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3 LA GESTION DU SITE ET LA PRESERVATION DES VESTIGES

Lorsqu’un objet est tiré des fonds marins après une longue période d’immersion il peut être détérioré facilement. Par conséquent, il est indispensable d’élaborer un plan de gestion adéquat avant d’entamer les fouilles. Ce dernier est lié à la préservation d’un site.

D’ailleurs « Le programme de gestion du site prévoit la protection et la gestion in situ du patrimoine culturel subaquatique en cours de chantier et à son terme.47 » car il est mieux conservé dans le milieu marin qu’a l’air.

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3-1 Le plan de gestion du site :

Le plan de gestion est une pièce écrite, élaborée souvent après une étude préliminaire. En effet, il contient

intervenants. toutes les informations nécessaires et compréhensibles à tous les

Son premier but est de garder l’authenticité du site, cette dernière est mieux gardée in situ. C’est pour cette raison que l’UNESCO exige le plan de gestion car toutes les

interventions « sur le patrimoine culturel subaquatique sont strictement réglementées

afin que l’information culturelle, historique et archéologique recueillie soit durement enregistrée48 ».

Il contient sept points que nous allons décortiquer point par point ci-dessous.

3-1-1 La définition du site :

Tout d’abord, le plan de gestion dépend de la description du site et de sa signification. En effet le site est géré en raison de cette signification. Cette dernière est principalement constituée des études préalables et des travaux préliminaires, mais aussi elle peut être créée, ça veut dire que plus le site est médiatisé ou attire l’attention plus on lui attribue de signification.

47 Annexe, règle 24, convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 2001, disponible en ligne http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/underwater-cultural-heritage/2001convention/official-text/, consulté le (07/04/2020).

48 Annexe, règle 6, convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 2001, disponible en ligne http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/underwater-cultural-heritage/2001convention/official-text/, consulté le (18/05/2020).

Ensuite, il faut que le site soit délimité, en d’autres termes préciser l’emplacement où les actions auront lieu sur le site. De plus, il faut préciser si le site est localisé dans un parc maritime, une réserve naturelle ou une autre zone réserve. En troisième lieu, il faut s’assurer de la propriété du site et expliquer aux organismes responsables leurs devoirs et

responsabilités. En quatrième lieu, un inventaire doit être mis en place contenant

l’emplacement de tous les éléments, des informations au sujet des artéfacts collectés sur le site ainsi que l’indication de la situation de la documentation rassemblée lors du projet. En effet certains sites ne peuvent qu’être préservés in situ en tant que musée. Ceci peut ouvrir des nouveaux horizons au sujet de l’éducation, le tourisme et l’économie. En revanche, il faut préciser qui a le droit d’y accéder, la durée et dans quelle période.

Pour conclure, nous précisons que la définition du site contient cinq points fondamentaux :

La description et signification du site ;

la délimitation ;

la structure de propriété et organismes responsables ;

l’inventaire ;

l’accès49 .

Ces points sont indispensables pour la définition du site.

3-1-2 Structure de gestion :

Premièrement, le plan de gestion doit contenir le nom de toutes les entités intervenant ainsi que leur statut légal. Nous trouvons aussi mentionnés dans ce point les organismes qui peuvent intervenir. D’ailleurs, le statut légal de ces intervenants est lié à leurs compétences et à leurs responsabilités dont le plan de gestion ne peut pas se permettre de le changer. De plus il peut accorder des responsabilités spécifiques afin d’atteindre son objectif.

Comme le travail de fouille nécessite l’intervention de plusieurs organismes et personnes, le plan de gestion prévoit des modalités de coordination et spécifie la régularité des réunions de coordination. Il met en place aussi un mécanisme qui a pour but d’informer et impliquer les intervenants à une échelle nationale et internationale.

49 Eusobia DEZEN, Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine culturel subaquatique, Paris, Éd. Thijs J. MAARLEVELD, Urike GUERIN, Barbara EGGER, 2013, p.213-214.

Pour conclure ce deuxième point du plan de

gestion intervenants sur le site, il contient trois points importants organise le travail de tous les

Statut légal des organismes ;

compétences et responsabilités ;

mécanismes de coordination entre les organismes50 .

3-1-3 Principe de planification d’action :

L’ultime objectif du plan de gestion du site et de protéger le patrimoine subaquatique. Cependant plusieurs autres mesures entrent en jeu. Toutes ces mesures seront mentionnées pour que le plan de gestion aider à les atteindre. Néanmoins, il ne faut pas oublier que l’objectif principal et le site lui-même, et que le plan de gestion doit veiller à le préserver, contrôler ses accès et mettre en place une vision pour l’avenir.

Ensuite, le plan de gestion doit contenir un plan des actions ; ceci contient toutes les actions achevées ou les actions qui seront planifiées et énumérées tout en citant l’objectif de chaque action. Ce dernier doit avoir deux versions ; un plan à court terme de deux à cinq ans et un autre pour les actions et pour les objectifs à long terme au-delà de cinq ans. De plus, tous les intervenants doivent participer à son élaboration, car une mise à jour continue est exigée afin de réagir aux changements. Un catalogue de mesures et un calendrier ayant les dates de

toutes les interventions doivent accompagner le plan d’actions. Enfin, nous pouvons

conclure que les principes et planifications d’action exige ces deux points que nous citons ci-dessous :

Objectifs, but et stratégies ;

plan d’ensemble des actions51 .

Figure 35 Diagramme de Gant.

50 Eusobia DEZEN, Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine culturel subaquatique, Paris, Éd. Thijs J. MAARLEVELD, Urike GUERIN, Barbara EGGER, 2013, p.214-216. 51 Eusobia DEZEN, Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine culturel subaquatique, Paris, Éd. Thijs J. MAARLEVELD, Urike GUERIN, Barbara EGGER, 2013, p.216-217.

3-1-4 Disposition pour la science et la recherche :

En réalité, la recherche peut parfois hasarder l’intégrité du site préservé par le plan de gestion. Cependant, elle est indispensable pour assurer un savoir-faire garantissant la bonne gestion et la protection du site. Toutefois, il est important d’avoir des clauses strictes pour à la fois faciliter le travail de recherche et aussi le structurer.

Figure 36 Schéma illustrant la relation entre le site, la recherche et la gestion.

3-1-5 Mécanisme de préservation :

La préservation est, peut-être, l’objectif le plus sensible à traiter dans le plan de gestion vu l’importance de la protection du patrimoine subaquatique. Par conséquent, nous trouvons qu’un rapport doit être fourni régulièrement pour indiquer l’état du site après chaque intervention et pour détecter les changements ainsi que l’évaluation des menaces potentielles et comment, avec une bonne gestion, les saisir comme des opportunités. Il indique aussi l’importance de penser à des mesures préventives de sécurités contre les caractéristiques du milieu marin. De plus le plan de gestion doit contenir un calendrier de surveillance établi en termes de cycle. Pour conclure cet objectif contient quatre points que nous les citons :

Le rapport d’état ;

les menaces actuelles et possibles ;

la protection préventive ;

la surveillance52 .

52 Eusobia DEZEN, Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine culturel subaquatique, Paris, Éd. Thijs J. MAARLEVELD, Urike GUERIN, Barbara EGGER, 2013, p. 217-221.

3-1-6 Sensibilisation :

Les sites subaquatiques, de nature

peuvent stimuler l’imagination du mystérieuse, public. Par

conséquent ils s’y intéressent davantage. C’est pour cela qu’il est conseillé de diffuser l’information et de s’ouvrir au public à l’échelle nationale

internationale afin d’assurer la sensibilisation. et

La figure 38 montre la page d’accueil d’un projet « Zea Harbour » ou nous pouvons trouver toutes les actualités concernant

les découvertes et

3-1-7 Ressources :

Figure 37 La page d'accueil d'un projet de recherche archéologique. l’avancement des fouilles.

Comme son nom l’indiques, le plan de gestion doit contenir les ressources nécessaires pour le projet, qu’ils soient personnels ou budgétaires, ainsi que les profits. D’ailleurs, le plan de gestion vise à créer un équilibre entre les dépenses et les profits.

3-1-8 Utilisation durable et vision pour l’avenir :

A la fin du plan de gestion, nous trouvons une vision pour l’avenir du site, qui peut être utilisée comme le premier pas vers la concrétisation d’un projet durable.

Figure 38 La vision durable d'un site.

Ce plan de gestion est indispensable avant le démerrage de tous traveaux de fouilles ou intervention sur un patrimoine subaquatique. Il a pour but de proteger ce dernier contres les

menaces.

8Utilisation durables et vision pour l'avenir

7Ressources

1Definition du site

Plan de gestion

2Structure de gestion

3Principe de planification

6Sensibilisation

5Mecanisme de preservation 4Disposition pour la science et la recherche

Figure 39 Schéma illustration les huit point du plan de gestion du site.

3-2 Avant les travaux :

Avant de commencer les fouilles, les

archéologues subaquatiques prévoient

plusieurs plongées pour prendre des

échantillons. Ceci permettra aux

archéologues de comprendre la nature et les types des artéfacts découverts. Ça les

apportera aussi des informations sur le

milieu marin en question et ses paramètres (types de substrat, paramètres de l’eau de

mer,

courant hydrodynamiques, marées,

Figure 40 Le prélèvement d'échantillons d'une épave. etc.)

Deuxièmement, il est conseillé d’établir dès l’avance la documentation nécessaire

concernant le matériel adéquat, les conditions de transport et les lieux de stockage ; « une

fouille subaquatique ne doit pas démarrer avant qu’un lieu de stockage et un budget

de préservation n’avaient été déterminés et assurés53 ». La figure montre un archéologue en train de prendre un échantillon d’une épave afin d’établir son dossier d’étude préliminaire avant le commencent des fouilles.

3-3 Pendant les travaux :

3-3-1 La gestion du site :

La gestion du site pendant les travaux se résume en quatre actions. En effet « le programme

comprend l’information du public, la mise en œuvre de moyens raisonnables pour la stabilisation du site, la surveillance, et la protection contre les intrusions 54».

53 Eusobia DEZEN, Manuel pratique pour les interventions sur le patrimoine culturel subaquatique, Paris, Éd. Thijs J. MAARLEVELD, Urike GUERIN, Barbara EGGER, 2013, p.187. 54 Annexe, règle 25, convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO en 2001, disponible en ligne http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/underwater-cultural-heritage/2001convention/official-text/, consulté le (07/04/2020).

3-3-1-1 La stabilisation du site :

Durant l’étape de la recherche, le site devient plus fragile et plus vulnérable à la destruction, c’est pour cela qu’il faut penser à le stabiliser. La

stabilisation peut se faire par des sacs de sable ou par une couverture sur les

zones qui ne sont pas en cours de

fouilles. Toutefois il est possible de juste recouvrir la partie d’excavation la nuit ou entre les périodes de travail pour éliminer les sédiments en cours de fouilles causé par les courants.

Figure 41 La technique des sacs de sables utilisé à l’épave du Bahia Galenses II, Argentine.

La figure 42 montre la technique des sacs de sables utilisée pour stabiliser l’épave du Bahia Galenses II-Argentine. Néanmoins, ceci reste une solution d’urgence qui ne dure pas

longtemps.

3-3-1-2 La surveillance :

Pour lutter contre l’érosion et les signes de modification sur un site durant la période de recherche, il faut le surveiller et l’observer périodiquement afin de détecter les changements à court et à long terme. Ces mesures sont prises pour les sites instables après une

investigation quant à leurs compositions, biologie, fond de mer et leurs caractéristiques de courant d’eau.

Cette photo montre une vue sous-marine du Ruines du phare de Pharos, Alexandrie, Égypte. Les vestiges sont pris en photos et inspecté chaque année dans le cadre de

surveillance du site. Ceci aide à collecter

des informations afin de les analyser ainsi

que de détecter n’importe quel

changement.

Figure 42 Ruine du Phare de Pharos, Alexandrie, Égypte.

3-3-1-3 La protection contre les intrusions :

La présence quotidienne sur un site attire l’attention. Ceci veut dire que c’est impossible d’entamer des recherches sur le même site pour une durée assez longue. Par conséquent, le site devient vulnérable aux intrusions qui peuvent être intentionnelles ou non intentionnelles.

Dans ce cas, il est indispensable d’informer le public au sujet des fouilles afin de créer une sensibilisation au site et à la valeur des recherches. Ceci aidera à encourager les habitants à assurer une surveillance pour protéger leur quartier et leurs trésors. Néanmoins, les autorités locales ne peuvent guère négliger l’importance d’assurer une surveillance quotidienne

surtout la nuit et les jours de vacances.

3-3-1-4 L’information du public :

Informer le public sur le sujet des investigations doit être envisagé dès le début, et durant toute la période des fouilles. Il doit savoir la signification des recherches potentielles, les caractéristiques des travaux, la

vulnérabilité du site et la destination des

vestiges récupérés. En effet, le public peut être d’un grand aide quant à l’avancement des recherches. En outre, leur soutien et considérations de l’importance de ces

recherches peuvent réduire le risque de pillage ou de vol, car un public non informé et un public indiffèrent.

Figure 43 Le site du Le site de l’Aikoku Maru, lagon de Chuuk, Etats fédérés de Micronésie.

Les figures 44 et 45 montrent une signalisation sur le site qui contient les restes d’une épave d’armé marine américaine écoulée dans les larges l’Aikoku Maru. Au début des fouilles, les chercheurs ont exposé quelques restes humains à côté de cette plaque pour informer le public. Une fois la période de fouille est achevée ces restes humains

transférés dans un musée. exposés avaient été

Figure 44 Les restes humains exposés sur le site.

3-3-2 La préservation des vestiges :

3-3-2-1 La préservation préventive :

La préservation préventive est une mesure d’urgence qui a pour but de rétablir l’équilibre physique et chimique des vestiges in-situ. Cette étape est cruciale une fois le site est débrasé du sable ou du limon. La préservation doit être faite avec les mêmes normes professionnelles que celles de la restauration, en revanche elle doit être minimes et irréversibles.

3-3-2-2 Préserver in-situ ou récupérer les objets ? :

Il est conseillé de laisser les artéfacts sur place car « Pour préserver le patrimoine culturel subaquatique, la conservation in situ doit être considérée comme l’option prioritaire afin de conserver l’intégrité du site. Néanmoins, des précautions doivent être prises pour diminuer le risque de dégradation. Concernant le traitement in-situ, il existe plusieurs approches qui sont classées selon le matériau à traiter.

Nous citons trois approches de préservation in-situ les plus utilisées. La première est une méthode de ré-enfouissement qui consiste à faire excaver les vestiges afin de les étudier ou les déplacer ; après les ré-enfouir dans un même milieu que leur milieu d’origine.

La deuxième approche consiste à clôturer les travaux par un parc archéologique

subaquatique, quant à la troisième approche, elle est utilisée seulement s’il s’agit du

patrimoine métallique, elle consiste à l’excaver ou le préserver à long terme dans une cage, cette méthode est intitulée protection cathodique

Cependant, la récupération des objets reste aussi une solution qui nécessite une bonne étude et gestion, car elle exige une rupture rapide de l’équilibre entre l’objet et son environnement sans pour autant l’endommager. De plus, durant cette opération il est crucial d’avoir un support adapté à chaque artefact que l’on veut récupérer. Toutefois, il importe de savoir que durant toute l’opération de préservation ou de récupération la sécurité des plongeurs est plus importante que celle des objets.

Cet exemple montre la construction de la cage de protection de l’épave Mazarrón II, au Musée national d'archéologie subaquatique ARQUA en Espagne.

Figure 45 Utilisation de la protection cathodique.

3-3-2-3 La manipulation des objets récupérés :

La manipulation des vestiges subaquatique nécessite une étude et une bonne planification afin de maintenir l’objet dans un bon état. Durant le levage, il est important de prévoir des arrêts de décompression pour que l’objet ne se brise pas. De plus, il est conseillé d’avoir les containers de transport ou les lieux de stockage prêt sur site dès l’avance, car les artefacts doivent être maintenus dans un état humide durant toute la période du stockage et de

transport.

En effet, une simple couche d’eau suffit pour maintenir l’humidité durant le transport. En outre, ils doivent être bien enveloppés pour éviter les chocs durant le transport. Chaque objet nécessite une intervention spécifique quant à son levage, selon sa taille, son poids, son emplacement, son importance et sa fragilité.

Figure 46 Opération de levage d'une partie d'une épave.

3-3-2-4 Le stockage des objets récupérés :

Le stockage des objets est très sensible, car ils doivent être stockés dans un milieu identique à celui où ils étaient découverts. Sinon un milieu humide est admissible aussi. Ceci aidera à

réduire la dégradation des objets après leur extraction. En effet, les espaces de doivent être prêts à l’avance tout en considérant que cela peut durer des années. stockage

De plus, les vestiges doivent être stockés séparément en fonction de leur matériau avec une enveloppe spécifique pour chacun afin d’éviter les chocs. Nous citons l’exemple du stockage d’une épave stockée temporairement dans une tente humidifiée.

Figure 47 Vestiges d’un navire byzantin en stockage.

3-4 Après les travaux :

L’achèvement des travaux ne veut guère dire l’achèvement de la gestion du site ; bien au contraire la sécurité du site après la fin des fouilles est un souci majeur.

En effet pour qu’un site projet soit correctement achevé il doit remplir certaines conditions :

Aucune tranche de fouilles ne doit rester ouverte

aucun débris ne doit être abandonné sur place

le site et tous les restes laissé in situ doivent rester stable ;

les autorités doivent vérifier la stabilité

commencer n’importe quel projet. du site et sa signification avant de

Toutefois des mesures techniques doivent être mises en place pour assurer la sécurité, de plus le site peut bénéficier d’une vaste exposition aux media, en conséquence le plan de gestion autrefois partie du projet se transforme en un programme durable.

En outre, dans les laboratoires, tous les vestiges collectés doivent être examinés pour établir le diagnostic. Ensuite marqués, identifiés et enregistrés afin d’assurer la documentation nécessaire.

A cet effet, le passage d’information sera assuré, de plus ça permettra aux chercheurs de choisir le type de traitement convenable pour chaque objet. Une fois le rapport de diagnostic est fait, les objets doivent être nettoyés pour enlever la concrétion calcaire dus à leurs enfouissements dans un milieu marin afin de les rendre plus lisibles et compréhensibles et faciliter la phase de la restauration.

Figure 48 Schéma montrant les différentes étapes d'après intervention.

6- Conclusion :

Le travail des archéologues sous-marins est strictement règlementé afin de

garder l’authenticité du site ; c’est pour cela qu’on trouve tout un Protocol à respecter au début, au milieu et à la fin des fouilles.

La manipulation des sites subaquatiques est très différentes des sites terrestres, vu la différence du milieu. C’est pour cette raison que même si la récupération des objets est parfois nécessaire, il faut lui leur préparer un milieu humide identique à son leur milieu d’origine pour qu’ils ne perdent pas ses leurs caractéristiques.

Les menaces potentiels

Figure 49 Les menaces. L'intervention archéologique

L'exploitation commerciales

La pression de développement

Le changement climatique

Les desastres naturels

Le tourisme

Le développement regional

Le développement démographique

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