Nom : Thomas Guilhen Formation : Architecte @ : thomas.guilhen@gmail.com
Contentu :
- CV - Trois Petits Pavillons ____________________ Projet Personnel - ZAO/standarchitcture _____________Expérience professionnelle - LDA __________________________________________________________ Stage - █ (U+2588) ________________________________Projet de Fin d’Études 2014/2019
Portfolio
Thomas Guilhen
Architecte (DEA - Diplôme d’État d’Architecture)
CV
Expérience Professionnelle 01.2018 :
ZAO/Standardarchitecture
Architecte, Chef de Projet - Beijing, Chine - 15 mois
06.2017 :
- Recherche et esquisse pour une distillerie de whisky au Sichuan (plan masse, croquis, vues) - Développement en vue d’un projet de restructuration de campus pour une fabrique de mobilier à Beijing; développement et détails de différents aspects du projet : architecture, design d’intérieur, paysagisme du campus (plan détaillés, vues, maquettes, coordination avec le client) - Chef de projet pour le poste de garde dans le cadre du redéveloppement du campus (plan de constructions, vues, maquettes) - Agencement, coordination et montage de l’exposition sur les récipients de la médaille Alvar Aalto à la Maison Louis Carré dans les environs de Paris (maquette, plan, coordination du transport de documents et maquettes, montage sur place) - Esquisse et développement d’un projet d’extension de village au Tibet (plan, vues, maquette)
Atelier d’Architecture Tardy
Architecte, Chef de projet - Besançon, France - 2 mois Responsable principal pour la compétition des bureaux de l’Evian Resort à Evian (FR) : - Développement du projet, esquisse, recherche de matériaux, production des documents de présentation pour le concours - Production de documents supplémentaires en seconde phase : vidéo et vues en réalités virtuelles
12.2016 :
LDA
Stagiaire - Strasbourg, France - 6mois
- Suivi de différentes tâches administratives : candidatures, permis de construire, échange avec divers organismes (clients, institutions, municipalités) - Développement et production de documents graphiques et plans pour différents projets et concours (école, logement, banque...) - Relevé sur site et mise au propre - Participation au suivi de chantier (prise de notes et mise au propre de rapports)
L’architecture est selon moi une pratique profondément humaine. Elle doit exprimer cette humanité non seulement à travers ses projets mais aussi la façon dont ils voient le jour et sont conçus, à travers une pratique optimiste, éthique et ouverte. Je considère que les qualités essentielles d’un architecte sont, au delà de la détermination et l’exigence, l’équilibre et le bon sens, autant dans ses réalisations que dans l’exercice de son métier au jour le jour. Je suis naturellement curieux et optimiste. Mon expérience m’a permis d’affirmer un goût prononcé pour les projets de petites et moyennes échelles concernant principalement l’habitat et les espaces civiques, culturels et de convivialité. La situation frontalière de l’école de Strasbourg m’a également permis d’apprécier l’influence de multiples cultures architecturales, notamment suisses et allemandes.
Formation 2016 :
Diplôme d’État d’Architecture (Master)
Projet de fin d’études « █ (U+2588) » _mention Bien Mémoire «Vers une Architecture [du] Numérique » _mention Très Bien École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, France
07.2015 : Échange étudiant 09.2014 College of Architecture and Urban Planning à l’université de Tongji Shanghai, Chine 2014 :
Diplôme d’études en Architecture (Équivalent Baccalauréat)
2011 :
BAC Scientifique (Équivalent CÉGEP) Lycée du Basterberg, Bouxwiller, France
École Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, France
Concours 03.2017 :
Compétition ArchHive
01.2016 :
Concours Castle Resort
02.2017 :
Concours d’idées Fischerstub
Conception d’une archive virtuelle pour les compétitions futures _Shortlist Beebreeders Conception d’un équipement touristique dans les ruines d’un château italien Young Architects Competitions
Réhabilitation et extension d’une brasserie restaurant à Schiltigheim (Fr) _1ère Place Heineken France
Expositions 10.2016 :
Exposition de █ (U+2588) au festival L’Ososphère
05.2017 :
Exposition de █ (U+2588) au festival White Line
Pour ce festival autour des cultures numériques et du renouvellement de la forme de la ville, j’ai été invité à exposer █ ainsi qu’à en produire une nouvelle itération in situ. Strasbourg, France _ ososphere.org Festival autour des expériences immersives et de l’art audio-visuel Strasbourg, France _ whiteline-festival.com
Langue parlées : Français _langue natale Anglais _courant Allemand _compréhension basique Chinois _notions
Logiciels : AutoCad Sketchup Suite Adobe (Ps, Ai, Id) Vray/Podium/Twinmotion Heavy M (mapping)
LDA Strasbourg, le 02 Août 2017
LETTRE DE RECOMMANDATION
Madame, Monsieur, Monsieur Thomas Guilhen a effectué un stage de six mois dans notre agence d’architecture de novembre 2016 à mai 2017. Dans le cadre de cette expérience, il a été amené à participer à plusieurs tâches au sein de notre bureau. A cette occasion, il a fait preuve de beaucoup de compétences et de sérieux. Monsieur Thomas Guilhen a toujours ŽtŽ une personne Þable et responsable, tant dans son travail que dans ses rapports avec ses collègues. Nous souhaitons donc le remercier de sa curiosité ainsi que son implication dans les sujets auxquels il a pu participer.
A cette occasion, nous vous recommandons fortement les services de Thomas Guilhen dans le cadre d’une collaboration professionnelle. Nous lui souhaitons par ailleurs le meilleur dans son parcours professionnel à venir.
Restant à votre disposition pour de plus amples renseignements, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées. Bien à vous Lionel Debs Architecte
LIONEL DEBS ARCHITECTURES . LDA 17 RUE DE ROSHEIM 67000 STRASBOURG T: +33 9 51 81 57 29 . F: +33 9 56 81 57 29 . CONTACT@LDA.ARCHI . WWW.LDA.ARCHI SARL D’ARCHITECTURE AU CAPITAL DE 10 000 EUROS . RCS 538 836 685 TVA NO FR23 538 836 685 . APE 7111Z . NO ORDRE S15070
Cadre : Projet Personnel/Familial Lieux : Alsace, France Type : Habitation Individuelle
- Plans - Visualisation - Impression 2018
Trois Petits Pavillons
Le projet «trois petits pavillons» est né de l’ambition de rassembler sur un même terrain les trois générations d’une famille, par l’intermédiaire d’une construction en arrière de parcelle visant à accueillir un couple de grand-parents. Le projet s’est construit autour d’une démarche misant sur un édifice simple mis en valeur par des matériaux et des détails de qualité. La stratégie est ici d’explorer trois déclinaisons d’une même organisation. Les pavillons proposent donc tous : - Une chambre au Nord s’ouvrant sur un patio plus intime, séparé des autres espaces par les pièces d’eau et des éléments de stockage, - Une cuisine et des espaces de vie au Sud, s’ouvrant largement sur le jardin à l’Est et sur les champs et collines à l’Ouest, - Un socle prolongeant le sol intérieur et offrant des espaces intermédiaires entre le « dedans » et le « dehors » , - Une toiture à deux pans en aluminium ondulé, reflétant les couleurs de la journée et des saisons. La démarche s’exprime sous la forme d’un livret présentant trois versions aux éléments, détails et matériaux interchangeables et permettant d’entamer un dialogue constructif avec les principaux intéressés, parents et grand-parents.
Ci-dessous, < à gauche : le pavillon de brique et sa grande porte permettant d’ouvrir largement la cuisine sur l’extérieur. > à droite : le pavillon hybride et son patio au Nord, espace intime connecté à la chambre.
Le pavillon se pare tantôt de briques blanches tantôt de tuiles de bois brûlé. Ici, la version dite « hybride » dont le mur de brique Ouest percé d’un occulus vient envelopper la structure de bois, créant un patio au Nord sur lequel donne la chambre à coucher.
Ci-dessous, < à gauche : le pavillon de brique et son intérieur plus monochrome contrasté par un chaleureux plafond de contreplaqué. > à droite : le pavillon de bois et son patio au Nord, plus ouvert vers le reste de la propriété.
Structure : ZAO/standarchitectecure Lieu : Beijing, Chine Poste : Architecte
- Esquisses - Documents de construction - Conception et montage dâ&#x20AC;&#x2122;exposition 2018-2019
ZAO/standardarchitecture
AB
Village Tibétain 2018 - Paï Town, Tibet
Ci-dessous figurent les extraits d’une recherche effectuée au sein de l’agence ZAO/standarchitecture. Celle-ci porte sur le développement d’un village dans la vallée du Yarlung Tsangpo au pied du mont Namshabarwa (7782m) au Tibet. Cette partie reculée de la région est le théâtre de nombreux projets de l’agence qui jouit de la possibilité de développer une œuvre cohérente se déployant le long des gorges creusées par le fleuve. Il s’agit ici de composer avec les ambitions commerciales de développeurs chinois désireux de promouvoir le tourisme au Tibet tout en proposant en premier lieu une infrastructure profitant à la population locale. Le projet profite de la volonté de développer et d’organiser le commerce (notamment de souvenirs) dans le village, point d’entrée de la vallée. Pour contenir et organiser l’extension sauvage de celui-ci un « masterplan » en bordure de la ville est proposé. Mettant à profit des techniques de construction locales, le nouveau village accueille des espaces commerciaux en rez-de-chaussé et des logements à l’étage permettant d’héberger les vendeurs itinérants. Le plan se démarque par une volonté de se défaire de l’habituelle « shopping street » rectiligne se trouvant en amont des attractions touristiques en proposant des espaces publics de qualité profitant également au village en basse saison.
Les éléments bâtis du village viennent s’ancrer solidement mais avec parcimonie dans les berges du fleuve, laissant place au paysage de s’insinuer à travers les espace publics.
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Distillerie au Sichuan 2018 - Environs de Chengdu, Chine
Dans le cadre d’une compétition, l’esquisse présentée ici a permis de dégager ce que pourrait être aujourd’hui une distillerie de whisky, première de son genre en Chine. Le site choisi se trouve au Sichuan, province de l’Ouest de la Chine, dans une zone rurale à 3 heure de route de la capitale provinciale de Chengdu. L’emplacement se situe au pied du mont Emei, l’une des quatre montagnes sacrées du bouddhisme en Chine. À mi-chemin entre l’agriculture et l’industrie, la distillerie incarne cet idéal de l’artisanat à travers un fort sentiment de localité. Il s’agit non seulement de construire un complexe permettant la production du premier single malt de Chine mais aussi un lieu incarnant son esprit et à même de développer sa propre histoire tout en s’inscrivant dans celle du whisky. Puisant son inspiration dans les premiers édifices industriels ruraux dont les ruines parsèment la campagne chinoise, la distillerie est composée d’une série de bâtiment aux identités fortes incarnant les différentes étapes de production.
Le climat, doux et humide toute l’année, ainsi que l’emplacement reculé de la distillerie a conduit au choix de matériaux simples, bois, brique et béton. Ceux-ci permettent d’exprimer une identité industrielle, tout en se parant d’une patine. L’un des ingrédients au cœur de la production de whisky étant le temps, il était essentiel que les bâtiments puissent eux aussi, se bonifier au fil des ans.
Poste de Garde 2019 - Beijing, Chine
Pour la restructuration du campus d’un fabricant de mobilier, l’agence a reconsidéré différents éléments de celuici parmi lesquels les points d’accès. Ces bâtiments neufs font office de signaux et marquent la nouvelle identité du complexe aux différentes entrées. Le poste de garde conserve l’empreinte d’un bâtiment pré-existant et exprime une linéarité forte, soulignée par un toit monolithique de 50 mètres de long. Les fonctions sont arrangées par un mur habité en limite de parcelle tandis que côté campus, la façade est animée par des volumes et des vides selon les besoins du programme (poste de garde, toilettes, livraisons, salle d’attente, stockage et arrêt de bus pour visiteurs)
La façade côté campus accueille une série de bancs nichés dans les renfoncements des volumes habités, conférant au bâtiment un vrai rôle social au sein du complexe.
Cadre : LDA Lieu : Strasbourg, France Type : Stage (6 mois)
- Esquisses - Visualisations 2018
LDA
Initié sous la forme d’un stage court de deux mois, celui-ci s’est prolongé sur une durée de six mois. Durant celui-ci, et grâce à la petite taille de l’agence LDA, j’ai été amené à travailler sur divers aspects du projet d’architecture. J’ai notamment été sensibilisé aux échanges et à la communication du projet aux différents partis impliqués dans sa validation (clients, jury, architectes du patrimoine...) Les différents projets allaient de la restructuration de banques, à la construction/rénovation de résidences individuelles, ainsi qu’à la participation à un concours pour un jardin d’enfant. < à gauche : axonométrie générale du concours pour un jardin d’enfant, > à droite : extrait d’illustration de la séquence d’entrée d’une résidence pour un agriculteur.
< à gauche : axonométrie éclatée pour la rénovation d’une grange avec spa dans les Vosges v ci dessous : illustration pour la salle de bain de la résidence pour un agriculteur
Castle Resort
2017
Cadre : Concours Personnel Lieu : Roccamandolfi, Italie Type : Équipement Touristique
Le concours propose aux participants d’imaginer un équipement touristique, notamment d’hébergement dans ou autour des ruines du chateau de Roccamandolfi dans le sud de l’Italie. La prise de position quant à l’énoncé consiste à incarner l’essence de l’hospitalité en la manifestatiant dans ses formes les plus épurées. Faites de béton brut, ces simples mais élégantes figures proposent chacune une réponse aux besoins humains les plus élémentaires. Le projet trouve un équilibre entre une nature sauvage ou domestiquée. Le visiteur est le bienvenue, mais personne n’est supposé rester longtemps, l’expérience reste exceptionnelle. Au fil de temps, les interventions de béton, légèrement teintées d’une couleur chaude, s’effacent et se rendent à la nature, devenant ruines à leur tour.
1. Cabines 2. Citerne d’eau de pluie 3. Douche manuelle 4. Table d’orientation 5. Station de recharge solaire 6. Porte 7. Bassin 8. Panneau d’information 9. Table 10. Point de repos 11. Signal 12. Banc
Cadre : Projet de Fin d’Études Lieu : Shanghai, Chine Type : Recherche/Infrastructure
- Éléments graphiques - Modèles - Expositions 2016-2017
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█ U+2588 est un projet théorique réalisé dans le prolongement du travail de mémoire et se proposant de réfléchir sur une place pour le numérique et son infrastructure dans la ville et le rôle (pour l’instant quasi inexistant) de l’architecture dans son déploiement. █ U+2588 est un projet-métaphore, en réponse directe à l’expression essentiellement métaphorique de l’univers digital dans nos vies. Chacune de ses caractéristiques cherche à incarner via des moyens architecturaux les modes d’existence et d’expression du numérique. █ U+2588 se répand dans toute la ville. Il y accueille l’infrastructure numérique via un réseau de monolithes noirs. _ Chacun de ces monolithes se fond dans son environnement en adoptant l’échelle moyenne des bâtiments l’entourant. Sa façade extérieure, est d’un noir profond, opaque, insondable, non sans rappeler nos propres terminaux numériques, nos « black mirrors ». _ Chacune des itérations (trois ont été développées pour la présentation) recouvre un bâtiment existant, sans distinction de valeur entre l’ordinaire, le sacré ou l’historique. Une fois recouvertes de leur chape de béton, les structures intérieures sont détruites. Le processus créé un espace en négatif, poreux et marqué, en contraste direct avec l’extérieur lisse. Ce langage en positif/ négatif renvoie à la nature binaire des fondations du monde digital.
V _Le premier monolithe recouvre un Lilong, un habitat traditionnel ouvrier à Shanghai. Le rez de chaussée est un espace public sans programme (Interface) tandis que le premier étage est une hémisphère proposant des projections à 360°(Software). Le deuxième étage est inaccessible, il regroupe le matériel nécessaire au traitement des échanges digitaux locaux et au stockage de données (Hardware). (voir axonométrie page précédente) _Interface/Software/Hardware
< _La chaleur générée par les serveurs contenus dans les monolithes est utilisée comme chauffage de quartier pendant l’hiver, tandis qu’en été, la structure émet des volutes de vapeur.
V _À l’intérieur des monolithes, certains « glitch » ou « pixels » manquants permettent à la structure d’être habitée. Cela permet aux visiteurs d’arpenter un passage jusqu’au sommet de l’édifice le long des vapeurs du système de refroidissement des serveurs. Le processus de moulage du bâtiment originel a produit un espace abstrait, qui n’est plus perceptible intégralement d’un seul coup d’œil. Le visiteur doit alors entreprendre un processus mental pour produire une image virtuelle du bâtiment à partir de ses fragment pour pouvoir le comprendre.
< _Les différents monolithes tentent de révéler la dualité de nos mondes numériques, à la fois physiques et abstraits. Ils s’inspirent des édifices religieux qui ont de tout temps cherchés à combler le fossé entre les mondes matériels et immatériels. De cette façon, un espace spirituel ancré dans notre monde devient un portail. À travers celui-ci, le visiteur peut porter son regard vers les fonctionnements internes du monde digital via une abstraction de celui-ci. Pour illustrer cet aspect du projet, le deuxième monolithe recouvre une pagode.
V _La permanence et l’austérité de chaque monolithe est un contrepoids à la nature éphémère et désordonnée de nos mondes digitaux. Et malgré que ceux-ci incarnent partiellement l’un des symptôme ou l’une des causes de la course en avant effrénée de la société, ils en constituent également un refuge. Les épais murs de ces structures-temples empêchent en effet tout signal de passer, permettant au visiteur de s’échapper et de chercher refuge directement dans l’antre de la bête. Son expression reste abstraite, définie par les conditions pré-existantes, s’éloignant des représentations colorées et vagues habituelles du monde numérique préférant une certaine froideur mathématique, encourageant la recherche d’une signification plus personnelle.
< _L’intangibilité apparente de l’Internet a permis à des entités gouvernementales ou à de grands groupes privés d’en prendre le contrôle. Pour espérer en reprendre le contrôle, il est essentiel que le public soit avant tout capable d’en acquérir une perception tangible, véritable et révélatrice. U+2588 cherche à mettre fin à l’idée d’un pays des merveilles numériques (digital wonderland) existant dans l’air qui nous entoure pour révéler l’importance de son incarnation physique à travers sa forme la plus simple : son infrastructure.
Structure : École - Festivals Lieux : Strasbourg - France Type : Exposition/Sculpture
- Moulages en béton - Vidéo Projection - Expositions 2016-2017
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Pour illustrer les différentes itérations de █ U+2588, une série de trois maquettes au 1:100éme ont été réalisées, suivant le même principe de construction que les monolithes. Après avoir constitué une reproduction en mousse expansée des bâtiments recevant les interventions (un habitât ouvrier, une pagode et une barre de logements), celles-ci ont été recouvertes de béton dans des moules rectangulaires. Une fois le mortier durci, la mousse est extraite manuellement ou à l’acetone, laissant un espace négatif de l’extérieur de la structure recouverte. Cet espace reçoit en général un escalier monumental permettant l’ascension jusqu’à la toiture laquelle reçoit un patio ouvert sur le ciel.
█ U+2588 a initialement été présenté au festival White Line dédié aux arts audio-visuels et notamment au vidéo-mapping au centre des cultures numériques de Strasbourg. C’est ici qu’il a été repéré par la programmation du festival Ososphère qui m’a invité à prolonger le projet sous la forme d’un quatrième monolithe. Celui-ci est basé sur l’un des bâtiments industriels du site où s’est déroulée l’édition 2017 du festival. Lors de ces événements, les maquettes reçoivent des vidéo-projection permettant d’envisager les usages éventuels des édifices qu’elles représentent. « L’Ososphère accompagne, par ses actions articulant musiques électroniques, arts visuels et performatifs, débat public et édition, les mutations urbaines à l’œuvre aujourd’hui et questionne la place de la culture dans la fabrique de la ville. » ososphere.org/2017