Le Tout Lyon Affiches 5225- 1er octobre 2016

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N° 5225 SAMEDI 1ER OCTOBRE 2016

2,40 €

UN AUTRE REGARD GRAND TÉMOIN © MOURAD-MOKRANI

© ERIC LE ROUX, UNIVERSITÉ CLAUDE BERNARD LYON 1

FÊTE DE LA SCIENCE

Vanik Berberian, maire rural en campagne FESTIVAL

Ambronay : baroque émergent



Le journal paraît tous les samedis Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 P 9

P 12

Regards sur l'actualité

4>10

Grand témoin ........................... 4>6

Vanik Berberian, maire rural en campagne une semaine à l’affiche. . ............. 8

Moisson d'été pour les anciens étudiants du CNSMD une semaine à l’affiche. . ............. 9

Bons souvenirs de Russie rendez-vous de la semaine... 10

A la découverte de l'économie fidésienne

economie

11>20

hommes de la semaine ......... 12

Hervé Legros s'invite sur le parquet de l'Asvel Basket entreprise de la semaine....... 14

Thermi Lyon renouvelle le traitement thermique à façon industrie.. ........................................ 15

Opéra Energie électrise le marché de l'énergie immobilier....................................... 16

Victor-John Vial-Voiron : « Je souhaite que la France redevienne un pays de propriétaires »

P 27

culture

P 35

www.le-tout-lyon.fr

24 > 29

Baroque émergent.................................. 24 festival ........................................... 25

Rhino Jazz(s), une 38e qui a du coffre danse ............................................... 26

Biennale : clap de fin ! humour ........................................... 27

Patrick Timsit : « Lyon, c'est mon rendez-vous fétiche »

art de vivre

30 > 34

style ................................................. 30

élégance victorienne santé ................................................ 31

Dépendance à l'alcool : quel rôle pour le médecin généraliste ? gastronomie ............................... 33

La Marmaille : silence, on cuisine ! automobile ................................... 34

Mondial : les start-up dans la place

Ho36, l'hôtel à tout faire

vie juridique 35 > 38 Experts-comptables : AHA et Sofidec Grenoble ne font plus qu’un................................... 35

services........................................... 18

actualités .................................... 36

immobilier....................................... 17

Cy-Clope recycle les mégots des zones fumeurs

La société d’avocats Lawréa se renforce

finances.......................................... 19

actualités .................................... 37

LA CSCA veut recruter davantage d'adhérents bourse.. ............................................ 20

Banque du Japon, un fonctionnement différent

collectivités

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Euro 2016 : bilan très positif, selon la Ville de Lyon.. ...... 21

Bientôt un ouvrage en hommage à Blanche Sousi

annonces judiciaires et légales 39 > 72 Petites annonces

Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23

75 > 78

événement ............................. 22>23

Les sciences à la portée de tous

Joint à ce numéro, un encart « Sorovim »

Président d'honneur : Jacques MATAGRIN Président directeur général : Alain MILLIAT Attachée de direction : Catherine BEROUD Responsable administratif et financier : Raphaël RAPINI REDACTION : redaction@le-tout-lyon.fr Directeur de la publication : Alain MILLIAT Rédacteur en chef régional : Laurent ODOUARD Rédacteur en chef : Antonio MAFRA Rédacteur en chef adjoint : Fabien RIVIER Rédactrice : Charlotte MOUNARD Photographie : Michel GODET Fabrication : Gisèle RIOTTOT, Mélaine BRUNEL, Anne-Laure GRANGE ANNONCES LEGALES ET FORMALITES : annonceslegales@le-tout-lyon.fr Nicole RACHEL : nrachel@le-tout-lyon.fr Magali KRASS - Sonia AJBABDI - Hélène CROZIER - Alexia OLIVER Dominique BERNARD-Valérie ECOCHARD Isabelle BERENGUER RELATIONS CLIENTS : Valérie POLLY : vpolly@le-tout-lyon.fr Sandrine BLATRIX : sblatrix@le-tout-lyon.fr Ariane GUIMET : aguimet@le-tout-lyon.fr marchés publics et avis administratifs : Sylvie HEBRARD : shebrard@le-tout-lyon.fr COMPTABILITE : comptabilite@le-tout-lyon.fr Agnès SABBAT - Chrystèle LIOCHON - Julien Vinson ABONNEMENT : Nadège Casas : abonnement@le-tout-lyon.fr Abonnement un an : 60 € - C.C.P. Lyon 1012-33 J PUBLICITE COMMERCIALE ET PETITES ANNONCES Philippe BESSON : pbesson@le-tout-lyon.fr Tél. 04 78 28 88 00 - Portable : 06 63 80 63 72 Marie ABADI : mabadi@lessor.fr Portable : 06 46 33 43 52

Journal d’informations édité par TOUT LYON 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 SAS - Capital : 60 032 € Durée : 99 ans à compter du 1 juin 2011 Principal actionnaire : SEPS er

La reproduction de tous renseignements et informations contenus dans ce journal est réservée.

L’Imprimerie, 79, route de Roissy 93290 Tremblay-en-France Commission paritaire : n° 0919 I 85791 Dépôt légal à parution Diffusion : SAD Vénissieux - ISSN : 2266-6990 Tirage : 12 000 exemplaires Membre du Syndicat National de la Presse Judiciaire (S.N.P.J.)

Paiement par carte bancaire accepté


Grand témoin

regards sur L'

ACTU

Vanik Berberian maire rural en campagne

ses dates clés

2008

Première élection à la présidence de l’Association des maires ruraux de France © MOURAD-MOKRANI

2007

Candidat du Modem aux élections législatives

1998

Président de l’Association des maires ruraux de l’Indre

1989

Elu maire de Gargilesse-Dampierre (Indre), réélu en 1995, 2001, 2008 et 2014

1955

Naissance à Paris

L’Association des maires ruraux de France - dont le siège est à… Lyon 6e - tient son congrès annuel les 8 et 9 octobre à Saint-Vincent-de-Boisset (Loire). Rencontre avec son président Vanik Berberian, maire (Modem) de Gargilesse-Dampierre (Indre).  Propos recueillis par Antonio Mafra


regards

Grand témoin ACTU sur L'

sobre, de grandes règles adaptables en fonction des réalités locales. L’erreur vient d’avoir voulu mettre tout le monde dans le même costume.

© Stocklib/Nadezhda Prokudina

Loi NOTRe : « L’erreur vient d’avoir voulu mettre tout le monde dans le même costume » Comment font les autres pays qui ont des communes plus étendues ?

A la mauvaise question « ya-t-il trop de communes ? », je préfère la bonne question « la commune est-elle L’école sera au cœur des débats du congrès 2016 des Maires ruraux utile ? ». Nous sommes en France, un grand pays par Le récent rapport Pisani-Ferri préconise un renforcement des Métrosa superficie, avec un maillage territorial et une histoire difpoles au détriment des zones rurales. Comment réagissez-vous ? férents des autres pays. La taille des communes allemandes Depuis des années, les dirigeants politiques n’abordent pas tient en partie à l’autonomie des länder allemands. Les deux la question de la ruralité. Il a fallu attendre trois ans pour que situations ne sont pas comparables. L’Espagne et le Portugal, ce gouvernement nomme enfin un ministre, en la personne où les concentrations se sont faires de manière autoritaire, de la Jean-Michel Baylet, alors que depuis 30 ans, il existe un font marche arrière. ministre de la Ville. Les lois sur l’aménagement ne concernent Etes-vous contre l’intercommunalité ? finalement que l’urbain, en écho à la compétition stérile, voire mortifère, dans une course à la notoriété qui oppose les Nous avons une tradition jacobine dont nous ne parvenons métropoles désireuses de peser au niveau européen. Le fait pas à nous défaire. Résultat : la décentralisation se fait dans urbain est une réalité qu’on ne doit pas négliger, mais le poli- la douleur dans un schéma qui reste pyramidal. Ceci posé, les maires ruraux ne s’opposent pas à l’intercommunalité. A tique a un devoir de rééquilibrage. conditions qu’elle soit de nature coopérative. Tout ce que l’on Comment se met en place la loi NOTRe (Nouvelle organisation terrine peut pas faire tout seul, mieux vaut le faire à plusieurs. En toriale de la République) ? En cas d’alternance, sera-t-elle amendée ? revanche, si l’intercommunalité consiste à remplacer la comQue pensez-vous de la volte-face d’Alain Juppé sur ce sujet ? Je suis imperméable aux discours politiques de circonstance, mune par une commune plus grande, je ne suis plus d’accord. qui n’engagent que ceux qui les croient. Pour ma part, je pense La réforme des rythmes scolaires pèse sur les petites communes. Que que la prochaine majorité, de droite ou de gauche, ne tou- préconisez-vous ? chera à rien. Et tant mieux. Les élus, qui ont besoin de stabilité, La loi Peillon définit un cadre qui relève de l’Education natiosont saturés par la profusion des lois. Laissez-nous tranquilles ! nale pour la formation initiale, des communes pour les activiNous avons besoin de temps pour mettre les choses en place. tés extra-scolaires. Seulement, l’Etat n’assure pas la péréquaJe regrette seulement que la loi ait été votée par des élus tion entre les communes les plus riches, qui peuvent assumer urbains qui ne connaissent pas les réalités locales. L’exemple cette nouvelle charge, et les autres moins bien dotées. La loi du transfert de la compétence de transport de la commune prévoit une aide au démarrage, qui vient d’être reconduite vers la Région le démontre. Comment peut-on décider d’un compte tenu de ces difficultés. Sera-t-elle reconduite une … circuit de ramassage scolaire, dans son bureau, à deux L’école rurale en débat heures du terrain ? Résultat : Si l’intercommunalité, les finances locales ou encore la santé seront bien sûr abordées, le thème principal devant le principe de réalité, du congrès de Saint-Vincent-de-Boisset sera l’école rurale. Les maires ruraux veulent poser « les conditions les Régions délèguent une d’une organisation scolaire territoriale soucieuse de l’avenir des enfants, de leur confort d’accès à un enseipartie de cette compétence gnement de qualité et de proximité ». Pour cela, ils ont convié à leur congrès la ministre de l’Education natioaux communes. Dans bien nale, Najat Vallaud-Belkacem et les principaux protagonistes de l’école pour leur faire part « des convictions, des cas, la loi NOTRe va droit des propositions mais aussi du désarroi des maires ruraux sur la gestion de la question scolaire en milieu rural ». En ouverture, on notera les interventions de Bernard Bonne, président du conseil départemental de dans le mur. Je crois que le la Loire, du président de Région Laurent Wauquiez, du sénateur et président des Maires ruraux de la Loire, législateur aurait été mieux Bernard Fournier. inspiré de voter un texte regards sur l'actualité samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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regards sur L'

ACTU

Grand témoin Vanik Berberian … troisième fois ? Il faut revenir à une règle simple : paie celui qui décide. L’Etat doit assumer ses responsabilités. En matière de baisse des dotations, il semble que les communes ne souffrent pas tant que cela. Est-ce votre avis ?

Le problème ne se pose pas en ces termes. Tout dépend du niveau de services que l’on veut rendre aux citoyens. Deux thèses s’affrontent. Pour certains, la baisse de 3 à 4 % est supportable. Pour d’autres, elle se traduit par une baisse de l’investissement, qui a un impact direct sur le tissu économique, particulièrement le secteur des TP, ou du niveau des services à la population. Pour maintenir les services, il faut recourir à l’impôt. Qui osera assumer une telle décision, surtout en cette période pré-électorale ? Comment sortir de cet effet de ciseaux entre la baisse des dotations et la hausse des charges liées aux transferts ? Il faut revenir aux sources, à la fameuse DGF, un sujet qui fâche. La dotation globale de fonctionnement est attribuée au prorata du nombre d’habitants. Seulement, la DGF par habitant est deux fois moins élevée pour les habitants des campagnes que pour ceux des villes. En matière de DGF, il faut deux ruraux pour faire un urbain. Comment expliquez-vous cet écart ?

Cet écart pouvait se justifier dans les années 1960, à une époque d’exode rural et de crise démographique dans les campagnes. Or aujourd’hui, le courant s’est inversé. Quelque 100 000 urbains quittent chaque année la ville pour s’installer à la campagne. La désertification des territoires est derrière nous. Les nouveaux ruraux ont les mêmes besoins que les

urbains. On assiste à une convergence, une homogénéisation des modes de vie. Il y a 50 ans, on distinguait un citadin d’un villageois à la manière de s’habiller. Ce n’est plus le cas. C’est pour cela qu’il faut revoir le calcul de la DGF, regarder la ruralité autrement. Une partie des problèmes des villes a sa solution dans les campagnes. Changeons de paradigme. Et si on commençait à parler de périrural et non plus de périurbain ? Comment se traduit le recul de l’investissement dans les communes rurales ?

Essentiellement par l’abandon de certains projets. Or, un retard de travaux coûte plus cher à l’arrivée. Nos dirigeants passent trop de temps à regarder comment faire des économies. Que ne consacrent-ils ce temps à trouver de nouvelles ressources. Lorsqu’on voit le niveau de l’évasion et de l’optimisation fiscales, on se rend compte que les marges existent. Où en est le chantier de la couverture Internet ?

Elle reste une priorité. Si nous ne parvenons pas à couvrir les territoires ruraux, nous serons satellisés. Le chantier avance, mais pas assez vite à notre avis. Mais le « tuyau » n’est qu’une partie du problème. La généralisation du haut débit crée de nouvelles contraintes pour les élus ruraux qui doivent accompagner les plus réticents, ou plus simplement ceux qui sont dépassés par les nouvelles technologies. Or c’est à nous qu’ils s’adressent en cas de difficultés. Et celles-ci croissent au même rythme que la dématérialisation de l’administration. Plus que jamais, nous avons besoin de proximité dans les campagnes.

« Secouez le cocotier » Les « Etats généreux de la ruralité » devraient aboutir sur des propositions concrètes. Les soumettrez-vous aux candidats à la présidentielle ?

L’idée de ces « Etats généreux » a pour origine une sorte de lassitude. A chaque élection, les candidats viennent nous voir et nous disent ce que nous voulons entendre. J’ai proposé de renverser le cadre. Et si nous allions les voir en leur disant ce qu’on attend d’eux ? Les contributions des « Etats généreux », synthèse des attentes des élus ruraux, feront l’objet d’une série de propositions que nous présenterons aux différents candidats. Je souhaite que ce document porte la voix de la ruralité, une voix plus unanime, plus forte.

© Mourad-Mokrani

Quel thème aborderont les participants au congrès de Saint-Vincentde-Boisset ?

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Pour ce congrès, nous avons choisi d’aborder le thème de l’école, un sujet délicat compte tenu de sa dimension affective. Certains d’entre nous défendent une école à l’ancienne qui, selon moi, a perdu son efficacité face aux bouleversements du monde moderne. D’autres s’en remettent à l’Education nationale qui a tendance à concentrer l’organisation scolaire et à créer de grosses unités qui se traduisent, pour les enfants de la campagne, par un allongement des temps de transports. Les élus ruraux défendent une voix moyenne où l’intérêt des enfants primerait sur celui des enseignants et des parents. Quel message allez-vous adressez à vos collègues maires ruraux ?

Un message de résistance et d’exigence que traduit le slogan : « Secouez le cocotier ». samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016 regards sur l’actualité


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regards sur L'

ACTU

Une semaine à l’affiche

EDITO

Laurent odouard

Dure réalité !

« Ce qu'avec d'autres, j'ai essayé de faire, c'est permettre à nos enfants de vivre une nouvelle réalité ». Prononcé début 2009, ce discours de Shimon Peres, homme d’Etat israélien décédé cette semaine, volontariste et optimiste, n’a encore trouvé aucun aboutissement favorable. La paix au Moyen-Orient est un doux rêve, et ceux qui se définissent comme ses défenseurs et ses bâtisseurs s’éteignent les uns après les autres. La froide réalité. Celle des chiffres aussi. Ceux du chômage, toujours en phase ascensionnelle. Pas de quoi geler les velléités de François Hollande qui a pourtant lié sa candidature aux prochaines élections à une inversion de cette maudite courbe. Gelées ? Les pensions de retraite le seront encore en 2016. Pas de coup de pouce donc pour les retraités confrontés, dans leur dure réalité, aux affres des fins de mois difficiles. Face à la réalité du risque terroriste, la mouture 2016 de la Fête des Lumières devrait réduire son périmètre à la Presqu’île lyonnaise. A l’heure où les sociétés s’enivrent de réalité virtuelle (LDLC.com qui équipe 12 boutiques, dont une à Lyon) ou de réalité augmentée (Apicil, 5e groupe français de protection sociale, l’utilise pour « faciliter le relationnel commerciaux/usagers »), certains se questionnent sur les rapports à l’humain. D’autres militent pour du concret. Voir, toucher, pour rêver… Au Mondial de l’auto à Paris, le triptyque prendra corps avec les bolides de demain et les concept-cars, savant mélange de technologies et d’énergies propres. En observant les prix, les visiteurs pourraient être rapidement ramenés à la réalité…

Un nouveau secrétaire général pour le Clara Olivier Exertier a rejoint le Clara (Cancéropôle Lyon Auvergne RhôneAlpes) en qualité de secrétaire général. Il succède au Dr Amaury Martin qui occupait cette fonction depuis fin 2012. Diplômé de l’EHESP (Executive Health MBA), de l’EM Lyon (master spécialisé), de l’Université Lyon 3 (master recherche en marketing) et de l’IEP de Grenoble, Olivier Exertier a exercé durant plus de 15 ans des activités de conseil en management de l’innovation et il a géré le secteur santé de la société Algoé Consultants. Dans ce cadre, il a piloté des missions pour des centres et de réseaux de recherche (EPST, pôles de compétitivité, Cancéropôles…), des établissements de soins (CHU, CLCC, cliniques…), des pouvoirs publics (ministère de la Recherche, ministère de l’Economie, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Saint-Etienne Métropole…) et des industriels de la santé (Sanofi, Institut Mérieux, Pierre Fabre…).

Moisson d’été pour les anciens étudiants du CNSMD

Agnès Clément Issue du CNSMD de Lyon, la harpiste Agnès Clément vient de remporter trois prix lors du dernier concours ARD à Munich, l’une des compétitions les plus prestigieuses dans le domaine classique. Agée de 26 ans, née au Puy-en-Velay, la harpiste solo de l’Orchestre de l’opéra de la Monnaie de Bruxelles a raflé le premier prix, le prix du public et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre commanditée. Le concours ARD a récompensée deux autres étudiants du CNSMD : Anaïs Gaudemard, (2e prix à la harpe) et Félix Dervaux (3e prix au cor). Agé de 27 ans, formé lui aussi quai Chauveau, l’organiste David Cassan remporte le grand prix d’improvisation (ex-aequo avec Karol Mossakowski) et le grand prix du public au concours international de Chartres. Moins connu, le concours international de lied de Den Bosch (Pays-Bas) a décerné son grand prix au duo formé par la mezzo-soprano Adèle Charvet et le pianiste Florian Caroubi (issu du CNSMD de Lyon) qui ont également décroché les prix de la presse, du jury étudiant et de la meilleure interprétation de l’œuvre improvisée.

Succès du Drive de l'immobilier

traits d’humeur

La deuxième édition du Drive de l'immobilier, organisée par la FNAIM du Rhône, l'UNIS et la chambre des notaires, a remporté un franc succès, vendredi 16 septembre. Plus de 70 personnes ont répondu présent à cet évènement golfique à Villette-d'Anthon.

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samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016 regards sur l’actualité


regards

Une semaine à l'affiche ACTU sur L'

Bons souvenirs de Russie A la tête d’une délégation d’entreprises régionales, François Turcas a conduit la première mission Russie-Moscou dans l’optique de préparer l’après-embargo.

Jean-Baptiste Moine et André Coquard, dirigeants, respectivement d'ORA et des Etablissements Coquard, ont décroché le premier contrat de la mission Plus d’une trentaine de PME-PMI régionales ont participé au premier forum business franco-russe, organisé par la CGPME dans le cadre des missions internationales animées par François Turcas. Pour la plupart, les dirigeants et cadres, présents à Moscou du 26 au 30 septembre, découvraient un pays où les opportunités ne manquent pas. Plus précisément ne manqueront pas, une fois levé l’embargo qui pénalise beaucoup de secteurs, aussi bien en France qu’en Russie.

Lors de la conférence de presse, à laquelle assistait Philippe Meunier, le très russophile vice-président d’Auvergne-Rhône-Alpes en charge de l’international, les journalistes moscovites ont concentré la plupart des questions sur ce sujet. Même l’ambassadeur français Jean-Maurice Ripert, qui a reçu l’ensemble de la délégation des chefs d’entreprise régionales, est revenu sur le sujet tout en rappelant les liens qui unissent les deux pays : « La France n’est-elle pas le premier investisseur et le premier employeur étranger en Russie ? ». Concernant les affaires, les membres de la mission ne se font aucune illusion. Le marché russe demande de l’obstination. Pour la plupart, il s’agissait d’un voyage exploratoire. Pour d’autres, comme les groupes Desjoyaux et Orapi, ce déplacement avait pour but de maintenir le contact dans l’optique d’un retour à un contexte plus favorable, notamment une remontée du rouble qui a freiné les importations ces derniers mois. Et puis, comme toujours lors de ces missions, un « miracle » se produit. A l’issue de la première journée de rencontres BtoB, André Coquard a signé un contrat avec un distributeur. Dans le sillage de l’entreprise caladoise de fournitures de matériels et ingrédients pour fabriquer du fromage : ORA, constructeur de machines d’emballages alimentaires installé à Trévoux, avec laquelle elle a l’habitude de « chasser en meute ». A.M.

COMMUNIQUé

LE CHALLENGE PODOMÈTRE FAEZA EST LANCÉ !

LES 50 000 PREMiERS PAS du challenge podomètre Faeza ont été réalisés ce matin en présence de José Messer, directeur régional Rhône Auvergne AG2R La Mondiale ; Yves Corvaisier, directeur général de la Carsat Rhône-Alpes ; JeanFrançois Bel, adjoint Lyon 3e ; Alain Garcia, président Faeza ; Marcel Ferrari, président de la Ligue Rhône-Alpes Athlétisme ; Jérôme Villon, institut des rencontres de la forme ; Alain Villard, président VVE ; Sandra Tétard, représentante GEViL. Accompagnés de leurs collaborateurs. Cette action lance la Semaine de la forme et rendez-vous le 6 octobre au palais des Sports pour les parcours de la forme.

regards sur l'actualité samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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regards sur L'

ACTU

Rendez-vous de la semaine À la découverte de l’économie fidésienne Samedi 15 octobre, le REFi organise un forum des entrepreneurs afin de sensibiliser les acteurs économiques et le grand public au savoir-faire de Sainte-Foy-lès-Lyon.

COMMERCE 3 OCTOBRE

Unions commerciales : nouvelles pratiques, nouveaux outils La CCI Lyon Métropole organise une réunion de 10h30 à 12h30 à destination des membres des unions commerciales pour appréhender les nouve lles pratiques et les nouveaux outils. L’occasion de découvrir les initiatives des unions commerciales et de gagner en visibilité. De 10 h 30 à 11 h 30, au Palais de la Bourse, Lyon 2e, www.lyon-metropole.cci.fr

CHIFFRE 5 OCTOBRE

Permanence expert-comptable

L'équipe du REFi encadre Emmanuel Imberton, président de la CCI métropolitaine, de passage à SainteFoy-lès-Lyon La « Journée des entreprises fidésiennes » s’adresse tout à la fois au grand public et aux professionnels. Ce nouveau rendez-vous a pour but d’exposer aux visiteurs la diversité des métiers et services présents à Sainte-Foy-lès-Lyon, mais aussi de présenter aux jeunes et de manière ludique des métiers qui leur sont peut-être inconnus. Tout au long de la journée, les visiteurs pourront échanger avec les entreprises exposantes et participer à des ateliers thématiques et des animations diverses. À l’initiative du projet, le Réseau des entrepreneurs fidésiens (REFi) n’a de cesse de chercher des synergies entre acteurs économiques, permettant de promouvoir le territoire et d’instaurer des partenariats gagnant-gagnant. Créé en août 2015, la structure regroupe environ 150 personnes qui participent à la visibilité de Sainte-Foy-lès-Lyon et de la Métropole, tout en préservant leur indépendance d’action. Cette manifestation, organisée le samedi 15 octobre de 10 h à 18 h est entièrement gratuite. Elle se déroulera à la salle L’Ellipse de Sainte-Foylès-Lyon

Plus d’informations sur www.entrepreneursfidesiens.org

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La CCI Lyon Métropole tient une permanence d’expert-comptable dans son agence Rhône-Ouest lyonnais pour aider les entreprises à avancer sur leur prévisionnel et à faire des choix comptables. Le premier rendez-vous est gratuit et soumis à inscription. De 9 h à 12 h, agence Rhône-Ouest lyonnais de la CCI, 1, avenue Edouard-Herriot à Tarare, www.lyon-metropole.cci.fr

PHILATELIE 8 ET 9 OCTOBRE

Fête du timbre 2016 Cette année, « le timbre fait sa danse » à Lyon. La Poste met en vente, en avant-première, deux timbres sur le charleston et Le Lac des cygnes. Philapostel Rhône-Alpes propose des animations, des expositions et des stands ouverts à tous : un atelier créatif autour des timbres qui permet aux plus jeunes de venir s’initier à la philatélie tout en s’amusant ; des tirages au sort, gratuits, sur les deux jours proposés à tous les visiteurs (chèques cadeaux d’un montant de 30 €) ; des expositions philatéliques, cartophiles, une présentation des travaux d’enfants du 8e arrondissement ; une exposition philatélique sur la Grande Guerre 1914-1918 avec des associations spécialisées ; des stands de négociants pour ceux qui souhaitent compléter leurs collections ; des stands animés par des associations philatéliques avec des souvenirs philatéliques « Premier Jour » des 2 timbres. De 9 h à 18 h le samedi, de 9 h à 17 h le dimanche, Espace Citoyen, Mairie du 8e arrondissement, 12, avenue Jean-Mermoz

samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016 regards sur l’actualité


Le billet

Fabien Rivier

pauvres milliardaires

“ Selon le « palmarès » Bloomberg des 400 plus grosses fortunes mondiales, il vaut mieux être (très très) riche et bien portant au Brésil que… (très très) riche et bien portant au Mexique. C’est l’effet devise : en un an, la chute du peso a ainsi dégonflé les portefeuilles XXL des señores Carlos Slim et Ricardo Salinas de respectivement 5,1 Md$ et 1,8 Md$. Ce dernier sortant même du classement. Que l’on se rassure, il lui reste tout de même 3,8 Md$ pour subvenir à ses besoins. Dans le même temps, la hausse du real brésilien a grassement profité à Jorge Paulo Lemann (+ 3,7 Md$ à 31,3 Md$) ou encore aux trois frères Marinho, à la tête de l’empire médiatique Globo (+ 1,4 Md$ chacun), tous en forme… olympique.

ECO NOMIE

LA phrase

« Les collectivités ont retrouvé un bol d’oxygène. La baisse des dépenses de fonctionnement leur a rendu des capacités d’autofinancement »

" L’équipementier emploie 2 000 personnes pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 320 M€ en 2016. "

Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire

En bref

Serge Ferrari Group rachète 51 % de Giofex Le groupe de La Tour-du-Pin

(Isère), spécialisé dans les matériaux composite, prend le contrôle de 51 % du capital de Giofex. Réalisée dans le cadre d'une augmentation de capital réservée, l’opération s’effectue en partenariat avec la société GIC (l'actionnaire de contrôle du distributeur italien Giovanardi Filli) qui détient 49 % de Giofex. Cette acquisition vise à accélérer les ventes des produits Serge Ferrari en Europe et à renforcer les moyens d'actions de Giofex qui emploie 60 personnes pour un chiffre d’affaires de 16 M€ (2015). Le réseau de distribution de Giofex couvre 6 pays : l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Roumanie, la Bulgarie et la Slovaquie.

Un 4 livre blanc sur les réseaux sociaux Ce livre blanc donne les résultats d’une e

étude réalisée, en mai 2016, auprès de 612 utilisateurs professionnels se connectant à 99 % chaque semaine aux principaux réseaux sociaux professionnels, et analyse l’utilisation de ces réseaux. Dans les résultats de l’étude, Twitter et LinkedIn se retrouvent une nouvelle fois plébiscités par les répondants. Ils sont les réseaux sociaux les plus fréquemment utilisés de l’univers professionnel. La surprise des résultats vient de Twitter qui devance LinkedIn dans l’utilisation quotidienne. En effet, 66 % des répondants déclarent se connecter tous les jours à la plateforme de l’oiseau bleu. En revanche, dans l’utilisation hebdomadaire, LinkedIn précède Twitter (86 % contre 78 %). Plébiscitant les réseaux, 94 % des répondants pensent que les réseaux sociaux sont indispensables pour étendre son réseau.

1,7

C'est, en millions d'euros, le mon-

tant investi par le fonds FCFT, géré par Siparex et AfricInvest, dans la reprise d’Havas Voyages par le Lyonnais Marietton.

Emile di Serio

Saint-Jean Industrie renforce sa présence en Allemagne L’équipementier de Saint-Jean-d’Ardières (Rhône) prend le contrôle de Fastner. Implantée près de Stuttgart, employant 170 personnes, cette société allemande réalise un chiffre d’affaires de 30 M€ dans l’usinage de pièces en aluminium pour le secteur automobile, particulièrement ses clients Audi, Rolls-Royce et Mercedes. Jusqu’à présent installé à Leipzig où il possède une fonderie, le groupe d’Emile di Serio renforce sa présence en Allemagne où il va investir 3 M€. SaintJean Industrie, qui fournit Tesla, mise sur l’électromobilité, l’un de ses axes de développement. Il vise un chiffre d’affaires de 500 M€ en 2020, dont 80 % à l’international, notamment aux Etats-Unis où il fournit Honda, GM et Chrysler.


ECO NOMIE

Les hommes de la semaine

Hervé Legros s’invite sur le parquet de l’Asvel Basket « J’ai créé Alila de toutes pièces. C’est cela que je mets au service du projet Asvel Basket, insiste-t-il. Tony Parker et Gaëtan Muller veulent faire ce qu’aucun autre club français n’a fait à ce jour, avec l’Academy et la nouvelle salle. Au delà du projet sportif, il y a derrière tout cela l’ambition de bâtir un grand projet économique et c’est passionnant. » Avant de conclure : « Ils veulent déplacer des montagnes et je vais essayer de les aider. » Jacques Donnay

Président fondateur du Groupe Alila, promoteur privé spécialiste de l’habitat social, Hervé Legros rejoint Tony Parker au capital de l’Asvel Basket. Un investissement à titre personnel, motivé par les valeurs que défend le club villeurbannais. Hervé Legros le dit haut et fort : « Ce n’est pas le Groupe Alila qui entre au capital de l’Asvel Basket, mais son président à titre personnel. » La nuance est de taille. Même si c’est à la fois l’homme mais aussi l’entrepreneur que Tony Parker a souhaité accueillir à ses côtés. « Je partage les valeurs sportives et humaines du club. Le projet est unique par sa vision, son modèle et le sens qu’il porte pour la jeunesse », indique Hervé Legros pour expliquer son arrivée au sein du pool d’actionnaires. Si c’est bien l’homme qui investit à titre personnel, Hervé Legros ne manque pas de rappeler que les deux projets d’entreprise se rejoignent. « Avec Alila, nous avons changé les codes de la promotion immobilière classique, et je considère que la démarche est identique dans le projet que porte Tony Parker. » C’est donc en quelque sorte un retour d’expérience que le président du Groupe Alila va apporter à ses nouveaux associés. Bien qu’il entre en force au capital du club, puisqu’il sera le deuxième actionnaire derrière Tony Parker et disposera d’un siège au conseil d’administration, l’arrivée d’Hervé Legros n’est donc pas uniquement financière. C’est aussi celle d’un entrepreneur et d’un développeur, qui amène son savoir-faire et son expérience.

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Vincent malfere Vincent Malfere, 39 ans, prend officiellement ses fonctions de directeur général de la Serl (Société d'équipement et d'aménagement du Rhône et de Lyon), suite au départ à la retraite d'Eric Brassart. Ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts, il effectue de nombreux séjours à l'étranger avant d'occuper les fonctions de chef du service maritime à la Direction départementale de l'Equipement de Vendée. En 2005, il accepte le poste de chef de service des grands travaux à la DDE de La Réunion, puis devient conseiller technique du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, en charge notamment des dossiers transports et énergie. Employé également à la préfecture de la Bretagne en qualité de secrétaire général aux affaires régionales (SGAR), il était, depuis 2012, directeur adjoint au Grand Port Maritime du Havre.

Patricia maciociawattel Patricia Maciocia-Wattel est la nouvelle directrice Région Rhône-Alpes du développement immobilier chez GCC. Titulaire d'un diplôme d'ingénieur à l'Insa Lyon et ancienne élève de l'ESC Marseille, elle débute sa carrière en 1994 chez Bouygues Construction. Par la suite, elle exerce durant 4 ans diverses missions au sein du groupe Amallia, avant de devenir directrice du GIE Alliade Développement Immobilier. En 2004, elle rejoint Nexity Foncier Conseil au poste de directrice régionale RhôneAlpes. Depuis 2008, elle était directrice de l'immobilier d'entreprise chez Bouygues Immobilier à Lyon.



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Entreprise de la semaine

Thermi Lyon renouvelle le traitement thermique à façon Spécialiste du traitement thermique à façon, Thermi Lyon s’est imposé en un demi-siècle parmi les principaux acteurs du marché français. Pour prolonger sa croissance, l’entreprise continue d’investir et travaille désormais en direct à l’international.

Une ligne de production

Créé en 1960, Thermi Lyon symbolise en quelque sorte le poids exceptionnel que garde l’industrie dans la région Rhône-Alpes. « Tout simplement parce que nous sommes des spécialistes du traitement thermique à façon. Cette activité de sous-traitance s’est principalement développée dans notre région, parce qu’elle est la première région mécanicienne de France », explique Florent Monier, directeur général de l’entreprise et représentant de la troisième génération à la tête de cette PMI familiale. Une analyse corroborée par la concentration exceptionnelle des spécialistes du traitement thermique à façon sur le territoire rhônalpin, puisque 4 des 5 plus gros acteurs français y sont implantés. « Nous occupons la deuxième marche de ce podium virtuel et nous sommes aujourd’hui présents sur

8 sites dans l’Hexagone, dont six en Rhône-Alpes, poursuit-il. Nous employons 180 personnes, dont 35 à Lyon, sur notre site historique, pour un chiffre d’affaires de 19 M€. » Cette position, Thermi Lyon l’a acquise au fil des années, assurant son développement en mêlant rachats et croissance interne. « Nous avons également enrichi notre bagage technique et diversifié nos secteurs d’intervention », souligne Florent Monier. Hier très important, le secteur de l’outillage constitue désormais un marché d’appoint, supplanté par l’automobile, qui totalise plus de 30 % de l’activité de l’entreprise, et l’aéronautique, « un univers dans lequel nous continuons de gagner des parts de marché, affirme-t-il. Nous avons obtenu la certification américaine NADCAP, sans laquelle il n’est pas possible de décrocher certains marchés. » Dans le même temps, Thermi Lyon continue d’investir pour développer son outil de production et pour répondre à l’évolution de la demande. « Nous avons notamment créé une équipe R&D en 2010. A la sortie de la crise de 2008 / 2009, nous avons décidé de changer de marché et d’investir dans deux technologies : le dépôt sous vide et la technologie Thermi SP, qui permet de faire des traitements thermique sur des inox », explique-t-il. Un défi à la fois technologique et financier, qui représente un énorme enjeu pour l’entreprise. « Pour la première fois dans notre histoire, cela nous amène à exporter des pièces en direct dans toute l’Europe et même en Chine et en Corée du Sud », s’enthousiasme Florent Monier. Convaincu que l’industrie a encore de belles années devant elle en Rhône-Alpes. Jacques Donnay

Florent Monier : « Nos clients exportent 70 % des pièces que nous traitons » Que pèse l’international dans votre activité ? Très peu en direct, bien que les choses soient en train de changer avec l’introduction de la technologie Thermi SP, mais beaucoup au final, puisque nos clients exportent 70 % des pièces que nous traitons. Leurs concurrents sont l’industrie allemande, l’industrie japonaise, l’industrie chinoise, l’industrie américaine. Le benchmark de nos activités se fait à ce niveau là. Nos prix et notre qualité sont comparés en permanence sur le marché mondial. Nous devons donc proposer les technologies les plus avancées, mais à des prix très serrés.

La création de votre unité production en Roumanie répond-elle à cet impératif de prix ? Non, nous sommes allés en Roumanie à la demande d’un donneur

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d’ordre. Il n’était pas client chez nous, mais il a lancé un appel d’offre et nous l’avons remporté. Nous avons donc été obligés d’installer une unité de traitement thermique à façon à Deva pour répondre à ses besoins sur place. Cette unité industrielle emploie 25 personnes mais ne concurrence pas nos sites français

Vous êtes également installés en Chine ? C’est encore un autre cas de figure. Nous sommes en Chine avec Aubert et Duval, dans le cadre d’un joint-venture où nous sommes minoritaire. Je n’intègre d’ailleurs ni les effectifs, ni le chiffre d’affaires de cette unité dans les grands chiffres que je donne sur Thermi Lyon.


Industrie Opéra energie électrise le marché de l’énergie

Métallurgie rhodanienne en pointe sur le programme EE-metal

Un peu moins de deux ans après sa création, Opéra Energie s’est installé dans le paysage industriel, comme fournisseur de solutions pour les PME qui veulent alléger leur facture énergétique.

Incontournable, au cœur de la première région industrielle de France, Métallurgie Rhodanienne jouera le rôle de pilote dans la mise en œuvre du programme européen EE-METAL. Objectif : aider les PME à mettre en place des mesures d’efficacité énergétique.

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec 2 000 entreprises employant 53 000 salariés, dont 800 adhérentes à Métallurgie Rhodanienne, l’industrie métallurgique pèse d’un poids sans équivalent dans le département du Rhône. Une force de frappe unique pour s’adresser à l’ensemble du tissu industriel régional, que Paul Rolland, président de Métallurgie Rhodanienne, a décidé de mettre au service du programme européen EE-METAL.

Julien Teddé et Jean-Sébastien Degouve, co-fondateurs d’Opéra Energie

Portée sur les fonts baptismaux en décembre 2014 par trois cofondateurs aux compétences complémentaires (un ingénieur, un juriste et un commercial), Opéra Energie est déjà passé du stade de jeune pousse ambitieuse à celui de TPE en quête de nouveaux développements sur de nouveaux marchés. Spécialisée dans le courtage en énergie, et plus particulièrement en gaz et en électricité, l’entreprise lyonnaise aide les sociétés à choisir leurs fournisseurs de gaz et d’électricité, maintenant que le marché est ouvert à la concurrence. « Une entreprise qui veut changer son contrat et faire baisser sa facture est confrontée à un processus complexe, explique Julien Teddé, directeur général d’Opéra Energie. Nous jouons donc le rôle d’intermédiaire entre les fournisseurs et les clients, et nous sommes rémunérés par les premiers en qualité d’apporteurs d’affaires. » Pour initier cette relation, Opéra Energie démarche les entreprises et leur présente un comparateur détaillant les offres des fournisseurs avec lesquels elle a signé un partenariat. « Si les clients paraphent un de ces contrats, nous prenons tout en charge. » Bien qu’Opéra Energie s’adresse à toutes les sociétés, son cœur de cible est placé sur les entreprises dont la facture énergétique est inférieure à 300 000 € par an. « Mais nous démarchons un panel qui va des entreprises intermédiaires aux petits commerces. Les grandes entreprises ont souvent des salariés qui sont chargés de gérer ces achats, car ils représentent des coûts importants sur une année, à plusieurs millions, voire plusieurs dizaines de millions d’euros. » Déjà référencé dans la France entière, Opéra Energie comptabilise plus de 1 500 entreprises clientes. « Pour le moment, nous n’avons pas signé de contrat avec des particuliers, mais cela va venir. C’est incontestablement axe de développement pour l’avenir », conclut Julien Teddé.

« Il s’agit d’inciter et d’accompagner la mise en place de mesures d’efficacité énergétique dans les PME, explique-t-il. La métallurgie est par nature une grande consommatrice d’énergie, mais nos entreprises ont d’ores et déjà adopté une démarche éco-comportementale très poussée. Cependant les PME n’ont pas les mêmes ressources humaines, techniques et financières que les grands groupes pour agir sur le poste énergie. Avec le dispositif EE-METAL, nous allons leur donner les moyens de faire des économies d’énergie et de capitaliser sur des gains de productivité, avec un retour sur investissement possible en moins de deux ans. » Dispositif d’amélioration continue lancé dans le cadre de la stratégie énergétique de l’UE 2020, EE-METAL réunit sept partenaires européens, dont Métallurgie Rhodanienne pour la France. Concrètement, les partenaires impliqués dans ce programme vont proposer, dès le 1er octobre, la mise en place d’outils dans les PME : audits énergétiques, formation de collaborateurs, processus de certification Iso 50 001, monitoring de l’énergie. La mise en œuvre du programme doit s’étaler sur trois ans. « Pour des raisons logistiques et d’efficacité, les premières actions réuniront seulement un noyau dur d’entreprises, mais nous comptons démultiplier le bénéfice de ces actions et provoquer un effet de levier qui bénéficiera à toute la filière », commente Paul Rolland. J.D.

Jacques Donnay économie samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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Immobilier Sébastien Pressiat, l' « immo-thérapeute »

Le président de l'UNPI Rhône-Alpes déplore les conditions toujours plus lourdes imposées aux propriétaires-bailleurs, tout en arguant sur la nécessité de responsabiliser les locataires.

© Céline Vautey

En créant Location-Immo-Direct, ce professionnel de l'immobilier souhaite avant tout rétablir le dialogue entre locataires et propriétaires.

Victor-John Vial-Voiron : « Je souhaite que la France redevienne un pays de propriétaires »

Trop de paperasse et manque de temps. Aujourd’hui, propriétaires et locataires font le choix de tout gérer par eux-mêmes ou de confier l’ensemble de leur dossier à un professionnel. Pour sa part, Sébastien Pressiat choisit d’aborder l’immobilier sous un autre angle en réalisant des missions à la carte, où l’humain reste l’atout maître. Prendre du temps pour se placer à l’écoute des besoins de ses interlocuteurs, afin de valoriser leurs envies et compétences. Lancé en mars dernier, Location-Immo-Direct prend peu à peu son essor, alimenté par un bouche-à-oreille flatteur. Dans son bureau de la rue Descartes, à Villeurbanne, la plupart des clients viennent sans rendez-vous, guidés par leur instinct. Qu’il s’agisse de la recherche d’un bien ou d’un locataire, de la constitution d’un bail ou d’un état des lieux, l’agence assure tous les services classiques de gestion locative. Le petit supplément d’âme en plus. « Je suis là pour favoriser la rencontre entre propriétaires et locataires, qui ne se connaissent pas, explique celui qui, à raison d’une fois par mois, organise des réunions d’informations gratuites et ouvertes à tous. Mon ambition, c’est de combattre les préjugés des deux parties et instaurer un retour aux échanges que les agences traditionnelles sont dans l’incapacité de fournir, faute de temps. » Charlotte Mounard

Louer sa chambre, c'est possible Mobiclé est une opération inédite permettant à des locataires de louer une chambre au sein de leur logement à des jeunes travailleurs ou en formation. Lancée à Lyon par le CLLAJ et la SACVL, qui s'est engagée à expérimenter ce nouveau dispositif auprès des 7 500 locataires de son parc social et privé, cette solution présente le double mérite d'être accessible financièrement pour les jeunes et d'offrir un complément de revenus pouvant s'élever jusqu'à 200 € nets d'impôts aux personnes qui les accueillent. Depuis son lancement, 4 binômes se sont d'ores et déjà formés.

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Victor-John Vial-Voiron souhaite faire bouger les mentalités

Représentée par son président régional Victor-John Vial-Voiron et Laurent Brossier, directeur de l’UNPI Lyon-Rhône, la section lyonnaise de l’Union nationale des propriétaires immobiliers est revenue sur les obligations légales des propriétaires. Sur les baux d’habitations, les deux hommes déplorent que les réglementations, de plus en plus nombreuses et indigestes, ne règlent en rien la problématique du mal-logement. Le contrat-type, passé de 4 à 21 pages, mais aussi les diagnostics et les taxes qui s’accumulent… Ils ne cachent pas leur sentiment que l’on ne veut plus que des professionnels-bailleurs. Pourtant fermement attaché à une France de propriétaires, V.-J. Vial-Voiron tempère : « On n’est pas là pour défendre bec et ongle le propriétaire ! On est là pour une relation gagnantgagnant. » Quand on possède un bien, on est beaucoup plus vigilant. D’où la nécessité de former le locataire. Le président régional envisage même une sorte de « permis de louer » avec avantage fiscal à la clé, qui selon lui éviterait bien des abus. Contrairement à la région parisienne, l’encadrement des loyers ne sera pas renforcé en Auvergne-Rhône-Alpes. Mais d’autres problèmes demeurent pour les propriétairesbailleurs. La résiliation du bail par exemple, que le président aimerait accélérer à deux mois maximum, tout en dressant en parallèle une liste noire des mauvais payeurs ou, pourquoi pas, « verser une assurance garantie loyer impayé à souscrire par le locataire ». Enfin, côté fiscalité, le président régional de l'UNPI ne peut que constater que les propriétaires paient toujours plus. « Il faut respecter ceux qui investissent en France, ce sont des milliards d’euros qui sont amenés à l’Etat, s’exclame celui qui rêve de rendre la propriété accessible à tous. L’immobilier est une affaire financière, mais aussi sociale. N’ayons plus honte d’être propriétaires et faisons bouger les mentalités. » C. M.


Immobilier

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Ho36, l'hôtel à tout faire

Sud Access : une première livraison Surfant sur la vague du concept hybride amorcé en 2017

La cantine du rez-de-chaussée invite au partage

Franck Delafon, à qui l’on doit déjà la renaissance du mythique Bar Américain sous les traits de l’Institution, s’est associé au Brestois Johann Didou pour réaliser sa propre vision de l’hôtellerie nouvelle génération. Neuf mois plus tard, le tandem donnait naissance à l’Ho36 hostel. Implantée au n°36 de la rue Montesquieu - d’où son nom -, cette nouvelle auberge new look se veut un véritable « trait d’union entre voisins et voyageurs ». Une chambre ou juste un lit, un déjeuner ou juste un verre… Toutes les options sont possibles pour satisfaire le touriste de passage, de Lyon ou d’ailleurs. Sur la droite, les chambres collectives (2 à 8 personnes) peuvent accueillir jusqu’à 60 globe-trotters et regorgent de rangements astucieux à même d’y caser valises et sacs-à-dos. L’aile gauche offre 12 chambres privatives, tandis que le dernier étage se mue en « suite appartement » 5 pièces. Les personnes à mobilité réduite ne sont pas oubliées et bénéficient de deux chambres spécialement équipées au rez-de-chaussée. Evoluant sur quelque 1 000 m2, 5 étages et un sous-sol voûté, les lieux ont été rénovés par Alexandra Malgrain. Chaises 50’s, miroirs, bureaux et bancs chinés, trouvailles contemporaines se glissent au hasard des chambres et des espaces communs. « Nous voulions que Ho36 invite au voyage, tout en offrant un esprit comme à la maison, un espace ou l’on se sent instinctivement bien, qu’on soit à deux pas de chez soi ou en voyage », souligne l’architecte d’intérieur. Car plus qu’une simple guesthouse, l’Ho 36 a été pensé comme un véritable lieu d’échanges. Aux côtés des tablettes, jeux de société et consoles, le rez-de-chaussée accueillera régulièrement des projections de vidéos et de films dédiés au voyage. Sans oublier la cantine, ouverte 7 jours/7, propice au café-journal du matin, aux réunions improvisées comme aux déjeuners de quartier.

© EM2C

© Pierrick Vierny

récemment par l'Away Hostel Coffee Shop, un « hôtel-hostel-restaurant-café » vient d'ouvrir ses portes au coeur de la Guillotière.

Sur un foncier de 1,6 ha réparti sur les communes de Vénissieux et Feyzin, le groupe em2c a entamé la construction d'un parc d'activités à vocation tertiaire. Baptisé Sud Access et conçu par le cabinet d'architectes HTVS, l'ensemble de 5 100 m2 sera composé de deux bâtiments divisés en lots modulaires et capables d'accueillir un maximum de 20 entreprises. La première tranche des travaux a démarré et 2 550 m² d'activité devraient être livrés d'ici août 2017. Le parc est en cours de commercialisation.

Alila milite en faveur du logement social Le promoteur spécialisé dans l'habitat social et intermédiaire a publié un manifeste pour alerter sur l'urgence de construire plus de logements sociaux en France. Alors que 109 000 logements ont été construits en 2015 au lieu des 150 000 annoncés par le gouvernement, le président Hervé Legros propose de renforcer le partenariat public-privé pour contrer la crise du logement. Un travail main dans la main qui permettrait de construire des logements de qualité plus rapidement et plus efficacement. « Il faut sortir des sentiers battus, se rassembler et innover, scande Hervé Legros. Il est possible de construire 150 000 logements sociaux par an. Deux millions de citoyens n'en peuvent plus d'attendre ». Rappelons que 70 % de la population est aujourd'hui éligible à un logement social.

C.M. économie samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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Services

la start-up qui change votre quotidien

Cy-Clope recycle les mégots des zones fumeurs Répondre aux problématiques de gestion des zones fumeurs dans les entreprises et les lieux publics : voici l'ambition de Cy-Clope et de son cendrier inédit, le Cy-Clopeur.

Un Cy-Clopeur installé sur une zone extérieure

Une entreprise de 1 000 salariés produit, en moyenne, 300 000 mégots de cigarette par an. « La majorité ne les intègre pas encore dans leur politique de recyclage. Or, il est possible d'adapter sa collecte », explique Antoine Di Tommaso, co-fondateur avec Thibault Legrand de Cy-Clope, un projet né en 2014 sur les bancs du master IDEA de l'emlyon. Après une étude du marché, les deux jeunes entrepreneurs imaginent un nouveau mobilier urbain, le Cy-Cloper, un cendrier en acier très résistant au feu, à la forme reconnaissable, fabriqué en France. " Il est personnalisable aux couleurs de l'entreprise ou du bâtiment dans lequel il s'intègre, et il est possible d'y ajouter un message ", précise Antoine Di Tommaso. Plus qu'un cendrier d'une capacité de 10 000 mégots, CyClope vend un service d'abonnement mensuel qui intègre l'étude d'implantation d'une ou plusieurs zones fumeurs comprenant le nombre de cendriers requis,la collecte et le recyclage des mégots. « Une action concrète qui s'inscrit dans les résultats RSE de l'entreprise », argumente le co-fondateur. Implanté chez une quarantaine de clients entre Paris et Lyon, Cy-Clope (4 salariés, 60 000 € de chiffres d'affaires sur le premier exercice) espère accélérer son rythme de développement. En 2017, la start-up compte multiplier par deux le nombre d'entreprises équipées d'une zone fumeur entièrement gérée. Pour cela, Cy-Clope devrait procéder à deux recrutements pour renforcer son action commerciale et technique et s'attaquer à de nouvelles villes. Stéphanie Borg

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Finances L'INCUBATEUR DE LA CERA ACCUEILLE SES PREMIERS PENSIONNAIRES

La chambre syndicale des courtiers d'assurances (CSCA) Rhône-Alpes Auvergne se lance dans une vaste opération de conquête de nouveaux adhérents. Son objectif : dépasser le chiffre symbolique des 100 adhérents d'ici 6 mois.

Opérationnel depuis le printemps dernier, l’incubateur Fin Tech de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes souhaite héberger, à terme, une quinzaine de start-up, qu’il entend accompagner dans leur développement tout en bénéficiant de leur dynamique.

© S. BORG

LA CSCA veut recruter davantage d'adhérents

Bertrand de Surmont, président de la CSCA et Patrick Ginet, président de la CSCA Rhône-Alpes Auvergne

La CSCA est un syndicat national composé de 7 délégations régionales, dont son antenne lyonnaise couvrant l'ensemble de la région Rhône-Alpes. A l'occasion de son dixième anniversaire, elle s'est lancée dans un grand tour de France. « Le courtage de proximité est mis à mal par le poids quotidien des nouvelles réglementations. Nous sommes là pour réaffirmer notre engagement auprès de nos adhérents et pour convaincre ceux qui hésitent de venir nous rejoindre », indique Bertrand de Surmont, président de la CSCA. Le syndicat (1 000 membres en France, dont 80 sur la région) veut gagner en visibilité pour peser auprès du législateur et des instances européennes. « En jouant sur le collectif, tous les courtiers français, quelle que soit leur taille, seront mieux représentés. Adhérer, c'est aussi bénéficier de services communs, difficiles d'accès quand on est un petit cabinet, dont le nouveau service obligatoire, la médiation », souligne Patrick Ginet, président du comité directeur de la chambre régionale CSCA Rhône-Alpes Auvergne, et par ailleurs vice-président dédié au courtage de proximité au sein du bureau national de la CSCA. Depuis le 1er janvier 2016, (décret n° 2015-1382 du 30 octobre 2015 relatif à la médiation des litiges de la consommation), tous les professionnels ont l'obligation de proposer un système de médiation clients/consommateurs agréé. « En adhérant, nos membres bénéficient automatiquement de ce service avec un code d'accès, le texte type à insérer dans les documents commerciaux et les différentes procédures à suivre pour traiter les réclamations », vante Patrick Ginet. Crée en février 2015 par des courtiers dissidents lyonnais, qui prônaient l'unification des courtiers face à un Sycra plus indépendantiste, le Sycasef s'est dissout un an plus tard au profit de la CSCA Auvergne Rhône-Alpes.

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Lyon place forte des Fin Tech, ce n’est plus une simple vue de l’esprit mais bel et bien une réalité. La Caisse d’Epargne Rhône Alpes a donné, à son tour, une dimension bien réelle à cette ambition, en lançant officiellement au mois d’avril dernier son propre incubateur. Baptisé B612, un nom choisi par les porteurs de projets, ce lieu ouvert installé dans la Tour InCity doit accueillir, à terme, une quinzaine de start-up ambitieuses. Pour l’heure, elles sont une demi-douzaine. Chacun trouvera son compte dans ce projet, indique-t-on à la Caisse d’Epargne : les start-up qui bénéficieront de l’accompagnement de la banque, mais également cette dernière qui entend intégrer dans son offre ces nouveaux modèles bancaires. Placé sous la direction de Cédric Nieutin, ex-directeur de Créalys, l’incubateur B612 se veut à la fois incubateur et accélérateur. « Scinder les deux n’a pas de sens », indique-t-il. Avant de préciser que le modèle de la CERA se dessine peu à peu. La banque se positionne sur le pré-amorçage avec une enveloppe pouvant aller jusqu’à 100 000 €, mais elle pourrait aussi investir en capital fondateur en même temps que les créateurs. D’où l’importance donnée à la sélection des projets qui intègrent l’incubateur. « La personnalité de l’entrepreneur, son ambition, seront des critères importants dans notre choix, même si l’aspect purement business et le potentiel de la start-up seront également des éléments essentiels pour nourrir notre réflexion », indique-t-on à la Caisse d’Epargne. Créateur de Crowdybox, l’une des quatre premières start-up à avoir intégré B612, German Bruno symbolise le profil des entrepreneurs ciblés par la CERA. Ce trentenaire d’origine argentine a déjà un parcours réussi dans l’industrie. Ingénieur en génie mécanique, il a travaillé chez Technip, avant de monter un projet entrepreneurial basé sur l’optimisation des levées de fonds. Encore en phase de démarrage, il a signé ses premières affaires cet été. J.D.

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Stéphanie Borg économie samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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Bourse

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Cours au 25/04/16

Variation sur 5 jours

Variation depuis le début d’année

A.S.T GROUPE ADTHINK MEDIA ADVENIS AKKA TECHNOLOGIES ALBIOMA • APRIL ARTPRICE.COM ASSYSTEM ATARI • BIOMERIEUX • BOIRON BURELLE CAP GEMINI • CASINO GUICHARD-PERRACHON • CEGID GROUPE CLASQUIN • COMPAGNIE DES ALPES COMPAGNIE DU MONT-BLANC CREDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE CREDIT AGRICOLE SUD RHÔNE-ALPES DEVERNOIS DIGIGRAM DOLPHIN INTEGRATION DUC ESKER EUROGERM FONCIERE DES MURS GENOWAY GERARD PERRIER • GL EVENTS GROUPE PARTOUCHE • HAULOTTE GROUPE INSTALLUX INTEXA • LAFUMA • LDLC.COM M.R.M MARIE BRIZARD WINE & SPIRITS MECELEC MEDICREA INTERNATIONAL MEMSCAP MERCIALYS METABOLIC EXPLORER MGI COUTIER • MICHELIN MILLET INNOVATION MONTAGNE ET NEIGE DEVELOPPEMENT • OL GROUPE ORAPI • PISCINES DESJOYAUX PLASTIC OMNIUM PRECIA PRISMAFLEX INTERNATIONAL PSB INDUSTRIES RALLYE • SABETON • SAMSE • SEB SIGNAUX GIROD • SOITEC • SOMFY • SOPRA STERIA GROUPE ST DUPONT SWORD GROUP TESSI THERMADOR GROUPE THERMOCOMPACT TIVOLY TONNELLERIE FRANCOIS FRERES • TOUPARGEL GROUPE U10 VDI GROUPE VILMORIN AND CIE XPO Logistics Europe

3,95 € 1,58 € 2,40 € 32,59 € 15,34 € 11,61 € 11,62 € 25,25 € 0,21 € 135,90 € 88,96 € 823,00 € 87,16 € 43,27 € 61,63 € 28,80 € 16,99 € 134,00 € 65,80 € 158,10 € 134,00 € 0,91 € 3,30 € 0,89 € 38,50 € 18,25 € 25,50 € 1,79 € 39,00 € 17,50 € 39,49 € 13,19 € 337,00 € 2,40 € 19,60 € 33,93 € 1,57 € 16,66 € 2,19 € 5,77 € 1,57 € 21,60 € 2,24 € 23,60 € 96,29 € 23,05 € 1,70 € 2,77 € 8,99 € 9,40 € 29,01 € 153,27 € 7,10 € 46,20 € 14,62 € 14,90 € 144,00 € 125,00 € 15,25 € 0,82 € 379,00 € 104,35 € 0,13 € 27,19 € 140,00 € 80,66 € 34,88 € 19,90 € 97,00 € 5,30 € 4,16 € 6,06 € 59,15 € 194,80 €

1,3% -7,6% 2,1% 1,2% -1,4% -2,0% -3,1% 0,6% -4,5% -1,1% 2,8% -2,0% -0,1% -1,0% 0,2% -6,6% 1,8% -0,1% 1,2% -0,4% 0,0% -2,2% 0,0% 0,0% 1,5% 5,5% 3,0% 5,9% 2,5% 1,7% 1,3% 0,5% 2,1% 3,0% 2,6% -1,2% -0,6% 2,7% -3,5% -1,4% 1,9% 2,9% -11,8% 11,8% 0,9% 0,2% -1,2% -0,7% -0,3% 1,0% 1,4% -1,1% 1,4% -0,5% 0,8% 0,0% 0,7% 0,7% 4,5% -2,4% 0,7% -1,2% -7,1% 1,4% -2,0% 0,2% 0,0% 0,5% 0,0% 0,6% -3,7% 1,2% -3,4% 1,0%

40,1% 23,4% -40,3% 20,5% 2,6% -2,4% -12,8% 5,1% -8,7% 23,7% 19,4% 8,1% 1,8% 2,0% 18,3% -16,5% 9,8% 31,4% 2,0% 3,3% 4,7% 24,7% -8,8% -24,6% 23,0% 4,0% -3,8% 0,0% 18,2% 5,1% 70,1% -4,8% 26,7% -20,0% -1,8% 21,2% 13,8% -17,5% -6,8% -14,9% -24,2% 15,9% -14,8% 24,9% 9,5% 4,5% -14,1% 36,5% -5,3% 22,1% -1,1% 19,2% -18,4% -16,6% 1,9% 13,7% 28,6% 32,1% 9,0% 60,2% 8,6% -3,6% -18,8% 11,9% 10,1% -7,3% -1,6% 17,1% 1,8% 11,6% 1,5% -7,1% -10,6% -5,8%

• Présence dans l’indice 20 A.R.A

20

Banque du Japon, un fonctionnement différent

L’indice 20 AURA et l’indice CAC 40 ont progressé dans le même sens sur la semaine précédente, avec une hausse respective de 0,15 % et 0,31 %. Soïtec (- 2,38 %) a été la valeur enregistrant la plus forte baisse dans l’indice régional

La réunion de la Banque du Japon des 20 et 21 septembre derniers était attendue avec une pointe de curiosité par les économistes et intervenants de marché. Depuis plusieurs semaines, des articles de presse faisaient état d’une volonté du gouverneur de la Banque du Japon de redonner de la pente à la courbe des taux des emprunts d’Etat japonais. L’institution signalait ainsi qu’elle était soucieuse de ne pas pénaliser davantage le secteur financier dans sa lutte contre la faiblesse de l’inflation avec une politique monétaire ultra-accommodante. En effet, de par ses achats massifs d’obligations d’Etat, le taux 10 ans était descendu proche des - 0,30 %, réduisant de facto la profitabilité des banques et des compagnies d’assurance qui ont besoin de détenir ces actifs pour faire face à leurs engagements. Les modalités pour arriver à cet effet ont fait l’objet de plusieurs spéculations et c’est finalement l’introduction d’une cible explicite à 0 % sur le taux souverain qu’a retenu la Banque du Japon. La banque centrale a ainsi opéré un changement de cadre dans son fonctionnement : elle ne vise plus une expansion de la base monétaire mais dorénavant un niveau de taux d’intérêt, celui du taux 10 ans. De plus, elle a assoupli son objectif d’inflation en indiquant qu’une fois la cible des 2 % d’augmentation des prix atteinte, elle ne réduirait pas pour autant ses rachats d’actifs. C’est la première fois qu’une banque centrale exprime clairement son souhait de ne pas respecter l’objectif d’une inflation cible à 2 %. La Banque du Japon, consciente des limites de la politique monétaire, tente de nouvelles choses et souhaite encourager l’investissement long terme et les dépenses de consommation avec un cadre précis sur l’évolution des taux afin d’ancrer les anticipations des agents économiques en la matière. Le sujet de la pente de la courbe des taux est une problématique commune aux autres banques centrales. Patrick Perret, directeur financier de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes

samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016 économie


Euro 2016 : bilan très positif, selon la Ville de Lyon Bien que les chiffres définitifs fassent encore défaut, les élus lyonnais ont dressé un bilan très positif de l’Euro 2016. Aussi bien en termes d’organisation que de retombées économiques.

COL

LECTIVITéS

© Thierry Fournier/métropole de lyon

L'attractivité de lyon renforcée

La fan zone de la place Bellecour L’équipe de France n’a certes pas remporté l’Euro 2016 organisé l’été dernier dans l’Hexagone, mais les élus de la Ville de Lyon dressent néanmoins un premier bilan très positif de l’organisation de cette compétition. C’est en tout cas le sens du discours tenu par Georges Kepenekian, premier adjoint délégué aux grands événements et vice-président du Club des villes hôtes. « L’affluence au Parc OL a été considérable, puisque les six matchs disputés dans cette nouvelle enceinte ont rassemblé plus de 323 000 spectateurs, indique-t-il. Les acheminer sur place dans des conditions optimales était un défi, et le Sytral l’a parfaitement relevé ; 46 % de ces spectateurs ont en effet emprunté exclusivement les transports en commun depuis le centre-ville pour se rendre à Décines. » Selon les élus lyonnais, les enjeux sécuritaires, pourtant renforcés en raison du contexte général marqué par les risques d’attentat, n’ont en rien perturbé l’accueil réservé aux quelque 200 000 visiteurs venus de l’étranger. « Ce qui se traduit par une augmentation de 3 % des nuitées dans les hôtels de l’agglomération lyonnaise en juin 2016 par rapport à juin 2015, qui avait déjà constitué un mois record, précise Fouziya Bouzerda, adjointe déléguée au commerce et au développement économique. Dans le même temps, le RevPAR (revenu par chambre disponible) a progressé de 25 % dans les hôtels lyonnais durant ce même mois de juin. » Au delà de ces tendances, personne n’est cependant en mesure, pour l’heure, de donner des chiffres précis sur les retombées économiques de l’Euro 2016. Fouziya Bouzerda assure néanmoins que la tendance est très certainement positive. « Plus que nous ne l’envisagions a priori, estime-t-elle. Les bars et brasseries ont enregistré des croissances de chiffre d’affaire très importantes et nous devrions aboutir à des retombées supérieures aux 166 M€ évoqués avant le début de la compétition. » Jacques Donnay

Alain Galliano, vice-président de la Métropole de Lyon en charge des relations internationales et de l’attractivité, l’assure : « L’Euro 2016 a été un formidable vecteur d’attractivité pour Lyon. Non seulement parce que les matchs ont été retransmis dans plus de 170 pays, ce qui aura sans doute des effets bénéfiques à terme, mais aussi parce que les supporters qui se sont déplacés étaient issus de pays européens qui ne constituaient pas, jusque-là, une manne importante de touristes pour Lyon. » Et de citer les Hongrois, les Roumains, les Albanais, les Islandais, voire les Irlandais, qui ont débarqué en nombre entre Rhône et Saône. S’il estime qu’il faudra sans doute attendre entre 3 et 4 ans pour juger des retombées réelles de l’événement, Alain Galliano ne peut s’empêcher de penser qu’une dynamique touristique est en marche à Lyon. « J’en veux pour preuve le World Travel Awards 2016, qui nous a été remis il y a quelques semaines. Il récompense la meilleure destination européenne pour les courts séjours et nous avons devancé des villes comme Berlin, Rome, Londres ou Madrid », se réjouit-il.


COL événement

LECTIVITéS

Les sciences à la portée de tous La Fête de la Science est un événement culturel gratuit, qui permet à chacun de découvrir et expérimenter les sciences de façon conviviale et accessible. La 25e édition se déroulera du 8 au 16 octobre, à travers plus de 250 animations dans l’agglomération lyonnaise et le Rhône. L’occasion de se sensibiliser à la culture scientifique, de nourrir sa curiosité et de stimuler son esprit critique.

© Thierry Fournier / IRIS

La Fête de la Science célèbre son 25e anniversaire

La science est trop compliquée, inaccessible, elle est l’affaire des experts, qui sont seuls capables de prendre des décisions éclairées pendant que la vulgarisation permet au public profane de la comprendre et d’accepter ses progrès… Voilà bien le genre d’idée qui n’est pas du tout à l’honneur lors de la Fête de la Science. L’esprit de cette manifestation annuelle, au contraire, est le partage des savoirs et des questions qu’ils soulèvent pour tous, y compris les jeunes publics. En plus de donner envie de s’intéresser aux sciences, il s’agit de favoriser les échanges d’idées et d’expériences sans créer un fossé entre scientifiques et non-scientifiques. Pour comprendre son environnement et construire l’avenir, il est en effet nécessaire de pouvoir accéder aux connaissances, de connaître les enjeux associés aux résultats de la recherche et ainsi d’inciter une participation active de tous les citoyens aux débats publics.

Dans cette optique, la 25e édition de la Fête de la Science se déroulera du 8 au 16 octobre dans toute la France. Chercheurs, animateurs, enseignants, ingénieurs, techniciens, entreprises, associations, musées, médiathèques, collectivités territoriales et laboratoires de recherche, de nombreux acteurs se mobilisent afin de partager avec vous leur enthousiasme sur les sciences et les techniques. Créé en 1991 et piloté par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce rendez-vous incontournable est coordonné sur la métropole lyonnaise et le Rhône par le service Sciences et Société - CCSTI Lyon Rhône de l’Université de Lyon(1). Plus de 40 000 visiteurs étaient venus participer aux animations lors de l'édition 2015 : record à battre cette année, pour célébrer comme il se doit le quart de siècle atteint par cet événement culturel d’envergure.

Sciences vivantes, captivantes, ludiques La Fête de la Science, c'est un foisonnement d’animations, de spectacles, de jeux, de balades, de débats et d'initiatives scientifiques. Grâce à sa grande richesse de programmation, tous les domaines seront abordés. Développement durable, biodiversité, environnement, nanotechnologies, physique, mathématiques, sciences humaines et sociales, sciences de la vie, de la santé, de l’univers, sans compter le thème de l’alimentation pour tous, il y en aura pour tous les goûts. L’opportunité pour chacun, y compris les plus jeunes, de s’informer, poser des questions en direct aux femmes et aux hommes de la communauté scientifique, et pourquoi pas se découvrir une vocation. N’hésitez pas à vous rendre sur le site http://www.fetedelascience-aura.com afin de constituer votre programme de la semaine. L’Université de Lyon est un regroupement de vingt établissements d’enseignement supérieur et de recherche du site Lyon - Saint-Etienne qui a pris la forme d’une communauté d’universités et d’établissements.

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Trois actions parmi tant d'autres Venez toquer à la porte des sciences Comme chaque année, l’École Normale Supérieure de Lyon accueille dans le 7e arrondissement son village des sciences. Une vingtaine d’actions seront proposées, notamment aux jeunes publics. Ateliers sur le langage, l’archéologie, la chimie, la géophysique, l’histoire, la microbiologie, les sciences sociales, la géologie, ainsi que des conférences présentées par des chercheurs lyonnais, n’hésitez pas à venir pousser la porte

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de ce village pour vous confronter directement au milieu de la recherche. L’objectif des animations est d’échanger avec les chercheurs et les étudiants, afin de découvrir les sciences et de se forger sa propre opinion sur les grands enjeux scientifiques actuels. ENS de Lyon, 46, allée d’Italie (Lyon 7e), les 13 et 14 octobre pour les scolaires (sur inscription), le 15 octobre en aprèsmidi pour le grand public.

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Les étoiles s’offrent à vous

Envie d’explorer l’univers ? Embarquez sur le thème de l’astrophysique et rendez-vous à la 4e édition du Festival Particule. com, sur le site du Centre de calcul de l’IN2P3(2). Vous y découvrirez comment les chercheurs étudient l’Univers et ses constituants, préparent leurs recherches et analysent les données. Parmi les animations proposées, un dispositif immersif vous permettra de visualiser le LSST, le futur télescope très grand champ équipé de la caméra la plus puissante du monde qui cartographiera l’univers profond pendant dix ans et permettra de réaliser un véritable film du ciel en trois dimensions. Centre de calcul de l’IN2P3, Campus LyonTech-la Doua, 21, avenue Pierre-de-Coubertin, Villeurbanne, les 13 et 14 octobre pour les scolaires (sur inscription), le 15 octobre de 10 h à 18 h pour le grand public.

Ambiance électrique à la bibliothèque universitaire

sentations de l’électricité de la fin du XVIIIe au XXe siècle. La manifestation débutera le 11 octobre au moment de la Fête de la Science, pour s’achever le 7 janvier 2017. Au cœur du projet, une exposition explorant l’évolution des représentations de l’électricité. À cela s’ajoute un spectacle de théâtre, ElectromaniaK’s, créé à partir d’un ensemble de romans d’anticipation scientifique qu’ont sélectionnés des chercheurs en littérature française. Sans oublier des ateliers scientifiques, une conférence-débat et même un colloque international. Tenez-vous au courant. BU de Sciences, Campus LyonTech-la Doua, 20, avenue Gaston-Berger, Villeurbanne, exposition du 11 octobre 2016 au 7 janvier 2017. Le Centre de calcul de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules est une unité de service et de recherche du CNRS (3) Bibliothèque universitaire de sciences de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (2)

Une équipe interdisciplinaire a conçu avec la BU de Sciences(3) le projet Electromania, qui porte sur les usages et les repré-

Pierre Thomas : « L’occasion de se sensibiliser aux sciences » Rencontre avec le géologue Pierre Thomas(4), qui participe une fois de plus à la Fête de la Science. Cette année, il anime une conférence sur les relations entre les crises de la biodiversité et le volcanisme, le 13 octobre à 20 h, dans le grand amphithéâtre de l’ENS de Lyon. Depuis combien de temps participez-vous à la Fête de la Science ?

J’y participe depuis que ça existe, c’est-à-dire vingt-cinq ans. En général, je vais dans la région de Tours, je fais un peu partie des meubles, làbas. Surtout, tous les ans, je fais une conférence au village des sciences de l’ENS de Lyon. Pour cette édition, je vais parler des relations entre le volcanisme et les crises biologiques à toutes les échelles, depuis la petite coulée de lave qui brûle une forêt jusqu’aux volcans qui tuent tous les dinosaures. En général, au grand amphithéâtre de l’ENS de Lyon, on accueille entre trois à quatre cents personnes.

D’après votre expérience, quelles sont les motivations des acteurs de l’événement ?

Il y a beaucoup de gens qui aiment transmettre les connaissances. On n’est jamais forcé de participer, c’est l’occasion de sensibiliser aux sciences. Si on le fait, c’est parce qu’on a envie de faire ça, ce n’est pas un pensum. Dans le détail, il y a vraiment de tout, ça dépend des années et des thèmes. Par exemple, je sais qu’en biologie, pour cette édition, ils ont prévu un grand nombre d’animations. C’est variable d’une Fête de la Science à l’autre, ça dépend des emplois du temps de chacun. Les sujets dont je m’occupe, ce sont la Terre et l’Univers, ça attire beaucoup

de gens. On peut parler du changement climatique, de la biodiversité, du gaz de schiste, du développement durable, du volcanisme dans le système solaire, de l’origine de la vie, de l’exploration de Mars, des sujets qui plaisent beaucoup. Quels publics la Fête de la Science peut-elle accueillir ?

Je connais bien Lyon, et je trouve que c’est beaucoup mieux quand ce n’est pas tout centralisé. Ce qu’il y a de bien, lorsqu’il y a des actions locales un peu partout, c’est qu’il y a souvent plein de gens du quartier qui viennent, des gamins des écoles, des scolaires de tous les âges, des petits, des moyens, des grands. En vingt-cinq ans, j’ai dû m’en occuper deux ou trois fois, de raconter la Terre à des groupes d’élèves, et à chaque fois les enfants aiment bien. Pour des conférences comme celle de cette année, on a souvent des adultes, mais il y a aussi de jeunes passionnés, voire des fois des enfants passionnés, qui poussent les parents à les amener à la conférence. On verra bien cette fois-ci combien de personnes viendront. (4) Membre du Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre, Planète et Environnement, sous tutelle de l’Université Claude Bernard Lyon 1, de l’ENS de Lyon et du CNRS Arthur Jeannot - CNRS

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CULT

URE Christie et Alarcon William Christie, avec des cantates intimes de Bach dont la fameuse Cantate du café, et Leonardo Garcia Alarcon avec un pot-pourri de musiques populaires et sacrées d'Amérique latine ont animé le deuxième week-end du festival d'Ambronay. Assis au clavecin, en retrait, le premier s'est effacé au profit des jeunes chanteurs issus du Jardin des Voix et des musiciens formés aux Arts Flo junior qu'il a couvés d'un regard bienveillant et paternaliste. Le Grand Bill qui laisse de plus en plus de palce à Paul Agnew à la tête des Arts Florissants, prépare la relève. Le second a renoué avec ses racines dans une Carmina Latina qui ne tient pas toutes ses promesses. La confrontation d'un Salve regina de Victoria avec une « ensalata » de Flecha a quelque chose d'incongru. Mais ce concert festif, dopé par l'enthousiasme du maestro argentin et de sa femme, la soprano Marianna Florès qui, en bis, a donné une émouvant interprétation de Alfonsina y el mar, une chanson d'Ariel Ramizz, a fait l'unanimité.

Baroque émergent Six concerts pour six ensembles, parmi eux peutêtre la pépite du baroque de demain, s'affrontent lors du festival eeemerging à Ambronay.

Les Lyonnais de l'ensemble The Curious Bards

Ils ont beau avoir un nom « so british », The Curious Bards regroupe cinq musiciens, trois d’entre eux formés au CNSMD de Lyon. A leur tête, le violoniste Alix Boivert, qui par ailleurs collabore avec les ensembles Correspondances et Pygmalion. Cette formation lyonnaise explore les musiques traditionnelles irlandaise « que les Irlandais euxmêmes ne connaissent pas », explique le jeune violoniste de 29 ans qui les découvre, lors de son séjour à Dublin où il fait des recherches dans le cadre de son master. Pour son examen, il sollicite des camarades de promotion, séduits comme lui par ces musiques gaëliques. De cette rencontre naît The Curious Bards, ensemble retenu cette année par le festival eeemerging qu’il clôture avec « Gaelic storm ». Fruit d’une coopération entre huit partenaires, dont le Collegio Ghislieri de Pavie, le festival Haendel de Göttingen, plusieurs centres de musique ancienne et le CCR d’Ambronay, ce festival vise à promouvoir les jeunes ensembles dédiés à la musique ancienne. Six d’entre eux, dont The Curious Bards, se présenteront devant le public d’Ambronay et le jury qui devra récompenser les meilleurs d’entre eux. Nexus Baroque, un quatuor de flûtes, a déjà remporté le prix eeemerging du festival de musique ancienne de York. Fondé à Bâle par des étudiants de la Schola Cantorum, Il Discordanti jouera des œuvres de l’Italie du XVIIe siècle. Le groupe Prisma, formé par quatre anciens élèves des conservatoires de Brême et Hanovre, explorent la musique instrumentale du XVIIe. L’ensemble The Golfinch, né de la rencontre de quatre musiciens du conservatoire de La Haye, s’intéresse à la musique française, particulièrement à Jacquet de la Guerre. Récompensé lui aussi à York en 2015, le quatuor à cordes Consone joue les classiques et les romantiques sur instruments anciens. Antonio Mafra

Festival d’Ambronay, les 8 et 9 octobre, www.ambronay.org


CULT

Festival URE

Rhino jazz(s), une 38e qui a du coffre Le maître mot du 38e Rhino Jazz(s) Festival, un rendez-vous régional, est le « souffle ». Au travers de trois départements et 29 villes, quelque 50 concerts vont donc souffler durant presque tout le mois d’octobre, du 2 au 23, avec comme à l’accoutumée des invités prestigieux.

Une édition qui met en lumière la voix, avec notamment Dee Dee Bridgewater

Les organisateurs du Rhino s’attendent comme chaque année à accueillir plus de 22 000 spectateurs dans le Rhône, la Loire et l’Isère. Pour les aider à ce que l’événement soit réussi, une quinzaine de bénévoles officient dans plus de 30 lieux. Un maillage qui permet à un large panel de spectateur de venir écouter les musiques jazz d’hier et aujourd’hui. À chaque édition, le Rhino Jazz(s) festival se veut différent, en suivant une thématique singulière. « En 2016, j’avais envie de marquer davantage le fil rouge d’une ligne artistique », confie le programmateur du festival Ludovic Chazalon. « C’est une histoire de souffle. Le souffle qui permet de sortir un son d’un instrument à vent, de sortir des gammes des tessitures vocales donnant une voix… » Ce nouvel opus sonnera donc majoritairement grâce

aux cuivres, vents et voix. Au rang des chanteuses figures de proue, nous trouvons la très connue du grand public Dee Dee Bridgewater ou la reconnue de ses pairs et musicienne en devenir Cyrille Aimée, qui ouvre le festival avec son quintet à l’Opéra de Saint-Étienne, « C’est une jeune chanteuse de jazz qui est en train de faire du bruit sur les scènes internationales. » Parmi nos coups de cœur : les Glossy Sisters, trois filles et une contrebasse, oscillent entre chansons françaises et jazz avec des reprises swing de grands tubes comme I kissed a girl. En gondole également du cru 2016, les cuivres, avec des groupes comme Shore to Shore, une formation franco-américaine, « une réunion des principaux agitateurs des musiques de jazz "exploratrices" qui questionnent le son, la matière musicale, ; ils écrivent de nouvelles sym-

phonies, défrichent des territoires où se mélangent des genres… » Y jouent Mwata Bowden (clarinette, saxophone baryton) et Rob Mazurek (cornet électronique). Citons aussi les locaux de La Subienda qui œuvrent dans la musique sud-américaine. À l’affiche aussi, des fidèles du Rhino comme le cornettiste, saxhorniste et multivocaliste Médéric Collignon, présent avec son groupe Jus de Bocse. Ils présenteront un travail, MoOvies, portant sur des bandes originales de films revisitées : « Médéric est un compagnon de route du Rhino-Jazz (s). Il est très créatif, novateur dans sa musique, sa démarche artistique. Son répertoire est de grande qualité et audacieux. »

Les cordes donnent aussi de la voix N’oublions cependant pas les instruments à cordes, en soulignant notamment le solo violoncelle-voix d’Ana Carla Maza. « C’est assez classique comme format mais c’est une artiste qui prend énormément de liberté dans son répertoire. C’est une fée, sa musique est très aérienne, et en même temps très puissante. Ce qu’elle réalise seule sur scène, c’est prodigieux, elle a la capacité d’envoûter le public. » La 38e édition promet aussi de renouer avec les racines des musiques jazz. La Nuit du Blues est appétissante, avec The Two, Mountain Men quartet, et Zac Harmon. Comme toujours, le Rhino

nous réserve des surprises, nous permettant de découvrir des « ovnis musicaux ». Cette année, le duo de chinois Wang Li-Wu Wei risque de s’avérer étonnant avec des instruments asiatiques, des guimbardes, des flûtes… « J’aime bien avoir des projets qui sortent un peu des musiques de jazz. Ces deux musiciens fondent leur répertoire au coeur des musiques traditionnelles, on entend de l’électro, des musiques répétitives, des sons d’une richesse sonore incroyable. Ce sont des projets inqualifiables dans leur texture musicale mais qui sont tellement bien pensés et vécus ! » Florence Barnola

Le programme de la 38e édition du Rhino Jazz(s) festival du 2 au 23 octobre : rhinojazz.com

La mère de sa fille Le festival de jazz ligérien invite régulièrement des grandes divas du jazz, blues ou de la soul. On se souvient de Liz Mc Comb ou d’Ilene Barnes. Cette année, pour la première fois la chanteuse américaine francophile Dee Dee Bridgewater se produit au Rhino Jazz(s) alors que sa fille, China Moses, était venue lors de la 34e édition. Un point commun entre la mère et la fille : une magnifique voix jazz et une présence scénique extraordinaire. Le 7 octobre à la salle AristideBriand de Saint-Chamond, Dee Dee Bridgewater sera accompagnée du trompettiste Théo Crocker et de son groupe les DVRK Funk.

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CULT

URE Danse

Biennale : clap de fin ! La fête bat son plein ! Où chaque soir amène son lot de surprises, où certains spectateurs trépignent d'impatience en attendant leur billet de dernière minute (beaucoup de salles sont pleines). Où la physionomie de cette 17e Biennale se dessine peu à peu, privilégiant une communauté de corps, un « être ensemble » tout à fait palpable, même s'il est plus ou moins réussi. construisent un espace, se tenant immobiles et entonnent un son guttural qui tient du râle, accompagné d'un balancement. Frisson, puissance du chant qui prend aux tripes et laisse sans voix !

© Blandine Soulage-Rocca

La fantaisie

Corbeaux, compagnie O

Des corps tordus et torturés de Yuval Pick à ceux haletants d'Olivier Dubois, en passant par ceux scandant des onomatopées de Daniel Linehan, il partagent cet ensemble, qui n'est pas forcément un unisson, mais une réunion d'individualités, et serait le reflet de notre aujourd'hui, ou plus surement ses espoirs et ses aspirations.

La quête du bonheur Aspirations comme celle du bonheur que cherche (sans trouver, comme il le constate lui-même) Olivier Dubois dans sa dernière création Auguri. Soit une quête éperdue de 22 individus vers un ailleurs inaccessible. On pourra reprocher à Olivier Dubois son esthétisme, très prégnant dans cette nouvelle pièce, mais certainement pas son engagement et son goût du dépassement de soi, ni celui de ses danseur(euses) qui se jettent littéralement dans la bataille quand ils ne dégoulinent pas des cubes qui composent l'essentiel de la scénographie. Succession de courses effrénées sans but (sauf celui de disparaître dans les coulisses, ou dans les abysses), Auguri emporte le spectateur comme une vague de fond par la puissance qu'il dégage, par ces corps lancés à toute vitesse comme des catapultes ou des météorites. Même si elle n'a pas (encore) la force tellurique de la précédente, Auguri reste un sacré voyage.

À l'instar de la prouesse technique des cinq interprètes de DBDDBB (prononcez dibi didi bibi), du chorégraphe newyorkais installé à Bruxelles Daniel Linehan, qui offrent sans doute le spectacle le plus joyeux de la Biennale. Inspiré de Dada, cet opus délirant explore le motif de la marche et toutes ses variantes, militaire, nuptiale, protestataire, etc... tout en imposant à ses interprètes de vocaliser pendant tout le spectacle, puisque les recherches de Daniel Linehan portent sur une « langue physique impliquant des effets de résonance dans le corps ». Ainsi assiste-t-on à un réjouissant poème dansé, une performance dada du XXIe siècle qui laisse pantois.

Le chaos Enfin, il faut évoquer la pièce de Alain Platel, Nicht schlafen, une réflexion sombre sur notre époque troublée, traversée de vents contraires et de déchirures. Huit hommes et une femme donnent corps à ce cauchemar éveillé où les interprètes se battent et se débattent, dans d'incessants va-et-vient entre communauté et individualités, entre mouvements d'ensemble et micro-histoires. Troublant spectacle qui happe tout en lâchant parfois le spectateur par ses longueurs, qui fascine et révolte, qui captive et ennuie, mais met tout le monde d'accord sur la qualité et la justesse des interprètes. Gallia Valette-Pilenko

Nicht schlafen, les Ballets C de la B

Tout comme celui qu'ont offert les 24 Corbeaux de Bouchra Ouizguen, dans l'amphithéâtre des Trois Gaules, sous la verrière des Subsistances et sur le parvis du TNP et du musée des Confluences. Toutes en noir, un fichu blanc sur la tête, elles arrivent telles un essaim, serrées les unes contre les autres. Puis l'une se détache, puis une autre, ainsi de suite, elles

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© Christian Ganet

La transe


CULT

Humour URE

Patrick Timsit : « Lyon, c'est mon rendez-vous fétiche » Son dernier seul-en-scène, écrit avec ses sadiques complices Jean-François Halin et Bruno Gaccio, cartonne en France depuis près de deux ans… Patrick Timsit est de retour dans la capitale des Gaules, et le justicier des langues déliées se tient prêt à en découdre une fois encore avec le consensus. Pour notre plus grand plaisir. vait créer un malaise. Mais maintenant les gens savent comment le prendre. Mieux, aujourd’hui on vous réclame le droit d’être intégrés dans le spectacle ! J’ai des copains homos qui ont été super déçus d’être « épargnés » (rires).

© Stéphane de Bourgies

Après Charlie, le Bataclan… L’humoriste a-t-il aujourd’hui la même liberté de ton ?

8 ans d’absence, vous nous aviez manqué…

Ce n’est pas grand chose quand on pense que j’ai attendu 13 ans avant de remonter sur scène en 2008 ! Le stand-up, c’est une matière vivante, il me fallait un vrai prétexte pour revenir. En l’occurrence, c’était la perspective de jouer au Théâtre du Rond-Point, à Paris. Et bien sûr de revenir à Lyon, mon rendez-vous fétiche. C’est ici que tout a commencé. Dans les années 1990, j’ai vécu mes premiers faceà-face avec le public à L’Accessoire d’en face. On s’est découverts, apprivoisés, et un an et demi après, je faisais la Bourse du Travail. Depuis, c’est devenu une tradition. Là encore, en pleine écriture du spectacle, je me suis rendu à l’Odéon pour roder le show. J’adore venir ici et j’ai

mes adresses. Le bouchon Le Mercière est devenu comme un rendez-vous familial et son dirigeant, Jean-Louis Manoa, un ami proche. Votre spectacle s’intitule " On ne peut pas rire de tout ". Vraiment ?

Je n’ai jamais ri de tout, mais ça ne veut pas dire qu’il est interdit de parler de quoi que ce soit. En réalité, ce n’est pas le sujet qui compte : les handicapés, les Roms, les différences entre Ashkénazes et Séfarades… La vraie question qu’il faut se poser, c’est « comment peut-on rire de tout ? » Or, le rire, c’est ma manière à moi d’exprimer tout ce qui me choque ou me met en colère. Et c’est à moi aussi de fixer mes limites. Il faut être libre, aller au bout de son sujet. Alors bien sûr, au début, le public ne me connaissait pas et ça pou-

Je me rappelle la polémique qu’a entraîné l’affiche de mon spectacle après Charlie (Patrick Timsit enserrant une bombe dans ses bras, NDLR) : j’ai bien vu que ça gênait et, avec le recul, je comprends la détresse du public. De la même façon, j’étais sur scène le soir des attentats de Paris. Bien sûr, on est perdu, on se demande ce qu’il se passe et c’est dur de remonter sur scène. C’est comme aborder à nouveau quelque chose à la suite d’une rééducation. L’univers du spectacle a été tout entier transformé, mais l’envie de ce que l’on voulait dire n’a pas été altérée : il faut juste être bien en accord avec les choses que l’on exprime.

Boute-en-train sur scène, l’êtesvous aussi dans la vie ?

Demandez à mes proches, je suis sûr qu’ils vous diront que je suis le plus rigolo et le plus beau (rires). Mais en réalité, je suis rempli de doute, de stress, je travaille tout le temps… Bon, la seule chose, c’est que je ne peux pas m’ennuyer plus d’un quart d’heure. Après, je vais tout faire pour rire même si, croyez-le ou non, je suis le moins drôle de ma bande de potes. Pensez-vous déjà à retourner sur scène ?

Ce spectacle à la Bourse c’est, selon toute vraisemblance, un au-revoir avant le grand au-revoir. On ne peut pas éviter de se répéter, la preuve avec ce spectacle où beaucoup de sujets que j’aborde l’ont déjà été auparavant. N’attendons pas le spectacle de trop. Si l’inspiration vient, tant mieux, mais j’aimerais quand même tirer ma révérence au moment où ça marche encore. Propos recueillis par Charlotte Mounard

La Bourse du Travail, 6 octobre www.bourse-du-travail.com

Silence, on tourne ! Quand il n’est pas sur les planches, Patrick Timsit se retrouve généralement sur les plateaux de tournage. Il y a quelques semaines, on le découvrait sur France 2 dans Baisers cachés, un film télé traitant de l’homosexualité chez les adolescents. En 2017, il sera à l’affiche de 4 films : Dalida, où il interprète Bruno Coquatrix ; Gangsterdam de Romain Levy, où il joue le père de Kev Adams ; Marie-Francine pour lequel il retrouve sa copine Valérie Lemercier, sans oublier Stars 80, qui fera son retour très attendu en juin prochain.

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CULT

URE Exposition

Jason Dodge squatte l'IAC Les expositions à l'IAC sont toujours des aventures en terrain inconnu. Celle de Jason Dodge ne fait pas exception à la règle.

© Blaise Adilon

fenêtres qui ouvrent l'horizon, des miroirs en biais qui renvoient et questionnent l'image de nous-même. Jason Dodge s'intéresse à la poésie du quotidien. Quand il met en scène des oreillers qui ont gardé seulement l'empreinte des dormeurs, lors de la Biennale d'art contemporain 2013, il ne fait pas autre chose que proposer à chacun de se raconter des histoires, à partir de presque rien. Comme ici, seulement à partir des derniers vers de Come on all you ghosts du poète américain Matthew Zapruder, qui donne son titre à l'exposition, Jason Dodge suscite le questionnement. Il met en place des fictions formelles tout en interrogeant le statut de l'objet d'aujourd'hui et sa relation à l'humain. Ainsi permet il au visiteur une introspection salutaire, et derrière les apparences de laisser se dessiner un récit poétique, une fiction personnelle, dont l'artiste a semé les germes. Libre après à chacun de se laisser déborder ou de rester sur la rive sans entendre le chant du silence.

« Behind this machine anyone with a mind who cares can enter »

L'IAC consacre sa dernière exposition à Jason Dodge, artiste américain installé à Berlin. Plus importante exposition personnelle à ce jour, « Behind the machine anyone with a mind who cares can enter » (littéralement, « Derrière cette machine tout esprit attentif peut entrer ») peut dérouter le visiteur néophyte. Le genre d'exposition qui peut susciter l'interrogation et le laisser interloqué. Il s'agit d'une collection de menus rebuts glanés au fil des pérégrinations de l'artiste dans les rues de Berlin et d'ailleurs, réinstallés dans l'espace de l'Institut d'art contemporain. Avant de commencer, il faut donc absolument lire le texte du guide du visiteur, rédigé par Valentina Desideri, performeuse et poétesse divinatrice. « Il y a une abondance de traces, partout, on peut les lire. Tout ce qu'il vous faut pour commencer, c'est une question, vous remarquerez que ça arrête le temps. » Une question qu'on pourra trouver dans le fascicule (en tout, il y en a 161), pour se guider. Là, l'expérience peut commencer, le regard interroger le vide, le sol, les murs. Parce qu'il n'y a pas que des détritus, et que même ces détritus parlent. Ils nous racontent des bribes de vie, des poussières du temps qui passe. Des associations improbables surgissent, comme ces boules de billard enfouies dans la paille, ces amas de piécettes, ces pierres semi-précieuses nichées dans un carton, cette couverture chauffante. Ces objets peuvent être autant de morceaux d'un rébus personnel, de fragments d'un récit intime. Il y a aussi des changements de perspective, des

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Gallia Valette-Pilenko

IAC, jusqu'au 6 novembre, www.i-ac.eu

Estèla Alliaud à la BF 15

La jeune artiste Estèla Alliaud a investi l'espace de la BF 15 comme son atelier. Elle y pratique allègrement la mise en abyme, puisqu'elle organise l'espace de la galerie avant d'en photographier certains détails. Constituée d'une poutre en chêne et d'une petite porcelaine informe, La Mesure du doute, l'installation qui donne son titre à l'exposition, frappe par son épure. Ici, l'économie de moyens est (presque) érigée en dogme. C'est à partir d'une observation attentive des lieux où elle expose que l'artiste compose ses œuvres, avec une attention particulière pour le détail ténu, le déplacement infime qui induit un décalage. Un art subreptice et minimal qui ouvre un espace de liberté.

BF 15, jusqu'au 29 octobre, www.labf15.org


CULT

Enchères URE

Napoléon et Ponthus-Cinier chez Artcurial Un portrait de l'Empereur sur un champ de bataille mais aussi La Roche de Tibère sont au catalogue de la grande vente proposée le 8 octobre par la maison Artcurial.

La Roche de Tibère à Capri par Claude Antoine Ponthus-Cinier, estimé 8 000 / 12 000 €

Catalogue riche et complet que celui présenté pour cette vente par Maîtres Michel Rambert et Agnès Savart. Catalogue dans lequel on note de nombreux bijoux et meubles mais surtout un bel ensemble de peintures couvrant une période allant du XVIIe au XXe siècle. Parmi celles-ci, l'attention est retenue par plusieurs tableaux traitant de l'armée et des guerres napoléoniennes dont plusieurs huiles sur toile et aquarelles d'Henry Louis Dupray (1841-1909) dont une représentation de Napoléon Ier sur un champ de bataille, tableau de dimensions 38,5 x 32 cm estimé 1 500 / 2 500 €. Egalement présent à travers plusieurs œuvres, Hippolyte Lety (1878-1959) avec notamment Sur le canal de Savières, lac du

Bourget de Portout, huile sur panneau estimé 200 / 300 € mais aussi Soir du 30 janvier 1952, Petit sloup, huile également sur panneau pour lequel on attend 100 à 150 €. Pièce maîtresse de cette vente, à retenir sans conteste, cette vue de La roche de Tibère à Capri, une superbe huile sur toile signée en bas à droite par Claude Antoine Ponthus-Cinier. De dimensions 88 x 150 cm, ce tableau caractéristique de l'œuvre du peintre lyonnais est justement estimé entre 8 000 et 12 000 €. Tout autres sujets abordés, cette fois le 10 toujours par Maîtres M. Rambert et A. Savart, à savoir d'abord de la philatélie avec la dispersion d'une belle collection parmi laquelle on remarque un carnet de Sourire de Reims complet en centrage courant, carnet attendu entre 200 et 250 €, mais également des voitures miniatures. Sera en effet vendue ce 10 octobre une importante collection de Dinky Toys, collection constituée par un passionné lyonnais. Au garage, on note un lot composé d'un Cabriolet Ford « thunderbird », d'une Chrystler « new yorker » et d'une autre « saratoga » pour une estimation annoncée entre 90 et 110 €, tout comme cet autre lot composé lui d'une Plymouth « belvédère », d'une Lincoln « première » et d'une buick « roadmaster ». Les amateurs apprécieront à coup sûr ! Artcurial Lyon, samedi 8 et lundi 10 octobre à 14 h 30, catalogue complet et horaires d'expositions sur www.rambert.fr et www.interencheres.com

Décorations et insignes militaires aux Brotteaux Deux ventes, pas moins de deux ventes sont programmées les 7 et 8 octobre pour la dispersion de cet important ensemble de médailles, insignes et décorations militaires. Dans les vitrines, un choix qui devrait ravir les collectionneurs les plus difficiles, avec notamment quelques raretés comme cet Ordre de Saint Michel, Croix de Commandeur d'époque Restauration en or et émail attendu entre 1 000 et 1 200 €, mais aussi, et pour la même estimation, cet Ordre de la Légion d'honneur, Croix de Commandeur, d'époque cette fois 2e République en or et émail complet de sa cravate. Plus exotiques, on retient également, un lot de 9 insignes des Troupes d'occupation en Chine parmi lesquels ceux du 16e RIC et du 2e bataillon de Marche, pour une estimation annoncée entre 400 et 500 €, ou encore un autre lot de 13 insignes des commandos de l'Indochine dont certains en fabrication locale pour lequel il faudra engager 300 à 400 €. Légion Etrangère enfin, avec un rare ensemble de 45 pièces dont certaines en retirage ou accidentées, ensemble annoncé entre 800 et 1 000 €.

Hôtel des Ventes Lyon-Brotteaux, Maîtres Claude Aguttes, vendredi 7 et samedi 8 octobre à 14 h, catalogue complet et horaires d'expositions sur www.aguttes.com Pour les bibliophiles enfin, à noter le vendredi 7 octobre, une belle vente de livres anciens et manuscrits à Villefranche-sur-Saône sous le marteau de Maître Gérald Richard assisté d'Edgar Daval, expert. Philippe Jayet

Ordre de Saint Michel, Croix de Commandeur d'époque Restauration, estimée 1 000/1 200 €

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Style

ART

ÉLÉGANCE VICTORIENNE

DE VIVRE

Féminine et terriblement romantique, la mode victorienne fait son come-back dans nos garderobes et insuffle un peu de poésie à nos tenues citadines. Un voyage dans le temps qui nous propulse dans l’Angleterre du XIXe siècle (ou dans un film de Tim Burton), dans une époque où la technologie rimait avec le merveilleux, où les volants froufroutaient sur les jambes et où dentelles et collerettes enveloppaient autant de silhouettes corsetées… Charlotte Mounard

EXPO

LES FREAKS, C'EST CHIC

JE BOTTE EN TOUCHE avec l’incontournable bottine lacée made by Timberland, qui fait son grand retour sur le marché. Un talon de 7,5 cm en cuir de nubuck et des lacets en coton 100 % biologique pour un look très affirmé. Timberland, 150 €

© SINÉQUANONE

© TIMBERLAND

Nichée au cœur des pentes de la Croix-Rousse, la galerie d'art contemporain Atelier 28 ouvre les portes de son cabinet de curiosité. Dans la « Galerie des merveilles », vous trouverez des squelettes, des fossiles, des déchets réinvestis par la nature… Autant de pièces uniques à l’histoire singulière, issues des mondes animal, végétal et minéral. Une parenthèse intemporelle à découvrir au sous-sol de la galerie.

LA BLOUSE DE LA BUSINESSWOMAN Irrésistiblement rétro, le chemisier à col lavallière ne semble pas avoir dit son dernier mot. On aime ce joli modèle en crêpe à l’allure féline, qui allie élégance et originalité.

28, rue Burdeau, Lyon 1er

Sinéquanone, 89 € MORMON STYLE C’est un peu la robe Laura Ingalls version chic ! On craque complètement pour cette version longue romantique incrustée de dentelles raffinées. À porter avec une paire de bottes en cuir lacées pour un look 100 % steampunk. See U Soon, 109 €

MARQUE

LE MONDE ENCHANTÉ D'EPSILON VEGA La Lyonnaise Sophie Jankowski s’inspire des univers de Lewis Carroll, Jules Verne ou encore Edgar Poe pour confectionner ses bijoux merveilleux. De 10 € à 85 €, ses créations sont toutes issues d’objets chinés ou récupérés, rouages, éléments de machines à écrire ou fragments de montres cassées. À retrouver tous les dimanches sur le marché de la création des quais de Saône !

© SEE U SOON

www.epsilonvega.com


Bien-être santé

alimentation

Dépendance à l’alcool : quel rôle pour le médecin généraliste ?

Champignons : les papilles en mode « automne »

ART

de vivre

© Phovoir

Accompagner les patients. « Je suis convaincu du rôle central du médecin de famille dans le dépistage, la sensibilisation et la prise en charge des troubles liés à la consommation excessive d’alcool », indique le Dr Micouleau. « Or l’enseignement dispensé dans les facultés est trop axé sur les stratégies mises en place dans les hôpitaux. Dans la vraie vie, c’est à nous médecin traitant de tendre la main à nos patients, de leur faire prendre conscience d’éventuelles addictions ». Les mettre en confiance… Mais aujourd’hui encore, le problème lié à une consommation excessive d’alcool reste tabou. « Si nous n’abordons pas ce sujet, les patients se murent dans le silence. C’est pourquoi dès que je perçois un comportement proche de l’addiction, j’interroge mes patients, les

proches sur la consommation et les conséquences sur leur vie professionnelle et familiale. L’objectif, c’est de les mettre en confiance. Car nous disposons d’outils pour les dépister, les accompagner et les prendre en charge de manière efficace ». Des repères fiables existent pour reconnaître une dépendance alcoolique. « Je me sers d’un livret qui me permet de dépister rapidement une dépendance à l’alcool », précise le Dr Micouleau. « Pour un homme, la consommation devient problématique lorsqu’elle dépasse 21 verres standards par semaine, ou 4 par occasion de boire. Chez la femme, le seuil se situe à 14 verres par semaine ou 3 par occasion de boire ». … Pour les libérer de leur addiction. En fonction de leur niveau d’addiction, le Dr Micouleau va orienter certains

patients vers un centre d’addictologie et proposer aux autres un suivi personnalisé au cabinet médical basé sur la motivation et la confiance. Objectif : les aider à diminuer leur consommation d’alcool. Il assure ainsi un accompagnement médicamenteux associé à une prise en charge psychologique. « Il existe des médicaments, dont un récent - le nalmefene - qui ont bouleversé positivement la vie d’une vingtaine de mes patients. En réalité, ils ont la possibilité de diminuer de 70 % la consommation spontanée d’alcool. Concrètement, j’ai un patient qui au cours d’une soirée buvait 7 à 8 verres. Or grâce à l’aide médicamenteuse, il consommait un ou deux verres, puis ressentait un apaisement. Ceci lui a permis de ne plus subir le phénomène de craving. Autrement dit l’envie irrépressible de boire ». « L’objectif, ce n’est pas l’abstinence totale, mais la maîtrise totale de manière autonome et efficace. Plusieurs de mes patients ont réussi à se libérer de l’emprise de l’alcool grâce à cette prise en charge. Le maître-mot, c’est de les informer, de démystifier le problème, de les motiver, en leur expliquant qu’il est possible de sortir de cette dépendance ».

© Phovoir

Près de 5 millions de Français souffrent d’un problème lié à leur consommation d’alcool. Pour les dépister, les aider et les accompagner, le médecin généraliste se trouve en première ligne. Et son rôle est capital. Les explications du Dr Xavier Micouleau, médecin généraliste près de Pau.

Les champignons sont caractérisés par une impressionnante palette de saveurs. Neutre pour le palais, les champignons blancs font l’affaire - après réduction dans les mijotés de viandes ou farcis et cuits au four. Plus forts en goût, les girolles, les cèpes ou les pleurotes se mêlent parfaitement aux plats d’hiver. Un avantage précieux, leur texture poreuse leur confère leur capacité à absorber les saveurs : beurre fondu ou herbes persillées par exemple, à la poêle, rôtis ou associés à un féculent type pâtes ou riz. Très pauvres en matière grasse, les champignons contiennent en revanche énormément d’eau (90 %), du glucane, un glucide cousin germain des fibres. Idéal pour assurer un bon transit intestinal. Il est aussi bien pourvu en vitamines (B1, B2, B3, D), en minéraux (10 %) et en potassium. De quoi réguler l’influx nerveux. Source de cuivre, le champignon favorise aussi la formation de collagène et participe donc à la restructuration des tissus de l’organisme comme la peau. Apportant peu de calories (25 à 40 kcal/100 g), le champignon fait partie d’une alimentation équilibrée et/ou végétarienne. Focus sur le champignon asiatique ! Selon des scientifiques de l’Université de Californie, le shiitake aurait des vertus anti-tumorales, antivirales et immunostimulateurs. Un pouvoir lié à leur teneur en polysaccharides. Ce champignon est aussi connu pour diminuer le taux de cholestérol et la tension artérielle.

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Gastronomie

ART

de vivre

la marmaille 1, place Eugène-Werner - Lyon 5e Tél. 04 78 22 29 71 Plat du jour : 12 € Carte - Menus à 23 € et 28 €

© Michel Godet

Silence, on cuisine !

Le chef Jérémy Perrin-Fayolle

“écailler”

A peine trois semaines que La Marmaille a ouvert ses portes à Saint-Just, avec au piano le jeune chef Jérémy Perrin-Fayolle. Ici, point de brouhaha, mais une quiétude qui permet d'apprécier des mets délicats, une véritable cuisine gourmande voire gastronomique, dans une ambiance bistrot chic stendhalien, déclinée en rouge et noir. Lyonnais d'origine, Jérémy (26 ans) est l'exemple type d'une belle reconversion. Après avoir été agent immobilier et avoir découvert la cuisine, il range son trousseau de clefs pour passer deux années et demi à l'Institut Paul Bocuse et faire ses gammes au piano ! Quelques stages plus tard chez, Clovis Khoury, à l'Auberge de Collonges ou encore au Canada (Vancouver), il a l'opportunité de pendre en main la cuisine de La Marmaille. S’il n'en est pas le propriétaire, son implication est totale sous le signe du « fait maison », y compris les sauces, fonds ou fumets. L'établissement est petit, la terrasse agréable et l'ambiance se patinera avec le temps. En salle, Eric Molière joue son rôle avec simplicité, bonhomie mais aussi diligence et efficacité. Le binôme ne chômant pas en cette période d 'installation et de prise de marques. Après quelques amuse-bouche, le tartare de thon rouge aux agrumes se présente sous le signe de l'équilibre, tout en délicatesse et en fraîcheur pour débuter de belles agapes. Le plat d'escargots et de ravioles joue quant à lui dans la gourmandise totale en particulier, avec une très belle sauce maison crémée et « nappante », que l'on aurait envie de saucer et de re-saucer. Et puis, pourquoi ne pas donner dans le tartare de bœuf (du Limousin) à l'italienne. Belle préparation au couteau et à l'assaisonnement idéal, accompagnée d'une poêlée de pommes de terre à la lyonnaise (rissolées au beurre avec de fines lamelles d'oignon), qui ne manqueront pas de faire rapidement florès. Aérienne, la mousse de fruits rouges sur base de meringue à la française joue aussi dans les saveurs. En attendant les châtaignes ardéchoise et autres cèpes d'automne. Une bien jolie table qui devrait rapidement décoller.

LYON • Halles de Lyon Paul Bocuse Tél. : 04 78 62 36 68 Mail : ecailler.cellerier@gmail.com

cellerier-hallesdelyon.com

Michel Godet art de vivre samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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ART

de vivre

Automobile

Mondial : les start-up dans la place A Paris - Porte de Versailles jusqu’au 16 octobre, c’est le Mondial de l’automobile du changement.

Le concept CXperience de Citroën

La dernière fois, en 2014, le visiteur à peine introduit dans le hall 1 succombait à l’attraction d’un modèle jaune canari ruisselant de lumière : la Mustang de sixième génération. Aujourd’hui, pas de stand Ford. Le constructeur à l’ovale bleu qui conçut le premier un véhicule à moteur au coût supportable, est absent du salon. Trop cher le mètre carré de parquet Porte de Versailles. Ford privilégie désormais les salons en phase avec son calendrier de nouveautés. Loin de laisser KO les organisateurs du Mondial, la défection de l’illustre exposant, et de quelques autres, a embrasé les imaginations. L’endroit concentre, comme d’habitude, les produits et concepts des constructeurs, équipementiers et accessoiristes. Au total, « 200 marques du secteur automobile ». Mais l’édition 2016 ratisse plus large en briguant l’étiquette « Rendezvous de nouvelles mobilités ». Après la « voiture pour tous » Ford Model T tirée à 15 millions d’exemplaires, après la « voiture pour chacun » inventée par General Motors, voici la « voiture pour plusieurs » L’autopartage et le covoiturage se manifestent Porte de Versailles.

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Une vingtaine de start-up branchées « transport et mobilité » attendent le public au pavillon French Tech. S’y tiendra, mercredi 5 octobre, le Mondial Innovation Forum avec conférence devant un parterre de 300 décideurs de l’industrie automobile et responsables institutionnels. Pour sa part, BMW héberge sur son stand trois start-up françaises. Parmi elles, Sentryo s’investit dans une recherche d’une cruciale importance : la protection contre les « malwares » et virus informatique. Le constructeur munichois finalisera également à ce Mondial un mode de recrutement inédit au profit de ses filiales. Les 32 candidats présélectionnés ont répondu à l’appel d’offres dans une vidéo expédiée par smartphone. Le faire-valoir ne devait pas dépasser la minute. Moins médiatiques que les constructeurs, les équipementiers ne cessent d’amplifier et d’accélérer leur contribution au confort de l’automobile, sa facilité d’usage, son économie, sa sécurité, son écologie. Valeo, à titre d’exemple, met la dernière main à la clé intelligente In Blue. Plus besoin de clé ou de carte dans sa poche

pour ouvrir les portes et lancer le moteur. Le véhicule obéit au smartphone ou à la clé numérique. Du coup, l’utilisateur accède à distance aux informations qui comptent. Combien de litres dans le réservoir ? Combien de kilomètres au compteur ? Quelle pression dans les pneus ? Prêter sa voiture devient à la fois enfantin et contrôlable. Envoyée par smartphone, la clé numérique s’assortit, si nécessaire, d’une durée d’utilisation. Les loueurs peuvent opérer sans guichet : la géolocalisation leur facilite d’autre part la récupération des voitures. Le livreur ne dérange plus ni ne trouve porte close : il dépose le colis dans le véhicule du destinataire dont il a déverrouillé le coffre. Présentée au Mondial de 2014, cette clé In Blue a progressé et promet de s’améliorer encore. Sans aucun doute, elle tirera profit de l’association récente de Valeo avec Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique. Pour la première fois, le Mondial abritera le samedi 8 octobre une vente aux enchères de voitures de collection.

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Livrées aux regards depuis l’ouverture, les reliques resteront exposées jusqu’au 16, le montant de l’enchère affiché sur le pare-brise. « Le prix fait aussi partie du rêve », rappelle Jean-Claude Griot, commissaire général du salon. Pas sans précédent mais pas moins attractif, le hall 8 raconte une histoire qui parle, inépuisable. Titre : « Moteur ! L’automobile fait son cinéma ». 48 véhicules ont déserté longs métrages et séries télévisées pour s’offrir 15 jours au Mondial de l’automobile 2016. De la 2 CV de James bond dans Rien que pour vos yeux (ceux de Carole Bouquet) au Berliet Gazelle de Jean-Paul Belmondo dans 100 000 dollars au soleil. Notoire amie des caméras, la DS Citroën parade aussi dans le hall 8 en plusieurs exemplaires. Michel Molame

Mondial de l’automobile, Porte de Versailles, du 1er au 16 octobre de 10 h à 20 h, jusqu’à 22 h les jeudis 6 et 13 ainsi que les vendredis 7 et 24. Entrée adulte : 16 €, adulte + jeune : 25 €, adulte + 2 jeunes : 34 €.

Ferrari et trottinette

Entre nouveaux modèles, concepts et coups de jeune administrés à des véhicules à mi-vie, il y a énormément à découvrir d’ici au 16 octobre, Porte de Versailles. Par ordre alphabétique : Audi Q5, RS3, A5 Sportback, S5 Sportback. BMW X2, Série 3 GT. Citroën C3, concept CXperience. Dacia Logan, Logan LCV, Sandero, Sandero Stepway. Ferrari Aperta. Honda Civic X. Hyundai i30 bicorps. Kia Rio. Land Rover Discovery. LexusIS, SUV UX concept. Maserati Quattroporte. Mercedes-BenzGLC F-Cell, concept hybride+hydrogène ; Mercedes-AMG GT R, Maybach Vision 6. Mitsubishi GT-PHEV hybride rechargeable concept, Outlander. Nissan Micra. Opel Ampera-e électrique, Karl Rocks, Mokka X. Peugeot SUV 3008, 5008, 3008 DKR (pour le Paris-Dakar 2017), 308 GTI by Peugeot, 208 GTI by Peugeot, 208 WRX compétition, vélo eF01 pliant à assistance électrique, trottinette e-kick à assistance électrique. Porsche Panamera 2e génération. Renault Koleos 2e génération, Clio IV RS, Twingo GT. SEAT SUV Ateca. Škoda Kodiaq. Smart Fortwo électrique. Toyota Prius IV rechargeable, C-HR, FCV concept. Volkswagen Coccinelle.


Expertscomptables : AHA et Sofidec Grenoble ne font plus qu’un Le cabinet Sofidec Grenoble vient d’intégrer le groupe AHA expertises et conseils, présent depuis 3 ans dans la capitale des Alpes. Une opération de croissance externe que le groupe justifie par les perspectives de concentration du marché grenoblois.

VIE JURIDIQUE Composé d’une équipe de 13 personnes, et fort d’une clientèle de TPE et PME régionales (un portefeuille de 350 clients), Sofidec rejoint ainsi un groupe régional qui déjà compte environ 2 000 clients en portefeuille et 50 salariés répartis sur cinq sites en RhôneAlpes : Lyon, Tarare, SaintEtienne, Roanne et Grenoble.

Cédric Allouard, président d’AHA Le marché de l’expertise-comptable est encore émietté sur Grenoble mais cela ne va pas durer. Le constat est dressé par Cédric Allouard. En conséquence, le groupe AHA qu’il préside vient d’anticiper en intégrant Sofidec Grenoble créé en 1984 et dirigé par Emmanuelle Bronner. AHA était déjà présent depuis 3 ans dans la capitale des Alpes, avec un bureau où travaillent neuf personnes (environ 200-250 clients) dont un associé, Jean-Pierre Feyel. Ce dernier reste en place aux côtés d’Emmanuelle Bronner, qui demeure associée. A terme, les deux équipes seront regroupés sur un même et unique site. « Par rapport à une agglomération comme Lyon qui compte déjà de grosses structures, à Grenoble, les cabinets sont encore souvent de petite taille. Mais notre profession est actuellement confrontée à un mouvement de concentration (à l’image, toutes proportions gardées des assurances, NDLR) obligeant des investissements lourds pour plus de polyvalence, de qualifications. Le métier a évolué pour devenir un véritable conseil stratégique pour la bonne marche des entreprises. Tout cela réclame de lourds investissements donc d’atteindre des tailles critiques, explique Cédric Allouard. Nous apportons d’ailleurs à Sofidec notre savoir-faire précurseur dans le domaine digital, avec par exemple notre portail d’information collaboratif en temps réel. Notre groupe couvre désormais tout le marché en Isère, de Lyon à Grenoble.» X.A.


VIE Actualités JURIDIQUE

La société d’avocats Lawréa se renforce

Me Richard Juan

Me Richard Juan, avocat fiscaliste, a rejoint le 1er septembre dernier le cabinet Lawréa, en tant qu’associé. Il dirigeait jusqu’à présent le département fiscal du bureau de Lyon du cabinet TAJ (réseau Deloitte), et ce depuis 2012, après avoir débuté sa carrière chez Arthur Andersen International, poursuivie chez Landwell & Associés, devenu PwC Société d’avocats. Il accompagne des entreprises et des groupes de toutes tailles, français ou internationaux, dans la gestion de leurs problématiques fiscales, dans les domaines du conseil comme du contrôle fiscal et du contentieux. Me Richard Juan a par ailleurs développé une expertise spécifique reconnue en matière de fiscalité de l’innovation (CIR, CII, CIMA, JEI, etc.), et est enseignant vacataire à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 (fiscalité internationale). Me Cyrielle Péron, avocat fiscaliste, a également rejoint le 1er septembre dernier le cabinet Lawréa, en tant que junior, après plusieurs stages et expériences professionnelles.

Me Cyrielle Péron

© iFly

Le CJEC en chute libre

Le CJEC (Club des jeunes experts-comptables et commissaires aux comptes) Rhône-Alpes organise un événement interprofessionnel (dédié aux jeunes professionnels du chiffre et du droit) inédit. « Envie de partager un moment convivial
autour d’une activité originale ? Venez essayer le tout nouveau simulateur de chute libre. Soirée exceptionnelle. Au programme : accueil des participants et briefing, vols en simulateur,

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samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016 vie juridique

remise des diplômes. Et après l'effort, le réconfort... autour d'un cocktail dînatoire. Une soirée originale et inédite qui s’annonce riche en émotions et où les sensations sont garanties ! Prix par personne : 20 €. Inscriptions avant le 7 octobre, directement sur le site internet du CJEC, www.cejc.org. » Vendredi 14 octobre à 18 h,

iFLY,
48, Ancienne Route de Grenoble
à SaintPriest. Nombre de places disponibles limité.


Actualités

VIE JURIDIQUE

Bientôt un ouvrage en hommage à Blanche Sousi Nombreux sont ceux qui connaissent Blanche Sousi : étudiants ou anciens étudiants, collègues, camarades de promotion, auditeurs de ses conférences, lecteurs de ses « Banque-Notes », professionnels ayant partagé ses projets. Aujourd’hui professeur émérite de l’Université Lyon 3, directeur honoraire de l’IDEA, elle n’en poursuit pas moins ses activités à Paris, Bruxelles ou Luxembourg, contribuant ainsi, comme depuis longtemps, au rayonnement de notre région bien au-delà de l’Hexagone. C’est pour célébrer cette pionnière du droit bancaire européen qu’un livre des amis (Liber Amicorum ou Mélanges) est en cours de publication. Plus de cinquante personnalités ont souhaité, par leur contribution écrite sur l’Europe bancaire, financière et monétaire,

ou leur participation au comité d’honneur, lui rendre ainsi hommage. On trouvera également dans l’ouvrage, quelques pages retraçant le parcours de Blanche Sousi et dressant le portrait de cette pédagogue qui a marqué des générations d’étudiants. Il est possible de s’associer à cet hommage. En effet, selon l’usage académique, une souscription est ouverte pour permettre à ceux et celles qui le souhaitent, d’apporter leur soutien à cette publication et figurer sur la liste des souscripteurs imprimée dans l’ouvrage, en témoignage d’estime, voire d’amitié, pour la dédicataire. Pour en savoir plus sur le contenu de l’ouvrage et les modalités de souscription : http://www.revue-banque.fr/ouvrage/ liber-amicorum-blanche-sousi

LIBER

AMICORUM

BLANCHE SOUSI

L’EUROPE BANCAIRE, FINANCIÈRE ET MONÉTAIRE

Un colloque à consommer… sans modération L’Association française de droit rural (AFDR) organise, vendredi 14 octobre à Condrieu (hôtel Beau Rivage), en concertation avec les universités de Lyon 3 et de Bourgogne, un colloque consacré au droit de la vigne et du vin intitulé « De vigne en vin : approche juridique de la filière viti-vinicole » (journée validant six heures au titre de la formation continue). La première partie traitera du droit dans l’exploitation de la vigne, sous la présidence de Me François Robbe, avocat au barreau de Villefranche-sur-Saône et président de l’AFDR Rhône-Alpes. « Quel mode de faire-valoir choisir ? » par Me Olivia Feschotte-Desbois, avocat aux conseils, et Me Denis Mestrallet, notaire à Montmerle-sur-Saône. « Les spécificités du bail rural en matière viticole » par Hubert Bosse Platière, professeur à l’Université de Bourgogne, et Charles Christophe, expert agricole et foncier. « Les autorisations de plantation » par Jocelyne Cayron, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille III, et Aurélie Lucas, juriste à la FNSEA Thème de la deuxième partie : « Le droit dans la commercialisation du vin », sous la présidence de Jean-Baptiste Millard, secrétaire général de l’AFDR. « Quelles règles en matière de publicité ? » par Magali Jelila, directrice de la Fédération régionale des AOC du Sud-Est. « Usurpation et contrefaçon » par Norbert Olszak, professeur à l’Université Paris I - Panthéon Sorbonne. « Courtage et négoce de vin » par Thierry Favario, maître de conférences à l’Université Jean-Moulin Lyon 3. Le tout suivi d’une dégustation au domaine Christophe Semaska à Ampuis. vie juridique samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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VIE Colloque JURIDIQUE

L’Association internationale des droits du vin fait étape en Toscane L’AIDV - passée de 225 membres en 2012 à 320 en 2016 - a tenu son colloque 2016 au pays du chianti. 190 congressistes représentant 22 pays ont pu échanger à cette occasion, les travaux portant sur « Les outils juridiques pour la protection des opérateurs locaux dans un marché vitivinicole globalisé ».

Le rôle des accords multilatéraux, bilatéraux qu’ils soient ou non régionaux, la façon dont ils s’organisent, et les compétences dévolues à chacun ont été discutés. La distinction a été faite entre les accords bilatéraux Etat-Etat et Etat-investisseurs, avec l’idée de mettre en place des procédures d’urgence pour lever les freins au développement. Les intervenants successifs ont insisté sur leur mise en œuvre et leur taux de réussite permettant l’harmonisation des règles et des normes pour une acceptation réciproque, illustrés par la recherche de pratiques œnologiques identiques et de modalités d’étiquetage convergentes. Les barrières douanières ne sont d’ailleurs pas les écueils les plus difficiles à négocier, contrairement à une idée reçue. Les monopoles et les distributions par des sociétés étatiques, notamment au Canada dans les provinces du Québec et de l’Ontario, ont été décryptés. Les freins à l’investissement étranger dans les pays viticoles ont été décrits par un notaire fran-

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çais, puis un avocat américain a exposé la bonne manière d’investir dans les vignobles outre-Atlantique. Ces contraintes subies sont les premières qui viennent à l’esprit, mais il existe aussi des contraintes recherchées. Ainsi, deux importants négociants français ont cherché à s’installer dans le cadre d’investissements en Chine. La Chine était en 2015 le quatrième importateur de vin en volume et le cinquième importateur mondial en valeur ; paradoxalement, la consommation chinoise de vin baisse alors que les importations progressent. La France y est le premier importateur, talonné par l’Espagne et l’Australie. En Chine, il n’existe pas de propriété privée, mais un droit d’usage du sol qui peut être acquis pendant 30 ans, être loué ou cédé. Un négociant français a fait alliance dans le cadre d’un joint-venture avec des sociétés chinoises pour planter des vignes dans des endroits sélectionnés promettant une production qualitative, 30 hectares de colline. Pour sécuriser cet investissement, et éviter une

perte de notoriété en cas de réussite du pari, l’ensemble des superficies alentour ont été neutralisées. Le vin récolté n’est pour l’instant pas suffisamment qualitatif, au goût de l’investisseur, pour être commercialisé. Un autre négociant, bien connu dans le secteur des vins effervescents, développe dans une province du sudouest où le gouvernement chinois veut favoriser la production viticole, un vignoble de cépage blanc. Le pari est là aussi risqué. Le vignoble est situé à 2 500 mètres d’altitude et offre une longue période entre la floraison et les vendanges de 160 jours au lieu de 100 en moyenne. Une petite production de 24 000 bouteilles est attendue, le prix de l’unité devrait être compris entre 200 et 300 dollars... Les orateurs se sont succédés pour évoquer la situation des investissements et les freins au développement des vignobles, notamment au Brésil. Le rôle de la médiation a également été souligné, et l’intérêt des accords bilatéraux, notamment après la faillite de l’accord de Doha et les espoirs placés dans l’Organisation mondiale du commerce. Le rôle des structures destinées à encadrer la production viticole a permis de débuter la deuxième journée de travail. Le système de classement des grands crus de 1855 a été explicité par le directeur de l’organisme qui les fédère.

samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016 vie juridique

Plus personne n’en conteste l’intérêt. Des contraintes existent encore avec des législations trop complexes, notamment en Espagne dont la législation résulte de l’application en du droit communautaire, du droit de l’Etat espagnol, du droit des communautés autonomes et du droit des conseils régulateurs par appellation. Ce système où aucune règle ne peut être en contradiction avec une norme supérieure est source de lenteur et parfois de conflit. En Australie, le foisonnement d’associations, notamment d’initiatives privées, rend confus les prérogatives et les secteurs d’intervention des uns et des autres au sein de la filière vin. Il s’agit là encore d’entraves à la production et/ou à l’accès au marché. Les congressistes ont pu, après deux jours de travail intense, découvrir le magnifique château di Brolio, berceau du chianti classico, et les chais de vieillissement et d’embouteillage ultra-moderne de la société Antinori à côté de Florence, parfaitement intégré dans le paysage. L’édition 2017 du colloque de l’association présidée dorénavant par Thomas Schmitz, un avocat allemand, se déroulera à Bordeaux afin de saluer le nouvel outil dont s’est dotée la ville, la Cité mondiale du vin. Michel Desilets, ancien bâtonnier, avocat au barreau de Villefranche-sur-Saône


adjudications immobilières au tribunal Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

résultats du jeudi 22 septembre 2016 Tribunal de grande instance de lyon Avocats poursuivants Désignation des biens

Adjugé à

Prix

SELARL JALOUSTRE 04 37 24 91 20

A Givors (Rhône), 15. avenue Gagarine, UNE MAISON d’habitation de 67,63 m2, cadastré AE n° 22, de 3a. Les biens sont loués. Visite : lundi 12 septembre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 15/00196. (TLA 23.07). (18 000 €)

Me Combet

76 000 €

SARL BRUMM & Associés 04 78 95 81 20

A Sainte-Foy-Lès-Lyon, 10, avenue de Limburg, cadastré section AY 353, AY 154 et AY 355 pour 7ha 69a 9ca, UN APPARTEMENT de 79,90 m2 (lot 928) et UNE CAVE (Lot 912). Occupé par propriétaires. Visite : lundi 12 septembre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00050. (TDL 4.06). (69 000 €)

Me Rouxit

113 000 €

SELARL ADP Affaires Droit Public Immobilier 04 37 72 40 40

A Fontaine-sur-Saône (Rhône), 28, chemin de la Creuzette, cadastré A n° 250 : UN APPARTEMENT de 73,17 m2 au 4e étage (lot 51) ; UNE CAVE (lot 163) ; UN EMPLACEMENT DE PARKING (lot 281). Les biens sont libres. Vente : 16/00035. (TLA 06.08). (15 000 €)

Me BrunetCharvet

136 000 €

résultats du jeudi 29 septembre 2016 Tribunal de grande instance de lyon Avocats poursuivants Désignation des biens

Adjugé à

Prix

Me RAOUDHAMAAMACHE 04 78 08 18 92

Me Rouxit

255 000 €

A Meyzieu (Rhône), 83, avenue de la Libération, cadastrée DS n° 99 et DS n° 100, de 6a 09ca, UNE MAISON d’habitation de 131 m2. Vente : 16/00042. (TLA 06.08). (255 000 €)

SCP GRAFMEYER 4, cadastré AW n° 80 pour BAUDRIER ALLEAUME A Villeurbanne (Rhône), 12 à 14 ter, rue Greuze, bloc C, bât. 01ha 68a 59ca, UN APPARTEMENT (lot 257), de 57 m2 au 3e étage, UNE CAVE (lot Me Boumediene JOUSSEMET 244). Les biens sont occupés. Vente : 15/00152. (TLA 06.12). (95 000 €) 04 78 28 59 17

95 100 €

Tribunal de grande instance de Lyon Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

jeudi 6 octobre 2016 A 13 h 30 150 000 €

B2R & associés 04 72 77 10 70

A Lyon 8e, 77, rue Philippe-Fabia, « La Vanoise », cadastré AZ n° 225 : UN APPARTEMENT T4 de 84,48 m2 au 11e étage (lot 84). Vendu libre. Visite : lundi 26 septembre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00131. (TLA 27.08)

B2R & associés 04 72 77 10 70

A Lyon 7e, 76, avenue Debourg, cadastré CD n° 14 pour 94a 87ca : UN bâtiment industriel à usage d’ateliers, de bureaux et d’entrepôt, sol et terrain. Vendu loué. Visite : mardi 27 septembre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 15/00008. (TLA 27.08)

5 000 000 €

ADK 04 72 56 73 36

A Lentilly (Rhône), 96, chemin du Crêt-de-Montcher, cadastré BL n° 116 de 22a 51ca : UNE VILLA de 203,30 m2 et UN GARAGE de 41 m2, jardin aménagé, piscine et pool house. Bien occupé. Visite : vendredi 23 septembre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00062. (TLA 27.08)

50 000 €

B2R & associés 04 72 77 10 70

A Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), « Le Clos de l’Horloger », 42, avenue Victor-Hugo, cadastré AS n° 552 et AS n° 76 30a 74ca, comprenant les lots 48, 71 et 99 : UN APPARTEMENT T4 de 82,22 m2 au 2e étage, UNE CAVE et UNE PLACE DE PARKING COUVERT. Vendu loué. Visite : lundi 26 septembre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00055. (TLA 27.08)

100 000 €

Me BRUNETCHARVET 04 72 81 28 48

A Saint-Priest (Rhône), 13 et 15, rue Aristide-Briand, résidence Vert Pré, cadastré DI n° 171 pour 2ha 1a 1ca, 111 200 € avec faculté UN APPARTEMENT au 2e étage (lot n° 824), UNE CAVE en sous-sol (lot n° 806). Visite : jeudi 15 sep- de baisse d’1/4 en cas de carence d’enchères tembre 2016 de 9 h à 10 h. Vente : 16/00149. (LTA 27.08)

avec baisse à 120 000 € en cas d’absence de surenchère

Samedi 1er octobre | vendredi 7 octobre 2016

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adjudications immobilières au tribunal Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

Tribunal de grande instance de Lyon Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

jeudi 13 octobre 2016 A 13 h 30 SCP GRAFMEYER BAUDRIER ALLéaume joussemet 04 78 28 59 17

A Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), 76, chemin du Plan du Loup, UNE MAISON de 231,35 m2 avec dépendance et piscine. Les biens sont occupés. Visite : lundi 3 octobre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00064. (TLA 27.08)

CMS BUREAU FRANCIS LEFEBVRE LYON 04 78 95 47 99

A Bron (Rhône), 3, rue des Jockeys, résidence étudiante Facotel, UN STUDIO MEUBLé au 1er étage, d’environ 17,71 m2 (lot 67). Les biens sont loués. Visite : vendredi 23 septembre 2016 de 9 h à 10 h. Vente : 16/00122. (TLA 03.09)

JUGE FIALAIRE AVOCATS 04 72 812 840

A Bron (Rhône), 23, rue Marcel-Bramet, dans la résidence « Le Plein Sud », bât. J, esc. 1, cadastré B 1043 et B 2962 : UN APPARTEMENT (lot 535) de 65,83 m2 au 4e étage, UNE CAVE (lot 480), UN EMPLACEMENT DE PARKING (lot 1115). Les biens sont occupés. Visite : lundi 26 septembre 2016 de 11h à 12 h. Vente : 16/00056. (TLA 03.09)

35 000 €

ME COMBET 04 78 39 35 10

A Lyon 3e, du 16 au 22, rue Louis-Jasseron, dans la copropriété « La Belle Cordière », cadastré DZ n° 93 pour 40a 96ca : UN APPARTEMENT de 46 m2 au 8e étage (lot 81), UNE CAVE au 2e sous-sol, UN BOX CLOS à véhicule (lot 496). Bien en viager, occupé par le crédirentier. Vente : 16/00060. (TLA 10.09)

86 900 €

133 000 €

65 000 €

avec possibilité de baisse à 50 000 €

jeudi 20 octobre 2016 A 13 h 30 DPA DUCROT Associés 04 78 37 41 74

A Lyon 9e, 13, rue de Bourgogne, cadastré BK n° 75 : UN LOCAL COMMERCIAL transformé en habitation soit un studio de 20,34 m2. Le bien est occupé. Visite : lundi 10 octobre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00040. (TLA 27.08)

e « Résidence Le Tempo », cadastré AS n° 86 et n° 87 : UN APPARTESELARL LEGA-CITE A Lyon 8 , 31, avenue Jean-Mermoz, MENT de type T1 bis de 27,01 m2 (lot n° 81), UN PARKING en sous-sol (lot n° 104). Le bien est loué. 04 78 24 27 34 Visite : lundi 10 octobre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00020. (TLA 27.08)

SELARL DREZETPELET 04 78 71 06 73

A Lyon 8e, « Le Villon », 44 à 46, rue Villon, 10 à 18, rue Saint-Nestor, 22-23 bis et 23 ter, rue Saint-Mathieu, cadastré BT n° 38 pour 10 a 34 ca, au 12 rue Saint-Nestor, cellule 7 bloc C : UN APPARTEMENT en RDC de 52,60 m2 (lot 194), UNE CAVE au sous-sol (lot 210). Occupés par le propriétaire. Visite : mardi 11 octobre 2016 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00058. (TLA 10.09)

9 000 €

155 000 €

6 000 €

jeudi 27 octobre 2016 A 13 h 30 Me ALLOUA 04 72 83 88 50

A Sainte-Consorce (Rhône), 2, chemin des Barodes, cadastré B n° 2004 de 08a 30ca, UNE PARCELLE DE TERRAIN NON Bâtie, située dans un lotissement. Vente : 15/00087. (TLA 17.09)

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ACTUALITES IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Première tranche du parc Sud Access à Vénissieux et Feyzin Double récente actualité pour le groupe em2c, dont le siège est basé à Vourles. Mi-septembre, le groupe américain Hexcel a inauguré son nouveau siège social à Dagneux (Ain). Ce nouveau bâtiment, réalisé par em2c, représente un espace de 1 800 m2 sur deux niveaux et accueille près de 80 postes de travail dédiés à la Direction ainsi qu’aux services administratifs, juridiques, financiers, marketing et commerciaux. « L’architecture du bâtiment reflète l’esprit d’innovation de notre groupe et de ses technologies de pointe. Ces espaces ont été conçus pour favoriser le travail collaboratif et encourager les projets transversaux », a souligné Thierry Merlot, président d’Hexcel pour les régions Europe, Asie, Pacifique, Moyen-Orient et Afrique.

Sur un foncier de 1,6 ha (terrains du Couloud sur les communes de Vénissieux et Feyzin - Rhône), em2c a annoncé développer Sud Access, un parc d’activités (5 100 m2) composé de deux bâtiments de 2 550 m2 chacun programmés en deux tranches. Divisés en lots (modulaires), ces deux bâtiments pourront accueillir un maximum de 20 entreprises. Pour répondre à leurs attentes et besoins, Sud Access offre la possibilité de regrouper jusqu’à quatre lots. Chaque lot de 255 m2 dédie 38,4 m2 aux bureaux et 216,6 m2 (RDC et mezzanine) à l’activité. L’utilisateur bénéficie de trois places de stationnement. Le parc est en cours de commercialisation. La livraison de la première tranche est prévue en août 2017.

Groupe Tout Lyon



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