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4 TYPOLOGIE D’INTERVENTION SUR LE PATRIMOINE
En effet pour qu’un objet se dit patrimonial il faut qu’il ait une valeur quant à sa technique de construction, son lien avec l’histoire locale ou de son apport esthétique au paysage.
4-1 L’intervention sur le patrimoine : Un panorama de théories :
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La question de l’intervention sur le patrimoine a fait couler beaucoup d’encre et a divisé plusieurs spécialistes en la matière. Pour Eugene VIOLLET-LE-DUC ; restaurer un bâtiment est obligatoire. En effet, il va au-delà de la restauration et considère que « restaurer un
bâtiment ce n’est pas l’entretenir, le réparer ou le refaire, c’est le rétablir dans un état
complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné23 ». Nous pouvons dire que VIOLLET-LE-DUC se considère comme interventionniste.
Nous citons l’exemple son intervention sur la Cathédrale de Notre dame de Paris effectuée en 1842 ; ce dernier remporte le concours pour restaurer la Cathédrale et son intervention s’est portée essentiellement sur trois éléments. D’abord, il a remplacé la flèche gothique par une autre flèche inspirée des XIIIème siècles. Ensuite, il a ajouté des rosaces sous les verrières pour rappeler les formes médiévales. Enfin, il a jouté une sculpture des gargouilles.
Figure 7 La Cathédrale de Notre dame de Paris avant et après l'intervention de VIOLLETLE-DUC.
23 Eugene Viollet-Le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, page 14, Paris, éd. Bance et Morel, 1854.
Contrairement à VIOLLET-LE-DUC, John Ruskin était contre la restauration des bâtiments anciens en ruine. Il atteste qu’un édifice a une durée de vie tout comme les humains, et cet état de ruine fait partie de son cycle de vie, et il faut le laisser intacte. D’ailleurs, il affirme que « ce que l’on nomme restauration signifie la destruction la plus complète que puisse
souffrir un édifice24 »
En revanche, il n’est
pas contre la conservation de l’édifice pour prolonger sa durée de vie le plus longtemps possible.
De son côté, Camillo BOITO a su se positionner au milieu de ces deux théories
diamétralement opposées afin de proposer, non seulement une synthèse, mais une sorte de réconciliation entre les deux points de vue. En effet, il fixa des limites d’interventions sur les édifices historiques et considère que la restauration n’est acceptable que si elle se distingue de l’objet patrimonial de départ. En outre, les matériaux utilisés doivent se distinguer des originaux. De plus il serait important de présenter des inscriptions ou des plaques commémoratives rappelant la date de l’intervention.
Ce panorama de réflexions fut le premier pas vers la charte de Venise, formulé en 1964 par le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS), afin de mettre en place « un
ensemble
d’orientation conservations25 ». générale de valeurs universelles en matière de
En effet, nous
interventionnistes retrouvons, d’un
et, de l’autre, côté, des architectes
des architectes anti-
interventionnistes. Dans cette perspective, nous nous positionnons ainsi du côté des interventionnistes. D’ailleurs nous considérons
que la réutilisation du patrimoine est indispensable. De plus, la technologie évolue et chaque période nécessite une nouvelle
réflexion quant à la manière de vivre et de voir le patrimoine.
24 John RUSKIN, les sept lampes de l’architecture, Royaume-Uni, éd Smith, Elder & Co, 1849. 25 Bernard Zumthor lors de sa conférence à Genève, Avril 2012
4-2 Les moyens juridiques et pratiques quant à la
conservation du
d’interventions : patrimoine et les stratégies
4-2-1 Les moyens juridiques :
4-2-1-1 La charte d’Athènes : (La convention de 1972 établi par l’UNESCO) :
La charte d’Athènes est le résultat du premier Congrès International des Architectes et Techniciens de Monuments Historiques qui a articles ci-dessous qui résument cette charte. 26 eu lieu en octobre 1931. Nous citons les
« Des organisations internationales prodiguant des conseils et agissant à un niveau
opérationnel dans le domaine de la restauration des monuments historiques doivent être créées.
Les projets de restauration doivent être soumis à une critique éclairée pour éviter les
erreurs entrainant la perte du caractère et des valeurs historiques des monuments.
Dans chaque État, les problèmes relatifs à la conservation des sites historiques
doivent être résolus par une législation nationale.
Les sites archéologiques excavés ne faisant pas l'objet d'une restauration immédiate
devraient être enfouis de nouveau pour assurer leur protection.
Les techniques et matériaux modernes peuvent être utilisés pour les travaux de
restauration.
Les sites historiques doivent être protégés par un système de gardiennage strict.
La protection du voisinage des sites historiques devrait faire l'objet d'une attention
particulière ».
26 La charte d’Athènes, [en ligne], disponible sur https://www.icomos.org/fr/chartes-et-normes/179-articles-enfrancais/ressources/charters-and-standards/425-la-charte-dathenes-pour-la-restauration-des-monuments-historiques-1931, (Consulté le 24/02/2020).
En effet, c’est un manifeste de sept lignes de conduite qui a pour de but de rompre avec les doctrines et les différentes réflexions à propos de la restauration. D’ailleurs, cette charte encourage le besoin de restaurer les monuments avec des techniques et des matériaux modernes ainsi que la nécessité de créer des conseils dans le domaine de la restauration et l’importance des législations nationales pour résoudre les problèmes relatifs à la
conservation.
Pour conclure, chaque État est appelé à avoir son propre conseil et législation nationale pour mieux conserver son patrimoine. Cette dernière fut la première de son genre et a ouvert le chemin vers une autre charte qui est la Charte de Venise.
4-2-1-2 La charte de Venise :
Adopté lors
International du
des deuxième
Architectes Congrès
et des
Techniciens de Monuments Historiques à Venise en 1964, la charte de Venise
s’inspire contenu de celle d’Athènes dans
tout en s’appuyant son
sur
l’importance de la conservation et de la restauration.
Le modelé de stratégie en forme d’écran simplifie les principes de la Charte de
Venise et présente une réponse efficace
pour soigner les bâtiments. En effet il
représente les 5 paramètres architecturaux
que peuvent subir un édifice digne de
protection.
Pour conclure, la Charte de Venise met en évidence l’importance de garder l’aspect historique d’un édifice conservé ou
restauré, d’où l’importance de mener une étude historique avant toute intervention.
Figure 8 Le modelé de stratégie adopté lors de la charte de Venise.
Figure 9 Schéma de la charte de Venise selon la théorie de Brandi.
4-2-1-3 Le code du patrimoine tunisien :
En Tunisie, la protection des biens archéologiques et patrimoniaux est organisée par un code de patrimoine intitulé « code de protection du patrimoine archéologique, historique et des art traditionnels ». En effet, le code comporte 98 articles et une annexe traitant tout ce qui en relation avec le patrimoine ; les définitions, la conservation, la restauration, les sanctions
etc. A cet effet, nous pouvons citer l’Institut National du Patrimoine (INP)27 , qui est un
établissement public sous la tutelle du Ministère des Affaires Culturelles. Cette institution scientifique est chargée de mettre en place l'inventaire du patrimoine culturel, archéologique, historique, et artistique, de son étude, de sa sauvegarde et de sa mise en valeur.
4-2-2 Les moyens pratiques :
Face à tout ce qui menace le patrimoine mondial, il est indispensable de le protéger et de le conserver. A savoir il existe divers moyens pratiques pour conserver un objet patrimonial. Nous allons citer quelques exemples qui vont nous aider par la suite à enrichir notre réflexion quant l’étude de notre projet.
4-2-2-1 La restauration :
La restauration ne veut pas dire rénovation mais bien au contraire « La restauration est une
opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument […] La restauration sera toujours précédée et accompagnée d'une étude archéologique et historique du
monument28 ». D’ailleurs, la restauration consiste à comprendre l’histoire de l’édifice, pour mieux le conserver, ainsi que toutes ses composantes. De plus, il est aussi possible dans certains cas d’utiliser de nouveaux matériaux pour remplacer les parties manquantes à
27 INP est un établissement public, fondé en 1993, sous la tutelle des ministères des affaires culturelles ; chargé d’établir l’inventaire du patrimoine, de son étude, sa sauvegarde et sa mise en valeur. 28 Définition de la restauration, La charte de Venise, Article 11, Venise, 1965.
condition qu’ils
distinguer. soient en harmonie avec l’ancien toute en ayant la possibilité de le
Parallèlement
« les éléments destinés à remplacer les parties manquantes
doivent s'intégrer harmonieusement à l'ensemble, tout en se distinguant des parties originales, afin que la restauration ne falsifie pas le document d'art et d'histoire29».
De même pour les adjonctions qui « ne peuvent être tolérées que pour autant qu'elles
respectent toutes les parties intéressantes de l'édifice, son cadre traditionnel, l'équilibre de sa composition et ses relations avec le milieu environnant30 ».
Nous citons l’exemple du projet de restauration du Mausolée de Sidi Finkhal à KerkennahSfax, effectué par l’INP en 2008. Nous pouvons facilement remarquer que les matériaux utilisé pour restaurer l’extérieur sont les mêmes que l’original mais avec quelques
modifications.
Figure 10 Mausolée de Sidi Finkhal avant la restauration. Figure 11 Mausolée de Sidi Finkhal après la restauration.
4-2-2-2 La reconversion :
La reconversion veut généralement dire le changement ; changer de fonction de domaine, etc. C’est une « action de reconvertir, d'adapter une activité à de nouveaux besoins, ou
de se reconvertir, de changer de travail, d'activité31 ».
29 Définition de la restauration, La charte de Venise, Article 12, Venise, 1965. 30 Définition de la restauration, La charte de Venise, Article 12, Venise, 1965. 31 Définition de la reconversion selon le dictionnaire numérique https://www.universalis.fr/dictionnaire/reconversion/, (consulté le 26/02/2020). universalis, [en ligne], disponible sur
En effet, nous s’orientons vers la reconversion lorsqu’un édifice n’est plus en mesure d’assurer sa fonction initiale. La reconversion doit mettre ainsi en valeur l’existant ainsi que le projet.
Nous citons l’exemple du Crown plazza Quaker Square qui était auparavant un silo et qui s’est transformé après la reconversion en un hôtel de luxe. En effet l’intérieur a été
totalement modifié pour répondre aux normes des hôtels d’aujourd’hui. Quant à l’extérieur, des ouvertures ont été ajouté tout en gardant le volume et l’allure initiale de l’édifice.
Figure 13 Crown Plazza Quaker avant la reconversion. Figure 12 Crown Plazza Quaker après la reconversion.
4-2-2-3 La réhabilitation :
La réhabilitation consiste essentiellement à améliorer un édifice pour qu’il soit vivable et s’adapte à l’évolution de son usage. En effet, réhabiliter un ancien édifice veut dire l’actualiser pour qu’il soit conforme aux nouvelles technologies et aux nouveaux modes de vie sans pour autant changer sa fonction initiale. Nous citons le projet de rehabilitation de l’Opera de Lyon, opéré par l’architcte Jean NOUVEL. Ce dernier a laissé la façade de
Figure 14 L’Opéra de Lyon avant la réhabilitation. Figure 15 L’Opéra de Lyon après la réhabilitation.
l’édifice intacte, puis a ajouté un volume en haut en verre, qui se distingue facilement de l’ancien. Cette action se traduit par la greffe d’un volume contemporain dans l’existant.
4-2-2-4 La restitution :
La restitution d’un édifice est désormais la meilleure méthode pour reproduire ce qui a été détruit à cause des guerres ou encore à cause des catastrophes naturelles. D’ailleurs, cette méthode est le fruit de l’évolution de la technologie qui a permis d’avoir des logiciels capables de modéliser en trois dimensions des édifices patrimoniaux.
La restitution permet de visualiser les édifices tels qu’ils étaient avant suivant ces étapes :
Scanner laser ;
relevés geographique ;
technologie gps ;
photogrametrie ;
les outils de modelisation 3D .
Figure 16 le principe de la restitution.
Nous citons comme exemple le patrimoine syrien, détruit par la guerre, modélisé par une startup française ICONEM qui a pour but de modéliser les sites patrimoniaux en péril.
Cette modélisation a pour but de laisser une trace existante du patrimoine syrien, pour les futures générations, mais aussi cette génération qui a assisté à sa destruction afin de garder la mémoire collective du pays.
Figure 17 Exemple de restitution en 3d des souks d’Alep.
La Tunisie aussi a commencé cette nouvelle approche intelligente vis-à-vis du patrimoine ; plusieurs essais ont été effectués dont la cité punique de Carthage, Dougga, et la ville romaine de Sbeïtla. Nous montrons l’exemple de la ville de Sbeïtla après sa restitution en trois dimensions.
Figure 18 Les ruines de la ville de Sbeïtla a l’état actuel et leurs restitutions en 3 dimensions.
Cet essai a été effectué par des étudiants et des professionnels en la matière, dans le cadre d’un projet qui vise à restituer tous les sites archéologiques tunisien, afin d’encourager les visites virtuelles mais aussi mettre en valeur le patrimoine délaissé du pays.
4-2-2-5 La rénovation :
La rénovation veut dire remise à neuf d’un édifice. C’est-à-dire si l’objet patrimonial ne permet plus d’être conservé ou restauré nous nous retrouvons ainsi face à deux
choix, la démolition totale de ce dernier ;
ou la rénovation qui veut dire un
changement total avec de nouveaux
matériaux et
construction une nouvelle technique de
différente de
l’orignal. Néanmoins la démolition reste la dernière
des solutions
Figure 19 L'intérieur d'une maison avant et après la rénovation.
4-2-2-6 La réaffectation :
La réaffectation consiste une injection d’une nouvelle fonction à un bâtiment dont son
ancienne fonction ne répond plus aux
exigences modernes. En effet, il existe
plusieurs anciens bâtiments qui ont été bâti pour remplir une fonction spécifique et qui
avec le temps se retrouve dépassée. Par
conséquent nous obtenons un espace vide sans
Figure 20 Le palais Beylical Kobet Ennhas.
âme. La réaffectation demeure une solution très utile pour certains cas comme mentionné dans la Conférence d’Athènes qui recommande de
« maintenir l'occupation des
monuments qui assure la continuité de leur vie en les consacrant toutefois à des
affectations qui respectent leur caractère historique ou artistique32». Citons le cas des anciens palais beylicaux en Tunisie ; ces maisons ont été conçues pour abriter la famille beylicale auparavant. Cependant, ces palais sont fermés et souvent squattés par des sansabris ; la solution ultime, dans ce cas, est de leur donner une autre fonction comme par exemple une bibliothèque de quartier, coworking-space etc
32 I. Doctrines. Principes généraux, La Charte d'Athènes pour la Restauration des Monuments Historiques, Athènes, 1931.
Néanmoins, la réaffectation n’intervient pas sur l’édifice ni sa structure, elle a pour but de changer sa fonction. Nous citons l’exemple du palais Kobet Ennhas, autrefois propriété beylicale. Son aspect actuel datte de sa construction vers la seconde moitié du XVIIIème siècle et qui désormais une salle de conférence et fêtes tout en gardant la même architecture.
4-2-3 Les stratégies d’interventions :
Il existe plusieurs stratégies d’interventions sur un patrimoine bâti. Ces dernières n’ont pas laissé les architectes du patrimoine indifférents. Bien au contraire, il y a plusieurs avis quant à l’intervention contemporaine sur un édifice patrimonial. En effet intervenir sur un édifice peut le sauvegarder et même l’embellir davantage afin de le mettre plus en valeur ; d’ailleurs, « ce sont parfois des éléments nouveaux qui mettent en valeur ceux du passé33 ».
L’architecte Cédric PRICE a résumé les transformations effectuées sur les édifices en cette
illustration ci-dessous, selon la typologie de la construction.
Figure 21 Les six stratégies de transformation d’édifices selon Cédric Price.
33Maheu-Vienot Isabelle, Moniteur, 1986, p.20. Robert Philippe, Créer dans le créé L'architecture contemporaine dans les bâtiments anciens, éd. Electa
4-2-3-1 Extension accolée :
Cette extension se traduit par l’ajout d’un nouveau volume accolé à l’ancien. Elle est souvent utilisée pour insérer une nouvelle fonction. Cette dernière peut avoir le même style architectural que l’ancien édifice comme elle peut avoir un style architectural totalement diffèrent de l’ancien.
Nous citons l’exemple de l’ancienne église de Morneg-Tunisie, transformé par Erké
architects en un centre culturel. D’ailleurs, c’est en 2014 que l’agence a remporté le concours, sa proposition s’est démarquée des autres. Les architectes ont d’abord commencé par restaurer l’église, puis introduire des petits volumes indépendants à l’intérieur, ensuite démolir des volumes auxiliaires et finalement implanter une extension. Cette dernière se manifeste par trois volumes blancs, détachés de mur de l’église reliées par une passerelle et abritant les clubs.
Figure 22 Schéma d'extension juxtaposée. Figure 23 Maison de culture de Morneg de Arké architects
4-2-3-2 Extension en hauteur :
Nous utilisons cette extension lorsque le terrain ne permet pas une extension dans les alentours. Ceci permet d’accentuer le bâtiment et souligner son ampleur.
L’extension en hauteur peut suivre le même
langage architectural que le bâtiment ou se
démarquer par l’utilisation de différents matériaux ou même un autre style architectural.
Figure 24 Schéma d'extension en hauteur.
Nous citons l’exemple d’une maison à
Vienne, effectué par l’architecte Josef WEICHENBERGER. L’extension consiste à jouter quatre appartements sur trois étages, sur le toit d’une maison existante. L’architecte s’est inspiré de la formé irrégulière
d’intersection des rues entourant la maison pour
superposer ses volumes.
Ces derniers sont en verre ce qui les démarque du bâtiment existant.
Figure 25 Margaretenstra de Josef WEICHENBERGER architects + Partner.
4-2-3-3 Intervention sur l’intérieur :
L’extension à l’intérieur est de plus en plus utilisée, cette méthode consiste à laisser l’extérieur tel qu’il est et effectuer les changements à l’intérieur. L’harmonie entre fonction et surface intérieur doit être bien présente pour que le projet réussisse.
Figure 26 Schéma d'extension à l'intérieur. Figure 27 Musée Champollion de Alain MOATTI.
Nous citons l’exemple du Musée Champollion, installé dans la maison natale de JeanFrançois CHAMPOLLION, l’égyptologue français qui a déchiffré les hiéroglyphes. La maison fut restaurée d’abord en 1973, puis en 2005 l’architecte Alain MOATII s’est chargé du chantier. En effet il a laissé l’extérieur intact, et fait son intervention sur l’intérieur avec l’aide du graphiste Pierre Di SCUILLO qui a dessiné plusieurs signes d’écritures du monde.
4-2-3-4 Intervention sur l’enveloppe :
Parfois nous sommes obligés d’intervenir sur l’enveloppe extérieure de l’édifice si elle se trouve endommagée. Cette intervention sert aussi à marquer l’entrée dans quelques cas.
Figure 28 Schéma d'extension sur l'enveloppe. Figure 29 Musée de culture contemporaine-Barcelone
Nous citons l’exemple du Musée de culture contemporaine de Barcelone, installé dans l’ancienne maison de charité et qui doit sa nouvelle conception à l’architecte Richer MEIER. En effet il a utilisé de larges parois de verre et matériaux réfléchissants pour assurer la luminosité à l’intérieur, et il a marqué l’entée par un volume en verre.