Dans cette série, les galeries nous ouvrent leurs portes et les artistes nous donnent un aperçu de leur personnalité. Qu’est-ce qui les inspirent? Continuez de lire avec nous.
Sabato Connect offre aux entreprises, organisations et organismes publics l’accès au réseau de Sabato, pour partager leur vision, leurs idées et leurs solutions avec la communauté de Sabato. Excluant la responsabilité de la rédaction de Sabato.
Lisez les histoires en ligne ou via le code QR
Sous la responsabilité de
Griet Van Malderen Photography grietvanmalderen.com
Passion Africaine
L’amour de Griet Van Malderen pour la photographie animalière est né à l’occasion d’un safari en famille en Afrique du Sud. Éléphants aux défenses immenses au Kenya, gorilles des montagnes en Ouganda… Son défi permanent? Obtenir LA photo qui fera la différence.
Comment l’amour de la photographie animalière est-il entré dans votre vie?
GRIET: Mon premier contact avec l’Afrique remonte à 2007, lors d’un safari en famille, avec nos enfants, dans le parc Kruger en Afrique du Sud. Un déclic immédiat, grâce aussi à l’enthousiasme transmis par notre ranger. Bien sûr, je n’étais pas encore pro et mon matériel était sommaire. Si les photos s’en ressentaient, la passion était née. Comme mon désir de comprendre l’histoire de chaque animal.”
Quel est votre meilleur souvenir après cinq ans de photographie animalière?
GRIET: Ma première rencontre avec les gorilles des montagnes en Ouganda, dans la forêt de Bwindi. Nous avons démarré notre premier track au petit matin. L’équipe sur place nous avait prédit une montée de 60 minutes pour les rejoindre. Cette approche a fini par durer trois fois plus longtemps! En fait, les deux familles présentes s’étant battues et séparées, un phénomène rare, nous ne les avons pas vues du tout. Autant de temps pour un échec, épuisée par tant de marche… Fort heureusement, le jour d’après fut le bon. J’en ai pleuré.”
“J’adore cette citation de David
Attenborough: ‘People are not going to care about animal conservation unless they think that animals are worthwhile”
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?
GRIET: Le défi. Avoir LA photo qui fera la différence. Elle exige plus de temps et de patience qu’on l’imagine. Car l’animal ne pose pas. Je dois l’approcher sans le déranger. Le capter dans son environnement naturel. Et cela peut prendre des heures comme des jours. Jusqu’à une semaine. Mais ce temps est souvent utile pour comprendre l’animal, et surtout pouvoir ensuite le raconter, transmettre mes émotions lors de mes expositions.”
Pouvez-nous en dire plus sur une exposition à venir?
GRIET: Elle aura lieu dans le prestigieux cadre de Photo London, du 10 au 14 mai prochains, avec l’un de mes premiers galeristes, Mart Engelen (Suite 59 Gallery à Amsterdam). Photo London sait réunir les vrais amateurs de photos. Nous y présenterons notamment deux tirages au collodion d’un mètre sur un mètre, ainsi que de superbes tirages platinum.”
Art & Stories
Griet Van Malderen, Half/Half, Namibia 2019, édition 2/8, 90x135cm et 120x170,5cm
Photo London 2023, Somerset house, stand E6 Du 10 au 14 mai 2023
© Griet Van Malderen
Des œuvres colorées sources de joie
Fils d’un peintre en bâtiment, Denis De Gloire s’est initié très tôt et de manière ludique à la peinture, aux couleurs et aux matériaux. Ses œuvres saisissantes sont des explosions de couleurs – il est parfois considéré comme le successeur de Jackson Pollock – et de joie.
Comment l’amour de l’art est-il entré dans votre vie?
DENIS: “Je suis né au milieu des pots de peinture. Mon père était peintre en bâtiment et j’ai moi-même suivi une formation de peintre à Roulers. Lorsque j’ai découvert le travail de Karel Appel au Stedelijk d’Amsterdam, j’ai été complètement conquis.”
charmante Evelien au De Ranterie, à Audenarde. Il m’a livré sa définition de l’art: “Denis, il faut que quelque chose en sorte!” Dans un dialecte anversois des plus savoureux, bien sûr.”
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’exposition à venir?
De quel mouvement artistique vous sentezvous le plus proche? Pourquoi?
DENIS: “Le color field painting. Ce mouvement est apparu juste après les premières vagues de l’expressionnisme abstrait et de l’école de New York. Ce style et l’utilisation de la couleur créent une grande liberté et souvent une joie extrême. Mon art procure de la joie, mes plus de 1.500 toiles vendues en témoignent.”
Quel est votre meilleur souvenir en plus de 20 ans de carrière?
DENIS: “Le dîner avec Panamarenko et sa
DENIS: “À propos de mes œuvres, Stephanie Grilli, critique d’art entre autres pour le New York Times, a écrit: “Elles sont le résultat de 20 ans de peinture, mais aussi de 20 ans d’évolution. En commençant là où Jackson Pollock s’est arrêté, Denis De Gloire a donné à l’action painting un cachet qui lui est propre, une allure toute personnelle.” L’action painting fascine par l’utilisation adéquate de la peinture et de la couleur et, surtout, par leur explosivité presque naturelle. Après plus de deux décennies, j’ai acquis une sorte de savoir-faire grâce auquel je peux m’assurer que la peinture est en place de la bonne manière, dans la bonne quantité et dans la bonne couleur. Un savant agencement de taches, en quelque sorte.”
Portes ouvertes de l’exposition De Gloire
Les 10 et 11 juin, de 14h à 18h
Sous la responsabilité de DE GLOIRE SCHILDERIJEN
De Gloire Schilderijen Stormestraat 120, 8790 Waregem denisdegloire.be
Art & Stories
Denis De Gloire, True Loves , 2021, 220x120cm
© Denis
De Gloire © Liam Vaernewyck
“Quand je vois le nombre de charlatans qui m’imitent, je sais que je suis sur le bon chemin”
Sous la responsabilité de
Besoin de repousser ses limites
Pour sa dernière exposition, Mark Dedrie revient à ses premières sensations: cette nécessité intérieure qui, voici 35 ans, l’a incité à repousser ses limites artistiques.
Comment est né votre amour pour l’art?
MARK : “J’ai fait mes premiers pas dans le monde de l’art par le biais de l’artisanat, à savoir la fonte de bronze. J’ai réalisé des sculptures en bronze pour des artistes. Dès ma première sculpture en cire, la passion s’est allumée. La nécessité intérieure de repousser chaque jour les limites de mon art était déjà criante. C’est la raison pour laquelle j’ai baptisé ma première sculpture Inner Pressure. Quelque 35 ans plus tard, j’en ai créé une version plus grande, car ma passion pour l’art est plus ardente que jamais. La sculpture a subi une légère mais importante modification: l’utilisation d’une roche de lave brute comme nouveau support. Avec le magma à 1.100 °C, beaucoup plus chaud, j’ai pris un nouveau départ. Le passé et le présent sous une seule forme!
Tout comme la sculpture d’argile originale s’est transformée en sculpture de bronze, mon art a évolué durant ces 35 années. Mon parcours artistique m’a conduit des formes abstraites du début à une autre passion, les oiseaux. Depuis 25 ans, je ne réalise pratiquement que des sculptures d’oiseaux réalistes. Au fil des ans, ma renommée en tant qu’artiste s’est accrue et désormais, ces oiseaux s’envolent vers d’autres continents.”
De quel mouvement artistique vous sentez-vous le plus proche? Pourquoi?
MARK : “Le réalisme en premier lieu, même si j’apprécie également l’art abstrait. Mon affinité avec le réalisme est née lorsque j’ai découvert de vieux maîtres tels que Rodin, Pompon et Bugatti.”
Une bonne raison de ne pas manquer cette exposition?
MARK : “Mes œuvres sont internationalement
“Cette nécessité intérieure de repousser chaque jour les limites de mon art était criante dès le début de mon parcours ”
reconnues. Cette exposition en ramène une grande partie en Belgique, dans la galerie de mon fils. On pourrait dire que les oiseaux sont de retour au nid… Les visiteurs découvriront aussi les œuvres néo-impressionnistes de l’artiste néerlandaise
Mattie Schilders – Early Birds Art Gallery est la seule galerie belge où l’on peut admirer son travail.”
Expo Inner Pressure
Du 29 avril au 12 juin, de 10h à 13h et de 14h à 18h
Art & Stories
© DOC
Early Birds Art Gallery Zeedijk – het zoute 742, 8300 Knokke earlybirdsart.com
Mark Dedrie, Red Ibis , 50x55x44cm