Panorama statistique
L’emploi en progression dans la Loire Emploi salarié privé par cantons
A
vec 187 000 emplois salariés comptabilisés à la fin de l’année, l’emploi a progressé en 2015 d’une valeur modeste de 720 emplois, un solde positif néanmoins résultant d’une baisse dans la construction et l’industrie compensée par la progression significative dans les services, de 1 670 emplois supplémentaires, dont 970 dans l’intérim. Le secteur des services reste le principal secteur pourvoyeur de main-d’œuvre en 2016. Les besoins de main-d’œuvre exprimés dans les services étaient de l’ordre de 10 000 projets pour l‘année 2016. L’industrie était en besoin de main d’œuvre à hauteur de 2 582 projets, le commerce 1 829, tandis que la construction restait toujours en retrait. Le taux de chômage s’est stabilisé fin 2015 et début 2016 à 10,1 %, légèrement en dessous du taux national de 10,2 %.
Charlieu
4 530
Renaison
2 890
Roanne
19 960 Le Coteau
7 290
Boën-sur-Lignon
4 210
Feurs
7 340 AndrézieuxBouthéon Montbrison
16 670
Principales activités
Nombre de salariés 2015
Industrie Métallurgie-mécanique Activités agroalimentaires Textiles, habillement, cuir Caoutchouc-plastiques Industrie automobile Electricité-électronique Chimie pharmacie Carton, édition, imprimerie, reproduction Bois-meuble Production et distribution d’énergie Construction Commerce Activités de services Santé et action sociale Transport et entreposage Services aux entreprises Conseil Intérim Hôtels et restaurants Activités créatives, de loisirs et associatives Finances, banque, assurance 4-5
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15 550 7 380 4 660 4 100 2 240 2 130 2 050 1 920 1 770 1 670 15 330 29 820 22 610 11 510 11 080 8 190 7 880 6 760 6 510 6 380
Rivede-Gier
Sorbiers
8 610
9 840 Saint-Etienne
Saint-Just-Saint-Rambert Firminy
6 480
Saint Chamond
8 320
75 530
5 520
6 000
Le Pilat
3 890
Emploi par secteur d’activité Construction 15 330 8%
Services 95 450
16 %
Commerce 29 820
51 % 25 %
Industrie 46 460
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Branches et secteurs
Services de l’automobile : un marché en progression La branche professionnelle des services de l’automobile représente dans la Loire 1 535 entreprises employant 4 926 salariés dans 23 métiers distincts, qui vont du recyclage au commerce des cycles en passant par les auto-écoles.
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tion est pour la branche « d’intégrer, de s’adapter aux évolutions des produits et des usages », précise JeanMarie Houbre, délégué départemental du CNPA Loire, qui ajoute : « Ce que souhaite la filière est que le réseau de distribution et réparation devienne plus largement une filière de la mobilité ». Une autre question préoccupe la branche : le recrutement de personnel à niveau technique élevé (au niveau bac) pour répondre dans les ateliers aux exigences des nouveaux véhicules dont la complexité technique évolue constamment. L’enjeu est d’attirer dans la branche et « donner envie » de s’y engager des collaborateurs motivés et techniquement compétents.
La branche est dominée toutefois par les métiers de la distribution et la réparation automobile qui représentent 60 % de l’activité du secteur. Le réseau de distribution et réparation est aujourd’hui dans le département tenu essentiellement par des PME à l’effectif moyen de cinq salariés, à l’exception de plusieurs groupes familiaux d’importance régionale, groupe Lafay au Coteau, groupe Protière à Montrond-les-Bains, ou d’envergure nationale tel que BymyCar le premier groupe de distribution français indépendant, présent dans le département. Le CNPA, Conseil national des professions de l’automobile, syndicat représentant la branche que préside dans la Loire Catherine Levaillant, compte 268 adhérents et un peu plus d’entreprises, puisqu’adhérent des chefs d’entreprises pour un certain nombre multi-sites. A l’échelle départementale le syndicat défend les professionnels et fait le 16-17
lien avec l’administration locale. C’est le cas dans la mise en place de nouvelles mesures issues de la loi Macron sur l‘encadrement de l’ouverture le dimanche. La présidente a eu à gérer par ailleurs le nouveau virage pris par la préfecture de diriger l’établissement des cartes grises de manière quasi exclusive auprès des garages automobiles. « Il a fallu, dit-elle, discuter avec la préfecture sur les modalités et informer les adhérents sur la responsabilité qui leur échoit et la vigilance qui va de pair ». Aux rencontres du Printemps des carrossiers, devaient être abordés la question des obligations faites aux professionnels concernant les pièces de réemploi et celle de la cession de créance opposable aux assureurs. D’une manière plus générale le CNPA s’interroge sur des enjeux importants pour la filière de distribution qu’amènent les nouveaux usages de l’automobile et la transformation numérique. La ques-
Les ventes en progression de 5 % La Loire enregistre en 2016 une progression des ventes de voitures neuves relativement modeste, de 1,33 %, avec 18 198 véhicules vendus au total. La Loire ne revient pas encore à son niveau d’il y a dix ans, en 2007, où l’on a compté près de 20 000 ventes, mais suit scrupuleusement la courbe des ventes nationales, caractérisée par une très forte croissance du marché en 2009, de 18,67 % dans la Loire, suivi d’un déclin progressif - la crise venant frapper à retardement - accéléré fortement en 2012 où l’on a relevé un retrait de 16,36 % des immatriculations dans la Loire. La reprise se confirme cette année et s’amplifie si l’on se fie aux chiffres des trois premiers mois de l’année 2017, qui indiquent une progression des ventes dans la Loire de 5,04 %.
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Territoires
Monts du Pilat : un territoire créatif La communauté de communes de Monts du Pilat compte 800 entreprises sur 307 km² que se partagent 16 communes, 4 000 emplois occupés localement auxquels s’ajoutent un nombre équivalent d’actifs quittant le territoire pour un emploi à l’extérieur. tal et Saint-Genest-Malifaux, enfin sur la requalification de friches industrielles. « Nous avons ouvert depuis janvier un régime d’aide à l’immobilier d’entreprises de 10 % d’une dépense subventionnable de 300 000 € », indique S. Heyraud. Une aide à l’installation qui passe aussi par la gestion d’ateliers relais à SaintGenest-Malifaux et Saint-Sauveur-enRue, pour le démarrage d’entreprises, puis par l’aménagement d’espaces de coworking, une offre de service nouvelle envisagée sous différentes formes avec l’idée de retenir les actifs sur le territoire, tout au moins le leur offrir un outil pour s’y maintenir.
Le tourisme de pleine nature Une offre de zone d’activités disponible de 2,3 ha Le Monts du Pilat accueillent une variété d’activités avec une vingtaine de grandes entreprises de type industriel, dans les domaines du tissage, de la passementerie, la mécanique générale, la plasturgie, les métiers du bois. On note la présence d’une maroquinerie de luxe à Bourg-Argental, secteur le plus industrialisé, et d’une carrière à Saint-JulienMolin-Molette. « L’activité agricole et agroalimentaire est assez importante et une dominante forte dans les communes les plus rurales du territoire », commente Stéphane Heyraud, président de la communauté de communes, qui attache de l’importance au maintien dans l’espace rural d’une activité industrielle qui résiste bien grâce à une typologie d’entreprises de type familial partageant une volonté de développer leur territoire et « trouvent une main d’œuvre de qualité et spécialisée ». Entre 2009 et 2014, 540 entreprises se sont créées sur le territoire, en 34-35
particulier dans le tertiaire pour 25 % d’entre elles et à plus de la moitié dans les services résidentiels, le commerce et la restauration. Un signe de vitalité que la communauté de communes s’attache à accompagner avec une opération Fisac en cours à l’échelle du parc du Pilat et une seconde pour laquelle la communauté de communes est candidate : « 400 000 € sur la table sont attendus, annonce son président, pour accompagner des projets structurants d’artisans et commerçants ». Un Schéma d’accueil économique a été construit pour planifier l’aménagement. Il s’appuie sur une offre de terrain disponible cumulée de 2,3 ha répartis sur différentes zones artisanales, dont 17 000 m² disponibles à des projets industriels sur la zone du Perroux à Bourg-Argental. Il se fonde aussi sur la constitution de réserves foncières par des acquisitions à Saint-Sauveur-en-Rue, Saint-Julien-Molin-Molette, Bourg-Argen-
Le tourisme est l’une des composantes de l’économie du massif du Pilat. Sur 800 entreprises de la communauté de communes, 162 sont des commerces traditionnels de ce secteur, cafés, restaurants, hôtels, prestataires divers, qui développent une chiffre d’affaires « intéressant ». On compte 40 000 nuitées en moyenne basse dans le Pilat, essentiellement de courts séjours qui s’accordent avec une offre touristique de pleine nature autour du VTT notamment. En relation avec cinq autres intercommunalité de Haute-Loire, Drôme et Ardèche, la Communauté de communes des Monts du Pilat envisage un vaste projet de réalisation d’une voie verte de 100 km reliant les fleuves Loire et Rhône, la Via fluvia, traversant le territoire pilatois sur 17 km. Un projet structurant pour élargir l’offre touristique.
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