système de ventilation D assure la qualité de l’air à l’intérieur. Sur les faces est, ouest et sud, des écrans solaires tempèrent un éventuel réchauffement. Les façades en rideau sont complétées de vitrage antisolaire qui allie l’utile à l’esthétique. Les eaux de pluie sont recyclées pour les chasses d’eau, les robinets extérieurs et l’eau sanitaire. Le volume avant a été doté de deux grands toits verts. Tout comme les équipements techniques, les matériaux et la finition sont de qualité et

techcare

La cafeteria, dont l’avant donne sur la rue les côtés sur la verdure, est très appréciée par les visiteurs et les résidents; le service y est assuré par des bénévoles.

visent à minimiser l’entretien et les frais de remplacement. Sols en céramiques, portes en stratifié, protège-angles, renforcements au bas des murs des couloirs: l’équilibre entre caractère familial et durabilité a été soigneusement pondéré dans le choix des matériaux. L’immeuble est aussi équipé en vue de l’avenir, avec un potentiel de flexibilité dû à l’intégration du wifi. A la demande du CPAS de Staden, tant les appels pour les soins que l’enregistrement des soins s’effectuent

Projet: le réseau hospitalier anversois IEn 2018, le nouvel hôpital central qui doit optimaliser le réseau hospitalier anversois (ZNA) devrait être opérationnel. Ce projet est le résultat d’un concours d’architecture remporté par l’équipe Kairos – VK – Robbrecht & Daem – Bladt Building Engineering – Omgeving. Celui-ci mettait en avant un emplacement central dans un environnement vert, entre le parc de Spoor Noord, les docks et le centre de la ville. Le trafic motorisé, y compris les ambulances et les transports logistiques, est envoyé en sous-sol. Un boulevard de soins public avec fonction de place piétonne et cyclable ancre l’hôpital dans le tissu urbain. Le bâtiment compact n’a qu’une empreinte restreinte et limite les distances à parcourir à pied entre les divers services. La circulation verticale se fait via des ascenseurs séparés pour les services médicaux prioritaires, le transport des lits et la logistique. Les services principaux sont installés les uns à côté des autres pour réduire l’utilisation des ascenseurs.

personnel à la coopération et à l’intégration au sein d’un seul bâtiment, et au fait de travailler avec des groupes de vie. Ses membres ont également été encouragés à suivre un cours pour accéder au statut de soignants. Ceux qui ne le pouvaient ou ne le souhaitaient pas ont été affectés à d’autres tâches. Les soins sont organisés de façon uniforme à tous les étages pour que chacun puisse intervenir n’importe où. Il est manifeste que design, infrastructure, fonctions et organisations forment ici un ensemble cohérent.

Toutes les chambres ont leur propre salle de bains avec lavabo utilisable en position assise et WC. La paroi coulissante entre la salle de bains et le lit accroît le confort d’utilisation du personnel et des utilisateurs de fauteuils roulants. Le revêtement extérieur, qui combine brique, plâtre et bois, subdivise les bâtiments relativement longilignes en entités plus petites. Un long auvent mène à l’entrée. (photo page suivante)

Rédaction: Colette Demil & Staf Bellens Photos: VK Architects & Engineers

>>>

Projet: l’hôpital OLV à Alost Après l’agrandissement de l’hôpital OLV à Alost (nouveaux blocs opératoires, consultations en clinique de jour), VK Architects & Engineers prend les vieux bâtiments du campus universitaire en charge. Dans l’intervalle, les salles de consultation pédiatrique et pédopsychiatrique sont terminées. Il existe trois zones d’attente pour la pédiatrie, une pour les enfants potentiellement contagieux et deux salles générales. Une deuxième zone du service abrite six salles de consultation pédopsychiatrique ayant leur propre espace d’attente. Dans ces salles, les colonnes existantes ont été transformées en troncs d’arbres abstraits grâce à un revêtement de bois, et sont entourés d’une végétation artificielle qui fait office de sièges. Des touches vertes et brunes donnent une note chaleureuse et ludique. techcare

au moyen d’un système combinant wifi, smartphones et ordinateurs portables. La téléphonie et la vidéophonie sont elles aussi intégrées au réseau wifi, et les habitants ou visiteurs ont accès à internet. Bien entendu, le système est configuré de manière à ce que les fonctionnalités liées aux soins aient toujours la priorité. Enfin, la durabilité englobe aussi la politique du personnel. Celle-ci a été proactivement harmonisée lors du grand déménagement. Un plan par étapes a permis de préparer le

VK Architects & Engineers VK est un bureau de design multidisciplinaire qui existe depuis 60 ans et offre des services intégrés en matière d’architecture, d’ingénierie, de création paysagère et d’intérieur. Le bureau compte environ 250 collaborateurs et est actif à l’échelle mondiale avec des sièges à Roulers, Bruxelles, Merelbeke, Bruges, Ho Chi Mihn Ville (Vietnam) et Astana (Kazakhstan). Dans le secteur des soins de santé, VK prend toujours l’intégralité des projets en charge. Pour chaque projet, un project manager fait office de point de contact et d’interlocuteur. VK a reçu diverses récompenses, dont le prestigieux prix WAF pour l’hôpital pour enfants de Binh Chanh au Vietnam (2011) _________________________________________________ www.vkgroup.be

techcare

Projet: l’hôpital pédiatrique de Binh Chan au Vietnam Pour le projet de l’hôpital pédiatrique de Binh Chanh, au Vietnam, les bureaux de design VK Architects & Engineers, 2050 A+P et Nhat My se sont inspirés d’un concept floral. L’efficacité opérationnelle a fait l’objet d’une attention toute particulière. Le plan de surface ovale des unités de soins, avec circulation interne dans le creux, réduit les distances de marche et maximise la surveillance. Les unités de soins sont reliées aux services médicaux du rez-de-chaussée par trois couloirs qui séparent les flux logistiques, du public et des patients. Un champ de bambou isole la structure du bruit et de la pollution de l’autoroute voisine. Le projet a reçu le prix du « Future Project of the Year – Healthcare 2011 » au World Architecture Festival.

chambres salons commune sanitaire premiers soins salle polyvalente réception + bar

Centre de soins résidentiel ‘De Oever’

Bâtiment • Superficie: 8.296 m² • Niveau E: E 80 • Nombre de résidents: 86 chambres individuelles et 5 séjours courts • Durée des travaux: 2008 - 2012 • Coût du projet: 12 500 000 euros (tout compris) Matériaux & équipement • Système de construction: murs en maçonnerie porteuse, DWS • Brique de parement: Lithium WF, Vandersanden • Revêtement Bois: padouk • Menuiseries extérieures: aluminium, Sapa Avantis 70 • Vitrage: AGC Planibel top, Stratobel, Stopray Vision 50 • Toits plats: DuO High Tech, Deboer • Toits inclinés: Koramic Migeon Actua anthracite • Toit vert: extensif • Isolation: toits plats Pirotherm, Thiers Horizon; toits en pente Unifit TI 135, Knauf; murs creux Ursatec façade; plâtrage extérieur polystyrène, Sto; sols polyuréthane, Nestaan • Murs intérieurs: parois préfabriquées en construction rapide, Despierre • Plâtres: Monogyps’in blue, Cantilana • Plafonds: Goldspac (plâtre à projeter), Knauf; Armstrong (faux plafonds) • Sols: carrelage en céramique, Vitra

• Menuiseries intérieures: portes (pare-feu) De Coene, escaliers Betesco • Ascenseur: monospace, Coopman • Chauffage: chaudières à gaz à condensation haut rendement - Remeha • Ventilation: système D – groupe de ventilation combiné (pulsion et extraction) à échangeur à plaques haut rendement pour récupération de la chaleur – System Air • Pare-soleil extérieurs: Palma 95, Tunal • Collecte des eaux de pluie (chasses d’eau et robinets extérieurs): groupe hydrophore Wilo AF 400 • Éclairage: Simes – Delta Light – Trilux – Dark – Zumtobel • Contrôle d’accès avec vidéophonie et lecteur de badge à l’entrée du personnel - Fermax • Portes coulissantes automatiques de l’entrée: Portalp Diva Sanitaires salles de bains communes • Lavabo semi-encastré Alape; mitigeur Moratemp; WC Ideal Standard (type allongé); chasse d’eau Geberit • Baignoire: Arjo Rhapsody P220 • Porte-personnes: Arjo Maxi Sky 600 et Handimove • Robinets: mitigeurs thermostatiques douche à niveau Moracera Couloir sanitaire • WC: V&B Kerasan • Chasse d’eau: Geberit • Lavabos: Keramag et Ideal Standard • Robinets: robinets à arrêt automatique mécanique - Delabie Chambres individuelles • Éclairage: structure carrée – Zumtobel Perluce • Meubles: aggloméré finition HPL • Sols: carrelage en céramique, Vitra • Sanitaires: lavabo semi-encastré Alape; mitigeur Moratemp • WC avec accoudoirs: Normbau

techcare

Généralités • Maître de l’ouvrage: Belfius, Bruxelles • Porteur du projet: CPAS Staden • Entrepreneur principal: Bekaert Building Company, Waregem • Architecten- en ingenieursbureau: VK Architects & Engineers, Roulers • Coordination sécurité: Safety Controle Team sprl • Aménagement intérieur: Detrac, Vichte • Aménagement environs: Grodevan, Roulers

techcare

LG Hausys - HI-MACS, un matériau fiable pour le secteur des soins de santé

HI-MACS® est développé et fabriqué par LG Hausys, une entreprise technologique active partout dans le monde et dont le siège européen se situe à Genève. Après six années de R&D intensive, une équipe expérimentée d’experts de ce producteur est parvenue à développer un matériel combinant de manière idéale l’acrylique avec des minéraux et pigments naturels, et capable d’assurer une hygiène irréprochable dans les hôpitaux, les maisons de repos, les laboratoires et autres environnements de soins. Voici plus de huit ans que la société anversoise Engels Design and Decoration importe et distribue HIMACS®, un produit Solid Surface de première qualité. HI-MACS® Natural Acrylic Stone™ se compose d’environ 70% de trihydroxyde d’aluminium et de 25% de PMMA acrylique; il est disponible dans une centaine de couleurs. Ce matériau non poreux convient pour des applications résidentielles ou professionnelles, et peut répondre à divers besoins spécifiques en matière de design. Exemples: plans vasques sur mesure, plans de travail, réceptions, tables, revêtements muraux voire panneaux de signalisation.

Non poreux et lisse La résistance à la saleté, aux bactéries et à de nombreux produits chimiques font de HIMACS® un matériau hygiénique. Grâce à sa finition sans joint visible et à sa surface non poreuse, il se prête idéalement à une application dans les établissements de soins de santé, les universités et les centres de formation. Un laboratoire indépendant a confirmé ses propriétés hygiéniques, ainsi que sa conformité aux normes internationales NSF et LGA. Ses propriétés matérielles et sa polyvalence permettent à HI-MACS® de se prêter à toutes les exigences, qu’il s’agisse de concepts intégraux ou d’intérieurs complexes. Sa composition – acrylique, minéraux et pigments naturels – produit une surface non poreuse et homogène qui répond aux normes les plus strictes, principalement en matière d’esthétique, de fonctionnalité et d’hygiène. Perfection optique sans joint HI-MACS® peut s’appliquer de façon à ne laisser aucun joint visible. «Cette caractéristique permet de créer d’importantes surfaces dépourvues de joints visibles», explique Ca-

therine Engels, d’Engels Design and Decoration. «Il est également possible d’intégrer des éléments comme des lavabos ou des plans vasques. Cette intégration parfaite du matériau et sa superficie non poreuse permet d’aménager des structures hygiéniques et faciles à nettoyer. De ce fait, le matériau convient notamment aux applications dans les hôpitaux et les laboratoires. Il est possible de réparer de manière invisible les éléments de ces applications qui seraient endommagés d’une manière ou d’une autre. Un procédé très simple permet en effet de chauffer HIMACS® et de le travailler en trois dimensions par thermoformage. Cette caractéristique lui donne une flexibilité bien supérieure à celle des autres matériaux que l’on trouve généralement dans les environnements de soins. Toutes les courbes, formes et angles sont possibles. Le matériau peut s’adapter intégralement en fonction du design.» Translucide pour de nombreux effets HI-MACS® est un matériau homogène disponible dans un vaste choix de coloris: blanc,

Toffee Brown, Florida Orange, Cima, pastels translucides ou textures brillantes nobles. L’assortiment reprend presque toutes les combinaisons de couleurs. Pour les applications dans le secteur des soins de santé, 3 groupes de tonalités sont particulièrement appréciées: ‘Lucent’ - les modèles translucides -, les ‘classiques’ – couleurs unies (blanc, vert vénus, abricot, rose, bleu ciel) – et enfin granits, quartz, sables et perlés. Combinés à la lumière, certains coloris et certaines épaisseurs de HI-MACS® sont translucides. Les structures et schémas intégrés au matériau renforcent encore cette propriété. Des découpes permettent de créer des effets particuliers en fonction de la source lumineuse, du modèle et du design, pour une expérience innovante et des accents visuels spécifiques. Grâce à cette caractéristique, ce matériau pour surfaces massif peut aussi servir à construire des éclairages et des meubles éclairés. Facile à travailler Tout comme le bois, HI-MACS® se travaille très facilement. Le matériau massif peut se

scier, se sculpter ou se percer pour créer les formes multidimensionnelles les plus diverses. Des certificats internationalement reconnus attestent son caractère écologique: tous les produits HI-MACS® sont fabriqués conformément aux normes de protection environnementale et à la norme ISO 14001. Le matériau peut se travailler pratiquement sans déchets, et ceux-ci peuvent être incinérés sans émettre de fumées toxiques. Le fabricant, LG Hausys, contrôle et publie régulièrement ses performances en matière de politique environnementale et analyse sa consommation énergétique. Cure thermique HI-MACS® est le fruit d’un processus de production moderne assorti de critères de sécurité très stricts et soumis à un contrôle de qualité permanent lors de la fabrication. Au cours de celle-ci, le matériau est porté à très haute température grâce à une technologie de pointe, la cure thermique. Cette température crée un matériau épais, très homogène, robuste et résistant, et extrêmement performant au niveau de la résistance à la chaleur,

mais aussi qui adopte toutes les formes par thermoformage. Cuves et lavabos Grâce à cette souplesse, le matériau permet de fabriquer facilement, par exemple, des revêtements de tiroir ondulés. HI-MACS® c’est aussi, entre autres, une vaste gamme de lavabos et de plans vasques. Locaux sanitaires et cuisines dans les hôpitaux peuvent s’harmoniser parfaitement. Les lavabos HI-MACS® sont agréablement chauds au toucher et faciles à entretenir. Ils conviennent pour un placement sans joints ou pour être intégrés dans les plans vasques en HI-MACS®. Pour la maternité d’un hôpital, où doivent régner une hygiène maximale, une ergonomie optimale et une chaleur agréable, la baignoire pour bébé en HI-MACS® présente des lignes très douces et la géométrie de son bassin a une ergonomie spécialement adaptée aux bébés. Elle s’intègre ou s’ajoute sans joint au plan de travail et se combinent de façon optimale. Une production sur mesure est possible. _______________________ www.himacs.be

techcare

REPORTAGE

e monde médical met la barre très haut pour le confort et la fonctionnalité, mais aussi pour l’esthétique. Dans les soins de santé, principalement, les matériaux combinant des propriétés hygiéniques particulières et une résistance élevée aux bactéries et aux produits chimiques sont indispensables. Un matériel non poreux, homogène et sans joint visible comme HI-MACS® - importé et distribué exclusivement par Engels Design and Decoration dans notre pays – répond à ces critères, tout en donnant aux designers une multitude de possibilités créatives pour habiller les infrastructures sanitaires.

interview

e 21 juin aura lieu le congrès annuel de la VTDV (association flamande des chefs de services techniques des établissements de soin de santé) à Kortrijk Xpo. Thème choisi: ‘Loss control, what’s in a name?’ «Le contrôle des pertes touche en même temps à la gestion de la sécurité et au contrôle des coûts. Prendre les bonnes décisions permet d’éviter les problèmes techniques futurs et de minimiser les pertes», explique le nouveau président de la VTDV, Eddy De Coster.

La VDTV pondère gestion et technique

techcare

Eddy De Coster & Martin Claeys

La VTDV est issue de l’univers hospitalier, mais elle connaît depuis quelques années une croissance exponentielle du nombre de membres travaillant dans ces centres de soins résidentiels (voir encadré). Martin Claeys, directeur technique du CSR Domino (Gand) et vice-président de l’association, a plus de 30 ans d’expérience de cette dernière ainsi que du secteur. Il ouvre le débat: «Aujourd’hui, le chef du service technique exerce surtout une fonction de coordination, et il fait partie intégrante de la direction de l’établissement de soins. L’époque où celle-ci confiait la totalité d’un projet de construction ou de rénovation à un bureau d’étude est révolue. A présent, les choix sont examinés ensemble et attribués aux responsables, et l’ensemble des intéressés est autour de la table. On évite ainsi le risque d’erreurs lors de la mise en œuvre et, s’il s’avère qu’il y en a tout de même, on sait immédiatement à qui elles incombent. Aujourd’hui, la construction neuve est généralement encadrée par une personne qui assure ensuite le suivi de l’exploitation du bâtiment. Les services tech-

niques des grands établissements de soins comptent souvent plusieurs collaborateurs au niveau de la direction, dont par exemple un responsable de la construction neuve. Le service technique sait mieux que personne ‘prendre le pouls’ de l’établissement. Cela présuppose bien entendu la présence d’une masse critique de personnes formées techniquement au sein de l’établissement en question.» Politique inchangée, nouveaux accents Eddy De Coster, chef du service technique de l’hôpital universitaire de Leuven, a récemment succédé à Roger Albertijn à la présidence de la VTDV. Quels sont les aspects que le nouveau président entend privilégier? «Ces dernières années, la gestion est – à juste titre – passée à l’avant-plan, suite notamment à l’augmentation d’échelle dans le secteur des soins», répond l’intéressé. «On le constate aussi au niveau du type de projets qui se présentent dans le cadre de nos activités. Ceux-ci étaient surtout de nature archi-

tecturale et juridique, mais l’évolution technologique mérite aussi toute notre attention. Il existe une demande pertinente d’information de la part des services techniques. Nous avons organisé récemment une journée d’étude sur la maîtrise du risque (sécurité anti-incendie, électricité…) qui a attiré plus de 50 inscriptions en une semaine. Nous souhaitons porter l’importance des matières techniques au niveau du management. Les deux angles d’attaque sont aussi importants l’un que l’autre dans un établissement de soins. Un hôpital, c’est comme un navire L’intensification des contacts avec les pouvoirs publics est un deuxième point auquel s’attache la VTDV. «Pour le VIPA (fonds infrastructurel flamand pour les matières liées aux personnes), nous sommes devenu un interlocuteur à part entière, et nous avons l’intention de resserrer encore ces liens. Nous ne souhaitons pas nous contenter de partager nos idées avec les administrateurs, nous voulons aussi impliquer plus étroitement les membres ‘ordinaires’ en leur confiant de

petites missions, de manière à augmenter le niveau d’interaction. Il peut par exemple s’agir de demander à quelques membres spécialisés en énergie de préparer et d’organiser, dans le cadre d’un groupe de travail, une journée d’étude sur un sujet déterminé. Nous souhaitons aussi nourrir nos contacts avec d’autres organisations professionnelles, comme les architectes et les bureaux d’étude. A ce groupe-cible aussi, nos formations et journées d’étude peuvent apporter une valeur ajoutée. Un hôpital moderne, c’est comme un navire: une structure complexe, bourrée de dispositifs techniques et de haute technologie. Pour qu’un projet soit un succès, surtout dans les soins de santé, il est important que le bureau d’étude et le service technique de l’établissement soient sur la même longueur d’onde», estime De Coster. Loss control, what’s in a name? Le 21 juin, le congrès annuel de la VTDV aura lieu à Kortrijk Xpo, sous le thème ‘Loss control, what’s in a name?’ Le contrôle des

pertes est un vaste thème qui touche à la fois à la gestion de la sécurité et à la maîtrise des coûts. Il s’agit littéralement de contrôler les pertes ou de maîtriser celles (dégâts) qui sont provoquées par les causes les plus diverses au niveau de la conception, du choix des matériaux, de l’entretien périodique ou curatif, de la sécurité… «En prenant les bonnes décisions, on peut éviter les problèmes futurs», souligne Eddy De Coster. «Les exemples sont légion: réduction des distances de marche, diminution des frais d’exploitation pour l’entretien, prise en considération des nuisances sonores dès la conception du bâtiment… L’objectif ultime du contrôle des pertes est de limiter celles-ci, autrement dit d’augmenter les bénéfices. Pour les compagnies d’assurances, par exemple, le contrôle des pertes est un paramètre crucial. Il fait l’objet d’une étude sur la base de laquelle l’assureur définit la prime d’assurances pour un établissement de soins. Cette étude indique aussi les points à améliorer, recommandations concrètes à l’appui.»

Congrès et salon professionnel à Kortrijk Xpo Le congrès a lieu chaque année dans une province différente, et est organisé par les administrateurs de cette province, avec l’aide de deux administrateurs externes qui contribuent à veiller à l’encadrement général et logistique. Cette fois, c’est donc la Flandre Occidentale qui assure l’organisation. «Cette fois encore, nous avons trois orateurs», précise Claeys. «Des professionnels qui se complètent et savent tenir un public en haleine. Notre premier orateur vient du monde de l’assurance et parlera de la prévention des sinistres dans le secteur des soins de santé. Le deuxième, qui est issu de l’industrie, examinera les parallèles entre cette dernière et le secteur des soins de santé. Le troisième, qui possède un profil économique et vient de notre organisation-sœur néerlandaise, la NVTG, élargira notre horizon en nous expliquant comment nos voisins du Nord abordent la question du contrôle des pertes. Notre comité scientifique veille sur les préparatifs et la continuité du congrès. Nous invi-

techcare

Accréditation des hôpitaux L’accréditation des hôpitaux constitue au sein du secteur des soins de santé en Flandre un thème d’actualité qui a récemment fait l’objet d’une journée thématique de la VTDV. De Coster: «L’objectif de l’accréditation est d’optimaliser la sécurité du patient dans tous ses aspects. Il s’agit non seulement de la sécurité proprement dite, mais aussi de la gestion énergétique, des infrastructures… Le stockage thermique des marchandises, par exemple, est également un maillon important dans la sécurité. Dans les hôpitaux, on trouve en moyenne quelques centaines de réfrigérateurs (pour les médicaments, les aliments...) dont il faut enregistrer les températures.»

tons préalablement les orateurs à venir nous présenter de manière informelle les grandes lignes de leurs exposés. Nous évitons ainsi que les sujets se chevauchent, et nous pouvons apporter les éventuelles corrections nécessaires. Pour la deuxième fois, nous prévoirons aussi un ‘Speakers Corner’ dans notre programme de l’après-midi (voir plus loin).

techcare

Le monde du service se profile La grande majorité des membres de la VTDV participe aussi au salon professionnel ‘fermé’ organisé en même temps que le congrès. «L’an dernier, nous avons rassemblé dans le Brabanhtal (Leuven) 150 exposants et une soixantaine d’autres entreprises avec un petit stand d’information dans le hall d’entrée. Les exposants de notre salon se subdivisent en cinq grandes catégories: construction générale, HVAC et sanitaire, instrumentation médicale (éclairage, tables d’opération, supports articulés…), électronique (téléphonie, contrôle data et caméra…) et enfin, une cinquième catégorie, relativement nouvelle, d’entreprises du monde des services. «Nous constatons notamment un intérêt croissant de la part des bureaux d’architectes et d’étude, des énergéticiens et d’entreprises diverses qui sont liées indirectement au secteur des soins de santé. Cette année, nous mettrons en exergue l’énergie sous toutes ses facettes: solaire, pompes à chaleur… Nous attendons environ 650 professionnels du secteur des soins de santé», précise Eddy De Coster.

Speakers Corner Depuis la dernière édition, la VTDV donne aux exposants l’occasion de se rencontrer de manière créative. «Chaque exposant a la possibilité de présenter un projet innovant avant le salon. Pour être retenu, celui-ci doit réunir trois conditions: la solution ou le produit doit être applicable, nouveau et déjà commercialisé. Lors de la précédente édition, nous avons eu 37 demandes dont 6 ont été nominées. Ces entreprises ont accès à notre ‘Speakers Corner’. Nous mettons à leur disposition une petite salle où présenter leur projet au secteur des soins de santé. Vu le succès de

la formule, nous avons l’intention de porter à 9 le nombre d’innovations nominées pour cette édition», ajoute Martin Claeys. Exploitation: matière régionale en 2015 Comment le secteur des soins de santé performe-t-il sur le plan de la technicité et de l’aménagement vis-à-vis des pays voisins? De Coster: «Si l’on compare le secteur des soins de santé flamand à celui des pays scandinaves, d’Europe méridionale ou même de l’Allemagne, nous n’avons certainement pas à rougir. En matière de construction neuve, le VIPA a initié une dynamique grâce à laquelle nous disposons d’une infrastructure de soins moderne et adéquate. L’exploitation des établissements de soins existants est une question différente, qui ressort encore du fédéral mais qui sera transférée aux Régions en 2015. Reste à voir quelles seront les conséquences financières de ce transfert pour le secteur. Il y a le problème du vieillissement de la po-

pulation. Il faudra de toute manière faire des choix budgétaires. Mieux vaut continuer à construire des services de haute technologie dans nos hôpitaux qu’investir dans une infrastructure de luxe dans certaines unités de soins.» Assurer la continuité Pour garantir durablement la qualité de notre secteur des soins de santé, il faut que les services techniques de nos établissements puissent maintenir l’infrastructure existante dans le meilleur état possible. «Cela signifie avant tout qu’ils doivent disposer de ressources suffisantes. A titre d’exemple, il peut s’agir d’interventions relativement limitées mais justifiées, comme le remplacement d’un revêtement de toiture. Il faut introduire d’urgence un carrousel de rénovation dans notre système de soins de santé», conclut De Coster.

_________________________ www.vtdv.be

Croissance exponentielle La VDTV existe depuis 30 ans, mais c‘est surtout ces dix dernières années qu’elle a vu son évolution se renforcer. «Ce qui était un cercle d’amis comptant environ 120 membres est devenu une organisation professionnelle recensant 287 adhérents. Cette croissance exponentielle résulte d’une augmentation du nombre de membres dans le secteur des soins de santé aigus, mais surtout non-aigus, à savoir les centres de soins résidentiels. Suite aux fusions, on voit émerger de plus en plus de grandes structures qui s’affilient à la VTDV», explique Martin Claeys. La VTDV est un membre actif de l’IFHE (International Federation of Hospital Engineering) et à ce titre, elle a joué un rôle pionnier dans l’organisation d’une enquête sur la consommation énergétique dans les hôpitaux. La communication a elle aussi été mise entièrement à jour récemment. Nous avons un site flambant neuf et moderne, et toute la communication s’effectue désormais sans papier. «Par mesure de politesse, seules les invitations au congrès annuel sont encore envoyées par la poste», précise Claeys.

L’INTÉGRATION DE LA PRODUCTION DE CHAUD ET DE FROID

SIMULTANÉE À PARTIR

D’UNE SEULE MACHINE AUTORISE LES MACHINES INTEGRA À SE PRÉSENTER COMME LES SOLUTIONS

HAUTES EFFICACITÉ LES PLUS FIABLES ET AVANCÉES POUR LES SYSTÈMES 4 TUBES.

Le développement exclusif est associé aux dernières technologies et utilise avantageusement les synergies de production chaude et froide simultanée. Ce système permet d’atteindre des efficacités énergétiques impensable avec des systèmes traditionnels, et réduit drastiquement les dépenses en énergie. Les machines INTEGRA sont disponibles dans une gamme de puissance de 35 à 920Kw, à condensation par air ou par eau, avec compresseurs scroll ou à vis. Leurs performances sont telles qu’il est possible dans de nombreux cas de faire l’économie d’une chaudière et de son installation. Avec plus de 1000 installations dans le monde, les machines INTEGRA ont prouvés qu’elle représentent la solution la plus performante associant confort, haute efficacité et respect environnemental. Climaveneta. There are many reasons. Boulevard de France 9a 1420 Braine l’Alleud 02 787 05 52 www.climasud.be

L’hôpital de Lokeren choisit une pompe à chaleur air/eau 4 tubes à haut rendement de Climaveneta

techcare

REPORTAGE

es dernières décennies, l’hôpital général de Lokeren a vu ses activités augmenter sans interruption. Cette situation s’explique entre autres par une véritable explosion du nombre d’admissions (notamment parce que de plus en plus d’interventions sont possibles en ambulatoire) et par des spécialisations de plus en plus diversifiées ayant chacune leur propre appareillage. Un agrandissement était inévitable.

Un premier projet visant à créer plus d’espace en recourant à des étages de conteneurs temporaires a été rapidement abandonné, car il était trop coûteux pour une solution qui n’apporterait qu’une solution à moyen terme. En lieu et place, un plan d’ensemble pluriannuel et portant sur un réaménagement de tout le complexe CPAS et hospitalier a vu le jour. A terme, l’hôpital existant sera remplacé par une nouvelle infrastructure, mais en novembre 2012 s’est déjà ouverte une nouvelle aile qui s’intègre parfaitement au plan d’ensemble; par la suite, elle se raccordera de façon homogène à la future nouvelle clinique ainsi qu’au centre de soins résidentiels rénové de Ter Durme. Le bâtiment de quatre étages, qui développe une superficie utile totale de 3600 m², a été entièrement adapté aux critères spécifiques d’un hôpital moderne. Au rez-de-chaussée ainsi qu’aux deux derniers étages, on trouve l’imagerie médicale, la pédiatrie et la chirurgie ambulatoire, tandis que le sous-sol abrite les services techniques, la logistique et les vestiaires. Une tour érigée entre l’hôpital existant et la construction neuve, plus basse, facilite le passage entre les deux structures. Une passerelle permet par ailleurs un accès direct entre le nouvel hôpital de jour et le quartier opératoire existant. Un traitement du climat peu gourmand en

énergie constituait un pré-requis important lors de la conception. A juste titre, car si un hôpital est un immeuble consommant d’énormes quantités d’énergie, il offre aussi de nombreuses occasions de récupérer cette énergie et de la recycler au lieu de la libérer dans la nature. Première question: comment chauffer et rafraîchir avec un maximum d’efficacité un immeuble de quatre étages sans prolonger une seule canalisation du chauffage central existant vers le nouveau bâtiment? Réponse: en utilisant une pompe à chaleur air/ eau. Le choix s’est porté sur le modèle 4 tubes de Climaveneta NECS-Q/SL 0704 (capacité de refroidissement 172,7 kW – capacité de chauffage 178,0 kW) combiné à un chauffage au sol pour un confort parfait. Des unités de ventilation économiques à récupération de chaleur de LMF ont également été couplées à l’installation. « Les pompes à chaleur de Climaveneta, dont la réputation au niveau des applications industrielles n’est plus à faire, sont particulièrement adaptées à un hôpital où divers besoins de chauffage et de refroidissement se côtoient de manière un peu anarchique», explique Olivier Van Hoey, sales engineer chez Climacon SA, l’importateur de Climaveneta pour la Belgique et le Grand-duché de Luxembourg.

Chauffer et de refroidir en même temps «Ce qui fait la spécificité de cette installation, c’est le système à 4 tubes qui permet de chauffer et de refroidir en même temps, avec 100% de récupération de la chaleur. Il est donc possible d’obtenir un gain d’énergie maximal quelle que soit la saison. En été, l’installation permet de rafraîchir l’hôpital, la salle des serveurs et la radiologie, tout en produisant l’eau chaude sanitaire grâce au recyclage de la chaleur évacuée pour le refroidissement. En hiver, les choses sont un peu différentes. L’hôpital est chauffé, et les pièces qui doivent être refroidies – salle des serveurs, radiologie – le sont gratuitement par récupération. Et en demi-saison? C’est une combinaison des deux: chauffage et rafraîchissement, en exploitant de façon optimale la récupération de la chaleur. Tant qu’il faut fournir à la fois du chauffage et du refroidissement, la pompe à chaleur air/eau quatre tubes de Climaveneta assure une récupération maximale, avec à la clé une réduction sensible des coûts. Deux grands accumulateurs sont reliés à la pompe à chaleur NECS-Q/SL 0704 refroidie par air: le premier dessert le circuit chaud (température de l’eau entre 38 et 45°C) et l’autre le refroidissement (température de l’eau entre 12 et 15°C). En hiver, l’accumulateur d’eau chaude alimente quatre cycles: chauffage par le sol, radiateurs basse température en sous-sol, groupes d’aération et ventilo-convecteurs, et préchauffage de l’eau chaude sanitaire. L’accumulateur d’eau froide est raccordé aux groupes de ventilation et aux ventilo-convecteurs, et permet de rafraîchir la température intérieure. Toutes les pompes

Le fonctionnement d’une pompe à chaleur air/eau, qui puise gratuitement l’énergie disponible dans l’air extérieur et la transfère dans un liquide en vue de la réutiliser pour le chauffage, est aujourd’hui suffisamment connu. Le fait que la pompe à chaleur air/eau Climaveneta parvienne à répondre à la demande de chauffage, y compris par des températures extrêmement froides, est un atout majeur du modèle. Lorsque nous avons visité l’hôpital général de Lokeren, le thermomètre indiquait -12°C, et la pompe à chaleur air/eau ne tournait même pas à plein régime pour chauffer l’ensemble du bâtiment neuf. «C’est aussi grâce aux caractéristiques architectoniques de l’édifice», explique Alex Van Eetvelde, chef du service technique de l’hôpital. «Une meilleure isolation, des doubles vitrages, moins de ponts thermiques: ce sont les conditions idéales pour des systèmes de chauffage basse température. La phase de préparation approfondie à laquelle s’est livré le bureau d’étude Eric De Zutter (Damme) pour

le projet de construction neuve a même permis de constater que la demande de refroidissement excédait celle de chauffage. Les nombreux appareils diffusant de la chaleur sont un facteur supplémentaire qui explique cet état de fait. La récupération de chaleur était donc un choix évident.» Pourquoi les responsables du projet ont-ils choisi une pompe à chaleur air/eau Climaveneta pour la gestion du climat? Alex Van Eetvelde: «Rendement élevé, récupération de chaleur et fiabilité. Pour ce dernier point, nous avons même opté, avec l’installateur Thermofox de Lokeren, pour deux circuits séparés dotés chacun de deux compresseurs Scroll Copeland. Un climat intérieur confortable est agréable pour nos patients et notre personnel, mais le contrôle de la température de nos scanners et autres matériels d’imagerie médicale est encore plus important. La température ambiante est réglée sur 22 degrés, avec des tolérances très strictes. Une armoire de climatisation ATO 20 close control (capacité de refroidissement 24,9 kW), qui sert aussi dans les centres de données, doit garantir que nos appareils fonctionnent dans des conditions optimales. L’ATO 20 est dotée de deux batteries – une batterie eau glacée pour la pompe à chaleur et l’autre pour le DX. La deuxième sert lorsque la pompe à chaleur est en panne ou en cours d’entretien, et que l’eau chaude évacuée n’est plus refroidie.»

Un climat intérieur confortable inclut non seulement la bonne température, mais surtout la qualité de l’air. Celle-ci est assurée par un système de ventilation performant. Ici aussi, on utilise au maximum la récupération de chaleur. «A chaque étage, deux unités de récupération de chaleur RKS du fabricant italien LMF sont installées dans les plafonds», explique Olivier Van Hoey. «Elles permettent un gain d’énergie concret grâce à l’utilisation d’un échangeur de chaleur statique en aluminium qui permet d’économiser plus de 90% d’énergie. Ces unités de récupération de chaleur s’adaptent aux systèmes traditionnels avec aérothermes, climatiseurs ou radiateurs, et fonctionnent hiver comme été. La série RKS comprend quatre modèles pour un débit de 100 à 2300 mètres cubes par heure. Mais le processus ne se limite pas à transférer la chaleur de l’air usé que l’on évacue vers l’air extérieur frais. En mode chauffage, l’air extérieur est dirigé vers un accu de chauffage additionnel à eau (eau basse température fournie par la pompe à chaleur), ce qui permet de réduire la demande de chauffage en aval tout en fournissant une importante économie d’énergie.» Les dispositifs techniques permettant d’économiser un maximum d’énergie sont présents, mais Alex Van Eetvelde souligne l’importance du rôle de l’installateur. «Des réglages corrects sont essentiels au bon fonctionnement du système de traitement de l’air, surtout pour la ventilation. Imaginons huit ventilateurs en série. Traditionnellement, les vannes sont entièrement ouvertes lors de l’installation. Les premiers appareils donneront trop d’air frais, et les derniers trop peu. L’installateur doit régler le dispositif sur la base des mesures, mais aussi des expériences des utilisateurs finaux. C’est tout aussi vrai pour le chauffage et le refroidissement. Un paramétrage correct est une condition sine qua non pour que l’installation donne son plein potentiel au niveau de l’efficacité énergétique et de la performance.»

_____________________ www.climacon.be _____________________ www.azlokeren.be

techcare

à chaleur de la ligne ENERGY de Climaveneta sont pré-remplies en usine avec de l’huile antigel et du frigorigène R410A, et testées en conditions réelles. La gamme se décline dans diverses puissances, de 35 à 1200 kW en capacité de chauffage, et il est possible de fournir des versions modifiées, par exemple Low Noise ou Super Low Noise si l’unité extérieure doit être installée dans un environnement densément peuplé.

techcare

Un home de nursing équilibré «unique»

Désormais, «UNIE-K» regroupe trois structures de soins accueillant les personnes présentant un handicap de Flandre Occidentale: «De Waaiberg» à Gits, «‘t Venster» à Izegem, et «Ons Erf» à Bruges. Ces dix dernières années, ces établissements ont vu leur capacité augmenter d’une vingtaine de pour cent. Un important projet de construction/ rénovation a notamment été réalisé à «Ons Erf»; il incluait d’une part la transformation du bâtiment administratif et, de l’autre, la construction neuve en 2 phases d’une unité de séjour pour 60 résidents: un bâtiment de remplacement pour 40 personnes, plus vingt nouveaux lits. Dans le cadre de la rénovation du bâtiment administratif, les bureaux, la cafeteria du personnel et le bloc sanitaire ont été restructurés et réaménagés. La cuisine collective a été mise aux normes HACCP, et des salles de réunion et bureaux ont été aménagés dans l’étage ajouté.

Objectif: 200 résidents Les travaux se sont déroulés en 2 phases. La première (construction neuve pour 30 lits) s’est terminée fin 2009. Les travaux de la deuxième phase, pour 30 lits supplémentaires, ont débuté en 2010 – à peu près en même temps que la rénovation du bâtiment administratif – et se sont terminés début 2012. Le centre brugeois est donc désormais capable d’accueillir 200 résidents en tout. «Nous avons notamment dû résoudre des questions en matière de sécurité incendie pour les résidents non-mobiles qui n’occupaient pas le rez-de-chaussée et l’utilisation de plusieurs chambres communes pour 4 à 6 personnes», explique Leo De Smet, Directeur général d’UNIE-K. «Les pouvoirs publics flamands recommandent une chambre individuelle avec sanitaires de base pour chaque résident. Nous avions aussi décidé au préalable que ce projet serait le dernier agrandissement, au vu notamment de la charge sur l’habitat environnant.» Une extension du rez-de-chaussée surplombe l’étang Les bâtiments neufs du centre ont été construits entre la voie publique et l’étang existant, sur le domaine qui abrite l’ensemble du site. Du point de vue architectural, l’immeuble se développe horizontalement sur le terrain et par-dessus l’étang, qui collecte les eaux de pluie de l’ensemble du domaine.

L’architecture de brique n’attire pas le regard, elle est au contraire intégrée dans le paysage du site. Les fenêtres verticales, ouvertes sur un canevas dans ces façades tout en longueur, en renforcent les proportions. «Comme les pavillons existants se trouvent surtout à l’arrière du site» commente l’architecte Gino Debruyne, «nous avons prévu de projeter la construction neuve vers la rue, l’espace public, en l’occurrence la Chartreuseweg attenante.» La construction neuve couvre une superficie d’environ 4000 m². Six groupes La construction neuve héberge six groupes de dix personnes. Ces groupes sont relativement hétérogènes au niveau de la lourdeur des soins, compte tenu du fait que certains résidents peuvent requérir davantage de soins avec les années. Un large couloir intérieur donne accès à ces groupes. Les fonc-

tionnalités communes – locaux utilitaires, salle de ‘snoezel’ et salle de kinésithérapie – sont regroupées de l’autre côté de cette ‘rue intérieure’. Les chambres des résidents ont une superficie nette de 21,25 m² et sont équipées d’une cellule sanitaire avec WC et lavabo, accessible en chaise roulante. Les salles de bains sont généreusement calculées par groupe et ont des dimensions suffisantes pour permettre une circulation aisée et l’utilisation d’un lève-personne. Elles bénéficient d’une aération mécanique (système D), avec possibilité d’aération naturelle après une utilisation intensive. Elles donnent directement sur l’espace de vie, de manière à pouvoir organiser facilement les soins et la surveillance. Un sentiment de ‘chez soi’ Gino Debruyne poursuit: «Le fait que les chambres entourent des patios ouverts ou

fermés individualise le groupe en lui permettant de se sentir à son aise et ‘chez soi’. Chaque groupe a son propre cadre et espace extérieur, comme une porte d’entrée donnant sur la rue intérieure ou sur la voie publique. La réalisation de la première phase a donné lieu à plusieurs modifications dans la conception de la seconde. Ainsi, nous avons ajouté à l’espace de vie de chaque entité un local séparé largement vitré où l’accompagnant peut faire son travail administratif sans quitter les résidents des yeux. Pour le couloir intérieur, nous avons choisi un sol en caoutchouc doux couleur citron vert. La finition consiste en une clôture d’afselia dans les jardins intérieurs et en lambris pour les murs internes, pour garantir une bonne résistance aux chocs sachant que certains résidents se déplacent en fauteuil roulant. L’habillage des lieux est sobre. Nous avons beaucoup fait appel au béton décoratif, notamment dans les

techcare

Projet

écemment, la structure d’accueil «UNIE-K» (Bruges) a inauguré une nouvelle unité de séjour pour 60 personnes atteintes de retard mental. La vaste structure sans étages a imposé des choix budgétaires. A côté de l’installation de lève-personnes plafonniers, la sobriété énergétique figurait en tête des priorités. La province de Flandre Occidentale – un des partenaires – profile ce projet comme un cas d’école pour les autres établissements de soins.

couloirs où nous avons renoncé volontairement aux faux plafonds. Pour le revêtement des plafonds dans les chambres et salles de bains, nous avons choisi des dallages acoustiques. Durabilité énergétique L’occupation permanente, la température élevée et l’importante consommation d’eau chaude sanitaire font d’un centre de soins résidentiels un établissement très énergivore. A la base du concept énergétique, on trouve une enveloppe imperméable à l’air et fortement isolée (niveau K 30) complétée par des sources d’énergie renouvelables d’avantgarde. Les concepteurs ont également privilégié le chauffage et le rafraîchissement par le sol, en tandem avec une pompe à chaleur de type air-sol, une récupération de la chaleur au niveau de la ventilation contrôlée, des panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire et des chaudières HR pour répondre aux demandes des radiateurs et groupes d’aération. Les autres équipements techniques incluent un éclairage très économe en énergie, la réutilisation des eaux de pluie et une gestion énergétique centralisée. Lode

Deklerck, responsable infrastructure UNIE-K, explique: «Pour ce bâtiment, le choix d’un chauffage/rafraîchissement par le sol combiné à une pompe à chaleur était une solution performante. En été, nous pouvons rafraîchir les locaux en ne consommant pratiquement pas d’énergie. Quelques circulateurs rafraîchissent l’immeuble de manière quasi passive. Nous avons aussi mis en œuvre un système de gestion des bâtiments, notamment pour commander le chauffage.»

sous-traitants posent souvent divers problèmes d’ordre pratique au niveau de la réalisation des travaux, aussi complets et détaillés les cahiers des charges soient-ils. La pression sur les prix en vue d’obtenir un contrat est néfaste pour la qualité. Peut-être un système comme celui que l’on pratique en Allemagne – où c’est le soumissionnaire dont la proposition s’approche le plus du prix moyen qui est retenu – permettrait-il de résoudre partiellement ces problèmes.

Qualité de la réalisation: attention! Leo De Smet: «En dépit de la tendance croissante privilégiant les chambres dotées de sanitaires individuels complets, nous sommes partis des besoins réels de nos clients en matière de soins. Par conséquent, chaque chambre dispose d’un lavabo et d’un WC. Les résidents capables de se doucher euxmêmes sont relativement rares. Installer une douche dans les nouvelles chambres ne nous paraissait donc pas cohérent.» Selon l’architecte Gino Debruyne, la recherche de qualité dans la réalisation reste la principale priorité, y compris dans les projets de soins. «La crise de la construction et la cascade de

_______________________ www.uniek.org

Leo De Smet, Directeur général UNIE-K, Lode Deklerck, responsable infrastructure UNIE-K, et l’architecte Gino Debruyne

Généralités • Maître de l’ouvrage: asbl UNIE-K, Bruges • Porteur du projet: / • Entrepreneur principal: sa Depret, Zeebruges • Bureau d’architectes: Gino Debruyne & Architecten, Bruges • Bureau d’ingénieurs: Studiebureau Boydens, Loppem • Coordination sécurité: Archiline, Bruges • Aménagement environs: Vandeputte Silvère, Deerlijk

techcare

Construction neuve • Superficie: 4.000 m² • Niveau E: E-66 • Nombre de résidents: 60 • Durée des travaux: 3 ans (en 2 phases) • Coût du projet: (tout inclus) 10 millions €

maart_Opmaak 1 13/02/2013 15:32 Pagina 1

La mesure et l’archivage des valeurs en température et en humidité avec testo Saveris.

°C

%RH

www.testo.be/pharma

En 2010, PRoF a introduit la patient room of the future ou chambre d’hôpital de l’avenir. Un an plus tard est venue la personalized residence of the future ou la résidence personnalisée de l’avenir conçue pour être occupée toute la vie. Et l’an passé, c’est la private care room of the future qui se trouvait sous les feux des projecteurs. Le moteur de ces prototypes: PRoF, un consortium et un laboratoire d’idées de quelque soixante collaborateurs: des établissements d’enseignement et de recherche, des entreprises TIC, des fabricants et des organisations professionnelles. Ce laboratoire d’idées est constamment à la recherche de solutions destinées à satisfaire les besoins en matière de soins ou liés à l’âge. Des points de vue sociétal et social, le vieillissement de la population, l’augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes, les seniors très âgés et seuls nécessitent toute une série de soins nouveaux. Pensons à la croissance insuffisante de dispensation des soins, à la pénurie de centres de logement (et de soins), au nombre d’habitations totalement inadaptées, aux hospitalisations

techcare

PROF 3.0: Private care Room of the Future

de plus en plus courtes, aux moyens financiers limités des autorités. Il appert donc qu’il est grand temps de développer des solutions applicables et utilisables à court terme, des solutions de logement et de soins où l’accent sera mis à chaque fois sur des aspects différents. En raison de l’augmentation exponentielle du nombre de personnes âgées se crée un groupe très diversifié parmi lequel certains pourront vivre de façon autonome jusqu’à un grand âge tandis que d’autres devront rapidement compter sur un soutien de peu à très important. Il est dès lors de mise

de prodiguer des solutions de logement et de soins personnalisées et hétérogènes, ce dont cette plate-forme d’innovation est parfaitement consciente.

Dans la chambre de la maison de retraite de l’avenir, l’ambiance d’une chambre d’hôpital est bannie. Ce sont le confort, l’intimité, la sécurité, la vie privée et des solutions esthétiques qui prévalent.

La puissance de la synergie Un atout important de PRoF est la recherche multidisciplinaire et la collaboration des entreprises de secteurs totalement divers. Grâce à un processus d’analyse des besoins, de brainstorming, de mots-clés, de la coopération et de la synergie entre les fabricants, de nouveaux concepts, des technologies,

des services et des prototypes sont développés pour répondre à des besoins spécifiques. L’interaction entre l’architecture, les services et la technologie aboutit à chaque fois à un projet sur mesure. En leur qualité de bureaux d’architectes, Boeckx Architecture & Engineering et BURO II & ARCHI + I font partie de la plate-forme de recherche.

Avec la private care room of the future, PRoF présente un concept qui peut offrir plus d’autonomie, de vie privée et de qualité d’habitat aux ainés. Dans la chambre de maison de repos de l’avenir, on se focalise sur le confort, l’intimité familiale, la sécurité et la vie privée tout en permettant d’intégrer les moyens matériels et techniques pour faciliter les soins. Les architectes ont pris une superficie de 25-28 m² disponibles comme point de départ mais ils ont jeté par-dessus bord l’agencement classique d’une chambre de maison de repos afin de pouvoir intégrer plus de lumière naturelle, d’espace, d’ouverture et de perspective. En plaçant la salle de bains contre le mur extérieur, elle est baignée de lumière naturelle et les sanitaires paraissent plus spacieux et plus agréables. Le lit est face à la grande fenêtre de sorte que l’habitant peut regarder dehors de manière confortable. Grâce aux coins cuisine, salle à

manger et salon agréables, à la disposition de l’âtre, de la télévision et de l’éclairage, c’est l’ambiance ressentie qui prévaut. Une paroi et un revêtement de sol sans joint accroissent la commodité d’entretien. Les aménagements spécifiques pour le groupe-cible ne se voient pas. C’est ainsi que le lève-personne disparaît dans une armoire après utilisation. En peu de temps, le séjour peut être transformé en chambre à coucher grâce à un lit pliant et vice-versa. Un système de ventilation sophistiqué empêche l’apparition d’une odeur désagréable de maison de repos. Complémentairement, PRoF a développé des outils spécifiques pour le groupe en augmentation des déments, par exemple. Au lieu de tout défendre constamment à l’habitant, un système de codage a été mis au point qui, de manière discrète, indique ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas faire. Ainsi, un système de détection a été aména-

gé dans le sol qui ferme automatiquement les zones où le dément ne peut pas aller. De nombreux éléments de la chambre de soins de l’avenir sont parfaitement adaptables dans une maison ou un appartement. Le concept de la private care room of the future est constamment adapté. En outre, PRoF veut organiser des journées à thème relatives à l’architecture et aux soins, aux services et aux soins, à la technologie et aux soins. _________________ www.prof-projects.com Rédaction: Colette Demil & Staf Bellens L’éclairage est un élément d‘ambiance important dans la chambre de repos ou de soins de l’avenir. La salle de bains n’est plus positionnée dans la zone d’accès mais bien contre le mur extérieur afin de faire entrer la lumière naturelle. En répartissant différemment les grands espaces de 25 m² et en choisissant des solutions économes en surface comme un lit pliable, les architectes ont réussi à introduire plus de lumière naturelle, d’espace et d’ouverture.

techcare

PROJET

vec la «PRivate care room Of the Future» ou chambre de maison de repos personnalisée de l’avenir, PRoF apporte un complément au développement de concepts innovants dans le domaine des logements et des soins. Avec ce prototype, PRoF veut démontrer qu’une chambre de soins peut se révéler parfaitement accueillante et chaleureuse. Mais ne vous y trompez pas, derrière les aménagements agréables se cachent des interventions et des technologies ingénieuses qui facilitent les soins de résidents particulièrement dépendants.

Une domotique fonctionnelle et flexible pour toutes les résidences-services

REPORTAGE

in 2012, la deuxième phase du projet Bonaerde s’est achevée sur le site du centre de soins résidentiels Evarist Carpentier, à Kuurne. Elle porte sur la construction de 11 résidencesservices qui s’inscrivent dans le concept d’habitat autonome. Qbus y a installé son système de câblage en bus qui peut être programmé et commandé de manière individualisée pour chaque résidence-service, y compris à distance.

techcare

Conformément à un projet du bureau Cnockaert Architecture (Courtrai), le projet Bonaerde II prévoit la construction de 11 résidences-services et d’une conciergerie à côté de la première extension du CSR Evarist Carpentier, dénommé ‘Bonaerde I’ à l’époque. Le style architectural de Bonaerde II est en parfaite harmonie avec celui de la phase I, mais le projet est plus modeste et il s’inscrit dans le concept d’habitat autonome. Le profil de soins des résidents est varié: on y trouve à la fois des seniors relativement jeunes présentant un handicap et des personnes très âgées mais qui sont encore en bonne santé physique et mentale. Au niveau de l’aménagement et du choix des matériaux de la construction neuve, on note des différences flagrantes par rapport à Bonaerde I: terrasses individuelles, parement différent pour la façade, davantage de bois dans les finitions…

Partir du profil des résidents Les résidences-services ont été équipées d’une domotique de soins en partant du principe que chaque unité devait pouvoir être paramétrée et adaptée selon les besoins de son occupant. «L’objectif était d’installer un système de câblage en bus pouvant être

programmé et commandé de manière individualisée pour chaque résidence-service, y compris à distance», explique Philip Minnaert, directeur général du CSR E. Carpentier. «Nous cherchions un système très polyvalent que nous pourrions utiliser au maximum de son potentiel. Bien entendu, ce type de système n’est pas prévu pour des soins aigus». A la fois peu coûteux et fiable Le choix s’est porté sur la solution domotique de Qbus (Erpe-Mere), une entreprise qui développe du matériel et des logiciels pour rendre ‘intelligentes’ les installations électriques des bâtiments. Aujourd’hui, plus de 200 installateurs Qbus sont actifs sur le marché belge, et on y dénombre environ 5000 systèmes de la marque. Le système de gestion des bâtiments de Qbus permet une intégration homogène de toutes les techniques – depuis l’éclairage, les volets, la ventilation, la gestion énergétique, la vidéophonie et la parlophonie, jusqu’aux habitats auto-apprenants – via un bus à deux fils sans polarité ni limitation topologique – boucle, arborescence ou étoile. La communication entre ces techniques est commandée par un puissant contrôleur central avec USB et Ethernet. Dirk

Jaspaert, sales Qbus: «Comme il s’agit d’un projet de construction neuve, un système de câblage en bus semblait tout indiqué. C’est une solution qui est non seulement moins coûteuse, mais aussi plus fiable, surtout dans des immeubles relativement grands comme le projet Bonaerde II. Dans ce scénario, les applications sans fil ne sont pas à l’ordre du jour; en revanche, un internet sans fil est disponible, par exemple pour commander des médicaments en ligne. Autonomie et sécurité Avec la proximité immédiate du CSR E. Carpentier, où les occupants des résidences-services de Bonaerde II peuvent s’adresser pour leurs soins et – s’ils le souhaitent – le service repas, le système domotique de Qbus offre surtout confort et sécurité. «Il donne aux habitants un sentiment d’autonomie et de sécurité. L’installation de base du système est identique dans toutes les résidences-services. Ainsi, les positions des interrupteurs et des points lumineux sont identiques partout, mais la commande peut différer en fonction des besoins et des possibilités des occupants. Certains d’entre eux sont en assez bonne forme physique et mentale, et en

Simplicité, fonctionnalité et flexibilité Après l’installation et la livraison du système domotique, chaque résidence-service a fait l’objet d’adaptations sur mesure pour son ou ses occupants. «Pour eux, l’option la plus simple consiste à combiner les fonctions d’interrupteur et l’écran tactile comme vidéophone. Le système Qbus permet de réaliser des adaptations de manière rapide et simple. Ainsi, une commande simple actionnant l’éclairage dans la salle de bains pourra être remplacée par un bouton qui permet de régler la température, l’éclairage et les détecteurs de mouvement, sans qu’il ne soit nécessaire de tirer des câbles supplémentaires», explique Stefan Loosvelt, gérant de l’installateur Estelco (Kuurne). Un tableau de distribution intelligent Stefan Loosvelt d’Estelco a une expérience positive de l’intégration d’un système Qbus dans un projet résidentiel. «Mais ce projet à Kuurne était ma première réalisation dans un environnement de soins. La direction voulait un système facile à visualiser et à adapter. Dans chaque résidence-service, nous avons posé cinq câbles pour pouvoir effectuer facilement les adaptations individuelles en

fonction de l’occupant et du niveau de soins qu’il demande.» En plus du tableau de distribution électrique intelligent, qui relie entre elles toutes les fonctions du bus, chaque résidence-service possède son propre tableau électrique avec protection individuelle. «Ce n’est pas encore légalement obligatoire, mais nous anticipons sur un possible renforcement futur de la règlementation, qui exigerait p.ex. que chaque unité de logement dispose de son propre compteur», explique Loosvelt. Une intégration maximale de la technologie existante Le Cretecs (le centre d’expertise en technologie des soins de la Haute École Catholique de Bruges-Ostende) a été sollicité pour identifier en détail les besoins spécifiques des résidents. Sur la base des résultats obtenus, des profils ont été établis en vue d’optimiser la programmation du système domotique. Le directeur général, Philip Minnaert, suit actuellement une formation qui lui permettra de connaître et d’utiliser à la perfection le système domotique. Il est la seule personne de l’établissement à avoir accès au système pour procéder à d’éventuelles adaptations. «Nous sommes satisfaits du système en place, mais nous voulons utiliser au mieux ses fonctionnalités et intégrer au maximum la technologie présente», commente Minnaert. Soins préventifs Au niveau du protocole, Qbus ouvre entièrement son système. Sur la base de ce protocole, une entreprise française a développé

une application pour les centres de soins résidentiels qui permet de mesurer et de contrôler tous les paramètres imaginables dans chacune des chambres. «Dans ce projet, chaque salle de bains dispose de détecteurs de mouvement qui allument automatiquement la lumière quand l’occupant entre dans la pièce. Ils vérifient aussi si les installations ont effectivement été utilisées dans un laps de temps donné. Cela permet d’une part de mieux respecter l’intimité des résidents – il ne faut pas frapper inutilement pour voir si tout va bien – et de l’autre, d’organiser plus efficacement l’emploi du temps du personnel. Le système d’appel interne permet à l’occupant de signaler un éventuel problème ou de communiquer avec une autre unité de logement. Un visiteur qui sonne à la porte est visualisé sur le même écran tactile. Même le rythme de sommeil des occupants peut être mesuré: les journaux mentionnent le nombre d’heures de sommeil ou le moment où une personne s’éveille. Dans le cadre des soins préventifs, ce sont des outils très utiles», conclut Jaspaert. _________________________www.qbus.be

techcare

mesure d’utiliser les fonctions disponibles. D’autres demandent davantage de soins et préféreront p.ex. utiliser deux touches sur l’écran tactile pour actionner les fonctions de base dans leur environnement, telles que l’éclairage, la télévision ou le four.»

Construction et démence La juste mesure

techcare

Bien comprendre la démence Pour trouver cette juste mesure, il est nécessaire de bien comprendre la démence. Nous commenterons certains éléments en examinant les mesures concrètes, mais pour l’essentiel, c’est la perte des facultés cognitives qui passe au premier plan. Le traitement de l’information ralentit, le stockage de faits nouveaux et la récupération de souvenirs échoue de plus en plus souvent, la planification du comportement devient plus difficile et l’on se perd dans les actions complexes. Des troubles du comportement peuvent aussi apparaître. Se maintenir dans son environnement matériel et social demande une vigilance permanente; celle-ci suscite une tension que les personnes démentes ont d’autant plus de mal à évacuer que leur seuil de tolérance au stress diminue. Une fois ce seuil dépassé, des comportements inappropriés peuvent se manifester - des comportements difficiles à gérer pour la personne et son entourage, et qui ajoutent un stress supplémentaire. L’estime de soi diminue suite à l’incapacité de maîtriser sa propre situation.

La création d’un environnement adapté à la démence a donc précisément pour but d’éviter l’accumulation des tensions, tant au niveau de l’immeuble que de son aménage-

ment. Dans cet article, nous découvrirons ce qu’il est possible de faire au niveau de l’immeuble; nous verrons dans un prochain numéro comment l’aménagement peut contribuer à la juste mesure. Un espace clairement lisible Un environnement adapté à la démence est un environnement facile à décoder. Les problèmes de mémoire empêchent les personnes atteintes de démence d’élaborer une représentation mentale de leur environnement. Elles souffrent donc de sentiments de désorientation et d’insécurité qui contribuent à leur état de stress. Une manière d’y remédier consiste à ouvrir les perspectives au maximum pour que le résident puisse rester en contact visuel avec les fonctions ou lieux clés de son espace de vie. Ce principe s’étend à la relation entre la chambre personnelle et les espaces communs. Si, en quittant leur chambre, les résidents peuvent voir ou du moins sentir où ils peuvent retrouver la communauté, ils éprouveront l’important sentiment de sécurité qui leur permettra de se déplacer et de vivre de façon autonome. Nous touchons là un autre grand principe: la liberté de mouvement, élément essentiel pour résorber le caractère institutionnel du centre de soins résidentiel.

Perspectives ouvertes Maintenir les perspectives ouvertes implique d’opter pour des espaces de vie plutôt que pour des locaux fermés, et que de rendre ces espaces visibles depuis les couloirs (comme dans le CSR Sint-Anna à Furnes, illustration 1). Toutefois, à mesure que le groupe de résidents s’agrandit, il devient difficile de concilier cette caractéristique avec la nécessité de maîtriser les stimuli. Si ceux-si (du fait des résidents, des soignants et des visiteurs) sont trop nombreux, ils nuisent à la lisibilité, et donc au caractère compréhensible de l’environnement. L’environnement devient d’ailleurs vite stressant, car avec la difficulté croissante de traiter les stimuli disparaissent les filtres grâce auxquels nous extrayons de notre environnement les informations qui nous permettent d’appréhender la situation. Les stimulations inappropriées viennent par conséquent renforcer la pression qu’exerce l’environnement. La lisibilité implique aussi d’éviter une structure de couloirs complexes, qui impose trop de décisions difficiles. C’est notamment pour ces raisons que le couloir circulaire n’est plus à l’honneur: contrairement à ce que l’on pensait, il complique le fait de trouver les lieux importants. Bref, mieux vaut des couloirs courts et rectilignes donnant directement accès aux lieux de séjour collectif. Une fonction identifiable pour chaque pièce Il est important que ces locaux collectifs aient une fonction clairement reconnaissable. Les

< Unité de logement pour personnes démentes à Sint-Anna, Furnes (photo: Patrick Dewickere)

espaces polyvalents sont à proscrire, tout comme la création de locaux multiples ayant la même fonction. Tout ceci est bien entendu étroitement lié à l’aménagement, c’est pourquoi, en élaborant le plan d’ensemble, on réfléchira attentivement au potentiel d’aménagement de l’espace. Dans ce cadre, le meilleur point de départ possible est une salle de séjour ou une cuisine classiques, avec une salle à manger et un salon en enfilade. On prévoira aussi – surtout si la taille du groupe augmente – quelques coins-salon où les personnes peuvent s’isoler dans une certaine mesure sans perdre le contact (visuel, auditif et même olfactif ) avec l’espace commun. Tout ce qui précède démontre clairement qu’il vaut mieux qu’une zone d’habitat soit constituée d’un ensemble bien délimité. Il va de soi – quitte à enfoncer des portes ouvertes – que l’on évitera d’y faire transiter la circulation destinée aux autres zones ou locaux de service. Les couloirs et les ascenseurs seront donc hors de la zone d’habitation. Luminosité, aération et mouvement L’importance d’un éclairage suffisant repose sur de solides preuves scientifiques. Tout d’abord, pour fonctionner au quotidien, les aînés ont besoin de deux fois plus de lumière que les jeunes, et il leur en faut jusqu’à six fois plus pour lire ou exécuter des tâches faisant appel à la motricité manuelle fine. Un éclairage suffisant est donc une condition importante pour le fonctionnement et la lisibilité de l’environnement. De plus, il influence positivement l’humeur et – par une meilleure régulation du taux de mélatonine – le schéma veille-sommeil, souvent perturbé chez les personnes démentes. On peut bien entendu aller chercher cette lumière à l’extérieur, mais

l’utilisation autonome de celle-ci ne va plus systématiquement de soi; c’est notamment pour cela que la littérature sur la démence contient de nombreux plaidoyers pour un accès direct à l’espace extérieur à partir de la chambre. Il faut donc prévoir au moins un balcon suffisamment vaste attenant au séjour. Un jardin aura bien sûr la préférence, puisqu’il accroît la possibilité de mouvement. C’est la raison pour laquelle on installera de préférence les personnes démentes au rezde-chaussée. Pas de baies vitrées Compte tenu de l’importance de la fluctuation de couleur et d’intensité de la lumière au cours de la journée, il va de soi qu’il vaut mieux prévoir suffisamment de lumière naturelle plutôt qu’investir dans un éclairage artificiel supplémentaire. Le choix de grandes fenêtres, de coupoles, de vérandas et de jardins d’hiver s’impose dès lors de lui-même dans la construction du centre de soins résidentiels. Il faut toutefois éviter les baies vitrées: elles réduisent la lisibilité de la structure

spatiale, et aux étages, elles peuvent susciter la peur de tomber. On préférera de larges appuis de fenêtres à hauteur d’assise, qui améliorent le potentiel d’aménagement tout en permettant aux visiteurs de s’asseoir sans installer de mobilier supplémentaire. L’importance de l’espace qui entoure la fenêtre est par ailleurs fortement sous-estimé. Les recherches démontrent en effet que la plupart des interactions sociales se déroulent dans la zone séparant intérieur et extérieur, un élément important pour préserver l’estime de soi. Ce qui nous amène à l’aménagement de l’espace, qui fera l’objet de notre article dans le prochain numéro de TechCare. Patrick Verhaest travaille à l’asbl Expertisecentrum Dementie Vlaanderen; il est le co-auteur de l’ouvrage «Stroobants, E. & Verhaest, P. (2012). Architectonica. Een thuis voor mensen met dementie».

Jardin d’hiver du Huis Perrekes, Geel (photo: Patrick Dewickere)

techcare

DOSSIER

onstruire en tenant compte des besoins spécifiques des personnes démentes, cela revient souvent à trouver la juste mesure. Il faut en effet rencontrer de manière optimale la diminution des facultés de la personne atteinte de démence dans la gestion des exigences qu’impose l’environnement, mais tout en continuant à stimuler les facultés qu’elle conserve. L’environnement se simplifie, mais continue à permettre une existence digne d’intérêt.

Nouvelle construction pour la maison de repos et de soins Dilhome

techcare

REPORTAGE

a ventilation de RENSON® veille à un air sain: La maison de repos et de soins Dilhome à Dilbeek a fortement agrandi sa capacité d’accueil - de 25 à 90 lits. Pour cela on a construit un nouveau bâtiment qui avec le jardin à l’arrière borde la maison de repos existante. Pour cette construction il était important non seulement de prendre des dispositions en matière d’économie énergétique, mais également de veiller au confort de ses occupants. Une attention toute particulière a été apportée à la qualité de l’air intérieur ainsi qu’à la température dans les chambres et les autres pièces.

L’ancienne maison de repos et de soins Dilhome avec ses 25 lits est située à l’avenue Appelmans, au centre de Dilbeek. Le vieillissement de la population se faisant également sentir à Dilbeek, la demande de logements pour personnes âgées était en constante augmentation. C’est pourquoi la direction a décidé d’agrandir la capacité d’accueil de sa maison de repos et de soins. Le directeur actuel dirige l’établissement depuis plus de 20 ans. A l’époque il n’y avait que 5 chambres. Dans les années 90 on a agrandi le bâtiment pour arriver à 25 chambres et maintenant il y en a 90. Le choix s’est porté sur une nouvelle construction dans l’avenue Baron de Viron, qui par le jardin à l’arrière rejoint la maison existante. De ce fait il y a non seulement un nouveau bâtiment mais aussi un beau jardin pour les résidants. Ceux-ci peuvent du fait de la situation centrale de l’établissement continuer à se déplacer au sein de la société. Les seniors peuvent prendre le bus facilement ou aller au marché chaque semaine. L’époque où les personnes âgées restaient enfermées

entre leurs murs est révolue. Ceux-ci sont aujourd’hui davantage mobiles et soucieux de leur liberté. Lorsqu’un membre âgé de notre famille va en maison de repos, nous souhaitons tous qu’il ou elle puisse encore profiter de ses vieux jours. Nous comptons aussi sur les boins soins du médecin ou du personnel soignant. Des vieux jours confortables,…mais cela ne dépend pas seulement des bons soins. Le bâtiment dans lequel on réside et son climat intérieur sont également d’une importance cruciale, pour petits et grands, pour jeunes et vieux. En cas de rénovation ou de construction neuve, il est important de prendre non seulement des mesures pour économiser l’énergie, mais également de veiller à des applications qui améliorent le confort. Les chambres doivent être adaptées au nombre de patients. Il est aussi important de les nettoyer régulièrement, de prévoir un éclairage adapté, une bonne isolation et un vitrage à

haut rendement thermique. Il faut aussi veiller à l’amenée d’air frais et l’évacuation de l’air vicié ainsi qu’à des températures agréables. L’architecte Exoot de Bruxelles a clairement appliqué tous ces principes pour le projet de la maison de repos et de soins Dllhome lors de la conception de ses plans. Dans la nouvelle construction on a prévu des chambres spacieuses, d’une surface allant de 20 à 35 m². Toutes les chambres ont une infrastructure adaptée pour l’accueil de personnes valides, semi-valides, handicapées ou démentes. Elles sont toutes facilement accessibles en fauteuil roulant et possèdent tout le confort et les équipements actuels, tels qu’internet. En plus des chambres, il y suffisamment d’espace pour la détente, avec une salle pour les animations, un coin TV, une cafétaria et un restaurant où tous les repas sont préparés sur place. De grandes terrasses sont également à disposition des habitants afin de pouvoir profiter de l’extérieur en cas de beau temps.

mique. Le clapet réagit automatiquement aux différences de pression et à la force du vent et il ne peut pas être manipulé par l’utilisateur. A l’intérieur vous voyez seulement le clapet intérieur en aluminium qui permet à l’utilisateur de régler le flux d’air manuellement. En position ouverte ce flux d’air est orienté vers le haut afin d’éviter l’impression de courant d’air. Cet aérateur existe en plusieurs modèles ce qui permet de l’adapter à différentes épaisseurs de châssis. L’utilisation de matériel de remplissage acoustique améliore également le confort acoustique. Des températures agréables En plus de la qualité de l’air, la température joue également un rôle important. Dans des centres de soins, on veille toujours à placer suffisamment de fenêtres. La lumière du jour a un effet positif sur le confort d’une personne âgée. De plus il est très important pour un patient de garder un contact visuel avec le monde extérieur. Dans les maison de repos et les centres de revalidation les occupants apprécient la vue sur le jardin ou le contact visuel avec les passants dans la rue.

La présence des fenêtres peut néanmoins rendre les chambres beaucoup trop chaudes pendant les beaux jours et diminuer de ce fait le confort du patient. Une limitation de l’impact des rayons du soleil pendant la journée grâce à une protection solaire extérieure efficace permet de lutter contre cette surchauffe. Par le choix du Screenvent® Mistral AK, l’architecte et le maître d’oeuvre ont réuni deux produits en un seul. Le Screenvent® Mistral AK contient un aérateur auto-réglable ainsi qu’un store de protection solaire résistant au vent. Grâce à un ingénieux système de coulisse avec tirette, la toile résiste au vent dans toutes les positions et reste toujours bien tendue. Le choix judicieux des toiles permet de réguler l’apport de lumière dans la pièce à la perfection. Le soleil n’atteint pas la surface vitrée et est maintenu à l’extérieur là où c’est nécessaire. Ce qui permet d’éviter la surchauffe et la décoloration de la décoration intérieure. ______________________ www.dilhome.be _______________________ www.renson.be

techcare

Un air sain L’air dans de tels établissements de soins contient souvent des moisissures, des bactéries et des virus qui sont provoqués et véhiculés à cause d’une mauvaise ventilation et de la surchauffe du bâtiment. Le CO² s’accumule du fait du manque de ventilation dans les chambres et les couloirs, ce qui entraîne toutes sortes de plaintes chez les patients, le personnel et les visiteurs. L’air intérieur est en fait vicié. C’est pourquoi il est si important de ventiler de manière régulière et correcte; Ouvrir de temps en temps les fenêtres est insuffisant. Une ventilation de base contrôlée est la seule méthode efficace.. Dans la résidence Dilhome l’architecte Exoot a choisi le Screenvent® Mistral AK. Cette solution garantit l’amenée continue d’air frais. C’est un aérateur très esthétique qui se place au-dessus du châssis derrière la maçonnerie, ce qui le rend invisible de l’extérieur. Ce type de montage permet de ne pas réduire la surface vitrée: il y a donc toujours suffisamment de lumière naturelle et la vue vers l’extérieur est préservée. Ce système comporte un aérateur auto-réglable à rupture de pont ther-

Hôpital Sainte Elisabeth à Namur

techcare

REPORTAGE

’an dernier, le spécialiste en protection contre la foudre et les pannes électriques GCD (Isnes, près de Namur) a étendu ses activités en créant son propre bureau d’étude et d’expertise contre le risque foudre: LPS Experts.

Depuis sa création en 1984, GDK (abréviation du nom du fondateur, Gérard Dekoninck) est devenue une solide PME. Cette entreprise familiale plonge ses racines dans la protection électrique, mais la croissance de ses activités a entraîné une diversification qui inclut aussi la protection contre la foudre et les pannes électriques, ainsi que l’étude et le placement d’installations photovoltaïques. «Nous investissons continuellement dans la recherche et le développement afin d’être en mesure de répondre le mieux possible aux besoins de nos clients», nous explique Gérard Dekoninck, administrateur de GDK. «Qu’il s’agisse de matériel de mise à la terre ou de systèmes de protection contre la foudre, nous voulons pouvoir leur fournir en permanence des produits de qualité fiables et aux normes.» Depuis deux ans, GDK dispose de son propre bureau d’étude et d’expertise contre la foudre: LPS Experts.

Se protéger contre la foudre: une question de gestion du risque Spécialistes LPS Experts met son expertise en matière de risque foudre à la disposition des particuliers, des entreprises et des autres bureaux d’étude. Il est membre du Comité Électrotechnique Belge (CEB) et répond au critère de ‘spécialiste’ fixé par ce dernier. Le bureau d’étude et d’expertise d’Isnes, qui a une filiale à Berchem, a déjà signé plus de 60 études dans des domaines très divers: établissements hospitaliers, industrie, secteur pharmaceutique, épuration des eaux. Les projets ne se limitent pas à la Belgique, mais s’étendent au contraire à l’étranger, notamment l’Algérie et la Jordanie. «Nous travaillons en sous-traitance pour des entreprises et bureaux réputés, et nous mettons toute notre expertise, notre savoir-faire et notre expérience au service de nos clients», précise Jacques Dekoninck, administrateur et responsable études de LPS Experts. «Nous

disposons de collaborateurs très spécialisés, qui ont une connaissance approfondie des normes NBN EN 62305, VDE, IEC, BS et NFC. Ils peuvent faire leur rapport en trois langues, à savoir le français, le néerlandais et l’anglais, selon les souhaits du client.» LPS Experts compte notamment parmi ses références Akzo Nobel, des firmes pharmaceutiques comme Baxter et GSK, mais aussi l’Institut Bordet à Bruxelles, le Centre Hospitalier à Dinant et l’Hôpital Sainte-Élisabeth à Namur. Des industries sensibles «Une protection optimale commence par l’étude du site, avec une étude approfondie du risque foudre réel et de la nécessité de prévoir ou non une protection spécifique», poursuit Jacques Dekoninck. «Les entreprises peuvent commander ce type d’étude aux experts de LPS, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. Tous les secteurs industriels sont

Normalisation et prescriptions légales Pour certains types d’industries et de bâtiments, la protection foudre est légalement obligatoire. «Il existe de nombreuses normes et prescriptions légales dans ce domaine», précise Jacques Dekoninck. «Nos experts les connaissent et savent comment aider le client à se mettre en conformité. Il s’agit notamment de la norme internationale IEC-62305 qui est entrée en vigueur en novembre 2006, et de la norme belge NBN EN 62305 qui s’applique depuis le 1er février 2009. Aujourd’hui, le concept de protection anti-foudre a beaucoup évolué et il est mieux adapté à la réalité actuelle. Cette nouvelle norme s’applique sur base de l’évaluation et de la gestion du risque pour, au besoin, définir les mesures de protection à prendre, tant

à l’intérieur des bâtiments (protection contre les surtensions, liaisons équipotentielles, écrans magnétiques…) qu’à l’extérieur (paratonnerres).»

tionne pas, l’article de loi se réfère indirectement à l’obligation d’appliquer notre nouvelle norme NBN EN 62305 aux immeubles élevés.

Bâtiments élevés A côté de la norme belge, il faut aussi tenir compte des directives Seveso pour les sites industriels présentant un risque d’accidents chimiques, de l’AR du 26 mars 2003 concernant le bien-être des travailleurs susceptibles d’être exposés aux risques présentés par les atmosphères explosives, du décret flamand sur l’audit environnemental (DMA ou ‘Decretale Milieu Audit’), de l’AR du 19 décembre 1997 modifiant l’AR du 7 juillet 1994 fixant les normes en matière de prévention contre l’incendie et l’explosion, auxquelles les bâtiments nouveaux doivent satisfaire – avec notamment une annexe concernant les bâtiments élevés. Et l’annexe 4/1 de l’Arrêté Royal du 12 juillet 2012, concernant l’obligation de protéger les bâtiments élevés contre la foudre, est récemment entrée en vigueur. Point 6.5.5: «Protection contre la foudre: les bâtiments sont munis d’un dispositif de protection contre la foudre choisi sur la base d’une évaluation du risque.» Ce type d’évaluation du risque n’est décrit que dans la norme NBN 62305-2. Même s’il ne la men-

Une vaste expertise Les services variés qu’offre LPS Experts se basent avant tout sur une connaissance pratique de toutes ces normes et dispositions légales complexes. «Dans la pratique, cela se traduit notamment dans une série de services que nous proposons à nos clients», poursuit Jacques Dekoninck. «Tout d’abord, des analyses complètes et détaillées du risque foudre, qui se conforment étroitement à la norme NBN EN 62305-2 – évaluation des risques. Les études de probabilité des risques et les décisions quant à l’éventuelle nécessité de prévoir une protection interne des installations font également partie de nos services. Une étape suivante consiste à établir les dossiers techniques, en décrivant le choix des méthodes et des mesures de sécurité qui s’imposent – comme un devis. Suivent l’évaluation chiffrée du coût de ces mesures et les plans de mise en œuvre, accompagnés par des fiches techniques, l’inspection et le contrôle des installations, et des formations.» ____________________ www.lps-experts.be

Protection optimale Les dégâts directs ou indirects que peut provoquer la foudre représentent un risque pour la sécurité des biens, des personnes et de l’environnement. Elle peut entraîner blessures, incendies, explosions, destruction des équipements, dégagement de vapeurs chimiques et chute de réseaux internes. Une protection optimale contre la foudre limite ces risques à un minimum, protège le personnel, le matériel, les installations et l’environnement, tout en évitant les coûts supplémentaires d’une protection excessive. La première étape consiste donc à réaliser une étude du site concerné afin d’évaluer le risque foudre réel et de déterminer la protection optimale, tant sur le plan technique qu’économique. techcare

potentiellement vulnérables à la foudre, tout particulièrement les industries dites ‘sensibles’, comme la chimie et la pétrochimie, l’industrie pharmaceutique, l’aéronautique, les cosmétiques, l’alimentation, l’industrie militaire, ainsi que tous les sites soumis aux directives Seveso. Mais ce risque pèse aussi sur les immeubles hauts de plus de 20 mètres, les infrastructures de communication, et les bâtiments protégés.»

Aqua-Claro ajoute une dimension informatique au traitement de l’eau

techcare

Aqua-Claro possède depuis des années une réputation exceptionnelle dans le secteur du traitement de l’eau en Belgique. L’entreprise, qui peut se targuer de 28 années d’expertise, représentait jusqu’il y a peu en Belgique les adoucisseurs d’eau et les systèmes de filtres de la prestigieuse marque General Electric, mondialement connue, tout en comptant à son actif de très nombreux clients internationaux. L’été dernier, Johan Panny a repris l’entreprise à son fondateur Eddy Vierbergen. Ce rachat a entraîné la fin de la représentation de General Electric, et Aqua-Claro a décidé de miser entièrement sur ses propres innovations.

Commande à distance «Au fil du temps, le marché belge du traitement de l’eau s’est progressivement saturé», explique Dirk Paesmans, directeur des ventes et des exportations. «Comme nous n’avions pas l’intention de n’être qu’un fournisseur parmi tant d’autres, nous nous sommes entièrement consacrés au développement

d’une innovation qui ferait parler d’elle.» Le nouveau dispositif de traitement de l’eau d’Aqua Claro se distingue à plusieurs niveaux. Tout d’abord, grâce à son boîtier développé en interne par Aqua-Claro, qui se traduit par un nouveau design élégant. Ensuite, parce que la technique qui se dissimule dans le boîtier est extrêmement innovante. Dirk Paesmans nous en explique les détails. «Voici quelques années, le matériel de General Electrics est arrivé en tête dans un essai de Test-Achats, principalement grâce à sa consommation d’eau et de sel réduite, ainsi qu’à son prix très intéressant. Nous avons estimé capital de faire encore mieux sur ces deux plans. C’est pourquoi l’appareil est aujourd’hui équipé d’un système de gestion intelligent qui garantit un fonctionnement aussi économique et efficace que possible. L’appareil stocke en permanence des données incluant tous les paramètres possibles, et peut de ce fait prévoir à la perfection le prochain rinçage (régénération) et le moment idéal pour l’effectuer.»

Application mobile La vaste expérience du secteur IT de Johan Panny et d’autres collaborateurs a donné lieu à d’autres avantages. Ainsi, il est parfaitement possible d’intégrer n’importe quel appareil sur le réseau de manière à pouvoir le commander à distance. L’utilisateur peut afficher en permanence sur son smartphone, sa tablette ou autre support mobile les informations relatives au fonctionnement de l’adoucisseur et décider, par exemple, quand il est nécessaire de racheter du sel. «L’utilisateur peut demander les informations par luimême ou décider de nous confier la gestion de son adoucisseur. Nous pouvons en effet déterminer à distance quand il est temps de procéder à certains traitements et informer l’utilisateur de l’état de son matériel.» Cette solution lui permet en outre d’anticiper facilement les problèmes potentiels. «Imaginons que quelqu’un soit en vacances à l’étranger, mais qu’une vague de chaleur frappe la Belgique. Par temps chaud, les canalisations sans circulation d’eau constituent un biotope idéal pour les bactéries comme la légionellose. Ce n’est pas un hasard si les habitants des pays chauds sont particulièrement attentifs à la qualité et à la pureté de leur eau. Pour garantir la salubrité du circuit de canalisations, l’utilisateur peut lancer un

Nouvelle stratégie marketing Aqua-Claro, qui s’adressait principalement au marché particulier, change aujourd’hui son fusil d’épaule. «Grâce à ces innovations, nous nous sentons à nouveau mieux armés pour nous révéler un partenaire extrêmement fiable pour le marché professionnel. Nos solutions ont tout pour devenir, pour les grossistes, une gamme très lucrative avec des marges intéressantes. De plus, nous sommes en mesure de soutenir les ventes en offrant un service impeccable à l’utilisateur final. A côté de solutions pour la décalcarisation de l’eau de canalisation et l’eau potable épurée par osmose inverse, Aqua Claro a plusieurs autres flèches à son arc: • • • • •

Déferrisation d’eau de puits et récupération d’eau de pluie (élimination du manganèse, de l’acide tannique et autres impuretés); Désinfection de l’eau par ultraviolets; Systèmes d’eau potable (appareils à osmose inverse pour une eau potable de qualité optimale, fontaines pour utilisation en entreprise ou privée); Étude er engineering pour tous les problèmes impliquant l’eau; Analyse.

cycle de rinçage du système via son application mobile.» Aqua-Claro entend ne pas limiter cette innovation au marché belge, mais au contraire l’utiliser pour se profiler à l’échelle européenne. Système duplex pour hôpitaux Chez les grands utilisateurs, comme les hôpitaux, on peut décider d’installer un adoucisseur d’eau en duplex afin de garantir un débit élevé en permanence. Les dimensions de ces appareils leur permettent de fonctionner sans interruption, car quand l’un des deux est en cours de rinçage, l’autre prend le relais. En d’autres mots, grâce à ces innovations marquantes et à l’utilisation d’une domotique de deuxième génération, Aqua-Claro est fière de pouvoir proposer l’adoucisseur d’eau de l’avenir. Solutions pour eau osmosée De très nombreux hôpitaux offrent aux patients qui le souhaitent de l’eau minérale naturelle en bouteilles. Malheureusement, le coût économique et écologique de cette approche est élevé. Déplacements du grossiste, emballages en plastique, bouteilles vides: c’est à chaque fois un impact considérable pour notre économie et notre environnement. Heureusement, il existe une alternative de qualité et moins coûteuse. Grâce à l’osmose inverse, Aqua-Claro offre des solutions pour transformer l’eau de canalisation en une eau minérale parfaitement bu-

vable et au goût agréable grâce à un filtrage efficace de toutes les substances nocives. Vous pouvez donc rayer définitivement l’eau minérale de votre liste d’achats, car elle sera toujours à la disposition de vos patients. Aqua-Claro souligne la nécessité d’être vigilant par rapport à la consommation d’eau de canalisation comme eau potable. «Les grandes compagnies affirment que leur eau est de la meilleure qualité qui soit, mais pour notre santé, il est indispensable que l’eau soit vraiment digeste, pour qu’elle nettoie correctement l’organisme. Plus elle est pure, plus elle répond à cette fonction. Dans un environnement hospitalier, la plupart des consommateurs d’eau sont fragiles, et une épuration supplémentaire par osmose est donc particulièrement indiquée», selon Johan Panny.

C’est pourquoi Aqua-Claro présente Pur-Eau®, pour une eau potable cristalline. «Cette solution inclut un système de filtres perfectionné basé sur le principe de l’osmose inverse avec effet hyperfiltrant, mis au point dans les laboratoires de la Nasa. Ce système filtre tous les pesticides, nitrates, nitrites et autres traces présentes dans l’eau qui finissent par s’accumuler dans l’organisme. Le système est alimenté automatiquement par raccordement aux canalisations d’eau, pour que chaque utilisateur dispose d’une eau potable pure en permanence. Le robinet facile à actionner garantit une utilisation hygiénique.» ___________________ www.aquaclaro.com

techcare

REPORTAGE

our un hôpital, l’investissement d’une cuisine collective représente un coût de taille, dont la durabilité devient de plus en plus importante. Or, le traitement de l’eau est un des éléments qui peuvent contribuer à maintenir équipements et canalisations en bon état le plus longtemps possible. Les solutions d’Aqua-Claro peuvent épargner à la direction de l’hôpital de nombreux soucis tout en réduisant considérablement l’empreinte écologique de l’établissement.

«La disponibilité énergétique n’est plus une évidence»

techcare

REPORTAGE

es constructeurs de groupes électrogènes de secours voient la demande augmenter. Les entreprises industrielles ne sont pas les seules à vouloir s’assurer une capacité électrique suffisante en hiver. «Les hôpitaux et centres de soins résidentiels prennent eux aussi toutes les précautions possibles. Le débat sur la disponibilité énergétique est en train de s’élargir», constate Marleen De Vogel de SDMO.

Depuis 2003, SDMO est directement présent sur le marché belge via sa filiale de Schoten. L’entreprise fait partie du groupe Kohler, un fabricant américain de groupes électrogènes de secours actif à l’échelle mondiale. «Nous travaillons aussi sur le marché des Pays-Bas, fût-ce avec des partenaires, car il est nettement plus vaste. SDMO propose une gamme de solution très diversifiées: des groupes jusqu’à plus de 3000 kVA adaptés aux marchés les plus divers. «A côté des groupes de secours standard, disponibles en stock, les installations réalisées sur mesure constituent notre cœur de métier. Il peut s’agir de modules configurés pour un hôpital, un centre de soins de santé, ou encore un immeuble résidentiel ou public. Les centres de données sont également un marché en croissance, surtout aux Pays-Bas», poursuit Marleen De Vogel, Sales Administration & Marketing de SDMO. Parmi ses dernières interventions, l’entreprise compte notamment des hôpitaux à Turnhout, Roulers, Bruxelles et Anvers: «Autant d’environnements où la fiabilité et la continuité sont d’une importance cruciale».

Sécurité incorporée L’évolution rapide du marché de l’électricité peut être la source de problèmes pour divers groupes-cibles. Les informations selon lesquelles deux de nos centrales nucléaires pourraient fermer définitivement suite à la découverte de fissures dans les réacteurs inquiètent quant à elles l’opinion publique. Pour Christiaan Onsia, Sales Engineer chez SDMO, «les entreprises et les organisations veulent incorporer la sécurité. C’est notamment le cas des hôpitaux qui disposent d’un centre de données, et qui desservent d’autres hôpitaux dans la région. C’est dans ce cadre que nous avons installé, pour les hôpitaux de l’asbl Emmaus Groep, qui a des campus à Malines, Duffel et Malle, un groupe de 275 kVA pour le centre de données de l’établissement, à Zoersel, et qui dessert en même temps les deux autres hôpitaux du groupe. Actuellement, nous recevons aussi des demandes de PME et d’entreprises de services dans le secteur des soins de santé, où le fonctionnement des serveurs, des ordinateurs, de l’éclairage etc. doit être assuré en permanence», ajoute De Vogel. «Il ne s’agit

donc plus seulement d’entreprises et d’organisations du secteur secondaire. On réfléchit à la disponibilité de l’énergie à une échelle plus vaste. Quelle que soit la taille du groupe de secours, trois éléments sont importants pour en garantir un fonctionnement optimal: une puissance adéquate, un bon raccordement au réseau électrique, et un refroidissement efficace.» Groupe ou réseau? En tant que fournisseur de groupes électrogènes de secours, SDMO doit de toute manière tenir compte de l’installation électrique de son client, auquel le groupe doit toujours pouvoir s’intégrer», explique Onsia. «Nos premières questions sont standard: de quelle puissance l’entreprise a-t-elle besoin, qui a placé l’installation électrique… Lors de l’installation proprement dite, nous nous chargeons de la partie mécanique, et l’installateur assure la partie électrique. Installer un groupe électrogène à l’extérieur ne pose pratiquement pas de problèmes. Si l’installation doit se faire à l’intérieur d’un bâtiment, il faudra bien entendu tenir compte d’équipe-

Tests Quid de l’entretien des groupes électrogènes de secours? «Même si un groupe n’a pas dû fonctionner, il est conseillé, à titre de test, de le faire tourner pendant une heure 1 à 2 fois par mois», précise Christiaan Onsia. Il faut aussi l’entretenir chaque année, en remplaçant les filtres et en changeant l’huile. Les entreprises peuvent souscrire un contrat de service pour un entretien annuel et, si elles le souhaitent, une visite d’inspection.» Expertise dans les projets du secteur des soins Aujourd’hui, SDMO a accumulé une vaste expertise dans les soins de santé. Quelques exemples pour en témoigner: voici quelques années, les deux hôpitaux de Turnhout ont fusionné pour former l’AZ Turnhout. Dans le cadre de cette opération, SDMO a livré et installé un groupe électrogène de secours de 1400 kVA avec synchronisation réseau, qui a même nécessité la construction d’une annexe – conçue elle aussi par SDMO. Un groupe de 550 kVA équipé d’un moteur Volvo TAD1641GE, d’un alternateur Leroy Somer LSA472S5 et d’une commande Kerys a suivi. Le centre hospitalier Jan Palfijn (Merksem) est un hôpital général aux besoins importants. Nous avons fourni un groupe de 550 kVA équipé d’un moteur Volvo TAD1641GE, d’un alternateur Leroy Somer LSA472S5 et d’une commande Telys. Pour limiter les nuisances sonores de ce matériel, nous avons aussi prévu une isolation acoustique de 40 dB. Coupole IRIS Un projet digne d’intérêt est celui des hôpitaux IRIS Sud, à Bruxelles. IRIS est l’organe de

coordination des hôpitaux publics bruxellois. SDMO a fourni l’installation électrogène de secours à trois de ses établissements. Pour le site Joseph Bracops, un groupe de 440 kVA doté d’un moteur Volvo TAD1242GE et d’un alternateur Leroy Somer LSA472VS3. Sur le site Molière Longchamps, il s’agit d’une puissance de 550 kVA avec moteur Volvo TAD1641GE et alternateur Leroy Somer LSA427M7. Enfin, sur le site d’Etterbeek-Ixelles, SDMO a installé un groupe de 550 kVA avec moteur Volvo TAD1641GE et alternateur Leroy Somer LSA472M7.

Hôpital Jeroen Bosch SDMO est aussi actif chez nos voisins du Nord. Le nouvel hôpital Jeroen Bosch va bientôt entrer en service à ‘s-Hertogenbosch. Trois anciens sites vont être rassemblés dans un immeuble neuf. L’ancien hôpital Willem Alexander a été rénové et entouré d’un établissement moderne de 750 lits environ, pour un volume total de 100.000 m². SDMO a fourni et installé trois groupes électrogènes de 1540 kVA synchronisés entre eux et avec le réseau. _________________________ be.sdmo.com

En attendant la réalisation d’un projet de construction neuve à l’Hôpital du SacréCœur de Roulers, nous avons apporté une solution temporaire l’an dernier en installant un groupe SDMO de 1650 kVA avec synchronisation réseau dans un conteneur. Dans un hôpital qui porte le même nom, mais se trouve à Menin, nous placerons bientôt sur le toit un groupe SDMO de 1000 kVA pour remplacer un modèle trop peu puissant.

Décret sécurité incendie Un décret flamand du 9 mars 2012 prescrit des normes anti-incendie spécifiques auxquelles doivent répondre les structures d’accueil des seniors et centres de revalidation. Ainsi, les appareils qui doivent absolument continuer à fonctionner en cas d’incendie sont alimentés par une ou plusieurs sources autonomes. Dès que la tension normale chute, celles-ci prennent automatiquement le relais dans la minute. Dans ce cadre, SDMO a installé des groupes de secours dans plusieurs centres de soins résidentiels, notamment Parel der Kempen (Westerlo), De Notelaar (Olen), De Motten (Tongres), Sint-Antonius (Leeuw-Saint-Pierre) et Hingeheem (Asse). techcare

ments techniques, comme des grilles d’aération et de refroidissement.» SDMO propose des groupes électrogènes jusqu’à 3000 kVA. «Si nécessaire, nous pouvons encore augmenter la puissance en raccordant plusieurs groupes en parallèle. Nous sommes l’un des rares constructeurs de cette niche à proposer une telle diversité au niveau des puissances.»

techcare

dossier

epuis des années, la KHBO (Haute école Catholique Bruges Ostende) met ses connaissances et son expérience au service des tiers. Le besoin pressant d’informations et de soutien depuis l’aval du secteur des soins de santé a donné naissance, au sein de l’établissement, au centre d’expertise Cretecs. En partant du point de vue du consommateur final, le Cretecs illustre les possibilités et opportunités de la technologie dans les soins de santé. Seuls une information, un soutien et un encadrement indépendants mènent à des choix responsables dans la technologie de soins.

La technologie de soins est un vaste concept qui réunit « soins » et « technologie ». Il inclut toute technologie applicable aux soins de santé, qu’ils soient extra- ou intra-muros. Les exemples d’applications foisonnent: systèmes d’appels, alarmes personnels, systèmes d’enregistrement, détection anti-fugue et solutions préventives, contrôle des accès, surveillance et détection acoustique, domotique, surveillance par caméras, capteurs, téléphonie, parlophonie et vidéophonie, ou encore soins à distance, notamment par l’intermédiaire d’un ordinateur ou d’un téléphone muni d’une caméra. Le Cretecs soutient le secteur des soins de santé dans le choix et l’implémentation de cette technologie de soins en fournissant à ses clients un service personnalisé. Il peut s’agir d’une question concrète et succincte, par exemple d’un architecte qui demande: «Comment puis-je aménager un appartement en intégrant la technologie de soins pour qu’un couple vieillissant puisse continuer à y vivre de façon autonome le plus longtemps possible?». Pour les questions plus complexes, le client peut s’adresser au ‘LED technologie de soins’ (voir encadré). Ainsi, un maître d’œuvre cherchant un encadrement pour le choix et l’implémentation de la technologie de soins dans son nouveau centre trouvera-t-il un soutien adéquat dans le plan par étapes du Cretecs.

Des «oreilles et des yeux» supplémentaires La technologie a pour but d’optimaliser la qualité de vie, l’autonomie et la sécurité du demandeur de soins. Elle doit en outre soutenir le prestataire des soins dans l’accomplissement de ses tâches. «Les applications technologiques sont des yeux et des oreilles supplémentaires pour le prestataire vis-àvis des personnes ayant des besoins élevés. Il peut s’agir de personnes ayant des problèmes de mobilité ou atteintes d’une forme de démence, de patients chroniques… Utiliser la technologie en toute connaissance de cause améliore la performance des prestataires de soins, et libère ainsi plus de temps libre pour les tâches essentielles. Du fait de la pénurie de personnel soignant, d’une part, et de l’augmentation de la demande de l’autre, la technologie va encore gagner en importance», affirme Joke Dessin, Coordinatrice du Cretecs. La technologie de soins en pratique Dans la pratique, on constate que des besoins, solutions et produits restent trop souvent envisagés d’un point de vue technique. Le choix, la mise en œuvre et le développement de nouvelles technologies de soins doivent s’effectuer à partir de la pratique. Dans ce cadre, la technologie peut éventuellement être envisagée comme un moyen

permettant de trouver une solution. Un détecteur de chute, par exemple, fera ce pour quoi il est conçu, mais il existe aussi des solutions qui – moyennant une politique de prévention poussée – réduisent radicalement le risque de chute. Autrement dit, on ne tient pas encore assez compte des besoins réels des utilisateurs finaux, qu’il s’agisse du bénéficiaire des soins, du prestataire, ou encore des techniciens qui utilisent la technologie au quotidien. Quelques exemples typiques: la surabondance de fonctions dans les systèmes domotiques, les boutons de commande complexes, les pictogrammes de petite taille et les manuels difficiles à lire (ou manquants)... qui posent surtout problèmes aux aînés. Besoin de standardisation D’autant que, surtout dans les soins résidentiels, la gestion des installations se fait plus complexe. «Le fait de rassembler tous les systèmes techniques distincts en un tout fonctionnel unique reste le principal défi, et cela ne va pas toujours de soi. L’absence de standardisation est une des causes qui expliquent l’intégration parfois laborieuse des systèmes. Les fournisseurs de technologie travaillent souvent en utilisant des protocoles «fermés» qui compliquent l’interopérabilité entre les systèmes. Cela nuit à la flexibilité et à l’adaptabilité du système, tout en contraignant les

Centre d’expertise en technologie de soins: un phare pour le secteur utilisateurs à conserver le même fournisseur de technologie (choisi au préalable) en cas d’agrandissement. Idéalement, le secteur des soins de santé lui-même devrait formuler un point de vue univoque pour imposer aux fournisseurs de technologie une série de normes et de standards», estime Bart Degryse, conseiller projet au Cretecs. Coûts et bénéfices Le secteur des soins de santé est souvent mal familiarisé avec les acteurs du marché et l’offre technologique. Bien souvent, l’arbre cache la forêt car l’évolution technologique est extrêmement rapide. «Sans oublier qu’investir dans une technologie de soins de santé innovante est souvent coûteux, et s’ajoute aux dépenses générales du processus de construction dans son ensemble. Les pouvoirs publics ne prévoient pas (encore) de compensation pour les

surcoûts que cela entraîne. Et l’on n’a pas toujours non plus de vue claire sur les coûts et les bénéfices de l’investissement réalisé. L’effet de ce surcoût sur les processus de soins de santé ou la satisfaction générale des utilisateurs finaux n’est pas démontrable noir sur blanc. Des enquêtes d’évaluation des projets déjà menés à bien et existants permettraient sans doute d’y voir plus clair, pour que les futurs maîtres d’ouvrage de complexes de soins puissent tirer les leçons de l’expérience des autres. Le Cretecs se fait fort d’évaluer et de documenter chaque projet en profondeur, après sa réalisation et son entrée en service», poursuit Joke Dessin. Un plan par étapes Le Cretecs a conçu un plan par étapes en vue d’accompagner les projets en phase de démarrage dans le secteur des soins de santé. Dans un premier temps, il s’agit de définir une

vision globale concernant les objectifs que l’on souhaite atteindre grâce à la technologie. Elle permet de poser des questions telles que celles-ci: quelle attitude va-t-on adopter vis-à-vis de la liberté de mouvement des personnes ayant tendance à fuguer? Va-t-on opter pour des unités ouvertes ou fermées? Des formules de logement à petite échelle ou au contraire de plus grandes entités? Comment respecter au mieux l’intimité des habitants? Etc. Il est important d’impliquer les collaborateurs dans le projet dès cette phase initiale. Cela peut aussi se faire en créant un groupe de travail rassemblant notamment direction, personnel soignant, personnel infirmier (de nuit), gérontologie, service social, délégation des habitants et techniciens d’entretien. En les impliquant activement dans tout le processus, on élargit aussi l’adhésion des parties prenantes vis-à-vis des innovations technologiques dans l’organisation de soins.

techcare

LED technologie de soins Depuis janvier 2013, le KHBO a lancé le ‘LED technologie de soins’. Tant les professionnels de soins de santé, demandeurs de soins, organisations d’utilisateurs, professionnels de la construction, fournisseurs de technologie (avec ou sans expérience dans les soins de santé) que les centres de connaissance et d’enseignement ou encore les gestionnaires peuvent s’y adresser pour leurs questions en matière de projets de soins de santé. Les LED (abréviation néerlandaise pour «Centres d’expertise et de service accessibles à tous») sont des centres où les hautes écoles proposent leurs connaissances pratiques dans un domaine déterminé. Avec son centre d’expertise existant - le Cretecs -, la KHBO offre connaissances et expertise en matière de technologie de soins de santé. Ce LED est un point de dialogue gratuit et sans engagement pour obtenir des informations générales sur l’offre existante et l’évolution future en matière de technologie de soins de santé. Il fournit également des conseils dans le choix et l’implémentation de la technologie de soins et, si nécessaire renvoie à d’autres connaissances et expertises au sein de la haute école ou du réseau externe étendu.

Un programme fonctionnel d’exigences Dans un deuxième temps, on se concentre sur les fonctionnalités que l’on veut réellement réaliser. «Un programme fonctionnel d’exigences est établi et sert de base au projet. On se concentre sur les fonctions proprement dites (p.ex. alarme ‘sortie de lit’) sans chercher encore de solutions techniques (p.ex. détecteur de mouvements). Cette phase s’effectue en étroite collaboration avec le groupe de travail. Pour éviter que l’on se laisse trop guider par les solutions technologiques, les fournisseurs de technologie ne sont pas admis. Au cours de cette phase, on se fait de préférence assister par un organe de conseil indépendant qui pointe les possibilités, les pièges à éviter et les risques», poursuit Bart Degryse.

Choix du système et concrétisation Une fois le programme fonctionnel d’exigences établi, il peut se traduire dans un cahier des charges qui sera présenté aux fournisseurs de technologie. Dans cette troisième étape, le programme d’exigences est affiné du point de vue technique, et en fin de compte, le maître de l’ouvrage retient les solutions techniques de son choix. Lors de cette sélection définitive, il conviendra toujours de bien s’assurer que l’on ne s’écarte pas trop de l’objectif final. Pour les installations complexes, il est recommandé de faire appel à un intégrateur qui interconnectera tous les systèmes dans un ensemble fonctionnel. En Flandre, le nombre d’intégrateurs système ayant de l’expérience en matière de soins de santé est limité. Comme on l’a vu plus haut, ils travaillent généralement avec des systèmes ou produits qu’ils ont développés eux-mêmes, ce qui ne permet pas toujours d’intégrer des éléments extérieurs à la gamme. Cet état de fait représente de nouveaux défis et opportunités pour ce segment de marché.

Évaluation La quatrième étape clôture le processus. Il arrive fréquemment que les utilisateurs finaux se plaignent d’être un peu livrés à eux-mêmes après la remise de l’installation ou des systèmes. «Un suivi sous la forme d’une formation et d’un support permanent est capital pour assurer une utilisation et une acceptation efficaces de la technologie. En plus des soignants, il faut aussi apprendre aux habitants à utiliser la technologie mise en œuvre, même si cela semble facile de prime abord. Il est tout aussi important que l’utilisation des fonctions soit occasionnellement évaluée et, au besoin, adaptée ou élargie. Il n’est pas non plus inutile REFRIGERATION de mettre régulièrement les connaissances VENTILATION des soignants à jour. La formation des effectifs HEAT PUMPS temporaires (intérimaires et stagiaires) ne doit THERMIC SOLAR pas non plus être négligée. Dans la pratique, on a souvent tendance à perdre cette étape de vue», conclut Joke Dessin.

Climatechno

• BRAB

Tous nos remerciements au Cretecs Centre B Y C OTechnologie O L & C de O Soins M F-OKHBO RT d’Expertise

HVACR

10 & 1

HVACR

techcare

HVACR

040

HVACR

NEWS

Niko Hydro lancé en noir et en blanc L’appareillage électrique étanche ‘Niko Hydro’ existe aussi en noir et en blanc, et répond ainsi à la tendance des façades noires et blanches. Grâce à leur design subtil aux lignes pures, les interrupteurs et prises de courant s’intègrent dans leur environnement. La solution ton sur ton fait que l’installation extérieure se fond dans l’arrière-plan. Comme la version grise classique de Niko Hydro les variantes blanche et noire sont élastiques, et pratiquement incassables. Ils ne se fissurent pas en cas de surcharge, et sont adaptés aux milieux humides - étanchéité IP55. Niko lance le chargeur USB destiné à être monté dans une boîte d’encastrement. Tous les appareils qui se chargent sur un port USB peuvent être chargés rapidement à un même endroit. Le chargeur USB peut être fini au moyen d’une plaque de recouvrement des séries Niko Pure, Niko Intense et Niko Original.

ThyssenKrupp Encasa présente le StairWalker

11 OCTOBER 2013

Avec le StairWalker ThyssenKrupp Encasa lance une technologie plus accessible pour les soins à domicile. L’ascenseur aide les personnes qui manquent d’assurance dans les escaliers, en soutenant leur dos et le bas de leurs bras. Elles peuvent ainsi monter et descendre des escaliers en toute sécurité et conservent leur mobilité. Le StairWalker peut être aisément converti en ascenseur d’escalier à un stade ultérieur. Il convient aux personnes mesurant entre 1m50 et 1m90 et pesant jusqu’à 146 kg. Le châssis soutient le dos pour monter les escaliers et les bras lorsqu’il s’agit de les descendre. Avec la télécommande l’utilisateur peut appeler l’appareil en haut ou en bas. Pendant la marche, le rythme peut être adapté aux désirs de l’utilisateur. Le StairWalker est doté de lampes LED qui garantissent une parfaite sécurité lorsque les escaliers sont mal éclairés ou en pleine nuit. L’utilisateur peut faire pivoter l’étrier de soutien en mode ‘attente ‘, de façon à ce que l’escalier reste accessible.

B A N T H A L L E U V Ewww.niko.be N •

www.tk-encasa.be

HVACR

REFRIGERATION VENTILATION HEAT PUMPS THERMIC SOLAR

10&11

Climatechno OCTOBRE BY COOL&COMFORT

10 & 11 OC TOB ER 2013

BRABANTHAL

• BRABANTHAL LEUVEN •

LOUVAIN organisation: FCOmedia T +32 (0)56 77 13 10 en collaboration avec les fédérations professionnelles:

wpac

2013 www.climatechno.be ventibel ventibel

techcare

041

NEWS

AAF Remporte le prix CLEAN! 2013 grâce à la technologie de filtrage NELIOR Cinq mois après son lancement, la technologie de filtrage NELIOR d’AAF a remporté le prix CLEAN! 2013 décerné par l’institut allemand Fraunhofer IMP à l’occasion du salon Reinraum Lounge Cleanroom (Karlsruhe). Les technologies étaient nominées parmi treize inscriptions. Le prix a été remis à Johan Langius, COO d’AAF Europe & Middle East. Selon le jury, le filtre NELIOR pour système HEPA et ULPA d’AAF représente une étape innovante dans l’avenir des salles propres. Les performances du filtre, telles que définies dans la norme EN1822:2009, sont améliorées par le glissement de la MPPS (Most Penetrating Particle Size) dans le gabarit des particules de moins de 0,1 µm grâce à des propriétés spécifiques. Les filtres à air se distinguent par leur résistance mécanique élevée et une consommation énergétique réduite de moitié dans un flux nominal par rapport aux filtres HEPA traditionnels. » Ils offrent une solution idéale aux clients qui dépendent fortement de conditions contrôlées en matière de pureté de l’air, comme dans l’industrie pharmaceutique et la micro-électronique. Tous les éléments sont rassemblés pour réduire le TCO tout en maintenant les performances à un niveau extrêmement élevé. www.nelior.nl

Cura-B: réduire le fossé entre entrepreneurs et secteur des soins de santé

techcare

Une ‘table de résonance’ sur l’éclairage a récemment été organisée dans le cadre du projet Cura-B, qui s’inscrit dans le programme européen Interreg IV. Le projet Cura-B est destiné à réduire le fossé entre entrepreneurs et secteur des soins de santé, et à mieux harmoniser les besoins de ce dernier à l’offre existante en vue d’une commercialisation plus rapide. Les Pays-Bas, la France et le Royaume-Uni participent également à ce projet. Pour notre pays, deux institutions de connaissances de Flandre Occidentale et établissements de droit public participent au projet Cura-B. Celui-ci se déroule en trois phases. Après la phase 1 – dresser l’inventaire du paysage des soins de santé – et la phase 2 – réunir les acteurs – c’est la phase 3 qui est en cours. Tous les acteurs concernés étudient comment mieux commercialiser les solutions technologiques dans le secteur des soins de santé. Deux études de cas élaborées autour des soins à distance – une plateforme pour services non-médicaux – et le bien-être – ‘healing environment’ – permettront de réfléchir à des business models réalistes dans le secteur des soins de santé. Dans le cadre de cette deuxième étude de cas, on examine actuellement l’influence de l’éclairage sur les personnes démentes dans les soins résidentiels.

www.cura-b.eu

Le nouveau précadre de Deceuninck Pour éviter l’entrée du froid et la perte de chaleur au droit des raccords de portes et fenêtres, Deceuninck a développé un nouveau pré-cadre. Ce profil de finition facilite l’étanchéité totale entre le mur et l’encadrement du châssis et réduit fortement les fuites de chaleur à travers les moindres fissures. Les exigences de la législation en matière de PEB deviennent plus sévères pour les raccords de châssis. Le pré-cadre de Deceuninck est un profil, fabriqué en mousse de pvc isolante dont certaines parties sont pourvues d’une couche fonctionnelle supplémentaire. Il est à encliqueter au dos du profil de fenêtre pour assurer l’insertion hermétique des châssis. Le pré-cadre et le châssis de fenêtre s’assemblent simplement en raison de l’étanchéité déjà présente entre le pré-cadre et le châssis de fenêtre. Les profils des précadres de Deceuninck ont une longueur de 6 mètres. Le pré-cadre convient pour des épaisseurs d’isolation jusqu’à 160 mm et pour les méthodes de construction les plus diverses. Il est imputrescible, résistant à l’eau et recyclable à 100%. www.deceuninck.be

Select & Go

L’air! Nous en sommes entourés, nous en avons besoin pour vivre, pour nous adonner à nos activités. La qualité de l’air est donc essentielle dans les espaces de vie et de travail. Beaucoup de projets de recherche ont montré que l’exposition à l’air d’intérieur vicié a des conséquences sur la santé et sur les performances. Mais il y a deux aspects: d’une part, la qualité même de l’air, et d’autre part la qualité des déplacements d’air dans le cadre de la climatisation des espaces de vie et de travail. Par l’intermédiaire de Select & Go, Grada fait connaître les Air Outlet Systems. Grada ne fait pas seulement une sélection, mais propose aussi une manière simple de définir le système qui convient pour une application donnée, et ce de manière rapide. Grada présente les endroits d’installation les plus fréquents et les modèles de diffusion de l’air les plus utilisés. Demandez votre brochure Select & Go par le site internet. www.grada.be

HAROL: nouveau store banne avec un design épuré HAROL a choisi de tout miser sur son nouveau store banne BX270. Fort d’un design épuré et décliné dans tous les coloris RAL et laques structurées avec différents degrés de brillance, le BX270 préserve l’harmonie de la façade. Il intègre les atouts du BX260, mais le design du caisson entièrement fermé a été revu. Doté d’une console latérale en aluminium, il arbore un logo racé en aluminium brossé. Tout en finesse, il forme une saillie de seulement 15 centimètres. Grâce aux larges consoles murales, il se fixe sur presque tous les supports. Le système de cassette fermée protège la toile de la pluie et du vent. Jusqu’à une largeur de 6 mètres, le BX270 repose sur 2 bras articulés. Le screen monobloc SC900 de HAROL, une protection solaire discrète, s’inscrit dans la tendance minimaliste. Son caisson en aluminium résistant, à coupure thermique, peut être laqué dans toutes les couleurs RAL disponibles. Des joints d’étanchéité assurent son imperméabilité. Autres caractéristiques: son coefficient d’isolation élevé de 1,3 W/m²K et son isolation acoustique. www.harol.be

De MAGNA3 de Grundfos est arrivé Le MAGNA3, basé sur la technologie éprouvée MAGNA, est un composant majeur de la famille Blueflux de Grundfos. Avec un Indice d’Efficacité Énergétique en dessous du niveau de référence EuP, on peut réaliser des économies d’énergie allant jusqu’à 75 % par comparaison à un circulateur type installé, et profiter d’un retour sur investissement rapide. La fonction existante AUTOADAPT - qui garantit un équilibre entre confort et efficacité énergétique - est en plus équipé du mode de régulation FLOWADAPT et de la fonction FLOW LIMIT qui rend l’utilisation de vannes d’équilibrages superflue dans la plupart des cas. La gamme étendue du MAGNA3 compte plus de 150 circulateurs différents simples et doubles en fonte ou en acier inoxydable, de hauteur manométrique allant jusqu’à 18 m maximum et autorisant des débits maximum de 70 m3/h. Cela signifie qu’il est plus facile de dimensionner. Le MAGNA3 convient au chauffage et à la réfrigération ainsi que pour les systèmes de circulation d’eau chaude sanitaire, et est conçu pour traiter des liquides jusqu’à -10 °C. www.moderncomfort.grundfos.com - www.thinkingbuildings.com techcare

NEWS

RENSON® des toitures de terrasse personnalisées

Recupel collecte gratuitement les déchets électro des entreprises Qu’il s’agisse d’une PME ou d’une multinationale, toutes contiennent de vieux appareils électro négligés comme des ordinateurs et des photocopieurs. Recupel lance une campagne de collecte unique. Sur simple demande – via le lien www.recupel.be/enlevementgratuit – Recupel collectera gratuitement ces déchets électro. Avouez qu’il serait dommage de laisser s’entasser tous ces appareils électro usagés. Débarrassée des déchets électro, l’entreprise disposera de plus d’espace. Recupel transforme le vieil électro en ressource utile, élimine les substances dangereuses et utilise les matériaux récupérés comme matière première pour de nouveaux appareils. Recupel travaille avec des collecteurs agréés et des centres de traitement autorisés qui respectent la législation sur les déchets, et garantit que les déchets électro n’échoueront pas dans la nature. Les entreprises intéressées s’inscrivent sur www.recupel.be/enlevementgratuit et choisissent si elles souhaitent un ou plusieurs box palettes ou cages à roulettes. Recupel leur livrera endéans les quatre jours ouvrables le(s) box pallette(s) ou la (les) cage(s) à roulettes. Une semaine plus tard, un collecteur agréé viendra gratuitement enlever les appareils électro usagés.

techcare

www.recupel.be

RENSON® possède une gamme complète de toitures de terrasse stylées avec une structure en aluminium: Algarve®, Camargue® et Lagune®. La Lagune® est une protection solaire toile en toiture, résistante au vent, étanche mais néanmoins translucide, qui peut selon le temps être ouverte ou fermée à volonté. Le toit de la Camargue® et de l’Algarve® consiste en lames orientables en aluminium. En position fermée la toiture est entièrement étanche à l’eau. Lorsque le soir tombe, il suffit d’allumer l’éclairage intégré. Quand les soirées se font fraîches, on peut rester dehors grâce aux éléments chauffants répartis selon la grandeur de la toiture de terrasse. La Camargue® et la Lagune® peuvent être équipée de différents éléments – comme des protections solaires Fixscreen®, résistantes au vent et motorisées -sur les côtés et/ou à l’avant. Les différents choix permettent au propriétaire de composer une toiture de terrasse personnalisée, qui s’adapte à l’architecture de son habitation. www.renson.be

Hager: une gamme complète de goulottes de couleur noire Aux derniers lancements de produits Hager, un nombre de références étaient déjà disponibles en noir RAL 9011: les plinthes SL, les goulottes BKIS pour des cloisons creuses et les colonnes d’énergie RS Design. La nouvelle gamme comprend des goulottes de distribution - type LF 15 x 15 mm, 40 x 60 mm et 60 x 110 mm -, des goulottes d’installation pour enclipsage direct de l’appareillage 45 mm - type GBD 54 x 54 mm, 56 x 85 mm, 56 x 134 mm et 56 x 162,5 mm - et des goulottes d’installation BRP avec un volume de câblage important - type BRP 65 x 100 mm et 65 x 130 mm. L’utilisation des goulottes noires trouve sa place dans des espaces sombres et discrets, des environnements bruts, comme des tunnels et des caves, et des installations esthétiques, comme des bâtiments pour lesquels le design est important. Non seulement les profilés, mais aussi toutes leurs pièces de forme, comme des angles intérieurs et extérieurs variables, angles plats et embouts, sont disponibles en noir, afin que l’installation puisse obtenir une finition parfaite. La gamme systo, l’appareillage 45 mm pour goulottes d’installation, est également disponible en noir. www.hager.be

Mitsubishi Electric est le premier fabricant à lancer un VRF hybride sur le marché combinant les avantages d’un VRF fonctionnant avec un fluide frigorigène chimique avec ceux d’un chiller à eau. Pour assurer le rendement plus élevé, le Hybrid City Multi (HVRF) optera pour la solution la plus efficiente en énergie. La technologie du HVRF est basée sur le système City Multi VRF R2. Celui-ci se distingue par l’indépendance totale avec laquelle une pièce peut être rafraîchie tout en chauffant une autre pièce. En mode rafraîchissement, la chaleur d’une pièce est extraite; le système R2 l’absorbant la transporte vers une boîte répartition (BC Controller) pour transférer l’énergie. Dans le cas d’un système R2, il ne faut donc qu’une unité intérieure par espace pour répondre à la demande en froid, déshumidification, ventilation et chauffage; le système est en outre 100% réglable par espace individuel.

Nombreux sont les avantages de l’eau comme fluide réfrigérant dans les unités intérieures: l’eau donne lieu à la progressivité et à la précision du confort demandé; l’homogénéité et la stabilité de la température rendent le transport de la chaleur meilleur marché; il n’y a pas de fluide frigorigène dans les espaces, seulement une quantité minime dans les pompes à chaleur à l’extérieur des bâtiments (jusqu’à 70% de moins que dans les systèmes à expansion directe); les installations à l’eau sont plus économiques et demandent moins d’entretien que les systèmes à expansion directe; l’installation s’adapte plus facilement à la configuration de l’immeuble tant à la transformation qu’à l’agrandissement de la surface. Par comparaison aux systèmes à trois ou quatre voies, un avantage supplémentaire apparaît dans la préparation et le montage de l’installation. Du contrôleur HBC aux unités intérieures il n’y a pas de fluide frigorigène, et donc la certification n’est pas nécessaire. Le

WILO Xperts et Training Center Pour améliorer ses services à l’intention des professionnels et les tenir informés en continu, WILO leur propose de devenir membre de WILO Xperts. Il y a de nombreux avantages à adhérer. Les membres ne bénéficient pas seulement de garanties extraordinaires et d’offres promotionnelles, mais sont également informés en continu sur les développements les plus récents dans le secteur. WILO organise en outre régulièrement des formations pour professionnels. Le WILO Training Center comporte une salle de séminaire spacieuse et un local de démonstration high-tech. Dans les séminaires, les experts donnent des informations sur les technologies les plus récentes et sur les modifications récentes survenues dans la législation. Au Training Center on peut également prendre connaissance des systèmes les plus récents en matière d’eau chaude et d’eau froide exposés dans des conditions réalistes. Des workshops pratiques pour petits groupes ont lieu dans la salle de démonstration, permettant de découvrir les effets de la régulation électronique des pompes et de comparer le fonctionnement des différents types de pompes. www.wilo.be

plus grand bénéfice réside dans l’utilisation intelligente de la chaleur disponible. Combien de fois n’arrive-t-il pas qu’il y ait une demande de chaleur dans la partie non exposé au soleil d’un bâtiment, alors que de l’autre côté on rafraîchit parce que le soleil y pénètre par des grandes vitres? Le HVRF transfère le surplus de chaleur dans les espaces à chauffer. Et s’il n’y a nulle part demande de chauffage? Pas de problème, la chaleur sera utilisée pour produire de l’eau chaude sanitaire. Comme c’est le cas pour le City Multi R2, le fonctionnement est garanti pour des températures extérieures de -20°C à + 46°C. En circonstances idéales, un COP de 8 est parfaitement possible! La technologie HVRF a été développée initialement pour réconcilier l’architecture moderne avec un maximum d’efficience énergétique par l’utilisation et le transport intelligents de la chaleur. www.mitsubishi-electric.be

Qbus propose le ViZiR Room Controller: Allumez le Futur Le ViZiR Room Controller vous permet de contrôler facilement et intuitivement une sortie, une salle, une chambre, un étage, une maison. L’écran OLED montre ce que vous contrôlez. L’opération elle-même ou défiler vers d’autres sorties se fait par le cadre d’encastremenet capacitif. Le ViZiR contient un capteur de température et est alimenté et contrôlé par le bus. L’utilisation novatrice de la technologie Qbus maintenant combiné avec un design minimaliste convient à tous les intérieurs. www.qbus.be

techcare

Mitsubishi Electric introduit Hybrid City Multi (HVRF) sur le marché

NEWS

VINK Protection Systems Les bâtiments publics, les magasins, les écoles, tous les endroits où s’achemine beaucoup de monde, sont sensibles à l’usure. Le GRADUS système de protection des murs & sols a été développé pour protéger les surfaces contre les endommagements causés par les passants, les fauteuils roulants et les lits. Les produits de protection Gradus sont appliqués dans le secteur des soins de santé, les établissements scolaires et les centres commerciaux. Le système se répartit en produits aux fins suivantes: Protection des marches d’escaliers, Eclairage à LED pour marches d’escaliers, Barrier Matting, Finition des sols, Protection des murs, et Heavy duty Wall & Floor protection. www.vink.be

Insulco: nouvelle génération d’isolation acoustique pour chape flottante A la pointe de l’innovation et de la recherche, Insulco a développé une nouvelle génération de sous-couches contre les bruits d’impacts entre étages. Suite aux derniers tests réalisés en 2012 auprès du CSTC, Insulco peut livrer des sous-couches offrant l’assurance aux bureaux d’étude, architectes et corps de métier de répondre à la dernière norme NBN S01-400-1. La gamme insulit Bi+ répond aux différents critères acoustiques avec des membranes minces de 4,5 à 9 mm. Fini les nuisances dues aux pas ou aux bruits de chaises, provenant de l’étage supérieur. Avec des affaiblissements acoustiques allant jusqu’à un ∆Lw de 30 dB, la gamme insulit Bi+ permet d’obtenir le meilleur niveau de confort acoustique. www.insulco.be

VELUX® & RENSON®: unité de ventilation autorégulant à débit renforcé VELUX® et RENSON® ont mis leur savoir-faire en commun pour développer une innovation: un accessoire de ventilation autorégulant à débit renforcé pour la nouvelle génération de fenêtres de toit VELUX®. Cette solution de ventilation discrète peut remplacer le capot original de la fenêtre de toit et convient au système de ventilation naturelle C+evoll. Il s’agit d’un accessoire de ventilation pour toutes les fenêtres de toit manuelles de VELUX®. Le groupe a collaboré avec RENSON® pour développer cette unité de ventilation autorégulante classe P3 générant un apport continu mais contrôlé d’air frais, conformément à la norme de ventilation belge (NBN D 50-001) et à la réglementation PEB. Le flux d’air entrant est régulé par une valve qui réagit automatiquement aux différences de pression et à la vitesse du vent. La quantité d’air entrant reste plus ou moins identique, même quand le vent se renforce. De quoi éviter les courants d’air et la sensation de froid à l’intérieur de l’habitation et les dépenses énergétiques superflues. L’utilisateur n’a pas non plus besoin de régler la ventilation, la qualité de l’air intérieur est optimale en permanence. Une seule fenêtre de toit permet donc de ventiler une pièce mansardée entière, conformément à la norme PEB.

techcare

www.renson.be www.velux.be

Faites enlever gratuitement votre électro usagé par Recupel

Faites le tour de votre entreprise. Vous y trouverez sans nul doute des appareils électro usagés prenant inutilement la poussière: ordinateurs, imprimantes, photocopieuses… Désormais, faites-les enlever et recycler gratuitement via www.recupel.be/enlevementgratuit. Découvrez la simplicité de la procédure sur ce site. De plus, vous avez l’assurance qu’avec Recupel, tout se déroule correctement. En effet, Recupel collabore exclusivement avec des collecteurs agréés et des centres de traitement autorisés qui respectent scrupuleusement la législation sur les déchets. Ainsi, vos déchets électro n’échouent pas dans la nature et de l’espace se libère dans votre entreprise.

www.recupel.be/enlevementgratuit Des questions ? Envoyez un e-mail à logistics@recupel.be

Mieux vaut prévenir que guérir

La foudre peut frapper à tout instant Vos installations sont-elles en danger ? Appelez-nous dès maintenant et demandez un diagnostic !

GDK SA Parc Créalys - Phocas Lejeune 22 - 5032 Isnes Tél. +32 81 25 31 20 • Fax +32 81 74 34 99 WWW.LPS-EXPERTS.BE

GDK NV Uitbreidingstraat, 84/3 - 2600 Berchem Tél. +32 3 218 22 66 • Fax +32 3 218 20 20