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É D I T I O N R H Ô N E - VA L L É E D U R H Ô N E

Prix : 1,1 0 €

ARCHITECTURE

UN WEEK-END À L’USINE… C sp ahi éc er ia l

p. 17

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : INNOVER CONNECTER….

CAHIER SPÉCIAL

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

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AGENDA

L’info (42) Dino Cinieri, élu Président de l’Epora Dino Cinieri a été élu Président de l’Epora le 7 octobre 2016 à l’issue du conseil d’administration de cet établissement public foncier. Il succède à Georges Ziegler qui occupait cette fonction depuis décembre 2007. Avec l’élection de Dino Cinieri, les administrateurs de l’Epora ont choisi un homme d’expérience, âgé de 61 ans, originaire de Firminy (Loire). En 1979, à 24 ans, il a créé son entreprise dans le domaine de la sécurité, revendue, 22 ans après, forte de 1700 salariés, au groupe espagnol Prosegur. En 2001, il remporte les élections municipales dans la commune de Firminy dont il est élu maire. En 2002, il est élu député de la 4ème circonscription de la Loire, Ondaine-Pilat-St Etienne et est réélu en 2007 et 2012. Reconnu comme un parlementaire assidu et actif, il est élu secrétaire de l’Assemblée Nationale en 2012 et devient membre de la commission des affaires économiques. Par ailleurs, il s’investit dans la vie associative. Il est notamment président fondateur de l’association « Myopathie à tout coeur ». L’epora (Établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes), créé en 1998, est l’un des 13 opérateurs fonciers d’État en France. Il intervient sur les départements de la Loire, de l’Ardèche et de la Drôme ainsi que sur 22 cantons du Rhône et 21 cantons du Nord-Isère.

EUROBOIS 2016

Le salon repensé 15 au 18 novembre à Eurexpo Salon référence de la filière bois en France, Eurobois est désormais organisé tous les deux ans, les années paires, indépendamment du rendezvous BePOSITIVE et s’adresse à la fois au marché national et international. L’ édition 2016 portée par de nouvelles ambitions, a été repensée par et pour les professionnels de la filière, afin de répondre à leurs attentes et aux évolutions du marché, et ce, dans la droite ligne du contrat de la filière bois. Conçu avant tout comme un outil de développement et de réponse aux enjeux du marché, Eurobois réaffirme l’importance de soutenir celle-ci et de fédérer l’ensemble de ses acteurs qu’ils soient industriels, fabricants, artisans, institutions, fédérations, autour d’un seul et

même événement leader. Il rassemblera sur plus de 25 000 m2 à Lyon-Eurexpo, l’ensemble des professionnels nationaux et internationaux, quels que soient leurs profils et leurs secteurs d’activité . Ce salon développé par le département Bâtiment-Bois-Energies de GL events Exhibitions qui est présent depuis près de 30 ans dans la filière bois, rencontre d’ores et déjà un véritable succès avec plus de 300 exposants et marques inscrits à ce jour. Autre signe prometteur 25% des exposants inscrits sont présents pour la première fois sur Eurobois : un renouvellement encourageant pour les organisateurs du salon. Eurobois propose cette année une nouvelle segmentation pour présenter une offre complète sur la partie machine, process et matériau, sur tous les segments de marché. Dans cette optique, Eurobois fait place à la partie composites et aux nouveaux débouchés du marché, afin d’apporter des premiers éléments de réponse aux enjeux de demain.

SOMMAIRE RHÔNE

Immobilier : restauration princière pour le King Charles

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LOIRE

Des éoliennes et un parc photovoltaïque en projet

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ISÈRE

Aquapôle : eau et énergies propres

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NOS PARTENAIRES

P. 50 À 57

ANNONCES LÉGALES

P. 58 À 71

Actualité Développement local Nouveautés techniques Infos locales

p. 6 à 9 p. 10 à 12 p. 13 p. 14 à 18

Notre dossier

p. 19 à 49

PARUTION le jeudi. Hebdomadaire habilité

à publier les annonces légales. Tirage 10 000 exemplaires. 18, rue Childebert - BP 2613 - 69218 Lyon cedex 02 Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 www.journal-du-btp.com

35, rue Michaud, 73000 Chambéry

PRÉSIDENT ET DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Alain MILLIAT.

Directeur du développement : Marc CHANOZ. Attachée de direction : Catherine BEROUD.

Responsable administratif et financier : Raphaël RAPINI. Rédacteur en chef régional : Laurent ODOUARD.

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Imprimé sur les rotatives de L’Imprimerie

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Dépôt légal à parution. ISSN 1770-099X

4 JOURNAL DU BÂTIMENT & DES TP SOMMAIRE - AGENDA DU JEUDI 13 AU MERCREDI 19 OCTOBRE 2016

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PLANÈTE VERTE

Donzère (26)

LE PARC PHOTOVOLTAÏQUE INAUGURÉ

Elections au syndicat des énergies renouvelables La nouvelle équipe L’assemblée générale du syndicat des énergies renouvelables, qui regroupe plus de 360 entreprises, a renouvelé, ce mardi 27 septembre, ses instances de gouvernance. Le nouveau conseil d’administration du SER Autour de son Président, Jean-Louis Bal, réélu pour trois ans avec 97 % des voix, l’assemblée générale du syndicat des énergies renouvelables a élu les 15 membres de son conseil d’administration. Ils sont membres de droit du nouveau conseil d’administration. « Aujourd’hui, avec ce résultat, le SER confirme sa représentativité sur l’ensemble des filières, sa légitimité industrielle et sa dimension européenne », explique Jean-Louis BAL.

Inauguré récemment, le parc photovoltaïque de Donzère permet à la CNR de franchir le seuil des 60 MWc de puissance installée en photovoltaïque en France D’une puissance de 4 MWc, le parc de Donzère permettra de produire 6600 MWh par an, ce qui correspond à la consommation électrique annuelle de 2800 habitants environ. Il est localisé sur une friche industrielle ne présentant ni enjeux agricoles, ni sensibilité naturelle. Innovation majeure, il est équipé de 12 000 panneaux à haut rendement installés sur des trackers, structures à axe mobile capables de suivre l’orientation du soleil d’est en ouest et d’optimiser ainsi la production. Le développement du parc de Donzère représente un investissement de près de 6 M€. Dans une logique de création de valeur qui anime tous ces projets de développement, CNR s’est appuyée sur la filière industrielle française pour les trackers (EXOSUN, Gironde) et les bâtiments électriques (Schneider Electric, Savoie), les travaux ayant été réalisés par Bouygues Energie et Services (Hérault). Avec ses partenaires, CNR participe ainsi au développement du savoir-faire national et régional en matière de solaire. Ce projet permet des retombées économiques locales importantes : au-delà des emplois créés en phase chantier, l’exploitation du site va maintenir une dizaine d’emplois indirects et assurer des retombées fiscales de longterme aux collectivités. Ce parc fait partie des lauréats du 2è appel d’offres pour les installations photovoltaïques lancé en 2013 par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie.

De nouveaux développements en faveur de la transition énergétique Premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable, CNR dispose désormais de plus de 60 MWc de puissance installée en photovoltaïque. En 2015, CNR a vu cinq nouveaux projets de centrales au sol (dont 2 dans la Drôme, à Bourg Les Valence et la Roche de Glun) retenus par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, dans le cadre du 3ème appel d’offres national pour les installations photovoltaïques de grande taille lancé fin 2014 ; CNR construit et développe actuellement ces nouveaux projets, qui lui permettront d’atteindre plus de 80 MWc de puissance installée d’ici fin 2017. CNR vise 4 000 MW en France dans les 3 énergies : eau, vent, soleil d’ici 2020. Une politique de développement qui répond pleinement aux enjeux de la transition énergétique et au nouvel objectif du Gouvernement : relever à 11 000 MWc la puissance solaire installée d’ici fin 2020.

Les nouveaux élus

- Elisabeth AYRAULT COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE - Antoine CAHUZAC EDF ENERGIES NOUVELLES - Arnaud CHAPERON TOTAL - Filippo CIMITAN SIEMENS - Frédéric COIRIER POUJOULAT - Nicolas COUDERC EDF EN - Sébastien COUZY TE^RRAWATT - Michel CREMIEUX VOLTALIA - Paul ELFASSI BCTG AVOCATS - Kristell GUIZOUARN AVRIL - Dominique KIEFFER DALKIA - Jérôme PECRESSE GE RENEWABLE ENERGY - Anne PENALBA FRANCE HYDRO ELECTRICITE - Peter SCHUSTER ENERCON - Jean-Baptiste SEJOURNE ENGIE

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ACTUALITÉ

Immobilier

RESTAURATION PRINCIÈRE POUR LE KING CHARLES Cardinal s'offre les services de l'architecte Thomas Rau pour réhabiliter l'ancien immeuble « Le Charlemagne », dont la livraison est prévue pour le deuxième trimestre 2017. Au cœur de la Confluence et à deux pas du pôle de commerces et de loisirs, les travaux du King Charles vont bon train. Une réhabilitation lourde pour ces 9 800 m2, rachetés à la Foncière Cardinal par Unofi en 2015 et appelés à se transformer en plateaux tertiaires. Le bâtiment, qui accueillait à l'origine une mûrisserie de bananes, avait déjà été reconverti en immeuble de bureaux dans les années 1980. « D'où notre souhait de suivre une démarche éco-responsable en conservant l'immeuble existant. 92 % des déchets ont été revalorisés », explique Stéphane Rubi, président de Cardinal Investissement. S'entourant de l'architecte hollandais Thomas Rau (auteur du Woopa) et en association avec les cabinets Soho Architecture et Quadriplus Group, le promoteur a engagé des travaux estimés à 15 M€ visant à reboucher cette « passoire énergétique ». Confort thermique et environnement sonore ont été minutieusement étudiés, tandis qu'un soin particulier a été apporté à la lumière : 100 % des surfaces bénéficient d'éclairage naturel, grâce à la création de patios centraux privatisés à chaque niveau. L'immeuble, bientôt paré d'une façade alternant minéral et vitrage, a également été surélevé avec un quatrième niveau qui « met en valeur son entrée en porte-à-faux », comme l'explique l'architecte. Labellisé Breeam very good, le King Charles proposera en outre 59 places de parking en sous-sol. Disponible à la location, il propose des plateaux de bureaux modulables, dont plusieurs

lots de 1 800 m2 d'un seul tenant, fait rarissime à Lyon. Cardinal, qui espère remplir 50 % de l'immeuble d'ici la fin de l'année, indique que les 1 655 m2 disponibles au rez-de-chaussée devrait être loué par une seule entité commerciale, dont il tait pour l'instant le nom. Le promoteur ne cache pour autant pas que les intéressés sont tous lyonnais.

Vue de l’extérieur Nord Est 6 JOURNAL DU BÂTIMENT & DES TP ACTUALITÉ DU JEUDI 13 AU MERCREDI 19 OCTOBRE 2016

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ACTUALITÉ

Béton prêt à l’emploi Vers un redémarrage ?

Appels à idées Imaginez l’immeuble tertiaire de 2030

L’association européenne du béton prêt à l’emploi (EMRCO) vient de publier les chiffres 2015 de production du béton prêt à l’emploi, en léger repli de 0,6 % à 214,8 millions de m3.

Réservée aux étudiants des écoles françaises d’architecture, d’architecture & paysage, et d’ingénieurs qui doivent impérativement concourir en équipe, cette 3è édition du Concours Eiffel est organisée par la Fondation d’entreprise de la Société de la Tour Eiffel, en partenariat avec la Fondation Excellence SMA et le Groupe Abvent.

Ce léger recul masque toutefois des situations disparates : si dans l’ensemble les pays européens ont enrayé en 2015 la chute de leur production, voire même renoué avec la croissance, la France et l’Italie restent sur des trends négatifs (-4,4% pour la France et -9,8% pour l’Italie). Cependant, il semblerait que la France suive la tendance européenne avec un léger décalage dans le temps. En effet, les chiffres français de production du BPE montrent que, en cumul sur les huit premiers mois de l’année 2016, l’activité du BPE affiche désormais une progression de + 1,3 % sur un an. Sans surprise, l’Allemagne reste le plus gros producteur européen avec 47,2 millions de m., suivi loin derrière par la France (34,8 millions de m.), l’Italie (25,3 millions de m.) et le Royaume-Uni (23,7 millions de m.). C’est toutefois en Autriche et en Belgique que la production par habitant reste la plus importante avec respectivement 1,2 et 1,1 m./habitant, alors même que la moyenne européenne se situe à 0,5 m./habitant. Alors qu’en Europe 32,9% du béton prêt à l’emploi est mis en oeuvre à l’aide d’une pompe à béton, la France n’utilise cette technique de mise en oeuvre que pour 20% de sa production. Cet écart est principalement dû à la typologie des chantiers français et des solutions constructives existantes. Avec 1000 pompages par jour en moyenne, le pompage du béton est pourtant une solution qui progresse en France, notamment sous l’impulsion du Syndicat national du pompage du béton (SNPB) qui multiplie les actions de promotion en faveur de cette technique moderne de mise en oeuvre du béton.

Encourager, récompenser, mettre en lumière l’inventivité et la créativité des étudiants en Architecture, telle est toujours l’ambition du Concours Eiffel depuis sa création en 2008. Pour cette nouvelle édition, parce que, pour eux, construire est nécessairement une aventure collective, les organisateurs ont décidé d’aller plus loin en l’ouvrant aux élèves-ingénieurs et aux étudiants de disciplines complémentaires. Les participants doivent impérativement concourir en équipe de 2, 3 ou 4, composée au minimum d’un binôme étudiant en architecture/ élève ingénieur, et complétée à sa convenance par des étudiants de disciplines diverses (sociologie, ergonomie… par exemple).

L’appel à idées 2016 Il est demandé aux concurrents d’imaginer l’immeuble tertiaire non IGH de 2030 du Campus Eiffel Orsay, un programme d’envergure que mène actuellement la Société de la Tour Eiffel qui s’inscrit dans une triple dynamique nourrie de synergies pluridisciplinaires, pleine de promesses, d’exigences aussi : celle du Grand Paris, celle du pôle Paris-Saclay, et celle de la Société de la Tour Eiffel. Dans l’esprit de Gustave Eiffel, «impensable hier, réalisable aujourd’hui, pour être pertinent demain», associant intelligence tech-

nique et conception prospective de l’espace et de l’environnement de travail de demain, les projets devront être visionnaires et porteurs d’une identité forte. Les candidats pourront s’affranchir de toutes les normes, contraintes réglementaires et codes en vigueur aujourd’hui, dès lors que leur démarche et leurs propositions seront justifiées. Ils devront aussi tenir compte des nouveaux modes d’organisation de travail et de vie, des nouvelles attentes en matière d’économie circulaire, ainsi que des évolutions techniques, technologiques, environnementales et urbanistiques. Nomadisme et mobilité des collaborateurs, mutualisation des espaces et des services, nouveaux impératifs de performances, nouvelle temporalité des bâtiments, nouvelles pratiques de la maîtrise d’oeuvre (BIM et technologies prédictives) qui encouragent les synergies entre les différents acteurs du projet : tels sont les défis à relever. Les dossier sont tout juste cloturés, remise des prix le 30 novembre.

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V.U. / ENGINS

A l’honneur Le nouveau Crafter « van of the year »

Après le Transporter l’année dernière c’est désormais au tour du tout nouveau Crafter d’être nommé « Van of the Year ». Un trophée international qui récompense le meilleur véhicule utilitaire de l’année. Contrairement à l’ancienne génération conçue en partenariat avec Mercedes, le Crafter 2017 est quant à lui développé intégralement en interne et produit dans une usine dédiée en Pologne. Côté dessin, pas de révolution : on reste dans la continuité du reste de la gamme avec des lignes horizontales très marquées ce qui lui autorise un coefficient de trainée record pour la catégorie (Cx 0,33). Les optiques tout comme l’habitacle adoptent également cette disposition, ce qui offre une certaine fluidité esthétique. Pour plus de modularité le nouveau Crafter s’articule autour de trois longueurs extérieures, 5,98m, 6,83m, 7,40m et trois hauteurs 2,35m, 2,59m et 2,80m. Soit des dimensions légèrement plus importantes que la précédente génération. Volkswagen n’a pas encore dévoilé les capacités de chargement réelles de son utilitaire mais promet qu’il « surpasse largement prédécesseurs et concurrents ».Côté motorisations, le Crafter sera d’abord disponible en diesel : 2.0l TDI de 102, 140 ch ou 177ch, tous agissant sur les roues avant. Il faudra attendre le courant de l’année prochaine pour voir naitre les versions propulsion et intégrale 4Motion ainsi qu’un quatrième bloc d’une puissance de 122ch.

Sudimat

Puissance pour la foreuse Fourmidrill FD 55

L’entreprise Sudimat a conçu sa foreuse Fourmidrill FD 55 pour que celle-ci puisse intervenir sur des chantiers couverts et exigus. Parmi ses atouts, un groupe moteur sur timon indépendant équipé du nouveau moteur Hatz 4H50 TIC qui contribue pleinement à la puissance et la fiabilité de la foreuse pour des interventions en toute sécurité. Spécialisée dans la fabrication, la vente et la location de matériel de forage depuis 1991, Sudimat est implantée près de Toulouse et de Marseille et dispose d’un réseau de partenaires réactifs et fiables. L’entreprise travaille aussi de longue date en partenariat avec les moteurs Hatz, dont elle apprécie l’endurance et les performances, que ce soit en termes de puissance

ou d’économies de carburant. Dès la disponibilité du nouveau moteur Hatz 4H50 TIC, les équipes Sudimat et Hatz ont travaillé ensemble à sa mise en place sur la foreuse Fourmidrill FD 55.

Une foreuse d’intérieur Cette foreuse a été spécialement conçue pour intervenir dans les chantiers exigus, en intérieur, le long de parois ou de talus et les chantiers ou une foreuse héliportée est nécessaire. Elle bénéficie d’un couple de forage important tout en restant un matériel léger, ce qui lui permet d’intervenir sur des zones difficiles d’accès aux gros équipements. Elle peut effectuer des forages de micros-pieux, des tirants d’ancrage en soubassement, des sondages, des forages à la tarière. Outre tous ces travaux de consolidation et de stabilisation, elle peut répondre à des besoins de géothermie d’intérieur et forer accessoirement des puits d’eau, des puits artésiens. Le nouveau moteur Hatz 4H50 TIC a été développé suivant une approche novatrice, avec comme objectifs la diminution de la taille et du poids associée à de hautes performances et de bonnes valeurs en matière d’émissions de gaz d’échappement. Il en résulte un moteur 2 litres à turbocompresseur qui atteint une puissance maximale de 55 kW. Avec un poids de 173 kg, c’est la référence de sa catégorie. Le partenariat entre Sudimat et Hatz a permis d’améliorer une foreuse dont la particularité est d’allier la puissance et la mobilité de forage. Non seulement le moteur Hatz 4H50 TIC OPU est conforme aux législations internationales relatives aux gaz d’échappement, mais ainsi dissocié du corps principal de la foreuse, il contribue à la performance et à la polyvalence de la Fourmidrill FD 55 qui peut intervenir en sécurité dans les chantiers couverts, exigus et difficiles d’accès.

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ACTUALITÉ

Inauguration (69)

MONECHAFAUDAGE.COM VOIT PLUS GRAND PME spécialisée dans la vente d’échafaudages neufs et occasions sur internet, monechafaudage.com inaugurait récemment son nouveau siège social à Arnas.

Créée en 2010 à Villefranche sur Saône par son dirigeant actuel, Frédéric De Saint-Jean, cette PME s’est spécialisée dans la vente d’échafaudages en France, secteur ou plusieurs milliers d’entreprises interviennent pourtant déjà. Cependant, monechafaudage.com présente de nombreuses originalités : elle ne vend que de l’échafaudage, neufs mais également d’occasions, se fournit qu’auprès d’un seul fabricant la société Tubesca-Comabi et réalise 70 % de ses ventes via internet. Ce positionnement atypique lui permet d’avoir de nombreux arguments auprès de ses clients. Tous les produits vendus sont fabriqués en France (Trévoux 01 ou Ailly sous Noye 80) et certifiés NF. Elle offre aussi la possibilité d’acquérir des échafaudages de qualité à prix très compétitifs grâce au matériel d‘occasion. « Dans un

En chiffres Chiffre d’affaires prévisionnel 2016 : 800 000 € 3 salariés Nouveau siège social situé à Arnas (terrain 3 500 m2 – 350 m2 couverts – investissement 600 000 €) secteur du bâtiment qui vient de traverser une crise particulièrement longue, notre entreprise progresse cependant chaque année de plus de 15%, cela s’explique notamment par notre volonté permanente de nous adapter aux demandes du marché. Par exemple, nous venons de mettre en oeuvre un nouveau service unique en France

concernant la vente des PIRL (plateforme individuelles roulantes légères, voir photo infra). Ainsi, nous garantissons à nos clients que toute commande de PIRL passée avant midi sera expédiée partout en France dans la journée », explique Frédéric De Saint-Jean.

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DÉVELOPPEMENT LOCAL

Congres des maires du Rhône

© F����� CHAPOLARD

« L’EUROPE, L’EUROPE, L’EUROPE ! »

Françoise Grossetête, Christophe Rouillon, Etienne Blanc et Claire Peigné

Simplification et proximité : deux notions dont il a beaucoup été question lors de la table ronde sur « L’Europe et nos collectivités » lors du récent congrès des maires du Rhône qui s’est tenue en terres beaujolaises. « Il faut arrêter de taper comme des sourds sur l’Europe ! Elle constitue une opportunité pour l’économie, l’agriculture, les communes… » martèle Christophe Rouillon, maire de Coulaines (Sarthe) et président de la commission Europe

de l’AMF (association des maires de France). Et d’ajouter : « Il y a beaucoup d’argent ! », citant, au niveau national, les 340 M€ du Feder, « de l’argent parfois non consommé ». Mais aussi les 80 Md€ du plan Juncker pour lequel il faut selon lui « baisser les seuils » et « clarifier les critères d’éligibilité ». Quoi qu’il en soit, les maires doivent être « les principaux chasseurs de prime » des fonds européens. Une Europe qu’il faut « saisir comme une chance, et non considérée comme un bouc émissaire, un punching-ball ». Compliquée, l’Europe ? « Regardez l’intercommunalité, ça n’est pas compliqué ? », rétorque Christophe Rouillon. Perte de souveraineté ? « Je rappelle que toutes les décisions européennes sont vali-

dées par les Etats ». En voilà une qui ne pratique pas le punching-ball : la députée européenne Françoise Grossetête, dénonçant « les mensonges grossiers sur l’Europe », revenant sur la sortie du Royaume-Uni suite au Brexit - « Le parlement européen souhaite que les choses aillent vite » - et certains freins à la poursuite de la construction européenne : « Je rappelle souvent que le Conseil européen est une addition d’égoïsmes nationaux ». Surtout, Françoise Grossetête effectue en quelque sorte un passage de relais : « Ce sont les Régions qui vont gérer les fonds structurels européens ». Des fonds pour lesquels elle souhaite « des retouches pour qu’ils soient mieux adaptés », leur « simplification » et « une combinaison possible avec les fonds Juncker ». C’est le premier vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Etienne Blanc (représentant le président Wauquiez) qui prend le relais : « La Région va effectivement avoir la responsabilité de la gestion des fonds pour la Commission européenne, une lourde charge. » Et de souhaiter un élu régional « plus présent auprès de la commission pour faire plus simple (…), plus clair sur les critères d’intervention auprès de nos partenaires ». Et le vice-président Blanc de donner un petit coup de punching-ball : « Nous avons financé une chaudière à bois à Artemare, dans le Bugey. Avec les tonnes de papier qu’il a fallu pour monter le dossier, nous pourrions alimenter la chaudière pendant plusieurs mois ! ». ■ F.R.

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DÉVELOPPEMENT LOCAL

Congrès des maires du Rhône

DISCOURS OFFICIELS : MORCEAUX CHOISIS

Le stand de BTP Rhône, présent à cet événement

Claire Peignié, présidente de l’AMF 6, sur la refonte de la carte intercommunale : « Dans le cadre du Schéma de coopération intercommunale (SDCI), il s’agit de faire entendre la voix des élus. Leur voix a été entendue mais des questions demeurent. Le travail doit se poursuivre avec souplesse et adaptation au terrain ». Sur la place de la nouvelle Région, relais de l’Europe : « N’oublions pas les communes dans l’Europe et l’intercommunalité ! ».

Christophe Guilloteau, président du conseil départemental du Rhône, à propos de l’aide du Département aux communes : « A budget constant, les communes n’auront jamais eu autant d’argent ». Sur les rapports du conseil départemental avec la Région : « J’ai vécu un an sans jamais voir personne ! Depuis six mois, il y a un vrai travail de fait, nous sommes dans une mutualisation, avec un conseil régional de terrain que l’on avait pas vu depuis des années ».

Jean-Yves Sécheresse, conseiller de la Métropole de Lyon (représentant le président Gérard Collomb), au sujet de la solidarité territoriale : « Il n’y a pas d’un côté une métropole qui s’enrichit et de l’autre, des territoires voisins qui s’appauvrissent (…) Quand la métropole crée de la richesse, elle la redistribue ».

Etienne Blanc, premier vice-président du conseil régional : « La Région joue des coudes, bouscule un peu le Département et les intercommunalités ». « Nous modifions les contrats de développement durable de la Région, en supprimant ce qui est accompagnement et ingénierie et ne gardant que les investissements ».

Michel Delpuech, préfet du Rhône, préfet de région, à propos de la loi de finances 2017 : « 47,3 Md€ sont inscrits au titre du concours aux collectivités territoriales, avec une diminution de moitié de l’effort qui leur est demandé ». « Le Fonds de soutien à l’investissement local (FSIL) a été créé cette année, abondé à hauteur d’1 Md€, 94 M€ pour Auvergne-Rhône-Alpes, 14 M€ pour le Rhône. Il est reconduit en 2017, avec un budget de 1,2 Md€ ». Sur le redécoupage territorial : « Nous redécoupons l’arrondissement de Villefranche-sur-Saône, pour créer l’arrondissement Rhône-Sud avec un sous-préfet ».

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DÉVELOPPEMENT LOCAL

Miribel Jonage (01) Une fresque pour le Grand Parc

Premier mur peint du parc, la fresque géante réalisée sous le pont de l’autoroute A42 mesure 37 m de longueur sur 3,60 m de hauteur sera prochainement inaugurée. Située dans un lieu de passage très fréquenté, qui relie le territoire de la Côtière de l’Ain au Grand Parc, elle met en valeur la porte d’entrée Nord-Est du site, et représente ses multiples facettes : l’omniprésence de l’eau, la richesse de la biodiversité, la diversité des activités de loisirs, culturelles et sportives pratiquées. Le projet a été réalisé par trois jeunes artistes, Juliette Hostal, Vincent Le-

Logement social (69)

clere et Vincent Sonnery, tout droit sortis de la première promotion d’Ecohlcité, établissement d’enseignement supérieur en art mural né d’une association entre la Cité de la Création et l’école Emile Cohl. Lors des phases de conception et de réalisation de la peinture, les artistes ont fait partager leur passion à des jeunes du centre social George Lévy (Vaulx en-Velin) accueillis dans le cadre d’un chantier éducatif. La Société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône(APRR), propriétaire du tunnel où a été réalisée l’oeuvre, est mécène du projet.

Alliade Habitat inaugure sa première résidence à Limonest Patrice Tillet, directeur d’Alliade Habitat, filiale d’Action Logement, et Patrick Mercier, président de Mercier Immobilier ont inauguré en présence de Michel Le Faou, vice-président de la Métropole de Lyon et de Max Vincent, maire de Limonest, la première résidence du bailleur social sur la commune. Ce nouvel ensemble immobilier locatif à destination de salariés à revenus modestes contribue à la diversification de l’offre de logements sur Limonest et à l’attractivité du pôle économique ouest de Lyon. La résidence La Bruyère, livrée en juillet dernier, est située sur la ZAC du Puy d’Or,à la pointe sud de la commune, secteur principalement consacré aux activités économiques et commerciales. Réalisée par Mercier Promotion et conçue par Jérôme Dinet, cabinet Neptune Architecture/Lyon, elle comprend 25 logements locatifs et bénéficie du label Qualitel. Le chauffage est assuré par une chaudière individuelle au gaz, avec sonde extérieure et production d’eau chaude par un ballon d’eau chaude solaire avec capteurs solaires. Des végétaux, arbustes et arbres ont été implantés dans les espaces privés et communs. Alliade Habitat a lancé une autre opération sur Limonest, avenue du général de Gaulle : l’acquisition et la rénovation de six logements et d’un commerce (livraison prévue en décembre 2017).

Opinion Loi Cap : les géomètres experts s’expriment A la veille de la concertation relative à la détermination du seuil de recours obligatoire à un architecte pour établir le permis d’aménager d’un lotissement , l’Ordre des géomètres-experts (OGE) dénonce un détournement de l’esprit des dispositions de l’article 81 de la loi CAP (liberté de la création architecture et patrimoine) par le conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA) et le syndicat national des Aménageurs Lotisseurs (SNAL). Jean-François Dalbin, président du conseil supérieur de l’OGE, précise que : « Cette proposition piétine l’ensemble du processus législatif. Le CNOA et le SNAL proposent un niveau de seuil de recours à un architecte si bas (2000m2) que cela revient de fait à supprimer le seuil défendu par les parlementaires. Le CNOA s’est toujours opposé à l’existence même d’un seuil durant l’ensemble du processus législatif et tente un passage en force à l’occasion de la rédaction de ce décret d’application de la loi CAP ». En effet, quand on sait que la surface moyenne d’un terrain à bâtir en France se situe aux alentours de 1 100 m2, on comprend qu’un seuil à 2.000 m2 revient à rendre obligatoire le recours à un architecte pour tous les lotissements. Le Conseil supérieur de l’OGE tient à rappeler qu’il a proposé, dès le mois de juillet dernier, aux ministères du Logement et de la Culture la mise en place d’un seuil fondé sur une approche contextuelle : pour les communes disposant d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) avec Orientation d’Aménagement (OA) ou Orientation d'Aménagement et de Programmation (OAP), seuil fixé à 20.000 m2 ; pour les communes ne disposant pas d’un PLU avec OAP, seuil fixé à 10.000 m2. Jean François Dalbin précise que « cette proposition en deux temps est justifiée par l’existence d’études complètes réalisées par une équipe pluridisciplinaire présentant des compétences en architecture, en urbanisme et en paysage lors de la révision du PLU et de l’élaboration de l’OAP ». L’OGE attend donc avec impatience le lancement de la concertation promise par le ministère de la culture pour défendre le respect de l’esprit de ces dispositions de l’article 81 de la loi CAP.

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NOUVEAUTÉS TECHNIQUES

Evacuation

Clic-Box® : regards prêts à brancher ! La Clic-Box® et les boîtes de branchement Fabemi TP simplifient la mise en place des regards pour l’évacuation des eaux pluviales. Entièrement compatibles entre elles, ces systèmes de regards des eaux pluviales sont facilement adaptables au débit estimé. Véritablement prêtes à brancher, elles permettent aussi de configurer aisément le réseau des canalisations pour faciliter les écoulements vers un ou plusieurs points d’évacuation. Les fonds et la rehausse des Clic-Box® sont équipés sur trois parois d’un opercule en ABS. Sur cet opercule, Fabemi TP a astucieusement intégré des prédécoupes dans lesquelles viennent se loger les canalisations. 4 diamètres de découpe sont possibles. Il suffit d’entamer la prédécoupe choisie avec un simple tournevis et de tirer pour évider comme nécessaire, selon le diamètre du tuyau. Les lèvres restantes de l’opercule forment alors une collerette parfaitement étanche. La souplesse du joint autorise une pose désaxée de la canalisation tout en garantissant l’étanchéité du montage.

Isolation

L’Aérovap hygromax : la membrane d’étanchéité nouvelle génération Depuis des années, les experts mettent en garde les professionnels du bâtiment en rappelant qu’une maison trop étanche (RT2012/RT2020) devient une maison qui ne « respire plus », et donc potentiellement une maison à risques. Après des milliers d’heures de recherche, Salola Environnement vient d’intégrer à sa gamme l’Aerovap Hygromax. Cette nouvelle membrane permet de réaliser des habitats plus sains, plus performants, en favorisant une meilleure perméabilité à la vapeur d’eau en fonction de l’humidité relative. La valeur Sd de cette membrane varie de 0,5 à 100 m. Par ailleurs, soucieux d’accompagner les professionnels dans la maîtrise permanente de leur savoir-faire, l’entreprise propose en complémentarité les AEROCONNECT SD20 et AEROCONNECT HPV. Ces membranes pare-vapeur et pare-pluie ont été développées pour réaliser le raccordement entre la menuiserie et la façade. Elles sont autocollantes sur toute leur sous-face, avec une bande adhésive en surface, et peuvent êtres peintes ou enduites.

Lumière Aurora lance le sport encastré unique À la fois étanche à l’air, IP65 et classe II, en version fixe et basculante, le mPro Aurora peut être installé dans les Bâtiments Basse Consommation (BBC) comme dans les pièces d’eau. Recouvrable d’isolants roulés, soufflés ou projetés*, ce spot dernière génération, disponible en 3000K et 4000K, offre un très haut rendement, jusqu’à 660 lm pour seulement 7 W consommés, ce qui en fait l’encastré le plus efficace du marché. Facile à installer, le mPro Aurora dispose d’un driver détachable de la source lumineuse par simple pression. Ainsi, il devient plus compact et peut être installé dans les plafonds étroits jusqu’à 47 mm (en fixe et basculant). Idéale en rénovation comme en construction neuve, cette conception convertible permet au spot Aurora d’être recouvrable par toutes sortes d’isolants, roulés, soufflés ou projetés (soufflés ou projetés en pose détachée uniquement). Si la compatibilité du spot mPro avec tous les types d’isolants et toutes les hauteurs de sous-plafonds (jusqu’à 47 mm) permet l’utilisation d’une seule référence de spot pour tous les chantiers, son diamètre d’encastrement en version fixe offre un gain de temps complémentaire.

Stockage

Un système anti-basculement de meuble bois & métal Recommandé pour tous les meubles d’archivage papier et les servantes d’outillage afin d’éviter qu’ils ne basculent sous leur propre poids, Ronis Ultra Track est un système anti-basculement pour mobilier bois et métal qui limite l’ouverture à un tiroir à la fois. D’ores et déjà reconnu par les fabricants de meubles d’ateliers ou de bureaux pour sa sécurité et sa qualité de verrouillage, cette solution de Dom-Ronis, basée sur une technologie modulaire, s’enrichit d’un nouveau dispositif d’ouverture écoconçu alliant fiabilité et légèreté : Ultra-TrackL ZLF. Robuste et efficace, le système anti-basculement Ronis Ultra-Track repose sur un module utilisant un système de crochets montés sur rail à l’arrière ou sur le côté du meuble pour contrôler l’ouverture des tiroirs et la bloquer dès lors qu’un autre tiroir est ouvert. Cette technique rend alors impossible l’ouverture de deux tiroirs simultanément et évite ainsi le basculement du meuble, cause de nombreux accidents. Il s’adapte à tout type de meuble d’une capacité de 20 tiroirs maximum dont la hauteur ne dépasse pas 3 mètres.

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RHÔNE

Syndicat de l’immobilier

L’UNIS LYON-RHÔNE CHANGE DE TÊTE

En 2016, l’Unis a fêté ses 130 ans. Et, à année exceptionnelle, programme exceptionnel ! À commencer par la Journée des conseils syndicaux, qui accueillera quelque 3 000 copropriétaires à la Salle 3 000 le 12 octobre, avant de laisser la place au traditionnel congrès annuel, qui se tiendra aussi à Lyon les deux jours suivants. À cette occasion, l’union syndicale reviendra sur le manifeste qu’elle a rédigé en vue des élections présidentielles et les 10 propositions qui en découlent, parmi lesquelles la nécessité d’agir en commun et le recours obligatoire aux professionnels dans tous les actes émaillant le parcours résidentiel. Mais le congrès permettra aussi au président régional sortant Jacques Pedrini de passer publiquement le relais à son bras droit, Patrick Lozano. Élu à la tête de l’Unis Lyon-Rhône en juin dernier et pour un mandat de 3 ans, celui qui dirige deux régies immobilières à Craponne et

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Les 13 et 14 octobre, l'Union nationale des syndicats de l'immobilier organise son 8e congrès annuel à Lyon. Un événement majeur pour l'antenne rhodanienne, qui annonce aussi une nouvelle présidence.

Patrick Lozano (à gauche) succède à Jacques Pedrini (à droite) à la tête de l’Unis Lyon-Rhône

Mornant a été le trésorier du syndicat pendant 4 ans. Pour le nouveau nommé, les objectifs sont clairs : assurer la pérennité des missions initiées par son prédécesseur – continuer à fédérer – et mettre l’accent sur la communication et le contrôle des adhérents, qui doivent être « responsables avant tout ». « La profession a changé. Si l’on se doit de conserver notre vocation de syndicat professionnel, nous devons

Inauguration Du logement social à Saint-Priest

Lyon Métropole Habitat a inauguré un nouveau programme résidentiel dans la Zac des Îlots Verts. Située à proximité immédiate de la mairie, la résidence se compose de deux bâtiments, l'un en locatif social avec 19 logements, l'autre en accession sociale avec 32 appartements, entourant un coeur commun d'espaces verts. En outre, trois locaux d'activités ont été intégrés à la résidence, dont un espace de 800 m2 accueillant une agence Est Métropole Habitat. Designée par le cabinet d'architectes HTVS, la résidence est certifiée BBC. Avec ce programme, le bailleur confirme sa vocation d'aide à la propriété : les nouveaux propriétaires sont tous primo-accédants.

aussi être plus transparents, mieux formés aussi. Je veillerai à un vrai retour sur le terrain aux côtés des professionnels. Il faut revenir à l’humain : les hommes, on n’en parle jamais dans nos métiers. » Patrick Lozano ne s’en cache pas, il souhaite avant tout de la stabilité pour l’Unis 69 et ses 130 adhérents. Au point de demander à Jacques Pedrini d’assurer ponctuellement à ses côtés la fonction de conseiller spécial.

Chiffres Lyon, une agglomération de dimension européenne L’agglomération de Lyon regroupe plus d’1,3 million d’habitants. Avec les villes environnantes qui lui sont étroitement liées par le biais des migrations pendulaires, elle forme une zone urbaine dite fonctionnelle de plus d’1,9 million d’habitants. Lyon figure parmi les vingt agglomérations les plus peuplées de l’Union européenne, sans toutefois faire partie des plus denses. Marquée par une croissance périurbaine, l’usage de la voiture y est plus fréquent qu’ailleurs. L’agglomération de Lyon se démarque par sa jeunesse au plan européen : un habitant sur quatre a moins de 20 ans, contre un sur cinq dans l’ensemble des grandes agglomérations européennes. Parmi les personnes de 25 à 64 ans, plus de 40 % sont diplômées de l’enseignement supérieur. Lyon se situe ainsi dans le premier tiers des agglomérations de plus de 500 000 habitants. Au sein des villes partenaires de la Métropole de Lyon telles que Bruxelles, Copenhague, Munich ou Amsterdam, Lyon fait partie de celles qui accueillent le plus gros volume d’étudiants (140 000) après Barcelone. L’agglomération lyonnaise bénéficie d’une force de travail importante. Près de huit personnes sur dix sont présentes sur le marché du travail, en occupant ou cherchant un emploi. Ce taux est supérieur de trois points à celui de l’ensemble des agglomérations européennes. Le poids de la construction est l’un des plus importants des villes partenaires.

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LOIRE

Saint-Étienne

Le processus de sélection des entreprises candidates à la construction du nouveau crématorium de Saint-étienne est achevé. La livraison est prévue pour l’automne 2018. Cinq groupements de candidats avaient été sélectionnés pour concevoir et réaliser le nouveau crématorium. Le marché public a été attribué à Citinéa (l’entreprise de BTP du groupe Vinci), l’architecte stéphanois Cimaise et le fabricant de fours ligérien FMI Process. L’équipement de 1 000 m2 sera implanté dans le quartier de Montmartre sur un terrain de 11 000 m2 traversé par la rue Alfred-Colombet. Le coût total devrait atteindre 7,5 M€ HT, dont un tiers financé par les collectivités investies dans la société publique locale (SPL). Les deux autres tiers seront supportés par le recours à l’emprunt. L’édification d’un nouveau crématorium s’imposait depuis quelques années avec l’obsolescence annoncée des équipements du crématorium de Côte-Chaude. La tendance observée dans la population française est semblable dans la Loire. En 1998, 750 défunts avaient été incinérés, ils ont été plus de 1 600 l’an dernier. L’ancien maire socialiste Maurice Vincent avait initié un

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L’OUVERTURE DU CRÉMATORIUM EST CONFIRMÉE POUR 2018

Le bâtiment accueilliera dans ses deux salles de cérémonies respectivement 170 et 50 personnes

premier projet dans lequel la société publique locale constituée de neuf communes devait non seulement construire, mais également exploiter elle-même le nouvel équipement funéraire. Après son élection Gaël Perdriau a choisi de reconsidérer le projet dans son intégralité, préférant limiter l’action publique à la seule construction. Une nouvelle SPL était constituée, mais en étant cette fois-ci élargie aux intercommunalités voisines (Loire Forez, le Pays de Saint-Galmier, les Marches du Velay et de Rochebaron à Chalencon) et Saint-étienne métropole. En effet depuis le 4 février 2015, la compétence de « création et gestion des nouveaux crématoriums » est portée par la communauté urbaine stéphanoise. Cet élargissement coïncide avec le bassin de

Roanne Des éoliennes et un parc photovoltaïque en projet

La communauté d’agglomération va implanter 30 nouvelles bornes de recharge pour les véhicules électriques, les premières seront en place à la fin de l’année. Elles se répartiront ainsi : 15 à Roanne, quatre au Coteau, trois à Mably, deux à Riorges et Renaison, une à La Pacaudière, à Perreux, à Saint-Léger-sur-Roanne, à Villerest. Il en existe déjà sept. Elles sont situées à Roanne (parking hôtel de ville et parking République), à Riorges (parking Scarabée), à Lentigny (parking Intermarché), au Coteau (garage Renault), à Saint-Germain-Lespinasse (garage Renault). Une centaine de véhicules électriques circulent dans le Roannais. Roannais agglomération et ses communes comptent en acheter 50. Le coût de ces nouvelles implantations représente un

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Roannais agglomération va installer de nouvelles bornes pour les véhicules électriques et lance un projet d’éoliennes et de parc photovoltaïque.

investissement de 390 000 €, financés à parts égales par l’agglomération et l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) via le programme « mobiloire » du Siel. Par ailleurs, lauréat de l’appel à projet TEPCV

population qui utilise actuellement le crématorium de Côte-Chaude. « Les utilisateurs dépassent largement le territoire de la seule ville de Saint-étienne », précise le maire Gaël Perdriau. Si 67 % des demandes sont faites par des habitants de l’agglomération, 20 % viennent des habitants de la périphérie (dont 8 % issus de Loire Forez) et 13 % d’au-delà. Si la date d’ouverture est connue, le mode de gestion de ce nouvel équipement doit encore faire l’objet de délibération de la part des collectivités locales partenaires de la SPL. La délégation de gestion de service public, avec l’ouverture du marché confié à une société privée, semble avoir les faveurs de Saint-étienne métropole. Il lui reviendra alors d’établir les tarifs qui s’appliqueront. ■ Mathieu Ozanam

(Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte), Roannais agglo a obtenu un premier soutien financier de 500 000 € sur trois ans à partir de 2015. Ce qui lui permettra de poursuivre sa politique volontaire en matière de développement durable et de financer entre autres l’opération éclairage commercial afin de permettre aux artisans-commerçants de renforcer leur attractivité tout en réduisant leur facture énergétique. Roannais agglomération a travaillé sur 11 nouvelles actions dans le cadre de sa démarche TEPCV et le ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la mer lui a attribué une nouvelle enveloppe de 1,5 M€. Parmi ces actions, il faut citer un projet éolien : à l’heure qu’il est trois zones appartenant à 70 propriétaires sont pressenties sur 14 communes de l’Ouest et de la Côte roannaise pour 5 à 10 éoliennes. Et parallèlement la communauté d’agglomération va lancer des études pour un parc photovoltaïque de cinq hectares à Roanne. ■

Louis Pralus

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ISÈRE RHÔNE HÔNE SAVOIE

Musée Savoisien

FERMETURE AVANT TRAVAUX DE RÉNOVATION La phase des fouilles archéologiques précédera la refonte complète de l’établissement, qui permettra de mieux connaître l’origine des lieux pour mieux en envisager, l’accent étant mis sur l’ouverture au cœur du Chambéry. Depuis le 19 septembre dernier, le musée est désormais totalement fermé au public et ceci jusqu’à la fin des travaux prévus en 2019. Le cloître et les espaces d’accueil de l’établissement qui était resté ouverts cet été, au contraire des salles de collections, ne sont désormais plus accessibles au public. Le projet de rénovation de ce monument historique classé dont les éléments les plus anciens datent du XIIIe siècle, prévoit notamment de rendre accessible tous les espaces du musée et de proposer aux visiteurs un nouveau parcours de visite. L’accessibilité et la reprise des sens de circulation impliquent des travaux de percements et de décaissements dans les murs et les sols du musée, notamment pour l’installation des ascenseurs. Avant d’engager ces travaux, le Service Régional de l’Archéologie de la Direction Régionale des Affaires culturelles (direction déconcentrée du ministère de la Culture et de la Communication) a demandé à ce que des sondages archéologiques soient effectués afin d’établir un diagnostic en vue d’éventuelles fouilles archéologiques. Ces sondages seront réalisés par l’Institut National d’Archéologie Préventive à partir du 26 septembre et pour une durée d’environ trois semaines. Si des fouilles archéologiques devaient être prescrites, elles interviendraient au printemps-été 2017.

L’esquisse de ce que sera le nouvel espace d’accueil du musée rénové.

Sondages et fouilles permettront de mieux retracer l’histoire du bâtiment, l’un des plus anciens de Chambéry, aujourd’hui connu de manière très fragmentaire. À quoi ressemblait le couvent du XIIIe siècle ? Comment s’est-t-il développé durant le Moyen Âge ? Quel a été l’impact de sa réorganisation au XVIIe siècle ? Comment s’est opérée l’installation de l’évêché à la fin du XVIIIe siècle ? Autant de questions auxquels les archéologues parviendront peut-être à répondre pour enrichir la présentation du bâtiment dans le futur parcours de visite. Quant au projet de rénovation, il a été confié, par le département, à une équipe conduite par Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, qui s’est notamment entouré du Studio Adeline Rispal pour la scénographie, d’un bureau d’études suisse pour les fluides, et d’un éclairagiste allemand. Ils ont déjà signé la rénovation du château des ducs de Bretagne, musée de Nantes ou encore la mise en lumière des col-

L’intergénérationnel au salon de l’immobilier Promoteurs, agents immobiliers, banques, organismes de conseils…des départements savoyards seront sont rassemblés en nombre au prochain salon de l’immobilier de Chambéry, offrant une vision globale du marché immobilier des deux Savoie. Ce sera les vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 octobre à Savoiexpo, Une manifestation organisée par le Dauphiné libéré au cours de laquelle sera notamment donné, avec « Chers voisins », un coup de projecteur sur l’habitat intergénérationnel solidaire. Il s’agit de construire les villes de demain en associant les acteurs de l’habitat et .les maitres d’usages que sont les habitants. A noter aussi la présence de la chambre interdépartementale des notaires de Savoie et de Haute-Savoie. VousFinancer.com Chambéry sera une nouvelle fois là également présent au prochain pour répondre à l’ensemble dess demandes de financements immobiliers ou professionnelles.

lections du musée de Bavière. A Chambéry, l’esquisse du projet (pour un montant de 17 M€) intègre, à côté des différentes thématiques, les peintures murales de Cruet dans une configuration proche de celle de la maison forte dans laquelle elles ont été trouvées. Le tout à travers une disposition en marguerite et non linéaire, avec une muséographie privilégiant l’interactivité, la mise en espace des objets et les ambiances. Autre point fort, le recentrage de l’entrée principale, place Métropole, cœur de la vielle ville, donnant accès aussi à la cathédrale, adjacente au cloître de l’ancienne abbaye, intégré au musée. Un choix qui pour l’architecte a l’avantage de « recréer un lien » l’intra-muros de ce fut la cité des ducs de Savoie, et l’extra-muros, où se situait jusqu’alors l’entrée, qui servira toujours de passage. ■

B.F

Cession du château de Menjoud Ce lundi 10 octobre, à Saint-Pierred’Albigny, la Société d’Aménagement de la Savoie (SAS) et la SCI Clos Menjoud ont signé l’acte de vente du Château du même nom (photo). Cette vente finalise le projet global de réhabilitation et de requalification du site mené par le conseil départemental de la Savoie, propriétaire du lieu depuis le départ des Sœurs de la Visitation. Sur le terrain attenant au Château, la construction du foyer de vie pour adultes handicapés, projet soutenu par le département et porté par l’Association chrétienne des institutions sociales et de santé de France (ACIS France), ouvrira ses portes en 2017. Le Château luimême donnera lieu à des travaux de réhabilitation par la SCI Clos Menjoud afin d’en faire, entre autres, un lieu de réception d’hôtes.

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SAVOIE

Journées de l’architecture

SOUS LA NEF D’UNE CATHÉDRALE DE L’INDUSTRIE Vendredi et samedi, la Maison de l’architecture de Savoie invite le public dans l‘ancienne usine Rubanox de Chambéry, devenue friche industrielle, où se tiendront expositions, projections, conférences sur « les traces du passé et dans l’imaginaire du futur », sans oublier une soirée électrique. La MAS, Maison de l’architecture de Savoie, s’est donnée pour mission de diffuser la culture architecturale contemporaine auprès du grand public comme des professionnels de l’acte de bâtir en proposant des échanges et des expositions de réalisations et projets architecturaux internationaux, nationaux, régionaux et locaux. Le tout dans un souci économique, social et environnemental.. Une investigation qu’elle a étendue aux friches industrielles, comme cela avait déjà été le cas en juin 2015 dans l’ancienne usine Vetrotex de Chambéry, y recevant pas moins de 2000 visiteurs. Cette fois-ci, elle s’est intéressée à un autre fleuron de l’industrie, l’usine Rubanox, laissée vide depuis le dépôt de bilan de l’entreprise en 2010. « Les portes magistrales à nouveau vont s’ouvrir sur la nef d’une cathédrale sans transept ni vitraux », explique Christian Patey, président de la maison d’architecture. Construite en 1913, sur l’emplacement de l’ancien champ de Mars, elle fut la première usine française de laminage de l’aluminium et de ses alliages. Changeant d’appartenance, longtemps connue sous le nom de Cégedur, elle fut finalement rattachée à la société Péchiney Rhenalu en 1984. Une exposition, montée pour l’occasion, retrace l’histoire du lieu à travers une série de plans, photographie et textes récoltés auprès de l’IHA (institut pour l’histoire de l’aluminium). En parte-

Des expositions qui permettront de découvrir notamment des reconversions de friches industrielles.

Sous la nef de l’usine Rubanox, la Maison d’architecture de la Savoie a tout mis en œuvre pour recevoir le grand public auquel seront proposées de nombreuses animations.

nariat avec la cinémathèque des pays de Savoie et de l’Ain, un film de 25 minutes, réalisé par Xavier Béchu, retraçant l’extension de l’usine en 1953 sera projeté lors des journées de l’architecture *. D’autres expositions seront à découvrir, de divers photographes ainsi que celle créée par le Pavillon de l’Arsenal, centre d’information de documentation et d’exposition d’urbanisme et d’architecture de la Métropole parisienne. À l’heure où l’implication citoyenne s’impose dans « la fabrique urbaine », l’exposition “Co-urbanisme” interroge sur les conditions de sa mise en œuvre pour une meilleure collaboration entre les habitants et professionnels de la ville à travers 15 démarches, en France et à l’étranger.

Les projets de la future piscine Le futur quartier qui prendra place un jour sur la friche de Rubanox pourra constituer une nouvelle illustration. Il intégrera la nouvelle piscine d’agglomération, reconstruite sur le site tout proche de l’ancienne. Vendredi et samedi, on pourra découvrir les différentes réponses architecturales proposées par les quatre équipes d’architectes et d’ingénieurs retenues à concourir à sa construction ; dont celui qui a été retenu, conçu par l’agence italienne ALN. Place aussi au cinéma avec « Le rebelle », « l’esprit des friches » ou « HLM, habitations légèrement modifiées » Quant à la conférence de la géographe Anne Sgard (vendredi à 18 heures) sur le thème « Le paysage entre traces du passé et imaginaire du futur », elle sera bien dans le ton de la manifestation posant notamment la question cruciale : Face au « progrès », la mémoire d’un site a-t-elle un intérêt pour les prochaines générations? Il s’agit, en quelque sorte, de concilier patrimoine, mémoire et identités collectives, avec la néces-

sité de transmettre la dynamique des lieux et des territoires. En attendant, la Maison de l’architecture de la Savoie invite « à l’usine » pour explorer toutes ces pistes, entre réflexion et convivialité, avec notamment une grande soirée « électrique », vendredi et des chorégraphies. Comme le disent les organisateurs, à propos de cette véritable cathédrale de l’industrie, « la musique y courra encore, comme l’orchestre puissant, résonnant du laminoir qui travaillait l’aluminium et s’unissait à la plainte des tôles embouties ». ■ Bruno Fournier * Vendredi 14 octobre à partir de 16 heures et samedi 15 octobre toute la journée sur le site de Rubanox, rue Alsace Lorraine à Chambéry. Tout le programme sur le site www.maison-architecturesavoie.org

Cinéma: « Le rebelle » et « L’esprit des friches » Parmi les films projetés, « Le Rebelle », de King Vindor (1949). Howard Roark, architecte idéaliste et individualiste, est renvoyé de l’université car ses vues sont jugées trop novatrices au regard la norme architecturale du jour. Henry Cameron, architecte partageant sa vision, sauve sa carrière en l’employant. « L’esprit des friches », de Claude-Pierre Chavanon (2006). La réhabilitation des friches industrielles à travers un voyage insolite en Europe, une découverte de la valeur d’usines devenues inutiles, de la qualité architecturale et esthétique de sites réputés griset tristes, grâce aux passeurs que sont les architectes passionnés par la reconversion.

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RHÔNE RHÔNE ISÈRE

Grenoble

AQUAPÔLE : EAU ET ÉNERGIE PROPRES En avril 2016, les premiers essais concluants étaient enregistrés. Les eaux usées et pluviales sont dirigées vers la station de traitement, épurées et rejetées dans l’Isère. Les boues issues de cette opération sont dirigées vers l’unité de méthanisation pour produire du biogaz. La station d’épuration a été modernisée grâce à un investissement cumulé de 50 M€. GrenobleAlpes Métropole a engagé un plan d’extension et de modernisation des filières de traitement des eaux usées, des boues et des nuisances olfactives de son unité de traitement d’Aquapôle, station d’épuration mise en service en 1989. Elle traite les eaux usées de 500 000 habitants. En 2010, les élus ont souhaité engager un vaste plan de modernisation destiné à améliorer la dépollution par la nitrification des eaux usées (élimination de l’azote organique et ammoniacal), le traitement des odeurs (couverture et désodorisation des bassins) et à assurer la méthanisation des boues et la valorisation du biogaz produit par ce procédé. Ce chantier de 50 M€, dont 2 M€ de prestations intellectuelles et 3 M€ investis par le délégataire Aquabiogaz (GEG ENeR et Degrémont) pour l’unité de purification du biogaz et d’injection du biométhane, présente ainsi trois objectifs majeurs. Améliorer et fiabiliser les performances de traitement des eaux usées, réduire les nuisances olfactives, et compléter la filière de traitement des boues par méthanisation avec valorisation du biogaz produit. Celui-ci est utilisé comme combustible d’appoint dans le four d’incinération et permet une économie importante du fioul, soit moins 350 m3 / an (deuxième référence de France). Autre avantage: la réduction des gaz à effet de serre, soit 3 500 tonnes de CO2 évitées par an. Le surplus de biogaz non utilisé sur le site est purifié pour être transformé en biométhane injecté dans le réseau de gaz du chauffage urbain. Dans ce cadre précis, la métropole a choisi de passer par une concession de travaux publics et d’exploitation de 15 ans. La Métropole fournit contre rémunération l’excédent à Aquabiogaz qui le purifie et l’injecte dans le réseau gaz et perçoit les recettes associées. L’équipement est désormais capable de traiter 9 000 tonnes de boues par an. 10 000 m3 de biogaz sont produits chaque jour par méthanisation réduisant le volume des boues de 30 à 35 %. L’injection du biogaz dans le réseau gaz de distribution permet d’alimenter l’équivalent de 2 500 foyers (17 millions de kWh). 29 agents y

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Le 17 octobre 2014, la première pierre de l’Unité d’épuration de biogaz et d’injection de biométhane d’Aquapôle était posée. Le point.

Les nombreux financeurs ont officialisé l’inauguration de l’aquapôle

travaillent auxquels s’ajoutent sur le terrain réseaux et électromécanique, 59 agents, six techniciens, trois contrôleurs de travaux, et les agents du siège. Avec ce dispositif, Aquapole devient la plus grosse unité de méthanisation de la région Auvergne-Rhône-Alpes. ■ C.T.-L.

Quel financement ? L’opération globale de plus de 50 M€ HT se décompose de la manière suivante : 27,1 M€ pour la nitrification (81,2 % Grenoble-Alpes Métropole, 18,8 % Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse), 6,5 M€ pour la désodorisation (GrenobleAlpes Métropole), 13,8 M€ pour la méthanisation (66,3 % Grenoble-Alpes Métropole, 26,4 % Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, 7,2 % Région Auvergne-Rhône-Alpes), 3 M€ pour la valorisation du biogaz (Aquabiogaz).

Plus de 1 200 visiteurs pour le salon immobilier de Voiron Plus de 1200 candidats à l’accession immobilière ont fait le déplacement pour rencontrer la trentaine de professionnels exposant lors du salon immobilier de Voiron les 23, 24 et 25 septembre derniers. Une forte affluence fruit d’une conjoncture immobilière exceptionnelle. 86 % des visiteurs se sont dits satisfaits (sur un échantillon de 147 visiteurs). Une enquête réalisée auprès d’eux a permis de dresser le portrait-robot des acheteurs présent : 58 % sont déjà propriétaires et cherchent à concrétiser un nouveau projet dans la région. Un projet qui porte sur le neuf pour 48 % d’entre eux, avec une enveloppe moyenne comprise entre 200 000 € et 300 000 € pour 48 % des acheteurs potentiels.

Du neuf sur le transport à Centr’Alp Des nouveautés en matière de déplacements ont été inaugurés à Voreppe, sur la zone d’activité de Centr’Alp le 29 septembre dernier. D’abord, l’extension de la ligne Express 2 du Département avec la mise en place de solutions de rabattement et de hangar à vélo. Cette extension est financée par le Département à hauteur de 19 000 € et par le Pays voironnais à hauteur de1 5 000 €. La mise en place de la navette coûte elle, 15 000 € et 12 000 € pour les Bike hangars. L’aménagement des arrêts et des cheminements 18 000 €, le tout financé par le Pays voironnais. Une expérimentation est enfin menée en matière d’aménagement de la chaussée, avec la mise en service d’une voie ventrale banalisée (CVCB), dont les études ont été prises en charge : à hauteur de 5 000 € par le Département, 5 000 € par le Pays voironnais, et 10 000 € par le Cerema. Les travaux (marquage horizontal et panneaux) par le Département : 8 000 €.

18 JOURNAL DU BÂTIMENT & DES TP ISÈRE DU JEUDI 13 AU MERCREDI 19 OCTOBRE 2016

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Ca sp hi éc er ia l

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : INNOVER CONNECTER….

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édito “J’innove donc je suis ” L’efficacité énergétique est le rapport entre l’énergie directement utilisée (dite énergie utile) et l’énergie consommée (en général supérieure du fait des pertes). S’il y a plusieurs années ce terme était peu utilisé, l’efficacité énergétique est aujourd’hui de rigueur dans l’acte construite, en neuf, comme en rénovation. Construire propre avec des matériaux « sains » et privilégier les énergies renouvelables, les acteurs de la construction rivalisent d’innovation aidés par les nouvelles technologies ou encore la maquette numérique. Dresser un état des lieux de l’existant pour mieux innover tout en utilisant les nouvelles technologies connectées voilà tout l’enjeu de l’efficacité énergétique.

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Connecter

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Innover

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état des lieux Normes, label, observatoire, l’efficacité énergétique ne manque pas de chiffres ou de repères tant pour le logement que pour le tertiaire. La ville verte grandit et avec elle la valorisation de certaines ressources naturelles. Entre normes et évolution…

Norme BBC : définition et obligations Destinée à améliorer l'usage de l'énergie dans les habitations, la nouvelle norme BBC concerne aussi bien la construction que la rénovation. La norme BBC, qui signifie bâtiment basse consommation, désigne un ensemble de mesures applicables à la construction de nouveaux bâtiments. Elle a pour objectif de réduire considérablement la consommation énergétique à travers l'isolation, la ventilation, l'exposition au soleil et l'étanchéité de l'air. La norme BBC est un label obligatoire pour les constructions neuves depuis l'entrée en vigueur de la RT 2012.

Définition de la norme BBC

La norme BBC, qui signifie bâtiment basse consommation, désigne un ensemble de mesures applicables à la construction de nouveaux bâtiments. Elle a pour objectif de réduire considérablement la consommation énergétique à travers l'isolation, la ventilation, l'exposition au soleil et l'étanchéité de l'air. La norme BBC est un label obligatoire pour les constructions neuves depuis l'entrée en vigueur de la RT 2012.

Norme BBC : obligatoire ou pas ?

La norme BBC est désormais obligatoire pour tous les logements neufs. Elle impose une consommation maximale de 50kWh/m² par an, incluant la ventilation, le chauffage, le rafraîchissement, l'éclairage et l'eau chaude.

Norme BBC ou RT 2012 ?

Les deux principes sont souvent confondus, et possèdent pourtant des différences im-

portantes. Depuis 2013, la RT 2012 impose que toutes les maisons neuves offrent un excellent niveau de performance énergétique. Son objectif est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de faire baisser la consommation énergétique. De son côté, la norme BBC préconise une consommation maximale de 50kWh/m² par an, et n'avait jusqu'à il y a peu de temps rien d'obligatoire. La RT 2012 s'inscrit en quelque sorte dans le prolongement du label BBC. Le label BBC rénovation permet aux propriétaires qui souhaitent diminuer leur consommation énergétique de faire des travaux à moindres frais. Deux critères principaux doivent être respectés : la consommation d'électricité, qui ne doit pas dépasser un certain seuil en fonction des régions, et l'étanchéité de l'air, qui doit être réduite au maximum.

Norme BBC et électricité

mais le volume d'air qui peut être brassé par les gaines électriques d'un logement est tout simplement incroyable. La mise en place d'un logement BBC impliquera donc différentes solutions d'électricité qui permettront au bâtiment d'être plus étanche à l'air.

Norme BBC et construction

Pour qu'une construction soit éligible à la norme BBC, elle doit répondre à différents critères. Les fuites d'air doivent être limitées à 0,6 m3 pour les maisons, et à 1m3 pour les immeubles. La consommation énergétique doit quant à elle être réduite à 50kWh/m², un chiffre modulable en fonction de l'altitude et des régions. Cette limitation porte sur cinq postes principaux : l'eau chaude, le refroidissement, la ventilation, le chauffage et l'éclairage.

L'électricité fait partie des points faibles à travailler en priorité pour réussir à faire une maison BBC efficace. Peu de gens le savent,

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état des lieux Paysage urbain : « Observer la ville verte « Le saviez-vous ? Il existe en France un observatoire des villes vertes. Son rôle : promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain. Les espaces verts urbains sont des lieux de santé publique et des vecteurs d’activité économique. Face à ce constat, l’Unep – les entreprises du paysage – et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville, ont décidé de s’associer pour créer l’Observatoire des villes vertes. Comment mieux appréhender les enjeux de la ville verte en France ? A quelles problématiques actuelles les villes Françaises sont-elles confrontées en matière de gestion des espaces verts ? Quels sont les projets-phares en cours et à venir ? Quelles sont les tendances en matière d’aménagements paysagers ? Y a-t-il des expérimentations ou innovations prometteuses ? Quelles sont les initiatives végétales emblématiques en milieu urbain ? Autant de questions auxquelles. L’observatoire des villes a décidé d’essayer de répondre. A l’heure de la « ville sensible », nouveau paradigme urbain au sein duquel le végétal est appelé à jouer un rôle croissant, l’Unep – les entreprises du paysage – et Hortis souhaitent, avec cet observatoire, développer la réflexion sur les perspectives de la ville verte en France et promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain. Ainsi, un panel d’experts, composé d’une vingtaine de cadres territoriaux, a été mis en place pour nourrir la réflexion sur ces sujets-clés. « Donnons corps à la « ville végétale » de demain, bioclimatique et durable ! » pourrait être le mot d’ordre des acteurs de cet observatoire qui clament avec force que l’espace urbain

ne doit pas être un obstacle à la mobilité des espèces : « Déployons de nouvelles trames vertes et bleues, gérées sans pesticides, pour maintenir une faune et une flore riches en ville et créer des continuités écologiques ! ». 24 villes françaises ont été mises en avant par l’observatoire pour leurs projets innovants en matière de ville verte. Lyon et le réaménagement des rives de Saône, ainsi que Grenoble et son verger collectif et sa ferme urbaine sont ressortis pour la région Auvergne Rhône-Alpes.

Urbanisme écologique

Depuis le XIXe siècle, la prise en compte des espaces végétalisés urbains a connu des étapes contrastées. C’est dans les années 2000 que les notions « de vert », « d’écologie », « nature » et « de durable » commencent à connaître un franc succès (coulée verte, éco-quartier, parc urbain naturel17, ville

durable, etc.). À son tour, le vocabulaire de « la nouvelle tendance de l’urbanisme » s’enrichit au fur et à mesure que les initiatives en faveur de l’environnement se multiplient. Le rôle écologique des espaces verts commence à être pris en compte dans la planification urbaine au même titre que les fonctions sociales et urbanistiques. On parle même de nos jours « d’urbanisme écologique ». Aujourd’hui, les politiques urbaines boostent de fait les espaces végétalisés en général et les espaces verts urbains en particulier. Chaque agglomération possède sa stratégie de planification et de gestion des futures trames vertes doivent trouver une cohérence entre ces deux types de « nature ». La naissance de cet observatoire, ses travaux et les politiques urbaines attestent de cette nouvelle réalité « verte ». La ville a fait de la verte nature son poumon social, environnemental et même économique.

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état des lieux Formation

Un mastère spécialisé efficacité énergétique à Saint-Etienne Le label mastère spécialisé efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments (MS EERB) est né de l’écoute et de l’observation attentive des besoins des acteurs du bâtiment ainsi que de la veille active menée par l’École des Mines sur la thématique de l’énergie. Un rapprochement avec l’entreprise SIEMENS et l’analyse des problématiques et ambitions énergétiques de l’Europe et de la France nous ont imposé la thématique de l’efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments comme facteur clef de développement et élément créateur de valeur ajoutée. « Le secteur du bâtiment, de par son gisement d’économies d’énergie, fait l’objet d’un engouement important s’étant concrétisé par la mise en place de normes, labels et ré-

glementations. Malgré cela, la transposition des objectifs théoriques se heurte à la complexité de ce secteur. Cette complexité, due à la diversité du bâti mais aussi, et surtout, aux nombreux acteurs et spécialités mobilisées, nécessite de repenser et d’embrasser de façon transverse l’acte de rénover. C’est dans cette optique que le mastère Spécialisé efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments (MS EERB) a été initié. Abordant de manière pluridisciplinaire les problématiques énergétiques, environnementales, économiques et socio-techniques, la formation vise au déploiement de nouveaux acteurs de la rénovation. Véritables managers de l’efficacité énergétique, les futurs diplômés concourront à garantir la mise en place de projets performants et adaptés à l’ensemble des enjeux actuels et futurs du secteur du bâtiment » souligne Jonathan Villot,
responsable pédagogique du Mastère Spécialisé EERB.

Le mastère spécialisé constitue un tremplin pour une intégration rapide à la vie active et professionnelle. Basé sur une pédagogie innovante (apprentissage par projet, étude de cas, visites de sites, relation avec les acteurs de la profession, …), l’objectif de la formation est de fournir aux futurs diplômés une spécialisation reconnue, opérationnelle et attrayante par et pour les acteurs du bâtiment.

Bâtiment tertiaire

Une nouvelle offre pour optimiser la performance énergétique Bouygues Energies & Services, filiale de Bouygues Construction, proposent désormais à ses clients de l’industrie et du tertiaire une nouvelle offre de performance énergétique permettant de réduire et maîtriser leurs consommations et de valoriser leur patrimoine, sans initier d’investissement pour les équipements et les travaux. En partenariat avec Atlante Gestion, société de gestion de portefeuille indépendante agréée par l’Autorité des Marchés Financiers, Bouygues Energies & Services propose à ses clients une prestation de services globale autour de la performance énergétique, intégrant l’audit complet des installations, le financement du projet et la réalisation des travaux associés. « Nos clients n’achètent pas des travaux ou des équipements mais une prestation de services avec un engagement de résultat », explique Jean-Marc Arlot, Directeur Grands Projets chez Bouygues Energies & Services. Sur la base d’un loyer mensuel, les industriels et propriétaires de bâtiments industriels ou tertiaires voient ainsi leur budget lissé sur plusieurs années et leurs dépenses, non consolidées dans leurs investissements. En matière de services aux usagers et aux clients, un audit précis et complet permet d’identifier les gisements d’économies et de définir un plan de travaux répondant au plus juste aux objectifs énergétiques tout en garantissant le confort de travail. Les travaux de mise à niveau des bâtiments associent mix énergétique (photovoltaïque, biomasse…), stockage d’énergie de grande capacité et optimisation des consommations sur le parc d’éclairage, la ventilation/chauffage/climatisation et les infrastructures réseaux.. En complément de l’audit et des travaux, le contrat de service comprend le montage financier en partenariat avec Atlante Gestion, société de gestion de portefeuille indépendante agréée par l’Autorité des Marchés Financiers, et peut s’associer à un service d’exploitation-maintenance. 26 EFFICACITE ENERGETIQUE MAQUETTE.indd 26

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état des lieux Les bureaux gagnent des « parts d’énergie « Truffés d’obligations règlementaires par les lois successives (loi Nome, RT 2012, transition énergétique…), les nouveaux modes de consommation énergétique engendrent néanmoins de réelles baisses des coûts de fonctionnement, à condition d’investir un minimum. Etat des lieux. En 2010, le secteur tertiaire représentait environ 15 % de la demande en énergie. Dans ce secteur, les branches commerces et bureaux sont les plus consommatrices, avec chacune 204,6 millions de mètres carrés chauffés, sur un total de 922 millions (source : Ademe). Les nouvelles constructions de bureaux sont le plus souvent performantes sur les consommations énergétiques et répondent aux normes HQE (Haute qualité environnementale) ou TPHE, voire BEPOS, comprenez bâtiment à énergie positive. Pour amorcer la démarche d’économies d’énergie, un diagnostic énergétique peut aider. Il est obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés (obligatoire pour tous en cas de revente ou relocation). Il permet d’établir un bilan des consommations et des usages énergétiques et d’identifier les actions d’économies d’énergie. De nombreux bureaux d’études se sont spécialisés dans les diagnostics (l’Ademe peut soutenir financièrement la réalisation de ces diagnostics). L’un des plus importants en France, H3C, est basé à Meylan (près de Grenoble). Il s’apprête à auditer… l’Elysée. Décrocher la norme ISO 50 001 est une sorte de sésame qui permet d’éviter les diagnostics, renouvelables tous les quatre ans selon la loi. Mais pour les centaines de milliers d’entreprises tertiaires de petites et moyennes tailles, il est aussi possible de gagner des parts d’énergie avec des actions simples.

Surveiller l’éclairage En France, l’éclairage consomme 49 TWh par an, soit plus de 10 % de la consommation nationale totale d’électricité. La consommation annuelle de l’éclairage des bureaux est de 6 TWh. Dans les bureaux, un mètre carré rénové avec des luminaires fluorescents élec-

troniques et une gestion automatique selon la présence et la lumière du jour économise en moyenne chaque année 50 kWh, soit 7,5 €/ m2/an, économie de maintenance comprise. Ainsi, l’amortissement d’une rénovation de l’éclairage est inférieur à trois ans.

Ventiler pour climatiser Dans des locaux, il existe de nombreuses alternatives de bon sens à la climatisation, notamment l’utilisation d’un système de ventilation efficace ou la mise en place de protections solaires passives. Dans l’utilisation de la climatisation, ne pas dépasser de plus de 4 degrés la température extérieure.

Veille d’ordinateur, un consommateur d’énergie Un photocopieur consomme 80 % de son énergie en mode attente. L¢es imprimantes à jet d’encre consomment 5 à 10 Wh en fonctionnement et n’ont pas besoin de préchauffage, alors que les imprimantes laser consomment 200 à 300 Wh. Les équipements multifonctions consomment bien moins que la somme des appareils qu’ils remplacent. Un ordinateur en veille utilise 20 à 40 % de l’équivalent de sa consommation en marche. Un ordinateur éteint, mais qui reste branché, continue aussi à consommer (environ 70 Wh par jour). En moyenne, une unité cen-

trale consomme 20 à 100 Wh et un écran plat entre 10 et 30 Wh. Allumé toute l’année, 24 h/24, un seul ordinateur peut donc coûter jusqu’à 100 € d’électricité par an. L’installation de multiprises sur les postes informatiques peut donc permettre de remédier à cela.

Le chauffage en ligne de mire Le chauffage représente plus de la moitié des consommations énergétiques d’un bureau. Pour réduire ces consommations, quelques actions sans investissement peuvent être mises facilement en place : programmer les horaires de chauffe afin de réduire la température en période d’inutilisation ; régler les thermostats sur 19° en journée ; réduire de 1° la température de consigne permet d’économiser 7 % de la consommation de chauffage.

Gagner 20% de consommation d ‘eau Un employé de bureau consomme en moyenne 5 m3 d’eau par an. Vous pouvez gagner jusqu’à 20 % de consommations en installant des chasses d’eau à double débit ou des réducteurs de débits sur les robinets. Le suivi des consommations est également important : un robinet qui goutte peut débiter jusqu’à 90 m3 par an, soit 270 €.

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état des lieux La Loire mise sur le bois…

Matériau d’exception pour son naturel et ses qualités thermique, le bois reste encore un des matériaux de prédilection du développement durable dans les modes constructifs. Le département de la Loire ne s’y trompe pas et a décidé de valoriser cette ressource locale. Le bois est un matériau d'exception. Ouvert à des applications techniques illimitées et performantes, le bois est facteur de développement à travers la gestion de la ressource forestière et la valeur ajoutée liée à sa transformation. En outre, matière première renouvelable, le bois contribue à préserver notre environnement. Département très dynamique dans le secteur. La Loire a choisi de valoriser cette ressource locale, en amplifiant des liens entre les acteurs économiques, partenariat public-privé, le transfert de savoir-faire, la recherche et innovation et l’ouverture sur l'extérieur. 1 800 entreprises, 6 700 emplois, 840 M€ de chiffre d’affaires, une orientation bois-construction marquée, telle se présente aujourd’hui la filière forêt-bois de la Loire. Par sa tradition de recherche industrielle et sa culture de l'innovation, la Loire participe largement à ce processus : des laboratoires de recherche fondamentale conduisent des expérimentations sur les pro-

Le bois un matériau de construction « vert » C’est une matière première renouvelable, peu consommatrice en énergie pour sa transformation (une fenêtre en bois coûte 20 fois moins d’énergie qu’une fenêtre en PVC), le bois respecte l’environnement. Il contribue activement à lutter contre l’effet de serre par sa capacité à fixer le CO2. À elle seule, la forêt de la Loire absorbe plus de 1,5 M tonnes de CO2 par an.

priétés du matériau, tandis qu'à l'aval, des entreprises mettent en grandeur industrielle les résultats de ces recherches, ou d'autres, menées à l'extérieur.

Les innovations présentées ici portent sur plusieurs champs :
- nouveaux procédés de traitement du matériau,
association bois/autres matériaux,
- nouveaux process de mise en oeuvre,
élaboration de nouveaux produits.

Le bois rétifié made in Loire

Développée et longuement expérimentée par l’Ecole nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne en partenariat avec les Fours et Brûleurs Rey, la rétification fait du bois un matériau nouveau.
En modifiant la composition chimique et physico-mécanique du bois, ce traitement vise en effet à réduire de façon importante la reprise d’humidité et confère

de ce fait au matériau de nouvelles propriétés très intéressantes.
Seul process de traitement thermique en atmosphère neutre, le Bois Rétifié ® (marque déposée)* bénéficie de quinze années de recherches fondamentales et d’une reproductibilité industrielle.
Porteur d’avis techniques, il peut être employé sans réserve par les professionnels. La rétification ouvre de nouvelles perspectives à l’utilisation du bois par :
- l'apport de nouvelles propriétés de mouillabilité,
- l’amélioration de la stabilité dimensionnelle du bois et la résistance à la biodégradation,
- un caractère écologique affirmé (pyrolyse ménagée sous atmosphère inerte, sans emploi de produit chimique externe).

En chiffres Avec 2 600 emplois soit 39 % de l’ensemble, les activités de la construction dominent la filière ligérienne. Viennent ensuite l’ameublement (1 040 emplois, 16 %), la distribution (1 034, 16 %), la 2e transformation (942, 14 %), puis la forêt (623, 9 %), et la 1e transformation (427, 6 %).

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état des lieux L’efficacité énergétique et les normes

De la valeur verte au label Well L’année 2016 a été marquée par certaines réformes, refontes et remises à niveau de règlement et de normes. Côté commande publique, les nouveaux seuils européens de passation des contrats de la commande publique ont été actés, les principales dispositions de la nouvelle organisation territoriale de la République s’appliquent aussi. Pour l’urbanisme et l’environnement, l’année est marquée, entre autre, par l’entrée en vigueur du nouveau livre 1er du Code de l’urbanisme, la modernisation du règlement du PLU , la concertation préalable facultative pour les projets de construction ou d’aménagement, la dématérialisation des documents d’urbanisme, la taxe d’aménagement et les nouveaux tarifs par mètre carré

de construction ou encore la réforme de la redevance pour création de bureaux, commerces et entrepôts (RCBCE).

BBC, HQE, BREEAM et les autres…

La course à la performance énergétique est de plus en plus disputée dans l’immobilier d’entreprise. Des normes environnementales rivalisent pour rendre ces constructions tertiaires attractives. La norme BBC reste la première de toute. Afin d’obtenir cette certification, les constructions doivent être réalisées de façon à avoir un impact environnemental

moindre, disposer d’une isolation thermique renforcée, d’une enveloppe extérieure et de réseaux étanches à l’air et choisir des équipements techniques performants (pompes, leds, chaudière) et veiller à une utilisation durable. Au-delà d’une certaine surface, la réversibilité du mode de chauffage doit être prévue. La « Haute qualité environnementale » quant à elle n’est pas une norme mais s’affiche plus comme un ensemble d’objectifs ou « cibles » posés au moment de la conception du bâtiment qui aboutissent à une certification accordée par Certivea. Délivré par le Building Research Establishment, la certification BRE Environmental Assessment Method (BREEAM) est le protocole d’évaluation environnementale le plus ancien et le plus utilisé à travers le monde. Pour obtenir ce graal vert, la construction doit afficher une vraie qualité environnementale. La certification BREEAM s’applique aussi bien à l’immobilier commercial qu’à l’immobilier d’entreprise. Autre incontournable, La LEED. Tout comme la certification BREEAM, elle évalue l’empreinte écologique d’un bâtiment lors de sa construction et durant son exploitation. Un volet portant sur le confort et le cadre de vie des occupants du bâtiment est une des composantes essentielles du cahier des charges. Ainsi, la qualité de l’air, de l’eau et l’ergonomie de l’espace sont évaluées afin de toujours offrir un cadre de travail optimum.

Pour le “well” des utilisateurs

Au delà de ces règles et normes, un label a aussi fait son entrée en France. Ce petit nouveau, nommé Well, vient compléter les certifications déjà existantes comme la HQE et ses dérivées anglophone . La labellisation Well vise à établir de nouveaux standards pour améliorer le bien-être au travail et la qualité de vie des utilisateurs. D’origine américaine, Well vise plus spécifiquement le bâtiment responsable sous l’angle du bien-être des utilisateurs. L’air, l’eau, la nourriture, la lumière, le fitness, le confort et l’esprit, Well s’affiche comme le un nouveau standard du bien-être au travail. Les premières études ont déjà démontré les effets positifs des bureaux labellisés Well sur la productivité et sur la performance des collaborateurs. Au delà du mode constructif et de ses performances environnementales, Well instaure une nouvelle préoccupation, celle bien-être des utilisateurs d’un immeuble. 32 EFFICACITE ENERGETIQUE MAQUETTE.indd 32

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Connecter Être connecté. Le mal du siècle diront certains. Le bâtiment ne faillit pas à cette nouvelle règle du tout connecté. Le Bim en guide de tête de pont et les nouvelles technologies informatique s’invitent d’office dans la construction et ses modes.

Ingénierie et smart building 80 000 salariés à former au BIM d’ici 2020 *
 Syntec-Ingénierie a récemment détaille son plan d’actions pour accompagner les professionnels de l’ingénierie dans le déploiement du BIM et la mutation de la filière. Alors que le marché du BIM ­outil numérique de centralisation de l'information ­a augmenté de 60% en France cette année, une étude de la profession réalisée avec les partenaires sociaux révèle qu'il sera nécessaire de former 80 000 salariés d'ici 2020 pour concrétiser sa mise en œuvre. Syntec-Ingénierie, qui a participé au pilotage de l'étude, revient en détails sur ses enseignements et présente son plan d'actions pour accompagner les sociétés d'ingénierie du bâtiment et des infrastructures dans la mutation du secteur : publication d'un guide pour réussir le BIM en exploitation et garantir la continuité des données, valorisation des compétences de l'ingénierie française et de ses professionnels, renforcement des formations initiales . La fédération professionnelle des sociétés d'ingénierie qui a pour missions de promouvoir les métiers de l'ingénierie professionnelle, notamment auprès des étudiants, de représenter la branche auprès des pouvoirs publics et de défendre les intérêts de la profession.

Le BIM, un outil de référence pas encore adopté…

Dans le secteur de la construction, le BIM s'impose aujourd'hui comme l'outil de référence pour optimiser les retours sur investissements et la performance des bâtiments et infrastructures. Des avantages majeurs qui se traduisent par une forte croissance du marché du BIM : en France, le nombre d'appels

d'offres demandant du BIM a augmenté de 60 % en 2016. Néanmoins, le BIM est encore loin d'être une réalité pour l'ensemble des professionnels : son adoption entraine une perte de productivité de l'ordre de 15 % durant la phase de montée en compétences et nécessite une profonde mutation des modes de travail, aussi bien au sein des entreprises qu'entre les différentes parties prenantes de l'écosystème (maitres d'ouvrage, architectes, ingénieurs, entreprises de construction, etc.). Pour maximiser les retours sur investissements, le BIM doit être alimenté tout au long du cycle de vie d'un ouvrage, de façon collaborative et continue. Pour faciliter ces coopérations, Syntec-Ingénierie, la fédération professionnelle des sociétés d'ingénierie, a publié le 13 septembre dernier la brochure"Réussir le BIM pour l'exploitation". Réalisé conjointement avec la Fedene, ce guide propose des recommandations pour garantirla continuité des données du bâtiment et maximiser la valeur ajoutée de la maquette numérique. En 2014, déjà, Syntec-Ingénierie a joué un rôle pilote dans l'adoption par le secteur de standards sur les niveaux de développement du BIM en fonction des phases d'un projet. « Le BIM est une opportunité majeure pour moderniser le secteur de la construction en France. Avec le guide « Réussir le BIM pour l'exploitation » écrit en collaboration avec les exploitants, nous donnons des clés concrètes pour faciliter sa mise en œuvre et ainsi maximiser la valeur ajoutée

du BIM notamment lors des phases d'exploitation des constructions. Nous sommes persuadés que la valeur numérique est en passe de supplanter la valeur « verte » et jouera un rôle économique clé dans les années à venir » explique Ludovic Vaz, président du bureau bâtiment de Syntec-Ingénierie.

Une nécessité de formation

L'étude, réalisée en juillet 2016, montre qu'un peu moins d'un tiers des sociétés d'ingénierie se déclare mature et apte à la mise en œuvre du BIM. Innovation technologique de rupture, le BIM est un outil complexe qui mobilise des compétences inédites : maitrise de nouveaux logiciels, acquisition de nouvelles méthodes de travail, gestion globale de projets. Dans l'ensemble du secteur de la construction, l'étude fixe à 80 000 le nombre de salariés à former ou à sensibiliser dans les 3 années à venir. L'étude, réalisée en juillet 2016, montre qu'un peu moins d'un tiers des sociétés d'ingénierie se déclare mature et apte à la mise en œuvre du BIM. Innovation technologique de rupture, le BIM est un outil complexe qui mobilise des compétences inédites : maitrise de nouveaux logiciels, acquisition de nouvelles méthodes de travail, gestion globale de projet. Dans l'ensemble du secteur de la construction, l'étude fixe à 80 000 le nombre de salariés à former ou à sensibiliser dans les 3 années à venir.

*Etude réalisée par KYU Lab et ACTH pour le compte de l'OPIIEC (Observatoire Paritaire des Métiers du Numérique, de l'Ingénierie, des Etudes et du Conseil et des métiers de l'événement) de février à juillet 2016 sur un panel de 264 personnes de l'ingénierie de la construction 34 EFFICACITE ENERGETIQUE MAQUETTE.indd 34

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Connecter Tertiaire La technologie au service de l’efficacité énergétique Très sollicités au niveau énergie, les bâtiment tertiaires font la chasse au gaspillage énergétique., Souvent énergivores, ils doivent savoir innover pour baisser leur consommation et devenir toujours plus performants, moins gourmands en énergie. Des logiciels innovants sont mis en place pour les aider à l’exemple des immeubles Green Office de Bouygues immobilier. Qu’elles choisissent de louer ou d’acheter leurs surfaces de bureaux, les entreprises sont de plus en plus attentives à la consommation énergétique des bâtiments. Un critère important pour l’image qu’elles renvoient, mais aussi pour leur santé financière car les charges liées au fonctionnement des locaux peuvent vite peser lourd. Aussi, de plus en plus de promoteurs prêtent une attention particulière à ce sujet et développent des solutions pour être toujours plus efficace dans la gestion énergétique. Avec sa marque Green Office®, une nouvelle génération d’immeubles à énergie positive, Bouygues Immobilier a bien sûr travaillé une conception bioclimatique et installé des équipements de production d’énergie renouvelable. Mais le promoteur a aussi développé un logiciel de pilotage énergétique qui permet à l’exploitant du bâtiment de garantir à l’utilisateur un niveau de charges d’exploitation stable, selon une utilisation prédéfinie. C’est ce que Bouygues Immobilier appelle le Contrat de Performance Energétique (CPE). « Aux termes d’un contrat d’exploitation-maintenance sur la durée ferme du bail, l’exploitant de l’immeuble garantit les niveaux de consommation et de production d’énergie, selon des principes de fonctionnement et d’occupation prédéfi nis (plages horaires, températures, e_ ectif présent..) », explique le promoteur. En 2010, l’immeuble Green Office® Meudon a fait l’objet du premier bail assorti d’un Contrat de Performance Energétique privé. Pour l’occasion, Bouygues Immobilier a mis au point le logiciel Si@go®. Cet élément central du pilotage énergétique du bâtiment enregistre en temps réel les données énergétiques (50 millions d’informations par an pour Green Office® Meudon), donne accès à ces données aux parties prenantes, et produit un rapport mensuel pour contrôler le respect des engagements au titre du CPE. Ce système, qui permet des ajustements rapides, dispose d’un principe de bonus-malus qui pénalise l’exploitant en cas de mauvaise gestion ou l’utilisateur s’il n’a pas respecté les règles d’usage, et qui partage le bonus en cas de consommations inférieures au forfait. « Proposer un niveau garanti de charges représente un sérieux atout aux yeux de potentiels locataires. En effet, intégrer au loyer un niveau de charges fixe et garanti encourage la signature de baux plus longs. Et, pour les investisseurs, réduit le risque de vacance », estime Bouygues Immobilier. A noter que la production d’énergie à partir de sources renouvelables repose sur ce même système de Gestion Technique du Bâtiment. Si@go® optimise le fonctionnement des installations par la programmation des données et l’automatisation des procédures pour garantir confort et efficience. Cerise sur le gâteau, chaque collaborateur travaillant dans un immeuble Green Office® est responsabilisé. Via son poste de travail, il peut agir directement sur son environnement et gérer l’éclairage, la consigne de chauffage ou de climatisation, les stores d’occultation des parties vitrées… Dans le quartier de Gerland, Green Office® Link, livré au premier semestre 2017, proposera toutes ses fonctionnalités.

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FORMATIONS DES ENTREPRISES DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS LE FONDS SOCIAL EUROPEEN S’ENGAGE LE FSE COMPLETE LES FINANCEMENTS DE CONSTRUCTYS ET DU FAFCEA FORMATIONS CONCERNÉES

PERSONNES CONCERNÉES

FINANCEMENTS COMPLÉMENTAIRES FSE

• Développement durable et économies d’énergie : Quali, PAC, étanchéité à l’air, CESI… • Fonction pilotage : management, gestion, commercial... • Développement de l’encadrement intermédiaire : chef d’équipe, conducteur de travaux… • Formations certifiantes : diplômes, titres, CQP, TMAC… • Durée minimum : de 21 h à 28 h

Tous les salariés des entreprises artisanales, TPE, PME du BTP adhérentes Constructys. Les artisans, conjointes collaboratrices /associées pour le thème du développement durable.

Les financements du FSE s’échelonnent de 7.50 € à 19 € de l’heure selon les thématiques. Ils interviennent en complément des financements de Constructys et du FAFCEA. Selon les thèmes, grâce au FSE, l’entreprise bénéficie d’une prise en charge quasi-totale de sa formation.

CONTACTS

Les correspondants formation des CAPEB départementales, des Fédérations françaises BTP et la Fédération Rhône-Alpes SCOP BTP sont à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur ces financements de formation.

Capeb ain : 04 74 23 19 50 ; ardèche : 04 75 86 01 10 ; Drôme : 04 75 02 10 07 ; Isère : 04 76 09 39 36 ; Loire : 04 77 92 11 30 ; Rhône : 04 72 85 77 10 ; Savoie : 04 79 62 14 80 ; Haute-Savoie : 04 50 66 26 66 ; Régional : 04 72 85 06 66 FFb

ain : 04 74 22 29 33 ; ardèche-Drôme : 04 75 75 91 91 ; Isère : 04 76 86 63 80 ; Loire : 04 77 42 36 86 ; Rhône : 04 72 44 15 25 ; Savoie : 04 79 33 31 18 ; Haute-Savoie : 04 50 77 15 15 ; Régional : 04 72 44 45 20

FRTp 04 37 47 39 75 Fédération Rhône-alpes SCOp bTp 04 78 53 08 06

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Connecter Technologie Le BIM en lumière La maquette numérique du bâtiment permet de confronter plusieurs scénarios d’un projet. La modélisation numérique plus connue maintenant sous le nom de Bim est l’objet de toutes les attentions. Un salon lui sera dédié en mars prochain à Eurexpo (cf.notre encadré). En juin dernier, le Bim était en vedette dans les locaux d’Astus 1. Questions à Clément Mabire, directeur d’Astus Construction. Quel est l’apport concret du Bim dans la Chaîne de construction ? « Il permet de récréer du lien dans la collaboration entre corps de métiers du bâtiment. De l’artisan à l’architecte, le BIM permet de jouer les médiateurs par une représentation graphique commune et accessible à tous. Dans la chaîne, il y a ceux qui pensent et ceux qui décident, ce ne sont pas les mêmes. Les projeteurs en 3D ne sont pas à même de faire passer le message, il faut quelqu’un de l’extérieur. Un nouveau métier? Ce n’est pas un nouveau métier, ce serait plutôt une nouvelle fonction. Quelqu’un qui rassemble les compétences informatiques, maîtrise les maquettes 3D et du bâtiment. On a des maquettes 3D pour tout : la structure, la plomberie, l’architecture, le BIM management… Il existe des cabinets de synthèse indépendants. A Lyon, dix collaborateurs travaillent pour OTEIS, un grand cabinet français d’ingénierie qui emploie 400 personnes. Ils font de la synthèse d’exécution en phase chantier, de la maquette en temps réel en 3D… On peut corriger des réservations de plomberie erronées, des mesures d’un mur ou d’une cloison, avec des mesures au laser reportées sur la modélisation… Pas besoin

d’être sur le chantier ; il su_ t que les chefs de chantier soient munis d’une tablette ; ils transmettent les cotes et les données, la modélisation est faisable en temps réel. D’où vient le Bim et comment irrigue-t-il les profeqssions de la construction ? Le BIM vient plutôt de l’industrie aéronautique, de l’automobile, de l’armement. Mediaconstruct est l’association française qui porte le fichier 3D interopérable en France, c’est une déclinaison de l’alliance internationale BuildingSMART. Aujourd’hui, c’est la guerre des logiciels qui sont incompatibles entre eux. Le BIM se développe partout depuis trois ans, avec le plan de transition numérique dans le bâtiment, doté de 20 M€, de la ministre Cécile Dufl ot, puis de Sylvia Pinel. Le bâtiment est très conservateur dans ses méthodes de travail, cela prendra 25 ans pour que tout le monde s’en serve ! Seulement 2 ou 3 % des architectes utilisent le BIM et 10 % d’entre eux se servent un peu de la 3D, ils sont quasiment tous encore en 2D et parfois au crayon. Sur les 36 000 architectes, seuls 50 peuvent dire qu’ils ont réalisé un projet intégralement en BIM. Et malheureusement, 90 % des jeunes qui sortent des écoles d’archi ne sont pas formés au BIM. Le Bim concerne-t-il tous les projets et tous les acteurs ? Plus le projet est gros, plus il sera porté par le BIM. La modélisation 3D n’est pas à grande valeur ajoutée, cela se pratique aussi à distance et à bas coût avec des prestataires et ingénieurs en Inde, au Maroc… Il est important toutefois que la maîtrise reste en France. Mais le numérique va permettre de franchir la barrière de la langue, avec les systèmes intuitifs et les démonstrations 3D. Les grands donneurs d’ordre de la construction peuvent faire avancer les choses en imposant le BIM comme l’ont fait, dans d’autres secteurs, Renault, Peugeot, Airbus avec tous leurs soustraitants.

Bim Bang à Eurexpo Fort des deux premières expériences, GL events Exhibitionset Astus Construction souhaitent renforcer la portée du Bim Bang Event afin d’en faire un temps fort pour la filière du Bâtiment mais également pour la filière Numérique. Intégré au sein du salon BePOSITIVE, salon de la performance énergétique et environnementale des bâtiments et territoires, le Bim Bang Event se tiendra du 8 au 10 mars 2017, à Eurexpo - Lyon, et aura pour vocation de montrer combien les pratiques numériques et collaboratives répondent aux enjeux de la performance environnementale, énergétique et du confort dans les bâtiments. Quatre univers se côtoient au sein de cet événement : - BIM Busines pour pévelopper son réseau, multiplier les rencontres ! - BIM Conférences pour s’informer sur les sujets clés et partager ses expériences ! - BIM Expo pour promouvoir le savoir-faire des entreprises.

- BIM Decathlon, un concours d’une durée de 3 jours dans le cadre duquel 6 équipes d’étudiants disposeront de 100 heures et des logiciels pour produire et modéliser en 3D le meilleur scénario possible de rénovation d’un projet de bâtiment, un jury d’experts désignant le lauréat à l’issue du salon. L’édition 2017 associant les Maîtres d’ouvrages et les bailleurs sociaux Astus Construction les invite à soumettre un éventuel projet de rénovation comme support à cet événement. Un seul projet sera retenu. La Maîtrise d’ouvrage (publique ou privée) lauréate sera accompagnée dans l’élaboration du cahier des charges BIM puis impliquée dans la préparation de l’événement, la sélection des équipes étudiantes et le concours lui-même. La date limite de dépôt des dossiers de candidatures est fixée à la mi-juin 2016. Plus d’informations sur : www.bepositive-events.com

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La France est –elle en retard pour le Bim ? Le pays n’est pas vraiment en retard. La France est le seul pays au monde dont les écoles d’architectes dépendent du ministère de la Culture… Ce n’est pas gênant en soi mais dans les autres pays, les étudiants en archi sont en université, donc la coopération est plus naturelle entre les techniques. Les pays les plus avancés sont Singapour, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les pays

scandinaves, l’Allemagne un peu moins. En France, il manque un vrai format interopérable et un éditeur français de logiciel. Avec Astus Construction vous développez les actions en faveur du Bim ? Oui, Astus construction rassemble les acteurs pour confronter leurs expériences, décrypter leurs projets. Les professionnels peuvent ainsi observer comment les gens

ont collaboré avec le BIM. Un archi avec son maître d’ouvrage…C’est loin d’être évident en toutes circonstances… Mais le marché du BIM se structure peu à peu, il commence à rapporter de l’argent, et des professionnels commencent à bien gagner leur vie. Reste à industrialiser des solutions techniques, des solutions innovantes…

Dans le cadre du Plan Bâtiment Durable, initié en 2010, le comité stratégique a soutenu la mise en place d’un réseau de plateformes techniques dédiées aux acteurs de la filière constructive. Chacune de ces plateformes a choisi des axes de spécialisation en fonction des savoir-faire parfois locaux, des partenaires industriels et laboratoires associés. La région Auvergne-Rhône-Alpes, principal financeur, a identifié le territoire du Nord-Isère pour implanter la plateforme Astus construction. Fort de ses compétences historiques dans le secteur des matériaux (ciment, textiles techniques, terre…) et de l’enveloppe du bâtiment, Astus est un centre technique composé de plateformes et d’espaces d’innovation.

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Innover Nouveaux matériaux, nouvelles technologies, nouveaux procédés , les acteurs de la construction croient en leur capacité d’innovation. J’innove donc je suis avec toujours en ligne de mire l’efficacité énergétique et la juste consommation. Rénovation et efficacité énergétique

La FFB Rhône-Alpes veut relancer l’activité Les représentants des professionnels du bâtiment avancent la nécessité de soutenir le marché de la rénovation énergétique qui ne décolle pas, pour relancer l’activité des entreprises locales. Malgré une potentialité de marché évaluée à près de 50 Md€ de travaux en Auvergne Rhône-Alpes, la rénovation énergétique des bâtiments tarde à émerger, selon Gilles Courteix, président de la Fédération Française du Bâtiment en région. C’est pourtant un enjeu majeur de la transition énergétique et les entreprises rhônalpines sont prêtes, puisque Rhône-Alpes Auvergne est la première région de France en nombre d’entreprises labellisées RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Le site internet géolocalisé de la FFB Région Rhône-Alpes donne ainsi accès à plus de 1 000 entreprises RGE sur tout le territoire et tout corps d’état (www.rge-rhone-alpes.fr). Il apparait essentiel de continuer à accompagner la solvabilité de la demande sur ces marchés qui concernent beaucoup d’artisans et de TPE touchés par la baisse de leur activité et la diminution des investissements locaux en milieu rural. C’est la raison pour laquelle, parallèlement à la prorogation en 2016 du Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) et de son cu-

mul avec l’Eco-PTZ, qui sont de bonnes mesures, la FFB plaide pour que cette mesure soit étendue aux résidences secondaires dans les zones de revitalisation rurale. Cela apporterait une bouffée d’oxygène aux artisans et aux TPE installés sur ces territoires. La FFB Région Rhône-Alpes rappelle la fausse bonne idée des obligations sèches de travaux, qui, loin d’avoir un effet vertueux, risque de décourager les investisseurs, de ralentir le marché et d’inciter les propriétaires à faire des travaux à bas prix uniquement pour respecter la réglementation. La démarche doit être soutenable et supportable : la pérennisation des dispositifs et les incitations contribuent davantage à l’amélioration énergétique des bâtiments que les obligations à marche forcée. Lors d’une rencontre avec l’instance locale, la FFB Rhône-Alpes a invité la Région à adapter rapidement ses bâtiments aux exigences énergétiques et notamment les lycées, tout en veillant à ce que ces opérations soient accessibles aux PME locales. Il importe ainsi que le recours aux Contrats de Performance Energétique soit maîtrisé et limité, les conditions de garantie et d’assurance liées à ces contrats étant inaccessibles aux PME. Parmi les autres pistes évoquées, il conviendrait de faire porter un effort conséquent sur l’accompagnement des copropriétés qui représentent 53 % du parc de logements en Rhône-Alpes. Les fonds européens, aujourd’hui gérés par les Régions, doivent être fléchés pour le financement de travaux d’efficacité énergétique et seraient ainsi pleinement utilisés.

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ACTUALITÉ Innover

Mondial des métiers

Financement des EnR Le BTP, des métiers 2016, 100 % année passioncharnière

Utilisé dans e Pour la 20désormais édition du Mondial desune Métiers, multitude deà secteurs, du 4 au 7 février Lyon Eurexpo,leles visiteurs du stand Bâtiment et Travaux Publics financement participatif pourront découvrir les différents métiers en pourrait faire son apparition participant à des démonstrations interacdans l’énergie verte. tives ! Cette année exceptionnellement les sélections régionales des 44es Olympiades De l’avis de tous les spécialistes de l’énergie, des métiers en « métallerie », « constructeur 2016 devrait être une année de grand chande routes » et « constructeur de canalisagement les EnR.à proximité Le complément de tions » sepour dérouleront du stand rémunération, dont le décret devrait faire BTP. Les visiteurs pourront assister aux l’objet d’une notification la Commission épreuves et découvrir cesà métiers autreEuropéenne d’ici fin février, pourrait bien ment. bouleverser le paysage réglementaire actuel. La plupart infrastructures d’EnR bénéSur le standdes Bâtiment nous avons souhaité ficieront d’un système à « guichet », mettre l’accent sur l’interactivité des ouvert démonstandis que centrales photovoltaïques de trations. Les les visiteurs pourront ainsi réaliser un plus detechnique 100 kW seront cantonnées des apgeste dans chacun des àespaces dédiés aux démonstrations de métiers : plâtrerie, pels d’offres. L’intégration progressive des peinture, plomberie, électricité, énergiescarrelage, renouvelables au marché aurasolier sans moquettiste, vitrerie, maçonnerie. doute des métallerie, répercussions financières. De ce Sur stand travauxdepublics, les visiteurs pourfait,ledes solutions financement innovantes ront, plus particulièrement, lespoupe. métiers pourraient tout à fait avoirdécouvrir le vent en du génie civil, de l’aménagement urbain et des Avec la simplification des textes encadrant travaux routiers, des réseaux humides (adducle crowdfunding à la fin de l’année 2014, on tion d’eau aujourd’hui potable, assainissement), réseaux observe la montée endes puissance électriques aériens et enterrés, ainsi que de la des plateformes de financement participatif. conduite d’engins. Les visiteurs auront la posPour les projets d’énergie renouvelable, cette sibilité d’observer le savoir-faire des élèves et nouvelle source de financement peut à la fois apprentis et de se renseigner auprès des pervenir se substituer à la dette ou aux fonds sonnes présentes : jeunes en formation, diripropres. Avec l’essor des projets citoyens, de geants d’entreprise, professeurs, formateurs… nouveaux acteurs, Les nouvelles techniques en cours dans la profession (béton cellulaire, peintures bio, pose de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques…) seront mises en avant afin de montrer l’intégration effective des enjeux liés au développement durable dans le bâtiment. Des jeunes apprentis travailleront à la réalisation d’un ouvrage TP, brancheront des réseaux d’eau potable et d’assainissement, réaliseront des câblages électriques. Les visiteurs pourront même se prendre en photo sur l’espace « Selfie TP ». Le concours des Olympiades des métiers, une autre façon de découvrir les métiers Les organisations professionnelles du Bâtiment et des Travaux Publics organiseront les sélections régionales des Olympiades des métiers « métallerie », « constructeur de routes » et « constructeur de canalisations ». Les compétiteurs auront un ouvrage à réaliser dans leur spécialité respective, en un temps imparti. Dans chaque spécialité le meilleur candidat accèdera à la finale nationale en mars 2017 à Bordeaux. Alors venez nombreux sur le stand BTP pour découvrir autrement les métiers du BTP, et sur les stands. DU JEUDI 28 JANVIER AU MERCREDI 3 FÉVRIER 2016 ACTUALITÉ JOURNAL DU BÂTIMENT & DES TP 5

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Innover Energie Innov’R porte les entreprises éco-innovantes Innov’R et Innov’R Expérimentation soutiennent les projets d’éco-innovation. 25 % des dossiers portent sur la thématique Énergie.

Stocker les énergies renouvelables Sun’R Smart Energy a reçu le soutien d’Innov’R pour un projet de R&D sur une technologie de stockage des énergies renouvelables. L’entreprise, qui a mis au point un système de stockage par pompage-turbinage, a voulu développer un dispositif plus « léger » à mettre en œuvre et moins lourd en investissement : c’est le programme SCD-i (Stockage par Compression et Détente isotherme). « Nous avons fait l’acquisition d’une licence sur brevet et avons continué le développement de la technologie », résume Davy Marchant-Maillet, directeur des opérations. « La technologie repose sur le stockage par air comprimé, mais avec un rendement amélioré grâce à l’utilisation d’un piston liquide », explique Alexandre Malon, ingénieur R&D. Après avoir fait la preuve du concept avec validation du fonctionnement et mesure du rendement dans la phase d’essai, la deuxième étape consiste à fabriquer un démonstrateur. Le module, d’une puissance de 200 kWh et d’une capacité de quelques heures, sera couplé à une centrale solaire en 2017-2018. Pour cette étape, Sun’R Smart Energy évalue le budget du démonstrateur à 1,2 M€. Une somme qui vient s’ajouter au budget initial de 220 000 €, financé pour moitié par la Région et l’Ademe.

Les partenaires d’Innov’R (Ardi, Région Auvergne Rhône-Alpes, Bpifrance, Ademe, Caisse des Dépôts et Consignations, INPI, AFNOR, Métropole de Lyon, Saint-Étienne Métropole, Grenoble Alpes Métropole et Département de l’Isère) ont lancé, pour la 8e année consécutive, deux appels à projets pour soutenir les éco-innovations des entreprises régionales. Avec Innov’R, le porteur est aidé financièrement dans la phase de R&D et mis en relation avec l’AFNOR et l’INPI, qui se chargent de l’accompagner sur les thèmes de la normalisation, de la propriété industrielle/intellectuelle... « Trois types de financement peuvent être octroyés : une subvention Ademe avec un maximum de 50 % des dépenses éligibles sans dépasser 50 000 €, une subvention Région avec un maximum de 50 % des dépenses éligibles sans dépasser 150 000 €, un prêt à taux zéro de Bpifrance, dans le cadre du Fonds d’Innovation Rhône-Alpes, avec un maximum de 60 % des dépenses éligibles et un montant minimum de 50 000 € », détaille Emilie Dumas, coordinatrice du dispositif à l’Ardi. Avec Innov’R Expérimentation, l’entreprise peut tester, en conditions réelles, les éco-innovations développées sur des infrastructures publiques et ainsi bénéficier d’un terrain d’expérimentation et d’une mise à disposition de moyens humains et/ou techniques. Le programme Innov’R cible en priorité les TPE et PME, mais est éligible aux entreprises jusqu’à 2 000 salariés. « Depuis sa création en 2008, le dispositif a reçu près de 540 dossiers et 330 d’entre eux ont été sélectionnés, pour un montant global de plus de 20 M€. En moyenne, les projets représentent un budget de 300 000 € et la subvention accordée s’élève à 150 000 €. L’effet levier du dispositif est intéressant puisque pour 1 € investi sur fonds publics, 3,6 € sont investis par le privé », précise Émilie Dumas.

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Innover Recherche et développement

« J’innove donc je suis » Nouveaux matériaux pour nos routes, Plateforme de design urbain virtuel, maison autonome, la recherche et l’innovation font partie du quotidien des acteurs de la construction de tous bords, de toutes tailles. Innover c’est vivre et grandir. Un leitmotiv comme une nouvelle voie. Principale illustration de l’innovation et de la recherche côté travaux publics, Indura n’est « presque » plus à représenter. Indura est un accélérateur de l'innovation au service des entreprises en quête de nouveaux marchés, mais aussi au service des collectivités territoriales et maîtres d'ouvrage privés qui souhaitent répondre aux nouveaux enjeux sociétaux et environnementaux. Fondé par 22 entreprises et laboratoires fin 2009, ce cluster, depuis 2014, compte aujourd’hui 91 membres, parmi lesquels déjà trois fleurons auvergnats : Polytech Clermont, la PME cantalienne Matière, et la Fédération régionale des travaux publics Auvergne. Une dynamique qui se reflète au niveau financier avec un budget doublé entre 2014 et 2016. Au fil des ans, Indura a su développer une stratégie forte de partenariats avec les clusters et autres pôles de compétitivité mais aussi des passerelles solides avec d’autres acteurs de l’innovation à l’image d’ Advancity,

Axelera, le Cluster Lumière, Imaginov, LUTB, Techtera, Tenerrdis, Viaméca, etc. Depuis ses débuts, Indura a toujours œuvré pour développer des solutions innovantes et sur-mesure aux problèmes rencontrés par une maîtrise d'ouvrage. Il accompagne financièrement et logistiquement les entreprises dans leur démarche d’innovation et de recherche développement depuis l'appel d'offre jusqu'à l'expérimentation Plus concrètement le cluster est engagé depuis 2015 dans le programme régional pour la réhabilitation des friches initié par la Région et financé par le Feder, aux côtés du pôle de compétivité Axelera, du Centre d’échanges et de ressources foncières et du Groupement d’intérêt scientifique Envirhônalp. Le projet national Mure, lui, a pour objectif d’optimiser le recyclage des enrobés bitumineux. En 2015, trois chantiers expérimentaux de rénovation de chaussées ont été créés pour comparer différentes méthodes. Sur le plan de la transition énergétique cette fois, il a annoncé sa participation au projet Greta (Geothermal Resources in the Territory of the Alpine Space), soutenu par des fonds Interreg à hauteur de 2,3M€ sur 3M€. Le but : créer un espace alpin bas carbone grâce à la géothermie. L’Ademe organise aussi de son côté des appels à projets intégrant la R&D. Entre 2012 et 2014, 3 éditions d’un appel à projets de R&D autour de l’éco-conception des ouvrages et du recyclage des produits en fin de vie ou d’usage du BTP ont été lancés. En Rhône-Alpes ces appels à projets ont permis notamment

de lancer des projets comme Democlès coordonnée par Récylum projet collaboratif ambitieux et inédit dans le secteur du bâtiment qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. 28 organismes, entreprises et administrations se mobilisent au sein de Democles pour faire progresser le recyclage des éléments de second œuvre issus des chantiers de démolition/réhabilitation.

De la ville interactive à la maison 100% autonome

De son côté, le secteur du bâtiment s’est engagé dans une mutation profonde pour répondre au défi environnemental et économique. C’est au sein de ces changements que prend place l’innovation. Trop souvent oubliée dans un secteur encore fréquemment considéré comme artisanal, l’innovation représente un potentiel peu exploité par la chaîne des acteurs, depuis l’administration en charge des réglementations jusqu’aux usagers des bâtiments. Le bâtiment s’apparente pourtant de plus en plus à un « système de systèmes » et simultanément à un ouvrage de précision, technique, programmé. Les équipes du Plan Bâtiment Grenelle ont travaillé déjà depuis quelques années sur le sujet de l’innovation proposant de créer des « plates-formes d’innovation » sur le territoire spécialisées dans le bâtiment et regroupant la formation, le transfert de R&D, la démonstration et le développement d’entreprises. Ces plates-formes devant impérativement fonctionner en réseau pour mettre en commun des compétences et projets. Certaines ont vu le jour, tout comme des zones franches d ‘expérimentation afin de tester l’ensemble des innovations nécessaires : techniques, financières, organisationnelles, de conception, commerciales et de comportement. De nouveaux lieux d’expérimentation dédiés doivent encore être créés. Des entreprises se saisissent aussi de l’innovation et de la recherche à l’image du groupe Eiffage avec le projet Astainable, un concentré d’innovations écologiques, économiques et sociales. Plateforme de design urbain virtuel, Astainable est un démonstrateur 3D de ville durable appliqué au cas d’Astana, capi-

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Innover

tale du Kazakhstan, confrontée aux défis multiples d’une urbanisation rapide. Il est capable de représenter les nombreux enjeux urbains en créant une unité de lieu et de temps, d’arbitrer entre différents scenarios urbains possibles et d’optimiser l’efficience des investissements publics au profit de la ville durable, devenue en quelques décennies une urgence économique, sociale et environnementale. D’autres entreprises, plus « modeste » amène aussi leur pierre à l’édifice à l’image de JeanPierre Brunet , de la PME éponyme de l’Ain,

qui s’est lancé le défi de commercialiser un bâtiment 100% autonome et durable, baptisé « Zest ». Une maison qui, de l’extérieur, évoque les bâtiments modulables de chantier si ce n’est, à l’une de ses extrémités, deux petites éoliennes à axe vertical. Invisibles du sol, 36 panneaux solaires couvrent l’intégralité de son toit. Autre témoin de le nécessaire renouveau, la Capeb organise chaque année depuis 4 ans « Les Lumières de l’innovation ». Le seul concours d'innovations par et pour les

artisans du bâtiment. L’objectif : rallumer les projecteurs sur ceux qui osent l’innovation pour réinventer les pratiques, les produits et les services du secteur. Ce concours s’adresse à tous ceux qui innovent et font bouger les choses dans la profession. Valoriser, développer, diffuser l’innovation pour bâtir le futur de l’artisanat du bâtiment, telle est la vocation de ce concours.

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Innover Isoler pour plus d’efficacité énergétique Optimiser l’isolation pour une meilleure efficacité énergétique. De nouveaux matériaux toujours plus isolants et toujours plus naturels arrivent sur le marché de la construction. Régulateur de chaleurs ou barrière thermique, voici quelques unes de ces nouveautés.

Isolation thermique et circulation d’air Tous les bâtiments ne sont pas égaux devant la consommation d’énergie qui peut aller 50kWh/m2 par an pour les logements les plus récents dotés d’une isolation renforcée, contre plus de 200kWh/m2 pour les plus anciens Depuis 1975, la construction de nouveaux bâtiments, qu’ils soient destinés au logement ou à une activité professionnelle, est soumise à des règlementations thermiques (RT). Si l’isolation intérieure est la technique la moins onéreuse, il est souvent difficile de traiter les ponts thermiques et l’inertie thermique des murs se trouve dégradée. Pour une isolation efficace, l’air du bâtiment doit être régulièrement renouvelé sans pour autant créer de pont thermique (en ouvrant une fenêtre, par exemple). Deux types de Ventilations Mécaniques Contrôlée (VMC) existent aujourd’hui: la VMC simple flux et la VMC double-flux. Les nouvelles constructions sont aujourd’hui parfaitement étanches. Cette étanchéité, associée à une VMC double flux, permet de laisser passer le minimum d’air. Le nombre de ponts thermiques provoqués par un mouvement d’air en est fortement réduit.

Un Placo® dépolluant Face à la dégradation de la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments et à ses impacts sur la santé des occupants, Placo® agit avec la technologie exclusive Activ’Air® . Née après 2 ans de recherche, elle utilise un composant spécifique qui n'a aucun impact sur l'environnement, la santé ou le caractère recyclable des produits( Activ’Air® capte et transforme en un compose inerte jusqu’à 80% des principaux COV. L’additif Activ’Air® crée une réaction chimique avec le formaldéhyde, et le transforme en composé inerte sans réémission dans l’air intérieur. Le formaldéhyde est ainsi éliminé au contact de la technologie Activ’Air®. Un procédé validé dans les conditions réèlles dans une crèche en Belgique mais aussi dans une chambre.

Un aérogel comme barrière thermique Se présentant sous forme de minuscules granulés, l’aérogel Lumira par Skydôme est un nouveau matériau présentant d’excellentes caractéristiques de rendement énergétique. Intégrée aux remplissages des appareils Skydôme, la technologie Lumira permet de renforcer les propriétés d’isolation thermique et phonique des lanterneaux, minimiser les déperditions thermiques, diffuser la lumière de façon homogène et réduire le facteur solaire. Sa structure poreuse (inférieure au dixième de son et d’humidité à travers le matériau, faisant de lui un isolant thermique et acoustique exceptionnel. Cet aérogel est capable de contrer à lui seul les trois principales méthodes de propagation de chaleur : la conduction thermique : sa composition à base de silice, présentant une conductivité thermique très faible, permet un transfert de chaleur quasi-nul ; la radiation thermique : fait à partir de dioxyde de silice pur, l’aérogel LUMIRATM a la capacité d’absorber les rayonnements infrarouges, vecteurs de chaleur et enfin le maillage de la structure de l’aérogel ne permet pas à l’air de circuler.

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Innover

Des briques en papier… ou presque Ce n’est pas une blague, une start-up américaine s’est lancée dans la construction de véritables briques en papiers à partir d’un mélange de ciment et de cellulose provenant du papier. Une idée originale née du côté de l’Arizona qui a déjà fait ses preuves comme matériaux de construction « verts « et innovants. « Construire des maisons pour sauver des arbres » tel est le credo de BetR-block. Excellent isolant acoustique et résistant aux moisissures et au feu, ses briques de papier serait aussi un bon moyen de recycler le papier gaspillé. « Avec le papier gaspillé aux Etats Unis ont pourrait construire un mur de 15 mètres de haut tout autour du pays » aiment à dire les « inventeurs » de ces briques qui pèsent à peine 8 kilos.

Des isolants « compostables » Quand on parle isolation, on parle souvent de panneau de chanvre, de ouate de cellulose ou même de laine de mouton… Si ces isolants présentent tous de gros avantages et sont recyclables, tous requièrent traitements et procédés industriels pour leur mise en formes (laine, panneaux semi rigides, panneaux rigides). Imaginons, maintenant un isolant naturel parfaitement écologique, sain et « composable » en fin de vie sans aucun retraitement. Qui dit compostable, dit naturel… Greensulate ™, vient des Etats Unis. C’est isolant entièrement naturel est composé de sous-produits agricoles comme les bavures de coton, les coques de sarrasin ou bien encore les résidus de mais. Son ingrédient secret. : un champignon de ceux que l’on nomme parasite et que l’ont trouve notamment sur les écorces d’arbres. Dotés d’une capacité à coller et figer, ce champignon, enfermé dans un moule, enveloppe solidement les éléments pour former des blocs ou panneaux d’isolants ultra rigides et solides et ce en quelques jours seulement. Prévu pour l’isolation des maisons, ce matériau a pour vocation de remplacer purement et simplement le polystyrène de nos murs et plafonds. Le champignon fait l’unanimité et se transforme même en brique à l’image d’Ecovative Design. Il est écologique, recyclable, isolant, léger et anti-allergénique. Qui dit mieux ? 47 EFFICACITE ENERGETIQUE MAQUETTE.indd 47

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Innover Professionnels du bâtiment : comment obtenir le label RGE ? Pour l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt transition énergétique, seuls les travaux d’amélioration et de rénovation énergétique réalisés par des professionnels titulaires d’un signe de qualité RGE (reconnus garant de l’environnement) ouvrent droit aux aides financières dans un logement ancien. Les signes de qualité RGE permettent d’identifier un professionnel qualifié pour des travaux de rénovation énergétique et dont la compétence est reconnue en matière d’efficacité énergétique. Pour obtenir le signe de qualité RGE, le professionnel doit choisir le signe de qualité qu’il souhaite obtenir en fonction de son activité; suivre une formation agréée par domaine d’activité (validation des compétences d’au moins un référent technique par établissement) et constituer un dossier de candidature auprès de l’organisme délivrant le signe de qualité RGE souhaité. Le signe de qualité est délivré par l’organisme dès lors que le dossier permet de justifier du respect des différents critères techniques. Pour devenir RGE, une entreprise étrangère doit en faire la demande auprès d’un organisme français de qualification ou de certification, en fournissant les documents attestant d’exigences équivalentes à celles du dispositif français, délivrés par les services et les autorités compétentes du pays d’origine. L’entreprise peut également être qualifiée ou certifiée par un organisme de son pays. La mention RGE est délivre par des organismes indépendants, qui respectent eux-mêmes un certain nombre d’exigences : compétences, références, audit systématique de réalisations de l’entreprise et accréditation par le Comité français d’accréditation (Cofrac). Ces organismes se sont engagés, d’une part à travers une charte, à respecter des exigences communes pour délivrer leurs signes de qualité, et d’autre part à travers une convention avec l’État, encadrant les modalités de gestion des signes de qualité au titre de la réglementation.

Un guide dédié aux professionnels de l’ingénierie Industrielle, de l’énergie et du BTP Lascom AEC, éditeur de solutions de PLM (Plant & Project Lifecycle Management), annonce la publication de son dernier dossier visant à proposer aux professionnels de l’ingénierie industrielle, une analyse de l’évolution du secteur vers un « Big Data des installations industrielles » et les méthodes pour l’exploiter. Avec la digitalisation des usines, l’information liée aux infrastructures industrielles va maintenant bien au-delà des plans et des documents. Le déploiement croissant de réseaux de capteurs et d’objets connectés donne naissance à des ensembles de systèmes de plus en plus complexes. La gestion des informations liées aux infrastructures se rapproche ainsi d’un Big Data des sites industriels. Si chaque acteur au sein de l’usine n’est intéressé que par une partie restreinte des informations, les données sont pourtant de plus en plus interconnectées avec celles des autres métiers. Pour pouvoir exploiter le Big Data du site industriel, il faut collecter les Bonnes données, les structurer et les faire évoluer dans le temps. En effet, si les données portent intrinsèquement des informations, ce sont les interconnexions qui les rendent intelligentes et vivantes. Un enjeu clé de l’Industrie du futur est de savoir comment exploiter cette masse d’information complexe, interconnectée et hétérogène qui doit évoluer dynamiquement. Quelles sont les méthodes pour structurer cet ensemble d’informations interconnectées ? Comment gérer à la fois la composition du site industriel, la vision propre à chaque métier et l’évolution dans le temps ? Quelles sont les solutions logicielles et les bénéfices qu’elles apportent ? Des questions auxquelles les experts de Lascom AEC répondent et apportent des solutions. 48 EFFICACITE ENERGETIQUE MAQUETTE.indd 48

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CHRONIQUE

Efficacité énergétique

LA CAPEB ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES SUR LES MARCHÉS DE LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE Témoignage de Benoît Gauthier Président de la Commission régionale Transition énergétique

Des résultats concrets sur le terrain « Ils ont testé les services de la CAPEB et le groupement d’entreprises »

La CAPEB est très impliquée dans le Plan bâtiment durable lancé en janvier 2009 par l’Etat. Elle intervient notamment en tant qu’expert à diverses tables rondes organisées sur le sujet. Sur le Marché de la rénovation énergétique, elle accompagne les entreprises artisanales du bâtiment en agissant sur plusieurs volets : la défense de leurs intérêts dans les instances de pilotage et de concertation des politiques régionales, leur montée en compétences et l’appui à la constitution de réseaux.

La CAPEB défend les artisans du bâtiment Concernant la défense des intérêts des entreprises artisanales dans les instances de pilotage et de concertation des politiques régionales, la CAPEB est notamment très présente au sein des plateformes de rénovation énergétique et veille à ce que celles-ci exercent leur rôle d’accompagnement des particuliers sur le montage du plan de financement de leurs travaux, sans toutefois se substituer au devoir de conseil technique qui relève de l’artisan et de l’artisan seul. » Sa mission : représenter les artisans au sein de ces instances et rassurer les acteurs des plateformes en leur rappelant notamment la responsabilité des artisans en matière de devoir de conseil et en leur présentant l’ensemble des outils d’accompagnement mis en place par la CAPEB pour accompagner les entreprises tout au long de la durée du chantier sur les volets

Benoît Gauthier : « Les plateformes de rénovation énergétique de l’habitat ne doivent pas se substituer au devoir de conseil technique qui relève de l’artisan et de l’artisan seul»

techniques et organisationnels (avant, pendant, après le chantier). Objectif final : rassurer la clientèle, à la fois sur la qualité des travaux et à la fois sur la performance énergétique.

La CAPEB propose une boite à outils mobilisable selon les besoins Concernant la montée en compétences des entreprises, la CAPEB propose « une boite à outils » mobilisable selon les besoins des entreprises. Ces outils, modulables et adaptés aux spécificités de l’entreprise artisanale, offrent une vraie souplesse d’utilisation aux artisans et représentent ainsi une véritable alternative aux dispositifs existants plus formatés : • Propositions de formations techniques. La qualification RGE créée par la CAPEB a notamment permis aux artisans d’apporter à leurs clients une vision globale de la rénovation énergétique des logements et de leur faire bénéficier à ce titre du crédit d’impôt pour la réalisation de leurs travaux. • Formations au logiciel d’évaluation thermique et autres outils numériques et soutien à leur utilisation. • Animations thématiques • Conseils d’expertises techniques, économiques, juridiques … • Préparation aux audits. • Appui à la constitution de réseaux, de groupements, de coopératives.

Rhône – Chantier de rénovation complète et performante – Etiquette DPE : de G avant rénovation à B après rénovation. Copropriété R+2 construite en 1965. SHAB 850 m2. Travaux réalisés : isolation, toiture terrasse, isolation intérieure des murs, menuiseries, chaudière bois collective, VMC. « Notre groupement a été constitué en 2005. On avait travaillé sur de nombreux chantiers et on se disait qu’on était rôdés aux nouvelles techniques, aux nouveaux matériaux. Durant ce chantier, la CAPEB nous a aidés à organiser un test de perméabilité à l’air intermédiaire. C’était un chantier idéal pour passer l’audit RGE. La CAPEB nous a accompagnés et tout s’est bien très bien passé. Dans un second temps, on a voulu distinguer notre groupement de la concurrence en mettant en avant nos valeurs, nos pratiques, nos performances. La CAPEB nous a aidés pour développer une démarche responsabilité sociétale. On est dans une logique de progression… » Drôme – Chantier de rénovation complète et performante – Etiquette DPE : de F avant rénovation à B après rénovation. Maison individuelle construite en 1971. SHAB 110 m2. Travaux réalisés : isolation toiture, ITE, menuiserie, PAC air/eau, VMC Hygro B. « L’ensemble des artisans était qualifié RGE mais voulait se perfectionner pour la rénovation très performante. Ce chantier a été le déclencheur. On s’est rapproché de la CAPEB pour améliorer nos pratiques. Leur accompagnement nous a permis de mieux préparer, planifier et coordonner ce chantier, tout en sécurisant juridiquement notre fonctionnement en co-traitance. Nous avons également suivi une formation aux aides financières afin de les intégrer directement dans nos devis. Sur chantier, nous avons même été accompagnés par un Chargé de mission CAPEB pour optimiser l’utilisation d’un logiciel d’évaluation thermique. Sans ces outils, nous n’aurions pas exploité autant le gisement d’économies d’énergies »

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CHRONIQUE

Rénovation énergétique

LE PRÉSIDENT LIÉBUS REÇOIT LE DIRECTEUR ÉNERGIE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE C’est en tant que Président d’EBC mais aussi Président de la CAPEB que Patrick Liébus a réuni mardi 4 octobre, les principaux acteurs de la construction autour de Dominique Ristori, Directeur général à l’énergie au sein de la Commission européenne. Les deux directives européennes relatives à la performance énergétique des bâtiments d’une part, et à l’efficacité énergétique d’autre part seront prochainement révisées. Dans cette perspective, la CAPEB et EBC estiment essentiel que l’ensemble de la chaîne de la construction montre une unité d’intention car l’efficacité énergétique des bâtiments est une grande opportunité d’investissement et de croissance. Rappelons que le chiffre d’affaires de la rénovation énergétique en 2015 s’est élevé à 109 milliards. Ce marché représente 15 % du chiffre d’affaires de la construction au sein de l’Union européenne. Il a permis de créer 882 900 emplois dans l’Union européenne en 2015. Patrick Liébus, Président d’EBC et de la CAPEB « Les entreprises comme les industriels sont sensibles au réchauffement climatique et sont donc prêts à accompagner, par des investissements, de la recherche, de l’innovation et de la formation, toutes politiques qui mettraient en œuvre la réduction de la consommation énergétique des bâtiments. Mais l’Union européenne et les états membres doivent créer les conditions pour un cadre législative stable et cohérent, tout en fournissant les justes moyennes financières, si on veut atteindre les engagements de la COP 21. Le potentiel d’activité générée par la rénovation énergétique des bâtiments est un atout pour sortir définitivement de la crise économique qui touche toute l’Europe et pour attirer des jeunes dans nos filières professionnelles ! En effet, 8,1 emplois en Europe sont créés par million d’euro investi dans la rénovation énergétique. Ne décourageons pas un secteur vertueux, qui dénombre en France 70 000 entreprises engagées dans la démarche RGE. Tels sont les messages positifs que nous voulons envoyer. » C’est ainsi que le Président Liébus a réuni autour de M. Ristori, des personnalités à la tête d’associations européennes et des entreprises européennes parmi les plus importantes dans le domaine de l’efficacité énergétique.

Ont participé à cette rencontre, Anne-Charlotte Bournoville, Conseillère auprès du DG Ristori pour les relations internationales, Jean-Louis Marchand, Président de la FIEC, Bernard Lekien, Président d’Eurogypsum, Benoit Hennaut, Vice-Président pour la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Afrique du Nord de Aliaxis, Michel Langrand, Conseiller spécial auprès du CEO de Velux, Barry Lynham, Directeur stratégie et communication de Knauf Insulation. A cette occasion, le Président Liébus a rappelé les principales attentes des petites entreprises de la construction en matière de rénovation énergétique. • apporter davantage de clarté entre les deux directives pour en accroître la lisibilité et compréhension • aboutir à un cadre législatif cohérent, stable et apportant une visibilité de long terme • Ne pas opter pour des obligations de rénovation pour le parc existant, les propriétaires n’étant pas en mesure de les assurer financièrement. • prévoir les ressources permettant d’atteindre les objectifs • soutenir la rénovation des bâtiments notamment par des financements privés. A cet égard, les mécanismes de certificats blancs méritent d’être promus • Introduire des mesures financières de soutien, adéquates et solides pour développer le potentiel d’amélioration de l’efficacité énergétique

(Taux de TVA réduits, crédits avantageux, déductions fiscales, etc…) • Soutenir toute initiative volontaire pour débloquer les financements privés, tel que les « prêts hypothécaires verts » pour financer les travaux d’efficacité énergétique dans les unités résidentielles. • Faire évoluer le système de certification de la performance énergétique des bâtiments (EPC) afin d’informer les locataires et propriétaires sur la performance énergétique de leur bâtiment et sur les exigences minimales qu’il doit respecter. Ces informations doivent pouvoir être fournies par les entreprises et les installateurs qui effectueront les travaux de rénovation. • Améliorer l’information des clients et des institutions financières sur la rénovation énergétique afin d’accroître le nombre de rénovations. • Financer prioritairement les actions de formation des petites entreprises de la construction. Dominique Ristori, Directeur General de l’énergie à la Commission Européenne, a déclaré: « L'efficacité énergétique n'est pas que de la consommation énergétique en moins ou des émissions en moins. C'est aussi de la croissance en plus et de la création d'emplois. Dans cette perspective, il nous faut des contributions de tous les acteurs clés, à commencer par le secteur de la construction et les métiers de l'habitat qui fournissent une contribution décisive au PNB et à l'emploi. »

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CHRONIQUE

Nouvelles sessions de formation

CHARGÉ D’AFFAIRES EN ENTREPRISE ARTISANALE DU BÂTIMENT

FORMATIONS À VENIR RHÔNE INSTALLATION DES APPAREILS BOIS INDEPENDANTS – QUALIBOIS AIR 3 jours du 25 au 27 octobre 2016 à Lyon

Après le succès de la première session de la nouvelle formation AFABRA : Chargé d’affaires en entreprises artisanales du bâtiment en Ardèche, plusieurs sessions sont mises en place sur toute la région Rhône-Alpes dans les semaines à venir.

ASSURER LA FONCTION TUTORALE Le 27 octobre 2016 à Lyon FEEBAT RENOVE 3 jours du 2 au 4 novembre 2016 à Lyon DECOUVERTE DE LA COMPTABILITE 3 jours du 15 au 29 novembre 2016 à Lyon Informations et inscriptions : Amandine COGNIARD Tél. 04 72 53 79 20

LOIRE

Cette formation est destinée aux adjoints du chef d’entreprise, conducteurs de travaux ou chefs d’entreprise artisanale du bâtiment de tous corps d’état souhaitant se former ou se se perfectionner à la gestion complète d’une affaire, de l’élaboration du devis à la réception du chantier, et améliorer ainsi la rentabilité de l’entreprise. À l’issue des 8 jours de formation, les participants seront en mesure de : • Diagnostiquer le besoin du client pour définir le contenu du devis • Prendre des métrés et quantifier les ouvrages à effectuer • Comprendre et définir la structure d’un coût de revient • Etablir un devis • Planifier, organiser et suivre un chantier • Elaborer, utiliser et analyser des tableaux de bord de suivi de chantier Concrètement, le programme de la formation, étudié pour répondre au mieux à ces objectifs, est découpé en 5 grandes thématiques : • Le rendez-vous client : le rôle du chargé d’affaire et la gestion du client. • Le contenu du devis : le descriptif et la prise de métrés sur chantier, le coût de revient et la notion d’ouvrage, la notion de temps unitaire et les bordereaux de prix. • La préparation de chantier : organisation logistique, planification, procédures d’achat, gestion des commandes et autorisations administratives.

• Suivi de chantier : avancements, consommations d’heures, outil d’analyse et bilan de chantier. • Analyse des écarts : budgétisation du chantier, dépenses réelles, conséquences organisationnelles, contrôle et analyse des écarts et tableaux de bord personnalisés.

Prochaines sessions : - Chambéry (Savoie) : du jeudi 3 novembre au vendredi 16 décembre 2016 - Romans sur Isère (Drôme) : du lundi 05 décembre 2016 au mardi 24 janvier 2017 - Guilherand-Granges (Ardèche) : du jeudi 09 mars au vendredi 21 avril 2017 - Echirolles (Isère) : du jeudi 06 avril au vendredi 19 mai 2017 - Annecy (Haute-Savoie) : du mardi 09 mai au mardi 11 juillet 2017 - St Jean de Bournay (Isère) : du lundi 15 mai au mardi04 juillet 2017 Consultez le programme complet et pré inscrivez-vous dès aujourd’hui aux différentes sessions sur notre site Internet afabra.fr. Attention : les sessions sont limitées à 8 participants.

QUALI’PAC - POMPES A CHALEUR : DIMENSIONNEMENT, MISE EN SERVICE ET MAINTENANCE 5 jours du 26 octobre au 4 novembre 2016 à Roanne ECO-CONCEPTION ET ETIQUETAGE APPLIQUE AU CHAUFFAGE ET A L’EAU CHAUDE SANITAIRE Le 15 novembre 2016 à St Etienne PREPARATION HABILITATION ELECTRIQUE BR 3 jours du 16 au 18 novembre 2016 à St Etienne REPONDRE AUX MARCHES PUBLICS : COMMENT DECROCHER DES CHANTIERS DANS LE BTP 3 jours du 16 au 18 novembre 2016 à St Etienne Informations et inscriptions : Sarra MAHDI Tél. 04 37 49 04 05

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CHRONIQUE

LA FFB RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES EN ORDRE DE MARCHE !

Vendredi 30 septembre dernier, les représentants des 11 fédérations départementales du BTP d’Auvergne et de Rhône-Alpes se sont réunis à Lyon aux côtés de Gilles COURTEIX, Président de la FFB région Rhône-Alpes et de Franck COTTON, Président de la FFB région Auvergne. Un échange important à la veille de la fusion des 2 fédérations régionales qui donneront naissance à la FFB région Auvergne-Rhône-Alpes le 1er janvier prochain. Gouvernance, statuts, traités de fusion, organisation fonctionnelle, tout est aujourd’hui calé pour donner naissance à la FFB Auvergne-Rhone-Alpes à l’issue des Assemblées générales prévues le 16 décembre prochain. Depuis près d’un an, les deux fédérations régionales travaillent de concert

et affichent des positions fortes et solidaires, qu’il s’agisse de rencontres communes avec les vice-présidents de la Région, du projet de convention de bonnes pratiques pour les marchés de la Région ou encore de la désignation de mandataires dans les organismes de formation. C’est dans cet esprit que les présidents ont échangé, bien conscients de l’importance de ce rapprochement pour défendre les intérêts des entreprises et de la profession. La nouvelle grande région Bâtiment AuvergneRhône-Alpes sera en effet la deuxième de France après l’Ile-de-France, l’occasion de peser un peu plus encore dans les orientations de la branche professionnelle.

Budget 2017

NE PAS CASSER CE QUI MARCHE ! Le projet de loi de Finances pour 2017 préserve l’essentiel des dispositifs d’accompagnement pour ce qui concerne les marchés du Bâtiment. C’est une bonne chôse. Qu’il s’agisse du Prêt à taux zéro (PTZ), des dispositifs « Pinel » et « Censi-Bouvard », de la TVA à taux réduit, du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou de l’éco-prêt à taux zéro, leur maintien permet de ne pas briser l’élan du redémarrage qui se dessine dans le secteur. Il pourra poursuivre son accélération afin de devenir à nouveau moteur de la croissance, mais aussi de l’emploi, tout en répondant à de réels besoins. Dans cet objectif, la FFB Région Rhône-Alpes souhaite que les débats budgétaires qui vont s’ouvrir ne viennent pas remettre en cause ces éléments indispensables à l’activité encore très fragile du secteur. La FFB Région Rhône-Alpes et les Fédérations Départementales du BTP alertent également les parlementaires sur le risque d’une multiplication ou d’un durcissement des règles s’imposant à l’occasion des travaux de

rénovation de bâtiments. Alors que ce segment peine à accélérer, même sur son volet performance énergétique, il faut éviter tout handicap supplémentaire. « Des obligations sèches de travaux peuvent conduire à des blocages de transactions ou au recours à du travail low-cost. Ce n’est pas le moment ! » prévient Gilles COURTEIX. « Veillons à garder un équilibre entre des bâtiments plus performants, des niveaux de coûts acceptables et des solutions techniques déployables ». Enfin, la FFB Région Rhône-Alpes s’insurge du prélèvement annoncé de 350 millions d’euros dans la trésorerie des OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) dans l’objectif de financer la prolongation du plan de 500 000 formations pour les chômeurs. A l’heure où les besoins d’adaptation des salariés du bâtiment aux enjeux du numérique, du BIM et de la transition énergétique connaissent un vif essor, il serait incompréhensible que les fonds de la formation soient dérivés vers d’autres usages.

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CHRONIQUE

ELECTIONS CHAMBRES DE MÉTIERS : Les élections aux Chambres de Métiers et de l’artisanat ont débuté le 30 septembre dernier. Elles s’achèvent ce vendredi à minuit.

L’artisanat appartient aux artisans et à personne d’autre ! Les listes Fiers d’être Artisans sont portées par des artisans, indépendants, en activité, représentatifs de tous les métiers. Contrairement à l’UPA, les listes « Fiers d’être Artisans » défendent des valeurs de liberté, d’indépendance et de responsabilité qui les conduisent à s’opposer à la taxation des dirigeants au motif du dialogue social. Depuis le début de la campagne, « Fiers d’être Artisans » portent des propositions concrètes pour remettre de la proximité dans les actions des chambres, traiter les vraies problématiques (l’ubérisation, les règlementations et les charges excessives, la gestion du RSI, l’apprentissage) et replacer l’artisanat au centre du débat public. Pour faire des chambres de métiers un véritable outil d’aide et d’accompagnement des artisans, pour défendre une vision moderne et ambitieuse de l’artisanat, votez pour les listes Fiers d’être Artisans.

L’équipe de Fiers d’être Artisans de l’Ain

L’équipe de Fiers d’être Artisans de la Drôme 54 JOURNAL DU BÂTIMENT & DES TP CHRONIQUE DU JEUDI 13 AU MERCREDI 19 OCTOBRE 2016

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CHRONIQUE

DERNIÈRE LIGNE DROITE !

L’équipe de Fiers d’être Artisans de l’Isère

« Fiers d’être artisans » est soutenue par la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises), le CNEC (Conseil National des Entreprises de Coiffure), le CNPA (Conseil National des Professions de l’Automobile), le SPENRA (Syndicat Patronal des Entreprises de Nettoyage de Rhône-Alpes), la FFB (Fédération Française du Bâtiment) et les Fédérations départementales du BTP, la FNTI (Fédération Nationale des Taxis Indépendants) et l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) pour une nouvelle vision de l’artisanat aux élections des CMA.

L’équipe de Fiers d’être Artisans du Rhône

L’équipe de Fiers d’être Artisans de la Loire DU JEUDI 13 AU MERCREDI 19 OCTOBRE 2016 CHRONIQUE JOURNAL DU BÂTIMENT & DES TP 55

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CHRONIQUE

Election à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône

TROIS ARTISANS DE LA FÉDÉRATION CANDIDATS POUR LA 1 RE FOIS Tous trois sont artisans, adhérents de BTP Rhône et Métropole. Tous trois ont déjà un mandat au sein de la Fédération. Et tous trois participent pour la première fois aux élections de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône sur la liste «Artisans De Notre Avenir». Impressions.

Guillaume Clémençon est menuisier (Hodeco Menuiserie ; Marcilly-d’Azergues ; 3 salariés). Sébastien Raynaud est marbrier (Marbrerie Raynaud ; Villeurbanne ; 4 salariés). Eric Bouvard est plombier (Entreprise Bouvard ; Vaulx-en-Velin ; 9 salariés). Ces trois artisans sont adhérents de longue date de BTP Rhône et Métropole. Déjà, ils s’impliquent dans la vie syndicale de la Fédération : Guillaume Clémençon est trésorier de la chambre «Menuiserie, parquets, agencement» ; Sébastien Raynaud est président de la chambre «Taille de pierre, marbrerie» ; Eric Bouvard est président de la chambre «Climatique, Plomberie, maintenance des Fluides». Pour autant, bien qu’ils soient déjà bien mobilisés par leur mandat au sein de la Fédération, tous trois ont souhaité se porter candidats pour participer aux élections de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône sur la liste «Artisans De Notre Avenir» (ADNA). Pour ces trois artisans, c’est une première. Interviews croisées.

Pourquoi êtes-vous candidat à ces élections sur la liste "Artisans De Notre Avenir" ? Guillaume Clémençon : « Dans un esprit de travail d’équipe, j’ai voulu rejoindre des collègues de la Fédération qui ont déjà une expérience d’élu de la Chambre de Métiers. Avec eux, je veux faire du bon travail au service de tous les artisans (…). J’ai structuré mon entreprise pour me donner la possibilité de m’investir dans ce mandat…Le fait de recevoir bientôt une médaille de la Chambre de Métiers a encore renforcé ma détermination à agir ! Sébastien Raynaud : « Être élu administrateur de la Chambre de Métiers, c’est avoir un moyen d’accès direct aux décisions qui sont prises en faveur de l’artisanat et qui ont un réel impact sur la gestion au quotidien de nos entreprises. C’est aussi se donner la possibilité de défendre ce qu’il y a à défendre, de savoir ce qu’il y a à savoir. Voilà pourquoi je suis candidat ». Eric Bouvard : « J’estime que la Chambre de Métiers doit mener une politique qui intéresse

Guillaume Clémençon : « La participation doit être importante si nous voulons peser sur les décisions qui nous concernent »

Sébastien Raynaud : « Pour moi, l’essentiel, c’est la revendication de «Artisans De Notre Avenir» qui porte sur le RSI. Il faut vraiment améliorer ce dispositif ! »

Dernier jour !

Eric Bouvard : « Je retiens surtout la volonté d’ADNA d’agir dans l’intérêt de tous les artisans, quels que soient leur métier et la taille de leur entreprise »

autant les petites que les moyennes structures artisanales, les TPE comme les PME… Comme le fait la Fédération BTP Rhône et Métropole. Nous sommes tous des entrepreneurs ! C’est cet esprit d’ouverture, porté par la liste ADNA, qui motive ma candidature ». Comment vivez-vous cette période de campagne ? Guillaume Clémençon : « J’invite tous les artisans que je côtoie à voter en faisant attention à bien respecter les consignes de vote. La participation doit être importante si nous voulons peser sur les décisions qui nous concernent ». Sébastien Raynaud : « J’incite tous ceux que je rencontre à participer au vote. Je fais passer le message autour de moi, dans tous mes réseaux, mais aussi auprès de mes collègues marbriers de la chambre syndicale ». Eric Bouvard : « Je mobilise mes collègues plombiers, les artisans d’autres corps d’état que je croise sur les chantiers, ainsi que les artisans

Pour élire les nouveaux administrateurs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône, les artisans du département doivent exprimer leur suffrage par correspondance à l’aide du matériel de vote qui leur a été adressé par voie postale. Attention : clôture du scrutin le vendredi 14 octobre à minuit ! d’autres métiers que je rencontre au quotidien, en insistant sur l’importance qu’il y a à voter ». Selon vous, quels sont les points clés que la liste ADNA veut défendre ? Guillaume Clémençon : « Priorité au RSI. "Trop, c’est trop !", revendique à juste titre notre liste. Il nous faut obtenir des modifications ! De même, il faut rechercher des baisses de charges, plutôt que d’en rajouter comme ça s’est fait par le passé ». Sébastien Raynaud : « Pour moi, l’essentiel, c’est la revendication de "Artisans De Notre Avenir" qui porte sur le RSI. Il faut vraiment améliorer ce dispositif ! » Eric Bouvard : « Je retiens surtout la volonté d’ADNA d’agir dans l’intérêt de tous les artisans, quels que soient leur métier et la taille de leur entreprise. J’aimerais que cette volonté se traduise dans la façon de penser et la façon de travailler de la Chambre de Métiers »

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CHRONIQUE

CQP « Assistant conducteur d’affaires »

UNE NOUVELLE PROMOTION DE 30 DIPLÔMÉS Début septembre, 32 candidats au Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) « Assistant conducteur d’affaires » ont soutenu leur soutenance de fin d’études. 30 ont obtenu leur CQP, dont Fleurine Candice Gagnolet, 20 ans, qui témoigne. Régulièrement, BTP Rhône et Métropole accueille dans ses locaux à Villeurbanne les épreuves finales des examens conduisant à la délivrance de Certificats de Qualification Professionnelle (CQP), en particulier les soutenances de mémoire du CQP « Assistant conducteur d’affaires ». Au-delà de cette mise à disposition de locaux, la Fédération s’implique dans l’organisation des examens du CQP en mobilisant ses adhérents pour participer aux jurys. Ainsi, les 6, 7 et 13 septembre 2016, 32 candidats ont présenté un projet qu’ils ont réalisé dans le cadre de leur formation en alternance, puis ont répondu aux questions des jurys composés essentiellement d’entrepreneurs de la Fédération BTP Rhône et Métropole. Au total, 30 ont été reçus ! Au terme d’un parcours de trois années d’études, et avec plus de 14/20 de moyenne aux examens du CQP, Fleurine Candice Gagnolet figure parmi ces heureux candidats. « En fin de BTS Agencement de l’espace archi-

Fleurine Candice Gagnolet (ici devant le jury) : « Préparer un CQP m’a permis de mettre un pied dans l’entreprise, de compléter ma formation, de confirmer mon intérêt pour ce métier… et de m’aguerrir »

tectural préparé au lycée des métiers de l’habitat et des énergies Benoit Fourneyron de SaintEtienne, mes professeurs m’ont conseillé de compléter ma formation en préparant un CQP », explique-t-elle. Ajoutant : « J’ai alors intégré l’école Sup’ La Mache à Lyon et signé un contrat de professionnalisation avec l’entreprise de menuiserie-agencement Suscillon » (60 salariés ; La Tour du Pin ; adhérente de la Fédération BTP 38).

« Confirmer mon intérêt pour ce métier… » Un an plus tard, le jour où elle présente le projet sur lequel elle a travaillé, un campus de bureaux neufs à Saint-Priest, Fleurine Candice Gagnolet

Promotion des métiers Les services de l’emploi se familiarisent avec le BTP Régulièrement, la Fédération BTP Rhône et Métropole reçoit des représentants des différents services de l’emploi pour leur donner des informations, en particulier sur les besoins des entreprises. Le 22 septembre dernier, la formation à la connaissance du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics, d’une petite dizaine de représentants de plusieurs services de l’emploi du Rhône (Agences de Pôle Emploi, Rhône Insertion Environnement…) a connu une deuxième étape qui, aux dires des intéressés, était très complète et très intéressante. Après une visite des ateliers de l’AFPA à Saint-

Priest où les formateurs leur ont présenté un panorama des différents métiers du BTP, ils ont fait plus ample connaissance avec les spécificités de la profession, la conjoncture du secteur, les métiers en tension et les attentes des entreprises en matière de recrutement. Cette seconde étape s’est déroulée en deux temps. Tout d’abord une partie « théorique », animée par Bertrand Gallois, responsable du service « Formation » de la Fédération BTP Rhône et Métropole, puis par Julien Belland, formateur au sein de l’IFBTP. Ce dernier a ensuite emmené le groupe visiter la plateforme de formation aux métiers des Travaux Publics que pilote l’IFBTP à Saint-Bonnet-de-Mure. « Nous avons bien perçu les besoins des entreprises qui évoluent du fait de la montée en compétences, notamment leur besoin de renforcer

considère qu’elle a bien fait de suivre le conseil de ses professeurs : « Préparer un CQP m’a permis de mettre un pied dans l’entreprise, de compléter ma formation, de confirmer mon intérêt pour ce métier… et de m’aguerrir, car je suis jeune (20 ans) et je suis une fille… ». Aujourd’hui titulaire d’un CQP, elle est embauchée comme assistante auprès des conducteurs de travaux par l’entreprise Suscillon avec un CDD de 4 mois, espérant signer un CDI début 2017. A ses côtés au moment de présenter sa soutenance, Arnaud Cajeve, son « mentor », conducteur de travaux chez Suscillon, estime qu’ « il est important de former des jeunes pour assurer l’avenir de l’entreprise ». Voilà qui est bon signe…

Quelques représentants des services de l’emploi du Rhône sur le site de l’IFBTP à Saint-Bonnet-de-Mure

l’encadrement », remarquait notamment à l’issue de cette journée Corinne Lombard, conseillère Pôle Emploi de l’agence de Saint-Priest.

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