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N° 5257 SAMEDI 13 MAI 2017
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LA CULTURE DU FINANCEMENT GRAND TÉMOIN
Georges Képénékian : de la médecine à la politique culturelle, un même combat COLLECTIVITÉS
L'agence économique régionale bientôt dévoilée
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Public-privé
Le journal paraît tous les samedis Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 P12
P 25
P 27
P 34
Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 www.le-tout-lyon.fr
REGARDS SUR L'ACTUALITÉ
4 > 10
GRAND TÉMOIN ........................... 4>6
Georges Képénékian, de la médecine à la politique culturelle, un même combat UNE SEMAINE À L’AFFICHE. . ............. 8
La médaille de la ville de Lyon pour Bernard Devert UNE SEMAINE À L’AFFICHE. . ............. 9
Le curé et l'ornithologue
ECONOMIE
11 > 23
HOMME DE LA SEMAINE ............ 12
Laurent Espine prend la tête du réseau Idrac ENTREPRISE DE LA SEMAINE....... 13
CULTURE
27 > 30
Des danses d'ici et d'ailleurs.. .................... 27 SPECTACLE VIVANT ...................... 28
Le Cas Sneijder aux Célestins EXPOSITION ..................................... 29
Poisons à haute dose au musée des Confluences
ART DE VIVRE
31 > 35
STYLE ................................................. 31
Une nuit au musée BIEN-ÊTRE ........................................ 32
Lecteur de glycémie ;: redonner des couleurs à l'éducation du patient
Global Metal Works se diversifie et s'internationalise
GASTRONOMIE ............................... 33
INDUSTRIE.. ........................................ 14
AUTOMOBILE ................................... 34
DPMR investit pour l'avenir SERVICES........................................... 15
70 % des entreprises numériques freinées dans leur croissance IMMOBILIER....................................... 16
Tellement bien entre quatre murs Toyota Yaris hybride : l'enfant chéri IN VINO .............................................. 35
œnotourisme : côte rotie et condrieu à l'Offensive
Silex enrichit l'offre en tertiaire neuf à la Part-Dieu
VIE JURIDIQUE
FINANCES.......................................... 18
Le directeur juridique acteur des innovations en entreprise................... 36
Apicil a doublé de taille en 5 ans DOSSIER...................................... 20-23
Public-Privé : la culture du financement
COLLECTIVITÉS
24 > 26
La nouvelle agence économique régionale bientôt dévoilée....................... 24 VIE LOCALE ...................................... 25
« L'Open Parc, un événement fédérateur » ACTUALITÉS .................................... 26
Un nouveau restaurant-école à Fourvière
36 > 39
EN BREF ............................................ 38
Déclarations d'impôt sur le revenu : les expertscomptables à votre écoute ACTUALITÉS .................................... 39
Denis Barbarossa, nouveau président de l'Ifec
ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 40 > 71 PETITES ANNONCES
75 > 78
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Grand témoin
REGARDS SUR L'
ACTU
GEORGES KÉPÉNÉKIAN DE LA MÉDECINE À LA POLITIQUE CULTURELLE, UN MÊME COMBAT
SES DATES CLÉS
2016
© Céline Vautey
naissance de ses deux premiers petits enfants
2007
Gérard Collomb lui propose de le rejoindre dans son équipe municipale
1988
Tremblement de terre en Arménie
1973
Participe aux premières greffes cardiaques à Lyon
1967
Entrée en médecine
1949
Naissance à Lyon
Georges Képénékian, premier adjoint au maire de Lyon, chargé de la Culture, Grands Evènements, Droits des citoyens, Conseiller du 3e arrondissement et de la Métropole, est né à Lyon. L'homme est pétri de deux cultures : française et arménienne. Son parcours de fils d’immigré, puis de médecin, le mène à l’action publique via la culture…Explications. Propos recueillis par Eric Séveyrat
Le billet
Julien Thibert
PARI OU TAPIS ?
“ Le milliard d’euros que vient de poser SFR sur la table pour rafler la mise des droits télé exclusifs de la Ligue des Champions et la Ligue Europa pour la période 2018-2021, peut se lire de deux façons : soit il s’agit d’un bluff très risqué, compte tenu que l’opérateur télécom et audiovisuel est en mal d’abonnés, avec 2,5 millions de clients en moins sur ces deux dernières années et que, par cette nouvelle offre son président Patrick Drahi escompte une nouvelle levée de clients en jouant la carte de l’exclusivité ; soit ce « tapis », qui peut engendrer des pertes significatives en cas de non retour sur investissement, conduise aussi à un rebattement de cartes sur le marché des télécoms. Orange pourrait être ainsi intéressé par revenir sur le marché des droits sportifs… Ce que l’on peut se demander c’est si in fine, cette valorisation à outrance (un milliard d’euros valorisés auprès des 18 millions de clients SFR) de l’offre sportive, ne conduise pas à une hausse significative des abonnements et plus globalement aux limites d'un modèle économique. Après un calcul simple, pour un abonné heureux, 55 millions d’euros investis…
ECO NOMIE
”
LA PHRASE
« Il est temps que les deux économies, mainstrean et sociale, se rapprochent » Jean-Marc Borello, PDG du Groupe SOS
En bref
Fiducial vient d’acquérir la société Partenaire Sécurité située à Noisy-le-Grand avec une agence à Laon dans l’Aisne et une à Bron. Forte d’un effectif de 35 personnes - dont Sébastien Mauqué son actuel directeur général qui rejoint Fiducial Sécurité - la société a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de près de 6,5 millions d’euros. Partenaire Sécurité constitue un des principaux intégrateurs de systèmes de sécurité électronique (alarme, anti-intrusion, vidéosurveillance, …) proposant des solutions personnalisées à une clientèle bancaire, industrielle et de services aux entreprises.
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Soit le nombre de projets de recru-
tement envisagés en 2017 par les employeurs rhodaniens, selon l'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO*) réalisée par Pôle emploi.
MATÉRIAUX INNOVANTS : DU RENFORT POUR AXEL’ONE L’entreprise Neolife, les start-up Odice Innovation et Exigence Technologies avec sa filiale Exigence Technologies France, ont rejoint pour une durée de deux ans la plateforme collaborative chimie-environnement Axel’One, basée à Saint-Fons, pour renforcer leur programme d’innovation et pour développer leurs nouvelles gammes de produits. Que ce soit pour utiliser les moyens techniques et les services mis à leur disposition sur la plateforme, pour conduire des projets européens de R&D collaborative ou pour créer des synergies avec les acteurs déjà présents sur la plateforme, ces PME souhaitent profiter des possibilités de mutualisation qu’offre Axel’One pour développer de manière compétitive leurs nouveaux produits et accéder ainsi à de nouveaux marchés.
ECO NOMIE
Dossier
Le nécessaire financement public des festivals Depuis les années d’après-guerre, et la montée en puissance des festivals, initiés avec Cannes et Avignon, prolongée par la politique de décentralisation des années 80, les Français se sont habitués à consommer de la culture foisonnante, plurielle, peu chère voire gratuite, donc financée par eux-mêmes via l’argent public. Mais aujourd’hui, la dette se dégrade, les choix politiques de certains élus font souffrir les financements... De nouveaux modèles économiques se font jour. Ceux qui ne se plaignent pas de la baisse des subventions ont mis en place très tôt leur autofinancement. Mais l’immense majorité des festivals semble ne pas pouvoir exister sans un soutien fort de l’argent public. C’est l’une des spécificités du secteur de la culture qui n’est définitivement pas un produit comme les autres. Dossier réalisé par Stéphanie Borg, Eric Séveyrat, Gallia Valette-Pilenko
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samedi 13 mai 2017 | vendredi 19 mai 2017 économie
COL
LECTIVITÉS
LA NOUVELLE AGENCE ÉCONOMIQUE RÉGIONALE BIENTÔT DÉVOILÉE Dirigée par Cécilia Téjédor, la future agence économique régionale devrait officiellement être présentée avant la fin du mois de mai, selon les informations délivrées par la Région. Très attendue, cette nouvelle structure ambitionne de devenir le guichet unique pour le développement des entreprises.
« SAINT-EX » EN MODE « POP-UP »
Le nouveau Terminal 1 de l’aéroport Saint-Exupéry consacre 10 000 m2 aux commerces à partir de cet été. Parmi ceux-ci cinq pop-up stores, comprenez des magasins éphémères destinés aux marques et concepts régionaux. L’idée est de valoriser les créations locales autres concepts innovants. Ces emplacements de 20 m² sont disponibles à la location pour une durée de 1 à 6 mois. Le loyer est fixé à 4 000 € HT par mois avec une redevance sur le CA. Parmi les pop-up stores les plus connus, citons celui de Nike à NewYork en forme de boîte à chaussures géante à l’occasion de la sortie de sa nouvelle application mobile, et plongeant les visiteurs dans l’univers de la marque.
A ce point stratégique que l’exécutif régional ne souhaite pour le moment pas s’exprimer sur ses enjeux précis, l’agence économique régionale, a timidement dévoilé ses contours lors d’une présentation en début d’année. Fusion des ex-ARDI Rhône-Alpes et ARDE Auvergne, cette structure sera l’interlocutrice privilégiée des entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes. L’idée est d’en faire, au-delà du guichet unique économique stricto sensu, un outil pour accompagner le développement économique régional. Développement commercial, soutien aux projets d’innovation, participation aux projets et aux financements européens et aide à l’internationalisation, autant de démarches propres aux développements des entreprises qui seront catalysées via cette agence. Si la Région compte sur des collaborations étroites avec les EPCI (métropoles régionales, communautés de communes et d’agglomération) et le Département, elle devra aussi compter sur les autres forces en présence du territoire, dont les compétences avérées en matière d’accompagnement des entreprises en font des alliés incontournables : Chambres consulaires, Medef, Cpme, principalement. La question du développement international, définie parmi les missions de la future Agence, sera l’une des plus sensibles à appréhender. D’abord parce l’écosystème économique local, très impatient de découvrir le fonctionnement de la nouvelle agence, a fortement été perturbé, pour ne pas dire traumatisé, par l’expérience funeste de Erai, et puis surtout parce qu’avec un peu plus de 15 000 entreprises exportatrices, Auvergne Rhône-Alpes reste l’une des régions de France les plus dynamiques et doit soigner son image de territoire attractif. Ainsi, et pour le seul bien des entreprises, l’émergence de cette nouvelle agence ne doit pas être parasitée par des résurgences de querelles institutionnelles passées. Julien Thibert
DES DANSES D'ICI ET D'AILLEURS
URE
© Kyle Froman
À l'image de son affiche, la saison de la Maison de la danse se décline dans toutes les couleurs. Comme un pied de nez au repli sur soi, à la fermeture et à la morosité, elle s'affiche clairement bigarrée et ouverte sur le monde.
CULT
« Les chorégraphes de cette saison viennent de France, Corée, Suède, Afrique du Sud, Colombie, Inde, États-Unis, Russie, Irlande, Tunisie, Espagne, Burkina Faso, Brésil... Ils nous parlent du monde dans lequel nous vivons au gré de leurs fictions, de leurs rêves, de leurs forces critiques » écrit Dominique Hervieu dans son édito. On ne saurait si bien dire en feuilletant ce nouveau programme. Et la Maison de la danse n'a jamais si bien porté son nom de maison de toutes les danses. Du kuchipudi (une danse indienne assez proche du baratha-Nattyam) de Shantala Shivalingappa au flamenco de Eduardo Guerrero, en passant par la reprise du mythique Cabaret (créé à Lyon par Jérôme Savary, dans sa version française, faut il le rappeler ?) ou celle de Rain d'Anne Teresa de Keersmaeker, pour ne citer que les plus marquants, toutes les esthétiques sont représentées. 36 compagnies venues de 18 pays différents, dont 14 inédites à la Maison de la danse, comme la troupe suédoise Circus Cirkör, Nacera Belaza (qu'on avait pu voir lors de la Biennale 2014), Vertedance, la compagnie tchèque la plus connue (paraît-il), Oona Doherty, jeune chorégraphe irlandaise accueillie en résidence pour une création lors de la prochaine biennale, ou encore Michelle Dorrance, étoile montante de la tap dance new-yorkaise. Si elle fait la part belle aux découvertes, la maison de la danse n'oublie pas ses classiques. Ainsi, les amoureux. ses des tutus peuvent se réjouir de la venue du Yacobson Ballet et sa version de la Belle au bois dormant remontée par Jean-Guillaume Bart, ancien danseur du Ballet de l'Opéra de Paris. La compagnie Junior de l'Alvin Ailey dance theater revient avec l'incontournable Revelations et deux productions récentes alors que Philippe Decouflé retourne aux sources avec Nouvelles pièces courtes. Gallia Valette-Pilenko
LA MAISON SENS DESSUS DESSOUS « La femme est l'avenir de l'homme » a écrit Aragon. Women est le thème de cette nouvelle mouture d'un petit festival qui monte, qui monte, le bien nommé Sens dessus dessous. Maguy Marin figure en tête d'affiche avec sa nouvelle création, dont on sait seulement qu'elle est inspirée par Propaganda, une petit livre du neveu américain de Sigmund Freud, Edward Bernays. Tandis que Robyn Orlin, l'impertinente chorégraphe sud-africaine offre un solo à l'inoubliable performer Albert Ibokwe Khozo et que la compagnie Chatha présente sa dernière pièce, sans doute la plus belle de leur parcours, Narcose, un puissant voyage dans les limbes du vertige des profondeurs. À découvrir également Jann Gallois, (La) Horde, Nacera Belaza et Oona Doherty. Festival Sens dessus dessous, 22 février au 5 mars.
Style
UNE NUIT AU MUSÉE Samedi 20 mai, c’est la Nuit européenne des musées. Pour cette 13e édition, les établissements culturels lyonnais ouvrent leurs portes à tous les férus d’art et d’histoire. Au programme : visites théâtralisées, illuminations, jeux de piste, ateliers créatifs… De quoi ravir les noctambules et les épris de style, qui ne manqueront pas cette occasion pour se faire remarquer.
DE VIVRE
GADAGNE Transformé en immense terrain de jeu, Gadagne mettra vos nerfs et vos jambes à rude épreuve. Indices, énigmes et défis… Partez à la découverte de lieux mythiques et d’objets insolites. On opte pour les slippers, qui allient confort et allure d’intello branché. Monoprix, 59,99 €
© by johanne
© Cleor
CONFLUENCE Les médiateurs culturels du musée vous invitent à stimuler vos sens dans le cadre de l’exposition Venenum, un monde empoisonné. Pour vous mettre dans le ton, sortez paré ! Serez-vous pour autant prêts à toucher du doigt le danger ? Cleor, 69 €
BEAUX ARTS Les étudiants de l'École nationale supérieure des beaux-arts vous ont concocté un programme aux petits oignons. Entre installations vidéo, visite guidée mystère, montées et descentes d'escaliers, incursions dans le jardin… Gare aux coups de froids dans les couloirs ! by Johanne, 140 €
AFRICAIN Pour l’exposition Portraits de femmes, photographies mêlées de belles de France et d'Afrique de l'Ouest, on s’affiche avec un t-shirt Bledardise, nouvelle pépite made in Lyon qui ne renie pas pour autant ses origines congolaises et parle d’immigration avec humour. Bledardise, 25 €
GALLO-ROMAIN Inspirée par la conférence Cléopâtre, la légende d’une reine ? C’est décidé, ce soir, vous vous sentez d’humeur royale. En clin d’œil à l’icône du passé, on sort un khôl kajal princier. Pour sûr que vous vous ferez remarquer ! Eyeko London, 15 €
© Eyeko London
© Monoprix
ART CONTEMPORAIN Courrez voir l’expo Los Angeles, une fiction, rythmée pour l’occasion par les musiciens du CNSMD de Lyon. On sort direct notre paire de sunglasses Olinwood, 100 % gones et lookées US. Parce que, même en nocturne, on est une star ou on ne l’est pas ! Olinwood, 69 €
© bledardise
© Olinwood
Charlotte Robert
ART
VIE JURIDIQUE
LE DIRECTEUR JURIDIQUE ACTEUR DES INNOVATIONS EN ENTREPRISE Pour leur sixième édition, les Débats du Cercle Montesquieu confirment leur statut d'évènement incontournable pour les directeurs juridiques de tous horizons. Sous la présidence de Nicolas Guérin, le Cercle jouit aujourd'hui d'une reconnaissance accrue au sein de l'écosystème juridique français.
LE DIRECTEUR JURIDIQUE PRIS ENTRE DEUX FEUX Chaque année, le cadre des Débats permet d'exposer les problématiques actuelles de l'écosystème juridique. Abordés au travers d'ateliers et de tables rondes, ces nouveaux enjeux ont mobilisé une trentaine d'intervenants, issus de milieux distincts, juridique ou non, mais jouissant d'une solide notoriété auprès des membres du Cercle. Chaque nouvelle dynamique apporte son lot de contradictions. Tel est le constat partagé par les intervenants de deux tables rondes organisées par le Cercle. Tandis que la dynamique de compliance induit une mise en conformité accrue des entreprises à un nombre croissant de normes, qui se superposent en « mille-feuilles » réglementaire, la concurrence commerciale s'intensifie dans tous les secteurs, par une digitalisation croissante des relations d'affaires et un impératif de compétitivité toujours plus lourd dans un contexte largement décloisonné.
Accueillis dans le prestigieux Hôtel des Arts et Métiers à Paris, les Débats du Cercle Montesquieu se sont articulés autour de quatre évènements, dont la présentation des résultats de l'étude Eight Advisory, la remise du Prix du Cercle 2017, ainsi que les multiples ateliers et tables rondes, temps forts de cette journée. Sur 35 ouvrages sélectionnés, le comité de lecture en avait nominé trois pour le prix 2017, à savoir : Arbitrages dans les pays arabes et commerce international, par Nathalie Najjar (Lextenso Editions/LGDJ) ; Dérèglementation et professions du droit outre-manche, par Géraldine Gabdin-George (Editions Dalloz) ; Le guide de la gouvernance des sociétés, par Pascal Durand-Barthez (Editions Dalloz). Le lauréat du Prix du Cercle 2017, remis par Sandra Lagumina, conseiller d'Etat, sera finalement Le guide de la gouvernance des sociétés, par Pascal Durand-Barthez, reconnu pour son expertise lucide des méthodes de gouvernances en entreprise. Docteur en Droit et diplômé de Sciences Po Paris, Pascal Durand-Barthez a connu une longue carrière de directeur juridique, tout d'abord chez Alstom, de 1988 à 1996, puis chez Alcatel, de 1996 à 2006. Il devient ensuite avocat auprès du cabinet Linklaters, jusqu'en 2013, et occupe toujours, en parallèle, le poste de secrétaire général du haut comité de gouvernement d'entreprise (Afep-Medef ). Empreint d'une forte expérience au sein des cercles de directions, l'auteur qualifie son travail comme celui « d'un juriste d'entreprise ». Fort de ses 30 ans de carrière, l'ancien directeur juridique veut dédier son ouvrage « aux directeurs juridiques, mais aussi aux juristes, étudiants et administrateurs ». Comme son titre l'indique, l'ouvrage s'apparente à un guide pratique de la gouvernance d'entreprise, dont les règles ne cessent de se complexifier par l'accumulation de normes législatives et de droit souple. Affirmant « qu'il existe des lacunes chez les administrateurs », l'auteur défend sa démarche très pédagogue, rendant l'ouvrage accessible à toute personne intéressée par la gouvernance, au sein de sociétés cotées ou non ; praticiens ou étudiants. « Le mot gouvernance est pratiquement ignoré depuis 10 ans », poursuit l'auteur. Or, selon lui, les responsabilités de plus en plus lourdes pesant sur le cercle de direction, et en particulier sur le directeur juridique, ne permettent plus aux administrateurs une telle ignorance de ces sujets. « Apprendre la gouvernance est utile ces temps-ci » a-t-il martelé lors de son discours. Son ouvrage s'inscrit par ailleurs dans une démarche militante, en appelant à la création d'un « réel » certificat d'administrateur de société, celui proposé par l'IFA et Sciences Po n'étant pas considéré comme « suffisant ».