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Supplément à L’Essor Affiches Loire n° 3622 du 25 mars 2016
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MIPIM S’IMPLANTER en Rhône-Alpes Auvergne L’aménagement des territoires pour et par les entreprises
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Supplément au Tout Lyon Affiches n° 5198 du 26 mars 2016
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en Rhône-Alpes Auvergne L’aménagement des territoires pour et par les entreprises
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SOMMAIRE
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ÉDITO………………
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ÉVÈNEMENT………………P. 6-12 Mipim 2016 : pas de grande annonce mais des projets plein les cartons
DÉBAT…………… P. 16-30 Complémentarité ou concurrence des territoires : la région Rhône-Alpes Auvergne au service d’une plus grande attractivité
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S’IMPLANTER………………P. 32-128 Dans le Rhône Dans la Loire Dans l’Isère Dans l’Ain Autres départements
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ÉDITO
NOUVELLE DONNE
C
’est une évolution ? Non, c’est une révolution. Ce 1er janvier 2016, la feue région Rhône-Alpes est entrée en fusion avec celle des volcans, la désormais ex-région Auvergne, donnant naissance à un nouveau territoire vaste comme l’Irlande (environ 70 000 km2), peuplé comme la Suisse (7,7 millions d’habitants) et économiquement proche de la Finlande, à l’aune d’un PIB évalué à 234 Md€ (soit 11 % du PIB de la France). Ce nouvel ensemble repose sur un marché immobilier tertiaire dynamique. Pour exemple, on recense 400 000 m2 de demande placée en Rhône-Alpes Auvergne, ce qui correspond peu ou prou à 40 % de ladite demande en régions. Autre donnée chiffrée évocatrice, le niveau de commercialisation, évalué à 34 %, qui atteste de la bonne santé du marché. Le marché de l’investissement tertiaire est, lui aussi, en progression en 2015 par rapport à 2014 ; une progression nette dans le Rhône de l’ordre de 30 %, permettant d’aboutir à 760 M€ d’investissement de bureaux, et même de dépasser le milliard d’euros en cumulant les investissements en bureaux, commerces, logistique, locaux industriels… Sur les divers segments du marché (locaux d’activités, logistique et bureaux), à l’exception notable de celui des locaux industriels qui a enregistré une baisse d’activité, tous les voyants sont au vert. Cette région nouvelle, bénéficiant du pouvoir d’attraction de la locomotive lyonnaise et des capitales régionales d’équilibre, à savoir Grenoble, Clermont-Ferrand, voire Saint-Etienne, est dimensionnée pour exister pleinement sur le secteur de l’immobilier d’entreprise. Dotée d’infrastructures de qualité (aéroports, axes routiers ou ferroviaires), d’une main d’œuvre qualifiée, de centres de recherche et de laboratoires de référence, elle avance à visage découvert, brandissant fièrement ses atouts et avantages pour séduire les entrepreneurs désireux de s’y implanter. Rhône-Alpes Auvergne, the place to be, the place to invest !
Supplément au Tout Lyon Affiches n° 5198 du 26 mars 2016 Société éditrice : Groupe Tout Lyon, 18 rue Childebert, 69002 Lyon, SAS au capital de 60 032 € Président et directeur de publication : Bernard Riccobono Principal actionnaire : SEPS ISSN 2266-6990 Commission paritaire : 0919 I 85791
Supplément à L’Essor Affiches Loire n° 3622 du 25 mars 2016 société éditrice : L’Essor SARL, 37-39 avenue de la Libération, 42000 Saint-Etienne, au capital de 22 500 € Gérant et directeur de publication : Guillaume Riccobono Principal actionnaire : Groupe Tout Lyon ISSN 2266-2839 Commission paritaire : Loire 0320 C 88269 Impression : imprimerie Chirat, 42540 Saint-Just-la-Pendue
L.O
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Supplément S IMPLANTER en Rhône-Alpes Auvergne
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Pas de grande annonce mais des projets plein les cartons
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Comme chaque année à la même époque, l’ensemble des acteurs qui comptent dans la galaxie de l’immobilier d’entreprise et des grands projets urbains se sont retrouvés, du 15 au 18 mars 2016, au Palais des Festivals, à Cannes, pour la 27e édition du MIPIM. Les quelque 20 000 m2 réservés pour cet événement, devenu le plus grand marché international des professionnels de l’immobilier, ont, une nouvelle fois, pris des airs d’immense show room, où se sont croisés plus de 21 000 professionnels représentant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur immobilière. Venus d’Europe, d’Asie et d’Amérique, ces décideurs ont notamment pu se pencher sur les grands chantiers des métropoles rhônalpines qui, pour l’occasion, ont fait rayonner leurs principaux projets d’aménagement urbain. Aucune annonce majeure cette année sur le stand qui réunissait les représentants de Lyon et de Saint-Etienne. En revanche, les maires des deux villes avaient fait le déplacement, signe de l’importance qu’ils attachent à ce rendez-vous. S’il n’a dévoilé aucun nouveau projet, Gérard Collomb a, en revanche, profité de l’occasion
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pour revenir en détail sur le dossier du Grand Hôtel Dieu. Présenté l’année dernière, ce chantier emblématique a fait l’objet d’une longue présentation devant un parterre où se mêlaient promoteurs et investisseurs potentiels, français et étrangers. Le président de la Métropole de Lyon a également poursuivi le travail engagé depuis plusieurs années, en mettant en avant les grands projets d’aménagement de fonciers tertiaires initiés sur les territoires de la PartDieu, de Confluence, de Gerland et du Carré de Soie. Gaël Perdriau, son homologue stéphanois, présent pour la première fois sur le MIPIM, a, quant à lui, profité de l’occasion pour démontrer, dossiers concrets à l’appui, que la cité ligérienne avait laissé derrière elle les crises successives qu’elle a traversées et qu’elle était aujourd’hui une ville d’avenir, sur le destin de laquelle les investisseurs ont tout intérêt à se pencher. Une ambition que le maire de Saint-Etienne veut partager avec son voisin lyonnais, convaincu que les deux villes ont tout à gagner en unissant leurs forces.
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LYON ET SAINT-ETIENNE MAIN DANS LA MAIN
MIPIM
Dès son élection à la tête de la municipalité stéphanoise, Gaël Perdriau a donc fait le choix de travailler avec le maire de Lyon. « J’ai souhaité le rencontrer pour lui présenter mon projet et il a parfaitement compris ce que je voulais faire », estimet-il avec sincérité. Une analyse confirmée par Gérard Collomb, qui n’a d’ailleurs pas hésité à vanter les mérites de la cité ligérienne à l’occasion de cette 27e édition du MIPIM. « Je suis heureux de partager notre stand avec Saint-Etienne. Ensemble, nous allons construire notre aire urbaine. Vu de Chine ou des Etats-Unis, d’ailleurs, la proximité de nos deux villes rend cette complémentarité tout à fait naturelle », a-t-il fait remarquer. Une phrase qui a pris tout son sens quelques instants plus tard, lorsque le président de la Métropole de Lyon a évoqué le projet French
GÉRARD COLLOMB DÉTAILLE LES GRANDES OPÉRATIONS QUI DESSINENT L’AVENIR DE LYON
SKY 56 À LA PART-DIEU
Réunis sur le même stand, mercredi 16 mars, à l’occasion de la 27e édition du MIPIM, Gérard Colllomb, maire de Lyon et président de la Métropole de Lyon, et Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne, ont démontré, si besoin était, que les deux cités voisines avaient bel et bien enterré les vieilles querelles. Sur le plan du développement économique en tout cas. Car la rivalité qui les oppose lorsqu’il est question de football a depuis longtemps cessé d’exister lorsque le débat est placé sur le plan de l’attractivité. Présent pour la première fois sur le MIPIM, Gaël Perdriau n’en fait pas mystère : « Nous n’avons pas l’intention de rivaliser avec Lyon, assure-t-il. Lyon est la deuxième ville de France et Saint-Etienne n’a pas vocation à lutter contre cela. Mais nous avons des intérêts communs et, en travaillant main dans la main avec Lyon, nous pouvons bénéficier d’une visibilité beaucoup plus importante que si nous décidions de travailler tout seuls dans notre coin ».
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Tech : « Nous avons une véritable ambition dans ce domaine et Saint-Etienne également. J’encourage donc les entreprises qui veulent trouver un terreau fertile pour mener à bien leur projet à s’installer à Lyon, mais je leur dis bien volontiers qu’elles peuvent aussi se tourner vers Saint-Etienne pour cela ».
DE LA PART-DIEU AU CARRÉ DE SOIE, UNE VILLE EN MOUVEMENT
S’il a bien pris soin de jouer la carte de l’union et du projet de développement commun avec le voisin stéphanois, le maire de Lyon a cependant pris le temps ensuite de détailler les grandes opérations qui dessinent l’avenir de la capitale des Gaules. A commencer par la Part-Dieu. Au-delà de la redynamisation du centre commercial, qui va faire l’objet dès les prochains mois d’un immense chantier, Gérard Collomb a rappelé les trois objectifs qui inspirent sa politique dans ce quartier. « Nous allons repenser les mobilités, avec la gare notamment, qui est au centre d’un énorme programme de réaménagement. Nous allons également poursuivre nos efforts, pour conforter ce quartier dans sa vocation de deuxième place tertiaire de l’Hexagone après La Défense. Dans le même temps, cependant, nous voulons faire de la Part-Dieu un véritable lieu de vie et pas simplement un quartier d’affaires. Cela passera par des aménagements d’espaces verts, par une plus grande place accordée aux vélos… » Si la Part-Dieu reste le principal centre tertiaire de
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la capitale des Gaules, trois autres territoires sont cependant au centre de toutes les attentions depuis quelques années. Comme l’année dernière, Gérard Collomb a donc profité du MIPIM pour insister sur les opérations engagées dans ces quartiers en plein essor. La Confluence, tout d’abord, que le maire de Lyon a qualifié de territoire d’innovation et d’expérimentation. Premier quartier durable français WWF, « La Confluence est l’un des plus vastes projets urbains d’extension de centre-ville en Europe », a-til rappelé. Un territoire qui représentera près d’un million de mètres carrés construits à terme, dont un tiers dédié au tertiaire et aux équipements. S’il n’a pas les attraits de la nouveauté, le secteur de Gerland n’en n’est pas moins un véritable laboratoire du futur. Place forte des sciences de la vie, le quartier est entré depuis plusieurs années dans un long processus de renouvellement urbain. Un projet à long terme qui, là encore, fait la part belle au tertiaire. « Gerland dispose d’un parc tertiaire de 500 000 m2, dont 200 000 m2 construits au cours des dix dernières années, ce qui en fait le deuxième quartier d’affaires lyonnais », précise Gérard Collomb. Une vocation que la ZAC des Girondins, créée en 2011 et qui représente une emprise foncière de 17,5 hectares, viendra encore conforter à l’avenir. « Mais Gerland est bien plus que cela, ajoute le maire de Lyon. C’est un quartier en plein renouvellement et le symbole de notre réflexion sur la trame végétale dans la ville. » Longtemps excentré et dédié à l’industrie, le Carré
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de Soie est depuis quelques années le quatrième pôle d’attraction de l’agglomération lyonnaise pour les investisseurs et les promoteurs. Gérard Collomb a donc bouclé sa présentation des grands projets lyonnais en rappelant que sur cet espace poussait désormais un nouveau quartier. « C’est le symbole du déploiement de l’agglomération. Un travail qui a été rendu possible par la mise en connexion avec le centre ville. Ainsi reliées, les importantes réserves foncières du Carré de Soie offrent des opportunités d’implantations rares pour des projets immobiliers tertiaires ambitieux et visibles, à l’image du programme View One, qui sera livré au second trimestre 2017 ».
SAINT-ETIENNE RETROUVE LE GOÛT DE L’AMBITION Bien qu’ayant moins de grands projets à présenter, Gaël Perdriau a cependant pris le temps de revenir en détail sur les opérations qui ont été lancées à SaintEtienne. « Depuis mon élection, j’ai pris beaucoup de temps pour présenter notre ville aux promoteurs et aux investisseurs, qui ne s’intéressaient plus à nous depuis sept ou huit ans. J’ai voulu leur présenter mon projet, car j’ai besoin qu’ils aient confiance dans la ville et dans son avenir et qu’ils investissent », explique-t-il. Un travail pédagogique qui a déjà porté ses fruits, puisque plusieurs projets déboucheront dans les prochains mois sur des réalisations concrètes. « Ainsi en va-t-il de la ligne de tramway qui va traverser la ville sur cinq kilomètres et dans le périmètre de laquelle nous allons proposer des opportunités sur environ quinze hectares, tout au long du tracé »,
commente Gaël Perdriau. Avant d’évoquer également le projet gagné par Apsys, avec plus de 150 M€ d’investissements à la clé dans le quartier du Pont de l’Âne Monthieu. « Cette opération va améliorer l’entrée de ville, créer 600 emplois et densifier l’Est de Saint-Etienne », ajoute-t-il. Avant de se réjouir, enfin, du choix de plusieurs promoteurs, qui ont pris le parti de s’intéresser à Saint-Etienne. C’est notamment le cas du groupe Pierre et Vacances, qui mène un projet comprenant une résidence services Les Seigneuriales de 80 logements et une résidence en copropriété de même importance. « Mais c’est aussi celui d’un groupe lyonnais, qui vient d’investir pour réaliser 100 logements en résidence étudiante, détaille Gaël Perdriau. Cette opération a été rendue possible parce que nous avons un véritable projet urbain, qui porte sur plus de 50 M€ et qui consiste à construire un véritable campus sur le site de la Tréfilerie. Ce projet est d’ores et déjà lancé et il devrait être terminé d’ici 2020. Je constate que Saint-Etienne attire de nouveau les regards des professionnels de l’immobilier. En matière d’habitat, nous avons lancé sept ou huit appels à projets ces deux dernières années et à chaque fois, nous avons reçu quatre ou cinq équipes binômes, comprenant architecte et promoteur. Le marché de notre ville est en train de se réveiller. Saint-Etienne doit retrouver de l’ambition et de la confiance pour attirer les investisseurs. Ce qui manquait jusqu’à présent, c’était une mise en musique de toutes nos potentialités, une stratégie claire. C’est désormais le cas ».
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09h00 – 09h15 Lancement de la 5ème édition du Printemps des entrepreneurs
15h15 – 16h15 Grand Entretien : Economie Digitale 16h30 – 17h15 Vie du Village Partenaires
09h15-10h15 Plénière d’ouverture : Métropole de Lyon : Quels défis ?!
17h15 – 17h45 Le grand final de la WAOUP
10h30 – 12h30 Atelier WAOUP
18h00 – 18h45 Invité d’honneur : Henri de Castries
11h15 - 12h30 Atelier GOOGLE For Work
18h45 – 20h00 Plénière de clôture : Innovation managériale
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DÉBAT
Complémentarité ou concurrence des territoires : la région Rhône-Alpes Auvergne au service d’une plus grande attractivité
La nouvelle donne territoriale, qui vient d’aboutir cette année à la constitution d’une grande région Rhône-Alpes Auvergne, plus étendue, plus ambitieuse et aux caractéristiques multiples, change-t-elle quelque chose dans le travail des professionnels qui sont en charge de la « commercialisation » de ces territoires à l’international ? Pour comprendre les ressorts de cette nouvelle donne régionale et connaître l’avis de ceux qui doivent s’en accommoder sur le terrain, le Tout Lyon Affiches a réuni neuf personnalités impliquées à divers titres sur ce sujet : Benoît de Fougeroux (directeur régional de BNP
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Paribas Real Estate et président de FNAIM Entreprises), Jean-Charles Foddis (directeur exécutif de l’Aderly), Alexandre Scappaticci (directeur général de Vaillance Immobilier), René Bayle (directeur général de l’Adel42), Aymeric de Mollerat (directeur adjoint de l’Aderly), Agnès Perez (directrice commerciale et marketing de l’Epase), Emmanuel Peterlé (président de Cofrafimmo Construction promoteur à Grenoble), Jean-Roger Régnier (élu à la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne) et Sébastien Delestra (responsable du service implantation et immobilier d’entreprises à la Métropole de Lyon). …
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TLA : Avant d’entrer de plain-pied dans notre thématique, peut-être pourriezvous, en préambule, dresser un état des lieux de l’immobilier d’entreprises en 2015 sur les différents territoires de la région ? Benoît de Fougeroux : Sur le territoire de la Métropole de Lyon, l’immobilier d’entreprises se porte bien et 2015 a été une bonne année, voire une très bonne année, que ce soit pour les bureaux, pour les locaux d’activités, pour la logistique ou pour l’investissement. Sur ce dernier point, notamment, nous avons franchi la barre symbolique du milliard d’euros d’investissements, avec environ 1,3 Md€ investis. Il est d’ailleurs à noter que la moitié des investissements qui sont réalisés en bureaux dans l’Hexagone, hors Ile-deFrance, le sont sur le territoire de la Métropole de Lyon. Agnès Perez : A Saint-Etienne, nous sommes, bien entendu dans une dynamique différente, car même si nous sommes sur le même territoire métropolitain, nous avons en fait deux marchés totalement différents, avec des modes de fonctionnement qui n’ont aucun rapport. Sur le bureau, nous pesons environ 10 % du marché lyonnais à 20 000 m2 par an en moyenne. En revanche, sur la partie des locaux d’activités, nous enregistrons une bonne dynamique, avec près de 100 000 m2 placés sur Saint-Etienne. Ceci étant dit, nous ne sommes pas sur des marchés qui entrent en concurrence avec Lyon, ou alors de façon très marginale. Sébastien Delestra : Ce constat se traduit d’ailleurs, sur le MIPIM comme sur le SIMI, par un stand mutualisé réunissant Lyon et Saint-Etienne. Quand on va à l’international, l’enjeu est de présenter une masse critique plutôt que des offres concurrentes. René Bayle : Sur la Loire il y a effectivement un taux d’activité et d’emplois industriels de l’ordre de 23 à 24 %, c’est-à-dire presque 7 à 8 points de plus que dans l’agglomération lyonnaise. De ce fait, la
JEAN-CHARLES FODDIS
BENOÎT DE FOUGEROUX demande industrielle reste le vecteur principal de l’activité en immobilier d’entreprises sur notre territoire. Avec un point névralgique sur la vallée du Gier, où se concentre une grosse partie de la demande, notamment en provenance de Lyon. Il y a un véritable enjeu à ce niveau-là. Jean-Roger Régnier : Parler de la vallée du Gier permet de mettre en évidence l’interaction entre la logique de besoin et d’immobilier et la logique que j’appellerai d’écosystème. Dans la vallée du Gier, il y a une vraie dynamique d’entreprises sur de la mécanique de haute technologie. On envisage d’ailleurs d’implanter sur place une façade d’usine du futur. Si les entreprises ont envie de venir ici, c’est parce qu’elles retrouvent un environnement favorable, un savoir-faire qu’elles savent de haute technicité. Cette vallée a un véritable avenir. Emmanuel Peterlé : Dans l’Isère, nous avons fatalement un marché plus petit que celui de Lyon, mais nous avons surtout un gros problème qui est l’absence de grand projet, exception faite de l’entrée de Grenoble avec la zone scientifique. Nous manquons donc de grands produits ambitieux à proposer aux entreprises. Pour ma part, j’interviens principalement sur la requalification de sites, comme celui d’Alstom, car à Grenoble, nous avons un territoire contraint par les montagnes, qui nous interdit de nous étendre et qui nous oblige donc à revenir en arrière pour trouver du foncier. TLA : Face à ces contextes divers, la création de la nouvelle région RhôneAlpes Auvergne change-t-elle quelque chose au quotidien dans le travail de promotion des territoires ? Jean-Charles Foddis : Pour l’instant cette nouvelle donne territoriale ne change rien. Aujourd’hui à l’Aderly, nous avons un périmètre d’action qui est celui du pôle métropolitain, qui est finalement assez récent, puisque l’organisation de la Métropole du
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Rhône et l’arrivée de Saint-Etienne à nos côtés datent de l’année dernière. Nous sommes donc en phase de consolidation pour le moment. La mise en place de la nouvelle région n’a donc pas encore d’impact sur notre organisation, ni sur notre fonctionnement et je ne peux pas dire à l’heure qu’il est ce que seront ces impacts à terme. Mais c’est assez logique finalement. Il y a le temps du politique et le temps de l’opérationnel ; laissons les politiques établir clairement comment ils entendent travailler, puis nous adapterons alors les structures opérationnelles aux orientations qui seront prises. Il faut replacer les choses dans leur contexte. Au niveau national, quand on parle de Lyon, de SaintEtienne, de Grenoble, il y a des entités différenciées, mais lorsque nous sommes à l’autre bout du monde et que nous travaillons avec des entreprises habituées à évoluer dans ces dimensions planétaires, le pôle métropolitain paraît finalement tout à fait homogène et d’une taille très raisonnable. Pour un industriel chinois, se placer ici ou là n’a pas le même sens que pour nous au niveau local. Il faut relativiser les choses. Et je pense que ce sera un peu la même chose au niveau de la très grande région. Bien entendu, il s’agit de la 6e région européenne en terme de dynamique et d’attractivité, mais au niveau international, elle dispose d’une taille tout à fait envisageable dans sa globalité. Il y a vraiment deux prismes à envisager et le prisme international permet de voir les choses de manière plus homogène. Agnès Perez : N’oublions pas également que les grandes entreprises ont une logique territoriale marchés, donc elles vont découper un territoire, que ce soit la France ou l’Europe, en fonction de leurs marchés. De ce fait, elles sortent très souvent de la logique territoriale telle que nous l’envisageons au niveau Rhône-Alpes Auvergne. Jean-Charles Foddis : En effet, les entreprises raisonnent en fonction de leur environnement aval ou amont, moins en fonction d’une logique territoriale déterminée. D’autre part, il y a une dimension importante
SÉBASTIEN DELESTRA
JEAN-ROGER RÉGNIER
à ne pas négliger, qui est la connectivité d’un territoire avec un autre et la façon dont on va pouvoir atteindre ces territoires. Comment peut-on se déplacer, arriver sur ce territoire, en repartir… Sébastien Delestra : En fait, chaque territoire mène sa propre stratégie et développe ses propres projets, mais après il y a une autre approche qui est celle de la promotion des territoires, c’est-à-dire la façon dont on va aller vendre les projets sur la scène internationale. Et là, le plus important est de démontrer la complémentarité entre les territoires, que ce soit en matière d’immobilier ou en termes de main-d’œuvre. Quand on va sur le SIMI ou sur le MIPIM, il s’agit de convaincre nos interlocuteurs que notre territoire offre une palette de potentialités beaucoup plus grande que chaque territoire pris séparément. Et l’extension de la région va venir conforter cette diversité et cette richesse. Prenons garde cependant à conserver de la lisibilité. Jean-Charles Foddis : Il y a un effet incontestable de gravité des grandes métropoles, celles que JLL et EY appellent les Eurocités, qui donne cette dimension d’entraînement et qui fait que les grands entreprises se disent : « Je peux m’installer autour, même si c’est à Saint-Etienne. » Et la connexion avec ces grandes métropoles est essentielle pour le reste du territoire. TLA : Pour être plus attractif à l’échelle mondiale, faut-il alors envisager la spécialisation de certains territoires de cette vaste région ? Benoit de Fougeroux : Il faut être très prudent avec la spécialisation. C’est bien de profiter de l’effet d’entraînement d’un territoire spécialisé lorsque l’activité qu’il porte est en plein essor, mais si la conjoncture se retourne, on risque de mettre en danger tout le territoire. Nous sommes entrés dans des cycles qui tournent extrêmement vite et si une activité venait à plonger on risquerait de créer une forme de désert. Je crois que la « thématisation » est un risque. En fait,
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Complémentarité ou concurrence des territoires : la région Rhône-Alpes Auvergne au service d’une plus grande attractivité
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je crois que les choses doivent se faire naturellement. Quand une grande entreprise s’installe, il se crée naturellement un environnement autour d’elle. Mais il ne faut pas chercher à décréter cette spécialisation. Les barrières entre les territoires vont de plus en plus facilement se rompre. Jean-Roger Régnier : Quand on parle d’attractivité des territoires à l’internationale, on dit Londres, Francfort, Barcelone, Lyon… On ne parle pas des régions. Sur le terrain, la compétitivité et l’attractivité sont portées de plus en plus fortement par les métropoles. Nous devons donc faire la promotion des territoires au travers de la métropole et pas par RhôneAlpes, ni même par Rhône-Alpes Auvergne. Nous devons vendre une globalité, autour de la métropole. Cependant, dans la grande région, il y aura peut-être trois pôles d’attraction avec Lyon, Grenoble et Clermont. Et peut-être faudra-t-il vendre séparément les trois, mais il est évident que ce ne sera pas RhôneAlpes Auvergne qui jouera le rôle de moteur de cette attractivité à l’international. Alexandre Scappaticci : Je crois effectivement qu’il faut vendre une seule bannière. Aujourd’hui, le porte-étendard sur la région, c’est Lyon. Et d’ailleurs à l’international, on vend la bannière OnlyLyon. La création de la grande région est donc une chance pour tous les territoires, mais il faut casser les frontières entre ceux-ci et faire une équipe unie afin d’attirer le maximum d’entreprises. Concrètement, les sociétés nationales et internationales qui viennent dans la région choisissent d’implanter leur siège régional à Lyon, mais à partir de là, elles veulent aller sur le Nord-Isère, sur Roanne. Donc la question primordiale qui se pose est celle de l’accessibilité et de la liaison des différents territoires avec la métropole. René Bayle : Sur le plan de l’international, on ne peut qu’adhérer au fait qu’il ne faut qu’une seule bannière. En revanche, quand on va sur Clermont-
AGNÈS PEREZ
AYMERIC DE MOLLERAT Ferrand, on a une région Auvergne qui se suffit à ellemême avec des numéros 1 mondiaux comme Michelin ou Limagrain. Et lorsque nous allons emmener ces entreprises à l’international, elles vont travailler pour leur territoire. Cette dialectique entre le territoire auvergnat et rhônalpin sera longue à mettre en place. Jean-Charles Foddis : On agit sur une offre globale pour répondre à des besoins d’entreprise qui peuvent être très variés. Le fait d’avoir un territoire suffisamment large comme le pôle métropolitain donne une diversité d’offres qui permet justement de répondre à une plus grande palette de besoins, plutôt qu’en travaillant sur telle ou telle caractéristique d’un territoire ou d’un autre. On agit sur une offre globale dans laquelle on va piocher en fonction des besoins. On ne pousse pas une offre pour la pousser, mais on répond à un besoin. Benoît de Fougeroux : Un des succès de la région de Lyon et ce qui fait sa spécificité, c’est justement que nous sommes capables de vendre Lyon et tout ce qui va autour. Dans ce domaine, Lyon est un cas unique en son genre, car cela permet d’éviter les querelles de clocher. L’organisation que nous avons déjà aujourd’hui nous permet de vendre Lyon, SaintEtienne et demain Grenoble, car c’est le sens de l’histoire. Sébastien Delestra : Mais dans ce cadre, la question des infrastructures et de la connectivité est aussi essentielle. Car le fait de pouvoir rayonner permet d’irriguer l’ensemble des territoires. L’aéroport doit être un point d’entrée Emmanuel Peterlé : La liaison entre Lyon et Grenoble avec la SNCF pose un vrai problème. C’est quand même 1 heure 30. Le plus gros souci de Grenoble, c’est l’accessibilité.
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René Bayle : La liaison entre Lyon et Clermont ,c’est 3 heures… L’enjeu de la grande région, c’est donc de relier l’Auvergne à Rhône-Alpes. Si on veut parler global Lyon / Grenoble / Clermont, il faut accrocher ces deux villes à la métropole lyonnaise. Il ne faut pas qu’elles se sentent laissées de côté. Cela pose notamment la question de l’aéroport de Clermont-Ferrand. On sait que Michelin est attaché à cette infrastructure. Jean-Roger Régnier : On a un problème de dimensionnement de nos aéroports car nous avons le 46e aéroport européen alors que nous sommes la 6e région européenne. Comment maintenir des aéroports qui perdent de l’argent ? Dans d’autres pays, on ne se pose pas la question de savoir si l’on est à 200 kilomètres d’un grand aéroport régional. Mais cela pose quand même une autre question, qui est celle des liaisons entre cet aéroport et les grandes villes de la région. Pour aller de Saint-Etienne à SaintExupéry, c’est l’enfer. Il faut créer les conditions de développement de cet aéroport. Jean-Charles Foddis : Il faut au moins renforcer les connexions intra européennes. On doit être connecté à toutes les grandes villes d’Europe, ou au moins à toutes les grandes plates-formes. Si un chef
RENÉ BAYLE
d’entreprise européen envisage de s’implanter sur le territoire, mais qu’il est obligé de faire deux connexions pour gérer une filiale, il se posera la question s’il ne peut pas faire l’aller-retour dans la journée. Benoît de Fougeroux : Nous avons tous des exemples comme celui-ci. J’ai travaillé il y a quelques années sur le dossier d’une entreprise qui a finalement choisi de s’implanter à Nantes, parce qu’elle avait une connexion directe avec Francfort. L’aéroport est un élément d’attractivité important, c’est évident, et à l’échelle de la région, la connectivité à l’aéroport est fondamentale. Jean-Roger Régnier : La question pour une entreprise, ce n’est pas vous êtes à combien de kilomètres, mais vous êtes à combien de temps ? Benoît de Fougeroux : C’est clair ; il faut que
EMMANUEL PETERLÉ
les gens puissent venir à la journée. La France est encore trop centralisée au niveau de ses dessertes aériennes et la meilleure solution pour une entreprise internationale, c’est en effet souvent de rester à Paris. TLA : La mutation qui permettrait de faire évoluer les choses ne va-t-elle pas prendre beaucoup de temps ? Benoît de Fougeroux : Si, en effet, passer de la métropole à la région nécessitera du temps, car les choses ne se décrètent pas. Mais la réunion des régions a du sens et le sujet que nous avons évoqué aujourd’hui est absolument fondamental pour l’avenir de nos territoires.
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Olivier Bianchi : « Auvergne Rhône-Alpes est une alliance d’égaux qui fera de cette région une puissance européenne »
Complémentarité ou concurrence des territoires : la région Rhône-Alpes Auvergne au service d’une plus grande attractivité
La nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes induit de nouvelles perspectives territoriales et économiques. Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de la communauté d’agglomération clermontoise, évoque cette nouvelle donne.
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La nouvelle région Auvergne RhôneAlpes crée-t-elle des opportunités ou des handicaps au sein de ses territoires ? Géographiquement, cette région a du sens. De mon point de vue, il y a une organisation cohérente avec Lyon, grande capitale qui polarise le territoire, et deux capitales d’équilibre, Grenoble à l’est, qui est la capitale historique du Dauphiné, et Clermont-Ferrand à l’ouest, qui est celle de l’Auvergne. Nous venons nous nourrir les uns les autres de nos forces. En Auvergne, nous allons bénéficier de la dynamique économique du couloir rhodanien et sortir d’une sorte d’enclavement. En même temps, nous avons des vraies ressources avec un pôle d’excellence, un tourisme qui vient compléter la grande région montagnarde, et surtout nous avons la plus grande entreprise de la région avec un tissu industriel lié à Michelin. Pour moi, c’est une alliance d’égaux qui fera de cette région une puissance en Europe.
Olivier Bianchi qualifie Clermont de « capitale régionale d’équilibre »
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Promouvoir la région signifie-t-il mettre en avant sa capitale, Lyon ? Lyon possède beaucoup d’attraits. En revanche, notre région, ce n’est pas Lyon et le désert rhônalpin et auvergnat. Je pense que la bonne nouvelle pour les Auvergnats et pour Clermont-Ferrand, c’est l’émulation. Clermont était la seule grande métropole sur tout un territoire situé dans la diagonale du vide. Aujourd’hui, nous allons être obligés de nous distinguer. Cette compétition va nous forcer à nous dépasser, nous transcender, pour trouver notre place. Dans les années à venir, je pense que cela va produire des effets positifs.
Pensez-vous que les territoires vont entrer en concurrence ?
Est-il judicieux de garder quatre aéroports au sein d’une même entité régionale ?
Je ne vois pas la concurrence, il ne s’agit que de complémentarité. Ce n’est pas parce que des frontières régionales tombent qu’un monde s’ouvre. Il y avait déjà beaucoup d’échanges commerciaux, économiques, auparavant. La place de Lyon était déjà importante dans le développement de l’Auvergne. Tout cela va venir se renforcer, si cela est accompagné par une politique régionale. Je pense qu’il va falloir que chacun se choisisse des pôles d’excellence et de force. En Auvergne, nous avons une carte à jouer autour des concepts de mobilités intelligentes du futur et des problématiques de santé et de bien-être. Il est peut-être possible, dans cet ouest régional, de montrer que nous pouvons être une vraie métropole, tout en privilégiant des équipes (sur les espaces, l’environnement, le lien social et le bien vivre ensemble). Les mobilités intelligentes et le domaine de la santé et du bien-être peuvent être les deux piliers de ce modèle pouvant même s’exporter au niveau européen.
Oui, ça l’est, pour la connectivité et la mobilité au sein de la région. Il faut une connexion nationale, pour les relations nationales, qui est le ferroviaire. L’enjeu, c’est le POCL, la ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon, le doublement de la ligne Lyon-Paris. Ensuite, il y a la connexion intrarégionale. Nous sommes, pour notre part, désenclavés au niveau autoroutier donc nous n’avons pas de problème majeur. Quant à la question des aéroports, elle relève de l’international. L’aéroport de Clermont est classé 9e français concernant les voyages d’affaires, ce classement est évidemment lié à la Banque de France, Michelin, Limagrain… Je ne crois pas que nous passerons par une rationalisation avec un seul aéroport régional, ce serait une erreur. En revanche, il faut qu’il y ait une hiérarchisation, de la même manière qu’il en faut une pour les capitales. Pour que le territoire ne soit pas doté d’une tête atrophiée, qui serait Lyon, et d’un corps malingre, il faut des espaces d’équilibre qui se construiront autour de la métropole grenobloise et de la métropole clermontoise.
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LE TERRITOIRE
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euxième pôle tertiaire de France, la Part-Dieu totalise aujourd’hui plus de 2 200 établissements employant quelque 56 000 salariés. Véritable hub de communication, connecté aux grandes agglomérations de l’Hexagone par l’intermédiaire de la gare TGV et par la navette express qui le relie à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, mais également accessible depuis l’ensemble des autres territoires tertiaires de la ville grâce au métro et au tramway, le quartier attire non seulement les décideurs locaux, mais aussi les grands investisseurs nationaux et européens. La Part-Dieu a une capacité d’absorption de 50 000 m2 de bureaux par an et chaque année, 20 % de la demande placée immobilière tertiaire sur la métropole se concentrent ici. Aujourd’hui, le parc tertiaire total de ce territoire avoisine 1,15 million de mètres carrés et près de 96 % sont occupés. Un taux de vacance exceptionnellement bas, qui s’explique notamment par un rapport coût/investissement incomparable, puisque le prix du tertiaire neuf oscille entre 240 et 320 € (HT)/m2, quand les surfaces se négocient en moyenne à 710 € (HT)/m2 en Ile-de-France pour les loyers prime. Lancé il y a six ans, le projet Part-Dieu, qui s’étend sur 177 hectares et englobe le quartier des Brotteaux, vise à répondre à trois grands enjeux : devenir un quartier tertiaire national et international de référence, le doter de tous les atouts d’un quartier à vivre et, enfin, repenser les mobilités de façon durable.
DIDIER CAUDARD-BREILLE, PRÉSIDENT DE DCB INTERNATIONAL :
« Le salut de la Part-Dieu passe par les IGH »
L’INTERVIEW
Pour la deuxième année consécutive, les chiffres de Fnaim Entreprises indiquent que la Part-Dieu est devancé par Gerland en termes de volumes placés. Est-ce le signe d’une baisse d’attractivité ? Non, il s’agit simplement de la traduction d’un phénomène conjoncturel, où deux tendances lourdes se conjuguent et créent les conditions de cette nouvelle donne. Au départ, il y a des friches qui se sont libérées et des surfaces à construire importantes sont apparues sur Gerland. Dans le même temps, nous savons qu’il est très compliqué de construire à la Part-Dieu, car il n’y a pas de fonciers disponibles. Pour sortir des opérations conséquentes, il faut donc beaucoup de créativité. Enfin, il y a la question du prix. Gerland est aussi un site attractif aujourd’hui parce que les loyers sont inférieurs à ceux de la Part-Dieu. En prime, on tourne aux alentours de 220 à 230 €/m2 sur les projets qui vont sortir, alors que la Part-Dieu est plutôt aux environs de 280 €/m2. Quand une entreprise envisage de louer des surfaces conséquentes, il est évident qu’elle peut être amenée à se poser la question. Les entreprises arbitrent aussi leurs choix d’implantation en fonction de ce critère. Ceci étant dit, il faut garder à l’esprit que la PartDieu est un centre de décision unique en région, un pôle de centralisation avec la gare et une connexion directe avec l’aéroport Lyon-Saint Exupéry. De ce fait, son attractivité reste incontestable. Comment peut se traduire cette créativité qui vous semble indispensable pour sortir de grandes opérations à la Part-Dieu ? Je suis convaincu que le salut de la Part-Dieu passe par les IGH. Certes, les charges d’un IGH sont supérieures
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à celles d’un immeuble traditionnel, mais elles ont énormément baissé. Les nouvelles technologies à notre disposition nous permettent d’avoir une consommation énergétique très proche des immeubles standard nouvelle génération. Mais au-delà du seul aspect de l’offre tertiaire, c’est une question d’aménagement durable de la ville. Pour éviter l’étalement urbain et la multiplication des déplacements, il faudra concentrer les fonctions. Cela doit faire partie de la réflexion de nos politiques pour les prochaines années. Il faut gérer avec efficience le projet d’un quartier Part-Dieu en hauteur et densifié.
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LE PROJET
Lyon-part-dieu Victime de son succès, puisqu’elle est tout simplement la gare de transit la plus fréquentée de l’Hexagone, la gare de la Part-Dieu affiche complet quotidiennement. Pour faire face à cette saturation inexorable, la SNCF, la Métropole de Lyon et Réseau Ferré de France ont décidé de prendre les choses à bras le corps. Un énorme chantier de restructuration devrait permettre à la gare lyonnaise de prendre un nouvel élan dans les prochaines années. Au programme : redistribution des espaces, création d’une nouvelle voie et réalisation d’une galerie marchande. Un investissement global de 180 M€ est programmé d’ici à 2021 pour donner un peu d’air à cette gare de la PartDieu au bord de l’asphyxie. Dimen-
sionnée pour recevoir environ 35 000 voyageurs par jour, la plus grosse gare de correspondance de France voit transiter plus de 120 000 personnes. Un redimensionnement d’autant plus urgent que la gare devrait passer le cap des 200 000 voyageurs par jour à l’horizon 2030, selon les projections de la SNCF. Première étape annoncée, la création d’un nouvel accès, côté sud, par l’avenue Pompidou. Six escalators, escaliers et ascenseurs conduiront directement aux quais, sans passer par le hall d’accueil, qui est désormais trop exigu pour digérer l’ensemble des flux. RFF estime que 20 % des voyageurs devraient utiliser ce nouvel accès pour prendre leur train lorsqu’il sera mis en service. Dans le même temps, le hall
d’accueil sera réaménagé. Les boutiques seront notamment déplacées dans une galerie marchande, qui sera créée du côté de l’entrée ouest. Le début des travaux est annoncé pour 2016. Enfin, après la voie K, ouverte en 2011, la gare se dotera d’une voie L d’ici 2021. Située complètement à l’est, cette dernière devrait permettre de soulager les autres voies, aujourd’hui complètement saturées. Cette nouvelle voie fera 800 mètres de long et le coût des travaux est estimé à 83 M€. Enfin, cet énorme projet pourrait se doubler de la construction d’un nouvel IGH, baptisé Two Lyon, accueillant un complexe hôtelier et de nouvelles surfaces de bureau.
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LE TERRITOIRE
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ort de quelque 2 300 entreprises et 30 000 emplois répartis sur ses 700 hectares, le quartier de Gerland est aujourd’hui l’un des plus attractifs et des plus dynamiques de la Métropole de Lyon. Idéalement positionné en entrée de ville et bénéficiant d’une connexion directe avec les principaux axes de communication qui irriguent la ville, il constitue l’un des quatre grands projets tertiaires de la capitale régionale. Le quartier engloutit les 2/3 de l’offre tertiaire du 7e arrondissement (500 000 m2, dont 200 000 m2 construits après 2000, pour un total de 620 000 m2), alors que la densité de population est inférieure à celle constatée dans le reste de l’arrondissement. Le quartier garde une forte tonalité industrielle liée à son passé et le Bio District est en quelque sorte le prolongement actuel et futur de cette histoire. Longtemps réduite, l’offre tertiaire de Gerland n’est pas impactée négativement par cette dominante industrielle. Les nouveaux projets qui fleurissent depuis quelques années font aujourd’hui de Gerland le deuxième quartier d’affaires lyonnais, immédiatement après la Part-Dieu. En 2014, il a même totalisé un plus grand nombre de surfaces de bureaux placés. Desservi par la gare ferroviaire Jean Macé, par où transitent chaque jour environ 5 000 voyageurs, Gerland est le cœur d’un véritable espace multimodal, vers lequel convergent le métro et le tramway. Une diversité qui traduit sa vocation à la fois résidentielle, tertiaire et industrielle.
CHLOÉ TEIXEIRA, CONSULTANT IMMOBILIER INVESTISSEMENT CBRE RHÔNE-ALPES :
L’INTERVIEW
« Un cercle vertueux qui attire les investisseurs » La nouvelle offre tertiaire de Gerland a-t-elle séduit les investisseurs ? Oui. Cela se traduit d’ailleurs dans les chiffres, puisqu’en 2015, pour la deuxième année consécutive, Gerland devance la Part-Dieu, avec 250 M€ de transactions contre 214 M€ pour la Part-Dieu. Une performance d’autant plus intéressante, qu’elle a été réalisée sans aucun « mega deal », mais par l’addition de transactions importantes, comprises entre 30 et 50 M€. Ainsi, le futur siège de Sanofi, développé par Cogedim, a été acheté par Predica Crédit Agricole. De notre côté, nous avons vendu le siège actuel de Sanofi, qui totalise 20 000 m2, à DCB International. Nous sommes sur des montants supérieurs à 50 M€. De la même façon, il y a eu l’opération Ivoire, développée par Icade, qui a été louée pour six ans ferme à Cap Gemini et qui a été achetée par un institutionnel français. Un deal supérieur à 35 M€ cette fois. Qu’est-ce qui explique cette appétence des investisseurs pour Gerland ? Je vois deux explications principales. Le foncier disponible, tout d’abord, qui a permis de développer une offre tertiaire neuve et de qualité. L’offre attire les utilisateurs, qui attirent les investisseurs dans le cadre d’un véritable cercle vertueux. Ensuite, l’embellie autour de Gerland ne peut être totalement déconnectée de l’évolution de l’offre sur le secteur de la Part-Dieu. Les immeubles ont été achetés par les grands investisseurs français : institutionnels, SCPI, assureurs. Des investisseurs long terme, avec des contraintes de détention. Aujourd’hui, 85 % du parc tertiaire de la Part-Dieu appartiennent à des investisseurs long terme, qui n’ont pas le droit de céder les immeubles qu’ils ont achetés. Quand aux 15 % restants, ils se posent
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la question de la réallocation des ressources. Ceux qui ont des immeubles à la Part-Dieu, qu’ils ont fini de payer, n’ont pas vraiment de solution pour placer, aux mêmes conditions (rapport de 6 à 7 %), ce que leur rapporterait une vente. Dans ces conditions, le marché ne bouge pas à la PartDieu et Gerland en profite.
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LE PROJET
Lyon-Gerland Située sur la partie nord de Gerland, entre le boulevard Yves-Farges et l’avenue Jean-Jaurès, la ZAC des Girondins, dans le prolongement du quartier du Bon Lait, est entrée en phase opérationnelle depuis un peu plus d’un an. Sur cet espace de 17,5 hectares, le projet urbain prévoit de mixer les fonctions et les usages pour construire un nouveau cœur de ville. Le programme, qui représente 140 M€ HT d’investissement, se compose de 193 000 m2 de logements, 72 000 m2 de bureaux, 7 000 m2 de commerces, 2 900 m2 d’activités et services et 10 200 m2 d’équipements publics. La SERL a été retenue pour l’aménagement de la ZAC, dont l’achèvement est annoncé pour 2027. La construction des premiers immeubles de bureaux a débuté, avec les programmes Green
Office® Link de Bouygues Immobilier et Ivoire d’Icade et Altarea-Cogedim. Développant 8 500 m2 sur huit étages, Green Office® Link, un bâtiment à énergie positive, s’implantera en façade de l’avenue Jean-Jaurès. Cet immeuble, saillant et élancé, a l’ambition de marquer de son empreinte le quartier. Il pourra accueillir 700 postes de travail pour une ou plusieurs entreprises, avec une grande flexibilité d’implantations, et pourra offrir des services optionnels, dont un restaurant d’entreprise et une e-conciergerie, selon les projections effectuées par Bouygues Immobilier. De son côté, Icade développe un programme, en co-promotion avec Altarea-Cogedim, baptisé Ivoire. Cet immeuble tertiaire en R+7 de 7 600 m2, signé par les architectes Gauthier-
Conquet, propose une architecture sobre avec ses façades régulières et minérales. Le bâtiment bénéficiera d’une certification HQE Very Good et d’un niveau de performance environnemental équivalent à RT 2012. Le chantier a débuté fin juillet pour une livraison début 2017. Entièrement loué à Cap Gemini, Ivoire a été vendu en Vefa à un fonds géré par BNP REIM. A l’angle de la rue Crépet et du boulevard Yves-Farges, Icade développe également un bâtiment clé en main de 14 100 m2 pour le compte de RTE, qui rassemblera ses équipes régionales, soit plus de 500 collaborateurs. Le chantier devrait démarrer en novembre pour une livraison avant fin 2017.
La ZAC des Girondins Green Office® Link
LES INTERVENANTS
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La SERL pour l’aménagement de la ZAC Bouygues Immobilier pour le programme Green Office® Link Icade développe le programme Ivoire, en co-promotion avec Altarea-Cogedim, et avec le concours des architectes Gauthier-Conquet
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LE TERRITOIRE
Lyon-Confluence Q
ui pourrait se douter que le fourmillant territoire de la Confluence a été conquis sur les eaux ? Qui pourrait imaginer que ce quartier de bureaux et de loisirs abritait il y a un siècle des activités industrielles et logistiques avant de laisser place à des friches ? Difficile de s’en convaincre quand on ne connaît que le visage actuel de Lyon-Confluence. Sur un espace de 150 hectares, entre Rhône et Saône, Lyon-Confluence s’inscrit dans le prolongement du cœur de Lyon. De Raymond Barre à Gérard Collomb, il aura fallu une forte volonté politique pour faire revivre ce territoire et lui donner son visage actuel. D’ici 2025, date d’achèvement du projet, 25 000 emplois auront été créés, 16 000 habitants se seront installés, 35 hectares d’espaces publics auront été aménagés, 30 hectares d’espaces verts auront fleuri et un million de mètres carrés auront été construits. Ce quartier, hier délaissé, a vu s’implanter des fleurons de l’économie : GL events, Euronews, Eiffage… Mais il est également devenu un lieu de vie pour ses habitants et pour tous les Lyonnais qui viennent se promener dans son centre commercial et sur les bords de sa darse nautique. Une architecture audacieuse, une bonne desserte en transports en commun et une approche résolument tournée vers le développement durable pour ce quartier labellisé WWF ont su convaincre les entreprises et les habitants de prendre possession des lieux. Une dynamique que l’installation de la French Tech lyonnaise dans la Halle Girard, signe fort de l’attractivité de Lyon-Confluence, viendra encore conforter.
LAURENT VALLAS, DIRECTEUR RÉGION DE LYON DE JLL FRANCE :
L’INTERVIEW
Quel bilan tirez-vous de la commercialisation sur le secteur Confluence en 2015 ? L’an dernier, 8 000 m2 de surfaces tertiaires ont été commercialisées sur Lyon-Confluence. Ce chiffre est en repli par rapport à 2014 où le nombre de mètres carrés placés s’affichait à 13 300 m2, mais supérieur à 2013 et ses 5 100 m2 placés. Cette fluctuation est le reflet d’un quartier en phase de développement. En 2015, la transaction la plus importante concernait l’Ecole d’Architecture qui a pris 2 140 m2. L’année d’avant, c’était le cabinet Deloitte qui avait pris 4 900 m2. Tous les ans, un à deux grands comptes choisissent de rejoindre ce quartier. Comment voyez-vous le marché cette année ? Je suis plutôt optimiste car Lyon-Confluence jouit d’une bonne attractivité avec des projets d’immobilier d’entreprises de qualité. Les entreprises plébiscitent ce quartier car elles peuvent acquérir des bâtiments, mais aussi les louer. L’offre est donc très satisfaisante pour les utilisateurs, qu’ils cherchent 500 m2, 800 m2 voire 1 000 m2. Lyon-Confluence a vraiment cassé les frontières de Lyon. Parce que ce secteur est attractif, les entreprises qui veulent déménager n’hésitent plus à changer d’arrondissement ou de ville. Cela a été le cas pour GL events, Engie, Euronews, Deloitte… Qu’est-ce qui doit être livré en immobilier tertiaire dans les prochains mois ? Aujourd’hui, nous sommes à l’articulation entre la phase 1 et la phase 2 du projet. Sur l’ancien site du marchégare, Icade construit deux bâtiments offrant 12 000 m2 de bureaux et commerces. Ce programme, baptisé Ynfluences
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« Un quartier équilibré, doté d’une forte attractivité »
Square, sera livré en 2017. Toujours en 2017, Cardinal livrera 10 000 m2 avec le King Charles. Il s’agit de la réhabilitation d’un immeuble existant avec création d’un étage supérieur, en face du siège de la Région RhôneAlpes. Si vous deviez résumer les atouts de Lyon-Confluence, que diriez-vous ? C’est un quartier qui a su trouver un équilibre. Le rythme de production est bon, l’attractivité est forte avec des entreprises de divers secteurs d’activité et des investisseurs au rendez-vous. Et puis Lyon-Confluence est aussi synonyme de créativité avec des projets marquants d’architectes de renom : Jacques Herzog & Pierre de Meuron, Rudy Ricciotti…
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LE PROJET
Lyon-Confluence Ancienne usine de chaudronnerie construite en 1857 au bord du Rhône, la Halle Girard va être démolie partiellement et réhabilitée pour accueillir les acteurs de la filière numérique. Le futur lieu totem de la French Tech lyonnaise sera réalisé par l’agence Vurpas Architectes, retenue au terme d’un dialogue compétitif auquel ont également participé Z Architecture et Architecture Patrick Mauger. Cette halle, à la structure métallique, proposera 3 000 m2 de tertiaire avec des espaces privés et des espaces privés partagés, et 800 m2 pour l’événementiel. « Avec son grand volume, le
bâtiment offre une qualité de lumière très intéressante pour des activités numériques. La halle se distingue également par ses sheds situés au nord et au sud », décrypte Julien Leclercq, architecte-associé de Vurpas Architectes. Autre particularité du lieu : faire la jonction entre la partie « Champ » du projet Confluence, très végétale, au sud, et la partie d’aménagement urbain dense, au nord. La façade patrimoniale sera restaurée et un important travail sur l’enveloppe du bâtiment sera réalisé. « Il faut améliorer l’isolation et l’étanchéité pour amener de la qualité thermique et du confort dans cette halle industrielle »,
explique Julien Leclercq. Pour l’aspect environnemental, des panneaux photovoltaïques seront installés en toiture. Cette halle, très introvertie, doit aussi s’ouvrir sur l’extérieur pour devenir le bâtiment totem souhaité. « Le bâtiment doit être un appel. C’est une table d’orientation de l’écosystème numérique », affirme l’architecte-associé. L’ouverture sera assurée par les espaces événementiels ainsi que le restaurant et la terrasse. Le timing de l’opération est serré : les travaux de démolition et de désamiantage doivent démarrer cet été et la livraison du projet est annoncée pour septembre 2017.
La Halle Girard
LES INTERVENANTS La Métropole de Lyon et la SPL Lyon Confluence, aménageur du quartier de La Confluence, ont fait le choix de l’agence Vurpas Architectes pour conduire la transformation de la Halle Girard. L’équipe de l’agence Vurpas Architectes est également constituée du bureau d’études AIA Ingénierie, de AIA Studio Environnement et Génie Acoustique pour le volet environnemental, de Ginger CEBTP pour la démolition et le désamiantage, de la Cellule Economie de Vurpas Architectes.
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LE TERRITOIRE
Carré de Soie E
mpiétant à la fois sur les communes de Vaulx-en-Velin et de Villeurbanne, le Carré de Soie s’étend sur un territoire de 500 hectares. Le canal de Jonage au nord, la route de Genas au sud, le boulevard urbain périphérique Laurent Bonnevay à l’ouest et l’avenue Franklin Roosevelt à l’est constituent les limites de cet espace qui a entrepris sa mue en 2006. Dix ans plus tard, la physionomie du quartier a radicalement changé. Le développement des transports en commun et l’ouverture d’un centre commercial et d’un multiplex Pathé ont amorcé la transformation de cet ancien quartier ouvrier, composé jusque-là de friches industrielles et d’immeubles de logements sociaux à réhabiliter. Décomposé en deux grands secteurs, Tase et Villeurbanne-La Soie, le Carré de Soie devrait poursuivre sa reconversion pendant une vingtaine d’années avec, à terme, 600 000 m2 de bureaux et d’activités et 700 000 m2 de logements. Sur le secteur Tase, d’une surface de 17 hectares, l’essentiel du volet tertiaire a été réalisé sur la première phase de 5 hectares, dont environ 70 000 m2 de bureaux. Dans la deuxième phase, qui porte sur 7,5 hectares, 115 000 m2 sont à construire. L’opération ne démarrera pas sur le mandat en cours puisque, pour l’heure, c’est sur le périmètre de Villeurbanne-La Soie que portent les efforts. Sur cette ZAC, une tranche de 11 hectares, sur un total de 26 hectares, est amorcée avec 60 000 m2 de tertiaire à construire.
ROLAND CRIMIER, VICE-PRÉSIDENT DE LA MÉTROPOLE DE LYON EN CHARGE DU PROJET CARRÉ DE SOIE :
L’INTERVIEW
Dix ans après le lancement du projet Carré de Soie, quel premier bilan dressez-vous ? La Métropole avait fait un pari audacieux en choisissant d’articuler le quartier autour de lignes de transport en commun fortes et d’un point d’attractivité avec le pôle de commerces, puis de développer des surfaces de bureaux et des logements. Aujourd’hui, le territoire est une vraie polarité tertiaire aux côtés de la Part-Dieu, Lyon-Confluence et Gerland. Quelles ont été les premières entreprises implantées ? Depuis 2011, 70 000 m2 de tertiaire ont été livrés. Le bâtiment à énergie positive Woopa a réuni sur 12 500 m2 les acteurs du monde coopératif, Veolia et Dalkia se sont installés dans un bâtiment commun avec 600 salariés, Technip a regroupé ses équipes fin 2013 dans l’usine Tase reconvertie, Alstom Transport a conforté son implantation avec un bâtiment de 36 600 m2 livré fin 2015… Dans cet immeuble, réalisé par DCB International, il restait 5 000 m2. Mister Auto ayant pris un peu plus de 2 000 m2 à l’automne dernier, le bâtiment attend son dernier utilisateur sur 2 500 m2. En novembre 2015, Marignan a livré le deuxième bâtiment du programme Vert Anis qui accueille une partie des équipes de Technip, un opérateur téléphonique suisse Salt et, dès le mois d’avril, Agemetra, le service de médecine du travail. Qu’est-ce qui séduit les entreprises ? La situation géographique et l’excellente desserte en transports en commun, mais aussi des projets tertiaires bien pensés et une bonne qualité de vie. Enfin, des prix compétitifs, puisque le loyer neuf s’affiche à 180-190 € m2/ an, alors qu’il s’élève à 200-210 €/m2/an à Gerland et 270-280 €/m2/an à la Part-Dieu.
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« Qualité de vie, prix, projets… le quartier est compétitif »
L’artisanat et les activités de petite production ne sontils pas laissés pour compte ? Nous tenons à une mixité d’activités. L’artisanat et les petites activités industrielles ont des possibilités d’implantation dans les zones industrielles existantes et nous développerons la capacité d’accueil dans les nouveaux quartiers.
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LE PROJET
Carré de Soie Trois opérations tertiaires sont en cours sur la ZAC Villeurbanne-La Soie pour plus de 40 000 m2 : Adely, View One et Organdi. Dès cet été, DCB International livrera l’Adely, un bâtiment de 13 000 m2 qui accueillera en fin d’année les équipes du siège France d’Adecco, soit 900 salariés. « Le programme consiste en un ensemble de trois bâtiments en peigne reliés par deux atriums, dont celui du nord qui sert d’entrée principale sur le site. Un espace résiduel, d’environ 5 000 m2 d’espaces paysagers, est ainsi mis à disposition en cœur d’îlot. Cette organisation crée un campus qui favorisera les relations et la communication entre les salariés d’Adecco. C’est là que se trouvera la cafétéria du site, donnant sur un
bassin d’agrément et une grande terrasse extérieure », détaille l’agence Sagittaire Architecte Associés. View One, l’opération immobilière du groupe Altarea Cogedim, prend la forme d’un immeuble de 16 000 m2 de bureaux et commerces. La construction a débuté en octobre 2015 pour une livraison annoncée au premier semestre 2017. Vendu à investisseur, Predica (deuxième assureur-vie en France, groupe Crédit Agricole), View One a été lancé en blanc. Cet ensemble immobilier en R+8 a été imaginé par l’architecte autrichien Dietmar Feichtinger qui a privilégié de grandes ouvertures vitrées pour la luminosité et des terrasses végétalisées pour la respiration. View One s’ouvrira sur la future esplanade Miriam Makeba, d’où
la présence, en rez-de-chaussée, de 1 300 m2 de commerces pour participer à la vie de quartier. Organdi, le programme développé par Cardinal, cherche un investisseur et son ou ses futurs utilisateurs. Les travaux démarreront dans le courant de l’année pour une livraison mi-2018 de cet ensemble immobilier de 14 200 m2. Implanté sur un tènement voisin de la ZAC, l’édifice de 28 mètres de haut, en R+8, a été pensé par le cabinet d’architectes AFAA. Un socle tout en transparence et une alternance de strates vitrées et minérales sont le parti pris de ce programme composé de deux immeubles distincts implantés en équerre.
La ZAC Villeurbanne-La Soie ORGANDI, LE PROGRAMME DÉVELOPPÉ PAR CARDINAL
LES INTERVENANTS
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Adely : DCB International pour la maîtrise d’ouvrage et Sagittaire Architecte Associés, GEC Rhône-Alpes, Global, RBS, Plan B, Auberger Favre pour la maîtrise d’œuvre. View One : Cogedim Grand Lyon pour la maîtrise d’ouvrage, Builders & Partners pour la maîtrise d’œuvre d’exécution, RBS, Square, Etamine, Arcora, Voxoa, Cap Horn, Bureau Veritas, Socotec, Artelia, URS pour les bureaux d’études et Dietmar Feichtinger pour l’architecture. Organdi : Cardinal pour la maîtrise d’ouvrage et AFAA pour l’architecture.
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LE TERRITOIRE
Lyon-Sud P
orte d’entrée sud de l’agglomération lyonnaise, la Vallée de la chimie s’étend du 7e arrondissement de Lyon à Solaize. Sur une superficie de plus de 800 hectares, ce territoire regroupe 14 communes totalisant 100 000 habitants et 50 000 salariés. Tous les fleurons de la chimie-pétrochimie, des combustibles carburants et des gaz industriels sont installés dans ce berceau historique de l’industrie chimique. Une dizaine d’établissements de ces secteurs d’activités, qui représentent 6 500 emplois directs, sont ainsi implantés dans la Vallée de la chimie. La présence de six centres de recherche, accueillant 2 000 chercheurs, démontre également l’importance de cette zone. Les accidents industriels passés et les préoccupations écologiques grandissantes ont parfois fait planer un doute sur l’avenir de la Vallée de la chimie et poussé certains à pointer du doigt les risques de catastrophe. Une odeur de soufre colle à la Vallée de la chimie. Pourtant, le site a su se poser les bonnes questions pour préparer l’avenir. Confronté à des défis majeurs pour préserver son dynamisme et son attractivité, le riche écosystème industriel de la Vallée de la chimie prend son futur en main avec le projet Vallée de la chimie 2030. A travers différentes initiatives, ce projet vise à répondre aux enjeux de revalorisation en favorisant le développement d’une nouvelle chaîne d’activités intégrée autour des filières chimie-énergie-environnement. L’ancien couloir de la chimie, devenu vallée, confirme ainsi qu’il est en pleine mutation…
LUDOVIC DA SILVA, RESPONSABLE DÉPARTEMENT ACTIVITÉS ET LOGISTIQUE CHEZ CUSHMAN & WAKEFIELD :
L’INTERVIEW
« L’Appel des 30 est le grand projet d’avenir » Que représente le sud de l’agglomération à vos yeux dans l’offre industrielle et mixte ? Je crois qu’il faut tout d’abord comprendre que c’est un territoire multiple. Des secteurs comme Corbas et Mions sont très demandés, mais nous n’avons malheureusement pas de grandes surfaces disponibles. L’offre actuelle se trouve plutôt sur Feyzin et la Vallée de la chimie, avec les fonciers proposés dans le cadre de l’Appel des 30, ou encore plus au sud du côté de Communay et de Chassesur-Rhône. Dans les deux cas, bien que pour des raisons totalement différentes, la demande est beaucoup moins forte. Qu’est-ce qui freine le développement de ces secteurs ? Pour les fonciers proposés du côté de Communay et de Chasse-sur-Rhône, les investisseurs considèrent qu’ils sont un peu loin de Lyon. Aujourd’hui, on ne fait pas venir des entreprises de l’extérieur sur ces territoires. C’est un marché que je qualifierais d’endogène, qui s’adresse à des entreprises déjà installées dans ce secteur, qui ont besoin de s’agrandir ou de se rapprocher de Lyon. Mais on ne fait pas passer des entreprises de Corbas à Communay. Et pour la Vallée de la chimie ? De ce côté là, les choses vont bouger, mais il faut un peu de temps. C’est incontestablement le grand projet d’avenir ; celui qui va sans doute relancer ce marché. Mais il faudra attendre 2030. De ce fait, pour nous et surtout pour les investisseurs, c’est encore un peu lointain. Nous le proposons, bien entendu, mais tant qu’un industriel n’aura pas pris la décision de s’installer, le démarrage de l’opération sera retardé. Malgré tout, à titre personnel, je suis convaincu que cela va démarrer et que le succès sera au rendez-vous.
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Bien qu’il s’agisse de fonciers très fortement connotés ? Oui et je pense, d’ailleurs, que nous aurons même des implantations ayant seulement un rapport lointain avec la chimie. Vous n’intégrez pas le secteur de Brignais dans votre analyse sur le sud de l’agglomération. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous sommes sur un secteur sud/sud-ouest et que Brignais s’est beaucoup « tertiarisé » au fil des années. Aujourd’hui, il y a beaucoup de bureaux et de moins en moins de locaux d’activités.
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Réunion de partenaires publics et pri-
disponibles à l’intérieur des sites
afin de favoriser les synergies. Outre
vés, L’Appel des 30 ambitionne de créer
industriels, ce foncier doit permettre
l’accès au foncier, les porteurs de pro-
les conditions de développement les
l’implantation de nouvelles activités.
jets bénéficieront d’un appui pour l’in-
plus favorables pour les entreprises
Sur les sites de Saint-Fons Aulagne
génierie technique et réglementaire et
des filières de la chimie, de l’énergie
et Port Edouard Herriot, 15 hectares
pour l’ingénierie financière.
et de l’environnement. Au cœur de la
de friches industrielles, propriétés de
L’ambition de la Métropole de Lyon,
Vallée de la chimie, les cleantechs
BASF, Sanofi et Solvay, sont à recon-
à l’initiative de ce projet, est double :
devraient trouver les conditions opti-
vertir. A Feyzin, la Métropole de Lyon
accélérer la transformation de la Val-
males pour développer leurs activités
propose 13 hectares sur Sous-Gour-
lée de la chimie en développant une
de R&D, de pré-industrialisation…
nay et 3 hectares sur Ramboz. Quant
nouvelle chaîne d’activités intégrée
Au total, ce sont en fait 60 hectares de
aux 28 hectares situés sur les sites
autour des filières chimie-énergie-
fonciers qui sont mis à disposition des
industriels de Solvay, Bluestar Sili-
environnement et créer des emplois.
porteurs de projets sur les communes
cones et Kem One, ils sont dédiés à
L’Appel des 30 prévoit la création de
de Saint-Fons et de Feyzin. Terrains
des entreprises qui mèneront une acti-
1 400 emplois d’ici 15 ans.
nus, friches industrielles ou emprises
vité en lien avec l’un des trois groupes,
LE PROJET
Lyon-Sud
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Supplément S IMPLANTER en Rhône-Alpes Auvergne
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LE PROJET
LES INTERVENANTS La Métropole de Lyon Les communes de Feyzin, Pierre-Bénite, SaintFons, Solaize Les entreprises Air Liquide, Total, GDF Suez, IFP Energies Nouvelles, Arkema, BASF, Bluestar Silicones, Kem One, Novacap, Sanofi, Solvay, Sita Suez Environnement La Région Rhône-Alpes Les partenaires financiers : le Groupe Caisse des Dépôts, BPI France, Total Développement Régional, SOMUDIMEC, l’Ademe La préfecture du Rhône et les services de l’Etat Les pôles de compétitivité Axelera et Tenerrdis La plateforme d’innovation collaborative Axel’One L’Institut de Transition Énergétique Ideel Interfora, pôle de formation spécialiste des industries chimiques et de procédés L’Union des Industries Chimiques au niveau national et l’UIC Rhône-Alpes La CNR L’Association nationale des collectivités pour la Maîtrise des Risques Technologiques Majeurs L’Aderly La CCI de Lyon La FNAIM du Rhône L’Association pour le Développement Durable de la Vallée de la Chimie
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L’Appel des 30
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endant longtemps, la partie du 9e arrondissement situÊe derrière le terminal Gare de Vaise de la ligne de mÊtro D a fait figure de no man’s land. C’est seulement à la fin des annÊes 1990 que la collectivitÊ dÊcide d’engager la grande opÊration renouveau de ce quartier. Alors dÊnommÊe Pôle NumÊrique de Lyon, la première phase du projet est lancÊe en 2000. La Villa CrÊatis, rassemblant des professionnels du textile, de l’habillement, du numÊrique, de la cosmÊtologie et du cuir, est non seulement la première à s’implanter, mais aussi la seule pendant de nombreuses annÊes. Puis le secteur finit par dÊcoller au fur et à mesure des travaux et des installations. Des amÊnagements de voiries sont ainsi entrepris et permettent de crÊer de nouvelles rues. Les quais de Saône sont requalifiÊs sur près de 1,5 kilomètre, avec les quais du Commerce et SÊdaillan, tout comme la rue Joannès Carret. A proximitÊ des transports en commun et des grands axes routiers, Vaise Industrie, nouveau nom du projet, sÊduit. Les charmes des bords de Saône et des Balmes offrent Êgalement un environnement attrayant. Des entreprises high-tech, à l’image de Cegid, Logica et Akka Technologies, s’installent et des activitÊs de loisirs et de restauration, comme le complexe I-Way, le cinÊma multiplex PathÊ et la Brasserie Bocuse, animent le site. Cette première partie du projet s’achève au dÊbut des annÊes 2010 pour laisser place au deuxième volet de l’opÊration baptisÊ Vaise Industrie Nord. Pour l’heure, le programme Vaise Industrie, dans son ensemble, reprÊsente 800 logements et 1 600 nouveaux habitants, 150 000 m2 de bureaux et 9 000 salariÊs.
LE TERRITOIRE
Lyon-Vaise
BENOĂŽT RAVIER, CHEF DE PROJET SERL :
R+5, offrent Êgalement un choix assez vaste. CôtÊ faiblesses, le quartier est identifiÊ numÊrique et même s’il accueille des entreprises de bien d’autres secteurs, cette image lui colle à la peau. Et puis Vaise n’est pas le secteur le plus renommÊ de la MÊtropole pour des entreprises qui ne sont pas lyonnaises. Les entreprises exogènes connaissent mal le secteur et ne repèrent pas bien ses atouts. Alors que les entreprises de la mÊtropole ont bien compris tous les avantages du quartier.
L’INTERVIEW
Quelles sont les caractĂŠristiques du projet Vaise Industrie ? La première partie de l’opĂŠration est terminĂŠe. Aujourd’hui, c’est la partie situĂŠe entre le complexe I-Way et la Villa CrĂŠatis, soit une zone de 7,8 hectares, qui est en cours de dĂŠveloppement. Sur Vaise Industrie Nord, il y aura davantage de logements mĂŞme si les commerces et bureaux sont et seront bien prĂŠsents. Le projet offrira 650 logements. Les premiers seront livrĂŠs au printemps 2017 alors que les derniers logements devraient ĂŞtre livrĂŠs en 2019. Les services de proximitĂŠ avec une ĂŠcole reconstruite et une crèche municipale sont importants ĂŠgalement. Le projet mixe bien habitat et activitĂŠs tertiaires. Sur le volet tertiaire, quelles opĂŠrations ont dĂŠjĂ ĂŠtĂŠ concrĂŠtisĂŠes ? Plusieurs implantations ont ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠes, dont la plus importante concerne Apicil en 2010. Il y a ĂŠgalement la sociĂŠtĂŠ Sud Architectes qui s’est installĂŠe Ă l’extrĂŠmitĂŠ de la zone. Les immeubles de bureaux Espace 50 et UniversaĂ´ne ont ĂŠtĂŠ livrĂŠs en 2012 et 2013. Ont pris possession des lieux Electronic Arts, la foncière de Cegid‌ Et au printemps, le groupe Suez regroupe, sur 6 400 m2, ses 360 collaborateurs au sein d’un seul ensemble : le bâtiment UniversaĂ´ne. RAS Interim a ĂŠgalement rejoint le site pour installer son siège social sur 4 000 m2. Comment se positionne Vaise Industrie Nord par rapport aux autres secteurs de la MĂŠtropole oĂš les entreprises peuvent s’implanter ? CĂ´tĂŠ atouts, le quartier sĂŠduit pour le cadre de vie et les services proposĂŠs. Les typologies de bâtiments, jusqu’Ă
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SupplĂŠment S IMPLANTER en RhĂ´ne-Alpes Auvergne
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RHÔNE
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LE PROJET
Lyon-Vaise En matière d’immobilier tertiaire, un projet est en cours de concrétisation tandis que deux importants fonciers doivent encore trouver leur destination. A côté de la Villa Créatis, un programme comprenant un hôtel et un immeuble de bureaux sera livré en janvier 2017. L’hôtel 3 étoiles, baptisé Hôtel Park Saône, appartient au groupe hôtelier Arteloge, ex-Lyon Métropole. L’établissement accueillera 100 chambres dans un bâtiment en R+4 sur près de 4 300 m2. Un restaurant et des salles de réunion prendront place au rez-de-chaussée. L’immeuble de bureaux, qui devrait s’appeler L’Industrie, développera 4 900 m2 en R+3 et R+4 avec des plateaux divisibles à partir de 500 m2. Les surfaces modulables permettront de générer des surfaces plus grandes et
ainsi de répondre aux besoins de tous les profils d’utilisateurs. Une dizaine d’entreprises élira probablement domicile au sein du programme L’Industrie. Les deux bâtiments, dont l’architecture a été imaginée par Sud Architectes, s’articulent en équerre et abritent un espace central aménagé en jardin-terrasse. Les édifices sont une construction en béton avec un parement de façade en terre cuite qui vient se greffer. Pour l’hôtel, le parement sera blanc ; pour les bureaux, gris taupe. Un parking enterré proposera 255 places sur deux niveaux. L’investissement sur ce projet n’est pas connu, mais les estimations tournent autour de 8 à 10 M€. De l’autre côté de la rue, en deuxième rideau et en vis-à-vis d’Apicil et d’Uni-
versaône, deux terrains, dénommés îlot 7 et îlot 8 par la SERL, sont encore vierges. Ils offrent respectivement 12 000 m2 et 10 000 m2 à construire. « La collectivité a émis le souhait de réserver ces terrains pour des grands comptes qui auraient besoin de prendre une surface importante, autour de 6 000 m2 », indique Benoît Ravier, chef de projet SERL. Une précaution utile pour permettre l’implantation de groupes comme Apicil ou Cegid par exemple. Une partie du foncier devrait toutefois être proposée à des promoteurs pour la réalisation de programmes de bureaux. Sur l’un des terrains, il reste encore un occupant qui doit partir avant la destruction du dernier bâtiment.
LES INTERVENANTS La concession d’aménagement du quartier Vaise Industrie Nord a été confiée à la SERL. Le groupe Arteloge est maître d’ouvrage. Le cabinet Sud Architectes s’est vu confier la conception de l’hôtel et de l’immeuble de bureaux qui seront livrés en 2017.
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LE TERRITOIRE
Ouest Rhodanien/Tarare L
’Ouest Rhodanien réunit, sous le statut de communauté d’agglomération, 34 communes qui regroupent un peu plus de 50 000 habitants sur 577 km2. Délimité au nord par la commune de Chénelette, au sud par Ancy, à l’est par SaintRomain-de-Popey et à l’ouest par Amplepuis et Thizy-les-Bourgs, ce territoire est traversé par l’autoroute A89 qui a permis de le désenclaver et d’accroître son attractivité. Dans ce secteur où se mêlent terres agricoles, espaces verts et activités industrielles, Tarare, commune la plus peuplée avec plus de 10 000 habitants, fait figure de locomotive. C’est d’ailleurs dans la commune toute proche des Olmes que Boiron a fait le choix de regrouper ses activités logistiques, puis des activités de production dans un second temps. Le groupe pharmaceutique a investi 2,8 M€ dans l’achat de ce site d’implantation de 28 hectares, sur la zone d’activités Actival, qui sera opérationnel d’ici 2017. Si le pays de Tarare tire vers l’avant tout le territoire, une vingtaine de zones d’activités est implantée sur le secteur et offre des disponibilités aussi bien en foncier qu’en immobilier d’entreprise. Pour aider les jeunes pousses, deux hôtels d’entreprises et deux pépinières sont à disposition à Tarare et Thizy-les-Bourgs. Les hôtels d’entreprises proposent des bureaux de 18 à 50 m2 et des ateliers modulables de 100 à 245 m2 adaptés en location. Les deux pépinières peuvent, elles, accueillir les jeunes entreprises dans des bureaux de 15 à 35 m2 ou dans des ateliers de 75 à 265 m2.
MICHEL MERCIER, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE L’OUEST RHODANIEN :
« La COR, c’est une offre attractive et diversifiée » Pourriez-vous nous décrire votre territoire ? Le territoire de la communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien (COR) se caractérise par une forte tradition industrielle qui est un gage de savoir-faire et de maind’œuvre qualifiée. Nous recensons un peu plus de 12 000 salariés privés dans 2 700 établissements. Dans l’industrie, preuve de la présence toujours forte de ce secteur, nous comptons 205 établissements pour 4 600 salariés, soit 38 % des emplois salariés privés ! Le textile, la métallurgie et la plasturgie sont bien implantés. Nous avons aussi 11 % des salariés travaillant dans le BTP et 8 % dans le transport-logistique. A noter aussi que 20 % des emplois salariés privés sont recensés dans le secteur des services à la personne. Ces salariés qualifiés ont-il permis d’attirer quelques entreprises emblématiques ? Oui, bien entendu, et je ne peux pas toutes les citer. Faire un choix est difficile, mais je pourrais notamment citer Gerflor, Malerba, Agis, Malleval, Miltec, L3C, Ninkasi, Thion, Aubonnet, Farjot, Duron… Et puis, nous accueillerons prochainement Boiron !
L’INTERVIEW
Quels arguments mettez-vous en avant pour attirer de nouvelles entreprises ? Nous jouissons d’une situation géographique privilégiée, car la COR est aux portes de la Métropole lyonnaise et au centre de la nouvelle région Rhône-Alpes Auvergne. Nous ne sommes ainsi qu’à 20 minutes de Lyon via l’A89, à 30 minutes de Villefranche-sur-Saône et à une heure de Clermont-Ferrand. En outre, le territoire est desservi par deux diffuseurs autoroutiers.
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Sur le volet immobilier d’entreprises, qu’est-ce qui peut séduire ? La COR présente une offre attractive et diversifiée. Nous disposons de foncier nu à un prix intéressant. Notre territoire compte une vingtaine de zones d’activités et propose, notamment, de la disponibilité sur l’extension de la zone des portes du Beaujolais à Thizy-les-Bourgs (20 ha) et sur la future zone située sur la commune de SaintRomain-de-Popey (30 ha).
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L. Danière
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LE PROJET
Ouest Rhodanien/Tarare Programmé sur une emprise de 10 hectares, le projet Tarare Ouest vise à la requalification de l’entrée ouest de la ville. « Le secteur se compose de bâtiments industriels vides. Nous voulons repartir sur de nouvelles bases et tout démolir pour proposer de nouveaux espaces qui répondent aux besoins des entreprises », explique Bruno Peylachon, vice-président de la COR délégué à l’économie et maire de Tarare. En 2012, une convention d’études et de veille foncière tripartite entre la communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien, la Ville de Tarare et l’Epora (établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes) a été signée. Objectif : adapter la zone d’activités Tarare Ouest à son environnement urbain et économique et
définir les conditions nécessaires à sa réalisation. « Dans le cadre de cette convention, l’Epora a acquis, pour le compte de la COR, deux tènements : le site Bel Air, en avril 2014, et le site des Teintureries de la Turdine, en juillet 2015. Puis la COR a acquis en direct en janvier dernier le site Thivel », détaille Bruno Peylachon. D’autres acquisitions de bâtiments sont à prévoir pour 2016. L’Epora est actuellement en négociations pour acheter d’autres tènements situés sous le viaduc. « Le programme d’acquisitions est en cours. Nous devrions pouvoir démarrer les démolitions et la dépollution du site en septembre 2016. Ensuite viendront la viabilisation et l’aménagement », affirme le vice-président qui indique qu’environ 4 M€ seront dépensés sur le volet acquisitions. Si
les acteurs du projet ne sont pas fermés à de la vente à des promoteurs, ils souhaitent privilégier la vente directe aux entreprises. « Nous pourrons ainsi permettre aux entreprises locales de poursuivre leur développement sur notre territoire et attirer de nouvelles entreprises », souligne Bruno Peylachon. Le projet Tarare Ouest répond à plusieurs enjeux : requalifier l’entrée de ville ouest de Tarare, apporter du foncier non bâti à vocation économique et proposer une programmation en lien avec les autres projets économiques du territoire. Une mission à remplir, tout en proposant un traitement paysager de qualité afin de concevoir une zone d’activités attractive.
Tarare Ouest
LES INTERVENANTS La communauté d’agglomération de l’Ouest Rhodanien (COR), la Ville de Tarare et l’établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes (Epora) ont signé une convention pour acquérir les terrains et réaménager l’entrée ouest de Tarare.
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LE TERRITOIRE
Villefranche-Beaujolais S
ituée à 30 kilomètres au nord de Lyon, l’agglo Villefranche Beaujolais Saône est née en janvier 2014 de la fusion de la communauté d’agglomération de Villefranche-sur-Saône, des deux communautés de communes Beaujolais Nizerand Morgon et Beaujolais Vauxonne, ainsi que des communes de Jassans-Riottier, Liergues, Jarnioux et Villesous-Jarnioux. Le territoire, délimité par les monts du Beaujolais, la Saône et la plaine de l’Ain, se compose de 21 communes regroupant près de 77 000 habitants. Sur cet espace d’un peu plus de 200 000 hectares, le tissu économique est dense de 33 000 emplois et 5 000 entreprises, implantées notamment au sein des 500 hectares de zones d’activités. Les groupes industriels sont bien représentés, particulièrement dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de la chimie, de la métallurgie, de la plasturgie… et le secteur tertiaire est en plein développement. Avec ses 3 900 hectares de vignobles beaujolais, c’est aussi une région viticole de premier plan. Entre ville et campagne, ce territoire, capitale économique du Beaujolais, dispose d’une localisation stratégique à proximité des grands axes de circulation et en bord de Saône. Sur l’axe fluvial à grand gabarit Rhône-Saône, le port de Villefranche-sur-Saône est en liaison directe avec les pays du pourtour méditerranéen en mode fluviomaritime. La plateforme multimodale du port bénéficie aussi d’un embranchement direct sur la ligne ferroviaire fret Paris/Lyon/Marseille.
NOËL COMTE, PRÉSIDENT DE LA CCI VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS :
« Ne jamais nous placer en compétition avec la Métropole » Quels sont les éléments d’attractivité de votre territoire ? L’une des grandes forces de notre territoire est d’héberger des activités très diversifiées. Cela le rend peut-être moins lisible, mais il est en revanche protégé des aléas conjoncturels qui peuvent fragiliser une filière professionnelle et, en cas de mono activité, mettre en danger tout le tissu local. D’autre part, le cadre de vie que nous proposons est un atout exceptionnel. C’est une dimension qui a été négligée pendant très longtemps, mais qui est aujourd’hui prise en compte par certaines entreprises, soucieuses de se développer dans un environnement préservé. Avec l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui offrent des opportunités formidables pour travailler à l’écart des grands centres urbains, nous avons vu arriver des startups, qui veulent échapper au stress et à la pollution et se centrer sur leur cœur de métier. Sans oublier des prix de foncier très séduisants…
L’INTERVIEW
Absolument. Notre attractivité repose aussi sur le prix du foncier, naturellement beaucoup moins élevé que dans l’agglomération lyonnaise. Je crois que nous sommes au début d’un cycle qui va profiter aux territoires proches de la Métropole. Le développement de la Métropole serait donc un atout supplémentaire pour votre territoire ? Oui, bien entendu, parce que la Métropole est un phare qui donne une visibilité internationale. Toutefois, la zone d’influence de la Métropole n’a de valeurs que si les territoires satellites ont une personnalité et une singularité, ce qui est notre cas. Le Val de Saône a
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des caractéristiques, les Monts du Beaujolais ont les leurs. Notre foncier permet à chacun de trouver un positionnement correspondant exactement à ce qu’il souhaite. C’est une véritable richesse, confortée par une qualité de desserte exceptionnelle, qu’elle soit routière, ferrée avec le TGV, fluviale avec les ports de la Saône et du Rhône, ou aérienne grâce à nos connexions rapides avec Saint Exupéry. Le jeu des complémentarités est un exercice fabuleux à construire, à condition de ne jamais nous placer en compétition avec la Métropole.
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LE PROJET
Villefranche-Beaujolais Installé sur le territoire de la commune de Belleville-sur-Saône, le parc d’activités Lybertec est un parc industriel à vocation régionale, voire nationale. Avec quelque 180 hectares embranchés fer, à proximité immédiate d’un axe fluvial et parfaitement connecté à l’autoroute A6, l’axe autoroutier le plus structurant de l’Hexagone, il s’agit tout simplement du plus grand tènement industrialisable du département du Rhône. Pour le Syndicat mixte de réalisation Lyon Beaujolais Rhône Technoparc Lybertec, qui porte le projet, il est en capacité de répondre dans les dix prochaines années au besoin de positionnement à proximité de Lyon de tous les acteurs industriels. La création de Lybertec correspond à
la rencontre de trois ambitions complémentaires. D’une part, la volonté du Conseil général du Rhône de développer une zone d’accueil pour les entreprises au nord du département ; d’autre part, celle de la chambre de commerce et d’industrie de Villefranche Beaujolais de se doter d’un espace de développement supplémentaire ; et, enfin, celle des élus locaux de la communauté de communes Beaujolais Val de Saône et Beaujolais Vauxonne, qui devaient trouver de nouvelles réserves foncières disponibles. Après l’entreprise Hartmann, leader sur le marché des produits médicaux à usage unique en milieu hospitalier, maison de retraite et pharmacie, qui s’est installé dès le lancement du parc,
de nouveaux projets sont en phase de réalisation. « Lorsque nous aurons finalisé les trois-quarts de la première tranche de 30 hectares actuellement en cours de commercialisation, nous lancerons de nouveau 30 à 40 hectares. Nous cheminerons progressivement, car Lybertec est un programme qui doit s’étaler sur plus d’une décennie, en raison des choix qualitatifs que nous avons définis. Nous ne voulons pas céder des terrains très bien positionnés à n’importe quelle entreprise. Nous voulons des projets ambitieux et responsables en termes de respect de l’environnement », indiquent les représentants du Syndicat mixte de réalisation Lyon Beaujolais Rhône Technoparc Lybertec.
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LE TERRITOIRE
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epuis le 1er janvier 2016, Saint-Etienne Métropole regroupe 45 communes sur une superficie de 607 km² et compte 400 000 habitants. La Métropole constitue le deuxième bassin d’emploi au sein de la Région Urbaine de Lyon, au cœur d’un marché métropolitain de 2,9 millions d’habitants (1,2 million d’emplois). Plus de 11 000 entreprises sont répertoriées dans la Métropole : 1 500 entreprises industrielles et 6 000 de services. Le territoire abrite le 2e réseau de PME-PMI de France. Côté recherche et enseignement, la communauté urbaine héberge 60 laboratoires, comptabilise 800 chercheurs et 41 000 étudiants sont inscrits dans le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur Lyon/Saint-Étienne. On dénombre 5 facultés, 5 instituts supérieurs et 6 grandes écoles. Côté culture et patrimoine, Saint-Etienne abrite un zénith, la Cité du Design, un musée de la Mine, un musée d’Art et d’Industrie, un centre dramatique national. A noter également l’existence d’une cité radieuse de Le Corbusier à Firminy et d’un musée d’Art moderne et contemporain à Saint-Priest-en-Jarez. Saint-Etienne Métropole se trouve au carrefour de nombreuses voies de communication, la situant à moins de 3 heures de Paris (1 h en avion, 2 h 40 en TGV) et de la Méditerranée, à 2 heures des Alpes par autoroute. Elle possède un aéroport, Saint-Etienne-Loire, situé à Andrézieux-Bouthéon. L’aéroport de Lyon-Saint Exupéry se trouve à 60 minutes de la communauté urbaine.
GEORGES ZIEGLER, VICE-PRÉSIDENT DE SAINT-ETIENNE MÉTROPOLE :
« Nous avions une bonne vision de ce qu’attendaient les entreprises »
L’INTERVIEW
Comment est né le projet de la Sauvagère ? D’une forte demande de la part d’entreprises qui étaient dans des locaux qui ne correspondaient plus à leur niveau d’activité et à leurs projets. Nous avons une demande réellement importante pour Saint-Etienne et ses environs de la part des entreprises de toute taille. Nous sommes ici sur le secteur de Molina, la plus grosse zone de l’agglomération, qui est extrêmement bien desservie en termes de voies de communication et de services aux alentours (commerces, restaurants). L’autoroute est à moins de deux minutes en voiture et la zone est à proximité immédiate de la ville de Saint-Etienne. En fin d’année dernière, nous avions pratiquement tout précommercialisé avant l’achèvement de l’aménagement de la zone parce que nous avions plutôt une bonne vision de ce qu’attendaient les entreprises. En termes d’investissements, 12 M€ ont été injectés par les entreprises dans la zone de la Sauvagère. Il y a eu 300 emplois pérennisés mais aussi quelque 30 autres créés. Parmi les entreprises qui se sont installées, on compte aujourd’hui un site Renault Trucks (avec 55 employés), Locabron, Technomark, qui y a implanté son siège social (et dont la croissance est à deux chiffres), C2tec, Gourmet Forézien, Candia, qui s’étend avec 130 salariés, etc. Dans les cinq ans qui viennent, nous aurons d’autres créations d’emplois à la Sauvagère. Projetez-vous de nouvelles créations de zones d’activités ? Le succès de cette opération nous y encourage. Malheureusement, nous n’avons pas beaucoup de terrains mais nous allons créer d’autres petits lots pour permettre à des entreprises de s’installer. Il y aura également des reconquêtes d’usines du territoire, aujourd’hui délaissées.
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Nous avons un grand travail à faire de résorption des friches et de réappropriation de terrains industriels. Comment attirez-vous les entreprises dans le territoire métropolitain ? Il y a un environnement d’industries très intéressant pour un entrepreneur qui recherche des sous-traitants. SaintEtienne Métropole a de plus un certain nombre de centres de recherche. Aujourd’hui, l’entreprise a besoin d’être connectée avec des universités et des laboratoires de recherche. La communauté urbaine a également un bassin de population important, sa main d’œuvre est de qualité.
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LE PROJET
Saint-Etienne Métropole Reprise en 2001 par Saint-Etienne Métropole, la zone d’activités de Molina, située à La Talaudière, a depuis été développée. D’une superficie de 400 ha, la zone d’activités, qui a vu le jour au début des années 1970, est la plus importante de l’agglomération. Il s’agit d’une reconversion d’anciennes friches houillères. Le pôle de
la Viande (autour des boucheries Despi) représente à lui seul près d’un millier d’emplois. Environ 130 entreprises, de la mécanique de précision à la menuiserie, en passant par l’agroalimentaire (fromages, laiterie Candia), le transport et l’équipement automobile, sont présentes sur les lieux. Ces activités génèrent plus de 5 500 emplois.
A la Sauvagère, les nouvelles plateformes, réalisées par Saint Etienne Métropole sur neuf hectares, accueillent neuf entreprises nouvelles. Plus aucune parcelle n’est disponible. L’objectif était d’accueillir des entreprises à vocation industrielle. L’investissement public alloué à ce projet s’élève à 3,2 M€.
La Sauvagère, extension de la zone d’activités de Molina
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LE TERRITOIRE
Saint-Etienne Métropole S
ituée à la limite nord de Saint-Etienne, Saint-Priest-en-Jarez s’étend sur une superficie de 307 hectares et compte une population de 6 237 habitants au dernier recensement. Elle fait partie des 22 communes qui ont composé Saint-Etienne Métropole en 1995. Sur son territoire, sont installées d’importantes infrastructures communautaires, comme le Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Étienne, la clinique du Parc, le musée d’Art moderne de Saint-Etienne. La Société de transport de l’agglomération stéphanoise (STAS) y possède également son siège social. Concernant les voies de communication, l’A72 borde la commune qui est également desservie par les transports de la STAS (tramway et trolleys bus). Le territoire recèle plus de 300 entreprises et plus de 8 000 emplois tous secteurs confondus : 14 % dans l’industrie, 77 % dans les services et commerces, et 9 % dans la construction. Parmi les employeurs principaux, on retrouve le CHU, la Stas, Leroy Merlin, Casino, Fly et Leclerc. La commune abrite plusieurs zones industrielles et commerciales : la ZI du Pré Chapelon, la ZI de la Bargette, la ZI de la Bérardière, les zones commerciales de Ratarieux, du Bois Monzil et de la Terrasse.
ERIC LARAVOIRE, DIRIGEANT DE LARAVOIRE IMMOBILIER :
L’INTERVIEW
« Comprendre précisément ce que recherchent les entreprises » Laravoire Immobilier, agence immobilière installée à La Talaudière, a vendu, pour le compte de promoteurs, propriétaires de la friche, les parcelles pour Stratus Packaging et EMC2 42. Vous avez déjà commercialisé environ 7 000 m2 sur l'ancien site Jean Caby. D'autres projets sont-ils en cours ? Un peu plus de la moitié de la surface de l'ancien site Jean Caby reste disponible. Au départ, c'était une construction agro-alimentaire, ce qui veut dire que les bâtiments ont été élaborés pour répondre aux normes et faire face à énormément de contraintes. Les structures en béton permettent de s'inscrire sur le long terme. Une de mes premières préoccupations est de comprendre précisément ce que recherchent les entreprises. Aujourd'hui, tout est décloisonné dans la friche. Sur ce site, l'implantation du tertiaire est tout à fait possible. J'ai, par exemple, fait visiter les lieux à des sociétés informatiques, notamment des start-ups, des centres d'appel... Il y a une partie bureaux déjà existante, sur trois étages, ce qui correspond à environ 3 000 m2, mais surtout du terrain pour construire du bâti. Quelle réserve foncière trouve-t-on dans l'agglomération stéphanoise ? Il y a une vraie volonté de la Ville et de la Métropole de garder et de développer les entreprises sur le territoire. Pour le tertiaire, le marché est plutôt dit « de transfert », ce sont des entreprises qui construisent et se redéploient dans du neuf ailleurs sur le territoire. C'est un environnement spécifique. Notre agence commercialise à l'heure actuelle 12 000 m2 de surfaces (bureaux, restauration, pôle médical, cabinets de professions libérales, etc.) au sein du futur Cinépôle de Saint-Just-Saint-Rambert. C'est un programme immobilier neuf dont la première tranche sera réalisée en cette fin de l'année. Aujourd'hui, le vivier des start-ups est très bon. A Saint-
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Etienne, l'un des pôles extrêmement dynamiques est le Technopole avec des artisans, de belles entreprises... Dans la cité stéphanoise intra-muros, il y a des bâtiments industriels vides. Pour le secteur industriel, le transfert s'est effectué au niveau de la Plaine, d'Andrézieux-Bouthéon où des zones d'activités se développent. Constatez-vous une demande croissante des entreprises pour s'implanter sur le territoire métropolitain ? La demande, relevée par mon agence, est plutôt locale et concerne la ville-centre. En revanche, les bâtiments que nous proposons à Rive-de-Gier intéressent les Lyonnais. Ce sont des groupes qui cherchent dans la région Auvergne Rhône-Alpes et sont attirés par la situation géographique, proche de l'autoroute et de Lyon.
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09/2014 - Réf. B39300 - Édité par Crédit Agricole S.A., agréé en tant qu’établissement de crédit – Siège social : 12, place des États-Unis, 92127 Montrouge Cedex – Capital social : 7 504 769 991 € – 784 608 416 RCS Nanterre.Crédits Photos : Thinkstock. Document non contractuel. Crédit Agricole Leasing & Factoring, Communication CAL&F
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LE PROJET
Saint-Etienne Métropole L’usine de charcuterie Jean Caby, située dans la zone de la Bargette, à Saint-Priest-en-Jarez, est fermée depuis 2009. Depuis fin 2015, la friche industrielle de 23 000 m2 est en partie occupée. Aimé Environnement (activité de récupération de déchets dangereux) a été la première entreprise à installer ses bureaux dans l’ancien local technique du site (un bâtiment de 450 m2 avec 1 000 m2 de terrain) en octobre dernier. L’un des leaders européens de la fabrication d’étiquettes auto-adhésives, Stratus Packaging. a
acquis également une partie du site, exactement 5 800 m2, pour y déménager son site de production implanté auparavant à Saint-Martin-la-Plaine. Le montant de l’investissement immobilier s’élève à 1 800 000 € HT. Les travaux de rénovation ont été orchestrés par le cabinet d’architecture stéphanois Fontanay. Le site mounard du groupe a été baptisé « Stratus Health and Beauty ». Il sera spécialement dédié à la conception et la fabrication d’étiquettes pour l’industrie pharmaceutique et cosmétique. La création
de 15 emplois s’ajoute à l’arrivée à La Bargette des 43 salariés que compte l’entité ligérienne. Le mois d’avril 2016 verra également l’implantation de la société EMC2 42, filiale stéphanoise d’une entreprise clermontoise qui œuvre dans le câblage d’armoires électriques. L’entreprise a acheté 800 m2 de bâti. L’investissement pour les travaux d’aménagement et l’acquisition du bâtiment représente une enveloppe de 500 000 €.
La friche Jean Caby VUE D'ARCHITECTE DU BÂTIMENT STRATUS PACKAGING
LES INTERVENANTS
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EN PHASE DE LIVRAISON
Laravoire Immobilier (une des agences immobilières mandatées par le promoteur qui a racheté la friche Jean Caby) Cabinet d’architecture Fontanay (bâtiment Stratus Packaging) Almé Environnement Groupe Stratus Packaging EMC2 42
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LE TERRITOIRE
Loire-Sud L
a communauté de communes du Pays de Saint-Galmier comprend dix communes. La densité au kilomètre carré est de 253,8 habitants, soit 1,6 fois plus que celle de l’ensemble du département ligérien et 1,7 fois plus que celle de la région Rhône-Alpes. Concernant les catégories socio-professionnelles, 30 % de la population appartient à la catégorie employés-ouvriers. On note une augmentation du nombre de cadres et professions intermédiaires, comme en RhôneAlpes. 71,2 % des foyers fiscaux paient des impôts, contre 59,9 % sur l’ensemble de la Loire et 65,5 % en Rhône-Alpes. Le territoire compte 8 900 emplois pour I 619 entreprises, soit 67,9 emplois par 100 habitants actifs, un chiffre en augmentation. La communauté de communes abrite des entreprises emblématiques comme Nestlé Purina et O-I Manufacturing à Veauche, Badoit à Saint-Galmier, Easydis à Saint Bonnet-les-Oules ou encore Flexitech Europe à Saint-André-le-Puy. Enfin, on note sur place des équipements pour congrès et séminaires avec les Foréziales, l’Escale, le tout à proximité des casinos de Montrond-les-Bains et Saint-Galmier ou encore du complexe Les Iléades. Le secteur des Murons 1 et 2 est situé au sud de la plaine du Forez, encadrée par les Monts du Forez et les Monts du Lyonnais. Son environnement rural et périurbain offre un cadre de vie agréable, à proximité immédiate de Saint-Etienne, mais aussi de Roanne et Lyon. En plus d’être bien desservie par des infrastructures routières de qualité, l’A 72 et l’A 89, ou aériennes avec l’aéroport d’Andrézieux, la zone bénéficie aussi du rail grâce à deux gares (Montrond-les-Bains et Veauche/Saint-Galmier).
MONIQUE GIRARDON, PRÉSIDENTE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE SAINT-GALMIER :
L’INTERVIEW
« Les Murons 2 correspondent à une vraie attente » Où en est le projet de zone d’activités des Murons 2 ? Cette zone était déjà inscrite dans les documents d’urbanisme comme le Scot et déjà destinée à prendre la suite des Murons 1 qui arrivent aujourd’hui à saturation. Nous n’avons plus de foncier à proposer, les zones de la Prairie et des Loges, à proximité, sont complètes. Or, nous avons une demande relativement importante de la part d’entreprises locales qui souhaitent se développer et d’autres qui viennent de l’extérieur. Les Murons 2 correspondent à une vraie attente. Nous avons déjà pris acte de demandes concrètes, malgré une livraison prévue pour 2018. On répondra aux demandes à partir de 1 000 m2. Quant aux prix, s’il est trop tôt pour les fournir avec précision, on s’harmonisera avec les zones limitrophes, de sorte à ne pas nous faire concurrence dans une politique globale. Quels sont ses principaux atouts ? Le secteur est particulièrement dynamique. Il se situe à proximité de toutes les infrastructures, autoroutes, aéroport, voie ferrée... Il offre la possibilité de raccordement au bassin de rétention des Murons 1. A 20 min de Saint-Etienne, on est en lien direct avec les autres zones, la Prairie, les Loges et la Zain Opéra Parcs avec de belles locomotives. On valorise les Murons 2 avec deux accès. Sont aussi prévus des programmes immobiliers et des espaces paysagers. Pour répondre à une demande ? En plus de la zone économique, la construction de 80 logements est prévue, là aussi pour répondre à la demande. Nous avons un faible taux de vacance de l’habitat à Veauche, de l’ordre de 6 %, avec des demandes
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qui ne sont pas satisfaites. Un soin tout particulier sera apporté à l’aménagement paysager avec un cœur central vert. On pourra y implanter des équipements de services, comme une crèche ou de la restauration inter entreprises... Pour préserver cette qualité, on ne ciblera pas d’activité logistique.
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Le dossier de création de la Zac des Murons 2 est en cours. La zone mixte, entre accueil des entreprises et construction de logements, devrait être commercialisable d’ici 2018. Le site des Murons 2 est identifié dans le Scot Sud Loire parmi les huit sites stratégiques d’intérêt économique du sud de la Loire. L’opération est considérée comme la future zone structurante de très haute qualité de la communauté de communes du Pays de Saint-Galmier, vitrine du développement économique du territoire. Le but est d’aménager cette zone dans la continuité des Murons 1. Le site d’études concerne la commune de Veauche, alors que les Murons 1 sont situés sur celle d’Andrézieux. Il s’étend
sur 33 ha. L’emprise réelle du projet est d’environ 20 ha. Ces derniers se divisent en deux tranches. L’une de près de 12 ha destinée à de grandes parcelles divisables et modulables ; l’autre de près de 8 hectares pour de petites parcelles. L’activité recherchée est l’artisanat. Les cibles : les entreprises déjà présentes sur le territoire et ayant besoin de s’agrandir et les grandes entreprises. Le site des Murons 2 est un espace agricole au contact de la ville. Il est limité au nord et à l’est par les lotissements de « Quatre routes » et la « Tête Noire », à l’est par la voie ferrée et l’aéroport et au sud par le bassin de rétention de la Zac des Murons 1. Les objectifs de l’opération sont de ré-
pondre à la demande des entreprises, mais aussi de créer du logement intermédiaire individuel/groupé complété d’un équipement petite enfance et/ ou de restauration collective. Le tout sera intégré dans un cadre environnemental agréable, avec conservation d’espaces naturels. Le développement des modes doux sera favorisé, tout en améliorant le maillage de circulation. Le dossier de création de la ZAC est en cours de concertation jusqu’en avril. L’acquisition des zones agricoles est en phase de négociation. Le début des travaux interviendra d’ici à deux ans pour un début de commercialisation concomitant.
LE PROJET
Loire-Sud
Le programme des Murons 2
LES INTERVENANTS La Société d’Equipement et de Développement de la Loire est assistante à maître d’ouvrage. La SEDL instruit le dossier et gère l’équipe de prestataires : Soberco Environnement : ingénierie conseil en environnement Agence d’urbanisme Neve : traitement paysager avec l’agence Soberco Sotrec Ingénierie : études d’infrastructures, voies d’accès
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Supplément S IMPLANTER en Rhône-Alpes Auvergne
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7 raisons de s’implanter en Loire Forez
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• 25 min de l’aéroport Saint-Etienne Bouthéon • 1h30 de l'aéroport international Lyon Saint-Exupéry • 35 min de la gare TGV de Saint-Etienne • 1h20 de Clermont-Ferrand (A72 / A89)
• Pôles de compétitivité et clusters • Centres de ressources à disposition des entreprises • Clubs d'entreprises
Rayonner au centre de la région Auvergne Rhône-Alpes
2
S’implanter au cœur d’un bassin d’emploi dynamique
• 82 000 habitants • +12 % de croissance démographique depuis 10 ans • 6 600 entreprises, 24 000 emplois • Main d’œuvre locale qualifiée • Panel de formations initiales et continues à proximité
3 graphisme : Catherine Ornon
ROANNE
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Entreprendre en Loire Forez, c’est choisir un territoire dynamique et compétitif, fort d’un positionnement stratégique à proximité des pôles de Saint-Etienne, Lyon et Clermont-Ferrand.
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Intégrer un territoire d’excellence
• Tissu industriel dense et diversifié • Leaders reconnus : peinture industrielle, mécanique et métallurgie, textile médical, agroalimentaire, marché du luxe (bijoux)…
S’appuyer sur un écosystème de croissance
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Profiter d’une offre foncière performante
• Parcelles de tailles modulables selon les projets • Très Haut Débit spécifique entreprises • Insertion environnementale exemplaire • Pôles de services à proximité immédiate • Label Qualité Loire
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Bénéficier d’un accompagnement personnalisé
• Appui à l’implantation • Recherche de financements • Aide à l’emploi et à la formation
Direction du développement économique et de l’innovation Tél. 04 26 54 70 25 - www.loireforez.fr
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OPERA parc Les Plaines Bonson, Sury-le-Comtal, Saint-Marcellin-en-Forez
Source : ADEL42 / SEDL
28 ha disponibles (parcelles modulables de 1500 m² à 9,7 ha / raccordement ferré possible)
Zone d’activité Les Granges Montbrison
9 ha disponibles (parcelles modulables de 1500 m² à 1,5 ha)
INTERVIEW Alain BERTHEAS, Président de Loire Forez
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S’épanouir dans un environnement remarquable
• Sites naturels préservés : gorges de la Loire, monts du Forez… • Offre culturelle riche et diversifiée : médiathèques, théâtre, cinémas, festivals… • Nombreux équipements sportifs et de loisirs : golfs, station de ski de Chalmazel…
Vous avez fait de la thématique « Entreprendre » l'un des 4 axes principaux de votre plan de mandat 2014-2020. Pourquoi ? Parce que nous connaissons une forte croissance démographique et que nous voulons offrir à chaque habitant un emploi près de chez lui ! Favoriser l'emploi est l'un de nos principaux objectifs. Cela implique d’être à l’écoute des entrepreneurs pour encourager les initiatives nouvelles, favoriser les dynamiques et les mises en réseau. Quel est le profil type de l'entreprise en Loire Forez ? Notre force est d'attirer tous types d'entreprises. Nous sommes dans la 2e région d'investissement en France. Il y a un vrai dynamisme économique avec du potentiel de croissance. Loire Forez souhaite développer une culture de l’innovation sur son territoire. De quoi s’agit-il ? L'innovation est partout, y compris dans l'entreprise individuelle. Nous misons sur les démarches et projets collaboratifs pour favoriser la créativité. La proximité des clusters et pôles de compétitivité est aussi très favorable aux projets de R&D des entreprises. Quels services développez-vous pour les entrepreneurs et porteurs de projets ? Nous développons nos parcs d'activité pour accueillir petites et grandes structures. Nous souhaitons leur offrir des équipements et services performants tout en étant vigilants sur les prix du foncier. Nous tenons à ce qu'ils restent abordables : c'est notre atout… ! Nous nous engageons aussi aux côtés des entrepreneurs en leur offrant un accompagnement personnalisé et en fédérant les énergies pour concrétiser leurs projets. Quels sont les autres atouts du territoire ? Ils sont nombreux. Loire Forez séduit notamment par son cadre de vie remarquable, entre ville et nature. Les familles qui s’installent sur notre territoire bénéficient d’un environnement préservé tout en profitant d’une offre culturelle et sportive extrêmement riche. Loire Forez est un territoire où il fait bon vivre !
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LE TERRITOIRE
Loire-Centre C
’est dans un souci économique, social mais aussi environnemental que le parc d’activités des Jacquins a vu le jour en 1996 sur la commune de Neulise, aux portes de l’échangeur sud de la RN 82, une 2x2 voies conduisant à l’A 89 et l’A 72. Fort de son histoire industrielle, le Pays entre Loire et Rhône regroupe aujourd’hui 1 385 établissements
économiques et près de 4 000 emplois pour 13 900 habitants. Avec plus de 50 % de déplacements domicile-travail internes au territoire, le maintien et le développement de nouvelles activités constituent un enjeu fort pour cette zone rurale au centre du département ligérien. Aujourd’hui, les 11 ha des Jacquins-Est sont commercialisés. Ils ont accueilli 16 PME/PMI et 260 emplois. Le nouvel hôtel des entreprises, qui vient d’être achevé, et trois projets en cours compléteront l’ensemble. L’aménagement en deux secteurs, Est et Ouest, a été prévu dès l’origine. Pour faire face à la constance des demandes et afin d’anticiper une pénurie de terrains sur cette zone, la communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône (Copler) a lancé en 2009 le projet d’aménagement du secteur Ouest sur une réserve de 11,5 ha. Elle se situe de l’autre côté de l’échangeur. Du fait de la particularité de cette zone rurale située sur un nœud autoroutier stratégique, la politique des élus a consisté parallèlement à limiter la consommation de surfaces agricoles. La réduction des surfaces productives entre les deux recensements agricoles a été limitée à 1,8 % contre 7,2 % dans le reste de la Loire. Or, durant la même période, la population de la Copler augmentait de 11 % quand celle du département ne progressait que de 0,2 %.
HUBERT ROFFAT, PRÉSIDENT DE LA COPLER :
L’INTERVIEW
« Sur les Jacquins, nous en sommes à 30 emplois à l’hectare ! » Votre secteur géographique présente un ratio nombre d’entreprises/nombre d’habitants supérieur à la moyenne. Une stratégie ? Nous sommes très attentifs à amener de l’emploi sur notre territoire rural. Nous faisons en sorte d’offrir une diversité d’activités pour conserver la variété de compétences présentes sur le bassin. Cela permet aussi de mieux résister en cas de crises sectorielles. 50 % de nos habitants vivent et travaillent sur la Copler. Rien que sur les Jacquins, à ce jour, 16 entreprises emploient 260 personnes, soit 30 emplois à l’hectare ! Dans le périmètre de la Copler, la ZA des Jacquins est la seule à consommer du terrain agricole. Comment gérez-vous cette spécificité ? C’est en effet une préoccupation supplémentaire. On travaille en concertation avec le monde agricole. Nous devons trouver le bon équilibre entre industrie, service et agriculture. Notre stratégie consiste à conserver de la surface agricole disponible le plus longtemps possible. Mais nous devons aussi anticiper. Nous tenons compte d’un rythme de deux projets d’avance en moyenne par an. Autre solution : exploiter les friches en rachetant des bâtiments existants comme nous l’avons fait à SaintSymphorien-de-Lay pour MSI ou à Saint-Just-la-Pendue pour les Ets Romagny. Les Jacquins-Est vont arriver à saturation. Quand démarre la zone Ouest de l’autre côté de l’échangeur ? La première tranche est engagée. Les appels d’offres seront lancés entre juin et septembre pour un début des travaux espéré en septembre/octobre et une livraison au
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premier trimestre 2017. Une attention particulière sera portée à l’environnement. Nous visons des PME-PMI multisectorielles, hors activités polluantes. Quant au prix, nous resterons dans le bas du marché entre 20-25 €, tout en proposant parallèlement un panel de services mutualisés (secrétariat, salles de réunion, entretien espaces verts, formation, veille marchés publics et accompagnement...). Nous n’avons pas vocation à faire de la marge, mais à chercher le juste positionnement.
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LE PROJET
Loire-Centre Pour diversifier son offre de locaux pour les entreprises, la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne a opté pour le secteur rural de la zone d’activités des Jacquins, à Neulise, à 20 km au sud de Roanne. En consacrant 1,5 M€ dans la construction d’un hôtel des entreprises, elle a clairement misé sur l’excellent positionnement géographique. Proposé à la location depuis janvier, il est idéalement situé aux portes du Forez, du Lyonnais et de l’Auvergne, sur la RN 82, voie d’accès direct à l’A 89 et l’A 72.
La surface est divisible en huit modules de 390 m2 avec possibilité d’en regrouper plusieurs. L’un d’eux permet l’aménagement d’un quai. « L’hôtel des entreprises est adapté à tous types d’activités de services ou industrielles, à l’exception de l’agroalimentaire afin de préserver les ressources en eau de la zone », soulignent Michel Derinck, ex-directeur des services de l’antenne de Roanne, aujourd’hui coordinateur avec la CCI Métropolitaine, et Antoine Francioso, vice-président en charge de l’économie. La hauteur
utile des ateliers est de 5 mètres avec des portails de 3,5 m x 3,5 m. L’isolation des murs et de la toiture a été soignée. Chaque lot est livré avec un bloc sanitaire et évacuation, sous-compteur d’eau et ADSL. Loyer annuel : 45 € HT le mètre carré, plus charges, les aménagements intérieurs étant réalisés par les locataires selon leurs besoins (installations électriques, chauffage...). Un parking de 52 places a été aménagé.
Nouvel hôtel des entreprises ZA des Jacquins (Neulise)
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LE PROJET
LES INTERVENANTS Maître d’ouvrage : CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne Assistant maîtrise d’ouvrage : SEDL Maître d’œuvre : Atelier d’Architecture Fournel - Jeudi
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Supplément S IMPLANTER en Rhône-Alpes Auvergne
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LE TERRITOIRE
Roannais L
a Zone d’Activités d’Intérêt National (Zain) de Bonvert est située au nord-est de Roanne, sur la commune de Mably. Elle s’étend sur 102 ha. Trente-deux hectares restent consommables après intégration des contraintes environnementales. Le projet d’aménagement d’une zone permettant de poursuivre l’accueil d’entreprises endogènes
ou exogènes remonte à 2004. Cette dernière a vocation à prendre le relais des deux grandes zones d’activités du Roannais que sont La Villette, sur la commune de Riorges, et la Demi-Lieue, sur la partie nord-ouest de la commune de Mably. Ces parcs d’activités sont aujourd’hui presque entièrement complets. La Zain de Bonvert est l’extension de la zone d’activités existante, programme d’entreprises mixtes, actuellement en rénovation. La dernière société à s’y être installée est Buitex-Isonat (recyclage de fibres naturelles et fabrication de produits de type isolant). L’industriel, dont le siège est à Cours (69), a fait le choix stratégique d’implanter sa nouvelle unité de production, non seulement proche de ses sources d’approvisionnement, mais surtout de l’ensemble des réseaux routiers. Une option particulièrement justifiée depuis l’ouverture de l’A 89 reliant en une heure Saint-Etienne, Lyon et Clermont-Ferrand, sur la transversale Centre-Europe-Atlantique. Isonat, qui se rapprocherait aujourd’hui du groupe SaintGobain, a été inaugurée par François Hollande le 8 octobre 2013. Le nouveau parc attenant représente une nouvelle offre multi-activités pour le développement économique du territoire et l’emploi.
YVES NICOLIN, PRÉSIDENT DE ROANNAIS AGGLOMÉRATION :
L’INTERVIEW
« Anticiper pour disposer d’un foncier de qualité » A quelle stratégie répond l’aménagement de la Zain de Bonvert ? Conscient que l’aménagement d’une zone d’activités réclame du temps et de la nécessité d’anticiper pour disposer d’un foncier de qualité, j’ai engagé dès 2004, avec le Département, la création de la zone de Bonvert. Dans un environnement exceptionnel, le long du canal de Roanne à Digoin, les premiers lots sont commercialisables, de même qu’un bâtiment en blanc de 5 000 m², dont 2 500 m² seront livrés dès fin 2016. Quelles autres zones répondent à cette politique ? Le territoire est d’une grande cohérence en matière économique. Les différentes zones permettent d’accueillir les entreprises en fonction de leur type d’activité, de la localisation de leur marché ou de leur souhait de développement. Ainsi, le plus grand bâtiment logistique de l’arrondissement, 20 000 m², a été réalisé sur la ZA de Grange Vignat à Renaison. L’entreprise CVS Agencement (conception, fabrication de meubles et agencement de magasins), au Coteau, a choisi de se développer sur la ZA des Oddins à Saint-Germain-Lespinasse, grâce à un portage immobilier de l’Agglomération. Une entreprise de mécanique de précision devrait s’implanter sur la zone de Varinard à Montagny. Quant à la ZA de la Villette, la majorité des lots dédiés aux activités artisanales a trouvé preneur. Roannais Agglomération met tout en œuvre pour faciliter les démarches des entreprises souhaitant s’implanter, afin que le dirigeant se concentre sur son activité. C’est le cas pour les démarches administratives concernant la construction, la recherche d’aides, de recrutement et de formation. La collectivité octroie une aide de 1 000 € par emploi si l’entreprise s’engage à créer au minimum 40 emplois.
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Quels sont les projets à plus long terme ? Nous poursuivons l’aménagement de zones, le développement de l’offre immobilière industrielle et de service de qualité, de nouvelles formations adaptées au tissu économique ainsi qu’aux marchés porteurs. A une heure de Lyon et Clermont-Ferrand, au cœur de la nouvelle région Auvergne – Rhône-Alpes, le Roannais possède tous les atouts pour accueillir dans les meilleures conditions et à moindre coût les entreprises désireuses de s’implanter.
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AVEC LA PARTICIPATION FINANCIÈRE DE
AMÉNAGÉ ET COMMERCIALISÉ
Une collaboration SEDL et SERL
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LE PROJET
Roannais La zone d’activités d’intérêt national de Bonvert est désormais opérationnelle. L’investissement total s’élève à plus de 20 M€. L’offre est double dans le but d’accueillir un maximum d’entreprises : acquisition de terrain ou location et/ou achat de modules d’un bâtiment construit en « blanc ». Concernant la vente de terrains, une première tranche de 11 ha (sur les 37 commercialisables ; 102 ha de superficie totale) est d’ores et déjà proposée. Prix : 25 € le mètre carré. A noter que moins d’un hectare est également disponible à l’entrée du site. De son côté, le bâtiment d’entreprises est positionné à l’entrée de la
Zain. Construit à la demande de Roannais Agglomération par la SEM Patrimoniale Loire sur un terrain de 1,1 ha, il s’étendra sur une surface de 5 000 m2 conçue en deux tranches successives de 2 500 m2 chacune. Elles seront divisibles en modules de 500 m2 ou plus. La construction de la première partie du programme démarre en ce printemps 2016 pour une livraison prévue à l’automne prochain. Dans un souci de bonne gestion des investissements, le lancement du second bâtiment sera lié à l’avancement de la commercialisation du premier. Les locaux seront livrés bruts avec réseaux en attente. Les aménagements
intérieurs (installations électriques, chauffage, sanitaires, ventilation, cloisons, mobilier...) sont à la charge des preneurs, y compris pour la partie réservée aux bureaux. Les mezzanines seront toutefois créées avec accès réalisé et réseaux en attente. Le bâtiment est destiné à toutes activités non polluantes (industrie, logistique ou service). Hauteur utile de la partie atelier : 6 m. Résistance du dallage en béton : 2t/m2. Parking pour visiteurs et personnel inclus. Un grand mail de desserte central a été aménagé pour l’accès et la circulation de poids lourds. Le coût total du projet immobilier est estimé à 2,8 M€ HT.
Zain de Bonvert
LES INTERVENANTS L’opération est portée par le Syndicat Mixte Loire-Nord composé de Roannais Agglomération (majoritaire) et du Département de la Loire. Le syndicat mixte a signé une concession d’aménagement avec la structure privée SAS Bonvert. Cette dernière est composée de la SEDL (Société d’Equipement et de Développement de la Loire) et de la SERL (Société d’Equipement et d’Aménagement Urbain du Rhône). La SAS a acheté les terrains, réalisé les études préalables, déposé les dossiers pour les autorisations administratives, missionné l’équipe de maîtrise d’œuvre et cherché les entreprises en charge des travaux. Elle se charge de l’aménagement, du suivi des travaux jusqu’à la commercialisation. Maîtrise d’œuvre : Ilex - Girus - Tekhne Bâtiment hôtel d’entreprises : SEM Pat 42 Architecte bâtiment : cabinet Fournel-Jeudi Contractant général : Vallorge SAS
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S’IMPLANTER dans
L’ISÈRE
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LE TERRITOIRE
Pays Viennois L
e bassin viennois propose 335 hectares de zones d’activités artisanales, industrielles ou commerciales, où sont implantés plus de 5 500 établissements (Calor, Yoplait, Béal, Candia, Ahlstrom, Munksjo, Finorga...). De l’entreprise individuelle à la société internationale, en passant par les SARL, ces structures totalisent plus de 25 000 salariés. Outre le berceau d’entreprises anciennes, le Pays viennois est également un vivier de porteurs de projets et comptabilise près de 800 créations d’entreprises par an. La force du territoire réside dans la diversité et la pluralité des secteurs économiques, favorisant ainsi les partenariats et permettant au Pays viennois de tirer son épingle du jeu en cas de crise affectant une activité particulière. Ce territoire est également très attractif pour les entreprises en raison de sa situation géographique : à 30 min de l’aéroport international de Saint Exupéry et d’une gare TGV, avec un accès rapide aux axes autoroutiers A7 (Paris-Marseille) et A43, A 46, A48 (Grenoble-Chambéry-Genève). Le Pays viennois offre également à ses habitants un cadre de vie agréable avec notamment l’œnotourisme, une richesse patrimoniale datant de l’époque gallo-romaine et médiévale, sans oublier les nombreux festivals, comme Jazz à Vienne connu à travers tout l’Hexagone. C’est dans ce cadre que la zone du Rocher, à vocation artisanale et commerciale, située sur la commune d’Estrablin, propose une extension de 9 ha de terrain avec des parcelles viabilisées.
SYLVAIN LAIGNEL, MAIRE D’ESTRABLIN ET VICE-PRÉSIDENT EN CHARGE DE L’ECONOMIE À VIENNAGGLO :
L’INTERVIEW
« Une zone d’activités exemplaire, livrée clé en main » Que propose cette extension de la zone du Rocher ? Depuis le printemps, la nouvelle zone propose 21 lots allant de 1 400 à 14 000 m2, des parcelles viabilisées, toutes desservies par la même route aménagée et éclairée. Pour l’instant, trois compromis de vente ont été signés et la pose de la première pierre de la société Larius, première entreprise à s’implanter, a eu lieu lors de l’inauguration officielle de la zone début mars. Chaque entreprise est propriétaire de sa parcelle et se charge de construire ses locaux. L’occasion pour les acquéreurs de posséder une réserve foncière, et ainsi avoir la possibilité de rester sur le secteur pour s’agrandir si leurs activités venaient à se développer. Des locaux soumis à une condition écologique... Effectivement, le Pays viennois étant reconnu comme Territoire à énergie positive (Tepos), il se doit d’être exemplaire. La condition environnementale pour les entreprises est d’équiper le toit de leur construction avec des panneaux solaires. La charpente doit être adaptée pour accueillir ces panneaux qui seront installés par Engie : elle doit être capable de supporter 25 kg au mètre carré et avoir une inclinaison particulière pour capter les rayons du soleil. A terme, cette zone disposera de 30 à 40 000 m2 de panneaux dont la production sera revendue à Engie. En 2020, l’énergie renouvelable devrait assurer 20 % de la consommation de cette zone, accompagnée bien évidemment d’une réduction des émissions à effet de serre. En résumé, c’est une zone d’activités exemplaire, livrée clé en main. A quels critères doivent répondre les entreprises qui désirent s’installer dans la nouvelle zone ? Elles doivent avoir une activité industrielle ou artisanale
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et favoriser l’emploi. Les candidatures d’entreprises de stockage et de logistique seront également étudiées à condition qu’elles ne se servent pas de leurs locaux comme d’un simple entrepôt, ne générant ainsi aucune activité. Pour être éligibles à l’implantation, les entreprises candidates doivent présenter leur projet devant un comité (élus et Agence économique de ViennAgglo) qui donne son avis au vu des prévisions chiffrées et des créations d’emplois éventuelles. Ensuite, cet avis doit être validé par une commission économique composée de plus d’une trentaine d’élus du Pays viennois. Et enfin, interviendra la signature du compromis de vente. Les choses se feront progressivement et nous estimons qu’il faudra cinq ans pour remplir cette nouvelle zone. Une durée tout à fait normale.
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A dix minutes de Vienne, la zone du Rocher est implantée sur la commune d’Estrablin, rattachée à la communauté de communes du Pays viennois. De nombreuses entreprises se sont installées sur la première partie de cette zone : fabrique de biscuits bio, carrosserie, restaurant, boulangerie, enseigne de jardinerie... Une zone en pleine expansion qui devait être agrandie notamment à cause de la raréfaction de parcelles disponibles au sein des zones d’activités du Pays viennois, mettant le territoire dans
l’impossibilité de répondre favorablement à la demande des entreprises désireuses de s’implanter ou de se développer. Des terres agricoles appartenant à des propriétaires privés ont ainsi été acquises par ViennAgglo et la valorisation de cette nouvelle zone aura nécessité une dizaine d’années. Des années durant lesquelles des aménagements ont été réalisés : un rondpoint a été créé facilitant l’accès à la nouvelle zone qui sera bientôt reliée à la première en contrebas par un
LE PROJET
Pays Viennois cheminement piétonnier, permettant aux salariés de déjeuner dans la zone d’activité. Une zone qui devrait, dans les prochaines années, être desservie par une ligne de bus depuis la gare de Vienne. La zone du Rocher concentre plusieurs activités comme le transport, la haute technologie, l’ingénierie, les services et le commerce, ce qui, pour les entreprises, facilite la recherche de fournisseurs, de clientèles ou de soustraitants. Une coopération de proximité basée sur la confiance.
Zone du Rocher, acte II LES INTERVENANTS
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La nouvelle zone du Rocher est gérée par ViennAgglo, via son agence économique. Cette dernière accompagne les entreprises depuis la signature du compromis jusqu’à leur installation. Elle leur propose également ses services permettant de les aider dans leur développement, notamment en les mettant en relation avec des partenaires locaux.
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LE TERRITOIRE
Nord-Isère S
ituée en milieu péri-urbain, sur la commune de Nivolas-Vermelle, à l’entrée de Bourgoin-Jallieu, la zone d’activité économique du Vernay ne présente pas d’originalité structurale, architecturale, ni d’ambitions dissimulées. Elle se veut avant tout « pratique » donc, comme attendue par les artisans et dirigeants de TPE et PME présents sur le site. Le lieu a ainsi été sélectionné pour sa facilité d’accès, et ce quelle que soit la provenance. Sise en bordure de la route départementale 1085 et à proximité d’un échangeur de l’autoroute A43, la ZAE du Vernay est située à moins de 15 minutes de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, et non loin du projet LGV Lyon-Turin. Plus largement sur le territoire, la ZAE bénéficie d’un écosystème favorable puisque implantée sur le périmètre de la communauté d’agglomération des portes de l’Isère (CAPI), troisième pôle de développement de la région urbaine de Lyon. La ZAE s’est développée sur 46 hectares lors d’une première phase, et a inauguré, en novembre dernier, une extension de 5 hectares, pour répondre notamment à des besoins de relocalisation d’entreprises locales comme à ceux d’implantation de nouvelles sociétés. Cette nouvelle offre permet d’accueillir, depuis le dernier trimestre 2015, des entreprises artisanales aux profils variés, sur des terrains d’une surface comprise entre 2 000 m2 et 30 000 m2, adaptée en fonction des besoins de chacun.
CHRISTIAN BREUZA, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SOCIÉTÉ D’AMÉNAGEMENT DU RHÔNE AUX ALPES :
« On travaille sur l’extension de zones existantes »
L’INTERVIEW
Comment avez-vous appréhendé cette extension de 5 ha, et comment l’avez-vous réalisée ? L’extension a été terminée en octobre après une phase assez rapide de six mois de travaux, débutée en avril 2015, pour une inauguration en novembre dernier. La période d’acquisition foncière a été assez longue puisqu’elle a nécessité la promulgation d’une DUP (déclaration d’utilité publique). L’acquisition foncière a, en effet, débuté début 2012 et ne s’est terminée que début 2015. En tant qu’aménageur, nous avons financé l’opération en achetant les terrains et en vendant des parcelles viabilisées. Nous ne nous sommes pas occupés de la construction de locaux. Dans la mesure où vous avez dû définir la taille des parcelles avant la phase de commercialisation, comment avez-vous anticipé les besoins des entreprises ? On connaît bien le territoire, et on sait que sur la partie Ouest, il existe des zones d’activités pour des entreprises de tailles plus importantes. Vu notre cible, il fallait donc miser sur des petits lots. L’étude de marché a confirmé que la maille serait de 2 000 m2. Evidemment, pour rester à l’écoute des besoins, on peut légèrement agrandir ou réduire, voire regrouper des parcelles. On a aussi réservé deux lots de 9 000 m2 pour des entreprises qui seraient de niveau supérieur et qui souhaiteraient s’installer. S’ils ne trouvaient pas preneurs, on peut éventuellement les redécouper en fonction de la demande. Même si la trame est faite, on a conservé de la souplesse et de l’adaptabilité. Cinq hectares de plus dans une zone qui en comptait déjà 45, ce n’est pas si important. Pourquoi avoir choisi une extension plutôt modeste ? Ne craignez-vous pas une saturation rapide ?
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On était dépendant du foncier, mais aussi de certaines données. En effet, certains terrains étant en zone inondable, une partie de la zone reste aujourd’hui non constructible et la surface commercialisable a été réduite. La zone du Vernay constitue un premier site mais on réfléchit à développer d’autres parcs sur des communes proches de Nivolas-Vermelle. Il faut savoir qu’on travaille principalement sur l’extension de zones existantes, à cause de différentes contraintes, comme par exemple le SCOT. Aujourd’hui, pour faire simple, l’offre foncière ne propose pas de grands espaces.
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Dans le cadre de sa politique de développement économique, la CAPI a décidé d’acter l’intérêt communautaire de la zone d’activités du Vernay, sur la commune de Nivolas-Vermelle. Puis, en 2012, elle a été décidé l’élargissement de la zone, dont l’aménagement a été cédé à la Sara, qui en a défini le schéma permettant de répondre aux projets de relocalisation d’entreprises déjà présentes sur le territoire et de favoriser l’accueil de nouvelles
PME et PMI. Une relocalisation devenue indispensable pour des entreprises mal installées. L’une d’entre elles va pouvoir regrouper ses forces, disséminées jusqu’à présent sur trois sites différents et deux départements. Principalement, les PME accueillies proviennent de la CAPI ou de l’est du territoire. Il existe aujourd’hui 12 lots sur les 5 hectares complémentaires, allant de 2 000 m2 à 10 000 m2, dont cinq sous
LE PROJET
Nord-Isère compromis de vente (et 8 contacts sur 6 terrains supplémentaires). Sont d’ores et déjà installés sur les nouvelles parcelles, des activités d’électricité, de plomberie, des fabricants de joints d’étanchéité pour le secteur de l’hydraulique et du pneumatique, une entreprise de construction, de menuiserie et une entreprise d’infographie. Des entreprises qui gravitent donc dans les domaines de l’artisanat et de la petite industrie.
Zone d’activités économiques du Vernay LES INTERVENANTS La ZAE est située en zone d’intérêt communautaire, et à ce titre est gérée par la CAPI, qui a concédé l’aménagement de l’extension à la Sara, pour la période 2012-2021. L’investissement de départ, réalisé par la SARA, est de 1,3 M€, financé par la cession de terrains. Chaque entreprise gère la construction de ses locaux, dont le permis de construire doit être soumis à la validation de l’architecte conseil de la CAPI.
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LE TERRITOIRE
Vallons du Guiers/Turripinois
L
a communauté de communes des Vallons du Guiers (CCVG) est située au nord de l’Isère, dans le Dauphiné, entre Rhône et Guiers. L’intercommunalité, qui regroupe neuf communes et recense près de 13 000 habitants, est organisée autour de deux centre-bourgs : Pont-de-Beauvoisin, sur le plan administratif, et Aoste, un bassin économique qui tend à se développer. Les élus des Vallons du Guiers ont fait de l’économie une priorité et une condition indispensable à un aménagement du territoire durable et équilibré permettant de conserver les ressorts d’une dynamique sociale, culturelle et économique. Autre point fort du territoire : sa situation géographique. Appartenant à l’extrémité Est du territoire du NordIsère, la commune d’Aoste est limitrophe des départements de l’Ain et de la Savoie. En matière de transport, le territoire dispose de nombreuses infrastructures, comme l’échangeur autoroutier à Chimilin sur l’autoroute A43 reliant Chambéry à Lyon, la gare d’intérêt régional et les lignes Transisère. Un projet de contournement routier d’Aoste RD 592 est également porté par le département de l’Isère, une attractivité supplémentaire pour les entreprises. La CCVG dispose de deux zones d’activités proposées à la vente à Pont-de-Beauvoisin et à Aoste, avec le Projet industriel d’Aoste (Pida). Dans les Vallons du Guiers, l’industrie représente 14 % des entreprises. Le territoire abrite des entreprises agroalimentaires, comme les Jambons d’Aoste et la chocolaterie de Marlieu, ou encore de matériel électrique et de logistique, comme Mafelec et Impex (à Chimilin).
ROGER MARCEL, MAIRE D’AOSTE ET VICE-PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES VALLONS DU GUIERS :
« Créer du liant entre entreprises innovantes et créatrices de valeurs ajoutées »
L’INTERVIEW
Quels sont les atouts du Pida ? D’une superficie de 20 ha, ce parc industriel bénéficiera d’une facilité d’accès avec le contournement routier RD 592. Cet aménagement a pour objectif de fluidifier la circulation par l’évitement des centres villes d’Aoste et Chimilin, tout en améliorant la sécurité et la qualité de vie. Les futures entreprises bénéficieront de la présence de deux sociétés déjà installées (Les Jambons d’Aoste et AMD) et des archives municipales. Une surface de 10 ha est en phase de commercialisation et les entreprises intéressées pourront commencer à construire leurs locaux sur des parcelles déjà viabilisées. Des parcelles commercialisées à un prix moyen de 30 € le mètre carré, avec une flexibilité de 20 à 40 € en fonction de la surface acquise. Par ailleurs, la collectivité favorise les partenariats entre le secteur privé et le public dans une logique de travail en commun et de mutualisation, par exemple des parkings afin d’optimiser les surfaces. Il n’y aura pas de dualité entre les acteurs économiques du site mais plutôt une complémentarité. Quelles sont les entreprises cibles pour la première phase de commercialisation ? Toutes les entreprises intéressées seront les bienvenues. Bien évidemment, l’idéal serait de faire du Pida, un parc axé sur l’agroalimentaire puisque l’entreprise des Jambons d’Aoste est déjà implantée. Cependant, nous restons ouverts à toutes propositions, comme par exemple l’accueil d’entreprises de logistique. En revanche, nous privilégierons les activités non polluantes. Par ailleurs, nous
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désirons créer du liant entre entreprises innovantes et créatrices de valeurs ajoutées, territoire et développement durable. Nous avons eu plusieurs contacts avec des sociétés internationales mais rien n’a été signé pour l’instant. Quel est le phasage des travaux ? Je tiens à préciser que ce projet a fait l’objet d’une concertation préalable avec les agriculteurs qui ont été impliqués dans une démarche de compensation, notamment pour l’usine de méthanisation pour laquelle ils fourniront la matière première. Ce projet comporte trois phases. La première a été achevée en début d’année avec l’installation de la société AMD et des archives municipales. La deuxième phase est la commercialisation de 10 ha, qui est en cours, et la troisième concernera l’urbanisation des derniers tènements, soit une superficie de 8 ha. Le coût total de l’aménagement du Pida s’élève à 3,2 M€.
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Et qui dit Aoste dit usine des Jambons d’Aoste, une activité qui emploie 750 salariés sur la commune éponyme. Raison pour laquelle, la communauté de communes a décidé de créer un pôle économique attrayant autour de cette usine en réalisant un parc industriel dénommé Pida. Une zone de 20 ha, respectueuse de l’environnement, qui est destinée à consolider et à développer l’emploi en servant d’écrin à de nouvelles installations d’entreprises. Projet phare du territoire des Vallons du Guiers, le Pida (parc industriel d’Aoste), d’une surface de 20 ha et qui
entre dans sa deuxième phase d’aménagement, propose plusieurs parcelles dès cette année. Sur les 10 ha de la première tranche mis en vente, la société Gaz Electricité de Grenoble a réservé 2 ha pour installer une unité de méthanisation, d’une puissance d’1,2 MW, destinée à alimenter en chaleur l’usine mitoyenne du salaisonnier Aoste. Cette dernière achètera le biogaz pour s’alimenter en énergie verte, répondant ainsi aux nouvelles réglementations. Le respect de l’environnement étant une de ses priorités, la CCVG a réalisé une procédure Zone d’aménagement concertée (ZAC) pour
la construction de ce parc et a anticipé l’ensemble des autorisations au titre des mesures environnementales (loi sur l’eau : compensation zones humides ; inondation : schéma d’aménagement hydraulique ; code de l’environnement : étude d’impact, espèces protégées…). La Zac Pida fait l’objet d’un cahier de prescriptions urbanistiques, architecturales, paysagères et environnementales, annexé au cahier des charges de cession des terrains. Les objectifs ? Réaliser un aménagement de qualité, défendre l’image des entreprises installées et offrir un cadre de travail agréable.
LE PROJET
Vallons du Guiers/Turripinois
Parc industriel d’Aoste (Pida)
LES INTERVENANTS Le maître d’ouvrage du projet est la communauté de communes Les Vallons du Guiers qui, par le biais de son service économique, porte ce projet d’aménagement. Le terrain, qui abrite le Pida, appartient à la commune d’Aoste. Le Pida est réalisé en lien avec le projet de contournement routier RD 592, porté par le conseil départemental de l’Isère et en accord avec la municipalité.
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LE TERRITOIRE
Pays Voironnais À
la confluence des zones d’activités du nord de la métropole grenobloise et de celles du Pays Voironnais, en particulier Centr’Alp 1 & 2, le parc d’activités Actipôle bénéficie d’une situation privilégiée. Créée au début des années 1970, la zone possède un important potentiel foncier de 119 hectares situés à proximité de l’échangeur de l’A48 (axe Grenoble-Lyon) mais aussi de deux aéroports : celui de Grenoble-Isère à 23 minutes et de Lyon-Saint Exupéry à 45 minutes. À l’ouest, la zone est délimitée par le ruisseau du Ruisser, à l’est par la RD 1532 et au sud par la limite communale Veurey-Voroize/Noyarey. Depuis 1975, elle accueille le quotidien régional, Le Dauphiné Libéré, mais également des activités technologiques de pointe, notamment autour de Sofradir/Ulis (capteur infrarouge), Framateq (distribution d’équipements pour le BTP) ou encore Alu Stores (fabricant de stores). Si sa vocation est la production légère, voire la logistique, il n’en demeure pas moins qu’une partie de son bâti est réservée au tertiaire. Jusqu’à présent, elle n’accueille pas moins d’une centaine d’entreprises de toute taille, soit 2 200 salariés. Une extension de 10 hectares avait été actée en 2003 pour faire face à la demande des sociétés désireuses de s’installer ou d’étendre leurs activités, le tout à 15 minutes de Grenoble, notamment de la presqu’île scientifique, cœur de chauffe du bassin économique.
GUY JULLIEN, MAIRE DE VEUREY-VOROIZE, CONSEILLER COMMUNAUTAIRE À GRENOBLE ALPES MÉTROPOLE :
« Une porte d’entrée de la métropole grenobloise »
L’INTERVIEW
Racontez-nous la genèse du parc d’activités Actipôle ? Le parc d’activités a été initié par la commune de VeureyVoroize dans les années 1960-1970, sous l’impulsion du maire de l’époque, Louis Richerot. La zone a rapidement été dynamisée par le déménagement du Dauphiné Libéré qui a quitté ses locaux grenoblois pour s’installer sur le parc d’activités dès 1975. En parallèle, a eu lieu l’implantation de la filiale de Sofradir, Ulis, spécialisée dans la conception et la production de capteurs infrarouge. Par la suite, la zone a été placée sous la responsabilité de Grenoble Alpes Métropole. Quels sont ses atouts ? Elle s’avère idéalement positionnée à l’entrée nord de Grenoble, facilement accessible aux poids lourds. C’est une porte d’entrée de la métropole grenobloise bien desservie par les infrastructures routières, proche des aéroports de Grenoble Isère (Saint-Etienne de Saint-Geoirs) et de LyonSaint Exupéry. Au total, la zone s’étend sur un périmètre d’environ 90 ha (extensible jusqu’à 119 ha) et rassemble aujourd’hui une centaine d’entreprises, soit environ 2 200 salariés. C’est plus que la population de notre commune (1 425 habitants) ! D’ailleurs, nous n’avons pas de mal à commercialiser la zone, les entreprises cherchant du foncier disponible, loin des bouchons, se tournent facilement vers cette zone d’activités. Comment voyez-vous évoluer cette zone dans les années futures ? Il y a une dizaine d’années, nous avons réalisé une extension de la zone d’une vingtaine d’hectares. Nous sommes au maximum de ce que nous pouvons faire actuellement. Il reste quelques possibilités, sur le moyen-
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long terme, de débloquer du foncier classé aujourd’hui en terres agricoles. D’autre part, le parc d’activités fonctionne avec un comité d’agrément validant les dossiers. Notre zone est à dominante industrielle et technologique, du fait de sa proximité avec le bassin économique grenoblois, ses laboratoires ainsi que ses équipements de recherche. De nombreuses PME et des structures de logistique se sont installées au cours de ces dernières années. Et ce n’est pas fini. Nous avons de beaux dossiers en cours. Chronopost devrait s’implanter sur la zone prochainement.
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Afin de faire face à la demande des entreprises, Grenoble Alpes Métropole a prévu d’étendre, en plusieurs phases, la zone intercommunale d’activités Actipôle. Le site, qui présente un potentiel de 119 hectares, a déjà bénéficié d’une extension de 20 ha actée il y a vingt ans. Au vu de la rareté du foncier sur le bassin grenoblois et de sa position stratégique aux portes de la métropole, Actipôle s’avère victime de son succès. Comptant une centaine d’entreprises, la zone doit envisager
l’avenir. « À court terme, la Métropole souhaite reconquérir ce délaissé industriel : pour se faire, des études et des échanges sont en cours avec SICN (filiale d’Areva) afin de valoriser 9 ha de la zone », précise Guillaume Tersou, directeur général adjoint développement-attractivité à Grenoble Alpes Métropole et chargé de mission en implantation et immobilier d’entreprises. Et de poursuivre : « Sur le moyen/long terme, une extension est envisagée sur les espaces préféren-
tiels inscrits au Schéma de cohérence territoriale (SCOT), soit une vingtaine d’hectares de fonciers disponibles ». Par ailleurs, Chronopost va construire prochainement un nouveau bâtiment sur la zone. Le permis de construire est d’ores et déjà déposé. Une fois la période de 3-4 mois pour d’éventuels recours purgée, les travaux pourront débuter. Livraison effective l’an prochain.
LE PROJET
Pays Voironnais
Zone intercommunale d’activités Actipôle LES INTERVENANTS La zone intercommunale d’activités Actipôle est gérée par Grenoble Alpes Métropole qui se charge également de la commercialisation des parcelles disponibles (2,5 ha actuellement). L’aménagement du site est délégué à la société publique locale Isère Aménagement. Un comité d’agrément rassemblant les diverses parties prenantes, dont le maire de Veurey-Voroize et des élus de Grenoble Alpes Métropole, se charge de l’instruction et de la validation des dossiers.
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LE TERRITOIRE LE TERRITOIRE
Grésivaudan S
ituée dans le prolongement du bassin économique grenoblois, en direction de Chambéry, la vallée du Grésivaudan présente un fort potentiel de développement et de réserves foncières disponibles. Connue pour son activité papetière, l’économie de la vallée s’est progressivement tournée vers le commerce et l’artisanat, tout en hébergeant de nombreuses PME. Un tissu économique varié, traversé de part et d’autre par l’autoroute A 41 (axe Grenoble-Chambéry), facilitant l’accès aux zones d’activités, loin des bouchons de la métropole grenobloise. À ce titre, la zone Eurékalp, à cheval sur les communes du Touvet et de Saint-Vincent-de-Mercuze, en est le parfait exemple. Créée le 28 avril 2006 par délibération du conseil communautaire de la CIAGE – devenue aujourd’hui communauté de communes du Grésivaudan, la zone s’étend sur 31,28 ha, dont 23,46 ha commercialisables. Elle est aujourd’hui occupée aux deux tiers. À terme, elle a pour but d’offrir des possibilités de travail dans le nord de la vallée pour rééquilibrer les bassins d’emplois situés actuellement plus au sud du Grésivaudan (Montbonnot, Crolles, Villard-Bonnot) et limiter ainsi le trafic routier. Accessible depuis l’A 41 via l’échangeur du Touvet ainsi que par la RD29, qui relie les rives est et ouest de la vallée, Eurékalp est implantée à cinq minutes de la gare ferroviaire de Goncelin et dispose d’une desserte en bus (ligne TransIsère 6060 et ligne Express du Touvet).
PIERRE BÉGUERY, VICE-PRÉSIDENT CHARGÉ DE L’ÉCONOMIE ET DE L’EMPLOI À LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRÉSIVAUDAN :
« Eurékalp est une zone dynamique »
L’INTERVIEW
Quelles réflexions ont engendré la création de la zone d’aménagement concerté Eurékalp ? Nous avons besoin de zones d’activités économiques au nord du territoire de la communauté de communes du Grésivaudan. Les terrains à vocation économique restent une denrée rare alors qu’ils permettent de développer l’attractivité d’un territoire. Notre secteur n’échappe pas à cette règle. D’où la naissance de la zone d’aménagement concerté Eurékalp, située à cheval sur les communes de Saint-Vincent-de-Mercuze et du Touvet. D’autre part, il y avait une réelle demande des villes alentour, notamment Goncelin et Allevard. Quels sont les critères qui poussent les entreprises à venir s’installer sur Eurékalp ? C’est une très belle zone, étendue, avec des préconisations paysagères et environnementales. Elle dispose de parkings mutualisés et s’avère particulièrement bien desservie par les transports : proximité de la gare de Goncelin, accès facile depuis l’A 41 (axe Grenoble-Chambéry) avec l’échangeur du Touvet, lignes de bus, etc. De plus, elle dispose de nombreuses structures dédiées aux entreprises. La pépinière atteint un taux de remplissage de 75 %, 70 % pour les ateliers relais situés à côté. Les entreprises de la pépinière essaiment sur la zone. Par exemple, Kaena (bureau d’études) a démarré avec deux personnes dans la pépinière ; en 2009, ils étaient 18 ; aujourd’hui, ils sont une trentaine et ont construit entre-temps un bâtiment sur Eurékalp. Quelles sont les perspectives ? Nous allons lancer d’ici un an l’aménagement de la deuxième tranche de la zone représentant 12 ha sur Saint-
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Vincent-de-Mercuze. Une troisième tranche devait être prévue sur le plus ou moins long terme, sur la commune du Touvet. Mais pour l’instant, rien n’est encore acté, la commune du Touvet réfléchit encore à une possible extension. Par ailleurs, outre Eurékalp, nous avons plusieurs zones d’activités en cours d’aménagement, notamment vers Montbonnot (prolongement de 5 ha de la technopole d’Inovallée), Le Versoud et Villard-Bonnot. Au nord et au centre de notre territoire, deux importants projets logistique font l’objet de discussions. Ce ne sont pas les projets qui manquent !
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Initiée par la CIAGE, aujourd’hui communauté de communes du Grésivaudan, la zone a été pensée en trois phases. La première tranche est désormais remplie aux deux tiers. « Sur le périmètre économique des 26 621 m² commercialisables, il reste environ 9 000 m² à vendre, pour la plupart, des parcelles situées au nord de la zone », souligne Pierre Béguery, vice-président chargé de l’économie et de l’emploi à la communauté de communes du Grésivaudan et maire de Montbonnot-Saint-Martin. C’est pourquoi une deuxième tranche de
12 ha va être lancée. « Nous sommes en ce moment en train de négocier à l’amiable l’acquisition des terrains. Les travaux pourront ensuite débuter d’ici un an environ ». Cette extension s’inscrira dans le prolongement de la zone existante sur la commune de Saint-Vincent-de-Mercuze. Il faut dire que depuis sa création en 2006, la zone s’est progressivement remplie, au point d’atteindre un réel rythme de croisière. En 2008, a vu le jour une pépinière d’entreprises intercommunale de 1 465 m², dotés de 26 bureaux modulables, de trois ateliers ainsi que
de salles de réunions. Cinq ans plus tard, cette structure a été rejointe par des ateliers relais de 1 062,60 m², soit 19 bureaux destinés aux entreprises de moins de cinq ans. Un investissement de 1,4 M€ à la charge de la communauté de communes du Grésivaudan. La pépinière affiche un taux de remplissage de 75 %. De nouvelles entreprises vont prochainement s’implanter sur la zone, à l’image de 2TRA (Thermoformage et Transformation de matière plastique) qui déménage de son site trop exigu de Champs-prèsFroges pour s’implanter sur Eurékalp.
LE PROJET
Grésivaudan
Eurékalp : extension de 12 ha
LES INTERVENANTS Créée par délibération du conseil communautaire de la CIAGE, le 28 avril 2006, la ZAC Eurékalp a été déclarée d’utilité publique par arrêté préfectoral du 24 octobre 2007. Totalisant 31,28 ha et une superficie commercialisable de 23,46 ha, la zone, dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à la société EGIS, est aménagée en trois phases.
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LE TERRITOIRE
Grenoble C
’est l’une des rares réserves foncières encore disponibles de la métropole grenobloise. D’une superficie de 5,5 ha, la zone s’inscrit dans le cadre du projet Grenoble-Presqu’île, l’un des plus importants projets d’aménagement économique en Europe à ce jour. Situé dans le prolongement immédiat de Minatec, le campus d’innovation européen en micro et nanotechnologies, et de Nanobio, le parc résolument tertiaire bénéficie d’une large visibilité du fait de sa situation en bordure de l’A 48 (axe Lyon-Grenoble). Desservi à la fois par la RN 481, en liaison directe avec l’A 48, mais aussi par les lignes de tram B et E, il fait l’objet d’une attention toute particulière, car il pourrait héberger l’une des stations du projet de transport par câble urbain – Metrocable – si cette option était retenue. Le Parc d’Oxford se positionne dans le prolongement direct du parc d’activités existant à Saint-Martin-le-Vinoux, qui totalise 313 sociétés, soit 1 771 emplois. Il est le fruit d’une concertation entre la commune de Saint-Martin, la Métro, le Département, la direction des routes, la SNCF et les communes voisines. Ses multiples dessertes, son foncier disponible et sa visibilité en font une zone particulièrement prisée d’autant plus qu’elle se situe au cœur de chauffe de l’économie et de la recherche du bassin grenoblois, disposant de plusieurs équipements scientifiques internationaux, dont l’ESRF (synchrotron).
ROBERT DI FOGGIA, DIRECTEUR ASSOCIÉ CHEZ AXITE CBRE :
« Le Parc d’Oxford : une offre rare sur la métropole grenobloise » Pourquoi EDF a-t-il décidé de s’implanter sur le Parc d’Oxford ? Sur le bassin grenoblois, il est très difficile de trouver des réserves foncières disponibles de 24 000 m², disposant à la fois d’une bonne visibilité et d’accès multiples. En soi, le Parc d’Oxford répond parfaitement à ces critères avec des locaux tertiaires neufs répondant aux normes RT 2012 mais également des places de stationnement et différentes voies d’accès : proximité avec l’A 48 (axe Lyon-Grenoble), avec les lignes de tramway B et E, avec la gare de Grenoble… Le projet comporte de plus un parking en silo de 400 places, avec 300 places de stationnement extérieur, et des zones de stockage de 2 600 m².
L’INTERVIEW
En quoi consiste le projet de regroupement des activités EDF sur le Parc d’Oxford ? Le projet, porté par GA Promotion et proposé à EDF, se présente sous la forme de trois bâtiments de bureaux en R+6 (soit 7 912 m² de surface plancher chacun), reliés entre eux par des bâtiments en R+3, ainsi qu’un parking silo de 400 places hébergeant également un restaurant inter-entreprises d’une capacité de 2 000 couverts. Ce projet est en cours de discussion avec EDF ; s’il aboutit, il lui permettra d’héberger, sur l’intégralité du Parc d’Oxford, l’ensemble de ses services hydrauliques, le tout sous la forme d’un bail locatif longue durée. Où en est le projet aujourd’hui ? Jusqu’à présent, EDF a donné son accord pour la réalisation de son centre de formation de 3 800 m² de surface plancher qui accueillera, sur trois niveaux,
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70 stagiaires pris en charge par une quarantaine de formateurs. Les travaux du bâtiment débuteront en mai pour une livraison effective en décembre prochain.
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C’est l’un des plus importants projets d’immobilier d’entreprise de l’année avec Schneider Electric : le regroupement des différents services hydrauliques d’EDF au sein du Parc d’Oxford. « Après de longues négociations et transactions, l’entreprise EDF va s’implanter sur la quasi-totalité du Parc d’Oxford. Un premier permis de construire a été déposé pour la réalisation d’un centre de formation EDF sur 5 000 m2. Il entrera en fonction en 2017. Un deuxième permis de construire concernera le regroupement de tous les services hydrau-
liques d’EDF sur 30 200 m2, avec pour horizon fin 2018 », a annoncé Yannick Ollivier, le maire de Saint-Martin-leVinoux lors de la cérémonie des vœux de début d’année. Depuis, le dossier suit son cours. Pour EDF, il s’agit d’un transfert de compétences et d’emplois (environ 1 300 collaborateurs) vers ce nouveau site. Jusqu’à présent, seul a été acté le bâtiment hébergeant le centre de formation, destiné à accueillir 70 stagiaires pris en charge par une quarantaine de formateurs. À terme, le projet devrait comporter trois autres bâtiments en R+6 couplés avec des
bâtiments transversaux (locaux techniques en particulier) en R+3, le tout bénéficiant d’un système thermique par géothermie. Actuellement en cours de négociation, le montant de l’opération n’a pas été dévoilé. Cependant, si cette négociation aboutit, EDF devrait être locataire des locaux sur la base d’un bail longue durée. Par ailleurs, des travaux de réfection de la voirie, avec entrée sur l’A 48, sont nécessaires afin de faciliter encore l’accès à la zone.
LE PROJET
Grenoble
Le Parc d’Oxford
LES INTERVENANTS Le promoteur toulousain GA Promotion est en charge de la réalisation du projet L’aménagement de la zone a été confié à la société publique locale Isère Aménagement L’architecte retenu est l’agence grenobloise Groupe 6 Les cabinets grenoblois d’Axite-CBRE et BNP Paribas Real Estate assurent, via un mandat de co-exclusivité, la commercialisation du projet
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LE TERRITOIRE
La Dombes R
éputés pour leurs étangs, leur pisciculture, leur richesse ornithologique et leur cuisine, les territoires de la Dombes ont cette particularité de courir à la fois sur les départements de l’Ain et du Rhône. Toutefois, les chiffres sont sans appel et, avec 125 communes sur les 136 recensées, c’est bel et bien au premier de ces deux départements que la Dombes est le plus incontestablement liée. Mais à l’évidence géographique répond l’attractivité économique. Depuis le début du XXe siècle, en effet, les bourgeois lyonnais, propriétaires d’étangs et de grands domaines, ont peu à peu créé une relation étroite entre la Dombes et la capitale des Gaules. Aujourd’hui, les communes de la Dombes regardent donc ostensiblement vers les bassins d’activités de Lyon et de Villefranche plutôt que vers ceux des pays bressans. Cette localisation préférentielle aux portes nord de Lyon, confortée par un réseau de communication parfaitement calibré, devient un atout commercial majeur. Avec des fonciers qui se négocient à des prix deux fois moins chers que pour leurs concurrents de l’agglomération lyonnaise, les territoires de la Dombes attirent les entreprises en quête d’espaces et de qualité environnementale. Trois communautés de communes se partagent l’organisation de ces territoires : Bresse Dombes Sud Revermont, Centre Dombes et, depuis 2014, Dombes Saône Vallée, fruit du regroupement des communautés de communes Saône Vallée et Porte Ouest de la Dombes.
MICHEL GIRER, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CENTRE DOMBES :
« Objectif : 800 créations d’emplois sur le site » Que va changer la fusion des trois communautés de communes de la Dombes en matière d’accueil d’entreprises ?
L’INTERVIEW
Cette fusion est prévue dans le cadre de la loi du 7 août 2015 et elle prendra effet au 1er janvier 2017. Les trois communautés ont des pratiques différentes, notamment en matière d’accueil des entreprises. Il faudra donc que l’on uniformise nos façons de faire, mais cela ne constitue en rien un défi insurmontable. Dans ce nouvel environnement, qui portera un projet comme le futur Parc d’Activités Economiques de la Dombes et qu’est-ce que cela va changer dans sa mise en œuvre ? Cela ne changera rien à ce niveau car le Parc d’Activités Economiques de la Dombes est une ZAC et répond donc à des critères d’équipement public bien précis. Le concessionnaire, à qui nous avons délégué la réalisation de ce projet, restera le même et la transmission des contrats de la communauté de communes Centre Dombes à la future communauté, dont on ne connaît pas le nom
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actuellement, sera automatique. Les obligations et les droits de chacun seront maintenus. La demande de foncier dédié à l’installation d’entreprises est-elle forte sur le territoire ? Oui et nous avons d’ailleurs bon nombre de sociétés qui se renseignent déjà pour prendre place sur le futur Parc d’Activités Economiques de la Dombes, alors que son ouverture n’est pas prévue avant au moins deux ans. J’ajoute que le contrat passé avec l’aménageur de la zone, qui totalise 28 hectares, a été conclu pour 10 ans, mais que nous espérons bien disposer d’un site entièrement occupé bien avant cette échéance. Quelles sont les entreprises que vous souhaitez attirer ? Nous voulons éviter la logistique avec des centaines de camions par jour et peu d’emplois à la clé. C’est d’ailleurs un des éléments que nous avons inclus dans le contrat de concession avec l’aménageur, où nous avons précisé un objectif minimum de 800 créations d’emplois à terme sur le site. La proximité de Lyon et de ses nombreux fonciers est-elle un atout ou un handicap ? Je crois que c’est un atout et le succès du futur Parc d’Activités Economiques de la Dombes devrait le confirmer. En étant installées le long de l’A46, avec un embranchement direct sur le demi-échangeur du contournement, les entreprises auront un accès direct à Lyon, au TGV et à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry. Ce sont des arguments forts.
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Situé à un emplacement stratégique, aux frontières ouest de l’Ain et nord de l’agglomération lyonnaise, le Parc d’Activités Economiques de la Dombes a pour vocation de s’installer en vitrine économique des savoir-faire du territoire. Porté par la communauté de communes Centre Dombes, le projet a été délégué à l’aménageur Longbow, au mois de juin 2014, à l’issue d’une procédure d’appel d’offres en dialogue compétitif. Guerric Péré, fondateur de l’agence de paysage et d’urbanisme Ilex, s’est vu confier la mission d’intégrer ce nouveau foncier à usage d’activités dans un environnement préservé. Des haies bocagères viendront ainsi encadrer des parcelles de tailles variées, susceptibles d’accueillir des activités diverses. « Ce découpage permettra
d’assurer une belle mixité et rendra possible l’implantation d’entreprises artisanales, de PME et de grandes entreprises à vocation nationale, voire internationale », explique-t-il. Un espace est également prévu pour les sociétés de services, ouvrant sur une place conviviale à taille humaine et conçue comme un lieu de rencontres au cœur du parc. Résolument ancré entre tradition et modernité, le Parc d’Activités Economiques de la Dombes, qui totalisera 28 hectares, abritera un « étang dombiste », véritable symbole de l’histoire du territoire. Toujours en eau et longé par un espace promenade, il sera la vitrine d’entrée du site. Mais les nouvelles technologies seront également mises en avant, en partenariat avec le fournisseur d’électricité Régie Ser-
vices Energie (RSE), qui envisage de développer sur place des techniques propres et totalement novatrices en France pour la fourniture d’électricité, ainsi que la création d’énergie solaire. RSE sera la première société à s’installer sur le Parc d’Activités Economiques de la Dombes. Les acquisitions foncières ont été engagées et la SAFER, mandataire de la communauté de communes Centre Dombes, intervient d’ores et déjà auprès des propriétaires et des exploitants pour faciliter les transactions sur le foncier. Le lancement de la première phase des travaux devrait intervenir dès l’année prochaine, en fonction de la purge de l’archéologie préventive.
LE PROJET
La Dombes
Parc d’activités économiques de la Dombes LES INTERVENANTS Le projet de Parc d’Activités Economiques de la Dombes est porté par la communauté de communes Centre Dombes. L’aménagement a été délégué à la société Longbow, qui a réuni autour d’elle une équipe concentrant tous les savoir-faire nécessaires à la mise en œuvre du projet : Bureau d’études : Sage Environnement Assistant maître d’ouvrage : Greenfield Paysage et urbanisme : Ilex Eco conception des infrastructures : Odissée
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LE TERRITOIRE
Plaine de l’Ain S
i elle n’avait pas de vocation industrielle et tertiaire à l’origine, la Plaine de l’Ain, qui fédère les cantons de Lagnieu, Ambérieu-en-Bugey et Meximieux, a su inverser la donne et bénéficie aujourd’hui de la forte notoriété de son site d’accueil emblématique, le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain (PIPA). Cet immense territoire de 900 hectares, dont la stratégie de développement est basée sur une démarche environnementale durable, fait oublier la présence de la centrale nucléaire du Bugey. Installée sur la commune de Saint-Vulbas, celle-ci n’en reste pas moins un élément essentiel du dynamisme local, puisqu’elle représente à elle seule près du quart du budget de la communauté de communes de la Plaine de l’Ain. Longtemps marquée par sa centrale nucléaire et par la dominante logistique du PIPA, la Plaine de l’Ain a su se diversifier au fil des dernières années. Idéalement située au cœur d’un triangle économique réunissant les bassins d’emploi de Lyon, de Bourg-en-Bresse et de la Plastic Vallée d’Oyonnax, elle tente aujourd’hui de se développer au travers de deux projets complémentaires : la ZAC Portes du Bugey et ses 85 hectares entre Ambérieu et Château-Gaillard, d’une part, et la requalification d’une partie de la zone industrielle du Triangle. La communauté de communes, créée en 2003, regroupe 33 communes sur une superficie de 463 km2. Elle compte plus de 63 000 habitants et a compétence dans cinq grands domaines : élimination et valorisation des ordures ménagères, développement économique, aménagement de l’espace communautaire, voirie et logement social.
HUGUES DE BEAUPUY, DIRECTEUR DU PARC INDUSTRIEL DE LA PLAINE DE L’AIN :
« 80 hectares livrables en 2017 »
L’INTERVIEW
Vous indiquiez, il y a quelques mois, qu’un frémissement était perceptible. Les faits vous ontils donné raison ? J’avais effectivement indiqué dans le courant de l’année dernière qu’un frémissement était perceptible et que nous serions sans doute en mesure d’officialiser, à court terme, la concrétisation de plusieurs beaux projets. Ce pronostic s’est confirmé dès le début de l’année, puisque nous avons pu communiquer sur plusieurs opérations majeures, qui vont déboucher sur d’importantes créations d’emplois. Néanmoins, la dynamique est retombée depuis quelques semaines et nous n’avons aucun nouveau projet dans les tuyaux actuellement. Une fois cette précision apportée, je confirme cependant que le PIPA accueillera cinq implantations, au cours des deux prochaines années, qui devraient générer, à terme, un millier d’emplois supplémentaires. Conformément à la stratégie que nous avons choisi de développer depuis plusieurs années, les projets logistiques et industriels se partageront la vedette. La logistique, qui était au cœur de l’activité du PIPA à l’origine, avant d’être un peu moins soutenue dans son développement, retrouve donc une place importante ? Historiquement liée au développement de l’activité économique sur la plaine de l’Ain, la logistique reste un pilier du PIPA. Nous n’avons jamais tiré de trait définitif sur le développement de ces activités, mais nous avons souhaité favoriser le développement d’un parc industriel mixant intelligemment production et logistique. C’est encore le cas avec les annonces que nous venons de faire. Deux nouvelles opérations se concrétiseront donc cette
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année et en 2017. Avec le groupe Sonepar, tout d’abord, qui regroupera ses plates-formes à vocation régionale sur un seul site dès l’été prochain. Pas moins de 150 salariés seront employés sur place. Dans le même temps, le groupe Lactalis débutera les travaux de construction d’une plateforme sur laquelle il compte également employer 150 personnes à partir du deuxième semestre 2017. Après la concrétisation de ces opérations, où en sont les réserves foncières du PIPA ? Nous avons encore du foncier disponible, pour environ 230 hectares, mais nous prévoyons déjà les futurs développements. Nous avons lancé les travaux préparatoires pour une extension de près de 200 hectares.
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Cette nouvelle ZAC, qui est installée sur le territoire de la commune de Blyes, qui abrite d’ores et déjà environ 15 % des fonciers du PIPA, viendra en extension de la ZAC actuelle. Elle permettra de finir la forme naturelle du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, qui n’avait pas été achevé jusque-là. Cette ZAC, qui permettra de disposer de 70 à 80 hectares supplémentaires, présente notamment l’intérêt d’être en entrée nord de l’actuel PIPA et d’être embranchée fer, ce qui permettra d’accueillir des projets pouvant utiliser potentiellement la voie ferrée pour leurs approvisionnements et leurs livraisons. Le syndicat mixte du PIPA espère arriver au terme de la procédure de ZAC
fin 2016, ce qui permettrait d’attaquer les travaux d’aménagement dès 2017 et de livrer les premiers fonciers dès la fin de cette même année. « En cas de besoin urgent pour un projet qui serait mieux installé sur cette ZAC que sur les terrains qui sont disponibles sur le reste du PIPA, nous pourrions aller plus vite pour livrer un premier foncier entièrement aménagé », indique-t-on du côté du syndicat mixte du PIPA. Le dossier de création de la ZAC est actuellement en cours d’instruction. Cette première partie de la procédure devrait finir à l’été 2016. Ensuite, les consultations pour les travaux seront engagées et, si les délais sont respectés, tout devrait être opérationnel au début de l’année prochaine. « Le
planning se termine en janvier 2017 », confirme-t-on au syndicat mixte du PIPA. Par ailleurs, des travaux sont en cours actuellement sur le site actuel du PIPA, qui permettront de viabiliser quelque 80 hectares supplémentaires. Une partie de ces fonciers est cependant déjà réservée pour les projets LiéBot et Lactalis. Au total, il reste encore 46 hectares à commercialiser. Enfin, le syndicat mixte du PIPA est en cours d’acquisition pour 120 hectares sur la commune de Lagnieu. Une fois ce processus terminé, ces fonciers donneront lieu à la réalisation d’une nouvelle ZAC.
LE PROJET LE PROJET
Plaine de l’Ain
ZAC de la Baccolanche
LES INTERVENANTS Pour la ZAC de la Baccolanche, la compétence d’aménageur a été transférée de la commune de Blyes à la communauté de communes, qui, étant elle-même membre du syndicat mixte du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, a transféré à celui-ci la compétence pour l’aménagement. C’est donc le syndicat mixte du PIPA qui pilote la procédure et qui sera l’aménageur de la ZAC.
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LE TERRITOIRE
Bourg-en-Bresse P
rincipale porte d’entrée nord de la région Rhône-Alpes, le bassin de Bourg-en-Bresse se situe à une soixantaine de kilomètres de Lyon et à une centaine de Genève. Ce territoire, regroupant environ 60 communes et 120 000 habitants, est délimité à l’est par Le Revermont, contreforts du Jura, au sud-ouest par la Dombes, la région des 1 000 étangs, et au nord-ouest par la Bresse des bocages. Relié par l’autoroute, le TGV et le TER, et proche des aéroports de Saint Exupéry et Genève-Cointrin, le bassin de Bourg-en-Bresse joue la complémentarité avec la métropole lyonnaise et profite de son attractivité. Sur cette terre essentiellement industrielle, l’automobile, la métallurgie, l’agro-alimentaire ainsi que le BTP représentent une part importante des emplois. Si l’industrie et le BTP ne totalisent que 20 % des 4 000 établissements implantés, ils recensent 45 % des emplois salariés, notamment en raison de la présence de quelques très grosses entreprises, à l’image de Renault Trucks. La mécanique-métallurgie-carrosserie industrielle apparaît comme une filière prédominante et bénéficie du soutien des collectivités à travers Mécabourg qui accompagne les entreprises sur des projets innovants, partenariaux, inter-entreprises, pluridisciplinaires… Impacté par le phénomène de périurbanisation, le territoire a perdu beaucoup de ses exploitations agricoles, même si l’agriculture reste très présente. Les massifs forestiers sont, eux aussi, une composante essentielle avec une surface de près de 24 000 hectares, soit 20 % du territoire, mais se concentrent principalement dans le Revermont.
MICHEL FONTAINE, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE BOURG-EN-BRESSE :
« Les activités diversifiées sont une richesse, et une chance ! »
L’INTERVIEW
Historiquement riche en grandes implantations industrielles, le bassin de Bourg-en-Bresse dispose-t-il encore de réserves foncières pour répondre aux besoins éventuels d’entreprises en quête de nouvelle implantation ? Nous avons fait le nécessaire pour garder à proximité de nos grandes implantations du potentiel de développement, que ce soit pour nos entreprises de l’agroalimentaire ou pour Renault Trucks par exemple, afin qu’elles puissent poursuivre leur développement sur notre territoire. Néanmoins, nous avons quand même consommé une grande partie de ce foncier sur nos zones traditionnelles : Norélan Bourg, Norélan Viriat, Espace Sud Les Bruyères… Ces ventes de fonciers ont été réalisées au profit d’entreprises endogènes, car nous avons finalement fait peu de développement exogène au cours de ces dernières années. Il nous reste cependant des mètres carrés à commercialiser sur ces zones, mais les disponibilités ont tendance à se restreindre. Où en êtes-vous notamment de la commercialisation et des disponibilités sur les zones de Norélan Viriat, Espace Sud Les Bruyères ? Il nous reste entre 6 et 7 hectares, mais nous ne sommes pas sur de grandes parcelles. Par ailleurs, pour un territoire comme celui de Bourg-en-Bresse, cela n’est pas suffisant pour faire face à des demandes et nous avons donc travaillé, dans le cadre de la grande agglomération, avec la zone du Cadran, près de la sortie sud de l’autoroute. Cette nouvelle zone va nous offrir un potentiel de développement de 35 hectares supplémentaires. Carrosserie, mécanique, industrie du câble,
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agroalimentaire… La diversité du tissu économique de l’agglomération de Bourg-en-Bresse est-elle un atout pour attirer de nouvelles entreprises ou est-ce de nature à brouiller un peu l’image du territoire ? Notre territoire abrite des activités très diversifiées et je considère que c’est une richesse et une chance pour nous. Nous sommes certes marqués par les industries métallurgique, agroalimentaire et du câble, mais au sein de ces industries, nous avons des spécialités très diverses. Nous avons surtout un tissu d’entreprises très dynamique et je pense que c’est ce qui nous a permis de passer, mieux que d’autres, cette période très compliquée pour les entreprises industrielles.
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Le parc d’activités Cadran, situé à l’entrée sud de Bourg-en-Bresse, a été lancé officiellement au mois de février 2016, avec le début des premiers travaux d’aménagement et parallèlement le début de la commercialisation. Il totalisera 180 hectares à terme, dont 35 hectares cessibles (90 % des fonciers sont déjà maîtrisés) répartis sur trois communes (Montagnat, Certines et Tossiat) et organisés autour de quatre secteurs distincts. Chaque parcelle sera directement accessible par la sortie numéro 7 « Bourg Sud » de l’A40. Les travaux ont démarré sur le site Cadran 3 dans un premier temps et seront suivis à six mois d’intervalle par le
lancement de Cadran 2. Le lancement de Cadran 1 est en revanche annoncé pour début 2018, tandis que les terrains de Cadran 4 viendront clore le parc d’activités à plus long terme. « Les premiers fonciers de Cadran 3 seront livrables en octobre 2016, ce qui signifie que les entreprises intéressées par le site peuvent d’ores et déjà se positionner », explique Daniel Latreille, le directeur opérationnel de Cap 3B Aménagement. Le parc d’activités Cadran s’adresse à tous types d’entreprises industrielles, de production, de logistique et de tertiaire, qu’elles soient PME / PMI ou grandes entreprises d’envergure
nationale. Les fonciers sont aménageables sur-mesure, dans un environnement préservé. Cadran 1 totalise 9,2 hectares et les parcelles sont divisibles en 15 lots allant de 3 500 m2 à plus de 2 hectares. Cadran 2 totalise 12 hectares, avec des parcelles divisibles cette fois en 4 lots maximum à partir de 1,2 hectare. Cadran 3 totalise 7,4 hectares cessibles, avec des parcelles divisibles en 5 lots à partir de 1 hectare. Cadran 4, enfin, totalise 6 hectares, avec des parcelles divisibles à partir de 4 600 m2 et pouvant aller jusqu’à 1,8 hectare.
LE PROJET
Bourg-en-Bresse
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Parc d’activités Cadran
LES INTERVENANTS Les fonciers du parc d’activités Cadran sont situés sur les communes de Montagnat, Certines et Tossiat, qui ont délégué la gestion du dossier à Cap 3B. L’aménageur du site est la société publique locale Cap 3B Aménagement, qui a été créée à l’initiative des collectivités du syndicat mixte Cap 3B et de la Ville de Bourg-en-Bresse. La maîtrise d’œuvre des aménagements publics du parc d’activités a été confiée à la société Suez Consulting. Le cabinet Hors Champs intervient en tant qu’architecte en chef pour assurer la qualité urbanistique, architecturale et paysagère du site.
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LE TERRITOIRE
Pays de Gex A
ux confins du département de l’Ain, le développement économique du Pays de Gex est lourdement influencé par sa proximité immédiate avec la frontière suisse. La présence d’organisations internationales à Genève n’est pas sans conséquence sur les activités économiques qui s’installent et se développent dans le Pays de Gex, à l’image du CERN, installé des deux côtés de la frontière et dont une entité est basée à Saint-Genis-Pouilly. Par ailleurs, de nombreux fonctionnaires internationaux, basés professionnellement à Genève, vivent dans le Pays de Gex, dopant ainsi l’activité immobilière sur le territoire. Arrondissement du département de l’Ain composé de trois cantons, le Pays de Gex trouve désormais son identité dans une communauté de communes qui regroupe 27 communes (pour un total de 85 000 habitants) et dispose de multiples compétences, comprenant notamment l’aménagement du territoire et le développement économique. Elle a ainsi vocation à anticiper l’avenir en définissant le contour des zones économiques communautaires à vocation tertiaire, industriel, artisanal et commercial. Actuellement, la communauté de communes du Pays de Gex propose deux Technoparcs, à SaintGenis-Pouilly (40 hectares) et Collonges (7,5 hectares). Le premier, créé en 1984, totalise 1 100 emplois et abrite des entreprises industrielles (ST Microelectronics) et des activités tertiaires, tandis que le second, dans la partie sud du Pays de Gex, s’adresse à des entreprises qui développent une approche environnementale de leur activité.
JEAN TRITENNE, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE L’AGENCE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU PAYS DE GEX BELLEGARDIEN :
« Genève est un formidable élément d’attractivité »
L’INTERVIEW
Quels sont les atouts du Pays de Gex, dans une période où la concurrence entre les territoires est plus féroce que jamais ? Si l’on devait résumer cela en quelques points, j’en citerais deux qui me semblent fondamentaux. Le premier est la présence du CERN, car je rappelle que 80 % de l’anneau est sur notre territoire, tandis que Genève en totalise seulement 20 %. Les fonctionnaires du CERN travaillent et habitent dans le Pays de Gex. Le deuxième atout, c’est naturellement l’aéroport international de Genève, dont nous sommes l’entrée française. Cela résume en fait une évidence : le Pays de Gex est réellement tourné vers l’international. La proximité de Genève, justement, est-elle un atout ou un inconvénient en raison du niveau de prix élevé qu’elle engendre ? Nous sommes, en effet, dans la banlieue résidentielle de Genève et c’est une force d’attractivité incontestable. Ne serait-ce que pour des salariés qui viennent chercher de l’emploi, mais aussi pour des entrepreneurs qui veulent développer du business. Alors, certes, Genève est aujourd’hui la quatrième ville la plus chère de la planète, mais c’est aussi la quatrième dans le monde pour le niveau de revenus. Le prix de nos fonciers est donc plus élevé que dans le reste de la grande région Rhône-Alpes Auvergne, mais moins que de l’autre côté de la frontière. De ce fait, Genève est un formidable élément d’attractivité, qui n’est pas un concurrent mais qui fait partie intégrante de notre territoire. C’est la définition même du pôle métropolitain du Grand Genève Français. La ville centre est sur un territoire étranger, mais tout le reste est en territoire français.
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Comment cette attractivité de Genève se traduitelle dans la disponibilité du foncier ? Il est évident que le foncier est cher et rare. Aujourd’hui, il est réparti en trois pôles. Au nord de l’aéroport de GenèveCointrin, sur Ferney-Voltaire, nous disposons de la ZAC Ferney Genève Innovation, qui court sur 65 hectares. C’est une des plus grosses opérations de l’Hexagone avec 400 000 m2 de surfaces de planchers, comprenant à la fois du logement, du commerce et des activités économiques. Au sud de l’aéroport, il y a Saint-Genis-Pouilly, avec le Technoparc et des activités liées au CERN. Il reste encore trois hectares disponibles. Enfin, le Technoparc Collonges, au sud du Pays de Gex, avec trois hectares disponibles pour des activités artisanales.
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Situé au sud du Pays de Gex, le Technoparc de Collonges totalise environ 7,5 hectares. Initié dès 1999, le dossier de création de ce Technoparc a rapidement pris forme et le site accueille aujourd’hui, sur un peu plus de trois hectares, une forte dominante d’entreprises spécialisées dans l’écoconstruction : Univert Paysages, Tryba, Kubus House... Toutefois, près de 50 % de la surface totale restent encore à commercialiser et la volonté affichée est d’ouvrir le Technoparc à d’autres entreprises. Pour cela, la communauté de communes du Pays de Gex a fait appel à la société Altia Constructions, un opérateur de Bourg-en-Bresse. A la fois investisseur et promoteur, ce dernier travaille sur la réalisation d’un village
artisanal, qui prendra place sur un tènement de 28 000 m2. Le projet prévoit la construction de sept bâtiments de locaux d’activités et deux autres à usage de bureau, pour un total de 10 800 m2 couverts. L’objectif affiché est de proposer, à la vente ou à la location, des modules à la découpe à partir de 150 m2. « C’est ce qui manque chez nous et ce à quoi nous ne savons pas répondre aujourd’hui », explique-ton du côté de la communauté de communes du Pays de Gex. Les premiers modules devraient être livrés fin 2017. Dans un environnement privilégié, à l’entrée du Pays de Gex et raccordé à sa 2x2 voies, proche de l’autoroute A40 et du bassin bellegardien, mais aussi de la Haute-Savoie, le site de Collonges offre des conditions de
développement particulièrement favorables pour les activités artisanales, les activités tertiaires et certaines activités industrielles légères. Situé aux portes de Genève, il bénéficie d’un positionnement stratégique unique. Au carrefour de multiples liaisons aériennes internationales, avec les aéroports de Genève-Cointrin et LyonSaint Exupéry à proximité immédiate, le Technoparc est un territoire naturellement connecté à l’international, en prise directe avec quelque 150 destinations. Par ailleurs, les entreprises trouvent sur place un bassin d’emploi immédiat d’un million d’habitants, où sont concentrées toutes les compétences dont une entreprise en phase de développement peut avoir besoin.
LE PROJET
Pays de Gex
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Technoparc de Collonges
LES INTERVENANTS L’Agence de développement économique du Pays de Gex et du Pays Bellegardien se charge de la commercialisation, tandis que la gestion du Technoparc est assurée par la communauté de communes du Pays de Gex et du Pays Bellegardien. La réalisation du village artisanal a été confiée au promoteur de Bourg-en-Bresse, Altia Constructions.
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S’IMPLANTER en
RHÔNE-ALPES AUVERGNE
CANTAL HAUTE-LOIRE PUY-DE-DÔME
DRÔME SAVOIE HAUTE-SAVOIE
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L
a zone de Terre Neuve fait partie des trois pôles d’équilibre économique de la Savoie, avec Technolac et Alpespace. Créée par la Co.RAL (communauté de communes de la région d’Albertville) dès 2004, la zone de Terre Neuve s’adresse majoritairement à l’industrie de montagne, à l’artisanat et aux activités tertiaires. S’étendant sur une trentaine d’hectares aujourd’hui, son développement s’est effectué en deux phases distinctes. Une première tranche de 9 ha a vu le jour en 2004, complétée, trois ans plus tard, par une seconde de 26 ha. Idéalement positionnée à l’entrée d’Albertville, elle s’avère particulièrement bien desservie, puisque accessible directement depuis la nationale qui prolonge l’autoroute de Chambéry/Grenoble. Un nouveau giratoire vient d’ailleurs faciliter l’accès au site. Elle est connectée à la vélo-route du conseil départemental qui passe par les berges de l’Isère, tandis qu’un réseau de déplacements doux est en cours de réalisation à l’intérieur du site. Sa proximité immédiate avec le bassin de vie économique d’Albertville, proche des stations alpines, en fait un lieu privilégié pour les sociétés du secteur de la montagne. Une trentaine d’entreprises sont présentes sur la zone, totalisant 350 emplois. Après une période creuse liée au contexte économique, la demande remonte grandement sur la zone. Pour preuve, le leader mondial des transports urbains par câble, l’entreprise iséroise Poma, a décidé d’implanter, fin 2016 sur cette zone, sa filiale Sacmi dédiée à l’assemblage d’éoliennes, le tout sur 10 ha, dont 7 immédiatement. Une annonce qui a suscité un regain d’intérêt pour cette zone où il ne reste que 5 ha commercialisables à ce jour.
LE TERRITOIRE
Savoie
FRANÇOIS CANTAMESSA, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE LA RÉGION D’ALBERTVILLE :
« Des opportunités d’espace pour les entreprises » Dans les années 2000, la communauté de communes de la région d’Albertville (Co.RAL) a décidé de favoriser le développement des activités de montagne en mettant en œuvre plusieurs zones d’activités. C’est dans cette démarche que s’inscrit la ZAC de Terre Neuve, réalisée en 2004 sur 9 ha, rapidement agrandie sur 26 ha, avec une extension (Terre Neuve 2) dès 2007. Cette extension a démarré en douceur compte tenu des problématiques liées au plan de prévention du risque inondation (PPRI), avec la nécessité notamment de renforcer des digues, ainsi que du contexte économique peu favorable pour les entreprises. Pour quelles raisons les entreprises viennent-elles sur ce territoire ? La reprise économique a généré un retour de la demande. Les sociétés recherchent des zones avec des facilités d’accès ainsi que du foncier disponible. La ZAC de Terre Neuve répond à ces deux paramètres. La demande remonte depuis quelque temps sur cette zone qui constitue une porte d’entrée sur Albertville en raison de sa position géographique. La destination de ce parc d’activités est majoritairement liée à l’industrie de montagne, à l’artisanat et au tertiaire. Les activités commerciales sont exclues du site.
Quelles sont les évolutions à venir sur ce parc ? Nous travaillons sur une nouvelle extension de la zone, d’une ampleur considérable. Baptisée « Terre Neuve 3 » dans le prolongement du parc existant de « Terre Neuve 2 », elle s’établira sur 100 ha et sera lancée dans les prochains mois. Par ailleurs, afin d’augmenter la visibilité de la zone, nous allons réaliser un bâtiment d’accueil en blanc pour un investissement de 3,2 M€ HT. Situé en entrée du parc, celui-ci se voudra exemplaire, à énergie positive (BePOS) et s’étendra sur 1 400 m². Il hébergera un restaurant d’entreprises ainsi qu’une crèche. L’agence Altex, en tant qu’animateur économique du territoire, emménagera dans ces locaux. Afin d’atteindre les performances requises, le bâtiment comportera une toiture sur-isolée maximisant les apports solaires passifs, un système de ventilation double flux, des brise-soleil… L’apport d’énergie sera assuré par des panneaux photovoltaïques tandis qu’une pompe à chaleur par géothermie sur nappe phréatique contribuera au chauffage de la structure. Les travaux devraient débuter cette année pour une livraison début 2017. Nous souhaitons que ce bâtiment devienne l’emblème de la zone, à la fois lieu d’échanges et d’accueil pour les entreprises du parc et lieu d’étude sur le fonctionnement de ces bâtiments BePOS.
L’INTERVIEW
Comment est née la zone d’activités de Terre Neuve ?
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LE PROJET
Savoie C’est une annonce rare ! Et un enjeu majeur pour le leader mondial des transports urbains par câble, l’entreprise de taille intermédiaire Poma. « Fin 2015, un compromis de vente a été signé avec l’un des leaders mondiaux des remontées mécaniques, la société Poma », indique Baptiste Aubailly, chargé d’opérations à la Société d’Aménagement de la Savoie. Détenu par l’industriel italien Michael Seeber sous la holding HTI BV1 (regroupant Poma, Leitner et le spécialiste en éolien Leitwind), Poma amorce un nou-
veau virage en misant sur la création d’éoliennes. « Nous disposons de l’ensemble des compétences nécessaires à la réalisation des parcs éoliens : l’ingénierie et la conduite de projets, l’industrialisation et la fabrication, la maîtrise d’œuvre et le montage, la mise en service et la maintenance », confie Jean Souchal, président du directoire de Poma. Une filiale, dénommée Sacmi, sera créée et capitalisera sur la technologie éolienne de Leitwind. « Les nacelles, les génératrices et les convertisseurs de puis-
sance seront assemblés sur place », indique David Saint-André, responsable industrie éolienne de Poma. En tout, 10 M€ seront investis sur un site de 10 ha à terme, dont 7 occupés dans l’immédiat. L’unité de production de Sacmi comptera 150 personnes. Le permis de construire a d’ores et déjà été déposé, l’installation de la filiale de Poma sur ce site devant intervenir d’ici quelques mois. Le groupe prévoit de commercialiser ses premières éoliennes « made in Savoie » à l’horizon 2017.
Les éoliennes Poma à Gilly-sur-Isère
LES INTERVENANTS La Société d’Aménagement de la Savoie (SAS) est propriétaire des terrains. Elle procède à la fois à la viabilisation des lots et à leur commercialisation après accord de la collectivité concédante, c’est-à-dire la commune de Gilly-surIsère, elle-même appartenant à la communauté de communes de la région d’Albertville (Co.RAL).
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i le parc économique d’Arc-Isère a vu le jour en 1976, il aura fallu quelques années avant qu’il ne prenne réellement son envol. Pourtant, à l’époque, le Département avait la volonté de développer des activités à la confluence des deux grandes vallées, là où deux rivières importantes se rejoignent. Mais, entre-temps, naissait, à la fin des années 1980, sur le site de l’ancienne base aérienne du Bourget-du-Lac, Savoie-Technolac, devenant la priorité du conseil général, tandis que parallèlement se développait, à mi-chemin, Alpespace. Arc-Isère attendait son heure, passant d’une gestion par la SAS (Société d’aménagement de la Savoie) à celle d’un syndicat mixte, créé en 2003 entre les communautés de communes Cœur de Savoie et Porte de Maurienne, soutenues par le Département. Le parc de 35 hectares regroupe aujourd’hui 220 salariés (150 il y a 5 ans), poursuivant ainsi sa montée en puissance, avec la perspective de doubler sa surface. Il bénéficie surtout d’une position géographique stratégique, à la croisée d’autoroutes en provenance de Chambéry et de Grenoble et en direction de l’Italie. Mais aussi du potentiel économique que représente le chantier du Lyon-Turin, liaison ferroviaire, internationale et multimodale, effective à l’horizon 2030. Par ailleurs, Arc-Isère abrite la plateforme de ferroutage d’Aiton, dispersant les camions sur 175 km entre la France et l’Italie. Des entreprises de transport routier, voyageurs, distribution, mais aussi d’usinage, de location et vente d’engins TP sont déjà implantées sur le site. L’installation récente d’Accuwatt (batteries de haute sécurité) confirme l’attractivité de la zone. Le projet en cours d’un complexe de bureaux-ateliers modulables, pouvant accueillir deux ou trois nouvelles entreprises, s’inscrit dans cette dynamique.
LE TERRITOIRE
Savoie
FRANÇOIS-XAVIER LE CORRE, DIRECTEUR DU SYNDICAT MIXTE ARC-ISÈRE :
Comment voyez-vous l’évolution d’Arc-Isère ? Nous sommes à un tournant. Notre parc économique vient de connaître, ces dernières années, une hausse qualitative, symbolisée par l’installation d’une activité de pointe, Accuwatt. Sur les 35 hectares de la ZAC (zone d’aménagement concertée), il ne reste plus que 1,5 hectare à commercialiser, avec, en outre, un projet bien avancé d’un bâtiment mêlant ateliers et bureaux. Pour l’avenir, nous envisageons une extension de la zone afin de bien s’inscrire dans la dynamique que devraient engendrer le chantier du Lyon-Turin et la future ligne ferroviaire internationale. Quelles sont vos possibilités d’extension et la progression du dossier ? Notre projet s’établit sur 35 nouveaux hectares, soit un doublement de la capacité. Le dossier a été déposé en 2011 à l’instruction des services de l’Etat, dans le cadre d’une procédure de ZAC. On maîtrise toute la phase d’acquisition foncière, toutes les études de viabilité ont été menées et on attend la mise en DUP avec espoir. Dans le cadre de cette extension, on tient compte de l’aspect environnemental, en raison de la proximité du plan d’eau du Barouchat, et nous réfléchissons, avec l’Ademe, à un projet géothermique en lien avec l’aquifère. Un bel environnement de travail est primordial. L’aspect esthétique du nouveau bâtiment témoigne-t-il d’exigences nouvelles émises par les entreprises ? Le cadre de vie et de travail compte beaucoup aujourd’hui pour les entreprises. Le nouveau bâtiment sera en devanture d’Arc-Isère, le long de la route principale de la
vallée, et nous attachons autant d’importance à son aspect extérieur qu’à sa fonctionnalité. Il doit être au service des sociétés désireuses de l’intégrer, comme des PME de production, dans le travail des métaux ou l’agroalimentaire, l’assemblage, la sous-traitance. La commercialisation est ouverte et après aval d’un comité d’agrément, le tout peut être livrable en huit mois.
L’INTERVIEW
« Le cadre de vie est un atout »
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LE PROJET
Savoie Sur une parcelle de 4 514 m², le programme consiste à implanter un bâtiment d’activités, divisible en 3 lots (2 lots abritant environ 400 m² d’ateliers et 120 m² de bureaux et 1 lot comprenant 75 m² de bureaux). Ces surfaces seront réadaptées selon les besoins des futurs utilisateurs. D’un point de vue architectural, l’ensemble est composé de volumes simples et fonctionnels. Il comporte une façade « technique » équipée de portes sectionnelles, en lien avec les ateliers, et une façade « tertiaire » pour les bureaux. L’implantation privilégie la disposition des bureaux côté Nord, qui constituent une vitrine depuis les axes routiers.
Les accès aux ateliers sont implantés en façade Sud, à proximité de l’accès à la parcelle afin de limiter les zones de circulation poids lourds. La façade dite « tertiaire » est mise en valeur, orientée vers les axes routiers (RD 1006, autoroute de la Maurienne, entrée du parc). Afin d’éviter le phénomène « bloc », est proposé un ensemble de bâtiments de hauteur variable, marqué par un traitement de façades pour chaque entité, permettant ainsi de dissocier l’activité artisanale de l’activité tertiaire. En façade Nord, les bureaux sont habillés d’un bardage bois protégé par une casquette permettant d’assurer
sa pérennité. Ce volume propose des ouvertures de formes et de tailles variables, mettant en avant la lecture contemporaine. Les façades des ateliers, d’une hauteur variant de 7,30 m à 9,80 m, seront marquées par de grandes ouvertures traitées en bardage polycarbonate, offrant un éclairage naturel de qualité. En complément du programme, pourront être créés des espaces extérieurs au bâtiment dédiés au stockage. Ceci afin d’éviter l’étalement des aires de stockage et de déchets à travers la parcelle. Ces aires seront couvertes et parfaitement intégrées au site.
Parc économique d’Arc-Isère LES INTERVENANTS
SIMULATION DE L’IMPLANTATION DU FUTUR BÂTIMENT, LE LONG DE LA DÉPARTEMENTALE, JOUXTANT ACCUWATT (SUR LA GAUCHE)
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Maître d’ouvrage : le syndicat mixte Arc-Isère (président : Olivier Thévenet), regroupant la communauté de communes de Cœur de Savoie (Combe de Savoie, Montmélian) et celle de Portes de Maurienne-Aiton, ainsi que le Département (à hauteur de 50 %) Maître d’œuvre : Albok Architecte de Grenoble (architecte Mickaël Maes) Commercialisation : assurée par le syndicat mixte Arc-Isère Promotion et démarche stratégique menées avec l’agence économique de la Savoie
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La discipline génère la confiance. La p pré réci cisi ci sion e ett la m maî aîtr trise tr e de des rè règles es sson ont de dess qu qual alit al ités it és esse es sentielles es d du Ho Hornuss, s, sspo port po rt ttra radi diti tion onne nell su suis isse is se. se Elle El less co le cond ndui uisent notre action.
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LE TERRITOIRE
Haute-Savoie L
a vallée de l’Arve regorge d’industries spécialisées dans les domaines du décolletage ou la mécanique de précision (60 000 emplois). Elle a été retenue pour devenir l’un des 67 pôles de compétitivité, en 2005, sous le sigle « Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc ». De plus, elle constitue l’un des carrefours alpins les plus importants, grâce au tunnel du Mont-Blanc et l’A40, reliant l’Europe du Nord à l’Italie. Conçu pour attirer les porteurs de projet, entrepreneurs, investisseurs… et favoriser toutes les étapes de la création et de l’installation d’entreprises, le site économique des lacs, à Thyez, est un lieu totalement dédié à la dynamique entrepreneuriale. Née de la réhabilitation d’une friche industrielle (sur 25 000 m²), soutenu par l’Union européenne (via les fonds Feder), la Région et le département, son objectif est d’apporter des solutions aux acteurs économiques pour qu’ils puissent s’installer et diversifier les métiers. Dans un premier temps, a été installée la pépinière d’entreprises (52 bureaux, 6 ateliers, 2 espaces de coworking). La commune y a adjoint salle de réunion et amphithéâtre, offrant aux porteurs de projets et collectivités la possibilité de jouer à fond la carte de la mutualisation des moyens. L’hôtel d’entreprises, en cours de conception, représente un second outil important pour accueillir des entreprises déjà existantes ou souhaitant s’y implanter. L’objectif est de les accompagner dans leur développement en leur apportant des locaux adaptés et modulables et en proposant l’accès à un certain nombre de services de proximité. La finalité ? Qu’elles puissent s’installer de façon pérenne sur le territoire.
GILLES BONNEL, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DU GROUPE ODES HABITAT :
L’INTERVIEW
« Répondre aux besoins de mixité d’activités des entreprises » Pourquoi un organisme comme le vôtre, plus tourné vers l’habitat social au départ, s’est-il investi dans un projet de locaux d’entreprises ? Il s’agit pour nous d’une étape majeure. Nous avons déjà largement contribué au développement économique par le biais de l’habitat, nécessaire pour suivre la démographie forte de la Haute-Savoie et essentiel pour l’implantation des entreprises dans le département, face à la pression foncière et à la cherté de l’immobilier. Aujourd’hui, il faut que les entreprises puissent trouver également à se loger, et nous comptons y participer en tant que promoteur. Sachant qu’elles sont aussi à la base du développement de notre groupe, qui fonctionne avec l’aide de nombreux entrepreneurs bénévoles. Et que comptez-vous apporter comme réponse spécifique à l’implantation d’entreprises ? Nous apportons notre connaissance du terrain acquise auprès d’Axite CBRE et de Jean-François Berthier, spécialisé dans l’immobilier d’entreprises, qui fait partie aussi de notre groupe. Nous nous appuyons également sur un partenariat étroit avec la commune de Thyez qui a entrepris de développer le site économique des lacs. Il s’agit de favoriser la création d’activité en prenant le relais de la pépinière qui existe déjà, en donnant aux entreprises la possibilité de rester sur place, tout en s’agrandissant. Et bien sûr d’autres entreprises de Rhône-Alpes peuvent venir s’y implanter. Justement, dans cette optique, le choix de la vallée de l’Arve et du site de Thiez vous semble-t-il le bon ?
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Oui, il s’agit d’une excellente opportunité. De par sa situation géographique, le site donne la possibilité aux entrepreneurs d’avoir des alliances au sein du pôle de compétitivité de la vallée de l’Arve sur des activités de compléments et de sous-traitance. Dans ce cadre, nous voulons une mixité d’activités entre bureaux, ateliers, laboratoires… Le tout s’inscrivant à l’échelle d’un territoire regorgeant de services aux entreprises.
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Plus qu’un hôtel d’entreprises, le futur complexe immobilier du site économique des lacs à Thyez a la double ambition de permettre aux pensionnaires de la pépinière voisine de pouvoir y prendre souche, mais aussi à des entrepreneurs de Haute-Savoie, de Rhône-Alpes ou d’horizons plus lointains d’y trouver un lieu susceptible d’assurer leur développement. Le promoteur Primalp et le maître d’œuvre Brière Architecte entendent proposer un complexe de qualité, composé de 1 654 m² de bureaux et 997 m² d’ateliers. Les premiers seront répartis dans trois bâtiments, disposés en peigne par rapport au bâtiment longitudinal abritant les seconds. A
partir de là, toutes les modularités seront possibles. Pour Jean-François Berthier (Axite CBRE), qui assure la commercialisation, l’ensemble est bien adapté aux laboratoires, contrôle qualité, show-rooms, bureaux d’études, sans restriction pour les autres activités. Qui plus est dans un cadre agréable, comme en témoigne cet environnement de montagne. La conception architecturale, signée Franck Brière et qui fait une large place à l’esthétisme, n’obère en rien le fonctionnel. Ainsi, des patios laissentils passer la lumière sur des bâtiments dont l’orientation a été bien étudiée et qui seront tous en ossature-bois. Bois qui reste visible en façade comme en
intérieur, avec isolation thermique et étanchéité auto protégée. Pour le maire de Thyez, Gilbert Catala, ce complexe illustre bien la volonté de faire du site des lacs une vitrine économique du territoire de la communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes qu’il compte associer à la démarche. En attendant, la commune de Thyez va acquérir un bâtiment de 500 m² appartenant à l’hôtel d’entreprise, adaptable en espaces de 50 à 100 m², avec des tarifs préférentiels sur deux ans pour servir de relais aux créateurs et porteurs de projets avant qu’ils ne se portent personnellement acquéreurs de locaux.
LE PROJET
Haute-Savoie
Le site des lacs à Thyez :
bureaux et ateliers modulables Une esquisse de l’architecte qui montre la volonté d’inscrire les bâtiments dans un environnement de qualité
LES INTERVENANTS - Promoteur de l’hôtel d’entreprises : Primalp, filiale du groupe Odes Habitat, de Haute-Savoie (Gilles Bonnel) - Maître d’œuvre : Brière Architecte, d’Annecy-le-Vieux (Franck Brière) - Commercialisation de l’ensemble immobilier : Axite CBRE d’Annecy (Jean-François Berthier) - La commune de Thyez assure la vente des terrains et le relais avec la pépinière, et l’association Boréal Vallée de l’Arve en sera le gestionnaire
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LE TERRITOIRE
Drôme C
omptant des entreprises de renom, comme les chocolats Valrhona, ainsi que des caves prestigieuses (Tainl’Hermitage, Delas, Maison Paul Jaboulet Aîné), le territoire de la communauté de communes Hermitage-Tournonais s’avère idéalement situé. Sa position privilégiée, le long de la vallée du Rhône, le rend attractif. Attraction renforcée par sa proximité avec le pôle métropolitain lyonnais et par celle du pôle économique de Valence. Comptant 44 000 habitants répartis dans 26 communes, ce territoire dispose d’un tissu économique dynamique et varié, composé de 3 844 établissements, totalisant 12 930 emplois, et de 31 zones d’activités d’intérêt communautaire, dont celle des Vinays. Cette dernière est accessible à la fois par l’A7 et par la « Nationale 7 », tout en étant à dix minutes de la gare TGV de Valence et à 1 h 10 de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry. La zone d’activités économiques bénéficie d’une intégration paysagère particulièrement soignée, de la fibre optique et du raccordement au réseau gaz. La commune de Pont-de-l’Isère et le site des Vinays présentent un fort potentiel de développement économique grâce à leur situation géographique en moyenne vallée du Rhône, ainsi qu’une démographie dynamique.
MICHEL BRUNET, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES HERMITAGE-TOURNONAIS :
L’INTERVIEW
« Une zone stratégique pour notre territoire » Pourquoi avoir réalisé une extension de 22 ha sur la zone des Vinays ? La zone des Vinays représente un véritable enjeu stratégique pour notre territoire. Elle est d’ailleurs reconnue d’intérêt communautaire et répond à trois objectifs : promouvoir les activités économiques sur notre périmètre, maintenir la diversité existante et préserver l’équilibre emploi/habitat. D’autre part, nous devions faire face à une demande grandissante des entreprises qui veulent soit s’implanter, soit s’agrandir, voire regrouper leurs activités. La partie sud de la zone accueillant déjà de nombreuses sociétés, il paraissait judicieux de l’étendre au nord, la configuration du site le permettant. De quelle manière avez-vous pensé l’aménagement de la zone ? Nous avons redéfini le périmètre d’intérêt communautaire de la zone afin de garantir une unicité d’aménagement pour les entreprises déjà installées et les futures implantations. La zone revêt un fort potentiel d’attractivité au vu de sa situation géographique, à la frontière du pôle valentinois, et dispose d’un tissu de PME important. L’enjeu de l’opération consiste non seulement à répondre aux besoins actuels, mais également futurs. Pour se faire et afin d’adapter notre offre au plus près des besoins des entreprises, les lots ne sont pas dessinés à l’avance, mais se font en fonction des impératifs des sociétés, la communauté de communes et la municipalité de Pont-de-l’Isère se chargeant de valider le dossier. À qui s’adresse la ZAE ? La zone se destine aux entreprises du secteur industriel et artisanal. Les terrains en bord de la Nationale 7 pourront accueillir des entreprises désireuses d’avoir un showroom tandis que des activités de services pourront
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être hébergées au centre de la zone. La commercialisation des lots va se faire en plusieurs étapes. En effet, les travaux pour la tranche ferme ont commencé. Pour les entreprises intéressées, les constructions de bâtiments peuvent être menées en parallèle des travaux d’aménagement de la zone. À noter que le prix s’échelonne, suivant les emplacements, de 45 €/m² à 60 €/m².
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Dix ans après son évocation, le projet d’extension de la zone d’activités économiques (ZAE) « Les Vinays », à Pont-de-l’Isère, est désormais sur les rails. En début d’année, les acteurs économiques du bassin de vie ont été conviés par le maire de Pont-de-l’Isère et le président de la communauté de communes Hermitage-Tournonais pour lancer la viabilisation de la zone ainsi que sa commercialisation. Des délais administratifs incompressibles et la lourdeur des études préalables
obligatoires ont ralenti l’émergence du projet. Aujourd’hui, c’est du passé ! Ancrée dans un territoire comptant 3 844 entreprises, la zone des Vinays devait faire face à une demande accrue d’implantation ou d’agrandissement des entreprises. L’augmentation de son périmètre devenait donc une nécessité. L’extension de 22 ha a ainsi été actée. Particularité ? « Les lots ne seront pas dessinés à l’avance, précise Michel Brunet, président de la communauté de communes Hermi-
tage-Tournonais. Nous ne voulons pas d’une zone d’activités vide, mais nous voulons une zone qui se développe au fur et à mesure des implantations d’entreprises. » Du sur-mesure afin de répondre au mieux aux besoins et exigences des entrepreneurs, l’aménagement se faisant en étroite collaboration entre la communauté de communes, la municipalité de Pontde-l’Isère et les occupants de la ZAE.
LE PROJET
Drôme
Parc d’activités Les Vinays
LES INTERVENANTS La zone est gérée en direct par la communauté de communes HermitageTournonais. Le service économique de la communauté de communes se charge de sa commercialisation. Après concertation et études préalables, un plan d’aménagement a été retenu pour la ZAC, comportant notamment la réalisation de voiries, le développement d’une voie secondaire vers le nord ainsi que la création de zones de stationnements mutualisées.
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LE TERRITOIRE
Haute-Loire E
n 2000, la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay a été créée à partir du district urbain du Puy-en-Velay, comprenant la ville-préfecture et ses cinq communes limitrophes. A sa création, elle a également absorbé deux communautés de communes situées à proximité, celles de Loudes et de Saint-Germain-Laprade. L’établissement public de coopération intercommunale Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay est composé des 28 communes suburbaines et rurales. La population totale est estimée à 61 054 habitants, répartis sur une superficie de plus de 453 km2. La densité de population est de 275 habitants/km². Côté altitude, le territoire accuse un fort dénivelé puisqu’il varie entre 547 mètres et 1 332 mètres. Le Puy-en-Velay, centre du bassin de vie de cette agglomération, se situe au cœur du département de la Haute-Loire. La ville se trouve à 134 km de Lyon, à 75 km de Saint-Étienne, à 110 km de Valence et à 127 km de Clermont-Ferrand. La cité ponote est reliée à la métropole forézienne par la RN 88, à deux voies, tandis que la RN 102 la relie à la capitale auvergnate. La problématique du territoire touche au désenclavement. Il existe une grande zone d’activité à l’est du Puy, à SaintGermain Laprade, le long de la nationale qui mène à Saint-Etienne, avec des entreprises majeures comme Michelin, Merck, Sodiaal… L’un des premiers enjeux de l’agglomération a été de rééquilibrer le territoire dans le sud et l’ouest, en direction d’Aubenas et de Clermont-Ferrand.
MICHEL JOUBERT, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU PUY-EN-VELAY :
L’INTERVIEW
« Créer des zones d’activités autour du Puy » Pourquoi avoir développé la zone d’activité de Chaspuzac ? Il y a trois ans, avec le concours de Laurent Wauquiez, nous avons réussi à faire implanter la Maroquinerie du Velay, filiale d’Hermès, qui fait des sacs à main haut de gamme. Cette entreprise s’était installée en location sur deux ou trois sites au Puy ; elle vient de construire à Chaspuzac une grosse unité dans laquelle elle intégrera 300 emplois en 2017. Elle a déménagé dans la zone en mars. Ce site est en tout point remarquable, au niveau esthétique mais aussi environnemental. Où en est la commercialisation de cette zone ? Deux autres entreprises importantes en termes d’investissements sont en cours d’installation dans la zone : la Librairie Laïque, qui réalise son nouveau site de logistique sur ce territoire, et une entreprise agro-alimentaire, qui sera opérationnelle dans le courant de l’année 2016. Une nouvelle entreprise est en train de monter son projet immobilier et technique. Il s’agit de Lou Légulis qui ambitionne l’implantation future d’une champignonnière de 2,5 hectares. Avec une centaine d’emplois à la clef. Nous avons trouvé un promoteur qui va construire le bâtiment. Cette zone d’environ 70 hectares est aujourd’hui occupée aux trois-quarts par quatre grosses entreprises ainsi que des sociétés plus petites qui sont en train de construire. D’autres projets de PME locales sont en cours. Il doit rester une douzaine d’hectares à commercialiser. Quelles sont les disponibilités foncières de l’agglomération ? Notre objectif depuis le début est d’arriver à créer des zones d’activités tout autour de la partie urbaine du Puy.
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Chaspuzac s’est développée à l’instar de la zone d’activité du Fangeas, à Solignac-sur-Loire. A Polignac, il existe une zone que nous allons agrandir d’ici peu d’une dizaine d’hectares supplémentaires ; à Saint Germain-Laprade, la zone va être étendue de 13 hectares. Nous allons également nous atteler à la viabilité de deux ou trois petites zones dans les deux ans qui viennent. Le contournement du Puy va être terminé en 2017, ce qui permettra aux entreprises de la région de Lyon et de Saint-Etienne de pouvoir s’installer sans crainte des bouchons à l’entrée de l’agglomération.
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Chaspuzac est une commune rurale de 750 habitants située à une dizaine de kilomètres à l’ouest du Puyen-Velay. Elle abrite l’aérodrome de Loudes. Son maire, Michel Joubert, est par ailleurs président d’agglomération. En 2014, ont été mis en route les travaux de viabilisation des terrains qui vont constituer l’extension de la zone d’activité de l’Aérodrome, à Chaspuzac. L’opération est financée essentiellement par la Communauté d’agglomération (3 M€), mais aussi par le Conseil départemental de la Haute-Loire et par la Région. L’installation définitive de la Maroquinerie du Puy (fabrique de sacs de luxe pour Hermès) sur le site représente la plus grosse implantation d’entreprise sur le territoire commu-
nautaire depuis Michelin. Ce projet de grande envergure porte sur une assiette foncière d’un peu plus de 50 000 m². Les bâtiments, construits selon le cahier des charges BBC (Bâtiment Basse Consommation), sont à structure passive et chauffés au bois. Cette implantation viendra également renforcer le pôle économique de la zone qui recense déjà la présence des établissements Sabarot, Multisac, etc. La Librairie Laïque a acquis une parcelle d’environ 18 000 m² pour 225 320 € HT afin d’installer une plateforme logistique à partir de laquelle l’ensemble des unités de la Librairie seront livrées. Ce projet nécessite la construction d’un bâtiment de 3 000 à 3 500 m², dont le coût est estimé à 600 000 €.
Une parcelle d’environ 5 775 m² a été cédée à la société de menuiserie-serrurerie BF Alu PVC, auparavant implantée à Loudes. Une opération qui permet le regroupement avec la société Hilaire Vérandas, de Barges. Cette nouvelle structure nécessite la construction d’un bâtiment de 1 100 m². La zone d’activités a mis également à disposition des entreprises plus de 20 hectares de terrain viabilisé. Sont prévues à la fois des parcelles de plusieurs hectares capables d’accueillir d’importantes entreprises, mais également des parcelles de taille plus modeste destinées à l’artisanat et aux PME. Le prix du mètre carré a été fixé à 10 €.
LE PROJET
Haute-Loire
La zone d’activité de Chaspuzac
LES INTERVENANTS La communauté d’agglomération du Puy-en-Velay, le conseil départemental de la Haute-Loire et la Région.
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LE TERRITOIRE
Puy-de-Dôme L
e 1er janvier 2017, l’agglomération clermontoise deviendra communauté urbaine. Capitale économique, universitaire, culturelle et sportive de l’Auvergne, l’agglomération clermontoise regroupe 21 communes et près de 300 000 habitants sur une superficie de plus de 300 km2. Un Auvergnat sur quatre y réside. Ce territoire s’étend du vignoble de Châteaugay au château de Montrognon et du Puy-de-Dôme aux rives de l’Allier. La recherche et l’enseignement sont représentés par 40 000 étudiants ainsi que par 6 000 chercheurs publics et privés. L’agglomération doit son dynamisme économique aux 14 250 entreprises implantées : 830 dans l’industrie, 1 620 dans la construction, 9 320 dans le commerce, les transports et les services, ainsi que 2 480 dans le secteur administratif. Clermont Communauté sert d’écrin à deux leaders économiques : Limagrain, le 4e semencier mondial, et Michelin, le numéro un mondial du pneumatique. L’agglomération accueille également un certain nombre de PMI performantes dans les domaines de la santé, de l’agro-alimentaire, de la mécanique ou encore des services. La culture n’est pas oubliée, avec notamment le plus grand festival international du court-métrage, le Zénith, la Grande Halle d’Auvergne, une salle de musiques actuelles, une scène nationale de théâtre et le volcan du Puy-de-Dôme, labellisé Grand Site de France. La ville-centre de Clermont-Ferrand, labellisée EcoCité, s’étend sur 42 km2 et compte près de 150 000 habitants. La préfecture du Puy-de-Dôme, capitale naturelle du Massif Central, est desservie par des infrastructures autoroutière, ferroviaire et aéroportuaire ouvrant la ville et son agglomération à l’espace national et international.
BENOÎT MEMBRÉ, DIRECTEUR DU BIVOUAC :
« Attirer les start-ups, les accompagner puis les pérenniser » Comment est né le projet de Quartier Numérique, dont l’animation est assurée par Bivouac ? D’une volonté commune de la Région, de Clermont Communauté et de neuf entreprises privées de donner au territoire toutes les chances de réussir dans le développement d’entreprises numériques. Chacun a participé financièrement à la construction du projet. De plus, les partenaires privés se sont engagés à fournir des jours-hommes avec leurs experts pour accompagner les start-ups que nous suivons. A quoi sert le Bivouac ?
L’INTERVIEW
Notre structure est dédiée à l’accélération des entreprises après l’incubation. Notre équipe, composée de quatre personnes, élabore et met en œuvre des programmes d’accélération. Nous amenons un outil qui n’existait pas auparavant en Auvergne pour les entreprises : l’accélération. Comment allez-vous procéder pour dynamiser le territoire ? Nous voulons développer les compétences des entreprises dans le domaine du numérique afin d’accroître le business et l’économie locale. Pour cela, il faut attirer les start-ups, les ancrer sur le territoire, et les accompagner pour qu’elles grossissent et qu’elles deviennent pérennes. Le premier type de public que nous accompagnons rassemble les entreprises en incubation dans le domaine du numérique. Nous travaillons surtout avec les incubateurs auvergnats. Le deuxième type de public regroupe des entreprises répondant à des appels à projets nationaux et internationaux sur des thématiques numériques
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précises. Ces thématiques sont en lien avec les domaines d’innovation stratégique sélectionnés par la Région. Enfin, troisième typologie, les entreprises du territoire, non hébergées dans le Quartier Numérique, qui n’ont ni le temps ni les moyens de s’occuper de leurs projets. Nous collaborons avec l’enseignement supérieur, les chambres de commerce, Business France, la French Tech, toutes les institutions qui s’occupent d’accompagnement d’entreprises et nos neuf partenaires privés. En 2016, nous allons pouvoir être aux côtés d’une quinzaine de start-ups.
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LE PROJET
Puy-de-Dôme Le numérique est une filière soutenue par Clermont Communauté depuis quelques années, avec notamment la création, dès 2004, d’une pépinière et d’un hôtel d’entreprises. Depuis le 1er décembre dernier, une structure dédiée à l’accompagnement des startups du numérique a été lancée. Le Bivouac est provisoirement situé dans le quartier de la Pardieu mais intégrera, en 2019, le secteur République afin d’être le noyau du Quartier Numérique. Ce projet résulte d’un partenariat public-privé avec l’ex-Région Auvergne, Clermont Communauté ainsi que neuf partenaires privés. Ce futur quartier numérique correspond à un gisement foncier de près de
40 hectares. L’objectif est d’accueillir, autour d’un bâtiment totem, un écosystème d’entreprises. Le Bivouac (ndlr : et les installations d’accompagnement des start-ups) siègera dans le bâtiment phare constitué de trois étages, cohabitant avec des entreprises et des services (espace de coworking, amphithéâtre, restaurant, conciergerie, etc.). Ce bâtiment aura une superficie de 4 000 à 8 000 m2. Des études sont en cours afin de déterminer s’il faut rénover un édifice en friche ou en construire un nouveau. La décision définitive sera prise au printemps 2016. Le coût du futur équipement devrait être compris entre 18 et 20 M€ HT.
Le quartier République se situe dans l’entre-deux villes, entre Clermont et Montferrand. Ce secteur a connu une première vie avec une occupation industrielle et de services (usines Michelin, les abattoirs, des casernes militaires...). Une stratégie de reconquête a vu le jour à partir des années 1990. Ont été construits une clinique privée, le CHU Estaing, des commerces, une maison de retraite, un centre des congrès, une salle de musiques actuelles, des bureaux, des hôtels, etc., sans omettre l’agrandissement du stade de rugby et la mise en service du tramway en 2006.
Quartier Numérique Clermont-Ferrand Auvergne Le quartier République accueille en son sein le Quartier Numérique et son bâtiment totem
LES INTERVENANTS Le maître d’ouvrage est la communauté urbaine. L’animateur de ce quartier sera le Bivouac. Les partenaires publics : la Région Auvergne, Clermont Communauté Les partenaires privés : Michelin, Limagrain, Orange, Engie, EDF, La Montagne, Crédit Agricole Centre France , Caisse d’Epargne Auvergne Limousin, cluster Auvergne TIC
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L
a communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac (CABA) a été désignée comme territoire de référence pour la déclinaison de l’axe 8 territorial urbain du Programme Opérationnel FEDER-FSE 2014-2020 de la région Auvergne. La CABA regroupe 25 communes, dont la préfecture du Cantal, Aurillac. D’une superficie de 490 km2, ce territoire comptabilise 54 036 habitants (chiffres de 2011) et accueille plus de 35 % des habitants du département. La commune d’Aurillac concentre 19 % de la population du Cantal, et 26 % avec les communes voisines d’Arpajon-sur-Cère et d’Ytrac. Aurillac centralise l’essentiel des fonctions administratives, des services, des commerces, des équipements culturels et représente le pôle principal en termes d’emplois. Cinq zones d’activités communautaires irriguent le tissu économique du bassin d’Aurillac : Baradel - Le Garric (20 ha), Baradel - Le Bousquet (22 ha), Les Quatre-Chemins (5,5 ha), les zones d’Esban et de la Sablière. Implantée dans la continuité de la ZAC d’Esban, la zone commerciale de la Sablière pourrait permettre la réalisation de 25 464 m2 de surface de vente. Elle représente un investissement global de 70 M€ porté par le promoteur privé SNC Atout 15 et les enseignes qui s’y installeront. La CABA s’intègre dans un bassin de vie plus large, le Pays d’Aurillac, qui recouvre le sud-ouest du département et constitue une porte d’entrée du Massif Central. Le Pays d’Aurillac regroupe plus de 80 000 habitants dans 89 communes rattachées à 6 EPCI distincts : la communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac, la communauté de communes Cère et Rance en Châtaigneraie, la communauté de communes du Pays de Maurs, la communauté de communes du Pays de Montsalvy, la communauté de communes Cère et Goul en Carladès, ainsi que la communauté de communes Entre Deux Lacs.
LE TERRITOIRE
Cantal
JACQUES MÉZARD, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU BASSIN D’AURILLAC :
« Nous avons du foncier disponible »
Quelle est la situation foncière au sein du bassin d’Aurillac ? Nous essayons de constituer un Pôle Immobilier d’Entreprises. Cinq tranches ont été réalisées et sont occupées, nous attaquons cette année la 6e tranche. Nous avons rénové et construit des bâtiments à quelques kilomètres d’Aurillac pour loger des cadres qui s’installent. Nous voulons avoir une offre assez complète. Il y a encore des possibilités foncières. Aujourd’hui, nous ne sommes pas en manque de potentialités. Si une entreprise veut s’installer à Aurillac, nous lui trouverons les terrains nécessaires. En quoi le territoire s’avère attractif pour les entreprises ? Nous avons une main d’œuvre stable et de qualité. L’agglomération a aussi beaucoup investi sur des
équipements structurants (culturels et sportifs notamment) pour lutter contre l’idée d’un territoire enclavé. Nous avons également le souci de conserver un pôle universitaire. Nous avons un IUT avec deux départements, dont un de bio-informatique très performant. Nous sommes en train de pousser pour la création d’un troisième département. Nous avons besoin de faire venir de la matière grise.
L’INTERVIEW
Où en est la commercialisation des zones d’activités d’Esban et de la Sablière ? Nous avons commercialisé 69 % de la zone industrielle et artisanale. La zone commerciale est en attente de la fin des recours de Casino, car nous voulons installer un hyper concurrent. Le foncier est acquis, les réseaux sont réalisés. Ces deux zones se touchent, elles sont situées à cheval sur les communes d’Aurillac et de Vitrac. Elles ont l’avantage d’être sur la trajectoire du futur tracé de la nouvelle nationale 122, et ne sont pas loin de l’aéroport. Nous sommes en train de négocier une extension de la zone artisanale et industrielle d’Esban ; nous avons déjà acheté 12 hectares. Notre souci est d’avoir une réserve foncière pour les opportunités qui se présenteront.
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LE PROJET
Cantal Sortie de terre en 2006-2007, la ZAC du Puy d’Esban, qui propose la surface de foncier la plus importante du bassin d’Aurillac, a connu plusieurs phases de travaux. Parmi les derniers aménagements, la création du giratoire central intérieur en lien avec la réalisation de la zone commerciale de la Sablière. Depuis sa commercialisation en 2008, seize entreprises ont acquis 69,5 % des terrains des 21,8 ha commercialisables de la ZAC d’Esban (29 ha de foncier). En 2015, trois nouveaux lots ont été vendus aux entreprises Univair’Santé, Transports Lhéritier et Teil.
En 2017, ERDF devrait emménager dans la zone d’activités. Il reste plus de 13 ha de surface disponibles. En fonction de la localisation des terrains, leur prix s’échelonne de 23 € à 42,5 € HT/m2. La zone du Puy d’Esban se situe en périphérie immédiate de la Ville d’Aurillac, au bord de la RN 122 AurillacFigeac-Toulouse (commune d’Ytrac). Sa réalisation a représenté un coût total de 13 M€ HT. Le prix de vente des terrains aux entreprises a contribué à boucler l’investissement, avec près de 5 M€ collectés. La participation de la CABA (communauté de communes du
bassin d’Aurillac) pour le développement de cette zone s’élève à 4,2 M€. Les subventions obtenues auprès de l’Europe (FEDER), de l’Etat (FNADT), de la Région Auvergne et du Département ont représenté un total d’environ 4 M€. Afin de réaliser la future zone économique du territoire de l’agglomération aurillacoise, plus de 24 hectares ont été acquis à l’ouest de la ZAC économique d’Esban par la CABA en 20102011 et en 2013-2014. Cette année, 12 ha supplémentaires compléteront la réserve foncière.
Zone d’activités du Puy d’Esban
LES INTERVENANTS Le concédant de la ZAC du Puy d’Esban est la communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac (CABA). La concession a été attribuée à SEBA 15 (Société d’Equipement du Bassin d’Aurillac).
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L
e Cantal est un département rural, entièrement situé en zone de montagne. D’une superficie de 5 726 km2, il compte plus de 150 000 habitants et 260 communes. Le territoire tire majoritairement ses revenus de l’agriculture et du tourisme. Avec cinq AOP fromagères et une puissante filière de l’élevage, notamment autour des races Salers et Aubrac, l’agriculture génère plusieurs milliers d’emplois dans plus de 300 entreprises du secteur de la transformation agroalimentaire. Le tourisme occupe une place importante avec des points forts comme la station de ski du Lioran, le Puy-Mary (classé Grand Site de France), la station thermale de Chaudes-Aigues ou encore plusieurs lacs de barrages. Le département bénéficie par ailleurs d’une liaison aérienne directe avec Paris depuis Aurillac (chef-lieu), d’une antenne universitaire à Aurillac, ainsi qu’une offre culturelle et sportive diversifiée.
LE TERRITOIRE
Cantal
VINCENT DESCOEUR, PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU CANTAL :
Quels types d’activités ont vocation à s’implanter dans le Cantal ? En premier lieu, toutes les entreprises qui voudraient valoriser notre matière première ou nos ressources, en particulier le lait, la viande, la forêt ou la pierre. Plus largement, au-delà de l’agro-alimentaire, la plupart des secteurs industriels sont représentés : ameublement, plasturgie, pharmacologie, parachimie, recherche sur les probiotiques (avec un cluster)… Nous avons également plusieurs unités industrielles et leurs sous-traitants qui travaillent pour le secteur du luxe, dans le domaine de l’intelligence informatique... Mais aussi des savoir-faire plus traditionnels, comme par exemple le textile ou la fabrication de parapluies. Le secteur du transport et de la logistique est, lui aussi, fortement représenté. Plusieurs grands groupes nationaux et internationaux ont des unités dans le département (les groupes Lapeyre, Saint-Gobain, Lactalis et Sodiaal).
L’INTERVIEW
Pourquoi développer et moderniser le centre équestre départemental ? Le Département du Cantal promeut depuis de nombreuses années le monde équestre avec divers soutiens à cette filière. Il est ainsi propriétaire de l’hippodrome d’Aurillac, l’un des plus anciens de France, qui organise depuis près de deux siècles des courses hippiques. Il a facilité l’installation de l’antenne des Haras Nationaux en fournissant les terrains d’implantation, et c’est tout logiquement qu’il a développé une activité de loisirs grâce à la création, dans les années 1970, d’une école d’équitation, puis d’un poney club, dont l’ambition était de faire découvrir le cheval aux Cantaliens. Depuis sa création et la construction de deux manèges il y a plus de trente ans, les travaux de modernisation ont été relativement limités et les conditions de pratique de l’activité sont devenues au fil du temps inconfortables, voire non-conformes aux nouvelles normes. Quelles sont les priorités du Département à court ou long terme ? L’une de nos principales préoccupations est l’inversion de la courbe démographique et le renouvellement des emplois ainsi que la transmission-reprise d’entreprises. Dans le Cantal, comme en Auvergne, on sait qu’un actif sur trois partira en retraite d’ici 2020, ce qui représente un défi considérable et signifie dans le même temps qu’il y a beaucoup d’opportunités d’emplois et de reprises d’entreprises dans tous les domaines. Autre priorité : le désenclavement. Nous continuons d’investir sur les routes pour améliorer les temps d’accès aux autoroutes et comptons sur la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes pour accélérer et multiplier les chantiers. Nous investissons parallèlement dans les infrastructures du numérique : la desserte en téléphonie mobile est de bonne qualité, tout comme la couverture internet grâce à des programmes d’équipement qui permettent à chaque Cantalien d’avoir accès au haut débit depuis 2009 et, dès la fin 2017, au très haut débit.
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« On héberge des unités de grands groupes nationaux et internationaux »
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LE PROJET
Cantal Le poney club existe depuis les années 1980. Il est composé de 18 ha de terrains. Exploité par une association, il revendique 700 pratiquants hebdomadaires, dont plus de 500 adhérents, du jeune débutant au sportif confirmé de haut niveau. C’est aujourd’hui le plus grand centre équestre auvergnat en dépit d’une zone d’attractivité limitée. La structure emploie sept permanents, à savoir un directeur, trois moniteurs, une secrétaire comptable, un chef
d’écurie et un palefrenier. Le Département du Cantal a souhaité agrandir l’école départementale d’équitation, mais aussi moderniser ses équipements et ses locaux qui passent de 2 000 m2 à 6 500 m2. La réalisation de ce projet départemental se fera en deux temps. La première tranche des travaux porte sur deux manèges, les bureaux administratifs et les vestiaires sanitaires des pratiquants, qui seront livrés en mars 2016. Suivra, en no-
vembre prochain, la deuxième tranche de travaux qui verra la construction des écuries. L’agrandissement et la modernisation de l’école départementale d’équitation ont nécessité un investissement de 3,5 M€ TTC, financés par des fonds propres ainsi que des subventions de l’Etat, de la Région, de la CABA (communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac) et du CNDS (Centre national pour le développement du sport).
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Poney club d’Aurillac, école départementale d’équitation
LES INTERVENANTS La maîtrise d’ouvrage est assurée par le conseil départemental du Cantal Les maîtres d’œuvre sont : Architecte, Daniel Rougé (Laroquebrou) Architecte associée : Isabel Ambite Robin (Lavaurs) Bureau d’études techniques : I.E.S. (Cahors) Bureau de contrôle : Veritas (Aurillac) Coordonnateur Sécurité et de Protection de la Santé : APAVE (Rodez) Entreprises : VRD, SA TPA / SAS Eurovia (Reilhac/Aurillac), SAS Soulier (Aurillac), SARL Marcenac (Marcolès), SARL Auritoit (Aurillac), SARL Mazet (Aurillac), SA Caumon (Arpajon-sur-Cère), SA Roques (Aurillac), Belet-Isolation (Olemps), SARL Canti Carro (Naucelles), SARL C2M (Maurs), SARL NTC (Aurillac), Forclum Massif Central (Aurillac), SAS Bois & Paysages (Aurillac), SARL Clabel (Eguilles)
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3 000 m² amÊnagÊs disponibles sur la ZA des chauds à Jonzieux :
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1 500m² amÊnagÊs disponibles sur la ZA de Marlhes
Ce bâtiment est situÊ sur une parcelle de 10 000 m² de notre ZI du PÊroux de Bourg-Argental, ZI la plus proche des grands axes en direction de la vallÊe du 5K{QH GHV DJJORPpUDWLRQV O\RQQDLVH HW VWpSKDQRLVH
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2,5 ha amĂŠnagĂŠs disponibles sur la ZI du PĂŠroux Ă Bourg-Argental
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Il dispose de 2 quais de chargement intÊgralement pTXLSpV HW RIIUH GHV SRVVLELOLWpV G¡H[WHQVLRQ /D =, HVW pTXLSpH GX 7UqV +DXW 'pELW
Mission dĂŠveloppement ĂŠconomique VEDGXHO#FF PRQWVGXSLODW IU
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Une réalisation de 4 immeubles de bureaux totalisant environ 8 000 m2. 1ère tranche livrée : 2 600 m2. 2ème tranche livrée en mai 2015 pour le compte des 3 associations Alec - Ageden & Air Rhône-Alpes : 1 300 m2
LE PARC DE CHESNES / ST-QUENTIN FALLAVIER (38)
LE PIC DE BELLEDONNE / ST-MARTIN D'HÈRES (38)
LES TERRASSES DES BRUYÈRES / LIMONEST (69)
14 000 m2 de bureaux dans un environnement paysager, à la location ou à l’acquisition. 1ère tranche livrée : 1 200 m2 réalisés pour Farnell Element 14 2ème tranche : 2 140 m2 en cours de réalisation
Au cœur du Biopôle de Lyon Gerland, plate-forme d’innovation de 4 500 m2. Laboratoires, salles blanches et bureaux
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