Magazine de l'ACS Automobile Club de Suisse

Page 1

Auto Edition Suisse romande

MAGAZINE DE L‘AUTOMOBILE CLUB DE SUISSE N° 256 | NOVEMBRE 2015 | CHF 4.50

LES JEUX SONT FAITS… OU PRESQUE !

Sport auto


NOUVELLE LEVORG 4x4.

LE CŒUR ET LA RAISON ENFIN RÉCONCILIÉS.

Dès Fr. 27’900.–. La Suisse l’attendait avec impatience. Et ce n’est guère étonnant. Car la Levorg 4x4 a tout ce qui fait le succès des Subaru. Bref, elle enchantera les automobilistes qui veulent réconcilier cœur et raison. La Levorg 4x4 est synonyme de puissance, de fougue, de sécurité et d’habitabilité. Design irrésistible. Moteur Boxer Turbo 1,6 litre à injection directe. Boıˆte Lineartronic avec palettes au volant et mode manuel. Sièges grand confort. Climatisation automatique. Système d’infodivertissement haut de gamme. Et bien d’autres choses encore. Elle a tout. Venez vous en assurer lors d’un essai routier chez votre concessionnaire Subaru. Il vous attend déjà pour vous faire découvrir l’avenir.

Modèle présenté: Subaru Levorg 1.6DIT AWD Swiss S, 5 portes, 170 ch, catégorie de rendement énergétique F, CO 2 164 g/km, consommation mixte 7,1 l/100 km, Fr. 35’200.– (peinture métallisée comprise). Subaru Levorg 1.6DIT AWD Advantage, 5 portes, 170 ch, catégorie de rendement énergétique F, CO 2 159 g/km, consommation mixte 6,9 l/100 km, Fr. 27’900.– (en couleur Pure Red).

www.subaru.ch SUBARU Suisse SA, 5745 Safenwil, tél. 062 788 89 00. Concessionnaires Subaru: env. 200. www.multilease.ch. Prix nets conseillés sans engagement, TVA de 8% comprise. Les prix sont susceptibles d’être modifiés à tout moment. Moyenne de toutes les voitures neuves vendues en Suisse (toutes les marques): CO 2 144 g/km.


AUTO 256

ÉDITORIAL

3

AUTO

Christophe Hurni Président ACS Neuchâtel

Actu auto..................................................4-5

INTERVIEWS

Exclusif - Roland Collombin........................6-7 Passion - Luc Mermoud............................9-11 Bicentenaire - Jacques Melly..................12-13 Passion - Michel Oguey..........................14-15

VIVE

SPORT AUTO

L’AUTOMOBILE ! Pourquoi toujours voir le négatif ? Pourquoi tout est toujours noir quand on lit la presse ou que l’on écoute la majorité des politiciens parler de la voiture ?

Les jeux sont faits... ou presque !...........16-19 Pilote du mois - Christian Dubuis.................30

VOTRE CLUB

Billet du Président - Julien Broquet..............22 La vie des sections ACS........................25-28 Le coin des membres.................................29

P 9-11

«Chauffards, accidents, décès, répression, Via Sicura, amendes, retraits de permis, taxes, vache à lait, scandale VW, etc.» La liste est longue. Pourquoi toujours s’en prendre à l’automobile et l’accuser de tous les maux ? On oublie juste que l’auto fait partie intégrante de notre société, que près d’un Suisse sur deux possède une voiture. Qu’elle permet, à chacun de nous, de pouvoir se déplacer d’une manière efficace, autonome et libre; et rien ne peut remplacer à l’heure actuelle l’auto. L’industrie automobile génère du travail pour des milliers de personnes en Suisse. Elle contribue largement à remplir les caisses de l’Etat ! Elle est un des piliers du fonctionnement de notre pays et elle occupe simplement une place indispensable dans la vie d’une majorité des citoyens suisses.

P 12-13

Au-delà de l’outil, voire de l’indispensable, l’automobile c’est aussi «La Passion» ! Il suffit de voir l’engouement que suscite le Salon de l’automobile de Genève pour se convaincre de l’intérêt voué à la voiture. Prenez le temps d’admirer toutes les belles voitures qui circulent sur nos routes chaque jour et qui sont les plus représentatives de l’attrait et de l’importance de l’auto pour chacun de nous ! Il ne faut pas oublier tous les progrès réalisés par les constructeurs dans tous les domaines; les nouvelles technologies en matière de sécurité, de diminution de la consommation (d’essence) et d’émissions polluantes.

P 16-19

Oui, les Suisses aiment leurs autos L’ACS est là pour rassembler la grande famille de l’automobile, pour défendre nos intérêts et nous permettre de conserver cette liberté de se déplacer au volant de notre automobile.

ISSN 2297-3575

AUTO NO 256 | NOVEMBRE 2015 | PROCHAINE PARUTION : 18 DÉCEMBRE

TIRAGE CONTRÔLÉ 14’516 exemplaires ÉDITEUR ACS | info@actualpub.ch ABONNEMENT 8 numéros CHF 35.paraît 8 fois l’an PRIX DE VENTE CHF 4.50

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Rédaction Dominique Poupaert Auto & Sport Case postale 68 RÉDACTION CH-1213 Onex Christen TRoland 022 342 80 00 Pierre Thaulaz F 022 342 65 68 sportmag@vtx.ch Gérard Vallat

ADRESSE RÉDACTION Case postale 68 Directeur de la publication CH-1213 Onex Dominique Poupaert T 022 342 80 00 Responsable de la65rédaction F 022 342 68 et du sport automobile info@actualpub.ch Gérard Vallat

Rédacteur en chef ACS Roland Christen

RÉALISATION ET CRÉATION PUBLICITÉ AA Actual Pub SA Réalisation et création PublicitéAA Actual Pub SA CPPub 68 SA | CH-1213 Onex AABenoît Actual Stolz Pub SA AA Actual T +4168 22 343 03 43 Benoît Stolz, Dominique Poupaert Case postale PHOTOS +41 22 432 65 68 ARC, Effigie studio, Journalistes CH-1213F Onex Photographies T +41 22 343 03 43 info@actualpub.ch Journalistes - Effigie studio IMPRIMÉ EN SUISSE F +41 22 432 65 68 Dominique Poupaert, Benoît Stolz Imprimé en Suisse sportmag@vtx.ch PCL Presses Centrales SA IRL PLUS SA Benoît Stolz, Dominique Poupaert

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque, distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie


AUTO 256

4

ACTU AUTO

Par Pierre Thaulaz

BENTLEY BENTAYGA U

n SUV capable de dépasser les 300 km/h… La démesure ne fait pas vraiment peur à Wolfgang Dürheimer, le big boss allemand de la marque inféodée au groupe VW. Ce gros bijou de 2,4 tonnes vendu plus de 200’000 francs et mesurant 5,14 m (empattement de 2,99 m) est propulsé par un W12 de 608 ch avouant un couple de 900 Nm. Doté comme il se doit de la traction intégrale et d’une boîte automatique à 8 rapports, le Bentley Bentayga hérite de quatre modes de conduite assurant un meilleur confort routier et de quatre programmes adaptés spécifiquement au terrain.

MERCEDES GLC U

n C qui remplace le K et voilà le SUV Mercedes reparti vers de nouvelles aventures. Sept ans après la première génération dévoilée au Salon de Pékin 2008, le millésime 2015 débarque sur nos routes dans une livrée moins chochotte – plus dynamique diraient les communicants! Au programme, deux diesel de 170 (GLC 220d) et 204 ch (250d) et un essence turbo de 211 ch (250), en attendant l’arrivée de la version hybride rechargeable de 320 ch (350e). Les motorisations traditionnelles sont associées à la boîte automatique à 9 rapports 9G-Tronic tandis que l’hybride hérite de la boîte automatique 7G-Tronic.

VOITURE D’ÉVÊQUE

ASTON MARTIN DB10 S

pectre, le dernier James Bond signé Sam Mendes, est projeté actuellement sur les écrans de Romandie. Principales vedettes, Daniel Craig, Monica Bellucci et Léa Seydoux, mais aussi l’Aston Martin DB10 propulsée par le V8 4,7 l. de 436 ch de la V8 Vantage. Une star fabriquée en dix exemplaires – sept auraient été détruits durant le tournage !

R

ien à voir avec la Toyota Urban Cruiser de Mgr Charles Morerod dévoilée dans le magazine Auto de l’ACS de juin 2015 ! En 1924, Mgr Marius Besson (1876-1945) fut le premier à porter le titre d’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, suite à l’érection de la collégiale St-Nicolas en cathédrale. La majestueuse automobile qui le véhiculait dans le diocèse, une américaine, date du début des années 20 (photo Archives du Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg).

FERRARI F12 TDF C

e n’est sûrement pas «la» Ferrari de la décennie mais ça n’en reste pas moins une… Ferrari. Version spéciale de la F12 Berlinetta présentée il y a trois ans à Genève, la F12 tdf – baptisée ainsi en hommage au Tour de France sans EPO mais avec 250 GT puis… GTO – est dotée de quatre roues directrices et est propulsée par un V12 dont la puissance à été portée à 780 ch pour un couple maxi de 705 Nm. Elle est limitée à 799 exemplaires.


AUTO 256

ROUTE SOLAIRE

239’594

P

as moins de 239’594 voitures neuves commercialisées en Suisse au cours des neuf premiers mois. La barre des 300’000 unités sera franchie avec l’aisance d’un Bubka à la fin de l’année, avec probablement près de 10% de hausse par rapport à 2014. Les rabais accordés par les importateurs suite à la décision de la BNS ont manifestement boosté les ventes. Reste à espérer que l’affaire VW n’agira pas tel un frein à main…

L

RINSPEED ETOS

F

H

e groupe Colas, spécialisé dans les infrastructures de transport, a développé un concept de revêtement routier photovoltaïque baptisé Wattway. Les cellules photovoltaïques sont enrobées dans un substrat multicouches composé de résines et de polymères, suffisamment translucides pour laisser passer la lumière. Connectées à un boîtier latéral en sous-face intégrant les composants de sûreté électrique, ces dalles de quelques millimètres d’épaisseur sont adaptables à toutes les routes et capables de résister aux poids lourds. Elles sont collées directement sur la chaussée, sans travaux de génie civil.

rank Rinderknecht présentera à l’occasion du Consumer Electronic Show (CES) de Los Angeles, en janvier prochain, un prototype hybride autonome avec volant escamotable. Et pour coller davantage encore à l’air du temps, le Zurichois propose un drone avec piste d’atterrissage sur la partie arrière de son véhicule baptisé Etos. Idéal pour aller quérir en chemin le bouquet de fleurs commandé par Internet et qui fera oublier à madame la nouvelle folie sur roues de monsieur.

U E R M U

Bien p l u s chers que les célèbres macarons Ladurée, ceux de la ville de Nyon sont facturés 960 francs par année aux habitants et 1800 francs aux travailleurs venus de l’extérieur. D’un côté une ville qui se sucre avec ses places de parc, de l’autre des automobilistes vaches à lait au bord de l’écœurement…

5


AUTO 256

6

EXCLUSIF

«J’AURAIS VOULU FAIRE DE DOUBLE VAINQUEUR DE LA COUPE DU MONDE DE DESCENTE, MÉDAILLÉ D’ARGENT AUX JO DE SAPPORO, ROLAND COLLOMBIN EST UNE LÉGENDE DU SKI*. C’EST AUSSI UN PORSCHISTE CONVAINCU… Par Pierre Thaulaz

A

uto : Vous rentrez d’un tournoi de golf à Kitzbühel ? Roland Collombin : J’ai participé au Mémorial Toni Sailer, triple champion olympique à Cortina en 1956, qui est décédé en 2009. Tous les anciens, les Klammer et compagnie, sont invités chaque année à ce tournoi. On joue au golf à l’extérieur de Kitzbühel, sur un magnifique neuf-trous qui se situe sur l’arrivée de la descente.

la station, j’ai voulu vendre ma came au club house et je me suis mis au golf. Et j’ai bien fait, ils ne m’ont jamais rien commandé…

Le golf, c’est devenu une passion ? Non. Je joue un peu, parce que je suis souvent invité dans des manifestations comme celle de Kitzbühel. J’ai commencé il y a une vingtaine d’années. J’avais une entreprise de boissons et je distribuais ma marchandise sur Verbier. Lorsqu’ils ont créé le golf dans

C’est donc instinctif ? On skiait à côté du village, sur une petite pente, sans téléski bien sûr. J’ai lu un article sur Lara Gut, on a vécu un peu la même chose. La première fois que j’ai mis les skis, je ne voulais plus les enlever, mes parents sont venus me chercher quand la nuit est tombée.

La passion, c’était le ski. Vous étiez déjà sur des lattes à 5 ans ? A l’époque, on commençait plus tard… Avec le matériel dont on disposait, on ne pouvait pas skier à 2 ans et demi 3 ans comme c’est le cas aujourd’hui.

Vous avez fait une carrière incroyable, mais courte… Forcément courte, puisque j’ai eu cet accident à Val d’Isère à 24 ans. Mais je ne pense pas que je serais allé beaucoup plus loin, peut-être encore jusqu’aux Jeux olympiques d’Innsbruck, en 1976. Je voulais gagner cette médaille d’or puisque j’en avais déjà une en argent. Malheureusement, j’ai eu l’accident et j’ai dû arrêter. Il y a eu un premier accident, puis un second au même endroit ? Le second était sérieusement plus grave puisque j’ai failli finir en chaise roulante. J’étais complètement paralysé, je ne sentais plus rien. Je l’ai échappé belle.


AUTO 256

LA COURSE AUTOMOBILE» On vous a dit d’arrêter le ski de compétition ? Le docteur me l’a tout de suite annoncé, mais même s’il m’avait encouragé je n’aurais pas continué. Parce qu’un accident pareil, ça marque.

Aujourd’hui, le plaisir au volant a un peu remplacé le ski ? Tout à fait, mais j’ai toujours du plaisir sur des lattes. Même si je ne fais plus des descentes à 140 km/h, je skie quand même assez vite.

Vous y repensez ? J’ai parfois des flashes. J’ai tout à coup mal au dos quand je repense à ce truc, mais je suis loin d’y penser tout le temps.

Avant l’accident, vous avez beaucoup roulé d’une course à l’autre ? On avait bien des bus mais avec Philippe Roux, on préférait être indépendants. On se partageait le volant, on roulait comme des dingues. On l’a quand même échappé belle une fois ou deux…

Après, on voit les choses différemment ? C’est-à-dire que j’étais tellement content de pouvoir remarcher… C’était en 1975, ça fait donc 40 ans… C’est incroyable. Il me semble que c’était l’autre jour.

Vous vous faites plaisir, de Versegères à Martigny ? Non, là il n’y a rien de spécial. Mais si je vais à Kitzbühel, par exemple, là j’emprunte les cols, Furka, Oberalp… Je m’amuse encore un peu.

Ces sensations de vitesse sur des skis, vous ne pouviez plus les avoir ? Oui. Mon seul gros regret, c’est que j’aurais voulu faire de la course automobile. J’ai essayé la formule 3, mais le docteur m’a déconseillé de continuer et je l’ai écouté. Mais je suis sûr que j’aurais pu le faire, car aujourd’hui mon dos va très bien.

La Streif, à Martigny, un nouveau défi ? C’est un peu le hasard. Un jour j’ai rencontré le propriétaire, l’un des lutteurs Martinetti. C’est lui qui m’a proposé et c’est parti comme ça. Je me suis dit : «Pourquoi pas ?» Les gens savent que si on veut manger une bonne raclette il faut venir chez Collombin, à la Streif.

Le rallye avait votre préférence ? Plutôt. J’avais fait l’ouverture du Rallye du Valais avec Philippe Roux, lorsque j’étais encore actif dans le ski. Je n’aimais pas les toutes grandes vitesses. 300-350 km/h ce n’est pas trop pour moi, mais le rallye oui. Sur les skis, on atteignait plus ou moins ces vitesses-là, soit 140-150 km/h.

Vous n’êtes pas du style à prendre votre retraite ? Non, mais je n’aime pas trop le travail non plus. Toute ma vie j’ai essayé de gagner le plus d’argent possible en travaillant le moins possible. Ça n’a pas trop mal marché.

Porsche a toujours été votre marque fétiche ? J’aime bien les voitures de sport. Cela aurait aussi bien pu être Ferrari, mais Porsche, c’est moins délicat, c’est plus adapté à la montagne. Beaucoup de Porsche ? Je dirais six. La dernière, une Porsche 911 Carrera de 360 ch, je l’ai acquise il y a une dizaine d’années Une voiture pas forcément facile à conduire ? Déjà, c’est une voiture qui ne pardonne pas vraiment sur l’eau, mais sur le sec c’est sympa.

Cette image de bon vivant, est-ce qu’elle vous correspond vraiment ? Bon vivant quand même.

Ce qui ne vous empêche pas de prendre parfois un peu de distance ? Je suis souvent seul en montagne. Je préfère aller faire un tour en montagne que d’aller jour au golf, par exemple. J’ai une cabane à 2700 mètres avec Philippe Roux et deux ou trois copains. On a trois lacs de montagne où on va faire un peu de pêche. Vous avez toujours été libre… Tout à fait. Comment fait-on pour rester libre dans une équipe suisse de ski où il n’y a presque que des Alémaniques ? Mais là, ils ont tout de suite compris qu’il ne fallait pas trop m’emmerder, et les entraîneurs me foutaient la paix. Et puis, j’ai eu la chance de gagner assez rapidement, autrement je pense qu’ils m’auraient viré. On vous a toujours opposé à Bernhard Russi… Bernhard le dit très bien : «Les gens voulaient un bon et un mauvais.» Le bon c’était lui et moi j’étais le mauvais, il fallait ça. Mais Bernhard dit aussi : «Je n’étais pas si bon que ça.» Pour finir, on a joué une espèce de jeu. Lui a joué au bon et moi j’ai joué au mauvais, mais en fait on était assez proches l’un de l’autre. Il est déjà venu ici ? Il est venu pour l’inauguration, avec Franz Klammer. Chaque année je vais en inviter deux autres, cette fois je ferai peut-être venir Girardelli et Zurbriggen. *Roland Collombin est médaillé d’argent aux Jeux de Sapporo, en 1972, deux fois vainqueur de la Coupe du monde de descente en 1973 et 74 (huit victoires !).

7


Vos prestations de club/nos partenaires

Jusqu’à 15% de rabais sur des produits choisis de la Zurich.

Carte Visa ACS – carte de crédit et carte de membre en un.

15% de rabais collectif sur la plupart des assurances complémentaires.

10% de rabais sur les tarifs de stationnement officiels.

12% de rabais sur les meilleurs prix proposés au moment de la réservation.

15% de rabais sur les prix d’entrée réguliers habituels.

Faites le plein avec un rabais de 3,5cts/lt. avec votre carte AgipPLUS de l’ACS. Sans taxes.

Bon d’essence lors de l’achat de pneus Pirelli: jusqu’à 16’’ CHF 80.–, à partir de 17’’ CHF 120.–.

Vendre sa voiture: CHF 15.– de rabais sur toutes les annonces payantes.

12% de remise dans plus de 150 hôtels Relais du Silence dans toute l’Europe.

CHF 100.– de rabais sur les stages de sécurité routière et les cours de formation continue (seulement pour les cours d’une journée à Safenwil et Sennwald, Zernez et Anneau du Rhin).

Louer une voiture moins cher chez Sixt, en Suisse et dans le monde entier.

Contrôle de base pour la visite technique pour toutes les marques de voiture à des conditions préférentielles.

20% de rabais sur l’abonnement annuel à MOTO SPORT SUISSE.

20% de rabais sur l’abonnement annuel à la REVUE AUTOMOBILE.

Autres informations sous: +41 31 328 31 11 ou www.acs.ch/partenaires


AUTO 256

PASSION

LE VIN SE FAIT À LA VIGNE… LA MÉCANIQUE À L’ATELIER ! CHEZ LES MERMOUD À LULLY, ON EST VIGNERON DE PÈRE EN FILS, POURTANT LUC MERMOUD AVAIT PRIVILÉGIÉ SA PASSION POUR LES MÉTIERS DE LA MÉCANIQUE, AVANT DE REPRENDRE LE FLAMBEAU SUR LE COTEAU DE LULLY. Par Gérard Vallat

A

la vigne de père en fils la famille Mermoud contribue depuis de longues années à la réputation des vins genevois. Aux commandes du domaine depuis quatre décennies, Luc Mermoud, son épouse Liliane et leur fils Damien perpétuent la tradition. Néanmoins, on peut être né dans les barriques sans être frappé par une vocation foudroyante. Une vérité exprimée par Luc Mermoud qui a préalablement vécu une passion pour la mécanique, avant de revenir au métier de la terre. Un cursus répété par son fils, mais c’est une autre histoire. Aujourd’hui, nous avons rencontré ce

vigneron/mécanicien qui a replongé depuis quelques années ses mains, non pas dans le cambouis, mais dans la fine mécanique pour restaurer une monoplace Tecno F2 pilotée par le grand François Cevert. La mécanique vous a attiré dès votre plus jeune âge ? «J’ai toujours été passionné par la mécanique. Tout petit je disais que je voulais faire l’école des «pelles mécaniques». Je montais et démontais tout ce que je pouvais, j’ai usé mon jeu Mécano à construire des voitures de course. Après j’ai fait du modélisme parce que

j’adorais les moteurs et c’est tout naturellement que j’ai fait un apprentissage de mécanicien chez Perrot Duval, un garage qui a été racheté par Emil Frey dans les années 70. J’aurais peut-être pu travailler un peu plus pour aller au Technicum, mais je n’étais pas scolaire et je suis entré dans la vie active». Avant cela, vous aviez déjà fait un grand changement dans votre période de formation ? «C’est vrai, j’ai passé deux ans à faire de la mécanique «de garage», avant de changer de place d’apprentissage pour Suite, page suivante

9


AUTO 256

10

rejoindre l’atelier d’Hans Funda, très axé voitures de sport et compétition. J’étais arrivé là un peu par hasard, après avoir fait la connaissance de Charles RamuCaccia, un vigneron/pilote ami de mon père, lui-même en relation avec JeanLouis Burgnard, jeune ingénieur qui avait construit un prototype pour son travail de diplôme. Cette auto baptisée Griffon, appartient aujourd’hui à René Desbaillets, un autre vigneron, l’histoire est longue, je vais la faire courte. Au départ, cette voiture devait être équipée d’un moteur transversal NSU, mais une bisbille avec le «sponsor» a provoqué le montage d’un 1000 cm3 Cosworth. Un travail que j’ai fait avec René Desbaillets, lui aussi élève de l’école

PASSION

de mécanique. Ensuite, il était convenu que René et moi serions à tour de rôle le mécano de Ramu sur les courses. Puis Desbaillets a été interdit de tous liens avec le sport automobile par son père, après qu’il ait littéralement pulvérisé son Alfa Romeo. Ce qui m’a propulsé mécanicien unique, et nouvel apprenti de l’atelier Cermec d’Hans Funda après que son ouvrier soit empêché de travailler suite à un accident de moto». Cela vous a permis d’élargir votre cercle de relations dans le milieu du sport automobile ? «Oui, mais on travaillait encore sur des voitures de route, Porsche et autres, mais de route. Côté compétition c’était

l’époque à laquelle Hans Funda avait été mandaté par Chrysler France pour développer un moteur de F2 dessiné par Mario Illien. Hélas cette année-là, en 1974, Hans est décédé dans des conditions dramatiques, en essayant une monoplace sur la route devant l’atelier. Après, le projet a été repris par Fred Stalder qui m’avait proposé de travailler pour lui à Annemasse. J’ai refusé, je ne me voyais pas aller gagner des sous en France, et je suis resté chez Cermec avec Marc Frischknecht qui avait repris l’affaire». C’est aussi à cette époque que vous avez commencé la compétition sur deux roues ? «A l’époque il fallait avoir le permis de conduire pour obtenir une licence, ce qui m’a amené à 20 ans pour débuter la compétition moto. J’ai couru pendant trois saisons, dont une au guidon d’une moto que j’avais construite moimême. Je peux dire, sans me vanter, que je suis le premier à avoir fabriqué un châssis monocoque en alu riveté. Et pour rendre à César… je précise que je n’étais pas seul dans ce projet qui s’est concrétisé avec l’aide de Luc Berthet, le mécano que j’avais remplacé chez Cermec. On avait fait ce cadre sans se prendre pour des génies, nous venions du sport auto, où tous les châssis étaient monocoques. Après ces trois saisons, mon bilan n’était pas celui d’un futur champion du monde. J’ai fait quelques bons résultats en course de côte, j’étais un pilote honnête, mais je


AUTO 256

n’avais pas vraiment de talent, je compensais par le travail. Dans tout ce que je fais je suis lent, je dois prendre le temps nécessaire pour comprendre et faire les choses correctement». Arrivé au terme de cette période mécanique et moto est venu le temps de retourner à la vigne ? «Effectivement, je suis retourné dans le giron familial, j’ai fait l’école de viticulture et œnologie, mais à l’époque si mon père avait tenu un sex-shop, je lui aurais succédé de la même manière dans son activité. Tout n’a pas toujours été simple au début, mais je me suis investi avec la même passion que dans la mécanique et surtout sans regrets. J’avoue que la vigne m’a de temps en temps fait «péter les plombs», parfois j’ai l’impression d’équilibrer des noix sur un bâton. Notre métier a beaucoup évolué depuis 1976, aujourd’hui pour certains, boire du vin est devenu branché, un peu snob. A mes débuts, on buvait le vin de l’année, s’il était bon on était content et dans le cas contraire on attendait la cuvée de l’année suivante. Aujourd’hui, la planète s’est rapetissée, les frontières se sont ouvertes, à sens unique pour nous avec des accords bilatéraux qui ne sont pas favorables aux produits transformés. C’est difficile pour la vigne et le vin. Nous sommes aussi tributaires des éléments, comme la grêle de 2013 qui nous a enlevé 80% de la récolte. J’ai eu un petit coup de mou puis, après les vendanges, comme chaque fois, mon épouse m’a remonté le moral et ça repart toujours. Mon fils, en est à sa 16e vendange, il s’éclate à son tour dans ce métier, et son travail avec des spécialités, vin sans soufre, en jarre et autres lui vaut une petite reconnaissance dans le milieu. Je crois que les Mermoud sont plutôt favorablement connus, avec notamment nos vins à la carte de deux ou trois restaurants». Maintenant, l’avenir du domaine assuré vous renouez avec votre passion pour la mécanique. Une manière de boucler la boucle ? «C’est mon fils qui dirige, mais la vigne m’attire toujours, aujourd’hui je remonte

tout seul dans mes vignes comme un vieux cheval rentre à l’écurie. Je crois qu’une sorte de sentiment amour/haine nous anime dans ce métier si prenant. Je n’ai pas vraiment changé, mais j’ai toujours gardé une tendresse pour la mécanique, raison pour laquelle je me suis mis en tête de restaurer une monoplaces des années 70, celles de mes jeunes années dans le métier». On en arrive à cette fameuse Tecno ? «Un jour en 2000, en lisant la vie de l’automobile, je suis tombé sur une petite annonce qui proposait une Chevron. J’ai emmené ma femme à Paris pour voir cette voiture, dans une banlieue un peu glauque. Le gars en avait des dizaines, à débarrasser rapidement parce que le bâtiment devait être détruit dans la semaine. En tâtonnant je suis tombé sur un châssis improbable et puis sur la Tecno. Elle était là depuis 20 ans, dans un sale état, mais complète. J’ai eu le

déclic car pendant mon apprentissage j’entretenais la même pilotée par Jean Blanc. L’affaire s’est faite rapidement et j’ai ramené cette voiture dans mon atelier». Vous travaillez dessus depuis 15 ans ? «En effet, mais en parallèle je restaure un ancien voilier et puis je travaille encore pour mon fils. Elle est maintenant bien avancée, tout était à reprendre ou à reconstruire, comme les réservoirs entièrement en aluminium. Evidemment il n’existe plus de pièces détachées, alors j’ai complètement fabriqué le réservoir, découpé, embouti, formé l’aluminium, et c’est mon fils qui l’a soudé pièce par pièce. Je crois que c’est un beau travail. Elle est bientôt prête, je suis en train de finir le moteur. Elle devrait rouler cette année encore, telle que François Cevert l’avait pilotée à Jarama».

11


BICENTENAIRE

E H C U O T E N U «C’EST NS LA CONFÉDÉRATION. DA ÉE TR EN N SO IT ISA FA IS LA VA IL Y A 200 ANS, LE , JACQUES MELLY SAVOURE AT ET D’ EIL NS CO DU S DE AN MM AUX CO D’HISTOIRE. Par Pierre Thaulaz NT ME MO D AN GR CE DE E ND CO CHAQUE SE

A

uto : Votre vie a changé depuis le mois de mai ? Jacques Melly : J’avais déjà été président, mais c’est vrai que le bicentenaire, c’est une touche supplémentaire. Il y a eu l’exposition de Milan où nous étions partenaires, la visite au Saint Père, avec la nomination des gardes du pape, l’ouverture de la fête fédérale de tir, à Viège, où j’ai défilé dans une Rolls Corniche rouge au côté d’Ueli Maurer, les festivités officielles du bicentenaire, à Sion. Ce sont des moments très forts, exceptionnels pour un président de gouvernement. Et à côté, il y a les dossiers techniques. Vous êtes chef du département des transports. Comment avance le dossier de l’A9 ? C’est un chantier qui avance très bien. On va inaugurer en 2016 le

secteur entre Leuk-Susten et Gampel, soit l’entrée du tunnel de Riedberg. L’étape suivante, certainement en 2017, ce sera le tunnel d’Eyholz autour de Viège. On va compléter notre puzzle pratiquement chaque année.

Le calendrier sera-t-il respecté ? J’avais parlé de 2019, on ne sera pas très loin, à l’exception de Finges qui, en raison du nombre de modifications sur le secteur, a dû retourner à Berne pour validation du projet général. Il nous reste encore 4 ans et demi, on travaille très fort. C’est un chantier, et un chantier ça vit… Rien qu’autour de Viège, il y a 16 km de tunnels, c’est énorme. J’ai coutume de dire que le Valais est un pays d’ingénieurs. On peut rarement faire plus d’un km dans une direction sans construire un pont ou percer un tunnel. La vallée est très occupée, il y a des passages inférieurs, des tranchées couvertes, des ponts, des viaducs, des tunnels, tout est sujet à surprises. Et parfois, on trouve encore du mercure en creusant…


AUTO 256

» E R I A T N E M É L P P SU L’autre grand projet à venir, c’est la 3e correction du Rhône. Qu’est-ce que ça apportera ? Premièrement la sécurité. Aujourd’hui, il vaudrait mieux qu’il n’y ait pas trop de précipitations, dans le courant de l’automne par exemple. Il suffit de se rappeler des grandes crues de 1987, 1993 et 2000, avec des morts à la clé. C’est aussi un formidable exercice d’aménagement du territoire qui nous permet de dimensionner cette plaine pour l’offrir à nos enfants et à nos petitsenfants. On ne peut pas se contenter de l’occuper sans réflexion. Il faut prévoir une place pour l’agriculture, la nature, l’économie, le logement, l’artisanat, etc. Le fait d’élargir le fleuve favorisera son intégration dans la plaine. C’est un élément moteur, notamment au niveau du tourisme. Une correction qui a suscité beaucoup d’oppositions ? Beaucoup de débats… Les deux premières corrections du Rhône ont mis 30 ans chacune, on a fixé des échéances plus serrées puisqu’on veut achever le dossier dans les 20 ans. important pour un homme politique d’être dans le concret ? Si je fais l’inventaire des dossiers de mon département, ce n’est que du concret. On est en train de réaménager la ligne du Simplon pour faire passer les trains à deux étages dès 2018. On a obtenu gain de cause pour lancer les études pour le 2e tube du Loetschberg. Il fallait amener ce dossier sur le bureau de l’Office fédéral des transports, convaincre qu’il fallait démarrer ces études. C’est à ce stade qu’intervient le politique, après les techniciens sont bien meilleurs que moi. Un circuit en ville pour les voitures électriques ? Je serai là pour soutenir un tel projet le cas échéant. On a diabolisé la course automobile depuis l’accident du Mans, en 1955, mais aujourd’hui les conditions ont changé. J’ai des amis qui vont tourner sur différents circuits, notamment en France voisine. Ils ne font pas de la course, ils vont juste tourner

avec leur véhicule. C’est une forme d’expression, de détente. L’idée est aussi de pouvoir décharger un peu son énergie. Quand on rentrait d’une compétition, on avait la remorque derrière nous, il n’était pas question de faire la course. Les excès de vitesse assortis de peines de prison ? J’ai pris position contre Via Sicura. Je crois qu’on est allé trop loin en prévoyant une peine ferme pour l’auteur d’un excès de vitesse, par rapport à d’autres malfrats qui sont parfois remis en liberté sur le champ. Quelque part, c’est de l’intégrisme. Bien sûr, l’objectif «zéro mort sur nos routes» est louable, mais est-ce qu’on ne prend pas un canon de 75 pour tirer sur une fourmi ? Il y a une disproportion entre les moyens utilisés et le but à atteindre, et je ne suis pas persuadé qu’on ait des résultats probants. L’automobiliste, on lui tape tout de suite sur la tête ? Celui qui traverse une localité à 120130, on peut se poser la question sur sa capacité de jugement, mais celui qui roule de nuit à 160 ou 180 sur une autoroute déserte ? On perd aussi l’habitude d’aller vite. Les gens qui habitent dans des zones à forte densité automobile ont de la peine à dépasser le 80 la semaine. Et s’ils se retrouvent sur une autoroute allemande, pauvre ami ! Le Valaisan conduit mieux que les autres ? Non. Le Valaisan conduit de manière décidée, on sait ce qu’il va faire mais ce n’est pas agressif. Nos routes sont souvent vertigineuses, pas très larges. Les premiers étrangers qui venaient chez nous étaient un peu tendus… Mais si le Valaisan a l’habitude de se faufiler, il est sans doute moins à l’aise au centre d’une grande ville, avec trois files à gauche et trois files à droite.

Quelle est votre voiture ? Une Mercedes ML 4x4. Ce n’est pas la voiture passion, mais c’est ce qu’il y a de plus pratique ici pour ne pas être trop embêté l’hiver. Si je devais choisir une voiture plaisir, bien nerveuse, ce serait la Classe A 45 AMG de 360 ch. La conduite pour vous, c’est ? Un moment de détente. Avec ma femme, on a loué une voiture durant les vacances d’été et on a roulé je pense 2500 km. On aime bouger, découvrir des paysages... N’avez-vous jamais conservé un véhicule ? Non. J’avais pourtant une jolie 300 SEL 3,5 litres V8, un modèle extraordinaire. On ne doit pas garder un véhicule pour le faire vieillir comme un fromage dans un garage. Si j’achète un véhicule, c’est pour l’utiliser. Vous n’avez pas de chauffeur ? Si, mais pas un chauffeur fixe. On a trois limousines, des Audi A8 conduites par différents chauffeurs selon l’occasion. L’ancien pilote que vous êtes se montre-t-il critique à l’arrière ? Je ne me permettrais jamais de critiquer des professionnels. Ils font d’ailleurs très bien leur travail. On ne leur demande pas de faire du pilotage, juste de nous conduire en toute sécurité et confort.

13


AUTO 256

14

PASSION

«UN RÊVE DE GOSSE» MICHEL OGUEY A ATTENDU D’AVOIR 48 ANS POUR S’OFFRIR SA PREMIÈRE FERRARI. UNE PASSION «À L’ITALIENNE» PAS SI FACILEMENT AVOUABLE DANS NOS PRUDES CONTRÉES…

A

uto : D’où vous vient cette passion pour Ferrari ? Michel Oguey : Vers 8-10 ans, je suivais surtout les épreuves d’endurance. C’était la belle époque des 250 GTO qui gagnaient à peu près tout. Et il y a surtout eu ce fameux triplé Ferrari aux 24 Heures de Daytona, en 1967, les trois voitures franchissant ensemble la ligne d’arrivée. Je me rappelle aussi la bagarre avec Ford qui est venue détrôner Ferrari sur son terrain de jeu, les 24 Heures du Mans. C’est là qu’est née cette passion. Je m’étais dit : «Un jour, j’aurai ma Ferrari !» C’était un rêve de gosse. Cette première Ferrari, je l’ai eue à 48 ans, donc quand même pas mal de temps après… Quel modèle ? Une 348 TB, une jolie voiture assez piégeuse et qui cherche un peu la route, assez difficile à conduire si elle n’était pas bien réglée. Et comme les

anciennes Ferrari, sans direction assistée. Il faut donc avoir de gros bras, mais comme on a toujours possédé un vieux Saurer de 1955 dans l’entreprise, j’avais l’habitude des véhicules durs à la direction. Avez-vous fait du sport automobile ? Non. Aujourd’hui, je vais souvent tourner sur circuit, mais ce sont des sorties de gentlemen drivers. J’aurais bien aimé faire de la course automobile mais je n’avais ni les moyens ni le temps. J’ai consacré ma vie à autre chose, à la famille et à l’entreprise. Et à la politique (réd. : syndic de Villeneuve/VD par intérim) ? Ça, ce n’est pas un rêve de gosse ! Je suis tombé dedans parce qu’on m’a beaucoup sollicité, et puis c’était plutôt vers la fin de ma carrière professionnelle. Mais je n’avais pas pour ambition de faire de la politique. Par contre, avoir une Ferrari, oui !

Par Pierre Thaulaz

Ces Ferrari sont toutes différentes ? Ou ont-elles quelque chose en commun ? Lorsque sort un nouveau modèle, vous retrouvez presque toujours la petite touche d’une ancienne, sans que ce soit forcément dans la continuité. Ça peut être l’arrondi de l’aile arrière, un élément de la calandre, une prise d’air, comme celle de la 288 GTO que vous retrouvez sur la F40. C’est assez sympa, et c’est un signe d’attachement à la marque. La plus belle ? La F50 tout en rondeurs est agréable à l’œil, l’Enzo, beaucoup plus anguleuse, respire la voiture de course, et la LaFerrari est un peu un aboutissement des deux, et elle dégage en plus une puissance phénoménale. Donc c’est difficile d’en sortir une du chapeau. Finalement, elles sont toutes assez jolies, mais la plus belle, c’est peutêtre celle qui va venir.


AUTO 256

Etes-vous parfois surpris par un nouveau modèle ? Oui, mais on s’y habitue très vite (rire). Quand je suis passé de la 458 à la 458 Speciale, je n’avais pas l’impression d’être spécialement tendu au volant. Pourtant, à Maranello, je prenais des virages 25 à 30 km/h plus vite qu’avec la 458 normale.

LaFerrari, un monstre de 963 ch...

Vous avez des modèles qui comptent… La Dino devient une voiture de collection, au même titre que la 512 BB. Mais des modèles comme la F50, l’Enzo ou la LaFerrari, construits à très peu d’exemplaires, sont dès le départ des voitures de collection. Jamais de grosses séries ? Ils fabriquent entre 6500 et 7000 voitures par année. Ce qui me rassure, c’est qu’ils ne peuvent pas produire beaucoup plus sur le site de Maranello. C’est important que les Ferrari soient fabriquées sur place ? Je ne vais pas dire que c’est aussi important que d’avoir le pape à Rome, quoique…

Ferrari 512 BB

Quand vous achetez une voiture, vous l’essayez ? La LaFerrari, ce n’est que quelques mois avant sa sortie qu’on l’a vue effectivement rouler. Mais je n’ai pas mis le cul dans la LaFerrari avant de l’avoir. Et vous étiez satisfait ? Très heureux. Ça fait assez drôle au début car on a vraiment l’impression d’être dans un cockpit de chasseur. Il faut être initié ? Ce n’est pas compliqué, mais on ne passe pas d’une voiture lambda à la LaFerrari sans quelques explications. J’ai suivi des cours de pilotage à Maranello, donc je savais plus ou moins à quoi je devais m’attendre. La seule grosse surprise avec la LaFerrari, c’est la puissance : 963 ch ! Le regard des autres lorsqu’on roule en Ferrari ? Il y a des gens admiratifs qui vous le montrent, et il y a les autres qui vous traitent de trou du c... En Italie, tout le monde est admiratif, du bébé à l’arrièregrand-maman. En 1997, à l’occasion des 50 ans de Ferrari, on a effectué une bonne partie du parcours des Mille Miglia. On était 300 voitures, ça faisait un joli cortège et dans les petits villages, tout le monde était dehors pour regarder passer les voitures.

Vous êtes un élu. Osez-vous rouler en Ferrari ? Ça m’a amené certaines critiques, du genre : «Il regarde l’avenir dans les rétros de ses Ferrari !». Ça, c’est la gauche ! Mais j’essaie de faire attention de ne pas provoquer les gens. Vous regrettez de devoir cacher votre passion ? Aujourd’hui moins parce que j’ai 70 ans et que je m’en balance un peu. Mais de 48 à 60 ans, je me cachais pour rouler… On doit encore plus respecter les limitations de vitesse lorsqu’on roule en Ferrari ? Je travaille dans le domaine de la

sécurité routière, je connais les conséquences. On intervient toutes les semaines pour réparer des glissières suite à un accident. Chaque propriétaire de voiture de sport doit être exemplaire sur la route. Et puis, ce sont des voitures faites pour aller vite sur circuit. Si je peux traîner un peu sur la route, quelque part ça m’arrange. Je profite davantage du véhicule, de la musique du moteur. Vous choisissez votre Ferrari selon l’humeur du moment ? J’opère un tournus. Mais comme je suis une personne encore très active sur le plan professionnel ou associatif, en général je prends celle qui est la plus près de la porte…

15


AUTO 256

16

SPORT AUTOMOBILE

LES JEUX SONT FAITS… LA FIN DE SAISON APPROCHE À GRANDS PAS POUR LES DISCIPLINES FRÉQUENTÉES PAR LES PILOTES SUISSES, MAIS QUELQUES CHAMPIONNATS, TELS LE DTM, L’EUROCUP FR 2.0, LE CHAMPIONNAT DE FRANCE SUPERTOURISME, LE CHAMPIONNAT SUISSE DES RALLYES ET D’AUTRES ONT RENDUS LEUR VERDICT. Par Gérard Vallat

T

ous ces championnats n’ont pas la même aura, mais au terme l’effort a récompensé chacun à son niveau. On les a suivis tout au long de cette riche saison, leurs efforts ont payé. A tout seigneur tout honneur, c’est au jeune Louis Delétraz et son équipier Kevin Joerg que revient l’honneur d’inaugurer cette liste des lauréats 2015. Champion et vice-champions de la formule Renault NEC, ces deux-là occupent la place de dauphin de l’Eurocup, à égalité de points, l’avantage allant à Delétraz au nombre de victoires. Lui aussi en formule Renault 2.0, version championnat de France, David Droux a conquis le titre. Champion également, Gary Hirsch a décroché la couronne européenne en endurance (ELMS). Une performance à mettre également à l’actif de Jean-Paul Von Burg qui s’en est allé glaner un nouveau titre en Porsche challenge suisse. Figurent eux aussi à ce tableau d’honneur, Antonin Borga, 3e du championnat de France Supertourisme pour sa première saison et Pascal Perroud, vice-champion suisse des rallyes derrière l’inamovible et inoxydable Grégoire Hotz. D’autres,

Ces deux-là ont littéralement dynamité les pelotons de formule Renault. Le titre NEC a récompensé Louis Delétraz, finalement 2e de l’Eurocup. De son côté, Kevin Joerg est 2e du NEC et 3e de l’Eurocup.

comme Edoardo Mortara (4e du DTM), longtemps en lice pour la couronne, ont vu leur ambition ruinée par l’incertitude du sport. Reste maintenant à connaître l’issue du TCR, dont le Tessinois Stefano Comini est le leader actuel,


AUTO 256

… OU PRESQUE ! Déjà titré dans le championnat LMPC il y a deux ans, Gary Hirsch a récidivé cette saison dans la classe supérieure LMP2.

qui livrera son verdict dans les rues de Macao le 22 novembre prochain, mais également du WEC, où Marcel Fässler est encore capable de coiffer la couronne mondiale à l’issue de la dernière manche qui se déroulera le 21 novembre. Saluons pour conclure le fantastique début de saison en Formula E de Sébastien Buemi, vainqueur de la première course de la saison 2015/2016 dans les rues de Pékin.

Quasiment imbattable au volant d’une voiture de tourisme, Stefano Comini est sur l’orbite du titre du nouveau championnat TCR.

Excellent parcours de David Droux qui a trusté les victoires dans la série VdeV française, pour décrocher le titre.

Fin de saison en fanfare pour Christophe Hurni, président de la section neuchâteloise ACS, qui se classe 3e du championnat VdeV en catégorie «gentleman», après être monté sur le podium à Magny-Cours, lors de la dernière manche de la saison.

17


AUTO 256

18

SPORT AUTOMOBILE

Récidiviste de la Porsche Cup Suisse, Jean-Paul Von Burg a ajouté une couronne à sa déjà riche collection.

Coup de chapeau à Olivier Burri, sur le podium du dernier rallye du Valais, dans le sillage des pilotes européens Alexey Lukyanuk et Craig Breen.

Début de saison en fanfare pour Sébastien Buemi qui a remporté la première course de la Formule E 2015/2016 à Pékin.


AUTO 256

Découvrant une nouvelle discipline cette saison, Antonin Borga a fait un coup de maître pour un coup d’essais en devenant troisième du championnat de France de Supertourisme.

Plus jeune pilote aligné en LMP1, Mathéo Tuscher a fait ses grands débuts en WEC aux 6 heures de Shanghai, au volant de la Rebellion R-One AER.

On suivra avec intérêt la participation d’Alain Menu au volant d’une Subaru STI, à la prochaine course TCR dans les rues de Macao. Un meeting qui verra également évoluer Edoardo Mortara dans la coupe du monde GT, derrière le volant d’une Audi R8 LMS.

Passé avec succes de la piste au rallye, Pascal Perroud a atteint un premier objectif en devenant vice-champion des rallyes derrière Grégoire Hotz.

Présents sur sept podiums successifs depuis le début de la saison, Marcel Fässler et ses équipiers ont encore une chance de décrocher la couronne mondiale face à la Porsche de Mark Webber.

19



AUTO 256

LE BON CONSEIL

COUVERTURE INTÉGRALE CIRCULATION : ELLE PEUT S’AVÉRER UTILE UN BREF MOMENT D’INATTENTION : ET VOUS VOILÀ AVEC UNE VOITURE DE LOCATION ENDOMMAGÉE. AVEC UNE BONNE ASSURANCE, VOUS POUVEZ MALGRÉ TOUT PROFITER DE VOS VACANCES EN TOUTE TRANQUILLITÉ.

P

endant leurs deux semaines de vacances d’été, Susi et Heinz Bauer* allaient toujours à la mer. Mais l’an dernier, avec son mari, Susi voulait mettre le cap au Nord. Depuis longtemps déjà, elle souhaitait un été partir sillonner les routes désertes d’Ecosse. Après une longue discussion, elle a aussi réussi à convaincre son mari de venir avec elle. Ils ont d’abord pris l’avion pour Londres puis le train pour Édimbourg. Une fois arrivé dans la vieille ville historique, Heinz était comblé de fascination. Le vieux château avait happé toute son attention. Susi et Heinz Bauer décidèrent de rester y passer une nuit et le lendemain, de rejoindre la côte Est avec une voiture de location. Leur intention : prendre chaque jour comme il vient.

Après les premiers essais, Heinz s’est mis à maîtriser de mieux en mieux la conduite à gauche. À partir du troisième jour, il se sentait vraiment très bien sur les routes écossaises. Mais un matin, il a eu un bref moment d’inattention : des crissements de pneu et un choc. La voiture a effleuré le mur au bord de la route, les deux portières ont été rayées. Très remonté, Heinz Bauer a passé sa colère sur l’Écosse. Il s’en voulait de ne pas avoir assuré la franchise en plus de la couverture casco intégrale. Mais Susi a vite pu le tranquilliser : grâce à leur adhésion ACS Premium, la franchise est couverte jusqu’à 3’000 francs en cas de dommages sur un véhicule de location. Grâce à la couverture d’assurance, le fâcheux incident a rapidement été

oublié. Le couple a finalement été ravi de ce voyage dans le pays des châteaux forts et des distilleries de whisky. Zurich, partenaire de l’ACS, a accepté sans problème de prendre en charge la facture supérieure à la franchise de 2’000 francs. L’an prochain, Susi et Heinz Bauer veulent aller en Irlande. * Nom et lieu modifiés par la rédaction

Vous avez des questions concernant ACS Premium ? Vous trouverez de plus amples informations sur tous nos produits à l’adresse www.acs.ch, ou bien par téléphone au : +41 31 328 31 11). Nous nous ferons un plaisir de vous aider !

En tant quE mEmbrE dE l‘aCS vouS profitEz d‘un rabaiS dE 5%!

Zurich assurance automobile et inventaire du ménage La particularité: rapidité et simplicité en cas de sinistre. Plus d‘informations sur zurich.ch/acs/fr Information gratuite au: 0800 80 80 80

zuriCH aSSuranCE. pour CEuX qui aimEnt vraimEnt.

21


AUTO 256

22

BILLET DU PRÉSIDENT

EN ROUTE POUR 2016 ! ON CONNAÎT DÉSORMAIS LE VISAGE DES 200 CONSEILLERS NATIONAUX ET DES 46 CONSEILLERS AUX ETATS QUI DÉTERMINERONT LES CONTOURS DE LA POLITIQUE FÉDÉRALE LORS DE LA PROCHAINE LÉGISLATURE. nationales et le trafic d’agglomération (FORTA) devra ainsi être examiné consciencieusement, dans l’intérêt des premiers concernés : les automobilistes que nous sommes tous ! Le prix de l’essence est évidemment au centre des débats. La fluidité du trafic et la suppression des goulets d’étranglement constituent également un défi pour l’avenir, alors que le problème de surcharge du trafic est déjà bien actuel.

Julien Broquet Président ACS Les Rangiers

A

vec le Conseil fédéral, c’est toute la politique routière qui est concernée, de la réfection de l’axe majeur que constitue le Gothard jusqu’au dernier des 1823,3 km de notre réseau. Comme pour beaucoup de thèmes politiques, le nerf de la guerre demeure dans le financement à disposition du développement des infrastructures et de son entretien. Le fonds pour les routes

La Section Les Rangiers se soucie du développement du réseau routier dans notre région périphérique. Le prochain gouvernement jurassien inaugurera le dernier tronçon de l’A16 durant la prochaine législature. D’une région périphérique, le Jura deviendra un axe, sinon un carrefour, entre l’agglomération bâloise, le plateau suisse et la France. Pourtant, aujourd’hui déjà et alors même que le réseau n’est pas terminé et fonctionnel à 100 %, l’A16 connaît des surcharges de trafic au quotidien. Régulièrement, en effet, on roule au pas dans les tunnels bidirectionnels du Mont-Terri et du MontRusselin, sous-dimensionnés pour absorber le trafic aux heures de pointe. Parallèlement à ces défis de demain, le projet d’autonomisation de l’Office

des véhicules sera mis à l’épreuve des urnes. Accepté par le Parlement jurassien, le PS a déposé le 3 août dernier son référendum muni des 2000 signatures nécessaires. Les citoyens jurassiens devront ainsi se déterminer sur les réponses à donner s’agissant de l’organisation et des moyens à disposition de l’OVJ pour faire face notamment à la concurrence privée pour réaliser les contrôles techniques. Tout en assurant un service public de qualité envers les usagers, tout en maintenant les prestations actuelles et le développement de nouvelles offres en fonction de la demande. Il s’agira également de réduire les délais d’attente souvent trop longs pour les usagers, qui deviendront en quelque sorte des clients à satisfaire. Si les contours d’un tel établissement se rapprochent de ceux existants déjà dans d’autres cantons, les usagers et automobilistes jurassiens devront être informés en détail sur le contenu et les missions précises qui seront confiées à l’OVJ avant de se prononcer par les urnes. La Section Les Rangiers est ainsi très attentive aux défis régionaux et nationaux qui dessineront l’avenir de la région et de son réseau routier.


NOUS RECHERCHONS Afin de compléter son équipe de vente le magazine AUTO recherche

UN COURTIER EN PUBLICITÉ Expérience dans le domaine de la vente d’espaces publicitaires souhaitée

CONTACTEZ LA RÉDACTION AUTO 022 343 03 43 | info@actualpub.ch

nnonce_vendeur.indd 1

20.05.2015 15:36:29

NISSAN PULSAR 190 CH

MOTEUR, ESPACE, PRIX – MULTIPERFORMANTE.

NISSAN PULSAR 1.6 DIG-T 0–100 km/h en 7.7 secondes

25 750.–

1

DÈS FR.

• Pack Design avec phares à LED inclus • Habitabilité maximale à l’arrière

LES CITADINES COMPACTES DE NISSAN :

LEASING À 0%, APPORT DE 0%*

NISSAN MICRA DÈS FR. 9990 .– 2

NISSAN NOTE DÈS FR. 12 850 .– 3

NISSAN PULSAR DÈS FR. 17 690 .–4

Modèles présentés : NISSAN MICRA TEKNA, 1.2 DIG-S, 98 ch (72 kW), 4.3 l/100 km, 99 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : B, prix catalogue Fr. 19 290.–, NISSAN NOTE TEKNA, 1.2 DIG-S, 98 ch (72 kW), 4.3 l/100 km, 99 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : A, prix catalogue Fr. 22 250.–, NISSAN PULSAR TEKNA (les 2 photos), 1.6 DIG-T, 190 ch (140 kW), 5.9 l/100 km, 138 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : D, prix catalogue Fr. 31 490.–. Prix présentés : 1NISSAN PULSAR ACENTA, 1.6 DIG-T, 190 ch (140 kW), 5.7 l/100 km, 134 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : D, prix catalogue Fr. 27 990.–, moins prime TOP NISSAN de Fr. 2240.–, prix net Fr. 25 750.–. 2NISSAN MICRA VISIA, 1.2, 80 ch (59 kW), 5.0 l/100 km, 115 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : D, prix catalogue Fr. 11 490.–, moins prime TOP NISSAN de Fr. 1500.–, prix net Fr. 9990.–. 3NISSAN NOTE VISIA, 1.2, 80 ch (59 kW), 4.7 l/100 km, 109 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : C, prix catalogue Fr. 14 450.–, moins prime TOP NISSAN de Fr. 1600.–, prix net Fr. 12 850.–. 4NISSAN PULSAR VISIA, 1.2 DIG-T, 115 ch (85 kW), 5.0 l/100 km, 117 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : C, prix catalogue Fr. 19 290.–, moins prime TOP NISSAN de Fr. 1600.–, prix net Fr. 17 690.–. Ø pour une voiture particulière en Suisse : 144 g/km. *Offres soumises aux conditions du leasing RCI Finance SA, 8902 Urdorf : 10 000 km annuels, assurance emprunteur incluse, casco totale obligatoire pour tout contrat de leasing non comprise. TAEG 0%. L’octroi d’un crédit est interdit s’il occasionne le surendettement du consommateur. Exemple de leasing : NISSAN MICRA VISIA, 1.2, 80 ch (59 kW), 5.0 l/100 km, 115 g CO2/km, catégorie de rendement énergétique : D, prix catalogue Fr. 11 490.–, moins prime TOP NISSAN de Fr. 1500.–, prix net Fr. 9990.–, apport Fr. 0.–, 36 mensualités de Fr. 139.–, TAEG 0%. Valable chez tous les agents NISSAN participants, pour toutes les commandes de particuliers du 1.10.2015 au 30.11.2015, ou jusqu’à nouvel ordre. NISSAN SWITZERLAND, Nissan Center Europe GmbH, 8902 Urdorf.


AUTO 256 253

24

ZURICH ASSURANCE

BIEN PARÉ POUR LES VACANCES EN CAMPING LES VACANCES EN CAMPING-CAR OU EN CARAVANE PRÉSENTENT DE NOMBREUX AVANTAGES. QUEL VÉHICULE EST LE PLUS ADAPTÉ ET QUE COUVRE L’ASSURANCE ? Roger Besse, Responsable de Marché Suisse Romande DIFFÉRENCES EN TERMES D’ASSURANCE

R

ouler en toute liberté pour finalement se poser là où c’est le plus beau. Ceux qui ont opté pour le camping en connaissent les nombreux avantages. Toutefois, il faut se demander quel est le véhicule le plus adapté et quelle assurance il faut prendre en plus.

La marche arrière représente le plus grand défi, car, dans ce cas, la remorque se déplace dans le sens contraire de la voiture. C’est pourquoi nous recommandons en particulier pour les novices de s’entraîner avant de prendre la route. Dans tous les cas, une personne doit aider le conducteur à se garer.

CONDUITE DIFFICILE, PRIX RAISONNABLE

L’avantage de la caravane est incontestablement le prix. Aussi bien en termes d’achat que d’entretien. Même la location est bien moins chère que pour un camping-car. La caravane offre aussi plus de flexibilité puisque la voiture est disponible sans remorque pour faire des excursions.

Conduire avec une remorque est un peu plus difficile que de conduire un campingcar. Le conducteur doit adapter entièrement sa conduite à la remorque. Il faut prendre les virages différemment et compter plus d’espace en manœuvrant.

ACS Auto 7/2015

COUPON ZURICH COMPAGNIE D’ASSURANCES SA

La caravane marque aussi des points en termes de prestations d’assurance. Par exemple, l’assurance responsabilité civile n’est pas nécessaire. La remorque est incluse dans l’assurance responsabilité civile véhicule à moteur via le véhicule tracteur. Nous recommandons toutefois de toujours conclure une assurance casco partielle supplémentaire. Ainsi, la caravane est protégée contre les risques tels que les incendies, le vandalisme, les dommages par vol et les dommages causés par les événements naturels. Pour l’assurance tous risques, les dommages par collision occasionnés par le conducteur sont également couverts. Pour un camping-car, il faut par contre toujours souscrire la même couverture d’assurance que pour tout autre véhicule à moteur ; c’est-à-dire une assurance responsabilité civile. Pour l’assurance tous risques ou casco partielle, les mêmes règles s’appliquent que pour la caravane. Ceux qui n’utilisent le camping-car que sur une courte durée peuvent déposer les plaques si le camping-car est immatriculé en tant que nouveau véhicule. Contrairement aux propriétaires du véhicule, ceux qui louent ne doivent en principe pas s’occuper de l’assurance. La plupart des fournisseurs de véhicules ont déjà inclus dans le prix de la location une couverture d’assurance suffisante.

L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS:

Veuillez m’appeler entre ............h et ............h. Je suis déjà client de Zurich : oui non

Ass. de véhicules automobiles Ass. responsabilité civile de particuliers

Numéro de membre.........................................................

Ass. inventaire de ménage Ass. Bâtiment

Par ailleurs, les domaines d’assurance suivants m’intéressent: Prévoyance / Placements Assurance accidents et maladie Solutions destinées à la clientèle entreprises

Madame Monsieur Nom ................................. Prénom ................................ Rue/no ............................ NPA/Lieu .............................. Téléphone ........................ date de naissance ................. Société ..........................................................................

A retourner à: Automobile Club de Suisse, administration centrale, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13


AUTO 256

VAUD

25

AUTO 256

SECTIONS ACS À VOS AGENDAS !

SAMEDI 16 AVRIL 2016

VENDREDI 29 AVRIL 2016

SAMEDI 21 MAI 2016

9h00 - 15h

après-midi

9h30 - 14h

Cours de self défense anti-car jacking*

SAMEDI 30 AVRIL 2016

Assemblée générale de l’ACS Vaud

Car Jacking Ce terme défini la piraterie routière sous la forme d’un vol de voiture avec menaces ou violence sur le conducteur du véhicule. Il se distingue du détournement de véhicule qui consiste à contraindre un conducteur à changer sa destination sous la menace d’une arme. La piraterie routière entre dans la qualification du vol avec violences.

DIMANCHE 1er MAI 2016

tout le jour tout le jour

Partie récréative et apéritif dînatoire

Portes ouvertes** Journées portes ouvertes au Centre de Formation Routière de Savigny Manifestation ouverte à tous, petits et grands de 4 à 104 ans Attractions, simulateur de conduite en circuit, informations sur les activités du CFR, conduite de véhicules, etc. Présence de l’ACS : actions en faveur de la sécurité routière, tests d’aptitude à la conduite, concours pour les juniors, etc.

CAR-JACKING

PARKING, INTERSECTION, UN INCONNU VOUS ATTEND, VOUS MENACE, QUE FAIRE? COMMENT SE PREMUNIR? COMMENT REAGIR? STAGE: LIEU:

INSCRIPTION:

www.kravmagaregionyon.ch www.facebook.com/kmtbassinsnyon thomas@kravmagatactical.org

PROFITEZ DE NOTRE ACTION SPÉCIALE 2016 ET OFFREZ UNE COMBINAISON «PERMIS 2 PHASES» ET UNE AFFILIATION À LA SECTION VAUDOISE DE L’ACS AUX NOUVEAUX CONDUCTEURS DE VOTRE ENTOURAGE, COMPRENANT : La 1ère année de cotisation à la section vaudoise de l’ACS d’une valeur de CHF 90.– Un rabais sur les deux journées du «cours 2 phases» d’une valeur de CHF 150.– Le repas de midi offert durant les journées de cours Les prestations de base du club et dépannage dans toute l’Europe Une carte ACS-VISA Classic comprise dans la cotisation d’une valeur de CHF 75.–/an Tous les avantages auprès des partenaires de l’ACS par exemple : 5 % de rabais sur les primes Zurich Assurance

Prestations Tarif des cours ère Cotisation 1 année à la section vaudoise de l’ACS 1ère journée de cours deux phases CHF 345.– 2ème journée de cours deux phases CHF 345.– Total CHF 690.– ./. Action spéciale sur les cours deux phases ./. Première année de cotisation offerte Total pour l’action spéciale

16.4.2016, 9H00-15H00 CH. DES GAVARDES 7, SAVIGNY

EN COLLABORATION AVEC ACS VAUD, AUTOMOBILE CLUB SUISSE.

EN PANNE D’IDÉE POUR VOS CADEAUX DE FIN D’ANNÉE ?

è è è è è è

25

Action spéciale CHF 90.– CHF 345.– CHF 345.– CHF 780.– CHF 150.– CHF 90.– CHF 540.–

Apprenez les techniques et les tactiques pour affronter les risques d’une agression en voiture, de manière à pouvoir vous défendre, en vous protégeant ainsi que ceux qui vous sont chers. Ce séminaire organisé en collaboration avec l’ACS Vaud est proposé aux membres au prix préférentiel de CHF 95.– (non-membres CHF 130.–). Pour vous s’inscrire, veuillez contacter thomas@kravmagatactical.org KRAV MAGA TACTICAL REGIONYON

www.kravmagaregion.ch thomas@kravmagatactical.org

Conditions particulières Le bénéficiaire s’affilie à la section vaudoise de l’ACS pour 3 ans (cotisation offerte la 1ère année) | Les cours 2 phases sont dispensés au Centre de Formation Routière (CFR) de Savigny un jour de semaine (sauf le samedi) | La 1ère journée du cours deux phases à réaliser entre le 1er décembre 2015 et le 17 février 2016 | La 2ème journée du cours deux phases à réaliser avant le 31 décembre 2016 | Le paiement de l’action spéciale doit être acquitté lors de la souscription, mais au plus tard pour le 1er jour de cours. Renseignements et souscriptions ACS Vaud / CP 136 / 1073 Savigny | T 021 331 27 22 | acs.vaud@acs.ch

BULLETIN DE SOUSCRIPTION

Par la présente, le soussigné :.................................................................................................................................. Domicilié................................................................................................................................................................. Souscrit :.........action(s) spéciale(s) 2016 «permis 2 phases» au prix de CHF 540.– Bénéficiaire(s) et nouveau(x) membre(s) de la section vaudoise de l’ACS : Mme

M. ...................................................................................................................................................

Mme

M. ...................................................................................................................................................

Prière de me faire parvenir la documentation et le(s) bulletin(s) d’affiliation à la section vaudoise de l’ACS. Par courriel................................................................................. ou par courrier à l’adresse ci-dessus. Signature du souscripteur.........................................................................................................................................


AUTO 256

26

SECTIONS ACS COMME PROMIS :

NEUCHÂTEL

L’ACS SECTION NEUCHÂTELOISE SOUHAITE SOUTENIR LE SPORT AUTOMOBILE AU FÉMININ. ESPÉRONS QUE VOUS AVEZ EU DU PLAISIR À DÉCOUVRIR MAUDE STUDER LORS DE NOTRE PRÉCÉDENT NUMÉRO. En effet, passionnée et courageuse de concourir dans un milieu où, bien souvent, les femmes sont directement en compétition avec les garçons. Le comité ACS souhaite valoriser la fibre automobile au féminin dans le canton de Neuchâtel. Par ce partenariat, nous espérons vivement apporter un peu de fraîcheur au féminin. Un peu comme les Drôles de dames, elles sont 3, et représentent 3 spécialités différentes, à commencer par Maude Studer, pilote de rallye, Amanda Rossetti, navigatrice en rallye et Sarah Toniutti, pilote en circuit. Voici ce mois, Amanda Rossetti en exclusivité : Nom et prénom Rossetti (Thiébaud) Amanda Née le 18.03.1987 Domicile 2123 Saint-Sulpice (NE) Profession Employée de commerce au sein d’une fiduciaire Activités sportives vélo, course à pied, ski alpin et de randonnée

RÉSUMÉ DU COPILOTAGE

Les pilotes sont bien plus médiatisés que les copilotes, et pourtant le rôle de «copilote», également appelé «navigateur», est indispensable lors d’un rallye. Il a la responsabilité de guider le pilote pendant la course, virage après virage et mètre après mètre, que ce soit sur les épreuves chronométrées (ES) ou sur les routiers (liaison entre chaque épreuve spéciale «ES»). Durant une ES, il annoncera au pilote, ni trop tôt ni trop tard, en utilisant un langage spécifique, les «notes». Celles-ci sont dictées par le pilote pendant les reconnaissances. Les notes serviront à le guider tout au long du parcours, en lui précisant l’angle des virages, les distances, les freinages, les revêtements (terre, gravier, asphalte) et les dangers. Une erreur et la voiture peut sortir de la route. Un effort qui demande beaucoup de concentration et une confiance aveugle entre les deux équipiers. Le copilote doit également s’occuper de l’administratif, comme l’envoi de l’engagement au rallye, le passage aux vérifications administratives et technique du véhicule. Une fois le rallye commencé, le copilote doit gérer le cahier de notes, le road book (itinéraire), le carnet de pointage et le carnet d’infractions. Il doit s’occuper des pointages (heure précise où l’équipage au complet, pilote/ copilote/voiture, doit se présenter), des notes en spéciale, et du road book en liaison.


AUTO 256

RÉSUMÉ DE MA PASSION

J’ai découvert le rallye au bord des routes, en tant que spectatrice, jusqu’au jour où j’ai eu l’envie de m’asseoir au côté de mon mari et de partager sa passion. J’ai eu la chance de pouvoir le naviguer en 2012 durant une saison complète dans le cadre du Twingo R1 Swiss Trophy, championnat suisse de rallye Junior, où nous avons frôlé le titre de champion suisse. L’année dernière, Maude Studer et moi avons eu la folle idée de créer un équipage 100% féminin afin d’amener une touche féminine à ce milieu réservé principalement aux hommes. Nous avons donc participé une nouvelle fois au championnat suisse Junior. Notre objectif était de se faire plaisir et ce fut le cas. Une saison 2014 riche en émotions, une expérience inoubliable et des souvenirs pleins la

tête. Mon ambition future serait de pouvoir goûter à l’expérience de copilote dans une voiture d’une catégorie plus puissante que la Twingo R1. Pour cette année et la saison prochaine, je n’ai pour le moment aucun projet. On verra si l’opportunité de m’asseoir à la droite de Maude où de mon mari se présentera à moi une nouvelle fois, mais ce n’est pas l’envie qui manque. DÉFINITION DU ROAD BOOK

Tiré de l’anglais, signifie «livre de route». Un document annoté et illustré de diagrammes utilisé pour la navigation terrestre sur routes et chemins, typiquement par les copilotes de rallye automobile. A ne pas manquer dans notre prochain numéro Sarah Toniutti, pilote en circuit.

PILOTAGE SUR GLACE VENEZ DÉCOUVRIR LA MAGIE DU PILOTAGE SUR GLACE LE 29 NOVEMBRE 2015 À FLAINE Que vous soyez un pilote novice ou un pilote confirmé, vous prendrez beaucoup de plaisir avec ces stages de pilotage sur glace. Ces stages de conduite sur glace garantissent aux débutants une progression rapide et aux confirmés l’opportunité de goûter immédiatement au plaisir de la glisse. Plaisir de pouvoir essayer sa propre voiture dans des conditions particulières ; plaisir de tester ses compétences, et ses limites aussi...

Pour faire face à toutes les situations prévues ou imprévues, rien ne remplace l’expérience et les vrais conseils de nos moniteurs professionnels et passionnés qui seront à votre disposition. Prix CHF 210.- en pneus neige ou CHF 260.-, en pneus clous commerciaux. Le dimanche 29 novembre 2015 de 10h30 à 16h00 Pour tout renseignement supplémentaire ou inscription, veuillez nous contacter par téléphone au 032 725 81 22 ou par mail acs.neuchatel@acs.ch

27


AUTO 256

28

SECTIONS ACS SORTIE FERRARI

VOTRE SECTIONS

FRIBOURG

ACS Fribourg Case postale 105 1701 Fribourg T +41 26 341 80 20 F +41 26 347 15 25 acs.fribourg@acs.ch

MEMBRES SECTION FRIBOURG – MODENA DU 1er AU 3 OCTOBRE 2015

ACS Genève Clos de la Fonderie 19 Case postale 1205 1227 Carouge T +41 22 342 22 33 F +41 22 301 37 11 acs.geneve@acs.ch ACS Neuchâtel Avenue des Pâquiers 16 Case postale 21 2072 Saint-Blaise T +41 32 725 81 22 F +41 32 725 81 21 acs.neuchatel@acs.ch ACS Les Rangiers Case postale 130 2882 Saint-Ursanne T +41 32 422 65 22 F +41 32 421 42 15 acs.lesrangiers@acs.ch ACS Section Berne Hugi Strasse 2 2501 Bienne T +41 32 323 15 25 F +41 32 323 71 69 acs.seeland-jura@bluewin.ch ACS Valais Rue du Scex 33 1950 Sion T +41 27 322 11 15 F +41 27 322 33 21 acsvalais@acs.ch ACS Vaud Chemin des Gavardes 7 Case postale 136 1073 Savigny T +41 21 331 27 22 F +41 21 331 27 29 acs.vaud@acs.ch

Après avoir pris possession des chambres d’hôtel, 45 minutes de route ont permis aux participants de rejoindre le restaurant Le Montana à Fiorano, haut-lieu de la convivialité et de la passion qui a vu passer tant de coureurs automobiles qui ont couru pour la marque à la carrosserie de couleur rouge. Quantité de photos de ces coureurs tapisse les murs de la salle du restaurant. On y trouve également toute une collection de casques intégraux. Le lendemain, la matinée a été consacrée à la visite de la ligne de montage des véhicules Ferrari

GENÈVE

à Maranello, où, à côté des moteurs de 8 et 12 cylindres construits pour son propre usage, sont également montés des moteurs 6 cylindres pour Maserati. Il nous a également été possible de pénétrer dans le département Course client F1 et FXX. Après le passage obligatoire par la boutique Ferrari, le musée Ferrari tout proche nous a permis d’admirer des voitures emblématiques de la marque, qu’elles soient de course ou non, qui ont traversé le temps sans perdre de leur attrait. Cette journée bien remplie prit fin pour les participants au restaurant Cavallino, sis juste en face de usine. Samedi matin, avant de faire à nouveau route vers la Suisse, une dernière visite au musée Enzo Ferrari a mis souvent les larmes aux yeux des participants lors de la projections de deux scénographies dans la grande salle qui mélaient images de l’histoire de la marque avec des solos du grand maître Pavarotti. Devant le succès rencontré par cette manifestation, le comité de l’ACS Fribourg a décidé de proposer à nouveau cette visite de l’usine et des musées Ferrari au mois d’avril de l’année prochaine.

BADGE TÉLÉPÉAGE AUTOROUTES FRANÇAISES

L’ACS VOUS PERMET D’ÉCONOMISER BEAUCOUP DE TEMPS SUR TOUTES LES AUTOROUTES FRANÇAISES. En effet, l’ACS et l’AREA ont réalisé un partenariat afin de faciliter vos passages aux péages, lors de vos trajets en France. Pensez-y à l’approche de vos prochaines vacances !

es les ns t i a f uter cho sa bou

Fini l’arrêt pour prendre un ticket, fini les vitres à baisser en hiver, désormais, les barrières se lèvent automatiquement lors de vos passages.

Bénéficiez dès aujourd’hui du badge selon les conditions ci-contre : ex 25.02.2015

ACS final_Mise en page 1 26.02.15 16:38 Page1

Jeudi 1er octobre 2015, près de 50 personnes animées par la passion de la belle mécanique se sont données rendez-vous aux aurores aux portes de Fribourg. Aux ordres de Rocco Muscillo, membre du comité de l’ACS Section Fribourg et grand organisateur de cette sortie, elles ont pris place dans un car de la compagnie Buchard Voyages pour faire route en direction de la ville de Modène, ville où se trouve l’usine Maserati, que nous avions visitée voici une année. Mais cette année, le but de notre voyage était de découvrir la marque Ferrari.

è Frais de mise en service et badge OFFERTS è Frais mensuels 1.70 euros è Gratuit les mois sans passage au télépéage è Aucun frais de résiliation Commandez votre badge par mail à acs.geneve@acs.ch

Suivez-nous sur Facebook www.facebook.com/acs.geneve


AUTO 256

29

AUTO 256

LE COIN DES MEMBRES

PETITES ANNONCES INSERTION D’UNE PETITE ANNONCE EN RAPPORT AVEC L’AUTOMOBILE

À VENDRE Mercedes GLA 200 automatique • 2014 • 12’000 km Gris métal • CHF 33’000.- ( achat CHF 50’000.-) T 022 369 17 05

Texte à publier (3 lignes gratuites)

À VENDRE Citroën ZX Pierre Lartigue • Moteur XU 10 J4 RS • 200 cv Boîte courte BE3.5 • Pont court DGL • Préparation Dupasquier T 079 287 25 01

À VENDRE FIAT 128 3.P. • 1970 Berlinetta Parfait état • CHF 11’700.T 079 433 71 47 3 lignes gratuites Ligne supplémentaire CHF 1.80/ligne, en timbre-poste Photo CHF 25.- en timbre-poste A joindre à votre annonce Délai matériel 15 jours avant parution À envoyer à AUTO ACS | Case postale 68 | 1213 Onex

À VENDRE POUR AUDI Q5 4 jantes Alu • 5 branches • 235x65x17 CHF 300.- • 079 240 70 04

À VENDRE 4 roues montées avec jantes Alu BB5 RF Etat neuf • CHF 100.-/pièce Dim : 205/55 ZR - 225/50 ZR 079 210 50 52

ACS - LE SHOP

À VENDRE Rover P5 Berline • Gris 2 tons URGENT 079 204 26 00

NOS OFFRES SPÉCIALES

TROUSSE DE PREMIER SECOURS STANDARD POUR VOITURE

Boîte à pansements selon DIN 13164 : 2014. Emballée dans une boîte en matière synthétique rectangulaire noire. Prix ACS CHF 29.30 (au lieu CHF 36.05) CHARGEUR USB POUR VOITURE

Cet adapteur USB pratique se branche sur l’allumecigare de votre voiture et vous permet de charger téléphone portable, un iPad, un appareil photo ou même un ordina-teur portable! Un compagnon indispensable pour les personnes connectées. Dimensions: 3,5 x 2,4 cm Prix ACS CHF 5.15 (au lieu CHF 6.35)

LAMPE DE POCHE TÉLÉSCOPIQUE

Lampe de poche téléscopique noire avec le nom de l’ACS gravé dessus. La lampe de poche téléscopique présente un aimant intégré qui peut tenir jusqu’à 1 kg de métal. Le cou flexible de la lampage s’étire jusqu’à une longueur de 68cm. La lampe est envoyée avec les batteries et le boîte cadeau. Elle a une longueur de 7cm. Prix ACS CHF 16.85 (au lieu CHF 20.75) CAPUCHON DE VALVE AUTO

Matériel : métal, lot de 4 pièces Prix ACS CHF 4.50 (au lieu CHF 5.50)

Je profite avec plaisir de ces offres et commande (merci de bien vouloir remplir les blancs)_______ (nombre) Capuchon de valve ____ (nombre) Trousse de premier secours ______(nombre) Chargeur USB voiture _____(nombre) Lampe de poche téléscopique

Nom........................................................... Prénom......................................................Rue....................................................................... NPA........................ Ville.................................................................................... Téléphone......................................................................... Mail..................................................................Numéro de membre ACS.................................................................................................... Date......................................................................................... Signature................................................................................................... Prière de remplir le talon et de le retourner à ACS-Shop • Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13, par fax au +41 31 311 03 10, ou sur Internet www.acs.ch | Prix hors frais d’envoi : (CHF 6.-/commande) | Offre valable dans la limite des stocks disponibles !

29


AUTO 256

30

PILOTE DU MOIS

LE ROI DU VALAIS SE NOMME CHRISTIAN HAUT LIEU DU SPORT S’IL EN EST, LE VALAIS SE DISTINGUE SOUVENT AU TRAVERS DU FC SION, MAIS AUSSI PAR SON REMARQUABLE RALLYE INSCRIT AU CHAMPIONNAT D’EUROPE. Par Gérard vallat

P

oint commun du football et du rallye, le prénom de leur dirigeant, avec d’un côté le truculent Christian Constantin et de l’autre Christian Dubuis, plus discret mais diablement efficace lui aussi. Cette année, il assure sa 22e année à la tête du RIV. Quand et comment avez-vous pris le destin du RIV en mains ? «Les circonstances étaient un peu particulières, en ce sens que l’organisation de mon prédécesseur s’était retrouvée dans une situation financière si «délicate» qu’elle aurait pu entrainer la fin de cette épreuve. J’ai repris les rênes en 1994, après avoir auparavant participé à la partie sportive du rallye. Au départ, nous étions trois et deux ans plus tard j’étais seul aux commandes». Connaissant le contexte particulier des rapports avec le sport automobile qu’entretiennent les dirigeants de notre pays, n’était-ce pas une folle inconscience de reprendre, puis d’assurer la destinée d’un rallye ? «Oui et non, je pense que j’ai eu énormément de chance. Tout d’abord

d’être bien entouré par des personnes motivées et efficaces comme Philippe Rauch, mais aussi ma famille. Contrairement à la France par exemple, nous sommes une organisation privée et de ce fait nous ne dépendons pas d’une ASA. Les décisions sont prises en interne, chacun connait parfaitement son rôle ce qui permet d’être rapide et surtout efficace». A l’heure actuelle c’est un gros challenge de maintenir une épreuve sur les routes Suisses ? «C’est certain que ce n’est pas toujours simple, mais nous avons le soutien de fidèles partenaires comme des autorités du canton, et nous les en remercions. Il faut savoir aussi que le RIV, épreuve de niveau européen, est une institution en Valais et la deuxième plus importante manifestation sportive du canton avec l’Open de Golf de Montana». Le RIV est inscrit en championnat d’Europe, avez-vous l’ambition d’en faire un rendez-vous mondial ? «On a toujours de l’ambition, mais dans l’ambition il y a toujours une part de rêve et de folie. Le jour où l’opportunité se

présentera, il est certain que je tenterai cette nouvelle aventure. La situation générale doit être propice. Par exemple, cette année nous sommes dans une situation financière un peu juste, après avoir perdu trois partenaires». Quel est le budget du RIV et comment le bouclez-vous ? «Notre budget est légèrement variable d’une année à l’autre, mais nous frôlons les 2 mios. Nous bénéficions d’aides du canton, de la loterie et des partenaires. Quant aux droits d’engagement, ils ne couvrent qu’à peine 10 % du budget. Un problème que n’imaginent sûrement pas les concurrents qui ne se rendent pas compte de l’énergie et des efforts financiers nécessaires à l’existence de cette course. La partie course seule représente un coût approximatif de CHF 700 à 800’000.- et j’encaisse à peu près CHF 150’000.- d’inscription. A cela s’ajoutent environ CHF 300’000.de publicité sur les voitures. Ensuite chaque endroit du rallye traversé verse CHF 100’000.-. Le solde, pour faire plaisir aux concurrents, je dois le trouver ailleurs. En réalité, les droits d’engagement actuels de CHF 1’500.- devraient être facturés CHF 3’500.- Voilà tout le problème, les concurrents ne sont pas toujours conscients des problèmes auxquels est confronté un organisateur». Ce sera votre 22e année à la tête du rallye, comment voyez-vous l’avenir ? «J’arrive tranquillement à l’âge de la retraite, nul n’est irremplaçable, le rallye du Valais continuera, avec ou sans moi. Je ne sais pas quand j’arrêterai, mais un jour arrivera où j’arrêterai. Le moment venu autre prendra les commandes du rallye. A l’heure actuelle je n’ai pas de successeur déclaré, j’ai un fils de 30 ans, mais jamais je ne lui imposerais cette charge, il vit trop bien, sa vie est bonne, il ne doit pas se lancer dans une telle douce folie… Pour l’heure, je prends du plaisir à suivre l’évolution du rallye 2015. Demain est un autre jour !».


256

nouveau en vente ici Bidons de 2 et 5 litres

AdBlue est un produit destiné uniquement aux véhicules diesel équipés de la technologie SCR pour répondre aux exigences Euro 4 et Euro 5 relatives à la réduction des NOx. Ne pas mettre d’AdBlue dans le réservoir de diesel mais dans le réservoir séparé d’AdBlue. Adblue est conforme à la norme ISO 22241 Standard. En vente dans toutes nos stations-service Agip/eni avec shop.

Découvrez tous les services eni/Agip sur notre site Internet eni.com/ch


ACS Visa Card ACS Visa Card Classic – comprise dans votre cotisation d’adhésion!* À commander dès à présent sur www.acs.ch/visacard ou à l’aide du talon ci-dessous! Une carte de crédit – de nombreux avantages!

• Pratique: La carte Visa ACS vous permet de régler vos achats sans espèces dans le monde entier. Payer sans contact est simple. Pour les petites sommes, il suffit de passer brièvement la carte devant le lecteur et voilà! Votre achat est payé.

• Transparent: Le décompte mensuel ainsi que les UBS Online Services vous permettent d’avoir le contrôle total sur vos dépenses.

• Sûr: Une puce à la pointe de la technologie et dotée d’un PIN, un système d’alerte en cas de transactions douteuses ainsi que la norme de sécurité internationale «3-D Secure» pour vos achats en ligne vous garantissent une sécurité maximale.

• Profitable: En tant que participant(e) au programme bonus UBS KeyClub, vos achats vous donnent droit à de précieux points bonus que vous pourrez utiliser comme de l’argent liquide auprès de tous les partenaires KeyClub et pour des offres spéciales.

• L’assurance d’être assuré: En réglant vos voyages en transports publics avec votre ACS Visa Card, vos proches et vous-même bénéficiez automatiquement et gratuitement d’une couverture d’assurance contre les accidents.

• Avantageux: Tarif préférentiel pour location de voiture chez SIXT sans dépôt de caution et bien plus encore. En échange d’un supplément de CHF 100.– (1ère année gratuite) ajouté à la cotisation d’adhésion ACS, l’ACS Visa Card Gold vous est proposée avec une limite plus élevée et davantage de prestations. Plus d’informations sur le site www.acs.ch/visacard * Offre réservée aux membres ACS domiciliés en Suisse Vous pouvez télécharger le formulaire de demande sur www.acs/visacard ou le commander à l’aide du talon ci-dessous (talon à envoyer à: Automobile Club de Suisse, Marketing et Services, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13, ou à faxer au +41 31 311 03 10)

Veuillez m’envoyer le formulaire de demande pour une carte Visa ACS Nom/Prénom Rue/n° NPA/localité N° de membre Date/Signature

Inscription et autres informations sous: www.acs.ch/visacard


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.