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N° 8756 - JEUDI 16 MARS 2017 Edition Rhône - Vallée du Rhône 1,10 €

Immobilier

CHAMBÉRY REMONTE LA PENTE

PORTRAIT

Plongée au cœur d'Engie Cofely Sud-Est ENTREPRISE

Attestation Légale éradique la phobie administrative JDB_A_20170316_JDB_000_T_Q_0.indd 1

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Le sommaire

L Le journal paraît tous les jeudis. Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône Tirage : 10 000 exemplaires

L'ACTU

18, rue Childebert, BP 2613,

3 > 9

EN BREF .............................................. 3

69218 Lyon cedex 02

AGENDA ............................................... 4

Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23

3 QUESTIONS À.................................. 5

www.journal-du-btp.com

Laurent Wauquiez, président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes P5

LE MATÉRIEL

35, rue Michaud, 73000 Chambéry

10 > 13

Président et directeur

NÉGOCE ............................................ 10

de la publication :

Samse fait recette en 2016 NOUVEAUTÉS TECHNIQUES ... 11 > 12

Alain MILLIAT

VU - ENGINS ..................................... 13

Directeur du développement :

Erdé achète une nouvelle usine pour ses 70 ans

LES TERRITOIRES P 13

Marc CHANOZ Attachée de direction :

16 > 23

Catherine BEROUD Responsable administratif

RHÔNE ............................................... 16

La CMA se dote d’un siège plus fonctionnel à La Confluence

et financier : Raphaël RAPINI

ISÈRE .................................................. 18

Rédacteur en chef régional :

Coup de jeune pour la Tour Perret

Laurent ODOUARD

AIN ...................................................... 21

La reprise de l’activité fait l’impasse sur l’Ain

LES ACTEURS

Rédacteur en chef adjoint : Charlotte ROBERT

24 > 35

Correspondant permanent

PORTRAIT ................................ 24 > 26

P 18

en Savoie :

Immersion au cœur d'Engie Cofely Sud-Est ENTREPRISE

...................................

Bruno FOURNIER 27

Relations clients :

Attestation Légale simplifie les échanges de documents administratifs

Valérie POLLY - Sandrine BLATRIX

FFB ARA ................................. 28 > 29

Annonces légales et formalités : Nicole RACHEL

BTP RHÔNE ........................... 30 > 31

Publicité commerciale

CAPEB ...................................... 32 > 35

P 27

ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES

36 > 47

et petites annonces : Philippe BESSON Marchés publics et avis administratifs : Sylvie HEBRARD Abonnements : Nadège CASAS abonnement.jdb@journaldubatiment.fr Un an : 22 € Journal d’information édité par Hebdo Editions S.A.S. au capital de 40 000 € Siège : 18, rue Childebert, 69002 Lyon Imprimé sur les rotatives de L’Imprimerie 79, route de Roissy 93290 Tremblay-en-France Commission paritaire : n° 0219I84239 Dépôt légal à parution. ISSN 1770-099X

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«

jeudi 16 mars 2017 | mercredi 22 mars 2017 Sommaire

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© GA S������������

L'ACTU EN BREF

L'IMAGE

Groupe GA va réaliser un nouvel ensemble immobilier de 25 000 m² à Saint-Martin-le-Vinoux, destiné à accueillir les 1 100 collaborateurs du Pôle Hydraulique d'EDF. Signé avec Sofilo, filiale du Groupe EDF, le contrat porte sur la construction de trois immeubles de bureaux, ainsi qu'un restaurant et un parking de 455 places. Imaginé par l’agence d’architecture Groupe-6, ce pôle en forme de « L » sera situé au cœur du Parc d'Oxford, face à la presqu’île scientifique de Grenoble. Il profitera de larges surfaces vitrées, ouvertes sur des jardins. Certifiés Breeam et labellisés Effinergie +, ces bâtiments seront équipés d’équipements ultra-performants. La livraison de l'ensemble est prévue pour le printemps 2019. Un premier immeuble de 3 800 m² est d'ores et déjà en cours de réalisation et sera livré en juin 2017.

«» LA PHRASE

« La carte d’identification du BTP sera normalement lancée en mars et 270 agents de l’inspection du travail seront déployés sur la région Rhône-Alpes pour contrôler les chantiers »

Philippe Nicolas,

Directeur de la Direccte Auvergne-Rhône-Alpes

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LE CHIFFRE

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Telle est, en degré Celsius, la température à laquelle 32,8 % des Français chauffent leur maison l’hiver. Si l’Ademe préconise le maintien d’une température de 19°C dans les pièces de vie, force est de constater que les sondés privilégient leur confort à la diminution de leur facture de chauffage, puisqu’ils sont 78,9 % à dépasser allègrement cette température idéale. « Il est intéressant d’observer qu’une majorité des personnes interrogées chauffe en moyenne 2°C de moins la nuit », commente Jean-Christophe Gigniac, fondateur de ForumConstruire.com, à l’origine du sondage. À noter aussi qu’avec la RT 2012 et les progrès en terme d’isolation, les propriétaires de logements de ce type ont moins besoin de chauffer que les autres. L'actu jeudi 16 mars 2017 | mercredi 22 mars 2017

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L'actu

Agenda

Lancement du Grand Prix National de l’Ingénierie 2017 > Inscriptions jusqu’au 12 mai

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Chaque année depuis onze ans, le Grand Prix National de l’Ingénierie (GPNI) récompense une équipe ayant concouru à la conception d’un produit ou d’un projet remarquable dans le domaine de l’industrie ou de la construction. Lancé à l’initiative du ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, du ministère du Logement et de l’Habitat Durable et du ministère de l'Economie et des Finances, le concours concerne aussi bien les projets achevés que ceux en cours de réalisation. Les candidatures sont appréciées au regard des critères suivants : l'inventivité, la technologie ou l'innovation déployée ; la pluridisciplinarité de l’équipe et sa capacité d’intégration des outils, des méthodes et des compétences ; l'apport spécifique de la fonction ingénierie à la faisabilité technico-économique du projet ; l’intégration des composantes du développement durable dans l’ingénierie du projet. Le prix sera délivré en octobre. Dossiers à remettre par mail : prix-ingenierie@developpement-durable.gouv.fr

Une équipe d’Egis a reçu le GPNI 2016 pour son travail sur le Pont-Citadelle du bassin Vauban, à Strasbourg

Journée nationale des jeunes > 23 mars

Ils bougent Didier Flavenot

Le groupe Martin-Belaysoud-Expansion annonce un renforcement de son top management. Didier Flavenot devient ainsi directeur général de sa filiale Tereva, spécialisée en distribution B to B de matériels de secondœuvre technique du bâtiment. Titulaire d'un Master en marketing opérationnel, cet homme de 45 ans a passé plus de 15 ans chez SFR, prenant notamment la présidence de la filiale de distribution Cinq sur Cinq.

Martin Piotte

Avec près d’un jeune sur quatre en situation de chômage et un taux inquiétant de 15 % de jeunes sans emploi ni formation, l’insertion professionnelle des 15-25 ans s’impose comme une cause nationale. Pour faire bouger les lignes, la JNDJ mise sur la somme des énergies positives citoyennes. « La jeunesse doit être valorisée et accompagnée vers l’emploi dans les meilleures conditions », explique sa fondatrice Claudine Schellino. L’objectif de cette journée ? Démultiplier les points de rencontres pour offrir des temps d’échanges privilégiés entre les jeunes et les entreprises. Groupe Adecco, CMA Lyon-Rhône, Cegid, Sotradel, Hervé Thermique, BTP 42, Feu Vert… De très nombreuses sociétés et collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes ouvriront leurs portes aux collégiens, lycéens et étudiants pour présenter leurs métiers et échanger librement sur la réalité du monde du travail. Plus d’informations sur www.jndj.org

Martin Piotte est nommé directeur de la technologie et de l’innovation du groupe Terreal. Diplômé d’un PHD de chimie physique à l’université de Sherbrooke, au Canada, il débute sa carrière au sein du groupe Lafarge. Il y occupera plusieurs fonctions, dont celles de directeur de la conformité industrielle et directeur de portfolio de recherche. En 2011, il rejoint Siniat International, en tant que directeur qualité procédé.

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L'actu

3 questions à

Laurent Wauquiez

>>Président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes

© Michel PERES – Région Auvergne-Rhône-Alpes

« Travail détaché, ça suffit ! » Lors de sa visite, lundi, sur le chantier de restructuration du lycée hôtelier de SaintChamond, Laurent Wauquiez a réitéré la détermination de la Région de privilégier les entreprises locales. Quels moyens la Région va-telle déployer pour contrôler l’emploi des travailleurs européens détachés en France ? Lors de l’appel d’offre, la Région demande à chacun de ses fournisseurs et de leurs sous-traitants une déclaration des travailleurs détachés prévus pour la réalisation du chantier. En tant que maître d’ouvrage, elle veille ensuite au respect des contrats qu’elle passe avec les entreprises locales, qui demeurent sa priorité. Une brigade de contrôle se rendra désormais sur l’ensemble des chantiers financés par la Région, afin de contrôler les cartes professionnelles du BTP et la bonne pratique du français. Cette clause de la langue française, mise en place dans plusieurs collectivités et régions de France, s’applique pour garantir la sécurité avant tout. Son infraction engendrera une pénalité de 5 % du montant du marché. Et en cas de travailleurs détachés légaux non-déclarés, la brigade verbalisera les entreprises responsables d’une pénalité de 10 000 €.

du savoir-faire avant celui du prix. Nous préférons payer 5 % plus cher et être certains d’avoir 100 % de travailleurs locaux. Nous promettons aux entreprises d’obtenir plus de chantiers, aussi, en contre partie, nous leur demandons de ne pas employer de travailleurs détachés. Chacun doit respecter les règles du jeu. Pour cela nous devons valoriser ces métiers qui ont de la difficulté à trouver de la main d’œuvre. Cela s’accompagne par un travail d’orientation des lycéens en les incitant à miser sur les carrières du BTP. Ce sont de très beaux métiers dont l’image a été ternie par le travail détaché. Maintenant ça suffit, tirons la sonnette d’alarme !

Votre volonté est-elle de faire de la région Auvergne-RhôneAlpes un modèle en matière de lutte contre ces ouvriers venus d’ailleurs ? Notre pays a perdu ses repères et défendre de telles évidences est devenu difficile. Les Allemands, les Espagnols, les Italiens le font depuis longtemps. Nous devons rattraper notre retard. Mais le gouvernement, qui prétend être contre le travail détaché, met des bâtons dans les roues des élus locaux qui se battent pour faire sortir cette main d’œuvre de nos chantiers. Sortons de cette hypocrisie et démontrons que cela est possible. Ce chantier du lycée hôtelier de Saint-Chamond en est le

reflet. En un an, 95 % des chantiers financés par la Région AuvergneRhône-Alpes pour les lycées ont été attribués à des entreprises locales sans aucun travailleur détaché. Je veux donner une préférence aux entreprises régionales et je refuse qu’elles soient en concurrence avec des entreprises polonaises qui n’ont pas les mêmes charges sociales, pas le même code du travail. L’argent public doit conforter les emplois locaux, c’est une évidence. Propos recueillis par Agnès Giraud-Passot

Certains corps d’état font appel aux travailleurs détachés parce qu’ils ne trouvent pas de main d’œuvre. Comment leur expliquez-vous ce plan d’action ? Les économies réalisées sur le train de vie de la Région nous permettent de financer davantage de chantiers. Nous travaillons avec des entreprises locales, en faisant le choix de la qualité et L'actu jeudi 16 mars 2017 | mercredi 22 mars 2017

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L'actu

Initiatives

Social

PRO BTP ACCOMPAGNE LA MOBILITÉ GÉOGRAPHIQUE La direction régionale RhôneAlpes Bourgogne Auvergne du groupe de protection sociale a signé un partenariat avec l’association Accueil des Villes Françaises. Objectif : fournir un service d’aide à la mobilité géographique aux salariés et retraités du BTP. Pro BTP innove en élargissant son offre de services. En RhôneAlpes Bourgogne Auvergne, 135 000 entreprises adhérentes et 481 000 clients peuvent désormais être accompagnés dans leur mobilité géographique. Pour proposer cette aide, le groupe de protection sociale professionnelle s’est associé à Accueil des Villes Françaises (AVF) et son réseau de 11 000 bénévoles dans 300 villes. « Nous allons tester ce service dans la région pendant environ deux ans avant de l’étendre à toute la France », fait savoir Sélik Mari, directeur régional de Pro BTP. Sur le territoire, le groupe compte 218 000 clients en activité et 263 000 retraités. « Nous estimons que 3 % de ces personnes

Florence Laplane, présidente d'AVF Rhône-Alpes, Sélik Mari, directeur régional de Pro BTP, et Michèle Prou Barba, vice-présidente de l'union nationale AVF peuvent être en situation de mobilité chaque année », précise Sélik Mari, qui rappelle que les professionnels du BTP sont parmi les plus mobiles. La direction régionale s’est donc donnée pour mission d’identifier ses adhérents

en mobilité pour les mettre en relation avec le réseau local AVF de leur nouveau domicile. « Notre association donne des informations pratiques aux nouveaux arrivants pour découvrir la ville et organise des rencontres conviviales pour

tisser des liens », explique Florence Laplane, présidente d’AVF Rhône-Alpes. Avec ce service, Pro BTP espère faciliter l’intégration des professionnels dans leur nouvel environnement. « Pour nos entreprises clients, nous simplifions la mobilité de leurs salariés dans de bonnes conditions », affirme Sélik Mari. Pro BTP a affecté une enveloppe de 10 000 € à cette opération test. « Nous prenons en charge la première année de cotisation à AVF, limitée à 50 € par foyer », précise le directeur régional. Des flyers à destination des entreprises et des particuliers font la promotion de ce service amené à se développer, au niveau national, aux 198 000 entreprises cotisantes, 1,4 million de salariés et 2 millions de retraités affiliés à Pro BTP. Séverine Renard

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L'actu

Logement

Événement

En marche pour le Salon de l’immobilier de Lyon

Espace Conseils, conférences ciblées, parcours de visites thématiques... Parce qu'il est souvent difficile de venir à bout du casse-tête que peut constituer un projet immobilier, le Salon de l'immobilier de Lyon accompagne les acquéreurs et les investisseurs à chaque étape de leur projet. Près de 100 exposants, dont 10 petits nouveaux, sont attendus à la Cité internationale à compter de vendredi. Parmi eux, des gestionnaires de patrimoines, des courtiers, des fiscalistes, des notaires, des constructeurs de maisons individuelles se mettront à la disposition du public pour répondre à toutes les questions. Nouveauté cette année, trois parcours thématiques (« J'achète pour la première fois », « Je fais construire ma maison », « Je souhaite développer mon patrimoine ») ont été mis en place pour guider les intéressés en fonction de leur projet. En parallèle, l’événement reprend les lignes qui ont fait son succès au fil des éditions : une vingtaine de conférences programmées sur des sujets aussi variés que la transmission du patrimoine, l’investissement dans la Capitale des Gaule, l’emprunt au meilleur taux ou encore l’achat sans apport, sans oublier L'Espace Conseils, qui propose des rendez vous personnalisés et gratuits d'une trentaine de minutes avec des professionnels de l’immobilier.

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Du 17 au 19 mars, la manifestation investit la Cité internationale pour informer les visiteurs sur leurs biens ou leurs projets immobiliers.

Plus de 7 000 visiteurs sont attendus cette année

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L'actu

Logement

Logement social

ALILA MISE SUR 3 500 NOUVEAUX HABITATS EN 2017

Alila récolte les fruits de sa stratégie de développement national entamée à l’été 2014. L’an dernier, le promoteur lyonnais a enregistré 4 306 réservations de logement, dont 2 127 hors région Auvergne-Rhône-Alpes grâce à ses implantations à Paris, Bordeaux, Nantes et Strasbourg. Et avec 2 600 logements mis en chantier, le groupe se hisse au 9e rang des promoteurs nationaux en nombre de logements. Le chiffre d’affaires d’Alila a ainsi bondi de 83 % par rapport à

2015 : il s’affiche à 271 M€ avec 5 % de résultat net, tandis que le volume d’affaires s’établit à 732 M€. « Nous voulons atteindre 1 Md€ de volume d’affaires en 2018 et mettre en chantier 6 000 logements en France en 2020 », confie Hervé Legros, présidentfondateur du groupe. Pour atteindre ses objectifs, Alila renforce son maillage territorial avec 5 agences à Montpellier, Orléans, Metz, Bayonne et Annecy. Le groupe, qui compte aujourd’hui 10 agences, souhaite

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Le promoteur spécialisé dans le logement conventionné et intermédiaire estime que 12 000 personnes travailleront cette année à la construction de ses programmes.

Hervé Legros souhaite atteindre 1 Md€ de chiffre d’affaires en 2018

Partenaire des bailleurs sociaux

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Pour produire ses logements, Alila se positionne à 98 % sur des terrains privés et n’entre donc pas en concurrence avec les opérateurs du logement social. « Nous sommes face aux promoteurs privés. Nous parvenons à convaincre les propriétaires de nous vendre leur terrain à un prix raisonnable grâce à l’exonération de 100 % de la plus-value immobilière accordée en cas de vente au profit de la construction de logements sociaux », précise le président. En négociant les prix avec les entreprises sous-traitantes qu’il fait travailler et en se passant de service commercial, Alila affirme que ses logements coûtent moins cher que ceux produits en direct par les bailleurs sociaux.

Le Up, à Villeurbanne, l’une des dernières réalisations d’Alila

se positionner dans les régions Hauts-de-France, Normandie, Paca et Bourgogne-FrancheComté d’ici 3 ans. Ce développement s’accompagne de recrutements : le groupe, qui emploie

49 personnes, accueillera entre 35 et 40 nouveaux collaborateurs dans les prochains mois. « Nous faisons également travailler 200 personnes en freelance (bureaux d’études, économistes, AMO…). Nous externalisons pour un maximum de flexibilité », ajoute Hervé Legros. Cette année, Alila mettra en chantier 3 500 logements pour 44 clients bailleurs sociaux. « Nous apportons des logements supplémentaires vendus en bloc aux bailleurs sociaux. Nous sommes un accélérateur de production dans un secteur où l’offre est insuffisante. Deux millions de personnes en France sont en attente d’un logement social », souligne le président. Séverine Renard

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L'actu

Logement

Logement social

Les bailleurs sociaux rhônalpins réaffirment leur vocation

Si la vocation du logement social reste le logement pour tous, les bailleurs sociaux rhônalpins tiennent à rappeler qu’en région Rhône-Alpes, ils assurent avant tout une mission d’accueil des ménages aux revenus modestes : les deux-tiers d’entre-elles ont un revenu inférieur ou égal à 2 100 € net/mois, alors que les plafonds de ressources se situent à 3 600 € net/mois. Et sur l’ensemble du parc social au niveau régional, seulement 4 % des ménages relèvent du supplément de loyer de solidarité. La Cour des comptes propose de baisser les plafonds de ressources. Or les bailleurs insistent sur la nécessité de maintenir le principe de mixité sociale inscrit dans la loi, auquel aspirent les habitants et les collectivités locales. Le remettre en question en préconisant une spécialisation accrue du parc social dans l’accueil des ménages aux revenus modestes risquerait à terme de développer des effets de concentration de pauvreté. Avec 190 000 demandeurs en attente en région Rhône-Alpes, les bailleurs sociaux poursuivent une politique de construction volontariste. En 2016, 14 000 logements ont été produits, dont plus

B. Ramain

Suite à la publication du rapport de la Cour des comptes intitulé « Le logement social face aux défis de l’accès aux publics modestes et défavorisés », les bailleurs sociaux de la région Rhône-Alpes, sous l’égide de l’ARRA Hlm, soulignent leur engagement à garantir l’accès à un logement digne et de qualité au plus grand nombre. L’opération Le Tournesol, à Grenoble, un très beau programme de logements sociaux basse consommation

Pour l’égalité des chances, Isabelle Rueff mise sur l’expérimentation et l’innovation

de 25 % en PLAI. Les deux-tiers de cette production se situent d’ailleurs en zone tendue. Cette politique ambitieuse de construction repose sur un investissement massif des organismes Hlm : 90 % du financement de ces opérations nouvelles est aujourd’hui assuré par ces derniers (75 % d’emprunts et 15 % de fonds propres). « Nous tenons à respecter le principe de la mixité sociale, et nous maintenons que là où il n’est pas respecté, en France ou à l’étranger, cela produit des attitudes de haine, de rejet, et des situations de clivage, explique Isabelle Rueff,

présidente du mouvement Hlm Rhône-Alpes. Pour répondre à l’accueil des personnes modestes et défavorisées, en région RhôneAlpes, l’ensemble des bailleurs sociaux mise sur l’expérimentation en matière de mobilité, de politique d’attribution, diversifie son offre de logement et inscrit les locataires dans un parcours résidentiel en favorisant entre autres l’accession sociale à la propriété. Autant de solutions innovantes qui œuvrent pour l’égalité des chances et garantissent la cohésion sociale. »

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LE MATÉRIEL

NÉGOCE

Le groupe isérois de négoce de matériaux multispécialiste enregistre un résultat annuel en progression. 2016 signe aussi le renforcement de sa structure financière. 2016 : année de bonne santé pour Samse, qui voit son chiffre d’affaires annuel progresser de 1,9 % pour atteindre 1,2 Md€. Bénéficiant d’un début de reprise du marché de la construction neuve, l’activité Négoce enregistre 965,6 M€ de recettes, soit une croissance de 2,3 %. Quant à l’activité Bricolage, son chiffre d’affaire reste stable avec 256,4 M€. « Une performance satisfaisante » selon Samse, qui n’oublie pas la dégradation du marché national sur le second semestre de l’année. Le résultat opérationnel courant (ROC) du groupe s’élève à 47,3 M€, en hausse de 3,4 %. Il s’établit à 33,8 M€ pour le Négoce, qui progresse de 3 % « en raison de la croissance des volumes

d’activité associée à l’optimisation des charges d’exploitation ». L’activité Bricolage améliore elle aussi son niveau de marge commerciale et enregistre un ROC de 13,5 M€, en hausse de 4,4 %. L’augmentation des charges de personnel (+ 3,8 %) résulte pour sa part de la croissance externe du groupe, mais aussi de la politique dynamique des filiales de Bricolage. En 2016, Samse enregistre un résultat opérationnel de 47,4 M€, en augmentation de 2,7 % sur l’exercice précédent. Ce chiffre intègre une indemnité de l’ordre de 1,6 M€ (relative au sinistre d’une agence négoce en Savoie), des coûts de fermeture d’un entrepôt logistique en Bourgogne, ainsi que des rationalisations géographiques dans le sud-ouest pour un montant de 1,2 M€. Quant au résultat financier, il affiche une charge de 1,9 M€, en diminution de 0,2 M€ par rapport à l’année 2015. Une réduction qui s’explique par la baisse continue des taux d’emprunts à moyen terme et ceux des ressources financières à court terme.

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SAMSE FAIT RECETTE EN 2016

Le salon Samse, organisé les 2 et 3 février à Savoiexpo (Chambéry), l’un des grands événements du groupe en ce début 2017

Un acteur incontournable de la distribution Créé en 1920 et basé à Grenoble, Samse est le second groupe français de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat. Composé de 24 enseignes, il emploie aujourd’hui plus de 5 200 collaborateurs et dispose de 342 points de vente répartis sur 52 départements.

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Le résultat net ressort à 37,3 M€, en progression de 11,6 %. Il intègre une baisse sensible de 18,1 % de la charge d’impôt du groupe, en raison de l’activation de déficits fiscaux d’une filiale définitivement redressée et de l’application de la réforme relative à la baisse future du taux d’impôt sur les sociétés (28 % au lieu de 33,33 %). « Il convient également de noter la stabilité de la quotepart de résultat des sociétés mises en équivalence, qui s’établit au

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même niveau que l’année précédente à 3,1 M€ », précise Samse. Le résultat net part du groupe atteint 34,9 M€, en progression de 8,9 %. Fort de ces résultats encourageants et de la croissance des marchés, le groupe isérois entend poursuivre le développement commercial de ses deux activités. Il reste aussi en alerte quant aux opportunités de croissance de son réseau de distribution.

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Nouveautés techniques

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Fenêtres Exubaie V2, le désenfumage esthétique

Toiture Les jolies tuiles de Polytuil

Souchier-Boullet, société du groupe Adexsi, innove avec Exubaie V2, une nouvelle génération d’ouvrants d’aération et de désenfumage pour les façades, verrières et murs-rideaux. Ce DENFC (Dispositif d’évacuation naturelle de fumées et chaleur), à manœuvre électrique ou pneumatique, s’intègre avec discrétion à l’intérieur comme à l’extérieur des façades des bâtiments tertiaires et industriels, ERP, en rénovation ou en construction neuve. Télécommandé en ouverture et fermeture, le châssis à vantail dispose d’un grand clair de vitrage et d’une ouverture supérieure à celle d’un châssis classique : de 60 à 120° selon les configurations.

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Le matériel

À l’occasion du salon BePOSITIVE, Polytuil a présenté sa dernière gamme de tuiles métalliques. Parmi elles : Quadro, une tuile plate en acier à la fois fine et robuste. D'un poids de 7,2 kg/m², elle est sept fois plus légère qu’une tuile plate en terre cuite ou minérale, ce qui la rend idéale pour tout projet de rénovation. Esthétique et rapide à poser (seulement deux éléments nécessaires par mètre carré), elle s'adapte aux constructions traditionnelles, mais aussi aux ossatures bois, bâtiments résidentiels ou tertiaires. Un beau coup pour la société basée à Lentilly, qui a fait de l'innovation son leitmotiv.

Distribution d’air Sunwood, le chauffage en mode solaire

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Cheminées Poujoulat, leader européen de la fumisterie, a profité de l’édition 2017 de Flam’expo (BePOSITIVE) pour présenter une toute nouvelle génération de distribution d’air chaud. Sunwood résulte du couplage des énergies thermiques solaire et bois. Il combine un conduit échangeur raccordé à un poêle à bois et des panneaux solaires aérothermiques. Le système optimise et assure une meilleure répartition de l’air chaud, initialement concentré autour de l’appareil à bois, tandis que, les nuits d’été, l’air est refroidi sous les capteurs solaires et permet un rafraîchissement passif de l’habitation. Un chauffage inédit, pratique... et 100 % renouvelable.

Le matériel jeudi 16 mars 2017 | mercredi 22 mars 2017

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Le matériel

Nouveautés techniques

Bardage bois Neolife transforme l'essai au Matmut Stadium de Gerland

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Outre la création de nouveaux gradins dans les tribunes latérales ou encore la suppression de la fosse – coordonnées par le cabinet AIA Architectes –, le LOU Rugby a fait appel au Lyonnais Neolife pour réaliser la terrasse des espaces de convivialité du Matmut Stadium de Gerland. Plus de 1 200 m2 ont ainsi été recouverts en Vesta, un bois reconstitué et recyclable, composé à plus de 92 % de fibres issues de forêts européennes gérées durablement et classées PEFC. Sans colle ni solvant ou autre produit toxique, le modèle « Nature » est imputrescible. Grâce à ses pigments minéraux naturels, sa couleur reste stable après une prise de patine et n'exige aucun traitement, type vernis ou lasure. Enfin, avec seulement 1,5 mm au mètre linéaire de dilatation pour 50°C, la terrasse offre une stabilité dimensionnelle idoine pour cet équipement qui a vocation à s'inscrire durablement dans le temps.

VDI Michaud donne de la voix

Viega vient d’obtenir un avis du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) pour sa technique de sertissage Megapress. Cette certification permet l'utilisation du système dans les installations de chauffage, de refroidissement ou encore dans les installations industrielles. Megapress permet de sertir en quelques secondes seulement des tubes en acier noir jusqu'à un diamètre nominal de ½" à 2". Vraie alternative au soudage, au serrage ou au vissage, le sertissage à froid est plus rapide et surtout plus rentable, avec un gain de temps estimé à 60 % par rapport aux techniques standard.

Depuis sa création en 1950, la société Michaud – basée à Pontd'Ain (01) – a toujours misé sur l'innovation pour créer la différence. Illustration en est faite avec la mise sur le marché de Neo. Depuis la mise en place de la nouvelle réglementation concernant la VDI (désormais inscrite dans le code de la construction et non plus au sein de la norme NF C 15 – 100), le fabricant de matériel électrique est le premier à proposer aux distributeurs et installateurs

un tableau de communication réinventé. La proposition comprend trois éléments : un coffret principal jusqu’à 8 RJ 45, un module d’extension permettant de distribuer jusqu’à 12 RJ 45 supplémentaires, et la zone attenante, qui autorise l’installation de tous types d’actifs, tels que box internet, ONT (terminaison de réseau optique), box domotique…

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Sertissage Viega certifié CSTB

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Le matériel

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Remorques Erdé achète une nouvelle usine pour ses 70 ans rdé veille à E fabriquer des remorques dans le respect de l’environnement, tant humain et matériel que réglementaire

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Le fabricant de remorques basé en Côte-d’Or ouvre une nouvelle page de son histoire en se portant acquéreur d’une usine de 8 000 m2 sur ses terres natales. L’entreprise familiale créée en 1947 par Robert Devanne, qui lui a donné son nom, a su évoluer avec son marché tout en gardant

En 2013, l’entreprise poursuit son développement en innovant avec la production de remorques utilitaires. Ces équipements, adaptés aux lourdes charges et destinés aux professionnels (BTP, artisans, agriculteurs), sont commercialisés sous la marque Erdé Expert dans les circuits spécialisés et les réseaux verts. Aujourd’hui, pour faire face à la demande, l’entreprise vient d’acquérir une usine de 8 000 m2 à Longvic, dédiée à cette nouvelle gamme de remorques. Au total, ce sont 80 salariés qui

ses racines bourguignonnes. Née au départ d’une simple aventure familiale, Erdé est passée à la production industrielle dans les années 1960 et fabrique désormais plus de 65 000 remorques par an, assurant en parallèle un développement à l’international. Sur les routes d’Europe, aux Emirats, en Australie, en Corée… Il n’est pas rare aujourd’hui de croiser des modèles Erdé (Classic, Daxara), encore et toujours fabriqués sur le site historique à Saulon-la-Chapelle.

Tout commence en 1947… … Lorsque Robert Devanne, mécanicien bourguignon et chasseur averti, décide de créer son propre équipement pour ne plus salir son automobile avec son matériel de chasse. Dans son garage, il fabrique une première remorque, qui intéresse rapidement ses voisins. Il décide donc d’exposer son prototype dans les foires locales. Succès. Les nombreuses commandes l’obligent à agrandir l’usine sur le terrain familial, et l’aventure démarre. Aujourd’hui dirigée par Patrick Devanne, Erdé se positionne comme le n°1 européen de la remorque de loisirs avec plus d’1,5 million d’engins circulant dans le monde. œuvrent désormais sur les deux sites de l’enseigne, qui propose également à la vente de nombreux accessoires permettant de personnaliser les remorques selon leur utilisation.

Freins

L’entreprise spécialisée dans la conception d’amortisseurs fête elle aussi son anniversaire en 2017. Et pas des moindres, puisque Koni atteint l’âge avancé de 160 ans ! Division de ITT Motion Technologies (qui développe et fabrique des plaquettes de frein et des matériaux de friction), la société hollandaise développe et fabrique des amortisseurs pour tous types de voitures, véhicules commerciaux, matériel ferroviaire, voitures de courses, camions, bus… Présente sur le dernier salon SIMA, du 26 février au 2 mars à Villepinte, Koni a présenté les matériaux et technologies qu’elle emploie pour maîtriser et absorber de l’énergie. Dotés d’un piston unique permettant une grande précision des passages d’huile, d’un diamètre de tige plus important (pouvant supporter des charges latérales élevées) et

fonctionnant à très haute température grâce à de nouveaux types de joints et à une huile spéciale, ses amortisseurs séduisent au quotidien des marques incontournables nommées Hardi Evrard, Khun, Matrot ou encore Massey Fergusson.

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Koni, l’amortisseur qui a du ressort Koni, des amortisseurs destinés à tous les véhicules, notamment les poids lourds

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LES TERRITOIRES

RHÔNE

LA CMA SE DOTE D’UN SIÈGE PLUS FONCTIONNEL À LA CONFLUENCE

« Notre bâtiment du 6e arrondissement ne répondait plus aux exigences et aux normes, explique Alain Audouard, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône. Il aurait été trop coûteux de procéder à une réhabilitation. Nous avons donc fait le choix de nous installer dans un immeuble neuf en nous portant acquéreurs, en juin 2016, de 80 % des surfaces d’un bâtiment à construire sur un îlot développé par Cardinal à La Confluence. Notre futur siège est très bien situé, au cœur d’un quartier dynamique et à côté du Conseil régional, qui nous apporte une part importante de nos financements ». Le bâtiment en R+7, construit par le groupe Fontanel, offre 3 965 m2 de bureaux et sera livré en fin d’année. « Nous occuperons

près de 3 000 m2 sur 5 niveaux pour accueillir une centaine de collaborateurs. Grâce à une salle d’une capacité de 200 personnes et plusieurs salles de réunion modulables, nous pourrons proposer des conférences, des formations… Cet immeuble nous permettra aussi de développer une nouvelle façon de travailler, plus collaborative, et donc d’améliorer notre qualité de services », se félicite le président de la CMA du Rhône. L’édifice, labellisable HQE, est équipé de panneaux photovoltaïques en autoconsommation et d’un système de récupération des eaux pluviales pour la consommation des sanitaires. Pour ce projet, la CMA investit 14 M€, y compris les aménagements intérieurs, programmés de janvier à juin 2018, qui

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Pour améliorer la qualité de services qu’elle offre aux 32 000 artisans du Rhône, la Chambre départementale de métiers et de l’artisanat emménagera dans un bâtiment flambant neuf à l’été 2018. L’opération représente un investissement de 14 M€.

Deux autres projets sur l’îlot L’opération, menée par le promoteur lyonnais Cardinal, s’intègre dans un ensemble en construction. Sur le même îlot, le programme King Charles, en cours de réhabilitation, sera achevé avant la fin de l’année et sera en partie occupé par l’école de codage informatique de Xavier Niel. « Le siège de la CMA et le King Charles, imaginés par Thomas Rau, Soho Architecture et Quadriplus Groupe, présentent des similitudes architecturales fortes dans une volonté de cohérence », affirme Stéphane Rubi, président de Cardinal Investissement. Sur ce tènement, le projet Ycone de Jean Nouvel – avec 83 logements sur 14 étages – est également attendu en 2018.

devront valoriser le savoir-faire des artisans. « Nous réfléchissons à installer une œuvre d’art au rez-de-chaussée. Nous montrerons aussi le talent des artisans à travers des habillages en bois, métal, pierre… », précise Alain Audouard. Le financement de ce nouveau siège repose sur la vente de l’immeuble du 6e arrondissement à des investisseurs pour un montant de 8,5 M€ et sur un emprunt. Sur les surfaces encore

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disponibles, la Chambre de métiers et de l’artisanat AuvergneRhône-Alpes a posé une option. « La CRMA compte une vingtaine de salariés. Il y a une vraie logique à emménager sur un même site. Nous pourrions réaliser des économies d’échelle, mutualiser des services… », estime Alain Audouard. Séverine Renard

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Rhône

Association

Le CentSept est un lieu associatif de co-création de projets répondant aux besoins sociaux et environnementaux du territoire. À l’instar de Tuba dans le domaine des services, le CentSept se veut à la fois un nouveau concept et un lieu innovant dédié à l’entreprenariat social. Sis au 107 rue de Marseille, à Lyon, il a été inauguré début mars au sein d’Hevea, un bâtiment initié par la foncière ETIC, et incarne à lui seul un décloisonnement entre l’économique et le social. Il se positionne ainsi comme un véritable « pop-up social » ayant pour vocation de favoriser l’émergence et le développement de projets répondant aux besoins essentiels des habitants de la Métropole de Lyon, pour ne citer que l’accès à l’emploi, l’éducation, le handicap,

la mobilité, la santé, l’énergie ou encore l’alimentation. Ses cinq missions fondamentales restent l’analyse des besoins sociaux, la détection et la co-construction des solutions, l’accélération des projets, l’animation et la sensibilisation. Onze entreprises membres, deux collectivités locales, cinq partenaires opérationnels accompagnent une quinzaine de startup et six entrepreneurs sociaux. Un accompagnement qui permet par exemple à ces derniers de renforcer leur pérennité et d’assurer un bénéfice maximal pour les publics concernés (que peuvent être les personnes à mobilité réduite, les personnes isolées, mais aussi les personnes éloignées de l’emploi). Au-delà de cette volonté sociale créatrice de liens, ce lieu de synergie avec les acteurs économiques du territoire propose des conférences, des formations, des ateliers de travail et d’autres événements ouverts à tous au-

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Le CentSept mise sur l’innovation et l’entreprenariat social

Philippe Adam (directeur territoires et services EDF), Philippe Imbert (président du Centsept), Myriam Picot (maire de Lyon 7e), Anne Pellet (conseillère régionale), David Kimelfeld (1er vice-président de la Métropole) et Jean-Louis Touraine (député du Rhône) lors du geste inaugural tour de thématiques sociales. En un mot, la vocation du Centsept est bien de favoriser l’émergence et le développement de projets à

forte dimension sociale ou environnementale, tout en vivant la ville. Michel Godet

Inauguration

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Adecco France investit son nouveau siège social

Adely accueille 900 collaborateurs d’Adecco

En continuelle évolution tertiaire, le Carré de Soie accueille aujourd’hui le nouveau siège social France du groupe Adecco et ses 900 collaborateurs. Adely, c’est le nom donné à ce vaste ensemble qui s’étend sur 18 000 m2 (dont 5 000 m2 d’aménagements paysagers), composé de trois bâtiments en peigne reliés entre eux par deux atriums. Cette structure et le véritable « poumon végétal » qui l’encercle s’intègrent tel un campus local, à même de favoriser la communication interne et les relations entre le millier de salariés que compte le groupe. À l’occasion de son inauguration, le 10 mars dernier, l’actuel président du groupe, Christophe Catoir, a accueilli avec émotion l’un des

fondateurs de la société, Philippe Fauriel-Destezet. C’est en effet en 1962 que ce dernier a créé une première structure d’intérim avec Albert Artiacco : ALS (Agence lyonnaise de secrétariat), spécialisée dans le tertiaire. Les associés ont ensuite fondé Inter Ecco en 1964, une structure moins restrictive qui n’a depuis cessé de croître pour peser aujourd’hui près de 5 Md€ – et qui se nomme Adecco depuis sa fusion avec le Suisse Adia en 1996. Fort de près 1 000 agences et 5 100 collaborateurs, le groupe compte plus de 31 000 entreprises clientes et fait appel à 130 000 collaborateurs intérimaires chaque semaine. M. G.

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Les territoires

Isère

Chantier

COUP DE JEUNE POUR LA TOUR PERRET 93 ans au compteur et beaucoup de rides… À compter de 2018, la Tour Perret va subir un lifting complet. C’est le point de repère des Grenoblois dans le parc Paul-Mistral. Construite en 1924 par Auguste et Gustave Perret, la tour éponyme est le seul vestige de l’exposition internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925. Aujourd’hui, elle souffre. L’humidité s’étant infiltrée, les tiges de métal rouillent et font éclater le béton. Et le 23 novembre, la ville de Grenoble a dit oui à sa réhabilitation. La rénovation de la Tour Perret faisait partie des engagements de campagne de la liste d’Éric Piolle, lors des municipales. Si, à l’extérieur, il y a beaucoup de travail, l’intérieur a été davantage préservé. Malgré tout, les ascenseurs

ne sont plus en état de marche. Ils devraient être remis en service au cours des travaux. « Sur le plan de la structure elle-même, la tour n’est pas en mauvais état. Elle ne risque pas de s’écrouler demain. Mais il y a sans doute des recherches à faire sur le plan de la sismologie. C’est surtout un travail de remise en état de la façade », explique Martine Jullian, conseillère municipale déléguée au patrimoine historique et à la mémoire.

8 M€ de travaux Pas facile néanmoins de réhabiliter une vieille dame presque centenaire. Les méthodes de restauration des bétons sont assez peu maîtrisées, le matériau étant trop récent. La marche à suivre a été déterminée par un groupe de travail rassemblant plusieurs experts : architectes des monuments historiques, histo-

La société iséroise du groupe Streiff, qui offre des services en efficacité énergétique et environnementale, renforce sa présence sur le territoire de l’Oisans. Spécialisée dans l’exploitation et la maintenance d’installations techniques à destination des collectivités, du tertiaire, de l’habitat et des entreprises, Eolya exerce son activité sur la région Rhône-Alpes depuis 17 ans. Au 1er janvier 2017, cette entreprise de 70 salariés et au CA de 8,8 M€ a absorbé Tech Energies, basée à Bourg d’Oisans (0,6 M€ de CA, 5 salariés). Cette dernière devient ainsi un centre local d’exploitation « Eolya Oisans ». Pierre Streiff a rappelé « l’importance de la dimension humaine dans ses différentes sociétés, tout en affirmant que leur savoir-faire est équivalent aux grandes entreprises nationales concurrentes ».

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Acquisition Eolya rachète Tech Energies Du haut de ses 95 mètres, la Tour Perret est l’un des emblèmes de Grenoble riens et universitaires. Et le choix s’est porté sur une restauration à l’identique de ce bâtiment qui n’a pas connu de réelle rénovation depuis 1952. L’objectif étant de conserver l’authenticité de l’édifice. Cependant, les premiers travaux ne devraient pas commencer avant 2018. « Un comité d’experts s’est réuni aux alentours de fin janvier pour travailler sur le sujet. À présent, on enclenche les premières études techniques et les recherches de financement », précise Martine Jullian. Sur ce dernier point, elle cherche d’autres sources aux côtés de la Ville de Grenoble, qui bien sûr prendra sa part : « Il s’agit d’un monument

historique donc l’État participe, le Département aussi. Le reste demeure à la charge de Grenoble. Il s’agit de trouver, à la fois par le mécénat et par une souscription populaire, des financements qui permettront à la Ville de diminuer sa charge financière », commente la conseillère municipale. Pour un coût des travaux estimé à 8 M€, les subventions de l’État et du Département représentent actuellement 4,38 M€. La fin des travaux est prévue pour 2021. La tour, fermée au public en 1960, pourrait alors rouvrir ses portes. C’est en tout cas l’un des objectifs du chantier. E. L.

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Les territoires

Isère

Acquisition

Pascal Mioche : « Euro System va apporter de la complémentarité à Automatique & Industrie »

Quel est le cœur de métier d’Automatique & Industrie ? Depuis sa création en 1995, Automatique & Industrie s’est spécialisée dans la conception et l’intégration de solutions automatisées clés en main pour les secteurs de l’industrie, du bâtiment, de l’énergie et de l’aéroportuaire. J’ai repris la société en 2006, quand l’ancien dirigeant a souhaité partir à la retraite dans le cadre d’une procédure de transmission d’entreprise classique. Comptant plus de 80 collaborateurs, cette PME située à Saint-Jean-de-Moirans dispose d’une forte expertise dans l’élaboration et l’intégration « à la carte » de systèmes automatisés pour nos clients, allant de l’automatisation des lignes de production à la gestion du balisage des pistes des aéroports, en passant par l’efficacité énergétique des bâtiments industriels (système de relevés de compteurs des tableaux, gestion de la distribution d’électricité, suivi des consommations électriques, etc.).

Pascal Mioche, président du nouveau groupe Automatique & Industrie – Euro System

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Entreprise fondée en 1995 et reprise par Pascal Mioche en 2006, Automatique & Industrie, spécialisée dans l’efficacité énergétique en milieu industriel, a acquis la société iséroise Euro System fin 2016. Une opération de croissance externe qui vise à renforcer la présence de la PME basée à Moirans sur les marchés de l’eau ou encore de l’assainissement.

Pourquoi avoir racheté l’entreprise iséroise Euro System ? Basée à Varces (Isère), Euro System se positionne sur des secteurs complémentaires à nos activités, parfois en concurrence sur l’intégration de solutions automatisées pour l’industrie et les infrastructures. Ce rapprochement s’est effectué naturellement, permettant d’élargir notre périmètre à de nouveaux marchés, tels que l’eau et l’assainissement, grâce à une activité historique dans la gestion d’énergie automatisée de la marine marchande et militaire, ainsi que la gestion technique électrique et la télégestion. D’autant qu’ils ont

une solide expérience dans les domaines chauffage / ventilation /climatisation, eaux usagées / potables et distribution électrique. L’intégration de cette société va se faire progressivement tout au long de l’année, l’ensemble des 20 personnes ayant été repris par Automatique & Industrie. Pour le moment nous réfléchissons : devons-nous conserver la marque Euro System ? Garder nos deux lieux géographiques ? Le tout en essayant de trouver le bon compromis pour les salariés.

dustrie (AI) et 1,8 M€ pour Euro System, et comptons réaliser 9 M€ de chiffre d’affaires pour 20172018 (6,7 M€ pour AI et 2,3 M€ pour Euro System). Au niveau d’AI, nous enregistrons 35 % de CA sur l’industrie, 25 % sur l’hydraulique, 20 % sur l’aéroportuaire et 20 % au niveau de la maintenance et de l’énergie. D’ici 2020, le groupe présent à Nice et Toulouse prévoit d’atteindre les 130 salariés et de réaliser 12 M€ de chiffre d’affaires. Propos recueillis par Laurent Marchandiau

Quelles sont vos perspectives ? Pour notre exercice fiscal 20152016, nous visons les 8 M€, dont 6,2 M€ pour Automatique & In-

Une solution logicielle pour mieux gérer ses consommations énergétiques Issue du 15e appel à projet du Fonds unique interministériel (FUI), Automatique & Industrie a mis au point un logiciel prédictif capable de mieux gérer les consommations énergétiques en vue de l’application de la loi Nome. Baptisé Cactuses et élaboré en partenariat avec l’entreprise meylanaise Probayes (spécialisée dans les algorithmes de prédictions), le laboratoire LIRS (Rhône) et l’industriel NTN-SNR (Haute-Savoie), ce logiciel intègre un algorithme d’aide à la décision, des outils d’analyse des consommations et des coûts énergétiques, tout en permettant d’optimiser la puissance de sortie et vérifier les factures. Une solution unique qui a nécessité trois ans de développement, commercialisée en mode SaaS avec un abonnement mensuel se destinant principalement à la gestion de bâtiment industriel, puisqu’étant capable d’intégrer les données de production.

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Loire

Immobilier

En 2016, l’activité immobilière a connu une reprise mais sans retentissement sur le niveau des prix, qui demeurent à leur étiage. « Une stabilisation négative », selon l’analyse d’Alain Courtet. Le volume d’activité a connu une progression certaine en 2016, que le notaire évalue à près de 14 % sur le segment des appartements anciens. Cependant sans effet sur les prix, qui n’ont pas évolué mais ont eu tendance à se stabiliser à leur niveau bas : 900 € le m2 à Saint-Etienne, autour de 1 000 €/m2 dans la Loire. Même si les prix médians peuvent évoluer – 1 200 €/m2 dans certains secteurs de la plaine du Forez, en particulier Montbrison, ou encore 1 700 €/m2 à Saint-Priest-en-Jarez –, il faut bien remarquer qu’ils restent en moyenne au niveau le plus bas après cinq années de

retranchement des prix (-25 % en indice de prix et -29 % en prix médian selon le notaire). « Si les prix n’ont pas suivi la progression des volumes, cela tient au décalage que l’on observe souvent entre les deux phénomènes », commente Me Courtet, qui attribue la progression des volumes aux investisseurs ayant acquis des biens pour les louer, après avoir calculé que les loyers (maintenus à 7,5 €/m2 dans la Loire) amenaient une meilleure rentabilité du bien. Le marché des maisons anciennes a également connu une croissance d’activité à deux chiffres, avec un niveau de prix stable sur cinq ans : 150 000 € en moyenne. En 2016, les terrains ont aussi progressé en volumes de ventes, avec des prix tendanciellement à la baisse. Quant au marché des appartements neufs, il est resté dans des volumes stables, pas très élevés, tandis que les prix ont légèrement augmenté et se maintiennent à haut niveau, autour de 2 900 €/m2. Me Courtet reste prudent sur les projections

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LES PRIX SE STABILISENT… À LEUR PLUS BAS NIVEAU

Un optimisme mesuré pour Me Courtet que l’on peut faire sur 2017, une année d’élection qui favorise l’attentisme : « Je parierai sur une poursuite de la stabilisation des

Enchères

Le banc Le Corbusier de Firminy adjugé à 35 000 € La vente de mobilier design des années 1960 sous le nom de Provenances qui s’est tenue mardi 28 février chez Arcurial à Paris a totalisé un peu plus de 3 M€. Parmi les 75 lots mis aux enchères sous le marteau de Me Hervé Poulain, le bancborne éclairant de Le Corbusier réalisé pour la maison de la culture de Firminy en 1965 a été emporté par un collectionneur européen pour un montant de 35 100 €, frais inclus. Il avait été estimé entre 18 000 et 22 000 €. Cette borne d’éclairage associée à un banc béton, réalisée à 20 exemplaires pour une installation autour de la maison de la culture de Firminy, avait été retirée du site quand l’éclairage a été finalisé.

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prix, sans aller au-delà dans l’optimisme. » D. B.

Rendez-vous 8e Salon de l’immobilier de Saint-Étienne Le Salon de l’immobilier, tourné vers l’accompagnement des candidats à l’accession immobilière, revient investir le Zénith de Saint-Étienne les 17, 18 et 19 mars. Constructeurs, promoteurs, agences immobilières, organismes financiers… Près de 60 exposants donnent rendez-vous aux porteurs de projets pour leur proposer un panorama complet de l’offre disponible dans le neuf comme dans l’ancien. 4 000 visiteurs sont attendus au cours de ces trois journées, rythmées par plusieurs temps forts. Parmi eux, trois conférences d’experts permettant de décrypter les étapes-clés de l’achat immobilier ou encore des ateliers gratuits autour de la rénovation et du home-staging. Plus d’infos sur www.salonimmobilier-saint- etienne.fr

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Ain

Conjoncture

La reprise de l’activité fait l’impasse sur l’Ain

« La reprise se confirme au niveau national pour le logement, mais aussi le non résidentiel. La tendance est la même pour tous les départements de la région, sauf le nôtre !, regrette Franck Perraud, président de la fédération de l'Ain du BTP. Nous avons les plus mauvais résultats avec l'Ardèche. Pourtant le dynamisme économique de l’Ain n’est plus à démontrer et sa poussée démographique est toujours aussi forte. On a bien observé les donneurs d'ordre : les communautés de communes ont bloqué les projets avant la mise en place du nouveau schéma en début d'année. Les bailleurs sociaux, qui ont parfaitement joué le jeu pendant les années de crise, ont levé le pied. La Semcoda par exemple, l’un des plus importants, est passée de 860 à 750 logements. La baisse est notable dans des secteurs géographiques comme la Plaine de l'Ain, Miribel Plateau, La Côtière. »

Trouver des solutions Dans ce contexte tendu, la fédération du BTP multiplie les initiatives. « Le pacte signé avec le Conseil départemental est efficace, affirme Franck Perraud. Une première restitution montre que les plus petites entreprises répondent davantage aux appels d'offre. Les organisations professionnelles ont su motiver leurs troupes. Le taux d'attribution est passé de 58 % à 70 %, celui des volumes financiers attribués aux entreprises de l'Ain de 53 % à 84 %. » Il reste néanmoins quelques points noirs. « Des efforts sont encore à faire sur la détection des offres anormalement basses (OAB), souligne le président. La charte signée à l’automne avec la communauté de communes du Haut Bugey doit aussi se développer. D'autres EPCI l'ont étudiée en conseil communautaire. Le but est de convaincre l’ensemble des 15 communautés de communes du département d’ici la fin de l'année. » Selon les animateurs de BTP Ain, trois autres défis sont à relever :

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Les professionnels départementaux du bâtiment et des travaux publics peinent à voir le bout du tunnel.

Pour la fédération de l’Ain du BTP, les initiatives sont capitales pour relancer la machine « Réduire la fracture territoriale, poursuivre la simplification – notamment pour réduire les délais des permis de construire – et répondre à la pénurie de foncier. » Il s’agira également de négocier les prochaines réglementations, en particulier celle qui succédera à la RT 2012. « Elle a bloqué et retardé nombre de projets (980 maisons individuelles réalisées dans l’Ain

en 2013, contre 1 300 en 2012) et pourrait être suivie d'une réglementation environnementale, la RE 2018, applicable en 2019, explique Fabrice Corbioli. Ce sera alors aux professionnels de faire des propositions pour assimiler cette nouvelle étape. » Jean-Marc Perrat

© Flore Marco

Les TP continuent à espérer Dans le domaine des travaux publics, l’Ain poursuit là encore son parcours du combattant. Les semaines passent mais l’horizon tarde à s’éclaircir. « En ce début d’année, nous avons tous du travail, déclare Patrice Fontenat au nom des professionnels du département. Ce n’était pas le cas en 2015 et 2016. C’est reparti pour les réseaux routiers, mais les ouvrages d’art, les terrassements et les réseaux humides sont à la traine. La baisse des dotations de l’État étant moins importante que prévu, nous espérons… Nous devrions obtenir des marchés de la part des intercommunalités et le Département a fait l’effort de lancer des grands travaux plus tôt que prévu, comme la rocade sud-est de Bourg-en-Bresse. On peut aussi penser que les grands groupes seront occupés par les chantiers du Grand Paris et sur les autoroutes. La poursuite du déploiement de la fibre optique par le SIEA (Syndicat intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain) devrait aussi nous donner du travail si les financements sont réunis. »

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Savoie

Formation

LE CFA BTP DES SAVOIE VA AU DEVANT DES JEUNES Des Rendez-vous de l’apprentissage au Salon de l’habitat, en passant par des journées portesouvertes, l’établissement de Saint-Alban-Leysse met ses filières en avant, avec ses apprentis comme ambassadeurs. Samedi 11 mars, les portes du Centre de formation des apprentis du BTP des Savoie étaient grandes ouvertes à Saint-AlbanLeysse. Une opération annuelle effectuée en période d’orientation scolaire et qui a connu bonne fréquentation, bien qu’en baisse par rapport à 2016. Deux points positifs sont néanmoins à retenir : 30 % des jeunes qui se sont présentés ont déjà une entreprise, et la majorité des candidats étaient bien déterminés à se former aux métiers du bâtiment par le biais de l’apprentissage. À cela s’ajoute l’intérêt des parents qui accompagnaient certains visiteurs, soucieux des conditions d’accueil de l’établissement (qui compte actuellement 450 élèves pour une capacité totale de 700 apprentis, et qui offre la possibilité d’internat). Les uns et les autres se sont également intéressés aux activités annexes comme le sport, des accords étant passés avec différents clubs locaux. Avec le SOC rugby de Chambéry, il s’agit même d’un partenariat permettant aux jeunes de suivre leur apprentissage professionnel tout en suivant un entrainement sportif de haut-niveau. Un atout pour

certains candidats, qui avaient aussi été mis en avant lors des Rendez-vous de l’apprentissage (15 et 16 février à Savoiexpo), qui réunissait les 6 CFA du département sous l’égide de la CMA et de la CCI. Le CFA BTP des Savoie y était en bonne place, occupant un espace de 200 m² lui permettant de présenter différents métiers par le biais de démonstrations effectuées par les apprentis eux-mêmes et leurs professeurs : ébauche d’une toiture par les charpentiers, d’un mur en aggloméré par les maçons, à planche chauffante avec chaudière, ou encore une maquette en construction côté menuiserie. Une façon de sensibiliser les jeunes aux métiers du bâtiment, le public étant beaucoup plus diversifié que lors des portes-ouvertes : « Nos apprentis sont nos meilleurs ambassadeurs, parce qu’ils parlent à des jeunes avec les mêmes codes et éléments de langage », explique Bruno Picq, directeur du CFA.

Une charte de l’alternance En outre, lors de ces rendezvous 2017, une charte départementale de développement de

Le CFA au salon Habitat et Jardins Chaque année, le CFA BTP des Savoie est présent au salon Habitat et Jardins, le prochain se tenant du 7 au 10 avril au parc des Expositions de Chambéry. Pour illustrer le thème « tendance bois », un abri sera réalisé devant le public par les apprentis charpentiers et leurs professeurs, ainsi que deux chaises longues par les menuisiers. Un tirage au sort désignera un gagnant parmi les visiteurs.

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« Nos apprentis sont nos meilleurs ambassadeurs », s’est félicité Bruno Picq, directeur du CFA BTP des Savoie l’apprentissage en Savoie a été signée entre l’ensemble des CFA et l’État, la Région, le Département, les chambres consulaires et les organisations professionnelles, parmi lesquelles la CAPEB et la Fédération départementale du BTP. Ses objectifs sont de promouvoir l’alternance, renforcer les partenariats entre les différents acteurs départementaux, consolider sa mise en œuvre et améliorer le rapprochement entre l’offre et la demande. Il s’agit aussi de sécuriser les parcours des jeunes en alternance et de prévenir les

ruptures. Une vaste campagne de communication sera menée de mars à juin. Pour le directeur du CFA BTP des Savoie, « cette charte, qui permet de fédérer toutes les énergies autour de l’apprentissage, est une bonne chose ». Bruno Picq s’est aussi félicité de voir que, pour la première fois, « une véritable cohérence » s’est instaurée, susceptible de mobiliser les entreprises sans lesquelles l’alternance ne pourrait jouer pleinement son rôle. Bruno Fournier

Une nouvelle portes-ouvertes en avril Mercredi 12 avril, le CFA BTP des Savoie participera à l’opération portes-ouvertes de tous les centres de formation du secteur d’activité en Rhône-Alpes. En jour de semaine, les ateliers seront en fonctionnement, les jeunes pouvant voir à l’œuvre les apprentis de 13h30 à 16h30.

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Les territoires

Savoie

Immobilier Une dynamique de reprise sur Chambéry Pour Olivier Gallais, président de la FPI des Alpes, le marché du neuf sur la ville et son agglomération, souvent en décalage par rapport au reste du sillon alpin, parvient aujourd’hui à un meilleur équilibre entre l’offre et la demande. La Fédération des promoteurs immobiliers des Alpes, adhérente de la première organisation professionnelle nationale du privé, compte 37 membres sur cinq départements (Drôme, Isère, Hautes-Alpes, Savoie et HauteSavoie). Interlocuteur écouté des élus locaux, institutionnels et administrations régionales, la fédération met également à disposition des décideurs l’Observatoire du marché du logement neuf sur le sillon alpin, actualisé chaque mois. Comme à l’accoutumée, elle a divulgué les chiffresclés du marché de Chambéry et de son agglomération de 125 00 habitants. « Nous sommes sur une dynamique de reprise, avec une année de décalage sur les autres marchés du sillon alpin qui, eux, ont vu progresser leur nombre de réservations dès 2015, affirme son président Olivier Gallais. Sur Chambéry, nous avons connu deux années de crise en 2011 et 2012, une bonne année 2013 (contrairement aux autres marchés) mais, étonnement, nous avons enregistré en 2015 le même nombre de réservations qu’en 2014... » Aujourd’hui, avec 450 réservations enregistrées en collectif neuf (contre 399 en 2015 et 397 en 2014), on peut parler de redé-

marrage du marché. Quant aux mises en vente, supérieures aux réservations, elles augmentent de 36 %. « Côté délai d’écoulement moyen, nous passons en 2016 sous le seuil des 15 mois, avec une moyenne de 14,9 mois. Ce qui signifie que le marché est entré dans une zone plus « fluide » avec un meilleur équilibre entre l’offre et la demande ». D’autre part, les investisseurs Pinel sont très présents sur le marché chambérien : ils sont en hausse en 2016 et représentent 47 % de l’ensemble des réservations du secteur marchand. Ce qui n’a rien d’étonnant du fait que le dispositif, qui a très bien fonctionné en 2016, n’est pas pénalisant pour les investisseurs. Les prix, eux, ont légèrement baissé (-3 %), sans nul doute un des facteurs du redémarrage. « Chambéry reste la seule agglomération du sillon alpin sur laquelle nous avons mesuré une baisse des prix en 2016 (3 137 € TTC/m2 habitable). » Si on le compare à ceux des grandes agglomérations ou métropoles suivies par l’Observatoire du CECIM ou de la FPI, le marché chambérien est le plus abordable en termes de prix moyen, bien loin derrière Lyon, Marseille, Bordeaux ou encore Grenoble. À noter que les superficies et les prix moyens des loge-

L’agence économique sur Alpipro

L’agence économique de la Savoie sera bien présente sur le salon biennal de Chambéry, grand rendez-vous des fournisseurs de l’économie de la montagne, des exploitants de domaines skiables et des maires de stations. Les représentants des entreprises de la filière aménagement de la montagne pourront ainsi discuter de projets de développement ou d’implantation dans le département. L’équipe de l’agence les accueillera sur son stand les 20 et 21 avril prochains à Savoiexpo, pour présenter ses services d’accompagnement confidentiels et gratuits.

« Chambéry est la seule agglomération du sillon alpin où les prix ont baissé », souligne Olivier Gallais ments tendent à baisser légèrement depuis 8 ans, signe que les opérateurs ont progressivement adapté leur offre aux capacités de financement du marché.

Perspectives 2017 « Je pense que le marché chambérien devrait se maintenir sur le même rythme avec quelque 500 réservations », estime Olivier Gallais. Il est aujourd’hui porté par des taux d’intérêt qui restent bas, par le dispositif Pinel, ainsi que par

le nouveau PTZ, tous deux reconduits en 2017. Toutefois, sur certains secteurs aménagés (ZAC), ce marché est fragilisé par le nombre important de logements proposés par les bailleurs en accession sociale ou en PSLA (Prêt social location accession). Cela déstabilise les pré-commercialisations des logements neufs en accession non aidée. Le prix reste en tout cas un élément déterminant pour le bon écoulement des produits en accession. B.F

Travaux d’assainissement

La communauté de communes du Lac d’Aiguebelette entreprend des travaux d’assainissement sur la RD 36E, sur les communes de Dullin et Saint-Alban-de-Montbel. La circulation est totalement interrompue entre les lieux-dits « Le Guichert » et « Le Gué des Planches » jusqu’au 14 avril, de jour comme de nuit, sauf pour les véhicules de secours et les riverains.

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Les acteurs Portrait

Engie Cofely France

120 réseaux de chaleur

et de froid

90 cogénérations 310 chaufferies biomasse Direction des réseaux de chaleurs urbains et utilités industrielles sud-est :

15 collaborateurs 15 réseaux et sites industriels gérés 9 agences commerciales Depuis un an, l'efficience de l'évaluation de l'ensemble du système a évité l'émission de 5 000 tonnes de CO2 et a permis de gagner 5 % de performance énergétique

Bernard Sayve, responsable technique, et David Brunner, directeur industriel, évaluent les données transmises par les différents sites gérés en supervision

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t

Cofely

Immersion au cœur du centre de supervision de sites industriels d'Engie Depuis un an, Engie Cofely Sud-Est expérimente un centre de co-pilotage énergétique de sites industriels. Une première lyonnaise qui sera prochainement dupliquée sur l'ensemble du territoire. Plongée au cœur du système.

Yssingeaux, lundi 6 mars. La tempête Zeus est virulente dans le secteur. À tel point qu'elle dégrade une partie du toit de la chaufferie municipale. Quasi-instantanément, ses divers capteurs s'activent, signalant un incident et déclenchant un processus rodé. À Lyon, dans les couloirs de la direction réseaux de chaleurs urbains et utilités industrielles d'Engie Cofely (gestionnaire du réseau de chauffage de la commune de HauteLoire), une cellule de crise est immédiatement mobilisée : direction le centre de co-pilotage énergétique. Cette petite salle d'une vingtaine de mètres carrés, équipée de dizaines d'écrans, permet de superviser et co-piloter à distance les réseaux de chauffage urbain pour les collectivités, mais aussi les gros sites industriels (type usines).

« Il ne s'agit pas de contrôler à la place des agents sur place mais bien de piloter ensemble le réseau, grâce à une série d'indicateurs, pour mesurer, analyser et optimiser les productions et les consommations d'énergie en temps réel » (David Brunner, directeur industriel) Depuis Lyon, la direction supervise ainsi 15 sites « de gamme intermédiaire », de la chaufferie bois d'Aubenas à la centrale géothermie marine Thassalia de Marseille, en passant par la chaufferie multi-énergies de Firminy, la production de multi-fluides au sein du Centre d'énergie atomique (CEA) de Grenoble, la chaufferie bois de Clermont-Ferrand, la valorisation de l'énergie issue d'une usine d'incinération de Rillieuxla-Pape, le site industriel de Sochaux ou encore la fameuse chaufferie d'Yssingeaux. Les très grands réseaux (Vaulx-en-Velin ou Chambéry par exemple) sont gérés au niveau national, tandis que les réseaux plus modestes sont directement gérés par les agences de terrain.

Une initiative lyonnaise Cette salle est née en 2015 d'une initiative locale. « Dans le cadre de notre délégation de service public, il nous manquait une couche supplémentaire pour aider nos clients à exploiter au mieux leur équipement », explique David Brunner, directeur industriel au sein de cette nouvelle division dédiée à la production de la distribution d'énergie, à laquelle est rattachée cette pièce d'un nouveau genre. « À partir de l'identification de ce besoin, nous avons eu l'idée de mettre en place un système de supervision. Il ne s'agit pas de contrôler à la place des agents sur place mais bien de piloter le réseau ensemble, grâce à une série d'indicateurs, pour mesurer, analyser et optimiser les productions et les consommations d'énergie en temps réel », insiste-t-il. Car jusqu'ici, le pilotage s'effectuait sur la base du consommé, avec des difficultés pour anticiper l'avenir ou des surconsommations inutiles. « Prenez l'exemple du bois : pour alimenter la chaufferie d'Yssingeaux, il faut en moyenne, et selon la météo, entre 7 et 9 camions et 90 m3 de bois par se-

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Les acteurs

Portrait

Les données extraites peuvent donner lieu à une cartographie précise des installations et des points industriels "stratégique" d'un réseau, comme ici à Firminy

« Notre regard extérieur nous permet une analyse plus fine des sites et de l'activité de chacun » (Emilie Patin, ingénieur efficacité énergétique) maine. Avec les données que nous pouvons exploiter, le gestionnaire sait exactement à quel moment il doit déclencher le processus de commande pour éviter la rupture de stock et l'obligation de solliciter une autre énergie, moins économique », explique Bernard Sayve, responsable technique. Car l'objectif final reste toujours d'optimiser le rendement des équipements, aux énergies obligatoirement couplées (gaz +

Un logiciel maison Engie Cofely a investi 50 000 € dans l'équipement de la salle. Le logiciel, qui permet de superviser le réseau, a été développé par les équipes de R&D internes. Il a nécessité l'analyse de plusieurs milliers de données issues, via des capteurs, des 15 sites exploités (soit 1 600 données par minute pendant 18 mois). Une fois l'ensemble des données récoltées, le logiciel a modélisé un certain nombre d'indicateurs (ex : puissance du réseau) sur la base de codes couleurs, lisibles par tous, nécessaires à l'exploitation du réseau. En fonction des alertes, il préconise ainsi des actions à mener (ouvrir telle ou telle chaudière, ajuster le stock de bois). Le logiciel délivre également des outils de prédiction et de gestion : carte de production du réseau, comparatif entre les coûts de production de chaque énergie, tous les sites exploités fonctionnant grâce aux énergies renouvelables et de récupération (biomasse, bois, chaleur fatale, biogaz, géothermie, cogénération, gaz naturel), part de chaque énergie dans le réseau, incidents sur une période donnée… Autant de mesures destinées à aider les responsables de site – qui ont également un accès direct aux données – à les piloter. Il s'agit de passer d'une gestion de bilan à une gestion d'anticipation.

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bois, gaz + géothermie…), et de limiter la consommation de gaz. « Nous accompagnons la transformation énergétique de nos clients, c'est le sens de notre approche », poursuit le directeur de l'industrie. Fort de ces résultats, ce modèle d'organisation et de gestion des réseaux sera déployé sur les cinq autres délégations régionales du groupe d'ici la fin de l'année.

Îlots interconnectés Cette vision régionale du système à distance permet également de multiplier les sources d'expérience pour la maintenance des systèmes. Ces réseaux, qui a priori n'ont rien en commun, deviennent de véritables « îlots interconnectés », alimentant, au quotidien, une banque de données collectives du savoir. « En partageant l'expérience et la compétence de nos équipes, le sachant, celui qui a déjà été confronté à un problème, apporte son savoir-faire au reste du groupe », souligne David Brunner. Chaque semaine, un superviseur interroge à tour de rôle l'ensemble des sites, y compris ceux qui ne sont pas sous sa responsabilité directe. « Ce regard extérieur permet une analyse plus fine des sites et de l'activité de chacun », estime Emilie Patin, ingénieur efficacité énergétique, qui supervise à tour de rôle l'ensemble du réseau. Résultats : depuis un an d'expérimentation et d'exploitation des réseaux par ce système, le gestionnaire a réussi à faire augmenter de 10 % la part biomasse sur le site d'Annemasse, prioriser et maximiser l'apport de l'énergie fournie par l'usine de Rillieux-la-Pape et optimiser l'utilisation des équipements à Aix-en-Provence. « Soit 5 000 tonnes de CO2 évitées et un léger gain de marge commerciale », se satisfait David Brunner. Un nouvel outil qui pèse désormais face à la concurrence : la délégation régionale vient de remporter l'exploitation du réseau d'Aurillac (mise en service à l’automne 2019 après-travaux) et de se positionner sur un appel d'offre de la Métropole de Lyon (résultats dans les prochaines semaines). En attendant, elle intégrera au système, à l'automne 2017, le nouveau réseau de Mâcon (financement, création et exploitation d’une chaufferie biomasse et d’un réseau de chaleur). Stéphanie Borg

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Les acteurs

Entreprise

Gestion

© Attestation légale

Attestation Légale simplifie les échanges de documents administratifs

Attestation Légale et Actradis créent Opéra

La start-up lyonnaise a créé un réseau B to B de diffusion sécurisée du dossier administratif. Un service qui a déjà séduit 18 000 clients, dont une part importante d’entreprises du BTP et de promoteurs immobiliers. « Une fois pour tous ». La promesse (et slogan) d’Attestation Légale résume parfaitement l’offre. L’entreprise lyonnaise propose aux acteurs économiques un service de gestion en ligne de leur dossier administratif. « Les entreprises passent leur temps à donner et redonner les mêmes documents à leurs donneurs d’ordre : extrait Kbis, attestation Urssaf, attestation d’assurance décennale, RIB, qualifications… », explique Renaud Sornin, co-fondateur d’Attestation Légale qui a eu l’idée, en 2010, de simplifier ces échanges. Attestation Légale reprend le principe d’un réseau social avec une plateforme sur laquelle les entreprises partagent leurs documents. « Nous avons également développé un service permettant de collecter et mettre à jour les documents pour les TPE et PME », ajoute le président. Le modèle économique repose sur un abonnement mensuel de 24,50 € tout

compris, payé par les fournisseurs. Les donneurs d’ordre consultent gratuitement et en illimité le dossier administratif de leur fournisseur. « La relation est sécurisée et les donneurs d’ordre sont certains de respecter leurs obligations légales », souligne Renaud Sornin. Aujourd’hui, 70 % des clients d’Attestation Légale sont issus du BTP et de l’immobilier. « Nous nous focalisons sur les TPE et PME à qui nous apportons un vrai service. 33 % de nos clients ont moins de 10 salariés et 43 % ont entre 10 et 50 salariés », précise le président. Des grands donneurs d’ordre tels que Bouygues Immobilier, Vinci, Eiffage, Spie, Cogedim ou encore Colas incitent leurs sous-traitants à adhérer à Attestation Légale. « Depuis 2014, le code des marchés publics oblige l'acheteur à se connecter à la plateforme de dématérialisation choisie par l'entreprise dès lors que son accès est gratuit. Ces dernières ont saisi l'opportunité de gagner un temps

Attestation Légale et Actradis se sont regroupés en GIE pour développer un standard d'interopérabilité et créer la plateforme Opéra. Les deux concurrents ont choisi de coopérer pour connecter leurs interfaces d’échange de documents et l’ouvrir aux entreprises utilisatrices et aux autres gestionnaires de dossiers administratifs uniques. « L’objectif est de voir d’autres acteurs du marché rejoindre le groupement », espère Renaud Sornin.

précieux dans la gestion de leur dossier et ont connecté au réseau près de 10 000 donneurs d'ordre qui, à leur tour, propagent la solution », complète Renaud Sornin. Ce cercle vertueux permet à Attestation Légale de compter un peu plus de 18 000 entreprises clientes et 35 000 utilisateurs. La PME de 70 collaborateurs enregistre ainsi 3,5 M€ de chiffre d’affaires. Cette année, elle vise 23 000 clients pour atteindre un chiffre d’affaires de 5 M€ et réaliser ses premiers bénéfices. Basée sur l’économie collaborative, Attestation Légale estime que sa force et sa richesse proviennent du réseau qu’elle a constitué et du nombre d’entreprises clientes. Trois axes de développement sont à l’ordre du jour : ouverture à de nouveaux secteurs d’activité, international et diversification.

« La construction et les travaux publics restent le cœur de notre clientèle, mais nous ciblons aussi le transport, l’énergie, le luxe et l’événementiel », indique le président. Avec le soutien de la commission européenne dans le cadre du programme de recherche et innovation Horizon 2020, Attestation Légale exportera son savoir-faire en Espagne et en Allemagne, sous le nom de « Once for all ». En partenariat avec Infolegale, qui lui a servi d’incubateur, Attestation Légale prépare le lancement d’une nouvelle start-up. « SIS se positionne dans la sécurisation des coordonnées bancaires », révèle Renaud Sornin, qui songe aussi à « réinventer le panneau de chantier ». Séverine Renard

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Partenaires

La Fédération Française du Bâtiment Auvergne Rhône-Alpes sur le Salon BePositive

RETOUR SUR 3 JOURS INTENSIFS POUR LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE La Fédération Française du Bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes était présente sur le salon BePositive à Lyon-Eurexpo. 2 plateaux TV, 3 conférencesdébats, 3 parcours praticopratiques et 4 réunions Environnement et Métiers, ont permis de travailler sur les nouveaux usages numériques du bâtiment, présenter des outils digitaux et encourager ainsi le relais de croissance qu’est la performance énergétique pour les entreprises du bâtiment.

neur du bâtiment peut ainsi connaître le gain énergétique des travaux, et présenter à son client les économies qu’il va pouvoir réaliser. OREBAT propose également un système de management environnemental pour l’entreprise.

Le Programme PACTE et les Calepins de chantier

Inauguration du salon BePositive en présence de Franck PERRAUD, Président de la FBTP de l’Ain, et d'Eric FOURNIER, Vice-Président du Conseil Régional

Prescrire des travaux de rénovation énergétique avec OREBAT La nouvelle version du logiciel OREBAT présenté par Sonia GULDENER Ingénieur énergie à la Direction des affaires techniques de la Fédération Française du Bâtiment facilite la réalisation du bilan énergétique d'une maison individuelle (OREBAT MI) et des logements collectifs (OREBAT COLLECTIF). Disponible pour les entreprises adhérentes de la FFB qualifiées RGE, OREBAT s'adresse à l’ensemble des métiers et prend en compte tous les types de travaux énergétiques : isolation, menuiserie, ventilation, chauffage, solaire thermique... Grâce à un diagnostic de l’existant, à l’analyse des habitudes de vie des consommateurs et à une simulation des différents travaux, l’entrepre-

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Le Programme d’Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique (PACTE) a été lancé en 2015 par les pouvoirs publics pour accompagner la montée en compétence des professionnels du bâtiment dans le domaine de l’efficacité énergétique. Doté de 30 millions d’euros sur 4 ans (2015-2018), le programme PACTE a déjà soutenu 50 projets, dont les Calepins de Chantier. Nicolas CAILLEAU, Chef de Projet Programme PACTE de l’Agence Qualité Construction et Nicolas VINCENT, Responsable technique à l’Union des entreprises de Génie climatique et Energétique de France (UECFFFB) ont présenté ce dispositif. Les Calepins de Chantier sont des outils pédagogiques qui facilitent l’appropriation sur le terrain des Règles de l’art. Aujourd’hui, 6 calepins sont sortis et 7 sont en cours d’élaboration. D’ici fin 2018, une trentaine seront édités pour couvrir les métiers de la performance énergétique. Destinés aux personnels de chantier, ils présentent de manière illustrée les bonnes pratiques (NF DTU, Recommandations professionnelles RAGE...). Ils sont également disponibles gratuitement en version numérique enrichie pour un usage optimisé sur Smartphone et tablette (format Epub3).

Lutter contre le travail illégal avec la carte d’identification professionnelle BTP Dans le cadre d’un plateau TV, Jacques CHANUT, Président de Fédération Française du Bâtiment a présenté la carte d’identification professionnelle, en présence de Philippe NICOLAS, directeur de la DIRECCTE,

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Partenaires

Samuel MINOT, président de la Fédération du Bâtiment Rhône et Métropole, de Didier LENOIR, président du CLOC, et de partenaires maîtres d’ouvrage : Gérald FONTANEL, représentant de LCA-FFB, Hervé SIMON, président de la FPI Rhône, Patrice TILLET, Directeur Général d’ALLIADE. Obligatoire pour toute personne travaillant sur un chantier, équipée d’un QR code, cette carte permettra de vérifier en instantané le statut du travailleur (CDI, CDD, intérimaire, intérimaire en détachement, salarié détaché). Cette carte sera déployée dans les prochains mois. Payée par l’entreprise, elle coûte 10,80 euros et sa validité est de 5 ans. Pour renforcer l’efficacité du dispositif, le CLOC propose de faciliter les vérifications sur le chantier par le maître d’ouvrage en incluant une future application dans le dispositif « Construire Propre ».

le secteur, on en identifie plusieurs dizaines, certaines indépendantes et d’autres adossées à des opérateurs importants. Dans certains cas, elles diluent la frontière entre le bricolage, petits travaux, dépannage et travaux de bâtiment et peuvent générer de la concurrence déloyale. Il est dans la mission du syndicat d’accompagner ses adhérents dans cette mutation afin de garantir la qualité des prestations et préserver le tissu des PME de la construction. Parallèlement, les 31 plateformes territoriales de rénovation énergétiques (PTRE) mises en place en Auvergne Rhône-Alpes dans le cadre de la loi sur la transition énergétique et portées conjointement par l’ADEME et la Région Auvergne Rhône-Alpes contribuent à crédibiliser l’information des clients, à les aider dans leurs dossiers d’aides financières et à accélérer la transition énergétique. Pour la Profession, ces plateformes doivent s’appuyer sur l’ensemble des acteurs de la filière et appliquer des politiques adaptées qui reconnaissent la valeur technique et sociale des PME locales du Bâtiment.

Plateau TV Lutte contre le travail illégal : Jacques CHANUT, Président de la FFB, présente la carte d’identification professionnelle BTP

Des réunions professionnelles très suivies En complément de ces conférences, plus d’une centaine d’entrepreneurs ont, au total, participé aux réunions de la Commission Environnement et aux réunions de métiers de la Métallerie et de la CouverturePlomberie. Jean PASSINI, Président de la Commission Environnement de la FFB, a détaillé les 14 propositions pour les prochaines élections législatives concernant le développement durable et a insisté sur le nécessaire maintien des aides fiscales et les bonus de constructibilité. Le BIM et la maquette numérique ont également été abordés avec Philippe VALENTIN. Cet entrepreneur du Rhône a investi beaucoup de temps sur la démarche BIM. Son Groupe élabore désormais les projets sur une plateforme BIM intégrée, de l’ingénierie jusqu’à la réception de l’ouvrage. Il a fait part de son retour d’expérience devant une cinquantaine d’entrepreneurs lors de la table ronde organisée par Bâti-Journal.

Plateau TV Plateformes numériques et territoriales. De G. à D. : Nordine BOUDJELIDA, Directeur régional de l’ADEME Auvergne Rhône-Alpes et Gilles COURTEIX, Président de la FFB Auvergne Rhône-Alpes

Marché de la rénovation : enjeux des nouvelles formes de mises en relation Le plateau TV animé par Jacques CHANUT, Président de Fédération Française du Bâtiment, Gilles COURTEIX, Président de la Fédération Française du Bâtiment Région Rhône-Alpes, Éric FOURNIER, Vice-président de Région Auvergne Rhône-Alpes délégué à l'environnement et Nordine BOUDJELIDA, Directeur régional de l’ADEME Auvergne Rhône-Alpes a montré la nécessité pour la profession d’appréhender les nouvelles forme de mises en relation clients/entreprises. Le développement des plateformes numériques bouleverse le rapport commercial traditionnel et le secteur du Bâtiment n’y échappe pas. Dans

Philippe VALENTIN, PDG du Groupe Valentin

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Partenaires

Développer son réseau

PREMIER BÂTI MEETING, PREMIER SUCCÈS ! BTP Rhône et Métropole cherche à provoquer la rencontre entre ses adhérents pour leur permettre d’étoffer leur réseau et les aider à se constituer en groupements afin de gagner de nouveaux marchés. La Fédération a ainsi organisé un premier Bâti Meeting à Brignais qui a permis à vingt entrepreneurs d’amorcer une relation partenariale. Vingt participants ! Pour une première dans le département, c’est encourageant ! C’est la preuve que la formule séduit ! Tel était le sentiment des organisateurs du premier "Bâti Meeting" qui s’est tenu le 7 mars dernier dans un lieu favorable à la convivialité : le bowling de Brignais. BTP Rhône et Métropole pouvait donc se féliciter d’avoir initié cette nouvelle forme de rencontres qui servent de prémices à d’éventuelles constitutions de groupements d’entreprises entre adhérents de la Fédération. Et pour ceux qui ne se positionnent pas forcément vers le groupement, cela permet d’élargir leur réseau avec la rencontre de plusieurs partenaires potentiels en un minimum de temps. Ce premier succès était d’ailleurs souligné dès le début de ce Bâti Meeting par Didier Daval, président de la chambre territoriale Rhône-Sud de BTP Rhône et Métropole qui accueillait cette opération. « Ces rendez-vous sont la première pierre d’une ouverture vers de nouveaux marchés ; profitez de cette opportunité ! », a-t-il lancé à l’adresse de ses collègues entrepreneurs.

Des rencontres en face à face Dans un premier temps, Frédéric Wolf, responsable du service "Environnement" de BTP Rhône et Métropole, a rappelé l’intérêt que peuvent trouver les entreprises dans la constitution de groupements, en particulier pour présenter une offre pertinente sur le marché de la rénovation énergétique ou pour répondre ensemble aux macro-lots de certains marchés. Il a aussi présenté le dispositif complet disponible, via la Fédération, pour l’accompagnement des adhérents dans la constitution de groupements, le

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Chaque entrepreneur a rencontré cinq confrères avec lesquels il a pu échanger pendant dix minutes

Nicolas Monegat, dirigeant de l’entreprise Moneron (à gauche) : « Echanger en face à face avec des collègues qui travaillent sur le même secteur géographique, y compris ceux qui viennent des Monts du lyonnais, c’est très enrichissant. Ça débouchera un jour, des relations vont se nouer… La chambre Rhône-Sud renouvèlera ce type d’opération ! » Bâti Meeting du jour en représentant une étape. Suite à ce préalable, Angélique Arnaud, chargée de mission de la Fédération régionale du Bâtiment FFB Auvergne – Rhône-Alpes, a décrit le mode opératoire de ce Bâti Meeting avant de lancer les rencontres en face à face. Une heure plus tard, les vingt entrepreneurs présents ont pu poursuivre leurs échanges autour d’une partie de bowling. La convivialité a ainsi permis de renforcer les liens nouvellement créés !

Jean-Marc Bouyssonie, dirigeant de l’entreprise Escrimes (à droite) : « La formule est bien adaptée ; cinq minutes pour présenter son entreprise, c’est le bon tempo. Et répéter sa présentation à plusieurs reprises, c’est un bon exercice »

Un 2e Bâti Meeting le 23 mars à Villefranche-sur-Saône Fort de ce succès, la Fédération BTP Rhône et Métropole organise un second Bâti Meeting le 23 mars prochain, cette fois-ci dans les locaux de sa chambre territoriale du Beaujolais, à Villefranche-sur-Saône. Comme pour le 1er Bâti Meeting de Brignais, il est indispensable de s’inscrire au préalable pour y participer. Contact : 04 72 44 15 15.

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Partenaires

"Rencontres de BTP Rhône et Métropole"

UNE SESSION SUR "GPS ARTISAN", BOUSSOLE DE L’ENTREPRENEUR "GPS Artisan", l’outil pour gérer et piloter son entreprise en toute sérénité : tel était le thème de la récente session des "Rencontres de BTP Rhône et Métropole" qu’organisait la Fédération à Villeurbanne puis à Villefranche-sur-Saône. Une dizaine de participants le midi à Villeurbanne, une bonne quinzaine à Villefranche-surSaône le soir, le 15 février dernier : les "Rencontres de BTP Rhône et Métropole" continuent d’être suivies avec intérêt par les adhérents de la Fédération. Et à écouter leurs commentaires (Cf. encadré), cette formule "session de formation – plateau repas" leur convient car adaptée à leur charge de travail : elle leur permet en effet d’approfondir un sujet sans y consacrer

trop de temps. Cette fois, Erwan Plouët, l’intervenant, a consacré la session à la présentation de "GPS Artisan", un logiciel en ligne, accessible gratuitement aux adhérents de BTP Rhône et Métropole, qui, comme son nom l’indique, vise à aider le dirigeant à gérer et piloter son entreprise en toute sérénité. A cette occasion, il a également évoqué "E-btp", le portail des solutions Web pour les entreprises du BTP. Calculer des prix, gérer votre

Les Rencontres à Villeurbanne le midi entreprise, trouver des chantiers, gestion des salariés, établir un devis, trésorerie…

La page d’accueil du site "GPS Artisan" propose ainsi douze "destinations" pour piloter une entreprise de BTP. Autant d’outils qui permettent au dirigeant de formaliser certaines démarches, d’établir un coût horaire, de faire le point régulièrement sur la

situation de l’entreprise… et au final, de disposer d’un tableau de bord complet pour prendre les bonnes décisions. Que ce soit à Villeurbanne ou à Villefranche-sur-Saône, Erwan Plouët a passé le relais au responsable du service "Technique et prix" de la Fédération, qui a alors rappelé les méthodes à employer pour actualiser ou réviser les prix d’un marché. Après avoir distingué actualisation et révision, Gilles Vialatte a invité les participants à se connecter sur l’espace "Adhérents" du site de la Fédération www.btp-rhone.ffbatiment. fr où ils trouveront un onglet "Actualisation - révision de prix" (index BT).

Les Rencontres à Villefranche-sur-Saône le soir

Témoignage Fabienne de Libero (SETIM) : « Je viens pour m’informer et rencontrer des entrepreneurs » Responsable administratif et financier, également DRH du groupe SETIM (plomberie, chauffage, ventilation ; 70 salariés ; siège à Cailloux-sur-Fontaine), Fabienne de Libero participe régulièrement aux « Rencontres », souvent accompagnée de quelques collaborateurs concernés par le sujet traité. « Je viens pour m’informer, pour adapter l’entreprise aux dernières réglementations, pour élargir mes connaissances, mais aussi pour briser la routine et rencontrer des entrepreneurs confrontés aux mêmes problématiques que moi », explique-t-elle. Elle précise alors que la formule plateau-repas pendant la pausedéjeuner lui va parfaitement : « Nous ne perdons pas de temps. De plus, cette tranche horaire n’est jamais prise par des réunions ou perturbée par des imprévus, donc nous sommes sûrs d’être là ! Et l’animation de la réunion est suffisamment dynamique pour que nous restions attentifs pendant deux heures ». A propos de la session du 15 février dernier, elle indique que les

thèmes abordés ont généré plusieurs pistes d’amélioration au sein de son entreprise : « Nous allons organiser une table ronde afin de mettre en place une démarche, à la fois plus professionnelle et en adéquation avec la législation, sur les points incontournables avant le démarrage des chantiers, notamment l’élaboration et la validation des devis. Par ailleurs, nous prévoyons d’harmoniser les calculs de rentabilité de nos chantiers en utilisant comme base les logiciels mis à disposition sur GPS artisan ». « Au-delà de la présentation des outils et du site de la Fédération, cette rencontre nous a permis de nous pencher à nouveau sur des points essentiels de notre métier, points que nous ne prenons pas toujours le temps d’approfondir », conclut Fabienne de Libero.

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Partenaires

Salons professionnels / BePositive

UN STAND CAPEB SOUS LE SIGNE DES ÉCHANGES ET DE LA CONVIVIALITÉ Le salon BePOSITIVE de la performance énergétique et environnementale des bâtiments et des territoires s’est tenu du 8 au 10 mars 2017 à Eurexpo-Lyon. En tant que partenaire du salon, la CAPEB a mobilisé ses adhérents pour participer à cet évènement, qui constitue pour eux une véritable opportunité de rencontrer en un même lieu de nombreux partenaires, de découvrir les nouveautés techniques et du matériel innovant, de suivre les tendances du marchés et les évolutions économiques. Près de 500 fabricants et fournisseurs qui comptent dans les domaines des énergies et du développement durable étaient présents. Conférences et animations numériques au programme !

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La CAPEB a organisé 4 conférences sur le plateau TV à proximité de son stand et a participé à la conférence organisée par l’agence Qualité construction, avec l’intervention de Sabine Basili, Vice-Présidente de la CAPEB nationale et Déléguée de la région Auvergne-Rhône-Alpes auprès de la CAPEB nationale. o « Droit et protection sociale des femmes », animée par Sylvie Lièvre, Présidente de la Commission départementale des femmes d’artisan de la CAPEB Rhône o « Groupements et réseaux d’artisans, une réponse concrète aux enjeux de la transition numérique dans le Bâtiment » avec des témoignages d'artisans

o « Confort et la performance au travail, une réalité dans le Bâtiment », avec Catherine DEVIDAL, Chef d’agence de l’OPPBTP, et Dominique Hénault, Secrétaire adjoint de la CAPEB o « L’Artisanat face aux courtiers de travaux et les plateformes numériques », avec Sylvain FORNES, Président de la CAPEB RHÔNE Entourée de ses partenaires, elle a également organisé de nombreuses démonstrations : présentations de logiciels mobiles, sur tablette, modélisation 3D, BIM, expertises par drone, etc…

La Déléguée de la région Auvergne-Rhône-Alpes auprès de la CAPEB nationale

Le Président et le Secrétaire général de la CAPEB Rhône

La Présidente de la CDFA du Rhône

Démonstration d’utilisation des drones dans le Bâtiment

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Partenaires

Merci aux artisans des départements d’Auvergne-Rhône-Alpes et à nos partenaires d’être venus nombreux sur le stand de la CAPEB

Trophées Qualifioul / Le Président de la section plomberie-chauffage de la CAPEB Haute-Loire reçoit le prix de la démarche commerciale et accompagnement client

Les artisans de l'Ardèche

Les artisans de la Savoie

Les artisans de l'Ain

Les femmes d'artisan

Les artisans de l'Allier Les acteurs jeudi 16 mars 2017 | mercredi 22 mars 2017

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Partenaires

Vie de la CAPEB

LES FUTURS ÉLUS DE LA CAPEB SE FORMENT À LEURS NOUVELLES RESPONSABILITÉS Le 6 janvier dernier, la CAPEB Auvergne-RhôneAlpes lançait la toute nouvelle promotion régionale 2017-2018 de l’Ecole des Cadres. Une promotion riche de 14 stagiaires d’horizons variés avec 4 stagiaires issus de la CAPEB Drôme, 1 de l’Isère, 3 de la Savoie et 6 de la Haute-Savoie. C’est avec enthousiasme, qu’ils étaient de nouveau réunis ce lundi 27 février, chaleureusement accueillis par la CAPEB d’Echirolles, pour le 1er module de leur formation « La CAPEB dans son environnement institution-

nel ». L’occasion pour eux de bien appréhender les caractéristiques de l’artisanat du bâtiment, les fondamentaux de l’action syndicale, l’organisation et le positionnement de la CAPEB dans son environnement.

Un parcours incontournable pour un engagement réussi L’école des cadres prépare les futurs et nouveaux élus à assumer pleinement leurs responsabilités sur les deux aspects principaux que sont la culture générale (le droit social, les mécanismes de l’économie, …) et l’efficacité opérationnelle pour développer au mieux leurs capacités d’action et d’initiative au sein de la CAPEB. Concrètement, 16 jours de formation sont proposés avec en alternance des modules d’apports théoriques et syndicaux (« la CAPEB dans son environnement institutionnel », « les fondamentaux des mécanismes de l’économie », « droit social », « la CAPEB dans son environnement régional de formation ». D’autres modules de développement personnel vont également être suivis par les stagiaires « initiation et perfectionnement d’expression orale et

dynamique de groupe » et d’initiation aux « techniques de négociation ». En fin de formation, les stagiaires organiseront et animeront une table ronde en présence d’élus locaux. Pour les stagiaires de l’école des cadres de la CAPEB, c’est l’opportunité d’oser valoriser et développer leurs potentiels, de professionnaliser leurs échanges, de renforcer leur culture syndicale, mais aussi de développer l’esprit d’équipe et consolider leurs liens interpersonnels. Des valeurs qui ont toute leur importance à la CAPEB. De nombreux élus de la CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes ont suivi la formation. Tous témoignent que l’école des cadres est le meilleur moyen pour s’affirmer et se sentir à l’aise dans sa fonction de militant CAPEB. « L’école des cadres offre des résultats visibles et directement exploitables non seulement dans sa vie professionnelle et syndicale, mais également dans sa vie personnelle. »

LA COMMISSION RÉGIONALE DES FEMMES D’ARTISAN RÉUNIE A ÉCHIROLLES Le 7 mars 2017, se sont réunies 9 conjointes membres de la Commission régionale des Femmes d’Artisan à Echirolles. Lors de cette réunion, le prochain séminaire des conjointes a été planifié les 27 et 28 septembre 2018. Seront conviées à cet évènement les femmes participant à l’activité des entreprises artisanales du réseau de la région Auvergne-Rhône-Alpes. La journée a aussi permis d’évoquer de nouveaux thèmes à aborder lors de prochaines réunions comme une présentation de la Démarche Performance et Prévention par l’OPPBTP ou bien une intervention pour présenter les nouveaux réseaux de communication (visio conférence, blogs, Twitter, Facebook…). A l’occasion de la Journée Internationale des droits des femmes, la Commission Nationale a mis à disposition des t-shirt sur lequel est notamment inscrit : respect, égalité et parité ! Les membres de la commission régionale ont donc posé ensemble pour mettre en valeur toutes les femmes qui exercent dans une entreprise artisanale du bâtiment. Elles ont également adressé à la presse régionale un communiqué pour les sensibiliser sur la question. De son côté, la commission départementale du Rhône a animé une conférence sur le droit des femmes d’artisan dans l’entreprise sur le salon BePositive. La prochaine réunion de la commission est fixée le 06 juillet au Puy en Velay.

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Partenaires

Nouvelles sessions de formation

Chargé d'affaires en entreprise artisanale du bâtiment Après le succès des premières sessions de la nouvelle formation Chargé d’affaires en entreprises artisanales du bâtiment, l’AFABRA vous propose de nouvelles sessions, partout en Rhône-Alpes.

Formations à venir

Cette formation est destinée aux adjoints du chef d’entreprise, conducteurs de travaux ou chefs d’entreprise artisanale du bâtiment de tous corps d’état souhaitant se former ou se perfectionner à la gestion complète d’une affaire, de l’élaboration du devis à la réception du chantier, et améliorer ainsi la rentabilité de l’entreprise. À l’issue des 8 jours de formation, les participants seront en mesure de : • Diagnostiquer le besoin du client pour définir le contenu du devis • Prendre des métrés et quantifier les ouvrages à effectuer • Comprendre et définir la structure d’un coût de revient • Etablir un devis • Planifier, organiser et suivre un chantier • Elaborer, utiliser et analyser des tableaux de bord de suivi de chantier Concrètement, le programme de la formation, étudié pour répondre au mieux à ces objectifs, est découpé en 5 grandes thématiques : • Le rendez-vous client : le rôle du chargé d’affaire et la gestion du client. • Le contenu du devis : le descriptif et la prise de métrés sur chantier, le coût de revient et la notion d’ouvrage, la notion de temps unitaire et les bordereaux de prix. • La préparation de chantier : organisation logistique, planification, procédures d’achat, gestion des commandes et autorisations administratives. • Suivi de chantier : avancements, consommations d’heures, outil d’analyse et bilan de chantier. • Analyse des écarts : budgétisation du chantier, dépenses réelles, conséquences organisationnelles, contrôle et analyse des écarts et tableaux de bord personnalisés Prochaines sessions de la formation Chargé d’affaires : - Ardèche : du jeudi 23 mars au vendredi 5 mai 2017 à GuilherandGranges - Drôme : du jeudi 18 mai au vendredi 30 juin 2017 à Romans - Isère : du jeudi 06 avril au vendredi 19 mai 2017 à Echirolles - Isère : du lundi 15 mai au mardi 04 juillet 2017 à St Jean de Bournay - Rhône : du jeudi 30 mars au vendredi 12 mai 2017 à Lyon - Haute-Savoie : du mardi 09 mai au mardi 11 juillet 2017 à Annecy Consultez le programme complet et pré inscrivez-vous dès aujourd’hui aux différentes sessions sur notre site Internet afabra.fr. Attention : les sessions de cette formation sont limitées à 8 participants.

savoie >>RENOUVELLEMENT LABEL PG

1 jour : 28 mars 2017 à Chambéry >>FORMATION AMIANTE (SOUS SECTION 4) OPERATEURS / ENCADREMENT MIXTE

2 ou 5 jours : 3 au 11 avril 2017 à Chambéry >>SAUVETEUR SECOURISTE DU TRAVAIL

2 jours : 6 et 7 avril 2017 à Chambéry >>LES REGLES D’INSTALLATION ET DE RAMONAGE DANS LA REALISATION DES OUVRAGES DE FUMISTERIE

3 jours : 18 au 20 avril 2017 à Chambéry Informations et inscriptions : Armelle MONTAGNE-DALLARD Tél. 04 75 86 07 12

haute-savoie >>RECYCLAGE AMIANTE (SOUS SECTION 4) ENCADREMENT MIXTE ET OPERATEUR

1 jour : 7 avril 2017 à Annecy >>LOGICIEL SKETCHUP - MODELISATION 3D

2 jours : 10 et 11 avril 2017 à Annecy >>MONTAGE, VERIFICATION ET RECEPTION DES ECHAFAUDAGES DE PIED

3 jours : 11 au 13 avril 2017 à Annecy >>FEEBAT : MODULE_RENOVE_V1

3 jours : 12 au 14 avril 2017 à Annecy Informations et inscriptions : Julie GLANDY Tél. 04 50 66 01 88

toutes vos formations, programmes détaillés, dates et lieux sur www.afabra.fr

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