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SAISONS // LES LIVRES DE L’AUTOMNE

LES LIVRES

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DE L’AUTOMNE

Été torride oblige, nous espérons et attendons les pluies – ondées légères, giboulées facétieuses, averses torrentielles – pour infiltrer et abreuver ces sols qui n’en peuvent mais. Abrités, voire calfeutrés dans nos intérieurs, enfouis sous une couette ou une couverture, sobriété énergétique oblige, osons la métaphore : irriguons nos esprits, réchauffons nos neurones de romans, d’essais, d’enquêtes, de récits.

La quête du père

Est-ce être inadapté que de tout percevoir avec une acuité exacerbée ? Constantin, héros malgré lui d’une banale et cruelle aventure familiale est – ou plutôt serait – un enfant inadapté. Inadapté au monde tel qu’il est : brutal, binaire et sans plus aucune conscience de la beauté du paradoxe et de la nécessité de la contradiction. Et il fait l’expérience, non pas de l’amour, ce qui devrait être le sort de tous les enfants, mais de l’« inamour », cette violence partagée par l’humanité et dont on se demande si elle cessera un jour de croître tant elle fascine, excite

et fait jouir l’être dans une insatiabilité mortifère. Courageux, Constantin s’accroche. Il reste fidèle à lui-même. Avec la seule possibilité qui lui reste, la parole, et la chance, malgré tout, de pouvoir dire « Je ». Et Constantin ose. Il ose la poésie. Il ose l’altérité. Il ose un regard innocent, posé sur les choses et les êtres. Il ose la vie dans sa monstrueuse et fragile beauté. L’« inamour », c’est l’impossibilité pour un père d’aimer son enfant. Ce père, qui ne sait transmettre que le mépris et l’humiliation, on peut se demander ce que l’on a bien pu lui faire pour qu’il en soit arrivé à un tel degré d’inhumanité. Ce livre pose la question du père. Qu’est-ce qu’être un père ? Et Constantin cherche des pères possibles. Dans la figure d’un prêtre, et même dans la possibilité de Dieu, qu’il appelle « dieu » sans majuscule et qu’il évoque avec une tendresse désarmante. Dérangeant, irritant parfois, et sans aucune concession, ce livre de Bénédicte Heim dégage une force impressionnante et interroge notre propre violence et notre condition de vivant. L’écriture est convulsive, syncopée, haletante, poétique, sans aucune ponctuation, elle arrive comme un torrent de vie car il y a une vie avant la mort, c’est ce que Constantin crie ou murmure et nous demande de ne pas oublier.

Jean-François Rouzières Bénédicte Heim, L’Inamour, Quidam Éditeur, 156 p., 15€

Quand la science nourrit la foi

S’il fallait résumer d’un mot ce livre, ce serait « résonance ». Car il résume non seulement le propos, celui de faire entrer en dialogue les neurosciences et la tradition chrétienne, mais aussi la démarche, la posture de recherche de son auteur qu’inspire une double passion, celle des sciences et celle de l’Évangile. L’auteur, Thierry Magnin, aborde ici l’homme « normal », tel que les neurosciences en dévoilent désormais les méandres neurologiques. S’appuyant, par exemple, sur les travaux d’Antonio Damasio – L’Erreur de Descartes – ou de Lionel Naccache – Le Nouvel Inconscient –, il montre comment

les sciences contribuent à enrichir et à renouveler les questions de la conscience et du libre arbitre, de la distinction entre corps, âme et esprit, qui appartenait jusqu’à présent au seul domaine de la philosophie. Dans l’esprit des investigations scientifiques menées sur la pratique de la méditation et ses effets sur la santé des pratiquants, le prêtre-chercheur propose une lecture des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola en dialogue avec les neurosciences. Mais les sciences ne suffisent pas à rendre la vie pleinement vivante, ni l’homme vraiment debout, et Thierry Magnin développe une anthropologie chrétienne fondée sur le message bouleversant des Évangiles et nourrie de textes récents du Magistère. Ainsi, en écho aux propos de Pierre Teilhard de Chardin ou de Maurice Zundel, rappelle-t-il et prend-il à son compte la foi confessée par Irénée de Lyon : « La gloire de Dieu,

c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu. » Et le Christ incarne par excellence cet homme libre et vivant.

Jacques Arnould Thierry Magnin, Foi et neurosciences. Dialogue sur l’homme vivant, Salvator, 232 p., 20€

L’humanité à la barre

Emmanuel Carrère nous a habitués à poser son regard décalé et singulier sur le monde qui l’entoure. Tel un photographe, il nous propose sa lecture à un instant t de ce qui le touche, l’intrigue, l’interroge, le trouble. Certains supportent mal ce qu’ils lisent comme une version égocentrée des affres de la vie, qu’elle soit intime ou

sociale. D’autres voient tout le talent de l’écrivain dans ce qu’il se hisse justement de l’intime au collectif. V13 ne mettra sûrement pas tout le monde d’accord. Mais, si l’on est sensible au regard et à l’écriture d’Emmanuel Carrère, on sera emporté, bouleversé, laminé par son récit du procès-fleuve des attentats de novembre2015. Sous la casquette de L’Obs, sans prétendre en rien au statut de journaliste, il a pendant neuf mois tenu une chronique hebdomadaire, où il restitue avec une humanité poignante, une honnêteté acérée, ce long flot de mots qui descendent le fleuve de l’indicible, en portant une égale attention aux victimes, aux prévenus, aux magistrats et aux avocats de tout bord. S’il n’hésite pas à emprunter contrecourants et tourbillons, cette plongée sans fard dans ce qui restera aussi un immense exercice de démocratie arrache larmes et sourires, et force à la réflexion, tant sur notre système judiciaire que sur notre humanité profonde.

Sophie Bajos de Hérédia Emmanuel Carrère, V13, POL, 368 p., 22€

La foi dans le savoir

Voici un essai stimulant pour en finir avec les clichés antireligieux et retrouver le sens de la foi. « L’opposition entre “laïcs” et “religieux” nous prive d’un dialogue constructif et restreint le débat intellectuel », constate le rabbin libéral Yann Boissière. Il est vrai que le brusque et violent retour du religieux sur la scène publique et son cortège d’idéologies extrémistes et d’attentats n’aide ni à la clairvoyance ni à l’indulgence. « C’est précisément là où l’inculture religieuse opère ses plus sérieux ravages, constate l’auteur. Privée des ressources du discernement, la modernité préfèrera invalider globalement les religions au nom de leur violence. En confondant la sécularisation avec une prétendue perte de pertinence de la spiritualité religieuse, elle leur refuse une légitimité à s’exprimer sur les problèmes de l’heure. »

D’autant plus dommage que « les religions, outre leur expression cultuelle, ont accumulé au fil des siècles des trésors de pensées et de philosophies ayant vocation à éclairer les problèmes du monde ». Yann Boissière commence par déconstruire trois idées reçues sur la foi. Selon lui, croire en Dieu ne se réduit pas à l’affirmation de l’existence de Dieu mais suppose un engagement de vie. Ensuite, les religions sont beaucoup plus qu’une tentative d’explication du monde par opposition à la science. « La science et la religion constituent deux langages, deux grammaires différentes : la première reposera toujours sur l’étude du monde de la matière quand la seconde s’appuie sur l’espérance du sens. » Enfin, il réfute la thèse présentant la religion comme une réponse à une peur et un besoin. Pour le fondateur de l’association Les Voix de la Paix, le moment est

venu de faire la part des choses de manière plus subtile entre deux de nos héritages essentiels : les Lumières, qui ont fondé notre modernité, mais aussi des religions, à l’origine de nos civilisations. « L’héritage des Lumières doit faire conversation avec les pensées de la foi, de la Loi et de la Révélation, car une fois évacués les clichés sur les “bondieuseries” et les “arrières-mondes”, demeurent les questions de fond, relève-t-il. Comment s’orienter dans le monde, quelle vie vaut d’être vécue et, surtout, la question du sens, qu’est-ce qui fait sens, mais plus encore : d’où provient la garantie du sens ? » « Le problème de la critique antireligieuse, c’est qu’elle veut toujours avoir le dernier mot. Le problème des religions, qu’elles veulent avoir le premier mot. Et si, entre les deux, nous nous donnions la chance de susciter un dialogue ? Les richesses, les plaisirs et les controverses d’une vraie conversation ? interroge Yann Boissière. Et si nous retrouvions la foi dans le savoir et le savoir croire ? » Chiche !

Lionel Lévy Yann Boissière, Courage, croyons !, Desclée de Brouwer, 168 p., 15,90€

∞ Les rouages du Kremlin

Certains auteurs ont du flair, de la chance, un grand talent assorti d’un don de prophétie. Publié en mars, Le Mage du Kremlin, finaliste du Goncourt, connaît un succès fracassant qui n’est pas seulement dû à la seule invasion de l’Ukraine. Giuliano da Empoli est un spécialiste italiano-suisse de géopolitique, ancien conseiller de Matteo Renzi, professeur à Sciences Po. C’est surtout un grand connaisseur de la Russie, ce pays étrange à nos yeux si l’on n’a pas lu ses grands auteurs, Dostoïevski, Gontcharov, ou même le marquis de Custine, qui avaient déjà tout raconté. Le mage du Kremlin, sorte de nouveau Raspoutine, c’est Vadim Baranov,

inspiré de Vladislav Sourkov, anciennement homme de théâtre et de médias, devenu le conseiller spécial et l’éminence grise de Vladimir Poutine avant de « disparaître » mystérieusement. Le narrateur du roman rend visite à ce Vadim Baranov un soir, dans une datcha secrète près de Moscou. Et, pendant toute une nuit, cet exilé de l’intérieur raconte. Tout. La Russie depuis la chute de Gorbatchev, l’avènement de Boris Eltsine, pathétique ivrogne humilié par un fou rire de Bill Clinton, le pillage du pays par quelques aventuriers opportunistes : « Vous pouviez sortir de la maison un après-midi pour acheter des cigarettes, rencontrer par hasard un ami surexcité pour je ne sais quelle raison et vous réveiller deux jours plus tard dans un chalet à Courchevel, à moitié nu, entouré de beautés endormies, sans avoir la moindre idée de comment vous étiez arrivé là. » Puis c’est l’avènement de Poutine, le petit voyou de Saint-Pétersbourg, ancien agent obscur du KGB, arrivé au pouvoir presque par effraction, brutal, paranoïaque, tueur sans états d’âme, obsédé par la réécriture de l’histoire, dont le roman livre un portrait dont nous savons maintenant, à la lumière des événements, qu’il n’est pas du tout à charge. Poutine, tsar aux exigences impériales, bourreau de la Tchétchénie, magouilleur en chef, affairiste mafieux des Jeux olympiques de Sotchi, à la fortune colossale dissimulée par des prête-noms. Et l’entourage, personnages interlopes, oligarques soudainement milliardaires, à l’image d’un Boris Berezovsky, du jour au lendemain liquidés, emprisonnés ou exilés. Fluide, dense, constamment passionnant, un grand livre.

Bernard Fauconnier

Giuliano da Empoli, Le Mage du Kremlin, Gallimard, 288 p., 20€ ∞

À la vôtre !

Cet ouvrage salutaire, signé de la journaliste Anne Jouan et du Pr Christian Riché, ancien expert de l’Agence du médicament, met en lumière les graves dérives du système français de santé.

Dans ce livre aux frontières du polar et de l’enquête journalistique, écrit à deux voix, les auteurs racontent de l’intérieur le fonctionnement et les errances de l’Agence française du médicament, censée assurer la sécurité sanitaire des Français. Pendant onze ans, le Pr Christian Riché, alias « Monsieur Rungis », a été une source de la journaliste Anne Jouan dans son enquête sur le Mediator. Tout est ici raconté sans ambages. Les connivences, collusions voire corruptions entre certains éminents spécialistes de la médecine, laboratoires pharmaceutiques,

hommes politiques et journalistes. Le livre fourmille de révélations : la roulette russe avec des lots de produits sanguins contenant des fractions du virus du sida, les pressions pour modifier des rapports afin de satisfaire des industriels, la sollicitation d’experts pour retarder l’interdiction d’un herbicide toxique. Anne Jouan documente et décortique une mécanique qui fait froid dans le dos. Et nombre d’acteurs de la santé, passés et présents, en prennent pour leur grade. Comme certains journalistes, coupables de liens incestueux avec l’Agence du médicament. Ce livre est aussi le récit de la collaboration entre une journaliste et sa source et plonge le lecteur au cœur de l’enquête journalistique et de ses méandres. Au programme : pressions, menaces, petits arrangements entre amis et autres méthodes de barbouzes. Un ouvrage salutaire et courageux.

Lionel Lévy Anne Jouan et Christian Riché, La santé en bande organisée, Robert Laffont, 312 p., 20,50€

Un soupçon de doute

Qui n’a pas renvoyé à ses amis ou reposté sur son compte Facebook une vidéo, une information croustillante, choquante et révoltante ? Qui n’a jamais entendu dire « Si on ne sait pas tout, c’est que l’on nous cache des choses… » ou « Et comme par hasard… » Qui n’a jamais été tenté de remettre en question une connaissance scientifique, parce que l’effet inverse a été rapporté par Paul, dont le beau frère est médecin. Nous sommes tous, ces dernières années, à des degrés divers, complices ou victimes de cette désinformation où tout se confond : le vrai et le faux, l’expert scientifique et l’influenceur. Cet ouvrage aide à faire la différence entre le doute et le soupçon. Avoir un esprit critique implique que l’on puisse douter et remettre en question l’information qui nous est servie. Et, douter, c’est se savoir humble face à des faits, à des histoires et chercher ainsi à en savoir plus. Ce même esprit critique doit nous pousser à remettre en question nos propres préjugés. Or, la crise du Covid, par

exemple, a montré à quel point le doute constructif s’est transformé parfois en soupçon malveillant. Contrairement au doute, le soupçon cherche des fautifs, promeut des idées préconçues et relaie des jugements à l’emporte-pièce. Cet ouvrage essentiel rappelle donc les bases d’une information de qualité : vérifiée et vérifiable, contextualisée, sourcée. L’auteur nous donne les clés pour apprendre à la décrypter et rester en alerte. C’est un exercice quotidien mais citoyen. Tant que nous ne nous y plierons pas, nous serons la proie des complotistes, des personnes et des partis malveillants. Lesquels ne sont pas forcément les plus démocratiques.

Estelle Roure

Thomas Huchon, Jean-Bernard Schmidt, Anti fake news – Le livre indispensable pour démêler le vrai du faux, First Éditions, 192 p., 14,95€

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TC

Les défis de la fraternité TÉMOIGNAGECHRÉTIEN

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