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Bureau de dépot Ostende X - P915317 - Périodique trimestriel - Éditeur responsable : Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

ANNÉE 4 - JAN-FÉV-MAR 2016 - N13

techcare CONSTRUCTION, INSTALLATION ET AMÉNAGEMENT DANS LE SECTEUR DES SOINS

Une extension multifonctionnelle - Trois en un

CHS Saint-Joseph à Evere

Photo © Klaas Verdru



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CONTENU

Photo © Klaas Verdru

PROJETS

Le centre médical universitaire d’Utrecht optimise sa sécurité

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Le concept énergétique de l’UZ Brussel vise un double objectif : autarcie et économies

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Système d’activation du noyau de béton pour nouveau projet dans le quartier anversois du Kiel

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Une extension multifonctionnelle - Trois en un : CHS Saint-Joseph à Evere Un complexe résidentiel économise 12.500 euros par an grâce à un filtre HD

Des portes de douche confortables pour la résidence-services Muydenhof Le centre de services ’t Zwart Goor investit dans la détection anti-incendie

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BCW Règles de conduite en salle propre

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ÉTUDE Periodicité : Trimestrielle Envoyé gratuitement aux chefs de département des services

La technologie intelligente peut-elle apporter une alternative à la contention physique ?

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techniques des centres de soins résidentiels, des hôpitaux et CPAS. Rédactrice en chef : Tilly Baekelandt, tilly.baekelandt@fcomedia.be - T + 32 (0)56 33 42 72

TECHNIQUE

Rédaction : Staf Bellens & Colette Demil, Philip Declercq,

Pompes dans stations d’épuration : nouveaux développements

Alex Baumans, Bart Vancauwenberghe, Rudy Gunst Publicité - conseil : Filip Cossement, T +32 (0)56 77 13 10, filip.cossement@fcomedia.be Editeur responsable : Filip Cossement, Boulevard des Canadiens 118, B-7711 Dottignies Conception graphique : marieke.veys@fcomedia.be Nederlandse versie op aanvraag Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite et/ou publiée par impression, photocopie, microfilm ou de quelque manière que ce soit, sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles signés n’engagent que la responsabilité de leur auteur. Le contenu des publicités n’engage que la responsabilité des annonceurs. L’éditeur se réserve le droit de refuser d’insérer les publicités proposées.

Membre de l’union des editeurs de la presse periodique.

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REPORTAGES Canalisation résistante aux produits chimiques pour une meilleure lutte contre la légionelle

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Du mobilier de soins ergonomique et non stigmatisant

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INNOVATION Les « Zorg Proeftuinen » : innovation et soins aux personnes âgées Appartement-témoin pour séniors

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INFRASTRUCTURE Le « Roche Learning Center », le plus grand laboratoire en bâtiments modulaires d’Europe

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NEWS

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PROJET

Une extension multifonctionnelle - Trois en un CHS Centre d’habitation et de soins Saint-Joseph à Evere 01

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e centre d’habitation et de soins Saint-Joseph à Evere est un immeuble à deux visages. Derrière l’ancienne maison de repos accessible par l’entrée principale se trouve la construction neuve livrée récemment, qui inclut une aile pour trente résidents atteints de démence, un centre local de services et dix-sept résidences-services. BURO II & ARCHI+I a été sollicité pour la conception. Les programmes spécifiques des trois projets partiels, l’emplacement en Région bruxelloise bilingue et les divers cadres normatifs, mécanismes de subventions, organes de contrôle et répartitions de compétences ont donné naissance à un parcours complexe.

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Saint-Joseph est situé à côté d’un parc dans le centre d’Evere. Le complexe inclut l’ancienne maison de repos de 90 lits, reconnue par la Commission Communautaire Commune (COCOM), la nouvelle maison de repos et de soins pour 30 résidents atteints de démence, reconnue par la Communauté flamande, 17 résidences-services de l’investisseur privé Evere Green scrl, et le centre local de services de l’asbl Aksent. Christel Huyens, du CHS Saint-Joseph : « L’engagement de tous ces partenaires et la concertation entre les deux pouvoirs publics a demandé beaucoup de temps, de négociation et d’harmonisation. Il fallait en effet que le concept réponde aux attentes de chacun, ainsi qu’à des règlementations qui diffèrent considérablement d’un pouvoir public à l’autre. À titre d’exemple, Bruxelles et la Flandre n’ont pas les mêmes normes en matière de superficie des chambres. Par ailleurs, les indicateurs de

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qualité en Flandre sont plus élaborés qu’à Bruxelles ; mais heureusement, ils se rapprochent peu à peu. Les différences touchent également à l’exploitation. Le néerlandais doit être la langue véhiculaire dans la partie agréée par la Flandre, mais le bilinguisme est de rigueur dans celle qui est reconnue par la COCOM. Par ailleurs, le personnel de la COCOM ne peut effectuer de tâches assignées à celui de l’unité agréée par la Flandre, et la comptabilité doit être présentée sous forme analytique. » Trois maîtres d’ouvrage La maîtrise d’ouvrage rajoutait une couche de complexité à l’imbroglio communautaire : trois maîtres d’ouvrage soutenaient le projet, à savoir Saint-Joseph, le centre local de services Aksent et l’investisseur privé Evere Green scrl. Leur collaboration interdisciplinaire sur le site de soins s’inscrit dans la ligne

de la zone de repos et de soins d’Evere. Tous avaient leur programme d’exigences spécifique, qu’il fallait assembler en un seul projet : une tâche tout sauf aisée pour Isabel Vlaeminck, responsable du projet pour BURO II & ARCHI+I : « Généralement, trois maîtres d’ouvrage étaient autour de la table; chacun avait son programme spécifique et voulait son propre accès et son propre espace de circulation. Il a fallu intégrer le tout dans un volume compact, car la superficie constructible était restreinte puisque nous ne pouvions pas empiéter sur le parc. Pour boucler ce vaste programme, nous avons décidé de superposer trois niveaux, et d’exploiter la dénivellation du terrain pour le centre de services et le parking souterrain. » « Dans l’ensemble, la conception s’est bien passée, même si nous avons dû renoncer à l’une ou l’autre chose, réduire certaines


approche a entraîné des retards, et plusieurs entrepreneurs ont relégué la responsabilité à d’autres pour certains éléments. Le fait de travailler avec un entrepreneur-pilote ou un entrepreneur général permet d’éviter ce genre de situations. Conclusion : nous sommes satisfaits du résultat, mais un peu moins du parcours. »

minosité naturelle ainsi que la vue sur la verdure. Une partie de la construction neuve est plâtrée, et une autre revêtue de bois, ce qui améliore l’intégration avec l’environnement du parc. » >>>

Trois clusters La bonne organisation du programme ainsi que la préservation de la vue sur le parc et l’espace ouvert attenant aux bâtiments existants conditionnaient le projet. Isabel Vlaeminck de BURO II & ARCHI+I : « Nous avons choisi des matériaux naturels doux et de grandes baies vitrées pour privilégier la lu-

02. Les appartements sont lumineux, spacieux et transparents grâce à l’utilisation de tons clairs, de beaucoup de verre, d’un nombre limité de matériaux et d’accents de couleur. Toutes les terrasses donnent sur la verdure ou l’environnement urbain.

01. Sur le toit, un jardin protégé et stimulant a été aménagé ; il fait la part belle aux odeurs, aux couleurs et aux éléments tactiles.

03. Pour créer une ambiance familiale, les résidents atteints de démence sont accueillis dans de petits groupes de vie de 10 personnes. Un local séparé avec cuisine, téléviseur et coin salon invite à manger, parler ou regarder la télévision ensemble.

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superficies et modifier des matériaux. Les coûts initiaux avaient été sous-estimés, et le budget ne collait pas au cahier des charges. Toujours pour des raisons budgétaires, nous avons décidé de travailler, dans de très nombreux lots, pour l’exécution – une méthode dont nous ne sommes pas partisans, surtout si les lots sont nombreux. Quand on travaille avec un entrepreneur-pilote, il n’y a qu’un seul point de contact, ce qui facilite la communication, le planning et la coordination. La méthode est un peu plus onéreuse, mais on récupère le surcoût au bout du compte. Dans le cas présent, comme il y avait déjà un gestionnaire de la construction, nous avons pensé qu’il était possible de scinder de nombreux lots. Mais au cours du processus, cette

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PROJET PROJECT

01. De signalisatie loodst bezoekers probleemloos in de juiste richting. Ook kunst bekleedt een belangrijke plaats in het ziekenhuis. 02. Zicht op het complex vanaf de bezoekersparking. Dwars op de centrale as staan vier volumes met op de verdiepingen de patiëntenkamers. De gangen tussen de vleugels zijn volledig beglaasd. 03. Tussen de balie en het bar-restaurant met zelfbediening bevindt zich de inschrijving voor ziekenhuisopnames.

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« Le concept inclut trois programmes distincts, intégrés dans un seul ensemble architectural et fonctionnel. Nous avons hébergé chacun des trois groupes de dix résidents atteints de démence dans un des étages horizontaux superposés. La construction en hauteur, qui rappelle les nombreuses tours avoisinantes, abrite dix-sept résidencesservices. Le centre local de services, accessible à tous les seniors de la commune, est ouvert sur le parc et optimise l’utilisation de l’espace extérieur. Sur le toit du volume horizontal, nous avons aménagé un jardin protégé et stimulant qui fait la part belle aux odeurs, aux couleurs et aux éléments tactiles. »

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Pour les techniques de la partie neuve, BURO II & ARCHI+I a travaillé avec le bureau d’ingénieurs Istema. Isabel Vlaeminck : « L’immeuble est à basse énergie et se fonde sur les principes de la construction durable. Le niveau K est de K30 en moyenne, et le niveau E des résidences-services va de 17 à 32. L’immeuble est doté d’une ventilation à système D, qui allie pulsion et extraction mécaniques avec récupération de chaleur. Sur le plan du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, nous avons choisi un couplage avec la maison de repos et de soins existante. Un nouveau système à cogénération fournit le chauffage de base pour la production d’eau chaude sanitaire de l’ensemble du site. Elle assure aussi l’approvisionnement électrique des parties

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centrales, de la maison de repos et de soins, du centre local de services et de la cuisine collective. » Une cuisine collective... ou pas Les résidents et les visiteurs peuvent accéder aux nouveaux services de soins en empruntant l’entrée principale de la maison de repos et de soins. L’entrée située à l’arrière du site fait office d’entrée principale pour les résidences-services, le centre local de services et les fournisseurs. Une passerelle transparente relie le nouveau volume au bâtiment existant. Une nouvelle cuisine collective a été aménagée le long de ce couloir de liaison ; les repas destinés aux divers utilisateurs et groupes-cibles y sont préparés. Isabel Vlaeminck de BURO II & ARCHI+I : « Initialement, cette cuisine professionnelle n’était pas prévue. C’est seulement pendant l’exécution que la direction nous a demandé s’il était encore possible de l’ajouter. Nous l’avons donc insérée dans l’espace restant entre la construction neuve et la chapelle. » Trois services pour résidents atteints de démence Clivia, le bâtiment neuf destiné aux résidents atteints de démence, se compose de trois unités (une par étage) de dix places chacune. Le concept adhère ainsi aux principes d’habitation normalisée à petite échelle, qui recherchent l’équilibre entre la tranquil-

lité, la stabilité et les stimuli positifs. Christel Huyens, du CHS Saint-Joseph : « Chaque unité est aménagée de manière douillette, avec un espace de vie ouvert qui inclut cuisine, coin à manger et coin salon. Cette formule privilégie le contact entre les résidents et avec le personnel soignant ; tout en encourageant l’autonomie lorsque c’est encore possible. La flexibilité joue un rôle central. Les résidents qui le souhaitent peuvent se préparer leur propre nourriture, sous super-

04. Une galerie transparente relie la construction neuve et l’ancien bâtiment. 05. Le concept inclut trois programmes distincts, intégrés en un seul ensemble architectural et fonctionnel. 06. Six types de résidences-services proposent des superficies allant de 56 à 87 m², dont dix à chambre simple et sept à chambre double. Le niveau E des résidences-services va de 17 à 32. 07. Les résidences-services disposent d’un vaste hall d’entrée, d’un espace de vie avec coin cuisine, salle à manger et salon, salle de bains et une ou deux chambres à coucher. Les portes coulissantes larges, les interrupteurs surélevés, les lavabos accessibles en fauteuil roulant et les douches à niveau améliorent le confort d’utilisation. 08. L’immeuble est à basse énergie et se fonde sur les principes de la construction durable. L’immeuble entier est doté d’une ventilation à système D, qui allie pulsion et extraction mécaniques avec récupération de chaleur. 09. Les services destinés aux patients atteints de démence privilégient des chambres plus petites et un espace commun plus important. Toutes les chambres sont claires et spacieuses grâce aux tons clairs, aux grandes fenêtres et aux plafonds hauts.


vision. Ils peuvent aussi rester au lit jusque dix heures et ne déjeuner que par après. Les membres de la famille peuvent passer quand bon leur semble. Ils disposent d’un badge qui leur donne accès au service et à la chambre de leur parent. Pour les résidents, des bracelets et un système de boucle leur permettent d’entrer uniquement dans leur propre chambre. » « Dans les services destinés aux patients atteints de démence, nous avons privilé-

gié des chambres plus petites et un espace commun plus important. Pour être bien identifiable, chaque service a des portes de couleur différente. Toutes les chambres ont une ambiance lumineuse et spacieuse grâce aux grandes fenêtres et aux faux plafonds hauts ; l’aménagement fait la part belle aux matériaux clairs et agréables, la salle de bains est grande, avec une douche à niveau généreuse, et l’éclairage s’allume automatiquement dès que l’occupant quitte son lit. »

« De leur chambre, les résidents ont vue sur la verdure. Initialement, la terrasse couverte et le jardin du toit étaient réservés aux patients atteints de démence. Mais comme ils n’utilisaient pas le jardin thérapeutique du toit, nous l’avons ouvert à tous les résidents. » Six types de résidences-services Une entrée séparée sur le site de soins résidentiels donne accès aux résidencesservices de la tour. Les habitants disposent >>>

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PROJET

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d’un badge qui leur permet d’entrer à leur guise. Isabel Vlaeminck de BURO II & ARCHI+I : « Nous avons conçu six types de résidences, avec une superficie allant de 56 à 87 m². Dix d’entre elles ont une seule chambre, les sept autres en ont deux : ainsi, elles peuvent accueillir tant les isolés que les couples. » Toutes les résidences sont lumineuses et spacieuses grâce à l’implantation stratégique des fenêtres, aux plafonds hauts, à l’espace de vie ouvert et sa cuisine, aux couleurs et aux matériaux clairs. Les espaces de vie et la terrasse en padouk donnent sur la verdure et l’horizon bruxellois. Les résidences-services sont équipées de larges portes coulissantes, d’une cuisine ouverte, d’interrupteurs surélevés, d’une grande salle de bains avec douche à niveau, d’un lavabo simple ou double accessible en fauteuil roulant, d’un WC suspendu avec appuis, et bien entendu d’un système d’appel. Pour les repas, le nettoyage, le bricolage et les emplettes, les locataires peuvent faire appel au centre local de ser-

vices du même bâtiment. Bien que tous les partenaires du nouvel immeuble conservent une certaine autonomie, ils coopèrent en permanence. L’espace extérieur, le parking, la cuisine collective, la circulation centrale et les infrastructures logistiques sont partagés et par conséquent optimisés. L’optimisation, la budgétisation, l’anticipation et la coopération sont devenues indispensables dans le secteur des soins, a fortiori pour les établissements de petite taille. Christel Huyens, du CHS Saint-Joseph : « Voici huit ans, nous avons élaboré un plan stratégique de soins à la demande des pouvoirs publics. Le parcours de l’agrandissement a suivi. Mais depuis lors, il n’y a plus de lits RVT disponibles, quelque 400 lits se sont ajoutés à l’échelle de la région, notamment chez des acteurs commerciaux. En parallèle, les soins de proximité organisés à domicile augmentent, et de ce fait, les seniors qui entrent ici sont très âgés, ont besoin de beaucoup de soins et, dans de

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10. La structure verticale dans laquelle se trouvent les résidences-services évoque les nombreuses tours résidentielles des environs. Le dénivelé du terrain a été mis à profit pour aménager un parking souterrain. 11. Vue sur la façade plâtrée. Couleurs claires, ouvertures rythmiques et terrasses superposées créent une ambiance calme homogène et renforcent la verticalité. 12. L’architecte Isabel Vlaeminck de BURO II & ARCHI+I, responsable de projet spécialisée dans le secteur des soins. 13. Une partie de la construction neuve est revêtue de bois pour faire le lien avec la zone verte. Un jardin est aménagé sur le toit du volume horizontal.

nombreux cas, décèdent peu de temps après leur arrivée. Par conséquent, la partie neuve compte plusieurs résidences-services et une dizaine de chambres vides. Le manque à gagner résultant de la nouvelle politique d’agréation et de la concurrence des acteurs commerciaux se fait sentir. C’est la raison pour laquelle nous avons adhéré au groupe de soins Eclips. » (Par Colette Demil et Staf Bellens - Photos: Klaas Verdru)

« L’immeuble est à basse énergie et se fonde sur les principes de la construction durable. Le niveau K est de K30 en moyenne, et le niveau E des résidences-services va de 17 à 32. » Isabel Vlaeminck (BURO II & ARCHI+I) techcare

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Fiche projet

Entrepreneurs réalisation • Pas d’entreprise pilote, encadrement par la responsable de projet • Gros œuvre : Vanderstraeten – Peremans (gros œuvre fermé : gros œuvre, menuiseries extérieures et toiture) • Plafonnage : Cops sa pour la partie subventionnée (CHS et CLS) et Lafosse sprl pour les éléments privés (17 résidences-services) • Planchers : Tegelbedrijf Devos pour la partie subventionnée (CHS et CLS) et Intercarro sa pour les éléments privés (17 résidences-services) • Menuiseries intérieures : Mario Neys pour la partie subventionnée et les éléments privés • Menuiserie ignifuge : Meyvaert • Peinture : Veldeman pour la partie subventionnée et Vanzeer pour les éléments privés (17 résidences-services) • Installations électriques : Cofely Fabricom • HVAC et sanitaires : Delta Thermic • Ascenseurs : Kone • Aménagement des environs et de la toiture verte : Brankaer • Ferronnerie et rambardes : A+Alu Bâtiment • Superficie du site : 8.424 m² (dont seulement +/- 3.000 m² constructibles, y compris les éléments existants) • Superficie du bâtiment : superficie au sol nette de l’extension : 5.211 m² • Superficie au sol : 554 m² (limité par le surplomb, le volume suspendu/la vue sur le parc) • Délai de construction : juin 2013 - septembre 2015

• Cahier des charges : agrandissement d’une maison de repos et de soins : 30 lits supplémentaires pour résidents atteints de démence + centre de services local + 17 résidences services + cuisine collective + parking souterrain • Coût : 8.732.979 € hors TVA et honoraires (inclus : aménagement des environs, cuisine collective + divers travaux supplémentaires sur la structure existante) • Niveau E : E17-E32 (selon l’orientation des résidences) • Niveau K : K26 Gros oeuvre • Construction : massive, avec béton et maçonnerie en béton • Fondations : sur pieux, réalisées par Vanderstraeten - Peremans • Auvents : béton architectural d’Agref sa - parties visibles en coffrage lisse et acidifié, gris foncé uni • Égouts et évacuations : PE et PVC - Wavin • Voûtes : façades précontraintes et pré-dalles • Menuiseries extérieures : aluminium (Weiss Profil) • Vitrage : double (Sprimoglass, U = 1.0 W/m²K, avec entretoises en matière synthétique) • Murs extérieurs ou revêtement des façades : - partie en résine de silicone STO, RAL 9010 - partie en bois : Accoya, traitement ignifuge – réalisé par les charpentiers Mincke • Murs intérieurs : - murs porteurs : maçonnerie de blocs de béton/béton - autres murs : sur ossature (cloisons Metalstud/plaques de plâtre/ laine minérale) • Toits plats : Soprema • Toiture verte : toiture verte intensive (Ibic) • Isolation des murs : - murs extérieurs : 100 mm PUR lambda 0,023 W/mK pour le revêtement façade bois ; 140 mm polystyrène pour le revêtement extérieur - murs des caves : 140 mm PUR lambda 0,023 W/mK - murs intérieurs : laine minérale 50 mm lambda 0,035 W/mK • Isolation toits : - PUR 100 mm lambda 0,023 W/mK au -1, rez-de-chaussée et +3 - PUR 150 mm lambda 0,023 W/mK au +7 (résidences services) • Isolation sols : PUR injecté, 80 mm lambda 0,026 W/mK, à tous les étages (Isotrie) Finition • Murs intérieurs : maçonnerie + blocs de béton plâtrés • Finition murale peinture (Sigma - lavable sur les murs : Sigmapearl clean matt) • Plafonds : - si pas de faux plafond : enduit et peinture

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Généralités • Maître de l’ouvrage : Un établissement de soins, un service de soins à domicile et une société unissent leurs efforts pour ce campus : - Maisons de repos et de soins (CHS) : asbl Saint-Joseph - Centre local de services (CLS) : asbl Aksent - Résidences services : scrl Evere Green • Utilisateurs : asbl Clivia (centre de soins résidentiels - soins aux personnes démentes + asbl Aksent - CLS) + locataires des résidences services (partiellement via Baita, le bureau de logement social) • Bureau d’architectes : BURO II & ARCHI+I, rue J. Jordaens 18a, 1000 Bruxelles • Bureau d’études stabilité : Stablo, Brusselsesteenweg 39, 1860 Meise • Bureau d’études techniques : ISTEMA nv, Voskenslaan 332, 9000 Gand • Coordination sécurité : Climatex, Mieregemstraat 30/10, 1785 Merchtem • Conception aménagement intérieur : BURO II & ARCHI+I • Conception aménagement environs : BURO II & ARCHI+I, • Gestion du projet : Karad sprl, Reekstraat 14, 1731 Relegem • Aménagement des environs : BURO II & ARCHI+I en partenariat avec Denis Dujardin sprl, Jan Breydellaan 39, 8500 Courtrai

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PROJET PROJECT

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- si faux plafond : système de Rockfon • Sols : - CHS et CLS : dalles en céramique (Devres) - chambres du CHS : revêtement tendre en PVC (Tarkett) - résidences services : dalles en céramique (Villeroy & Boch) • Finitions terrasses extérieures : - terrasses des résidences-services et du toit : planches en bois (padouk) - ailleurs : dalles de béton • Menuiseries intérieures : - portes : portes peintes (Bedeco) - escaliers : béton, préfabriqué, visible, avec rebords coulés - portes anti-incendie : portes peintes (Bedeco). Si vitré : Meyvaert Techniques • Ascenseurs : Kone, ascenseurs sans salle des machines, vitesse 1 m/s : - ascenseur 1 (8 personnes, cage 1400 x 1100 mm) - ascenseur 2 (21 personnes, cage 1400 x 2400 mm) • Chauffage : production de chaleur par chaudières au gaz (deux éléments en cascade, à condensation, haut rendement de Wolf ) + 1 cogénération (Viessmann) • Eau chaude sanitaire : pour la partie subventionnée, boiler CC (Viessmann) - système différent pour les résidences. L’eau produite par le chauffage central est distribuée par des stations d’étage d’Alfa Laval vers les radiateurs ; ces stations assurent également la préparation directe d’eau chaude sanitaire. • Ventilation : 3 groupes d’aération de Gea Happel (MRS/CLS/ Résidences) - pulsion et extraction mécaniques partout. Ventilation équilibrée avec récupération de chaleur, rendement min. 80%. • Pare-soleil extérieurs : écrans Rifolos à commande électrique, caissons et profilés en alu RAL 9011 et 7004, toile Mermet • Éclairage : luminaires à lampes économiques • Système de gestion du bâtiment : Schneider • Contrôle des accès : NIKO • Système d’appel : NIKO • Automatisation des portes extérieures : Dorma • Éclairage du jardin : BEGA 5046, lampe 40W • Éclairage du jardin sur le toit : Luminaire bolder à LED, Wever & Ducré • Aménagement cuisine collective : Metos

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Finition et aménagement hall d’entrée, couloirs, WC visiteurs • Portes : portes peintes (Bedeco) • Finition murale : peinture (lavable : Sigmapearl clean matt) • Éclairage : luminaires encastrés à lampes économiques • Sièges : Moments Furniture • Sols : dalles céramiques (Devres) • Escaliers : béton, préfabriqué, visible, à rebords coulés

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Chambres individuelles • Portes et fermetures : - NIKO pour le contrôle des accès - portes peintes (Bedeco -EI30) • Mobilier mobile : Moments Furniture • Lits : Wissner Bosserhoff • Éclairage : éclairage principal : downlight à lampes économiques (Multiline). Éclairage de nuit : armature murale à lampe économique (Bega) • Finition des sols : PVC (Tarkett) • Finition murale : peinture (lavable : Sigmapearl clean matt) • Pare-soleil extérieurs : écrans Rifolos, à commande électrique, caissons et profilés en alu RAL 9011 et 7004, toile Mermet • Télévision : des raccordements pour télévision IP Proximus sont prévus • Internet: 2RJ45 prévus par chambre • Alarme système d’appel : NIKO Sanitaires dans les chambres individuelles • Douche : douche à niveau avec PVC (Tarkett) antidérapant • WC suspendu avec appuis • Chasse d’eau : réservoir encastré • Lavabo accessible en fauteuil roulant • Robinets : mitigeurs thermostatiques pour le lavabo (1 manette) et pour la douche • Sols : PVC (Tarkett), antidérapant • Éclairage automatique (détecteurs de mouvement) : downlight encastrés à lampe économique, commande par détection de présente + éclairage miroir (néons, commande locale) • Finition murale : PVC (Tarkett, Aquarelle Wall) Finitions, équipement et aménagement des résidences-services • Superficie : 6 types de résidences, dont la superficie va de 55,66 m² à 87,58 m² • Disposition : 1 ou 2 chambres à coucher • Finition : sols en céramique (Villeroy & Bboch, antidérapants dans les salles de bains) ; faïence dans les salles de bains, portes peintes (Bedeco). Toutes les portes des résidences, sauf celles du rangement, sont coulissantes. • Cuisine : Ixina • Sanitaires : douche à niveau, 1 ou 2 lavabos accessibles en chaise roulante, WC suspendus avec dispositifs pour appui • Systèmes d’appel : NIKO


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Règles de conduite en salle propre

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ravailler dans une salle propre requiert beaucoup de discipline et d’engagement de la part des opérateurs. Le but est de fabriquer des produits exempts de contamination microbienne. La qualité du produit dépend de divers facteurs, mais il est essentiel que les opérateurs comprennent la manière dont ils influencent ce processus.

Dans la salle propre de production pharmaceutique et hospitalière, l’être humain reste la principale source d’impureté et de contamination. Dans la plupart des cas, il n’en est pas moins indispensable à la fabrication de médicaments. L’utilisation d’isolateurs (RABS) permet toutefois de réduire l’impact et le risque.

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Perte de micro-organismes L’être humain perd en permanence des particules - squames, salive, poussières issues des vêtements et saleté récoltée dans l’environnement. La plupart des particules contiennent d’innombrables sortes de microorganismes. Chaque jour, nous perdons 1 à 2 grammes de squames qui contiennent des millions de micro-organismes. Nous perdons des micro-organismes de diverses manières. La friction des vêtements, notamment, libère des squames qui se retrouvent dans l’environnement via notre col, nos manches ou nos jambes de pantalon. Ces particules pénètrent dans le flux d’air, qui les emporte.

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La salive et les sécrétions nasales contiennent également de nombreux micro-organismes. Parler, tousser et éternuer constitue donc aussi un risque en salle propre. Un risque que réduit le port d’un masque facial efficace et bien serré. La présence de personnes malades ou dont le nez coule est indésirable dans une salle propre. Le staphylocoque doré - un microbe pathogène - est présent dans le nez et la gorge ; il constitue un danger en cas de plaies ouvertes et provoque des maladies nosocomiales. Il peut également être présent sur l’épiderme humain et à ce titre pénétrer dans l’environnement et contaminer les produits. Procédure de sélection Parce que l’être humain est un facteur majeur de dissémination d’impuretés dans la salle propre, la procédure de sélection constitue un aspect important. Une salle propre n’est pas un environnement de travail classique, et dans certains cas, l’être humain peut y éprouver un sentiment de claustrophobie. Le tabagisme libère des résidus de goudron et de ni-

Comment la contamination se propage par le sol et les mains. (Photo: BCW)

cotine, et peut contaminer l’environnement jusqu’à 30 minutes après avoir éteint une cigarette. Les allergies saisonnières, les dermatites, les cheveux longs mal soignés, la sensibilité à la chaleur, au froid et à l’humidité : autant de points dont la sélection doit tenir compte. Travailler dans une salle propre demande beaucoup de discipline, et il convient autant que possible d’éviter de parler. Les manipulations brusques et nerveuses sont exclues, ce qui limite également le choix des opérateurs. L’hygiène personnelle est un facteur important. Pour effectuer certains contrôles du potentiel contaminant des opérateurs, de plus en plus d’entreprises pharmaceutiques décident de faire porter à leurs opérateurs en salle propre des sous-vêtements 100% polyester. Ceux-ci limitent le risque de pollution indésirable - fibres de chandails angora, micro-organismes provenant d’animaux, nylon créant de l’électricité statique et attirant de ce fait la poussière. Les déodorants en roller, gel ou stick ainsi que baume pour les lèvres sont autorisés. Tous les autres produits libérant facilement de la couleur ou autres résidus, tels que le rouge à lèvres, la poudre, le fard à paupières,


le crayon à sourcils, le mascara, la laque à cheveux, le parfum ou l’eau de Cologne sont exclus en salle propre. Les ongles doivent rester courts et le vernis n’est pas le bienvenu. Il est recommandé de prendre une douche et de se laver les cheveux quotidiennement. Nos pilosités captent dans l’environnement énormément de poussières que nous emportons en salle propre. Il faut également se laver et se désinfecter consciencieusement les mains avant de pénétrer dans une salle propre. Le séchage s’effectue uniquement à l’aide de serviettes n’émettant que peu de poussières afin de minimiser l’entrée de particules de papier. L’utilisation des sèche-mains n’est pas indiquée pour les salles propres, car des études ont démontré que ces dispositifs dispersent les micro-organismes dans les pièces. Les cheveux doivent être coiffés avant d’entrer dans la salle propre, et le port d’un filet est imposé. Coiffer les cheveux élimine les particules volantes et d’éventuelles pellicules. Les cheveux longs doivent être attachés de manière à pouvoir être entièrement recouverts par la charlotte et ne pas s’échapper durant la production. La charlotte ou le cache barbe ne peuvent en aucun cas être ôtés durant la production, et il est strictement interdit de se coiffer en salle propre. Les hommes qui portent la moustache ou la barbe doivent porter, par-dessus le masque, un cache barbe pour éviter de disperser des poils dans l’environnement.

vironnement et minimiser le risque de dispersion de squames, sourcils ou micro-organismes. La sélection du type de tenue pour salle propre dépend de la classe et des travaux. Le port de doubles gants évite la contamination au cas où un gant se déchire pendant les travaux. Les gants doivent être désinfectés régulièrement à l’alcool stérile en vue de prévenir toute éventuelle contamination microbienne. Conclusion Avant d’envoyer des personnes travailler en salle propre, il est important de fixer les règles de conduite et de les utiliser pour sélectionner celles qui supporteront cet encadrement strict. La formation des opérateurs fait partie de l’obtention et du maintien de la qualité. Elle améliore la connaissance et la conscientisation de l’opérateur, ce qui ne peut que bénéficier au produit. (Photo: CSB)

Chaque jour, nous perdons 1 à 2 grammes de squames qui contiennent des millions de micro-organismes.

Les chewing-gums, bonbons rafraîchissants, ainsi que la nourriture ou les boissons sont interdits pendant la production. Le port de bijoux ou de montres est susceptible d’endommager les gants et est déconseillé.

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Les cheveux doivent être coiffés avant d’entrer dans la salle propre, et le port d’un filet est imposé. Coiffer les cheveux élimine les particules volantes et d’éventuelles pellicules. (Photo : vestiaires Hôpital Halle, grâce à CSB cleanroom)

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En fonction de la classification de la salle propre, on optera pour le port d’un masque lunettes pour ne pas exposer la peau à l’en-

Par Linda Vereycken (Administratrice BCW, Cleanroom consultant trainer BMC consulting)

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ÉTUDE

La technologie intelligente peut-elle apporter une alternative à la contention physique ?

L

a prise de mesures qui restreignent la liberté est un thème controversé dans le monde des soins de santé. Néanmoins, on constate que la contention physique est encore souvent utilisée dans les hôpitaux, les maisons de repos et de soins et même les soins à domicile. Or, la technologie intelligente offre une alternative. Le projet STAFF, prévu sur une durée de deux ans, veut mettre en exergue la technologie intelligente comme alternative à la contention physique et, au final, fournir des informations pratiques aux établissements de soins et aux entreprises. Dans le cadre du projet, huit entreprises proposent leur technologie de pointe, qui sera installée dans neuf MRS de Flandre auprès de résidents qui font l’objet d’une contention physique.

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L’utilisation des technologies intelligentes peut offrir une alternative pour soutenir au maximum la politique de contention. Ainsi, une alarme peut être utile pour savoir si un résident qui a quitté son lit afin de se rendre aux toilettes est bien retourné se coucher par après. La technologie peut également servir à aider le personnel soignant durant ses rondes nocturnes. L’alarme qui se déclenche lorsqu’un résident se lève doit toutefois répondre à divers critères (nous ne les reprendrons pas ici, mais ils sont disponibles sur demande). La choix d’une politique de contention minimale soutenue par la technologie n’est pas sans risques. Il importe de commencer par identifier aussi finement que possible les risques pour chaque personne concernée, avec une discussion approfondie impliquant toutes les parties (client, équipe soignante, famille, soignants de proximité). Les soignants doivent aussi être au fait du fonctionnement et des commandes du système. Dans ce cadre, on prendra soin de tester suffisamment la technologie que pour

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avoir confiance en elle. Une évaluation et une adaptation occasionnelles constituent un élément important du processus. Le projet STAFF STAFF (acronyme néerlandais de « technologie intelligente en alternative à la contention physique ») est une proposition de projet TETRA introduite le 12 mars 2014 auprès de l’Agence flamande pour l’innovation par la science et la technique (IWT). Le principal demandeur est la Katholieke Hogeschool Vives (centre d’expertise technologie de soins, Cretecs), associée à LUCAS, le centre d’étude et

de consultance en matière de soins de l’Université de Louvain. Le projet, d’une durée de deux ans, a démarré en septembre 2014. Bart Degryse (Conseiller du centre d’expertise en matière de soins, Cretecs) : « Le principal problème est que l’on part souvent de la technologie, sans consulter les acteurs de terrain. Il arrive par exemple que certains investissements ne soient pas utilisés dans la pratique. La plateforme de connaissances que nous créons au sein de Cretecs doit nous permettre de mettre notre expertise à la disposition des entreprises et du secteur des soins, notamment grâce à notre espace

« Le raccordement d’appareils externes est un gros problème dans de nombreuses maisons de repos et de soins. » – Bart Degryse (Conseiller projet Cretecs)


de démonstration qui illustre les possibilités des technologies de pointe. Nous proposons coaching et solutions. Nous envoyons les exigences discutées au sein de tel ou tel groupe de travail aux fournisseurs et nous vérifions s’il y a conformité. » Le projet souhaite mettre en avant les technologies intelligentes en alternative à la contention physique, et au final, récolter des informations pratiques qui pourront ensuite bénéficier aux établissements de soins et aux entreprises. Bart Degryse : « Ce n’est pas les technologies que nous étudions, mais bien leur acceptation. Dans ce cadre, nous

cherchons à connaître les conditions cadre préalablement à leur mise en oeuvre. » Ellen Lampo (Conseillère projet centre d’expertise technologie de soins, Cretecs) : « Nous avons commencé par mobiliser les acteurs de terrain. Nous avons notamment organisé, dans chaque MRS sélectionnée, des formations relatives à l’aspect scientifique et à la technologie. On oublie souvent que de très nombreuses personnes sont en contact avec la technologie. » Bart Degryse : « Tout commence par une vision, par exemple insister sur la sécurité ; le fait de recueillir l’adhésion de l’organisation qui va l’utiliser est une première étape importante. »

a été envoyée début 2015 à toutes les MRS de Flandre pour dresser le relevé de l’utilisation/ la situation actuelle dans cette région. Dans le même temps, une réunion d’entreprises et de MRS a été organisée pour mieux informer au sujet de l’étude incluant l’implémentation des technologies. Ellen Lampo : « Nous avons sondé l’attitude de la direction et du personnel vis-à-vis de la contention et de la technologie. Les acteurs ayant déjà recours aux technologies intelligentes sont plus confiants dans son utilisation en alternative à la contention physique, contrairement aux MRS qui ne les utilisent pas encore. L’adage ‘on se méfie de ce qu’on ne connaît pas’ se vé-

>>>

Enquête Après l’esquisse d’un cadre légal pour cerner cette thématique, une enquête électronique

LES TECHNOLOGIES DU PROJET STAFF 01. Détecteur de mouvement (Curatech – Act With Care) Le détecteur de mouvement est installé près du lit et envoie un signal infrarouge à environ 20 cm du sol. En cas d’interruption, une alarme est envoyée au système d’appel. 02. CareMat (Bircher – TeleAlarm) Un tapis équipé de capteurs de pression posé à côté du lit du résident. Lorsque celui-ci se tient sur le tapis, une alarme est envoyée au système d’appel. 03. Lit thérapeutique Elvido Vervo avec système out-of-bed (Stiegelmeyer – Distrac) L’arrière du lit inclut un système de capteurs détectant la présence (ou l’absence) du patient. Si la personne n’est plus détectée, une alarme est envoyée au système d’appel. 04. IQmat (IQfy – Van Herck) L’IQmat est un matelas à capteur intégré. Si la personne quitte le lit, le capteur enregistre le changement de poids et envoie une alarme au système d’appel. 05. Optiscan (Daza – Daza) L’Optiscan est un capteur infrarouge (sensible à la chaleur) posé sur le sol en direction du lit. Dès que l’occupant entreprend de se lever en s’asseyant sur le bord du lit, une alarme est envoyée au système d’appel. 06. Safebed (Emfit – Quo Vadis) Un tapis très sensible équipé de capteurs piézoélectriques est inséré sous le matelas. Il enregistre la présence ou l’absence de l’occupant du lit en observant tous les micro-mouvements tels que le rythme cardiaque ou la respiration. 07. Sensotiss AP (Sensotiss – Act With Care) Un tapis incluant des fibres lumineuses est placé sous le matelas et émet en permanence un signal lumineux (onde lumineuse). Cette onde est interrompue si la personne est couchée dans son lit. Si elle le quitte, une alarme est envoyée au système d’appel. 08. Wespot Secnurse (Optex – Act With Care) Une caméra optique est montée au-dessus du lit du résident et crée une zone balisée invisible tout autour. Si le résident quitte cette zone, une alarme est envoyée au système d’appel. La caméra optique ne réalise pas d’enregistrements vidéo. 08

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Photo: Curando propose six formules de soins (MSR, séjour court, soins de jour, résidences-services, centre local de services, soins à domicile Cura) répartis sur cinq zones de repos et de soins en Flandre Occidentale. (© Grymonpré Frederik)

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ÉTUDE

rifie également dans le cas présent. Les principales raisons invoquées pour ne pas utiliser la technologie sont le coût, l’infrastructure inadaptée, et la méconnaissance des possibilités des technologies intelligentes. » Étude sur l’intervention En mai et juin dernier, le personnel soignant des neuf MRS a pu s’initier à diverses technologies. Les mesures ont commencé en septembre 2015 et la collecte de données se terminera cette année. Pendant 2 fois 12 semaines, diverses technologies seront placées auprès de 40 résidents qui sont actuellement sous contention physique. L’étude vise à examiner les possibilités, les conditions cadre et l’impact des technologies de soins utilisées en alternative. Les mesures seront à la fois quantitatives (effets) et qualitatives (processus). Au terme de la phase de test, le questionnaire initial sera à nouveau parcouru pour voir si l’acceptation a évolué. Bart Degryse : « Nous constatons que le fait d’utiliser des appareillages externes dans une MRS pose souvent un sérieux problème. Il est important que le système d’appel puisse faire la différence entre différents types d’alarme. Dans le cas de bâtiments neufs, nous recommandons une architecture système flexible ouverte permettant d’ajouter facilement des appareils supplémentaires. La MRS doit pouvoir assurer elle-même facilement la gestion des types d’alarme. » Ellen

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Dgàd : Virginie Carlassara (Collaboratrice scientifique LUCAS, Université de Louvain) et Ellen Lampo (Conseillère projet centre d’expertise technologie de soins, Cretecs) : « L’enquête permet de constater que les principales raisons expliquant la non-utilisation des technologies intelligentes sont leur coût, le fait que les infrastructures des MRS ne soient pas adaptées, et la méconnaissance des possibilités des technologies intelligentes. »

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Lampo : « Nous n’évaluons pas la technologie, mais nous esquissons des points d’attention généraux et interviewons le personnel de soins et la direction, et nos confions aux entreprises les conseils issus de la pratique qui en découlent. » Créer une plateforme de connaissances Les informations de l’étude de la littérature, de l’étude et de l’étude d’intervention seront mises, après clôture, à la disposition des divers groupes-cibles et plus spécifiquement des entreprises et établissements de soins. L’objectif est de développer une plateforme de connaissances offrant des informations pratiques sur l’alarme signalant qu’un patient quitte son lit. Bart Degryse : « Ensuite, la balle sera surtout dans le camp des MRS. En fait, il faudra que quelqu’un s’acquitte de cette tâche dans les MRS. Nous avons lancé une nouvelle formation de Bachelier en

technologie de soins en septembre. Il s’agit d’un profil qui pourrait combler le fossé entre technologie et fournisseurs de soins. » (Par Tilly Baekelandt)

www.cretecs.be www.kuleuven.be/lucas

Angelique Van Ooteghem (Coordinatrice des soins de la zone de repos et de soins Curando Noord) : « Je constate que l’on est parfois trop dans la prévention. La culpabilité est énorme. Mais en ouvrant le dialogue, on privilégie la qualité et on rend sa liberté au résident. »

« LES TECHNOLOGIES INTELLIGENTES CONTRIBUENT AU BONHEUR PERSONNEL DES RÉSIDENTS » Curando propose six formules de soins réparties sur cinq zones de repos et de soins de Flandre Occidentale. Angelique Van Ooteghem (Coordinatrice des soins de la zone de repos et de soins Curando Noord, Bruges) espère que ce projet en inspirera d’autres : « Les projets innovants sont très importants vis-à-vis de notre vision et notre mission, qui consiste à apporter des soins de qualité et une valeur ajoutée au niveau du service. Nous étions déjà en recherche de solutions liées aux alertes de type out-of-bed, mais il nous manquait les connaissances et les informations sur les solutions existantes. Ce projet est arrivé à point nommé. Nous testons notamment le système Safebet/Emfit (voir encadré) auprès des personnes atteintes de démence. Par exemple, nous recevons un signal si un résident n’est pas revenu des toilettes après 15 minutes. Nous avons aussi appliqué la technologie à un résident qui était sous contention car il présentait un risque de chute. Dans les deux cas de figure, l’estime de soi et la mobilité se sont considérablement améliorées. Les résidents sont visiblement plus heureux. Nous sommes en dialogue avec le soignant et la famille, et nous constatons que la technologie intelligente soutient fortement le bien-être. Parfois, un soignant doit pouvoir lâcher prise et permettre aux résidents de choisir le moment où ils ont besoin d’aide. Je constate que l’on agit parfois trop dans la prévention. La culpabilité est immense. En dialoguant, il est possible de privilégier la qualité et de rendre sa liberté à la personne concernée. Bien entendu, certains points méritent plus d’attention ou une amélioration. Ainsi, nous sommes étonnés des possibilités cognitives des résidents qui, par exemple, retournent un matelas ou tentent d’éteindre des lumières clignotantes. La structure existante représentait une autre restriction. Nous allons nous concerter avec notre service technique pour envisager l’achat d’un nouveau système. Le directeur soutient le projet, qui est déjà inscrit au budget. Dans l’avenir, nous examinerons sur la base de la situation personnelle du résident s’il est nécessaire d’utiliser telle ou telle technologie, et laquelle choisir. »


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TECHNIQUE

Pompes dans stations d’épuration : nouveaux développements

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ne station d’épuration sans pompes ni vannes, c’est comme un bistrot sans bière : impensable en pratique. Le monde des pompes a beaucoup évolué ces dernières années, si bien que pour beaucoup c’est l’arbre qui cache la forêt. Ensemble avec Erik De Doncker (EDO Pumps) nous avons passé en revue les défis les plus importants. « Nous devons sensibiliser les clients au fait de regarder au-delà des dernières tendances, et les convaincre du fait qu’une pompe doit en premier lieu fonctionner de manière fiable. »

Distributeurs et installateurs de pompes sont toujours confrontés au même problème. « Il n’est pas évident de trouver le bon équilibre entre service et coûts. Les clients veulent toujours plus pour moins d’argent. Conséquence, souvent, l’entretien (préventif ) n’est pas ou mal exécuté, ce qui entraîne des coûts à terme. » En outre, le marché (fournisseurs, commanditaires et entrepreneurs) a trop peu de connaissances sur les nouveaux développements dans le domaine des pompes. « À cause de cela on rencontre encore souvent des devis établis par copier-coller. On considère essentiellement le prix, et plus encore les points qui ne figurent pas dans le devis, ainsi il est possible de décrocher des travaux supplémentaires (N.D.L.R. les points cités), et donc d’obtenir un prix plus élevé. Dans ce domaine, les bureaux d’études ont un grand rôle à jouer. »

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Innovations Le monde des pompes est en perpétuelle évolution. Ce qui se traduit régulièrement

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par l’apparition d’innovations intéressantes. « Le développement des moteurs IE4 est une de ces nouveautés qui ne passent pas inaperçues, mais ces moteurs sont encore trop chers à implémenter. Car finalement, il faut que le client veuille bien mettre le prix. Dans les prochaines années, je pense voir apparaître des moteurs IE4 pour pompes montées à sec. » Erik De Doncker constate que le monde de l’eau pure est plus avancé dans ce domaine. « Les nouvelles technologies permettent de produire des pompes centrifuges parmi les plus efficientes. Les premiers pas ont été réalisés grâce à la production de moteurs électriques de très haute efficience. En les utilisant en combinaison avec des pompes centrifuges elle aussi de haute efficience, on parvient à garantir une économie d’énergie remarquable. » La mise en œuvre d’un régulateur de fréquence permet d’accroître encore le gain. « Dans ce cas, la barre a été placée très haut. La question est de savoir si ces exécutions, qui sont certes importantes pour l’avenir, ne

se retourneront pas contre les petits producteurs. Déjà maintenant on note des réactions : ce serait un des objectifs des nombreuses multinationales actives dans le domaine des pompes et qui, notamment, jouent également le rôle de locomotives dans la quête aux plus hautes efficiences. Peut-être faut-il nous préparer à une ère où il ne restera que quelques constructeurs de pompes ? » Épuration de l’eau « Dans le secteur de l’épuration de l’eau, on opte souvent pour des pompes d’égout submergées avec turbine à vortex pour les crasses à longues fibres (turbine vortex retiré ou turbine à passage libre) et des turbines centrifuges à vis pour l’efficience. La turbine à canal (un ou deux) pour le pompage de grands volumes avec un passage relativement grand et un rendement relativement élevé, est également appréciée. » Outre les pompes centrifuges, ici également on peut installer des pompes d’égout montées à sec, « à condition que l’on puisse réaliser une cave de pompage sèche. Le grand


avantage en est l’entretien sur place. Point négatif : l’installation d’une cave ou espace de pompage est relativement chère. » Lutter contre le colmatage Erik De Doncker pense que dans le choix d’une telle pompe on se focalise trop sur le rendement énergétique. « En fin de compte, il faudrait mettre l’accent sur le fonctionnement sans accroc de la pompe. Permettez-moi d’illustrer cela par un exemple : une pompe d’égout de grande efficience se colmate, alors qu’elle ne fonctionne peutêtre que dix minutes par jour. Les conséquences de ce disfonctionnement coûtent un temps précieux sans parler des coûts écologiques et économiques. Il suffit de penser au déplacement du véhicule d’intervention, à la pollution supplémentaire de l’environnement etc. Le client devrait parfois prendre en considération une pompe vortex non colmatable, car le cout total dans de nombreux cas

est inférieur. Hélas, bien souvent, cette dernière ne suscite que peu d’intérêt. » Dans le contexte de la législation européenne, l’efficience est, là aussi, de plus en plus la norme par excellence. « Le moment viendra où l’efficience aura la priorité sur le fonctionnement sans accroc. Suite aux différences d’opinion en Europe, la probabilité que les valeurs cibles soient atteintes, est faible, et certaines affaires seront remises à une date ultérieure. » Pour les producteurs, il est difficile de répondre à ces exigences. « Les investissements en matière de moteurs et de recherche sont élevés, et l’environnement concurrentiel est très sévère. La plupart des clients ne savent pas comment fonctionnent les pompes, et ne prennent en considération que la tendance la plus récente, qu’elle soit intéressante ou non. Une lueur d’espoir cependant : les récents devis pour les pompes DWA qui sont établis avec turbine à passage libre (ou

turbine vortex). Mais là aussi, l’on remarque une forte tendance à accorder la priorité à une faible consommation d’énergie, en lieu et place de la fiabilité de fonctionnement » (Par Bart Vancauwenberghe)

L’INFLUENCE DE LA LÉGISLATION EUROPÉENNE Le décret européen 547/2012 EG définit le rendement minimum de toutes les pompes à eau. Le rendement minimum est défini pour chaque point de fonctionnement (pression, débit, fréquence), et fixé par une valeur MEI (Minimum Efficiency Index). Ce MEI est calculé sur base d’une comparaison de toutes les pompes sur le marché. Depuis le 1er janvier 2013, un MEI 0.10 ou MEI 10% est d’application. Cela signifie que les 10% des pompes les moins bien classées (en rendement) ne peuvent plus être introduites sur le marché. Depuis le 1er janvier 2015, le rendement minium est rehaussé à MEI 0.40. En d’autres termes : les 40% des pompes les moins bien classées en termes de rendement ne peuvent plus être fournies. En considérant le rendement, on considère trois points sur la courbe de la pompe : le point de meilleure efficience (BEP), ou le point de plus haut rendement de la pompe, un point à un débit inférieur de 25%, et un point à un débit supérieur de 10%. L’objectif de ce décret est d’économiser l’énergie, et donc la protection de l’environnement. En outre, le décret assure qu’assez d’énergie sera produite dans l’avenir pour répondre aux besoins. Il est important de souligner que la consommation d’énergie est définie par la pression et le débit demandés, et que le rendement de la pompe et du moteur ne jouent qu’un rôle secondaire. La nouvelle législation ne réduira la consommation d’énergie que de quelques pourcents. C’est très peu en comparaison à l’impact du diamètre de la canalisation et de la hauteur manométrique. Si, par exemple le diamètre de la canalisation augmente de 50 mm à 80 mm, la perte de pression diminue d’un facteur 10 (ou économie d’énergie de 90%). Si l’on réduit de moitié la hauteur manométrique (par exemple un bâtiment de trois étages au lieu de six), la différence de pression est réduite d’un facteur 2, ce qui correspond à une économie d’énergie de 50%. Forte de cette information, l’Union européenne prépare une législation pour optimaliser les systèmes, avec à la clef un plus grand effet sur l’environnement.

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(Remerciements à Packo Pumps pour l’info)

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PROJET

Un complexe résidentiel économise 12.500 euros par an grâce à un filtre HD

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huisvester, une société de logement d’Oosterhout, gère environ 13.500 logements en location. L’organisation vise à améliorer la qualité résidentielle et de vie des habitants. Une approche ambitieuse permet de créer une communauté où il fait bon vivre. Michel Bakermans, collaborateur Administration & Innovation : « Nous mettons l’accent sur un logement de qualité, adéquat et abordable ainsi que sur la qualité de l’environnement de vie. Nous misons sur la maîtrise des charges liées au logement pour nos clients et l’amélioration de leur confort résidentiel. Le complexe de soins Oosterheem illustre très bien cette philosophie. »

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Une combinaison idéale de qualité de vie et de gestion durable du climat C’est en 2009 que Thuisvester a réalisé le complexe de soins Oosterheem, qui se compose de 100 appartements médicalisés et de 24 logements attenants. Bakermans : « Depuis 7 ans, tous les immeubles dédiés aux soins doivent disposer d’un système de refroidissement. C’est légalement obligatoire. Pour le chauffage et le refroidissement, notre complexe a recours à un stockage de la chaleur et du froid durable. Il nous permet de réduire les coûts liés à la climatisation. Cette solution cadre tout à fait avec notre souhait de logement durable dans un environnement de qualité. » L’eau souterraine se prête parfaitement au stockage de la chaleur et du froid. En été, nous utilisons l’eau souterraine fraîche pour refroidir le complexe. L’eau fraîche réchauffée est ensuite réinjectée dans le sol et utilisée en hiver pour chauffer le complexe. L’eau souterraine est utilisable immédiatement pour le refroidissement. Pour utiliser l’eau à des fins de chauffage, il faut d’abord la réchauffer en recourant à une pompe à chaleur raccordée à la source.

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Économiser sur le traitement de l’air « Au fil du temps, nous avons constaté que la consommation énergétique du bâtiment était supérieure à nos prévisions », explique Bakermans. Avec notre installateur, Kuijpers, nous avons cherché à savoir pourquoi. Heiki Claeys, project manager chez Kuijpers : « L’avantage de ce complexe est qu’il dispose d’une mesure de l’énergie séparée. Ainsi, des installations comme la pompe à chaleur et le filtrage de l’air sont mesurées séparément. Nous avons donc pu constater rapidement que la ventilation du complexe consommait une quantité relativement importance d’énergie. Claeys a à son tour pris contact avec ACS-AFPRO Filters. « Nous avons cherché ensemble un filtre offrant une résistance plus faible qui permettrait de réduire la consommation. » 8.000 kWh économisés chaque mois grâce à un filtre HD En fin de compte, Claeys a opté pour ce que l’on appelle un filtre HD. « Ce type de filtre a une capacité de rétention plus élevée. La pression initiale est nettement plus faible,

et elle le reste pendant toute la durée de vie. D’une consommation de 20.000 kWh/ mois, nous sommes redescendus à 12.000. Sachant qu’un kilowatt/heure coûte en moyenne 13 centimes d’euros, il est clair que pour Thuisvester, le remplacement des filtres était tout sauf un mauvais calcul. » Il a donc suffi au complexe de remplacer ses filtres à air pour économiser quelque 1.000 euros chaque mois, sans modifier quoi que ce soit d’autre dans le système de filtrage. Bakermans : « Il suffit de consulter le compteur pour vérifier que les nouveaux filtres économisent de l’énergie. Et le locataire en profite : nous obtenons une économie de plus de 100 euros par an et par logement. Je suis donc particulièrement satisfait de l’input de notre installateur. » Encore plus d’économies grâce à une durée de vie supérieure « Les économies sont sans doute encore plus élevées », poursuit Claeys. « Les nouveaux filtres coûtent plus cher à l’achat, mais grâce à leur capacité de rétention plus élevée, ils ont une durée de vie bien plus longue. Au-


« Nous voyons sur le compteur que les nouveaux filtres économisent de l’énergie. Et le locataire en profite. Nous obtenons une économie de plus de 100 euros par an et par logement. » Michel Bakermans, collaborateur Administration & Innovation chez Thuisvester paravant, nous remplacions les filtres quatre fois par an. Avec ces filtres HD, une à deux fois par an en moyenne suffisent. Nous économisons donc sur le matériel, la main-d’œuvre et l’évacuation des déchets. » Amélioration de la qualité de l’air Le fait que les caissons de traitement de l’air aient besoin de moins de puissance a un troisième avantage. Bakermans : « Nous essayons d’optimiser la qualité de l’air dans nos logements. La vitesse du flux d’air est un des éléments que nous surveillons. Nous cherchons à ce qu’elle soit aussi faible que possible, car les résidents ressentent vite ce flux comme un courant d’air. C’est pourquoi les logements de notre complexe sont équipés de trois filtres à air, contre deux en standard. Nous pouvons ainsi ralentir la vitesse de circulation. Et une réduction de la puissance au niveau des caissons y contribue. »

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PROJET

Des portes de douche confortables pour la résidence-services Muydenhof 01

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oici quelques années, le CPAS de Schelle décidait d’élargir l’offre de soins en faisant construire le projet Muydenhof, composé de 36 résidences-services, sur un terrain en friche bordant la voie de chemin de fer. Le maître d’ouvrage voulait un immeuble économe en énergie fonctionnel, durable et à budget raisonnable. Les cellules sanitaires de l’entité ont été équipées de portes de douche courbées de type ROUND-IT Lite de Deureka.

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Stricto sensu, les résidences-services sont destinées aux seniors (+ de 65 ans) qui sont encore capables de mener une existence autonome dans un appartement ou un studio adapté. En effet, la plupart de ces seniors n’ont pas encore leur place dans une maison de repos et de soins parce qu’ils ne nécessitent pas de soins ou de suivi permanent. C’est pourquoi le CPAS de Schelle a décidé d’augmenter sa capacité. Un projet du bureau De Vloed architectes a donné naissance à un bâtiment en U de deux étages. La firme Ibens Bouw & Ontwikkeling, spécialiste du logement de soins, a réalisé le projet. Les techniques sont l’œuvre du bureau d’études De Klerck Engineering. Le projet a été suivi par Grontmij Projectmanagement en qualité de maître d’ouvrage délégué. Jeroen Van Neck des Consulting Services de Grontmij Projectmanagement explique : « Le maître d’ouvrage voulait un bâtiment qui soit d’une taille architecturale correspondant à la commune de Schelle, et faisant la part belle à la fonctionnalité et à

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la durabilité. En plus des résidences-services pour 2 personnes, l’ensemble propose 16 logements d’une personne. Il inclut un parking souterrain pour 20 voitures et présente une superficie totale en surface de 3.600 m². » Stratégie architecturale LEAN Pieter De Weerdt de la firme Ibens, qui s’est chargée de l’entreprise générale du projet Muydenhof, explique la méthode de travail adoptée : « Nous avons commencé par faire détailler l’ensemble du projet en 3D par notre service conception ; c’est ce qui a servi de base à toutes les étapes suivantes. Cette manière de faire exclut toute surprise sur le chantier, permet aux projets de se dérouler comme prévu, et évite les interruptions de chantier. » « Nous avons aussi appliqué une stratégie LEAN en utilisant des solutions préfabriquées intelligentes, comme des noeuds de construction secs, pour obtenir un assemblage rapide sur le chantier », ajoute Luk Brughmans, responsable de la gestion du

01. L’extérieur des murs de la face intérieure du U, avec jardin intérieur et terrasses, est fini en crépi blanc.

projet chez Ibens. « Le marché des soins est une de nos spécialisations par excellence, et constitue le plus grand segment en croissance dans notre activité. Nous avons actuellement des projets liés à la construction de centres de repos et de soins au Coq, à Ostende, à Edegem, à Ruisbroek, à Berlaar et à Vilvoorde, entre autres. » Un « couloir à vivre » Le gros oeuvre du projet consiste en éléments de béton préfabriqués. L’extérieur des murs de la face intérieure de l’immeuble en U, avec jardin intérieur et terrasse, est fini en crépi blanc. Pour le côté extérieur, ce sont des briques de parement qui ont été utilisées. À chaque étage, le couloir suit la forme de l’immeuble ; il est bordé de résidences-services de part et d’autre. La barre « horizontale » du U inclut un « couloir à vivre » plus large, doté de sièges confortables invitant à nouer des contacts informels avec les autres résidents et à recevoir les visiteurs dans une ambiance agréable. Cette partie des couloirs offre aussi, aux occupants des résidences-services qui ne donnent pas sur le jardin intérieur, la possibilité de profiter du calme et de l’environnement vert. Le rez-de-chaussée comprend un espace commun polyvalent jouxté par une cuisine froide. Il peut être utilisé pour orga-


niser des activités pour les résidents ou de petites fêtes. Les repas chauds servis à midi sont livrés par la cuisine locale du CPAS.

et le maître d’ouvrage ont choisi le modèle ROUND-IT Lite de Deureka, qui donne une touche de sobriété aux cellules sanitaires. »

Le soleil brille pour chaque occupant Chaque résidence-services est en outre orientée de manière à bénéficier d’un ensoleillement en cours de journée. Chaque logement se compose d’un vaste séjour avec cuisine intégrée et d’un rangement (notamment pour les techniques). Un deuxième espace, qui donne accès à la salle de bains par une paroi coulissante, se trouve à côté de la chambre à coucher. Il est séparé du séjour par une paroi coulissante en bois et peut faire office de bureau. Les fenêtres en aluminium sont équipées de triple vitrage. En ce qui concerne les techniques, un système de ventilation D a été installé, et des panneaux photovoltaïques ont été adjoints au toit. Un chauffage collectif a été installé sous la forme d’une boucle combinée. Chaque résidence-services du Muydenhof bénéficie en outre d’un système d’appel. Un bouton d’urgence est également prévu dans la chambre à coucher proprement dite. Une simple pression suffit pour entrer automatiquement en contact avec la maison de repos et de soins Familiehof voisine, qui accueille 80 résidents et où se trouve du personnel soignant pouvant intervenir immédiatement.

Un arc légèrement plus grand Ces portes de douche ROUND-IT Lite sont en acrylate de polyméthyle, avec une épaisseur standard de 8 mm et un arc légèrement plus grand. Pour privilégier la facilité d’entretien et l’intimité dans les chambres doubles, c’est la finition mate qui a été retenue. Les

(Par Philip Declercq)

www.deureka.be

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02. L’architecte et le maître d’ouvrage ont opté pour des portes de douche courbées ROUND-IT Lite de Deureka. Les portes de douche ROUND-IT Lite donnent une touche de sobriété aux cellules sanitaires. (Photos : Deureka) 03. Chaque étage de la barre « horizontale » du bâtiment en U inclut un « couloir à vivre » plus large, doté de sièges confortables invitant à nouer des contacts informels avec les autres résidents et à recevoir les visiteurs.

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Des cellules sanitaires confortables et sobres Chaque cellule sanitaire présente une superficie totale de 6,9 m². L’espace disponible a été optimisé par l’installation de portes de douche courbes rabattables de la firme Deureka. Mathias De Blieck (Sales Manager) : « Étant donné qu’il y a deux types de résidences-services, les cellules sanitaires, et donc les parois de douche, présentent une légère différence au niveau de la construction. Ainsi, en fonction de leur type, les cellules sanitaires bénéficient soit de portes de douche standard (90 x 90 cm), soit de portes sur mesure (96 x 95 cm). L’architecte

portes de douche sont fixées à l’aide de charnières standard. C’est l’installateur Lauryssen (Brecht) qui s’est occupé du montage. Il n’a fallu que trois jours à deux ouvriers pour monter les portes livrées sur le chantier par Deureka au départ de Vichte-Anzegem.

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PROJET

Le centre de services ’t Zwart Goor investit dans la détection anti-incendie

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e centre de services ’t Zwart Goor (Merksplas) accompagne les adultes handicapés et fait partie de l’asbl Emmaüs avec quatre autres structures similaires de la Campine anversoise. Les soins sur mesure sont le fleuron de la direction, car le service commence dès la demande de soins de l’utilisateur. Une personne handicapée doit pouvoir mener sa propre vie, ce qui implique aussi de pouvoir faire ses propres choix. À cette fin, le centre crée un climat de vie et résidentiel à la fois chaleureux et agréable, où le respect et l’égalité constituent les valeurs clés des soins.

Un centre de services pour adultes handicapés doit aussi répondre à des exigences spécifiques en matière de sécurité interne et externe, pour que les résidents puissent évoluer dans un environnement sans risques. Ici, la sécurité passe non seulement par le contrôle des accès, mais encore plus par les sorties. Les résidents ont un peu plus de mal à gérer les risques qui les entourent. La direction leur offre la liberté dont ils ont besoin, mais elle n’est pas exempte de risques. Tout l’art consiste à les maîtriser tout en respectant les souhaits des résidents.

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Mesures spécifiques « La détection anti-incendie joue un rôle important », explique Frederic Van den Eede (senior account manager safety & security

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chez Nextel). « Nous ne pouvons pas compter sur les résidents pour venir nous signaler qu’il y a le feu. C’est le rôle de la détection anti-incendie. La fiabilité est un paramètre déterminant dans le choix du système. » Nextel est un intégrateur de solutions TIC et de sécurité, qui offre en matière de détection anti-incendie et anti-intrusion toute une gamme de systèmes de sécurité Bosch. « Depuis que nous avons installé, les premiers systèmes de détection anti-incendie de Bosch à l’occasion d’une rénovation dans un établissement d’Emmaüs, ce sont systématiquement nos solutions qui sont retenues. » Depuis lors, Nextel a déjà équipé de ce système sept bâtiments du centre de service ’t Zwart Goor à Merkplas.

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23-24 MARS 2016

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UTILITY2BUILD – plate-forme de contact professionnelle où les maîtres d’ouvrage du secteur de la construction non résidentielle et de grands projets peuvent rencontrer leurs partenaires potentiels dans la construction de projets futurs. Avec, d’une part, un accent exclusif sur les matériaux/ équipements et techniques et, d’autre part, de grandes possibilités en termes de réseautage et de transfert de connaissances.

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Installer des détecteurs anti-incendie dans un établissement de soins pour adultes présentant un handicap mental demande parfois des mesures spécifiques. L’agressivité peut être au rendez-vous, et il faut que les appareils soient prêts à cette éventualité. Ainsi, les détecteurs sont équipés d’un système empêchant que les résidents ne puissent les dévisser de leur socle. Dans certaines pièces, ils sont également protégés de toute manifestation d’agressivité au moyen de grilles. Frederik Van den Eede : « Les détecteurs anti-incendie sont importants, mais sans une connexion fiable, la détection est inopérante. C’est pourquoi nous choisissons

toujours un système combinant détecteurs câblés et boutons poussoirs. » Nextel est certifiée BOSEC et ne travaille qu’avec le meilleur matériel de détection anti-incendie pour acheminer rapidement les bonnes informations à l’endroit adéquat. Avec le système de détection anti-incendie, l’intégrateur propose aussi le Managed Service Agreement, qui inclut notamment un examen de l’ensemble de l’installation conformément aux normes imposées, et le contrôle du bon fonctionnement des détecteurs, boutons poussoirs, sirènes et modules.

01. La centrale FPA-1200 est prête à l’emploi après installation et configuration. 02. Les détecteurs automatiques de la série 420 allient extrême précision, vitesse élevée et exactitude. 03. Les détecteurs manuels FMC 420RW sont utilisés pour déclencher l’alarme manuellement.

(Par Rudy Gunst)

SYSTÈMES UTILISÉS Voici un aperçu des appareils utilisés : centrales analogiques adressables FPA5000 et FPA1200, répétiteurs ZPA2002NL, détecteurs optiques FAP-O420 LSN (Local Security Network), détecteurs thermiques PAH-T420 LSN, détecteurs opto-thermiques FAP-OT420 LSN et détecteurs manuels réinitialisables FMC-420RW-GSRRD pour utilisation en intérieur avec activation directe de l’alarme (type A) et LSN improved. Le système de détection anti-incendie a notamment été relié à la téléphonie DECT (Digital Enhanced Cordless Telecommunications), au système HVAC (l’apport d’air est coupé en cas d’alerte incendie) et à un dispositif de blocage des ascenseurs.

www.nextel.be www.zwartgoor.be www.boschsecurity.be techcare

Organisation:

Enregistrement via www.utility2build.be avec code “TEC101”

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REPORTAGE

Canalisation résistante aux produits chimiques pour une meilleure lutte contre la légionelle

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our toute collectivité, la lutte contre la légionelle est un défi. La tendance croissante à la lutte chimique n’est cependant pas idéale pour tout système de tuyaux. C’est la raison pour laquelle le fabricant italien Nupi a développé Niron Beta, une canalisation parfaitement résistante. Après avoir introduit précédemment cette solution sur le marché américain, BSC a récemment réalisé son premier projet au Benelux.

nelux). Depuis de nombreuses années, Nupi exporte aux États-Unis où la chloration se fait à plus haute concentration. Pour pouvoir jouer un rôle significatif sur ce marché, Nupi a développé une nouvelle technique de canalisation, Niron Beta, résistant mieux au chlore et au dioxyde de chlore.

En théorie, aucune canalisation d’eau potable n’est protégée à 100% contre la prolifération de la légionelle. Dès son apparition, la bactérie peut être combattue de plusieurs manières. Pendant de nombreuses années, dans les collectivités, on a opté pour un traitement thermique. La température de l’eau est alors rehaussée de 50°C à 70°C, température à laquelle la bactérie meurt. Cependant il existe des alternatives de désinfection qui conviennent pour diverses raisons.

« Le matériau du tuyau est de structure moléculaire beta, rendant le matériau plus résistant aux produits chimiques dans la masse, plus spécifiquement au chlore », poursuit Antoine Durieux. « La canalisation a été testée par Exova-lab selon ASTMF2023 sur une échelle de classification de la résistance au chlore. Le matériau résiste d’après la classe 3 à 4.3 ppm d’hypochlorite de sodium (chlorures libres) à une pression de 5,5 bar sur une période de 50 ans avec une régression spécifique du matériau de 35 ans à une température constante de 60°C. »

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Limitation des émissions de CO2 « Premièrement, la désinfection thermique est considérablement plus chère en terme de consommation d’électricité », souligne Mathias Timperman, responsable commercial chez BSC. « De plus, nous vivons à une époque où la lutte contre le réchauffement climatique est une réalité. Étant donné que tous les secteurs s’efforcent de limiter les émissions CO2, de nouvelles méthodes de désinfection s’imposent. De plus, l’on doit souvent travailler sur des installations existantes où rien n’a été prévu pour la désinfection thermique, par exemple pour la lutte

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contre la légionelle dans les canalisations d’eau froide ». Une deuxième possibilité de lutter contre la légionelle est de faire appel à l’ionisation du cuivre et de l’argent. Outre ces méthodes, on intervient de plus en plus souvent avec des produits chimiques, ce qui demande des canalisations répondant à de hautes exigences à cause de l’utilisation intensive de chlore et de dioxyde de chlore. « Beaucoup de canalisations n’y résistent pas », intervient Antoine Durieux, responsable technique chez BSC. « Les problèmes surgissent particulièrement quand on fait appel à des doses chocs à haute concentration et à la chloration en continu. Pour anticiper ce problème, nous proposions précédemment à nos clients des canalisations en PP avec un revêtement PVDF côté intérieur. Hélas, notre assortiment n’était pas complet, et la solution était chère. » Niron Beta Ce problème a été longuement discuté entre Nupi (producteur de techniques de canalisation en PP) et BSC (son agent pour le Be-

Le projet Vesalius Entretemps, plusieurs cas se sont présentés en Belgique dans lesquels les canalisations ne semblaient pas résister à la désinfection chimique. Ce fut notamment le cas à l’Hôpital Vesalius à Tongres, où il est apparu que les canalisations – installées depuis six ans à peine – étaient déjà détériorées. Suite à cette constatation, en septembre 2015 le bureau d’étude Grontmij a contacté BSC pour s’informer sur l’existence d’alternatives, à implémenter dans un premier temps dans le cadre de l’extension de l’hôpital.


« Nous avons immédiatement proposé Niron Beta », affirme Mathias Timperman. « Toutes ces canalisations ont déjà été intégrées au mois de décembre par l’entreprise d’installation Van Den Briele. C’était la première fois que de telles canalisations étaient installées au Benelux. Plusieurs autres projets sont en gestation. De toute manière, il s’agit d’un produit qui offre des opportunités importantes pour les installations sanitaires des collectivités telles que complexes sportifs, centres de jeunesse, casernes, écoles, prisons, etc. C’est pourquoi, actuellement, nous nous sommes lancés dans la sensibilisation des hôpitaux, bureaux d’étude et installateurs aux avantages de cette nouvelle technique de canalisation. Il est possible qu’aujourd’hui un maître d’ouvrage n’applique pas la désinfection chimique, mais quelles alternatives aurait-il si demain l’on constatait la présence de légionelle dans ses conduites ? »

continuellement, tant en diamètres qu’en types de tuyaux et de raccords », affirme avec conviction Antoine Durieux. « Il faut cependant veiller à ce que les canalisations soient posées par un installateur professionnel, expérimenté et disposant du savoir-faire nécessaire. Nous programmons des formations spécifiques pour les travaux avec Niron Beta. Les tuyaux sont assemblés par soudage polyfusion. Cette technique permet de conserver intégralement le diamètre, et de réduire ainsi les possibilités d’accumulation de crasses. »

Par le biais de cette innovation Nupi démontre que le polypropylène est, pour les collectivités, la technique de canalisation de demain. « Cette matière synthétique évolue

www.bsc.be www.nironbeta.be www.niron.be www.elofit.be

Niron Beta, tout comme la gamme Niron standard, est disponible en trois versions : standard, renforcé de fibres de verre, et renforcé de fibres de verre pour la climatisation. Les fibres de verre réduisent la dilatation du tuyau.

Les tuyaux Niron Beta résistent à la désinfection chimique.

(Par Bart Vancauwenberghe)

La soudure polyfusion maintient intégralement le diamètre du tuyau.

NIRON LILA Il y a six mois environ, BSC a lancé sur le marché Niron Lila, une autre innovation de Niron. « De la sorte, le producteur suit la tendance apparue dans les pays du sud comme l’Espagne et l’Italie. Il s’agit d’un tuyau ordinaire avec un revêtement extérieur de couleur mauve. Cette couleur souligne le fait qu’il s’agit de tuyaux transportant de l’eau de pluie ou de l’eau de récupération. Il est très probable que cette couleur devienne une norme européenne pour ce type de tuyaux. Nous observons déjà une réponse favorable du marché pour ce produit. En Belgique aussi, ils sont utilisés dans divers projets », explique Mathias Timperman.

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Les tuyaux mauves sont utilisés pour le transport de l’eau de pluie et de l’eau de récupération.

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REPORTAGE

Du mobilier de soins ergonomique et non stigmatisant 01

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ans son salon d’exposition, le pionnier du mobilier de soins qu’est Haelvoet fait un nouveau pas en avant dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissement. Cette entreprise familiale de troisième génération originaire d’Ingelmunster veut poursuivre sa croissance internationale en misant davantage encore sur l’innovation et le marketing.

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L’entreprise compte deux moteurs de production ayant chacun leur spécialisation. L’entité belge se concentre sur le bois, l’assemblage et la R&D. Cette dernière activité représente environ dix pour cent du chiffre d’affaires annuel, qu’il s’agisse de développement de la production ou de nouveaux processus de fabrication. C’est ainsi qu’une nouvelle ligne de production pour mobilier de soins fonctionnel entièrement conçue à la mesure du label Haelvoet verra bientôt le jour. L’entité roumaine, créée dans le milieu des années 2000, est spécialisée dans le traitement du métal et le rembourrage. L’entreprise, qui possède ses propres bureaux de vente dans notre pays, en France, en Suisse et en Roumaine ainsi que 35 distributeurs dans le monde, continue à élargir son réseau d’acteur international. Avec le nouveau bâtiment - construit d’après un projet du bureau BURO II & ARCHI + I, elle a l’intention de maintenir son programme d’investissement en équilibre. Un bâtiment moderne a été érigé autour de l’enveloppe de l’immeuble existant. L’imposant revêtement de façade noir, combiné à des éléments de bois chaleureux,

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exprime un caractère bien spécifique. Avec notamment un stockage thermique dans un champ de puits géothermique, un éclairage LED, une isolation poussée, un free cooling autorégulé et bientôt une toiture verte, l’entreprise mise sur la durabilité. « Avec cet immeuble, nous souhaitons créer un environnement agréable par et pour les personnes. Pour nos collaborateurs, nous avons prévu une salle de fitness, des vestiaires modernes... Et nous tirons aussi des lignes très claires pour nos clients : le showroom pour le label Haelvoet à l’étage, celui du nouveau label HIDDEN au rez-de-chaussée », explique le CEO Vincent Haelvoet. Innovation ouverte « Notre entreprise ne se limite pas à la fabrication de lits d’hôpital ou de sièges de soins. Tout l’environnement doit évoquer un sentiment chaleureux. Plutôt que des produits, nous vendons des concepts totaux », poursuit Haelvoet. « C’est d’ailleurs la raison pour laquelle notre nouveau showroom est subdivisé en plusieurs espaces dont chacun est aménagé en fonction d’une ambiance de

soins spécifique (depuis les chambres d’hôpital ou de maison de repos thématiques jusqu’aux salles d’attente en passant par les cafétérias...). Notre mobilier est présent partout dans le bâtiment. Nous cherchons à fabriquer un mobilier de qualité qui, grâce à une personnalisation de masse, répondra à la demande de chaque client. Nous croyons fermement dans l’innovation ouverte. Les clients se professionnalisent, ils veulent être uniques tout en obtenant les petites adaptations qu’ils souhaitent. Nous défendons un mobilier de soins ergonomique et non stigmatisant, avec 10 ans de garantie sur nos produits. Pour les sièges design, nous avons signé un partenariat stratégique avec le fabricant allemand Kusch. » Nouveau label design Pour la nouvelle marque HIDDEN, nous avons choisi un autre angle d’attaque : « Au lieu de rendre beau un mobilier fonctionnel, nous nous efforçons d’intégrer de façon invisible confort et fonctionnalité dans un look purement axé sur le consommateur. Ainsi, la collection HIDDEN a été développée pour les hôtels de soins qui cherchaient un mobilier design sans concession au niveau du confort. Le lit Hilo combine la technologie de pointe du secteur des soins de santé et celle du monde du design. Avec ce lit de type boxspring, développé en collaboration avec REVOR, nous visons les hôtels de soins pour les patients qui ont quitté l’hôpital. ‘Si


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SECURITHERM DOUCHE ENCASTRÉ

MITIGEUR DE DOUCHE THERMOSTATIQUE MONOCOMMANDE

Sécurité antibrûlure optimale : - arrêt immédiat en cas de coupure d’eau froide - isolation thermique Securitouch Ouverture et fermeture monocommande Maîtrise de la prolifération bactérienne : - corps à intérieur lisse et à faible contenance - peu de composants en contact avec l’eau 01. La collection HIDDEN vise les hôtels de soins à la recherche de mobilier design, sans concession au niveau du confort.

Boîtier d’encastrement étanche

02. Le nouveau bâtiment de Haelvoet est une création du bureau BURO II & ARCHI + I.

une personne de trente ans n’en veut pas dans son espace de vie, on ne peut pas le vendre sous la marque HIDDEN’ : telle est notre philosophie. De la sorte, nous évitons de faire de l’ombre à un de nos segments clients - les magasins de soins à domicile », conclut le directeur général Jonathan Ampe. (Par Philip Declercq)

www.haelvoet.be

Plus d’informations sur delabiebenelux.com


PROJET

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Le centre médical universitaire d’Utrecht optimise sa sécurité

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e Centre médical universitaire (UMC) d’Utrecht, un des plus grands hôpitaux du Sud des Pays-Bas, souhaitait migrer son système de caméras vers une solution IP tout en implémentant une nouvelle plateforme centrale. L’objectif était d’intégrer les divers systèmes afin d’organiser la sécurité de manière plus efficace et plus effective. Le partenaire d’Axis VisiOn ISP a procédé à l’installation d’un système de gestion central et entièrement redondant de Genetec qui combine des caméras fixes et mobiles.

La plateforme s’intègre de manière invisible avec le système existant d’enregistrement et d’information de l’entreprise (surnommé BREINS) et offre de vastes fonctionnalités pour assurer une protection ciblée et efficace en fonction des secteurs, des situations et des flux de public. En plus d’images en temps réel, la plateforme multiplie les possibilités de visionner les images stockées.

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Résultat La plateforme vidéo centrale donne à l’établissement la possibilité de protéger efficacement une organisation importante répartie sur plusieurs sites. Outre un aperçu complet dans la salle de contrôle, les sites et flux de personnes dans l’hôpital bénéficient d’une protection adéquate grâce à la fonctionnalité intelligente de la plateforme

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Genetec et des caméras Axis. Dans ce but, il est possible d’installer des déclencheurs centraux qui transmettent aux observateurs un signal en cas de situation anormale. En combinant signalisation et procédures, les agents chargés de la protection sont en mesure de mieux évaluer les situations et de réduire le temps de réaction. Le nouvel environnement offre un avantage supplémentaire, car les informations générées par la plateforme peuvent servir à améliorer la protection. Enfin, la plateforme est suffisamment évolutive pour intégrer de manière invisible les nouveaux développements. Gijsbert van Wandelen, senior adviseur protection à l’UMC Utrecht : « Un hôpital est un environnement complexe, car même si nous tenons à être un établissement ou-

vert, nous devons aussi pouvoir apporter de nombreuses nuances à ce souhait afin de protéger efficacement des processus ou des lieux spécifiques, impliquant la présence de médicaments ou de substances dangereuses. De plus, il ne faut pas oublier que notre organisation connaît une croissance rapide, tant au niveau des effectifs que du nombre de bâtiments. C’est la raison pour laquelle nous utilisons plusieurs plateformes de caméras ainsi que le logiciel qui permet de les exploiter. Pour obtenir une image claire de situations ou de secteurs données, les observateurs doivent gérer et maîtriser divers systèmes. Or, les systèmes existants ne répondaient plus aux exigences actuelles, y compris en matière de fonctionnalités et de reporting. » Surveiller les investissements Le remplacement et la multiplication des caméras de l’hôpital universitaire et de l’hôpital pour enfants Wilhelmina ont fourni l’occasion d’émettre un appel d’offres pour une plateforme de vidéosurveillance centrale. Van Wandelen : « Nous cherchions une plateforme intégrée qui soit directement reliée à notre système de gestion BREINS. Pour surveiller les investissements plus anciens, nous souhaitions aussi intégrer plusieurs caméras existantes dans le nouvel environnement.


Après un processus de sélection minutieux, il s’est avéré que VisiOn ISP, qui est à la fois intégrateur système et partenaire d’Axis, répondait à toutes nos exigences. Il offrait une plateforme redondante sur la base d’un choix de caméras réseau Axis pour l’intérieur et l’extérieur, y compris des encodeurs pour les caméras analogiques que nous voulions réutiliser. Actuellement, quelque 180 caméras réseau fonctionnent dans le centre. Ce nombre passera à 250 dans le proche avenir. Des yeux supplémentaires Selon van Wandelen, les caméras de surveillance donnent pour ainsi dire des yeux supplémentaires à l’établissement. « En combinant un environnement intégré et des fonctionnalités intelligentes, nous optimisons le rôle des caméras. Les observateurs dans la salle de contrôle ont toujours une vue d’ensemble et peuvent zoomer immédiatement sur des situations spécifiques. Avec la fonctionnalité des nouvelles caméras, nous sommes mieux à même de définir le niveau de protection en fonction de l’emplacement. En combinant intelligemment plusieurs options, nous avons la possibilité d’améliorer la configuration de la protection de l’hôpital. »

fonctionnalité est disponible à partir de divers postes de travail, et est très pratique pour examiner un incident spécifique. » KPI Van Wandelen : « En plus des images, nous produisons de grandes quantités d’informations dans la salle de contrôle. Nous les utilisons notamment pour établir des KPI. En dressant correctement le relevé des incidents et en l’analysant, nous obtenons des informations précieuses. Par ailleurs, nous associons des procédures à des événements spécifiques. L’observateur saura ainsi immédiatement ce qu’il doit faire dans tel ou tel cas de figure. Nous disposons à cette fin

d’une plateforme solide et intégrée qui est aussi suffisamment flexible pour assimiler les nouvelles fonctionnalités de manière contrôlée. Cela nous permet d’améliorer en permanence la sécurité de notre personnel, de nos patients et de nos visiteurs. » www.axis.com 01. Le centre médical universitaire d’Utrecht était équipé de quelque 180 caméras réseau, et ce chiffre est passé à 250. 02. Les observateurs dans la salle de contrôle ont toujours une vue d’ensemble et peuvent zoomer immédiatement sur des situations spécifiques. En plus d’images en temps réel, la plateforme multiplie les possibilités de visionner les images stockées.

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Recherche rapide Autre avantage de la nouvelle plateforme : un temps de réaction réduit en cas d’incident. Van Wandelen : « Les caméras sont d’une aide précieuse. Par exemple, si quelqu’un actionne un bouton ‘panique’, un employé peut observer immédiatement la situation à distance pour bien l’évaluer et réagir en conséquence. » Pour poursuivre l’optimisation du processus de protection, l’hôpital voudrait d’ailleurs que les observateurs ne doivent regarder leurs écrans que le moins possible. « Nous devons observer et n’agir qu’en cas de situation anormale. Dans la mesure où toutes les images sont stockées de façon logique, il est possible de les visionner immédiatement après enregistrement. Il suffit de d’avoir recours aux options de recherche rapide sur la base des mouvements enregistrés. Cette

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PROJET

Le concept énergétique de l’UZ Brussel vise un double objectif : autarcie et économies 01

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’UZ Brussel de Jette est probablement la plus discrète des sept hôpitaux universitaires que compte la Belgique. Avec 721 lits, 3.500 membres de personnel et une superficie totale de 110.000 m2, c’est pourtant un des grands centres hospitaliers du pays. On y soigne annuellement plus de 380.000 personnes, avec plus de 30.000 hospitalisations et 70.000 patients aux urgences. L’énergie est donc un facteur important dans la gestion d’un tel site. L’UZ Brussel vient de révéler un plan ambitieux visant à améliorer le rendement énergétique et la sûreté d’approvisionnement.

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Objectifs ambitieux Toute personne qui accède au site de l’UZ le remarque immédiatement : les travaux de construction et de réaménagement battent leur plein. On y prévoit un tout nouveau Bloc Médical Technique et plus de la moitié des bâtiments seront remaniés de fond en comble, entre autres le bloc opératoire, les soins intensifs, les salles blanches, etc. Dans les années à venir, la superficie totale de l’hôpital se montera à pas moins de 160.000 m2. Dans le cadre de ces travaux, l’UZ Brussel a établi un très ambitieux plan énergétique, visant deux objectifs principaux : • Bien que la superficie construite de l’hôpital augmentera de quelque 40%, la consommation énergétique de 2022 ne dépassera pas celle de 2012. • La consommation électrique nominale de l’hôpital doit être couverte à 100% par une production propre. Le site doit être à même de fonctionner entièrement hors réseau tant pour l’électricité que pour le chauffage. Élément crucial dans la réalisation de ce plan : la rénovation de la grande chaufferie centrale.

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toire. Mais ces groupes de secours n’étaient pas en mesure d’alimenter aussi les systèmes secondaires et services auxiliaires, tels que les cuisines. Et comme le plan de délestage parlait de plusieurs heures, voire de plusieurs jours de coupure, ceci aurait pu mettre l’opérationnalité générale en danger.

Une chaufferie pour plusieurs partenaires La chaufferie centrale dessert l’ensemble du Brussels Health Campus. Celui-ci comprend non seulement l’hôpital proprement dit mais aussi des bâtiments de la faculté de médecine et de pharmacie de la VUB. Viennent encore s’y ajouter bon nombre d’immeubles hébergeant entre autres un restaurant universitaire, une crèche pour enfants, deux écoles, des habitations pour étudiants et même un centre de mise en forme avec bureaux. La rénovation doit donc tenir compte des exigences et des profils de chauffe des différents partenaires.

Par conséquent il fut décidé que l’ensemble de l’hôpital devait pouvoir fonctionner en autarcie pendant plusieurs jours. Le Brussels Health Campus dispose de sa propre alimentation de secours de 5 MW, complémentée par deux installations de cogénération d’une puissance électrique totale de 2,4 MW (3,4 MW en thermique), dans la chaufferie centrale. Ainsi, il est possible d’alimenter non seulement l’hôpital mais aussi les autres partenaires du Campus pendant au moins 5 jours en électricité et en chauffage. Dans ce cas, les groupes de secours sont alimentés à partir de deux citernes, chacune de 100.000 litres. Si l’approvisionnement en gaz est assuré, la cogénération fonctionnera également. Pour pouvoir servir, le cas échéant, d’alimentation de secours, la cogénération est branchée de façon à fonctionner indépendam-

Fonctionnement hors réseau L’établissement du plan directeur pour le concept énergétique s’est établi dans une ambiance générale d’incertitude quant à la sureté d’approvisionnement, encore aggravée par les tracas causés par le fameux plan de délestage d’urgence. Bien sûr, l’hôpital disposait déjà d’une alimentation de secours pour les services critiques, tels le bloc opéra-

L’installation peut alimenter - en autarcie complète - l’ensemble du Campus tant en chaleur qu’en électricité et cela pendant au moins cinq jours.


Sûreté d’approvisionnement Grâce à cette capacité de production élevée, l’installation peut contribuer à la sûreté d’approvisionnement du réseau électrique belge. Des accords ont été conclus selon lesquels l’hôpital s’engage à fournir du courant en cas de pénurie (R3DP). Le fonctionnement des installations de cogénération ne couvre pas seulement les besoins propres. Si cela s’avère financièrement intéressant, elles peuvent servir à alimenter le réseau public aussi. L’UZ Brussel bénéficie d’un autre avantage encore : la Région Bruxelles-Capitale offre des conditions intéressantes pour les certificats de cogénération. La Région veut, en effet, promouvoir le production d’énergie verte. Vu le type de construction à Bruxelles, les possibilités pour panneaux photovoltaïques sont assez limitées et il n’est donc pas étonnant que les autorités accordent des aides importantes à la cogénération. Ainsi, l’instal-

lation de l’UZ Brussel génère des revenus. Au lieu d’être un poste de dépense, la chaufferie se révèle donc un investissement lucratif, autant de gagné en ces temps de subsides « mesurés ». Modernisation des chaudières par Viessmann Pour la production de chaleur, les deux installations de cogénération d’une puissance thermique totale de 3,4 MW sont secondées par trois grandes chaudières Viessmann : deux chaudières à haut rendement (12 MW et 6 MW) et une chaudière à condensation de 3 MW. Les installations de chauffe sont redondantes : il y aura toujours assez de puissance, même avec une chaudière à l’arrêt pour cause de panne ou d’entretien. Les brûleurs fonctionnent aussi bien au gaz naturel qu’au gazole, ce qui garantit la sûreté d’approvisionnement. Les nouvelles chaudières sont nettement plus efficaces que les anciennes. Sans réglage particulier, elles consomment déjà 12% en moins. Une fois que tout sera optimalisé, on compte sur une économie d’au moins 20%. L’efficience énergétique était d’ailleurs un des objectifs principaux du nouveau concept de chauffe. Ainsi, la chaleur récupérée sur l’air aspiré dans les enceintes de cogénération sert à préchauffer l’air de

combustion des chaudières. La cogénération atteint ainsi un rendement théorique de 99%. Les plans d’avenir ne manquent pas L’UZ Brussel a encore d’autres plans pour améliorer l’efficience énergétique globale de ses installations. L’action suivante porte sur la production d’eau chaude. Le système central actuel compte 6 km de conduites : les pertes thermiques sont donc très élevées. L’objectif est de faire appel à des installations décentralisées qui récupèrent des calories provenant de diverses sources de chaleur (vapeur, eaux résiduaires, autoclaves, refroidissement...). En plus des économies d’énergie, on réduit ainsi les risques de contamination par légionellose car l’ensemble comptera nettement moins de conduites de circulation. D’autres projets concernent un réservoir-tampon à glace et une importante extension du parc PV actuel. La révolution énergétique de l’hôpital ne fait que s’amorcer. (Par Alex Baumans)

www.uzbrussel.be www.viessmann.be 01. Dans les années à venir, la superficie totale de l’hôpital passera à 160.000 m2 (Photo : ©Yves Walgraeve) 02. La chaufferie a été modernisée de fond en comble, avec des chaudières Viessmann et des brûleurs Weishaupt. 03. Il y a également deux installations de cogénération, chacune de 1,25 MWel (1,7 MWth).

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ment du système de chauffage, lorsqu’il n’y a pas de demande de chaleur également. Le délai de réaction, lui aussi, est très important. Un bloc opératoire doit retrouver son opérationnalité 15 secondes à peine après une coupure de courant. C’est pourquoi l’installation est capable de fournir du courant après 3 secondes à peine. Sur l’ensemble du Campus, la distribution électrique est assurée par 11 cabines haute tension.

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INNOVATION

Les « Zorg Proeftuinen » : innovation et soins aux personnes âgées 01

APPARTEMENT-TÉMOIN POUR SÉNIORS

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epuis peu, Alost dispose d’un appartement-témoin Pro DoMo pour séniors. Le projet a vu le jour grâce à Ageing in Place Aalst (AIPA), un des six bancs d’essais flamands en matière de soins baptisés « Zorg proeftuinen ». Ces initiatives soutenues par le centre de recherche numérique iMinds travaillent à des solutions innovantes pour les problèmes liés au vieillissement de la population.

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Construire de plus en plus de maisons de repos et de soins ne suffit pas à compenser les problèmes liés au vieillissement. Des modèles de soins complémentaires sont nécessaires, comme le développement de concepts de logement adaptés dotés d’un encadrement adéquat et efficace. C’est pourquoi les « Zorg Proeftuinen », en collaboration avec des partenaires de divers secteurs et les utilisateurs finaux, développent des concepts, services et produits innovants axés sur le logement et les soins. Ces nouvelles initiatives doivent aider les seniors à mener une vie autonome de qualité en restant chez eux le plus longtemps possible, ce que souhaitent d’ailleurs 98% d’entre eux. Pour aligner au mieux les nouvelles solutions résidentielles et de soins aux besoins spécifiques, tant les seniors que les membres de leurs familles, les prestataires de soins et d’autres acteurs ont participé activement à l’ensemble du parcours, depuis l’identification des besoins au développement, jusqu’au testing, à l’évaluation et aux modifications des produits. Les expériences et le feedback des intéressés améliorent les chances de succès d’un nouveau produit.

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Accessibilité et confort d’utilisation La méthode de travail décrite ci-dessus a été appliquée pour construire et équiper l’appartement-témoin à Alost. Le concept de l’AIPA s’articule autour de la transformation d’une loge de concierge vide en résidence adaptée, aménagée et équipée à l’aide de toute une série de services et de techniques d’assistance. Cet appartement-témoin a pour particularité que les seniors peuvent y séjourner pendant un moment ou y passer la nuit. Ils peuvent ainsi découvrir en pratique quelles adaptations pourraient bénéficier à leur propre logement, pour qu’ils puissent y rester le plus longtemps possible même s’ils ont besoin de soins.

matériaux. Il inclut un hall d’entrée, un WC, un coin salon, une salle de bains et une chambre à coucher avec coin multifonctionnel. L’accessibilité et le confort d’utilisation ont fait l’objet d’une attention poussée. C’est ce qui explique les larges portes coulissantes entre les diverses pièces, la table rabattable dans le coin salon, la table de la salle à manger et le plan de travail de la cuisine accessibles en fauteuil roulant, les prises électriques et le lave-vaisselle à hauteur de bras, la douche à niveau antidérapante avec siège, et le WC avec accoudoir. Dans la chambre spacieuse, l’on a expressément choisi du mobilier de soins non stigmatisant. Le lit boxspring HILO de Haelvoet a l’aspect d’un lit ordinaire, mais il est équipé d’un nouveau dispositif élévateur invisible. Dans un coin séparé de la chambre à coucher, Boone International expose un meuble multifonctionnel compact avec lit escamotable, armoire de rangement et bureau, qui se transforme en un clin d’œil en lit supplémentaire pour accueillir, par exemple, un soignant de proximité.

L’appartement-témoin a vu le jour sous la forme de partenariat entre plusieurs acteurs actifs dans l’architecture, les services et la technologie. Les concepts d’accessibilité, de confort d’utilisation, de facilité d’entretien, de sécurité, d’ambiance familière, de lumière et d’espace ont présidé à l’agencement et à l’aménagement de l’appartement. Bien que compact, il est également lumineux grâce à l’aménagement, la finition, les couleurs et les

Technique (de soins) et sécurité Plusieurs techniques et fonctions domotiques, par exemple pour la détection antiintrusion ou anti-incendie, sont intégrées de façon quasi-invisible. Ainsi, Ardovlam a couplé un bouton d’appel d’urgence à l’alarme incendie, pour permettre d’identifier une situation potentiellement dangereuse, comme une bougie qui fond. Toute défaillance technique d’une installation est analy-


sée à distance par la connexion Internet. Televic Healthcare a installé son système d’appel interAxio en combinaison avec l’application Axio Mobility sur le smartphone des soignants de proximité. Le nouveau système de soins et d’appel inclut une série de fonctionnalités : appel sans fil, parlophonie avec restitution des images vidéo sur plusieurs affichages, commande de l’éclairage et des volets, distribution de la musique, registre des appels, couplage au smartphone, mode économie d’énergie coupant l’électricité quand on quitte l’appartement.

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L’appartement-témoin Pro DoMo n’est pas la seule initiative à Alost. Plusieurs autres projets de soins résidentiels neufs sont en phase de démarrage, dont le développement de véritables quartiers de repos et de soins. (Par Colette Demil)

www.aipa.be 01. Les seniors peuvent emménager temporairement dans l’appartement-témoin et découvrir comment, grâce à de petites ou de grandes adaptations et certains accessoires techniques, ils pourront rester chez eux le plus longtemps possible. 02. Le lit HILO ressemble à un lit ordinaire, mais il est équipé d’un nouveau dispositif élévateur invisible. 03. Dans un coin séparé de la chambre à coucher, un meuble multifonctionnel compact avec lit escamotable, armoire et bureau peut se transformer en lit supplémentaire pour un soignant de proximité ou un petit-enfant en visite.

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04. L’agencement et l’aménagement de l’appartementtémoin font la part belle à l’accessibilité, au confort d’utilisation, à la facilité d’entretien, à la sécurité, à l’ambiance familière, à la lumière et à l’espace. 05. Les prises surélevées, l’électroménager à hauteur de bras et d’œil ainsi qu’un plan de travail adapté aux chaises roulantes améliorent le confort. 06. La salle de bains est équipée d’un lavabo accessible en chaise roulante, d’une douche à niveau antidérapante et d’un WC à accoudoir.

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07. Les deux portes coulissantes améliorent le confort des usagers en fauteuil roulant.

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PROJET

Système d’activation du noyau de béton pour nouveau projet dans le quartier anversois du Kiel 01

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n nouveau centre de soins et de repos a été construit dans l’ombre du stade de Beerschot, dans le quartier dit du Kiel à Anvers, pour le compte du GZA Woonzorggroep et selon un plan du bureau d’architectes Xaveer De Geyter Architects. Afin d’offrir aux habitants un climat intérieur agréable sans refroidissement actif, et en masquant tant que possible les éléments de l’installation, il fut décidé d’opter pour un système d’activation du noyau de béton. Un choix logique étant donné que ce système utilise la masse thermique : en intégrant des canalisations hydrauliques dans de grandes surfaces, comme le sol ou le plafond, le confort estival et hivernal est largement rehaussé. L’installation a été réalisée avec du matériel Henco qui, en tant que fabricant belge, est notamment spécialisé dans cette discipline.

Hollebeek est un projet du GZA Woonzorggroep à Anvers qui comprend entre autres une maison de de repos. L’ensemble fait 8.100 m2 et se compose de 117 logements, un centre de séjour court avec trois logements ainsi qu’un centre de soins de jour avec 15 unités de séjour. À côté de cela, on trouve également des logements d’assistance, mais ceux-ci font l’objet d’un concept d’installation tout à fait différent. Nous nous concentrerons dans cet article sur le centre de soins et de repos.

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Ce centre de forme courbe comporte cinq étages. Le rez-de-chaussée est destiné aux services communs ; les étages supérieurs comptent chaque fois une trentaine de logements. Dans ce projet, les habitants ont toujours été mis à l’avant-plan, avec une qualité de vie accrue comme résultante du concept thermique. Il était en outre important de ne pas avoir recours à du refroidissement actif pour couvrir la demande en froid. Les espaces de séjour ont été orientés au sud et à l’ouest, avec de larges parties vi-

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trées offrant une vue sur le parc. C’est aussi la raison pour laquelle on décida de ne pas placer de pare-soleil. On se mît dès lors en quête d’autres techniques permettant d’éviter les surchauffes et pouvant être intégrées discrètement dans l’architecture. La solution fut une combinaison de verre à haut degré d’isolation et d’activation de la masse thermique du béton. Un choix réfléchi L’installation HVAC de l’ensemble du projet a été réalisée par la société Aircoplus d’Alost, qui emploie une cinquantaine de personnes. Sous la direction de son administrateur délégué Yvan Roelandt, assisté de Koen Peeters, ceux-ci n’en sont pas à leur coup d’essai. L’installation sanitaire et HVAC d’un autre projet prestigieux, Post X à Berchem, sera également réalisée par Aircoplus en 2016. « Dans les deux projets, on a choisi Henco comme partenaire pour l’activation du noyau de béton », explique Koen Peeters. « Nous sommes fermement convaincus de la qualité belge et du service offerts par Henco ».

Henco maîtrise cette technique depuis pas mal de temps. Dans un tel système, les conduites doivent être posées très tôt, lors de la phase de construction. Étant donné la forme du bâtiment, on a opté pour une pose libre sur chantier. Les tubes ont ici chaque fois été fixés à l’acier d’armature des sols et ensuite enfouis dans la masse de béton. Cela a exigé une collaboration étroite entre l’entrepreneur du gros-œuvre – Artes Roegiers dans ce projet – et l’installateur HVAC. On a posé au total dans ce projet 21.000 m de tube RIXc de 20 mm de diamètre. Le raccordement et les assemblages vers les 24 collecteurs en matériau composite avec mesure du débit, ont été effectués à l’aide de 234 raccords à emboîter Vision. Concept thermique Le concept thermique a été réalisé par le bureau d’études Boydens. Dans les maisons de repos, le premier souci consiste à éviter la surchauffe : du fait de leur métabolisme


naturellement faible, les personnes âgées souffrent rapidement des températures intérieures très élevées. Le bureau d’études Boydens a couplé l’activation du noyau de béton à la production d’énergies renouvelables à l’aide d’une PAC géothermique. Le couplage de la PAC GEO-thermique au système TABS (pour « thermisch actief bouwsysteem », comme l’activation du noyau de béton) porte le nom de GEOTABS, et associe de manière efficace confort et durabilité. D’autres aspects rendent ce concept avant-gardiste. En stockant de l’énergie ther-

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mique dans la masse du bâtiment et dans le sous-sol, on peut, en combinaison avec une commande intelligente, utiliser plus d’énergie renouvelable au niveau du bâtiment. Ce dernier peut être chargé en dehors des crêtes, ou en cas d’abondance de soleil et de vent. Ce sera aussi le cas lorsque le prix sera plus bas, une fois que le déploiement des réseaux intelligents sera totalement effectif. Les efforts fournis en termes de conception, d’exécution et de commande pourront alors mieux être traduits en gains financiers tangibles.

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Système particulièrement écoénergétique En ce qui concerne le système d’émission, on a opté pour l’activation de la masse thermique du noyau du béton comme système principal. En intégrant les conduites hydrauliques dans la masse du bâtiment, il est possible de fonctionner à basses températures pour le chauffage (33/29 °C) et à hautes températures pour le refroidissement (17/21 °C). D’un côté, la pompe à chaleur fonctionne ainsi plus efficacement en hiver, et de l’autre, on peut recourir en été à du refroidissement passif. On obtient dès lors dans l’ensemble un système particulièrement éco-énergétique. Le stockage et l’émission d’énergie via la masse du bâtiment se déroule de plus lentement. La PAC travaille donc avec de longues périodes de fonctionnement, ce qui permet de dimensionner l’appareil selon la charge moyenne, sans devoir prévoir de puissance supplémentaire pour compenser les pics de charge. L’activation du noyau de béton est complétée par du chauffage par le sol au rez-dechaussée. Dans les chambres, on a également prévu des radiateurs pour un réglage plus fin. À l’aide de ces derniers, on peut augmenter la température ambiante de trois à quatre degrés, afin que les occupants puissent eux-mêmes régler leur confort individuel. (Par Alex Baumans) www.henco.be

01. Les tubes ont été fixés à l’acier d’armature. 02. Il est très important que les coudes soient réalisés à l’aide d’un ressort à cintrer. 03. Les étages supérieurs du WZC ont été équipés d’un système d’activation thermique de la masse de béton d’Henco. 04. Une bonne collaboration entre les partenaires est cruciale (de g. à d.) : Koen Peeters (Aircoplus), Henk Jonker (montage) et Nancy Ryckaert (Henco).

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INFRASTRUCTURE

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Le « Roche Learning Center », le plus grand laboratoire en bâtiments modulaires d’Europe

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hez la F. Hoffmann-La Roche AG, une des entreprises leader du secteur de la santé orientée sur la recherche, la formation professionnelle a une longue tradition. Depuis 1957, le groupe suisse propose une formation professionnelle pour divers métiers aux jeunes. Sur le site de Bâle/Kaiseraugst, un nouveau centre de formation continue et de formation professionnelle avec des laboratoires ultra modernes, a été inauguré. Le « Roche Learning Center » joue un rôle pionnier en Europe quant à sa conception et sa réalisation. Le temps de construction pour la création du bâtiment est lui aussi unique. La phase de construction du gros œuvre du nouveau bâtiment à cinq étages en construction modulaire n’a duré que cinq semaines et demi.

de sécurités très strictes. Le bâtiment était devenu nécessaire avant tout en raison de l’augmentation du personnel. Seize laboratoires, dont un laboratoire scolaire, sept amphithéâtres, une salle d’apprentissage en ligne, 34 bureaux lumineux et élégants, des salles de séminaire spacieuses, un atelier et une cafétéria, un vestiaire et des douches, des espaces techniques et de stockage ont pu être réalisés en seulement 13 mois de temps de planification et de réalisation. Des adaptations ultérieures suite à des utilisations modifiées sont faciles à réaliser avec la construction modulaire.

Le Learning Center est le premier bâtiment ayant été construit sur le vaste terrain du groupe pharmaceutique à Kaiseraugst. Mais ce n’est pas le premier bâtiment modulaire que Roche réalise avec ALHO. En 2005, l’entreprise avait déjà érigé trois immeubles de bureaux à trois étages sur le site de l’entreprise. En 2012, l’immeuble de bureaux B228

« Planifier en un temps plus court, construire en un temps plus court » Des concepteurs ayant déjà travaillé avec Roche sont venus compléter l’équipe. Le nouveau bâtiment a été conçu avec les utilisateurs et exploitants futurs dès la première ébauche. L’objectif de « planifier en un temps plus court, construire en un temps plus court »

suivit , il est composé de 80 modules et met à disposition 200 postes de travail modernes. Roche a investi 86 millions de Francs Suisses dans le nouveau bâtiment avec des laboratoires innovants, à côté de la mise en valeur et de l’infrastructure, d’un sous-sol érigé selon le mode de construction traditionnel ainsi que de la mise en œuvre de normes


a ainsi pu être réalisé dans une qualité élevée. Dans le cas idéal, comme ici chez Roche à Kaiseraugst, la décision en faveur des modules est déjà prise très tôt, de manière à ce que les architectes et constructeurs de modules puissent travailler la main dans la main dès le début de la conception. La conception générale a été accompagnée par une petite équipe d’experts désignés de Roche. Grâce à la reprise et l’adaptation d’éléments anciens qui s’étaient avérés utiles, la structure de base de tout le bâtiment a pu être élaborée au cours d’un atelier de trois jours. En même temps, le concept a été transformé en unités modulaires grâce au soutien d’experts en conception expérimentés d’ALHO – le modèle fut donc « décomposé » en plusieurs modules.

Des expertises systémiques, la construction modulaire métallique avec son ossature sophistiquée et des détails standardisés simplifient le processus de conception et d’autorisation qui suit. Des principes d’installations de base furent repris « quasi fidèlement aux manuels ». Avec le grand avantage que les entreprises participant au chantier connaissaient déjà la typologie de base du bâtiment et que cela permettait donc d’éviter des sources d’erreurs de manière efficace. Préfabrication et montage des modules ALHO en tant que planificateur général prit en charge la coordination de l’ensemble des corps de métier. La préfabrication des modules garantit la meilleure qualité. La

01. La phase de construction du gros œuvre du nouveau bâtiment à cinq étages en construction modulaire n’a duré que cinq semaines et demi. 02. Cage d’escalier. 03. Espace de bureaux avec cloisons en verre. 04. Laboratoire avec faux plafond.

construction modulaire avec ces processus de fabrication industriels assura une qualité élevée dès la conception, car le planning de production en usine et de montage doit déjà être fourni avant le début de la production des modules, contrairement aux modes de construction traditionnels. L’emplacement des installations d’alimentation, les installations électriques et sanitaires et les passages de câbles ont une influence déterminante sur la planification des modules en usine. À l’usine à Morsbach, la moitié des 186 modu-

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INFRASTRUCTURE REPORTAGE

les a été préfabriquée pour le bâtiment avec une surface brute des étages de 11.900 m² pour sept étages. L’autre moitié a été produite à l’usine suisse à Wikon (Lucerne). Alors que le sous-sol en dur pour l’équipement technique du bâtiment avec zones de stockage et vestiaires a été réalisé en béton armé, les premiers modules furent produits dans les usines du fabricant. Et alors que les derniers modules furent produits, le montage sur place avait déjà commencé. Afin d’exclure d’éventuels retards de livraison, notamment en hiver, une partie de la livraison des modules fut livrée en bateau de Bonn à Kaiseraugst sur le Rhin. En effet, le transport des modules d’une longueur allant jusqu’à 17 m et une hauteur de 4,10 m sur des semi-remorques à plateau surbaissé de 29 mètres de long constituait un défi particulier. Ceci n’a pu être réalisé que grâce à l’expérience de longue date de l’équipe logistique. Le déroulement simultané des processus de fabrication et de montage dans

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la construction modulaire permettent en général de réduire le temps de construction jusqu’à 70%. En dehors des travaux de fondation et de l’assemblage des modules, la construction est réalisée dans l’usine. Grâce à la préfabrication en atelier, la météo n’a aucune influence sur la qualité de construction ni sur le planning du temps de construction. Des conditions optimisées ainsi que les contrôles qualité permanents d’ALHO constituent la base d’une réalisation de qualité. Aménagement intérieur Après le montage des modules, l’aménagement intérieur fut réalisé. Les agrégats de ventilation dans le toit et au sous-sol furent placés dans le bâtiment via les ouvertures de montages respectifs et le toit fut étanchéifié au-dessus de l’étage en retrait. La façade rideau ventilée et dotée d’une isolation thermique haut de gamme reçut un revêtement composé de panneaux en aluminium

blancs revêtus par poudre. Elle s’adapte ainsi de manière optimale au langage architectural discret et intemporel des bâtiments Roche existants sur le site de Bâle et Kaiseraugst. L’étage en retrait technique avec ses lamelles en aluminium forme un contraste visuel et au niveau des couleurs. La pénétration du soleil à l’intérieur du bâtiment peut être contrôlée de façon automatique pour chaque fenêtre et pour l’ensemble des fenêtres – et donc de manière très efficace au niveau énergétique – via des stores en aluminium placés devant les grandes paumelles linéaires. À côté de sa qualité architecturale, le bâtiment se démarque également par ses excellentes valeurs énergétiques. Les différents composants du concept énergétique ainsi que la construction du bâtiment sont parfaitement adaptés les uns aux autres : ainsi, le bâtiment est raccordé à la centrale de chauffage principale propre de l’usine avec récupération de la fumée. Le chauffage et la climatisation sont effectués via une ventilation avec récupération de la chaleur. La surface du toit de l’étage en retrait est déjà préparée pour le montage d’une installation photovoltaïque. L’achèvement du bâtiment dura de janvier à septembre 2014. 124 entreprises différentes ont été répertoriées par le contrôle d’accès au chantier et coordonné parfois parallèlement. En moyenne, environ 220 personnes travaillaient sur le chantier. L’aménagement technique exigeant du bâtiment dans les 16 laboratoires chimiques, biologiques, scolaires et pharmaceutiques avec les installations d’amenée et d’évacuation d’air, circuits d’eau de refroidissement et directives en matière de sécurité et d’hygiène, ont pu être mis en œuvre grâce à la planification précise même dans un délai très court. Il a fallu prévoir et réaliser des mesures supplémentaires au niveau de l’isolation acoustique et de l’acoustique pour le centre de formation continu avec salle de formation et d’apprentissage en ligne intégré au bâtiment, les sept amphithéâtres et les 34 bureaux dits « cubicals ». (Photos: ALHO) www.alho.be


Les parquets de Pergo offrent une résistance supérieure à l’usure, aux taches et à la brillance

Nouvelle version 15.0 myMCS Depuis plus de 25 ans, MCS offre des conseils et solutions logicielles intégrées dans les domaines de la gestion immobilière, de l’organisation du travail et des services facilitaires. La nouvelle version 15.0 de son logiciel comprend de nouvelles applications et des fonctionnalités accrues dans les domaines de la gestion immobilière, des contrats, de l’espace, de l’énergie, des services d’assistance partagés et de l’espace de travail.

Le fabricant de solutions de revêtements de sol haute qualité UNILIN - avec ses marques Quick-Step, destinée aux consommateurs, et Pergo, dans le domaine du développement immobilier - est fier d’annoncer les résultats des tests comparatifs de son parquet réalisés en laboratoire. Axés sur trois critères (résistance à l’usure, aux taches et à la brillance), les tests ont clairement révélé que les parquets de Pergo et de Quick-Step offraient une excellente durabilité. Une vidéo du processus de test et les résultats obtenus ont été présentés lors du salon Domotex à Hanovre en Allemagne.

www.unilin.com

www.MCSsolutions.com

Xella : YTONG Murfor Compact

Congrès Smart Buildings Smart Homes le 21 avril Pour la deuxième fois, la Fédération de l’Électricité et de l’Électronique (FEE) organisera le jeudi 21 avril le congrès international « Smart Buildings – Smart Homes » à l’occasion duquel les évolutions et innovations technologiques les plus récentes s’appliquant à la conception, à la réalisation et à l’exploitation des immeubles seront expliquées. Le congrès s’étendra également sur les applications relatives aux Smart Homes (maisons intelligentes) qui font désormais la part belle aux commandes à distance et à l’utilisation de l’Internet des objets. Le congrès aura lieu dans le nouvel auditorium de la Ghelamco Arena (Gand), et pour la circonstance, les techniques utilisées dans ce stade seront également explicitées. Programme, intervenants, infos pratiques :

YTONG Murfor Compact en rouleaux est une nouvelle forme d’armature facilitant et accélérant la construction de murs en béton cellulaire. Grâce à cette solution innovante, une seule couche de colle suffit pour assurer l’adhésion des blocs Ytong. YTONG Murfor Compact est déroulé à sec sur les blocs, avant d’enduire la colle Ytocol à l’aide d’un peigne spécial. La facilité et la vitesse du procédé sont deux atouts majeurs pour les hommes de métier et les bricoleurs. Ce nouveau produit se compose d’une maille de fil d’acier d’une résistance exceptionnelle. Désormais, il n’est plus nécessaire de travailler avec de longues barres métalliques. L’entrepreneur ayant recours à YTONG Murfor Compact peut se contenter de dérouler les rouleaux en continu sur les blocs, puis de les couper à bonne longueur.

www.xella.be

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www.feesmartbuilding.be

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NEWS

Nouveau système de fenêtres et de portes de Reynaers Aluminium SL 38 est un nouveau système de fenêtres et de portes de Reynaers Aluminium, constitué de profilés ultraminces pour la construction de fenêtres et portes à profil mince. SL signifie Slim Line. Le profil SL 38 est disponible dans 400 couleurs RAL et dans les exécutions de style Classic, Cubic et Ferro, chacune avec son propre accent esthétique. Les prestations thermiques satisfont largement aux exigences contemporaines pour une rénovation approfondie et une nouvelle construction. De plus, le degré d’isolation des fenêtres et portes peut encore être augmenté par l’utilisation de la variante SL 38-HI, un système à trois chambres fortement isolé, adapté au double ou triple vitrage. La valeur d’isolation des profilés en aluminium (la valeur Uf ) des nouveaux SL 38 et SL 38HI se situe entre 1,8 et 2,4 W/m²K.

Multiline – Edge 55 Edge 55 est une ligne lumineuse unique avec laquelle on peut combiner le profil avec un profil périphérique rectangulaire ou en biseau dans une couleur RAL au choix qui est – comme accent décoratif – disponible dans une couleur différente que celle du profil de base. Un effet d’éclairage tant direct que direct/indirect est possible grâce aux modules Talexx LED, disponibles en 3 couleurs de température ou « tunable white ». Grâce aux modules pour spot avec 3 ou 4 LED Nichia on peut créer un éclairage d’accentuation qui est très approprié dans entre autres des espaces polyvalentes. Edge 55 est entre autres très utile comme applique murale (à la tête de lit p.e.) . www.multiline-licht.com

Healthconnector® de RENSON® : ventiler sain et malin

(Photo : 7evenTuinen, Photographe : Yvan Glavie)

www.reynaers.be

GROHE Rainshower® SmartControl 360 Avec le système de douche GROHE Rainshower® SmartControl 360, on profite d’une expérience personnalisée et voluptueuse dans la douche. Les nouvelles commandes innovantes proposent une sélection intuitive directe de répartition des jets avec un réglage du volume personnalisé et une fonction de mémoire. Le système comprend aussi une douche de tête de 360 mm qui couvrira tout le corps.

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www.grohe.be

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Renson propose des solutions économes en énergie qui ne ventilent que là où se situe l’activité. Grâce à l’Healthconnector, ce principe est appliqué également aux hôpitaux, centres de soins, maisons de repos ou salles de réunion et bureaux. Il est important de maintenir le niveau de CO2 dans toutes ces pièces sous la barre des 1.200 ppm, tout en limitant au maximum les pertes de chaleur. L’Healthconnector est un clapet de réglage fin autonome qui peut être intégré aussi bien dans un système de ventilation de type C que D et qui fonctionne sur base de mesures du niveau d’humidité ou de CO2. Le volume d’extraction de l’air vicié est réglé de manière « intelligente » sur base de ces valeurs, ce qui permet de ventiler chaque pièce de manière efficace avec un minimum de consommation énergétique. Pour des pièces plus grandes avec des volumes importants de ventilation, on utilise un Healthconnector Master avec détecteur intégré de CO2 et H2O. www.renson.be


Haelvoet : lit d’hôpital Aron+ Delabie introduit un miroir inclinable avec levier long Delabie vient compléter son offre à destination des personnes à mobilité réduite. Ce nouveau miroir inclinable, ergonomique et design est facile à poser. Le miroir inclinable possède un manche long. Les personnes en fauteuil roulant ou en position assise peuvent ainsi aisément atteindre le levier et positionner le miroir à leur guise. Pour plus de confort, l’inclinaison est possible jusqu’à 20 degrés. Pour une sécurité maximale, le miroir est composé de verre Securit. Le miroir inclinable bénéficie d’un design épuré, composé uniquement de l’essentiel : le miroir et son levier. Il se décline également avec poignées, disponibles en 3 finitions : chromé brillant, chromé satiné et Nylon blanc. www.delabiebenelux.com

SOUNDLESS® mortier projeté résistant au feu destiné à la correction acoustique

L’équipe R&D chez Haelvoet est parti de zéro pour créer ce nouveau lit d’hôpital sur colonnes. Il n’y a que le nom qui renvoie encore à la génération précédente car pas moins de 90% de tous les composants sont complètement nouveaux. Aron+ est seulement possible avec sommier en 4 parties et est standard prévu d’une télécommande et d’un boîtier pour personnel soignant. Le lit Aron+ est exceptionnellement léger grâce à l’utilisation fréquente de l’aluminium. Les profils en aluminium anodisé du sommier et du chariot et les colonnes anodisées à hauteur réglable donnent au lit un look exclusif. Un lit à colonnes offre, à côté de l’aspect esthétique, des avantages exceptionnels dans le domaine du nettoyage. www.haelvoet.be

Ter Bleuk (Bonheiden) est une maison de repos existante, pour laquelle le bureau d’architecture Kennes-Elegeert / De Ruysscher élabore depuis plus de vingt ans déjà les dossiers relatives aux rénovations et adaptations des bâtiments. En 2012 ils ont été demandés de dessiner les plans pour 52 logements sociaux à assistance. Les habitants ont entre autres l’occasion de prendre le déjeuner ensemble dans un espace pour les repas aménagé spécialement au sous-sol. Le plafond de cet espace a été isolé au mortier projeté résistant au feu destiné à la correction acoustique SOUNDLESS®. www.promat.be

Trois en un : l’enduit de soubassement Knauf Sockel-SM PRO Les soubassements des façades pourront désormais rester beaux et protégés plus longtemps grâce au Sockel-SM PRO conçu par Knauf. Ce nouvel enduit de soubassement minéral peut s’appliquer comme mortier de collage, mortier d’armature et enduit de finition. Résultat : le soubassement résiste mieux et plus longtemps à l’humidité, au gel, à la neige ou aux chocs mécaniques, tout en permettant au professionnel de travailler plus vite. La base en ciment et l’armature en fibres protègent le Sockel-SM Pro contre les fissures et les contraintes mécaniques, la protection contre l’humidité intégrée le protège contre l’humidité ascensionnelle et les efflorescences à partir d’une épaisseur de 7 mm. La hauteur hors sol ne doit pas être définie d’avance. Avec le Sockel-SM PRO, les panneaux isolants pour soubassements peuvent être appliqués directement sur la couche d’étanchéité. Il n’est plus non plus nécessaire d’appliquer une protection supplémentaire contre l’humidité du système de façade isolante.

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www.knauf.be

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NEWS

Argenta® proslide systèmes pour portes coulissantes Argent Alu investit dans le développement ultérieur de l’argenta® proslide en tant que système professionnel pour portes intérieures coulissantes. Le système pour portes coulissantes intérieures, argenta® proslide peut être intégré dans des applications résidentielles mais s’adresse particulièrement aux projets de construction et de rénovation dans les bureaux, les écoles, les hôpitaux, les établissements de soins, le secteur Horeca, les hôtels… C’est la solution idéale pour les portes coulissantes jusqu’à 100 kg. Le système pour argenta® proslide offre des solutions pour tous les types de portes coulissantes : simples, parallèles, simultanées, symétriques et téléscopiques ainsi que pour les portes automatisées et toute hauteur. La gamme comporte des systèmes pour l’ouverture et la fermeture de grandes ouvertures comportant 2 ou 3 panneaux : parallèles à l’aide d’entraîneurs ou téléscopiques avec courroie.

www.argentalu.com

Un plan d’éclairage TRILUX ludique pour le centre résidentiel Noorderbrug à Groningue Le Noorderbrug situé sur la Laan Corpus den Hoorn est un ancien immeuble de bureaux qui est resté désaffecté pendant plus de dix ans. En l’espace d’une année, il s’est vu adjoindre cinq étages, une tour résidentielle et un tout nouvel aménagement. En étroite concertation avec l’installateur van der Weerd installatietechniek et le client final, TRILUX a réalisé un plan d’éclairage intérieur et extérieur faisant appel à des luminaires LED. Le montage du robuste modèle TRILUX Solvan dans les couloirs sous forme de lignes lumineuses obliques donne à l’immeuble un aspect contemporain et unique. Les puissants downlighters Inperla Ligra dans les autres couloirs et les locaux de plus grande taille fournit un éclairage amplement suffisant et efficace. Divers spots LED orientables complètent l’ensemble. À l’extérieur, les robustes luminaires économes en énergie accueillent les visiteurs. Les appliques, bolders et mâts montrent la voie lorsqu’il fait noir à l’extérieur tout Neuf entreprises en créant un sentiment de sécurité. investissent 12 millions (Photo: Timo Reisiger)

www.trilux.com

COREtec®-nouvelle catégorie de sol dur Cette nouvelle catégorie de sol dur offre une alternative aux sols comme le LVT posé, collé, flottant ou aux sols stratifiés. Son noyau extrudé est composé de bois recyclé, de bambou, de calcaire et de vinyle. Les revêtements de sol COREtec® s’installent parfaitement dans les zones humides. COREtec® dispose d’une couche d’usure de 0,5 mm qui assure aussi dans l’usage commercial, une durabilité maximale. Deux couches de finition UV-acrylique offrent une résistance aux salissures et une facilité d’entretien supérieures.

d’euros dans des économies d’énergie

L’initiative flamande i-Cleantech a présenté à la mi-janvier le premier réseau VLEEN flamand en présence de la ministre de l’Énergie Annemie Turtelboom. Ce projet rassemble neuf entreprises limbourgeoises issues de secteurs divers, et qui vont coopérer pendant 4 ans pour économiser l’énergie en leur sein. Sous la coordination d’EnergyVille et grâce aux conseils d’Encon, elles vont chercher ensemble à adopter des mesures permettant d’économiser l’énergie en partageant leurs techniques et leurs expériences. Il s’agit d’Aperam, de Belorta, de Conwed Plas@cs, de H. Essers, de Farm Frites, de Moderna Prin@ng, de Profalu, des Steenfabrieken Nelissen et de l’Hôpital du Limbourg Oriental (Ziekenhuis Oost-Limburg).

www.usfloorsllc.com

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ACS-AFPRO Filters lance 4 filtres à air répondant au label A+ ACS-AFPRO Filters lance quatre filtres permettant d’économiser l’énergie ; ceux-ci font partie de la série innovante Cost Saver en vente depuis le 1er janvier 2016. Le nouveau filtre à poche HQ80A10-6-A+ et les nouveaux filtres compacts PT98-XL, CS85-A-XL, et CS98-A-XL répondent aux strictes exigences qu’Eurovent attache au label énergétique A+. Pour pouvoir calculer l’économie d’énergie effective, ACS-AFPRO Filters a conçu l’AFPRO Filter Simulator, une appli qui permet de visualiser l’avantage lié à la pose d’un filtre permettant d’économiser l’énergie pour l’utilisateur final. www.afprofilters.com

HANSA lance de nouveaux mitigeurs mains libres

Toutes les solutions globales d’ASSA ABLOY Entrance Systems sont désormais facilement accessibles sur le nouveau site Internet. Le visiteur y trouve, bien ordonnés, tous les portiques industriels, portes automatiques, systèmes pour les quais, portes de hangar, portes roulantes rapides et services d’après-vente. Le site Internet propose aux clients, aux prescripteurs et à tous les intéressés du secteur du bâtiment un aperçu détaillé des produits et une documentation facile à télécharger, comme des plans techniques, des objets BIM, des EPD (Environmental Product Declarations) et des textes de cahiers des charges. Le site Internet est un exemple de design adaptatif, conçu en fonction des appareils mobiles comme les tablettes et les smartphones. www.assaabloyentrance.com

HANSA lance, sur le marché belge, une nouvelle gamme de mitigeurs qui associent la technologie mains libres à un éclairage LED « intelligent » (HANSA MURANO X, LIGNA, LOFT et STELA). La technologie mains libres à détecteur envahit peu à peu les salles de bains. Les nouveaux mitigeurs électroniques mains libres consomment moins d’eau que les robinets traditionnels et interrompent automatiquement l’écoulement d’eau après usage. www.hansa-belgium.be

Armacell est le premier fabricant à présenter des EPD pour ses isolants en mousse élastomère flexible Armacell est le premier fabricant d’isolants techniques flexibles à présenter des déclarations environnementales de produits (EPD) fondées sur une évaluation du cycle de vie indépendante (ACV). Les EPD sont de plus en plus importantes dans l’industrie de la construction : elles fournissent une analyse transparente, indépendante et reproductible des impacts environnementaux des produits de construction et donnent des informations détaillées en données et en chiffres. Comme « passeport de durabilité », les EPD forment la base pour concevoir des bâtiments respectueux de l’environnement, en conformité avec les systèmes de certification tels que LEED, BREEAM ou HQE. Les Déclarations Environnementales de Produits et les fiches de données des certifications de construction durable peuvent être téléchargées sur le site. (Illustration: Armacell)

www.armacell.com/epd techcare

Nouveau site Internet d’ASSA ABLOY Entrance Systems

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NEWS

Tapis de propreté durable sous forme de dalle : emco Conform Avec sa nouvelle dalle de propreté Conform, emco répond à la demande en matière de tapis de propreté durable, pratique et de grande qualité, limitant de plus les chutes de coupe. Les dalles sont en fils recyclés, de par leur forme faciles à installer et à échanger en cas d’usure ou de dommage imprévu. Le tapis de propreté emco Conform est confectionné à partir de fils ECONYL (100 % Polyamide). Les fils ECONYL garantissent une grande rétention des particules fines de saletés et de l’humidité. Les dalles Conform conviennent parfaitement pour divers types de bâtiments administratifs, établissements de soins, complexes résidentiels et hôtels. Les dimensions courantes de 50 x 50 cm permettent d’adapter le tapis de propreté aux formes spéciales des entrées. La dalle emco Conform est disponible en diverses couleurs et peut être combinée avec un cadre de montage.

Mitsubishi Electric : gamme complète de sèche-mains électriques Jet Towel Mitsubishi Electric vient de mettre au point quatre modèles (Jet Towel Slim, Jet Towel Smart, Jet Towel Smart Lite, Jet Towel Mini) qui offrent une solution optimale dans la plupart des circonstances. Le Jet Towel Slim en est déjà à sa neuvième génération. L’appareil s’est affirmé comme une référence dans le secteur de la gastronomie haut de gamme, de l’hôtellerie ainsi que dans les lieux où un niveau d’hygiène élevé est exigé (p. ex. hôpitaux). La zone de séchage est équipée d’ouvertures généreuses des deux côtés, ce qui permet de placer les mains facilement dans l’appareil sans le toucher. Grâce aux buses d’air innovantes en forme de vague, ce modèle offre un flux d’air optimisé qui assure un séchage concentré. Lorsque l’utilisateur retire ses mains par le haut de l’appareil, l’eau est chassée sans projeter de gouttes ou d’éclaboussures hors de l’appareil. www.mitsubishi-electric.be

www.emco-bau.com

Premier contrat de performance énergétique dans le secteur public Fin 2015, le Centre public de soins psychiatriques de Rekem et l’ESCO (Energy Service Company) Cofely Services ont signé le premier contrat de performance énergétique du secteur public en Flandre, en présence des ministres Turtelboom et Vandeurzen. La VEB (Entreprise Flamande pour l’Energie) a négocié jusqu’à obtenir une économie garantie de 30% sur la facture énergétique de l’établissement de soins. Un système ESCO (financement par tierce partie) permet d’économiser immédiatement sur la facture énergétique sans investir le moindre euro soimême. « Le service de support et technique du centre de Rekem met la barre de plus en plus haut », a déclaré son président Erwin Vermeulen. « Avec l’aide de la VEB, nous avons adopté une approche durable de la consommation d’énergie pour notre site de 5,5 hectares de surface au sol. Nous pouvons être fiers de la réussite de ce projet dans lequel le monde économique et le secteur public se renforcent mutuellement. »

www.opzrekem.be

Johan Debaere est le nouveau directeur marketing chez Triplaco Depuis le 1er févriér, Johan Debaere est le nouveau directeur marketing chez Triplaco, spécialiste en stratifiés décoratifs Print HPL, panneaux acoustiques, postforming, panneaux laqués et contre-collage. Johan Debaere, qui a 45 ans, a déjà plus de 20 ans d’expérience en marketing, communication et la vente. Entre 1994 et 2006 il était responsable pour le marketing et la communication chez BARCO Projection Systems (7 ans) et la vente chez Utexbel (5 ans). Depuis octobre 2006 il était actif chez Renson comme responsable marketing et directeur de la communication.

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Les AMF HEALTHCARE Ceilings sont idéales pour l’utilisation dans les hôpitaux et ont obtenu d’excellents résultats conforme NFS 90-351. Émission particulaire: jusqu‘à la Classification 4 conforme NFS 90-351 Testé pour les Salles Blanches ISO Classification 3 (ISO 14644-1) Aucun effet de filtre, de ce fait le plafond reste plus longtemps blanc et propre Des valeurs exceptionnelles en ce qui concerne l’absorption acoustique et l’atténuation acoustique Résistant à 100% d’humidité relative Résistance au feu jusqu‘à REI 90 Knauf AMF Plafonds sprl Narvikstraat 2, Haven 104, B-2030 Anvers, Tél: +32 (0)3 887 85 48, Fax: +32 (0)3 541 41 63 E-mail: infobenelux@knaufamf.com, www.knaufamf.com

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