Aperçu immo entr 2016 supp tla

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Supplément au Tout Lyon Affiches du 8 octobre 2016 - N° 5226

Le

guide

immobilier

de l’

pour les

entreprises Rhône-Alpes Auvergne

2016-2017


DÉBAT / DEBATE

RÉHABILITATION D’ÉDIFICES HISTORIQUES CLASSÉS : OU COMMENT FAIRE RENAÎTRE LA VILLE SUR LA VILLE THE RENOVATION OF HISTORICAL/LISTED BUILDINGS OR HOW TO GIVE A SECOND LEASE OF LIFE TO THE CITY

PORTÉ PAR UNE DYNAMIQUE QUI NE SE DÉMENT PAS DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, LE MARCHÉ LYONNAIS DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE EST CONFRONTÉ À UN DÉFI : TROUVER LES RESSOURCES POUR PROLONGER L’EMBELLIE SANS AMPLIFIER L’ÉTALEMENT URBAIN. LA CRÉATION DE NOUVEAUX FONCIERS, NOTAMMENT AU TRAVERS D’OPÉRATIONS D’AMÉNAGEMENT URBAIN AMBITIEUSES ENGAGÉES SUCCESSIVEMENT À GERLAND ET VAISE, PUIS AU CARRÉ DE SOIE ET À CONFLUENCE, CONSTITUE UNE PREMIÈRE RÉPONSE À CE BESOIN. MAIS PAS LA SEULE. AU MOMENT OÙ L’ALLONGEMENT DES TEMPS DE DÉPLACEMENTS PENDULAIRES EST POINTÉ DU DOIGT PAR LES CHANTRES D’UNE SOCIÉTÉ ATTACHÉE À LA PRÉSERVATION DE SON ENVIRONNEMENT, REDONNER VIE À DES BÂTIMENTS FRAPPÉS D’OBSOLESCENCE PAR L’ÉMERGENCE DE NOUVELLES NORMES ENVIRONNEMENTALES S’AVÈRE ÉGALEMENT « TENDANCE ». MAIS ATTENTION, TOUT N’EST POURTANT PAS SI SIMPLE POUR LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR QUI S’ENGAGENT DANS CETTE VOIE. POUR DÉBATTRE DE CE SUJET, LE TOUT LYON AFFICHES A INVITÉ JEAN-PIERRE GAGNEUX (DIRECTEUR GÉNÉRAL DE 6ÈME SENS IMMOBILIER), DIDIER CAUDARD-BREILLE (PRÉSIDENT-FONDATEUR DU GROUPE DCB INTERNATIONAL), PATRICK MITON (ARCHITECTE-URBANISTE ASSOCIÉ CHEZ SOHO), BERNARD VITIELLO (DIRECTEUR ADJOINT D’EIFFAGE IMMOBILIER, DIRECTEUR DU PROJET GRAND HÔTEL-DIEU), FRÉDÉRIC RAGOT (ARCHITECTE DPLG - ATELIER D’ARCHITECTURE ARCHE) ET MARC PIGEROULET (DIRECTEUR ASSOCIÉ SOCIÉTÉ ARIOSTE).

IN LYON, THE BUSINESS PROPERTY MARKET HAS BEEN SUCCESSFUL FOR A FEW YEARS. NOW, IT HAS TO FIND RESOURCES TO KEEP GROWING WITHOUT CROSSING THE MÉTROPOLE BOUNDARIES. FIRST, REAL ESTATE PROFESSIONALS DECIDED TO CONSTRUCT NEW BUILDINGS IN THE DISTRICTS OF GERLAND, VAISE, CARRÉ DE SOIE AND LA CONFLUENCE. STILL, OTHER OPTIONS EXIST. EXTENDED COMMUTING BEING MORE AND MORE FREQUENT, THE CITY TRIES TO BRING DISUSED BUILDINGS BACK TO LIFE AND RENOVATE THEM ACCORDING

BUT THE SITUATION IS NOT THAT EASY AS IT MAY SOUND. TO DEBATE THE SUBJECT, TOUT LYON AFFICHES INVITED JEAN-PIERRE GAGNEUX (GENERAL MANAGER OF 6ÈME SENS IMMOBILIER), DIDIER CAUDARD-BREILLE (FOUNDER AND PRESIDENT OF DCB INTERNATIONAL), PATRICK MILTON (ASSOCIATED ARCHITECT AND URBAN PLANNER IN SOHO), BERNARD VITIELLO (DEPUTY DIRECTOR OF EIFFAGE IMMOBILIER, MANAGER OF THE PROJECT GRAND HÔTEL-DIEU), FRÉDÉRIC RAGOT (ARCHITECT FOR THE ARCHITECTURE OFFICE ARCHE) AND MARC PIGEROULET (DEPUTY DIRECTOR OF ARIOSTE).

8

TO ENVIRONMENTAL STANDARDS.


3

À LYON COMME AILLEURS, LE PARC TERTIAIRE COMPTE DE NOMBREUX PRODUITS

© CÉLINE VAUTEY

© GUILLAUME PERRET

2

© CÉLINE VAUTEY

DÉBAT / DEBATE

1

Les participants

QUI NE SONT PLUS ADAPTÉS

1- Didier Caudard-Breille, président du groupe DCB International

PRISES OU TOUT SIMPLE-

2- Jean-Pierre Gagneux (directeur général de 6ème Sens Immobilier)

AUX BESOINS DES ENTREMENT AUX NOUVELLES NORMES DE SÉCURITÉ.

MAIS

TOUS NE FONT PAS L’OBJET DU MÊME TRAITEMENT.

RÉNOVATION, RESTRUCTURATION, VOIRE DÉMOLITION PUIS RECONSTRUCTION… QU’EST-CE QUI DIFFÉRENCIE CHACUNE DE CES OPÉRATIONS ? Jean-Pierre Gagneux : Tout dépend en fait de l’inscription ou non du bâtiment à l’inventaire du patrimoine historique. Si le bâtiment est inscrit, il n’y a pas beaucoup de solutions. En revanche, s’il ne l’est pas, c’est au propriétaire qu’il appartient de décider de ce qu’il va faire. Patrick Miton : Il faut en effet analyser le site et le contexte pour évaluer le champ des possibles. Parfois celui-ci est très limité, parce que le bâtiment est inscrit et qu’il faut donc le conserver. S’il ne l’est pas, l’opérateur fait une analyse, avec son équipe de maîtrise d’œuvre et son architecte, pour déterminer

3- Patrick Miton (architecte-urbaniste associé chez Soho) 4- Marc Pigeroulet (directeur associé société Arioste) 5- Frédéric Ragot (architecte DPLG - atelier d’architecture Arche) 6- Bernard Vitiello (directeur adjoint d’Eiffage Immobilier, directeur du projet Grand Hôtel-Dieu)

le gisement potentiel en fonction du programme, de ce qu’il veut faire et des contraintes inhérentes au site et au produit. Cette analyse en amont est particulièrement intéressante, puisqu’elle consiste à déterminer les potentialités et les éléments que l’on va éventuellement conserver. C’est à l’issue de cette étude, et au regard des contraintes, que l’on fait parfois le choix de raser le bâtiment pour faire ensuite du logement, du bureau, un hôtel... En revanche, quand on décide de garder le bâtiment, on se penche sur son ADN, sur le contexte, sur son lien avec l’histoire… Il est important de garder

issus de notre métropole et nous connaissons l’esprit de tel ou tel quartier, de tel ou tel espace. Nous ressentons le besoin de conserver, ou pas, quelque chose parce que nous sommes intégrés à cette culture. Le patrimoine, ce n’est pas que le bâti, c’est aussi tout ce qui tourne autour. Jean-Pierre Gagneux : À Lyon, cette approche correspond aussi à la volonté des élus, qui souhaitent tous garder le patrimoine ancien. Mais il s’agit d’ailleurs d’une tendance générale dans l’Hexagone.

cette filiation avec l’histoire du bâtiment et avec celle du site sur lequel il s’inscrit. Quand on part de l’existant, on tisse toujours un lien avec le contexte et avec la ville. Frédéric Ragot : Comme le dit Patrick, je considère qu’il est essentiel de relier tout cela à la culture ambiante, à la culture générale, à l’esprit lyonnais. Nous sommes tous

Bernard Vitiello : En effet, ce n’est pas spécifique à Lyon. A Marseille, où nous menons une opération sur le secteur Euroméditerranée dans un ancien bâtiment de la SNCM, nous « Dans tous les cas, gardons le bâtile maître-mot, c’est ment qui a un ADN la localisation. Sur le fort dans la ville. Car dossier de l’Hôteldans tous les cas, le Dieu, qui nous occupe maître-mot, c’est la actuellement, nous localisation. Sur le sommes en plein dossier de l’Hôtelcœur de la Presqu’île. Dieu, qui nous ocC’est donc cela le cupe actuellement, premier paramètre. nous sommes en Ensuite, il faut réfléplein cœur de la chir à la structure du Presqu’île. C’est bâtiment et à sa desdonc cela le pretination future »

10

Bernard Vitiello


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INTERVIEW /INTERVIEW

BENOÎT DE FOUGEROUX : « JE SUIS TRÈS CONFIANT POUR L’AVENIR » BENOÎT DE FOUGEROUX : “I’M CONFIDENT ABOUT THE FUTURE” PRÉSIDENT DE FNAIM ENTREPRISES À LYON ET DIRECTEUR RÉGIONAL DE BNP PARIBAS REAL ESTATE, BENOÎT DE FOUGEROUX ESTIME, MALGRÉ UNE CONJONCTURE GÉNÉRALE DIFFICILE, QUE « L’IMMOBILIER SE PORTE GLOBALEMENT BIEN ». SI LA PART-DIEU, GERLAND, CONFLUENCE ET LE CARRÉ DE SOIE RESTENT DES MOTEURS, IL ÉVOQUE « UN INVITÉ SURPRISE, TECHLID, DANS UNE BONNE DYNAMIQUE ACTUELLE ». BENOÎT DE FOUGEROUX SE FÉLICITE DU RETOUR DES LOCAUX D’ACTIVITÉS DANS LES FAMEUX STANDARDS DES 150 000 M2 PLACÉS PAR SEMESTRE, AVOUANT CEPENDANT SA RÉSERVE SUR LE MARCHÉ DE LA LOGISTIQUE QUI RESTE « ÉTROIT ». IL SE RÉJOUIT EN REVANCHE DE L’INCONTESTABLE APPÉTIT DES INVESTISSEURS POUR LA MÉTROPOLE. D’OÙ SA CONFIANCE EN L’AVENIR…

THE PRESIDENT OF FNAIM ENTREPRISES IN LYON AND REGIONAL MANAGER OF BNP PARIBAS REAL ESTATE THINKS REAL ESTATE IS DOING RATHER WELL IN SPITE OF A TOUGH ECONOMIC SITUATION. ALONG THE DRIVEN DISTRICTS OF LA PART-DIEU, GERLAND, CONFLUENCE AND CARRÉ DE SOIE, HE MENTIONS “TECHLID, AN UNEXPECTED GUEST WHICH IS EVOLVING IN THE GOOD WAY”. BENOÎT DE FOUGEROUX IS THRILLED TO ANNOUNCE THAT SOME 150,000 M2 OF BUSINESS PREMISES HAVE BEEN PURCHASED WITHIN THE SEMESTER BUT REMAINS CONCERNED ABOUT THE LOGISTICS, “A RESTRAINED MARKET”. HE IS ALSO PLEASED TO NOTICE HOW PEOPLE LIKE TO INVEST IN THE MÉTROPOLE AND REMAINS CONFIDENT ABOUT THE FUTURE.

APRÈS UNE ANNÉE 2015 MARQUÉE, UNE NOUVELLE FOIS, PAR LA BONNE SANTÉ DU MARCHÉ DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE LYONNAIS, QUELLE EST LA TENDANCE QUI SE DÉGAGE AU PREMIER SEMESTRE

2016 ?

Année après année, en effet, on se dit que tout va bien et les six premiers mois de l’année 2016 ne dérogent pas à la règle. Dans un monde un peu trouble et malgré une conjoncture générale difficile, l’immobilier se porte globalement bien. La dynamique reste bonne, notamment dans le bureau, où nous avons enregistré un premier semestre de très bonne tenue. Il s’est en effet placé 130 000 m2 au cours du premier semestre, ce qui représente une hausse considérable par rap-

26

port au premier semestre 2015,

puisque

l’augmentation

est

de l’ordre de 75 %. Cette forte accélération s’explique notamment par le nombre important de grandes transactions. Je vous rappelle que l’année dernière, qui a été excellente, les grandes transactions étaient arrivées au deuxième semestre. Ceci étant dit, cela constitue de toute façon l’un des meilleurs premiers semestres que l’on a connus depuis bien longtemps. Comme le deuxième semestre est traditionnellement plus soutenu, nous pourrions dépasser les 260 000 m2 cette année si la tendance se confirme.

COMMENT CETTE NOUVELLE EMBELLIE SE TRADUIT-ELLE DANS LES DIFFÉRENTS QUARTIERS DE LA MÉTROPOLE ? La Part-Dieu, Gerland, Confluence et le Carré de Soie restent bien évidemment des


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

BÉAL VEUT PASSER DE L’ALPINISME AUX TRAVAUX DE GRANDE HAUTEUR BÉAL, FROM MOUNTAINEERING TO HIGH-RISE BUILDING SITES LE VIENNOIS BÉAL, SPÉCIALISÉ DANS LES CORDES D’ESCALADE ET D’ALPINISME, A EU L’IDÉE D’UNE DIVERSIFICATION INATTENDUE. LEADER MONDIAL SUR SON MARCHÉ TRADITIONNEL, IL VEUT MAINTENANT S’IMPOSER DANS LE SECTEUR DES TRAVAUX DE GRANDE HAUTEUR.

BASED IN VIENNE, THE COMPANY SPECIALIZED IN CLIMBING AND MOUNTAINEERING ROPES HAS DECIDED TO DIVERSIFY. NOW, THE GLOBAL LEADER WANTS TO WORK ON HIGH-RISE BUILDING SITES.

À

52

l’origine, l’entreprise viennoise Béal fabriquait des lacets. Mais au milieu des années 1970, elle choisit de revoir sa stratégie et se tourne vers le marché des cordes d’escalade et d’alpinisme. Un secteur d’activités encore balbutiant, mais dont le potentiel de développement n’échappe pas à Michel Béal, son Pdg. Tout juste 40 ans plus tard, ce dernier souhaite aujourd’hui relever un nouveau défi, en se tournant vers un marché particulièrement prometteur : celui des travaux de grande hauteur. Là encore, un choix étonnant, mais qui doit assurer durablement l’avenir de l’entreprise en quête de diversification. Incontestable leader mondial du secteur des cordes d’escalade et d’alpinisme, Béal refuse de croire que cette position de numéro 1 le met à l’abri d’un retournement de conjoncture. D’autant que son statut de leader du marché ne suffit plus pour assurer la croissance régulière de l’entreprise, qui est de

l’ordre de 3 à 5 % par an. Décidée depuis trois ans, la stratégie de diversification s’est opérée dans un premier temps autour des produits annexes du milieu de la montagne et de l’escalade : casques, mousquetons, harnais... Insuffisant cependant aux yeux de Michel Béal, qui a décidé d’ouvrir une nouvelle voie, en rapport cette fois avec la construction. « Les travaux de grande hauteur utilisent de plus en plus des cordes. Notre avenir est là, car ces travaux sont en train de se développer de manière importante, en France et dans le monde », estime le Pdg de l’entreprise, rappelant au passage que les travaux de peinture de la Tour Eiffel, effectués tous les sept ans, nécessitent 50 000 mètres de cordes. Et de fait, le marché est très vaste. Il concerne, bien entendu, en premier lieu, le BTP et les IGH tertiaires notamment, où l’on préfère désormais arrimer les professionnels à des cordes plutôt que de les installer sur des échafaudages. Un choix qui repose sur

deux constats : cela coûte moins cher et surtout, les accidents du travail y sont nettement moins nombreux. « Mais cela concerne aussi les plateformes pétrolières, où l’on utilise de plus en plus les cordes pour assurer la protection des ouvriers », ajoute Michel Béal. Avec ce nouvel axe de développement, l’entreprise viennoise entend prolonger la dynamique qui lui a permis de passer, en quelques années, du statut de petite PME, aux ambitions purement locales, à celui de société à vocation internationale. Béal, dont le siège est toujours installé à Vienne, s’est en effet doté d’une usine à Madagascar (170 personnes) en 2006, avant de créer une filiale à Lafayette, dans l’état américain de Georgie (40 personnes). Au total, l’entreprise emploie 280 personnes, pour un chiffre d’affaires qui culminait à 15 M€ en 2015, dont 65 % à l’export, avec des ventes dans 70 pays.


© ASYLUM

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX COMMERCIAUX / COMMERCIAL PREMISES

Le Grand Hôtel-Dieu, projet emblématique en matière d’immobilier commercial

LOCAUX COMMERCIAUX : DES ENSEIGNES RÉPUTÉES POUR TIRER LE MARCHÉ EN PRESQU’ÎLE LYONNAISE RENOWNED BRANDS INVEST IN LYON PRESQU’ÎLE DE NIKE À MAXIBAZAR, EN PASSANT PAR HARD ROCK CAFÉ ET UNIQLO, L’ANNÉE 2016 A ÉTÉ MARQUÉE PAR L’ARRIVÉE DANS LA PRESQU’ÎLE DE LYON, OU L’ANNONCE D’IMPLANTATION, D’ENSEIGNES RÉPUTÉES. DE BON AUGURE AVANT LE COUP DE FORCE DU GRAND HÔTEL-DIEU À PARTIR DE LA FIN DE L’ANNÉE PROCHAINE.

NIKE, MAXIBAZAR, HARD ROCK CAFÉ, UNIQLO… IN 2016, MANY BRANDS AND LABELS HAVE OR WILL SET UP THEIR BUSINESS IN LYON PRESQU’ÎLE. IN THE END OF 2017, THE GRAND HÔTEL-DIEU SHOULD DEFINITELY GIVE ADDED MOMENTUM TO THE DISTRICT. qué son coup. En l’espace

enseigne française low-cost. Les

La célèbre marque américaine

foncière d’inves-

de quelques semaines, elle

deux nouveaux venus ont choisi

recense en effet déjà une qua-

a concrétisé les arrivées à

la rue de la République.

rantaine de magasins dans

Lyon, cette année, de Nike, le

L’installation de Nike à Lyon

l’Hexagone, sous les enseignes

géant américain des articles

comble un vide et s’apparente

Nike Store et Nike Factory

de sport, et de Maxibazar, une

à la fin d’un long malentendu.

Store.

tissement cotée, propriétaire

no-

tamment de l’ancien siège de la

96

Banque de France, n’a pas man-

© MICHEL GODET

A

NF immobilier, la

Moins

emblématique,


DE SON HISTOIRE A NEW LIFE FOR THE HÔTEL DIEU OF LYON

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - RÉNOVATION / RENOVATION

© ASYLUM

L’HÔTEL-DIEU ÉCRIT UNE NOUVELLE PAGE IMPLANTÉ AU CŒUR DE LA PRESQU’ÎLE LYONNAISE, L’ÉDIFICE, QUI TROUVE SES ORIGINES AU XIIE SIÈCLE, A TOUR À TOUR ÉTÉ UN HOSPICE, UN HÔPITAL ET UNE MATERNITÉ, AVANT DE FERMER SES PORTES EN 2010. AUJOURD’HUI, CE SITE, CLASSÉ PARMI LES MONUMENTS HISTORIQUES, EST EN PLEIN CHANTIER ET SE PRÉPARE

À ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE SON HISTOIRE EN DEVENANT UN LIEU DE VIE LARGEMENT OUVERT AU PUBLIC,

ET NOTAMMENT AUX

LYONNAIS TRÈS ATTACHÉS À CE PATRIMOINE EMBLÉMATIQUE.

L

e projet, qui s’étend sur une parcelle de 2,2 hectares, comprend la réhabilitation

jet hors normes, l’enjeu est éga-

cœur de la ville. Les surfaces de

triptyque idéal d’une commer-

lement de taille pour le Crédit

bureaux prendront place, sur

cialisation réussie. Et ce même si

Agricole Assurances, proprié-

3 ou 4 étages, dans trois bâti-

les prix, tenus secrets, devraient

taire du site, qui doit convaincre

ments neufs, côté rue Bellecor-

flirter, voire dépasser 300 €/m2/

2

de 42 000 m de bâtiments,

les enseignes et les entreprises

dière, dans la « Loge des Fous »

an ! Livraison annoncée en dé-

la construction de 10 000 m2

de s’installer dans un lieu où

reconstruite et dans une partie

cembre 2017 ; emménagement

de surfaces neuves et l’accès à

sept millions de visiteurs sont

des bâtiments autour du Dôme

prévu début 2018.

8 000 m2 de cours et jardins.

attendus chaque année.

Pascalon. En rez-de-chaussée mercial qui sera développé.

COMMERCES ET RESTAURANTS : 17 100 M2

ENTRE HISTOIRE

Côté commercialisation, JLL et

POUR LE SHOPPING

ET MODERNITÉ

Cushman & Wakefield ont été

ET LA DÉTENTE

fin 2017. Ce chantier constitue la

Le défi ? Allier l’attrait de l’an-

retenus. Si aucun preneur n’a été

L’activité commerciale s’implan-

plus grande opération privée de

cien et la fonctionnalité du neuf

pour l’heure annoncé, pas d’in-

tera en rez-de-chaussée du

reconversion d’un monument

pour insuffler une nouvelle

quiétude cependant. Localisa-

quai Jules Courmont, de la rue

historique en France. Sur ce pro-

dynamique tertiaire en plein

tion, qualité et rareté forment le

de la Barre, de la rue Rivière et

Des commerces, des bureaux, un hôtel et une Cité de la gas-

BUREAUX : 13 600 M2

tronomie doivent progressivement prendre place à partir de

et entresol, c’est un socle com-

111

LOCATED IN THE HEART OF LA PRESQU’ÎLE, THE BUILDING WAS CONSTRUCTED IN THE 12TH CENTURY. IN THE COURSE OF TIME, IT TURNED INTO A HOSPICE, A HOSPITAL AND A MATERNITY WARD, BEFORE CLOSING THE GATES IN 2010. THE LISTED BUILDING IS CURRENTLY TRANSFORMED INTO A BIG CONSTRUCTION SITE. IN THE END OF 2017, IT SHOULD BE OPEN TO THE PUBLIC, ESPECIALLY THE INHABITANTS OF LYON, WHO CHERISH THIS PIECE OF HERITAGE.


INVESTMENT IN BUSINESS PROPERTY REMAINS STEADY IN EUROPE DES ÉTUDES MONTRENT LE RALENTISSEMENT DU MARCHÉ DE L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN EUROPE ET LA POURSUITE DU REDRESSEMENT DU MARCHÉ UTILISATEUR.

SOME STUDIES SHOW THE MARKET OF CORPORATE REAL ESTATE IS SLOWING IN EUROPE. NEVERTHELESS, THERE ARE MORE AND MORE USERS. mestre 2016, en recul de 14 %

le volume d’inves-

par rapport à la même période

tissement total, sur

de 2015. Ce chiffre, supérieur à

les marchés euro-

la moyenne sur dix ans pour un

péens, s’est élevé à 253 Md€

premier trimestre, demeure tou-

au 1er trimestre 2016, en hausse

tefois élevé.

de 8 % par rapport à la même

Totalisant 17,5 Md€ au 1er tri-

période de 2015. Les bureaux,

mestre 2016, l’investissement

dont la part reste stable (45 %),

est resté globalement stable

ont drainé 113 Md€ (+ 7 %) et

en Europe, à l’exception du

demeurent le type d’actifs favori

Royaume-Uni, de l’Allemagne

des investisseurs. Sur le seg-

et de la France. « Les pays euro-

ment des commerces, l’investis-

péens périphériques ont gagné

sement a progressé de 18 %.

des parts de marché, représen-

Au cours des douze derniers

tant 40 % du volume d’investis-

lisateurs dans les quatre plus

marchés Tier 1 tels que « Central

mois, les investisseurs étrangers

sement européen total (contre

grandes villes du pays, surtout

London » (- 14 %), Berlin (- 16 %)

ont représenté 51 % du volume

32 % au 1er trimestre 2015).

Berlin qui enregistre des chiffres

ou encore Munich (- 30 %).

total de l’investissement en

L’investissement reste orienté à

record au 1er trimestre 2016. A

Les loyers prime ont, par consé-

immobilier d’entreprise. Leur

la hausse en Belgique, aux Pays-

« Central London », les transac-

quent, encore augmenté sur la

contribution s’élève à 129 Md€,

Bas et dans les pays nordiques.

tions ont dépassé les niveaux

même période dans le West End

un chiffre en hausse de 16 % en

A contrario, des pays tels que

standards pour un 1er trimestre.

(+ 14 %) établissant un record

glissement annuel par rapport

l’Espagne, l’Italie et l’Irlande n’ont

Le redressement général de

historique. La hausse des loyers

au 1er trimestre 2015. Les liquidi-

pu répéter les performances

la demande des utilisateurs a

prime découle, pour l’essentiel,

tés restant importantes, le ren-

exceptionnelles du 1er trimestre

entraîné une nouvelle baisse

de la pénurie de bureaux prime

dement prime continue à dimi-

2015 », indique Aymeric le Roux,

du taux de vacance au cours

dans les QCA (NDLR : quartier

nuer et pourrait encore fléchir

Executive Director International

des douze derniers mois sur les

central des affaires).

au cours de l’année.

Advisory & Alliances de BNP

Le Royaume-Uni enregistre une

Paribas Real Estate.

baisse de 39 % du volume d’investissement (13,9 Md€ au 1er tri-

Investissement en immobilier d’entreprise. Source BNP Paribas Real Estate

REDRESSEMENT DE LA

mestre 2016). Les investisseurs

DEMANDE DES UTILISATEURS

américains,

traditionnellement

A « Central Paris », le marché

à l’origine de plus du tiers du

locatif a rebondi en comparai-

volume d’investissement total

son avec un 1er trimestre 2015 en

lors des dix dernières années,

demi-teinte, porté par le retour

affichent un retrait important

des grandes transactions. En

(- 83 %). En parallèle, le vo-

Allemagne, la bonne santé du

lume d’investissement a atteint

marché du travail a soutenu la

8,3 Md€ en Allemagne au 1er tri-

hausse de la demande des utiTransactions bureaux en milliers de m2. Source BNP Paribas Real Estate

147

E

n glissement annuel,

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉTAT DES LIEUX / INVENTORY

STABILITÉ DE L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN EUROPE


ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

ARCHITECTURE : LE GRAND DÉFI DE LA CRÉATIVITÉ THE ARCHITECTS HAVE TO BE MORE AND MORE CREATIVE L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ÉVOLUE EN PERMANENCE. POUR ÊTRE EN ADÉQUATION AVEC LES NOUVEAUX MODES DE VIE ET LES EXIGENCES DES JEUNES ACTIFS, IL DOIT S’ADAPTER AVEC DES CONCEPTS ARCHITECTURAUX QUI PRIVILÉGIENT LE BIEN-ÊTRE ET L’ÉPANOUISSEMENT. MIS À L’ÉPREUVE, LES ARCHITECTES DOIVENT AINSI RELEVER LE GRAND DÉFI DE LA CRÉATIVITÉ.

WORKING ENVIRONMENT NEVER STOPS EVOLVING. FOLLOWING THE REQUIREMENTS OF THE NEW GENERATION, THE ARCHITECTS MUST PRIVILEGE THE USER’S WELL BEING. SO THEY HAVE TO BE MORE AND MORE CREATIVE.

Immeuble de 14 200 m2 au Carré de Soie, Organdi optimise l’apport de lumière naturelle dans les espaces de travail

176

L

es bureaux bien pen-

des enjeux, notamment attirer

conditionne tous ces facteurs de

ronnement professionnel est de-

sés sont de puissants

et retenir les talents, inciter à

réussite et de performance. De

venu un élément essentiel de la

outils de manage-

la transversalité, faire évoluer la

nombreuses études démontrent

vie d’une entreprise ainsi qu’un

ment et d’efficacité.

culture organisationnelle et réu-

en effet que la qualité de vie au

véritable facteur de choix pour

Leur organisation physique doit

nir les conditions d’intelligence

travail est aujourd’hui primor-

les salariés des générations Y et

être en mesure de répondre à

collective. Le bien-être au travail

diale. En quelques années, l’envi-

Z. Les architectes doivent alors


L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

SCPI : UNE OPPORTUNITÉ POUR LES TERRITOIRES ET LES ÉPARGNANTS REIT: AN INTERESTING OPTION FOR SAVERS AND TERRITORIES FRÉDÉRIC DURAND GÈRE FONCIÈRES & TERRITOIRES, UNE ENTITÉ QUI A CRÉÉ PLUSIEURS SCPI (SOCIÉTÉ CIVILE

DE PLACEMENT IMMOBILIER), DE DIMENSION RÉGIONALE. IL ÉVOQUE LES CARACTÉRISTIQUES DE CE MODE

DE FINANCEMENT DES OPÉRATIONS IMMOBILIÈRES POUR DES LOCAUX TERTIAIRES ET DES IMMEUBLES D’HABITATION.

FRÉDÉRIC DURAND IS THE MANAGER OF FONCIÈRES & TERRITOIRES, A COMPANY THAT CREATED SEVERAL REIT (REAL ESTATE INVESTMENT TRUSTS) BENEFITING FROM A REGIONAL AURA. HE TELLS US ABOUT THE CONSEQUENCES OF SUCH A FINANCING FOR OFFICES AND RESIDENTIAL BUILDINGS.

Frédéric Durand a créé Foncières & Territoires en 1997 autour d’un modèle participatif. Il le perpétue avec les SCPI

QU’EST-CE QU’UNE SCPI ?

biliers, comme les immeubles à

Une société civile de placement

usage d’habitation ou les com-

immobilier collecte des fonds

merces.

auprès d’épargnants pour in-

intéressant car défensif. Les

et souscrire davantage au fur

épargnants ont peu de visibi-

et à mesure que son épargne

lité sur les produits classiques

progresse. C’est un bon moyen,

mais ils savent, par exemple,

pour

par

qu’investir dans un immeuble

exemple, de commencer à s’in-

place Bellecour, à Lyon, restera

téresser aux placements immo-

toujours un bon investissement,

biliers. Foncières & Territoires a

avec des risques limités. Selon

décidé de proposer une collecte

l’Institut de l’épargne immo-

en ligne dès octobre pour inciter

bilière et foncière, en 2015, la

les 28/35 ans, principalement, à

capitalisation

souscrire des petits montants.

180 SCPI françaises se montait

Autre intérêt : via cet outil mu-

à 37,8 Md€. Le taux moyen de

tualisé, la gestion immobilière,

redistribution enregistré est de

de plus en plus complexe du

4,85 %. La France compte 40 %

fait des lois fiscales et juridiques

de particuliers locataires et 75 à

successives, ne pose plus de

80 % des entreprises, princi-

problème aux épargnants. Le

palement dans le tertiaire, sont

partenaire investisseur s’occupe

également locataires. Les en-

de tout le volet administratif

treprises achètent moins leurs

pour les épargnants. Enfin, la

locaux et privilégient la location ;

mutualisation même limite les

elles adaptent ainsi leur immo-

risques. Investir une part de

bilier à leurs besoins et à leur

son épargne dans un immeuble

croissance. Nous évoluons donc

composé de 200 locataires

dans un marché à forte propen-

réduit les risques d’impayés et

sion locative. Il faut bien des

plus globalement les risques fi-

investisseurs pour porter ces

nanciers. Ce placement est idéal

financements et accompagner

pour des particuliers disposant

ce développement économique

de revenus réguliers.

local. Les investisseurs collectent

de

jeunes

actifs

boursière

des

COMMENT SE PORTE

l’économie de proximité, un outil

en vefa (NDLR : vente en état futur

QUEL EST L’INTÉRÊT POUR UN ÉPARGNANT D’INVESTIR VIA UNE SCPI ?

ACTUELLEMENT CE MARCHÉ

intéressant aussi pour le secteur

d’achèvement). La SCPI est plu-

La possibilité d’engager une

DES

tôt à dominante tertiaire mais

faible mise financière. Un épar-

Les collectes sont bonnes en ce

blics qui récolte les fruits de nos

touche tout type d’actifs immo-

gnant particulier peut engager

moment. Le placement se veut

épargnes locales.

vestir de façon collective dans l’achat d’un immeuble à rénover,

208

simplement 1 000 € au départ

l’épargne et la réinjectent dans

SCPI ?

du bâtiment et des travaux pu-


228

REPENSER LA PART-DIEU POUR LES TRENTE PROCHAINES ANNÉES WHAT WILL LA PART-DIEU LOOK LIKE IN 30 YEARS? LA PORTE D’ENTRÉE DE LA MÉTROPOLE ET L’UN DE SES POUMONS ÉCONOMIQUES VA CONNAÎTRE DE PROFONDES TRANSFORMATIONS. LE PROJET PART-DIEU REFOND COMPLÈTEMENT L’ACCÈS À LA GARE ET L’AMÉNAGEMENT DE LA PLACE BÉRAUDIER OÙ DOIT S’ÉLEVER LA TOUR TWO LYON. LA RÉNOVATION DU CENTRE COMMERCIAL PERMETTRA ÉGALEMENT DE FLUIDIFIER LES ÉCHANGES ET D’OUVRIR LES ESPACES.

LA PART-DIEU IS THE GATE OF THE MÉTROPOLE AND ALSO ONE OF HIS DRIVEN ECONOMIC DISTRICTS. THE ENTIRE AREA IS CURRENTLY UNDER STUDY OR CONSTRUCTION. THE “PART-DIEU PROJECT” PLANS TO TRANSFORM THE ACCESS TO THE STATION AND THE BÉRAUDIER SQUARE, WHERE THE TOWER TWO LYON WILL BE ELEVATED. THE RENOVATION OF THE SHOPPING CENTRE WILL ALSO EASE THE TRAFFIC AND CREATE OPEN SPACES.

© MVDRV

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / P A R T - D I E U

D

euxième quartier d’affaires français, la Part-Dieu compte 2 500 entreprises et administrations pour un total d’environ 56 000 salariés répartis sur un million de mètres carrés de bureaux. Dans le cadre du vaste projet Part-Dieu, l’ambition est de porter à 1,6 million de mètres carrés l’offre immobilière tertiaire afin d’accueillir 70 000 emplois. Le projet prévoit également la rénovation de la gare qui n’est plus en mesure d’absorber

le flot croissant de voyageurs. Initialement calibré pour 35 000 usagers/jour, le hall de la gare en accueille plus de 120 000/ jour et les projections tablent sur 220 000 usagers d’ici 2030. La création d’une douzième voie pour augmenter la capacité d’accueil des trains est donc prévue. Mais pour « désaturer » le pôle d’échanges, ce sont tous les abords de la gare qui vont être transformés, et notamment la place Charles-Béraudier. Sur cet espace, entre la gare et le

centre commercial, s’érigera un nouvel ensemble immobilier à l’emplacement des hôtels Athena et Orient : des hôtels, une tour de bureaux et une galerie commerciale. « Cette mixité se traduit par des volumes qui s’articulent les uns avec les autres, assemblant dans la même vision des architectures d’écritures variées et différentes. Le pied d’immeuble sera largement ouvert sur la place, le boulevard Vivier-Merle et l’avenue GeorgesPompidou, formant un pro-

longement de la galerie commerciale de la gare. Les hôtels s’inscrivent dans le paysage du quartier à mi-hauteur des grandes tours environnantes. Par contre, le nouveau gratteciel culminera à 170 mètres », détaille l’architecte Dominique Perrault. L’opération, dont la livraison est annoncée en 2021, développe une surface totale de 85 000 m2 dont 55 000 m2 rien que pour la tour.


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© FLORENCE BARNOLA

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

LOIRE

CHANGEMENT DE DÉCOR POUR LA NOUVELLE COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE THE NEW COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE IS CENTRE STAGE LE CHANTIER EMBLÉMATIQUE DE LA NOUVELLE COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE AVANCE À BON RYTHME POUR UNE OUVERTURE PROGRAMMÉE AU PRINTEMPS 2017. SITUÉS NON LOIN DE L’AUTOROUTE, LES FUTURS ESPACES DU CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL (CDN) ESPÈRENT ATTIRER UN PUBLIC LYONNAIS.

THE NEW COMÉDIE DE SAINT-ETIENNE IS UNDER CONSTRUCTION AND SHOULD BE INAUGURATED IN SPRING 2017. LOCATED CLOSE TO THE HIGHWAY, THE FUTURE CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL HOPES TO SEDUCE THE INHABITANTS OF LYON.

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ur l’ancien site de la Société stéphanoise de construction mécanique, dont les bâtiments datent de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de réhabilitation et de construction ont démarré en mars 2014 et s’achèveront en novembre prochain. Les extérieurs, comme les jardins, seront terminés quelques mois plus tard portant l’ouverture de la nouvelle Comédie au printemps 2017. Maître d’ouvrage, la mairie de Saint-Étienne a convié les Stéphanois à visiter le chantier. Les trois visites proposées aux Stéphanois au printemps ont à chaque fois fait le plein. « Une partie des bâtiments est réhabilitée et une autre partie est construite », explique Laurence Chazalon-Rotger de la direction des affaires culturelles de la Ville de Saint-Étienne. « Dans la grande nef, réhabilitée, il y a la salle de 300 places et une salle de répétitions. Dans la partie neuve, se situera la salle Jean-Dasté de 700 places. Entre les deux salles de spectacles, se trouveront un bâtiment de locaux techniques et les loges. Au-dessus, il y aura la fabrication et le stockage des costumes ». Le nouveau bâtiment comprendra une entrée nord

par le parking du Zénith, et une entrée sud donnant sur le boulevard Jules-Janin. L’Ecole supérieure d’art dramatique prendra place dans deux studios de 95 m2 ainsi que dans une salle de chant. Au-dessus se trouveront les bureaux administratifs. À noter que le CDN abritera un bar-restaurant avec une terrasse, une librairie, un patio, et sera entouré de jardins puisque le parc François-Mitterrand sera prolongé jusqu’à l’institution culturelle. Le projet, supervisé par le cabinet d’architecture parisien Studio Milou, est cofinancé par la Ville de Saint-Étienne (8,3 M€), l’Epase (3,265 M€), qui est également co-maître d’ouvrage, l’Etat (7,5 M€), la Région (6,5 M€) et le conseil départemental de la Loire (3,9 M€). Le coût global est de 29,465 M€. L’ancienne Comédie va devenir un lieu dédié à la pratique amateur et à l’émergence culturelle ; les activités de la salle Jeanne d’Arc y seront transférées, ainsi que le département théâtre du Conservatoire. « Tout un réseau de salles mutualisées mises à la disposition des équipes professionnelles et amateurs ».


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