GUIDE DE L'IMMOBILIER POUR LES ENTREPRISES 2016-2017

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Supplément au Tout Lyon Affiches du 8 octobre 2016 - N° 5226

Le

guide

immobilier

de l’

pour les

entreprises Rhône-Alpes Auvergne

2016-2017


ACTEUR DE RÉFÉRENCE DE LA PROMOTION TERTIAIRE Présents sur le territoire national, et notamment sur l’agglomération lyonnaise, nous développons des bureaux et des parcs d’affaires tertiaires, en complément des bâtiments d’activités industrielles et logistiques.

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LE PIC DE BELLEDONNE / ST-MARTIN D’HÈRES (38)

LES TERRASSES DES BRUYÈRES / LIMONEST (69) 14 000 m2 de bureaux dans un environnement paysager, à la location ou à l’acquisition. 1ère tranche livrée : 1 200 m2 réalisés pour Farnell Element 14 / 2ème tranche : 2 140 m2 Livraison fin 2016.

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SOMMAIRE / SUMMARY

SOMMAIRE / SUMMARY Éditorial EDITORIAL

p. 6-7

Réhabilitation d’édifices historiques p. classés : ou comment faire renaître la ville sur la ville THE RENOVATION OF HISTORICAL/LISTED BUILDINGS

8-22

OR HOW TO GIVE A SECOND LEASE OF LIFE TO THE CITY

I - Conjoncture p. I - ECONOMIC SITUATION

p. 148-173

III - Architecture et aménagement III - ARCHITECTURE AND LAYOUT IV - L’approche financière IV - THE FINANCIAL APPROACH

p. 174-205

p. 206-225

V - L’approche territoriale : p. 226-291 Métropole de Lyon - Rhône V - THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE VI - L’approche territoriale : p. 292-361 Départements rhônalpins et auvergnats VI - THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE VII - Aux frontières de Rhône-Alpes Auvergne : p. 362-376 Bourgogne-Franche-Comté, Languedoc-RoussillonMidi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Suisse VII - SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

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Index des annonceurs ADVERTISERS’ INDEX

Supplément au Tout Lyon Affiches n° 5226 Société éditrice Groupe Tout Lyon, 18 rue Childebert, 69002 Lyon, SAS au capital de 60 032 € Président et directeur de publication Alain MILLIAT Principal actionnaire SEPS ; ISSN 2102-7080 Commission paritaire 0919 I 85791

24-147

II - L’acte de construire II - THE BUILDING PROCESS

Le Tout Lyon Affiches

p. 377-378

Impression Imprimerie Chirat Saint-Just-la-Pendue Rédaction en chef Laurent Odouard Rédaction Carine Barjon-Audouard, Florence Barnola, Aurélie Beau, François Bonnet, Jacques Donnay, Bruno Fournier, Agnès GiraudPassot, LR2D, Laurent Marchandiau, Emilie Massard, Denis Meynard, Charlotte Mounard, Mathieu Ozanam, Stéphanie Polette, Séverine Renard, Eric Séveyrat, Sévim Sonmez, Caroline Thermoz-Liaudy, Stéphanie Véron, Claude Vigne, Aline Vincent Composition graphique Jérôme Dufêtre Traduction Charlotte MOUNARD © Photographies DR sauf mentions Publicité commerciale Philippe BESSON pbesson@le-tout-lyon.fr Tél. 04 78 28 88 00

Joint à ce supplément un encart Cushman & Wakefield



ÉDITORIAL / EDITORIAL

HEALTHY BUSINESS PROPERTY

A

lthough the territory has grown significantly with the creation of the new region of Auvergne-Rhône-Alpes, commercial property market shines bright in 2016. Three great reasons to give thanks: more than 150,000 m2 of commercial premises have been rented or bought in every semester, 130,000 m2 of office spaces have found occupants in the first trading half-year and the investors are paying more and more attention to Lyon. According to Benoît de Fougeroux, the president of FNAIM Entreprises in Lyon, “The first semester 2016 is one of the best we’ve had for a long time”. The second half-year being usually better than the first, the experts have good reasons to keep faith in the future. The only downside may be the slowing market of logistics. And it is interesting to notice than there is not one, but several major specialists dealing with commercial real estate. Published by the newspaper Tout Lyon Affiches, the edition 2016-2017 of the “Business property guide” has been enriched with many pages. As usual, the supplement gives a portrayal of the property professionals and the way they behave, work and deal with the complex field of real estate. Besides the huge building site of Grand Hôtel Dieu in Lyon Presqu’île, plenty of other projects are currently active. Some of them being top of the range, others being more restricted. Still, every one of them contributes to the influence of a territory, where more and more companies wish to set up their business. Private actors work along-

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METROPOLAM

side the public ones. Many of them agree that the local authorities have to pool resources and work together as far as legislation, regulation, financing or administration is concerned. Patrick Miton, an associate architect and town-planner working at Soho, is longing for the great gathering: “We need the support of the politicians, so that they may give a real impulse to the projects”. In a big investigation, which introduces the métropoles and the federations of municipalities under merging, all spokespersons remain convinced of the necessity to stand as a united front, without forgetting the identity of the territories, nor their own special features. “Once, they were competing with one another… Today, the professionals are working hand in hand, because the files need a team work to be managed successfully.” The edition 2016-2017 of the “Business property guide” focuses on the big projects of Lyon Métropole, but also on every interesting building site in the departments of the new region, from the Swiss border to the edge of the Auvergne region. Enjoy your reading!


L

’antienne semble éculée. Sa musicalité

haut de gamme, d’autres plus confidentielles – ir-

n’en demeure pas moins douce à l’oreille.

riguent un territoire en mouvement, attractif, cible

Une fois encore, le marché de l’immobilier

d’entreprises, désireuses de s’implanter ou de se

d’entreprise, dans une région plus grande

développer.

encore cette année avec le rapprochement d’avec

Des acteurs privés aux côtés d’acteurs publics. Pour

nos voisins auvergnats, affiche une santé éclatante.

beaucoup, les collectivités territoriales doivent don-

Illustration en trois points focaux des excellents

ner le « la » et accorder leurs instruments – légis-

résultats : le retour des locaux d’activités dans les

latifs, réglementaires, financiers, administratifs, juri-

fameux standards des 150 000 m2 placés par se-

diques… Architecte-urbaniste associé chez Soho,

mestre, la dynamique des bureaux avec six premiers

Patrick Miton attend ce tempo : « Nous avons be-

mois de l’année 2016 prometteurs (130 000 m2

soin des politiques pour faire émerger les projets ».

placés) et enfin, l’appétence réelle des investisseurs

Une forte volonté indispensable pour avancer

pour la place lyonnaise. Benoît de Fougeroux, pré-

de concert ! Dans notre enquête consacrée aux

sident de FNAIM Entreprises à Lyon, le scande sans

grandes métropoles et aux communautés de com-

ambages : « Ce premier semestre 2016 constitue l’un

munes en phase de fusion/expansion, chaque pro-

des meilleurs que l’on a connus depuis longtemps ».

tagoniste prône le faire ensemble, l’action commune

Et comme de tradition le second acte est de veine

dans le respect de l’identité de chaque territoire, des

supérieure, l’optimisme en l’avenir est de rigueur. Au

spécificités propres. « Hier en concurrence, des ac-

cœur de cette partition enjouée, un seul bémol : la

teurs acceptent aujourd’hui de travailler main dans

relative faiblesse du marché de la logistique.

la main, sur certains dossiers, pour ne pas obérer les

Dans cette orchestration hétéroclite mais néan-

chances de réussite de tout le monde ».

moins harmonieuse, point de chef à la baguette.

La mouture 2016-2017 du « Guide de l’immobilier

Plutôt une foultitude d’acteurs, spécialistes dans

pour les entreprises », sans prétention d’exhaustivi-

leurs domaines et maillons essentiels d’une chaine

té, dévoile dans les grandes largeurs une foultitude

de l’immobilier à la valeur sans cesse en croissance.

de projets et de produits finis ou en passe de l’être,

Le « Guide de l’immobilier pour les entreprises » du

de la frontière helvète aux confins de la grande ré-

Tout Lyon affiches, densifié et épaissi, les présente

gion côté Auvergne. Un récital que l’on vous laisse

dans leur quotidien, dans leurs compétences, dans

apprécier !

ÉDITORIAL / EDITORIAL

SUR UNE BONNE NOTE…

leurs savoir-faire et dans leur maestria. Si l’emblématique chantier de l’Hôtel-Dieu travaille toujours

L. O.

sa composition finale et rythme l’ordinaire de la presqu’île lyonnaise, moult réalisations – certaines

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1ère place de marché immobilière professionnelle


DÉBAT / DEBATE

RÉHABILITATION D’ÉDIFICES HISTORIQUES CLASSÉS : OU COMMENT FAIRE RENAÎTRE LA VILLE SUR LA VILLE THE RENOVATION OF HISTORICAL/LISTED BUILDINGS OR HOW TO GIVE A SECOND LEASE OF LIFE TO THE CITY

PORTÉ PAR UNE DYNAMIQUE QUI NE SE DÉMENT PAS DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, LE MARCHÉ LYONNAIS DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE EST CONFRONTÉ À UN DÉFI : TROUVER LES RESSOURCES POUR PROLONGER L’EMBELLIE SANS AMPLIFIER L’ÉTALEMENT URBAIN. LA CRÉATION DE NOUVEAUX FONCIERS, NOTAMMENT AU TRAVERS D’OPÉRATIONS D’AMÉNAGEMENT URBAIN AMBITIEUSES ENGAGÉES SUCCESSIVEMENT À GERLAND ET VAISE, PUIS AU CARRÉ DE SOIE ET À CONFLUENCE, CONSTITUE UNE PREMIÈRE RÉPONSE À CE BESOIN. MAIS PAS LA SEULE. AU MOMENT OÙ L’ALLONGEMENT DES TEMPS DE DÉPLACEMENTS PENDULAIRES EST POINTÉ DU DOIGT PAR LES CHANTRES D’UNE SOCIÉTÉ ATTACHÉE À LA PRÉSERVATION DE SON ENVIRONNEMENT, REDONNER VIE À DES BÂTIMENTS FRAPPÉS D’OBSOLESCENCE PAR L’ÉMERGENCE DE NOUVELLES NORMES ENVIRONNEMENTALES S’AVÈRE ÉGALEMENT « TENDANCE ». MAIS ATTENTION, TOUT N’EST POURTANT PAS SI SIMPLE POUR LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR QUI S’ENGAGENT DANS CETTE VOIE. POUR DÉBATTRE DE CE SUJET, LE TOUT LYON AFFICHES A INVITÉ JEAN-PIERRE GAGNEUX (DIRECTEUR GÉNÉRAL DE 6ÈME SENS IMMOBILIER), DIDIER CAUDARD-BREILLE (PRÉSIDENT-FONDATEUR DU GROUPE DCB INTERNATIONAL), PATRICK MITON (ARCHITECTE-URBANISTE ASSOCIÉ CHEZ SOHO), BERNARD VITIELLO (DIRECTEUR ADJOINT D’EIFFAGE IMMOBILIER, DIRECTEUR DU PROJET GRAND HÔTEL-DIEU), FRÉDÉRIC RAGOT (ARCHITECTE DPLG - ATELIER D’ARCHITECTURE ARCHE) ET MARC PIGEROULET (DIRECTEUR ASSOCIÉ SOCIÉTÉ ARIOSTE).

IN LYON, THE BUSINESS PROPERTY MARKET HAS BEEN SUCCESSFUL FOR A FEW YEARS. NOW, IT HAS TO FIND RESOURCES TO KEEP GROWING WITHOUT CROSSING THE MÉTROPOLE BOUNDARIES. FIRST, REAL ESTATE PROFESSIONALS DECIDED TO CONSTRUCT NEW BUILDINGS IN THE DISTRICTS OF GERLAND, VAISE, CARRÉ DE SOIE AND LA CONFLUENCE. STILL, OTHER OPTIONS EXIST. EXTENDED COMMUTING BEING MORE AND MORE FREQUENT, THE CITY TRIES TO BRING DISUSED BUILDINGS BACK TO LIFE AND RENOVATE THEM ACCORDING

BUT THE SITUATION IS NOT THAT EASY AS IT MAY SOUND. TO DEBATE THE SUBJECT, TOUT LYON AFFICHES INVITED JEAN-PIERRE GAGNEUX (GENERAL MANAGER OF 6ÈME SENS IMMOBILIER), DIDIER CAUDARD-BREILLE (FOUNDER AND PRESIDENT OF DCB INTERNATIONAL), PATRICK MILTON (ASSOCIATED ARCHITECT AND URBAN PLANNER IN SOHO), BERNARD VITIELLO (DEPUTY DIRECTOR OF EIFFAGE IMMOBILIER, MANAGER OF THE PROJECT GRAND HÔTEL-DIEU), FRÉDÉRIC RAGOT (ARCHITECT FOR THE ARCHITECTURE OFFICE ARCHE) AND MARC PIGEROULET (DEPUTY DIRECTOR OF ARIOSTE).

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TO ENVIRONMENTAL STANDARDS.


• BTS Professions Immobilières • BTS Notariat • Bachelor Responsable de Programmes Immobiliers

• Gestionnaire de Biens Immobiliers • Bachelor Négociateur Conseil en Patrimoine Immobiliers et Financiers • Bachelor Gestionnaire d’Affaires Immobilières • Mastère Professionnel Manager des Actifs Immobiliers


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À LYON COMME AILLEURS, LE PARC TERTIAIRE COMPTE DE NOMBREUX PRODUITS

© CÉLINE VAUTEY

© GUILLAUME PERRET

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© CÉLINE VAUTEY

DÉBAT / DEBATE

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Les participants

QUI NE SONT PLUS ADAPTÉS

1- Didier Caudard-Breille, président du groupe DCB International

PRISES OU TOUT SIMPLE-

2- Jean-Pierre Gagneux (directeur général de 6ème Sens Immobilier)

AUX BESOINS DES ENTREMENT AUX NOUVELLES NORMES DE SÉCURITÉ.

MAIS

TOUS NE FONT PAS L’OBJET DU MÊME TRAITEMENT.

RÉNOVATION, RESTRUCTURATION, VOIRE DÉMOLITION PUIS RECONSTRUCTION… QU’EST-CE QUI DIFFÉRENCIE CHACUNE DE CES OPÉRATIONS ? Jean-Pierre Gagneux : Tout dépend en fait de l’inscription ou non du bâtiment à l’inventaire du patrimoine historique. Si le bâtiment est inscrit, il n’y a pas beaucoup de solutions. En revanche, s’il ne l’est pas, c’est au propriétaire qu’il appartient de décider de ce qu’il va faire. Patrick Miton : Il faut en effet analyser le site et le contexte pour évaluer le champ des possibles. Parfois celui-ci est très limité, parce que le bâtiment est inscrit et qu’il faut donc le conserver. S’il ne l’est pas, l’opérateur fait une analyse, avec son équipe de maîtrise d’œuvre et son architecte, pour déterminer

3- Patrick Miton (architecte-urbaniste associé chez Soho) 4- Marc Pigeroulet (directeur associé société Arioste) 5- Frédéric Ragot (architecte DPLG - atelier d’architecture Arche) 6- Bernard Vitiello (directeur adjoint d’Eiffage Immobilier, directeur du projet Grand Hôtel-Dieu)

le gisement potentiel en fonction du programme, de ce qu’il veut faire et des contraintes inhérentes au site et au produit. Cette analyse en amont est particulièrement intéressante, puisqu’elle consiste à déterminer les potentialités et les éléments que l’on va éventuellement conserver. C’est à l’issue de cette étude, et au regard des contraintes, que l’on fait parfois le choix de raser le bâtiment pour faire ensuite du logement, du bureau, un hôtel... En revanche, quand on décide de garder le bâtiment, on se penche sur son ADN, sur le contexte, sur son lien avec l’histoire… Il est important de garder

issus de notre métropole et nous connaissons l’esprit de tel ou tel quartier, de tel ou tel espace. Nous ressentons le besoin de conserver, ou pas, quelque chose parce que nous sommes intégrés à cette culture. Le patrimoine, ce n’est pas que le bâti, c’est aussi tout ce qui tourne autour. Jean-Pierre Gagneux : À Lyon, cette approche correspond aussi à la volonté des élus, qui souhaitent tous garder le patrimoine ancien. Mais il s’agit d’ailleurs d’une tendance générale dans l’Hexagone.

cette filiation avec l’histoire du bâtiment et avec celle du site sur lequel il s’inscrit. Quand on part de l’existant, on tisse toujours un lien avec le contexte et avec la ville. Frédéric Ragot : Comme le dit Patrick, je considère qu’il est essentiel de relier tout cela à la culture ambiante, à la culture générale, à l’esprit lyonnais. Nous sommes tous

Bernard Vitiello : En effet, ce n’est pas spécifique à Lyon. A Marseille, où nous menons une opération sur le secteur Euroméditerranée dans un ancien bâtiment de la SNCM, nous « Dans tous les cas, gardons le bâtile maître-mot, c’est ment qui a un ADN la localisation. Sur le fort dans la ville. Car dossier de l’Hôteldans tous les cas, le Dieu, qui nous occupe maître-mot, c’est la actuellement, nous localisation. Sur le sommes en plein dossier de l’Hôtelcœur de la Presqu’île. Dieu, qui nous ocC’est donc cela le cupe actuellement, premier paramètre. nous sommes en Ensuite, il faut réfléplein cœur de la chir à la structure du Presqu’île. C’est bâtiment et à sa desdonc cela le pretination future »

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Bernard Vitiello


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mier paramètre. Ensuite, il faut réfléchir à la structure du bâtiment et à sa destination future. Dans ce cas précis, nous avons à gérer l’avenir d’un bâtiment entièrement classé. Nous n’avons donc pas une grande marge de manœuvre. Mais sur les 26 corps de bâtiments, il y en a un, sans grande valeur historique, que nous ne souhaitions pas conserver. Nous avons donc expliqué notre point de vue aux Monuments Historiques, en soulignant que nous souhaitions mixer conservation de certains bâtiments, transformation pour d’autres et enfin suppression

pour le dernier. Nous avons ainsi l’ambition d’amener de la vie et d’ouvrir cet espace aux Lyonnais, alors que cet hôpital était un lieu fermé jusque-là. Didier Caudard-Breille : En fait, le premier travail consiste à trouver ces bâtiments qui ont une très forte personnalité. A Lyon, nous savons qu’il y en a 200 à 300 sur le territoire de la Métropole qui peuvent être rénovés. Il y a quelques bâtiments des années 1970/80 que l’on aimerait bien garder, mais qui structurellement posent problème. Il faut donc prendre la mesure du

© CÉLINE VAUTEY

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© CÉLINE VAUTEY

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© CÉLINE VAUTEY

DÉBAT / DEBATE

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lourde. On se pose donc la problème et évaluer les enjeux. question de savoir s’il ne serait Nous travaillons actuellement pas préférable de le raser et de sur le M+M, un bâtiment que tout le monde souhaiterait garlui redonner vie d’une façon un der, mais qui peu plus moderne. est structurel« Nous savons qu’il lement plein y a entre 200 et CONSERVER OU d’amiante, 300 bâtiments à RASER, À QUI avec un bétrès forte personnaAPPARTIENT LA ton d’époque lité sur le territoire DÉCISION ET QUAND de qualité de la Métropole SE PREND ELLE ? moyenne. Les qui peuvent être IGH érigés à rénovés » Didier Caudard-Breille : cette époque Ce sont des décisions Didier Caudardrépondent à quasiment politiques. Breille des normes Sur ce dossier précis du qui datent M+M, nous travaillons avec la et l’opération risque d’être très SPL. Dans le projet initial, nous


Marc Pigeroulet : La limite de l’exercice, ce sont les contraintes d’ordre réglementaire, qui sont liées au PLU, et techniques. A ce titre, l’exemple de l’ancienne Tour UAP (NDLR : quartier de la Part-Dieu, à Lyon) est édifiant. Nous avons fait une offre pour la réhabiliter, mais finalement le programme de rénovation des Halles et leur proximité ont rendu l’opération impossible. Nous n’avions plus d’autre choix que de la raser et de reconstruire ensuite.

EST-CE QUE CELA REVIENT PLUS CHER DE RÉHABILITER

Bernard Vitiello : Tout dépend du bâtiment que l’on envisage de réhabiliter et du programme que l’on souhaite réaliser. Didier Caudard-Breille : Quand un promoteur veut réhabiliter, c’est que ça lui coûte moins cher. Frédéric Ragot : Rapporté à son prix au mètre carré, le toit de la gare des Brotteaux coûte 7 fois plus cher qu’un toit normal. Jean-Pierre Gagneux : Sur le New Deal, nous avons réussi à faire une réhabilitation au même prix que le neuf, avec un gros désamiantage et une grosse démolition. Au final, cela a représenté une enveloppe de 35 M€. Patrick Miton : Nous restructurons actuellement plusieurs surfaces de bureaux de façon lourde et globalement, cela revient au prix du neuf quand on intègre la déconstruction, le désamiantage…

QUE DE RASER ET RECONS-

VOUS AVEZ TOUS ÉVO-

TRUIRE

QUÉ CETTE DIMENSION DE

?

Jean-Pierre Gagneux : Nous

RECONSTRUIRE LA VILLE SUR

LA VILLE.

CELA SIGNIFIE-TIL QUE C’EST AUJOURD’HUI LA PROBLÉMATIQUE DE

L’ABSENCE DE FONCIER QUI GUIDE CES DÉMARCHES DE RÉHABILITATION

?

Frédéric Ragot : La problématique des transports en commun et celle de la mobilité urbaine incitent en effet à reconstruire la ville sur la ville. Si on ne veut pas que les gens fassent des kilomètres, c’est ce qu’il y a de plus intelligent à faire. C’est également une solution pour éviter l’apparition de ces no man’s land qui sont mal vécus. Ce qui est intéressant, c’est de voir comment des quartiers, mal vécus à un moment donné, renaissent à travers les réhabilitations et l’arrivée d’une certaine population. Le Vieux Lyon et les pentes de la Croix-Rousse constituent un bon exemple de ces territoires urbains qui ont été abandonnés et qui revivent peu à peu. Marc Pigeroulet : Place Tolozan (Lyon 1er), nous avons monté un micro projet. Nous avons racheté deux étages de bureaux dans un immeuble XVIIIe, qui date d’avant la Révolution et que nous avons complètement restructuré. Ce n’est pas visible

de l’extérieur, mais le résultat est superbe de l’intérieur : il y a une verrière sur deux niveaux à l’entrée, nous avons refait des murs en staff, des boiseries identiques au XVIIIe, refait les paquets chevrons... Nous avons donc gardé les éléments intéressants, tout en incorporant des éléments modernes, comme cette passerelle métallique pour rejoindre l’étage supérieur.

DÉBAT / DEBATE

rencontrons vraiment tous les cas de figure. Il est donc impossible de donner une réponse infrangible à cette question.

Patrick Miton : La force d’une ville, c’est sa capacité à se régénérer sur elle-même. Bien sûr il y a la pression foncière, mais c’est la capacité des acteurs de faire en sorte que la ville soit toujours en mouvement qui est essentielle. Il faut éviter de tomber dans le drame des villes « muséifiées », où tout est figé. La force et la richesse d’une ville viennent de cette sédimentation, couche après couche, qui permettent à la ville de se reconstruire sur elle-même, tout en gardant son ADN. Les Américains recherchent en Europe cette histoire où un immeuble très contemporain et un immeuble historique sont côte à côte dans une harmonie globale. Marc Pigeroulet : C’est aussi l’évolution de la réglementation

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avions choisi de tout raser. Mais ils nous ont amenés à réfléchir, à repenser notre projet… L’influence de Gérard Collomb est très forte à ce niveau-là. C’est un maire bâtisseur, très sensible au développement économique de sa ville par l’immobilier. Il est donc très présent au niveau des décisions et apporte volontiers la contradiction, pour nous faire réfléchir sur les grands sujets qui sont menés dans les grands quartiers de développement de la ville.


DÉBAT / DEBATE

qui favorise cette sédimentation. J’en veux pour exemple le futur PLU qui est actuellement en élaboration. En hypercentre, nous n’aurons plus cette énorme contrainte de l’obligation de réaliser des capacités de parkings équivalentes à celles imposées pour un immeuble neuf. Il y a beaucoup de projets sur des immeubles qui vont se surélever, même si les architectes des Bâtiments de France n’ont pas encore bien intégré cette dimension. Mais la sédimentation, c’est cela. La proximité des transports en commun joue en faveur de cette démarche, car on ne peut pas favoriser le développement des transports en commun et, dans le même temps, imposer une augmentation du nombre de places de parkings en hypercentre.

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Patrick Miton : Je vais totalement dans ce sens-là. C’est quand même la collectivité qui, à un certain moment, doit donner l’impulsion et la ligne de conduite. C’est elle qui définit le champ du possible. Après, bien entendu, c’est aux opérateurs d’acquérir des parcelles… Mais si l’on veut redonner un petit peu d’oxygène et si l’on veut que la ville reste en mouvement, il faut que la collectivité soit très alerte et fasse en sorte que les documents réglementaires le permettent.

Didier Caudard-Breille : Cela France en évoquant le cas du New Deal. Je lui ai rappelé que le veut dire aussi que c’est la denbâtiment avait été acheté par un sification, par exemple à la Part opérateur privé et que, s’il vouDieu avec de nouvelles tours, lait voir les choses se faire exacqui va permettre de créer ces tement comme il le souhaitait, nouvelles surfaces, grâce auxc’était alors au secteur public quelles nous aurons le luxe, de de l’acheter et de prendre en temps en temps, de garder un charge. Quand un privé achète, patrimoine que l’on pourra réhail faut l’aider à faire biliter. Et à cet effet, revivre le site, plutôt comme le disait Marc, que de lui mettre des la problématique des « Quand un bâtons dans les roues. transports en comprivé achète, Ils ont compris le dismun est essentielle. il faut l’aider à cours, mais cela m’a faire revivre le demandé des mois Bernard Vitiello : site, plutôt que de débats. Je voudrais mettre

de lui mettre

l’accent sur un phédes bâtons Didier Caudardnomène qui est dans les Breille : Sur le projet récent et qui tend roues » Bel Air Camp, nous à se généraliser : Jean-Pierre avons des problèmes l’appropriation par le Gagneux d’ERP. Mais amener privé de bâtiments des actifs dans un site publics. Ce sont des comme celui-là et le administrations qui faire revivre, cela demande qu’à disparaissent, comme hôpitaux, un moment donné le monde SNCF, Banque de France… et politique se mette en marche cela témoigne de la vitalité de pour nous aider. Parce que ce la ville et des acteurs éconon’est pas simple. Or aujourd’hui, miques. Nous avons de belles nous sentons des freins. En fait, opportunités qui apparaissent on a le sentiment que l’adminisainsi. tration est prête à ne rien faire et Jean-Pierre Gagneux : Pour un bâtiment classé ou un bâtiment public acheté par un privé, il faut quand même que l’Etat et l’administration ne constituent pas des freins. J’ai eu une conversation sur ce sujet avec un architecte des Bâtiments de

à tout arrêter, plutôt que d’aider le secteur privé. Et je ne parle pas d’argent. Frédéric Ragot : Le frein sur ces opérations n’est pas tant politique, il vient avant tout de l’administration qui ne suit pas l’évolution de son temps. Une

étude vient de sortir récemment, et les gens qui font le PLU ont été étonnés alors que cela fait des années que nous leur expliquons les choses. Que dit cette étude ? Elle indique que le taux de motorisation des familles diminue en centre ville, mais aussi dans la première périphérie. Car le rapport à la voiture est différent. Il y a de plus en plus de locations, on prend les petites voitures électriques et, dans le même temps, on a une offre de transports en commun exceptionnelle. Lyon est une des villes du monde où l’offre de transports en commun est la plus complète. On se déplace beaucoup plus rapidement en transports en commun, donc nous avons trop de parkings dans Lyon. Des parkings vides la plupart du temps, qui plombent le prix d’un logement, d’un bureau... Il faut savoir qu’il y a plus de 20 000 places vides dans les opérations privées qui ont été réalisées autour de la Part-Dieu. Et je ne parle pas du parking du centre commercial qui n’est jamais plein ! Lyon Parc Auto se plaint de la baisse de fréquentation de tous ses parkings. Dans cette étude, il est dit qu’il y a 17 % de voitures en moins qu’il y a dix ans dans Lyon. Cette offre exceptionnelle de transports en commun nous amène à repenser le rapport à la ville. D’où l’intérêt de réhabiliter ces bâtiments qui sont en centre ville.



DÉBAT / DEBATE

Jean-Pierre Gagneux : Le label BREEAM tient compte de la situation et des transports en commun. C’est la première fois qu’un label en tient compte. Notre HQE lui n’en tient pas compte. Didier Caudard-Breille : C’est un label très pragmatique. Le BREEAM tient compte aussi d’éléments extérieurs à l’immeuble. Il est beaucoup moins dogmatique sur l’immobilier.

QUAND ON A UN PRODUIT COMME LE NEW DEAL, EST-CE QUE L’ON EN FAIT UN PRODUIT DE COMMUNICATION, UNE VITRINE ? Jean-Pierre Gagneux : On n’engage pas de démarche particulière, mais cela vient tout seul. Et au final, c’est effectivement une référence ; d’autant plus, en ce qui concerne ce programme, que nous avons reçu un prix du SIMI (ndlr : salon de l’immobilier d’entreprise). Je souligne, puisque nous évoquons ce projet, que notre objectif n’était pas d’en faire une référence, mais d’éviter que ce bâtiment ne passe aux mains d’un grand groupe international. Nous voulions que des Lyonnais montent cette opération. Néanmoins, il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui, portés par les commentaires élogieux, on se sert en effet du New Deal pour mettre en avant notre savoirfaire. Frédéric Ragot : Ce genre de situation représente d’ailleurs des contraintes. Nous, pour la gare des Brotteaux, nous devons gérer environ trois visites par semaine. On nous sollicite pour voir ce qui a été réhabilité.

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Jean-Pierre Gagneux : Depuis que le New Deal est terminé, nous avons déjà accueilli pas moins de 67 visites de groupes, qu’il s’agisse d’associations de quartier, de touristes, d’élus… Nous avons même accueilli tous les architectes des Bâtiments de France de la région.

Didier Caudard-Breille : Le New Deal ou l’Hôtel-Dieu, ce sont quand même deux opérations emblématiques. Quand j’ai transformé l’immeuble de Candia, cours Suchet, que nous l’avons désossé pour en refaire un immeuble certes très sympa, nous n’avons pas eu les mêmes sollicitations, parce que ce n’est pas un porte-étendard. C’est une réhabilitation classique. On est dans l’esprit de ces 200 à 300 immeubles basiques que j’évoquais précédemment. Pour le New Deal ou l’Hôtel-Dieu, on est en face de produits exceptionnels. Des exceptions culturelles. Hôtel-Dieu, Citroën, c’est unique… Jean-Pierre Gagneux : C’était tout simplement le plus grand garage du monde lorsqu’il a été construit. Bernard Vitiello : L’engouement du public est significatif. Alors qu’un bâtiment comme la tour Incity est plus un sujet de réflexion et d’admiration pour un cercle de professionnels, des sites comme l’Hôtel-Dieu et l’exgarage Citroën sont des sujets qui fascinent le grand public. Sur l’Hôtel-Dieu, d’ailleurs, nous avons tellement de demandes que nous réfléchissons à externaliser ce travail de visites en faisant appel à l’office du tourisme, parce que sinon, nous ne ferons plus que ça. Frédéric Ragot : C’est l’histoire qui fait rentrer un bâtiment dans cette dimension. Je ne sais pas si vous avez fait attention à cela, mais Lyon a été la « capitale de la Terre » (ndlr : Lyon a accueilli, du 11 au 14 juillet, le XIIe congrès mondial Terra). C’est important, parce que c’est toute l’histoire de la construction dans le monde qu’on centre sur Lyon. Pas moins de 70 % des constructions dans le monde sont en terre, en particulier en Afrique ou en Asie. Et ce savoirfaire, nous l’avons, car nous disposons du laboratoire Cratère. Mais quand on va par exemple à Bamako ou à Ouagadougou, qui sont des villes construites

en terre, on constate que le rêve des élus, c’est de construire en béton. C’est dommage car il faut tout faire venir pour cela, alors qu’ils ont le matériau sur place ! On leur fait donc redécouvrir depuis Lyon la qualité historique de la construction de leur ville. On apprend finalement aux gens de là-bas l’intérêt de leurs bâtiments et on leur apprend comment les utiliser ou les réutiliser. Bernard Vitiello : De tous temps, les bâtiments ont été construits à partir de matériaux locaux. Ici, par exemple, nous avons beaucoup de pierres de Villebois, parce que la carrière de Villebois n’est pas loin. Didier Caudard-Breille : Je voudrais revenir sur un point que nous avons évoqué il y a un instant. Certes, la tour Incity n’est visitée que par des groupes de professionnels, mais je trouve que c’est dommage de ne pas donner aux Lyonnais la possibilité de le faire également. Il faudrait développer le tourisme architectural. Car c’est un élément du dynamisme d’une ville. Nous travaillons d’ailleurs sur un IGH dont le dernier étage serait accessible avec des ascenseurs différenciés, avec un sky garden et un restaurant. Cette vue générale permettrait de rendre un peu la ville aux Lyonnais. Car il faut penser cela en amont. C’est sûr que si on ne l’envisage pas avant, comme cela se fait notamment à Londres, à New York, en Asie…, c’est ensuite très compliqué à mettre en œuvre. Incity et Oxygène ne sont pas faciles à visiter et ne peuvent pas faire partie d’un circuit de visite architecturale. Alors que nous pouvons le faire un peu partout dans le monde. Ce sont pourtant des outils merveilleux pour ressentir la ville. L’accueil du public implique cependant des contraintes et des coûts… Didier Caudard-Breille : Oui, ce sont des coûts supplémentaires…

Patrick Miton : Cela engendre des contraintes mais tu ne subis plus la tour, tu peux la vivre, tu peux te l’approprier le temps d’une visite. Frédéric Ragot : A Lyon, il n’y a que trois restaurants installés comme ça en situation panoramique. Bernard Vitiello : Nous n’utilisons pas suffisamment les toitures-terrasses. Alors que nous avons une ville exceptionnelle, des dénivelés à mettre en valeur… Patrick Miton : On a des marges de progrès, c’est évident.

« Avec les architectes des Bâtiments de France, il faut bien admettre que ce ne sont jamais des discussions faciles » Frédéric Ragot

À VOUS ENTENDRE, ON A L’IMPRESSION QUE LES DÉBATS AVEC LES ARCHITECTES DES BÂTIMENTS DE FRANCE SONT TOUJOURS TRÈS DIFFICILES… Frédéric Ragot : Cela dépend beaucoup des personnes. Mais il faut bien admettre que ce ne sont jamais des discussions faciles. Didier Caudard-Breille : Je prends l’exemple d’un petit bâtiment, le « 92 Lafayette », sur lequel nous avons un utilisateur qui va nous prendre 1 800 m2. Ce dernier est bloqué pour son bandeau d’enseigne. J’ai l’impression que nous marchons un peu sur la tête. Ce ne sont vraiment pas des facilitateurs. Ils ne sont pas intégrés dans le monde économique et ils devraient sortir de leur dogme de temps en temps pour s’adapter à la vie réelle et pour nous aider. Ils ont une forme de pouvoir dont ils abusent parfois.


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DÉBAT / DEBATE

Frédéric Ragot : Ils ont quand même évolué depuis quelques années. Avant, c’était pire. Didier Caudard-Breille : C’est la moindre des choses. Le monde évolue… Frédéric Ragot : Il y a des départements où c’est encore moins simple que dans le Rhône. Patrick Miton : Le préfet a quand même dit aux opérateurs : « Si vous avez trop de contraintes, venez me voir directement ». Ce sont ses services et il est conscient que parfois, c’est un frein qui peut être très fort. Frédéric Ragot : Dans le cadre du développement durable, nous avons organisé, avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’agence d’urbanisme de Lyon, une rencontre avec tous les architectes des Bâtiments de France de la région pour leur expliquer l’intérêt de certains aménagements : isolation par l’extérieur, capteurs solaires en toiture... L’objectif était de leur

expliquer que nous n’allions pas dénaturer la toiture en installant ces éléments. Il a fallu 34 ans mais ils ont fini par le comprendre et l’accepter.

Didier Caudard-Breille : Sans projet identifié, ils ne viennent pas voir le monde économique. Ils ne font pas partie de nos réseaux et c’est assez compliqué, en effet. Et tous les promoteurs, tous les marchands de biens, tous les gens actifs dans cette ville au niveau de l’immobilier et de la construction prennent comme un pensum une visite aux ABF. Ce n’est jamais une partie de plaisir. C’est dommage, car il n’y a pas de relation de confiance. Ils ont un a priori négatif sur nous.

de l’autre. La question que l’on doit se poser est la suivante : jusqu’où ont-ils la capacité à pousser le curseur ? C’est très compliqué, car on ne sait pas exactement jusqu’où ils peuvent aller. On ne connaît ni les règles, ni les frontières. En fait, c’est un monde qui fonctionne en circuit fermé, qui n’encourage pas trop l’innovation, qui entend travailler avant tout sur l’expérience dans la mise en œuvre des matériaux. Il faut toujours travailler dans le droit fil de ce qui se faisait avant. Dans ces conditions, faire entrer des innovations est très compliqué, y compris au niveau des matériaux. Nous avons quand même réussi à le faire si j’en juge par les façades en aluminium, ce qui est tout à fait exceptionnel. Je tiens cependant à souligner que sur de grosses opérations, nous avons toutefois la possibilité d’avoir recours à l’arbitrage du préfet et que cela permet de débloquer certains dossiers.

Bernard Vitiello : Cet a priori négatif est lié à une dogmatique qui sépare très distinctement la culture d’un côté et l’économie

Frédéric Ragot : Dans le bâtiment, on respecte les règles par les DTU (documents techniques unifiés), mais quand on est dans

ON PEUT EN DÉDUIRE QUE

CE SONT DES MONDES PA-

RALLÈLES, QUI TRAVAILLENT ENSEMBLE MAIS SANS SE RENCONTRER RÉELLEMENT

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Réhabilitation d’un immeuble rue Récamier à Lyon 6e (avant et après)

?

la réhabilitation, souvent l’expérience et la pratique ancienne sont en opposition avec le DTU. Les assurances acceptent finalement qu’on fasse à l’ancienne. Mais à partir du moment où on intervient sur du bâtiment historique, on est exempt de quelques normes. Bernard Vitiello : La complexité au quotidien, c’est que finalement les architectes Monuments Historiques nous poussent à déroger au DTU. Mais ce sont des opérations que nous avons vendues à des investisseurs et ce n’est pas évident de leur expliquer ensuite que ce n’est pas conforme. Frédéric Ragot : Le DTU est un document qui n’est pas obligatoire. Bernard Vitiello : Non, mais il est confortable pour un investisseur. Frédéric Ragot : Certes, mais c’est un document de consensus entre les Bâtiments et le milieu des assurances. Car il ne faut pas sous-estimer la diffi-



DÉBAT / DEBATE

culté que l’on rencontre pour assurer un bâtiment historique. C’est le budget principal de la copropriété, parce que s’il faut reconstruire à l’identique, cela coûte cher. Didier Caudard-Breille : D’ailleurs, très souvent, ce n’est pas possible.

« Une des difficultés de la réhabilitation, c’est de concilier ces deux mondes de l’esthétique et de la technique, qui ne répondent pas du tout aux mêmes codes » Marc Pigeroulet

SUR CE TYPE DE PRODUIT, ON DOIT ÊTRE ATTENTIF À CEUX QUI RENTRENT DANS LES FUTURS LOCAUX

?

Marc Pigeroulet : Bien entendu, c’est l’essence même du projet. Bernard Vitiello : Ce qui nous guide en premier c’est l’utilisateur. Après on fait en fonction de l’âme du bâtiment. Frédéric Ragot : Il faut rendre le bâtiment fonctionnel pour la nouvelle utilisation, alors qu’il avait effectivement une autre fonctionnalité auparavant. Didier Caudard-Breille : Ce n’est pas honteux non plus de parler d’équilibre économique. A un moment donné, on doit se poser la question : est-ce que la réhabilitation du projet va nous permettre de faire quelque chose à peu près au prix du neuf, mais avec une élégance, une émotion différentes ?

OUI, PARCE QUE LE BUT EST QUAND MÊME D’INTÉGRER À L’INTÉRIEUR TOUS LES PARAMÈTRES DE MODERNITÉ QU’ATTENDENT LES UTILISATEURS

?

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Didier Caudard-Breille : On ne peut pas tout faire non plus. On ne pourra pas mettre un faux plancher, un faux plafond… sans

tout détruire. Il y a des choix à faire. Bernard Vitiello : C’est le sens de l’exercice. En ce qui nous concerne, nous faisons primer l’utilisation alors que les Monuments Historiques font primer le bâtiment. Et assez souvent ce n’est pas compatible. Comme les grilles que l’on nous impose de garder devant des vitrines de commerces. Ce n’est ni très accueillant ni pratique. Marc Pigeroulet : Il faut ajouter une dimension fondamentale, qui est la dimension technique de l’objet. On parle d’âme, d’esthétisme, d’utilisateur… mais derrière il y a de la technique. C’est-à-dire qu’il faut chauffer, climatiser, accéder… Dans un bâtiment existant, c’est dix fois plus dur que dans un bâtiment neuf, parce que dans ce cas, on part d’une feuille blanche. Nos ingénieurs arriveront toujours à faire quelque chose qui marche, mais parfois on se rend compte d’un coup que les tuyaux passent de partout, que les hauteurs ne fonctionnent pas… Une des difficultés de la réhabilitation, c’est de concilier ces deux mondes de l’esthétique et de la technique, qui ne répondent pas du tout aux mêmes codes. L’exercice de notre métier, finalement, c’est ça. Je prends l’exemple de nos propres bureaux : nous avons mis quatre ans pour être certifiés.

CET ÉQUILIBRE ENTRE LA

TECHNIQUE ET L’ESTHÉTIQUE, C’EST UN VRAI

CHALLENGE

?

expliquer que l’on ne peut pas tout faire. Il y a des arbitrages à effectuer. Mais l’utilisateur vient souvent après et malheureusement, on doit souvent faire des choix pour quelqu’un qu’on ne connaît pas. On travaille deux ou trois ans avant son arrivée et on n’a aucune idée de la personnalité de celui qui va venir.

SUR UN BÂTIMENT QUI A EU

UNE PREMIÈRE VIE, IL FAUT ÉGALEMENT TENIR COMPTE

DE L’ÉTAT DU FONCIER.

S’IL EST POLLUÉ, EST-CE QUE CELA IMPOSE DES

CONTRAINTES SUPPLÉMENTAIRES

?

Didier Caudard-Breille : Oui, là encore, c’est un enchevêtrement de réglementations qui évoluent sans cesse à une vitesse incroyable. On a à peine le temps de se former à une réglementation qu’il y en a une autre qui arrive. Cela devient complètement fou. Marc Pigeroulet : La problématique de l’amiante est à ce titre tout à fait explicite. Patrick Miton : C’est le principe de précaution poussé à son extrême. Didier Caudard-Breille : Le principe de précaution poussé à son extrême, c’est terrible. Pour l’entrepôt de Bel Air Camp, on a de la peinture au plomb. Il ne se passe rien, mais c’est tout juste si on ne devrait pas venir avec des masques, alors que des dizaines de milliers de personnes sont déjà passées par là pour travailler sans tomber malade.

Didier Caudard-Breille : Les utilisateurs sont de plus en plus exigeants. Ils se moquent que vous « Sur certains imsoyez dans de l’ancien, meubles, le budget du rénové… Ce qu’ils désamiantage est veulent, c’est avoir tellement important la climatisation, les qu’il peut remettre bornes wifi, les faux en cause certains planchers… tout ce qui projets. Je pense va leur faciliter la vie que l’amiante va au quotidien. Mais ils générer des épaves sont éloignés de notre urbaines dans les anréalité et il faut leur

nées qui viennent » Patrick Miton

Patrick Miton : L’amiante est un problème de santé publique, c’est non négociable. Frédéric Ragot : Il y a en effet des règles en

matière de gestion et d’affectation de sites pollués. Ainsi, on ne peut pas mettre de résidence pour personnes âgées, d’école maternelle ou de crèche sur un site où il y a eu une station-service avec des cuves. Même si le site en question a été dépollué depuis. Par bonheur, les techniques en matière de dépollution des sols et des sites sont de plus en plus évoluées et coûtent de moins en moins chères. Didier Caudard-Breille : Je ne cautionne pas vraiment ce que tu dis sur la question du coût de la dépollution. Nous travaillons actuellement pour finaliser l’acquisition du Double Mixte sur le campus de la Doua. Nous avions prévu une enveloppe de 200 000 € pour le désamiantage et là, nous en sommes déjà à 700 000 €. On arrive presque à 1 M€ sur un bâtiment comme cela et il est évident que cela peut plomber un budget. Et en plus, ce n’est pas de l’amiante volatile, donc ce n’est pas la pire des contraintes. En fait, nous payons un peu le travail de nos aînés. Frédéric Ragot : Bien sûr, mais ils ne savaient pas exactement quels pouvaient être les effets. Didier Caudard-Breille : C’est vrai, mais on en mettait aussi un peu par facilité. Patrick Miton : Sur certains immeubles, le budget désamiantage est tellement important qu’il peut remettre en cause certains projets. Je pense que l’amiante va générer des épaves urbaines dans les années qui viennent. C’est-à-dire des bâtiments où il y a tellement et où cela coûte tellement cher de désamianter que l’on préférera ne rien faire, parce que l’opérateur n’aura pas intérêt à investir autant d’argent par rapport à la valeur du marché. Nous aurons des bâtiments qui deviendront de véritables verrues, jusqu’à ce que la valeur du marché rattrape la possibilité de faire et d’obtenir un équilibre économique. Nous avons plusieurs dossiers


La Cocotte à papiers, pour des entreprises écologiquement performantes Une cocotte à papiers pour s’engager dans le développement durable et le respect de l’environnement. Une cocotte, en plus, 100 % lyonnaise ! La Cocotte à papiers est née il y a deux ans à Lyon. Elle propose un service de recyclage de papiers auprès des entreprises. Un atout majeur, surtout quand on sait que 70 à 85 kilos de papier sont consommés chaque année par chaque employé français. La démarche est simple : la Cocotte à papiers vous laisse des cartons à positionner sous chaque poste de travail. Des cartons exclusivement réservés au papier et au carton. Le service de nettoyage de l’entreprise s’occupe de les vider dans des bacs installés à proximité. Et votre mission est terminée ! Ce sont, ensuite, les équipes de la Cocotte à papiers qui s’occupent du ramassage et du transfert jusqu’à leur entrepôt de traitement situé à Vénissieux. Le tri se fait manuellement entre le papier, le carton et le plastique, entre le blanc et les couleurs. Place ensuite à la destruction et à la compression pour former des blocs de 400 kilos, qui seront ensuite acheminés vers des usines françaises d’industrie papetière. Une démarche écologique qui semble séduire les entreprises lyonnaises. En 2014, 12 tonnes de papiers avaient été récoltés par la Cocotte à papiers. Le chiffre est monté à 80 tonnes en 2015 pour une estimation proche des 200 tonnes cette année. Pour Didier Gaudet, attaché commercial à la Cocotte à papiers, la progression est logique : « Les habitudes ont changé. Aujourd’hui, le tri et le recyclage sont en train de devenir des gestes du quotidien. Les entreprises l’intègrent dans leur politique et les salariés sont de plus en plus motivés. Le but est vraiment de rendre la démarche la plus simple possible. On accepte aussi des cahiers entiers dans les cocottes. Ils n’ont pas à réfléchir. Quand on voit la caisse qui se remplit, c’est aussi une façon de se rendre compte de sa consommation de papier au quotidien. » La Cocotte à papiers propose aussi une aide au désarchivage. La société cliente a la responsabilité d’étiqueter les cartons d’archives dont elle veut se débarrasser. Notre équipe s’occupe de la manutention, du ramassage dans les rayons et de la destruction. Aujourd’hui, la Cocotte approche la centaine de clients sur Lyon et envisage une expansion dans d’autres villes de France. Entrepôt de traitement situé à Vénissieux

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Il utilise la Cocotte à papiers : le groupe Expert & finance : conseil en gestion de patrimoine et basé à Lyon Marie Latour, responsable marketing et communication Caroline Delville, responsable achats « Nous avions une poubelle dédiée au papier, située au bout du couloir d’un grand étage donc autant vous dire qu’elle n’était pas beaucoup utilisée. Nous avons donc fait appel à la Cocotte à papiers en juin dernier. Les ‘‘cocottes’’ ont été installées à chaque poste de travail et c’est une vraie réussite ! Les soixante-dix employés jouent le jeu ! Les caisses sont vidées très régulièrement par les femmes de ménage donc on n’a pas le temps de les remplir entièrement. Nous avons affiché le bilan au bout d’un mois de recyclage : 170 kilos de papier ont été récupérés dans la société. C’est énorme ! Ca a fait réfléchir beaucoup de salariés. Certains réutilisent leur papier pour du brouillon, d’autres essaient d’économiser leurs impressions. C’est notre petite contribution au respect de l’environnement ! »


DÉBAT / DEBATE

sur lesquels nous avions eu des estimations de désamiantage et que nous avons stoppé quand nous avons commencé les travaux et que ces frais se sont démultipliés. A un moment, l’opérateur se sent piégé, parce qu’il se retrouve avec des frais qu’il n’avait pas prévus et qui peuvent se chiffrer en millions d’euros. Au final, il doit le faire parce que c’est son bâtiment, mais il est évident que cela impacte l’opération. La restructuration du Radisson (NDLR : Radisson Blu Hôtel, sur les dix derniers étages de la tour Part-Dieu, Lyon 3e) a pris plusieurs mois de retard parce que le sujet désamiantage était particulièrement épineux et totalement imprévu. Pour des propriétaires avec les reins un peu moins solides que les grands groupes, cela risque d’engendrer de terribles déconvenues. Bernard Vitiello : L’Etat vend les propriétés publiques à des privés sans condition suspensive. Patrick Miton : Tout à fait. Celui qui achète un bien de l’Etat doit mettre l’argent sur la table et ensuite il doit se débrouiller. Didier Caudard-Breille : En ce moment, nous faisons aussi

deux réhabilitations en site occupé et c’est également très intéressant. Ainsi sur le Récamier (quartier Part-Dieu), nous avons refait toute la CVC (chauffage, ventilation, climatisation) avec les utilisateurs à l’intérieur. Je crois que cela va se faire de plus en plus. Idem rue Cassin, dans l’ancien siège de Rhône Poulenc, nous avons gardé un plateau et nous avons initié une espèce de jeu de go, en installant les gens sur un espace pendant qu’on rénove leur plateau, puis en les ramenant avec d’autres. Ce sont des choses que l’on n’imaginait même pas il y a dix ou quinze ans. A une époque, l’investisseur aurait dit : « Je sors tout le monde, je fais ma réhabilitation et on avise ensuite ». Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, car l’utilisateur est trop important. On ne veut pas le perdre alors on négocie avec lui, on aménage, on cherche des solutions. On devient très créatifs. Frédéric Ragot : Il faut penser, quand on achète un bâtiment type IG, qu’il va être en permanence en travaux. Mais ce n’est pas une spécificité de l’immobilier de bureau. Nous venons d’intervenir sur le lycée Saint Exupéry, à la Croix-Rousse, et nous avons mené à bien le chantier en

22

Réhabilitation du Bel Air Camp (avant et après)

sept tranches successives. Vous imaginez la difficulté que représente une intervention dans un établissement scolaire en période de cours. Ne pas faire de bruit pour ne pas perturber les cours quand on intervient avec des perceuses, je vous laisse imaginer le challenge… Pour nous, maître d’œuvre, cela complexifie incontestablement le chantier et le temps de réalisation de l’opération. Patrick Miton : J’aimerais revenir sur la notion de ce qui est acceptable et pas acceptable par rapport au bâti et par rapport à l’usager final. J’ai l’impression que plus l’ADN historique est présent et plus il y a une acceptabilité de la part de l’usager par rapport au confort. S’il vit une émotion un peu historique par rapport au contexte, il sera plus enclin à accepter des réponses techniques plus modérées. En revanche, dès lors qu’une restructuration va générer une image de bâtiment neuf, il sera dans l’attente de conditions neuves également. C’est là tout l’enjeu. Bernard Vitiello : Travailler sur des bâtiments existants, cela impose fatalement plus de contraintes, mais cela nous

oblige à être créatifs et imaginatifs, pour transformer au final ces contraintes en atouts. Ce qui compte à la fin, c’est la satisfaction du client, et c’est encore mieux si on peut lui donner de l’émotion quand il rentre dans ce bâtiment. Marc Pigeroulet : En fait, le maître mot de tout cela, c’est qu’au fil des ans, on s’aperçoit qu’une réhabilitation engendre un travail de réappropriation et un changement de destination. C’est pratiquement le cas dans tous les projets de réhabilitation. Une école devient résidence étudiante, un hôpital devient hôtel… C’est la ville qui change et ces opérations permettent de l’adapter aux évolutions de la société et de la densifier. Mais pour densifier correctement la ville, il faut que l’environnement se prête à la surélévation des bâtiments. La politique de la ville doit nous aider à faire cela. Patrick Miton : La société a tendance à être conservatrice et c’est pour cela que nous avons besoin des politiques pour faire émerger les projets. Il faut incontestablement une forte volonté politique pour nous accompagner dans les projets.


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I - CONJONCTURE I - ECONOMIC SITUATION Benoît de Fougeroux : « Je suis très confiant pour l’avenir » SIMI - MIPIM, deux rendez-vous incontournables APRC Group, la croissance par la logistique 6ème Sens Immobilier joue dans la cour des grands GCC entend conforter son ancrage régional et international em2c, acteur local mais acteur global Pour la Grande Halle de Gerland, ils la jouent collectif ! Béal veut passer de l’alpinisme aux travaux de grande hauteur Sud Architectes conjugue les succès aux quatre points cardinaux Rampa : d’une génération à l’autre Vaillance Immobilier conforte son activité dans l’Est lyonnais À Écully, Seb conjugue démarche tertiaire et bien-être des salariés Réinventer l’espace de travail Gerland se dessine une nouvelle image tertiaire Carré de Soie, le renouveau tertiaire de l’Est lyonnais Vaise passe d’une industrie vieillissante à un tertiaire high-tech Réhabilitation d’envergure au 107, rue Servient (Lyon) New Deal, une opération emblématique désormais achevée Les Marches du Velay : le plastique, c’est fantastique ! Paraboot confirme son attachement à l’Isère Un marché des locaux mixtes contrasté au premier semestre 10 000 m2 pour Vandemoortele sur le PIPA Un site entièrement repensé pour Aguettant Logistique : le marché reste étroit Locaux commerciaux : des enseignes réputées pour tirer le marché en presqu’île lyonnaise Le pôle commerces et loisirs du Carré de Soie trouve un second souffle Property management : confiez les clés de vos actifs immobiliers La technologie au service d’une gestion efficiente des bâtiments Parc OL : une nouvelle façon de gérer ses besoins tertiaires Louer ou acheter : l’éternel dilemme TechVallée dessine un premier projet sur le foncier l’Appel des 30 L’Hôtel-Dieu écrit une nouvelle page de son histoire Auvergne - Rhône-Alpes : les territoires jouent la carte des complémentarités Immobilier des commerces : perspectives incertaines dans l’Hexagone Le marché des entrepôts marque le pas en France Stabilité de l’investissement immobilier en Europe

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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INTERVIEW /INTERVIEW

BENOÎT DE FOUGEROUX : « JE SUIS TRÈS CONFIANT POUR L’AVENIR » BENOÎT DE FOUGEROUX : “I’M CONFIDENT ABOUT THE FUTURE” PRÉSIDENT DE FNAIM ENTREPRISES À LYON ET DIRECTEUR RÉGIONAL DE BNP PARIBAS REAL ESTATE, BENOÎT DE FOUGEROUX ESTIME, MALGRÉ UNE CONJONCTURE GÉNÉRALE DIFFICILE, QUE « L’IMMOBILIER SE PORTE GLOBALEMENT BIEN ». SI LA PART-DIEU, GERLAND, CONFLUENCE ET LE CARRÉ DE SOIE RESTENT DES MOTEURS, IL ÉVOQUE « UN INVITÉ SURPRISE, TECHLID, DANS UNE BONNE DYNAMIQUE ACTUELLE ». BENOÎT DE FOUGEROUX SE FÉLICITE DU RETOUR DES LOCAUX D’ACTIVITÉS DANS LES FAMEUX STANDARDS DES 150 000 M2 PLACÉS PAR SEMESTRE, AVOUANT CEPENDANT SA RÉSERVE SUR LE MARCHÉ DE LA LOGISTIQUE QUI RESTE « ÉTROIT ». IL SE RÉJOUIT EN REVANCHE DE L’INCONTESTABLE APPÉTIT DES INVESTISSEURS POUR LA MÉTROPOLE. D’OÙ SA CONFIANCE EN L’AVENIR…

THE PRESIDENT OF FNAIM ENTREPRISES IN LYON AND REGIONAL MANAGER OF BNP PARIBAS REAL ESTATE THINKS REAL ESTATE IS DOING RATHER WELL IN SPITE OF A TOUGH ECONOMIC SITUATION. ALONG THE DRIVEN DISTRICTS OF LA PART-DIEU, GERLAND, CONFLUENCE AND CARRÉ DE SOIE, HE MENTIONS “TECHLID, AN UNEXPECTED GUEST WHICH IS EVOLVING IN THE GOOD WAY”. BENOÎT DE FOUGEROUX IS THRILLED TO ANNOUNCE THAT SOME 150,000 M2 OF BUSINESS PREMISES HAVE BEEN PURCHASED WITHIN THE SEMESTER BUT REMAINS CONCERNED ABOUT THE LOGISTICS, “A RESTRAINED MARKET”. HE IS ALSO PLEASED TO NOTICE HOW PEOPLE LIKE TO INVEST IN THE MÉTROPOLE AND REMAINS CONFIDENT ABOUT THE FUTURE.

APRÈS UNE ANNÉE 2015 MARQUÉE, UNE NOUVELLE FOIS, PAR LA BONNE SANTÉ DU MARCHÉ DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE LYONNAIS, QUELLE EST LA TENDANCE QUI SE DÉGAGE AU PREMIER SEMESTRE

2016 ?

Année après année, en effet, on se dit que tout va bien et les six premiers mois de l’année 2016 ne dérogent pas à la règle. Dans un monde un peu trouble et malgré une conjoncture générale difficile, l’immobilier se porte globalement bien. La dynamique reste bonne, notamment dans le bureau, où nous avons enregistré un premier semestre de très bonne tenue. Il s’est en effet placé 130 000 m2 au cours du premier semestre, ce qui représente une hausse considérable par rap-

26

port au premier semestre 2015,

puisque

l’augmentation

est

de l’ordre de 75 %. Cette forte accélération s’explique notamment par le nombre important de grandes transactions. Je vous rappelle que l’année dernière, qui a été excellente, les grandes transactions étaient arrivées au deuxième semestre. Ceci étant dit, cela constitue de toute façon l’un des meilleurs premiers semestres que l’on a connus depuis bien longtemps. Comme le deuxième semestre est traditionnellement plus soutenu, nous pourrions dépasser les 260 000 m2 cette année si la tendance se confirme.

COMMENT CETTE NOUVELLE EMBELLIE SE TRADUIT-ELLE DANS LES DIFFÉRENTS QUARTIERS DE LA MÉTROPOLE ? La Part-Dieu, Gerland, Confluence et le Carré de Soie restent bien évidemment des


En harmonie avec votre vie


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INTERVIEW /INTERVIEW Le bâtiment Linux où s’installera Blédina. Pour Benoît de Fougeroux, « Blédina est une belle transaction, car c’est un siège monde qui arrive dans la Métropole, puisqu’il était précédemment en Calade. C’est une très belle réalisation architecturale. Le résultat sera esthétiquement somptueux »

moteurs, mais nous avons pour-

sous des quatre grands quar-

que près de 40 % de la demande

seconde main qui est obsolète,

tant un invité surprise cette

tiers qui animent le marché tra-

placée dans la Métropole va

donc qui aura du mal à trouver

fois sur la première marche du

ditionnellement, mais le secteur

dans du neuf. L’information est

un utilisateur, même avec un

podium. Contre toute attente,

restait porteur. Depuis la venue

importante, car elle valide la

loyer très bas. Mais la question

c’est en effet Lyon Nord-Ouest

de Sopra, la dynamique est

stratégie de construction qui a

de l’obsolescence ne se pose

et Techlid qui réalise la meil-

bonne. Ces dernières années,

été initiée ces dernières années.

pas dans les mêmes termes si

leure performance. Il y a bien

d’ailleurs, nous avions enregis-

entendu une explication à cela :

tré plusieurs belles opérations

VOUS INSISTEZ SUR LA PART

plein centre-ville ou en péri-

plusieurs grosses transactions

avec la Zac du Puy d’Or. Il reste

IMPORTANTE DU NEUF DANS

phérie. En presqu’île lyonnaise,

sont venues doper le marché,

encore quelques terrains, dont

LES TRANSACTIONS QUI ONT

trouver une seconde vie ne sera

à commencer par Blédina, qui

le solde de Linux où s’est installé

ÉTÉ RÉALISÉES AU PREMIER

pas un problème, car le foncier a une telle valeur que l’on parvien-

a pris avec Danone 11 000 m ,

Blédina, et environ 14 000 m

SEMESTRE.

mais aussi LDLC, qui se fait un

sur un terrain où DCB a été titré.

SIGNIFIE QUE LA VÉTUSTÉ POSE

compte propre pour 7 000 m2,

Mais l’essentiel de la commercia-

UN RÉEL PROBLÈME À

LYON ?

opération. Il y aura toujours une

et Novacap, qui a pris 3 400 m .

lisation a été mené à bien.

L’obsolescence

un

2

2

EST-CE QUE CELA

vrai

demande en face, même si l’on n’est pas aux dernières normes.

techniques et les technologies

En fait, la véritable probléma-

130 000 m que je citais précé-

QUE VOUS INSPIRE JUSTEMENT L’OPÉRATION BLÉDINA ?

vont sans cesse plus vite. Il y a

tique de l’obsolescence tient en

demment : c’est six fois plus que

Blédina est une belle transac-

15 ans, l’obsolescence, c’était

une interrogation : l’immeuble

l’année dernière.

tion, car c’est un siège monde

un immeuble qui avait 30 ans ;

en question peut-il encore ou

Le Nord-Ouest totalise donc près de 30 000 m2 sur les 2

est

dra forcément à rentabiliser une

sujet, d’autant plus que les

2

28

votre immeuble est installé en

qui arrive dans la Métropole,

aujourd’hui, c’est un immeuble

PEUT-ON PARLER D’UNE

non trouver son marché ? L’ob-

puisqu’il était précédemment en

qui a 10 ans. Il faut donc énor-

solescence est donc un sujet qui

RELANCE POUR UN PARC

Calade. Mais c’est aussi une très

mément anticiper lorsque l’on

TECHLID QUI SOMNOLAIT UN PEU ?

doit se gérer au cas par cas.

belle réalisation architecturale.

construit un immeuble tertiaire.

Le résultat sera esthétiquement

Nous savons qu’il y a environ

Non, Techlid était certes en des-

somptueux. Je précise d’ailleurs

un quart à un tiers de l’offre de


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INTERVIEW /INTERVIEW Pour Benoît de Fougeroux, « la Métropole est réellement devenue une terre d’attraction pour les investisseurs »

mains. Il y a des effets d’oppor-

TIERS DURANT CE PREMIER SEMESTRE

?

La Part-Dieu arrive en deuxième position avec 20 000 m2, avec notamment

une

transaction

LE BILAN EST-IL AUSSI POSITIF

secteur sont en quête de très

tunité et de ce fait, nous savons

POUR LE MARCHÉ DES LOCAUX

grandes surfaces pour réaliser

pertinemment que, durant les

D’ACTIVITÉS ET POUR LA

des plates-formes de plus en

prochaines années, ce sont

LOGISTIQUE

plus grandes. Aujourd’hui, ils

ces opérations qui mettront en

Concernant les locaux d’acti-

s’installent sur des outils totali-

avant un quartier, puis l’autre.

vités, nous sommes revenus à

sant de 50 000 m2 à 70 000 m2,

nos

des

voire plus, et nous ne sommes

150 000 m placés par semestre.

pas en mesure de leur four-

AU-DELÀ DE L’AUGMENTA-

?

fameux

standards

2

d’Orange pour 5 500 m . Cela

TION DES SURFACES PLACÉES,

Nous avions enregistré une pe-

nir ces produits. Il est d’autant

laisse augurer un deuxième se-

COMMENT SE COMPORTE LE

tite baisse au premier semestre

plus difficile de répondre à ces

de l’année dernière, avec seule-

besoins, qu’ils sont bien souvent

ment 110 000 m placés, mais la

immédiats.

2

mestre de très belle qualité sur ce

MARCHÉ EN NOMBRE DE TRAN-

secteur, car Orange va de nou-

SACTIONS

veau faire parler de lui avec son

Nous sommes là encore en forte

tendance a été corrigée. D’une

compte propre de 25 000 m2.

augmentation, puisque nous

façon globale, l’activité se porte

Gerland est un peu en retrait,

passons de 214 transactions au

bien, avec environ 140 transac-

car il n’y a pas eu ces grandes

premier semestre 2015 à 273

tions réalisées. Le marché de la

CET ENSEMBLE GLOBALEMENT DYNAMIQUE A-T-IL SÉDUIT LES INVESTISSEURS ?

transactions qui avaient animé

cette année. Incontestablement,

logistique, en revanche, reste

Oui, la Métropole est réellement

le marché ces dernières années,

les fondamentaux sont bons.

2

étroit. Nous avons 118 000 m

devenue une terre d’attraction

avec ces clés en mains qui dé-

La dynamique ne repose pas

placés avec neuf transactions,

pour les investisseurs. Au pre-

boulaient tous les trois mois :

uniquement sur la concrétisa-

contre 108 000 m2 l’année der-

mier semestre 2016, il s’est placé

Capgemini,

?

2

Sanofi…

tion de grandes transactions

nière. Il y a un nombre d’inter-

440 M€, toutes classes d’actifs

Gerland fait une petite pause,

qui gonflent artificiellement les

venants limité et les fonciers

confondues. C’est en léger re-

mais la dynamique reste bonne.

chiffres. Les petites et moyennes

disponibles ne sont pas assez

trait de 7 % par rapport à l’année

On se rend compte d’ailleurs

surfaces constituent également

importants pour répondre à la

dernière, mais ce recul s’ex-

que le succès de ces quartiers

des moteurs de l’activité et c’est

majeure partie des demandes.

plique par l’opération du Grand

passe beaucoup par les clés en

très important.

Actuellement, les acteurs de ce

Hôtel-Dieu, qui avait donné une

Domeo,

29

DERRIÈRE TECHLID ET LE NORD-OUEST, COMMENT ONT ÉVOLUÉ LES AUTRES QUAR-


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INTERVIEW /INTERVIEW

impulsion majeure au premier

des sacrifices sur un ou plusieurs

On voit beaucoup de SCPI, on

diatement à Lyon, ou alors de

semestre 2015. Je vous rappelle

de ces critères, soit de se diriger

voit beaucoup d’institutionnels

façon exceptionnelle. Mais pour

qu’elle représentait 136 M€ à elle

vers du blanc. Ce qui permet de

français, mais on voit aussi de

le reste, ne nous y trompons

seule. Il est d’ailleurs important

se positionner sur des taux qui

plus en plus de fonds étrangers,

pas, les fonds qui s’expriment à

de signaler que le marché des

sont un peu moins bas. De ce

que l’on retrouve également

Paris sont aussi présents à Lyon.

bureaux échappe à ce reflux. Il

fait, il y a eu quelques grandes

à Paris. Néanmoins, ces fonds

enregistre même une véritable

transactions, avec notamment

étrangers ne sont pas toujours

explosion. Il s’est en effet placé

le Triangle qui a été vendu une

les mieux-disant et pas toujours

330 M€ contre 140 M€ l’année

nouvelle fois, l’immeuble Bros-

les plus agressifs. En revanche,

CETTE ARRIVÉE DES FONDS ÉTRANGERS EST-ELLE RÉELLEMENT UNE NOUVEAUTÉ ?

dernière. C’est le meilleur pre-

sette à Gerland…

il est clair que certains fonds

Non, ils arrivent par période.

étrangers que l’on retrouve à

Nous avons eu beaucoup de

AVEC QUEL EFFET SUR LES TAUX ?

Paris ne viendront pas à Lyon

fonds allemands dans les années

dans un avenir proche. Il s’agit

2000, qui ont pris position. Mais

supplémentaires, nous aurions

Nous n’avons pas enregistré de

en l’occurrence des fonds qui se

je les sens quand même plus

sans doute fait encore mieux

taux plus bas que l’année der-

positionnent sur certains sujets

présents qu’il y a quelques an-

car nous les aurions placés. En

nière, parce que nous n’avons

à risque, avec de grosses oppor-

nées, parce que Lyon n’est plus

bureaux, il y a un incontestable

pas eu d’immeuble qui nous

tunités derrière. Cela ne corres-

une alternative à Paris, mais bel

appétit des investisseurs pour la

aurait permis de battre notre

pond pas à notre marché, car

et bien, un marché à part entière.

Métropole.

record. Mais aujourd’hui, si nous

Lyon n’est pas un marché op-

C’est d’ailleurs ce qui différencie

avons un immeuble neuf prime

portuniste ; c’est plutôt un mar-

le marché lyonnais des autres

à Part-Dieu, loué neuf ans ferme,

ché que l’on pourrait qualifier de

marchés de province. Les fonds

mono-locataire, voire multi-lo-

« bon père de famille ». Ensuite,

étrangers savent analyser le

cataires, nous atteindrons sans

il y a aussi ces fonds souverains,

marché français, le connaissent

problème un taux de 4,5, voire

qui sont à la fois à la recherche

parfaitement et n’ignorent pas

inférieur.

de produits mais aussi d’inves-

que Lyon constitue une véri-

tissements dans la belle pierre,

table opportunité dans le mar-

comme nous avons pu le pro-

ché tertiaire et d’investissement,

devient de plus en plus rare,

EN QUOI CES INVESTISSEURS DIFFÈRENT-ILS DE CEUX QUI SE POSITIONNENT SUR LES MAR-

poser à Lyon avec la rue de la

à des taux qu’ils n’atteindront

voire carrément inexistante. Ils

CHÉS PARISIEN ET LONDONIEN

République. Et là encore, ces

pas forcément à Paris. Je crois

sont donc obligés, soit de faire

NOTAMMENT

fonds ne viendront pas immé-

que notre ville a démontré au

mier semestre depuis dix ans en tertiaire pur. Si nous avions eu deux ou trois produits prime

COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS CETTE APPÉTENCE POUR LA

MÉTROPOLE ? Les investisseurs recherchent des immeubles neufs, bien placés, bien loués et sur de longues

?

© MICHEL GODET

durées. Or c’est une denrée qui

30

Les fonds souverains sont à la recherche d’investissements dans la belle pierre. Comme ici, rue de la République à Lyon


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politain. À l’échelle de la Chine

qu’elle était capable de tenir

en tout cas, c’est évident.

face à l’adversité économique,

EN VOUS PROJETANT À DIX

de l’affaire Lehman Brothers à la

ANS, COMMENT IMAGINEZ-

crise des « subprimes ». Ce sont des éléments qui n’échappent

VOUS L’AVENIR DU MARCHÉ

pas aux investisseurs étrangers.

TERTIAIRE LYONNAIS

EST-CE À DIRE QUE LYON EST

se poser, car chaque année, on

VÉRITABLEMENT DEVENUE UNE

se demande jusqu’où il va pro-

GRANDE MÉTROPOLE TERTIAIRE

gresser. On se dit régulièrement

EUROPÉENNE

?

qu’on a épuisé le stock de demandes et on se rend compte,

Très clairement oui, alors que

au final, que c’est un éternel

le contexte hexagonal n’est pas

recommencement. Les entre-

forcément favorable à une telle

prises qui nous ont sollicités

montée en puissance. Il ne faut

pour une opération reviennent

pas oublier que la France reste

à intervalles réguliers. Tout sim-

un pays très centralisateur. Nous

plement parce que la vie écono-

sommes et nous resterons donc loin derrière Paris tant qu’il n’y aura pas eu de bouleversement politique majeur. Mais une fois que l’on a dit ça, il reste néanmoins incontestable que Lyon n’est plus la belle endormie

mique est un éternel recommencement et parce que le tertiaire accompagne ce mouvement de rachats, de regroupements…

Lyon, avec ses chantiers emblématiques, peut se comparer aux autres grandes métropoles européennes

années 1980. C’est assez com-

d’affaires, comme Confluence et

On ne peut pas dire que Lyon

pliqué à démontrer, mais cela

Carré de Soie, participe de cette

souffre d’un manque criant, y

se traduit au quotidien avec

démarche. C’est réellement une

compris au niveau de son aéro-

ces sociétés qui confirment leur

chance pour Lyon d’avoir eu

port. Tout d’abord parce que

positionnement à Lyon, voire

ces nouveaux sites d’accueil

Saint Exupéry est un bel outil,

qui le renforcent, au détriment

pour les entreprises, car cela a

mais aussi parce que Lyon est

d’autres villes françaises, y com-

permis de donner une nouvelle

proche de Genève-Cointrin, qui

pris de Paris. Il est de plus en

vie à ce paysage urbain. Voilà

n’est finalement qu’à 1 h 30 de

plus compliqué de s’installer et

pourquoi Lyon peut, en effet,

Lyon. Ne nous y trompons pas,

de vivre à Paris et Lyon consti-

se comparer sans crainte avec

à l’international, c’est un temps

tue indubitablement une alter-

les autres grandes métropoles

de trajet tout à fait acceptable.

native. La ville a impulsé depuis

européennes que sont Milan,

Aujourd’hui, il n’y a pas réelle-

quelques années une véritable

Barcelone, Francfort…

ment de frein. Il n’y a pas une

démarche en faveur du déve-

société qui nous dit : « Non, je ne viendrai pas à Lyon tant qu’il n’y

de la vie économique, qui n’est

QU’EST-CE QUI MANQUE ENCORE À LA MÉTROPOLE

pas sans rapport avec cela. Et je

LYONNAISE POUR FRANCHIR

lyse des entreprises est très

crois qu’il serait injuste de sous-

UN PAS SUPPLÉMENTAIRE

fine lorsqu’elles envisagent de

loppement des entreprises et

?

aura pas ceci ou cela ». L’ana-

s’installer sur un site. Si je devais

trois derniers maires de la ville.

UN AÉROPORT ET SURTOUT DES DESSERTES À L’INTERNA-

De Michel Noir, qui a donné

TIONAL À LA HAUTEUR DE SES

qu’il serait sans doute bon de

l’impulsion, à Gérard Collomb,

AMBITIONS

densifier un peu le réseau mé-

qui s’est révélé être un véritable

C’est l’éternel débat. Les in-

tropolitain, notamment au tra-

maire bâtisseur, en passant par

frastructures, la desserte sont

vers de certaines infrastructures.

Raymond Barre, qui a amené sa

bonnes. En fait, l’attractivité

Car vu de l’étranger, Lyon, Saint-

dimension internationale per-

tertiaire d’une ville, c’est tout

Etienne, Grenoble, Genève, c’est

sonnelle. La création de quartiers

un ensemble de petites choses.

un peu le même bassin métro-

estimer le travail réalisé par les

Ceci étant dit, il ne faut pas sous-estimer l’attractivité intrinsèque du marché lyonnais, qui

qu’elle était encore à la fin des

34

?

La question mérite, en effet, de

© MICHEL GODET

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INTERVIEW /INTERVIEW

cours des dix dernières années

?

émettre une suggestion, je dirais

va faire venir, non pas de plus en plus d’entreprises, mais de plus en plus de départements de grandes entreprises. Lyon bénéficie par petits touches de ces arbitrages et je suis réellement très confiant pour l’avenir. D’autant plus que nous avons la capacité à les accueillir. Car c’est là aussi un point essentiel : il faut être en mesure de répondre à la demande. Et Lyon, avec Gerland, avec Carré de Soie, avec Confluence et demain avec l’Est de l’agglomération, où poussera le prochain quartier d’affaires, garde d’énormes réserves pour produire des centaines de milliers de mètres carrés.



INCONTOURNABLES

SIMI AND MIPIM, THE TWO MAJOR EVENTS OF THE PROPERTY INDUSTRY L’UN EN MARS, L’AUTRE EN DÉCEMBRE, MIPIM ET SIMI RYTHMENT L’ANNÉE DES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE ET DES ÉLUS EN CHARGE DE CE SECTEUR. PENDANT QUE LE PREMIER AFFICHE CLAIREMENT SA DIMENSION INTERNATIONALE, LE SECOND JOUE OSTENSIBLEMENT LA CARTE DE L’HEXAGONE, RENDANT CES DEUX ÉVÉNEMENTS AUSSI INCONTOURNABLES QUE PARFAITEMENT COMPLÉMENTAIRES.

THE FIRST ONE TAKES PLACE IN MARCH, THE OTHER ONE IN DECEMBER. THROUGHOUT THE YEAR, THE MIPIM AND THE SIMI SET THE TEMPO OF THE PROPERTY INDUSTRY. WHILE THE FIRST EVENT BENEFITS FROM AN INTERNATIONAL AURA, THE SECOND ONE IS SPECIALIZED IN THE FRENCH MARKET. BESIDES BEING ESSENTIAL, THE TWO RENDEZVOUS ARE ALSO COMPLEMENTARY.

© jleone

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉVÉNEMENTS / EVENTS

SIMI - MIPIM, DEUX RENDEZ-VOUS

Le stand commun Lyon - Saint-Étienne au MIPIM

D

36

u 30 novembre au 2 décembre, le Palais des congrès de la Porte Maillot, à Paris, prendra des airs de place de marché de l’immobilier d’entreprise. Durant trois jours, l’ensemble des professionnels du secteur (directeurs immobiliers, investisseurs, promoteurs, élus…) seront présents dans la capitale pour un tour d’horizon de l’intégralité de l’offre immobilière et foncière dans l’Hexagone, mais aussi de l’ensemble des services associés à l’immobilier et à l’entreprise. Rendezvous d’affaires de référence

de fin d’année pour les acteurs de l’immobilier d’entreprise en France, le SIMI rassemble pendant 3 jours près de 25 000 professionnels et 430 exposants. Il propose également 70 conférences réparties sur 9 cycles. Pour répondre aux enjeux d’investissements dans l’immobilier, le SIMI présente l’offre immobilière en France, l’offre foncière actuelle et future, les solutions d’optimisation de gestion et d’exploitation de l’immobilier et, enfin, les solutions techniques qui répondent aux impératifs de performances énergétiques du bâtiment.

Du 14 au 17 mars prochains, le MIPIM prendra, quant à lui, possession du Palais des Festivals à Cannes pour sa 28e édition. Comme le rappelle sa base line, le MIPIM est aujourd’hui le plus grand marché international des professionnels de l’immobilier. Il réunit les acteurs les plus influents de tous les secteurs de ce marché (bureaux, résidentiel, commerces, santé, sport, logistique et industriel), offrant un accès inégalé aux plus grands projets de développement immobiliers et aux sources de capitaux à l’international.

LE MIPIM RÉSISTE À LA CRISE Ces dernières années, en dépit d’un contexte international marqué par la crise, le MIPIM a confirmé son attractivité. Ainsi, du 15 au 18 mars 2016, les quelque 20 000 m2 réservés pour cet événement ont, une nouvelle fois, pris des airs d’immense showroom, où se sont croisés plus de 21 000 professionnels représentant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur immobilière. Venus d’Europe, d’Asie et d’Amérique, ces décideurs ont


LYON ET SAINT-ETIENNE FONT CAUSE COMMUNE AU SIMI COMME AU MIPIM « Nous n’avons pas l’intention de rivaliser avec Lyon », assuret-il. « Lyon est la deuxième ville de France et Saint-Etienne n’a pas vocation à lutter contre cela. Mais nous avons des intérêts communs et, en travaillant

main dans la main avec Lyon, nous pouvons bénéficier d’une visibilité beaucoup plus importante que si nous décidions de travailler tout seuls dans notre coin ». Déjà rassemblés sur le même espace, depuis quelques années, à l’occasion du SIMI, Lyonnais et Stéphanois ont décidé de jouer la carte de la complémentarité sur le rendez-vous cannois depuis deux ans et nul ne semble le regretter.

Dès son élection à la tête de la municipalité stéphanoise, Gaël Perdriau a donc fait le choix de travailler avec le maire de Lyon. « J’ai souhaité le rencontrer pour lui présenter mon projet et il a parfaitement compris ce que je voulais faire », estime-t-il avec sincérité. Une analyse confirmée par Gérard Collomb, qui n’a d’ailleurs pas hésité à vanter les mérites de la cité ligérienne à l’occasion de cette 27e édition

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉVÉNEMENTS / EVENTS

Chaque année, à l’occasion du SIMI, le Palais des congrès de la Porte Maillot, à Paris, prend des airs de place de marché de l’immobilier d’entreprises

du MIPIM. « Je suis heureux de partager notre stand avec SaintÉtienne. Ensemble, nous allons construire notre aire urbaine. Vu de Chine ou des États-Unis, d’ailleurs, la proximité de nos deux villes rend cette complémentarité tout à fait naturelle », a-t-il fait remarquer.

L’OPPORTUNITÉ DE METTRE EN VALEUR UN TERRITOIRE Si Grenoble n’a pas souhaité se joindre à ses deux voisines sur le MIPIM, elle attache cependant une importance toute particulière à sa présence sur le salon cannois. Comme le rappelle Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble depuis 2014, « nous avons tout intérêt à promouvoir le territoire au niveau national, mais aussi à l’international, et c’est exactement ce que nous faisons sur les grands salons immobiliers, comme le MIPIM. C’est un point de passage obligé, où nous pouvons mettre en évidence la qualité de notre tissu économique et les opportunités que nous proposons aux investisseurs et aux entreprises ». 37

notamment pu se pencher sur les grands chantiers des métropoles rhônalpines qui, pour l’occasion, ont fait rayonner leurs principaux projets d’aménagement urbain. Aucune annonce majeure cette année sur le stand qui réunissait les représentants de Lyon et de Saint-Étienne, pas plus que sur celui proposé par la Métropole de Grenoble. En revanche, les maires et présidents des trois métropoles avaient fait le déplacement, signe de l’importance qu’ils attachent à ce rendez-vous. Passé maître dans l’art de présenter les ambitions de la capitale des Gaules aux grands investisseurs nationaux et internationaux, Gérard Collomb a poursuivi le travail qu’il a engagé depuis plusieurs années, en mettant en avant les grands projets d’aménagement de fonciers tertiaires initiés sur les territoires de la Part-Dieu, de Confluence, de Gerland et du Carré de Soie. Et il en ira automatiquement de même au mois de mars 2017. Gaël Perdriau, son homologue stéphanois, présent pour la première fois sur le MIPIM en 2016, a, quant à lui, profité de l’occasion pour démontrer, dossiers concrets à l’appui, que la cité ligérienne avait laissé derrière elle les crises successives qu’elle a traversées et qu’elle était aujourd’hui une ville d’avenir, sur le destin de laquelle les investisseurs ont tout intérêt à se pencher. Une ambition que le maire de Saint-Étienne veut partager avec son voisin lyonnais, convaincu que les deux villes ont tout à gagner en unissant leurs forces.


À L’AUBE D’UN NOUVEAU QUARTIER À VIVRE AU CŒUR DE LYON Lieu emblématique de Lyon, à la fois connu de tous et éminemment mystérieux, le Grand Hôtel-Dieu se voit offrir une nouvelle vie, grâce au projet de réhabilitation porté par le groupe Eiffage accompagné de Generim. L’ambition de ce projet ? Réinterpréter l’histoire, affirmer l’identité du lieu pour en perpétuer le sens. Son second souffle, le Grand Hôtel-Dieu va le trouver en redevenant un espace ouvert et dynamique, qui offre une multitude de services et d’activités aux visiteurs : boutiques, restaurants, bureaux, hôtel 5*, centre de convention, Cité Internationale de la Gastronomie… LES ARCHITECTES DU PROJET Didier Repellin - RL&A - Architecte en Chef des Monuments Historiques Claire Bertrand et Albert Constantin - Architectes AIA Associés Jean-Philippe Nuel - Architecte décorateur LE CRÉDIT AGRICOLE ASSURANCES, EN PARTENARIAT AVEC LA CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE CENTRE-EST sont les acquéreurs de l’intégralité des constructions, à l’exception de la Cité Internationale de la Gastronomie.

UNE MIXITÉ D’ACTIVITÉS COMMERCES : 17 100 m² - 45 boutiques et moyennes surfaces - 9 restaurants et bars BUREAUX : 13 600 m²

- neufs : 6 600 m² - réhabilités dans des bâtiments anciens : 7 000 m² HÔTEL 5 ÉTOILES : 13 500 m² Intercontinental Resort de 143 chambres CENTRE DE CONVENTION : 2 700 m² 11 LOGEMENTS : 800 m² LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE : 3 600 m2

LE PROJET DU GRAND HÔTEL-DIEU REPRÉSENTE

59 500 M2 40 000 m² de bâtiments réhabilités et reconvertis 11 500 m² de constructions neuves 8 000 m² de cours et jardins (équivalent de la place des Terreaux) > sur une parcelle de 2,2 Ha


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Un engagement irrévocable d’innovation, de créativité et de modernité, en concertation avec les Villes, les communes et l’ensemble des collectivités locales, telles sont l’ambition et l’expertise de GENERIM depuis son origine. Fort de son expérience de l’hôtellerie, GENERIM prend ainsi part entière, avec son associé EIFFAGE Immobilier, à la reconversion du Grand Hôtel-Dieu. Au cœur du projet, GENERIM pilote la conception et la réalisation d’un hôtel 5* et d’un centre de convention pour le compte de l’investisseur et du futur exploitant, Intercontinental Hotels Group.


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IN BUSINESS PROPERTY IN

P

our continuer de se développer et parce qu’elle a connu une forte croissance depuis sa création, la société APRC, positionnée sur le marché de l’immobilier logistique en France et en Algérie, a déménagé son siège social en octobre 2015 à la Cité internationale de Lyon (6e). Les nouveaux bureaux du contractant général et de sa soixantaine de salariés s’étendent sur 1 205 m2. « Nous avions besoin de nous agrandir pour absorber notre développement constant et la croissance de nos effectifs mais également pour attirer de nouveaux talents », indique le directeur général d’APRC Group, Jorge Hernandez. APRC a su, en l’espace d’une décennie, se hisser dans le peloton de tête des contractants généraux français. En 2015, son chiffre d’affaires était de 70 M€. D’importants contrats en France et en Algérie laissent

présager une hausse de chiffre d’affaires d’ici fin 2018. En effet, l’entreprise voit sa croissance se multiplier depuis deux ans. En 2014, la société devient un groupe, le contractant général se fait promoteur immobilier en se dotant de la filiale KSI. Au début de la même année, grâce à une résolution du gouvernement algérien, APRC Group a pu créer une joint-venture, la SNTR-Logistics, avec une entreprise d’Etat, la SNTR (Société nationale des transports routiers), pour mener un projet d’intérêt national en logistique. En témoignent déjà les plateformes logistiques d’Alger (15 000 m2), d’Oran (20 000 m2) et de Sétif (25 000 m2).

DES RÉALISATIONS DE TOUTES TAILLES Cette fin d’année, sera réalisé un important projet du promoteur-constructeur : 141 000 m2 d’entrepôts sous douane sur la commune de Tresserre (Pyrénées-Orien-

tales) qui permettront d’approvisionner les ports d’Alger et d’Oran. En France, parmi les réalisations conséquentes de cet acteur de l’immobilier d’entreprise figurent le premier pôle logistique environnemental (quatre bâtiments), d’une surface de 161 800 m2 carrés, situé à SaintMartin-de-Crau au sud de Marseille (2013) et occupé par Maisons du Monde, ou encore le bâtiment logistique de Prologis (52 900 m2) occupé par Carrefour à Presles-en-Brie (2014). Autres constructions : l’usine-savonnerie de 2 500 m2 Rampal-Latour à Salonde-Provence, le centre commercial Leclerc, livré en 2013, d’une superficie de près de 9 700 m2 à Nîmes… En 2016, APRC Group a réalisé les travaux de la plateforme logistique de CTLog International (47 000 m2) dont le montant est estimé à 17 M€. Bien d’autres projets sont en cours des deux côtés de la Méditerranée.

© APRC GROUP

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

APRC GROUP, LA CROISSANCE

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APRC Group a réalisé le bâtiment logistique de Goodman, d’une superficie de plus de 30 000 m2, à Lauwin-Planque


6ÈME SENS IMMOBILIER GAINS PEER RECOGNITION NICOLAS GAGNEUX, PRÉSIDENT-FONDATEUR DE 6ÈME SENS IMMOBILIER, A GAGNÉ SA PLACE D’ACTEUR INCONTOURNABLE DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES LYONNAIS, AU MÊME TITRE QUE DIDIER CAUDARD-BREILLE OU JEAN-CHRISTOPHE LAROSE. SON GROUPE, CRÉÉ EN 1999, S’EST HISSÉ DANS LE TOP 50 DU CLASSEMENT DES PROMOTEURS FRANÇAIS.

NICOLAS GAGNEUX, THE FOUNDING CHAIRMAN OF 6ÈME SENS IMMOBILIER, HAS SUCCEEDED IN PLAYING WITH THE BIG BOYS. THE DEVELOPER HAS BECOME AN ESSENTIAL ACTOR IN BUSINESS PROPERTY, JUST LIKE DIDIER CAUDARD-BREILLE AND JEAN-CHRISTOPHE LAROSE. CREATED IN 1999, THE FIRM HAS JOINED THE TOP 50 COMPANIES DEALING WITH COMMERCIAL REAL ESTATE IN FRANCE.

© GUILLAUME PERRET

E

n 2015, 6ème Sens Immobilier a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 106 M€. Le groupe, qui compte plus d’une quarantaine de collaborateurs, développe ses activités dans trois métiers : promoteur, marchand de biens et vente, dans l’immobilier résidentiel comme dans l’immobilier d’entreprises, aussi bien en région lyonnaise qu’en région parisienne. Les origines de 6ème Sens Immobilier remontent au 9 septembre 1999 quand Nicolas Gagneux crée une activité de marchand de biens sous le nom de Compagnie Lyonnaise Immobilière. En 2002, l’identité 6ème Sens apparaît avec l’ouverture de la première agence de commercialisation, dans le 6e arrondissement de Lyon. Peu à peu, le groupe étoffe ses activités. Il se lance dans la promotion immobilière, se développe dans l’activité de bureaux et de locaux industriels, s’implante en Ile-de-France, déploie des franchises… La croissance de 6ème Sens Immobilier repose également sur quelques hommes clés. Nicolas Gagneux a su s’entourer d’associés et de collaborateurs de confiance. En mai 2000, Romain Valéry rejoint son cousin dans l’aventure entrepreneuriale

Nicolas Gagneux, président-fondateur de 6ème Sens Immobilier

et occupe toujours le poste de directeur général délégué. En 2006, Jean-Pierre Gagneux met au service de son fils ses 45 ans d’expérience en devenant directeur général. Sébastien Guilbaud, directeur financier, est le quatrième associé. Côté collaborateurs, chacun joue un rôle dans ce que le Pdg présente comme une des clés de la stratégie de conquête : un sourcing innovant. « Anticiper est indispensable, c’est pourquoi nous observons les besoins du marché en amont et en aval des opérations et sommes très attentifs aux changements légaux,

juridiques ou conjoncturels afin d’adapter notre offre et d’identifier d’éventuelles niches », explique-t-il. Mais s’il fallait mettre en avant un collaborateur plus qu’un autre, ce serait, domaine de l’immobilier d’entreprises oblige, Jacques Garcès. Directeur associé depuis 2012 de la filiale 6ème Sens Entreprises, il gère toutes les activités de promotion et de marchand de biens pour le marché des professionnels : bureaux, locaux d’activité et entrepôts. Le groupe se démarque aussi par l’ambiance de travail que Nicolas Gagneux a su insuffler.

« Il règne au sein de nos bureaux un climat de travail dans un esprit convivial. Nos collaborateurs disposent d’un espace professionnel favorisant l’échange et la concentration », souligne-t-il. Installé depuis août 2014 dans des bureaux du 7e arrondissement, 6ème Sens Immobilier a choisi de se rendre bien visible. Difficile, en effet, de manquer l’enseigne lumineuse rose apposée au sommet du bâtiment où le groupe a élu domicile, à l’angle du quai Claude-Bernard et de l’avenue Berthelot. Pour le bien-être des salariés, une salle de sport et de fitness a été créée au dernier étage. Si depuis son lancement, 6ème Sens Immobilier a développé plus de 500 000 m2 de surfaces, une opération a participé plus qu’aucune autre à la renommée du groupe. La rénovation de l’emblématique immeuble Citroën, inauguré en 1932 par André Citroën à Lyon, a placé 6ème Sens Immobilier sous les feux des projecteurs. Plus de deux années de travaux ont permis de réhabiliter l’ancien garage. Rebaptisé New Deal, l’édifice, qui a conservé son architecture Art Déco, a attiré l’attention des médias et du même coup, offert une publicité retentissante à 6ème Sens Immobilier…

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

DES GRANDS

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6ÈME SENS IMMOBILIER JOUE DANS LA COUR


Développeur et constructeur en immobilier d’entreprise

NOVELIGE

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Frédéric Billier : « Oveliance est conçu pour favoriser le partage et la communication » La société NOVELIGE propose aux entreprises et collectivités un immeuble de bureaux, Oveliance. Ce bâtiment allie confort des occupants, modularité, respect de l’environnement, économie d’énergie, détente… Rencontre avec le directeur de cette filiale du groupe VINCI Construction France, Frédéric BILLIER. Présentez-nous votre société, NOVELIGE… Fondée en 2011, cette filiale à 100 % de Vinci Construction France est dédiée à la conception ainsi qu’à la réalisation de bâtiments tertiaires, bâtiments mixtes, de parcs d’activités, et plate logistiques. Notre métier est de bâtir des projets qui collent aux besoins de nos clients, afin de répondre à leurs attentes, projets que l’on appele « clés en mains ». En parallèle de cette démarche, nous avons imaginé et développé un produit spécifique au tertiaire, Oveliance.

Oveliance en quelques chiffres

Superficie à partir de 1 500m2 À partir de 1 150 € /m2 HT, un prix intégrant les honoraires de maîtrise d’œuvre, le coût de la construction ainsi que l’aménagement du terrain Un délai de construction de 6 mois après obtention du permis de construire

Qu’est ce qu’Oveliance ? C’est un concept à destination des entreprises et des collectivités. Nous l’avons appelé Oveliance pour rappeler sa forme ovale, l’arrondi des façades améliore le confort visuel sur l’extérieur. Nos retours d’expériences sur les différents chantiers que nous menons, nous ont permis de mettre au point ce concept de bureaux : un bâtiment agréable à vivre de l’intérieur et de l’extérieur, confortable, lumineux, économe, s’inscrivant dans une démarche environnementale et intégrant la domotique. Deux réalisations ont déjà vu le jour : la première pour la société SOLUMAT dans le parc industriel de la Plaine de l’Ain, la seconde pour la société AGEFOS à Gerland. Comment est pensé le bâtiment ? Oveliance est conçu pour favoriser le part-

age et la communication avec de nombreux lieux de convivialité imaginés à l’intérieur des plateaux, et sur les paliers d’étages. Nous l’avons réfléchi dans son espace, son environnement, et sur son terrain. Sa superficie est modulable. Toujours composé d’un rez-de-chaussée et de deux étages, le bâtiment peut être divisé en plusieurs lots. Nous avons voulu une ouverture à l’extérieur, avec des espaces qui invitent aux échanges et à la détente. L’aménagement du terrain autour du bâtiment respecte la faune et la flore, inclut des cheminements piétons, un parcours de santé, des espaces verts comprenant des arbres fruitiers, un bassin d’agrément. Nous donnons au bâtiment une transparence sur l’extérieur. Des terrasses sont accessibles à chaque niveau et offrent aux utilisateurs la possibilité de profiter du parc paysager… Notre concept s’inscrit dans une démarche environnementale et de développement durable : Oveliance est conçu avec des matériaux écologiques, sa forme limite les déperditions thermiques, des bacs à compost sont installés pour valoriser les déchets liés à la restauration, les eaux de pluie sont récupérées… De la même manière, nous avons travaillé à la réduction de la consommation énergétique, nous améliorons de 25 % la RT 2012 (réglementation thermique) en vigueur, un contrôle de la gradation électrique s’effectue en fonction de la luminosité naturelle… C’est aussi un bâtiment connecté. Le client peut connaître à tout moment la consommation (eau, électricité) d’Oveliance directement sur son Smartphone, PC, ou tablette, et même sur l’écran dans le hall…


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Développeur et constructeur en immobilier d’entreprise


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

GCC ENTEND CONFORTER SON ANCRAGE RÉGIONAL ET INTERNATIONAL GCC LONGS FOR REGIONAL AND INTERNATIONAL VISIBILITY GROUPE ATYPIQUE, SPÉCIALISÉ DANS LA CONSTRUCTION ET L’ÉNERGIE, LE VILLEURBANNAIS GCC A INVESTI 6 M€, CETTE ANNÉE, DANS L’AMÉNAGEMENT D’UN NOUVEAU SIÈGE RÉGIONAL À PARTIR DUQUEL IL ENTEND PARTIR À LA CONQUÊTE DE NOUVEAUX MARCHÉS.

BASED IN VILLEURBANNE, THE NON-STANDARD GROUP IS SPECIALIZED IN THE FIELDS OF CONSTRUCTION AND ENERGY. IN 2016, GCC INVESTED 6 M€ TO BUILD NEW REGIONAL HEADQUARTERS AND PLANS TO CONQUER OTHER MARKETS.

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ortement liée à la région lyonnaise, puisque l’entreprise a vu le jour en 1906 sous le nom de L’Energie Industrielle, à L’Arbresle, GCC est aujourd’hui un acteur majeur du BTP aussi bien en Rhône-Alpes qu’au niveau international. Portée par une dynamique de croissance qui ne s’est jamais démentie depuis 1999, année de l’OPA lancée par Suez sur l’Entreprise Industrielle et de l’émancipation de GCC dans la foulée, l’entreprise désormais présidée par Jacques Marcel s’est même imposée parmi les 10 premiers acteurs du BTP en France. Ce qui ne l’empêche pas de rester discrète, malgré ses 674 M€ de chiffre d’affaires et ses 2 400 collaborateurs. « C’est une tradition dans l’entreprise », glisse le président du Directoire en souriant. En s’appuyant dans un premier temps sur son pôle construction, qui a réalisé un peu moins de 500 M€ en 2015, GCC s’est progressivement imposé sur l’ensemble du territoire hexagonal. Une montée en puissance qui s’est ensuite traduite par le développement d’un nouveau pôle énergie, qui a généré 180 M€ de chiffre d’affaires l’année dernière et qui continue de se renforcer. Aujourd’hui, l’entreprise emploie près de 2 400 collaborateurs, au sein de 32 entités opérationnelles en France, et affiche des références prestigieuses : aéroport Lyon SaintExupéry, Carré de Soie avec un ensemble immobilier de 7 bâtiments pour Alstom Transports, Zénith de Clermont-Ferrand…

« Nous avons organisé ce développement en mixant croissance organique et opérations de croissance externe », indique Jacques Marcel. « Et c’est également ainsi que nous entendons poursuivre notre progression. Nous étudions beaucoup de dossiers de reprise, mais nous sommes très sélectifs. Il faut que l’entreprise corresponde à notre modèle économique, mais aussi à notre modèle humain. » Pour franchir de nouvelles étapes, GCC s’attachera donc à renforcer ses deux pôles d’activité, en France mais aussi à l’international. Si aucune cible précise n’est officiellement dans le viseur, le président du Directoire de GCC admet qu’une opération pourrait être finalisée avant la fin de l’année. « Nous cherchons à élargir nos compétences dans l’Hexagone, en intégrant des sociétés qui disposent de savoirfaire complémentaires aux nôtres », indique-t-il. Cette politique d’acquisitions ciblées pourrait ainsi déboucher à moyen terme sur une opération dans un pays frontalier. « Pour aborder l’international, nous avons choisi de commencer par l’Afrique, et par le Maroc en particulier, au travers d’une structure que nous avons installée il y a deux ans. Mais nous souhaitons également prendre pied sur d’autres marchés européens. La Suisse est un véritable sujet de réflexion », précise Jacques Marcel en conclusion.


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

EM2C, ACTEUR LOCAL MAIS ACTEUR GLOBAL EM2C, A LOCAL BUT TOUGH DEVELOPER

UN PEU PLUS D’UN QUART DE SIÈCLE APRÈS SA CRÉATION, LE GROUPE EM2C EST UN ACTEUR INCONTOURNABLE DANS LE PAYSAGE DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE LYONNAIS. AMÉNAGEUR, PROMOTEUR, CONSTRUCTEUR, IL A RÉALISÉ PLUS DE 2,6 MILLIONS DE MÈTRES CARRÉS SUR LE TERRITOIRE NATIONAL ET DANS LA MÉTROPOLE LYONNAISE.

SINCE ITS CREATION IN LYON IN THE 90’S, THE GROUP EM2C HAS BECOME AN ESSENTIAL PART OF THE PROPERTY INDUSTRY. THE PLANNER, DEVELOPER AND BUILDER HAS CONSTRUCTED MORE THAN 2.6 MILLIONS OF M2 IN FRANCE, ESPECIALLY IN LYON MÉTROPOLE.

© EM2C

C

tion, em2c n’a pas quitté Vourles et le SudOuest lyonnais, mais intervient dans tout l’Hexagone. Le groupe compte désormais 70 collaborateurs et Yvan Patet résume sa philosophie en quelques phrases : « Notre inspiration, qu’elle soit foncière, architecturale, constructive, environnementale ou financière, est toujours appuyée sur la réalité du quotidien, à commencer par celle des entreprises et des personnes qui s’y épanouissent. Nous plaçons toujours l’humain au cœur des problématiques immobilières. Une inspiration également puisée dans la réalité des territoires et de leurs marchés. La pertinence des solutions proposées se mesure alors sur la durée ; autant en termes de qualité de vie que de retour sur investissement ».

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réé à Vourles, le 1er avril 1990, par Yvan Patet, alors tout juste âgé de 25 ans, le groupe em2c se positionne d’emblée comme contractant général. Pendant ses dix premières années, il se consacre à la maîtrise progressive d’un métier, alors peu développé en France, tournant principalement sa démarche vers l’immobilier d’entreprise, particulièrement dans les secteurs industriel, tertiaire et logistique. Il s’impose ainsi peu à peu dans le paysage lyonnais et rhônalpin. Une fois ce premier cap passé, Yvan Patet fixe de nouvelles ambitions à son groupe. Entre 2000 et 2007, em2c franchit un nouveau Le siège du groupe em2c à Vourles cap dans son développement et devient ensemblier. Son président souposent les collectivités territoriales en mahaite alors élargir son offre et répondre à des tière d’urbanisme et d’immobilier. Il apporte problématiques plus complexes. L’entreprise désormais à cette typologie de clients un développe ainsi son expertise de contracconseil global et opérationnel d’aménageur, tant général à toutes les typologies de bâtitrès en amont de la phase opérationnelle de ments sur de nouveaux secteurs d’activités : construction. l’agro-alimentaire, la santé (établissements En 2012, désormais solidement campé sur sanitaires et médico-sociaux), la pharmacie son marché, le Groupe crée ByGreenopolis (laboratoires), la distribution, l’hôtellerie-reset ByCodesign, deux signatures fonctiontauration et les sports et loisirs. Il intègre éganant comme de véritables labels internes. lement de nouveaux métiers, en amont de la « ByGreenopolis renforce l’attractivité des chaîne de valeur, pour satisfaire l’attente des territoires avec des réponses globales et utilisateurs : l’aménagement, la promotion et innovantes pour leur redéploiement éconole développement durable. mique, tandis que ByCodesign fait du design A l’issue de ce septennat qui a lancé les anglobal et de l’aménagement intérieur un nounées 2000, le groupe em2c évolue encore. veau vecteur de différenciation pour les enLa nature des programmes immobiliers treprises et transforme les espaces de travail que réalisent ses équipes invite Yvan Patet en lieux d’exception », explique le créateur du groupe. Un peu plus de 25 ans après sa créaà répondre aux problématiques que se


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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

POUR LA GRANDE HALLE DE GERLAND, ILS LA JOUENT COLLECTIF ! UNITED WE STAND FOR THE GRANDE HALLE IN GERLAND! ADHÉRENTES DE LA FÉDÉRATION BTP RHÔNE ET MÉTROPOLE, TROIS ENTREPRISES TRAVAILLENT « GRANDE HALLE DE GERLAND ». LEURS DIRIGEANTS VOIENT BEAUCOUP D’AVANTAGES À LA SOLUTION « GROUPEMENT » : VOLUME D’AFFAIRES GÉNÉRÉ, SYNERGIE ENTRE LES ENTREPRISES, ÉCHANGES DE BONNES PRATIQUES… INTERVIEW CROISÉE.

EN GROUPEMENT SUR LE CHANTIER DE L’OPÉRATION

MEMBERS OF THE FÉDÉRATION BTP RHÔNE ET MÉTROPOLE, THREE COMPANIES ARE WORKING TOGETHER ON THE BUILDING SITE OF “GRANDE HALLE DE GERLAND”. THE MANAGERS ARE SUPPORTING SUCH A CONNECTION: THE NUMBER OF TRANSACTIONS IS GROWING; THE COMPANIES ARE UNITED AND SHARE BEST PRACTICES. INTERVIEW OF GUY-PIERRE CLAVIER, JEAN-CHRISTOPHE LE NY AND SAMUEL MINOT. Guy-Pierre Clavier (Lenoir Métallerie), Jean-Christophe Le Ny (Entreprise Alain Le Ny) et Samuel Minot (Minot 2B) font partie d’un groupement qui réalise l’un des quatre macro-lots de l’opération « Grande Halle de Gerland » : Façades manteau bois -menuiseries extérieures intégrées - occultations. Tous les trois pratiquent régulièrement l’offre en groupement (10 à 30 % de leur chiffre d’affaires) et sont convaincus de l’intérêt de cette formule.

ment. Le groupement ouvre l’esprit ! S. Minot : Le groupement facilite la mise en commun de moyens humains et matériels, ce qui limite indirectement les coûts. Sur cette opération (NDLR : Grande Halle de Gerland), pour répondre aux exigences du maître d’ouvrage en matière de sécurité, d’environnement et de qualité, Minot 2B a mis à

la disposition du groupement son animatrice QSE, Chrystel Medina. Ainsi, outre qu’il permet de présenter une offre globale pour briguer un macro-lot, le groupement donne la possibilité de présenter une offre compétitive, à la fois sur le plan technique et sur le plan financier. Le groupement peut aussi constituer une alternative pertinente à l’entreprise générale. En choisissant cette solution, le donneur

QUEL EST L’INTÉRÊT DE LA « GROUPEMENT » ?

SOLUTION

J.-Ch. Le Ny : Les intérêts sont multiples. En premier lieu, la synergie des compétences nous rend plus compétitifs techniquement, ce qui permet de décrocher de nouveaux marchés. Le groupement permet aussi de présenter une offre intéressante en intégrant des sous-traitants ; cela évite d’empiler les marges. Nous le faisons par exemple avec un échafaudeur, dont l’activité peut être intégrée à notre marché. Mais le groupement présente aussi un intérêt immatériel : on apprend beaucoup au contact de confrères, y compris ceux avec qui nous sommes en concurrence, et réciproque-

G.-P. Clavier : Nous aimons bien cette logique du groupement. Chez Lenoir, nous sommes très fédérateurs : c’est dans l’ADN de l’entreprise. On peut faire un parallèle avec le sport collectif : un groupement, c’est une équipe ; il permet de multiplier les énergies et de gagner ! Ensemble, on ne peut qu’être meilleur !

PRATIQUEZ-VOUS SOUVENT ?

L’OFFRE EN GROUPEMENT

J.-Ch. Le Ny : Cela représente environ 30 % de notre activité ; avec des entreprises comme Lenoir ou Minot 2B, c’est fréquent. Cette solution participe à notre développement. G.-P. Clavier : Selon les années, 25 à 30 % de notre chiffre d’affaires est réalisé en groupement. Chez nous, c’est une pratique courante ! S. Minot : Nous réalisons de 10 à 15 % de notre chiffre d’affaires dans le cadre de groupements, Guy-Pierre Clavier, directeur général de Lenoir Métallerie, et Nasser Larbi, chef de chantier

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d’ordre profite dès la remise de l’offre d’une transparence sur les prix pratiqués. Et globalement, quand le groupement a des savoir-faire à faire valoir, il est bon qu’il le fasse dès la phase commerciale.


J.-Ch. Le Ny : Nous travaillons souvent en groupement avec des entreprises ayant un métier complémentaire au nôtre. Mais il arrive que nous soyons en groupement avec des entreprises du même métier pour associer nos savoir-faire et mutualiser nos moyens. Ainsi, nous pouvons répondre à des marchés présentant de grands volumes de travaux sans pénaliser nos clients habituels qui ne peuvent attendre notre intervention. Le groupement nous permet en effet de mener de front plusieurs chantiers importants puisque nous ne mobilisons pas tout notre encadrement sur le même chantier. G.-P. Clavier : Le plus souvent, nous traitons avec des entreprises dont les métiers sont

AVEC QUELS TYPES D’ENTREPRISE TRAVAILLEZ-VOUS ? J.-Ch. Le Ny : De façon générale, nous apprécions de travailler avec des entreprises qui partagent la même philosophie en matière de qualité du travail ou de transmission des savoirs. G.-P. Clavier : Nous choisissons majoritairement des entreprises que nous connaissons bien, parce que nous sommes en confiance. Sinon, c’est au cas par cas. S. Minot : Nous sommes en relation avec une bonne dizaine d’entreprises performantes avec lesquelles nous nous associons selon les circonstances. Nous préférons collaborer avec des entreprises que nous connaissons bien, dont nous apprécions les façons de travailler.

Adil El Mansouri, directeur technique et Jean-Christophe Le Ny, président de la société Alain Le Ny

QUELLES SONT LES CONDITIONS DE RÉUSSITE D’UN GROUPEMENT

?

J.-Ch. Le Ny : Le lien de confi ance qui existe entre les entreprises du groupement est une donnée très importante. Il faut aussi que tout le monde « joue le jeu » et pense intérêt général, notamment au moment de la remise des prix : chacun doit agir comme si il avait répondu au marché en direct. Il faut aussi qu’il y ait un « arbitre » reconnu au sein du groupement, à savoir le mandataire. G.-P. Clavier : Comme dans une équipe, il ne faut pas perdre le match à cause d’un joueur qui ne joue pas le jeu, au niveau des prix, de la motivation…Il faut qu’il y ait, dès le départ, une vraie volonté de partir et de réussir en groupement. Il faut aussi qu’il y ait un garant de l’énergie collective qui anime le groupe. Enfin, il faut tous jouer la transparence, et tout se dire avant de se lancer !

rel… L’esprit PME familiale… Je ne me suis jamais posé la question de créer un groupement pérenne, de monter un GIE ; a priori, cela me parait un peu lourd… Le groupement momentané permet d’être plus libre, de s’adapter en fonction du niveau de l’activité ! S. Minot : Nous n’appartenons à aucun groupement permanent parce que nous préférons saisir les opportunités qui se présentent. Nous préférons nous associer à un groupement momentané pour des raisons techniques et/ou commerciales. Chaque fois, le contexte est différent, le chantier est différent… et notre plan de charges varie, lui aussi.

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

AVEC DES ENTREPRISES D’AUTRES MÉTIERS OU DE LA MÊME SPÉCIALITÉ ?

complémentaires au nôtre. Il s’agit alors d’aller chercher des compétences que nous ne possédons pas. Mais nous nous associons aussi à d’autres métalliers, soit pour répondre à une affaire nécessitant un important volume de travail, soit pour des raisons de planning.

G.-P. Clavier : Nous pratiquons les deux formules, groupement momentané et groupement permanent, même si aujourd’hui, l’essentiel des opérations se fait en groupement momentané.

GROUPEMENT MOMENTANÉ OU ?

GROUPEMENT PERMANENT

J.-Ch. Le Ny : C’est un peu cultu-

Samuel Minot, président du groupe Minot, et Stéphane Michon, directeur de Minot 2B

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soit en tant que mandataire, soit en tant qu’adhérent, selon la part de notre lot dans la globalité de la réalisation de l’ouvrage. Parfois, c’est le niveau de technicité requis qui nous conduit à être le mandataire.


Le spécialiste de la construction haut de gamme Fort de ses treize années d’expérience dans la construction et l’aménagement de parcs d’entreprises neufs, Cosi Promotions immobilières est une entreprise familiale qui bénéficie d’un savoir-faire avéré en construction neuve sur des quartiers d’affaires émergents. Il réalise l’intégralité des projets, de la conception à la livraison, dans des cadres contractuels adaptés. « Aujourd’hui, l’image est un vecteur évident de communication à destination des clients mais aussi des fournisseurs. Cet espace à vivre doit être convivial, bénéficier d’un emplacement stratégique et composé de matériaux nobles et haut de gamme qui durent dans le temps. Un ensemble qui assure une valeur patrimoniale certaine », indique en préambule Philippe Cosi, le fondateur de Cosi Promotions immobilières. Sa dernière réalisation, située dans la zone industrielle de Meyzieu, “Le Le Mas des Entreprises à Meyzieu Mas des entreprises”, est idéalement situé au cœur d’un axe stratégique, entre périphérique, autoroutes A 42 et A 43, aéroport, desservie par les transports en commun (tramway, bus, navette gratuite et aire de covoiturage.) Sur 51 500 m2 de terrain, clos et arboré, quatre bâtiments abritent une cinquante d’entreprises (laboratoires, industries, secteur tertiaire), dont la majorité est propriétaire de ses locaux. Le “Mas des entreprises” est un village d’entreprises à l’esprit familial. « Nous sommes une quarantaine de copropriétaires aux assemblées générales, c’est la synergie, la coopération et la bonne entente qui prédominent », poursuit Philippe Cosi. Sa structure a monté de toute pièce le parc d’activité puis sélectionné les entreprises pour former cette unité.

Partie activité du Mas des Entreprises


« À l’époque, le site était abandonné. Nous l’avons réhabilité, imaginé chaque détail, puis construit sur la base de matériaux préfabriqués haut de gamme », se souvient Philippe Cosi. Le constructeur a réalisé les quatre bâtiments au fur et à mesure de la demande, les faisant évoluer au gré des innovations technologiques et des usages, conçus dans le respect de l’environnement et l’économie d’énergie. Modularité exemplaire L’autre atout du parc, c’est la modularité de ses espaces. Dès le départ, Cosi Promotion immobilières fait le pari de la petite et moyenne surface en proposant des espaces de 120 à 1 300 m2. Ces espaces sont modulables. Ainsi, le promoteur peut répondre à de multiples demandes et proposer une installation sur mesure en fonction de l’activité de chacun. Mais Cosi Promotions immobilières n’intervient pas seulement sur la construction du bâtiment mais Il propose également l’aménagement intérieur que l’acheteur peut facilement venir découvrir in situ, dans ses bureaux situé au sein même du parc d’activité. « Nous avons reconstitué un “plateau témoin” avec différentes sortes de cloisons, des styles de mobilier et d’aménagements intérieurs variés, des solutions innovantes pour atténuer le bruit, de la décoration », explique Philippe Cosi. « Nous travaillons depuis treize ans avec les mêmes fournisseurs. Ce sont des partenaires qui nous ressemblent, attentifs aux clients et à la qualité du travail accompli ».

Aménagement intérieur du Mas des Entreprises

Promouvoir les petites et moyennes surfaces Au fil du temps, ce réseau de partenaires a réussi à mettre en œuvre des solutions techniques économiques et efficaces. « Il nous faut peu de temps pour mettre un bâtiment hors d’eau / hors d’air avec notre système », estime celui qui souhaite désormais s’inscrire dans des projets plus individuels. « Nous continuons à assurer le quotidien du parc d’activité, mais sa construction est aboutie, il ne reste que quelques lots à vendre et à louer », indiquet-il. Grâce à son expérience des petites et moyennes surfaces, Cosi Promotions immobilières va poursuivre sur ce créneau porteur. Et toujours en lui appliquant les règles qui ont fait son succès : suivi, professionnalisme, qualité et proximité.

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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

BÉAL VEUT PASSER DE L’ALPINISME AUX TRAVAUX DE GRANDE HAUTEUR BÉAL, FROM MOUNTAINEERING TO HIGH-RISE BUILDING SITES LE VIENNOIS BÉAL, SPÉCIALISÉ DANS LES CORDES D’ESCALADE ET D’ALPINISME, A EU L’IDÉE D’UNE DIVERSIFICATION INATTENDUE. LEADER MONDIAL SUR SON MARCHÉ TRADITIONNEL, IL VEUT MAINTENANT S’IMPOSER DANS LE SECTEUR DES TRAVAUX DE GRANDE HAUTEUR.

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À

52

l’origine, l’entreprise viennoise Béal fabriquait des lacets. Mais au milieu des années 1970, elle choisit de revoir sa stratégie et se tourne vers le marché des cordes d’escalade et d’alpinisme. Un secteur d’activités encore balbutiant, mais dont le potentiel de développement n’échappe pas à Michel Béal, son Pdg. Tout juste 40 ans plus tard, ce dernier souhaite aujourd’hui relever un nouveau défi, en se tournant vers un marché particulièrement prometteur : celui des travaux de grande hauteur. Là encore, un choix étonnant, mais qui doit assurer durablement l’avenir de l’entreprise en quête de diversification. Incontestable leader mondial du secteur des cordes d’escalade et d’alpinisme, Béal refuse de croire que cette position de numéro 1 le met à l’abri d’un retournement de conjoncture. D’autant que son statut de leader du marché ne suffit plus pour assurer la croissance régulière de l’entreprise, qui est de

l’ordre de 3 à 5 % par an. Décidée depuis trois ans, la stratégie de diversification s’est opérée dans un premier temps autour des produits annexes du milieu de la montagne et de l’escalade : casques, mousquetons, harnais... Insuffisant cependant aux yeux de Michel Béal, qui a décidé d’ouvrir une nouvelle voie, en rapport cette fois avec la construction. « Les travaux de grande hauteur utilisent de plus en plus des cordes. Notre avenir est là, car ces travaux sont en train de se développer de manière importante, en France et dans le monde », estime le Pdg de l’entreprise, rappelant au passage que les travaux de peinture de la Tour Eiffel, effectués tous les sept ans, nécessitent 50 000 mètres de cordes. Et de fait, le marché est très vaste. Il concerne, bien entendu, en premier lieu, le BTP et les IGH tertiaires notamment, où l’on préfère désormais arrimer les professionnels à des cordes plutôt que de les installer sur des échafaudages. Un choix qui repose sur

deux constats : cela coûte moins cher et surtout, les accidents du travail y sont nettement moins nombreux. « Mais cela concerne aussi les plateformes pétrolières, où l’on utilise de plus en plus les cordes pour assurer la protection des ouvriers », ajoute Michel Béal. Avec ce nouvel axe de développement, l’entreprise viennoise entend prolonger la dynamique qui lui a permis de passer, en quelques années, du statut de petite PME, aux ambitions purement locales, à celui de société à vocation internationale. Béal, dont le siège est toujours installé à Vienne, s’est en effet doté d’une usine à Madagascar (170 personnes) en 2006, avant de créer une filiale à Lafayette, dans l’état américain de Georgie (40 personnes). Au total, l’entreprise emploie 280 personnes, pour un chiffre d’affaires qui culminait à 15 M€ en 2015, dont 65 % à l’export, avec des ventes dans 70 pays.



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS

SUD ARCHITECTES CONJUGUE LES SUCCÈS AUX QUATRE POINTS CARDINAUX SUD ARCHITECTES IS SUCCESSFUL EVERYWHERE IN FRANCE CRÉÉE À LYON, EN 1981, L’AGENCE SUD ARCHITECTES A SU SE BÂTIR UNE SOLIDE RÉPUTATION, EN FRANCE COMME À L’INTERNATIONAL. FÉDÉRATION DE SAVOIR-FAIRE, ELLE SÉDUIT AUJOURD’HUI LES PROMOTEURS, QU’ILS INTERVIENNENT DANS LE RÉSIDENTIEL COMME DANS L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE.

FOUNDED IN 1981 IN LYON, SUD ARCHITECTES ENJOYS A GREAT REPUTATION IN FRANCE AND ABROAD. GATHERING A LOT OF KNOW-HOWS, THE AGENCY IS SEDUCING THE DEVELOPERS WHO DEAL WITH TRADITIONAL REAL ESTATE, BUT ALSO BUSINESS PROPERTY.

Le futur Médipole, qui sera livré en 2019 à Villeurbanne, réunira, sur quelque 60 000 m2, 1 500 salariés de six établissements de santé

T

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out juste 35 ans après sa création dans la capitale des Gaules, l’agence Sud Architectes s’impose parmi les acteurs majeurs de son marché dans l’Hexagone. Classée 14e agence française en 2015 par le magazine D’Architecture, elle a même intégré le Top 10 dans le classement du Moniteur, qui l’installait au 10e rang l’année dernière. Avec 150 collaborateurs répartis sur quatre sites d’implantation (Lyon, où se trouve toujours son siège social, Paris, Varsovie et Beyrouth), Sud Architectes est aujourd’hui une agence de référence qui a réalisé 15,5 M€ de chiffre d’affaires en 2015, dont pas moins de 35 % à l’international. Présidée par Jean-Marc Pivot, Sud Architectes réunit 25 associés et des expertises multiples : architectes, urbanistes, ingénieurs, designers d’intérieur. Forte de cette large palette de savoir-faire, l’agence couvre tous les sujets de la ville contemporaine, de l’urbanisme au logement en passant par le tertiaire, bien entendu, mais aussi des déclinaisons très spécifiques de l’architecture dédiées aussi bien à l’industrie qu’à la santé, à l’éducation, au commerce, au loisir… « Nous sommes convaincus qu’un projet réussi est un projet construit collectivement. Nos grandes réalisations ont toujours été imaginées dans un travail itératif entre les talents de la maîtrise d’ouvrage et ceux de l’agence », expliquent les associés de Sud Architectes. À Lyon et dans ses environs, cette philosophie s’est ainsi traduite ces dernières années au travers de plusieurs opérations emblématiques.

À commencer par la requalification de l’ancien garage Citroën, menée en collaboration avec 6ème Sens Immobilier. Un travail remarquable, et remarqué, qui a reçu des mains du ministre de la Culture et de la Communication le Prix AMO 2016, qui récompense la qualité architecturale des projets et la qualité de la relation entre l’architecte et le maître d’ouvrage. La multi-spécialisation de Sud Architectes s’est également révélée au Carré de Soie sur le programme Alstom Transport, où l’agence travaillait avec DCB international, mais aussi sur le siège mondial du groupe Seb à Écully ou encore sur le futur Médipole, qui sera livré en 2019 à Villeurbanne et qui réunira, sur quelque 60 000 m2, les 1 500 salariés de six établissements de santé, actuellement dispersés sur le territoire de l’agglomération. « Notre savoir-faire s’exprime également hors des frontières hexagonales », rappellent enfin les associés de Sud Architectes. Et de citer en guise d’exemple le programme Bulwary Ksiazece actuellement en cours de réalisation à Wroclaw, en Pologne. Cette fois, il s’agit d’un ensemble immobilier résidentiel totalisant 352 logements et des commerces, dont la livraison est attendue à l’horizon 2019. « Le principal défi de ce projet a été de reconstituer une partie de la ville, aujourd’hui disparue, tout en créant des bâtiments contemporains, répondant aux exigences des habitants d’aujourd’hui », concluent-ils. Un pari relevé avec succès.



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS 56

RAMPA : D’UNE GÉNÉRATION À L’AUTRE RAMPA, FROM ONE GENERATION TO ANOTHER LE GROUPE FAMILIAL SE DÉVELOPPE AUTOUR DE CINQ MÉTIERS DANS LE SECTEUR DU BTP. AVEC SON SIÈGE AU POUZIN EN ARDÈCHE ET SES CINQ AGENCES, RAMPA ENTREPRISES DÉPLOIE SES ACTIVITÉS DANS TOUT LE QUART SUD-EST ET AFFICHE PRÈS DE 80 M€ DE CHIFFRE D’AFFAIRES AVEC 400 SALARIÉS. AUJOURD’HUI, LA 4E GÉNÉRATION SE PRÉPARE À PRENDRE LA RELÈVE.

THE FAMILY GROUP WORKS IN FIVE DIFFERENT SECTORS OF THE BUILDING INDUSTRY. FROM THE HEADQUARTERS IN LE POUZIN (ARDÈCHE), RAMPA ENTREPRISES IS CONTROLLING THE SOUTHEAST OF FRANCE THROUGH FIVE AGENCIES. THEY MAKE A TURNOVER OF BARELY 80 M€ AND EMPLOY 400 PEOPLE. TODAY, THE 4TH GENERATION IS READY TO ENSURE CONTINUITY.

D

epuis la création d’une entreprise de maçonnerie en 1925 par Giovanni Rampa, venu de son Italie natale, jusqu’à aujourd’hui, Rampa a su traverser les crises et se développer pour devenir une PME dynamique de 400 collaborateurs. Cette longévité tient en partie à la solidarité familiale. Pierre Rampa, président du Directoire et directeur de la branche Travaux publics, estime que la relation fraternelle permet d’avoir une vision long terme et de prendre des décisions pour construire l’avenir. Car ce sont quatre frères, les petits-fils du fondateur, qui président aux destinées de l’entreprise : Pierre, Jean, Marc et Philippe. Les quatre fils de Serge Rampa ont pris la succession de leur père qui aura pendant plus de 40 ans fait évoluer l’entreprise en la positionnant sur de nouveaux métiers : le génie civil, les réseaux secs, les énergies, la promotion immobilière… L’autre secret de la réussite est cette diversité des activités. Travaux publics, énergie, promotion immobilière, produits architecturaux en béton, négoce de granulats et recyclage des déchets, le groupe Rampa évolue dans différents secteurs et répartit ainsi son chiffre d’affaires selon le bon vieil adage : « Ne pas mettre tous ses œufs

dans le même panier ». L’activité Travaux publics, qui emploie environ 200 personnes, est spécialisée dans la conception et la construction de tous les réseaux d’eau et enregistre 48 M€ de chiffre d’affaires. Cette branche a subi de plein fouet la baisse des marchés publics. Dans le même temps, l’activité Energies a profité du développement de la fibre optique et des énergies renouvelables, compensant le recul des TP. « L’Énergie représente une centaine de personnes et 16 M€ de chiffre d’affaires. D’ici 5 ans, ce devrait être 140 personnes et 20 M€ », affirme Pierre Rampa. Egalement impactée par la crise dans le bâtiment, Delta Préfabrication retrouve peu à peu des

couleurs. Ses bétons de haute technicité sont très plébiscités. La promotion immobilière, sous l’entité Rampa Réalisations, et le négoce de granulats et la valorisation des déchets, sous l’entité REM Granulats, complètent le portefeuille d’activités. Le groupe, originaire du Pouzin en Ardèche, est aujourd’hui présent dans tout le quart Sud-Est avec cinq implantations : Millery (69), Feigères (74), Grenoble (38), Marseille Miramas (13) et Montpellier (34). Là encore, Rampa Entreprises veille à ne pas être dépendant d’une seule zone géographique. « Nous réalisons un tiers de notre activité en Drôme-Ardèche-Isère, un tiers sur le pourtour méditerranéen et le reste dans la région

lyonnaise et en Haute-Savoie », détaille Pierre Rampa. En région lyonnaise, le groupe a investi 2 M€ dans une nouvelle agence située à Millery. « Un vrai acte de foi dans l’avenir », affirme le président du Directoire. Pour poursuivre la saga entrepreneuriale Rampa, la relève est déjà prête. Marie, fille de Marc, Matthieu, fils de Philippe, Bruno, fils de Jean, et Paul, fils de Pierre, travaillent déjà dans l’entreprise à des fonctions commerciales et de gestion. Ils participent également à certains comités de direction pour se former à devenir dirigeants. La phase de transition a débuté. « L’objectif est de réussir la transmission d’ici 2020 », conclut Pierre Rampa.


Paris

Saint-Denis Lyon La Part-Dieu Villeurbanne

Le temps respecte ce qui est construit avec passion

Ecully

Lyon Gerland

Plaine Commune Sadena - Villeurbanne 11 000 m²

Lyon Est

21 Ecully Parc - Ecully 5 800 m² Tour Incity - Lyon Part-Dieu 40 000 m²

Paris Rive Gauche

Le 107 - Lyon Part-Dieu 5 600 m² Urban Garden - Lyon Gerland 28 000 m²

Lyon Ouest

Aubervilliers Lyon Saint-Exupéry

Paris La Défense Boulogne

FINANCEMENT - MANAGEMENT DE PROJETS - FACILITY MANAGEMENT

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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ACTEURS / ACTORS 58

VAILLANCE IMMOBILIER CONFORTE SON ACTIVITÉ DANS L’EST LYONNAIS VAILLANCE IMMOBILIER GROWS IN THE EAST OF LYON LA SOCIÉTÉ FAMILIALE CONTINUE SON DÉVELOPPEMENT, EXPLORANT TOUTES LES FACETTES DE L’IMMOBILIER GENAS, SAINT-PRIEST ET CHASSIEU.

D’ENTREPRISE SUR LE TRIANGLE D’OR ÉCONOMIQUE QUE CONSTITUENT LES RÉSERVES FONCIÈRES DE

WORKING IN GENAS, SAINT-PRIEST AND CHASSIEU, THE FAMILY COMPANY CONTINUES TO GROW IN EVERY SECTOR OF BUSINESS PROPERTY.

D

epuis 1989, date de sa création, l’entreprise familiale, qui compte soixantequinze salariés, a connu des phases successives de développement dans l’Est lyonnais, rayonnant entre Genas, Chassieu et Saint-Priest. Cette zone d’affaires, au trafic économique porté par le récent déclassement de l’A7, bénéficie, avec ses deux aéroports - Bron et Saint Exupéry - et sa gare TGV, d’« un emplacement stratégique prisé par les directions régionales sud-est », souligne Alexandre Scappaticci, directeur général du groupe. Ces directions, telles celles de Palladium ou Air Liquide, « optent avant tout pour un rapport qualité/prix et la mobilité offerte par le nombre d’infrastructures de transport ». Ciblant à l’origine les bâtiments industriels, l’entreprise Vaillance s’est, depuis les années 2000, tournée vers le tertiaire et a constitué une filiale, Eurogal, qui, depuis 2005, gère pour son compte 150 000 m2 d’immeubles en locatif ou à la vente, avec pour objectif d’atteindre 200 000 m2 sous trois ans. Son portefeuille se compose aujourd’hui de 60 % de bâtiments industriels, 30 % de tertiaire et une diversification dans le secteur de l’hôtellerie-restauration pour 10 %. L’ensemble de l’activité est complété par la filiale

Alexandre Scappaticci, directeur général

travaux qui intervient sur le second œuvre. « L’offre hôtelière vieillissante et la demande croissante de clients en attente de services spécifiques, telle la possibi-

lité d’organiser des séminaires ou de bénéficier de structures sportives, nous ont conduits à implanter trois hôtels en terre san-priote depuis 2012 ». Ainsi le Kyriad Prestige, situé dans le

Parc Technoland, est en cours d’agrandissement pour constituer cette nouvelle génération d’hôtels qui renforcera l’attractivité du territoire. Mais l’atypisme du groupe Vaillance réside en sa stratégie de développement où la constitution de son parc locatif prend le pas sur la recherche de plus-value. La constitution de son parc demeure, avec l’exploitation de ses hôtels-restaurants, un axe privilégié. Pour ce faire, le groupe mise sur des loyers compétitifs et un amortissement à moyen terme. La filiale a généré, en 2015, 30 millions d’euros de chiffres d’affaire contre 15 millions pour la société mère. Si Alexandre Scappaticci reste confiant sur la demande, notant « une tendance du marché à la stabilité » qui lui a permis de réaliser notamment, en 2016, 5 000m2 pour Hitachi, Crane et Endress Hauser, 11 000 m2 à Décines, et la dernière tranche des 22 000 m2 du Parc Technoland, la pression foncière fait craindre une montée des prix. Une réelle source d’inquiétude pour les années à venir. Pour l’heure, la fourchette s’établit au mètre carré entre 120 et 140 € pour l’activité tertiaire et entre 55 et 65 € pour la partie bâtiments industriels. Mais pour combien de temps encore ?



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

À ÉCULLY, SEB CONJUGUE DÉMARCHE TERTIAIRE ET BIEN-ÊTRE DES SALARIÉS SEB IS BUILDING A HEALTHY WORKPLACE IN ECULLY LE CAMPUS SEB, QUI A COMMENCÉ À VOIR LE JOUR EN 2005 AVEC LA CONSTRUCTION DES PREMIERS BÂTIMENTS, S’ENRICHIT PAR TRANCHES POUR OFFRIR UNE APPROCHE INNOVANTE DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE, BASÉE SUR L’INTÉGRATION HARMONIEUSE DANS UN ENVIRONNEMENT NATUREL PRÉSERVÉ. AVEC UNE AMBITION : METTRE LE TERTIAIRE AU SERVICE DU BIEN-ÊTRE DES SALARIÉS.

THE CONSTRUCTION OF THE FIRST BUILDINGS OF THE CAMPUS SEB HAS BEGUN IN 2005. OTHER BUILDING SITES ARE CURRENTLY ACTIVE. THE GROUP WANTED TO SET UP A BUSINESS IN A PRIVILEGED AND NATURAL ENVIRONMENT, SO THAT IT MAY LOOK AFTER STAFF’S HEALTH AND WELLBEING.

D

60

u Campus Seb initialement ouvert, avec la livraison des premiers bâtiments, à la construction du siège Monde du groupe, il n’y a qu’un pas. Et le leader mondial du petit électroménager l’a franchi, en organisant son transfert sur Parc Mail, un site de 6 hectares qui prend forme par étapes et qui entend symboliser une démarche tertiaire basée non seulement sur l’efficience mais aussi sur le bien-être des salariés. Une première tranche de 5 400 m2 de bureaux a été livrée en 2007 et une deuxième tranche, comprenant 7 000 m2 de bureaux supplémentaires, un restaurant d’entreprise de 1 600 m2 et un parking silo de 660 places, a été achevée en juillet 2013. Lancée dans la foulée, la troisième tranche sera livrée dans les prochains mois. Elle ajoutera 5 400 m2 de bureaux, où prendront place les services de la direction générale. Par ailleurs, cette partie du programme prévoit la réalisation de salles de conférences pour un total de 1 100 m2,

mais aussi l’extension du restaurant d’entreprise et la création de 700 places de parking supplémentaires.

UN POTAGER EXPÉRIMENTAL, UN MARCHÉ BIO Le site Parc Mail a été créé par Sogelym Dixence pour réaliser un ensemble tertiaire harmonieusement intégré dans un environnement naturel préservé. Sur ce terrain de 6 hectares situé à Ecully, les bâtiments sont organisés autour d’un vaste plan d’eau central de près de 6 000 m2, où grenouilles, hérons, hirondelles, canards et autres dizaines d’espèces animales ont établi leur habitat. Les bureaux s’articulent désormais sur 20 000 m2 de bâtiments en conception bioclimatique et près de 1 000 salariés travaillent désormais sur ce campus devenu siège mondial de Seb. Les bâtiments déjà livrés sur ce vaste site immergé dans un environnement vert ont été conçus pour favoriser les échanges et le

bien-être des salariés au quotidien. Pour cela, le groupe Seb met à disposition de ses salariés le « Seblab ». Cette structure innovante est dédiée à l’émergence de bonnes idées et à leur matérialisation rapide, dans le but de tester au plus vite les concepts grâce à une salle de créativité et un atelier. Cette initiative vient en complément d’une démarche où tout a été organisé pour rendre le quotidien des salariés plus harmonieux : marché bio organisé sur site le vendredi en fin de journée et alimenté par la Ferme de l’Abbé Rozier d’Écully et la Communauté du Goût ; potager expérimental en partenariat avec l’institut Vavilof de Saint-Pétersbourg, plus grand centre de diversité au monde, qui propose des fruits et légumes frais quotidiennement ; service d’entraide local sécurisé pour louer ou prêter en toute sécurité un objet à un collègue. Un pôle santé, une conciergerie et un espace voyageurs ont également été mis en service pour anticiper les demandes des salariés.


C O L L E C T I O N

2 0 1 7 - 2 0 1 8

Organdi – Carré de Soie

Polyclinique – Bordeaux Floirac

Eureka – Montpellier

King Charles – Lyon

Capitainerie – Confluence

CMA – Lyon

CPAM – Saint-Etienne

Bjorg, Bonneterre et Compagnie

ABB – Beynost

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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

RÉINVENTER L’ESPACE DE TRAVAIL THE EVOLUTION OF WORKSTATION LAYOUT VECTEUR DE PERFORMANCE À PART ENTIÈRE, LE TRADITIONNEL « BUREAU » SE DOIT D’ÉVOLUER, DE S’ADAPTER, DE SE TRANSFORMER… UNE MUTATION QUI OBLIGE, EN AMONT, À RÉFLÉCHIR À SES ENJEUX ET À IMAGINER DE NOUVELLES RÈGLES DE VIE AU TRAVAIL.

A GOOD OFFICE LEADS TO GOOD PERFORMANCE. WORKSTATION LAYOUT HAS TO IMPROVE AND FULFILL THE NEEDS OF USERS. BEFORE ANY IMPROVEMENT, EXPERTS HAVE TO THINK OF A NEW WAY OF WORKING.

L

des

des lieux et des horaires… Selon

entreprises reste la

cette première étude mondiale

préoccupation

des

réalisée sur le sujet, 88 % des

a

rentabilité

dirigeants et pour

collaborateurs les plus forte-

cela, l’engagement des salariés

ment impliqués peuvent choisir

est indispensable… Élémentaire !

cet espace en fonction de la

Les vecteurs de performance

tâche à accomplir. En France, où

sont bien sûr nombreux mais il

les salariés apparaissent comme

en est un auquel on pense peu

les plus désengagés, seuls 37 %

et dont l’impact est pourtant bien réel : l’espace de travail.

ont cette possibilité. Pour Elisabeth Pélegrin-Genel, « l’open space suppose de savoir qui est assis à côté de soi et pourquoi »

septembre 2015, une étude,

en France). L’objectif ? Repérer

ment de travail, mesuré par des

UN ESPACE DE TRAVAIL… ÇA SE TRAVAILLE !

dans 17 pays et auprès d’orga-

le lien entre le niveau d’engage-

critères comme l’organisation et

Il n’y a bien évidemment pas

nisations de plus de 100 salariés

ment et la satisfaction des sala-

l’aménagement des postes, le

de solution universelle en la

(12 480 participants dont 824

riés vis-à-vis de leur environne-

degré d’autonomie dans le choix

matière pour répondre aux be-

Steelcase-Ipsos a réalisé, en

62

Orange a imaginé, en octobre 2014 à Paris, un site de 350 m2 pour explorer l’impact digital sur les modes de travail. Une initiative plébiscitée par les premiers utilisateurs


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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

soins et aux différents métiers

space suppose de savoir qui est

pouvoir disposer de différents

employés d’être de plus en plus

des entreprises. Mais prendre le

assis à côté de soi et pourquoi ».

emplacements et d’opter, selon

nomades,

temps de s’interroger, en amont,

Et de rappeler qu’à la base, ce

l’heure de la journée, pour le

demain à ‘‘aller au bureau’’ ?

sur la configuration des lieux,

concept de bureaux paysagers,

plus adapté », poursuit Marine

Pour Elisabeth Pélegrin-Genel,

leur adaptation en fonction

lancé au début des années 1960

Boucher, responsable commu-

c’est oui ! « Tout le monde est

des missions à réaliser et des

en Allemagne, visait à installer

nication France & Afrique chez

attaché à un lieu, même chez les

besoins des collaborateurs n’est

côte à côte les personnes appe-

Steelcase, spécialiste mondial

entreprises qui utilisent le numé-

pas anodin en termes de bien-

lées à intervenir sur différentes

de l’aménagement d’espaces de

rique. On a beau avoir tous les

être et d’efficacité de l’employé

étapes d’un même dossier. « Il

travail. Elle regrette que ces der-

outils pour échanger à distance,

et donc… de productivité ! « Un

ne s’agissait pas de mettre tout

niers correspondent encore trop

la mayonnaise prend mieux

bureau, ça se travaille et ça nous

le monde sous les yeux de tout

aujourd’hui à une organisation

quand on se connaît. On traîne

travaille », résume Elisabeth

le monde mais bien de simplifier

hiérarchique. « On est en proie à

par ailleurs un héritage terrible

Pélegrin-Genel, architecte, urba-

le travail ».

une culture assez passéiste ba-

de non-confiance. Pour faire du

niste et psychologue du travail,

Au fil du temps, les finalités de

sée sur un modèle de contrôle

bon management, il faut avoir

entre autres auteure de Com-

cet espace ouvert ont dévié de

plutôt que de collaboration. Il

les gens sous la main. C’est très

ment (se) sauver (de) l’open

cet objectif. Souvent choisi dans

existe par ailleurs une disparité

français ».

space.

un souci d’optimisation de l’es-

énorme entre la proportion de

Sauf que ‘‘ce bureau’’ aura peu

Quid de l’open space justement,

pace et de réduction des coûts,

technologies fixes au travail et

de points communs avec ses

si souvent décrié et qui finale-

il a vu monter en puissance les

dans la sphère privée. C’est une

prédécesseurs. « Nous appré-

ment ne touche pas tant de col-

griefs à son encontre : bruit,

vraie entrave ».

hendons le bureau de demain

laborateurs que cela dans l’Hexa-

perte de concentration, d’inti-

gone si l’on en croit l’étude ?

mité…

LIEU DE TRAVAIL,

prend Marine Boucher. « Il doit

« Parmi les salariés concernés,

« L’open space est une pro-

LIEU DE RENCONTRES

être conçu comme un pôle

personne n’a envie de revenir

position d’espaces de travail

Mais à l’heure où la pluralité des

d’attractions, recréer une am-

au bureau individuel. Mais l’open

parmi d’autres. L’idéal serait de

outils offre la possibilité aux

biance maison avec une grande

64

L’open space est une proposition d’espaces de travail parmi d’autres

va-t-on

continuer

comme une destination », re-


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES Chez Steelcase, le workcafé abrite différents espaces et une grande diversité d’équipements professionnels dans l’ambiance d’un café

En chiffres 69 % des bureaux sont encore

diversité d’équipements profes-

émules, Orange a, pour sa part,

optimisation, un poste de « feel

privatifs (individuels

sionnels, des standards ergo-

imaginé, en octobre 2014, Villa

good manager » (animateur) a

ou partagés) en France

nomiques élevés… Le salarié

Bonne Nouvelle à Paris, un site

été créé à leur demande pour

selon la première étude

doit y trouver un écosystème

de 350 m pour explorer l’im-

faciliter son fonctionnement.

mondiale réalisée par

d’espaces où il va se réaliser au

pact du digital sur les modes de

« Les salariés retournent ensuite

mieux ».

travail. « C’est un véritable labo-

dans leur bureau d’origine pour

L’entreprise devrait également

ratoire in vivo qui accueille des

diffuser ce qu’ils ont vécu. On

devenir de plus en plus un lieu

collaborateurs mais aussi des

les accompagne pour faciliter ce

de rencontres. Steelcase a ainsi

start-ups et des indépendants

retour et voir comment prend la

créé, en 2011 sur 1 800 m2, dans

pour une ‘‘saison’’ de neuf mois.

greffe ». Et quid des premiers

son siège social, le Workcafé :

L’idée est de créer des modes

résultats ? « 92 % des utilisateurs

cinq espaces (coin cuisine-re-

de fonctionnement optimaux et

ont plébiscité le lieu. L’équipe en

pas, salles de réunions, campus

de comprendre à quel point le

charge de l’application Orange &

nomade, hub social, centre de

cadre favorise le développement

moi, développée lors de la pre-

ressources) en un, qui associent

de la qualité sociale et la perfor-

mière saison, a affiché un taux

atmosphère stimulante, connec-

mance économique », explique

d’efficience opérationnelle de

tique performante et confort.

Séverine Blanchard Jazdzewski,

4,84/5 avec une date de livraison

responsable

RH-

anticipée de trois semaines ».

LEVIER DE TRANSFORMA-

work Lab. Ici, la modularité est

Et le concept fait école : une

TION DES MODES DE TRAVAIL

maîtresse des lieux : espace

deuxième villa est en train

reconfigurable, mobilier sur rou-

d’émerger à Toulouse. « Notre

Conscient que « l’espace est un

lettes… La vie du site est étudiée

objectif est qu’en 2020, neuf

levier de transformation assez

de près (analyses anthropo-

salariés sur 10 recommandent

fort des modes de travail » et

logiques, sociologiques…), les

Orange comme employeur ».

que le travail collaboratif fait des

résidents sont associés à son

innovation

Steelcase-Ipsos à l’automne 2015 sur le thème : « L’engagement des collaborateurs et l’environnement de travail ». 24 % des postes sont attribués en open space et seulement 12 % sont nomades (bureaux non attribués). 79 % des collaborateurs n’ont jamais fait de télétravail en France. La présence physique dans les murs de l’entreprise a son importance en termes de socialisation, d’échanges entre collègues et de rapports hiérarchiques. (source Steelcase-Ipsos)

65

2


U N G R O U P E FA M I L I A L A U C Œ U R D E S T E R R I TO I R E S

DUVAL DÉVELOPPEMENT Rhône-Alpes Auvergne poursuit sa croissance et s’engage dans le développement résidentiel, en s’appuyant sur ses fondamentaux : ses savoir-faire en immobilier commercial et d’entreprises, en équipements publics et opérations mixtes de centre-ville.

U N E F I L I A L E D Y N A M I Q U E D U G R O U P E D U VA L

CFA devenue DUVAL DÉVELOPPEMENT est la filiale de promotion du Groupe Duval qui est organisé en 3 pôles : Immobilier, Exploitation et Investissement.

PÔLE EXPLOITATION Le pôle Exploitation avec Odalys gestionnaire de résidences de tourisme, d’affaires et étudiantes (n°2 en Europe – 128 000 lits), Ugolf n°1 français de l’exploitation de golfs (1er réseau mondial de golfs) et enfin, Happy Senior, dernière création du Groupe qui exploite des résidences séniors de nouvelle génération.

PÔLE IMMOBILIER Le pôle Immobilier, outre Duval Développement, réunit notamment Yxime (N°3 français - asset et property manager – 6 M de m2 en gestion) et Alamo (Assistant en Maîtrise d’Ouvrage).

PÔLE INVESTISSEMENT Le Pôle Investissement avec plus d’1 million de m2 d’immobilier professionnel pour accompagner l’économie locale dans la durée.

Le Groupe Duval en deux chiffres, c’est 700 M€ de Chiffre d’Affaires et 2500 collaborateurs. En Auvergne-Rhône-Alpes, le Groupe Duval c’est : 300 collaborateurs Près de 200 000 m2 réalisés et en cours

100 000 m2 de patrimoine 70 résidences en exploitation


Programme mixte Cœur de village, 45 logements, crèche et nouvel hôtel de ville, Dagneux (01) Architecte Babylone Avenue

Parc d’affaires Airparc Lyon Saint-Exupéry - Siège du groupe Gérard Perrier Industrie, Lyon (69) AT’LAS Architectes

UNE STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT MAITRISÉE DUVAL DÉVELOPPEMENT est installée à Lyon depuis 2007. L’équipe, en croissance continue, compte aujourd’hui 15 collaborateurs. DUVAL DEVELOPPEMENT se développe dans le secteur du logement en accession à la propriété, secteur dans lequel nous n’étions pas présents. Nous pourrons ainsi maîtriser toute la palette

Programme mixte Hall in One, commerces, loisirs et cinéma Saint-Etienne Métropole (42) Architectes Cabinet Rivat et Sud Architecte

des produits immobiliers et renforcer notre stratégie de croissance à travers les opérations mixtes de centre-ville, dont le logement est souvent une composante importante. À ce titre, 40 000 m2 d’opérations mixtes d’habitations, bureaux, commerces et loisirs, se développeront dans les 12 prochains mois.

Programme mixte Take Off, Hôtel 4****, centre de convention, centre de sports et bureaux, Ferney-Voltaire (01) Architecte Agence BIG

L’INNOVATION COMME MOTEUR L’innovation est au cœur de notre démarche et revêt plusieurs formes : elle peut être programmatique ou architecturale à l’image du projet de mixité fonctionnelle que nous inventons dans le 7ème arrondissement de

Lyon, ou technologique comme sur le projet Take Off où nous travaillons avec l’ADEME sur la qualité de l’air et sur un système de chauffage - rafraîchissement via un réseau Anergie (1ère en France) en collaboration avec la collectivité.


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES 68

GERLAND SE DESSINE UNE NOUVELLE IMAGE TERTIAIRE A NEW COMMERCIAL SUPPLY IN THE DISTRICT OF GERLAND À L’IMAGE DE VAISE, GERLAND A LONGTEMPS GARDÉ UNE IMAGE DE QUARTIER INDUSTRIEL, MARQUÉ PAR LA PRÉSENCE DE QUELQUES GRANDS NOMS DE L’INDUSTRIE DE LA SANTÉ. ET C’EST JUSTEMENT SUR CE TERREAU FERTILE, QUE LE QUARTIER S’EST DESSINÉ UNE NOUVELLE IMAGE, OÙ LE TERTIAIRE TIENT UNE PLACE PRÉPONDÉRANTE.

JUST LIKE THE DISTRICT OF VAISE, GERLAND HAS LONG BEEN REFERRED TO AS AN INDUSTRIAL AREA, SHELTERING MANY COMPANIES OF THE HEALTH INDUSTRY. IT IS CURRENTLY DEVELOPING A NEW COMMERCIAL SUPPLY, WHICH SHOULD GROW SIGNIFICANTLY.

F

ort de quelque 2 300 entreprises et 30 000 emplois répartis sur ses 700 hectares, le quartier de Gerland est aujourd’hui l’un des plus attractifs et des plus dynamiques de la Métropole de Lyon. Idéalement positionné en entrée de ville et bénéficiant d’une connexion directe avec les principaux axes de communication qui irriguent la ville, il constitue l’un des quatre grands projets tertiaires de la capitale régionale. Le quartier engloutit les deux tiers de l’offre

tertiaire du 7e arrondissement (500 000 m2, dont 200 000 m2 construits après 2000, pour un total de 620 000 m2), alors que la densité de population est inférieure à celle constatée dans le reste de l’arrondissement. Le quartier garde cependant une forte tonalité industrielle liée à son passé et le Biodistrict est en quelque sorte le prolongement actuel et futur de cette histoire. Mais bien qu’elle ait été longtemps réduite, l’offre tertiaire de Gerland n’est pas impactée négativement par

cette dominante industrielle. Les nouveaux projets qui fleurissent depuis quelques années font aujourd’hui de Gerland le deuxième quartier d’affaires lyonnais, immédiatement après la Part-Dieu. En 2014 et en 2015, il a même totalisé un plus grand nombre de surfaces de bureaux placés. Ainsi, en 2015, Gerland a totalisé 250 M€ de transactions contre seulement 214 M€ pour la PartDieu. Une performance d’autant plus intéressante, qu’elle a été réalisée sans aucun mega deal,

Le futur siège de Sanofi, développé par Altarea Cogedim. La livraison de ce projet de 15 500 m2 est programmée début 2017

mais par l’addition de transactions importantes, comprises entre 30 et 50 M€. Ainsi, le nouveau siège de Sanofi, développé par Cogedim, a été acheté par Predica Crédit Agricole, tandis que le siège précédent, qui totalise 20 000 m2, a été vendu à DCB International. Autant d’opérations réalisées sur des montants supérieurs à 50 M€ et qui démontrent l’attractivité tertiaire du quartier. De même, l’opération Ivoire, développée par Icade, a été louée pour 6 ans ferme à Capgemini et a été achetée par un institutionnel français. Un deal supérieur à 35 M€ cette fois. Deux raisons principales pourraient expliquer cette embellie. Le foncier disponible, tout d’abord, qui a permis de développer une offre tertiaire neuve et de qualité. L’offre attire les utilisateurs, qui attirent les investisseurs dans le cadre d’un véritable cercle vertueux. Ensuite, l’embellie autour de Gerland ne peut être totalement déconnectée de l’évolution de l’offre sur le secteur de la Part-Dieu. Aujourd’hui, 85 % du parc tertiaire de la Part-Dieu appartient à des investisseurs long terme, qui n’ont pas le droit de céder les immeubles qu’ils ont achetés. De ce fait, les mouvements qui ne se font pas à la Part-Dieu profitent à Gerland.


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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

CARRÉ DE SOIE, LE RENOUVEAU TERTIAIRE DE L’EST LYONNAIS LE CARRÉ DE SOIE PROVIDES A NEW COMMERCIAL SUPPLY IN THE EAST OF LYON VASTE PROJET D’AMÉNAGEMENT URBAIN, LE CARRÉ DE SOIE S’ÉTEND SUR UN TERRITOIRE DE 500 HECTARES À CHEVAL VAULX-EN-VELIN ET DE VILLEURBANNE. LONGTEMPS ABANDONNÉ AUX FRICHES INDUSTRIELLES, IL RENAÎT AU RYTHME D’OPÉRATIONS TERTIAIRES SIGNIFICATIVES.

SUR LES COMMUNES DE

GOING ON 500 HECTARES AND LOCATED IN THE CITIES OF VAULX-EN-VELIN AND VILLEURBANNE, THE DISTRICT OF LE CARRÉ DE SOIE IS ONE OF THE MOST IMPORTANT TOWN-PLANNING PROJECTS OF LYON MÉTROPOLE. THE FORMER INDUSTRIAL WASTELAND IS CURRENTLY TRANSFORMING INTO A HUB OF MAJOR COMMERCIAL BUILDINGS.

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mpiétant à la fois sur les communes de Vaulx-en-Velin et de Villeurbanne, le Carré de Soie s’étend sur un territoire de 500 hectares. Le canal de Jonage au nord, la route de Genas au sud, le boulevard urbain périphérique Laurent Bonnevay à l’ouest et l’avenue Franklin Roosevelt à l’est constituent les limites de cet espace qui a entrepris sa mue en 2006. Dix ans plus tard, la physionomie du quartier a radicalement changé. Le développement des transports en commun et l’ouverture d’un centre commercial et d’un multiplex Pathé ont amorcé la transformation de cet ancien quartier ouvrier, composé jusque-là de friches industrielles et d’immeubles de logements sociaux à réhabiliter. Le renouveau tertiaire s’est amorcé dans la foulée de ces opérations structurantes. Décomposé en deux grands secteurs, Tase et Villeurbanne-La Soie, le Carré de Soie devrait poursuivre sa reconversion pen-

dant une vingtaine d’années avec, à terme, 600 000 m2 de bureaux et d’activités. Sur le secteur Tase, d’une surface de 17 hectares, l’essentiel du volet tertiaire a été réalisé sur la première phase de 5 hectares, dont environ 70 000 m2 de bureaux. Ainsi, le bâtiment à énergie positive Woopa a réuni sur 12 500 m2 les acteurs du monde coopératif, tandis que Veolia et Dalkia se sont installés dans un bâtiment commun avec 600 salariés. De son côté, Technip a regroupé ses équipes fin 2013 dans l’usine Tase reconvertie, alors qu’Alstom Transport a conforté son implantation avec un bâtiment de 36 600 m2 livré fin 2015. Dans cet immeuble, réalisé par DCB International, il restait 5 000 m2. Mister Auto ayant pris un peu plus de 2 000 m2 à l’automne dernier, le bâtiment attend son dernier utilisateur sur 2 500 m2. En novembre 2015, Marignan a livré le deuxième bâtiment du programme Vert Anis qui accueille une partie des équipes de Technip, un opérateur

téléphonique suisse Salt et, depuis le mois d’avril, Agemetra, le service de médecine du travail. Dans la deuxième phase, qui porte sur 7,5 hectares, 115 000 m2 sont à construire. L’opération ne démarrera pas sur le mandat en cours puisque, pour l’heure, c’est sur le périmètre de Villeurbanne-La Soie que portent les efforts. Sur cette ZAC, une tranche de 11 hectares, sur un total de 26 hectares, est amorcée avec 60 000 m2 de tertiaire à construire. Longtemps jugé trop excentré pour attirer du tertiaire, le Carré de Soie jouit aujourd’hui justement de sa situation géographique… et de son excellente desserte en transports en commun. Enfin, le secteur propose des niveaux de prix particulièrement compétitifs, puisque le loyer neuf s’affiche à 180190 €/m2/an, alors qu’il grimpe à 200210 €/m2/an à Gerland et 270-280 €/m2/an à la Part-Dieu.


FORMER INDUSTRIAL AREA, VAISE IS BETTING ON HIGH TECHNOLOGIES QUARTIER HISTORIQUEMENT TOURNÉ VERS L’INDUSTRIE, VAISE S’EST FORGÉ UNE NOUVELLE IMAGE AU COURS DES 25 DERNIÈRES ANNÉES. UNE MUTATION RADICALE QUI N’EST PAS ENCORE ACHEVÉE, MAIS QUI SEMBLE IRRÉVERSIBLE, EN DÉPIT DE LA MONTÉE EN PUISSANCE DU CARRÉ DE SOIE, DE GERLAND ET DE CONFLUENCE.

THE INDUSTRIAL AREA OF VAISE HAS BEEN CHANGING FOR THE LAST 25 YEARS. CHANGES HAVE NOT ENDED YET, BUT SHOULD BE NON-REVERSIBLE. TODAY, THE DISTRICT LINES UP WITH THE AREAS OF LE CARRÉ DE SOIE, GERLAND AND LA CONFLUENCE. ration, baptisé Vaise Industrie Nord. Pour l’heure, le programme Vaise Industrie dans son ensemble représente 800 logements et 1 600 nouveaux habitants, 150 000 m2 de bureaux et 9 000 salariés. Mais la mutation n’est pas terminée. Plusieurs implantations ont été réalisées dans la foulée. Ainsi, la société Sud Architectes s’est installée à l’extrémité de la zone. Les immeubles de bureaux Espace 50 et Universaône, où le groupe Suez a regroupé sur 6 400 m2 ses 360 collaborateurs au sein d’un seul ensemble, ont été livrés en 2012 et 2013, tandis que RAS Interim a également rejoint le site pour installer son siège social sur 4 000 m2. Le quartier ne manque pas d’atouts pour séduire les entreprises en quête d’un site urbain pour prolonger leur développement. A commencer par le cadre de vie et les services proposés. Les typologies de bâtiments, jusqu’à R+5, offrent également un choix assez vaste. Côté faiblesses, le quartier est identifié numérique et même s’il accueille des entreprises de bien d’autres secteurs, cette image lui colle à la peau. D’autre part, Vaise n’est pas le secteur le plus renommé de la Métropole pour des entreprises qui ne sont pas lyonnaises. Les entreprises exogènes connaissent mal le secteur et ne repèrent pas bien ses atouts. Alors que les entreprises de la Métropole ont bien compris tous les avantages du quartier.

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© HUBERT CANET - BALLOIDE PHOTO

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endant longtemps, la partie du 9e arrondissement située derrière le terminal Gare de Vaise de la ligne de métro D a fait figure de no man’s land. C’est seulement à la fin des années 1990 que la collectivité décide d’engager la grande opération renouveau de ce quartier. Alors dénommée Pôle Numérique de Lyon, la première phase du projet est lancée en 2000. La Villa Créatis, rassemblant des professionnels du textile, de l’habillement, du numérique, de la cosmétologie et du cuir, est non seulement la première à s’implanter, mais la seule aussi pendant de nombreuses années. Puis le secteur finit par décoller au fur et à mesure des travaux et des installations. Des aménagements de voiries sont ainsi entrepris et permettent de créer de nouvelles rues. Les quais de Saône sont requalifiés sur près de 1,5 kilomètre, avec les quais du Commerce et Sédaillan, tout comme la rue Joannès Carret. A proximité des transports en commun et des grands axes routiers, Vaise Industrie, nouveau nom du projet, séduit. Les charmes du bord de Saône et des Balmes offrent également un environnement attrayant. Des entreprises high-tech, à l’image de Cegid, Logica et Akka Technologies, s’installent et des activités de loisirs et de restauration, comme le complexe I-Way, le cinéma multiplex Pathé et la Brasserie Bocuse, animent le site. Cette première partie du projet s’achève au début des années 2010 pour laisser place au deuxième volet de l’opé-

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

VAISE PASSE D’UNE INDUSTRIE VIEILLISSANTE À UN TERTIAIRE HIGH-TECH


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IN LYON, THE 107, RUE SERVIENT WILL SOON HAVE A NEW LOOK EN PROLONGEMENT DU QUARTIER DE LA PART-DIEU, LE BÂTIMENT SIS AU 107, RUE SERVIENT FAIT L’OBJET D’UNE IMPORTANTE RÉNOVATION. POUR LE COMPTE DE L’UNION NOTARIALE FINANCIÈRE (UNOFI), PROPRIÉTAIRE DE L’IMMEUBLE, SOGELYM-DIXENCE, MAÎTRE D’OUVRAGE, ET LE CABINET SOHO ARCHITECTURE REDONNENT VIE À CET ENSEMBLE DE BUREAUX.

THE RENOVATION OF THE 107, RUE SERVIENT IS UNDER PROCESS. L’UNION NOTARIALE FINANCIÈRE (UNOFI), THE OWNER OF THE BUILDING LOCATED NEAR THE DISTRICT OF LA PART-DIEU, HAS ENTRUSTED SOGELYM-DIXENCE (CONTRACTING AUTHORITY) AND THE OFFICE SOHO ARCHITECTURE WITH THE REFURBISHMENT.

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aisant le lien entre la Part-Dieu et la Presqu’île, le 107, rue Servient va connaître une « renaissance ». Ce bâtiment, à l’architecture typique des années 1970 tendance post-modernisme, avait besoin d’un coup de jeune. Les constructions neuves autour du quartier d’affaires imposaient de remettre aux standards actuels cet ensemble tertiaire. Cet immeuble de 5 600 m2 sur sept étages,

positionné à l’angle des rues Servient et André Philip, va donc basculer dans le XXIe siècle grâce au travail de Soho architecture. « Le rezde-chaussée sera formé d’un socle actif avec des commerces dans l’esprit du projet urbain de la Part-Dieu. La toiture sera expressive, traitée en murs rideaux vitrés et armatures métalliques, et couronnera le bâtiment avec l’idée d’en faire un endroit magique en allégorie aux serres du Parc de la Tête d’Or. Ce niveau bénéficiera en plus d’un balcon filant

sur les trois faces du bâtiment », expliquent les architectes. Le chantier, qui bénéficie de la norme BBC Breeam Excellent, est sur le point de s’achever. La livraison du bâtiment est annoncée pour la fin d’année. L’Union notariale financière reste propriétaire de cet ensemble proposé à la location entre 250 € et 300 €/m2.

© SOHO

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

RÉHABILITATION D’ENVERGURE AU 107, RUE SERVIENT (LYON)

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Avant

Après


NEW DEAL IS FINALLY OVER ENTRE 2011, LORS DE SON RACHAT PAR 6ÈME SENS IMMOBILIER, ET DÉBUT 2016, L’EMBLÉMATIQUE GARAGE CITROËN, DANS LE 7E ARRONDISSEMENT DE LYON, A FAIT PEAU NEUVE. UNE RESTRUCTURATION AUDACIEUSE PARFAITEMENT RÉALISÉE, POUR UN BÂTIMENT INSCRIT À L’INVENTAIRE DES MONUMENTS HISTORIQUES EN 1990.

6ÈME SENS IMMOBILIER BOUGHT THE EMBLEMATIC CITROËN BUILDING IN 2011. FIVE YEARS LATER, THE BUILDING LOCATED IN THE 7TH ARRONDISSEMENT OF LYON HAS BEEN TOTALLY RENOVATED. THE CONSTRUCTION WORK OF THIS LISTED BUILDING HAS BEEN MASTERFULLY CONDUCTED.

© GUILLAUME PERRET

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a reconversion de l’historique garage Citroën en un programme mixte, réunissant bureaux et showroom, a pris fin. Les 30 100 m2 de ce site exceptionnel, répartis sur six niveaux, n’ont rien perdu de leur superbe au terme du travail de restauration dirigé par Sud Architectes pour le compte de 6ème Sens Immobilier. « Nous avons souhaité garder son identité d’origine, signée par les talents d’architecture et de créativité de Maurice-Jacques Ravazé, de Jean Prouvé et d’André Citroën », indiquent les équipes du cabinet d’architecture lyonnais. Une volonté saluée par les professionnels, qui ont d’ailleurs remis à Sud Architectes le Grand Prix SIMI 2015, dans la catégorie immeuble rénové. Un an après que 6ème Sens Immobilier soit devenu propriétaire des lieux, investissant au passage 30 M€, Sud Architectes, en collaboration avec Alep Architectes, a été chargé de réinvestir le volume du garage pour faire cohabiter plusieurs programmes, tout en veillant à conserver l’identité du bâtiment qui s’appelle désormais le New Deal. Avec un nouvel investissement de 33 M€ à la clé. Aujourd’hui, huit décennies après sa construction, le bâtiment de plan trapézoïdal conte-

nu par cinq tourelles voit son cachet et sa force ravivés par la transformation. « Préserver, c’est transformer », affirme-ton chez Sud Architectes. Avec tact, les volumes originels ont donc été remis en valeur, quand

les constituants ont été remplacés. Les menuiseries acier, par exemple, ont laissé place à des ensembles acier innovants à rupture de pont thermique. « Exploit des filières modernes que de préserver la finesse du

dessin et le clair des vitrages », analyse l’architecte. La nef centrale, encadrée de deux niveaux de galeries, hall d’exposition monumental, est toujours le showroom de la concession Citroën modernisée. Mais les quatre hectares de planchers automobiles accueillent désormais des programmes emblématiques du XXIe siècle autour de trois patios qui font entrer la lumière naturelle au cœur de la construction : bureaux et établissement d’enseignement supérieur y trouvent place avec l’évidence du déjà là. Dans le même temps, deux vantaux sur pivots renouvellent la porte sectionnelle d’origine et les rampes automobiles parcourent les façades sur six étages au-dessus du registre de socle, pour emmener chacun à sa porte, et y garer sa voiture. « Du garde-corps remplacé – sur croquis original de Jean Prouvé – à l’escalier cureté et dégagé, du détail constructif rejoué par les techniques modernes au plancher supprimé… à toutes les échelles, chaque composant programmatique, technique, architectural renouvelle la majesté d’un bâtiment moderne, toujours à la pointe du progrès près d’un siècle après sa fondation », conclut l’architecte.

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - TERTIAIRE / SERVICES

DÉSORMAIS ACHEVÉE

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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INDUSTRIE / INDUSTRY

LES MARCHES DU VELAY : LE PLASTIQUE, C’EST FANTASTIQUE ! LES MARCHES DU VELAY BET ON THE PLASTIC INDUSTRY LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EST AU CŒUR DE L’ACTION DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES MARCHES DU VELAY. LIÉ À UNE TRADITION INDUSTRIELLE MÉCONNUE, ORIENTÉE SUR LE TISSAGE, CE TERRITOIRE A OPÉRÉ UNE MUTATION POUR SE TOURNER VERS LA PLASTURGIE EXTRUSION, DONT LE CENTRE DE GRAVITÉ EST SITUÉ SUR LE PLATEAU SAINTE-SIGOLÈNE/SAINT-PAL-DE-MONS.

THE METROPOLITAN AREA OF LES MARCHES DU VELAY HAS DECIDED TO CRANK UP A NOTCH. THE TERRITORY ENJOYS A GREAT INDUSTRIAL PAST WITH THE WEAVING INDUSTRY, BUT IS CURRENTLY TURNING TOWARDS THE EXTRUSION PLASTICS PROCESSES. THE ACTIVITY IS MAINLY BASED ON THE PLATEAU OF SAINTE-SIGOLÈNE/SAINT-PAL-DE-MONS.

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a communauté de communes Les Marches du Velay est située à l’est du département de la Haute-Loire, au sein de l’arrondissement d’Yssingeaux. Elle occupe une position géographique centrale au cœur du territoire du Syndicat Mixte du Pays de la Jeune Loire, auquel elle adhère, et qui regroupe plus de 70 000 habitants. Elle est traversée par l’axe routier qui relie Le Puy-en-Velay à Saint-Étienne, ville dont elle est distante de 30 kilomètres. Les six communes qui la composent ont une population de plus de 22 000 habitants et connaissent toutes, depuis plus

de 20 ans, une forte poussée démographique. Autour de Monistrol-sur-Loire, commune la plus peuplée, on trouve des villages qui ont aujourd’hui une forte activité industrielle dont la plus connue est l’extrusion plastique, sur Sainte-Sigolène et Saint-Pal-de-Mons. La communauté de communes des Marches du Velay est le pôle économique dominant du bassin d’Yssingeaux, troisième pôle industriel de la région Auvergne et premier du département de la Haute-Loire. Ce dynamisme est représenté par plus de 200 hectares de zones d’activités. Afin de répondre à la demande, un programme de création de nou-

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La zone compte de nombreuses entreprises de plasturgie, à Saint-Sigolène

velles zones et d’extension de zones existantes a été élaboré. Depuis 2005, 27 hectares ont été acquis, viabilisés et aménagés par la collectivité territoriale. Parmi les zones les plus importantes, on peut citer celle de la Borie, à Monistrol-sur-Loire, qui regroupe une quarantaine d’entreprises sur 20 hectares, pour près de 350 emplois. La zone industrielle de Chavanon, également implantée à Monistrol-sur-Loire, regroupe près de 400 emplois sur 50 hectares, dont une partie est encore disponible à la commercialisation. La zone de Chavanon compte, elle aussi, plusieurs entreprises de plasturgie et d’extrusion, par-

mi lesquelles ABI Profils. Avec 35 % de la production nationale, la Haute-Loire est aujourd’hui indéniablement la référence française en matière de fabrication de films plastiques. Le territoire altiligérien ambitionne d’attirer encore et toujours les entreprises de ce secteur, constamment en lien avec la Jeune Chambre Economique de la Plasturgie (JCEP). Dans le département, la visibilité de ces savoir-faire et l’attractivité du territoire sont aussi portées par l’association Extrusion souple de Sainte-Sigolène (E3S), créée par les professionnels du secteur.


CHAUSSEUR CÉLÈBRE, RICHARD-PONTVERT, CRÉATEUR DE LA MARQUE PARABOOT, INSTALLÉ SUR LES COMMUNES D’IZEAUX ET DE TULLINS DEPUIS 1908, A CONSTRUIT SES NOUVEAUX LOCAUX SUR LE PARC ÉCONOMIQUE CENTR’ALP 2. ET IL VOIT LES CHOSES EN GRAND.

THE FAMOUS SHOEMAKER RICHARD-PONTVERT, WHO CREATED THE BRAND PARABOOT, HAS BEEN SETTING UP BUSINESS IN THE CITIES OF IZEAUX AND TULLINS SINCE 1908. IT IS CURRENTLY BUILDING A NEW SITE IN THE BUSINESS PARK OF CENTR’ALP 2. THE PROJECT IS AMBITIOUS.

L

e chantier Paraboot de Saint-Jean-de-Moirans a bien avancé. Il devrait même être achevé fin décembre pour un emménagement prévu au premier trimestre 2017. A l’époque du lancement du chantier, Régis Feuillet, directeur général de Richard-Pontvert, expliquait avoir « choisi Centr’Alp pour plusieurs raisons. D’abord, la proximité avec les deux précédents sites, car notre personnel est trop long à former pour le laisser partir. Et parce qu’ici, l’accès est direct par l’autoroute, la desserte est facile, il y a une crèche… » Richard-Pontvert, société représentée par ses marques Paraboot, Galibier, Parasport et Parachoc, a souhaité lan-

cer la construction d’une nouvelle usine de 11 000 m2, adaptée aux contraintes rencontrées aujourd’hui et à la nouvelle organisation du travail, et respectueuse de l’environnement. Cette nouvelle usine regroupera l’ensemble du personnel des deux sites, soit 140 personnes, sur un terrain d’environ 2 ha, pour un investissement qui avoisine les 8 M€. « Nous prenons un risque puisque nous investissons 40 % de notre chiffre d’affaires. Il ne faudrait pas que les ventes baissent dans les cinq prochaines années ». Le risque est néanmoins calculé et minimisé par une aide de la communauté d’agglomération du Pays voironnais qui a racheté le site de Tullins pour 800 000 €.

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - INDUSTRIE / INDUSTRY

PARABOOT IS EMOTIONALLY ATTACHED TO THE ISÈRE DEPARTMENT

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PARABOOT CONFIRME SON ATTACHEMENT À L’ISÈRE


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX MIXTES / HOUSING AND BUSINESS PREMISES

UN MARCHÉ DES LOCAUX MIXTES CONTRASTÉ AU PREMIER SEMESTRE MIXT RESULTS FOR HOUSING AND COMMERCIAL PREMISES IN THE FIRST SEMESTER FORTEMENT IMPACTÉ PAR LE NIVEAU D’ACTIVITÉ ATTENDU PAR LES ENTREPRISES, LE MARCHÉ DES LOCAUX MIXTES EST MARQUÉ DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE PAR UN FORT CONTRASTE ENTRE LES SURFACES DE PLUS DE 1 500 M2 ET CELLES COMPRISES ENTRE 750 ET 1 500 M2. PENDANT QUE LE NOMBRE DE TRANSACTIONS PROGRESSE SUR LE MARCHÉ DES PREMIÈRES, IL ENREGISTRE UN RECUL ASSEZ MARQUÉ SUR LES SECONDES. TOUTEFOIS, LE NOMBRE GLOBAL DE TRANSACTIONS POURRAIT CONNAÎTRE UNE NOUVELLE EMBELLIE DANS LES PROCHAINS MOIS. LES PERSPECTIVES DE CROISSANCE DU PIB FRANÇAIS, REVUES À LA HAUSSE PAR L’INSEE ET LA BANQUE DE FRANCE, À RESPECTIVEMENT 1,6 % ET 1,4 %, DEVRAIENT EN EFFET APPORTER UN NOUVEL ÉLAN À L’ENSEMBLE.

IMPACTED BY THE BUSINESS ACTIVITY, THE MARKET OF HOUSING AND COMMERCIAL PREMISES HAS BEEN SUFFERING SINCE THE BEGINNING OF THE YEAR, MAINLY BECAUSE OF A GAP BETWEEN THE PREMISES OF MORE THAN 1,500 M2 AND THOSE BETWEEN 750 AND 1,500 M2. WHILE THE NUMBER OF TRANSACTIONS HAS INCREASED FOR BIG SURFACES, THE SMALLER AREAS HAVE PLUMMETED. HOWEVER, THE OVERALL NUMBER OF TRANSACTIONS COULD BE VERY SATISFYING IN THE NEXT FEW MONTHS. INDEED, THE GROWTH OUTLOOK OF FRENCH GDP HAS BEEN REVISED UPWARDS BY THE INSEE AND THE BANQUE DE FRANCE (RESPECTIVELY 1.6% AND 1.4%).

Des locaux mixtes à Feyzin

D

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ifficile de dire, au regard des six premiers mois de l’année 2016, si les industriels implantés dans la grande région lyonnaise sont

optimistes ou non. Si l’on prend comme seul indicateur le volume de transactions constaté sur le marché des locaux mixtes, la réponse reste aléatoire. Sur cette période, en effet, ce sont

quelque 166 000 m2 qui ont été placés, soit 19 % de plus qu’au cours du premier semestre 2015. Toutefois, si le volume est en hausse, le nombre de transactions est orienté à la baisse, ce

qui incite les professionnels du secteur à la prudence à l’heure de tracer des perspectives pour l’avenir. « En fait, le marché est très contrasté », indiquent les spé-



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX MIXTES / HOUSING AND BUSINESS PREMISES Le futur parc d’activité « M by Proudreed », situé dans le Multiparc du Grand Large

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cialistes de JLL, dans le Panorama industriel qu’ils ont livré au mois de juillet dernier. « Les transactions sur les bâtiments logistiques de classe C sont comptabilisées dans les locaux industriels, ce qui a clairement contribué à doper le marché, cinq logisticiens ayant pris à bail des locaux de ce type depuis le 1er janvier. Si on ne tient pas compte de ces opérations, le marché totalise seulement 134 000 m2, représentant ainsi le plus faible total enregistré depuis 2008 ». Au-delà de cette précision, le marché des locaux mixtes a été

marqué par l’évolution contrastée des grandes et des petites surfaces. Sur le segment des biens totalisant plus de 1 500 m2, le nombre de transactions a progressé, passant de 24 au premier semestre 2015 à 29 cette année. « Ces signatures ont permis d’atteindre un niveau record sur l’agglomération lyonnaise, en totalisant 69 % du volume placé total », précise JLL dans son étude. En revanche, si on se penche sur le cas des locaux totalisant de 750 m2 à 1 500 m2, la tendance est beaucoup moins favorable. « Ils ont en effet enregistré un recul et

l’avenir nous dira si ce ralentissement va perdurer au cours des prochains trimestres ou s’il s’agit simplement d’un phénomène de courte durée ».

L’EST LYONNAIS RESTE LA ZONE D’ATTRACTION PRIVILÉGIÉE Si le poids respectif des différents quartiers d’affaires lyonnais évolue d’année en année avec les mises à disposition de programmes de bureaux neufs, il en va tout autrement en matière de locaux mixtes et industriels. Car sur ce marché, l’Est lyonnais garde la main et

reste incontestablement « La » zone de référence. « Le secteur Est Première Couronne reste le secteur de prédilection des industriels lyonnais, puisque 47 % des surfaces commercialisées dans l’agglomération l’ont été dans ce périmètre, soit 77 500 m2 au total », indique l’étude de JLL. Jouissant d’une position stratégique à proximité du cœur de l’agglomération et le long des axes structurants, ce territoire, parfaitement adapté aux besoins des industriels, fait la course en tête et devrait garder pendant de longues années son avantage concurrentiel.


LE MARCHÉ DEVRAIT RESTER DYNAMIQUE À L’AVENIR

Face à cette situation contrastée, les professionnels du secteur affichent leur optimisme pour l’avenir. Le contexte économique pour la fin de l’année s’an-

Le transporteur Dupessey présent sur 18 000 m2 à Saint-Quentin-Fallavier

nonce en effet plus porteur que

sur les résultats de l’élection pré-

douze mois plus tôt. En France

sidentielle américaine, qui aura

comme dans la plupart des pays

sans doute un impact sur l’acti-

européens, les prévisions de

vité globale en Europe, mais

croissance ont été revues à la

aussi la crainte d’actions terro-

hausse. Les incertitudes pesant

ristes ne semblent pas, pour le

moment, freiner les industriels dans leurs ambitions. Pour l’économie hexagonale, les perspectives de croissance du PIB ont aussi été revues à la hausse par l’Insee et par la Banque de France, qui envisagent respectivement des taux de 1,6 % et 1,4 % sur l’ensemble de l’année 2016. Un dynamisme supérieur à celui qui était initialement attendu. Toutefois, « la plupart des économistes semblent s’accorder sur une reprise lente », précise JLL dans son étude. Une chose est sûre, la livraison de nouveaux locaux, indépendants ou en parcs d’activités, va permettre de retrouver un peu de fluidité. Le lancement de programmes en blanc reste cependant impératif, car la demande est toujours soutenue, alors que le nombre de programmes disponibles est limité. D’autre part, les produits neufs aiguisent l’intérêt des utilisateurs en quête de surfaces flexibles et efficientes. On note enfin le regain d’intérêt des industriels pour la construction neuve clés en mains. « Les taux d’intérêt très bas favorisent l’accès à la propriété », ajoutent les auteurs de l’étude en guise de conclusion.

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX MIXTES / HOUSING AND BUSINESS PREMISES

C’est également sur ce secteur d’ailleurs que se positionnent les grands utilisateurs de locaux industriels. « Depuis le début de l’année, 45 % des surfaces de plus de 1 500 m2 ont été commercialisées dans ce périmètre. Les industriels trouvent là une forte densité d’infrastructures de transport, des offres adaptées et un environnement industriel attractif », poursuivent les auteurs de l’étude. Avant de pointer du doigt les principaux secteurs d’activité consommateurs de surface depuis le début de l’année : négoce et services, transports-distribution, production-fabrication. Parmi les transactions ayant marqué ce début d’année, on peut citer le transporteur Dupessey sur 18 000 m2, à Saint-Quentin Fallavier, ou encore Eriks (ex-MAAG Technic) sur 11 000 m2, à Décines, et Bricodeal sur 9 100 m2, à Vaulx-en-Velin.

83

Eriks s’installe sur 11 000 m2 à Décines


Un savoir-faire établi et un ancrage local

Les références récentes - 2012 : LES PORTES DE SEYSSINET, 2 900 m2 de bureaux - 2013 : PHOTOWEB, 8 600 m2 d’ateliers et de bureaux - 2014 : ACAF, 4 000 m2 d’ateliers et de bureaux - 2015 : VOLVO TRUCKS, 1 200 m2 d’ateliers et de bureaux - 2016 : BIOLOGIC, 4 200 m2 d’ateliers et de bureaux - 2016 : PRESI, 4 200 m2 d’ateliers et de bureaux - 2017 : en cours de réalisation pour une livraison en 2017, un bâtiment de 9 000 m2 pour le compte de RHÔNE-ALPES DISTRIBUTION, plate-forme logistique de distribution de boissons. Le site Actoparc de Saint-Priest, a été partiellement démoli pour être reconstruit dans des conditions optimales d’accueil. Sur un terrain de 20 000 m2, il comportera, à terme, quatorze quais de déchargement, 8 200 m2 de stockage et 800 m2 de bureaux sur deux niveaux. - 2017 : livraison d’un immeuble de bureaux de 2 000 m2 à Dardilly


Fondé en 1993 à Grenoble par Alexandre Delaye, CERIM poursuit son développement sur la région lyonnaise à travers sa filiale CERIM Industrie, dédiée à la construction de bâtiments professionnels tertiaires et industriels. CERIM Industrie accompagne les entreprises dans leurs projets de création, d’extension et de développement de leurs activités et réalise pour leurs comptes des projets clés en mains. Ses compétences en matière d’assistance à maître d’ouvrage et de direction de travaux, ses relations privilégiées avec les différents acteurs du territoire et son savoir-faire technique apportent à ses clients une expertise fondamentale en matière de construction. Sa proximité et sa connaissance avérée du terrain sont également des atouts de réussite. « Nous accompagnons nos clients sur leur projet de A à Z : recherche et acquisition des terrains, mise en œuvre du projet, maîtrise d’ouvrage, direction et assistance des travaux, livraison et service aprèsvente. Nous suivons également les clients dans leurs désirs d’extensions futures. » Thomas Pichot, qui a rejoint l’équipe de cinq personnes en 2015, est en charge du développement de CERIM Industrie sur la région Rhône-Alpes. À l’affût des surfaces à bâtir, terrains ou bâtiments propices à la réhabilitation ou la restructuration, CERIM Industrie souhaite accélérer son développement sur Lyon. À cet effet, des bureaux à Champagne-au-Mont d’Or viennent d’être inaugurés Bâtiment D 6, chemin de l’Époux, 69410 Champagne-au-Mont-d’Or.

Thomas Pichot t.pichot@cerim-immo.com 06 34 28 48 46

www.cerim-industrie.com


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX MIXTES / HOUSING AND BUSINESS PREMISES 86

10 000 M2 POUR VANDEMOORTELE SUR LE PIPA VANDEMOORTELE BUYS 10,000 M2 IN THE BUSINESS PARK OF LA PLAINE DE L’AIN SPÉCIALISTE DES PRODUITS SURGELÉS POUR LA BOULANGERIE, LE GROUPE BELGE VANDEMOORTELE A PRIS POSSESSION, AU MOIS D’OCTOBRE 2015, D’UN BÂTIMENT INDUSTRIEL TOTALISANT 10 000 M2 SUR LE PARC INDUSTRIEL DE LA PLAINE DE L’AIN.

IN OCTOBER 2015, THE BELGIAN SPECIALIST OF FROZEN FOOD FOR BAKERIES HAS BOUGHT AN INDUSTRIAL BUILDING OF 10,000 M2 IN THE BUSINESS PARK OF LA PLAINE DE L’AIN.

I

l est bien loin le temps où le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain avait pour seules ambition et vocation l’accueil des grandes plates-formes logistiques attirées par la grande région lyonnaise. Sous l’impulsion d’Hugues de Beaupuy, son directeur, le PIPA a diversifié ses cibles avec succès et a largement inversé la tendance au fil des années, présentant aujourd’hui un visage plus équilibré. En séduisant le groupe Vandemoortele, qui a concrétisé son projet d’implantation au mois d’octobre 2015, le PIPA a confirmé cette bonne dynamique. Spécialiste des produits surgelés pour la boulangerie, le groupe belge, dont le siège est à Gand, vient en effet d’installer une usine de production sur le Parc. Cette unité industrielle de 10 000 m2 a pris place sur un foncier totalisant 37 000 m2. Un investissement évalué à 26 M€, pour servir le sud-est de la France et les pays européens limitrophes : Italie, Allemagne, Suisse… La production de

ce nouveau site a débuté par de la viennoiserie (croissants), puis de la boulangerie (pains précuits sur filet). Dans un premier temps, une trentaine d’emplois ont été créés pour assurer la bonne marche du site.

LES EFFETS D’UNE COLLABORATION EFFICACE AVEC L’ADERLY En 2013, Vandemoortele avait recherché sur toute la région Rhône-Alpes un site répondant à ses exigences. Au terme de ce vaste tour d’horizon, le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain avait su convaincre le groupe en mettant en avant ses atouts : localisation favorisant les ventes en Europe ; opérationnalité du Parc, réel savoir-faire en matière de suivi et de gestion de l’implantation et donc gain de temps pour le projet ; engagement du PIPA en matière de développement durable qui fait écho à la politique de l’entreprise ; collaboration efficace avec les équipes de l’Aderly.

Vandemoortele, qui emploie quelque 5 000 salariés dans une douzaine de pays européens, a réalisé plus de 1,3 Md€ de chiffre d’affaires en 2015. Le groupe a organisé son développement autour de deux axes : lipides et produits de boulangerie surgelés. Il dispose déjà d’une unité de production dans le nord de la France et ne cachait pas, depuis plusieurs années, son intention de poursuivre le développement de ses implantations dans l’Hexagone. Cette volonté s’est concrétisée par un ambitieux plan d’investissements et une importante réorganisation, afin de moderniser ses lignes industrielles et de poursuivre son développement européen. Au cours des trois dernières années, le groupe a ouvert deux nouvelles lignes de production à Arras ainsi qu’une à Reims.


S LI AC RO PO C AN I AC TE

ACROPOLIS Les valeurs humaines au cœur de la promotion immobilière

ACROPOLIS

Dans le secteur de la promotion immobilière Acropolis se distingue par sa discrétion et l’implication de ses équipes dans la réalisation d’opérations pérennes. Loin des géants régionaux du secteur, la société basée à Brignais et gérée par Ingrid Angelloz-Nicoud souffle un vent nouveau sur un marché toujours trop accaparé par les notions de marges et de ratios. « Comment faire au mieux avec ce que le client nous transmet comme contraintes », voici la manière avec laquelle Ingrid Angelloz-Nicoud décrit la philosophie d’Acropolis. Un discours qui dénote au sein d’une profession que ne jouit pas toujours d’une bonne presse. Ingrid Angelloz-Nicoud Promoteur de bâtiments industriels et tertiaires, aménageur foncier, créateur de parc d’activités, Acropolis mutualise son expertise au sein de son groupe constitué de trois sociétés, dont une d’architecture et d’un contractant général. « Nous optimisons ainsi nos coûts de fonctionnement. Nous nous mettons en capacité de respecter les délais, de garantir une qualité dans la réalisation du projet, tout en respectant les budgets de nos clients ».

Les valeurs humaines cœur de métier d’Acropolis

« Nos diverses opérations tertiaires menées entre autres dans les ZAC de Sacuny à Brignais et celle de la Ronze à Taluyers et à Charly nous ont permis de nous rendre compte qu’il était nécessaire de replacer l’aspect humain au centre de l’aménagement des espaces de travail. Dans le sens qu’il faut appréhender le bureau comme un « lieu de vie » poursuit Ingrid Angelloz-Nicoud. Symbole de cette approche, l’opération de construction de deux chalets d’habitation à Combloux en Haute-Savoie, livrée hiver 2017. « C’est un projet d’exception à haute valeur ajoutée au cœur du village, en pleine zone des Bâtiments de France et à la vue imprenable sur les massifs du mont-Blanc et des Aravis. Il s’agit d’un programme singulier pour l’équipe d’Acropolis qui caractérise à la fois notre engagement Les Chalets de l’Aigle Blanc à Combloux, une innovation dans des opérations innovantes mais qui ont du sens par rapport à notre posiarchitecturale dans la verticalité tionnement. » Chaque chalet est divisé en deux lots (171 m² de surface chacun, sur trois niveaux). Les seules parties communes sont les garages mitoyens – qui limite les contraintes liées à une copropriété classique. Grâce à des ascenseurs privatifs desservant chaque logement, les bâtiments sont traités dans la verticalité. La commercialisation – sur plan – a déjà débuté.

Un travail en partenariat

Programme immobilier tertiaire et d’activité Le Sacuny à Brignais

i.a

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24

1,

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ru R 69 e G OP ng 53 én e 0 O w lloz-4 72 0 Br éral LIS w ni 3 ign de w. co 1 6 ai Ga ac ud 8 s ull e t @ 0

Acropolis mise sur l’expertise locale en s’attachant les services d’artisans savoyards, maîtrisant le travail du matériau bois. « Cette synergie nous enrichit à chaque phase du projet ». La chef d’entreprise souhaite capitaliser sur cette nouvelle expérience à l’image de ses précédentes opérations en région lyonnaise lors desquelles elle a su tisser des liens de confiance et de fidélité avec les différents corps de métier. « J’appréhende mon métier de promoteur immobilier en donnant du sens aux bâtiments que je commercialise. Il ne s’agit pas seulement de vendre mais aussi de donner aussi une réponse architecturale aux besoins exprimés par mes clients. »


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX MIXTES / HOUSING AND BUSINESS PREMISES

UN SITE ENTIÈREMENT REPENSÉ POUR AGUETTANT AGUETTANT STARTS ALL OVER AGAIN APRÈS TROIS ANS DE TRAVAUX, LE NOUVEAU SITE DU LABORATOIRE AGUETTANT A ÉTÉ INAUGURÉ AU MOIS DE MAI DERNIER. CONÇU PAR SOGELYM DIXENCE ET SUD ARCHITECTES, IL REGROUPE LE SIÈGE SOCIAL DE L’ENTREPRISE, UNE UNITÉ DE PRODUCTION, DES LABORATOIRES ET UNE PLATEFORME DE R&D.

LAST MAY, THE NEW SITE OF THE LABORATORY AGUETTANT WAS INAUGURATED AFTER THREE YEARS OF CONSTRUCTION. DESIGNED BY SOGELYM DIXENCE AND SUD ARCHITECTES, THE PREMISES GATHER TOGETHER THE COMPANY HEADQUARTERS, A PRODUCTION UNIT, A FEW LABORATORIES AND A RESEARCH AND DEVELOPMENT CENTRE.

I

88

naugurée officiellement jeudi 12 mai, à proximité immédiate du site historique de Gerland, la nouvelle unité industrielle du laboratoire Aguettant est un maillon essentiel de la stratégie mise en place par Eric Rougemond. En plein accord avec Sébastien Aguettant, président du conseil de surveillance du groupe familial lyonnais, le président du directoire du groupe Aguettant souhaite, en effet, accélérer le développement de l’entreprise à l’international. Avec un objectif clairement affiché : prendre pied aux États-Unis. « Et pour y parvenir, nous avions besoin d’un outil comme celui-ci », explique-t-il. « Il s’agit d’un virage stratégique dans la vie de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires (106 M€ en 2015) est aujourd’hui réalisé à près de 75 % en France. Demain, nous souhaitons parvenir à un équilibre parfait entre l’Hexagone et l’international ». Un développement qui passera notamment par les États-Unis, où Aguettant est pour le moment présent au travers d’un accord avec Baxter. Le projet « Go to America » devrait cependant permettre au laboratoire lyonnais de prendre pied en direct de l’autre côté de l’Atlantique et, qui sait, d’y installer à terme une unité de production. « Nous n’en sommes pas encore là », tempère toutefois Antoine Beroud, le directeur de l’usine. Trois ans après les premiers coups de pioche, le nouvel ensemble immobilier, qui totalise plus de 8 500 m2 de bureaux, 13 900 m2 d’industrie et 3 000 m2 d’entrepôts, pour un investissement total de l’ordre de 40 M€, monte en puissance pro-

gressivement. « Nous sommes spécialisés dans les médicaments essentiels injectables et nous venons de transférer la dernière ligne de production », confirme Antoine Beroud. Au nombre de quatre, cellesci alimentent les trois familles de produits du laboratoire Aguettant : ampoules bouteilles verres, flacons plastiques et seringues plastiques. « L’originalité et la force du projet résident dans notre choix de réunir la R&D et la production sur un seul site », détaille Sébastien Aguettant. « Car si nous externalisons la production, nous sommes convaincus que nous asséchons la R&D. Or, nous sommes très attachés à nos origines lyonnaises et nous souhaitons poursuivre notre développement ici, au cœur du bio-district de Gerland ». L’homogénéité du traitement des façades était l’un des objectifs premiers pour la conception du site. Pour y répondre, SUD Architectes s’est appuyé sur l’unité de traitement porteuse de l’image du laboratoire : l’eau ! Ce thème se décline autour de la transparence et de la pureté, autour du blanc et du bleu. Les façades sont épaisses et comportent une succession de matériaux différents pour assurer une isolation conforme aux réglementations les plus récentes. SUD Architectes a voulu implanter les façades tertiaires, présentant le plus d’ouvertures, sur les voies de circulation. Les façades sud et ouest du bâtiment Atlantique sont ouvertes au maximum sur le Rhône et le parc. Les façades de service, enfin, sont implantées face à celles qui remplissent les mêmes fonctions dans les bâtiments voisins.



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOGISTIQUE / LOGISTICS

LOGISTIQUE : LE MARCHÉ RESTE ÉTROIT THE CHALLENGING MARKET OF LOGISTICS APRÈS LES GRANDES ANNÉES DE LA LOGISTIQUE, QUI ONT VU L’ISLE D’ABEAU, DANS UN PREMIER TEMPS, PUIS LA PLAINE DE L’AIN ACCUEILLIR LES PLATES-FORMES DES GRANDS LOGISTICIENS, LA RÉGION LYONNAISE A PERDU DE SA SUPERBE FAUTE DE FONCIERS ADAPTÉS. FOR SEVERAL YEARS, LOGISTICS HAVE BEEN A DRIVEN ECONOMIC FORCE IN THE REGION OF LYON, L’ISLE D’ABEAU, THEN WITH LA PLAINE DE L’AIN. IT IS CURRENTLY SUFFERING FROM A LACK IN SPECIFIC PREMISES.

FIRST WITH

A

vec 162 000 m2

Il y a un nombre d’intervenants

Aujourd’hui,

logisticiens

De ce fait, la logistique va se dé-

placés, la logis-

limité et les fonciers disponibles

s’installent en effet sur des outils

placer petit à petit en dehors de

tique a enregistré

ne sont pas assez importants

totalisant entre 50 000 m et

la Métropole, sans quitter pour

un premier tri-

pour répondre à la majeure par-

70 000 m2, voire plus. Des fon-

autant son environnement. Car

mestre 2016 encourageant sur le

tie des demandes. Aujourd’hui,

ciers que la région lyonnaise

tous les spécialistes s’accordent

bassin lyonnais. Une progression

les acteurs de ce secteur sont en

n’est pas en mesure de leur four-

à le reconnaître, il est important

en trompe-l’œil cependant, car

quête de très grandes surfaces

nir, hormis sur le Parc Industriel

pour les logisticiens d’être situés

les perspectives ne laissent pas

pour réaliser des plates-formes

de la Plaine de l’Ain. « Il est d’au-

sur la dorsale nord-sud, en res-

augurer de changement majeur

de plus en plus grandes », ana-

tant plus difficile de répondre à

tant proches des grandes agglo-

pour les prochains mois, voire

lyse Benoît de Fougeroux, pré-

ces besoins, qu’ils sont bien sou-

mérations. Ils peuvent ainsi très

les prochaines années. « Le mar-

sident de FNAIM Entreprises à

vent immédiats », ajoute Benoît

bien se positionner à Valence,

ché de la logistique reste étroit.

Lyon.

de Fougeroux.

à Mâcon, à Chalon-sur-Saône.

90

La logistique, omniprésente en Nord-Isère

les

2


Operation de requalification St-Quentin-Fallavier - 46 000 m² Promoteur Vailog - commercialisee par Arthur Loyd

Arthur Loyd Logistique

Des réalisations d’envergure au cours des deux dernières années - Samada 50 000 m2 à Paris-Nord, 50 000 m2 à Paris sud et 40 000 m2 à Marseille - But 60 000 m2 à Pusignan - Auchan International 43 000 m2 à L’Isled’Abeau - Vailog/Enseigne grande distribution 46 000 m2 à L’Isle-d’Abeau - Intermarché 40 000 m2 à Paris-Sud

Arthur Loyd - 63 agences en France - 300 collaborateurs - 5 équipes transversales - 3 000 transactions - 1 million de m2 commercialisés chaque année

Arthur Loyd Logistique - Création en 2011 - 3 bureaux en France : Paris, Lyon et Lille - Membre actif des principaux réseaux et associations professionnels : Agora Supply chain management, Afilog, Aslog, Pil’es - 250 000 m2 de bâtiments commercialisés en moyenne par an

L’expert en immobilier logistique

Partenaire dynamique et innovant, Arthur Loyd Logistique est le spécialiste du marché de l’immobilier logistique. Avec une équipe expérimentée de neuf personnes qui disposent toutes de connaissances avérées de ce secteur spécifique, Arthur Loyd Logistique s’appuie sur le réseau national d’immobilier d’entreprise Arthur Loyd. Sur tous les fronts Recherche d’investisseurs, de fonciers, de financements, de constructeurs, commercialisation, analyse des besoins selon les produits, montage d’opérations, Arthur Loyd Logistique est capable de bâtir un projet de A à Z. Au service de ses clients, son équipe maîtrise parfaitement tous les maillons de la supply chain, véritable clé de voûte des entreprises. Arthur Loyd Logistique s’investit intégralement pour trouver la meilleure solution. En augmentation constante, la taille des bâtiments se situe, aujourd’hui, entre 50 000 et 100 000 m2. La grande distribution et le e-commerce sont à l’affût de ces très grandes surfaces qui leur permettent d’améliorer l’efficacité de la supply chain et de mutualiser les services et les transports. En région lyonnaise, la pénurie de foncier complique le développement de la logistique et oblige les acteurs à faire preuve d’innovation pour renouveler l’offre. La première opération de requalification de deux bâtiments obsolètes par l’opérateur Vailog avec le concours d’Arthur Loyd Logistique en est une illustration. Le marché logistique lyonnais Si 2015 fut un excellent cru avec 336 000 m2 de demande placée, 2016 affiche une baisse significative d’opérations, en raison notamment d’un manque d’offres de grande taille, très recherchées par les clients. Dernier secteur à disposer de quelques offres de qualité, le Nord-Isère accueille la majorité des transactions de l’année (env. 150 000 m² placés). « Ce déséquilibre devrait se combler dans les prochaines années avec l’aménagement de nouvelles zones. L’important est de rester proche des bassins de consommation et d’emploi, dans un environnement propice aux entreprises, pour favoriser notamment la mutualisation », précise Laurent Lamatière.

« La complémentarité des profils de nos collaborateurs et leur maîtrise du domaine de la logistique, des clients, des produits, du territoire et de ses acteurs font notre force. Philippe Frèrejean, professionnel de la supply chain, est la nouvelle valeur ajoutée d’Arthur Loyd Logistique » Didier Terrier, directeur général

« Notre ancrage territorial est essentiel. La proximité et la réactivité sont nos atouts. Nous disposons d’une capacité à nous projeter en symbiose avec le client. » Laurent Lamatière, consultant

Philippe Frèrejean

Arthur Loyd Logistique Lyon – Paris – Lille N° vert : 0811 228 000 - Courriel : logistique@arthur-loyd.com www.arthur-loyd-logistique.com


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOGISTIQUE / LOGISTICS 92

La CAPI refuse un avenir tout logistique La problématique de la logistique dans la grande région lyonnaise est aujourd’hui celle des fonciers disponibles. Les deux territoires historiques de développement de la logistique à l’Est de la capitale régionale, tous deux porteurs de fonciers de nature à répondre aux besoins des professionnels, refusent en effet ce destin tout tracé de pôles économiques à vocation exclusivement logistique. Après la Plaine de l’Ain qui s’efforce, avec succès, depuis quelques années, de se diversifier, c’est au tour de la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère (CAPI) de prendre une position ferme sur ce sujet. « Le projet de la Plaine Saint-Exupéry dispose encore de près de 900 hectares de réserves foncières », explique Vincent Chriqui, 1er viceprésident. « C’est une zone de développement économique privilégiée à l’Est de Lyon, mais nous portons une conception de l’avenir du territoire qui est différente de celle de certains de nos partenaires. Ils considèrent parfois le NordIsère comme une zone exclusivement destinée à la logistique, selon un schéma caricatural. Nous ne voulons pas de cela. Nous voulons créer chez nous des zones mixtes intégrant, certes, une part de logistique, mais aussi des activités à plus haute valeur ajoutée ». Une explication claire, mais qui va poser souci aux principaux acteurs de la logistique en RhôneAlpes.

« Nous le voyons d’ailleurs de

surfaces ont été commercialisés

meilleur premier trimestre de-

plus en plus souvent. Quand

au premier trimestre 2016, soit

puis 2011.

ils ne trouvent pas sur L’Isle

une hausse de 22 % par rapport

Paris et, dans une moindre

d’Abeau et la Plaine de l’Ain, ils

à l’année dernière, et dans cet

mesure, Lyon restent les piliers

se tournent vers ces territoires

ensemble en forte progression,

de la dorsale. Le territoire de la

et je pense que cette tendance

la dorsale nord-sud s’est adjugée

Capitale a enregistré 212 000 m2

sera durable ». Deux projets to-

quelque 418 000 m de surfaces

placés, contre 162 000 m2 pour

talisant 60 000 m2 chacun sont

placées. Ce ratio s’inscrit dans

la deuxième agglomération de

ainsi à l’étude sur Lybertec, sur

la continuité d’une tendance

l’Hexagone. En région lyonnaise,

le secteur de Belleville.

long terme qui privilégie les

deux mouvements de plus de

marchés logistiques matures :

30 000 m2 ont été comptabili-

Lille, Paris, Lyon et Marseille,

sés : Auchan sur la plate-forme

DE LA DORSALE NORD-SUD

alors que les marchés périphé-

de Goodman, à Saint-Quentin-

De Chalon-sur-Saône à Valence,

riques sont moins dynamiques

Fallavier, et Carrefour sur celle

la dorsale nord-sud reste donc le

que par le passé. « Les char-

d’Argan, sur la Plaine de l’Ain.

pôle d’attraction de la logistique,

geurs du secteur alimentaire se

Dans tous les cas, la région

comme le rappelle JLL dans la

taillent la part du lion, avec 77 %

lyonnaise souffre aujourd’hui du

dernière livraison de son étude

du volume d’activité », précisent

handicap de la taille des fonciers

semestrielle sur ce secteur d’ac-

les analystes de JLL, qui notent

recherchés par les logisticiens.

tivités. En effet, 679 000 m de

qu’il s’agit tout simplement du

« Ils recherchent soit des petits

LE RÔLE ESSENTIEL

2

2


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOGISTIQUE / LOGISTICS pâtit d’un manque d’offre fla-

tefeuilles ont animé un marché

passée de 26 M€ en moyenne,

soulignent les analystes de JLL.

grant.

dominé par les fonds d’inves-

entre 2012 et 2014, à plus de

tissement, insatiables en ce qui

30 M€ au premier trimestre

Et le constat est cruel pour la région lyonnaise, puisque sur

DES INVESTISSEMENTS

concerne la logistique », précise

2016, conséquence des ces-

la dizaine d’opérations neuves

TOUJOURS IMPORTANTS

JLL. Hormis ces cessions de

sions de portefeuilles qui ont fait

listées par JLL, aucune n’est

Un constat d’autant plus regret-

portefeuilles, qui ont dominé le

grimper mécaniquement la taille

située chez elle. Face à ce défi-

table que le marché de l’investis-

marché, les acquisitions d’actifs

moyenne des actifs cédés. En

cit de plates-formes neuves sur

sement logistique se porte tou-

unitaires se sont concentrées en

marge de ces grandes cessions

le marché, les professionnels

jours aussi bien. Sans atteindre

premier lieu en Ile-de-France et

de portefeuilles, les transactions

se tournent de plus en plus

le niveau record du 4e trimestre

en région lyonnaise.

intervenues au cours du premier

fréquemment vers des plates-

2015, il a d’ailleurs affiché une

« La taille moyenne des transac-

trimestre 2016 ont concerné

formes à construire, lorsqu’ils

belle dynamique au premier

tions d’investissement en logis-

des actifs d’un montant unitaire

dénichent les fonciers adaptés.

trimestre 2016, avec près de

tique demeure assez élevée »,

compris entre 5 et 30 M€.

Et là encore, la région lyonnaise

280 M€. « Les cessions de por-

précise JLL. Elle est en effet 93

fonciers, soit des fonciers XXL »,


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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX COMMERCIAUX / COMMERCIAL PREMISES

Le Grand Hôtel-Dieu, projet emblématique en matière d’immobilier commercial

LOCAUX COMMERCIAUX : DES ENSEIGNES RÉPUTÉES POUR TIRER LE MARCHÉ EN PRESQU’ÎLE LYONNAISE RENOWNED BRANDS INVEST IN LYON PRESQU’ÎLE DE NIKE À MAXIBAZAR, EN PASSANT PAR HARD ROCK CAFÉ ET UNIQLO, L’ANNÉE 2016 A ÉTÉ MARQUÉE PAR L’ARRIVÉE DANS LA PRESQU’ÎLE DE LYON, OU L’ANNONCE D’IMPLANTATION, D’ENSEIGNES RÉPUTÉES. DE BON AUGURE AVANT LE COUP DE FORCE DU GRAND HÔTEL-DIEU À PARTIR DE LA FIN DE L’ANNÉE PROCHAINE.

NIKE, MAXIBAZAR, HARD ROCK CAFÉ, UNIQLO… IN 2016, MANY BRANDS AND LABELS HAVE OR WILL SET UP THEIR BUSINESS IN LYON PRESQU’ÎLE. IN THE END OF 2017, THE GRAND HÔTEL-DIEU SHOULD DEFINITELY GIVE ADDED MOMENTUM TO THE DISTRICT. qué son coup. En l’espace

enseigne française low-cost. Les

La célèbre marque américaine

foncière d’inves-

de quelques semaines, elle

deux nouveaux venus ont choisi

recense en effet déjà une qua-

a concrétisé les arrivées à

la rue de la République.

rantaine de magasins dans

Lyon, cette année, de Nike, le

L’installation de Nike à Lyon

l’Hexagone, sous les enseignes

géant américain des articles

comble un vide et s’apparente

Nike Store et Nike Factory

de sport, et de Maxibazar, une

à la fin d’un long malentendu.

Store.

tissement cotée, propriétaire

no-

tamment de l’ancien siège de la

96

Banque de France, n’a pas man-

© MICHEL GODET

A

NF immobilier, la

Moins

emblématique,


L’affaire tournait au serpent de mer, mais il semblerait bien, cette fois, que le dossier aboutisse enfin. Ikea devrait en effet quitter son magasin de Saint-Priest à l’horizon 2019, pour prendre place sur le site du Puisoz, à Vénissieux, en face de l’hypermarché historique du groupe Carrefour. Les travaux de terrassement ont débuté cet été et Ikea devrait enfin prendre possession de ce magasin de 70 000 m2. Le site pourrait aussi accueillir l’activité de stockage de l’enseigne, qui est basée actuellement à Toussieu. La construction des magasins devrait débuter au printemps 2017. Enfin, Leroy-Merlin devrait accompagner le géant suédois dans cette aventure, qui réunira également, sur cet immense site en bordure du boulevard Laurent Bonnevay, des petites et moyennes surfaces commerciales, des restaurants, des logements et un hôtel à l’horizon de dix ans.

des arts de la table, du textile ou du jardin. ANF immobilier, qui a investi 19 M€ sur ce projet,

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX COMMERCIAUX / COMMERCIAL PREMISES

Ikea bientôt au Puisoz

a installé ces deux locataires dans les 2 500 m2 de la

l’ancien Banque

qu’ils

ont

siège de pris

de

France, à

bail

pour six années fermes. « Nous devrions obtenir un

moins d’impatience, l’arrivée de

rendement supérieur à 7 % »,

Maxibazar, qui s’installe pour la

estime Laurent Milleron, res-

première fois à Lyon en prenant

ponsable des financements

à bail 2 000 m2, est cependant

et

tout aussi significative du dyna-

d’ANF immobilier.

misme retrouvé de la Presqu’île. Enseigne

d’origine

française,

Maxibazar compte déjà près

relations

investisseurs

DU MOUVEMENT DANS LE QUARTIER

de 50 magasins totalisant entre

GROLÉE

600 et 3 000 m2 de surfaces de

Du côté de JLL Retail, qui

vente. Ils sont répartis entre la

s’est chargé d’installer Nike

France et la Suisse et l’enseigne

sur la rue de la République,

propose de nombreux articles à

l’analyse est bien entendu

bas prix dans les univers de la

positive. D’autant plus, d’ail-

décoration, de l’ameublement,

leurs, que JLL Retail a éga-

du cadeau, des cosmétiques,

lement organisé l’arrivée du 97

donc attendue avec beaucoup


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX COMMERCIAUX / COMMERCIAL PREMISES

Hard Rock Café dans le quartier

l’enseigne anglaise disposera

entre autres, des commerces

concrétisation du projet majeur

Grolée. « Notre objectif est de

désormais de quatre sites en

et restaurants pour une surface

du Grand Hôtel-Dieu ».

devenir un acteur incontour-

France après ceux de Paris, Nice

totale de 17 100 m2. Un hôtel

nable du retail sur la presqu’île de

et Marseille.

5 étoiles de 143 chambres et la

Lyon, véritable pôle commercial

Dans la foulée, le quartier Grolée

très attendue Cité internationale

« FAIRE DE LA PRESQU’ÎLE LA VITRINE DE LYON »

régional avec près de 1 000 en-

accueillera bel et bien Uniqlo.

de la gastronomie sur 3 600 m2

Une dynamique qui a également

seignes sur quelque 130 000 m2

Après bien des tergiversations,

permettront de redonner vie à

pour effet de faire progresser

de surfaces commerciales »,

la célèbre enseigne japonaise

ce lieu mythique. Un immense

les valeurs locatives, comme le

expliquait, il y a peu, Cédric Du-

a confirmé qu’elle poserait ses

chantier, dont le coût n’a pas été

souligne un rapport trimestriel

carrouge, responsable Départe-

bagages à Lyon à partir du prin-

officiellement confirmé, mais qui

édité par CBRE : « Compte tenu

ment Retail JLL à Lyon.

temps 2017. Uniqlo devrait s’ins-

s’élèverait à quelque 250 M€.

de l’engouement que suscitent

L’enseigne anglaise de restau-

taller sur près de 1 250 m , sur

Cette série d’opérations en

certaines artères de centre-ville,

ration devrait ouvrir ses portes

deux étages, et emploiera une

Presqu’île confirme l’attracti-

les valeurs locatives ‘‘prime’’ ont

avant la fin de l’année, au 1, rue

centaine de personnes sur son

vité de la capitale des Gaules.

tendance à s’orienter à la hausse

du Président Carnot, après une

site lyonnais.

Cushman & Wakefield, dans son

sur un an, passant de 2 000 €

étude sur le marché des com-

à 3 000 € (HT HC/m2/an) rue

merces en France au premier

de la République et de 1 500 € à

longue période de travaux qui

2

lui permettra de réaménager

LE GRAND HÔTEL-DIEU

complètement le rez-de-chaus-

EN LIGNE DE MIRE

trimestre 2016, confirme cette

1 800 € rue Emile Zola ». Avant

sée du bâtiment haussmannien

C’est incontestablement le pro-

analyse. « Lyon fait également

de conclure : « Le principal défi

qui l’abritera. Le Hard Rock

jet le plus emblématique de l’ag-

partie des villes les plus cour-

de ces prochaines années sera

Café lyonnais devrait s’étendre

glomération lyonnaise en ma-

tisées de l’Hexagone », est-il

donc pour la ville de faire de la

sur environ 1 400 m sur deux

tière d’immobilier commercial.

indiqué. « Une tendance que

Presqu’île la vitrine de Lyon en

niveaux, dont un en sous-sol,

Plus grande opération privée

devraient confirmer prochaine-

tant que grande métropole eu-

qui sera réservé aux séminaires

de reconversion de monument

ment les nouvelles ouvertures

ropéenne ».

de groupes. Avec l’ouverture

historique en France, le pro-

d’enseignes dans le quartier

de cet établissement lyonnais,

jet de l’Hôtel-Dieu comprend,

Grolée/Carnot et, surtout, la

2

98

Le Hard Rock Café lyonnais s’étendra sur 1 400 m2, sur deux niveaux


LE PÔLE COMMERCES ET LOISIRS DU CARRÉ DE SOIE TROUVE UN SECOND SOUFFLE

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - LOCAUX COMMERCIAUX / COMMERCIAL PREMISES

Carré de Soie se transforme pour répondre à la demande des clients et visiteurs. De nouvelles enseignes renforcent l’offre

THE REBIRTH OF THE SHOPPING AND LEISURE CENTRE OF LE CARRÉ DE SOIE L’ARRIVÉE DE NOUVELLES ENSEIGNES ET L’ENRICHISSEMENT DE L’OFFRE DE LOISIRS DONNENT UNE NOUVELLE DYNAMIQUE AU PÔLE DE L’EST LYONNAIS, QUI ACCUEILLE PRÈS DE 5 MILLIONS DE VISITEURS PAR AN.

WITH NEW STORES AND LEISURE SUPPLY, THE SHOPPING CENTRE OF EASTERN LYON BENEFITS FROM A NEW DRAWING POWER. IT IS CURRENTLY WELCOMING NEAR 5 MILLIONS OF VISITORS EVERY YEAR.

J

usqu’à présent, la vraie réussite du pôle commercial du

tionner comme l’une des attractions touristiques phares de la région

Carré de Soie était le multiplexe Pathé et ses 1,2 million de

et table sur une fourchette basse de 150 000 visiteurs annuels. Dans

spectateurs par an. Les commerces avaient, eux, plus de mal

ce même bâtiment, l’enseigne Boulanger a été repositionnée pour une

à attirer les clients et plusieurs ont fermé leurs portes.

meilleure visibilité et une surface plus adaptée à son activité.

Avec une offre renouvelée, voire inédite, le centre de commerces et

Dernièrement, L’Appart Fitness, et son concept bien-être et remise en

loisirs d’Altarea Cogedim affirme « se réinventer ». Début juin, l’en-

forme, débarquait sur le site et comblait un manque. Et dans quelques

seigne Nike s’implantait à la place du magasin La Maison de la Déco,

mois, Carrefour ouvrira une surface alimentaire également très atten-

complétant ainsi, sur un format différent, son implantation de la

due.

presqu’île lyonnaise. À la fin juin, c’était au tour de Mini World Lyon,

« Carré de Soie se transforme pour répondre à la demande des clients

premier parc de miniatures animées de France, d’ouvrir ses portes sur

et visiteurs. De nouvelles enseignes renforcent l’offre sport, loisirs et

une partie des locaux anciennement occupés par Jardiland. Sur une

alimentaire du centre », conclut Altarea Cogedim.

99

surface de 4 000 m2, ce parc d’un nouveau genre souhaite se posi-


Fonction : chasseur d’adresses Thomas Broquet Conseil est spécialisé en immobilier commercial depuis seize ans. En 2010, l’entreprise a été rachetée par l’un des collaborateurs, Vladimir Da Silva Dias. Plein d’ambition, il a voulu apporter une autre dimension à la société. Depuis un an, c’est chose faite avec l’association de Thomas Broquet Conseil avec un spécialiste historique leader de l’immobilier d’entreprises : Omnium, créé à Lyon en 1947. TBC, plus orientée vers les franchises et le développement d’enseignes, Omnium, plus axé sur les locaux commerciaux généralistes... En associant les deux enseignes, Vladimir Da Silva Dias a fait le choix stratégique de la complémentarité. Le groupe HELYCE est né en juillet 2015. Une vingtaine de collaborateurs à la recherche des meilleures adresses pour les clients. Ils sont variés : enseignes nationales et internationales, investisseurs institutionnels, franchises, indépendants… Ils sollicitent Thomas Broquet Conseil pour trouver l’emplacement commercial idéal dans la région. La surface n’est pas le seul critère pris en compte. Pour le directeur général, Vladimir Da Silva Dias, l’environnement est aussi primordial : « Il faut qu’il y ait une certaine cohérence dans un projet commercial. Vous ne pouvez, par exemple, pas avoir quatre coiffeurs dans une même galerie. C’est pourquoi, nous faisons aussi des analyses commerciales des immeubles et des études de zones. Nous cherchons l’harmonie avec un suivi personnalisé pour chaque client. » Et il semblerait que cette personnalisation plaise aux grands promoteurs puisque Thomas

Vladimir Da Silva Dias

Broquet Conseil a déjà été missionné sur plusieurs grands programmes lyonnais, comme Ynfluence du groupe Icade à Confuence ou encore le projet Sky Avenue de Bouygues à la Part-Dieu. TBC a surtout participé à la revalorisation du quartier Grôlée : 17 000 m² de surface commerciale à combler dans le secteur GrôléeCarnot et déjà, de belles enseignes sont confirmées comme HEMA, Hard Rock Café, DPAM ou encore la marque italienne Bialetti.

Équipe Thomas Broquet Conseil et Omnium

www.thomasbroquetconseil.com


L’avis de Richard Dardouillet, responsable développement chez Happy Chic Group, qui gère Bizzbee, Jules et Brice « J’ai eu l’occasion de travailler sur plusieurs dossiers avec l’équipe TBC sur Lyon. Nous avons conclu deux ouvertures très importantes pour notre groupe sur Lyon et sa région : BizzBee, rue République à Lyon et Jules à Tignieu-Jameyzieu. TBC a fait preuve d’une grande écoute quant à la définition de mes projets et de mes contraintes. J’ai également apprécié la qualité du suivi du dossier jusqu’à la signature. Au-delà de ces savoir-faire forts, la convivialité et la pugnacité ont été deux atouts très présents dans nos échanges. »

Thomas Broquet Conseil 105, rue Édouard-Herriot - 69002 Lyon 04 72 56 73 73


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - GESTION / MANAGEMENT

PROPERTY MANAGEMENT : CONFIEZ LES CLÉS DE VOS ACTIFS IMMOBILIERS THE ASSETS OF PROPERTY MANAGEMENT LE PROPERTY MANAGEMENT CONSISTE À GÉRER LES ACTIFS IMMOBILIERS D’ENTREPRISES. LE MÉTIER COUVRE UN LARGE CHAMP D’OPÉRATIONS, QUI VONT DE LA GESTION LOCATIVE À LA COMPTABILITÉ IMMOBILIÈRE. EN LIGNE DE MIRE : LA VALORISATION DES ACTIFS.

THE PROPERTY MANAGEMENT CONSISTS IN DEALING WITH THE ASSETS OF COMMERCIAL REAL ESTATE. THE JOB EMBRACES MANY SPECIALIZATIONS, FROM RENTAL MANAGEMENT TO PROPERTY ACCOUNTING, AND HAS THE AMBITION TO INCREASE THE ASSET VALUE.

O

102

ptimiser le taux d’occupation, contenir les dépenses, suivre les évolutions règlementaires, entretenir et valoriser le bien… Le property manager exige de multiples compétences et demande souvent de faire appel à des équipes pluridisciplinaires. Sous le terme de gestion immobilière, on peut distinguer trois grands types de services : gestion locative, gestion technique, comptabilité. C’est le propriétaire qui fixe les missions du property manager et lui donne mandat. Tout le challenge consiste alors à optimiser le rendement financier du bien, tout en satisfaisant aux besoins des occupants. La gestion locative comprend la recherche de locataires, la négociation et la rédaction des baux, le recouvrement des loyers et des

charges, la souscription des contrats d’assurance, la planification des dépenses… La gestion technique englobe le suivi de l’état technique dans le respect des règlementations en vigueur (plomb, amiante…), la préparation des contrats de maintenance et d’exploitation, la réalisation des audits pour l’obtention de certification ou labellisation, la planification des travaux… Le propriétaire délègue donc totalement la gestion de son bien, mais doit connaître, quasi en temps réel, la situation. Le service comptabilité, outre la gestion comptable et financière des biens, assure donc un reporting régulier des activités de gestion et dresse un état des lieux précis (état locatif, vacants, impayés, rentabilité locative) en établissant des tableaux de bord. Aujourd’hui, le property manager exige de

nombreuses compétences. Une équipe de property management fait donc appel à des personnes au profil très différent pour traiter les aspects juridiques, fiscaux, financiers, techniques… d’une gestion immobilière. La complexité règlementaire croissante et les incessantes évolutions dans ce secteur imposent de se former en permanence. Si la gestion d’actifs immobiliers pour le compte d’entreprises comprend un important volet d’administration des biens, le property manager a aussi un rôle de conseil : guider le client dans la valorisation de son patrimoine en prenant les bonnes décisions, mais aussi l’orienter dans ses choix d’investissement. La finalité du property management est bien d’optimiser le rendement et l’efficacité des actifs du client.


NEXITY PROPERTY MANAGEMENT LEADER DE LA GESTION IMMOBILIÈRE TERTIAIRE EN RÉGION RHÔNE-ALPES > Gestion locative : gestion des baux, charges et relations locataires > Syndic de copropriétés > Gestion technique : gestion des budgets et plans pluriannuel de travaux, pilotage des travaux, optimisation énergétique et environnementale > Gestion juridique, administrative et financière > Gestion des contentieux et assurances > Space planning et aménagement d’espaces de bureaux

ET EXPERT SUR TOUTES LES TYPOLOGIES D’ACTIFS PRIVÉS ET PUBLICS > Tertiaire > Commerces > Logistique > Hôtellerie

> Résidentiel > Locaux industriels > Locaux d’activités > Foncier non bâti

NOS CHIFFRES CLÉS

> Implanté à Lyon depuis 1976 > 32 collaborateurs > + de 1.5

millions de m² d’actifs tertiaires gérés > + de 300 sites gérés, dont : > 15 plateformes logistiques représentant près de 550 000 m² > 2 Immeubles de Grande Hauteur (IGH)

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CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - GESTION / MANAGEMENT

LA TECHNOLOGIE AU SERVICE D’UNE GESTION EFFICIENTE DES BÂTIMENTS TECHNOLOGY USED AS A WAY TO BOOST THE ENERGY EFFICIENCY LES BÂTIMENTS TERTIAIRES SE DOIVENT D’ÊTRE TOUJOURS PLUS PERFORMANTS, C’EST-À-DIRE MOINS GOURMANDS EN ÉNERGIE, VOIRE MÊME À ÉNERGIE POSITIVE. FAIRE BAISSER LES CHARGES DE FONCTIONNEMENT PASSE, NOTAMMENT, PAR DES LOGICIELS INNOVANTS. EXEMPLE AVEC BOUYGUES IMMOBILIER ET SES IMMEUBLES GREEN OFFICE®.

IMPROVING THE ENERGY EFFICIENCY OF THE OFFICE BUILDINGS (ESPECIALLY THE POSITIVE-ENERGY BUILDINGS) CAN RESULT IN BIG ENERGY SAVINGS. TODAY, A FEW INNOVATIVE SOFTWARE PROGRAMS HAVE BEEN CREATED TO HELP CUTTING THE ENERGY BILL. BOUYGUES IMMOBILIER GIVES A DEMONSTRATION WITH THE GREEN OFFICE® BUILDINGS.

Q

104

u’elles choisissent de louer ou d’acheter leurs surfaces de bureaux, les entreprises sont de plus en plus attentives à la consommation énergétique des bâtiments. Un critère important pour l’image qu’elles renvoient, mais aussi pour leur santé financière car les charges liées au fonctionnement des locaux peuvent vite peser lourd. Aussi, de plus en plus de promoteurs prêtent une attention particulière à ce sujet et développent des solutions pour être toujours plus efficace dans la gestion énergétique. Avec sa marque Green Office®, une nouvelle génération d’immeubles à énergie positive, Bouygues Immobilier a bien sûr travaillé une conception bioclimatique et installé des équipements de production d’énergie renouvelable. Mais le promoteur

a aussi développé un logiciel de pilotage énergétique qui permet à l’exploitant du bâtiment de garantir à l’utilisateur un niveau de charges d’exploitation stable, selon une utilisation prédéfinie. C’est ce que Bouygues Immobilier appelle le Contrat de Performance Energétique (CPE). « Aux termes d’un contrat d’exploitation-maintenance sur la durée ferme du bail, l’exploitant de l’immeuble garantit les niveaux de consommation et de production d’énergie, selon des principes de fonctionnement et d’occupation prédéfinis (plages horaires, températures, effectif présent..) », explique le promoteur. En 2010, l’immeuble Green Office® Meudon a fait l’objet du premier bail assorti d’un Contrat de Performance Energétique privé. Pour l’occasion, Bouygues Immobilier a mis au point le logi-

ciel Si@go®. Cet élément central du pilotage énergétique du bâtiment enregistre en temps réel les données énergétiques (50 millions d’informations par an pour Green Office® Meudon), donne accès à ces données aux parties prenantes, et produit un rapport mensuel pour contrôler le respect des engagements au titre du CPE. Ce système, qui permet des ajustements rapides, dispose d’un principe de bonus-malus qui pénalise l’exploitant en cas de mauvaise gestion ou l’utilisateur s’il n’a pas respecté les règles d’usage, et qui partage le bonus en cas de consommations inférieures au forfait. « Proposer un niveau garanti de charges représente un sérieux atout aux yeux de potentiels locataires. En effet, intégrer au loyer un niveau de charges fixe et garanti encourage la signature de baux plus

longs. Et, pour les investisseurs, réduit le risque de vacance », estime Bouygues Immobilier. A noter que la production d’énergie à partir de sources renouvelables repose sur ce même système de Gestion Technique du Bâtiment. Si@go® optimise le fonctionnement des installations par la programmation des données et l’automatisation des procédures pour garantir confort et efficience. Cerise sur le gâteau, chaque collaborateur travaillant dans un immeuble Green Office® est responsabilisé. Via son poste de travail, il peut agir directement sur son environnement et gérer l’éclairage, la consigne de chauffage ou de climatisation, les stores d’occultation des parties vitrées… Dans le quartier de Gerland, Green Office® Link, livré au premier semestre 2017, proposera toutes ses fonctionnalités.


Depuis plus de 10 ans, avec plus de 400.000 mètres carrés d’actifs tertiaires sur la région lyonnaise, Elygestion, société indépendante à taille humaine, est votre partenaire en gestion d’immeubles d’entreprises.


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - GESTION / MANAGEMENT 106

PARC OL : UNE NOUVELLE FAÇON DE GÉRER SES BESOINS TERTIAIRES THE PARC OL INVENTS THE RECREATIONAL WORK LES LOGES 365 DU PARC OL, OUTIL RÉCEPTIF HAUT DE GAMME LES SOIRS DE MATCH, DEVIENNENT UNE EXTENSION DES LOCAUX DE L’ENTREPRISE UNE FOIS LES RENCONTRES TERMINÉES. UN MODE DE GESTION DES BESOINS TERTIAIRES DE L’ENTREPRISE INNOVANT ET SANS ÉQUIVALENT EN FRANCE.

THE LOGES 365 ARE THE HIGH-STANDING SUPPLY OF THE PARC OL DURING LIVE FOOTBALL FIXTURES. ONCE THE MATCH IS OVER, THEY BECOME AN OUTBUILDING OF THE COMPANY, GATHERING CUSTOMERS AND PARTNERS. THIS WAY OF MANAGING IS INNOVATIVE AND UNIQUE IN FRANCE.

P

lus qu’un simple « outil » réceptif les soirs de match, le Parc OL donnera aux entreprises la possibilité de vivre leur partenariat avec l’Olympique Lyonnais chaque jour de l’année, avec les Loges 365. Une offre haut de gamme unique en France, qui va bien au-delà des prestations d’accueil VIP les soirs de match. Le nouveau stade du club présidé par Jean-Michel Aulas devient en fait une extension des locaux des entreprises partenaires. Un nouvel outil d’incentive sans équivalent dans l’Hexagone. « Le concept de Loge 365 représente un espace unique en son genre, accessible toute l’année. Une réponse inédite et exclusive à la demande des entreprises, qui leur permet non seulement de vivre pleinement leur proximité avec l’Olympique Lyonnais dans des conditions exceptionnelles de qualité, mais aussi de gérer différemment une partie de leurs besoins tertiaires », explique la direction Hospitalité du club. Désireux de tisser un lien fort et durable avec ses partenaires, le club a pour cela imaginé une formule permettant aux entreprises d’occuper leurs loges en dehors des soirs de match. Une exploitation moderne et innovante de la loge, non seulement pour chacun des multiples événements qui seront accueillis dans le Grand Stade, qu’il s’agisse évidemment des matchs de l’OL ou encore de concerts, de spectacles son et lumière, d’autres grandes rencontres sportives, mais aussi pour

toute réunion interne ou externe qu’elles souhaiteraient organiser durant l’année. Afin de s’adapter aux besoins de chaque entreprise, les 105 loges du Grand Stade, toutes situées dans les deux tribunes latérales, proposent trois formats d’accueil, totalisant de 35 à 55 m2 et pouvant recevoir 12, 18 ou 24 personnes. Pour faire vivre cet espace tertiaire délocalisé au quotidien, un service de conciergerie a été mis en place. Il permet aux entreprises locataires de ces loges d’accéder à leur espace de travail en dehors des soirs de match, de réserver un petit déjeuner ou un traiteur raffiné pour des comités de direction, des réunions de travail… « Ce service va au-delà de la gestion des lieux », explique encore le club lyonnais. « Il propose également d’aller accueillir à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry des clients ou des prospects attendus au Parc OL. Le concept de Loge 365 correspond à une exploitation du site qui s’inscrit parfaitement dans la philosophie de notre stade. Celui-ci va devenir un véritable lieu de vie, toute l’année. Les soirs de match, la Loge 365 s’apparente à un réceptif classique, mais le reste du temps, elle devient en quelque sorte un prolongement innovant des bureaux de l’entreprise », conclut le directeur Hospitalité de l’Olympique Lyonnais.


Notre mission : vous apporter la meilleure stratégie et un véritable conseil pour optimiser le rendement et l’efficacité de vos actifs.

Contact : Samuel CALLERAND MRICS, Directeur associé ACTIVE PROPERTY - 10-12 boulevard Jules Favre • 69006 Lyon Téléphone : 04 78 24 21 26 - scallerand@activeproperty.fr


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - GESTION / MANAGEMENT

LOUER OU ACHETER : L’ÉTERNEL DILEMME TO RENT OR TO BUY, THAT’S THE QUESTION L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES SOULÈVE LES MÊMES PROBLÉMATIQUES QUE L’IMMOBILIER DES PARTICULIERS. FAUT-IL ACHETER OU PRÉFÉRER LA LOCATION ? CHAQUE CAS EST PARTICULIER ET C’EST LA SITUATION DE L’ENTREPRISE QUI DOIT GUIDER LE CHOIX. TOUR D’HORIZON DES ÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE.

BUSINESS PROPERTY ISSUES ARE BARELY THE SAME AS THE ONES OF TRADITIONAL REAL ESTATE. TO BUY OR TO RENT: WHICH IS THE BEST OPTION? THE RIGHT CHOICE WILL DEPEND OF THE SITUATION OF THE COMPANY. WE GIVE YOU PIECES OF INFORMATION TO KNOW BEFORE GOING FOR IT.

F

108

aire l’acquisition de ses bureaux ou locaux d’activité ? Rester en location ? Tous les chefs d’entreprise se posent un jour la question. Et il n’y a pas de réponse toute faite car chaque solution présente ses avantages et ses inconvénients. C’est la situation de l’entreprise qui doit orienter la décision. La taille de l’entreprise, son secteur d’activité, son cycle de vie sont les principaux éléments à étudier. Pour une entreprise récente, la location offre plus de souplesse et de liberté. En effet, si la société se développe et recrute de nouveaux collaborateurs, il sera plus simple de trouver de nouveaux bureaux à louer que de devoir vendre. Bien sûr, le bail peut ne pas être renouvelé et l’entreprise devra trouver rapidement une solution de repli. Mais à l’inverse, si l’entreprise a besoin de changer de locaux, rompre un contrat de bail sera plus facile qu’envisager un déménagement et une vente des locaux. La location offre également l’avantage, pour

les entreprises récentes, de mobiliser moins d’argent. Payer un loyer sera toujours plus aisé que de faire un emprunt immobilier. Si les loyers peuvent être vus comme de l’argent perdu, il ne faut pas oublier qu’ils peuvent être déduits du bénéfice. Eviter d’investir dans ses locaux reste souvent la solution retenue pour des entreprises très innovantes, comme les start-up, qui préfèrent privilégier l’investissement en R&D plutôt que l’investissement immobilier. Mais l’achat peut être un pari judicieux. Auprès de ses partenaires, qu’ils soient clients, banquiers, fournisseurs…, être propriétaire renforce l’image de stabilité de l’entreprise et rassure. Posséder ses locaux permettra aussi de les aménager plus facilement selon ses besoins et d’effectuer les travaux nécessaires avec moins de contraintes que dans le cas d’une location. Côté fiscalité, l’acquisition de locaux neufs permet de récupérer la TVA. Pour les locaux anciens, il faut s’acquitter de droits d’enregistrement, mais il y aura

toujours les amortissements et les intérêts d’emprunt à déduire. Si le chef d’entreprise opte pour l’achat, plusieurs scenarii sont envisageables. L’achat peut s’effectuer en crédit-bail immobilier, c’est-à-dire sans apport initial, et le bien ne sera réellement acquis qu’à la fin du contrat. Avec l’achat en pleine propriété, il est important de veiller à ce que le loyer payé soit en corrélation avec le prix du marché. Ce n’est pas le montant pour le remboursement de l’emprunt qui doit dicter le montant du loyer. Troisième option : le chef d’entreprise achète le bien, dans le cadre d’une SCI, et le loue à l’entreprise. Une solution intermédiaire qui fait partie des plus plébiscitées. Ces informations, non exhaustives, dressent un rapide panorama des options existantes et des éléments à analyser. Mais chaque situation est particulière. Il est donc recommandé de s’adresser à son banquier et son expert-comptable pour choisir la meilleure solution.



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - FONCIER / PROPERTY 110

TECHVALLÉE DESSINE UN PREMIER PROJET SUR LE FONCIER L’APPEL DES 30 APPEL DES 30 BEGINS WITH THE PROJECT OF TECHVALLÉE VÉRITABLE DÉFI LANCÉ AUX PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE LYONNAIS, L’APPEL DES 30 AMBITIONNE VALLÉE DE LA CHIMIE, LES CONDITIONS QUI PERMETTRONT DE DÉVELOPPER DE NOUVEAUX FONCIERS DÉDIÉS AUX ENTREPRISES DES FILIÈRES DE LA CHIMIE, DE L’ÉNERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT.

DE CRÉER, AU CŒUR DE LA

THE “APPEL DES 30” CHALLENGE WAS CREATED TO PROVIDE A NEW SUPPLY OF OFFICES IN THE VALLÉE DE LA CHIMIE, ESPECIALLY FOR THE COMPANIES WORKING IN THE FIELDS OF CHEMISTRY, ENERGY AND ENVIRONMENT.

C

e sont en fait quelque 60 hectares de fonciers qui sont mis à disposition des porteurs de projets sur les communes de Saint-Fons et de Feyzin dans le cadre de l’Appel des 30. Terrains nus, friches industrielles ou emprises disponibles à l’intérieur des sites industriels, ce foncier doit permettre l’implantation de nouvelles activités. Sur les sites de Saint-Fons Aulagne et Port Edouard Herriot, 15 hectares de friches industrielles, propriétés de BASF, Sanofi et Solvay, sont à reconvertir. A Feyzin, la Métropole de Lyon propose 13 hectares sur Sous-Gournay et 3 hectares sur Ramboz. Quant aux 28 hectares situés sur les sites industriels de Solvay, Bluestar Silicones et Kem One, ils sont dédiés à des entreprises qui mèneront une activité en lien avec l’un des trois groupes, afin de favoriser les synergies. Outre l’accès au foncier, les porteurs de projets bénéficieront d’un appui pour l’ingénierie technique et réglementaire et pour l’ingénierie financière. L’ambition de la Métropole de Lyon, à l’initiative de ce projet, est double : accélérer la transformation de la Vallée de la Chimie en développant une nouvelle chaîne d’activités intégrée autour des filières chimie-énergie-environnement et créer des emplois. L’Appel des 30 prévoit la création de 1 400 emplois d’ici 15 ans. Aujourd’hui, un premier projet est en cours de concrétisation. Retenu, en mars 2015, pour reconvertir et aménager 29 ha sur la Vallée

de la Chimie au sud de Lyon en faveur de la filière Chimie / Energie / Environnement, le groupement em2c / Serl s’est positionné sur deux fonciers distincts, où il ambitionne de créer deux parcs d’activités mixtes : TechVallée Nord à Saint-Fons et TechVallée Sud à Feyzin. C’est sur ce dernier qu’em2c et SERL entendent développer dès à présent 40 000 m2 sur 13 ha de terrains. TechVallée Sud accueillera des entreprises évoluant aussi bien sur les secteurs d’activités et de services industriels (60 % de la programmation) que sur les secteurs de distribution urbaine et industrielle (40 %). Ce parc d’activités est d’ores et déjà composé de 8 parcelles de 4 000 à 25 500 m2. « Étant entendu que des regroupements sont possibles », indique-t-on chez em2c. Le programme s’emploie à développer des solutions techniques innovantes et démonstratrices de procédés constructifs dans la conception de ce paysage néo-industriel, où 25 % des surfaces seront végétalisées. TechVallée Sud proposera ainsi une station Clean Energy pour faciliter l’accès des énergies propres (hydrogène) aux véhicules hybrides, associée à la production d’électricité par les bâtiments. Une cour industrielle proposera un adressage commun, un espace d’agrément, d’information et de services, ainsi qu’un espace de stationnement visiteurs VL et PL au cœur du site.


DE SON HISTOIRE A NEW LIFE FOR THE HÔTEL DIEU OF LYON

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - RÉNOVATION / RENOVATION

© ASYLUM

L’HÔTEL-DIEU ÉCRIT UNE NOUVELLE PAGE IMPLANTÉ AU CŒUR DE LA PRESQU’ÎLE LYONNAISE, L’ÉDIFICE, QUI TROUVE SES ORIGINES AU XIIE SIÈCLE, A TOUR À TOUR ÉTÉ UN HOSPICE, UN HÔPITAL ET UNE MATERNITÉ, AVANT DE FERMER SES PORTES EN 2010. AUJOURD’HUI, CE SITE, CLASSÉ PARMI LES MONUMENTS HISTORIQUES, EST EN PLEIN CHANTIER ET SE PRÉPARE

À ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE SON HISTOIRE EN DEVENANT UN LIEU DE VIE LARGEMENT OUVERT AU PUBLIC,

ET NOTAMMENT AUX

LYONNAIS TRÈS ATTACHÉS À CE PATRIMOINE EMBLÉMATIQUE.

L

e projet, qui s’étend sur une parcelle de 2,2 hectares, comprend la réhabilitation

jet hors normes, l’enjeu est éga-

cœur de la ville. Les surfaces de

triptyque idéal d’une commer-

lement de taille pour le Crédit

bureaux prendront place, sur

cialisation réussie. Et ce même si

Agricole Assurances, proprié-

3 ou 4 étages, dans trois bâti-

les prix, tenus secrets, devraient

taire du site, qui doit convaincre

ments neufs, côté rue Bellecor-

flirter, voire dépasser 300 €/m2/

2

de 42 000 m de bâtiments,

les enseignes et les entreprises

dière, dans la « Loge des Fous »

an ! Livraison annoncée en dé-

la construction de 10 000 m2

de s’installer dans un lieu où

reconstruite et dans une partie

cembre 2017 ; emménagement

de surfaces neuves et l’accès à

sept millions de visiteurs sont

des bâtiments autour du Dôme

prévu début 2018.

8 000 m2 de cours et jardins.

attendus chaque année.

Pascalon. En rez-de-chaussée mercial qui sera développé.

COMMERCES ET RESTAURANTS : 17 100 M2

ENTRE HISTOIRE

Côté commercialisation, JLL et

POUR LE SHOPPING

ET MODERNITÉ

Cushman & Wakefield ont été

ET LA DÉTENTE

fin 2017. Ce chantier constitue la

Le défi ? Allier l’attrait de l’an-

retenus. Si aucun preneur n’a été

L’activité commerciale s’implan-

plus grande opération privée de

cien et la fonctionnalité du neuf

pour l’heure annoncé, pas d’in-

tera en rez-de-chaussée du

reconversion d’un monument

pour insuffler une nouvelle

quiétude cependant. Localisa-

quai Jules Courmont, de la rue

historique en France. Sur ce pro-

dynamique tertiaire en plein

tion, qualité et rareté forment le

de la Barre, de la rue Rivière et

Des commerces, des bureaux, un hôtel et une Cité de la gas-

BUREAUX : 13 600 M2

tronomie doivent progressivement prendre place à partir de

et entresol, c’est un socle com-

111

LOCATED IN THE HEART OF LA PRESQU’ÎLE, THE BUILDING WAS CONSTRUCTED IN THE 12TH CENTURY. IN THE COURSE OF TIME, IT TURNED INTO A HOSPICE, A HOSPITAL AND A MATERNITY WARD, BEFORE CLOSING THE GATES IN 2010. THE LISTED BUILDING IS CURRENTLY TRANSFORMED INTO A BIG CONSTRUCTION SITE. IN THE END OF 2017, IT SHOULD BE OPEN TO THE PUBLIC, ESPECIALLY THE INHABITANTS OF LYON, WHO CHERISH THIS PIECE OF HERITAGE.


ARIOSTE redonne de la valeur aux actifs immobiliers Acteur majeur de la restructuration d’immeubles de bureaux ou de parcs d’activités anciens, Arioste se distingue par son savoir-faire et signe des réalisations emblématiques

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grande salle polyvalente d’une capacité de 500 personnes et, dans les étages, d’une dizaine de salles de réunion offrant de 40 à 80 m2 chacune. La salle polyvalente est entourée d’une verrière et coiffée d’un toit-terrasse où des espèces médicinales devraient être plantées.

CITÉ DE LA GASTRONOMIE : 3 600 M2 DÉDIÉS © ENODO-DISSIDENTIA AUJOURD’HUI OU MARDI

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - RÉNOVATION / RENOVATION

de la rue Bellecordière. Ce sont 45 boutiques et moyennes surfaces ainsi que 9 bars/restaurants qui sont envisagés. En plein centre-ville, l’Hôtel-Dieu devrait séduire les enseignes en recherche de visibilité et d’emplacement premium. Pour éviter une redondance de l’offre commerciale, l’objectif est d’attirer des enseignes nationales et même internationales qui ne sont pas encore présentes à Lyon, voire des concepts store. La programmation commerciale s’articule autour de quatre univers – mode, design, gastronomie et bien-être – et promet un shopping plus expérientiel. Comme pour les bureaux, les surfaces ne seront pas à la portée de toutes les bourses même si les prix sont là encore confidentiels. Le volet restauration du projet participera à faire vivre le site et à le positionner comme un lieu de rencontres, d’échanges et de détente. Sur les terrasses, dans les cours ou sous l’immense verrière de la Cour du Midi, dans une ambiance proche du célèbre marché londonien Covent Garden, se restaurer devrait être un vrai moment de plaisir. Après le SIEC (salon professionnel du retail et de l’immobilier commercial), en juin dernier à Paris, c’est au MAPIC (Marché international professionnel de l’implantation commerciale et de la distribution), en novembre prochain à Cannes, que l’offre commerciale de l’Hôtel-Dieu sera présentée.

Exposition permanente - Plaisir de bien manger

les deux ailes permettent d’accéder aux 143 chambres, dont 28 chambres en duplex et deux suites. Côté décoration, le lieu mêlera design contemporain et patrimoine. Le motif de la moquette inspiré du travail de ferronnerie, les couleurs des sols et des murs en harmonie avec les couleurs du site, des grands paravents soulignant la hauteur

dans les chambres duplex… sont quelques-uns de ces détails architecturaux.

CENTRE DE CONVENTIONS : 2 700 M2 POUR DES CONGRÈS ET SÉMINAIRES

Installé dans la partie la plus ancienne du site, dite « des Quatre Rangs », le centre de conventions se compose d’une

HÔTEL : 143 CHAMBRES 5 ÉTOILES SOUS ENSEIGNE INTERCONTINENTAL

© AGENCE NUEL

Avec sa façade sur le Rhône, l’hôtel 5 étoiles imposera toute sa majesté aux visiteurs qui entreront, par le quai, par un vestibule, situé sous le Grand Dôme. A l’étage, l’impressionnante coupole de 32 mètres de hauteur, accessible à tous, sera le cœur de l’établissement et accueillera le lobby-bar. Depuis cet espace, 114

Conciergerie et lounge-bar dans l’hôtel 5 étoiles

À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ La capitale mondiale de la gastronomie a choisi de proposer un lieu attractif et vivant pour parler de nutrition et de santé. La future Cité de la gastronomie, qui ouvrira en décembre 2018, entend faire vivre une expérience aux visiteurs. Le lieu accueillera un espace muséal où tous les sens seront mis en éveil pour découvrir, lors d’un parcours du goût, l’histoire de l’alimentation, les produits, les arts de la table, les cuisines du monde, le matériel de cuisine… L’exposition permanente sera complétée d’expositions temporaires pour mettre à l’honneur un pays et un produit. Le Japon et le blé devraient être les premiers invités. Des espaces de démonstration et de dégustation prendront également place, sans oublier une boutique et un restaurant. Ce projet représente un investissement d’environ 19 M€, dont 6 M€ apportés par la Ville de Lyon, la Métropole de Lyon et la Région AuvergneRhône-Alpes et 2 M€ par Eiffage. Des mécènes apporteront également leur contribution. Des entreprises de l’agro-alimentaire ou en lien avec ce secteur devraient se mobiliser. Le tour de table serait sur le point d’être bouclé. A ce jour, seul le nom du chocolatier Valrhona a été confirmé.



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

AUVERGNE - RHÔNE-ALPES : LES TERRITOIRES JOUENT LA CARTE DES COMPLÉMENTARITÉS AUVERGNE-RHÔNE- ALPES: THE TERRITORIES PRESENT A UNITED AND COMPLEMENTARY FRONT FROM THE FEDE-

QU’IL SOIT DRESSÉ À L’ÉCHELLE DES GRANDES

RATIONS OF MUNI-

MÉTROPOLES OU DES COM-

CIPALITIES TO THE

MÉTROPOLES, THE

MUNAUTÉS DE COMMUNES,

OBSERVATIONS ARE

LE CONSTAT

THE SAME: TO UNITE

SE RÉPÈTE SANS CESSE À L’IDENTIQUE

: FÉDÉ-

SEVERAL TERRITORIES

RER LES TERRITOIRES EST

ALWAYS IMPROVES THE

TOUJOURS SOURCE DE

REPUTATION AND THE ATTRACTIVENESS OF

NOTORIÉTÉ RENFORCÉE ET

THE AREA, GETTING

D’ATTRACTIVITÉ, CE QUI PERMET DE SÉDUIRE LES

THE COMPANIES IN-

ENTREPRISES EN QUÊTE

TERESTED IN SETTING

UP THEIR BUSINESS.

D’UN SITE D’IMPLANTATION. S’IL Y A BIEN LONGTEMPS

QUE LES PETITES COMMUNES ONT FRANCHI LE PAS,

S’UNISSANT POUR MAÎTRISER, ORGANISER ET AMÉNAGER

DES FONCIERS SUSCEPTIBLES D’ATTIRER DES ENTREPRISES ET DES EMPLOIS, LA QUESTION SE POSAIT DE SAVOIR SI,

AUVERGNE RHÔNE-ALPES, DES ACTEURS, HIER EN CONCURRENCE, ACCEPTERAIENT DE TRAVAILLER MAIN DANS LA MAIN, SUR CERTAINS DOSSIERS, POUR NE PAS OBÉRER LES CHANCES DE RÉUSSITE DE TOUT LE MONDE. LA RÉPONSE RESTE ENCORE INCERTAINE, MAIS LES ÉLUS SEMBLENT POUR L’HEURE DÉCIDÉS À JOUER LA CARTE DES COMPLÉMENTARITÉS. LES RIVALITÉS N’ONT PAS AVEC LA CRÉATION DE LA GRANDE RÉGION

DISPARU ET CHACUN ENTEND BIEN PROFITER DE CETTE NOUVELLE CONFIGURATION RÉGIONALE POUR CONFORTER LES POSITIONS DE SON PROPRE TERRITOIRE. DÉCLARATIONS SONT CLAIRES L’EMPORTER.

MAIS LES : LE PRAGMATISME DEVRAIT

C’EST EN TOUT CAS LA CONVICTION DE LOIN D’AVOIR RENONCÉ À LA DÉFENSE DE LEUR IDENTITÉ, ILS VEULENT METTRE LES SAVOIR-FAIRE DE LEUR TERRITOIRE AU SERVICE D’UN PROJET RÉGIONAL AMBITIEUX. CONVAINCUS TOUS CEUX QUE NOUS AVONS INTERROGÉS.

QUE LE SUCCÈS DU NOUVEL ENSEMBLE

AUVERGNE - RHÔNE-ALPES DONNERA UNE

NOUVELLE IMPULSION AU PROJET DE DÉVELOPPEMENT

116

ÉCONOMIQUE PORTÉ PAR CHACUN DE SES ACTEURS.

THE SMALL CITIES HAVE LONG CHOSEN TO PRESENT A UNITED FRONT, IN ORDER TO CONTROL, ORGANIZE AND DEVELOP BUSINESS PROPERTY, ABLE TO ATTRACT COMPANIES AND TO CREATE JOBS. HOWEVER, THE EXPERTS WONDERED WHETHER THE PROFESSIONALS OF REAL ESTATE, WHO WERE COMPETING WITH ONE ANOTHER, WOULD ACCEPT TO WORK TOGETHER ONCE THE BIG RÉGION AUVERGNE-RHÔNE- ALPES HAS BEEN CREATED. THE QUESTION REMAINS UNANSWERED, BUT THE COUNCILORS ARE DECIDED TO PULL TOGETHER. THE DEPARTMENTS CONTINUE TO COMPETE WITH ONE ANOTHER, SEARCHING TO PROVE THEIR SUPERIORITY ON THE NEW REGIONAL LAYOUT.

STILL, ACCORDING TO THE EXPERTS, FAR FROM NEGLECTING THEIR OWN IDENTITY, THEY WISH TO GATHER ALL THE SKILLS OF THE TERRITORY TO SERVE AN AMBITIOUS REGIONAL PROJECT. THEY ARE CONVINCED THAT THE NEW RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES WILL GIVE IMPETUS TO THE COMMON PROJECT OF ECONOMIC DEVELOPMENT. PRAGMATISM SHOULD PREVAIL.


GÉRARD COLLOMB: “ALL TERRITORIES TAKE ADVANTAGE OF THE MÉTROPOLE EFFECT” ENTRETIEN AVEC LE MAIRE DE LYON ET PRÉSIDENT DE LA MÉTROPOLE DE LYON.

INTERVIEW WITH THE MAYOR OF LYON AND PRESIDENT OF LYON MÉTROPOLE.

sur les secteurs d’avenir.

VOTRE STRATÉGIE IMMOBILIÈRE

DE PLUS EN PLUS FRÉQUEMMENT LES GRANDES MÉTRO-

VOTRE VILLE IMPACTE-T-ELLE

EN MATIÈRE D’IMPLANTATION D’ENTREPRISES

?

Il est évident que l’histoire lyonnaise impacte notre stratégie d’implantation d’entreprises. Regardez, par exemple, un quartier comme Gerland. Ce fut le berceau de la biologie, le lieu où fut inventé le processus de vaccination de masse. C’est aujourd’hui un quartier à la pointe des sciences du vivant, qui accueille le siège de Sanofi, l’Institut de recherche technologique Bioaster, et qui rivalise avec une ville comme Boston. Gerland constitue donc un exemple de continuité dans le temps. Même logique dans la Vallée de la Chimie. Nous y consolidons l’industrie d’hier. Et en même temps, nous inventons la chimie du futur, tournée vers la résolution du défi environnemental. Mais l’histoire économique peut influencer nos stratégies d’implantation d’une autre manière. A Vaise, par exemple, après l’effondrement de l’industrie textile, nous avions reconstruit le quartier autour du secteur du numérique. Et c’est aujourd’hui un des principaux pôles de l’agglomération. A la Confluence, nous avons également misé sur ce secteur, ainsi que sur celui des industries créatives. Dans ces quartiers, la disponibilité foncière induite par la crise indus-

QUELLES SONT LES LIMITES DE CETTE « HYPER SPÉCIALISATION » TERRITORIALE ? Je crois beaucoup pour ma part en la notion d’écosystème, c’est-

POLES DÉDIENT CERTAINS

à-dire la concentration sur un

QUARTIERS OU CERTAINS

périmètre réduit d’acteurs de la

TERRITOIRES À L’ACCUEIL

D’ACTIVITÉS TRÈS CIBLÉES.

recherche, de grands groupes et de start-ups. Les plus grands

économistes décrivent très précisément pourquoi cela fonctionne. C’est « l’effet cafétéria ». Les gens se croisent autour d’un café et c’est là que naissent les plus grandes idées. Pour moi, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne est un excellent modèle, où vous avez, sur le campus, les divisions R&D de grands acteurs de la high-tech. Quand vous interrogez les dirigeants de l’école, ils vous disent même que la distance idéale pour multiplier les projets d’innovation est de moins d’un kilomètre. Construire l’écosystème permet d’innover et de préparer l’avenir. Voilà la stratégie que nous tentons de mettre en œuvre à Lyon. Cela ne veut pas dire, évidemment, qu’il faut être dans l’hyperspécialisation. D’abord parce que, dans tous les domaines d’excellence, on a besoin de financements, de services juridiques, pour avancer. Mais aussi parce que, de plus en plus, l’innovation se fait à la frontière entre différentes disciplines. Il serait donc contre-productif de tout cloisonner.

L’OBSOLESCENCE DU PARC

IMMOBILIER D’ENTREPRISES,

QU’IL SOIT TERTIAIRE, INDUS-

TRIEL OU MIXTE, SE POSE AVEC

DE PLUS EN PLUS D’ACUITÉ.

POUR UNE MÉTROPOLE COMME LYON, EST-CE UNE OPPORTUNITÉ OU UN VÉRITABLE CASSE-TÊTE ? CELLE DE

Je crois beaucoup en la recons117

trielle nous a permis de miser

© MICHEL GODET

DANS QUELLE MESURE

L’HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

GÉRARD COLLOMB : « LA DYNAMIQUE PROFITE À TOUS LES TERRITOIRES »


SUR LE MARCHÉ DE L’ACCUEIL DES ENTREPRISES, LA CONCURRENCE EST DÉSORMAIS INTERNATIONALE.

LES QUATRE

GRANDES MÉTROPOLES DE LA

AUVERGNE-RHÔNEALPES DOIVENT-ELLES

RÉGION

ENVISAGER LEUR OFFRE IMMOBILIÈRE EN CONCERTATION OU

CHACUNE DOIT-ELLE JOUER SA PARTITION SANS TENIR COMPTE DES TROIS AUTRES

?

Effectivement, la concurrence est internationale. Je me déplace souvent à l’étranger et je constate que lorsqu’un groupe veut s’implanter, il vise souvent un continent entier, par exemple l’Europe. Et en Europe, il regarde quelques villes : Lyon, Francfort, Milan par exemple. Le défi pour les villes se situe donc immédiatement à l’échelle européenne. C’est fort de cette conviction qu’à Lyon, nous avons choisi d’agir, pour développer notre offre tertiaire et pour promouvoir notre cité à l’international. Aujourd’hui, les résultats sont là : alors que nous étions dans

le top 25 il y a dix ans, nous sommes aujourd’hui la 7e ville européenne, avec 272 000 m2 de demande tertiaire placée en 2015, ce qui nous place devant des villes comme Dublin ou Milan. Est-ce à dire que Lyon se développe au détriment des autres villes ? Je ne le crois pas. Dans le cadre du pôle métropolitain, nous travaillons en effet avec les agglomérations de Saint-Étienne, Vienne, du NordIsère et de Villefranche, à une coordination de nos schémas d’accueil des entreprises. Cela permet de proposer une offre qui soit la plus adaptée possible. La dynamique profite à tous et nous devons jouer collectif. Y compris à l’échelle de la grande région !

L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES EST UNE ACTIVITÉ DANS LAQUELLE INTERAGISSENT DE NOMBREUX ACTEURS

:

INVESTISSEURS, PROMOTEURS,

SPÉCIALISTES DE LA COMMERCIALISATION…

LA MÉTROPOLE

A-T-ELLE VOCATION À ORGANISER CE TRAVAIL OU EN TOUT CAS À LE COORDONNER

?

Vous savez qu’à Lyon, nous avons une philosophie : le faireensemble. C’est ainsi que depuis plus de dix ans, nous discutons, ensemble, avec la CCI, le Medef, la CGPME, la Chambre de Métiers, l’Université de Lyon, de tous les enjeux relatifs au développement économique de l’agglomération. Récemment, c’est encore ensemble que nous avons élaboré le SDE, nouveau schéma de développement économique de l’agglomération lyonnaise. La Métropole joue donc un rôle clé : elle impulse, elle réunit… Au titre de ses compétences, elle donne aussi un cadre d’organisation du développement. Mais rien ne se fait sans une concertation étroite avec les entrepreneurs. C’est là – je crois – le secret de la réussite lyonnaise, dans le champ de l’immobilier d’entreprises comme dans bien d’autres.

118

© MICHEL GODET

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

truction de la ville sur la ville, qui est à mon avis, la meilleure voie pour éviter l’étalement urbain et les problèmes environnementaux qui lui sont liés. C’est ce que nous essayons de réaliser dans notre cité. D’abord en utilisant la disponibilité foncière offerte par les friches industrielles, même s’il faut pour cela consentir d’importants investissements, notamment pour dépolluer les sols. Ensuite, effectivement, en tirant profit de l’obsolescence de certains bâtiments pour construire des immeubles d’avenir. Nous avons, à Lyon, un des plus beaux exemples d’une telle opération : celui de la tour Incity. Il faut savoir que cette tour, désormais la plus haute de Lyon et qui est la première tour labellisée BBC en centre-ville, a été installée en lieu et place d’une ancienne tour, la tour UAP, qui a été déconstruite de l’intérieur, selon un procédé assez unique. C’est évidemment un exemple à suivre.


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CNR n’est pas seulement le 1er producteur français d’énergie 100 % renouvelable, issue de l’eau, du vent et du soleil. En tant que concessionnaire du fleuve Rhône, elle a aménagé des sites industriels et portuaires, de Lyon à la Méditerranée, offrant des solutions d’implantation multimodales et de logistique par voie d’eau. Déjà 250 entreprises sont implantées et CNR propose une surface foncière immédiatement disponible, située stratégiquement à proximité des grands axes de communication. Elle requalifie ses sites historiques afin d’adapter l’offre de services aux besoins actuels des professionnels de la voie d’eau et accompagne les entreprises dans leurs projets d’implantation. Entretien avec Pascal Richard, chef du pôle Développement territorial à la Direction du développement économique et portuaire de CNR, qui nous présente ces opportunités d’implantation en bord de fleuve. « CNR, c’est 19 barrages hydroélectriques, 330 kilomètres de voies navigables et 14 écluses à grand gabarit entre Lyon et la Méditerranée. Et c’est aussi 18 sites industrialo-portuaires, soit au total 840 ha de surfaces dédiés à l’implantation d’entreprises. L’ensemble de ces sites, qui assurent le lien entre le fluvial et le terrestre, sont stratégiquement bien placés et représentent un fort potentiel immobilier. La majorité de ces plateformes industrielles et portuaires sont connectées au réseau ferré et surtout proches des axes autoroutiers. Une fonction multimodale qui intéresse un nombre croissant d’entreprises.

Nous mettons à disposition ce foncier, en priorité, aux industriels qui utilisent le fleuve Rhône pour leurs activités. Nous offrons aussi la possibilité aux autres entreprises « hors secteur fluvial » de pouvoir s’installer. 250 clients sont actuellement implantés sur les différentes plateformes. En 2016, 125 ha sont en cours d’aménagement, dont 70 ha disponibles tout de suite. Sur l’année, nous constatons une augmentation des demandes liées aux projets d’installation des entreprises sur nos sites ».

© Camille Moirenc

CNR, aménageur foncier au fil de l’eau


Contactez-nous Direction du développement économique et portuaire

1

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2

3

Du foncier disponible immédiatement 1 Loire-sur-Rhône-Saint-Romain À 30 km au sud de Lyon, le site industrialo-portuaire de Loire-sur-Rhône (Rhône) s’étend sur 70 ha. Deux parcelles à fort potentiel sont disponibles : 4,5 ha situés en bord de voie d’eau et 3 ha dotés d’un entrepôt de 8 000 m². Idéalement situé à proximité de la vallée du Giers et de l’Est lyonnais (accès A 7 et A 47), ce site attractif propose le développement d’activités diversifiées ainsi que de vastes espaces de stockage. Les connections fer, route, fleuve facilitent notamment le développement logistique.

4

2 Vienne sud Salaise-Sablons

5

Deuxième site portuaire de Rhône-Alpes, le port isérois dispose de 35 ha de foncier divisible. À l’horizon 2030, il devrait absorber le flux de marchandises du port de Lyon arrivé alors à saturation. Les 3,5 km de voie en bord d’eau seront consacrés à la construction d’ouvrages fluviaux. Le site est embranché au fer et possède un accès facile à l’autoroute A 7.

3 Bourg-lès-Valence

La zone industrialo-portuaire de Bourg-lès-Valence (Drôme) jouit du développement de l’activité logistique de Valence et son agglomération. 17 ha de surface foncière sont disponibles : 12 ha embranchés directement à la route et 5 ha de terrains viabilisés accessibles à la voie d’eau. Sa plateforme présente des parcelles de grande taille divisibles.

De la surface exploitable à venir dans le Vaucluse et en Ardèche 4 Le Pouzin Entre Valence et Montélimar, le site portuaire du Pouzin offre 9 ha avec des parcelles disponibles entre 0,5 à 2 ha. Le site dispose d’un quai mutualisé pour les entreprises du port et celles extérieures, soit un potentiel multimodal intéressant pour différents secteurs d’activité : bâtiment, recyclage,... Le développement de fermes photovoltaïque et éolienne ainsi qu’une centrale hydroélectrique est une valeur ajoutée pour accueillir les entreprises du secteur de l’énergie.

5 Avignon Courtine Situé sur une zone de 67 ha, ce site multimodal en développement accueillera à terme une zone d’implantation pour activités portuaires et un chantier de transport combiné, permettant d’offrir tout un ensemble de services destinés aux entreprises. À noter : le projet d’une zone dédiée au photovoltaïque en lien avec la production d’énergie renouvelable, une des 3 missions historiques de CNR.


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

UN PÉRIMÈTRE D’ACTION COHÉRENT POUR LES MONTS DU LYONNAIS LES MONTS DU LYONNAIS COULD CONSISTENTLY BROADEN THE SCOPE DANS LE DÉPARTEMENT DU RHÔNE, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES LES HAUTS-DU-LYONNAIS S’ÉTEND SUR UNE SUPERFICIE D’UN PEU PLUS DE 159 KM2 ET REGROUPE DIX COMMUNES : AVEIZE, COISE, DURENE, GRÉZIEU-LE-MARCHÉ, LA CHAPELLE-SUR-COISE, LARAJASSE, MEYS, POMEYS, SAINT-MARTIN-EN-HAUT, SAINT-SYMPHORIEN-SURCOISE. CE TERRITOIRE RURAL, QUI COMPTE UNE POPULATION D’UN PEU PLUS DE 15 000 HABITANTS, CONCENTRE UNE FORTE ACTIVITÉ DE PRODUCTION LAITIÈRE. LE SECTEUR AGRO-ALIMENTAIRE EST ÉGALEMENT BIEN REPRÉSENTÉ AVEC DES SOCIÉTÉS COMME COCHONOU, FRANCE SALAISONS... A QUELQUES SEMAINES DE LA FUSION AVEC LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE CHAMOUSSET-EN-LYONNAIS ET D’UNE PARTIE DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE FOREZ-EN-LYONNAIS, JEAN-CLAUDE PICARD, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES LES HAUTS-DULYONNAIS, FAIT LE POINT SUR LES ATOUTS DU TERRITOIRE ET LES OPPORTUNITÉS OFFERTES PAR LE REGROUPEMENT.

IN THE RHONE DEPARTMENT, THE METROPOLITAN AREA OF LES HAUTS-DU-LYONNAIS IS A TERRITORY OF MORE THAN 159 KM2 AND UNITES TEN CITIES: AVEIZE, COISE, DURENE, GRÉZIEU-LE-MARCHÉ, LA CHAPELLE-SUR-COISE, LARAJASSE, MEYS, POMEYS, SAINT-MARTIN-EN-HAUT, SAINT-SYMPHORIENSUR-COISE. ESSENTIALLY RURAL, IT SHELTERS MORE THAN 15,000 INHABITANTS AND PRODUCES A LOT OF MILK. THANKS TO COCHONOU AND FRANCE SALAISONS, THE AGRIBUSINESS IS ALSO AN IMPORTANT ACTIVITY OF THE AREA. WITHIN A FEW WEEKS, IT WILL MERGE WITH THE METROPOLITAN AREA OF CHAMOUSSET-ENLYONNAIS AND A PART OF THE METROPOLITAN AREA OF FOREZ-EN-LYONNAIS. JEAN-CLAUDE PICARD, PRESIDENT OF THE METROPOLITAN AREA OF LES HAUTS-DU-LYONNAIS, LISTS THE TERRITORY ASSETS AND THE OPPORTUNITIES OF SUCH A MERGER.

QUELLE POLITIQUE D’ACCUEIL DES ENTREPRISES ENTENDEZ-

tionnement peut séduire des PME-PMI de ce secteur, mais nous devons être vigilants à ne pas nous « enfermer », mais bien à accueillir des entreprises de tous secteurs.

VOUS DÉVELOPPER DANS LES

HAUTS-DU-LYONNAIS ?

122

Notre développement repose en grande partie sur un développement endogène avec des entreprises qui grandissent sur notre territoire. Mais nous prenons des initiatives pour attirer les entreprises extérieures. Nous nous sommes rapprochés des grandes écoles de l’agglomération lyonnaise pour faire connaître nos offres aux porteurs de projet. Nous avons d’ailleurs à l’étude l’ouverture d’un incubateur pour séduire ces nouveaux entrepreneurs. Avec la marque « Made In Monts et Coteaux du Lyonnais », identique aux sept communautés de communes du territoire, nous revendiquons notre place dans la filière alimentation. Ce posi-

QUELLES SONT LES FUTURES ZONES OÙ DES ENTREPRISES POURRONT S’INSTALLER

?

Nous travaillons à la requalification des 8 hectares de la ZA Les Plaines à Saint-Martinen-Haut et à son extension de 8 hectares. La livraison est prévue fin 2016. Il y a 45 000 m2 vendus et 16 000 m2 disponibles à la vente. Sur l’ancien site industriel des Roches à SaintSymphorien-sur-Coise, où était installée l’entreprise Grange, nous préparons, en partenariat avec Epora, la requalification de ce tènement de 17 000 m2. Un diagnostic a permis d’identifier Jean-Claude Picard, président de la communauté de communes Les Hauts-du-Lyonnais



CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

La ZI Grange Eglise, à Saint-Symphorien-sur-Coise

des besoins en locaux d’activité et en tertiaire. Au sein de l’ensemble industriel, une partie devra être démolie et deux bâtiments seront réhabilités. Une résidence d’entreprises, des espaces artisanaux et de stockage, des bureaux et des espaces de co-working devraient être créés.

COMMENT VOUS POSITIONNEZ-VOUS PAR RAPPORT AUX AUTRES TERRITOIRES ? A la fois proches de Lyon, de Saint-Étienne et du Pays Roannais, nous avons à faire face à une forte concurrence. Nous devons jouer de cette immédiate proximité avec les grandes agglomérations, malgré le manque d’infrastructures routières.

UNE FUSION SE PRÉPARE AVEC D’AUTRES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES. COMMENT S’ANNONCE-T-ELLE ? Les Hauts-du-Lyonnais vont fusionner avec Chamousseten-Lyonnais (14 communes et 14 000 habitants) et six communes ligériennes de Forezen-Lyonnais (Chevrières, Saint-Denis-sur-Coise, Viri-

124

La requalification des 8 hectares de la ZA Les Plaines, à Saint-Martin-en-Haut, mais également son extension de 8 hectares

gneux, Grammond, Châtelus et Viricelles). Au 1er janvier 2017, la communauté de communes des Monts du Lyonnais regroupera 30 communes pour un peu plus de 30 000 habitants. Nous aurons surtout 60 hectares de foncier libre à offrir aux entreprises et une politique d’aides à développer pour les séduire.


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Récentes

- GSE Ingénierie industrie : Véronique Quitton - 04 37 72 31 53 - GSE Ingénierie commerce : Thierry Pinchinot - 04 37 72 31 54

- Saint-Quentin-Fallavier : 36 000 m2 de plateforme logistique, Ojirel Immobilier - Dole (39) : 3 000 m2, usine pilote d’élevage et de transformation de larves pour YNSECT, en locatif avec EXPANSION 39 - Grenoble Minatec : 10 000 m² de tertiaire pour BCC MINATEC, bâtiment centre compétences

Lancements - Aix-les-Bains : 9 000 m2, blanchisserie industrielle pour ELIS - Belleville : 1 350 m2 de tertiaire et laboratoire d’analyses pour NOVELAB/BR AUDIT

Inaugurations - Charnay-lès-Mâcon : 950 m² de bureaux et activités pour FREUDENBERG le 19/09/2016 - Crémieu : 5 300 m² de production et de stockage pour RECORD le 27/09/2016


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION 128

GAËL PERDRIAU : « ENSEMBLE,

NOS AGGLOMÉRATIONS REPRÉSENTENT UNE FORCE » GAËL PERDRIAU : ‘‘UNITED, WE STAND’’ ENTRETIEN AVEC LE MAIRE DE SAINT-ETIENNE ET PRÉSIDENT DE SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLE.

INTERVIEW WITH THE MAYOR OF SAINT-ETIENNE AND PRESIDENT OF SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLE. DANS QUELLE MESURE

L’HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE

VOTRE VILLE IMPACTE-T-ELLE

VOTRE STRATÉGIE EN MATIÈRE

D’IMPLANTATION D’ENTREPRISES

?

L’histoire économique de SaintÉtienne est avant tout industrielle. Ce marqueur fort est d’ailleurs encore présent, car nous demeurons le premier pôle mécanicien de France. Plus globalement, l’industrie totalise 26 % des emplois contre 19 % dans l’ensemble de l’Hexagone. Ce passé et les difficultés rencontrées par l’industrie dans notre pays depuis de nombreuses années expliquent la présence d’un certain nombre de friches industrielles dans l’agglomération, que ce soit sur Saint-Étienne, mais aussi sur Saint-Chamond, Rive-de-Gier et Firminy. De ce fait, l’axe majeur de la stratégie que nous développons depuis 2014 consiste à requalifier et résorber ces friches pour répondre à plusieurs enjeux. Un enjeu économique, tout d’abord, en proposant des solutions immobilières à des entreprises qui veulent s’installer. Un enjeu foncier, puisqu’en reconvertissant ces friches au cœur des villes, nous pouvons lutter contre l’étalement urbain en reconstruisant la ville sur la ville. Enfin, et surtout, un enjeu urbain pour redynamiser le centreville par rapport aux nouvelles fonctions qu’il doit assumer. Je

pense notamment à la reconversion de Novaciéries dans le centre de Saint-Chamond, qui nous a permis d’accueillir l’industriel canadien Linamar, de sauvegarder 220 emplois et d’en créer 70 supplémentaires. J’aurais aussi pu vous parler de Métrotech, avec l’exemple de l’hôpital qui était sur Saint-JeanBonnefonds, qui est devenu un site d’accueil d’entreprises. J’aurais pu vous parler d’Ondaine 2020, à Firminy, avec le projet usine du futur du groupe Clextral, que nous accompagnons.

ON CONSTATE QUE, DE PLUS

EN PLUS FRÉQUEMMENT,

LES GRANDES MÉTROPOLES DÉDIENT CERTAINS QUARTIERS OU CERTAINS TERRITOIRES À L’ACCUEIL D’ACTIVITÉS TRÈS

CIBLÉES.

EST-CE LE CAS À SAINT-ÉTIENNE ET QUELLES

SONT LES LIMITES DE CETTE

« HYPER SPÉCIALISATION » ?

TERRITORIALE

Oui, c’est le cas à Saint-Étienne, où nous avons notamment le quartier créatif Manufacture, qui est aussi notre site Totem Frenchtech Designtech, dans

lequel on retrouve des activités d’incubateurs, d’innovation, d’enseignement, de recherche. C’est le cas aussi avec Novaciéries et Ondaine 2020, où la thématique industrielle est au cœur des projets. C’est le cas également avec Métrotech, où l’accent est mis sur les activités d’innovation. C’est le cas enfin avec Châteaucreux, qui a une vocation tertiaire. Néanmoins, cette stratégie a effectivement des limites. Une trop forte spécialisation territoriale peut en effet freiner l’arrivée de nouvelles entreprises, qui redouteraient de ne pas avoir le profil des sociétés qui sont déjà installées et c’est un risque que je ne veux pas courir. Néanmoins, c’est positif, parce que cela permet de créer des pôles cohérents où les entreprises font jouer des synergies entre elles.

LA QUESTION DE L’OBSOLESCENCE DU PARC IMMOBILIER

D’ENTREPRISES SE POSE AVEC DE PLUS EN PLUS D’ACUITÉ.

EST-CE UNE OPPORTUNITÉ

POUR RECONSTRUIRE LA VILLE SUR ELLE-MÊME OU UN VÉRI-

TABLE CASSE-TÊTE

?

Un peu les deux. L’exemple du Giat, qui est reconverti par la Cité du Design en logements, en bureaux et en pépinière d’entreprises, est on ne peut plus explicite. Mais on ne peut pas faire fi de tout un passé, de toute une histoire. C’est donc un casse-tête, parce que cela


maines et qui a décidé d’investir sur un site stéphanois, a insisté sur ce point. Parce qu’il a ici un taux de rebus à 0 %, alors que sur d’autres sites en France, il serait entre 5 et 10 %. Il y a à SaintÉtienne une culture industrielle, une qualité et un soin apporté au travail qu’on ne retrouve pas ailleurs.

UN TRAIT D’UNION ENTRE LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET L’AVENIR ?

L’ACCUEIL DES ENTREPRISES,

C’est tout à fait ça. Quand Linamar vient s’installer à Saint-Chamond alors qu’il avait des opportunités d’installation au Canada, aux États-Unis, en Allemagne et en Russie, c’est parce que nous avons une main-d’œuvre qualifiée. Le Pdg d’Asco Métal, que je recevais il y a quelques se-

SUR LE MARCHÉ DE

LA CONCURRENCE EST

DÉSORMAIS INTERNATIONALE.

LES QUATRE GRANDES

MÉTROPOLES DE LA RÉGION

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

DOIVENT-ELLES JOUER LEUR PROPRE PARTITION OU TRA-

VAILLER EN CONCERTATION

?

J’ai fait très clairement le choix stratégique de l’alliance et du travail en commun avec Lyon,

notamment au sein du pôle métropolitain et en adhérant à l’Aderly. Ensemble, nos agglomérations représentent une force. La concurrence se situe avec d’autres grandes agglomérations françaises, voire avec des capitales européennes. J’en veux pour preuve le travail que nous menons sur le SIMI dans le cadre d’un stand commun avec la Métropole de Lyon. Nous avons plusieurs dossiers immobiliers qui ont vu le jour et qui sont en train d’émerger, grâce à des contacts que j’ai pu nouer sur ce salon. Peut-être que ces groupes immobiliers ne seraient pas venus à notre rencontre si nous avions été isolés. Nous étions d’ailleurs présents sur le SIMI lors des éditions précédentes et ils n’étaient pas venus nous voir jusque-là. Il y a peut-

être d’autres facteurs, comme le projet très clair et très ambitieux que nous portons, mais c’est fatalement un plus d’être avec Lyon. De la même façon, je me sens très bien à l’Aderly. Nous avons une trentaine de dossiers qui sont étudiés conjointement par les services de Saint-Étienne Métropole et de l’Aderly, ce qui représente un volume tout a fait remarquable si l’on se réfère à ce qui s’est passé à Saint-Étienne au cours des périodes précédentes. Nous avons donc une carte à jouer, à condition de travailler en confiance et en transparence.

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

demande des moyens financiers importants, ne serait-ce que pour assurer la dépollution. Mais c’est aussi une opportunité car cette histoire industrielle attire d’autres entreprises, qui trouvent ici une main-d’œuvre qualifiée, un environnement adapté à leurs besoins et des entreprises sous-traitantes compétentes.

129

Sur le site de Métrotech (Saint-Jean-Bonnefonds), l’accent est mis sur les activités d’innovation


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION 130

OLIVIER BIANCHI : « QUE CHACUNE

DES MÉTROPOLES JOUE DE SES ATOUTS ME PARAÎT LÉGITIME »

OLIVIER BIANCHI: ‘‘TO ME, EVERY MÉTROPOLE SHOULD BUILD ON THE ADVANTAGES OF THE TERRITORY’’ ENTRETIEN AVEC LE PRÉSIDENT DE LA MÉTROPOLE CLERMONT AUVERGNE.

INTERVIEW WITH THE PRESIDENT OF CLERMONT-AUVERGNE MÉTROPOLE. DANS QUELLE MESURE L’HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE VOTRE VILLE IMPACTE-T-ELLE VOTRE STRATÉGIE EN MATIÈRE

D’IMPLANTATION D’ENTREPRISES

?

L’histoire urbaine de ClermontFerrand est très fortement marquée par l’implantation et le développement de la Manufacture Michelin, marque de fabrique industrielle du territoire. Cependant, l’évolution de notre système productif vers plus de tertiarisation R&D et de services administratifs, alors que les sites de production industrielle stricto sensu ont diminué dans les dernières décennies, accompagne aujourd’hui notre stratégie métropolitaine, notamment en matière immobilière et d’implantation d’entreprises. Cette évolution a déjà eu des conséquences visibles : compensation des pertes d’emplois dans l’industrie manufacturière par de nouvelles implantations et de nouveaux emplois dans les filières du numérique, de l’information, de la communication, dans les services en général et dans la R&D, même si nous devons encore améliorer notre attractivité dans ce domaine. Nous n’oublions pas pour autant les autres secteurs, notamment s’agissant de l’implantation et du développement de TPE/PME et PMI qui maillent et dynamisent l’ensemble de notre territoire.

DE PLUS EN PLUS FRÉQUEMMENT LES GRANDES MÉTROPOLES DÉDIENT CERTAINS QUARTIERS OU CERTAINS

TERRITOIRES À L’ACCUEIL

D’ACTIVITÉS TRÈS CIBLÉES.

QUELLES SONT LES LIMITES DE CETTE « HYPER SPÉCIALISATION » TERRITORIALE ? Cette question est complémentaire de la précédente. La spécialisation de nos zones économiques répond encore aujourd’hui et avant tout à une logique de diversification de notre tissu économique et d’in-

novation. Nous avons la chance d’avoir de grands groupes sur notre territoire, qui accompagnent ces mutations et qui renouvellent, en lien avec le territoire, les spécialisations économiques de nouvelles zones. Ainsi, Urbalad, le centre de recherche mondial de Michelin, au nord de la métropole. Ou encore Limagrain, acteur clé pour l’agriculture, mais aussi pour la R&D, et très présent dans l’animation du Biopôle Clermont-Limagne. L’implantation du laboratoire d’innovation « Grandes cultures

en Auvergne » conforte cet axe fort de notre développement territorial. De même, la consolidation et le renouvellement de nos parcs technologiques, emmenés demain par le nouveau Quartier numérique, en projet au cœur même de la métropole dans le secteur République, répondent à un souci de visibilité des innovations et savoir-faire clermontois et d’essaimage sur tout le territoire. C’est peut-être ce qui fait la spécificité de la métropole clermontoise : des secteurs clés du développement, pleinement insérés dans les dynamiques urbaines et contribuant aux grands équilibres territoriaux, qui contribuent à la lisibilité du territoire, axés sur l’agriculture du futur, le bienêtre et la santé, les matériaux et l’usine du futur. C’est, en quelque sorte, sur le refus d’un certain fonctionnalisme et de cette hyper spécialisation que nous construisons notre métropole.

LA QUESTION DE L’OBSOLESCENCE DU PARC IMMOBILIER

D’ENTREPRISES SE POSE AVEC DE PLUS EN PLUS D’ACUITÉ.

EST-CE UNE OPPORTUNITÉ

POUR RECONSTRUIRE LA VILLE SUR ELLE-MÊME OU UN VÉRI-

TABLE CASSE-TÊTE

?

Nous saisissons ces problématiques plutôt comme une opportunité. Nous avons certes


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION Urbalad, le centre de recherche mondial de Michelin

SUR LE MARCHÉ DE L’ACCUEIL DES ENTREPRISES, LA CONCURRENCE EST DÉSORMAIS INTERNATIONALE.

LES QUATRE

GRANDES MÉTROPOLES DE LA

AUVERGNE-RHÔNEALPES DOIVENT-ELLES

RÉGION

ENVISAGER LEUR OFFRE IMMOBILIÈRE EN CONCERTATION OU

CHACUNE DOIT-ELLE JOUER SA PARTITION SANS TENIR COMPTE DES TROIS AUTRES

?

Sûrement quelque part entre ces deux propositions. A l’échelle européenne et mondiale, il est important que notre nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes puisse présenter sa cohésion et la complémentarité des territoires qui la composent, et notamment de ses métropoles. Nous devons aussi savoir jouer de nos complémentarités pour envisager des économies de moyens dans la promotion de la grande région. Que chacune des métropoles, insistant sur telle ou telle spécificité ou dominante

territoriale, joue ensuite de ses atouts me paraît légitime. Il ne s’agit pas tant de s’ignorer les unes les autres, ce qui serait de toute façon contre-productif. Il s’agit plutôt de tenter, chacune à notre échelle d’intervention, de tirer l’ensemble de la région vers le haut en dynamisant et en structurant nos territoires autour d’activités d’avenir, créatrices d’emplois, pourvoyeuses de formation tout au long de la vie, et finalement de richesses le plus équitablement réparties.

L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES EST UNE ACTIVITÉ DANS LAQUELLE INTERAGISSENT DE NOMBREUX ACTEURS

:

INVESTISSEURS, PROMOTEURS,

SPÉCIALISTES DE LA COMMERCIALISATION…

LA MÉTROPOLE

A-T-ELLE VOCATION À ORGA-

NISER CE TRAVAIL OU EN TOUT CAS À LE COORDONNER

?

nels mais à favoriser, au mieux, des intérêts bien compris du territoire dans son ensemble, l’implantation et le développement d’activités contribuant à sa richesse. Depuis deux ans, je m’efforce de favoriser et de contribuer aux meilleurs partenariats public/privé pour faire avancer la métropole. Nous avons déjà illustré ce partenariat en matière d’innovation et de développement numérique. J’ai aussi souhaité refonder l’intervention de la collectivité en matière économique et les relations avec les entrepreneurs en instituant une conférence économique territoriale annuelle. La première s’est tenue en avril de cette année. Cette conférence peut tout à fait se décliner à l’avenir sur des thématiques particulières, notamment concernant l’action foncière et immobilière d’entreprises.

La métropole n’a pas vocation à se substituer aux profession131

des parcs d’activités et des zones économiques vieillissants, mais nous sommes résolument engagés dans une dynamique de consolidation et de développement de nos atouts métropolitains pour mieux nous affirmer, notamment dans notre nouvel environnement régional. Nous le faisons pour le cœur métropolitain, avec de grands projets urbains et des actions de redynamisation économique et commerciale, et pour les zones d’activités périphériques autour des activités commerciales, de service ou industrielles au fur et à mesure de l’implantation de nouvelles zones ou de rénovation des plus anciennes. Ces actions nous permettent de faire évoluer les vocations et destinations des zones d’implantation des entreprises, tout en favorisant l’adaptabilité, la réactivité et la souplesse nécessaires aux dynamiques économiques.


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

LE SUD-BRIONNAIS ET LE PAYS CLAYETTOIS FONT JEU COMMUN THE SUD-BRIONNAIS AND THE PAYS CLAYETTOIS UNITE THEIR STRENGTH DANS LE DÉPARTEMENT DE SAÔNE-ET-LOIRE, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES SUD-BRIONNAIS S’ÉTEND 105 KM2 ET REGROUPE 11 COMMUNES : ANGLURE-SOUS-DUN, CHASSIGNY-SOUS-DUN, CHÂTEAUNEUF, CHAUFFAILLES, COUBLANC, MUSSY-SOUS-DUN, SAINT-EDMOND, SAINT-IGNY-DE-ROCHE, SAINT-MARTIN-DE-LIXY, SAINT-MAURICE-LES-CHÂTEAUNEUF ET TANCON. CE TERRITOIRE, QUI COMPTE UNE POPULATION DE 8 500 HABITANTS, EST ESSENTIELLEMENT RURAL ET ABRITE DONC UNE FORTE ACTIVITÉ AGRICOLE. LA MÉTALLURGIE, LE BTP, LE TEXTILE ET LE TRANSPORT CONSTITUENT LES AUTRES ACTIVITÉS PRÉSENTES. A QUELQUES SEMAINES DE LA FUSION AVEC LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS CLAYETTOIS, JEAN-LUC CHANUT, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES SUD-BRIONNAIS, FAIT LE POINT SUR LES ATOUTS DU TERRITOIRE ET LES OPPORTUNITÉS OFFERTES PAR LE REGROUPEMENT. SUR UNE SUPERFICIE D’UN PEU PLUS DE

IN THE SAÔNE-ET-LOIRE DEPARTMENT, THE METROPOLITAN AREA OF SUD-BRIONNAIS IS A TERRITORY OF MORE THAN 105 KM2 AND UNITES 11 CITIES: ANGLURE-SOUS-DUN, CHASSIGNY-SOUS-DUN, CHÂTEAUNEUF, CHAUFFAILLES, COUBLANC, MUSSY-SOUS-DUN, SAINT-EDMOND, SAINT-IGNY-DE-ROCHE, SAINT-MARTINDE-LIXY, SAINT-MAURICE-LES-CHÂTEAUNEUF AND TANCON. IT SHELTERS 8,500 INHABITANTS. IT IS ESSENTIALLY RURAL AND HAS AN IMPORTANT AGRICULTURAL PRODUCTION. METALWORKING, CONSTRUCTION, TEXTILE AND TRANSPORTATION INDUSTRIES ARE ALSO IMPORTANT ECONOMIC FIELDS IN THE AREA. WITHIN A FEW WEEKS, THE TERRITORY WILL MERGE WITH THE METROPOLITAN AREA OF THE PAYS CLAYETTOIS. JEAN-LUC CHANUT, PRESIDENT OF THE METROPOLITAN AREA OF SUD-BRIONNAIS, LISTS THE TERRITORY ASSETS AND THE BENEFITS OF SUCH A MERGER.

QUELLE POLITIQUE D’ACCUEIL DES ENTREPRISES AVEZ-VOUS DÉVELOPPÉE SUR LE SUDBRIONNAIS ?

exemple, un bâtiment, en cré-

Nous avons développé une zone

prévue en mars prochain. Nous

d’activités économiques sur la

n’oublions pas les artisans et les

commune de Chauffailles, au

TPE. Nous avons ainsi construit

lieu-dit La Bruyère. Sur 17 hec-

un hôtel d’entreprises, en service

tares, près de 9 sont cessibles

depuis janvier 2015. Six modules

et environ la moitié reste à com-

de 100 à 150 m2 sont proposés à

mercialiser. Nous avons d’ail-

la location.

dit-bail, pour le compte d’une société de contrôle technique automobile. La livraison est

leurs 5 à 6 demandes en cours.

ment les PME et les commerces,

COMMENT VOUS POSITIONNEZ-VOUS PAR RAPPORT AUX AUTRES TERRITOIRES ?

de poursuivre leur développe-

Nous sommes en concurrence

ment et de satisfaire leurs éven-

directe avec les aggloméra-

tuels projets d’extension. Pour

tions de Charlieu et de Cha-

maintenir l’activité économique

rolles. Nous étions également

et l’emploi, nous réalisons, par

en rivalité avec le Pays clayet-

Notre objectif est de permettre aux entreprises locales, notam-

132

Jean-Luc Chanut, président de la communauté de communes Sud-Brionnais


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION L’hôtel d’entreprises en service depuis janvier 2015

tois, mais avec la fusion de nos

Ce nouvel ensemble, la com-

tentiel de développement. Il faut

de communes de Semur-en-

communautés de communes au

munauté de communes La

rentabiliser les installations exis-

Brionnais et de Marcigny qui

1er janvier 2017, nous allons pou-

Clayette-Chauffailles-en-Brion-

tantes, éviter une concurrence

doivent elles-mêmes fusionner.

voir unir nos forces et travailler

nais, comptera 16 000 habitants.

inutile entre nos communes et

A plus long terme, l’union des

lancer des projets pour mainte-

128 communes du Pays Charolais-Brionnais, soit 90 000 habi-

COMMENT PRÉPAREZ-VOUS LA FUSION ?

nir notre dynamique.

QUEL SERA LE NOUVEAU PÉRIMÈTRE APRÈS RAPPRO-

Nous avons mis en place des

tants, paraît souhaitable.

groupes de travail dans un esprit

SERAIT-IL PERTINENT D’ÉLARGIR ENCORE LE TERRITOIRE ?

Aux 11 communes du Sud-Brion-

de construction positive. Sur le

Dans un avenir relativement

nais viendront s’ajouter les 18

plan économique, nous voulons

proche, nous pourrions nous

communes du Pays clayettois.

faire le bilan et identifier le po-

rapprocher des communautés

CHEMENT

?

133

ensemble.


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

LE MÂCONNAIS PARTENAIRE DE LA MÉTROPOLE LYONNAISE THE MÂCONNAIS WANTS TO BE A PRIVILEGED PARTNER OF LYON MÉTROPOLE LES 26 COMMUNES DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU MÂCONNAIS-VAL DE SAÔNE (CAMVAL) ET LES 13 COMMUNES DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES MÂCONNAIS-BEAUJOLAIS VONT FUSIONNER POUR DONNER NAISSANCE À UN TERRITOIRE DE 75 000 HABITANTS. BIEN PLACÉE, AU CARREFOUR D’UN RÉSEAU D’AUTOROUTES, MAIS AUSSI IRRIGUÉE PAR UN AXE FLUVIAL IMPORTANT, L’AGGLOMÉRATION MÂCONNAISE ENTEND JOUER LA COMPLÉMENTARITÉ AVEC LA MÉTROPOLE LYONNAISE PLUTÔT QUE SE POSITIONNER EN CONCURRENCE. JEAN-PATRICK COURTOIS, PRÉSIDENT DE LA CAMVAL, SE MONTRE CERTAIN DU POTENTIEL DU TERRITOIRE ET ENTEND BIEN TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR LE DÉVELOPPER. RESTE JUSTE À LUI TROUVER UN NOM…

THE 26 CITIES OF THE METROPOLITAN AREA OF MÂCONNAIS-VAL DE SAÔNE (CAMVAL) SHOULD MERGE WITH THE 13 CITIES OF THE METROPOLITAN AREA OF MÂCONNAIS-BEAUJOLAIS TO FORM A NEW TERRITORY OF 75,000 INHABITANTS. LOCATED AT THE CROSSROADS OF SEVERAL HIGHWAYS AND IRRIGATED BY THE RIVER SAÔNE, THE CONURBATION OF MÂCON PREFERS TO BE THE PARTNER OF LYON MÉTROPOLE RATHER THAN A COMPETITOR. THE PRESIDENT OF THE CAMVAL, JEAN-PATRICK COURTOIS, IS AWARE OF THE TERRITORY POTENTIAL AND WILL DO HIS UTMOST TO DEVELOP IT. HOWEVER, THE NAME IS STILL MISSING...

Cette fusion se fait naturelle-

QUELS ATOUTS METTEZ-VOUS

POUVEZ-VOUS NOUS CITER

ment car la CCMB fait partie du

EN AVANT POUR SÉDUIRE

DES EXEMPLES DE SUCCÈS EN

bassin de vie de Mâcon. C’est en

LES ENTREPRISES

toute logique que nos territoires

Les points clés de notre terri-

Avec la Ville de Mâcon, nous

toire sont les infrastructures et

avons déjà bâti la Cité de l’En-

l’accompagnement

personna-

treprise. Cet espace reconnu,

lisé des projets de développe-

avec une pépinière d’entreprises

ment. La qualité de vie, ici, est

dynamique, a déjà permis de

également un atout.

lancer quelques pépites comme

se regroupent et que notre agglomération renforce sa position de porte ouverte vers la métropole lyonnaise.

QU’EST-CE QUE CETTE FUSION PEUT VOUS APPORTER

hectares dont 30 déjà viabili-

de venir investir sur notre ter-

sés. Une partie des terrains sera

ritoire. Pour promouvoir notre

consacrée à la création d’un

agglomération, nous avons par-

« village d’entreprises » dédié

ticipé en 2015, conjointement

à l’éco-construction et à l’éco-

dans la durée. Nous envisa-

avec le Grand Chalon et la Com-

rénovation. La façade autorou-

geons des coopérations entre

munauté Urbaine du Creusot-

tière d’Europarc est réservée à

les agglomérations de Lyon et

Montceau, au Salon de l’immo-

l’accueil d’entreprises à rayon-

de Mâcon à partir des poten-

bilier d’entreprise de Paris. Nous

nement international qui béné-

tiels mâconnais que sont l’agro-

pensons renouveler l’opération

ficieront d’une visibilité excep-

?

Nous souhaitons donner une nouvelle perspective et une cohérence aux actions économiques présentes et futures afin

NAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU

de construire des partenariats

concerne l’espace Europarc Sud Bourgogne. Cette ZAC offre 110

MÂCONNAIS-VAL DE SAÔNE

alimentaire, la logistique fluviale

cette année en communiquant

tionnelle. Déjà deux entreprises

ET DE LA COMMUNAUTÉ DE

et hors fluviale, le tourisme, le

sur notre nouveau périmètre.

sont en cours d’installation au

MÂCONNAISBEAUJOLAIS ?

numérique…

COMMUNES

134

Kineti, Itelios ou Ubi Transports.

Nous essayons de les convaincre

ET D’ATTRACTIVITÉ

SUR LA FUSION DE LA COMMU-

?

Le projet le plus important

MENT ÉCONOMIQUE

QUEL EST VOTRE SENTIMENT

IMMOBILIER D’ENTREPRISES

LES ACTEURS DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE VOUS SUIVENTILS DANS VOTRE DÉMARCHE ?

EN TERMES DE DÉVELOPPE-

Jean-Patrick Courtois, président de la communauté d’agglomération du Mâconnais-Val de Saône

?

cœur de ce que nous avons appelé le carré international.


MISE SUR LE FUTUR PÔLE MÉTROPOLITAIN THE FEDERATION OF MUNICIPALITIES OF LE GENEVOIS BETS ON THE FUTURE METROPOLITAN AREA

DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIE, À LA FRONTIÈRE AVEC LA SUISSE, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GENEVOIS RASSEMBLE 17 COMMUNES SITUÉES ENTRE LE MONT SALÈVE ET LA MONTAGNE DU VUACHE. CE TERRITOIRE DE 40 000 HABITANTS, ORGANISÉ DEPUIS 20 ANS SOUS LA FORME D’UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES, SE DÉMARQUE PAR SA LOCALISATION EXCEPTIONNELLE, À 15 MINUTES DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DE GENÈVE-COINTRIN ET À PROXIMITÉ IMMÉDIATE DES GRANDS AXES AUTOROUTIERS. SI AUCUN PROJET DE REGROUPEMENT AVEC D’AUTRES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES N’EST À L’ORDRE DU JOUR, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GENEVOIS INSCRIT SON DÉVELOPPEMENT DANS LE CADRE DU FUTUR PÔLE MÉTROPOLITAIN DU GENEVOIS FRANÇAIS. PIERRE-JEAN CRASTES, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GENEVOIS ET PAR AILLEURS TROISIÈME VICE-PRÉSIDENT DE L’ARC SYNDICAT MIXTE, ASSEMBLÉE RÉGIONALE DE COOPÉRATION DU GENEVOIS FRANÇAIS, PRÉSENTE LES SINGULARITÉS ET LES ATOUTS DU TERRITOIRE.

IN THE HAUTE-SAVOIE DEPARTMENT, BORDERING SWITZERLAND, THE FEDERATION OF MUNICIPALITIES OF LE GENEVOIS GATHERS 17 CITIES LOCATED BETWEEN THE MONT SALÈVE AND THE MOUNTAIN OF VUACHE. THE TERRITORY OF 40,000 INHABITANTS HAS BEEN ASSEMBLED IN A FEDERATION OF MUNICIPALITIES FOR 20 YEARS. IT IS LOCATED 15 MINUTES FROM THE INTERNATIONAL AIRPORT OF GENEVA-COINTRIN AND CLOSE TO THE HIGHWAYS. ALTHOUGH THERE IS NO ANNOUNCEMENT OF A MERGER WITH OTHER FEDERATIONS OF MUNICIPALITIES, LE GENEVOIS HAS THE AMBITION TO GROW ALONGSIDE THE FUTURE METROPOLITAN AREA OF FRENCH GENEVOIS. PIERRE-JEAN CRASTES IS THE PRESIDENT OF THE FEDERATION OF MUNICIPALITIES OF LE GENEVOIS AND THE 3RD VICE-PRESIDENT OF THE ARC SYNDICAT MIXTE, THE REGIONAL COOPERATION ASSEMBLY OF FRENCH GENEVOIS. HE EXPLAINS THE ASSETS AND THE DISTINCTIVE FEATURES OF THE TERRITORY. COMMENT CONSTRUISEZ-

marge, des surfaces commer-

VOUS VOTRE DÉVELOPPEMENT

ciales. Pour l’industrie et l’arti-

ÉCONOMIQUE, NOTAMMENT

sanat, nous ne sommes pas en

?

peu de terrains disponibles. Les

Nous distinguons les différents

entreprises productives peuvent

types d’immobilier d’entreprises.

aussi rencontrer des difficultés à

En immobilier commercial, nous

trouver de la main d’œuvre sur

avons eu tendance à ralentir les

le secteur. En immobilier ter-

projets car la pression était très

tiaire, l’Ecoparc du Genevois et

forte.

la Technopole d’Archamps sé-

Beaucoup

d’enseignes

voulaient s’implanter sur notre territoire car nous sommes extrêmement

bien

desservis

duisent les entreprises.

POUVEZ-VOUS NOUS

?

et notre bassin de population

PRÉSENTER CES DEUX PARCS

est attractif. Aujourd’hui, nous

L’Ecoparc offrira 25 hectares

sommes plutôt enclins à orga-

d’opportunités

niser les demandes qui viennent

immobilières

naturellement. Le nouvel Eco-

d’éco-activités, d’activités liées

parc proposera d’ailleurs, à la

au bien-être et au mieux vivre.

foncières pour

ou

l’accueil

Pierre-Jean Crastes, président de la communauté de communes du Genevois

135

D’ENTREPRISES

première ligne car nous avons

© BNBPHOTO

SUR LE VOLET DE L’IMMOBILIER

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GENEVOIS


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

N’oublions pas que la filière des

Une signature pas assez dif-

tive au premier trimestre 2017.

et de la communauté de com-

loisirs est bien représentée et

férenciante. Il y a un an, nous

Le Genevois français, qui consti-

munes des Collines du Léman.

génère des revenus importants.

avons opté pour Genevois –

tue la partie française du Grand

Les travaux débuteront l’an

Haute-Savoie naturellement.

Genève, est un territoire de 120

QUELLES SONT LES

communes, situées dans l’Ain et

AMBITIONS DE CE FUTUR PÔLE

prochain. La Technopole d’Archamps, qui abrite des entre-

CERTAINES COMMUNAUTÉS

la Haute-Savoie, totalisant près

MÉTROPOLITAIN

prises leaders dans les biotechs

DE COMMUNES VOISINES

de 400 000 habitants. Il sera

Les compétences de l’ARC vont

et la mécatronique notamment,

SE REGROUPENT.

composé de la communauté

être renforcées, en particulier

d’agglomération d’Annemasse

en

fait l’objet d’une extension de 18

PAS VOTRE CAS.

CE N’EST COMMENT

matière

?

d’aménagement

hectares. Le site compte déjà

APPRÉHENDEZ-VOUS VOTRE

Les Voirons, la communauté de

du territoire et de développe-

220 entreprises et 1 800 em-

DÉVELOPPEMENT PAR RAPPORT

communes du Pays de Gex, la

ment économique, pour nous

plois.

À CES POTENTIELS

communauté de communes du

permettre de franchir un palier

Genevois, la communauté de

et de mener les actions qui

QUELS ARGUMENTS METTEZ-VOUS EN AVANT ?

?

Notre communauté de com-

communes Faucigny-Glières, la

construiront le Grand Genève.

munes fait partie du syndicat

communauté de communes du

Nos principaux atouts sont l’ac-

mixte de l’ARC (assemblée ré-

Pays Rochois, la communauté

cessibilité et le bien vivre sur le

gionale de coopération du Ge-

de communes du Pays Bellegar-

territoire.

nevois français) qui va se trans-

dien, la communauté de com-

CONCURRENTS

former en pôle métropolitain.

munes Arve et Salève, la future

AVEZ-VOUS REVU VOTRE

Notre développement s’inscrit

communauté d’agglomération

STRATÉGIE DE MARKETING

dans le développement global

du Chablais, issue de la fusion

?

du Genevois français. La créa-

de la commune de Thonon-

Avant, nous nous présentions

tion du pôle métropolitain est en

les-Bains, de la communauté

comme la Porte Sud de Genève.

bonne voie et devrait être effec-

de communes du Bas Chablais

© CCG

TERRITORIAL

136

La communauté de communes du Genevois rassemble 17 communes


ENTRE LAC ET MONTAGNES GRAND ANNECY BUILDS A FUTURE BETWEEN LAKE AND MOUNTAINS DANS LE DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIE, LA FUSION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’ANNECY ET DES COMMUNAUTÉS DE COMMUNES DU PAYS D’ALBY, DU PAYS DE FILLIÈRE, DE LA RIVE GAUCHE DU LAC D’ANNECY ET DE LA TOURNETTE FORMERA, AU 1ER JANVIER 2017, LA NOUVELLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION GRAND ANNECY. CONCOMITAMMENT, LA NOUVELLE COMMUNE D’ANNECY NAÎTRA DU REGROUPEMENT DES COMMUNES D’ANNECY, D’ANNECY-LE-VIEUX, DE CRAN-GEVRIER, DE MEYTHET, DE PRINGY ET DE SEYNOD. SUR UN PÉRIMÈTRE DE 200 000 HABITANTS ET 90 000 EMPLOIS, GRAND ANNECY S’EST FIXÉ TROIS OBJECTIFS : CONFORTER SON ATTRACTIVITÉ ET SON DYNAMISME ÉCONOMIQUE, PRÉSERVER SA QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE AUTOUR DE SA DOUBLE IDENTITÉ ALPINE ET LACUSTRE, ET RENFORCER LA QUALITÉ DE VIE SUR LE TERRITOIRE. JEAN-LUC RIGAUT, PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’ANNECY, DÉTAILLE LES AMBITIONS DU FUTUR TERRITOIRE.

IN THE HAUTE-SAVOIE DEPARTMENT, THE METROPOLITAN AREA OF ANNECY AND THE FEDERATIONS OF MUNICIPALITIES OF LE PAYS D’ALBY, LE PAYS DE FILLIÈRE, LA RIVE GAUCHE DU LAC D’ANNECY AND LA TOURNETTE WILL MERGE TO FORM THE NEW METROPOLITAN AREA OF GRAND ANNECY ON JANUARY 1ST 2017. MEANWHILE, THE CITIES OF ANNECY, ANNECY-LE-VIEUX, CRAN-GEVRIER, MEYTHET, PRINGY AND SEYNOD WILL GET TOGETHER TO FORM THE NEW CITY OF ANNECY. THE NEW TERRITORY OF 200,000 INHABITANTS AND 90,000 JOBS HAS THREE MAIN GOALS: TO CONTINUE TO ATTRACT COMPANIES AND DEVELOP THE ECONOMY; TO PRESERVE THE ENVIRONMENTAL QUALITY OF THE LOCATION; TO IMPROVE THE QUALITY OF LIFE. JEAN-LUC RIGAUT, THE PRESIDENT OF THE METROPOLITAN AREA OF ANNECY, TELLS US WHAT ARE THE AMBITIONS OF THE GRAND ANNECY. PRÉSENTEZ-NOUS LE FUTUR GRAND ANNECY ?

ces composantes. Nous avons

La

agglomération

espaces naturels et agricoles à

s’agrandit et prend les contours

préserver. Il nous faut rationali-

du bassin de vie. Cette nouvelle

ser les zones d’activités dans un

dimension favorise notre posi-

contexte de rareté et de cherté

tionnement stratégique au sein

du foncier. Ce travail est indis-

de la nouvelle région. Nous se-

pensable pour rester compétitif

rons plus lisibles et visibles afin

et attractif alors que la région

d’amplifier notre rayonnement.

s’est ouverte à l’ouest et que

Nous nous orientons vers une

nos voisins proches (Genève,

cohérence de territoire et non

Grenoble, Chambéry, Lyon) sont

plus une concurrence.

très actifs.

QUELS SONT LES ENJEUX

AVEZ-VOUS DES OBJECTIFS

AUTOUR DE LA NOUVELLE

CHIFFRÉS DANS LE CADRE DE

ENTITÉ

un lac, des montagnes et des

?

CE DÉVELOPPEMENT

?

écono-

A horizon 2030, Grand Annecy

mique, l’aménagement, l’envi-

pourrait avoir créé 10 000 nou-

ronnement… sont des thèmes

veaux emplois et avoir accueilli

centraux. Nous devons trouver

20 000 habitants supplémen-

Le

développement

taires.

le juste équilibre entre toutes Jean-Luc Rigaut, président de la communauté d’agglomération d’Annecy

137

nouvelle

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

GRAND ANNECY BÂTIT SON AVENIR


© JM FAVRE-WOOLOOMOOLOO

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

Vue aérienne d’Annecy

VOUS SOULIGNEZ

due. Nous veillons à maintenir le

positions, de séminaires et de

rait le tourisme d’affaires. En la

LA RARETÉ DU FONCIER.

tissu industriel et à ne pas nous

congrès (CESC) sur la presqu’île

matière, nous avons un territoire

OÙ LES ENTREPRISES PEUVENT-ELLES S’IMPLANTER SUR VOTRE TERRITOIRE ?

orienter uniquement vers une

d’Albigny. Cet espace offrirait

qui attire les entreprises et notre

économie de services.

7 200 m2 de surfaces modu-

proximité avec Genève nous

lables, à proximité du lac, avec

permet de séduire les entre-

Une zone d’activités est en train

VOTRE DÉVELOPPEMENT

un auditorium de 800 places.

prises suisses. Aujourd’hui, le

de voir le jour sur le secteur de

ÉCONOMIQUE REPOSE AUSSI

Le site accueillerait également

tourisme d’affaires sur le bassin

Seynod/Montagny-les-Lanches.

SUR LE TOURISME D’AFFAIRES.

un restaurant panoramique, un

annécien représente 107 M€ de

Ce parc de 44 hectares devrait

toit terrasse végétalisé acces-

retombées économiques par an.

sible à tous et une esplanade

Avec le CESC, ce sont 40 M€ de

trielles, tertiaires ou artisanales.

UN PROJET D’ENVERGURE DOIT-IL VOIR LE JOUR DANS CE DOMAINE ?

avec une vue dégagée sur le

retombées économiques sup-

La zone d’activités d’Alby-sur-

Nous avons en projet la réalisa-

lac pour la détente et la prome-

plémentaires qui sont escomp-

Chéran va également être éten-

tion d’un nouveau centre d’ex-

nade. Cet équipement dope-

tés et 900 emplois.

© MOKA STUDIO

accueillir des entreprises indus-

138

En projet, un nouveau centre d’expositions, de séminaires et de congrès


1

ER

ACTEUR

INDÉPENDANT

EN CONSTRUCTION ET IMMOBILIER EN RHÔNE-ALPES

SOCARA Villette-d’Anthon (38)

Clinique Pédo-Psychiatrique Meyzieu (69)

Maisons Floriot

SIÈGE SOCIAL 20, place Tolozan 69 001 Lyon contact@tglgroup.fr www.tglgroup.fr

Banque de France Lyon 2ème (69)

Hôpital Debrousse Lyon 5ème (69)

LDLC LDLC Limonest Limonest(69) (69)

TGL Group trouve ses origines il y a plus de 70 ans dans l’AIN, berceau du Groupe, avec la création de l’entreprise « Michel Floriot », spécialisée en construction de bâtiments, génie civil et maisons individuelles. 1er acteur régional indépendant en construction et immobilier en Rhône-Alpes, TGL Group comprend 15 filiales opérationnelles, structurées autour de 3 pôles d’expertise : TGL Construction, TGL Immobilier, TGL Services.

SIÈGE ADMINISTRATIF Cap 9 - Boulevard Charles de Gaulle 01 000 Bourg-en-Bresse Tél. 04 74 23 14 24 standard@floriot.fr

DIRECTION OPÉRATIONNELLE 30, rue Narcisse Bertholey 69 600 Oullins Tél. 04 26 03 01 00


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

CHAMBÉRY GRAND LAC VEUT CONCURRENCER LES MÉTROPOLES RÉGIONALES CHAMBÉRY GRAND LAC COMPETES WITH THE REGIONAL MÉTROPOLES DANS LE DÉPARTEMENT DE LA SAVOIE, HUIT PARTENAIRES DU BASSIN DE CHAMBÉRY ONT FAIT CAUSE COMMUNE POUR PROMOUVOIR LE TERRITOIRE ET RENFORCER SON ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE. SOUS LA BANNIÈRE « CHAMBÉRY GRAND LAC », CHAMBÉRY MÉTROPOLE, GRAND LAC (LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU LAC DU BOURGET), CŒUR DE SAVOIE (LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES AUTOUR DE MONTMÉLIAN), MÉTROPOLE SAVOIE (LE SYNDICAT MIXTE EN CHARGE DU SCOT), LES SYNDICATS MIXTES EN CHARGE DES PARCS D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES (SAVOIE TECHNOLAC, SAVOIE HEXAPOLE, ALPESPACE) ET L’AGENCE ÉCONOMIQUE DE LA SAVOIE ŒUVRENT DE CONCERT POUR FAIRE CONNAÎTRE LES ATOUTS DE CE BASSIN DE 200 000 HABITANTS, 23 000 ENTREPRISES ET 110 000 EMPLOIS. XAVIER DULLIN, PRÉSIDENT DE CHAMBÉRY MÉTROPOLE, REVIENT SUR LA CRÉATION DE CHAMBÉRY GRAND LAC ET SOULIGNE LES POINTS FORTS DU NOUVEL ENSEMBLE FACE À LA CONCURRENCE DES MÉTROPOLES RHÔNALPINES.

IN THE SAVOIE DEPARTMENT, EIGHT PARTNERS BASED IN CHAMBÉRY AND SURROUNDINGS MET TO DISCUSS THE PROMOTION AND IMPROVEMENT OF THE TERRITORY. UNITED UNDER THE NAME OF “CHAMBÉRY GRAND LAC”, CHAMBÉRY MÉTROPOLE, GRAND LAC (THE METROPOLITAN AREA OF THE LAC DU BOURGET), COEUR DE SAVOIE (THE METROPOLITAN AREA OF MONTMÉLIAN), MÉTROPOLE SAVOIE (THE SYNDICATE IN CHARGE OF THE SCOT), THE SYNDICATES IN CHARGE OF THE ECONOMIC BUSINESS PARKS (SAVOIE TECHNOLAC, SAVOIE HEXAPOLE, ALPESPACE) AND THE AGENCE ÉCONOMIQUE DE LA SAVOIE WORK TOGETHER TO ENHANCE THE ASSETS OF THE AREA OF 200,000 INHABITANTS, 23,000 COMPANIES AND 110,000 JOBS. XAVIER DULLIN IS THE PRESIDENT OF CHAMBÉRY MÉTROPOLE. HE EXPLAINS US THE CREATION OF CHAMBÉRY GRAND LAC AND THE WAY IT PLANS TO COMPETE WITH THE MÉTROPOLES OF THE RHÔNE-ALPES REGION. QU’EST-CE QUI A MOTIVÉ LE LANCEMENT D’UNE DÉMARCHE

avons préféré nous rassembler

DE MARKETING TERRITORIAL ET

cette marque Chambéry Grand

LA CRÉATION DE LA MARQUE

Lac.

CHAMBÉRY GRAND LAC ? En faisant le constat que sur notre territoire, qui s’étend de Montmélian

à

Aix-les-Bains,

nous disposions de réserves

© MARC CHATELAIN

foncières

140

Xavier Dullin, président de Chambéry Métropole

importantes,

nous

et unir nos forces en créant

QUE TRADUIT LA SIGNATURE « CHAMBÉRY GRAND LAC, LA RÉUSSITE AVEC UN GRAND AIR » ? QUELS SONT VOS POINTS FORTS POUR VOUS

?

avons compris que nous avions

DÉMARQUER

une carte à jouer. Avec plus de

Nous avons les atouts des mé-

1 400 hectares disponibles ou

tropoles qui nous entourent

à requalifier, nous sommes une

(Lyon, Grenoble et Genève) sans

exception sur le sillon alpin et le

les inconvénients, à commencer

bassin de l’Arve. Cette richesse

par la pollution et les bouchons.

foncière est un atout que nous

Nous avons un enseignement

devions faire connaître. Plutôt

supérieur et de recherche re-

que de travailler chacun dans

connu, une situation géogra-

son coin et de nous mener une

phique intéressante avec une

concurrence

bonne accessibilité tant routière,

injustifiée,

nous


QU’AVEZ-VOUS À OFFRIR AUX

portuaire, une qualité environ-

ENTREPRISES QUI S’INSTALLENT

nementale qui nous incite à un

OU VEULENT RESTER SUR LE

développement

TERRITOIRE

économique

?

responsable et durable. Ce

La possibilité de se développer

sont des éléments de position-

grâce à 1 400 hectares de foncier

nement fort qui font du bassin

parfaitement répartis : 800 hec-

chambérien, un bassin naturel

tares pour l’industrie et la logis-

d’expansion.

tique et 600 hectares pour des activités mixtes, du commerce

QUELS SONT LES SECTEURS D’ACTIVITÉ D’EXCELLENCE

et des services. Aujourd’hui, nous avons 25 000 m2 immé-

DU TERRITOIRE SUSCEPTIBLES D’ATTIRER LES ENTREPRISES

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

autoroutière, ferroviaire qu’aéro-

?

diatement

disponibles

pour

des activités de services. Pour

Le savoir-faire de nos entre-

les 10 ans à venir, nous avons

prises est reconnu dans de

300 000 m2 de projets d’immo-

nombreux secteurs d’activité,

bilier d’entreprise à développer,

mais principalement dans l’ingé-

dont 100 000 m2 à proximité de

nierie de la montagne, l’énergie,

la gare de Chambéry.

le bien-être et l’outdoor, le digi-

AVEZ-VOUS VOCATION

sion, l’acoustique… Des grands

À ACCUEILLIR D’AUTRES

groupes comme des start-ups

TERRITOIRES SOUS

choisissent de s’implanter chez

LA BANNIÈRE

CHAMBÉRY GRAND LAC ?

Euralpin Lyon Turin) a installé

Les territoires de l’Albanais, de

son siège social à Chambéry

la Chautagne et des Bauges ont

avec, à terme, 500 emplois.

vocation à être intégrés à la dé-

Autre preuve de notre dyna-

marche Chambéry Grand Lac.

misme : la Caisse des Dépôts

Il y aurait également du sens à

et Consignations a ouvert une

ce que l’avant-pays savoyard (le

antenne à Chambéry en avril

Val de Guiers, Yenne…) participe

dernier.

à cette action.

Au premier plan, les pistes de l’aéroport de Chambéry-Savoie, et au second, le lac du Bourget

© PHOTEC

nous. La société TELT (Tunnel

© THIERRY CHENU

tal, la soudure de haute préci-

141

Parc d’activités à Chambéry


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

CHRISTOPHE FERRARI : « LA MÉTROPOLE EST LA BONNE ÉCHELLE » CHRISTOPHE FERRARI: “THE MÉTROPOLE WAS THE BEST SOLUTION FOR GRENOBLE” ENTRETIEN AVEC LE PRÉSIDENT DE GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE.

INTERVIEW WITH THE PRESIDENT OF GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE. DANS QUELLE MESURE

L’HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE

VOTRE VILLE IMPACTE-T-ELLE

VOTRE STRATÉGIE EN MATIÈRE

D’IMPLANTATION D’ENTREPRISES

?

La composante high-tech est une chance pour le territoire métropolitain grenoblois et nous faisons le nécessaire pour entretenir cette dynamique. Nous avons donc de nombreux projets qui sont développés pour les entreprises high-tech. C’est le cas sur la Presqu’île, mais aussi sur Sassenage avec la zone HiPark ou encore avec Biopolis qui est plus tourné vers les medtech. Ceci étant dit, nous devons néanmoins apporter une réponse aux demandes de toutes les entreprises, qu’elles soient high-tech ou non. Nous avons donc des zones plus traditionnelles ; je pense notamment à Etamat et Actipole… Enfin, nous avons créé en mai 2016 une SAS patrimoniale, qui s’appelle Développement 38 et qui a justement comme vocation de venir accompagner les projets immobiliers des startups. Nous avons donc une offre très diversifiée, même si nous assumons totalement notre dimension high-tech.

« HYPER SPÉCIALISATION » TERRITORIALE ?

DE CETTE

Il faut, en effet, être extrêmement prudent sur ce point. On développe des niches très spécifiques, et nous le faisons d’ailleurs à Grenoble, mais on ne doit pas se fermer à d’autres candidats à l’installation, y compris sur ces zones fortement connotées. Il faut savoir s’adapter aux besoins des entreprises que je qualifierais de plus classiques. C’est toute la difficulté d’avoir une démarche très fine, très agile, sans dénaturer ce qui fait la spécificité et la force d’une zone. A Grenoble, notre

développement très universitaire, très scientifique, fait que nous avons beaucoup de jeunes pousses qui sortent de nos incubateurs. Nous devons donc être en mesure de les accueillir après cette phase d’incubation, pour qu’elles se développent sur notre territoire.

LA QUESTION DE L’OBSOLESCENCE DU PARC IMMOBILIER

D’ENTREPRISES SE POSE AVEC DE PLUS EN PLUS D’ACUITÉ.

EST-CE UNE OPPORTUNITÉ

POUR RECONSTRUIRE LA VILLE SUR ELLE-MÊME OU UN VÉRI-

TABLE CASSE-TÊTE

?

C’est effectivement une oppor-

tunité plus qu’un casse-tête. Et c’est d’autant plus essentiel dans une agglomération comme la nôtre, où les montagnes constituent une barrière naturelle que nous ne pouvons pas déplacer. Les fonciers disponibles sont rares et nos opportunités pour l’avenir sont là. Car nous avons une problématique globale de foncier, tant à vocation économique, que résidentielle ou agricole. Nous aurons beaucoup de reconstruction de la ville sur elle-même à l’avenir, car les beaux fonciers nus, c’est de l’histoire ancienne. De fait, comme nous avons un certain nombre de friches sur le territoire métropolitain, qui représentent des surfaces importantes, nous ne pouvons surtout pas les négliger. Aujourd’hui, l’enjeu pour nous est de les garder pour une vocation économique, car la tentation de les transformer demain en zones d’habitation est forte. Pour les promoteurs, le foncier à vocation résidentielle est plus intéressant, mais notre développement économique a besoin de ces fonciers.

SUR LE MARCHÉ DE L’ACCUEIL DES ENTREPRISES, LA CONCURRENCE EST DÉSORMAIS INTERNATIONALE.

LES QUATRE

ON CONSTATE QUE LES

GRANDES MÉTROPOLES DE LA

GRANDES MÉTROPOLES

RÉGION

FRÉQUEMMENT, CERTAINS

LEUR PROPRE PARTITION

DÉDIENT, DE PLUS EN PLUS

QUARTIERS OU CERTAINS

TERRITOIRES À L’ACCUEIL

D’ACTIVITÉS TRÈS CIBLÉES.

EST-CE LE CAS À GRENOBLE

142

ET QUELLES SONT LES LIMITES

AUVERGNE-RHÔNEALPES DOIVENT-ELLES JOUER

OU TRAVAILLER EN CONCERTATION

?

Je crois que nous pouvons garder des spécificités à Grenoble,


LA NOUVELLE RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

POURRAIT ÊTRE UNE OPPORTUNITÉ POUR RENFORCER CES

Lyon, comme Lyon peut apporter à Grenoble. Ceci étant dit, l’arrivée de Clermont-Ferrand à nos côtés peut malgré tout apporter un véritable équilibre à l’échelle régionale. Il y a matière à fabriquer de la synergie.

COOPÉRATIONS…

L’IMMOBILIER D’ENTREPRISES

Je pense que nous avons tous eu des modèles de développement autonomes, parce que cela correspondait à l’histoire, mais aujourd’hui, nous devons adopter une autre façon de travailler. Ce n’est pas simplement lié à l’approche de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous avons tous aujourd’hui des atouts que nous devons mettre en commun pour que chacun en profite. Je défends cette approche collective, car je pense que Grenoble peut apporter à

EST UNE ACTIVITÉ DANS LAQUELLE INTERAGISSENT DE NOMBREUX ACTEURS

:

INVESTISSEURS, PROMOTEURS,

SPÉCIALISTES DE LA COMMERCIALISATION…

LA MÉTROPOLE

A-T-ELLE VOCATION À ORGA-

NISER CE TRAVAIL OU EN TOUT CAS À LE COORDONNER

?

Je pense que la Métropole a vocation, dans un premier temps, à planifier, à être dans une approche stratégique à court et moyen terme. Non seulement sur l’installation économique,

mais aussi à travers des grands documents d’urbanisme qu’elle édite à l’échelle métropolitaine. Elle doit aussi jouer un rôle de facilitateur auprès des acteurs économiques et immobiliers, pour accélérer l’installation de nouvelles entreprises. Enfin, la Métropole doit promouvoir le territoire au niveau national, mais aussi à l’international. C’est d’ailleurs ce que nous faisons sur les grands salons immobiliers, comme le MIPIM. La Métropole est la bonne échelle sur ces événements.

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ENQUÊTE / INVESTIGATION

le territoire grenoblois, car je pense que cela peut être bénéfique pour tout le monde.

143

mais on ne peut plus parier exclusivement sur cela. Je dis depuis mon élection, en 2014, que nous devons être dans une approche de coopération régionale avec la Métropole de Lyon, avec Saint-Etienne, avec Clermont-Ferrand, mais aussi, pour nous Grenoblois, avec le sillon alpin, c’est-à-dire Chambéry et Annecy. Nous l’avons d’ailleurs fait sur le numérique. Nous étions labellisés Frenchtech immédiatement et nous avons ensuite développé une marque territoriale, qui s’appelle « Frenchtech in the Alpes » et qui est vraiment la marque de tout le sillon alpin. Nous allons même jusqu’à Valence pour couvrir l’ensemble de l’arc alpin. J’ai toujours défendu cette démarche de coopération, tant auprès de mes collègues lyonnais que sur


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉTAT DES LIEUX / INVENTORY

IMMOBILIER DES COMMERCES : PERSPECTIVES INCERTAINES DANS L’HEXAGONE THE HAZY OUTLOOK OF FRENCH COMMERCIAL REAL ESTATE LE BILAN DU PREMIER SEMESTRE EN FRANCE MONTRE UN MARCHÉ DE L’IMMOBILIER DES COMMERCES « SOLIDE », MÊME SI DES ZONES D’OMBRE DEMEURENT POUR L’AVENIR.

IN FRANCE, THE STATEMENT OF ACCOUNTS IN THE FIRST SEMESTER SHOWS THAT THE COMMERCIAL REAL ESTATE IS STABLE. HOWEVER, THE FUTURE REMAINS WOOLY.

A l’automne 2017, ouvriront les 24 315 m2 des Promenades de Brétigny à Brétigny-sur-Orge (91). Ces Promenades constituent la première phase d’un ensemble porté à 49 000 m2 à terme

144

S

’il est trop tôt pour mesurer les

rythme d’expansion varient selon le mode

meilleures artères, les plus grands centres

effets du Brexit sur l’économie de

de distribution, les secteurs d’activité ou la

commerciaux ou les retail parks les plus

la France, pour Christian Dubois,

géographie des actifs. Les marchés les plus

modernes.

directeur du département Com-

dépendants de la clientèle internationale,

merces de Cushman & Wakefield France,

grands magasins parisiens ou axes prime

ESSOR DE LA FRANCHISE, EN CENTRE-

« La détérioration du climat social, l’amélio-

de la capitale sont ainsi fortement affectés

VILLE COMME EN PÉRIPHÉRIE

ration trop lente du marché de l’emploi et,

par l’accroissement de la menace terroriste.

« Au-delà de ces mouvements de rationali-

surtout, l’attaque terroriste perpétrée à Nice

L’écart entre le prime et le secondaire reste,

sation, les emplacements les plus visibles et

le 14 juillet et ses conséquences sur la saison

par ailleurs, une tendance lourde du marché.

les plus à même de servir leur communica-

touristique estivale constituent autant d’élé-

Les enseignes continuent de fait de rationa-

tion restent la cible privilégiée de nouvelles

ments susceptibles de peser sur le marché

liser leur réseau de magasins au profit des

enseignes étrangères, comme Five Guys qui,

français de l’immobilier des commerces ».

emplacements les plus rentables et les plus

pour son vaisseau amiral, a choisi une surface

Les performances des enseignes et leur

fréquentés, alimentant les transferts vers les

de plus de 1 000 m2 sur les Champs-Élysées.


du centre de marques « The Village », situé

proche de celui des retail parks. Contraire-

tel Parly 2, le cadre atypique d’une stratégie

à Villefontaine (Isère). Ce dernier devrait

ment à l’an passé, ce total sera principale-

de développement et de promotion assez

ouvrir d’ici la fin de l’année 2017, qui pourrait

ment alimenté par les extensions et les redé-

inédite », précise Christian Dubois. Ces deux

également voir l’inauguration d’un nouveau

veloppements de sites existants, qu’il s’agisse

exemples ne peuvent masquer le nombre

centre McArthurGlen à Miramas, près de

d’enrichir l’offre de centres régionaux leaders

restreint de nouveaux entrants, largement

Marseille. Plusieurs autres projets de création

(Forum des Halles, Euralille, etc.) ou de réno-

compensé toutefois par la grande diver-

ou d’extension de centres de marques sont

ver le patrimoine des foncières de la grande

sité de la demande émanant d’autres types

dans les tuyaux, qui devraient augmenter de

distribution. Les créations pures ne repré-

d’acteurs. Ainsi, plusieurs enseignes étran-

façon significative un parc hexagonal relati-

sentent qu’une douzaine d’opérations sur la

gères poursuivent leur expansion, comme

vement restreint compte-tenu de la grande

cinquantaine attendue en 2016. Après Nice

Action, Primark, Tiger ou encore Rituals,

spécificité de ce format de distribution, de

One, adossé au nouveau stade de l’Allianz

tandis que l’essor de la franchise, en centre-

plus en plus prisé par les enseignes. Son

Riviera et partiellement ouvert au 1er tri-

ville comme en périphérie, dope le nombre

rythme d’expansion reste toutefois forte-

mestre, l’une des créations les plus impor-

d’ouvertures de points de vente. Reprises

ment dépendant des recours de tiers et des

tantes de 2016 a été inaugurée au 2e tri-

en main ou bénéficiant de nouvelles prises

décisions des commissions administratives.

de participation, quelques enseignes, dans

« Les recours restent un facteur d’incertitude

divers secteurs d’activité, relancent aussi leur

pour le marché des retail parks, même si le

développement. Enfin, l’évolution des modes

volume des ouvertures sera sans doute as-

de consommation contribue plus que jamais

sez proche de la moyenne des cinq dernières

à soutenir l’activité, comme l’indiquent les

années, soit environ 425 000 m2. Parmi les

nombreux projets de boutiques et show-

ouvertures les plus récentes, figure Ma Petite

rooms des pure-players du net (Spartoo,

Madelaine, inaugurée fin avril près de Tours.

Made.com, Etsy, etc.) ainsi que le développe-

Ce retail park de près de 30 000 m2 sera le

ment de nouveaux concepts destinés à ga-

plus important, en taille, de 2016, tandis que

gner de nouvelles clientèles (Gifi rue d’Alésia,

le 1er semestre a également été marqué par le

à Paris, etc.).

lancement de deux des plus grands projets

LE CENTRE DE MARQUES,

attendus en 2017, Les Promenades de Bré-

mestre : « L’Avenue 83 », près de Toulon, où se sont notamment installés plusieurs nouveaux entrants étrangers (Steak’n Shake, Punt Roma, Old Wild West, etc.).

Un marché de l’investissement solide

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉTAT DES LIEUX / INVENTORY

Tesla fait de certains centres commerciaux,

« Avec 1,9 milliard d’euros – soit un volume stable sur un an –, les commerces représentent 23 % de l’ensemble des montants investis

tigny et le Greencenter d’Amiens », précise

sur le marché français de l’immo-

FORMAT PRISÉ PAR LES ENSEIGNES

Christian Dubois.

bilier d’entreprise au 1er semestre

Plusieurs chantiers importants ont été lancés

Enfin, le volume de nouveaux mètres carrés

2016. Les volumes engagés sur

au 2e trimestre 2016, à commencer par celui

de centres commerciaux pourrait être assez

ce type d’actifs ont notamment été gonflés, au 2e trimestre 2016,

ÉVOLUTION DES VOLUMES INVESTIS EN COMMERCES

par la finalisation de quelques opérations d’envergure, comme la vente du 65-67 Champs-Élysées pour près de 500 M€ », annonce Nils Vinck, directeur du département Investissement de Cushman & Wakefield. Cette transaction, la plus importante du 1er semestre, illustre l’intérêt des investisseurs pour les plus beaux actifs parisiens et a contribué à l’augmentation de la part des étrangers. Totalisant 57 % des sommes engagées en commerces en France depuis le début de l’année 2016, ils sont principalement représentés par les Nord-Américains et les Européens. Assez nombreuses au 1er trimestre 2016, les cessions de parcs d’activités commerciales n’ont pas dépassé les 40 M€ (montant unitaire) au 2e trimestre.

145

Source : Cushman & Wakefield


CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉTAT DES LIEUX / INVENTORY 146

LE MARCHÉ DES ENTREPÔTS MARQUE LE PAS EN FRANCE IN FRANCE, THE MARKET OF WAREHOUSES IS SLOWING DEUX DONNÉES DÉTERMINENT LE PREMIER SEMESTRE 2016 DU MARCHÉ DES ENTREPÔTS EN FRANCE : UN RALENTISSEMENT DU MARCHÉ UTILISATEURS AVEC 1,5 MILLION DE MÈTRES CARRÉS PLACÉS ET LA BONNE PERFORMANCE POUR L’INVESTISSEMENT AVEC 560 M€ INVESTIS.

IN THE FIRST SEMESTER OF 2016, THE MARKET OF WAREHOUSES WAS IMPACTED IN TWO DIFFERENT WAYS: THE NUMBER OF USERS HAS DECREASED (1.5 MILLIONS OF RENTED M2), WHEREAS THE FINANCING HAS IMPROVED (560 M€ INVESTED).

«

Après huit derniers trimestres particulièrement robustes où la demande placée s’était nettement positionnée au-dessus de 600 000 m2, le marché de la logistique français a marqué le pas au cours du 2e trimestre 2016 avec un peu plus de 540 000 m2 placés, soit une baisse de 34 % en un an. 1,5 million de mètres carrés d’entrepôts supérieurs à 5 000 m2 (86 transactions) ont été commercialisés lors du 1er semestre 2016 contre 1,6 million de mètres carrés un an plus tôt (88 transactions) », analyse René Jeannenot, directeur Logistique France de BNP Paribas Real Estate. Concernant la taille moyenne des entrepôts commercialisés, l’adage « toujours plus grand » se vérifie à nouveau : 17 400 m2 fin juin 2016 contre 16 000 m2 fin décembre 2015. Les transactions portant sur les entrepôts compris entre 20 000 et 40 000 m2 et celles concernant les surfaces supérieures à 40 000 m2 ont enregistré des niveaux de commercialisation en repli. Ces opérations ont représenté plus de 800 000 m2, soit plus de la moitié du volume total enregistré au cours du 1er semestre 2016. Par rapport à 2015, elles se sont réduites res-

pectivement de 22 % et 15 % en volume. Les opérations de classe B ont augmenté de manière significative, concentrant 14 % du marché au cours de la période étudiée contre 6 % un an plus tôt. « La logistique urbaine est plus que jamais au cœur des nouveaux modes de consommation des utilisateurs avec plus de 68 000 m2 transactés ce semestre », commente René Jeannenot.

DYNAMISME DES MARCHÉS SECONDAIRES Avec 3,3 millions de mètres carrés d’entrepôts vacants au 1er juillet 2016, dont 1,5 million de classe A, les disponibilités à un an ont très peu évolué depuis la fin 2015 (+ 3 %). La région parisienne représente, à elle seule, près de la moitié de ce stock. Plus de 130 000 m2 sont actuellement en chantier à Lyon, Toulouse et en région parisienne et vont venir alimenter le marché au cours des prochains mois. La région parisienne, premier marché logistique français, aura suivi la tendance générale, voyant son activité se réduire de 34 % en un an, malgré la concrétisation de trois transactions supérieures à 25 000 m2, totalisant 87 000 m2. Un peu plus de 400 000 m2 y ont été com-

mercialisés depuis le début de l’année. Les régions, concentrant trois-quarts du marché, se sont montrées particulièrement actives suite au dynamisme de certains marchés secondaires comme Strasbourg et Rennes. Ce résultat est toutefois plus contrasté sur la dorsale : l’activité lilloise s’est appréciée de 10 %, quand celles de Lyon et Marseille se sont réduites de 34 % et 71 % au cours du 1er semestre 2016. « Les transactions réalisées en compte propre et en clé en main ont été beaucoup plus nombreuses en régions, où plus de 650 000 m2 ont été commercialisés depuis le début de l’année (60 % du marché local) contre 77 000 m2 en Ile-de France (19 % du marché) », précise René Jeannenot. Très peu de changements ont été relevés sur les loyers moyens faciaux de classe A. Les valeurs « prime » en régions continuent de s’échelonner entre 42 et 48 €/m2, et se maintiennent entre 53 et 55 €/m2 en Ile-de-France.

RETOUR DES VENTES EN BLANC DE PLATEFORMES LOGISTIQUES Avec 565 M€ investis au cours du 1er semestre 2016, le marché de l’investissement logistique (hors locaux d’activité) connaît une hausse de 17 % par rapport

au 1er semestre 2015. Contrairement à l’année 2015, on recense peu de portefeuilles paneuropéens. « Néanmoins, le semestre a été dynamisé par plusieurs portefeuilles de taille moyenne achetés par des fonds anglo-saxons, comme Diane pour 105 M€ acquis par Rockspring ou bien Wolf pour près de 100 M€ acheté par Stam Europe pour un fonds américain. À noter le retour et l’accélération des ventes en blanc de plateformes logistiques que l’on retrouve à la fois dans les zones sécurisées de la dorsale mais également dans d’autres hubs logistiques comme Toulouse et Le Havre », analyse Franck Poizat, directeur Investissement Logistique & Activité France chez BNP Paribas Real Estate. En raison de l’afflux massif de liquidités et de taux financiers ayant atteint de nouveaux records, le taux de rendement « prime » s’établit à 5,70 % en Ile-de-France. « En logistique urbaine, on anticipe même une contraction des taux compris entre 5 et 5,50 % », conclut Franck Poizat.


INVESTMENT IN BUSINESS PROPERTY REMAINS STEADY IN EUROPE DES ÉTUDES MONTRENT LE RALENTISSEMENT DU MARCHÉ DE L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN EUROPE ET LA POURSUITE DU REDRESSEMENT DU MARCHÉ UTILISATEUR.

SOME STUDIES SHOW THE MARKET OF CORPORATE REAL ESTATE IS SLOWING IN EUROPE. NEVERTHELESS, THERE ARE MORE AND MORE USERS. mestre 2016, en recul de 14 %

le volume d’inves-

par rapport à la même période

tissement total, sur

de 2015. Ce chiffre, supérieur à

les marchés euro-

la moyenne sur dix ans pour un

péens, s’est élevé à 253 Md€

premier trimestre, demeure tou-

au 1er trimestre 2016, en hausse

tefois élevé.

de 8 % par rapport à la même

Totalisant 17,5 Md€ au 1er tri-

période de 2015. Les bureaux,

mestre 2016, l’investissement

dont la part reste stable (45 %),

est resté globalement stable

ont drainé 113 Md€ (+ 7 %) et

en Europe, à l’exception du

demeurent le type d’actifs favori

Royaume-Uni, de l’Allemagne

des investisseurs. Sur le seg-

et de la France. « Les pays euro-

ment des commerces, l’investis-

péens périphériques ont gagné

sement a progressé de 18 %.

des parts de marché, représen-

Au cours des douze derniers

tant 40 % du volume d’investis-

lisateurs dans les quatre plus

marchés Tier 1 tels que « Central

mois, les investisseurs étrangers

sement européen total (contre

grandes villes du pays, surtout

London » (- 14 %), Berlin (- 16 %)

ont représenté 51 % du volume

32 % au 1er trimestre 2015).

Berlin qui enregistre des chiffres

ou encore Munich (- 30 %).

total de l’investissement en

L’investissement reste orienté à

record au 1er trimestre 2016. A

Les loyers prime ont, par consé-

immobilier d’entreprise. Leur

la hausse en Belgique, aux Pays-

« Central London », les transac-

quent, encore augmenté sur la

contribution s’élève à 129 Md€,

Bas et dans les pays nordiques.

tions ont dépassé les niveaux

même période dans le West End

un chiffre en hausse de 16 % en

A contrario, des pays tels que

standards pour un 1er trimestre.

(+ 14 %) établissant un record

glissement annuel par rapport

l’Espagne, l’Italie et l’Irlande n’ont

Le redressement général de

historique. La hausse des loyers

au 1er trimestre 2015. Les liquidi-

pu répéter les performances

la demande des utilisateurs a

prime découle, pour l’essentiel,

tés restant importantes, le ren-

exceptionnelles du 1er trimestre

entraîné une nouvelle baisse

de la pénurie de bureaux prime

dement prime continue à dimi-

2015 », indique Aymeric le Roux,

du taux de vacance au cours

dans les QCA (NDLR : quartier

nuer et pourrait encore fléchir

Executive Director International

des douze derniers mois sur les

central des affaires).

au cours de l’année.

Advisory & Alliances de BNP

Le Royaume-Uni enregistre une

Paribas Real Estate.

baisse de 39 % du volume d’investissement (13,9 Md€ au 1er tri-

Investissement en immobilier d’entreprise. Source BNP Paribas Real Estate

REDRESSEMENT DE LA

mestre 2016). Les investisseurs

DEMANDE DES UTILISATEURS

américains,

traditionnellement

A « Central Paris », le marché

à l’origine de plus du tiers du

locatif a rebondi en comparai-

volume d’investissement total

son avec un 1er trimestre 2015 en

lors des dix dernières années,

demi-teinte, porté par le retour

affichent un retrait important

des grandes transactions. En

(- 83 %). En parallèle, le vo-

Allemagne, la bonne santé du

lume d’investissement a atteint

marché du travail a soutenu la

8,3 Md€ en Allemagne au 1er tri-

hausse de la demande des utiTransactions bureaux en milliers de m2. Source BNP Paribas Real Estate

147

E

n glissement annuel,

CONJONCTURE / ECONOMIC SITUATION - ÉTAT DES LIEUX / INVENTORY

STABILITÉ DE L’INVESTISSEMENT IMMOBILIER EN EUROPE


II - L’ACTE DE CONSTRUIRE II - THE BUILDING PROCESS Appels d’offres : bonnes pratiques et mieux-disant

p. 150

Recherche et développement : « J’innove donc je suis »

p. 154

Les matériaux du futur

p. 158

Groupements d’entreprises : l’union fait la force

p. 161

Sécurité sur les chantiers : l’affaire de tous

p. 164

Nouvelle certification amiante en 2017

p. 165

Zoom sur l’assurance dommage ouvrage

p. 166

Rénovation : mêler ancien et contemporain

p. 168

Optimiser son isolation pour viser l’efficacité énergétique

p. 170

Normes : de la valeur verte au label Well

p. 172

148

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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

APPELS D’OFFRES : BONNES PRATIQUES ET MIEUX-DISANT CALL FOR BIDS: TIPS AND BEST PRACTICES DEPUIS DEUX ANS, DES CONVENTIONS DE BONNES PRATIQUES ENTRE LES ENTREPRISES DU BTP ET LES DONNEURS D’ORDRE SONT RÉGULIÈREMENT SIGNÉES. TOUTES POURSUIVENT LE MÊME DOUBLE OBJECTIF : LIMITER LE TRAVAIL ILLÉGAL ET LUTTER CONTRE LES PRIX BAS. POUR JEAN-MARC BARSOTTI, CHEF D’ENTREPRISE DANS LA LOIRE, « LES ÉLUS DOIVENT ÊTRE VIGILANTS ET GARANTS DE L’ADMINISTRATIF. SUR UN MARCHÉ PUBLIC, IL FAUDRAIT QUE LES DIX OFFRES LES PLUS BASSES SOIENT ÉLIMINÉES D’OFFICE ». SI LA LUTTE CONTRE LES OFFRES ANORMALEMENT BASSES ET LE TRAVAIL DÉTACHÉ REPRÉSENTE UN COMBAT DE CHAQUE INSTANT, LES ENTREPRISES SONT AUSSI CONFRONTÉES À UNE RÉGLEMENTATION FLUCTUANTE ET LOURDE.

FOR TWO YEARS, THE BUILDING COMPANIES HAVE BEEN RATIFYING AGREEMENTS OF BEST PRACTICES WITH CLIENTS, IN ORDER TO STRUGGLE AGAINST UNDECLARED WORK AND TO PREVENT THE LOW-COST COMPETITION. ACCORDING TO JEAN-MARC BARSOTTI, THE HEAD OF A COMPANY BASED IN THE LOIRE DEPARTMENT, “THE COUNCILORS MUST BE ATTENTIVE. IN THE PUBLIC SECTOR, THE FIRMS TENDERING THE LEAST FOR A CONTRACT SHOULD BE ELIMINATED STRAIGHT AWAY”. AT THE SAME TIME, THE COMPANIES HAVE TO FACE STRICT AND CHANGING RULES.

L 150

a commande publique représente plus de 70 % du chiffre d’affaires des entreprises des travaux publics, et 30 % dans le bâtiment. Faciliter

l’accès à ces marchés pour les entreprises et faire en sorte que les acteurs locaux, entreprises et donneurs d’ordres, travaillent plus facilement ensemble : voici, parmi d’autres, deux grands

chantiers des acteurs du BTP ces dernières années. « Les donneurs d’ordre doivent pratiquer une politique d’achats responsables. Ils retiennent alors l’offre de l’entreprise qui propose

le meilleur rapport qualité/prix (le mieux-disant), comme l’exige le Code des marchés publics, et non, comme c’est souvent le cas, l’offre la plus basse (le moinsdisant) », précise Éric Bayle



L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS de l’URACTI (Unité Régionale d’Appui de Contrôle et de Lutte contre le Travail Illégal) RhôneAlpes. Certaines collectivités locales se sont déjà engagées dans cette voie en signant la convention de bonnes pratiques en matière de marchés publics que la Fédération BTP Rhône et Métropole leur a soumise. C’est le cas de la Ville de Givors, qui a ouvert la voie en signant cette convention dès 2012. La Ville de Mornant, autre collectivité locale du sud du département du Rhône, l’a ratifiée en 2015. D’autres encore en 2016. En Savoie, la première convention de bonnes pratiques est arrivée sur les chantiers en 2014. Chambéry Alpes Habitat et la SAIEM de Chambéry ont signé une convention de « bonnes pratiques » avec la fédération du BTP de Savoie. Un travail de longue haleine mené par la FBTP Savoie, qui s’est parfois heurtée à la réticence de certains bailleurs.

LE CRITÈRE « PRIX » PLAFONNÉ

152

Dans le détail, ces bonnes pratiques mettent en avant l’achat au mieux-disant, avec le critère « prix » plafonné à 60 % pour limiter le recours aux entre-

Gilles Courteix : « Vers une commande publique plus responsable » FIN JUIN, CHRISTOPHE GUILLOTEAU, PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU RHÔNE, ET GILLES COURTEIX, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION BTP RHÔNE ET MÉTROPOLE, ONT SIGNÉ LA CONVENTION DE BONNES PRATIQUES EN MATIÈRE DE PASSATION DE MARCHÉS PUBLICS.

GILLES COURTEIX REVIENT SUR CETTE SIGNATURE.

Pourquoi une convention de bonnes pratiques en la matière ? Face à l’érosion des prix et à des pratiques de concurrence déloyale qui mettent en jeu jusqu’à la pérennité des entreprises, la Fédération BTP Rhône et Métropole a finalisé une convention de bonnes pratiques en matière de passation de marchés publics, qui vise à rompre avec l’idée que les marchés sont toujours attribués au prix le plus bas. Cette convention compte une quinzaine d’engagements concrets, qui conduisent les collectivités signataires vers « une commande publique plus responsable ». Quels sont les principaux engagements de cette convention ? Parmi la quinzaine d’engagements que compte cette convention, figurent trois points clés. Le choix du mieuxdisant, qui permet à la fois à la collectivité locale d’avoir une prestation de qualité sur la durée et à l’entreprise d’assurer sa pérennité. La valorisation du critère technique par une meilleure prise en compte du mémoire technique qui devient contractuel et opposable, sous réserve de l’engagement du maître d’ouvrage, et par conséquent, une pondération du critère prix. L’élimination des offres anormalement basses, avec en particulier la préconisation d’une méthode mathématique, plus sécurisante pour le maître d’ouvrage, qui permet la détection, avant une éventuelle élimination, desdites offres qui sont souvent la résultante d’un véritable dumping social.

prises cassant les prix du marché. Autre cheval de bataille : la détection des offres anormalement basses qui, souvent, résultent d’un recours au travail illégal. De leur côté, les acteurs du bâtiment s’engagent aussi à réduire les nuisances de chantier, améliorer la gestion des déchets ou encore renforcer la sécurité des chantiers en menant des actions de sensibilisation en matière de sécurité et d’hygiène. Les Assises de la commande publique se sont récemment déroulées à Saint-Étienne. Une première durant laquelle une charte de bonnes pratiques a aussi été signée par une dizaine de donneurs d’ordre locaux. Elaborée par la fédération du BTP de la Loire, cette charte met en avant la démarche à adopter pour détecter et lutter contre ces offres qui faussent le marché. Les Villes de SaintÉtienne et de Roanne, SaintÉtienne Métropole, Roannais Agglomération, la communauté d’agglomération Loire-Forez, la communauté de communes des Pays de Saint-Galmier, le Département de la Loire, Epora, Métropole Habitat, Ophéor et la Roannaise de l’eau ont répondu favorablement à cet engagement.


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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS Le projet Astainable d’Eiffage, un concentré d’innovations écologiques, économiques et sociales. Plateforme de design urbain virtuel, Astainable est un démonstrateur 3D de ville durable appliqué au cas d’Astana, capitale du Kazakhstan, confrontée aux défis multiples d’une urbanisation rapide

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154

P

rincipale illustration de l’innovation et de la recherche côté travaux publics, Indura

ritoriales et maîtres d’ouvrage

talienne Matière et la Fédération

vité, mais aussi des passerelles

privés qui souhaitent répondre

régionale des travaux publics

solides avec d’autres acteurs de

aux nouveaux enjeux sociétaux

Auvergne. Une dynamique qui

l’innovation, à l’image d’Advan-

et environnementaux. Fondé

se reflète au niveau financier

city, Axelera, le Cluster Lumière,

n’est « presque » plus à présen-

par 22 entreprises et labora-

avec un budget doublé entre

Imaginov, LUTB, Techtera, Te-

ter. Indura ? C’est cet accéléra-

toires fin 2009, ce cluster, de-

2014 et 2016.

nerrdis, Viaméca, etc. Depuis ses

teur de l’innovation au service

puis 2014, compte aujourd’hui

Au fil des ans, Indura a su déve-

débuts, Indura a toujours œuvré

des entreprises en quête de

91 membres, parmi lesquels

lopper une stratégie forte de

pour développer des solutions

nouveaux marchés, mais aussi

déjà trois fleurons auvergnats :

partenariats avec les clusters

innovantes et sur mesure aux

au service des collectivités ter-

Polytech Clermont, la PME can-

et autres pôles de compétiti-

problèmes rencontrés par une


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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

maîtrise d’ouvrage. Il accompagne financièrement et logistiquement les entreprises dans leur démarche d’innovation et de recherche-développement, depuis l’appel d’offres jusqu’à l’expérimentation. Plus concrètement, le cluster est engagé depuis 2015 dans le programme régional pour la réhabilitation des friches, initié par la Région et financé par le Feder, aux côtés du pôle de compétitivité Axelera, du Centre d’échanges et de ressources foncières et du Groupement d’intérêt scientifique Envirhônalp. Le projet national Mure, lui, a pour objectif d’optimiser le recyclage des enrobés bitumineux. En 2015, trois chantiers expérimentaux de rénovation de chaussées ont été lancés pour comparer différentes méthodes.

156

R&D AUTOUR DU RECYCLAGE DES PRODUITS EN FIN DE VIE Sur le plan de la transition énergétique cette fois, il a annoncé sa participation au projet Greta (Geothermal Resources in the Territory of the Alpine Space), soutenu par des fonds Interreg à hauteur de 2,3 M€ sur 3 M€. Le but ? Créer un espace alpin bas carbone grâce à la géothermie. L’Ademe organise aussi de son côté des appels à projets intégrant la R&D. Entre 2012 et 2014, trois éditions d’un appel à projets de R&D autour de l’écoconception des ouvrages et du recyclage des produits en fin de vie ou d’usage du BTP ont été lancées. En Rhône-Alpes, ces appels à projets ont permis notamment de lancer Démoclès, projet collaboratif ambitieux et inédit dans le secteur du bâtiment coordonné par Récylum et qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. Vingthuit organismes, entreprises et administrations se mobilisent au sein de Démoclès pour faire progresser le recyclage des élé-

ments de second œuvre issus des chantiers de démolition/ réhabilitation.

DE LA VILLE INTERACTIVE À LA MAISON 100 % AUTONOME De son côté, le secteur du bâtiment s’est engagé dans une mutation profonde pour répondre au défi environnemental et économique. C’est au cœur de ces changements que prend place l’innovation. Trop souvent oubliée dans un secteur encore fréquemment considéré comme artisanal, l’innovation représente un potentiel peu exploité par la chaîne des acteurs, depuis l’administration en charge des réglementations jusqu’aux usagers des bâtiments. Le bâtiment s’apparente pourtant de plus en plus à un « système de systèmes » et simultanément à un ouvrage de précision, technique, programmé. Les équipes du Plan Bâtiment Grenelle ont travaillé

déjà depuis quelques années sur le sujet de l’innovation, proposant de créer des « plates-formes d’innovation » sur le territoire spécialisées dans le bâtiment et regroupant la formation, le transfert de R&D, la démonstration et le développement d’entreprises. Ces platesformes devant impérativement fonctionner en réseau pour mettre en commun des compétences et projets. Certaines ont vu le jour, à l’instar des zones franches d’expérimentation, afin de tester l’ensemble des innovations nécessaires : techniques, financières, organisationnelles, de conception, commerciales et de comportement. De nouveaux lieux d’expérimentation dédiés doivent encore être créés. Des entreprises se saisissent aussi de l’innovation et de la recherche, à l’image du groupe Eiffage avec le projet Astainable, un concentré d’innovations écologiques, économiques

Dans l’Ain, Jean-Pierre Brunet s’est lancé le défi de commercialiser un bâtiment 100 % autonome et durable, baptisé « Zest »

et sociales. Plateforme de design urbain virtuel, Astainable est un démonstrateur 3D de ville durable appliqué au cas d’Astana, capitale du Kazakhstan, confrontée aux défis multiples d’une urbanisation rapide. Il est capable de représenter les nombreux enjeux urbains en créant une unité de lieu et de temps, d’arbitrer entre différents scénarios urbains possibles et d’optimiser l’efficience des investissements publics au profit de la ville durable, devenue en quelques décennies une urgence économique, sociale et environnementale. D’autres entreprises, plus « modestes », apportent aussi leur pierre à l’édifice. A la tête de la PME éponyme dans l’Ain, JeanPierre Brunet s’est lancé le défi de commercialiser un bâtiment 100 % autonome et durable, baptisé « Zest ». Une maison qui, de l’extérieur, évoque les bâtiments modulables de chantier si ce n’est, à l’une de ses extrémités, deux petites éoliennes à axe vertical. Invisibles du sol, 36 panneaux solaires couvrent l’intégralité de son toit. Autre témoin de ce nécessaire renouveau, la Capeb organise chaque année, depuis quatre ans, « Les Lumières de l’innovation ». Le seul concours d’innovations par et pour les artisans du bâtiment. L’objectif : rallumer les projecteurs sur ceux qui osent l’innovation pour réinventer les pratiques, les produits et les services du secteur. Ce concours s’adresse à tous ceux qui innovent et font bouger les choses dans la profession. Valoriser, développer, diffuser l’innovation pour bâtir le futur de l’artisanat du bâtiment : telle est la vocation de ce concours.


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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS 158

LES MATÉRIAUX DU FUTUR MATERIALS THAT WILL CHANGE THE FUTURE BOIS, PLÂTRE, BÉTON… LES MATÉRIAUX CHANGENT, SE MODIFIENT ET SE TRANSFORMENT AU FIL DES ANNÉES ET DE L’ÉVOLUTION DES TECHNIQUES POUR DEVENIR PLUS PERFORMANTS, MOINS POLLUANTS. SI CERTAINS RESTENT ENCORE « CONFIDENTIELS », ILS PRÉFIGURENT POURTANT LE VISAGE DES CONSTRUCTIONS DE DEMAIN. ZOOM SUR QUELQUES INNOVATIONS DANS L’ÈRE DU TEMPS.

WOOD, PLASTER, CONCRETE… IN THE COURSE OF TIME, THE CONSTRUCTION MATERIALS HAVE BEEN CHANGING, EVOLVING, TRANSFORMING TO BECOME MORE PERFORMING AND LESS POLLUTING. SOME OF THEM REMAIN “CONFIDENTIAL” BUT WILL BE USED TO CONSTRUCT THE BUILDINGS OF THE FUTURE. FOCUS ON SEVERAL INNOVATIONS. LE BOIS : UNE VALEUR SÛRE PLEINE D’AVENIR Le bois est un matériau d’exception. Ouvert à des applications techniques illimitées et performantes, il est aussi facteur de développement à travers la gestion de la ressource forestière et la valeur ajoutée liée à sa transformation. Matière première renouvelable, le bois contribue à préserver notre environnement. Département très dynamique dans ce domaine d’activité, la Loire a choisi de valoriser cette ressource locale, en amplifiant des liens entre les acteurs économiques, mais aussi grâce au partenariat public-privé, au transfert de savoir-faire, à la recherche et innovation et à l’ouverture sur l’extérieur. La filière forêt-bois de la Loire, ce sont aujourd’hui 1 800 entreprises, 6 700 emplois, 840 M€ de chiffre d’affaires, une orientation bois-construction marquée… Par sa tradition de recherche industrielle et sa culture de l’innovation, la Loire participe largement à la mise en exergue de la matière bois : des laboratoires de recherche fondamentale conduisent des expérimentations sur les propriétés du matériau, tandis qu’en aval, des entreprises mettent en grandeur industrielle les résultats de ces recherches, ou d’autres menées à l’extérieur. Les inno-

Du bois rétifié

vations portent sur plusieurs champs : nouveaux procédés de traitement du matériau ; association bois/autres matériaux ; nouveaux process de mise en œuvre ; élaboration de nouveaux produits. Développée et longuement expérimentée par l’École nationale supérieure des Mines de Saint-Étienne, en partenariat avec les Fours et Brûleurs Rey, la rétification fait du bois un matériau nouveau. En modi-

fiant la composition chimique et physico-mécanique du bois, ce traitement vise en effet à réduire de façon importante la reprise d’humidité et confère au matériau de nouvelles propriétés très intéressantes. Seul process de traitement thermique en atmosphère neutre, le Bois Rétifié® bénéficie de quinze années de recherches fondamentales et d’une reproductibilité industrielle. Porteur d’avis techniques, il peut être employé

sans réserve par les professionnels. La rétification ouvre de nouvelles perspectives à l’utilisation du bois par l’apport de nouvelles propriétés de mouillabilité ; l’amélioration de la stabilité dimensionnelle du bois et la résistance à la biodégradation ; un caractère écologique affirmé (pyrolyse ménagée sous atmosphère inerte, sans emploi de produit chimique externe).



L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

DES

BRIQUES EN PAPIER… OU PRESQUE Ce n’est pas une blague : une start-up américaine s’est lancée dans la construction de véritables briques en papier, à partir d’un mélange de ciment et de cellulose provenant du papier. Une idée originale née du côté de l’Arizona, qui a déjà fait ses preuves comme matériaux de construction « verts » et innovants. Excellent isolant acoustique et résistant aux moisissures et au feu, ces briques de papier seraient aussi un bon moyen de recycler le papier gaspillé. « Avec le papier gaspillé aux États-Unis, on pourrait construire un mur de 15 mètres de haut tout autour du pays », aiment à rappeler les inventeurs de ces briques qui pèsent à peine 8 kilos.

DU BÉTON SCINTILLANT Une innovation pour le moins surprenante. Ces blocs de béton, appelés Luccon, possèdent les mêmes caractéristiques mécaniques qu’un bloc de béton traditionnel mais ont la particularité de laisser passer la lumière grâce à des fibres optiques insérées à l’intérieur même du matériau à faible granulométrie. La conduction de la lumière, sans perte via les fibres optiques, permet la transmission de lumière, d’ombres et même de couleurs à travers le béton - même en cas de murs épais. Une source lumineuse artificielle ou naturelle derrière le panneau de béton la fait apparaître facilement et rend le panneau translucide. Le béton scintille ! Distribué en France par Byzance Design, ce béton a déjà été installé dans le pays de Gex.

Du béton scintillant

MISE AU POINT DE SUPER-BÉTON Des chercheurs de l’université de Wisconsin, à Milwaukee, ont mis au point un « super-béton » qu’ils ont nommé « SECC ». Pourquoi super ? Parce qu’il résiste mieux à l’eau et aux fissures, et qu’il est garanti pour au moins… 120 ans. Sa structure particulière lui permet également de supporter une compression quatre fois supérieure à celle du béton armé et lui confère une capacité à être déformé sans se rompre 200 fois supérieure à la normale.

UN PLACO® DÉPOLLUANT Face à la dégradation de la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments et à l’impact sur

160

Des briques papier

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la santé des occupants, Placo® agit avec la technologie exclusive Activ’Air®. Née après deux ans de recherche, elle utilise un composant spécifique qui n’a aucun impact sur l’environnement, la santé ou le caractère recyclable des produits. Activ’Air® capte et transforme en un composé inerte jusqu’à 80 % des principaux COV (composés organiques volatils). L’additif Activ’Air® crée une réaction chimique avec le formaldéhyde, et le transforme en composé inerte sans réémission dans l’air intérieur. Un procédé validé en conditions réelles dans une crèche en Belgique.


THERE IS STRENGTH IN UNITED COMPANIES « L’UNION FAIT LA FORCE » DIT L’ADAGE. UNE RÉALITÉ PLUS QUE JAMAIS PRÉSENTE DANS L’ACTE DE CONSTRUIRE. LE GROUPEMENT D’ENTREPRISES S’AFFICHE COMME UNE SOLUTION D’AVENIR POUR LES PROFESSIONNELS DU BTP, NOTAMMENT POUR LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES. EXPLICATIONS SUR CETTE NOUVELLE FAÇON DE TRAVAILLER.

“UNITED WE STAND” ARE WORDS OF WISDOM AND A REALITY IN THE CONSTRUCTION INDUSTRY. CLUSTERING MAY BE THE RIGHT CHOICE FOR THE PROFESSIONALS, ESPECIALLY THOSE WORKING IN SMB… EXPLANATIONS.

L

e groupement constitue une alternative aux offres des entreprises générales. Intégrer le groupement dans les « us et coutumes » se fait

groupement doivent partager les mêmes

et même forme les entreprises du BTP à

valeurs : vouloir satisfaire le client, réaliser un

penser « groupement ». « Le groupement

travail de qualité, tenir ses engagements et

est une solution particulièrement adap-

faire preuve de rigueur, dès la formalisation

tée lorsqu’il faut faire intervenir tout corps

progressivement. Monter un groupement, le

de la réponse à l’appel d’offre. Pour notre

d’état avec des objectifs de performance,

faire perdurer demande de l’énergie, un cer-

part, cela représente 80 % des affaires en

notamment en matière thermique », ajoute

tain état d’esprit aussi. Pour Céline Pelesze-

groupement, dont 20 % avec des entreprises

Jean-François Dubray qui dirige deux enti-

zak, qui occupe la fonction de directeur

extérieures au groupe ».

tés : une entreprise artisanale de bâtiment,

général du groupe familial éponyme, qui

La Fédération BTP Rhône, comme d’autres

Rhône-Toitures, qui emploie 10 salariés, et

compte quatre entités, « les entreprises du

organisations

Faciladom Aménagement, une entreprise

professionnelles,

informe

L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

FAIT LA FORCE

161

GROUPEMENTS D’ENTREPRISES : L’UNION


L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

Travailler ensemble : des pratiques à apprivoiser

spécialisée dans l’aménagement de locaux pour des personnes à mobilité réduite. Ces deux entités travaillent régulièrement au sein de groupements. De son côté, BTP Savoie propose depuis longtemps des modules de formation sur les groupements d’entreprises. Très fréquemment utilisé par les entrepreneurs, le groupement est un levier efficace pour accéder à des affaires qu’une entreprise seule ne serait pas capable de traiter pour des raisons de capacités ou de technicité. Lors de cette formation, animée par un maître d’œuvre, les différentes formes de groupement, le rôle et les enjeux pour chacun des acteurs et la gestion même du groupement sont abordés. Depuis plusieurs années, le thème « Travailler ensemble » est aussi un chantier prioritaire de la Capeb. Parce qu’on est toujours « plus forts ensemble », la mise en réseau collaboratif entre artisans est, en effet, plus qu’une tendance, une évidente nécessité. Ce mode de travail offre les avantages des grosses entreprises tout en préservant l’indépendance des entreprises artisanales. De nombreux artisans expérimentent déjà cette organisation collaborative avec succès car elle répond à la demande des clients professionnels ou particuliers. Au sein des Capeb, de nombreuses réunions sont organisées pour informer du fonctionnement des groupements et inciter les artisans à proposer des offres groupées.

RÉPONDRE ENSEMBLE À DES MARCHÉS

162

PLUS GLOBAUX Le Cluster Éco-Énergies accompagne aussi la création et le développement de groupe-

ments d’entreprises grâce au soutien de la Région Rhône-Alpes. Depuis 2009, l’objectif de cette action est d’accompagner dans un premier temps la structuration de groupements, porteurs d’une prestation globale dans le domaine de la rénovation énergétique à destination des maîtres d’ouvrages publics et privés. Dans un second temps, le Cluster, par sa notoriété, positionne les groupements sur ce marché, notamment à travers les plateformes territoriales de rénovation énergétique. Le Cluster a soutenu, depuis septembre 2011, la création et le développement de 11 groupements, par l’intermédiaire de cinq journées d’expertise externe à la carte. Cette opération, dénommée « Action Groupement d’Entreprises / Offre Globale », a été pilotée conjointement avec les syndicats et fédérations professionnels de la construction et de l’architecture (Capeb, FFB, CMA, FFACB, UNSFA, CICF, UNTEC) et des chefs d’entreprise qui souhaitaient ou avaient constitué un groupement. Les groupements accompagnés ont été assez variés et se sont distingués par la typologie des membres (artisans, entreprises du bâtiment, architectes, bureaux d’études, économistes), leur offre (mise en œuvre, maîtrise d’œuvre ou les deux), leur marché (résidentiel, tertiaire) ou encore leurs axes stratégiques. Se regrouper : une nouvelle façon de travailler qui fait de plus en plus d’adeptes et permet ainsi aux TPE de répondre, ensemble, à des marchés plus globaux.

L’action groupée peut revêtir des formes multiples. Sur le plan juridique, il existe d’ailleurs différentes possibilités. De manière générale, deux outils peuvent être mobilisés : le contrat ou la structure collaborative. Cette dernière peut ensuite se décliner en GIE, GME, association, SARL ou coopérative, offrant des degrés de formalisme variés. Le choix entre ces outils va dépendre d’un certain nombre de facteurs, comme les objectifs et les buts poursuivis, la nature du marché visé (marchés privés, marchés publics), le type et la taille des chantiers recherchés (chantier classique, chantier nouveau), le territoire visé (local, régional, national) ou encore la durée d’engagement envisagée par les différentes entreprises et le nombre d’entreprises impliquées dans la collaboration. Ces deux derniers critères, sans être dissociés d’ailleurs des autres, jouent bien souvent un rôle important dans le choix de la structure juridique. Ainsi, le contrat et la forme du groupement sont à considérer selon la nature et la durée de la collaboration. Quelle que soit la forme que peut revêtir l’action groupée, elle va surtout nécessiter au préalable la confiance, l’engagement mutuel des partenaires et le respect de certaines règles. Pour un artisan qui travaille spontanément de manière individuelle en s’appuyant sur ses relations personnelles, l’engagement dans une action collaborative, en co-traitance et sans hiérarchie, risque d’impliquer des changements en profondeur de ses pratiques professionnelles.


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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS 164

SÉCURITÉ SUR LES CHANTIERS : L’AFFAIRE

DE TOUS

SAFETY IS EVERYONE’S BUSINESS CHUTES, ACCIDENTS, VOLS OU PILLAGES, LA SÉCURITÉ SUR LES CHANTIERS EST UN SUJET RÉCURRENT DANS LE BTP. SI LA RÉGLEMENTATION ÉVOLUE, LA PRÉVENTION EST DEVENUE LE MAÎTRE-MOT. MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR…

FALLS, ACCIDENTS, ROBBERY OR PILLAGING… SAFETY ON THE CONSTRUCTION SITES CONCERNS EVERYBODY WORKING IN THE BUILDING INDUSTRY. THE REGULATIONS EVOLVE AND PREVENTION IS ESSENTIAL. BETTER SAFE THAN SORRY.

E

nviron 65 % des entreprises de BTP déclarent avoir subi deux vols ou plus sur une période de dix mois. La Fédération française du bâtiment et le ministère de l’Intérieur ont donc pris le problème à brasle-corps en signant, depuis déjà plusieurs années, un protocole d’accord pour la mise en place d’un dispositif de prévention et de répression face à cette délinquance en constante progression. Egalement, des conventions locales ont été progressivement signées entre les fédérations régionales et les forces de l’ordre. Des référents sécurité ont été nommés au sein de la Police et de la Gendarmerie. Leur mission principale est d’accompagner les entreprises dans leur démarche de prévention, de dépôt et de suivi de plainte. Sécuriser un chantier, c’est aussi former les professionnels, utiliser les équipements de protection, vérifier et respecter les normes de hauteur d’échafaudage, de garde-corps… Sur le thème de la prévention, les formations sont légion, que ce soit en direction des entreprises comme en direction des maîtres d’ouvrage ou encore des apprentis. En tous cas, une prise de conscience palpable chez tous les acteurs de la construction.

POUVOIRS ÉLARGIS POUR L’INSPECTION DU TRAVAIL Depuis le 1er juillet 2016, les inspecteurs du travail peuvent, dans tous les secteurs d’activité, demander le retrait des salariés exposés à un danger grave et imminent. Jusqu’à présent, cette mesure n’était applicable que dans le BTP. L’inspecteur pourra

ainsi, après mise en demeure, imposer « l’arrêt temporaire de l’activité » d’une entreprise qui enfreint la réglementation sur l’exposition aux « agents chimiques cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ». Actuellement, ce n’est possible qu’en cas de dépassement des seuils d’exposition. L’ordonnance allonge, en outre,

la liste des situations de danger, en y ajoutant l’utilisation de machines sans protection et les risques électriques majeurs. L’ordonnance introduit des « procédures d’urgence » pour les travailleurs mineurs. L’inspecteur pourra ainsi imposer le « retrait immédiat » d’un jeune travailleur affecté à des « travaux interdits » ou à des travaux « l’exposant à un danger grave et imminent ». En cas de « risque sérieux d’atteinte à la santé, à la sécurité ou à l’intégrité physique ou morale du jeune dans l’entreprise », l’inspecteur pourra proposer à l’administration « la suspension du contrat de travail ou de la convention de stage », avec maintien de la rémunération du jeune. L’ordonnance renforce également les moyens d’investigation de l’Inspection du travail, notamment en élargissant l’accès aux documents pour vérifier le respect de la réglementation relative « aux harcèlements moral et sexuel » et à « la santé et la sécurité au travail ». Jusqu’à présent, les inspecteurs n’avaient pas accès aux comptes-rendus d’entretiens professionnels dans les cas de harcèlement.


DOUBLE NIVEAU, PRÉREQUIS, CONTRÔLE SUR OUVRAGE : VOILÀ LES CONTOURS DE LA NOUVELLE CERTIFICATION AMIANTE DONT LE PROJET D’ARRÊTÉ PRÉVOIT UNE ENTRÉE EN VIGUEUR EN DEUX TEMPS, AU 1ER JANVIER PUIS AU 1ER JUILLET 2017.

THE NEW REGULATIONS ON THE ASBESTOS (INCLUDING PREREQUISITE AND WORK CONTROL) SHOULD BE EFFECTIVE FROM JANUARY 1ST, THEN JULY 1ST OF 2017.

L

a nouvelle certification amiante se précise. Le ministère envisage une période transitoire avec une mise en application en deux étapes : 1er janvier 2017 pour la certification amiante sans mention (équivalente à l’actuelle certification) ; 1er juillet 2017 pour la toute nouvelle certification avec mention. Autrement dit, jusqu’au deuxième semestre 2017, l’actuelle certification, inchangée depuis 2006, permettra d’exercer sur le périmètre de la mention, et de réaliser des repérages avant-démolition, des contrôles visuels après travaux ou tout autre diagnostic dans les ERP, IGH, bâtiments industriels… Ce projet d’arrêté, attendu depuis près de cinq ans, vise à harmoniser ce domaine de compétence avec les autres domaines déjà réformés en 2011. Ainsi, comme pour le DPE (diagnostic de performance énergétique), il y aura bien deux niveaux de certification pour l’amiante. Le projet de texte prévoit que les ERP de catégories 1 à 4, les IGH, les bâtiments industriels et les bâtiments de travail hébergeant plus de 300 employés entreront dans le périmètre de la certification avec mention. Quant aux missions, il s’agit du repérage liste

A et B, du constat-vente, de l’état de conservation et, sur tous les bâtiments, du repérage après-travaux et du repérage liste C.

UNE « BOX » POUR RÉCUPÉRER L’AMIANTE L’amiante, utilisée en construction jusqu’en 1997, est encore bien présente. Le désamiantage pour les particuliers et les petites structures du bâtiment représente un enjeu environnemental peu compatible avec les contraintes financières. Les particuliers sont parfois mal informés du risque amiante et en possèdent des quantités très faibles identifiées à l’occasion de travaux. Les déchetteries acceptant le dépôt de déchets amiantés sont de plus en plus rares et l’intervention d’une équipe de désamiantage est trop coûteuse pour les particuliers, malgré le risque important de créer une pollution environnementale faute d’un transport et d’un stockage dans des conditions qui garantissent un minimum de risque pour l’environnement. En 2014, Pierre Bassahon et Damien Deruelle créent, avec deux autres associés, une Scop de désamiantage dans le département du Vaucluse : JRCD. Forte de sa réussite,

l’entreprise est régulièrement consultée en Rhône-Alpes. L’éloignement géographique ne permettant pas de répondre dans les meilleures conditions au marché rhônalpin, les deux associés font le choix de créer une nouvelle société, une petite structure locale qui démarre avec l’appui de deux salariés qui seront rapidement intégrés au sociétariat pour devenir associés de la Scop. Le service a-BOX© est innovant, un mix produit/service : la société livre au domicile de particuliers ou d’entreprises des box de récupération d’amiante. Le contenant est livré et conditionné par des opérateurs qualifiés amiante qui conseillent les clients et les alertent sur la manipulation de l’amiante en toute sécurité. La Scop effectue ensuite la collecte de ces petites quantités d’amiante et assure la traçabilité des déchets jusqu’en centre de traitement. Le client est ainsi débarrassé de son amiante, à faible coût et sans risques. Une solution particulièrement adaptée aux artisans et petites entreprises de travaux, qui se voient confrontés à cette problématique pendant leurs interventions.

L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

A NEW CERTIFICATION FOR ASBESTOS IN 2017

165

NOUVELLE CERTIFICATION AMIANTE EN 2017


L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

ZOOM SUR L’ASSURANCE DOMMAGE OUVRAGE

FOCUS ON THE DECENNIAL LIABILITY INSURANCE UN CONSTRUCTEUR, D’IMMEUBLES D’HABITATION, TERTIAIRES OU DE MAISONS INDIVIDUELLES, EST TENU À DES GARANTIES LÉGALES ENVERS SES CLIENTS ET LES MAÎTRES D’OUVRAGE. PARMI ELLES, L’ASSURANCE DOMMAGE OUVRAGE QUI COURT PENDANT TOUTE LA DURÉE DE LA GARANTIE DÉCENNALE. ELLE ÉVITE QUE TOUTES LES PARTIES, QUI SONT INTERVENUES AU MOMENT DE LA CONSTRUCTION, NE SE RENVOIENT ÉTERNELLEMENT LA RESPONSABILITÉ D’UN ÉVENTUEL PROBLÈME SUR L’IMMEUBLE ET QUE LE DÉLAI D’ATTENTE DES INDEMNISATIONS NE S’ALLONGE.

A BUILDER OF DETACHED HOUSES, RESIDENTIAL OR COMMERCIAL BUILDINGS IS BOUND TO RESPECT LEGAL GUARANTEES. THE DECENNIAL LIABILITY INSURANCE IS ONE OF THEM AND MAY BE USED IN THE COURSE OF THE TEN-YEAR GUARANTEE. IT WAS CREATED TO PREVENT CONFLICTS BETWEEN THE ACTORS OF THE CONSTRUCTION PROCESS. REGARDING COMPENSATION, THE PROFESSIONALS ARE ALSO LIMITED IN TIME.

L

166

’assurance dommage ouvrage a été mise en place par la loi Spinetta de 1978. Elle a été promulguée dans l’objectif de faciliter et de raccourcir les délais d’indemnisation des maîtres d’ouvrage à l’occasion de certains dommages et sinistres survenus sur une construction neuve ou une rénovation lourde. « Cette assurance est obligatoire et à la charge du promoteur », insiste Me Guillaume Rossi, avocat associé du cabinet AGIS Avocats Associés (anciennement Rebotier Rossi et associés) à Lyon. « Elle coûte plutôt cher, de l’ordre de 1 à 2 % du montant total des travaux. Il existe une procédure précise à mettre en place avec des délais à respecter pour que l’assurance dépêche un expert et que les sommes pour le préfinancement des travaux soient rapidement débloquées. La loi impose à l’assureur une obligation de résultat pour la réparation des désordres. » Un défaut d’assurance dommage ouvrage de la part du promoteur lui fait prendre le risque d’une condamnation pénale. S’en acquitter revêt une importance primordiale pour le promoteur.

Pour Me Guillaume Rossi, « l’assurance dommage ouvrage permet de chercher les causes d’un sinistre. Les assurances font ensuite leur affaire des recours »

Pour enclencher la garantie,

d’un délai de 15 jours pour payer

une déclaration de sinistre doit

le montant des travaux liés à ce

être signifiée à la compagnie

sinistre.

d’assurance, via une lettre re-

Pour que cette garantie fonc-

commandée avec accusé de

tionne, le sinistre doit rentrer

réception, dans les cinq jours qui

dans le cadre de la garantie

suivent ledit sinistre. L’assureur a

décennale et « compromettre la

90 jours pour mandater un ex-

solidité de l’ouvrage ou le rendre

pert qui communiquera le mon-

impropre à son utilisation », sou-

tant de l’indemnité liée aux tra-

ligne Me Guillaume Rossi. Atten-

vaux à engager. À réception des

tion également à vérifier qu’une

conclusions, l’assurance dispose

réception

de

chantier,

qui

constitue l’élément déclencheur de cette assurance dommage ouvrage, a bien été effectuée. « Beaucoup de constructeurs ne font pas de réception de chantier… », glisse l’avocat. Cette garantie suit le nouveau propriétaire d’un immeuble ou d’un lot de bâtiments. « Au moment de la signature d’un compromis de vente, l’acquéreur doit impérativement vérifier que cette assurance dommage ouvrage est bien en vigueur pour le bien visé », conseille Me Guillaume Rossi. « Car elle suit les propriétaires successifs pendant une durée de 10 ans. » L’accompagnement d’un avocat pour faire appliquer cette garantie dommage ouvrage permet d’éviter les écueils. « Elle est très souvent actionnée, constate le professionnel, notamment sur des cas de problèmes structurels, d’infiltration d’eau en soussol ou de glissement de terrain. » Cette loi existe donc pour faciliter les recours des propriétaires et des maîtres d’ouvrage. Une fois enclenchée, les dommages sont entre les mains des assureurs qui règlent les recours entre eux.


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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

RÉNOVATION : MÊLER ANCIEN ET CONTEMPORAIN HOW TO RENOVATE A BUILDING MIXING HISTORIC WITH CONTEMPORARY FEATURES LA RÉNOVATION PEUT ÊTRE UN ART À ELLE TOUTE SEULE. SURTOUT QUAND ELLE SE FAIT DANS DES LIEUX AUSSI ATYPIQUES QU’UNE ÉGLISE. AJOUTER UNE MEZZANINE-GRADIN AUX LIGNES MODERNES ET ÉPURÉES DANS UNE ÉGLISE NÉOGOTHIQUE, C’EST LE JOLI DÉFI RELEVÉ PAR LE JEUNE DUO DE MADI.

THE RENOVATION OF A BUILDING CAN SOMETIMES BE A REAL PIECE OF ART. ESPECIALLY WHEN A CHURCH IS CONCERNED. MADI, A NEW DESIGN AGENCY, HAS CHOSEN TO ERECT A MODERN MEZZANINE IN A NEOGOTHIC CHURCH.

La mezzanine telle qu’elle devrait être installée au cœur de l’église Sainte-Blandine

E

lle s’appelle Marine de Jauréguiberry. Il s’appelle Dimitri Mior. Ils sont architectes, presque sortis d’école et forment le duo de

de ce lieu de culte qui en manquait singuliè-

MADI. Complémentaires de par leur expé-

berry. Une initiative portée depuis le départ

rience professionnelle, ils se sont, logique-

par le duo qui a, dans un premier temps,

ment, rencontrés sur un chantier, à savoir

soumis l’idée de la création de cette mez-

la reconversion d’une ancienne grange ar-

zanine à ceux qui occupent les lieux, puis

déchoise en habitation, il y a plus de deux

au diocèse qui est le financeur et enfin à la

ans. Leur credo : la rénovation d’intérieur.

mairie de Lyon, passage obligatoire. « Nous

« Apporter du contemporain dans de l’an-

avons choisi de trancher complètement avec

cien, partir d’une construction existante pour

le style néogothique de cette église pour

la remodeler, l’adapter ». Voilà ce qui fait cou-

créer des gradins plus épurés, lisses, comme

rir MADI…

si cette mezzanine avait juste été posée au

Leur dernier « fait d’arme » : la création, dans

milieu de l’église. Notre parti pris a été juste-

l’église Sainte-Blandine (Lyon 2e), d’une mez-

ment de jouer sur le contraste. Nous avions

zanine pour augmenter la capacité d’accueil

aussi des contraintes de temps car l’église ne

rement. « Sainte-Blandine est notre projet le plus atypique car rénover un site patrimonial n’est pas aisé », souligne Marine de Jaurégui-

peut rester longtemps fermée. Tout doit être fait en 3 mois et demi. Les différentes pièces de la charpente métallique sont construites en ateliers, puis assemblées sur place ». Si ce chantier, qui débute, est emblématique, le binôme de MADI travaille aussi beaucoup sur l’aménagement intérieur de bureaux d’entreprise. « Notre approche de l’architecture est fondée sur l’écoute des usagers et nous abordons chaque projet en considérant les envies et besoins du maître d’ouvrage. Nous proposons une réflexion sur l’agencement des volumes, la diffusion de la lumière, la relation du bâtiment avec son environnement extérieur ainsi que les solutions énergétiques de demain », explique Dimitri Mior. Le plus difficile pour ce jeune duo ? Le premier projet. « Nous avons d’abord commencé à travailler avec notre entourage, puis, petit à petit, au fil des rencontres, des visites de chantiers, les contacts ont été établis », ajoute Dimitri Mior. Dans le carnet de commandes de MADI jusqu’à la fin de l’année : la rénovation complète d’un appartement lyonnais, la surélévation d’un petit immeuble ou encore la refonte intégrale d’une maison d’architecte centenaire.

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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

OPTIMISER SON ISOLATION POUR VISER L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE HOW TO IMPROVE THE ISOLATION FOR BETTER ENERGY EFFICIENCY L’OPTIMISATION ÉNERGÉTIQUE REPRÉSENTE UN ENJEU MAJEUR EN IMMOBILIER D’ENTREPRISE. SI POUR L’ATTEINDRE, CERTAINS ENTREPRENEURS MISENT AVANT TOUT SUR UN CHANGEMENT DE COMPORTEMENT ET UNE PRISE DE CONSCIENCE AU SEIN DES EFFECTIFS, D’AUTRES PLÉBISCITENT L’ISOLATION EFFICIENTE DE LEURS LOCAUX. LISTE NON EXHAUSTIVE DE BONNES OPTIONS !

THE ENERGY OPTIMIZATION REMAINS ESSENTIAL IN BUSINESS PROPERTY. SOME MANAGERS TRY TO CHANGE THE USERS’ HABITS; OTHERS TARGET THE BUILDING IN ITSELF AND A BETTER ISOLATION. HERE WE PROVIDE TIPS FOR BETTER PRACTICES. UN AÉROGEL COMME BARRIÈRE THERMIQUE

Se présentant sous forme de minuscules granulés, l’aérogel Lumira par Skydôme est un nouveau matériau présentant d’excellentes caractéristiques de rendement énergétique. Intégrée aux remplissages des appareils Skydôme, la technologie Lumira permet de renforcer les propriétés d’isolation thermique et phonique des lanterneaux, minimiser les déperditions thermiques, diffuser la lumière de façon homogène et réduire le facteur solaire. Sa structure poreuse (inférieure au dixième de micron) inhibe les flux de chaleur, de lumière, de son et d’humidité à travers le matériau, faisant de lui un isolant thermique et acoustique exceptionnel. Cet aérogel est capable de contrer à lui seul les trois principaux modes de propagation de chaleur : la conduction thermique (sa composition à base de silice, présentant une conductivité thermique très faible, permet un transfert de chaleur quasi-nul) ; la radiation thermique (fait à partir de dioxyde de silice pur, l’aérogel Lumira a la capacité d’absorber les rayonnements infrarouges, vecteurs de chaleur) ; enfin, le maillage de la structure de l’aérogel ne permet pas à l’air de circuler.

DES ISOLANTS « COMPOSTABLES » Quand on parle d’isolation, on parle souvent de panneau de chanvre, de ouate de cellulose ou même de laine de mouton. Si ces isolants présentent tous de gros avantages et sont recyclables, tous requièrent traite-

170

ments et procédés industriels pour leur mise

en forme (laine, panneaux semi rigides, panneaux rigides). Imaginons, maintenant, un isolant naturel parfaitement écologique, sain et « compostable » en fin de vie sans aucun retraitement. GreensulateTM vient des États-Unis. Cet isolant entièrement naturel est composé de sous-produits agricoles, comme les bavures de coton, les coques de sarrasin ou bien encore les résidus de mais. Son ingrédient secret ? Un champignon de ceux que l’on nomme parasite et que l’on trouve notamment sur les écorces d’arbres. Doté d’une capacité à coller et figer, ce champignon, enfermé dans un moule, enveloppe solidement les éléments pour former des blocs ou panneaux d’isolants ultra rigides et solides et ce en quelques jours seulement. À terme, ce matériau a pour vocation de remplacer purement et simplement le polystyrène de nos murs et plafonds. Le champignon fait l’unanimité et se transforme même en brique à l’image d’Écovative Design. Il est écologique, recyclable, isolant, léger et anti-allergénique. Qui dit mieux ?

UN REVÊTEMENT RÉGULATEUR DE CHALEUR Un matériau qui change de phase en fonction de la température extérieure ! Voilà résumées les caractéristiques du revêtement Micronal® PCM. Ce matériau de construction est en mesure d’assurer une gestion active de la température. Il maintient la température de l’air dans les bureaux à un niveau pratiquement constant pendant la durée du changement de phase. Du fait des différences entre les

températures diurnes et nocturnes, la nature, elle-même, se charge de déclencher la succession des cycles de fusion/solidification, c’est-à-dire d’accumulation/décharge. Les pics de chaleur sont absorbés pendant la journée et évacués sans coût grâce à la fraîcheur nocturne. Les paraffines qu’il contient fondent et absorbent la chaleur. Une chaleur restituée la nuit quand la chaleur baisse. Ce matériau de revêtement peut être utilisé dans les murs ou dans les plafonds et reste très « durable ».


GRDF prône la sobriété énergétique Tout en poursuivant la réalisation des raccordements au réseau, GRDF accompagne les maîtres d’ouvrage et architectes ainsi que tous les prescripteurs du bâtiment dans leurs choix énergétiques en leur proposant des solutions techniques efficaces. Elle les soutient dans l’optimisation des solutions gaz naturel et dans sa valorisation avec des énergies renouvelables ainsi que dans le développement du gaz vert.

L

e gaz naturel possède des atouts intéressants : faibles coûts et disponibilités importantes. GRDF s’attache à promouvoir ses utilisations performantes en proposant des solutions de production de chaleur et de rafraîchissement décentralisées et en facilitant les raccordements aux réseaux. GRDF accompagne les maîtres d’ouvrage et la filière technique du bâtiment en proposant une approche fondée sur :

La recherche de performances énergétiques

- Travail sur le bâti et pas seulement l’isolation : étude de l’orientation des bâtiments, de la nature et de la couleur des revêtements de façades, des apports solaires gratuits pendant l’hiver et de celui de la lumière naturelle, de recherche de solutions économes pour l’eau chaude sanitaire. - Préservation du confort d’été : orientation et inertie des bâtiments pour utiliser le déphasage thermique notamment pour les bureaux, ventilation et sur-ventilation nocturne, disposition des logements. - Diminution de la consommation des auxiliaires, souvent surdimensionnées.

L’optimisation des solutions techniques

- Développement de solutions performantes avec les fabricants (PAC Abso, Cogé…) afin d’obtenir un système au plus près de l’utilisateur. - Développement de solutions de rafraîchissement sans apport d’énergie : solutions évaporatives, géothermiques, puits canadiens…) - Étude du dimensionnement approprié des installations de production de chaleur et des auxiliaires. - Étude d’optimisation de la régulation du système hydraulique.

La valorisation des ENR disponibles

- Intégration des ENR dans le projet (photovoltaïque ou solaire thermique par exemple…) - Déploiement des gaz ENR, gaz verts produits à partir de déchets organiques.

Aux côtés des maîtres d’ouvrage et des architectes, GRDF apporte son appui à tous les stades d’un projet, depuis les études de faisabilité jusqu’à l’implantation des solutions gaz-ENR. Son objectif est d’amener les énergies renouvelables sans les gaspiller et d’utiliser un gaz de plus en plus vert afin de répondre au défi de l’ADEME avec 10 % de gaz verts en 2030 et 56 % en 2050. GRDF Direction clients territoire Rhône-Alpes Bourgogne 66, rue de la Villette - 69425 Lyon Cedex 03 Thierry Maudou : 04 72.35 86 19 - 06 85 80 20 50 thierry.maudou@grdf.fr

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L’ACTE DE CONSTRUIRE / THE BUILDING PROCESS

NORMES : DE LA VALEUR VERTE AU LABEL WELL FROM THE GREEN AWARENESS TO THE WELL BUILDING STANDARD L’ANNÉE 2016 A ÉTÉ MARQUÉE PAR CERTAINES RÉFORMES, REFONTES, REMISES À NIVEAU DE RÈGLEMENTS ET DE NORMES.

IN 2016, MANY STANDARDS HAVE BEEN REFORMED, RE-EXAMINED OR UPGRADED.

L

es nouveaux seuils européens de passation des contrats de la commande publique ont été actés, les principales dispositions de la nouvelle organisation territoriale de la République s’appliquent aussi. Pour l’urbanisme et l’environnement, 2016 voit l’entrée en vigueur du nouveau livre 1er du Code de l’urbanisme, la modernisation du règlement du PLU, la concertation préalable facultative pour les projets de construction ou d’aménagement, la dématérialisation des documents d’urbanisme, la taxe d’aménagement et les nouveaux tarifs par mètre carré de construction ou encore la réforme de la redevance pour création de bureaux, commerces et entrepôts (RCBCE).

BBC, HQE, BREEAM ET LES AUTRES…

172

La course à la performance énergétique est de plus en plus disputée dans l’immobilier d’entreprise. Des normes environnementales rivalisent pour rendre ces constructions tertiaires attractives. La norme BBC reste la première de toute. Afin d’obtenir cette certification, les constructions doivent être réalisées de façon à avoir un impact environnemental moindre, disposer d’une isolation thermique renforcée, d’une enveloppe extérieure et de réseaux étanches à l’air et choisir des équipements techniques performants (pompes, leds, chaudière), tout en veillant à une utilisation durable. Au-delà d’une certaine surface, la réversibilité du mode de chauffage doit être prévue. La « Haute qualité environnementale » n’est pas, quant à elle, une norme mais s’affiche plus comme un ensemble d’objectifs ou « cibles », posés au moment de la conception du bâtiment, qui aboutissent à une certification accordée par Certivea. Délivrée par le Building Re-

search Establishment, la certification BRE Environmental Assessment Method (BREEAM) est le protocole d’évaluation environnementale le plus ancien et le plus utilisé à travers le monde. Pour obtenir ce Graal vert, la construction doit afficher une vraie qualité environnementale. La certification BREEAM s’applique aussi bien à l’immobilier commercial qu’à l’immobilier d’entreprise. Autre incontournable, la LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). Tout comme la certification BREEAM, elle évalue l’empreinte écologique d’un bâtiment lors de sa construction et durant son exploitation. Un volet du cahier des charges porte sur le confort et le cadre de vie des occupants du bâtiment. Ainsi, la qualité de l’air, de l’eau et l’ergonomie de l’espace sont évaluées afin de toujours offrir un cadre de travail optimum.

POUR LE BIEN-ÊTRE DES UTILISATEURS Au-delà de ces règles et normes, un label a fait son entrée en France. Ce petit nouveau, nommé Well, vient compléter les certifications déjà existantes, comme la HQE et ses dérivés anglophones. La labellisation Well vise à établir de nouveaux standards pour améliorer le bien-être au travail et la qualité de vie des utilisateurs. D’origine américaine, Well vise plus spécifiquement le bâtiment responsable sous l’angle du bien-être des utilisateurs. L’air, l’eau, la nourriture, la lumière, le fitness, le confort et l’esprit, Well s’affiche comme le nouveau standard du bien-être au travail. Les premières études ont déjà démontré les effets positifs des bureaux labellisés Well sur la productivité et sur la performance des collaborateurs.


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III - ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT III - ARCHITECTURE AND LAYOUT Architecture : le grand défi de la créativité

p. 176

La santé au travail, la santé du travail

p. 186

Le BIM, un fort potentiel de développement en France

p. 187

Bureaux : le design pour tous est en marche

p. 190

La conception collaborative pour gagner en productivité et en bien-être p. 192 Aménagement et agencement de bureaux : la nouvelle donne !

p. 194

Gagner des parts d’énergie dans les bureaux

p. 202

Végétaliser les bureaux, un enjeu et un défi

p. 203

« Observer la ville verte »

p. 204

174

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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

ARCHITECTURE : LE GRAND DÉFI DE LA CRÉATIVITÉ THE ARCHITECTS HAVE TO BE MORE AND MORE CREATIVE L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ÉVOLUE EN PERMANENCE. POUR ÊTRE EN ADÉQUATION AVEC LES NOUVEAUX MODES DE VIE ET LES EXIGENCES DES JEUNES ACTIFS, IL DOIT S’ADAPTER AVEC DES CONCEPTS ARCHITECTURAUX QUI PRIVILÉGIENT LE BIEN-ÊTRE ET L’ÉPANOUISSEMENT. MIS À L’ÉPREUVE, LES ARCHITECTES DOIVENT AINSI RELEVER LE GRAND DÉFI DE LA CRÉATIVITÉ.

WORKING ENVIRONMENT NEVER STOPS EVOLVING. FOLLOWING THE REQUIREMENTS OF THE NEW GENERATION, THE ARCHITECTS MUST PRIVILEGE THE USER’S WELL BEING. SO THEY HAVE TO BE MORE AND MORE CREATIVE.

Immeuble de 14 200 m2 au Carré de Soie, Organdi optimise l’apport de lumière naturelle dans les espaces de travail

176

L

es bureaux bien pen-

des enjeux, notamment attirer

conditionne tous ces facteurs de

ronnement professionnel est de-

sés sont de puissants

et retenir les talents, inciter à

réussite et de performance. De

venu un élément essentiel de la

outils de manage-

la transversalité, faire évoluer la

nombreuses études démontrent

vie d’une entreprise ainsi qu’un

ment et d’efficacité.

culture organisationnelle et réu-

en effet que la qualité de vie au

véritable facteur de choix pour

Leur organisation physique doit

nir les conditions d’intelligence

travail est aujourd’hui primor-

les salariés des générations Y et

être en mesure de répondre à

collective. Le bien-être au travail

diale. En quelques années, l’envi-

Z. Les architectes doivent alors


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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

tenir compte en priorité de ces

sont bien différentes de celles

travail est collaboratif. Les gé-

chacun s’installera à une place

évolutions sociétales et tech-

de nos aïeuls qui disposaient

nérations présentes et futures

disponible et se raccordera au

nologiques

bouleversent

de petites cellules, des bureaux

sont des générations nomades

réseau, via un système de plu-

les méthodes et les espaces de

d’où ils ne bougeaient pas. Ce

auxquelles l’environnement de

gins et de mots de passe.

travail. Le travail devient plus

sédentarisme est néfaste pour la

travail doit s’adapter. Et pas

flexible, plus numérique et sur-

santé. Aujourd’hui, c’est l’inverse,

l’inverse. La grande tendance

tout de moins en moins focalisé

on travaille souvent debout, on

est celle du desk sharing. Des

UN ENJEU MANAGÉRIAL

uniquement sur le matériel. La

se déplace, on bouge. L’agence

bureaux partagés, polyvalents

Ces réflexions d’investisseurs et

plupart des entreprises doivent

d’architecture Raaaf a même

et résolument tournés vers le

de manageurs conduisent les

songer à un aménagement de

réalisé un projet de bureaux

communautarisme et la mobi-

architectes à s’interroger sur les

bureaux en harmonie avec les

sans chaises ! Dans certaines

lité. Et qui misent sur un cer-

suppléments de bien-être et de

attentes de leurs salariés.

professions, comme la nôtre, si

tain absentéisme en raison de

confort qu’ils peuvent apporter

qui

l’on regarde bien, on est assis

déplacements à l’extérieur, pour

aux salariés. Car pour les recru-

TRAVAIL COLLABORATIF

devant son bureau seulement

les entreprises qui comptent un

ter et les fidéliser, les sociétés

ET NOMADISME

25 % du temps. Entre les réu-

nombre important de commer-

doivent considérer leurs bu-

Frédéric Ragot, conseiller de

nions, les entretiens, les chan-

ciaux, ou bien d’arrêts maladie.

reaux comme un outil straté-

l’union internationale des archi-

tiers, on est très souvent de-

Le calcul est mercantile car il

gique. « La variation de l’espace

tectes, membre de l’académie

bout. Et nous disposons d’outils

pose la question de savoir si un

de travail est incontournable »,

d’architecture

architecte

pratiques, comme les tablettes

poste de travail par salarié est

explique Marc Favaro, architecte

associé de l’atelier Arche à

qui ne nécessitent pas forcé-

vraiment indispensable. Si les

associé du cabinet lyonnais

Lyon, évoque ces nouvelles ten-

ment d’être assis pour écrire un

bureaux sont moins nombreux

Afaaland. « Cet environnement

dances qui riment avec bonne

compte-rendu par exemple ».

que les salariés, ces derniers

se décline autour d’un endroit

ambiance. « Les façons de tra-

Révolue

l’époque

disposeront alors de postes en

pour fumer sans être obligé de

vailler à l’heure actuelle sont

du fax, du courrier, du stan-

libre accès. Premier arrivé, pre-

descendre sur le trottoir, d’un

induites par le numérique et

dard et du téléphone fixe. Le

mier servi. En arrivant le matin,

lieu de rencontres pour com-

et

également

178

L’agence d’architecture Raaaf a réalisé un projet de bureaux sans chaises !


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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT Si le bureau disparaît progressivement, l’open space, qui offre peu d’intimité mais permet d’optimiser les surfaces et de réduire les coûts, fait de la résistance

muniquer entre collaborateurs,

L’architecture intérieure néces-

Alors, l’ère du bureau classique

travailler dans un environne-

d’un paysage agréable. Il faut

site une certaine souplesse afin

est-elle en train de s’éteindre à

ment sain. Chaque immeuble

créer des interactions entre

d’adapter les surfaces au gré

petit feu ? Une étude montre

de bureaux doit répondre à des

l’intérieur et l’extérieur. Tout le

de l’évolution de l’entreprise.

que près de la moitié des ma-

certifications précises et faire

monde a besoin de travailler

Agrandir, réduire les pièces ou

nagers rêvent d’un modèle de

preuve de performances éner-

dans un univers agréable pour

créer des salles communes doit

bureau à l’instar de celui de la

gétiques. De nombreux critères

une meilleure productivité. Nous

être facile à réaliser.

start-up californienne où les sa-

sont étudiés : l’orientation et

lariés semblent s’épanouir sans

l’inertie des bâtiments pour pri-

180

essayons de faire preuve de générosité, pas seulement sur

BIEN-ÊTRE ET CONFORT

limites, disposant de paniers de

vilégier les apports solaires et

les espaces de travail mais éga-

Si le bureau disparaît progressi-

baskets et d’espaces détente

utiliser le déphasage thermique,

lement sur les emplacements

vement, l’open space, qui offre

singuliers sur leurs lieux de tra-

la disposition des bureaux pour

extérieurs, comme les terrasses,

tout de même peu d’intimité,

vail. « L’aspect bien-être est de

favoriser une lumière naturelle,

les balcons, les jardins. »

fait de la résistance. Pour rai-

plus en plus important », sou-

la ventilation, la récupération

L’espace extérieur arrive ainsi

sons économiques essentielle-

ligne Frédéric Ragot. « Des coins

de la chaleur produite par le

à s’imposer dans tous les nou-

ment. Il permet d’optimiser les

repas, lecture, détente sont plé-

rafraîchissement des bureaux à

veaux immeubles de bureaux,

surfaces et de réduire les coûts,

biscités dans les projets. Pour

destination des logements voi-

malgré, parfois, la grande hau-

mais peut-être aussi de com-

que chacun trouve son rythme

sins, des isolations acoustiques,

teur des constructions. « Cela

muniquer. Il évolue néanmoins

et se sente bien sur son lieu de

des matériaux de qualité et sans

montre qu’il y a une vraie vie,

vers un mode d’aménagement

travail où il passe un tiers de son

toxicité, des peintures colorées

que les bâtiments ne sont pas

plus souple et ouvert à de mul-

temps. L’objectif est de rompre

sans composés volatiles, des re-

hermétiques, qu’il existe un lien

tiples fonctions. Il bénéficie par

la monotonie de son espace

vêtements de sols et de portes

entre le monde intérieur et la

exemple de phone box avec

professionnel. Car pour garder

en lino, etc.

ville qui s’étale au-dessous »,

isolation phonique, de lounges,

un collaborateur, il faut qu’il se

« Il y a vingt ans, on fabriquait

confirme Marc Favaro. « C’est,

de salles de brainstorming, de

sente bien dans son entreprise. »

des planchers techniques pour

d’autre part, agréable de jouir

divers lieux d’échanges et d’art

Et pour qu’il se sente bien, il doit

faire passer les fils électriques.

d’un paysage dégagé. »

de vivre, d’espaces de repos.

être en bonne santé. Et donc

Aujourd’hui,

avec

la

Wi-Fi,



ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT 182

RENCONTRES ET MOBILITÉ

tionnées par le passage d’un

Autre tendance pour favoriser

badge, sans contact ni rapport

piques avec du caractère ont

le lien social et entrepreneu-

humain.

solaires. Qui sait, peut-être un

notamment le vent en poupe.

rial, la création d’espaces de

Les grands plateaux, où tout

jour pourrons-nous transporter

Mais quoiqu’il en soit, tous

rencontres pour les différentes

le monde se rencontre, et les

l’énergie au travers de la lumière

doivent respecter des certifica-

sociétés qui occupent le même

pépinières restent sans doute le

? Un corps sain dans un bâti-

tions dont la liste ne cesse de

immeuble. Des jardins d’hiver

modèle idéal pour favoriser les

ment sain est une préoccupa-

s’allonger. Les dernières en date

communautarisés

échanges et briser l’individua-

tion quotidienne et une atten-

sont des certifications de bien-

des communications verticales

lisme. Mais ces structures

tion de tous les acteurs de la

être qui débordent sur l’aspect

et cassent le cloisonnement

sont pas à la portée de toutes

construction. Nos métiers sont

marketing. Marc Favaro évoque

entre voisins d’étages ou de

les entreprises. Aussi, les jardins,

liés à la médecine, au climat, aux

certaines particularités : « La

paliers. L’indifférence et le repli

qu’ils soient d’hiver ou d’été,

terrains. Nous devons prendre

période Feng Shui, aujourd’hui

sur soi sont combattus au sein

offrent une alternative pour par-

en compte une multitude d’élé-

certes moins porteuse, apporte

même de l’entreprise. Une nou-

tager un moment et échanger

ments », déclare Frédéric Ragot.

une touche supplémentaire à

velle manière de faire évoluer

des points de vue. Marc Favaro

Chaque nouveau projet de

certains projets. »

le modèle unique du bureau où

prône cette ouverture vers l’ex-

l’entrée et la sortie sont condi-

térieur, ce décloisonnement :

c’est inutile. On doit repenser

gences de l’entreprise et de

sans cesse les constructions.

son dirigeant. Les bureaux aty-

On a découvert des peintures

bureaux doit répondre aux exi-

permettent

Dans le cadre de la prise en compte de la mobilité, de nombreux services font désormais partie intégrante d’un projet d’immobilier d’entreprise : locaux à vélo fonctionnels et accessibles, douches et vestiaires, parkings pour les voitures électriques…

ne


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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

« On se rend compte que

annexes à l’environnement de

son dynamisme et son ouver-

compétition des grandes villes.

l’individualisme

travail font désormais partie

ture. La recherche du projet le

La tour est un démonstrateur du

productif. »

intégrante du décor. « On nous

plus attrayant instaure une vraie

dynamisme, de la bonne santé

Par ailleurs, la mobilité est prise

demande souvent d’incorporer

compétition entre les archi-

économique et de l’attractivité

en compte dans la réalisation

une conciergerie dans des im-

tectes. « Nous essayons d’appor-

de la ville. Car il s’agit d’un bâti-

d’un projet d’immobilier d’entre-

meubles d’une certaine taille »,

ter un maximum d’énergie et de

ment onéreux qui présente de

prise. Respectueux de l’environ-

précise Marc Favaro. « Cela offre

générosité avec un supplément

nombreuses contraintes tech-

nement, le vélo, la marche, le

un service, par exemple de pres-

d’âme pour que le lieu de travail

niques mais contraint souvent

roller et la course doivent être

sing, qui apporte un confort de

soit le plus agréable possible. »

à une expression architecturale

désormais considérés, au même

vie. Le bureau devient un lieu de

Les immeubles de grande hau-

rationnalisée ».

titre que la voiture, comme des

vie et n’est pas qu’une simple

teur répondent davantage à une

« Les bureaux de demain

moyens de transport courants.

machine technique. »

volonté politique qu’entrepre-

connaîtront certainement plus

est

contre-

Ils nécessitent alors la création

neuriale. Marc Favaro poursuit :

de bouleversements dans les

d’espaces adaptés : locaux à

LE PRESTIGE DE LA HAUTEUR

« L’humain a toujours envie de

dix prochaines années qu’ils

vélo fonctionnels et accessibles,

L’image

l’im-

monter plus haut. Pour Lyon,

n’en ont connus lors des cent

douches et vestiaires, parkings

meuble de bureaux revêt un en-

c’est une façon de s’affirmer

dernières. Les nouvelles géné-

pour les voitures électriques.

jeu majeur. Elle est une vitrine de

comme une métropole euro-

rations ne vivent plus comme

Ainsi, de nombreux services

l’entreprise qui souhaite affirmer

péenne et de s’aligner dans la

nous », conclut Frédéric Ragot.

extérieure

de

184

La tour est un démonstrateur du dynamisme, de la bonne santé économique et de l’attractivité de la ville


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Une nouvelle façon de vivre au travail


ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT 186

LA SANTÉ AU TRAVAIL, LA SANTÉ DU TRAVAIL OCCUPATIONAL HEALTH MEANS A HEALTHY WORKPLACE LA SANTÉ AU TRAVAIL EST L’ENJEU MAJEUR D’UNE SOCIÉTÉ QUI SE VEUT BASÉE SUR LA VALEUR TRAVAIL. LES VISITES MÉDICALES NE SONT QUE LA PARTIE VISIBLE DE CE SERVICE DE SANTÉ.

OCCUPATIONAL HEALTH IS ONE OF THE MAIN CONCERNS OF A SOCIETY THAT IS BASED ON THE FUNDAMENTALS OF WORKING. THE MEDICAL CHECK-UPS ARE ONLY THE VISIBLE PART OF THE WHOLE ISSUE.

L

a santé au travail, ce ne sont pas seulement les visites annuelles ou biennales des salariés chez le médecin du travail, parfaitement illustrées par le débat autour du burn-out (épuisement professionnel, pas encore inscrit au tableau des maladies professionnelles). Ces visites sont la partie visible d’une médecine qui, n’ayant pas le pouvoir coercitif d’une inspection du travail, a un rôle plus spécifique de conseil, d’investigation en entreprise, de dépistage et de prévention. Si la médecine du travail a été créée dans les années 1940 dans un but de dépistage de la tuberculose, son rôle est aujourd’hui beaucoup plus élargi. « Nous avons ce que l’on appelle le tiers temps », explique le docteur Agnès Delfosse. « Il consiste en des études de poste notamment. Ce peut être une visite de reprise après un cancer auprès d’un salarié. Lorsque l’on retrouve une pathologie répétée dans une entreprise, nous nous déplaçons. Par exemple, dans une bijouterie industrielle, les salariés ont des problèmes de canal carpien, de tendinites à répétition. [...] Nous étudions d’où vient le problème et essayons d’y remédier avec les dirigeants et les DRH. […] On étudie aussi les postures statiques, les gestes trop répétés ». Ainsi, les profes-

Agnès Delfosse et Pierre Choasson

sionnels préfèreront parler de santé au travail plutôt que de médecine du travail. « Encore faut-il que les entreprises aient la volonté de travailler sur la santé au travail », précise le docteur Pierre Choasson. « Les entre-

prises cotisent pour la santé au travail, elles ont des ressources qu’elles n’utilisent pas assez. Les médecins sont un peu des auditeurs en entreprises. Cependant, la pénurie de médecins du travail pénalise la santé en

entreprises ». Ce que confirme le docteur Delfosse : « Un médecin du travail suit en moyenne 3 000 à 4 000 salariés. Impossible de voir tout le monde chaque année ». Les infirmières du travail sont de plus en plus nombreuses au sein de la médecine du travail. Elles se voient confier des tâches de surveillance auprès des salariés exposés à des risques chimiques, bactériologiques et autres. Les infirmières se voient déléguer des visites en entreprises par les médecins, sur demande de l’inspection du travail ou sur l’initiative du médecin du travail, qui a détecté des problèmes à la suite de rencontres avec des salariés. Ergonomes et psychologues du travail complètent le panel des intervenants. Basée au cœur de la faculté de médecine de Lyon, présidée par le professeur Alain Bergeret, la Société de Médecine et Santé au Travail de Lyon va fêter ses 75 ans en 2017. Elle est la plus ancienne société de médecine du travail de France. Elle compte aujourd’hui 250 à 300 adhérents, représentant les médecins du travail de la région lyonnaise, les médecins inspecteurs du travail, les infirmières en santé au travail, les assistantes sociales du travail et plus généralement toutes les personnes travaillant dans le domaine de la santé au travail.


GREAT EXPECTATIONS FOR THE BIM LE BIM (BUILDING INFORMATION MODELING), OU MAQUETTE NUMÉRIQUE DU BÂTIMENT, PERMET DE CONFRONTER PLUSIEURS SCÉNARIOS D’UN PROJET. TENDANCE LOURDE DE LA CONCEPTION, IL VA FAIRE L’OBJET D’UN SALON DÉDIÉ, À LYON EN MARS 2017(1), ET RESTE AU CŒUR DE COLLOQUES, DE FORMATIONS, DE CONFÉRENCES... EN JUIN DERNIER, LA MODÉLISATION NUMÉRIQUE DE LA CONSTRUCTION A DONNÉ LIEU À UNE JOURNÉE DES EXPERTS DU BIM DANS LES LOCAUX D’ASTUS(2) (PLATE-FORME D’INNOVATION CONSTRUCTIVE) ET DES GRANDS ATELIERS DE VILLEFONTAINE (ISÈRE). L’ANIMATEUR DE CETTE MANIFESTATION, QUI A RÉUNI PLUS DE 160 PROFESSIONNELS (ARCHITECTES, ENTREPRISES, CHERCHEURS…), ÉTAIT CLÉMENT MABIRE, DIRECTEUR D’ASTUS CONSTRUCTION. ENTRETIEN.

THE BUILDING INFORMATION MODELING (BIM) IS THE DIGITAL MODEL OF A BUILDING. IT IS VERY USEFUL TO ANALYZE AND COMPARE THE OPTIONS REGARDING THE CONSTRUCTION. A FIRST DEDICATED EXHIBITION WILL TAKE PLACE IN LYON IN MARCH 2017. LAST JUNE, THE PROFESSIONALS ORGANIZED A SPECIAL EVENT CALLED “JOURNÉE DES EXPERTS DU BIM”, WHICH TOOK PLACE AT ASTUS, A BUILDING INNOVATION PLATFORM, AND LES GRANDS ATELIERS DE VILLEFONTAINE (ISÈRE). CLÉMENT MABIRE WAS IN CHARGE OF THE ANIMATION. THE DIRECTOR OF ASTUS CONSTRUCTION ANSWERS OUR QUESTIONS.

UN NOUVEAU MÉTIER ?

Clément Mabire, directeur d’Astus construction : « Sur les 36 000 architectes, seuls 50 peuvent dire qu’ils ont réalisé un projet intégralement en BIM »

OUTRE L’INTÉRÊT TECHNIQUE, QUEL EST BIM DANS LA CHAÎNE DES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION ? L’APPORT DU

Il permet de récréer du lien dans la collaboration entre corps de métiers du bâtiment. De l’artisan à l’architecte, le BIM permet de

Ce n’est pas un nouveau métier, ce serait plutôt une nouvelle fonction. Quelqu’un qui rassemble les compétences informatiques, maîtrise les maquettes 3D et du bâtiment. On a des maquettes 3D pour tout : la structure, la plomberie, l’architecture, le BIM management… Il existe des cabinets de synthèse indépendants. A Lyon, dix collaborateurs travaillent pour OTEIS, un grand cabinet français d’ingénierie qui emploie 400 personnes. Ils font de la synthèse d’exécution en phase chantier, de la maquette en temps réel en 3D… On peut corriger des réservations de plomberie erronées, des mesures d’un mur ou d’une cloison, avec des mesures au laser reportées sur la modélisation… Pas besoin d’être sur le chantier ; il suffit que les chefs de chantier soient munis d’une tablette ; ils transmettent les cotes et les données, la modélisation est faisable en temps réel.

D’OÙ VIENT LE BIM ET COMMENT

IRRIGUE-T-IL LES PROFESSIONS DE LA CONSTRUCTION

?

Le BIM vient plutôt de l’industrie aéronautique, de l’automobile, de l’armement. Mediaconstruct est l’association française qui porte le fichier 3D interopérable en France, c’est une déclinaison de l’alliance internationale BuildingSMART. Aujourd’hui, c’est la guerre des logiciels qui sont incompatibles entre eux. Le BIM se développe partout depuis trois ans, avec le plan de transition numérique dans le bâtiment, doté de 20 M€, de la ministre Cécile Duflot, puis de Sylvia Pinel. Le bâtiment est très conservateur dans ses méthodes de travail, cela prendra 25 ans pour que tout le monde s’en serve ! Seulement 2 ou 3 % des architectes utilisent le BIM et 10 % d’entre eux se servent un peu de la 3D, ils sont quasiment tous encore en 2D et parfois au crayon. Sur les 36 000 architectes, seuls 50 peuvent dire qu’ils ont réalisé un projet intégralement en BIM. Et malheureusement, 90 % des jeunes qui sortent des écoles d’archi ne sont pas formés au BIM.

LE BIM CONCERNE-T-IL TOUS LES PROJETS ET TOUS LES ACTEURS

?

Plus le projet est gros, plus il sera porté par le 187

jouer les médiateurs par une représentation graphique commune et accessible à tous. Dans la chaîne, il y a ceux qui pensent et ceux qui décident, ce ne sont pas les mêmes. Les projeteurs en 3D ne sont pas à même de faire passer le message, il faut quelqu’un de l’extérieur.

ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

LE BIM, UN FORT POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT EN FRANCE


© STUDIO SEZZ POUR SORIA ARCHITECTES

ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT Exemple de modélisation numérique réalisée pour le projet actuellement en cours de la restructuration du lycée Champollion de Grenoble

BIM. La modélisation 3D n’est pas à grande valeur ajoutée, cela se pratique aussi à distance et à bas coût avec des prestataires et ingénieurs en Inde, au Maroc… Il est important toutefois que la maîtrise reste en France. Mais le numérique va permettre de franchir la barrière de la langue, avec les systèmes intuitifs et les démonstrations 3D. Les grands donneurs d’ordre de la construction peuvent faire avancer les choses en imposant le BIM comme l’ont fait, dans d’autres secteurs, Renault, Peugeot, Airbus avec tous leurs soustraitants.

LA FRANCE EST-ELLE EN RETARD BIM ?

POUR LE

188

Le pays n’est pas vraiment en retard. La France est le seul pays au monde dont les écoles d’architectes dépendent du ministère de la Culture… Ce n’est pas gênant en soi mais dans les autres pays, les étudiants en archi sont en université, donc la coopé-

ration est plus naturelle entre les techniques. Les pays les plus avancés sont Singapour, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les pays scandinaves, l’Allemagne un peu moins. En France, il manque un vrai format interopérable et un éditeur français de logiciel.

AVEC ASTUS CONSTRUCTION, VOUS DÉVELOPPEZ LES ACTIONS EN FAVEUR DU

BIM…

Oui, Astus construction rassemble les acteurs pour confronter leurs expériences, décrypter leurs projets. Les professionnels peuvent ainsi observer comment les gens ont collaboré avec le BIM. Un archi avec son maître d’ouvrage…C’est loin d’être évident en toutes circonstances… Mais le marché du BIM se structure peu à peu, il commence à rapporter de l’argent, et des professionnels commencent à bien gagner leur vie. Reste à industrialiser des solutions techniques, des solutions innovantes…

1) La plate-forme constructive Astus est partenaire de GL Events dans l’organisation du salon BIMBANG Event, du 8 au 10 mars 2017 à Lyon-Eurexpo, et diffuse une lettre de l’actualité du BIM : « BIMBANG, tous acteurs de la construction numérique ». Selon les professionnels du secteur : « Les pratiques numériques et collaboratives répondent aux enjeux de performance environnementale, énergétique, de confort dans les bâtiments. » Le salon proposera 4 univers : BIM Business, BIM Décathlon, BIM Conférences et BIM Expo (www.astus-construction.fr). (2) Dans le cadre du Plan Bâtiment Durable, initié en 2010, le comité stratégique a soutenu la mise en place d’un réseau de plateformes techniques dédiées aux acteurs de la filière constructive. Chacune de ces plateformes a choisi des axes de spécialisation en fonction des savoir-faire parfois locaux, des partenaires industriels et laboratoires associés. La région Auvergne-Rhône-Alpes, principal financeur, a identifié le territoire du Nord-Isère pour implanter la plateforme Astus construction. Fort de ses compétences historiques dans le secteur des matériaux (ciment, textiles techniques, terre…) et de l’enveloppe du bâtiment, Astus est un centre technique composé de plateformes et d’espaces d’innovation.



ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT 190

BUREAUX : LE DESIGN POUR TOUS EST EN MARCHE OFFICE DESIGN FOR EVERYBODY DEPUIS LE SUCCÈS MONDIAL D’UNE CÉLÈBRE MARQUE DE MEUBLES D’ORIGINE SUÉDOISE, LE MOT MÊME DE « DESIGN » PARLE AU PLUS GRAND NOMBRE. MAIS QU’EST-CE QUE LE DESIGN ? ET PAR EXTENSION, PEUT-ON ENVISAGER UN VRAI TRAVAIL DE DESIGN SUR LE MOBILIER DES ENTREPRISES ?

SINCE A FAMOUS SWEDISH BRAND OF FURNITURE CONQUERED THE MARKET, THE NOTION OF DESIGN APPEALS TO EVERYBODY. WHAT DOES THE WORD REALLY MEAN? WOULD IT BE POSSIBLE TO DESIGN CREATIVE CORPORATE FURNITURE?

L

’universitaire Catherine Geel (1) n’est pas convaincue par la célèbre marque suédoise. Elle qui va travailler pour le compte de la Biennale du Design 2017 de Saint-Etienne sur « Le bureau de demain » : « Si l’on associe ‘‘design démocratisé’’ à Ikea, alors non ! En revanche, on peut poser l’équation investissement-réflexion/investissement financier raisonnable ». En clair, un joli design se paie mais il peut être accessible aux entreprises qui ne nagent pas dans le luxe. On retrouve tous les cas de figure, entre le patron qui veut se faire plaisir avec un joli bureau directorial « Google Desk » à 8 000 € et le plateau en contre-

plaqué à 100 €. De nombreux prestataires sur la place lyonnaise – citons Korus, APSI, Axial – offrent des palettes larges de mobiliers qui vous donneront l’impression de travailler dans un environnement bien à vous, et pas dans Brasil de Terry Gilliam ou Le Procès d’Orson Welles. Le temps est loin où les bureaux étaient tous standardisés. En open space ou en individuel, le mobilier de bureau design permet de créer un environnement unique, en donnant une véritable identité à l’entreprise. Un détail d’autant plus important si vous recevez du public ou des clients. Contemporain, classique, sobre, baroque… Le design ne connaît

pas de limite. Pour créer une ambiance moderne dans votre salle de réunion, laissez-vous tenter par une immense table en verre opaque. Pour un look rétro-chic, optez plutôt pour des meubles en bois exotique agrémentés de quelques petits accessoires (abat-jour, horloges, fauteuils, tables, cadres…) chinés. Il existe des meubles fabriqués à partir de matières recyclées. Les fabricants de meubles ont depuis longtemps déjà largement intégré la dimension ergonomique à la conception de leurs meubles. Aujourd’hui, le mobilier de bureau design s’affiche à des coûts de plus en plus abordables. Lampes, chaises, bureaux, armoires... Pour les budgets ser-

rés, il existe un marché de vente de mobilier d’occasion au sein duquel il est parfois possible de dénicher de petites perles design ! Les puristes trouveront également des pièces de mobilier haut de gamme et, surtout, uniques et/ou conçues par des designers indépendants. 1) Historienne, critique et commissaire d’exposition spécialisée en histoire culturelle et intellectuelle (XXe siècle), chargée de cours d’histoire de théorie du design à ENS de Cachan, Cité du Design Saint-Etienne, Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon, directrice de projets et de commandes aux designers pour des industries ou des commanditaires privés. Auteur notamment de Pierre Paulin Designer (Archibooks, 2008).

Ce bureau sans caisson avec passage de câble a pour nom « Google Desk ». Il a été conçu par le designer belge Danny Venlet pour Babini Office, une marque de meubles italienne. Coût : environ 8 000 €


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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT 192

LA CONCEPTION COLLABORATIVE POUR GAGNER EN PRODUCTIVITÉ ET EN BIEN-ÊTRE COLLABORATIVE DESIGN AS A WAY TO IMPROVE BOTH PRODUCTIVITY AND WELLBEING « DIRECTEUR DE CONCEPTION COLLABORATIVE D’ESPACE TERTIAIRE » CHEZ KORUS : D’AUCUNS PEUVENT SE DEMANDER QUEL MÉTIER SE CACHE DERRIÈRE CE TITRE. IL EST VRAI QUE VICTOR BOUZARD – IL LE DIT LUI-MÊME – EST « PROBABLEMENT L’UN DES RARES À PRATIQUER CE MÉTIER EN FRANCE AVEC CETTE DOUBLE CASQUETTE ‘‘CONSEIL EN ORGANISATION ET DESIGN D’ESPACE’’ ! »

VICTOR BOUZARD IS THE DIRECTOR OF “COLLABORATIVE DESIGN FOR OFFICE SPACES” AT KORUS. WHAT DOES IT MEAN EXACTLY? ACCORDING TO THE MAN, THE PROFESSION IS RARELY GIVEN IN FRANCE, ESPECIALLY FOR PEOPLE DEALING WITH “BUSINESS CONSULTING AND SPACE DESIGN”.

A

u sein de Korus, Victor Bouzard intervient en amont de la conception des espaces de bureau avec les dirigeants et les équipes des entreprises clientes : « Bien souvent, les entreprises qui opèrent un changement dans leur organisation ne pensent pas à modifier leur environnement, et parfois celui-ci devient un frein au bon fonctionnement. Ou inversement, elles changent leur environnement sans faire le travail de concertation qui, au final, pourrait se traduire par un gain de productivité de 3 à 4 %… » Korus, contractant général, intervient beaucoup dans les espaces bancaires, les magasins, et développe la partie bureau ; c’est là que les compétences de Victor Bouzard ont rencontré les besoins de Korus il y a quatre mois. La conception collaborative peut nécessiter jusqu’à 3 ou 4 mois selon la taille du projet et le nombre de salariés concernés : « Sur des gros projets de 300 salariés, cela peut être long, et chacun devra y consacrer un peu de temps ». Comme son nom l’indique, cela consiste à construire avec les utilisateurs ce qui sera leur espace de tra-

Victor Bouzard

vail futur. « Leur outil de travail », précise Victor Bouzard. « Je vais d’abord demander à l’entreprise : pourquoi voulez-vous changer vos espaces de travail ? Quel est le sens du projet global ? Que souhaitez-vous améliorer ? » C’est une réflexion en profondeur qui va s’opérer et les acteurs de l’entreprise y seront associés : « Bien souvent, les changements dans les bureaux

ont été faits sans concertation avec les intéressés, et l’on se heurte aux problèmes, mais il est trop tard. […] Cela peut être un cadre qui était seul dans son bureau, qui se retrouve au milieu d’un open space et qui va perdre ses repères ! […] Les problèmes d’acoustique reviennent aussi souvent. […] On s’aperçoit qu’on a séparé par des étages des collaborateurs qui sont cen-

sés travailler ensemble, et à qui les ascenseurs font perdre beaucoup de temps. […] Ce peut être aussi bien une poubelle à recyclage du papier ou une machine à café qui vont être placées trop loin des utilisateurs ». Au départ d’un projet, Victor Bouzard va devoir déterminer les intentions du commanditaire, qu’il s’agisse d’une installation, d’un déménagement, d’une restructuration : « Il va falloir cocréer l’espace de travail en fonction des usages de chacun. […] Le design pour moi, c’est bien créer en restant centré sur les usages de l’utilisateur final. On va se mettre d’accord sur un cadre avec le dirigeant et ensuite aller voir chacun et demander avec qui vous avez besoin de travailler, de qui souhaitez-vous être proche géographiquement. Un des secrets de l’accompagnement, c’est de faire en sorte que les gens se projettent déjà demain dans leur espace. Nous avons d’ailleurs des outils 3D qui leur permettront de visualiser ». Pour Victor Bouzard, la conception collaborative apporte une triple valeur ajoutée : en ressources humaines, en productivité, en valorisation de l’immobilier.


Tendance jusque dans vos cloisons ! Aujourd’hui, les entreprises l’ont compris : l’efficacité des collaborateurs passe aussi par l’environnement de travail. Présente sur Lyon et sa région depuis près de vingt ans, la société Chemin pense et aménage des espaces de travail en respectant l’image et la culture de chaque société, tous secteurs confondus. Le cloisonnement amovible selon Chemin Aménagement se décline du plus fonctionnel au plus tendance. Cette dernière option a d’ailleurs été retenue pour la toute nouvelle agence AXA de Neuville-sur-Saône dont l’aménagement a été confié à la « maison » Chemin.

Carole Doloty, responsable de l’agence AXA : « Nous étions un peu perplexes quand on nous a présenté le projet mais, au final, nous sommes ravis ! Les cloisons sont vitrées mais pas jusqu’en bas, ce qui permet d’avoir chacun son espace. Nous ne sommes pas complètement ouverts sur l’extérieur. Et le côté vitré offre beaucoup de clarté à l’agence. Nos clients sont impressionnés quand ils poussent la porte ! »

Ici, les cloisons vitrées type « atelier » découpent les espaces de travail à la satisfaction des salariés comme des clients. À partir de matériaux classiques, Chemin Aménagement propose à chaque client des solutions à l’image de l’entreprise, inscrivant ces espaces dans leur époque grâce à un design résolument contemporain. Chemin Aménagement prend en charge chaque projet dès sa conception : étude, conseil, choix des matériaux dans votre fourchette budgétaire tout en garantissant le respect des délais.

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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

AMÉNAGEMENT ET AGENCEMENT DE BUREAUX : LA NOUVELLE DONNE ! THE REVOLUTION OF WORKSTATION LAYOUT MEUBLER AUJOURD’HUI DES BUREAUX, CE N’EST PLUS POSER DES PLATEAUX ET DES CHAISES DANS DES PIÈCES CARRÉES OU RECTANGULAIRES. CE SERAIT PLUTÔT DÉLIMITER, ORGANISER, DÉFINIR L’ESPACE DANS DES LIEUX LARGEMENT OUVERTS, DES OPEN SPACE, EN ALTERNANT DIFFÉRENTES SÉQUENCES OÙ L’ON POURRA TRAVAILLER PARTOUT, DIGITAL OBLIGE ! ETAT DES LIEUX ET TÉMOIGNAGES À TRAVERS TROIS ENTREPRISES.

A SIMPLE DESK, AN ERGONOMIC OFFICE CHAIR… SURE THAT ALL THAT SAMENESS AND ETERNAL CORPORATE “GRAYNESS” DOES NOTHING GOOD FOR YOUR ABILITY TO COME UP WITH GREAT NEW IDEAS. NOW IS THE TIME TO ORGANIZE YOUR OFFICE, TO OPEN SPACES AND CREATE SEVERAL “DIGITAL” WORKSTATIONS WITHIN THE COMPANY. HERE WE PRESENT THREE TESTIMONIES GIVING YOU SOME WAYS TO SPRUCE UP A WORKPLACE.

LAURENT GESSE (AXIAL) : « LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL EST DEVENU PRIMORDIAL » LAURENT GESSE (AXIAL): “THE EMPLOYEES’ WELLBEING HAS BECOME ESSENTIAL” AXIAL, QUI EMPLOIE 15 PERSONNES (HORS AGENCE DE SHANGHAI) ET RÉALISE 2,5 M€ DE C.A, DÉVELOPPE SES COMPÉTENCES À PARTS ÉGALES DANS L’AMÉNAGEMENT DE STANDS SUR LES SALONS (AXIAL EXPO) ET DANS L’AGENCEMENT DE BUREAUX (AXIAL AGENCEMENT). IL DÉVELOPPE ÉGALEMENT UN SECTEUR « IDENTITÉ » (20 % DE SON ACTIVITÉ) AVEC LA SIGNALÉTIQUE. ENTRETIEN AVEC SON DIRIGEANT LAURENT GESSE.

AXIAL EMPLOYS 15 PEOPLE APART FROM THE AGENCY OF SHANGHAI AND REALIZES A TURNOVER OF 2.5 M€. THE COMPANY WORKS IN THE FIELDS OF BOOTH LAYOUT IN MAJOR EVENTS (AXIAL EXPO) AND WORKSTATION LAYOUT (AXIAL AGENCEMENT). 20% OF THE TURNOVER IS ALSO DEDICATED TO THE “IDENTITY” OF A SOCIETY, USING THE SIGNAGE. INTERVIEW WITH THE MANAGER, LAURENT GESSE. AXIAL A 30 ANS ET N’A PAS CESSÉ DE GRANDIR. RAPPELEZ-NOUS LA GENÈSE DE L’ENTREPRISE ?

ministre. Une première mission

L’entreprise est née en 1986 sous

tité) en lien direct avec sa raison

de très bons auspices… La socié-

d’être : la conception d’espaces

té n’est pas encore immatriculée

sur mesure. Notre pôle agence-

qu’elle se voit confier la concep-

ment est en croissance continue

tion et la réalisation des aména-

depuis les années 2000 avec un

gements pour l’accueil du pape

secteur tertiaire qui va connaître

Jean-Paul II à l’aéroport Satolas,

une véritable expansion, où

avec comme maître de céré-

l’image de l’entreprise doit être

monie le jeune Jacques Chirac,

en adéquation avec sa commu-

en guise de baptême… Depuis, Axial a développé trois départements (expo, agencement, iden-

nication. L’entreprise devient un

fraîchement nommé Premier 194

Laurent Gesse, président d’Axial


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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

lieu de vie, avec un soin apporté au bien-être des collaborateurs. Ce sont les années Facebook, Google, Apple avec des lieux et des ambiances improbables pour que les collaborateurs se sentent bien dans leur cadre de travail.

COMMENT AVEZ-VOUS VU ÉVOLUER LA DEMANDE DES ENTREPRISES POUR LEURS LOCAUX

?

Depuis une dizaine d’années, les entreprises ont intégré que leur locaux communiquent : un bureau, un hall d’accueil, une salle de réunion libèrent parfois bien plus d’informations sur la culture et le positionnement de l’entreprise qu’un long discours. Nous avons donc développé des process visant à recueillir le maximum d’informations pour constituer un cahier des charges fonctionnel et un cahier des charges esthétique. Au-delà de ça, les employés ont eux aussi considérablement évolué dans leur façon de s’approprier leurs espaces de travail : mobilité, home-office, travaux collaboratifs… Le bien-être au travail est devenu primordial, charge à nous de définir avec nos clients, ce qu’est leur définition spécifique du « bien-être » et de proposer des projets en correspondance parfaite avec leur vision, leurs méthodes de travail, leurs façons d’accueillir, de recevoir, de travailler…

COMMENT AVEZ-VOUS

? QUELLES OFFRES AVEZ-VOUS LANCÉES ? Y A-T-IL EU DES COUACS, DES IDÉES QUI N’ONT PAS FONCTIONNÉ, ET D’AUTRES, AU CONTRAIRE, QUI ONT PLU TOUT DE SUITE ? RÉPONDU AU MARCHÉ

196

En matière d’architecture intérieure pour les entreprises, les réponses basées sur la seule

fonctionnalité ne séduisent plus. C’est pourquoi l’évolution des matériaux et le progrès lié aux technologies audio-visuelles et informatiques nous fournissent continuellement de nouvelles solutions. Alors évidemment la nouveauté peut faire peur et engendrer la découverte d’effets secondaires mal anticipés. C’est là que le fait d’avoir un bureau de création, un bureau d’étude et un atelier, les trois internalisés, nous permettent de tester, d’améliorer, puis enfin de proposer en toute sécurité des solutions inédites à nos clients. L’exemple type, c’est l’émergence des espaces de travail collaboratif où l’on peut écrire, projeter, aimanter… Séduisante solution mais finalement complexe à appréhender en termes d’entretien, d’acoustique ou de luminosité en cas de projection. La mise au point de ce genre de procédé a forcément nécessité des phases de test importantes chez nous avant d’être proposé.

COMMENT TRAVAILLEZ-VOUS À ? QUELLES SONT

L’ÉTRANGER

LES PRINCIPALES DIFFÉRENCES AVEC LA

FRANCE, EN CHINE ?

PAR EXEMPLE

Nous avons organisé nos équipes de la même manière, pour un suivi et une gestion globale du projet. C’est la condition pour que nos clients soient satisfaits de notre prestation. Notre process nous confirme à chaque réalisation que le client est pleinement satisfait lorsque que nous pilotons l’ensemble. Exigences qui n’ont cessé de progresser avec les années. Surtout en temps d’étude et de fabrication, qui doivent être de plus en plus courts et face auxquels il faut toujours être très réactif. La réactivité est le mot adapté pour la Chine ! La vitesse de réponse fait partie des critères de réussite en Asie. Pour cela,

nous avons un point hebdomadaire avec nos responsables de marques « Axial Expo » et « Axial Agencement » qui suivent l’ensemble des projets en cours et sont capables de répartir les projets d’une semaine sur l’autre avec chacun de nos créatifs. Nous gérons environ 200 projets par an de différentes envergures (jusqu’à 2 000 m2).

FAITES-VOUS APPEL À DES CONCEPTEURS DIFFÉRENTS SELON QUE VOUS TRAVAILLEZ POUR UNE BANQUE, UN CHOCOLATIER, UN INDUSTRIEL

?

Nous avons une équipe avec des profils variés (scénographe, designer d’espace, architecte d’intérieur, graphiste…). Tous créent et travaillent l’agencement d’espace quel que soit le client. L’intérêt pour eux ? Travailler, comprendre, s’intéresser au client. Cela fait naître une effervescence créative plus importante que si nous avions une spécificité métier. Chaque client est différent et nous apportons une réponse sur mesure à chacun d’eux. Notre approche est toujours la même : faire réagir le client face à des « moodboards », ce qui nous permet d’affiner le cahier des charges pour que nos propositions soient le plus juste. L’écoute est primordiale.

QUELS SONT LES GRANDES TENDANCES DANS LE BUREAU

(OPEN SPACE, PETIT BUREAU, ÉCLAIRAGES) ?

L’open space, tel qu’il existait dans les années 1980/90, est révolu ! Un soin particulier doit être apporté à l’acoustique. Ce confort, longtemps laissé de côté au profit d’autres arbitrages budgétaires, est maintenant une demande récurrente. Le bruit est devenu le mal à traiter. Des solutions acoustiques performantes existent, y compris dans le mobilier. Nous avons des pres-

tataires à la pointe dans ces nouvelles technologies. L’espace de réunion a changé. Il est difficile de maintenir des espaces aussi grands aussi souvent inutilisés. A chaque fois, il faut trouver des solutions d’agencements qui permettent des alternatives pour que ces surfaces ne soient pas inexploitées. L’éclairage est de moins en moins énergivore avec la technologie LED. La basse consommation et la gestion intelligente des bâtiments amènent des réflexions inenvisageables il y a encore quelques années. Les bâtiments seront gérés à distance, en fonction des utilisateurs présents dans les bureaux, avec une souplesse d’utilisation pour chaque utilisateur.

QUE DITES-VOUS POUR

CONVAINCRE UNE ENTRE-

PRISE DE FAIRE APPEL À VOS SERVICES AU LIEU DE JUSTE POSER SES MEUBLES DANS SES BUREAUX

?

Les mètres carrés coûtent chers et parlent de ce que vous êtes… Concernant les espaces de travail, une réflexion intégrant des critères d’ergonomie, d’esthétique, de mobilité et de numérique ne peut pas s’improviser. Sans parler des conséquences d’aménagement mal anticipé sur l’équilibre social de votre entreprise (maladies du travail, taux d’absentéisme, mauvaise ambiance...). Les économies ne sont pas toujours celles que l’on croit…


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ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

THIBAUT CONVERT (APSI) : « LE DIGITAL A TOUT TRANSFORMÉ ! » THIBAUT CONVERT (APSI): “DIGITAL DATA HAS TRANSFORMED MANY PARTS OF OUR DAILY LIVES!” THIBAUT ET BENOÎT CONVERT ONT REPRIS L’ENTREPRISE APSI EN 2002. ELLE REPRÉSENTAIT ALORS 500 000 € DE C.A. AUJOURD’HUI, APRÈS CETTE BELLE CROISSANCE EN MOINS DE 15 ANS, LE GROUPE APSI EMPLOIE 40 PERSONNES ET RÉALISE ENVIRON 10 M€ DE C.A. ENTRETIEN AVEC THIBAUT CONVERT, CO-GÉRANT.

IN 2002, THIBAUT AND BENOÎT CONVERT TOOK OVER APSI, WHICH GENERATED A TURNOVER OF 500,000 €. SINCE, THE COMPANY HAS GROWN SIGNIFICANTLY: IT IS CURRENTLY EMPLOYING 40 PEOPLE AND MAKES A TURNOVER OF ABOUT 10 M€. INTERVIEW WITH THIBAUT CONVERT, THE JOINT MANAGER OF APSI. EN TERMES D’AMÉNAGEMENT DE BUREAU, VOTRE MÉTIER

SEMBLE AVOIR BEAUCOUP ÉVOLUÉ. IL NE S’AGIT PLUS SEULEMENT DE POSER DES MEUBLES DANS UNE PIÈCE.

POUVEZ?

VOUS NOUS ÉCLAIRER

Le coût de l’immobilier a un impact important sur l’aménagement des espaces tertiaires. Même si en France, 73 % des employés travaillent dans un bureau fermé, collectif ou individuel, les bureaux cloisonnés ont tendance à disparaître. Les architectes et space planners nous sollicitent car désormais, c’est le mobilier qui structure l’espace. Le mobilier de bureau est plus « intelligent », il associe modularité, mobilité et fonctionnalité. Par exemple, une armoire de rangement d’une hauteur de 114 cm peut séparer deux zones de travail, servir de point de rencontre et d’échange, être équipée d’un dos acoustique et de trois bannettes de rangement sur le dessus.

QUELLE EST LA NATURE DE LA DEMANDE DE VOTRE CLIENTÈLE AUJOURD’HUI

?

198

Le digital a tout transformé. Nous avons une très forte demande en termes de connectivité et de mobilité. Tout doit être interchangeable, simplement et facilement… Les postes de travail sont installés en antici-

Thibault Convert et Benoît Convert

pant les changements à venir. Une installation peut complètement évoluer en un ou deux ans. L’éclairage aussi connait une forte mutation. De plus en plus, il est partie intégrante du poste de travail et se déplace avec le bureau et le téléphone. Avec les ordinateurs portables, les tablettes, les smartphones, on travaille partout, tout le temps. On ne va plus au bureau, mais au travail. A la cafétéria, dans des espaces lounge, des box de concentration, des salles de réunion, des bulles acoustiques, dans une salle d’attente, ou encore debout en appuyant un coude sur des éléments de rangement… Nous transformons l’espace pour le rendre plus agréable et fonctionnel avec de la connectivité et du câblage partout. Une étude Actinéo de

2015 a montré que les salariés mettaient la qualité de vie au travail en deuxième position derrière l’intérêt du travail, mais devant la rémunération. L’aménagement de l’espace, l’acoustique, l’éclairage, le traitement de l’air intérieur sont autant de composantes qui impactent le relationnel et donc la qualité de vie au travail. Aujourd’hui, on crée des espaces pour favoriser les échanges entre les collaborateurs d’une même entreprise. On observe de moins en moins de demandes de bureaux de direction, nous participons en quelque sorte au management horizontal.

COMMENT, EN TANT QU’ENTREPRENEURS, VOUS ÊTESVOUS ADAPTÉS À CES CHANGEMENTS POUR PROPOSER UNE OFFRE TRÈS CONTEMPORAINE AUJOURD’HUI ?

Nous avons créé un bureau d’études. Il est géré par la nouvelle génération : la génération « Y » hyper connectée ; deux jeunes architectes d’intérieur qui planifient avec des logiciels 3D l’implantation du mobilier dans l’espace. Nous sommes capables d’équiper en solution globale des bureaux de 1 à 450 personnes et plus (NDLR : 450 personnes, ce fut le cas à Lyon pour APSI qui a équipé AVEM, une filiale du Crédit Agricole en juillet 2015). Nous nous

appuyons aussi sur nos partenaires fabricants, comme Sedus (Allemagne) ou Bene (Autriche), dont les centres de R&D anticipent, par exemple, l’arrivée de la génération Y, l’évolution de la société et la place du digital.

CONCRÈTEMENT, COMMENT TRAVAILLEZ-VOUS AVEC VOS CLIENTS ? Cela commence toujours par une phase d’écoute et d’audit de 2 ou 3 rendez-vous. Puis on passe à l’étude, aux plans et le choix du mobilier s’impose assez logiquement.

FAUT-IL ÊTRE UNE ENTREPRISE RICHE POUR FAIRE APPEL À VOS SERVICES ?

Nous avons prévu cela et nous proposons trois gammes de prix dans nos mobiliers en restant dans la qualité et le made in Europe.

COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR ? Nous avons une bonne croissance sur ce domaine du mobilier, nous progressons aussi grâce à nos prescripteurs, architectes, promoteurs. Par ailleurs, nous travaillons peu avec le secteur public et les collectivités. Nous avons 3 500 clients sur la région, le potentiel de Lyon et de la région est important… Nous sommes fiers d’être une PME indépendante.


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KORUS ARRIVE À LYON KORUS MOVES IN LYON SPÉCIALISTE EN AMÉNAGEMENT D’ESPACES BANCAIRES, COMMERCIAUX ET TERTIAIRES, LE GROUPE ISÉROIS KORUS OXYGÈNE À LYON.

CONTINUE SON MAILLAGE TERRITORIAL EN S’IMPLANTANT À LA TOUR

BASED IN THE ISÈRE DEPARTMENT AND SPECIALIZED IN THE LAYOUT OF BANKS, COMMERCIAL AND OFFICE BUILDINGS, KORUS CONTINUES TO GROW. THE COMPANY HAS JUST SET UP A BUSINESS IN THE TOWER OXYGÈNE, IN LYON.

200

V

ingt-cinq ans après

dans la stratégie du groupe »,

sont en pleine mutation dans un

différenciante et privilégier le

sa création à La

explique la direction dans un

contexte concurrentiel intense »,

savoir-être, la convivialité, l’ac-

Murette (Isère) par

communiqué.

plus

confie Charles Marcolin, fonda-

compagnement, l’attention et le

son

Pdg

que la métropole lyonnaise et

teur et Pdg de Korus. En atteste

service ».

Charles Marcolin, le groupe

sa région s’inscrivent dans une

l’arrivée de concepts innovants,

À cela s’ajoute une autre problé-

Korus, spécialiste de l’aména-

dynamique économique forte,

comme l’aménagement pensé

matique, celle des contraintes

gement d’espaces bancaires,

« un espace européen attractif

par le groupe bancaire Crédit

environnementales qui poussent

commerciaux et tertiaires, s’im-

et le deuxième grand pôle de

Agricole du type Store, des es-

les entreprises à repenser la

plante à Lyon. Plus précisément,

développement de France ».

paces ouverts, plus attrayants et

notion de travail et à optimi-

c’est dans la tour Oxygène à la

Un choix mûrement réfléchi,

résolument digitaux. « Les tech-

ser leurs espaces. Comptant

Part-Dieu que l’entreprise s’ins-

confirmé par une étude datant

nologies de l’information et de la

250 collaborateurs répartis dans

talle afin de gagner en proxi-

de 2015 qui indiquait que 46 %

communication, de plus en plus

13 implantations en Europe (Ita-

mité avec ses clients. Le groupe

des décideurs européens jugent

performantes, font progressive-

lie, Allemagne et Espagne), dont

renforce ainsi son maillage ter-

Lyon comme la première métro-

ment perdre à l’espace physique

7 en France, Korus réalise plus

ritorial, disposant déjà de sept

pole capable de rivaliser avec

le monopole de la compétence

de 500 points de vente par an

directions régionales en France.

Paris. Avec la révolution numé-

métier. L’ensemble de la com-

pour un chiffre d’affaires dépas-

« La ville de Lyon s’impose donc

rique et les « nouveaux » modes

munauté de vente devra, de

sant les 100 M€.

comme une décision logique

d’organisation, « les espaces

ce fait, être plus créative, plus

actuel

D’autant


Catherine Isabel Baudry Directeur du pôle marketing et communication GrandLyon Habitat

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LY O N • P A R I S • S H A N G H A I AGENCEMENT / EXPOSITION WWW.AXIALEXPO.COM


ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

GAGNER DES PARTS D’ÉNERGIE DANS LES BUREAUX HOW TO SAVE ENERGY IN AN OFFICE BUILDING TRUFFÉS D’OBLIGATIONS RÈGLEMENTAIRES PAR LES LOIS SUCCESSIVES (LOI NOME, RT 2012, TRANSITION ÉNERGÉTIQUE…), LES NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE ENGENDRENT NÉANMOINS DE RÉELLES BAISSES DES COÛTS DE FONCTIONNEMENT, À CONDITION D’INVESTIR UN MINIMUM. LE POINT.

NOME LAW, RT2012, ENERGY TRANSITION… TAXES AND REGULATION INTEND TO INFLUENCE BUILDING ENERGY HOWEVER, IF THE COMPANY IS READY TO INVEST, THE NEW WAYS OF SAVING ENERGY TEND TO DECREASE THE OPERATIONAL COSTS.

USE.

E

n 2010, le secteur tertiaire représentait environ 15 % de la demande en énergie. Dans ce secteur, les branches commerces et bureaux sont les plus consommatrices, avec chacune 204,6 millions de mètres carrés chauffés, sur un total de 922 millions (source : Ademe). Les nouvelles constructions de bureaux sont le plus souvent performantes sur les consommations énergétiques et répondent aux normes HQE (Haute qualité environnementale) ou TPHE, voire BEPOS, comprenez bâtiment à énergie positive. Pour amorcer la démarche d’économies d’énergie, un diagnostic énergétique peut aider. Il est obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés (obligatoire pour tous en cas de revente ou relocation). Il permet d’établir un bilan des consommations et des usages énergétiques et d’identifier les actions d’économies d’énergie. De nombreux bureaux d’études se sont spécialisés dans les diagnostics (l’Ademe peut soutenir financièrement la réalisation de ces diagnostics). L’un des plus importants en France, H3C, est basé à Meylan (près de Grenoble). Il s’apprête à auditer… l’Elysée. Décrocher la norme ISO 50 001 est une sorte de sésame qui permet d’éviter les diagnostics, renouvelables tous les quatre ans selon la loi. Mais pour les centaines de milliers d’entreprises tertiaires de petites et moyennes tailles, il est aussi possible de gagner des parts d’énergie avec des actions simples.

ÉCLAIRAGE

202

En France, l’éclairage consomme 49 TWh par an, soit plus de 10 % de la consommation nationale totale d’électricité. La consomma-

tion annuelle de l’éclairage des bureaux est de 6 TWh. Dans les bureaux, un mètre carré rénové avec des luminaires fluorescents électroniques et une gestion automatique selon la présence et la lumière du jour économise en moyenne chaque année 50 kWh, soit 7,5 €/ m2/an, économie de maintenance comprise. Ainsi, l’amortissement d’une rénovation de l’éclairage est inférieur à trois ans.

VENTILATION-CLIMATISATION Dans des locaux, il existe de nombreuses alternatives de bon sens à la climatisation, notamment l’utilisation d’un système de ventilation efficace ou la mise en place de protections solaires passives. Dans l’utilisation de la climatisation, ne pas dépasser de plus de 4 degrés la température extérieure.

VEILLE D’ORDINATEUR Un photocopieur consomme 80 % de son énergie en mode attente. Les imprimantes à jet d’encre consomment 5 à 10 Wh en fonctionnement et n’ont pas besoin de préchauffage, alors que les imprimantes laser consomment 200 à 300 Wh. Les équipements multifonctions consomment bien moins que la somme des appareils qu’ils remplacent. Un ordinateur en veille utilise 20 à 40 % de l’équivalent de sa consommation en marche. Un ordinateur éteint, mais qui reste branché, continue aussi à consommer (environ 70 Wh par jour). En moyenne, une unité centrale consomme 20 à 100 Wh et un écran plat entre 10 et 30 Wh. Allumé toute l’année, 24 h/24, un seul ordinateur peut donc coûter jusqu’à 100 € d’électricité par an. L’installation de multiprises sur les postes informatiques peut donc permettre de remédier à cela.

CHAUFFAGE Le chauffage représente plus de la moitié des consommations énergétiques d’un bureau. Pour réduire ces consommations, quelques actions sans investissement peuvent être mises facilement en place : programmer les horaires de chauffe afin de réduire la température en période d’inutilisation ; régler les thermostats sur 19° en journée ; réduire de 1° la température de consigne permet d’économiser 7 % de la consommation de chauffage.

COURRIEL Les transferts d’informations mis en œuvre lors de l’envoi d’un courriel ou d’une requête Internet nécessitent à chaque étape des équipements qui consomment de l’énergie tant pour leur fabrication que pour leur fonctionnement. Pour réduire ceci, vous pouvez diminuer l’envoi de messages en nombre et optimiser le poids du message. Simplifier vos recherches sur le web : taper l’adresse du site directement dans la barre d’adresse consomme quatre fois moins que passer par le moteur de recherche.

EAU Un employé de bureau consomme en moyenne 5 m3 d’eau par an. Vous pouvez gagner jusqu’à 20 % de consommations en installant des chasses d’eau à double débit ou des réducteurs de débits sur les robinets. Le suivi des consommations est également important : un robinet qui goutte peut débiter jusqu’à 90 m3 par an, soit 270 €.


OF THE IMPORTANCE OF GREEN OFFICES LE VÉGÉTAL N’EST PAS LE PARENT PAUVRE DE L’AMÉNAGEMENT DE BUREAUX, MAIS IL A ENCORE UN PEU DE MAL À S’INSTALLER DANS LES MENTALITÉS DES ENTREPRISES. SI LES ESPACES VERTS EXTÉRIEURS SONT BIEN INVESTIS AUJOURD’HUI, L’ÉVOLUTION VERS LES ESPACES INTÉRIEURS EST EN MARCHE, MAIS RESTE LENTE.

PEOPLE MAY OFTEN NOTICE A FEW PLANTS AND VEGETABLES IN A PERSON’S OFFICE. STILL, THE COMPANIES HAVE TO CONSIDER THE POSITIVE IMPACT THEY CAN HAVE ON THE EMPLOYEES. THERE ARE MORE AND MORE GREEN SPACES ON THE OUTSIDE, BUT THEY ALSO HAVE TO BE INTEGRATED INSIDE THE BUILDINGS.

A

utant le dire tout de suite, la végétalisation des bureaux n’est pas toujours la priorité des entreprises dans leurs demandes aux aménageurs et c’est parfois même une épine dans le pied. Non pas que les agenceurs soient allergiques aux végétaux mais ce serait plutôt la gestion au quotidien qui poserait problème et serait un peu « négligée » par les entreprises dans leurs propres bureaux. « Le végétal, notre hantise », lâche Laurent Gesse, président d’Axial. « Toujours mal entretenu, mal géré, sauf quand nous préconisons un partenaire qui gère l’entretien au quotidien. Seul gage de beaux espaces végétalisés. Depuis quelques années, les murs stabilisés sont une vraie alternative… » Végétaliser, c’est précisément le métier d’Ambiance florale (« La Palmeraie de la Tour », La Tourde-Salvagny). Au départ, le premier métier d’Ambiance florale était la décoration et location de végétaux. Ensuite, les activités se sont développées parallèlement à la location de la salle et du site de La Tour-de-Salvagny. « Les deux activités restent très liées », précise-t-on à la Palmeraie. « Nous avons une bonne partie des plantes qui servent de décoration pour les soirées à la Palmeraie, que nous louons éga-

lement à l’extérieur ». Ambiance florale, presque 40 ans d’existence, emploie sept personnes dont quatre pour les contrats d’entretien et les locations ponctuelles. Mais les temps sont

durs pour les entreprises spécialisées du domaine « végétal », même si la demande demeure présente malgré la crise. « Nous avons plus de demandes pour des locations ponctuelles

dans les entreprises (inauguration, soirée…), moins pour du long terme dans les bureaux. Les budgets se réduisent et le budget plantes fait malheureusement partie de ceux qui sont supprimés en premier ! » Chez Ambiance florale, on précise : « Nous construisons une offre adaptée au lieu, à la demande, aux besoins… On fait du sur mesure avec l’entreprise. Nous ne nous limitons pas à la région lyonnaise, nous pouvons nous déplacer dans la France entière. Nous avons de nombreux contrats dans le Sud-Est ». Les murs végétalisés ne sont pas encore le lot quotidien. « La demande se tourne généralement vers les bacs modernes avec plantes vertes graphiques, une composition florale pour l’accueil… Quelques demandes originales vont vers les décors thématiques (soirées exotiques, sapin de Noël…) ». Ambiance florale travaille aussi pour des installations plus éphémères comme des stands, des showrooms. « Les tendances vont vers des demandes plus ciblées en fonction du domaine d’activité des exposants, peut-être plus de murs végétaux éphémères ».

ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

ET UN DÉFI

203

VÉGÉTALISER LES BUREAUX, UN ENJEU


« WE MUST OBSERVE THE EVOLUTION OF GREEN SPACES » LE SAVIEZ-VOUS ? IL EXISTE EN FRANCE UN OBSERVATOIRE DES VILLES VERTES. SON RÔLE ? PROMOUVOIR LE FOISONNEMENT D’INITIATIVES VÉGÉTALES EN MILIEU URBAIN.

IN FRANCE, AN OBSERVATORY WAS CREATED TO STUDY THE “GREEN CITIES” AND PROMOTE THE GREEN INITIATIVES IN THE TOWN PLANNING.

L

es espaces verts urbains sont des lieux de santé publique et des vecteurs d’activité économique. Face à ce constat, l’Unep – les entreprises du paysage – et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville, ont décidé de s’associer pour créer l’Observatoire des villes vertes. Comment mieux appréhender les enjeux de la ville verte en France ? A quelles problématiques actuelles les villes françaises sont-elles confrontées en matière de gestion des espaces verts ? Quels sont les projets majeurs en cours et à venir ? Quelles sont les tendances en matière d’aménagements paysagers ? Y a-t-il des expérimentations ou innovations prometteuses ? Quelles sont les initiatives végétales emblématiques en milieu urbain ? Autant de questions auxquelles l’observatoire des villes a décidé de tenter de répondre. A l’heure de la « ville sensible », nouveau paradigme urbain au sein duquel le végétal est appelé à jouer un rôle croissant, l’Unep – les entreprises du paysage – et Hortis souhaitent, avec cet observatoire, développer la

réflexion sur les perspectives de la ville verte en France et promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain. Ainsi, un panel d’experts, composé d’une vingtaine de cadres territoriaux, a été mis en place pour nourrir la réflexion sur ces sujets-clés. « Donnons corps à la ‘‘ville végétale’’ de demain, bioclimatique et durable ! » Tel pourrait être le mot d’ordre des acteurs de cet observatoire qui clament avec force que l’espace urbain ne doit pas être un obstacle à la mobilité des espèces : « Déployons de nouvelles trames vertes et bleues, gérées sans pesticides, pour maintenir une faune et une flore riches en ville et créer des continuités écologiques ! » Vingt-quatre villes françaises ont été mises en avant par l’observatoire pour leurs projets innovants en matière de ville verte. En région Auvergne Rhône-Alpes, on recense Lyon et le réaménagement des rives de Saône, ainsi que Grenoble et son verger collectif et sa ferme urbaine.

URBANISME ÉCOLOGIQUE Depuis le XIXe siècle, la prise en compte des espaces végétalisés urbains a connu des

étapes contrastées. C’est dans les années 2000 que les notions de « vert », « écologie », « nature » et « durable » commencent à connaître un franc succès (coulée verte, écoquartier, parc urbain naturel, ville durable, etc.). À son tour, le vocabulaire de « la nouvelle tendance de l’urbanisme » s’enrichit au fur et à mesure que les initiatives en faveur de l’environnement se multiplient. Le rôle écologique des espaces verts commence à être pris en compte dans la planification urbaine au même titre que les fonctions sociales et urbanistiques. On parle même de nos jours d’« urbanisme écologique ». Aujourd’hui, les politiques urbaines boostent de fait les espaces végétalisés en général et les espaces verts urbains en particulier. Chaque agglomération possède sa stratégie de planification et de gestion des futures trames vertes. La naissance de cet observatoire, ses travaux et les politiques urbaines attestent de cette nouvelle réalité « verte ». La ville a fait de la verte nature son poumon social, environnemental et même économique.

© BOUDIER POUR IN SITU

ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT / ARCHITECTURE AND LAYOUT

« OBSERVER LA VILLE VERTE »

204

Vue de Rochetaillée-sur-Saône



IV - L’APPROCHE FINANCIÈRE IV - THE FINANCIAL APPROACH SCPI : une opportunité pour les territoires et les épargnants

p. 208

Annemasse Agglo signe un bail emphytéotique administratif avec Investisseur des Alpes

p. 212

Développement 38, le nouvel outil de portage locatif en Isère

p. 214

Une entreprise peut-elle renégocier le taux de son prêt immobilier ?

p. 216

Financer son hébergement : une solution pour chaque étape de la vie d’une entreprise

p. 218

Expertise immobilière : pour un assainissement éthique

p. 222

Conseils de notaire (1) : le bail brut de béton

p. 224

Conseils de notaire (2) : le contrat de mariage

p. 225

206

em2c.com

SIVAM LYON SUD

Concession automobile multimarques de 5 107m². Cinquième réalisation du Groupe em2c sur le Pôle Automobile de Vénissieux (69)


Lease


L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

SCPI : UNE OPPORTUNITÉ POUR LES TERRITOIRES ET LES ÉPARGNANTS REIT: AN INTERESTING OPTION FOR SAVERS AND TERRITORIES FRÉDÉRIC DURAND GÈRE FONCIÈRES & TERRITOIRES, UNE ENTITÉ QUI A CRÉÉ PLUSIEURS SCPI (SOCIÉTÉ CIVILE

DE PLACEMENT IMMOBILIER), DE DIMENSION RÉGIONALE. IL ÉVOQUE LES CARACTÉRISTIQUES DE CE MODE

DE FINANCEMENT DES OPÉRATIONS IMMOBILIÈRES POUR DES LOCAUX TERTIAIRES ET DES IMMEUBLES D’HABITATION.

FRÉDÉRIC DURAND IS THE MANAGER OF FONCIÈRES & TERRITOIRES, A COMPANY THAT CREATED SEVERAL REIT (REAL ESTATE INVESTMENT TRUSTS) BENEFITING FROM A REGIONAL AURA. HE TELLS US ABOUT THE CONSEQUENCES OF SUCH A FINANCING FOR OFFICES AND RESIDENTIAL BUILDINGS.

Frédéric Durand a créé Foncières & Territoires en 1997 autour d’un modèle participatif. Il le perpétue avec les SCPI

QU’EST-CE QU’UNE SCPI ?

biliers, comme les immeubles à

Une société civile de placement

usage d’habitation ou les com-

immobilier collecte des fonds

merces.

auprès d’épargnants pour in-

intéressant car défensif. Les

et souscrire davantage au fur

épargnants ont peu de visibi-

et à mesure que son épargne

lité sur les produits classiques

progresse. C’est un bon moyen,

mais ils savent, par exemple,

pour

par

qu’investir dans un immeuble

exemple, de commencer à s’in-

place Bellecour, à Lyon, restera

téresser aux placements immo-

toujours un bon investissement,

biliers. Foncières & Territoires a

avec des risques limités. Selon

décidé de proposer une collecte

l’Institut de l’épargne immo-

en ligne dès octobre pour inciter

bilière et foncière, en 2015, la

les 28/35 ans, principalement, à

capitalisation

souscrire des petits montants.

180 SCPI françaises se montait

Autre intérêt : via cet outil mu-

à 37,8 Md€. Le taux moyen de

tualisé, la gestion immobilière,

redistribution enregistré est de

de plus en plus complexe du

4,85 %. La France compte 40 %

fait des lois fiscales et juridiques

de particuliers locataires et 75 à

successives, ne pose plus de

80 % des entreprises, princi-

problème aux épargnants. Le

palement dans le tertiaire, sont

partenaire investisseur s’occupe

également locataires. Les en-

de tout le volet administratif

treprises achètent moins leurs

pour les épargnants. Enfin, la

locaux et privilégient la location ;

mutualisation même limite les

elles adaptent ainsi leur immo-

risques. Investir une part de

bilier à leurs besoins et à leur

son épargne dans un immeuble

croissance. Nous évoluons donc

composé de 200 locataires

dans un marché à forte propen-

réduit les risques d’impayés et

sion locative. Il faut bien des

plus globalement les risques fi-

investisseurs pour porter ces

nanciers. Ce placement est idéal

financements et accompagner

pour des particuliers disposant

ce développement économique

de revenus réguliers.

local. Les investisseurs collectent

de

jeunes

actifs

boursière

des

COMMENT SE PORTE

l’économie de proximité, un outil

en vefa (NDLR : vente en état futur

QUEL EST L’INTÉRÊT POUR UN ÉPARGNANT D’INVESTIR VIA UNE SCPI ?

ACTUELLEMENT CE MARCHÉ

intéressant aussi pour le secteur

d’achèvement). La SCPI est plu-

La possibilité d’engager une

DES

tôt à dominante tertiaire mais

faible mise financière. Un épar-

Les collectes sont bonnes en ce

blics qui récolte les fruits de nos

touche tout type d’actifs immo-

gnant particulier peut engager

moment. Le placement se veut

épargnes locales.

vestir de façon collective dans l’achat d’un immeuble à rénover,

208

simplement 1 000 € au départ

l’épargne et la réinjectent dans

SCPI ?

du bâtiment et des travaux pu-


CI/HORP/F/F/101316 | ALTERNATIVE.CH

La discipline conduit à la performance. Le Hornuss, sport traditionnel suisse, exige constance et régularité. Des caractères fondamentaux nécessaires à la réalisation de nos objectifs.

LYON .ANNECY. PARIS | BCGEF.FR


L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

Rendement ou défiscalisation ?

CATÉGORIES

TRI 5 ANS

TRI 10 ANS

TRI 15 ANS

SCPI bureaux

3,93 %

7,52 %

9,46 %

SCPI commerces

5,60 %

9,99 %

11,31 %

SCPI spécialisées

4,15 %

9,69 %

8,86 %

SCPI diversifiées

4,59 %

9,46 %

12,32 %

SCPI immobilier d’entreprise

4,46 %

8,62 %

10,54 %

TRI 20 ANS 7,07 % 9,04 % 5,71 % 7,22 % 7,51 %

Deux types de SCPI existent en France. Celles dédiées à l’immobilier commercial (principalement tertiaire) et celles dédiées à l’habitation. Les premières offrent un rendement, jusqu’à plus de 8 % à la fin des années 1990, selon l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), et entre 4 et 5 % actuellement. Des taux certes moindres mais toujours rentables au regard des placements classiques réglementés : le taux du Plan épargne logement est tombé à 1 % au 1er août 2016 et celui du Livret A est maintenu à 0,75 %. Les secondes permettent une défiscalisation en appliquant les lois Malraux, Robien, Girardin, Scellier, Duflot et autre Pinel.

Source : ASPIM - IEIF

COMMENT SE POSITIONNE FONCIÈRES & TERRITOIRES

de Paris et une des rares non

600 associés pour 120 M€ d’ac-

entre la Bourgogne et les Hauts

dépendantes d’une structure

tifs. Notre objectif est de col-

de France. Une troisième SCPI,

bancaire. L’entreprise a obtenu

lecter, investir et gérer au cœur

l’entité Ouest Cap Atlantique,

son agrément de société de

des territoires. Nous sommes

sera créée au dernier trimestre

gestion auprès de l’AMF (Auto-

ainsi présents en Rhône-Alpes-

2016 pour couvrir le territoire

rité des marchés financiers) en

Méditerranée, sur l’axe Lyon-

économique allant de Nantes à

28 sociétés de gestion de porte-

2013. Foncières & Territoires dé-

Aix-Marseille, et sur le territoire

Bordeaux.

feuilles françaises, la seule hors

tient 45 fonds sous gestion avec

Nord-Est avec des implantations

DANS LE PAYSAGE FRANÇAIS DES

SCPI ?

210

Notre société est l’une des


0,12 € / min


L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

ANNEMASSE AGGLO SIGNE UN BAIL EMPHYTÉOTIQUE ADMINISTRATIF AVEC INVESTISSEUR DES ALPES ANNEMASSE AGGLO CONTRACTS A LONG LEASE WITH INVESTISSEUR DES ALPES LA COLLECTIVITÉ DE HAUTE-SAVOIE A CHOISI D’UTILISER CE CONTRAT POUR L’EXPLOITATION, DURANT 25 ANS, DU BÂTIMENT TERTIAIRE MULTIFONCTIONS NAUSICAA, SUR LA NOUVELLE ZONE D’ACTIVITÉ ALTEA. EXPLICATIONS AVEC MARTIN LOURY, DIRECTEUR FINANCIER DE TERACTEM, LA MAISON-MÈRE D’INVESTISSEUR DES ALPES.

IN THE NEW BUSINESS AREA OF ALTEA, THE PUBLIC AUTHORITY OF THE HAUTE-SAVOIE DEPARTMENT WILL OPERATE THE COMMERCIAL BUILDING NAUSICAA FOR 25 YEARS. MARTIN LOURY, THE FINANCIAL MANAGER OF TERACTEM (HEAD OFFICE OF INVESTISSEUR DES ALPES), TELLS US MORE ABOUT IT.

«

212

Ce montage financier existe depuis plusieurs années en France mais c’est la première fois qu’Investisseur des Alpes, filiale du promoteur et aménageur urbain Teractem, signe un tel contrat », expose Martin Loury, directeur financier. « Nous avons répondu à l’appel d’offres d’Annemasse Agglo pour exploiter ce bail emphytéotique administratif (BEA) sur le site Nausicaa. Il présente différents avantages, à la fois pour la collectivité et pour l’investisseur. » Une collectivité qui n’est pas en mesure de porter seule un tel investissement ; pourtant, elle entend bien rendre sa zone d’activité attractive avec des services associés. « Près de 4 M€ ont été engagés par Investisseur des Alpes, sur le cahier des charges d’Annemasse Agglo », ponctue le spécialiste des finances. Elle a donc choisi de faire appel à un opérateur privé, dont le cœur de métier est l’aménagement et l’exploitation d’un tel bâtiment. Situé sur le technosite Altea, à Annemasse, le bâtiment complète un ensemble où seront accueillies des entreprises industrielles et tertiaires à haute valeur ajoutée. Nausicaa comprendra un restaurant interentreprises de 200 à 300 couverts, une crèche de maximum 30 berceaux, deux étages de bureaux pour 900 m2 et une salle de réunion partagée de 70 m2. Investisseur des

Alpes exploitera le site durant 25 ans. « Au terme du bail emphytéotique administratif, la collectivité récupérera un site qui aura été exploité et entretenu durant toute cette période. » L’investisseur, qui prend les risques, collecte les loyers, entretient le site et reverse un loyer à la collectivité. Pour l’investisseur, l’avantage réside dans le bon montage financier et le bon équilibre à trouver pour « rentabiliser » cet investissement durant la période où le site lui est confié. « Investisseur des Alpes était déjà concessionnaire de la zone Altea », souligne Martin Loury. « De plus, nous estimons que le BEA est un montage d’avenir pour notre structure, qui exerce alors pleinement son cœur de métier. » Malgré « un cadre contractuel plutôt rigide avec des pénalités et des obligations pour les deux parties », Investisseur des Alpes estime qu’un tel montage financier est rentable. D’autres projets pourraient se conclure de la sorte sur la Haute-Savoie pour l’investisseur local. Quant au locataire, l’affaire est sans conséquence pour lui. « Il loue au prix du marché et son bail se poursuivra dans les mêmes conditions qu’à la signature », stipule Martin Loury. « Seul bémol pour lui : il ne peut pas acheter son local puisque le site reste la propriété de la collectivité ».


Fa i r e d e l’ immob i li e r un l e vi e r de c roi ssa nce Whiterock est un groupe investisseur-bailleur en immobilier commercial. menée par une équipe de professionnels expérimentés, Whiterock investit entre 20 et 30 millions d’euros par an depuis 5 ans. Whiterock accompagne les entreprises, en tant qu’acteur et partenaire de leur croissance par le développement immobilier et l’externalisation immobilière. Pour une entreprise, le sale & leaseback est une opération consistant à céder les murs d’un bien immobilier dont elle est propriétaire et exploitante à un investisseur (sale) et à devenir locataire de ces mêmes murs auprès de l’investisseur via la signature d’un bail commercial (leaseback). cette externalisation des murs constitue souvent un mode de financement alternatif de la croissance. Whiterock s’inscrit ici dans une démarche d’investisseur partenaire, pour répondre au besoin et à la réalité de l’entreprise locataire.

© daniel valot

notre expertise en la matière se concentre sur les actifs immobiliers dédiés à des métiers de service, tels que : • les murs commerciaux • les murs hôteliers et para-hôteliers • les murs de restaurants • les bureaux

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L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH 214

DÉVELOPPEMENT 38, LE NOUVEL OUTIL DE PORTAGE LOCATIF EN ISÈRE DÉVELOPPEMENT 38, A NEW RENTAL PORTAGE TOOL IN THE ISÈRE DEPARTMENT CRÉÉE LE 10 MAI, CETTE SAS A POUR OBJECTIF DE CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

EN ISÈRE INDISPENSABLE POUR ACCOMPAGNER LA CROISSANCE DES START-UPS ET DES ENTREPRISES À POTENTIEL.

THE SAS WAS FOUNDED ON MAY 10TH TO DEVELOP COMMERCIAL REAL ESTATE IN THE ISÈRE DEPARTMENT. A FUNDAMENTAL STEP TO HELP START-UPS AND PROMISING COMPANIES GROWING.

T

erritoires 38, l’actionnaire principal, une SEM dédiée à l’aménagement urbain, la Caisse des dépôts, la Caisse d’Epargne Rhône Alpes et le Crédit Agricole Sud RhôneAlpes se sont associés au printemps 2016 pour créer un nouvel outil consacré au financement de l’immobilier d’entreprise : Développement 38. « Après leurs phases de démarrage dans des incubateurs ou des pépinières, les entreprises ont besoin de locaux plus grands et mieux adaptés pour s’engager dans les étapes de production et de développement », explique Florence Audouy, chef du service Développements immobiliers de Territoires 38, qui porte la toute nouvelle SAS Développement 38. « Dotés de laboratoires, de salles de production, de zones de stockage, de logistique et de bureaux, ces bâtiments seront construits par Développement 38 pour accompagner des entreprises à potentiel. » Plusieurs projets sont à l’étude. La Cité des technologies médicales, à proximité du CHU de Grenoble-La Tronche, comprend un bâtiment de 4 500 m2 pour accueillir 10 à 15 start-ups à fort potentiel de croissance dans le secteur des medtechs. Outre des loyers attractifs, les startups hébergées dans cet espace, qui devrait voir le jour à l’horizon 2019, bénéficieront d’un bou-

quet de services proposés par le CHU : accompagnement dans les travaux de recherche, aide à la certification des nouveaux produits… Autre volet de ce nouveau véhicule d’investissement : soutenir le démarrage de nouvelles zones d’activité avec la construction des premiers bâtiments. « L’ambition est ici de lancer la dynamique commerciale sur un territoire donné. » Les entreprises privées du bassin isérois pourront, elles aussi, faire appel à Développement 38. « Pour qu’une entreprise dédie

exclusivement ses ressources et ses capacités de financement à son cœur de métier, la SAS propose de prendre en charge le financement de ses bâtiments », souligne Florence Audouy. « Le projet est étudié entre partenaires privés et partenaires publics. » Le portage locatif est un outil fréquemment utilisé par les territoires. Mais c’est une première en Isère. « Il répond à un besoin d’intérêt général et se veut un outil complémentaire aux dispositifs existants en Isère. » Deux autres partenaires devraient

faire leur entrée, à l’automne, au côté des quatre actionnaires historiques : la CCI de Grenoble et la SEM Minatech. Capitalisée à hauteur de 3 M€ par les partenaires de référence, la SAS Développement 38 « sera capitalisée selon les besoins et investira sur fonds propres avec les règles prudentiels d’usage pour limiter les risques ». Les entreprises souhaitant bénéficier des futurs locaux proposés grâce à Développement 38 peuvent s’adresser aux acteurs économiques présents sur la place. Ils assureront le relais auprès de Développement 38.

Le portage locatif est un outil fréquemment utilisé par les territoires. Mais c’est une première en Isère (vue de Grenoble et de son agglomération)


Crédit photos : Gettyimages.

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L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

UNE ENTREPRISE PEUT-ELLE RENÉGOCIER LE TAUX DE SON PRÊT IMMOBILIER ? MAY A COMPANY NEGOTIATE THE RATE OF A LOAN MORTGAGE? LA CHUTE DES TAUX D’INTÉRÊT CONCERNE AUSSI L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE. SI LES PARTICULIERS SE SONT PRÉCIPITÉS CHEZ LEUR BANQUIER – OU SON CONCURRENT – POUR RENÉGOCIER LEURS PRÊTS, LES PROFESSIONNELS COMMENCENT ÉGALEMENT À SE PENCHER SUR LA QUESTION. LE TAUX EST À PRENDRE EN COMPTE, MAIS PAS SEULEMENT… C’EST TOUT LE FONCTIONNEMENT FINANCIER DE L’ENTREPRISE QUI EST À METTRE EN PERSPECTIVE POUR NE PAS FAIRE D’ERREUR DE GESTION.

THE INTEREST RATES ARE PLUMMETING IN BUSINESS PROPERTY AS WELL. WHEREAS PRIVATE INDIVIDUALS RUN INTO BANKS TO NEGOTIATE THEIR LOAN, THE PROFESSIONALS ONLY START TO THINK ABOUT IT. OF COURSE, THE RATE IS TO BE TAKEN INTO ACCOUNT. STILL, THE WHOLE FINANCIAL RUNNING OF THE COMPANY HAS TO BE ANALYZED IN ORDER TO AVOID MANAGEMENT MISTAKES.

L

216

a tentation est grande de se ruer, à l’instar des particuliers, chez son banquier ou un de ses concurrents pour renégocier un prêt immobilier d’entreprise contracté il y a 10 ou 15 ans à un taux qui fait frémir en comparaison de ceux actuellement pratiqués sur le marché. Aujourd’hui, si un particulier peut dénicher un prêt au taux de 0,80 %, un professionnel peut prétendre à 1,80 % sur 15 ans. Cadeau ! Les taux d’intérêt pour ceux qui souhaitent acquérir leurs locaux professionnels sont historiquement bas. Ceux qui ont investi il y a plusieurs années voudraient aussi bénéficier de cette manne. « Les demandes de renégociation de la part des professionnels commencent à arriver mais c’est un épiphénomène par rapport aux demandes des particuliers », affirme Jean Gignoux, directeur régional de Cafpi, un courtier essentiellement tourné vers les particuliers. « La problématique est totalement différente et de nombreux points sont à étudier de la part de l’en-

treprise car les conséquences financières peuvent être importantes. » Tout d’abord, il faut savoir qui a investi dans les bâtiments occupés par l’entreprise : ellemême ou une SCI patrimoniale (souvent détenue par le dirigeant et sa famille) ? Si l’entreprise a contracté un prêt professionnel auprès d’une banque, les clauses et les pénalités, négociées au moment de la signature, peuvent être préjudiciables aux finances de l’entreprise et lui coûter cher en cas de renégociation. « Les coûts sont beaucoup plus élevés que pour les particuliers. Les pénalités peuvent atteindre 10 à 20 %. Les entreprises doivent consulter leurs contrats et bien en prendre connaissance avant de s’engager dans une renégociation », affirme Jean Gi-

gnoux. Selon le montage de la SCI, le prêt immobilier peut avoir été porté par des particuliers et faire l’objet d’une renégociation. Là encore, il faut consulter son contrat. En immobilier d’entreprise, il est primordial de définir l’investisseur initial : un particulier, une personne physique ou une entreprise. Enfin, changer de banque, pour une entreprise, s’avère une opération coûteuse en temps et en argent. « Un nouveau partenaire bancaire va demander à avoir les flux de l’entreprise et exiger un dossier important, ce qui va complexifier la charge administrative à l’instant T mais aussi dans le temps. » Nouer des relations de confiance avec son partenaire financier prend du temps. Le lâcher

pour

quelques points risque d ’e n t ra î n e r des

consé-

quences beaucoup plus préjudiciables pour l’entreprise.



L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

FINANCER SON HÉBERGEMENT : UNE SOLUTION POUR CHAQUE ÉTAPE DE LA VIE D’UNE ENTREPRISE THE KEYS TO FINANCE PREMISES IN EVERY STAGE OF A BUSINESS LIFECYCLE AU DÉMARRAGE ; APRÈS 5, 10 OU 20 ANS D’ACTIVITÉ ; EN PHASE DE CROISSANCE ET DE RECRUTEMENT… SELON LA MATURITÉ DE L’ENTREPRISE ET SES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION, DIFFÉRENTES FORMULES EXISTENT POUR FINANCER SON HÉBERGEMENT. A CHAQUE ÉTAPE, UNE SOLUTION POUR CROÎTRE PROGRESSIVEMENT ET NE PAS PLOMBER LA TRÉSORERIE.

IN THE BEGINNING, AFTER A FEW YEARS OF RUNNING, IN PERIODS OF GROWTH AND RECRUITMENT… DEPENDING ON THE COMPANY MATURITY AND THE WAY IT PLANS TO EVOLVE, SOLUTIONS EXIST TO FINANCE YOUR PREMISES. IN EVERY STEP OF BUSINESS, THERE IS A SOLUTION ALLOWING THE COMPANY TO GROWTH WITHOUT SINKING THE LIQUID ASSETS.

JE SUIS INDÉPENDANT EN ESPACE DE COWORKING I’M A FREELANCER WORKING IN CO-WORKING SPACES

C

hoisir de développer son entreprise seul(e) ne signifie pas s’isoler

du reste du monde. Des espaces de coworking fleurissent, aussi bien dans les

la solitude de l’indépendant. Les

du numérique (développeurs,

chiffre

espaces de coworking attirent

créateur

internet),

Ils sont parfois organisés par

les professionnels des médias

du conseil (en ressources hu-

secteur d’activité pour, juste-

(rédacteurs, photographes, at-

maines, en coaching, en accom-

ment, favoriser la synergie entre

tachés de presse, illustrateurs),

pagnement

de

sites

d’entreprise),

du

(experts-comptables)…

professionnels.

grandes agglomérations qu’en zones rurales, pour ceux qui préfèrent l’autonomie et l’indépendance. Les tarifs varient selon le business modèle de la structure, qu’elle soit montée en SARL ou sur le mode associatif. A l’abonnement mensuel (de l’ordre de 30 euros) s’ajoute un prix à l’heure consommée (3 à 4 euros en moyenne). L’idée est de ne payer que ce que l’on consomme. Flexibles et permettant de maîtriser son budget, ces espaces offrent, en plus d’un simple lieu de travail, un réseau de professionnels dans la même © WWW.ZED-PHOTOGRAPHIE.FR

logique que celle de l’indépendant pour échanger sur les problématiques du quotidien, des permanences comptables et juridiques, des conférences… Bref, une vie collective pour combler 218

L’espace de coworking La Cordée est implanté sur plusieurs sites à Lyon, Paris et dans le Jura


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LA PROXIMITÉ POUR DIFFÉRENCE


L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

JE LANCE MON ACTIVITÉ DANS UNE PÉPINIÈRE I SET UP MY BUSINESS IN A BUSINESS INCUBATOR

O

n connaît tous des réussites étonnantes qui ont commencé

ou non au sein de la structure. La sélection porte réellement sur le

dans le garage de leurs inventeurs. Si beaucoup se lancent

projet entrepreneurial. Le dirigeant profite alors d’un tarif préférentiel

d’abord en installant un bureau dans le salon de l’appar-

pour son hébergement et des services d’accompagnement associés,

tement familial, la pépinière d’entreprise est une option intéressante

de l’ordre de 100 à 300 € par mois pour un bureau de 16 m2 avec

pour ceux qui ne veulent pas rester seuls. Elle accueille des créateurs

des prix croissants pour laisser le temps au dirigeant d’engranger ses

d’entreprises de moins de trois ans désirant profiter d’un accompa-

premières commandes. La pépinière se veut une étape de lancement.

gnement large – juridique, social, stratégique… – pour lancer durable-

Les entreprises, en principe, ne restent pas plus de trois années dans

ment un business et faire progresser l’entreprise, avant la phase d’em-

une telle structure. Elles sont accompagnées pour pouvoir prendre

bauche. La viabilité du projet étudié en amont par les responsables de

leur envol après ce laps de temps.

la pépinière (souvent portée par une collectivité) détermine l’entrée

J’INTÈGRE UN INCUBATEUR I JOINED A START-UP INCUBATOR

S

activité

posent des espaces d’accueil,

A titre d’exemple, le programme

de compétences agricoles et

(santé, biotech, numé-

des bureaux partagés, des salles

Start-up de l’incubateur d’EM

agroalimentaires

rique…),

de réunion pour les porteurs de

Lyon propose 200 heures de

Alpes, et l’école d’ingénieurs

pécialisé

par

l’incubateur

Rhône-

favo-

projets, à des tarifs préférentiels.

formation pour décortiquer la

Isara-Lyon. Depuis sa fonda-

rable au développement d’une

Ils varient selon les prestations

viabilité d’un projet entrepre-

tion en 2007, seize entreprises

start-up. Souvent portés par

proposées et les services asso-

neurial et être soutenu par une

innovantes dans le secteur de

des universités ou des écoles

ciés. Surtout, les incubateurs

équipe d’experts de l’école de

l’agroalimentaire ont été créées

supérieures, ils s’adressent à

offrent une visibilité aux por-

management. Le programme

grâce à l’accompagnement pro-

des projets à forte dominante

teurs de projets qui évoluent

coûte 4 800 € (avant finance-

posé.

scientifique ou technologique.

dans un écosystème profession-

ment DIF, CIF et Pôle emploi).

L’innovation est le point d’entrée

nel idoine pour leur futur busi-

L’incubateur Agrapole a été

de ces lieux atypiques. Ils pro-

ness.

imaginé par Agrapole, le pôle

offre

un

écosystème

J’EMBAUCHE MES PREMIERS SALARIÉS, JE LOUE MES LOCAUX I’M HIRING MY FIRST EMPLOYEES AND I RENT MY PREMISES

M

J’ACHÈTE MES LOCAUX I DECIDED TO BUY MY PREMISES

D

ans une logique patrimoniale, des dirigeants de PME choisissent d’investir dans leur immobilier d’entreprise. Ils le font en principe via une SCI, une société civile immobilière, qui

permet de faire entrer à son capital plusieurs actionnaires, souvent les enfants du dirigeant, dans une finalité de transmission. Elle présente

ature, l’entreprise a besoin de s’installer dans ses propres locaux pour loger tous ses collaborateurs et leur offrir un environnement de travail propice. Bureaux, locaux d’acti-

vité, sites de production, de logistique ou de stockage, l’immobilier d’entreprise doit être adapté à l’activité de l’entreprise à l’instant T mais surtout à ses perspectives de développement. La location offre la souplesse de « voir venir » grâce à des baux commerciaux de 3, 6 ou 9 ans. Les tarifs en région lyonnaise semblent plutôt compétitifs par

220

en

plusieurs avantages. En choisissant de la soumettre à l’impôt sur le revenu (la plupart des cas), elle permet de déduire les intérêts d’emprunt, les frais de constitution de garantie, d’entretien et de réparation, les dépenses d’amélioration, les frais de gestion, la taxe foncière et les primes d’assurance. En optant pour l’impôt sur les sociétés, la SCI peut amortir l’immeuble et déduire chaque année de ses bénéfices une partie de l’immeuble. La SCI offre au gérant l’avantage de garder le contrôle sur son patrimoine, tout en favorisant une transmission au fil de l’eau. Surtout, les

rapport notamment à Paris. Un emplacement tertiaire prime dans le

locaux de l’entreprise, et souvent le patrimoine du dirigeant, restent

quartier d’affaires de la Part-Dieu se négociait en moyenne à 250 €/

en dehors de l’exploitation de l’entreprise. Une certaine protection en

m2/an en 2015 selon la FNAIM Entreprise du Rhône.

cas de difficultés.


Ou comment réduire son budget d’assurance entreprise ? Le cabinet indépendant Althium-Conseil accompagne et conseille les professionnels pour un audit complet de leurs contrats d’assurance. Avec en ligne de mire, une réduction significative de ce poste budgétaire.

Réduire le coût de ses assurances entreprise et évaluer, parfois en les remettant en question, ses contrats, inchangés pour certains depuis plusieurs années. La tâche, comme la difficulté, est double. Dans cette vaste mission, il est nécessaire d’être bien accompagné. Par un cabinet indépendant, par exemple, comme Althium-Conseil, situé à Vienne et présent à Lyon, Saint-Étienne, mais aussi Paris.

Charles Riocreux, Auditeur

Jean-Lou Fournet, Responsable Commercial

Althium-Conseil, société créée en 2006 et spécialisée dans l’audit des contrats d’assurances, propose « une analyse et une évaluation des contrats d’assurances avec une objectivité complète, une approche utile et pertinente ». Et surtout « sans l’arrièrepensée de vouloir devenir l’assureur de l’entreprise ». Althium-Conseil n’est, en effet, pas un agent ou un courtier d’assurances. Une indépendance inscrite dans l’ADN d’AlthiumConseil dont les spécialistes orientent et accompagnent les dirigeants d’entreprise dans la conduite et l’aboutissement de leurs projets d’audit d’assurance et de mise en concurrence des prestataires assureurs, courtiers ou agents. Une prise en charge des dossiers de A à Z, afin d’obtenir l’évaluation optimisée des assurances. Aux côtés de Charles Riocreux, avec qui il compose un binôme efficient à la tête de la société, Jean-Lou Fournet tient à cette indépendance : « C’est l’un de nos points forts, avec la rémunération au résultat ». Une garantie supplémentaire pour une entreprise désireuse de bousculer un peu ses contrats d’assurance. Et une promesse : « L’économie prouvée réalisée se situe entre 10 % et 40 % ». Intéressant ! Les services d’Althium-Conseil s’adressent exclusivement aux professionnels, plus particulièrement aux PME : « 350 de ces dernières nous font confiance aujourd’hui ». Disponibilité, engagement, accompagnement personnalisé : autant de paramètres qui vous inciteront à vous rapprocher d’Althium-Conseil, votre partenaire spécialiste des réductions de coûts de primes d’assurances !

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L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

EXPERTISE IMMOBILIÈRE : POUR UN ASSAINISSEMENT ÉTHIQUE AN ETHICAL STABILIZATION IS REQUIRED FOR PROPERTY VALUATION LA CONCENTRATION ENTRE LES MÊMES MAINS DES ACTIVITÉS DE TRANSACTION, D’ÉVALUATION, DE GESTION, DE CONSEIL ET D’ÉTUDE NUIT À L’INDÉPENDANCE DE L’EXPERT, AU FONCTIONNEMENT DES MARCHÉS ET IN FINE À LA QUALITÉ D’ANALYSE DES RISQUES IMMOBILIERS. L’ASSOCIATION VALIEW, QUI DÉFEND LES EXPERTS FRANÇAIS ET INDÉPENDANTS EN ÉVALUATION IMMOBILIÈRE, EXIGE DES POUVOIRS PUBLICS ET DES AUTORITÉS DE CONTRÔLE UN ASSAINISSEMENT ÉTHIQUE PROFOND DES PRATIQUES ACTUELLES. TRIBUNE LIBRE PAR JEAN-MICHEL CIUCH ET LAURENT LEPREVOST, CO-PRÉSIDENTS DE L’ASSOCIATION VALIEW.

TO ENTRUST SOMEONE WITH THE TRANSACTIONS, THE EVALUATION, THE MANAGEMENT, THE RECOMMENDATION AND THE STUDY OF A BUSINESS MAY BE RISKY. IT CAN HARM THE EXPERT’S INDEPENDENCE, THE MARKETS AND ALSO THE QUALITY IN ANALYZING THE RISKS OF REAL ESTATE. THE ASSOCIATION VALIEW, WHICH WAS CREATED TO DEFEND THE FRENCH AND INDEPENDENT EXPERTS IN PROPERTY VALUATION, IS REQUIRING A DEEP “ETHICAL STABILIZATION” OF THE CURRENT PRACTICES TO THE PUBLIC AUTHORITY. JEAN-MICHEL CIUCH AND LAURENT LEPREVOST, JOINT PRESIDENTS OF THE ASSOCIATION VALIEW, GIVE THEIR POINT OF VIEW.

L

222

’ordonnance n° 2016351 du 25 mars 2016 sur les contrats de crédit aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage d’habitation modifie l’article L. 313-20 du Code de la consommation et précise que l’évaluation d’un bien immobilier doit être réalisée par un expert justifiant de sa compétence professionnelle et indépendant du processus de décision d’octroi du prêt afin de fournir une évaluation impartiale et objective et qu’il soit fait application de normes d’évaluation fiables. Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a agité récemment le chiffon rouge d’une survalorisation des prix de l’immobilier d’entreprise (jusqu’à 30 % en Ile-de-France). Le rapport du HCSF marque aussi une véritable prise de conscience du poids économique et financier de l’industrie immobilière. Compte tenu des considérables enjeux économiques et financiers sous-jacents pour les ménages, les banques, les entreprises et les acteurs publics,

la bonne estimation du parc immobilier français est donc primordiale. Et il est essentiel que ce travail d’évaluation s’appuie sur une analyse indépendante, pointue et objective. Or, l’activité d’évaluation est désormais en bonne partie contrôlée par quelques puissants « ensembliers », multinationales étrangères pour l’essentiel. Les conséquences s’avèrent néfastes pour le marché immobilier.

UN COÛT ÉLEVÉ POUR LA COLLECTIVITÉ

L’analyse de nombreux décideurs privés (banques, investisseurs, entreprises) et publics (collectivités locales, Etat) a ainsi été faussée. La manipulation des données, elles-mêmes insuffisamment complètes et vérifiables, a empêché nombre d’entreprises de pouvoir capter à leur profit du pouvoir d’achat et d’investissement. Elle a conduit des maires, dans les grandes métropoles régionales, à développer bien plus que de raison le parc d’immobilier d’entreprise sur leur commune

au détriment d’autres destinations, dont le logement devenu un produit financier banalisé et décrié. Ce discours a contribué à amoindrir notamment l’attractivité et la compétitivité de l’Ile-de-France, première économie régionale européenne, et à obérer son avenir social, économique, immobilier et démographique. Le coût est très élevé pour la collectivité, fruit de deux crises immobilières majeures qui se juxtaposent désormais : en immobilier d’entreprise et notamment en bureaux, avec une offre désormais structurellement surabondante et une bulle se chiffrant en dizaines de milliards d’euros que la mauvaise conjoncture économique alimente ; en immobilier résidentiel, par une pénurie catastrophique de logements résultant principalement d’un détournement spéculatif de plusieurs millions de mètres carrés de droits à construire au profit de l’immobilier d’entreprise. Enfin, il n’est pas plus sain de constater que des banques intègrent leurs experts immobi-

liers internes dans le processus général de décision d’octroi de prêts, experts salariés qui, bien entendu, ne disposent, dans ce cadre et dans la pratique, d’aucune indépendance réelle de jugement.

UN INDISPENSABLE RETOUR

À L’ÉTHIQUE

L’association Valiew exige un assainissement éthique profond qui passe notamment par l’obligation d’une stricte indépendance juridique entre les experts en évaluation immobilière et les sociétés exerçant les activités de transaction/gestion ou les groupes intégrant ces activités, certains d’entre eux ayant une activité principale bancaire ; le contrôle de la règlementation des métiers de l’immobilier exercés sur notre sol, plus particulièrement celui des experts en évaluation et de la labellisation de ses acteurs ; la nécessité de confier à une Institution publique nationale indépendante la réalisation d’analyses critiques et objectives des marchés immobiliers.


Crédit photo : Asylum / Conception-création :

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L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

CONSEILS DE NOTAIRE (1) : LE BAIL BRUT DE BÉTON NOTARY TIPS ON BEST PRACTICES: THE BARE CONCRETE STRUCTURE LEASE OPTER POUR UN BAIL BRUT DE BÉTON SIGNIFIE QUE LA STRUCTURE D’EXPLOITATION PREND EN CHARGE DIFFÉRENTS POINTS SONT À ÉTUDIER POUR SAVOIR SI CETTE OPTION FAVORISE OU NON LES FINANCES DE L’ENTREPRISE. LE NOTAIRE S’AVÈRE UN CONSEILLER IDOINE AU MOMENT DE LA NÉGOCIATION ET DE LA RÉDACTION DE CE BAIL. IL EST À CONSULTER AVANT DE S’ENGAGER. LES TRAVAUX INHÉRENTS À L’AMÉNAGEMENT D’UN LOCAL COMMERCIAL OU D’ACTIVITÉ.

SOMETIMES, THE OPERATING STRUCTURE ENDORSES THE FINANCING OF THE CONSTRUCTION WORKS EXPERTS ANALYZE THE PROS AND CONS OF THE BARE CONCRETE STRUCTURE LEASE. THE NOTARY IS VERY HELPFUL REGARDING BOTH NEGOTIATION AND WRITING OF THE LEASE. HE HAS TO BE CONSULTED BEFORE ENTERING INTO ACTION.

OF THE COMMERCIAL PREMISES.

P

224

armi les solutions proposées aux dirigeants qui louent ou achètent leurs locaux commerciaux, le bail brut de béton peut s’avérer intéressant selon les perspectives de l’entreprise. « En fonction de l’activité du preneur à bail, si une SCI ou une SARL porte les travaux d’aménagement, si elle est soumise à l’impôt sur les sociétés ou si elle a opté pour l’impôt sur le revenu, le bail brut de béton peut concilier les intérêts des deux entités qui s’entendent pour louer un local commercial », avance Me Frédéric Salagnat, notaire à Chassieu. Pour le conseiller, qu’il est recommandé de consulter bien en amont pour étudier tous les tenants et les aboutissants du projet, « le bail brut de béton n’offre que des avantages pour une entreprise ». Pour le locataire tout d’abord, qui peut être la même personne dans le cas d’une Société civile immobilière patrimoniale. « Il garde la maîtrise des travaux et peut aménager un local en fonction de son activité et des perspectives de son entreprise », détaille le notaire. « De plus, la structure d’exploitation amortit les investissements réalisés à l’occasion de ces travaux d’aménagement. » Un loyer plus faible que ceux pratiqués sur le marché pour un même type de bien peut être négocié en fonction du montant des travaux engagés et de la valeur donnée au local commercial une fois ces aménagements réalisés.

Quant au propriétaire, il bénéficie également d’avantages intéressants, notamment celui d’avoir l’assurance d’un local aménagé, aux normes et bien entretenu par son locataire. Un tel choix nécessite de se poser la question de la pérennité de l’entreprise qui prend à bail : est-elle en phase de croissance et devra-t-elle déménager dans deux ans ? La solution n’est pas idéale, les investissements pourraient trop peser sur les finances de la structure. À-t-elle atteint une courbe de maturité suffisante et peut-elle se projeter à 10 ou 15 ans ? Investir durablement dans ces conditions reste un bon plan. Pour que chacune des deux parties jouissent des meilleurs bénéfices d’un tel engagement, l’ensemble des modalités doit être écrit noir sur blanc. Le rôle du notaire est alors essentiel dans la rédaction du contrat de bail pour signifier les obligations de chacune des deux parties et se mettre d’accord sur les modalités de sortie. Les travaux peuvent également être « partagés » entre bailleur et preneur. Tout réside dans la négociation entre les deux protagonistes.

Pour Me Frédéric Salagnat, « chaque dossier est étudié sur mesure en fonction des objectifs des entrepreneurs »


DE MARIAGE NOTARY TIPS ON BEST PRACTICES: THE PRENUPTIAL AGREEMENT LE RÉGIME MATRIMONIAL DE L’ENTREPRENEUR A UNE INCIDENCE DIRECTE SUR SON ENTREPRISE. AU MOMENT DE L’ACQUISITION D’UN BIEN EN IMMOBILIER D’ENTREPRISE, LA QUESTION SE REPOSE. IL SE TOURNE ALORS VERS SON NOTAIRE POUR CONNAÎTRE LES MEILLEURES DISPOSITIONS À PRENDRE.

THE TYPE OF MARRIAGE CONTRACT SUBSCRIBED BY THE MANAGER HAS A DIRECT IMPACT ON HIS COMPANY. ESPECIALLY WHEN HE PLANS TO INVEST IN COMMERCIAL REAL ESTATE. THE NOTARY WILL HELP HIM TO KNOW WHAT THE BEST OPTIONS ARE.

S

ans anticipation spécifique, les époux sont mariés sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts. Cela signifie que tous les biens acquis depuis le mariage, comme une entreprise, entrent dans la communauté des biens des époux. En cas de séparation, chacun récupère la moitié du patrimoine commun. Une entreprise peut être mise en péril en cas de divorce du dirigeant qui doit en « donner » 50 % à son conjoint. Autre inconvénient : en cas de dettes, les créanciers peuvent saisir non seulement les biens propres de l’époux qui a contracté la dette mais aussi les biens communs du ménage.

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225

Collecter, investir et gérer

« Le contrat de mariage n’est pas encore un réflexe pour les dirigeants », déplore Frédéric Salagnat, notaire à Chassieu. « Avant le mariage, un contrat coûte environ 400 €. Faire modifier le régime matrimonial, notamment quand le couple a des enfants mineurs, est complexe et onéreux car le nouveau contrat doit être homologué par le juge des affaires familiales. Souvent, les dirigeants nous consultent quand il est trop tard. L’anticipation est de mise pour éviter des procédures longues et coûteuses. » Ainsi, au moment de l’acquisition de locaux professionnels, le chef d’entreprise se penche sur son régime matrimonial et découvre les incidences sur ses investissements.

L’APPROCHE FINANCIÈRE / THE FINANCIAL APPROACH

CONSEILS DE NOTAIRE (2) : LE CONTRAT


V - L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE V - THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE Métropole de Lyon / Part-Dieu

p. 228

Métropole de Lyon / La Confluence

p. 240

Métropole de Lyon / Gerland

p. 254

Métropole de Lyon / Vaise

p. 263

Métropole de Lyon / Carré de Soie

p. 264

Métropole de Lyon / Villeurbanne

p. 266

Métropole de Lyon / Rillieux-la-Pape

p. 271

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p. 273

Rhône

p. 276

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REPENSER LA PART-DIEU POUR LES TRENTE PROCHAINES ANNÉES WHAT WILL LA PART-DIEU LOOK LIKE IN 30 YEARS? LA PORTE D’ENTRÉE DE LA MÉTROPOLE ET L’UN DE SES POUMONS ÉCONOMIQUES VA CONNAÎTRE DE PROFONDES TRANSFORMATIONS. LE PROJET PART-DIEU REFOND COMPLÈTEMENT L’ACCÈS À LA GARE ET L’AMÉNAGEMENT DE LA PLACE BÉRAUDIER OÙ DOIT S’ÉLEVER LA TOUR TWO LYON. LA RÉNOVATION DU CENTRE COMMERCIAL PERMETTRA ÉGALEMENT DE FLUIDIFIER LES ÉCHANGES ET D’OUVRIR LES ESPACES.

LA PART-DIEU IS THE GATE OF THE MÉTROPOLE AND ALSO ONE OF HIS DRIVEN ECONOMIC DISTRICTS. THE ENTIRE AREA IS CURRENTLY UNDER STUDY OR CONSTRUCTION. THE “PART-DIEU PROJECT” PLANS TO TRANSFORM THE ACCESS TO THE STATION AND THE BÉRAUDIER SQUARE, WHERE THE TOWER TWO LYON WILL BE ELEVATED. THE RENOVATION OF THE SHOPPING CENTRE WILL ALSO EASE THE TRAFFIC AND CREATE OPEN SPACES.

© MVDRV

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / P A R T - D I E U

D

euxième quartier d’affaires français, la Part-Dieu compte 2 500 entreprises et administrations pour un total d’environ 56 000 salariés répartis sur un million de mètres carrés de bureaux. Dans le cadre du vaste projet Part-Dieu, l’ambition est de porter à 1,6 million de mètres carrés l’offre immobilière tertiaire afin d’accueillir 70 000 emplois. Le projet prévoit également la rénovation de la gare qui n’est plus en mesure d’absorber

le flot croissant de voyageurs. Initialement calibré pour 35 000 usagers/jour, le hall de la gare en accueille plus de 120 000/ jour et les projections tablent sur 220 000 usagers d’ici 2030. La création d’une douzième voie pour augmenter la capacité d’accueil des trains est donc prévue. Mais pour « désaturer » le pôle d’échanges, ce sont tous les abords de la gare qui vont être transformés, et notamment la place Charles-Béraudier. Sur cet espace, entre la gare et le

centre commercial, s’érigera un nouvel ensemble immobilier à l’emplacement des hôtels Athena et Orient : des hôtels, une tour de bureaux et une galerie commerciale. « Cette mixité se traduit par des volumes qui s’articulent les uns avec les autres, assemblant dans la même vision des architectures d’écritures variées et différentes. Le pied d’immeuble sera largement ouvert sur la place, le boulevard Vivier-Merle et l’avenue GeorgesPompidou, formant un pro-

longement de la galerie commerciale de la gare. Les hôtels s’inscrivent dans le paysage du quartier à mi-hauteur des grandes tours environnantes. Par contre, le nouveau gratteciel culminera à 170 mètres », détaille l’architecte Dominique Perrault. L’opération, dont la livraison est annoncée en 2021, développe une surface totale de 85 000 m2 dont 55 000 m2 rien que pour la tour.


ainsi un lieu où le public peut

lir, en lieu et place du parking sur

dais Winy Maas, représente une

faire plus que simplement s’ar-

le toit, un multiplexe de cinéma,

enveloppe de plus de 300 M€,

rêter, il peut l’habiter, se l’appro-

des restaurants et des jardins.

majoritairement pris en charge

prier. Il devient un vrai morceau

Une nouvelle entrée sera créée

par Unibail-Rodamco, principal

de ville », explique Winy Maas.

à l’angle du boulevard Vivier-

propriétaire. « Le réaménage-

La rénovation, qui va se dérouler

Merle et de la rue Servient, une

ment du centre commercial est

par étapes d’ici à 2020, permet-

galerie intérieure le long de la

un acte d’ouverture vers la ville.

tra d’offrir 17 000 m2 supplé-

rue Servient sera percée, des es-

L’ensemble, autrefois refermé

mentaires de surfaces de vente,

caliers extérieurs monumentaux

sur lui-même, s’ouvre ; il devient

soit 80 commerces, et d’accueil-

offriront de multiples accès…

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

UN VRAI MORCEAU DE VILLE » Dans la continuité de la place, la rénovation du centre commercial poursuit ce même objectif d’ouverture. La « forteresse », typique de l’architecture des années 1970, doit laisser place à un lieu plus accueillant. Le projet,

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© HUBERT GODET

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

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ORANGE VA REGROUPER 2 000 SALARIÉS SUR UN SITE UNIQUE ORANGE WILL BUILD A SITE FOR 2,000 EMPLOYEES L’OPÉRATEUR DE TÉLÉPHONIE A RETENU PITCH PROMOTION POUR LA CONSTRUCTION DE DEUX NOUVEAUX IMMEUBLES DE BUREAUX OFFRANT 25 000 M2. CET ENSEMBLE PRENDRA PLACE SUR LE SITE HISTORIQUE LYONNAIS DE LACASSAGNE, DANS LE 3E ARRONDISSEMENT.

THE OPERATOR HAS CHOSEN PITCH PROMOTION TO BUILD TWO OFFICE BUILDINGS OF 25,000 M2. THE SET OF BUILDINGS WILL BE LOCATED IN THE HISTORIC SITE OF LACASSAGNE, IN THE 3RD ARRONDISSEMENT OF LYON.

L

a division Centre-Est d’Orange a choisi de rationaliser ses implantations en région lyonnaise et de rassembler ses équipes. Ce sont donc 2 000 des 10 000 salariés qu’Orange compte dans la métropole qui seront réunis dans un nouvel ensemble tertiaire au sud de la Part-Dieu. Des salariés pour l’heure dispersés sur trois sites du même quartier. Après avoir étudié différentes possibilités, Orange a donc décidé de bâtir de nouveaux bureaux au carrefour de l’avenue Lacassagne, de la rue Mouton-Duvernet et de la rue Maurice Flandin. Le groupe dispose,

en effet, d’une réserve foncière attenante à son site historique qui abrite actuellement un central téléphonique. Ce bâtiment des années 1970 a bien vieilli et devra être réhabilité. De part et d’autre, deux nouveaux édifices, développant 25 000 m2, vont être construits. Pour mener à bien ce projet, Orange a fait appel à Pitch Promotion qui devrait lancer les travaux mi-2017 pour une livraison fin 2019. Culminant à R+7+mezzanine, ces édifices ont été dessinés par les architectes Hardel & Le Bihan et Hubert Godet. Largement vitrées pour une ouverture sur l’environnement extérieur,

et notamment le parc Nelson Mandela, les surfaces neuves enserreront l’ancien bâtiment réhabilité. Les architectes ont veillé à reprendre certains codes architecturaux pour harmoniser l’ensemble et mettre en valeur les éléments du central téléphonique construit en 1972 par l’architecte André Gutton. Cet immeuble, de style post-modernisme, propose une façade en trompe-l’œil qui ne répond à aucune nécessité fonctionnelle. Pour atténuer le côté massif de l’édifice, l’architecte avait imaginé une ornementation en brique et béton blanc. Les 25 000 m2 de bureaux neufs encadreront donc le central téléphonique et

offriront, en rez-de-chaussée, un socle actif ouvert au public : 800 m2 de show-room pour présenter les dispositifs numériques et les innovations du groupe. Pour l’opérateur de téléphonie, ce projet de rationalisation est autant un projet humain qu’un projet immobilier. Le regroupement des équipes devrait favoriser les synergies et les interactions entre les salariés pour plus de créativité et d’innovation. Les aménagements intérieurs des nouveaux bâtiments contribueront également à développer ces échanges.


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BNP PARIBAS S’INSTALLE DANS SILEX 1 BNP PARIBAS MOVES IN SILEX 1 LANCÉ EN BLANC, SILEX 1 VIENT DE TROUVER PRENEUR : UN PREMIER BAIL A ÉTÉ SIGNÉ AVEC BNP PARIBAS. A CÔTÉ, SILEX 2 ATTEND UN NIVEAU DE PRÉ-COMMERCIALISATION SUFFISANT POUR ÊTRE LANCÉ. LES DEUX PROGRAMMES SONT PROPOSÉS À LA LOCATION ET RESTERONT DANS LE PATRIMOINE IMMOBILIER DE FONCIÈRE DES RÉGIONS.

BUILT EVEN BEFORE IT FOUND OCCUPANTS, SILEX 1 JUST RECORDED A FIRST LEASE, SIGNED BY BNP PARIBAS. NEARBY, SILEX 2 WAITS TO ENTER THE PHASE OF PRE-COMMERCIALIZATION. BOTH PROGRAMS ARE FOR RENT AND STAY THE PROPERTIES OF FONCIÈRE DES RÉGIONS.

© ASYLUM

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urant l’été, Foncière des Régions a annoncé la signature d’un premier bail avec BNP Paribas portant sur 2 811 m2 de son programme Silex 1. BNP Paribas, qui occupera près d’un tiers des surfaces, a choisi de regrouper dans cet immeuble ses équipes Business et Retail, soit environ 200 personnes, et d’en faire le nouveau siège de ses agences lyonnaises. Un choix stratégique dicté par l’accessibilité et la grande visibilité de l’immeuble. Au terme de l’opération de démolition-reconstruction, Silex 1 offrira 9 900 m2 de bureaux neufs sur neuf niveaux. « Cette première annonce va avoir un effet boule de neige et d’autres utilisateurs devraient se positionner »,

estime Olivier Estève, directeur général délégué de Foncière des Régions. Proposant des plateaux de bureaux flexibles de 1 200 m2, le programme affiche un prix conforme au prix de marché de la Part-Dieu : 280 €/m2/ an. Autres atouts : une double certification HQE et Breeam niveau Excellent ; un socle actif avec près de 1 000 m2 de commerces et de services avec cafétéria, conciergerie, restaurant inter-entreprises ; 450 m2 de jardins. À quelques mois de la livraison, prévue début 2017, les équipes d’Eiffage s’activent pour poser la façade et réaliser les aménagements intérieurs d’un immeuble imaginé par AIA Architectes. Sur le tènement voisin, le projet Silex 2 attend son heure. Le

top départ de cet ensemble immobilier de 30 700 m2 sera donné dès que la pré-commercialisation sera jugée satisfaisante par Foncière des Régions. Après le démarrage des travaux, il faudra compter 36 mois pour développer le programme qui sera lui aussi labellisé HQE et Breeam niveau Excellent. L’originalité du projet, travaillé par le cabinet MA Architectes et Arte Charpentier, est son côté deux-en-un : la transformation de la tour EDF, qui offrira 20 700 m2 sur 130 mètres de haut, et la construction d’un immeuble de bureaux de 10 000 m2 en R+8, connecté à la tour et assurant la transition entre Silex 1 et Silex 2. La tour EDF, qui sera réhabilitée, s’élèvera sur 23 étages. « Nous avons voulu conserver l’identité Part-Dieu de ce bâtiment, mais en cassant cette architecture de dalle. La tour gardera sa taille de guêpe et son aspect élancé avec son pied étroit en béton. La façade sera changée et la surface de la tour étendue grâce à une greffe qui renforcera son profil effilé et son écriture architecturale contemporaine », détaille Olivier Estève. Cette extension permettra de proposer des plateaux dont la configuration et la surface, environ 1 000 m2, répondent aux attentes des utilisateurs. Avec 2 000 m2 d’aménagements paysagers, à travers des terrasses, jardins et patios, Silex 2 ne néglige pas l’environnement de travail des 2 500 salariés qui évolueront dans ce programme. Une palette de services sera également développée : conciergerie connectée, brasserie, salle de fitness, auditorium, VIP club… et une application Silex 2 permettra aux usagers d’accéder à de nombreuses fonctionnalités (pilotage de l’éclairage, offre de restauration, programme des conférences…). « Nous avons déjà reçu des marques d’intérêt de preneurs potentiels qui apprécieraient d’apposer leur enseigne au sommet de la tour », conclut Olivier Estève.


RADISSON BLU IS BACK AT THE PEAK OF ITS FAME APRÈS 33 MOIS DE TRAVAUX, L’HÔTEL 4 ÉTOILES, INSTALLÉ AU SOMMET DE LA TOUR DU CRAYON, VIENT DE ROUVRIR. LE VASTE CHANTIER A PERMIS DE RÉAMÉNAGER TOTALEMENT LE LIEU.

AFTER 33 MONTHS OF RENOVATION, THE 4* HOTEL REOPENED ITS GATES AT THE TOP OF THE CRAYON TOWER. THE HUGE CONSTRUCTION WORK LED TO A BRAND-NEW PLACE.

S

ous la maîtrise d’ouvrage déléguée de SNC-Lavalin, des dizaines d’ouvriers ont travaillé, de janvier 2014 à septembre 2016, pour redonner tout son lustre à l’hôtel Radisson Blu. Le projet initial prévoyait de refaire uniquement les chambres. Finalement, ce sont tous les espaces qui ont été repensés et réaménagés avec le concours de l’agence d+b Interior Design. Ce chantier colossal représente un investissement de 40 M€ ! Pour bâtir le projet, les designers Sandra Demuth et Caroline Béné-Combes ont eu à cœur de travailler la lumière dans une ville où la fête du 8 décembre est un vrai événement populaire. Ainsi, à leur arrivée au 32e étage de la tour, les clients sont guidés depuis les ascenseurs vers la réception par un chemin de leds au sol. L’installation scénographique de 18 mètres de haut, composée elle aussi de leds, frappe alors les regards et met en valeur l’immense volume de l’atrium sous la verrière. A côté, le bar-restaurant, rebaptisé Celest, est incontournable pour la vue sur la ville. « L’ensemble du lieu est mis en valeur par un subtil travail sur l’éclairage dont l’implantation en plafond évoque des constellations. Un mélange de matières nobles, telles que du noyer, du marbre, du cuivre, vient apporter une grande élégance à ce lieu. Les formes souples et fluides des agencements et du mobilier créent une ambiance chaleureuse et sophistiquée »,

expliquent les designers. Aux fourneaux, le chef Bruno Vitrac a imaginé une cuisine de voyage où les classiques de la gastronomie française se mêlent aux

saveurs internationales pour le plaisir des 150 convives qui peuvent prendre place. Dans les étages, 245 chambres – la plus grande capacité hôte-

lière 4 étoiles de Lyon – ont été conçues pour valoriser la vue. « Grâce à un jeu de miroir, l’effet d’ouverture sur la ville est amplifié. L’œuvre d’art en tête de lit présente des motifs de nuages, mis en valeur par un éclairage doux et chaleureux. Le mobilier et l’agencement apportent de la souplesse et de l’élégance avec des formes arrondies et des tonalités claires et chaudes de taupe », détaillent Sandra Demuth et Caroline Béné-Combes. Les chambres se répartissent en 182 Standard, 56 Business class et 7 Supérieures. Les catégories Business et Supérieures ont vue sur le Vieux-Lyon et la Basilique de Fourvière. L’établissement devrait aussi séduire les entreprises. Onze salons panoramiques et modulables offrent 500 m2 et peuvent accueillir de 15 à 350 personnes. Avec son concept Experience Meeting, le Radisson Blu allie la qualité technique, avec des équipements high-tech dans tous les espaces, à la qualité de service. La clientèle affaires et les événements d’entreprise, notamment les séminaires résidentiels, seront essentiels pour atteindre l’objectif de 70 % de taux de remplissage fixé par le directeur Thierry Pecorella. Ce dernier, qui dirige une équipe d’une centaine de personnes, décrit l’hôtel comme un « petit joyau ».

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AU SOMMET

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RADISSON BLU SE HISSE À NOUVEAU


Pas encore trente ans et déjà à la tête de son entreprise ! Après avoir été longtemps salariée d’IMEA Conseil au côté de son Frère Frédéric, Maryline a racheté la société familiale il y a un an pour s’y consacrer à 100 %. Spécialiste de la transaction de bureaux, elle décline dans ce milieu plutôt masculin sa touche féminine

l’immobilier d’entreprise sérieusement féminin

L’approche familiale est un peu la marque de fabrique d’IMEA Conseil. Même si Maryline Merlin s’est « détachée » de son frère pour prendre les rênes de l’entreprise, elle garde ces valeurs qui leur sont chères. Sa famille n’est d’ailleurs jamais très loin… L’activité de marchand de biens de son père, Pascal, et de son frère, Frédéric, est installée sur le même palier. Les deux sociétés sont liées et continuent de collaborer. Maryline, elle, s’occupe en exclusivité de commercialiser l’ensemble de leurs actifs. Cette particularité se traduit aussi dans les relations avec les clients. Chez IMEA Conseil, c’est l’humain qui prime : « Il est très difficile de concurrencer les grands cabinets immobiliers donc, pour nous démarquer, j’ai misé sur une approche très personnalisée. Nous allons bien au-delà de la simple recherche de bureaux. Au démarrage, toute la place est laissée à la phase d’audit et d’élaboration d’un cahier des charges fouillé. Nous ne sélectionnons que des locaux parfaitement adaptés au besoin de l’entreprise. Chaque client est différent, donc son dossier est unique. C’est vraiment au cas par cas ! » IMEA Conseil s’occupe aussi des démarches juridiques, des actes et des baux, des négociations mais aussi de l’aide au départ. Par exemple, si vous devez libérer votre bail commercial ou professionnel avant l’échéance de votre dédite, IMEA peut vous trouver un locataire remplaçant. Ce qui représente un large panel d’activités pour la jeune entrepreneuse car Maryline Merlin développe également une partie investissement, toujours dans un esprit de proximité qui fait sa force. Et même si elle travaille déjà sur des projets à Paris et Bordeaux, la Lyonnaise reste une amoureuse de sa ville : « Lyon, c’est ma passion ! C’est une ville dynamique, favorable à la création d’entreprise. Et c’est surtout ici que sont établis les clients qui nous font confiance. »

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L

e trou béant laissera place d’ici deux ans à une tour de 56 mètres de haut qui donne son nom au programme. A l’entrée Sud du quartier de la Part-Dieu, à l’angle de l’avenue Félix-Faure et de la rue Mouton-Duvernet, Sky 56 déploiera 30 700 m2 sur 13 étages avec 12 niveaux de plateaux de bureaux et deux niveaux de services sur le concept de socle actif : crèche, restaurant d’entreprise, conciergerie, business center, salle de fitness… En sous-sol, 330 places de stationnement sur quatre niveaux de parking seront proposées aux utilisateurs de ce site très bien desservi par les transports en commun. Icade Promotion co-développe avec LinkCity (ex-Cirmad) le projet Sky 56 au sein duquel

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© CHAIX & MOREL ET ASSOCIÉS-ASYLUM

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ils ont tous deux pris à bail 7 000 m2. Cet actif, acquis par Gecina en mars 2015 pour un montant de 136 M€, offre donc encore 22 000 m2 à la location. La commercialisation ne semble pas inquiéter l’investisseur. En effet, lors de l’annonce de la transaction, Philippe Depoux, directeur général de Gecina, déclarait : « Avec un taux de vacance aujourd’hui proche de 4 % dans le quartier de la Part-Dieu et une offre future limitée, nous sommes confiants dans l’intérêt qu’un actif tel que Sky 56, aux plus hauts standards européens de l’immobilier de bureaux aujourd’hui, saura susciter auprès des locataires ». Outre une certification HQE et Breeam niveau Excellent, la future construction ne manque pas d’atouts. Des plateaux de

2 200 m2, quatre terrasses privatives par étage, une terrasse panoramique de 150 m2 au sommet : voilà quelques éléments remarquables de l’édifice. La superficie des plateaux est tout à fait exceptionnelle et permet d’accueillir jusqu’à 180 postes de travail par étage. C’est un argument de poids pour trouver de futurs locataires comme le confirme Laurent Doyat. « Cet IGH prend le contre-pied des tours très fines construites ces dernières années et fait le choix d’une hauteur maîtrisée tout en offrant de très grands plateaux comme peuvent le souhaiter les utilisateurs », souligne le directeur du développement territorial d’Icade, qui déménagera donc ses équipes après la livraison du programme prévue en juillet 2018.

L’architecture de la tour a été conçue par l’atelier Chaix & Morel et Associés et le cabinet AFAA. « Le travail architectural donne l’impression d’une tour qui danse grâce à ses formes incurvées », explique Laurent Doyat. « Des failles fragmentent le monolithe en quatre volumes pour créer une silhouette dynamique et identifiable. Chaque volume engage son propre mouvement, sa propre danse, acquiert sa liberté et trouve son élancement », complètent les architectes. Sky 56 se dessine comme un objet architectural fort et singulier qui donne un nouvel élan à la skyline du quartier Sud de la Part-Dieu.



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LA CONFLUENCE : 500 000 M2 LIVRÉS DEPUIS 2007 500,000 M2 CONSTRUCTED IN LA CONFLUENCE SINCE 2007 D’ICI 2030, QUELQUE 3 MD€ AURONT ÉTÉ INVESTIS DANS L’AMÉNAGEMENT DU QUARTIER. À CET HORIZON, ENVIRON 500 000 M2 DOIVENT ENCORE ÊTRE LIVRÉS.

CLOSE TO 3 BILLION € SHOULD BE INVESTED IN THE RENOVATION OF THE DISTRICT UP TO 2030. 500,000 M2 REMAIN TO BE CONSTRUCTED.

«

Nous sommes à mi-chemin de l’opération », résume Benoît Bardet, directeur adjoint de la SPL Lyon Confluence, structure chargée de conduire la transformation du quartier. L’action de la société publique locale porte sur un territoire de 150 hectares, soit un million de mètres carrés à construire. Depuis 2007, environ 500 000 m2 ont déjà été livrés. L’autre moitié le sera à l’horizon 2025-2030. Au total, l’investissement public et privé sur le quartier de la Confluence devrait être de l’ordre de 3 Md€ sur 25 ans, dont 1,2 Md€ pour la ZAC 1 et un peu plus pour la ZAC 2. « L’investissement public génère beaucoup d’investissement privé », précise Benoît Bardet. « Quand la collectivité injecte 1 € dans l’aména-

gement et 2 € dans les équipements, cela génère par effet de levier 7 euros d’investissement privé. » Initiée en 2003, la ZAC 1, côté Saône, s’étend sur 41 hectares. Le dernier îlot y sera livré en 2018. La ZAC 2, lancée en 2012, devrait pour sa part perdurer jusqu’en 2025. À elles deux, les ZAC représentent près de la moitié des 150 hectares dont s’occupe la SPL Lyon Confluence. Celle-ci intervient également sur des opérations telles que la rénovation du quartier Sainte-Blandine ou encore le pôle d’échanges multimodal de Perrache.

INNOVATION URBAINE,

SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE L’objectif politique sur le quartier de la Confluence est de

donner une nouvelle dimension au centre-ville de Lyon. « Quand nous aurons aménagé le Sud de la presqu’île, nous aurons doublé la surface du centre-ville », explique Benoît Bardet. « Quand une ville devient une métropole européenne, elle se doit d’avoir un centre capable d’accueillir davantage d’activités. Le problème, c’est qu’un centre-ville ancien est difficilement modifiable. La chance de Lyon, c’est de disposer d’une presqu’île avec une partie largement reconvertible. » L’autre objectif est de faire de la Confluence un territoire d’innovation urbaine, sociale et environnementale. Sur le plan énergétique, le pari est que le quartier n’émette pas davantage de gaz à effet de serre au terme de son aménagement

qu’il n’en émettait avant le début de l’opération. Un défi qui passe par des mesures, comme l’isolation thermique des bâtiments par l’extérieur, l’utilisation de la biomasse ou encore la rénovation thermique de l’habitat ancien. Sur le plan de l’innovation sociale, un raisonnement global a été mené à l’échelle du quartier dans le but de favoriser la mixité. On retrouve ainsi, dans chaque îlot, des logements de toutes catégories (logement social, intermédiaire, accession à la propriété...), mais également des bureaux et des commerces. Enfin, la Confluence veut être un territoire d’expérimentation de la ville intelligente. « Pour cela, nous associons de nombreuses start-ups au projet », précise Benoît Bardet.



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KING CHARLES : UN BÂTIMENT SINGULIER ENTRE NEUF ET ANCIEN KING CHARLES, A “BRAND-OLD” BUILDING CE PROJET DE RÉHABILITATION LOURDE D’UN ANCIEN BÂTIMENT INDUSTRIEL D’APRÈS-GUERRE SERA LIVRÉ AU DEUXIÈME SEMESTRE 2017. IL PROPOSERA PRÈS DE 10 000 M2 DE SURFACES DE PLANCHER SUR QUATRE ÉTAGES, FACE AU SIÈGE DU CONSEIL RÉGIONAL. THE RENOVATION OF THE POST-WAR INDUSTRIAL BUILDING WILL END IN THE SECOND SEMESTER OF 2017. FACING THE CONSEIL REGIONAL, THE BUILDING WILL PROPOSE 10,000 M2 OF OFFICES ON FOUR FLOORS.

L

e King Charles sera le premier immeuble livré dans le cadre de la deuxième phase du projet Confluence. Situé à l’entrée sud du quartier, le King Charles sera livré en avril 2017, date à laquelle le groupe Cardinal, promoteur du projet, remettra les clés du bâtiment à l’Unofi, qui en a fait l’acquisition en octobre 2015. Cet investisseur institutionnel louera les 9 800 m2 de surfaces de plancher de l’édifice, qui se dressera sur quatre étages face au siège du conseil régional. Le King Charles est le fruit d’une opération de réhabilitation lourde du Charlemagne, programme dont le montant d’investissement n’a pas été communiqué par le promoteur. « Toute la subtilité était de conserver l’esprit initial du bâtiment, tout en lui donnant une modernité », souligne Cyril Bremond, directeur de programmes au sein du groupe Cardinal. Le bâtiment du futur King Charles est intimement lié à l’histoire du quartier. Lors de sa construction, après-guerre, sa vocation est à l’origine industrielle. Des années 1950 aux années 1980, à l’époque du marché-gare, l’édifice sert de mûrisserie de bananes ! Le lieu est transformé en établissement de bureaux en 1983 par l’architecte lyonnais Serge Curvat. L’ensemble a été repris par le groupe Cardinal au début des années 2010 et les derniers locataires sont partis fin 2013. Les premiers travaux de curage et de dépollution ont été entrepris au cours de l’année 2015.

Le travail du binôme d’architectes travaillant sur le projet, le Lyonnais Soho et le Hollandais Thomas Rau, doit permettre de redonner vie à ce bâtiment d’apparence extérieure plutôt austère. Le programme, sur lequel collabore également le cabinet d’ingénierie Quadriplus, mise sur l’alternance en façade du minéral et du vitrage afin d’offrir « une cohérence lisible entre neuf et ancien ». Cet immeuble, singulier par son histoire et sa configuration, jouera l’équilibre entre transparence et massivité. L’ensemble sera élevé d’un étage supplémentaire et proposera des plateaux d’environ 2 000 m2 divisibles par quatre et aménageables en open space, cloisonné ou mixte. « On pourra potentiellement accueillir une entreprise sur un étage de 1 800 m2 », précise Cyril Bremond. En fonction des besoins, la hauteur sous plafond pourra atteindre jusqu’à 3,50 mètres. Au rez-de-chaussée, un peu plus de 1 700 m2 de surfaces utiles permettront l’installation d’un ou deux commerces. A l’intérieur de l’ensemble, les résidents pourront profiter des deux patios avec terrasses. « Sur ce projet de réhabilitation, nous avons mené la même réflexion que pour la conception d’un immeuble neuf », assure Cyril Bremond. La grande présence de vitrage permettra d’assurer « 100 % de lumière naturelle sur les postes de travail ». L’ensemble sera certifié Breeam Very Good.


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LA HALLE GIRARD, FUTURE VITRINE DU NUMÉRIQUE LYONNAIS THE HALLE GIRARD, A FUTURE DIGITAL SHOWCASE FIN 2017, LA HALLE GIRARD SERA LE LIEU TOTEM DU NUMÉRIQUE LYONNAIS. UN ESPACE D’ACCUEIL

POUR UNE QUARANTAINE DE START-UPS MAIS AUSSI UN SITE D’ÉVÉNEMENTIEL ET D’ANIMATION.

IN THE END OF 2017, THE HALLE GIRARD WILL BECOME THE EMBLEMATIC SITE OF DIGITAL TECHNOLOGIES. IT WAS DESIGNED TO GATHER ABOUT FORTY START-UPS AND A SITE DEDICATED TO EVENTS.

L

es travaux de préparation ont d’ores et déjà commencé et la réhabilitation débutera dans quelques mois. Fin 2017, la Halle Girard sera le lieu totem du numérique lyonnais. Cette ancienne chaudronnerie offrira alors 4 000 m2 de surfaces dédiées aux start-ups, tout en préservant son caractère industriel. « La Halle Girard fait partie des bâtiments de la Confluence conservés par les urbanistes pour garder une trace du passé industriel de cette zone », explique Sylvain Iafrate, chef de projet au sein de la direction de l’innovation et de l’action économique au Grand Lyon. La future Halle Girard sera un lieu double. Sous ses toits en sheds, elle disposera de 3 000 m2

de locaux destinés à l’hébergement et à l’accélération de start-ups (bureaux fermés, offre immobilière adaptée, large palette de services...). Sa grande nef de 60 mètres de long mettra à disposition un espace de 1 000 m2 dédié à l’événementiel. « Nous voulons en faire un lieu d’animation extrêmement fort, qui accueillera des petits et des grands événements de dimension internationale », souligne Sylvain Iafrate. « La Halle Girard sera un lieu qui représentera parfaitement l’écosystème numérique lyonnais ».

UN OPÉRATEUR PRIVÉ BIENTÔT DÉSIGNÉ POUR LA GESTION L’acquisition de ce bâtiment (désormais propriété de la SPL

Lyon Confluence) et sa réhabilitation représentent un investissement global de 11 M€, cofinancé par le conseil régional et le Grand Lyon. Mais la gestion future du lieu sera confiée à un opérateur privé (entreprise ou consortium). Celui-ci respectera une feuille de route claire : la Halle Girard devra être un lieu d’accueil de start-ups triées sur le volet, en vue de les porter à l’international, et une véritable vitrine de la filière numérique lyonnaise, notamment grâce à l’événementiel et aux animations. L’opérateur est actuellement en cours de sélection. On devrait connaître son nom d’ici la fin de l’année. « Cela lui laissera un an pour construire son projet », note Sylvain Iafrate. L’opérateur sera naturellement

chargé de la commercialisation du site, qui pourrait accueillir entre 40 et 50 entreprises de 2 à 15 salariés, soit 300 à 350 résidents au total. « Le Grand Lyon réalise un travail de communication en amont pour que l’écosystème lyonnais s’approprie le lieu », souligne Sylvain Iafrate. « Il y a déjà des marques d’intérêt très fortes pour venir s’y installer. » C’est le cabinet d’architecture Vurpas qui a planché sur le projet de réhabilitation. Avec un objectif : faire de la Halle Girard un lieu qui parle aux start-ups, donc extrêmement flexible, évolutif et qui tienne compte des nouvelles modalités de travail, tout en conservant le caractère brut et patrimonial du site.


DIPLOMATICO :

MaîtrE rEStaUratEUr DEPUIS 2014 UnE braSSErIE DE traDItIon Une belle terrasse entre le quai Saint-Antoine, la rue du Port-du-Temple et celle de l’ancienne préfecture, une salle lumineuse, un petit salon à l’étage… le décor est planté. L’endroit est magnifique, l’emplacement est fantastique, le lieu est historique face à la Saône, au Palais de Justice, à la colline de Fourvière À la carte, le chef Nathan Wirth propose des plats « de tradition ». Ici, on cuisine du frais, que du frais ! « Nous avons reçu le titre de Maitre Restaurateur depuis 2014 ». Jean-David Perthuis et Franck Hamouilli, hôtes des lieux, sont fiers de valoriser le travail de leurs amis bouchers, charcutiers, poissonniers, maraîchers… et vignerons bien sûr. Quelques classiques sont à la carte pour vous mettre en appétit ! Mais pensez aussi qu’au gré du marché et des saisons, des suggestions toujours appétissantes sauront vous séduire. En soirée, après 23 heures, la musique et l’ambiance s’adaptent au lieu qui se transforme en bar cosy et festif. Une carte impressionnante d’alcools, de champagnes et de cocktails est proposée à la clientèle. Le salon à l’étage cache une petite merveille unique à Lyon : de beaux casiers en bois pour laisser sur place la bouteille que vous pourrez partager avec vos amis quand vous le souhaiterez. Le Diplomatico est sans conteste une adresse chic qui sait s’adapter à ses clients suivant leur moment.

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SQUARE PROGRAM WILL WELCOME LARGE COMPANIES AND

L

e futur quartier mixte Ynfluences square, porté par le promoteur Icade, compte, sur huit bâtiments, deux immeubles dédiés aux activités tertiaires : UnitY et FactorY. A eux deux, ils totalisent près de 10 000 mètres carrés de surfaces de bureaux dont la livraison est prévue pour décembre 2017. À lui seul, FactorY disposera de 6 800 m2 de surfaces utiles. Ce bâtiment situé cours Charlemagne s’élèvera sur huit niveaux et proposera des plateaux de 880 m2. L’architecte Christian Kerez a mis l’accent sur la transparence avec « une structure qui mixe un côté industriel particulièrement épuré, via de grandes hauteurs de trois mètres, avec de larges baies vitrées en bandes horizontales ». Cet immeuble, qui a été vendu en vefa (NDLR : vente en état futur d’achèvement) à AG real estate, présentera une architecture atypique et audacieuse, notamment grâce à l’utilisation de différents types de bétons (estampé, vibré, centrifugé). Le bâtiment FactorY se distinguera également par une forte performance environnementale (RT 2012 - 60 %). Il sera équipé d’une toiture photovoltaïque haute densité de plus de 500 m2. Les coûts de l’énergie seront optimisés grâce à l’autoconsommation d’une partie de l’énergie produite et la récupération des eaux de pluie pour les sanitaires.

immeuble de six étages proposera 2 800 m2 de bureaux à travers des plateaux de 430 m2. L’architecte AFAA l’a conçu comme une réalisation compacte se caractérisant par une ouverture affichée sur la nature. Posé sur un socle vitré traversant, le bâtiment alternera strates vitrées et minérales. Chaque niveau sera doté d’une terrasse et un jardin d’hiver sera accessible depuis les deux derniers étages. L’immeuble, acquis par Héraclès investissement, affichera une performance environnementale RT 2012 - 70 %. Il sera équipé d’une toiture photovoltaïque haute densité de 267 m2 et, comme le bâtiment FactorY, il auto-consommera une partie importante de l’énergie produite. « FactorY sera plutôt dédié aux grands comptes qui souhaitent installer leur siège ou réunir des équipes, tandis que UnitY accueillera davantage des PME ou des cabinets libéraux », souligne Laurent Doyat, directeur du développement territorial tertiaire et grands projets urbains chez Icade pour le quart Sud-Est. « L’idée de départ est de n’exPour le moment, aucun

bail

n’a

encore

été

si-

gné. Mais à un an et demi de la livraison, les entreprises devraient

ne pas

tarder à manifester leur intérêt. Le promoteur a bon espoir de voir aboutir des

PERFORMANCE

signatures dans

ÉNERGÉTIQUE Implanté rue Smith, le bâtiment UnitY fera, pour sa part, le lien entre Ynfluences square et le quartier historique SainteBlandine. Cet

le

courant

l’année 2017.

Le bâtiment UnitY, immeuble de six étages, proposera 2 800 m2 de bureaux

246

clure personne. »

de


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250

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / L A C O N F L U E N C E

YNFLUENCES SQUARE, UN QUARTIER À NAÎTRE SUR CONFLUENCE YNFLUENCES SQUARE, THE BRAND-NEW CREATION OF LA CONFLUENCE LE PROMOTEUR ICADE PORTE LE PROJET YNFLUENCES SQUARE, UN PROGRAMME MIXTE DONT LA LIVRAISON EST PRÉVUE POUR FIN 2017. LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT EST DE 90 M€.

THE DEVELOPER ICADE IS CURRENTLY WORKING ON YNFLUENCES SQUARE, A PROJECT MIXING HOUSING, OFFICES, SHOPS AND SERVICES, WHICH SHOULD BE INAUGURATED IN THE END OF 2017. THE AMBITIOUS PROGRAM COSTS 90 M€.

«

C’est véritablement un quartier que nous sommes en train de construire », avance Françoise Forot, directrice régionale pour le logement chez Icade, promoteur du programme Ynfluences square. Cette réalisation emblématique de la phase 2 de LyonConfluence va faire sortir de terre pas moins de huit bâtiments, dont deux dédiés aux activités tertiaires. L’ensemble de ce programme mixte (logements, bureaux, commerces, services) déploiera 28 000 m2 de surface de plancher sur un tènement de près de 7 700 m2. Il représente un investissement global de 90 M€ (HT) financé par Icade. Pour élaborer cette vaste composition urbaine, le promoteur a travaillé en collaboration avec l’agence Herzog & De Meuron et une équipe d’architectes locaux et internationaux : Tatiana Bilbao (Mexique), Manuel Herz (Suisse), AFAA (Lyon), Christian Kerez (Suisse) et le paysagiste Michel Desvigne (Paris). Le chantier, actuellement en phase de réalisation, doit être livré en décembre 2017.

« Le programme a déjà reçu un bel écho car il ne nous reste plus que quatre logements à commercialiser sur la zone », précise Françoise Forot. Les deux immeubles de logements en accession, BelvY et HarmonY, comptent déjà 85 réservataires et 94 logements sociaux ont déjà été réservés par Alliade habitat sur l’ensemble du projet de même que 40 autres par la SNI. AG real estate et Héraclès se sont, pour leur part, portés acquéreurs des deux bâtiments dédiés au tertiaire : FactorY et UnitY.

ÉCO-CONCEPTION Au total, Ynfluences square disposera de 234 logements (logements sociaux, intermédiaires et en accession libre), 9 600 m2 de bureaux, 2 000 m2 de commerces en rez-de-chaussée, ainsi que d’une crèche de 40 places. « Le programme se caractérise à la fois par une mixité d’usage et une mixité sociale », résume Françoise Forot. Le quartier va également multiplier les innovations : chambres d’hôtes, véhicules en autopartage, mise à disposition de locaux de

bricolage équipés, conciergerie numérique... Primé à de multiples reprises, le programme Ynfluences square met également l’accent sur l’éco-conception. Une subvention Ecocité de 4 M€ lui a d’ailleurs été attribuée par l’État dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir. Cette enveloppe doit permettre de financer une surperformance environnementale. L’objectif est de créer un îlot à énergie positive. À cet effet, 2 000 m2 de panneaux photovoltaïques seront déployés sur les toits de sept bâtiments du programme. Une chaudière biomasse sera également mise en service au niveau du quartier. Et, afin de sensibiliser les usagers, chaque logement sera équipé d’une tablette sur laquelle s’afficheront un reporting énergétique (en kWh et en euros) ainsi que des conseils personnalisés pour permettre de réduire les consommations énergétiques.



L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / L A C O N F L U E N C E

UN TRIO D’ARCHITECTES POUR CONCEVOIR LES ÎLOTS A1 ET A2 NORD THREE ARCHITECTS APPOINTED TO DESIGN THE BLOCKS A1 AND A2 NORD LES PREMIÈRES LIVRAISONS SUR LES ÎLOTS A1 ET A2 NORD DE LA CONFLUENCE INTERVIENDRONT EN 2019. CE PROGRAMME MIXTE DE 27 000 M2 COMPTERA PLUS DE 10 000 M2 DE BUREAUX.

IN LA CONFLUENCE DISTRICT, WITHIN THE BLOCKS A1 AND A2 NORD, THE FIRST BUILDINGS WILL BE CONSTRUCTED IN 2019. THE WHOLE 27,000 M2-COMMERCIAL AND RESIDENTIAL PROGRAM INCLUDES MORE THAN 10,000 M2 OF OFFICES.

A

u début de l’été, deux architectes prestigieux ont été désignés pour dessiner le programme mixte de 27 000 m2 qui prendra place sur les îlots A1 et A2 Nord de la Confluence. Il s’agit du Britannique David Chipperfield et du Portugais Manuel Aires Mateus. Le premier assurera la coordination globale du projet et réalisera 30 à 40 % des bâtiments. Il compte parmi ses réalisations le Neues Museum de Berlin, le Nobel Center de Stockholm ou encore l’Anchorage Museum aux États-Unis. Le second réalisera 40 % des bâtiments. Il a, quant à lui, travaillé par le passé sur le Centre de création contemporaine Olivier Debré à Tours, l’École d’architecture de Tournai (Belgique) ou le Centre musulman de Bordeaux. À ce duo viendra s’adjoindre un troisième architecte issu de la région. Ce dernier est en cours de désignation. Son nom devrait être dévoilé à la fin du mois de septembre.

27 000 M2 RÉPARTIS SUR 12 BÂTIMENTS

252

« Les études de conception vont démarrer courant octobre et des ateliers seront organisés pendant une dizaine de mois », explique Judith Beuve-Teichert, chef de projet à la SPL Lyon Confluence. « Les premiers permis de construire seront déposés à la rentrée 2017 pour des livraisons en 2019 et 2020. » Les 27 000 m2 du programme seront répartis à travers douze bâtiments situés sur les îlots A1 et A2. Le premier îlot, situé le long du quai Perrache, sera le plus vaste et

sera principalement dédié aux bâtiments tertiaires. L’îlot A2 s’étendra sur environ 9 000 m2 et accueillera essentiellement des bâtiments résidentiels. L’ensemble du programme devrait totaliser à terme entre 10 000 et 12 000 m2 de bureaux ainsi que 150 à 200 logements (locatif social, accession à la propriété). Des commerces seront implantés au rez-de-chaussée des bâtiments. « Les bâtiments tertiaires seront situés sur le quai Perrache avec une très grande visibilité », précise Judith Beuve-Teichert. « Ils pourront accueillir des sièges de directions régionales de grands groupes. Parallèlement, des surfaces divisibles seront destinées aux entreprises de plus petite taille. » Atout du programme : un parking de plus de 800 places en sous-sol.

LYON LIVING LAB Le programme, dont la construction a été confiée au groupe Bouygues immobilier, doit constituer le socle des expérimentations conduites par le groupement Lyon living lab, composé de la Métropole de Lyon, de la SPL Lyon Confluence, du groupe Bouygues et d’une soixantaine de partenaires (PME, start-ups, laboratoires de recherche). Lauréat de l’appel à projets « Démonstrateurs industriels pour la ville durable », Lyon living lab vise à mettre au point des innovations dans trois domaines : l’efficience environnementale, les usages dans l’habitat et les espaces extérieurs, et la ville saine (santé et bien-être).


À PROXIMITÉ DE PERRACHE, UNE PARTIE DE L’ANCIENNE PRISON SAINT-JOSEPH ACCUEILLE DÉSORMAIS LE PROGRAMME TERTIAIRE CONVERGENCE, DONT DEUX DES TROIS BÂTIMENTS ONT DÉJÀ ÉTÉ LIVRÉS AU DÉBUT DE L’ANNÉE. PREMIER LOCATAIRE, L’INPI Y A INSTALLÉ SES BUREAUX CET ÉTÉ.

CLOSE TO THE DISTRICT OF PERRACHE, A PART OF THE FORMER PRISON OF SAINT JOSEPH HAS BEEN RENOVATED AND BAPTIZED CONVERGENCE. TWO OUT OF THREE BUILDINGS HAVE ALREADY BEEN CONSTRUCTED IN THE BEGINNING OF THE YEAR. THE INPI IS THE FIRST TENANT AND MOVED IN THE BUILDING LAST SUMMER.

I

l s’agit de la première grosse opération tertiaire du promoteur Ogic (groupe Dentressangle initiatives) à Lyon : la construction de 300 logements, de commerces, d’un restaurant et surtout de 11 300 m2 de bureaux sur le tènement de l’ancienne prison Saint-Joseph. Un emplacement préférentiel, qui jouit notamment d’une proximité immédiate avec le nœud multimodal de Perrache (gare TGV et gare routière) et d’un caractère emblématique indéniable. Le programme baptisé Convergence recouvre l’offre de bureaux. Celle-ci sera répartie à travers trois bâtiments situés en front de quai du Rhône, à savoir l’ancien bâtiment réservé à l’administration pénitentiaire et deux nouveaux édifices. Le premier disposera de quelque 900 m2, tandis que les deux autres proposeront respectivement 4 300 m2 en R+5 et 6 100 m2 en R+8. Les bâtiments B et C ont été livrés au cours du premier trimestre 2016. Le bâtiment A sera, pour sa part, livré en fin d’année. Le premier locataire du programme Convergence s’est installé au cours du mois de juillet. Il s’agit de l’INPI, qui loue désormais un peu moins de 500 m2 au cœur du bâtiment B. Ogic

s’installera bientôt dans le bâtiment C sur une surface de près de 600 m2. Des discussions sont également en cours avec plusieurs preneurs potentiels pour des locations de surfaces allant de 600 à plus de 2 000 m2.

PATRIMOINE ET MODERNITÉ Les architectes Jean-Jacques Ory (Ory et associés) et Frédéric Didier (agence 2BDM) ont travaillé sur cet ensemble labellisé HQE, BREEAM et Effinergie +. « Le programme Conver-

gence tente d’allier patrimoine et modernité en conservant, face au Rhône, une partie des murs d’enceinte en pierres dorées et le bâtiment administratif de l’ancienne prison, lesquels seront rehaussés d’une façade en verre sérigraphiée de légers fils verticaux rappelant les soieries lyonnaises », expliquent-ils. L’ensemble pourra accueillir l’enseigne du locataire, l’exposant ainsi visiblement à l’entrée de la ville, entre la Presqu’île historique et le Green district de Confluence. Le promoteur met également en avant la place accordée aux espaces végétalisés. En effet, 40 % de la surface extérieure de l’îlot a été consacrée à la création de jardins thématiques. Une caractéristique unique à Lyon pour un projet situé en plein centre-ville. En intérieur, les bureaux ont été conçus pour laisser un maximum de place à la lumière naturelle, les parties circulations et sanitaires ayant été regroupées au centre des bâtiments. Ils bénéficieront également d’une belle hauteur sous plafond, qui culminera à 2,95 mètres.

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CONVERGENCE PROVIDES ADDITIONAL 11,300 M2 OF OFFICES

253

CONVERGENCE PROPOSE 11 300 M2 DE BUREAUX EN FRONT DE QUAI DU RHÔNE


SUN 7 : UN PROGRAMME 3 EN 1 À GERLAND SUN 7, A SHINING PROGRAM IN GERLAND LA CONSTRUCTION DU PROGRAMME DE BUREAUX SUN 7 DE VINCI IMMOBILIER DÉMARRE À L’AUTOMNE. DANS LE QUARTIER DE GERLAND, CE SONT DONC UN PEU PLUS DE 7 000 M2 QUI SERONT LIVRÉS À L’ÉTÉ 2018.

THE CONSTRUCTION OF THE SUN 7 BUILDING WILL START IN FALL IN THE DISTRICT OF GERLAND. CONDUCTED BY VINCI IMMOBILIER, THE PROGRAM WILL PROPOSE MORE THAN 7,000 M2 OF OFFICES IN SUMMER 2018.

À

deux pas de l’avenue Jean-Jaurès, rue Abraham-Bloch, Vinci Immobilier s’apprête à débuter les travaux du Sun 7. Ce programme se compose de trois corps de bâtiment, avec trois entrées distinctes, offrant respectivement 2 340 m2, 3 263 m2 et 1 875 m2. Implanté en U avec un cœur d’îlot paysagé, cet ensemble tertiaire, d’une surface utile totale de 7 478 m2, pourra accueillir jusqu’à 510 personnes. Les bureaux, construits en

R+3 avec un niveau de sous-sol de 104 places de stationnement, se décomposent en lots de 230 m2 à 460 m2. Labellisé Breeam Very Good, Sun 7 présente une architecture très dépouillée imaginée par SUD Architectes. « Ce quartier comporte plusieurs immeubles résidentiels et UTEI construit, à côté de Sun 7, un programme de 63 logements. La hauteur de l’immeuble de bureaux est donc limitée pour bien s’intégrer à l’environnement et nous avons voulu

accroître l’impression de largeur avec des bandes filantes », explique Sébastien Sanglier, maître d’ouvrage de Vinci Immobilier. De nombreux contacts, tant avec de futurs locataires qu’avec de potentiels investisseurs, sont établis. Les loyers s’affichent dans une fourchette de 150 € à 200 €/m2/ an. La typologie du quartier permet d’envisager l’implantation de commerces en rez-dechaussée de ce programme tertiaire.

254

© AURÉLIA PETIT

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M É T R O P O L E D E LY O N / G E R L A N D


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OXAYA TOURNE LA PAGE INDUSTRIELLE DE L’ANCIEN SITE DES CAFÉS FOLLIET OXAYA, THE NEW LIFE OF THE FORMER SITE OF LES CAFÉS FOLLIET CET IMMEUBLE DE BUREAUX, DONT LA CONSTRUCTION VIENT DE DÉBUTER, OFFRE UNE LOCALISATION INTÉRESSANTE (LYON 7E), À DEUX PAS DU PÔLE MULTIMODAL JEAN-MACÉ, ET DES PRIX ATTRACTIFS.

THE CONSTRUCTION OF THE OFFICE BUILDING HAS BEGUN. LOCATED IN THE 7TH ARRONDISSEMENT OF LYON, CLOSE TO THE MULTI-SECTOR CENTRE OF JEAN MACÉ, IT IS AVAILABLE AT ATTRACTIVE PRICES.

L

’ancien

bâtiment

occupé par les Cafés Folliet a été démoli pour

permettre

la réalisation d’un immeuble de bureaux dont les travaux viennent de démarrer. D’ici début 2018, le programme Oxaya développera 7 000 m2 utiles en R+3 et comprendra 95 places de stationnement. En juin dernier, AEW Europe SGP, interve-

© XANADU - EXFOLIO

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M É T R O P O L E D E LY O N / G E R L A N D

nant pour le compte de la SCPI Fructifonds Immobilier, a acheté en blanc cet ensemble. En plus de sa localisation, à 300 mètres de la gare JeanMacé, Oxaya possède d’autres atouts, notamment de grands plateaux de 1 700 m2, divisibles à partir de 250 m2. « L’immeuble

meuble, conçu par l’agence

tecture reprend les cartes du

mé par de grands châssis vitrés

Xanadu Architectes, affiche une

passé industriel du secteur en

verticaux », décrypte Xanadu.

faible hauteur et joue la sobriété.

utilisant

« Assez contemporaine, l’archi-

noirs et un corps gris béton ryth-

des

soubassements

sera agrémenté de jardins paysagers, de terrasses et balcons à chaque niveau. Il bénéficiera d’une certification NF HQE tertiaire de niveau Excellent et d’un niveau de performance environnementale équivalent à RT 2012 - 20 % », fait savoir Laurent Doyat, directeur du développement territorial d’Icade. Les prix de location devraient également serons sous la barre des 200 €/ m2/an », ajoute-t-il. Pour une bonne intégration

256

dans son environnement, l’im-

© XANADU - EXFOLIO

séduire les utilisateurs. « Nous


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GECINA RECONVERTIT LA GRANDE HALLE DE GERLAND EN CAMPUS EDF GECINA TURNS THE GRANDE HALLE DE GERLAND INTO AN EDF CAMPUS LA MÉTROPOLE ET LA VILLE DE LYON ONT ENGAGÉ UN PROJET URBAIN PARTENARIAL, PORTÉ PAR GECINA, QUI PRÉVOIT LA RÉALISATION D’UN PROGRAMME MIXTE. SUR PRÈS DE TROIS HECTARES, LE LONG DE LA RUE DE GERLAND, PLUS DE 33 000 M2 DE BUREAUX, 1 500 M2 DE COMMERCES ET 300 LOGEMENTS SONT À CONSTRUIRE. LA RECONVERSION DE LA GRANDE HALLE EST L’OPÉRATION PHARE DE CE PROJET.

THE MÉTROPOLE AND THE CITY OF LYON STARTED AN URBAN PLANNING PROJECT AND TRUSTED GECINA WITH THE REALIZATION OF A PROGRAM COMBINING HOUSING AND BUSINESS. ALONG THE RUE DE GERLAND, MORE THAN 33,000 M2 OF OFFICES, 1,500 M2 OF STORES AND 300 ACCOMMODATIONS WILL BE CONSTRUCTED ON THREE HECTARES. THE CONVERSION OF THE GRANDE HALLE IS THE MAIN STEP OF THE PROJECT.

L

a réhabilitation de la Grande Halle de Gerland, lancée en avril 2015, fait partie d’un programme immobilier de bureaux destinés à accueillir les salariés du Septen (Service études et projets thermiques et nucléaires) d’EDF. Cet ensemble de 21 000 m2, dont 6 000 m2 restructurés et 15 000 m2 créés, se compose de deux corps de bâtiments de bureaux, sur six niveaux, reliés par des passerelles à la Grande Halle centrale. Témoin du passé industriel du

258

© REICHEN ET ROBERT & ASSOCIÉS

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / G E R L A N D

site, cette halle du XIXe siècle, en cours de reconversion, a été pensée comme un espace de services mutualisés : hall d’accueil, salles de réunions, restaurant inter-entreprises… Conservée dans son volume d’origine, l’ancienne halle de stockage, avec sa très belle pierre dorée, abritera également un patio végétalisé. Les trois bâtiments prennent donc l’allure d’un campus. « L’ensemble fonctionne sur le modèle du campus, à savoir un ensemble unitaire aux circula-

tions continues et bouclées », confirme l’agence Reichen et Robert & Associés, chargée de ce projet avec D3 architectes. « Le projet développe une composition de corps de bâtiments fractionnés horizontalement et verticalement par des failles, permettant de retrouver une proportion proche de celle de la Grande Halle. Le R+2 est travaillé en joint creux. Un jeu de pli en toiture permet de créer une continuité d’épannelage en périphérie de l’opération. Elle renforce la lecture homogène et

cohérente du projet ». Un parking souterrain de 273 places est associé au projet. Ce programme, qui vise la certification HQE et Breeam niveau Excellent, a mis l’accent sur la limitation du recours aux matières premières non renouvelables, une réflexion très poussée sur la biodiversité et la gestion économe de l’eau. « Parmi les solutions environnementales retenues, on peut noter la mise en œuvre d’une importante quantité de bois sur le projet : une ossature bois pour la halle, des planchers bois/béton pour la halle et une façade manteau bois pour les bâtiments neufs », souligne Gecina qui insiste également sur la forte végétalisation du site. Le programme abrite, en effet, trois jardins plantés avec une diversité d’espèces très importante puisqu’au nombre de 135. Un système de rétention des eaux pluviales sera intégré pour l’arrosage et l’alimentation des sanitaires. Courant 2017, quelque 1 000 salariés du Septen, aujourd’hui installés sur deux sites villeurbannais, déménageront donc rue de Gerland. EDF louera à Gecina ce programme qui reste dans le patrimoine de la foncière.


SANOFI BUILDS NEW HEADQUARTERS FOR ANIMAL HEALTH AND VACCINE DEPARTMENTS

ALTAREA COGEDIM S’EST VUE CONFIER LA CONSTRUCTION D’UN ENSEMBLE IMMOBILIER POUR LE COMPTE DE SANOFI. CETTE RÉALISATION CONFIRME L’ANCRAGE LYONNAIS DU GROUPE PHARMACEUTIQUE.

© SCAU

ALTAREA COGEDIM HAS BEEN ENTRUSTED WITH THE CONSTRUCTION OF THE SET OF BUILDINGS. THE PROJECT PROVES THE PHARMACEUTICAL GROUP IS KEEN ON TAKING ROOTS IN LYON.

Bâti en R+5, ce campus Sanofi, conçu en partenariat entre l’Agence

début 2017. Environ 750 collaborateurs des fonctions « Siège » des

Effinergie, accueille, en rez-de-chaussée, un socle de services parta-

divisions Santé animale et Vaccins du groupe s’installeront sur le site.

gés et, dans les étages, des plateaux de travail lumineux et flexibles.

« C’est un projet majeur pour l’entreprise et une étape essentielle dans

« Cette réalisation témoigne de notre savoir-faire en matière de clé en

la rationalisation de nos implantations lyonnaises. Le nouvel ensemble,

main utilisateurs. Plus qu’un bureau, ce nouveau siège sera un lieu de

véritable lieu de vie et d’échanges pour nos collaborateurs, ouvert sur

vie ouvert et connecté à son environnement où les valeurs de diver-

la ville et l’écosystème, reprendra l’ADN du groupe », affirme Florence

sité, d’innovation et de recherche s’exprimeront pleinement », conclut

Péronnau, directeur immobilier du groupe Sanofi.

Stéphane Theuriau, président du Directoire de Cogedim.

SCAU et Jean-Philippe Nuel, se compose de quatre bâtiments orientés Nord/Sud et reliés par une rue intérieure pour fédérer l’ensemble. Le programme, certifié HQE Exceptionnel, Breeam Excellent et Bepos

259

A

u cœur du biopôle de Gerland, à l’angle de l’avenue TonyGarnier et de la rue du Vercors, les travaux du futur siège de Merial et de Sanofi Pasteur avancent à bon rythme. La livraison de ce projet de 15 500 m2 est programmée

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

SANOFI CONSTRUIT LE NOUVEAU SIÈGE DE SES DIVISIONS SANTÉ ANIMALE ET VACCINS


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L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / G E R L A N D

GREEN OFFICE® LINK : LES BUREAUX À ÉNERGIE POSITIVE DE BOUYGUES IMMOBILIER GREEN OFFICE® LINK, THE POSITIVE ENERGY OFFICES OF BOUYGUES IMMOBILIER EN CONJUGUANT ÉCONOMIES D’ÉNERGIE ET CONFORT DES UTILISATEURS, GREEN OFFICE® LINK S’INSCRIT DANS LA TENDANCE. CE BÂTIMENT FAIT PARTIE DE LA NOUVELLE GÉNÉRATION DE BUREAUX DÉVELOPPÉS PARTOUT EN FRANCE PAR BOUYGUES IMMOBILIER.

GREEN OFFICE® LINK IS PART OF A NEW GENERATION OF BUILDINGS, COMBINING ENERGY PERFORMANCE WITH THE USER WELLBEING. OWNER OF THE PROJECT, BOUYGUES IMMOBILIER DEVELOPS THIS TYPE OF CONSTRUCTIONS EVERYWHERE IN FRANCE.

G

reen Office® Link dispose de deux sérieux arguments : une localisation stratégique sur la ZAC des Girondins, au nord de Gerland, et un bâtiment nouvelle génération à énergie positive. Des atouts qui n’ont pas encore fait mouche, mais le futur ensemble ne devrait pas avoir de difficultés à séduire des preneurs. L’édifice en R+8, propriété de MACIFIMO depuis octobre 2015, offre au total 8 500 m2 et peut recevoir jusqu’à 700 postes de travail. Le loyer affiché correspond au prix du marché : 220 €/m2/an. Le gros œuvre, achevé au début de l’été, a été fêté par un gigot bitume au 7e étage de l’immeuble avec vue imprenable sur la ville, et notamment la skyline de la Part-Dieu. Au cours du chantier, 6 000 m3 de béton ont été coulés et 200 tonnes de treillis ont été soudées. Place désormais aux travaux sur les lots de clos-couverts et les lots techniques pour une livraison annoncée au premier semestre 2017, sans doute juste avant l’été. Pour offrir un bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, rien n’a été laissé au

hasard. « Les besoins énergétiques des occupants sont réduits grâce à la conception bioclimatique du bâtiment (enveloppe isolante, optimisation de la lumière naturelle…), des équipements performants (éclairage par détection de présence, système de cogénération et groupe froid, 800 m2 de panneaux photovoltaïques…) et un système de Gestion Technique du Bâtiment pour piloter les installations, automatiser les procédures et connaître la consommation de l’immeuble », détaille Benjamin Borel, directeur régional des activités tertiaires de Bouygues Immobilier. La réflexion autour d’un bâtiment à énergie positive contribue également au confort et

au bien-être des utilisateurs : 80 % des bureaux bénéficient d’un éclairage naturel de premier jour. Lieu de travail, mais aussi lieu de vie, Green Office® Link dispose d’un cœur d’îlot végétalisé et d’une terrasse sur l’avenue Jean-Jaurès. Les services n’ont pas été oubliés puisque le bâtiment devrait accueillir un restaurant d’entreprises et une conciergerie. L’architecture de l’édifice, pensée par Olivier Brochet, se démarque par son style contemporain et élancé. « Les façades forment un jeu de lignes de béton horizontales et verticales, dont les interstices sont remplis de verre et de métal, avec une alternance de coloris et de textures », explique Benjamin Borel. Aux niveaux supérieurs, l’attique symbolise une épine métallique acérée, en écho et en hommage au passé industriel de ce site jadis occupé par Nexans. Au rez-dechaussée, le bâtiment repose sur un socle à double niveau, entièrement habillé de grandes baies vitrées, donnant sur un parvis minéral et laissant apercevoir le jardin en cœur d’îlot.



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© ATELIER GAUTIER + CONQUET

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N / G E R L A N D

CAP GEMINI CHOISIT IVOIRE POUR RÉUNIR SES ÉQUIPES CAP GEMINI GATHERS ITS TEAMS IN THE IVOIRE BUILDING DÉBUT 2017, L’ENSEMBLE DES ÉQUIPES LYONNAISES DU GROUPE DE SERVICES INFORMATIQUES, SOIT 700 COLLABORATEURS ENVIRON, S’INSTALLERA SUR 7 500 M2 DANS LE PROGRAMME IVOIRE DE LA ZAC DES GIRONDINS.

IN THE BEGINNING OF 2017, EVERY TEAM OF THE IT SERVICE GROUP WORKING IN LYON – AROUND 700 EMPLOYEES – WILL MOVE IN THE IVOIRE BUILDING, 7,500 M2 OF OFFICES IN THE BUSINESS PARK OF LES GIRONDINS.

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vant le lancement des travaux, Icade et Altarea Cogedim avaient cherché et rapidement trouvé l’utilisateur de leur futur programme. Dans la foulée, à l’été 2015, le fonds NEIF II, géré par BNP Paribas Real Estate-Investment Management, se portait acquéreur en VEFA de l’immeuble Ivoire. « Cette nouvelle acquisition d’un immeuble HQE dans une excellente localisation conforte la stratégie du fonds géré par BNP Paribas REIM. NEIF II est un fonds pan-européen de bureaux offrant une diversification dans la zone Euro à des investisseurs institutionnels internationaux », affirmait, au moment de l’acquisition, Laurent Boissin, Investment Advisor du fonds. Au pied de la station de métro Jean-Jaurès (Lyon 7e), le programme Ivoire est implanté sur la ZAC des Girondins, à l’angle des rues PréGaudry et Félizat, et offre un accès direct au futur parvis. « Sur ce secteur, nous avons été pionniers avec la réalisation d’Ambre, où est installé Sanofi Pasteur MSD, et d’Opale, qui accueille la Banque Postale. Ivoire est le dernier volet de ce vaste ensemble tertiaire », souligne Laurent Doyat, directeur du développement territorial d’Icade. Le bâtiment, qui bénéficiera d’une certification HQE Very Good et d’un niveau de performance environnementale équivalent à RT 2012, offre 7 600 m2 en R+8 et abrite, en cœur d’îlot, un jardin privatif de 1 000 m2. La composition architecturale, signée de l’agence

Gautier+Conquet, est contemporaine et épurée. Posé sur un socle transparent, le bâtiment se veut sobre, minéral et élégant. La structure ordonnée et transparente est ponctuée de grands châssis vitrés, à laquelle la brique blanche vient donner matière et épaisseur. « Ici, tout est en mutation, nous sommes partis d’une page blanche. C’est pour cela que nous avons cherché à donner à Ivoire une identité forte, immédiatement reconnaissable. Pour autant, nous avons tenu à respecter l’ADN des lieux, promesse d’une intégration optimale, explique Dominique Gautier, architecte associé. L’identité du bâtiment est caractérisée par un matériau de façade, la terre cuite, qui lui confère qualité et unité architecturale. Ce matériau, durable, résonne avec le passé industriel du quartier de Gerland. Cette évocation est présente aussi dans la modénature rigoureuse et régulière des façades ». Ivoire constitue donc un nouveau repère fort de la ZAC des Girondins. Aménagée sur 17,5 hectares au Nord du quartier de Gerland, dans la continuité de la ZAC du Bon Lait, cette ZAC illustre la nouvelle manière de penser et de vivre la ville avec une mixité d’usages et d’activités : 3 000 logements, 63 200 m2 de bureaux, 7 140 m2 de commerces et 2 920 m2 de locaux dédiés aux professions libérales et à des activités de services. Ces réalisations sont complétées par un peu plus de 10 000 m2 d’infrastructures publiques avec l’implantation d’un établissement scolaire, d’une crèche et d’un pôle social et culturel.


THE BUSINESS PARK OF GREENOPOLIS IS NEARLY OVER LE PARC GREENOPOLIS - LE CLOS DES LUMIÈRES A ENTAMÉ AU PRINTEMPS DERNIER SON ULTIME PHASE D’EXTENSION, AVEC DEUX BÂTIMENTS QUI SERONT DÉDIÉS AU TERTIAIRE, À L’ACTIVITÉ ET À LA RESTAURATION. COMME LES DEUX PREMIÈRES TRANCHES, CE NOUVEL ENSEMBLE RÉPOND DE MANIÈRE PRÉCISE AUX DIFFÉRENTES DEMANDES DES ENTREPRISES EN MATIÈRE DE TYPOLOGIES DE SURFACES.

LAST SPRING, THE BUSINESS PARK OF GREENOPOLIS – LE CLOS DES LUMIÈRES HAS BEGUN THE ULTIMATE PHASE OF EXPANSION. TWO BUILDINGS ARE CURRENTLY UNDER CONSTRUCTION. THEY WILL BE DEDICATED TO SERVICES AND TO THE RESTAURANT INDUSTRY. THE SIZES OF THE NEW SET OF BUILDINGS ANSWER THE NEEDS OF THE USERS.

G

reenopolis, opération de régénération urbaine qui conjugue histoire et modernité au cœur du 9e arrondissement lyonnais, entame son ultime phase avec un programme de 4 700 m2 supplémentaires de bureaux, d’activité et de restauration, qui sera composé de deux bâtiments (totalisant respectivement 2 200 et 2 500 m2), dont l’un en partie rénové. Les espaces qui verront le jour seront composés de surfaces divisibles de 120 à 2 000 m2, proposées à la location et à la vente. Le premier bâtiment, en R+2,

accueillera de l’activité et des bureaux. Le second, un peu plus grand mais toujours en R+2, comprendra également une partie restauration. Ce nouveau programme sera également doté de 80 places de stationnement supplémentaires. Cette troisième phase sera livrée dans le courant du premier semestre 2018. Elle portera ainsi l’ensemble du site à 30 700 m2. Situé au cœur de Vaise, le parc Greenopolis – Le Clos des Lumières est le fruit de la requalification du site industriel des Lampes Claude (inventeur de l’ampoule à filament). « Plus qu’un parc d’activités intra-mu-

ros, Greenopolis est un véritable projet d’agglomération engagé dans une démarche environnementale assumée et soutenu par la Métropole et la Ville de Lyon depuis sa création en 2010 », explique Yvan Patet, président du groupe em2c, aménageur, promoteur et constructeur, sur ce site qui aura donné un nouveau souffle à cette partie de l’agglomération.

DES BÂTIMENTS BASSE CONSOMMATION EXEMPLAIRES « La ligne architecturale retenue par le cabinet Sud Architectes, cohérente avec l’ensemble

du parc et du tissu existant, interroge dans une traduction contemporaine l’histoire industrielle du site, ses flux, ses usages et son identité, précise le groupe em2c. Elle résume la tonalité du programme et des 12 immeubles que nous avons livrés ». Lauréat des Trophées du Développement durable en 2015, catégorie Architecture durable, Greenopolis a été retenu par l’Ademe et par la Région Rhône-Alpes comme opération exemplaire de bâtiments basse consommation. Ce site désormais emblématique d’un certain savoir-faire symbolise, aux yeux du maître d’ouvrage, une conception exigeante de l’esthétique des nouveaux projets tertiaires qui sont venus enrichir l’agglomération lyonnaise au cours des dernières années. « L’architecture contemporaine, mêlant verre, aluminium, zinc pré-patiné et béton brut, organise la fluidité des lignes pour une excellente visibilité. Les deux bâtiments font la part belle à la transparence, avec de larges espaces vitrés afin de favoriser l’utilisation de la lumière naturelle », explique-t-il.

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GREENOPOLIS PASSE LA TROISIÈME

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M É T R O P O L E D E LY O N / VA I S E


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VIEW ONE JOUE UN RÔLE MAJEUR AU CŒUR DU CARRÉ DE SOIE VIEW ONE, THE STRATEGIC BUILDING OF LE CARRÉ DE SOIE EN PIVOT SUR L’ESPLANADE DE LA SOIE, L’ENSEMBLE IMMOBILIER VIEW ONE DÉVELOPPE 16 000 M2 DE BUREAUX ET DE COMMERCES AU CŒUR DU PROJET D’AMÉNAGEMENT DE LA ZAC VILLEURBANNE-LA SOIE. LE PROGRAMME, QUI DOIT ÊTRE LIVRÉ AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2017, N’A PAS ENCORE TROUVÉ SES PREMIERS OCCUPANTS.

LOCATED ON THE ESPLANADE DE LA SOIE, THE SET OF BUILDINGS IS PART OF THE DEVELOPMENT PROJECT OF THE ZAC VILLEURBANNE-LA SOIE WITH 16,000 M2 OF OFFICES AND STORES. THE PROGRAM SHOULD BE READY IN THE SECOND SEMESTER 2017 AND IS STILL LOOKING FOR OCCUPANTS.

C

onstruit sur l’îlot H du projet Carré de Soie, View One bénéficie d’un emplacement privilégié, en proue sur l’esplanade de la Soie, qui lui confère une grande facilité d’accès et une forte visibilité. Cette position avancée sur l’espace public explique l’implantation, en rez-de-chaussée du bâtiment, de 1 250 m2 de commerces et restauration en double hauteur classés ERP. Sur les sept niveaux suivants, ce sont plus de 14 500 m2 de surface utile qui sont proposés à la location. L’immeuble, vendu au Crédit Agricole Assurances, s’élève sur deux niveaux de sous-sol de 180 places de parking. Le projet, créé par l’architecte autrichien Dietmar Feichtinger, perpétue l’échelle urbaine du quartier via un front bâti sur rue, tout en étant l’un des premiers éléments visibles et identifiables depuis l’esplanade. « Par sa position, sa volumétrie, son épaisseur et sa variation de hauteur, le futur immeuble représente

un enjeu essentiel pour le paysage urbain du Carré de Soie », confirme l’architecte. View One offre de nombreuses possibilités d’aménagement aux futurs utilisateurs grâce à un dispositif structurel simple constitué d’une seule file de poteaux intermédiaire dégageant au mieux les plateaux et permettant une grande modularité. « Le volume sculpté et le traitement des façades apportent stature et compacité au projet. La matérialité choisie joue sur les différences d’aspects, de textures, de lignes verticales et la transparence du

bâtiment permet de former un tout avec l’espace public qui l’entoure », ajoute Altarea Cogedim. « La façade en bac acier blanc ou gris clair contraste avec des lignes brillantes qui renvoient la lumière et rappellent les reflets des tissus soyeux. Ces éléments fins en aluminium poli miroir doré et argenté diffèrent de l’aspect mat du bac acier et affirment la verticalité du projet », décrypte l’architecte. Le programme, dont la construction a démarré il y a près d’un an pour une livraison prévisionnelle au deuxième tri-

mestre 2017, soigne également le confort de travail des occupants. Les grandes ouvertures vitrées et les terrasses végétalisées permettent d’apprécier les dimensions généreuses des jardins intérieurs qui maximisent les apports en lumière naturelle et assurent une optimisation de la ventilation naturelle des plateaux. Posé sur son socle vitré, le bâtiment se veut aussi très ouvert sur la ville avec son hall traversant pour une liaison facilitée entre les deux voies piétonnes qui le bordent. View One vise une double certification HQE Bâtiment tertiaires et Breeam, ainsi qu’une réduction des consommations en énergie de 30 % par rapport à la RT 2012. La qualité architecturale et environnementale du programme lui a d’ailleurs valu de remporter le prix de l’Immobilier d’Entreprise aux Pyramides régionales d’Argent de la Fédération des professionnels de l’immobilier. © ASYLUM

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M É T R O P O L E D E LY O N / C A R R É D E S O I E


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VILLEURBANNE

SADENA SÉDUIT VINCI CONSTRUCTION FRANCE VINCI CONSTRUCTION FRANCE RENTS IN THE SADENA BUILDING FLAIRANT TOUT LE POTENTIEL D’UN TERRAIN BIEN SITUÉ À VILLEURBANNE, SOGELYM-DIXENCE RÉALISE SADENA EN TROIS TRANCHES. VINCI CONSTRUCTION FRANCE S’EST POSITIONNÉ SUR 5 000 M2 DE CETTE OPÉRATION.

LE PROGRAMME

IN VILLEURBANNE, SOGELYM-DIXENCE BET ON A WELL-LOCATED PIECE OF LAND AND CHOSE TO DEVELOP THE BUILDING SADENA WITH A CONSTRUCTION IN THREE PHASES. FIRST INTERESTED IN THE PROJECT, VINCI CONSTRUCTION ANNOUNCED IT WOULD RENT 5,000 M2 IN THE BUILDING.

© SUD ARCHITECTES

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M É T R O P O L E D E LY O N /

D

ans le quartier Grandclément à Villeurbanne, le long de la voie de tramway, Sogelym-Dixence avait acquis un terrain de 3 ha. « Ce tènement, anciennement occupé par une usine d’oxydécoupage du nom de Sadena, est extrêmement bien placé. À quelques minutes de la Part-Dieu, ce terrain nous permet de développer un programme avec de grandes surfaces, à des loyers entre 20 % et 30 % moins élevés qu’à la Part-Dieu », analyse Sylvain Bertrand, directeur délégué de Sogelym-Dixence. Le loyer s’affiche ainsi au prix très attractif de 192 €/m2/an. Présentée comme un city campus, l’opération prévoit la construction de trois bâtiments, labellisés HQE, dans un environnement verdoyant. La première tranche, en R+4, porte sur 11 000 m2. Le chantier est en

cours et la livraison est prévue au printemps 2017. « Nous avons le premier utilisateur. Il s’agit de Vinci Construction France qui a pris à bail 5 000 m2 », fait savoir Sylvain Bertrand. Sur cette première tranche, les plateaux de bureaux s’étendent sur 2 500 m2 et permettent d’imaginer plusieurs scenarii d’aménagement. Selon les différentes répartitions possibles entre bureaux cloisonnés et open space, il est possible d’accueillir 230 collaborateurs par niveau. En sous-sol, 157 emplacements de parking complètent l’offre. Deux autres tranches, d’une surface d’environ 11 000 m2, sont en cours d’étude. Pour l’architecture de la première tranche de cet ensemble immobilier tertiaire, SogelymDixence a fait appel à Sud Architectes. L’agence dit s’être « inspirée de l’histoire de cet ancien site de stockage de minerai et de

métal, tout en proposant un design aéré et ventilé, résolument tourné vers l’avenir et les espaces verts du futur parc urbain ». La dimension industrielle se retrouve ainsi dans l’assemblage de boîtes décalées et dans la résille métallique sur certaines parties de la façade. Dans l’esprit campus voulu autour de ce projet et pour le confort des utilisateurs, une importante offre de services devrait prendre place dans la deuxième tranche. Un restaurant inter-entreprises, une crèche réservée aux enfants des collaborateurs, une conciergerie et un club de fitness sont envisagés. Des services presque devenus incontournables dans les programmes tertiaires neufs de standing.


L’ANCIEN SITE D’ALSTOM TRANSPORT À VILLEURBANNE S’APPRÊTE À ACCUEILLIR UN FABLAB DÉDIÉ AUX TECHMAKERS. CES START-UPS QUI ŒUVRENT DANS DES SECTEURS COMME LA ROBOTIQUE OU L’INDUSTRIE ONT BESOIN D’ESPACES ET D’OUTILS POUR DÉVELOPPER LEUR PROJET. BEL AIR CAMP LEUR OFFRE L’ENVIRONNEMENT ADAPTÉ.

IN VILLEURBANNE, A FABRICATION LABORATORY DEDICATED TO TECH MAKERS WILL MOVE IN THE FORMER SITE OF ALSTOM TRANSPORT. WORKING IN ROBOTICS AND THE INDUSTRY FIELD, THE START-UPS NEED SPACE AND TOOLS TO CONDUCT THEIR PROJECTS AND BEL AIR CAMP WILL PROVIDE THEM THE RIGHT ENVIRONMENT.

L

es anciens bâtiments d’Alstom Transport vont à nouveau connaître l’effervescence. Les premières entreprises du FabLab Bel Air Camp sont sur le point de s’installer sur ce site de 34 000 m2. Didier Caudard-Breille, président de DCB International, a acheté ce terrain, très bien situé au cœur du Villeurbanne d’aujourd’hui, en 2005 et, inspiré par l’exemple du Mass Challenge de Boston, a décidé de dédier ce lieu aux Techmakers. « Les start-ups industrielles, robotiques ou techniques ont besoin d’espaces de production pour valider leur projet et travailler à l’industrialisation de leur produit. Bel Air Camp leur offrira des espaces

de coworking, pas seulement en bureau mais aussi en activités, pour partager des équipements et des machines, comme une imprimante 3D par exemple », explique Didier Caudard-Breille. Très impliqué sur ce projet, le dirigeant de DCB International dit vouloir rendre à l’économie lyonnaise ce qu’elle lui a apporté et compare Bel Air Camp à la Halle Freyssinet à Paris. « Ce lieu doit être le réceptacle des entreprises qui feront le futur de Lyon et de la région. Il faut que ces entreprises puissent prospérer dans l’agglomération et être mises en relation pour mieux grandir ensemble », affirme-t-il. Mutualiser l’espace, les moyens techniques, les expériences, les compétences et les services,

c’est bâtir un écosystème apte à créer du bouillonnement, de la créativité, de l’innovation en vue du succès. Voilà l’ambition de Bel Air Camp. Le bâtiment semi-industriel, légèrement réhabilité pendant l’été, dispose donc d’espaces de coworking, de bureaux fermés, d’une grande salle de 2 000 m2 cloisonnables pour des ateliers privés et du stockage, de salles de réunions et d’événementiel, de lieux de détente et de services avec une crèche, une salle de fitness, un restaurant, une épicerie locale... En tout, Bel Air Camp, dirigé par Pauline Siché, offrira 20 000 m2 à ses futurs occupants. Parmi eux, Max Vallet. Le jeune dirigeant d’Evotion, start-up

spécialisée dans la programmation de robots événementiels et robots d’accueil, installera sa société sur près de 900 m2, un tiers d’ateliers et deux tiers de bureaux. Début 2017, ce sera au tour d’une école de code informatique, de deux autres startups, du cabinet d’avocat D2K Avocats et du cabinet d’expertise-comptable Capexcom de rejoindre Bel Air Camp. Si le site ne propose pas d’accompagnement entrepreneurial, ces deux professionnels du droit et du chiffre devraient pouvoir apporter de précieux conseils aux porteurs de projet et startup. « Nous voulons faire vivre un esprit d’entraide et d’échange dans ce lieu », conclut Pauline Siché.

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THE TECH MAKERS BRING THE BUILDING ALSTOM TRANSPORT BACK TO LIFE

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LES TECHMAKERS REDONNENT VIE AU BÂTIMENT D’ALSTOM TRANSPORT


TERTIAIRE LOCAUX D’ACTIVITÉ BÂTIMENTS INDUSTRIELS SURFACES COMMERCIALES INVESTISSEMENT

PARC D’AFFAIRES DE LA VALLÉE DE L’OZON ACTIVITÉ / BUREAUX - CHAPONNAY (69)

ZAC DU BOIS CHEVRIER ACTIVITÉ - TOUSSIEU (69)

IKEA ENTREPÔT - TOUSSIEU (69)

LES PIERRES BLANCHES ACTIVITÉ - ST PRIEST (69)

ELECTRO DEPOT COMMERCE - ST PRIEST (69)

TECHNOLAND BUREAUX - ST PRIEST (69)

AKTILAND - SHIFTECH ACTIVITÉ - ST PRIEST (69)

BRICO DEPOT - RN6 COMMERCE - ST PRIEST (69)

CARTER CASH - RN 6 COMMERCE - ST PRIEST (69)

SESALY ACTIVITÉ - ST PRIEST (69)

LE METROPOLE BUREAUX - VENISSIEUX (69)

ZAC DU BOIS CHEVRIER IV ACTIVITÉ - TOUSSIEU (69)

CARREFOUR DRIVE COMMERCE - SARTROUVILLE (78)

ZI MI-PLAINE ACTIVITÉ - GENAS (69)

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L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N /

VILLEURBANNE

MÉDIPÔLE DE VILLEURBANNE, UN CHANTIER HORS NORME THE GIGANTIC BUILDING SITE OF THE MÉDIPÔLE DE VILLEURBANNE HISTORIQUEMENT TOURNÉE VERS LA MÉDECINE, L’AGGLOMÉRATION LYONNAISE ABRITERA BIENTÔT UN NOUVEAU BAPTISÉ MÉDIPÔLE DE VILLEURBANNE, CE GIGANTESQUE NAVIRE DE 60 000 M2 RÉUNIRA SIX ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ ACTUELLEMENT DISPERSÉS SUR LE TERRITOIRE LYONNAIS. SA CONCEPTION ARCHITECTURALE A ÉTÉ CONFIÉE AU CABINET SUD ARCHITECTES.

PÔLE MÉDICAL.

FOR CENTURIES, LYON MÉTROPOLE HAS BEEN A HISTORIC PLACE FOR MEDICINE. A NEW MEDICAL CENTRE WILL SOON BE CONSTRUCTED IN VILLEURBANNE. THE 60,000 M2-MÉDIPÔLE WILL ASSEMBLE SIX HEALTH CARE FACILITIES, WHICH ARE CURRENTLY ESTABLISHED ALL OVER THE TERRITORY. THE OFFICE SUD ARCHITECTES WAS ENTRUSTED WITH THE ARCHITECTURAL DESIGN.

L

e futur pôle médical de l’Est lyonnais, dont la première pierre a été posée au printemps, devrait ouvrir ses portes à l’horizon 2018, au terme d’un chantier pharaonique. La construction se développera sur une surface de 60 000 m2 pour 170 m de long et 80 m de large. Baptisé Médipôle de Villeurbanne, il proposera 708 lits et places. Compact et fonctionnel, le bâtiment mettra en pratique les dernières innovations en matière de prise en charge du patient. Il devrait gérer 40 000 urgences par an, réaliser 250 000 consultations et donner naissance à 2 500 bébés. Une fois qu’il aura atteint son rythme de croisière, ce nouveau pôle emploiera 1 500 salariés et réunira 250 praticiens. Fruit du regroupement des activités des cliniques mutualistes de la région lyonnaise (Clinique mutualiste de Lyon, Clinique de l’Union, Clinique du Grand Large, Centre des Ormes) et de deux établissements du groupe Capio

(Clinique du Tonkin et Centre Bayard), la construction du Médipôle de Villeurbanne s’étalera sur plus de deux ans et nécessitera un investissement de l’ordre de 150 M€, dont 12,5 M€ sur fonds propres et 30 M€ de subvention de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Le solde, soit près de 110 M€, sera financé par un crédit bail immobilier. Le bâtiment se composera de sept niveaux, dont un rez-de-chaussée réservé aux urgences, à la dialyse et à l’ambulatoire. Les étages abriteront les blocs opératoires et les « lits chauds » au premier, un pôle mère/ enfant au deuxième, les soins de suite et de réadaptation au troisième, la chirurgie au quatrième et la médecine au cinquième. Après la délivrance du permis de construire en janvier 2015 et le lancement des travaux de construction en octobre dernier, les travaux de gros œuvre viennent de débuter pour une livraison du bâtiment programmée au second semestre 2018.

« Le Médipôle Lyon-Villeurbanne est conçu pour anticiper les évolutions futures du secteur de la santé. Il nous permettra de proposer à la population une offre de soins complète, fondée sur la médecine moderne, que nous mettons en œuvre dans tous nos établissements », expliquent, dans un communiqué commun, Pierre-Yves Guiavarch, directeur régional Capio, et Dominique Lebrun, chef du projet Médipôle pour la Mutualité. En revanche, les deux hommes ne donnent aucune indication sur le devenir des sites actuellement occupés par les établissements appelés à se regrouper sur le futur Médipôle. « Nous sommes dans la perspective d’une cessation d’activités médicales et d’une cession de ces sites », indique-t-on simplement chez Capio. Le groupe privé, propriétaire de deux établissements appelés à intégrer le Médipôle, n’entend pas créer les friches médicales de Lyon.


FIREWORKS : UN PROGRAMME TRÈS ATTENDU THE LONG-AWAITED FIREWORKS PROGRAM À RILLIEUX-LA-PAPE, LE PROGRAMME FIREWORKS A FAIT LE PLEIN AVANT MÊME SA LIVRAISON. PÔLE EMPLOI, ANTEA ET LE PÔLE OUEST DU CENTRE HOSPITALIER DU VINATIER ONT LOUÉ 90 % DES SURFACES PROPOSÉES PAR DCB INTERNATIONAL.

IN RILLIEUX-LA-PAPE, THE FIREWORKS PROGRAM HAS FOUND ALL ITS OCCUPANTS EVEN BEFORE THE END OF ITS CONSTRUCTION. PÔLE EMPLOI, ANTEA AND THE WESTERN POLE OF THE HOSPITAL COMPLEX LE VINATIER RENTED 90% OF THE SURFACES DEVELOPED BY DCB INTERNATIONAL.

«

Il faut sans cesse aller chercher de nouveaux endroits et défricher de nouveaux lieux. Pour moi, Rillieux-la-Pape est la porte d’entrée Nord de Lyon et la demande tertiaire sur ce secteur n’était pas satisfaite. Cette vision s’est confirmée puisque le programme Fireworks est déjà presque entièrement loué », se félicite Didier Caudard-Breille, président de DCB International. À l’angle de l’avenue de l’Hippodrome et de la rue des Mercières, l’opération prend place sur un terrain jouxtant la société de feux d’artifice Pyragric, qui donne son nom au programme. Fireworks, qui signifie donc feux d’artifice, comprend deux immeubles distincts de trois niveaux, dénommés Tigre et Bengal. Développant 2 545 m2 et

2 120 m2 de surface utile, les deux bâtiments ont rapidement trouvé preneur et sont loués à 90 %. L’un des édifices accueillera, d’ici la fin de l’année, Antea, une société spécialisée dans l’ingénierie et le conseil en environnement déjà implantée à Rillieux, et Pôle emploi. Le deuxième bâtiment sera livré un peu plus tard pour permettre des aménagements spécifiques aux besoins du preneur : le centre hospitalier du Vinatier. Dans le cadre du regroupement de l’offre extrahospitalière du pôle ouest de psychiatrie d’adultes, plusieurs unités seront réunies au sein de ce nouveau bâtiment. C’est au printemps 2017 que les équipes devraient pouvoir s’installer dans une structure parfaitement adaptée

grâce aux travaux sur mesure acceptés par DCB International. Pour le confort d’utilisation des locataires, Fireworks propose 84 places de stationnement en sous-sol et 23 emplacements extérieurs. « Le programme offre une très belle architecture imaginée par l’agence Sagittaire Architecte Associés. Les bâtiments sont comme revêtus d’une peau dont le matériau change de couleurs selon la luminosité. Avec ces variations, la façade n’est jamais la même et se pare de couleurs différentes, à l’image d’un feu d’artifice », détaille Didier Caudard-Breille. L’agence Sagittaire Architecte Associés explique que plusieurs lignes directrices ont guidé le concept architectural : « Nous voulions proposer un projet qui participe

à la structuration urbaine de Rillieux-la-Pape en établissant une écriture architecturale plus contemporaine pour l’entrée de ville. Nous nous sommes appuyés sur les lignes directrices du terrain, le long de l’avenue de l’Hippodrome, et avons traité les façades selon leur orientation, urbaine ou cœur d’îlot ». Avec ce programme, qui sera certifié Breeam, le promoteur lyonnais prouve, d’une part, que les belles réalisations ne sont

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

RILLIEUX-LA-PAPE

pas réservées à l’hyper-centre lyonnais, et d’autre part, que la demande d’offre tertiaire de qualité existe là où on ne l’attendait peut-être pas. Cet actif est aujourd’hui toujours dans le patrimoine de DCB International.

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RILLIEUX-LA-PAPE

© SOHO ARCHITECTURE

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE’ TERRITORIAL APPROACH

M É T R O P O L E D E LY O N /

MÉDICRÉA PRÉPARE SON INSTALLATION DANS SON NOUVEAU SIÈGE SOCIAL MÉDICRÉA WILL SOON MOVE IN NEW HEADQUARTERS C’EST À RILLIEUX-LA-PAPE QUE LA SOCIÉTÉ SPÉCIALISÉE DANS LA CONCEPTION, LA FABRICATION ET LA COMMERCIALISATION D’IMPLANTS ORTHOPÉDIQUES, DESTINÉS À LA CHIRURGIE RACHIDIENNE, S’INSTALLERA DÉBUT 2017. LES BUREAUX, ATELIERS DE PRODUCTION ET CENTRE DE R&D PRENDRONT PLACE SUR UN PEU PLUS DE 7 000 M2.

THE COMPANY SPECIALIZED IN THE DESIGN, MANUFACTURING AND COMMERCIALIZATION OF ORTHOPEDIC APPLIANCES RILLIEUX-LA-PAPE IN THE BEGINNING OF 2017. THE OFFICES, THE ASSEMBLY WORKSHOPS AND THE RESEARCH AND DEVELOPMENT CENTRE WILL BE BUILT ON MORE THAN 7,000 M2.

FOR SPINAL SURGERY WILL MOVE IN

L

es équipes de Médicréa seront bientôt réunies à Rillieux-la-

d’un hall d’entrée desservant les trois étages de bureaux. Le bâtiment

Pape. Au premier trimestre 2017, près de 150 collaborateurs

des laboratoires, qui offre 3 824 m2, bénéficie d’un socle en béton avec

de l’entreprise spécialisée dans les prothèses médicales

deux niveaux d’ossatures métalliques », détaille le cabinet. Le toit-

pourront prendre possession de leurs nouveaux locaux.

terrasse sera paysagé en jardin d’agrément et accueillera un terrain de

Auparavant, le siège social était basé à Neyron dans l’Ain et les labo-

boules, un potager et des arbustes fruitiers. À disposition également

ratoires à La Rochelle.

sur site : un réfectoire et une salle de fitness.

C’est à la sortie de Vancia, sur un terrain de 20 000 m2, que le promo-

Vendus en VEFA (NDLR : vente en état futur d’achèvement) à la

teur 6ème Sens Immobilier a réalisé cet ensemble, dont l’architecture

Mutuelle Epargne Retraite, les bâtiments ont donc été loués dans le

est signée Soho architecture. « Le programme se compose de deux

cadre d’un bail de 12 ans ferme à Médicréa. Une réserve de 8 000 m2

bâtiments raccordés par une passerelle vitrée, surplombant le parking

permet d’envisager une éventuelle extension pour une entreprise en

de 130 places. Le bâtiment de bureaux de 2 795 m est construit en

fort développement.

2

272

ossature métallique avec bardage inox poly-miroir et s’articule autour


BLÉDINA REJOINT LA MÉTROPOLE LYONNAISE EN S’INSTALLANT DANS LINUX ENTERING THE MÉTROPOLE, BLÉDINA MOVES IN THE LINUX BUILDING APRÈS AVOIR SIGNÉ AVEC BLÉDINA ET DANONE, EN JANVIER 2016, DES BAUX EN ÉTAT FUTUR D’ACHÈVEMENT POUR LE PROGRAMME LINUX, DCB INTERNATIONAL A VENDU CET ACTIF AU DÉBUT DE L’ÉTÉ À UN INVESTISSEUR INSTITUTIONNEL.

IN JANUARY 2016, BLÉDINA AND DANONE HAVE SIGNED WITH DCB INTERNATIONAL TO RENT SPACES IN LINUX, A BUILDING STILL UNDER CONSTRUCTION. IN THE BEGINNING OF SUMMER, THE DEVELOPER SOLD THE DEAL TO AN INSTITUTIONAL INVESTOR.

U

nofi Gestion d’actifs pour le compte de la SCPI Notapierre a acquis, fin juin, auprès de DCB International, le projet Linux. Ce programme, situé à Limonest, doit accueillir, au second semestre 2017, les sièges de deux filiales du groupe Danone, Blédina et Danone Nutricia Africa & Overseas. Le départ de Blédina de Villefranche-sur-Saône, où l’entreprise est présente depuis la fin du XIXe siècle, a fait grand bruit et suscité nombre de réactions des acteurs caladois. Loin de cette polémique aujourd’hui passée, Didier Caudard-Breille, président de DCB International, explique avoir travaillé près d’un an sur ce projet sur lequel trois dossiers étaient en concurrence. « Je n’ai su qu’à la fin du processus qui était le client », fait-il savoir. Pour lui, la localisation du terrain, pas très éloigné de Villefranche-sur-Saône, l’accessibilité avec l’autoroute A6 voisine et le projet architectural fort ont fait la différence. Sur un terrain acheté en avril 2015 à Darty, le programme Linux développera 11 156 m2 de bureaux. « Ce bâtiment nouvelle génération, conçu par le cabinet Soho Architectes, illustre la nouvelle façon de travailler avec une organisation plus collaboratrice à travers une place de village, des espaces verts, une grande luminosité… », affirme Didier Caudard-Breille. Présenté comme résolument novateur, le bâtiment se découpe en cinq « doigts », en R+2 avec mezzanine, desservis par une rue-atrium surplombée d’une verrière. Ce volume central est le cœur du projet

et doit faciliter les rencontres et les échanges dans un lieu baigné de lumière naturelle. Les formes courbes de l’édifice s’inspirent de la nature et les façades en verre et inox reflètent la végétation environnante. « Le concept architectural est basé sur la fluidité et un système matriciel libre. Il s’agit de proposer un lieu où d’emblée une ambiance bienveillante peut jaillir à travers des formes et des volumes, créant un environnement de travail optimal », détaille le promoteur. Le programme vise une certification Breeam niveau Very Good. La première pierre de Linux a été posée en mai dernier par DCB International et Bouygues Bâtiment Sud-Est, bien que les travaux aient démarré en janvier. Pour l’événement, David Kimelfeld, premier viceprésident de la Métropole de Lyon, et Max Vincent, maire de Limonest, avaient fait le déplacement aux côtés d’Olivier Delamea, directeur général de Blédina, et de Philippe Amiotte, directeur de l’immobilier de Danone. C’est dire l’importance de l’opération ! Le planning prévoit une livraison en juillet 2017. Ensuite, quelque 400 salariés, notamment des fonctions administrative, marketing, commerciale, financière, pourront s’installer. L’usine et ses 130 collaborateurs restent à Villefranche. L’ancien site de Darty dispose d’une surface totale de 2,7 hectares et d’une capacité constructible de 20 000 m2. La seconde partie du terrain pourra donc accueillir un autre projet d’envergure.

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LIMONEST

273

M É T R O P O L E D E LY O N /


L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

M É T R O P O L E D E LY O N /

TECHLID : PLUS DE 10 000 M2 SUR LE POINT D’ÊTRE LIVRÉS MORE THAN 10,000 M2 SOON AVAILABLE IN TECHLID LE SECTEUR DE TECHLID, TOUJOURS TRÈS ACTIF EN IMMOBILIER D’ENTREPRISE, VOIT SE DÉVELOPPER PLUSIEURS NOUVEAUX PROGRAMMES DE BUREAUX. PRESQUE ACHEVÉES, CES RÉALISATIONS PERMETTRONT DE FAIRE FACE À LA FORTE DEMANDE SUR UNE ZONE QUI A ENREGISTRÉ D’EXCELLENTS RÉSULTATS AU PREMIER SEMESTRE 2016.

THE BUSINESS PARK OF TECHLID DOESN’T STOP GROWING. SEVERAL REAL ESTATE OPERATIONS WILL SOON BE FINISHED, ALLOWING THE COMPANIES TO SET UP THEIR BUSINESS ON A VERY POPULAR ZONE. IN THE FIRST SEMESTER 2016, TECHLID RECORDED EXCELLENT STATISTICS.

«

La périphérie NordOuest a surperformé au premier semestre, concentrant un quart des 130 000 m2 placés sur l’agglomération lyonnaise », souligne Jones Lang LaSalle dans son panorama du marché des bureaux. Six transactions d’envergure ont ainsi été signées : Blédina, LDLC.com, Novacap, Studio Santé… « Les mouvements sont en grande partie endogènes et ceux-ci atteignent, en moyenne, 70 % des mètres carrés depuis 2008. Preuve est faite que la zone reste attractive et, surtout, sait conserver ses utilisateurs grâce à ses atouts : une excellente desserte routière, une offre diversifiée et un environnement de travail qualitatif », analyse le cabinet conseil en immobilier. Pour rester sur cette dynamique, le territoire veille à proposer une offre qualitative, à l’image de

Le Vernal

274

LIMONEST

Le Pré de l’Etang

quatre programmes de bureaux en cours de livraison. Sur la commune de Dardilly, l’opération Le Vernal est un immeuble neuf de 3 540 m2 tout juste achevé. « Au sein d’un parc clos et verdoyant, ce programme bénéficie d’un emplacement stratégique, à l’entrée de Techlid et en façade de l’autoroute A 6 », met en avant Hélène Bonhomme, directrice de Techlid.

Le Vernal, doté de parkings privatifs en extérieur et sous-sol, répond aux exigences de la RT 2012. Les surfaces, disponibles à la location, sont divisibles à partir de 300 m2 environ pour offrir de la flexibilité aux utilisateurs. Toujours à Dardilly, un autre programme, qui n’a pas encore trouvé de nom, sera livré début 2017. Le bâtiment mixte de 3 250 m2 en R+2 développe des

surfaces de bureaux, de showroom et de stockage. Implantée sur un terrain de 3 868 m2 et disposant de 65 emplacements de parking en sous-sol, cette opération propose des plateaux de bureaux de 800 m2. « Le RDC accueille une zone de stockage sur l’arrière et un espace showroom côté rue. Les deux étages de bureaux, divisibles à partir de 400 m2, offrent terrasses et balcons », détaille Hélène Bonhomme. L’entreprise MBA, qui mène cette opération, occupera 1 600 m2 du bâtiment. Après avoir racheté et rénové les Bureaux de l’Etang à Limonest, 6ème Sens Immobilier a réalisé sur le même terrain un programme neuf. Baptisé Le Pré de l’Etang, le bâtiment de 1 600 m2 doit être livré en début d’année prochaine. « Studio Santé, installée aujourd’hui à Dardilly, a pris à bail 1 110 m2 pour rassembler ses équipes, soit une trentaine de collaborateurs », fait savoir la directrice de Techlid. Environ 500 m2 doivent donc encore trouver preneur. Sur le parc du Puy d’Or à Limonest, le deuxième bâtiment du programme « Les Terrasses du Puy d’Or » de Nexity a déjà trouvé preneur pour la moitié de sa surface. L’entreprise Gismartware a acheté 1 000 m2 dans ce programme tout juste livré. Techlid semble bien parti pour maintenir la tendance positive du premier semestre…


DANS LES TUYAUX DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LE MULTIPARC DU JUBIN PREND FORME PEU À PEU. APRÈS LES DEUX PREMIERS BÂTIMENTS QUI ONT ÉTÉ LIVRÉS CETTE ANNÉE, 12 NOUVELLES OPÉRATIONS DEVRAIENT SORTIR DE TERRE D’ICI 2020. A TERME, QUELQUE 600 SALARIÉS TRAVAILLERONT SUR CE SITE DE PLUS DE 4 HECTARES AU CŒUR DE TECHLID.

THE MULTIPARC DU JUBIN HAS BEEN UNDER CONSTRUCTION FOR SEVERAL YEARS AND IS GROWING LITTLE BY LITTLE. AFTER THE CONSTRUCTION OF TWO BUILDINGS THIS YEAR, 12 OTHER STRUCTURES SHOULD BE ERECTED UP TO 2020. WITHIN A FEW YEARS, ABOUT 600 EMPLOYEES SHOULD WORK ON THE 4-HA SITE LOCATED IN THE BUSINESS PARK OF TECHLID.

E

ntièrement clos et sécurisé, proposant une multitude de services, le Multiparc du Jubin est un programme ambitieux, qui vient conforter la plus ancienne zone d’activités de Techlid. A terme, c’est-à-dire à l’horizon 2020, il devrait comprendre 14 bâtiments pour un total de 24 000 m2 de locaux, où quelque 600 salariés devraient être employés. Pour assurer leur confort, un restaurant, une micro-crèche, une agence bancaire et des activités de loisirs seront également implantés sur le site, où 520 places de stationnement sont prévues. Conformément aux projections de Proudreed, qui avait acquis les 4 hectares de terrain en 2011 pour 6,8 M€, les premiers immeubles sont sortis de terre cette année, avec la livraison de deux bâtiments totalisant respectivement 1 200 et 1 350 m2. « Il s’agit de bâtiments mixtes, avec des locaux d’activités en rez-de-chaussée et des bureaux à l’étage »,

précise Jean-Paul Soulier, responsable du développement chez Proudreed, la société qui pilote le projet. Parmi les premiers locataires, on trouve la société Compelec, spécialisée dans la fabrication de matériel et de commande électrique, ainsi que les sociétés Askco et Gidophone, qui ont pris possession du second bâtiment en juin. « Les deux premiers bâtiments sont remplis à plus de 50 % et le solde est sous signature », indique Jean-Paul Soulier. « Nous allons donc lancer les deux suivants ; le premier en blanc et le deuxième en clés en mains. Nous aurons systématiquement un temps d’avance ». Avant d’ajouter que le Multiparc du Jubin sera le premier à obtenir la labellisation Breeam Good. La réalisation du Multiparc du Jubin symbolise la nouvelle dynamique qui anime la zone de Techlid en particulier et le nord de Lyon en général. Ainsi, un nouveau projet de bureaux est en cours de réalisation sur le

secteur Porte de Lyon, à proximité du camping. Baptisé « Le Mikado », cet immeuble de trois étages et totalisant 12 000 m2 de surfaces tertiaires doit s’implanter à la place de la galerie commerciale située devant le boulodrome, à quelques encablures du rondpoint de la Porte de Lyon. Il sera composé de quatre îlots de 3 000 m2, qui pourront être livrés clés en mains ou à la découpe, à partir de 300 m2. Une fois sa construction terminée et ses surfaces louées, le programme, dont la conception architecturale a été confiée à Babylone Avenue, devrait abriter 400 salariés. Le projet prévoit notamment l’installation de commerces en rez-de-chaussée. Le permis de construire a été déposé en début d’année et le début des travaux est envisagé pour le premier semestre de l’année prochaine. La livraison des îlots s’étalera dans le temps au fur et à mesure de la commercialisation.

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MULTIPARC DU JUBIN, THE NEW BUSINESS AREA OF TECHLID

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MULTIPARC DU JUBIN, UNE NOUVELLE DÉCLINAISON POUR TECHLID


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RHÔNE

LE PÔLE ÉCONOMIQUE VIADORÉE A PRIS DU RETARD THE BUSINESS PARK OF VIADORÉE HAS BEEN DELAYED LE PÔLE ÉCONOMIQUE VIADORÉE, SITUÉ SUR LES COMMUNES D’ANSE ET POMMIERS, OÙ IL S’ÉTEND SUR 25 HECTARES, DONT 13 CESSIBLES, A PRIS DU RETARD. LE PROGRAMME, QUI DEVAIT PRENDRE FIN EN 2018, NE DEVRAIT FINALEMENT PAS ÊTRE ACHEVÉ AVANT 2020. TOUTEFOIS, LE PROJET RESTE ATTRACTIF ET LES CANDIDATS À L’INSTALLATION NE MANQUENT PAS.

LOCATED IN ANSE AND POMMIERS, GOING ON 25 HA OF WHICH 13 ARE FOR SALE, THE CONSTRUCTION OF THE BUSINESS PARK OF VIADORÉE HAS BEEN DELAYED. PLANED TO BE FINISHED IN THE END OF 2018, THE BUILDING SITE SHOULD END IN 2020. HOWEVER, THE PROJECT CONTINUES TO ATTRACT THE COMPANIES, WHICH WANT TO SET UP THEIR BUSINESS ON THE SITE.

P

ôle économique à vocation commerciale et tertiaire, le projet Viadorée devait donner un nouvel élan à l’activité économique sur le territoire des communes de Pommiers et Anse. Mais les deux projets phares attendus pour 20152016 ont pris du retard. Le promoteur ICE, qui devait réaliser un parc d’activités mixte totalisant environ 8 000 m2, a été obligé de revoir sa copie. Le projet, baptisé Actipôle, comprenait à l’origine six bâtiments de bureaux, show-rooms et locaux d’activités. « Ce programme est à l’arrêt et nous allons travailler à l’élaboration d’un nouveau projet. Nous pourrions notamment diminuer l’emprise et nous orienter vers davantage de locaux d’activités, ce qui nous permettrait de proposer des cellules modulables à partir de 100 m2 », confirme-t-on du côté de la SERL, en charge de la commercialisation. Dans le même temps, le projet de parc commercial porté par CFA Rhône-Alpes Auvergne (Groupe Financière Duval dirigé par l’entrepreneur Éric Duval) a également pris du retard suite à des recours et contentieux. Sur un terrain de 4 hectares, ce parc commercial devrait offrir quelque 14 000 m2 de commerces non alimentaires. La locomotive de ce centre commercial devrait être une surface de bricolage, entourée d’autres enseignes du domaine de la culture et de deux restaurants. La livraison est désormais attendue pour le 3e trimestre 2018.

Sur le reste de la zone, le programme suit son cours. « Viadorée représente une surface de 15 hectares à la vente, dont la moitié de commerces et la moitié d’activités », rappelle le chargé de commercialisation de la SERL. Sur la partie réservée à des activités commerciales, les enseignes Bois & Sofa, la Maison du Médical, une station-service Carrefour Market, les Cuisines Bernollin, le Grand Litier et l’entreprise Cetram sont déjà installées. Sur la partie dédiée à d’autres activités, les sociétés Systemair-Frico et Sic Marking se sont implantées sur cette zone aux atouts certains. « Située de part et d’autre de la RD306 et à proximité de l’A6, Viadorée est une vitrine idéale et facile d’accès », souligne le commercialisateur, qui affirme d’ailleurs que, malgré la concurrence, la demande reste soutenue. Sur un territoire dynamique, ce pôle économique répond, en effet, à un vrai besoin pour éviter une évasion commerciale vers Villefranchesur-Saône ou Lyon. C’est d’ailleurs cette volonté d’offrir un nouvel espace économique pour les commerces et les entreprises qui avait conduit les élus de la communauté de communes Beaujolais Saône Pierres Dorées à lancer le projet. Avec l’ambition de voir fleurir à terme près de 400 emplois.


Parc d’activités industrielles et tertiaires de 175 ha dans le Beaujolais 35 ha disponibles viabilisés Intégration environnementale et paysagère privilégiée Accès facile (autoroute A6 à 2min, gare TGV Mâcon-Loché à 20 min, gare Lyon - Part-Dieu à 30 min, aéroport Lyon-Saint-Exupéry à 40 min)

De nombreuses solutions foncières et immobilières sont à votre disposition 4 entreprises sont déjà installées ou en cours d’aménagement sur plus de 25 ha et 120 000 m² de bâtiments


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L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

RHÔNE

INTERMARCHÉ ET DES COMMERCES DE PROXIMITÉ À GLEIZÉ A SUPERMARKET INTERMARCHÉ AND SEVERAL CORNER SHOPS IN GLEIZÉ LE VILLAGE BEAUJOLAIS PROPOSERA UNE ZONE COMMERCIALE OÙ SE CÔTOIERONT INTERMARCHÉ ET DES COMMERCES DE PROXIMITÉ.

IN THE VILLAGE BEAUJOLAIS, A COMMERCIAL AREA SHOULD BE CONSTRUCTED, INCLUDING A SUPERMARKET AND MANY CORNER SHOPS.

L

ors de la

de 3 000 habi-

séance

tants qui n’a au-

publique

cun commerce ».

d

u

Non loin, dans

conseil

commu-

l’autre partie du

nautaire,

mercredi

parc, est implan-

27 avril, Ghislain de

tée une trentaine

Longevialle,

vice-

d’entreprises. Le

président de l’Agglo

secteur du bâti-

Villefranche

ment est le plus

beau-

jolais, a présenté le

représenté.

projet

autres

concernant

Les

forment

le Village Beaujolais

un kaléidoscope

qui sera situé au sein

mêlant

du parc d’activités

textile, automo-

d’Epinay à Gleizé. Il

bile,

comprendra,

entre

produits miers, etc

autres,

des

com-

merces

de

proxi-

mité et un Inter-

Intermarché et les commerces de proximité seront situés le long de la RD 35

marché. La surface de vente de celui-

d’esthétique et un magasin

de la population qui a besoin

de sport. Il est prévu l’implan-

de commerces de proximité »,

tation d’un pôle restauration.

a souligné l’élu. Lors du conseil

« Le Village Beaujolais exclut

communautaire, il a insisté sur la

l’équipement de la personne »,

légitimité du projet. « Les élèves

aménageurs de la zone d’Epi-

a prévenu Ghislain de Longe-

du lycée Louis Armand, qui est

nay : Pegasus Développement

vialle, maire de Gleizé, président

situé à proximité, pourront en

et Immo Mousquetaires, soit

de la SAMDIV. Les noms des

profiter. Il faut savoir aussi que

Intermarché.

enseignes et des commerces

plus de 1 000 personnes tra-

Le Village Beaujolais accueil-

seront validés par la SAMDIV via

vaillent à l’Hôpital Nord-Ouest

lera d’autres commerces. Cela

un comité de pilotage.

et 150 logements vont être

pourrait être une boulange-

« À travers cet aménagement,

construits à Gleizé, sans comp-

rie, un salon de coiffure et

nous répondons à une demande

ter que nous avons un quartier

ci a été évaluée à 2 500 m2. C’est à l’unanimité que le conseil d’administration de la SAMDIV a choisi récemment le nom des

.

loisirs, services, fer-


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280

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RHÔNE

LES INSTALLATIONS S’ACCÉLÈRENT SUR LYBERTEC MORE AND MORE COMPANIES SET UP THEIR BUSINESS IN LYBERTEC LONGTEMPS UNIQUEMENT OCCUPÉ PAR LA SOCIÉTÉ HARTMANN, LE PARC INDUSTRIEL LYBERTEC, DE BELLEVILLE-EN-BEAUJOLAIS, ENREGISTRE PEU À PEU L’ARRIVÉE DE NOUVEAUX OCCUPANTS. APRÈS LA SOCIÉTÉ PLATTARD NÉGOCE, C’EST AU TOUR D’AMDI, UN PLASTURGISTE RHODANIEN SPÉCIALISÉ DANS LES PETITES SÉRIES, DE PRENDRE PLACE.

IN BELLEVILLE-EN-BEAUJOLAIS, THE INDUSTRIAL PARK OF LYBERTEC HAS BEEN SHELTERING A UNIQUE TENANT FOR A LONG TIME: THE SOCIETY HARTMANN. HOWEVER, LITTLE BY LITTLE, NEW COMPANIES HAVE BEEN SETTING UP THEIR BUSINESS ON THE SITE. AFTER PLATTARD NÉGOCE, THE PLASTICS PROCESS COMPANY AMDI (BASED IN THE RHÔNE DEPARTMENT AND SPECIALIZED IN LIMITED SERIES PRODUCTION) ESTABLISHED A PRODUCTION UNIT IN LYBERTEC.

La nouvelle unité d’AMDI totalise 1 600 m2

A

vec ses 180 hectares, le parc industriel Lybertec fait figure de « géant » aux portes nord de l’agglomération lyonnaise. Car avec l’A6 à moins de 5 minutes, c’est bien la proximité de la capitale régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes qui constitue l’atout numéro un de ce site. Après la société Hartmann, leader sur le marché des produits médicaux à usage unique en milieu hospitalier, arrivé dès 2010, deux nouvelles sociétés se sont implantées. La société Plattard Négoce, déjà installée à Belleville-en-Beaujolais, s’est déplacée pour s’agrandir, en entrée de Lybertec, au début de l’année dernière. Avant que le plasturgiste AMDI, lui aussi déjà implanté à Belleville-enBeaujolais, profite de l’été 2016 pour transférer ses activités à quelques hectomètres du site maîtrisé par Hartmann. Un compromis a également été signé avec l’investisseur Barjane, qui envisage de développer une plateforme « embranchable » de 60 000 m2.

Pour AMDI, le passage sur Lybertec est avant tout un moyen de réunir l’ensemble de ses activités sur un seul site. L’entreprise dirigée par Thierry Noyel, qui emploie aujourd’hui 20 personnes, était jusque-là obligée de composer avec trois bâtiments. « Ils étaient distants de seulement une centaine de mètres, mais ce n’était pas fonctionnel. Nous avions la production d’un côté, le stockage ailleurs… D’autre part, ils étaient vétustes et j’ai laissé échapper certains marchés, parce que je n’osais pas accueillir des acheteurs de groupes internationaux dans de telles conditions », explique Thierry Noyel. Pour régler ce problème, l’industriel rhodanien a donc décidé d’investir dans une nouvelle unité (2,5 M€ avec les nouveaux outils de production, alors que le chiffre d’affaires est de l’ordre de 2 M€), beaucoup plus grande, qui totalise 1 600 m2 contre à peine 1 000 m2 précédemment. « Nous avons par ailleurs une réserve foncière suffisante pour développer 1 800 m2 couverts supplé-

mentaires quand le besoin se fera sentir », ajoute-t-il. Dans la foulée, ce sera donc à l’investisseur immobilier Barjane de concrétiser son installation, avec le développement d’une offre logistique. « Nous souhaitions développer une opération en région lyonnaise, un secteur très actif pour la logistique, et nous avons donc retenu la possibilité foncière offerte sur Lybertec. A tout juste 25 km du centre de Lyon, ce site est idéal », affirme Léo Barlatier, président de Barjane. Sur un terrain de 13 hectares, un bâtiment de 65 000 m2, divisible en 10 cellules de 6 000 m2, sera réalisé par l’investisseur provençal. Cette opération d’envergure ne sera pas lancée en blanc. « Nous attendrons d’avoir commercialisé 3 ou 4 cellules, soit 18 000 à 24 000 m2, pour démarrer le chantier. Ensuite, nous tablons sur 10 à 12 mois de travaux », poursuit le président de Barjane, qui se montre plutôt confiant sur la commercialisation.


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RHÔNE

LE PARC DES GRANDES TERRES ACCUEILLE UNE DEUXIÈME ENTREPRISE ANOTHER COMPANY SETS UP BUSINESS IN THE PARK OF LES GRANDES TERRES APRÈS L’INSTALLATION DÉBUT 2016 DE LA SOCIÉTÉ OREP, C’EST AU TOUR DE LA START-UP VOXCAN

DE FAIRE LE CHOIX DE S’IMPLANTER DANS UN PARC D’ACTIVITÉS QUI OFFRE UN CADRE DE TRAVAIL EXCEPTIONNEL AUX PORTES DE

LYON.

AFTER THE FIRM OREP HAS BEEN MOVING IN LES GRANDES TERRES IN THE BEGINNING OF 2016, THE START-UP VOXCAN HAS DECIDED TO SET UP OFFICES IN THE BUSINESS PARK. LOCATED CLOSE TO LYON, THE AREA PROVIDES A NICE WORKING ENVIRONMENT.

S

ur la commune de Dommartin, le parc d’activités des Grandes Terres se développe sur sept hectares, dont quatre commercialisables. Orienté tertiaire, le parc peut toutefois accueillir des entreprises sur des surfaces d’activités ne dépassant pas 50 % du projet immobilier. A dix minutes de Lyon grâce à l’accès direct à l’A89 et au futur embranchement A6/A89, les Grandes Terres sont également desservies par la halte ferroviaire de Charpenay-Lentilly, située à moins de trois kilomètres. Très verdoyant et même bucolique avec un ruisseau traversant le parc, le site offre des conditions de travail privilégiées. Un confort de travail qui ne s’oppose pas à l’efficacité puisque

les utilisateurs peuvent disposer de la fibre optique. Le parc a été découpé en deux tranches de deux hectares chacune : la commercialisation de l’une a été confiée, jusque début 2017, à L’Art de Construire ; la commercialisation de l’autre est assurée en direct par la communauté de communes du Pays de L’Arbresle. Le constructeurpromoteur a installé, en début d’année, Orep sur un tènement de 2 800 m2. La société, qui intervient dans le secteur de la sécurité, a donc acquis une surface de bureaux de 1 300 m2 qu’elle loue en partie à Fit&Rack, un équipementier sportif spécialisé dans les matériels de crossfit. Sur la tranche dont la commercialisation est gérée par la CCPA, c’est une start-up biomédicale qui a choisi d’élire

domicile sur le site. Voxcan, aujourd’hui basée à Marcy-l’Etoile, propose de l’imagerie médicale 3D au service de la recherche préclinique. L’entreprise d’une dizaine de salariés a fait l’acquisition d’une parcelle de 2 300 m2 pour faire construire son bâtiment. Le permis de construire est à l’instruction et les travaux devraient démarrer en début d’année. L’opération sera menée par Integrale pour une livraison annoncée fin 2017. Sur le parc des Grandes Terres, les terrains sont commercialisés au prix de 72 € HT/m2. Pour la tranche sur laquelle L’Art de Construire a été missionnée, les bâtiments sont réalisés par le promoteur. Pour la tranche gérée en direct par la CCPA, l’acheteur fait appel au constructeur de son choix. Pour préserver

la qualité du site, le cahier des charges fixe des règles précises. La végétation, très présente, doit être protégée et l’environnement des ensembles immobiliers doit être très arboré. Une homogénéité architecturale est souhaitée sur tout le parc, même si les architectes et les constructeurs des bâtiments diffèrent. Ces bâtiments n’excèderont d’ailleurs pas 9 mètres de haut en activités et 11 mètres en bureaux : les programmes s’élèveront donc au maximum en R+2. En 2017, la CCPA a prévu d’intensifier ses actions de communication pour faire connaître le parc des Grandes Terres et attirer les entreprises sur son territoire.



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RHÔNE

UN NOUVEAU SITE LOGISTIQUE POUR BOIRON À TARARE BOIRON BUILDS A FEW LOGISTICS WAREHOUSES CLOSE TO TARARE LES LABORATOIRES BOIRON SE SONT PORTÉS ACQUÉREURS DE LA TOTALITÉ DE LA ZONE ACTIVAL, AUX OLMES, SOIT 29 HECTARES, POUR UN INVESTISSEMENT DE L’ORDRE DE 3 M€. L’ENTREPRISE DIRIGÉE PAR CHRISTIAN BOIRON TRANSFÈRERA TOUTE SA LOGISTIQUE SUR CE SITE À L’HORIZON 2017.

IN LES OLMES, LABORATOIRES BOIRON BOUGHT THE ENTIRE ZONE OF ACTIVAL FOR 3 M€. IN 2017, THE COMPANY HEADED BY CHRISTIAN BOIRON WILL MOVE ALL THE LOGISTICS IN THE SITE OF 29 HA.

L

es laboratoires Boiron, poids lourd mondial de l’industrie pharmaceutique spécialisé dans la fabrication de produits homéopathiques, se doteront bientôt d’un nouveau site en région lyonnaise. Et cette fois, c’est du côté de Tarare que l’entreprise pilotée par Christian Boiron imprimera sa marque, puisqu’elle déménagera l’ensemble de ses activités logistique sur un site unique, dans la zone d’activités Actival, sur la commune des Olmes. Cette nouvelle entité sera opérationnelle à l’horizon 2017. « Jusqu’à présent, l’activité logistique était éclatée sur deux sites majeurs, à Messimy et SainteFoy-lès-Lyon, une partie étant également sous-traitée à l’exté-

rieur. Nous avions besoin de cohérence et de regrouper tout cela sur un même site, car nous distribuons nos produits dans le monde entier », explique Christian Boiron. Ce projet pourrait se déployer en deux temps. La première phase tournera autour de l’installation de la plateforme logistique pour le stockage des médicaments, une opération jusque-là assurée sur le site de Messimy. Dans le même temps, la préparation des commandes se déplacera également sur la nouvelle unité logistique de Tarare. Dans un deuxième temps, les Laboratoires Boiron pourraient installer une activité de production. « Nous avons 29 hectares à notre disposition, dont 17 constructibles », se contente

de souligner Christian Boiron, confirmant ainsi qu’il a toute latitude pour ériger un bâtiment de production à côté de son unité logistique. Toutefois, il refuse de prendre quelque engagement que ce soit sur cette question. Et au-delà de la cinquantaine d’emplois qui viendront à Tarare avec la logistique, l’entreprise ne prévoit pas d’augmenter ses effectifs avec son arrivée sur le parc Actival. Boiron fabrique l’intégralité de ses médicaments en France. En dehors de ses deux sites lyonnais, l’entreprise dispose de deux autres unités de production à Montévrain, en région parisienne, et à Montrichard, non loin de Tours. Un peu plus de 80 ans après sa création, l’entreprise totalise aujourd’hui, outre

ses sites de production, 31 établissements et 2 800 collaborateurs en France, 50 établissements et 3 700 personnes dans le monde, et 19 filiales. En 2014, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 610 M€ et son potentiel de développement est encore important. Bien que Boiron soit déjà présent dans 59 pays, il est encore absent en Asie, continent pourtant grand consommateur d’homéopathie. « D’ici quelques années, tout peut exploser. Nous voulons nous donner les moyens de réagir à ce changement et nous préparer », analyse Christian Boiron en guise de conclusion.


AU CŒUR DE TOUS LES DÉBATS SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA VILLE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, L’AVENIR DE LA ZAC VMC DE GIVORS REPOSE DÉSORMAIS SUR L’INSTALLATION DE L’UN DES TROIS PÔLES ENTREPRENEURIAUX DE LA MÉTROPOLE DE LYON.

IN GIVORS, THE FUTURE OF THE JOINT DEVELOPMENT ZONE OF VMC HAS LONG BEEN DEBATED. IT IS CURRENTLY TRYING TO SET UP ONE OF THE THREE HUBS OF ENTREPRENEURS OF LYON MÉTROPOLE.

M

artial Passi, maire de Givors, et Johann Creton-Rais, le directeur général de SAGIM (ex-Givors Développement), ont accueilli avec un grand sourire, à la fin de l’année dernière, la validation par le conseil communautaire de la Métropole de Lyon du projet de création de l’un des trois pôles entrepreneuriaux, prévus par Gérard Collomb et ses équipes, sur le site de l’ancienne ZAC VMC. Le projet, qui verra le jour à Givors, repose sur la création d’un pôle entrepreneurial totalisant 4 500 m2. « Il s’inscrit dans le cadre de la réflexion initiée par le pôle métropolitain de revitalisation de l’économie dans la vallée du Gier, en développant des outils d’aide à la création et aux jeunes entreprises », précise Martial Passi. Le pôle entrepreneurial de Givors sera construit sur la ZAC VMC, sur un foncier comprenant la pépinière d’entreprises et l’hôtel d’entreprises. Un choix d’implantation que le maire de la ville juge stratégique, en raison de sa forte visibilité et de son excellente accessibilité, puisqu’il est en prise directe avec l’autoroute et proche de la gare ferroviaire et routière. Dans le détail, le pôle entrepreneurial comprendra un bâtiment « post pépinières » totalisant environ 2 800 m2. « La pépi-

nière d’entreprises est le point d’entrée avec un bail inférieur à 4 ans et avec la possibilité pour l’entreprise de poursuivre son développement dans les locaux de l’hôtel d’entreprises », souligne Martial Passi. L’hôtel d’entreprises sera dédié aux créateurs et il s’étendra sur un peu moins de 1 800 m2. Il comprendra des bureaux à la location et divisibles de 15 à 30 m2 pour environ 200 m2, des espaces et services partagés (espace co-working, cafétéria, salle de réunion…) pour 840 m2 et des ateliers, eux aussi disponibles à la location et abritant des cellules de 84 et 140 m2. Un peu plus de 4,2 M€ seront investis pour assurer la réalisation et l’aménagement de ce pôle entrepreneurial « Lônes et Coteaux du Rhône ». Si le programme de construction est respecté, le site devrait être opérationnel à partir de mi-2018. « Le concept de pôle entrepreneurial s’inscrit dans le cadre d’une logique économique horizon 2020 de la Métropole de Lyon et plus précisément dans le volet proximité de la stratégie entrepreneuriat », explique Martial Passi.

« C’est un outil à destination des

dimension d’accompagnement,

créateurs et jeunes entreprises,

ensuite, grâce à la proximité et

qui revêt deux dimensions. Une

visibilité des acteurs, fluidité du

dimension

tout

parcours… » Un outil qui faisait

d’abord, puisqu’il permet d’as-

défaut à Givors jusque-là et que

surer la continuité de la chaîne

son maire entend utiliser pour

immobilière en s’adaptant aux

insuffler un nouvel élan à sa ville.

immobilière,

besoins des entrepreneurs. Une

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

IN GIVORS, A HUB OF ENTREPRENEURS ENLIVENS THE ZONE OF VMC

285

UN PÔLE ENTREPRENEURIAL À GIVORS POUR DYNAMISER LA ZAC VMC


286

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

RHÔNE

LE PARC D’AFFAIRES AIRPARC A FINALEMENT DÉCOLLÉ AIRPARC IS TAKING OFF SUR UN TERRITOIRE DYNAMISÉ PAR LA PRÉSENCE DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL LYON-SAINT EXUPÉRY, LE PARC D’ACTIVITÉS AIRPARC, CONÇU ET DÉVELOPPÉ PAR CFA RHÔNE-ALPES AUVERGNE, A DÉPLOYÉ SES AILES APRÈS UNE MISE EN ROUTE PERTURBÉE PAR LE DÉCOLLAGE MANQUÉ DU CENTRE DE FORMATION AÉRONAUTIQUE

AIR CAMPUS.

LOCATED CLOSE TO THE INTERNATIONAL AIRPORT OF LYON-SAINT EXUPÉRY, AIRPARC, THE BUSINESS PARK CFA RHÔNE-ALPES AUVERGNE, IS FINALLY SETTING UP. IT HAD BEEN DELAYED AFTER THE AVIATION-TRAINING CENTRE OF AIR CAMPUS HAS SUSPENDED ITS ACTIVITIES.

DEVELOPED BY

A

irparc répond à l’ambition d’Aéroports de Lyon qui entend faire de Lyon-Saint Exupéry l’une des plates-formes aéroportuaires les plus attractives et dynamiques en Europe. Conçu et développé par CFA Rhône-Alpes Auvergne, ce parc d’activités, à la programmation particulièrement innovante, a séduit Aéroports de Lyon-Saint Exupéry. Installé à l’entrée sud de l’aéroport, le programme réunit, sur un même parc paysager de 60 000 m2, un parc tertiaire et un pôle multi-services. Le programme initial, qui devait accueillir un centre de formation aéronautique baptisé Air Campus sur 12 000 m2, a cependant été revisité après la cessation d’activité de celuici. « Les surfaces dédiées à Air Campus ont été réintégrées au projet Airparc et nous avons imaginé de réaliser un pôle multi-services de 7 000 m2 avec une crèche inter-entreprises, une offre restauration, une salle de sport… », explique le promoteur. Avec près de 30 000 m2 qui seront développés à terme, le parc tertiaire offre dès à

présent une implantation stratégique aux entreprises. Situé à moins de 25 minutes du centre-ville de Lyon et de tous les réseaux de communication (avions, TGV, autoroutes), il doit répondre aux besoins de sociétés dynamiques et ouvertes sur l’export. Pour cela, il proposera, une fois achevé, un ensemble d’immeubles aux standards internationaux, certifiés BBC Effinergie, intégrant bureaux, hall d’activités ou showroom conformes à la règlementation des ERP. Le premier bâtiment, dont l’architecture a été imaginée par le cabinet Atlas Architectes, a été livré dès le mois de décembre 2012 et accueille les entreprises CIAT, SAG Vigilec, ATM et Emirates. Tout juste trois ans plus tard, c’est un autre géant industriel qui a pris possession de son immeuble. Au mois de décembre dernier, Gérard Perrier Industrie s’est installé dans un nouveau bâtiment de 1 670 m2. La livraison d’un troisième immeuble de 1 670 m2 a été annoncée avant la fin de l’année 2016. « Les surfaces sont divisibles à

partir de 76 m2 », précise le promoteur. Dans le projet de départ, huit bâtiments étaient prévus. Finalement, le programme est plus souple et peut s’adapter à la demande, notamment au profil de gros utilisateurs ou à des projets davantage sur mesure. Sur l’architecture également, Airparc bénéficie d’une certaine latitude. « Le cabinet Atlas Architectes maîtrise l’ensemble du projet aux côtés de l’architecte conseil des Aéroports de Lyon, qui veille à la cohérence du programme », indique le responsable du projet. Car la parcelle de 60 000 m2 sur laquelle le projet prend place présente quelques particularités. « Le terrain appartient à l’Etat et une convention d’occupation temporaire du domaine public a été accordée jusqu’en 2070. Cette spécificité empêche la copropriété. Nos bâtiments sont donc obligatoirement vendus à un monoutilisateur ou à un investisseur », explique le promoteur.



L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

RHÔNE

APRÈS VAISE, EM2C LANCE UN SECOND GREENOPOLIS À DÉCINES EM2C BUILDS ANOTHER

FORT DU SUCCÈS RENCONTRÉ À VAISE, EM2C VA DUPLIQUER LE CONCEPT GREENOPOLIS À DÉCINES DANS LE CADRE D’UN VASTE PROJET URBAIN. OUTRE LE VOLET ÉCONOMIQUE, LE MULTIPOLE COMPRENDRA, EN EFFET, UN PROGRAMME MÉDICO-SOCIAL TOTALISANT QUELQUE 17 000 M2.

AFTER THE CONSTRUCTION OF THE BUSINESS PARK OF GREENOPOLIS IN VAISE, EM2C IS ABOUT TO START A SIMILAR PARK IN DÉCINES. ALONGSIDE A FEW BUILDINGS DEDICATED TO OFFICES AND SERVICES, A 17,000 M2-HEALTH CENTRE FOR RETARDED PEOPLE WILL BE ERECTED IN THE MULTIPOLE.

L

es 10 hectares de l’ancienne friche industrielle Archemis, à l’entrée ouest de Décines-Charpieu, changeront prochainement de visage et de destination. Sur ce site, en effet, le group em2c s’apprête à lancer les travaux de réalisation d’un vaste ensemble comprenant un pôle médico-social, pour près de 17 000 m2, et un pôle économique totalisant plus de 47 000 m2. Celui-ci sera conçu sur le modèle du parc d’activités mixte Greenopolis, réalisé à Vaise par em2c et dont la troisième et dernière phase de travaux vient de démarrer. Enfin, un petit ensemble de 55 à 75 logements (4 100 m2 de surfaces plancher) viendra compléter l’offre et renforcer la mixité du site. Le nouveau parc d’activités Greenopolis de Décines comprendra des surfaces de bureaux pour 17 000 m2, des locaux dédiés aux activités industrielles pour 11 700 m2, des bâtiments à vocation de laboratoire pour 10 000 m2, un pôle de formation totalisant 6 000 m2 et un ensemble de bâtiments à usage de restauration (700 m2) et pouvant accueillir des activités commerciales (1 300 m2). À proximité immédiate de ce site à vocation économique, em2c réalisera un programme médico-social, qui proposera là encore des surfaces destinées à divers usages et à des acteurs multiples. Le pôle médico-social et services à la population, à proprement parler, totalisera 1 900 m2, dont 800 m2 qui seront dédiés à l’installation d’une

L’Ehpad A. Morlot de 80 lits

288

GREENOPOLIS IN DÉCINES

crèche. Les quelque 15 000 m2 qui complèteront l’offre rassembleront l’Ehpad A. Morlot de 80 lits pour 4 600 m2, un centre d’accueil pour une population autiste de 3 000 m2 et une résidence intergénérationnelle qui s’installera sur 7 400 m2. Spécialiste des structures d’accueil de personnes handicapées, la Fondation OVE, dont le siège est installé à Vaulx-en-Velin, sera responsable de la Maison d’Accueil Spécialisée qui accueillera les 40 adultes atteints d’autisme ou de troubles envahissants de développement (TED) sur le Multipole de Décines. Sur le même site, elle installera également un DEAT (Dispositif Expérimental d’Accueil Transitoire), qui accompagnera les enfants et adolescents présentant des troubles du comportement et/ou une déficience intellectuelle. « Les deux bâtiments ont été conçus dans la même cohérence architecturale, en privilégiant l’innovation pour le confort des futurs résidents et de leurs familles. Par exemple, on y découvrira des pièces de vie pour de petits groupes, des espaces au confort visuel et thermique renforcé, une qualité sonore optimisée par des équipements silencieux (pas de velux par temps de pluie) et des sols souples, ou encore des jardins sensoriels accessibles et stimulants », indique-t-on chez em2c. Plusieurs dizaines d’emplois seront créées pour le soin des personnes et la gestion de ces structures.


IN GENAS, EVEREST COMBINES BUSINESS AND HOUSING SUR UNE ÉTENDUE DE 44 HECTARES, LE PARC D’ACTIVITÉS EVEREST, À GENAS, PROPOSE 31,5 HECTARES DE TERRAINS EN COMPLÉMENT DE L’OFFRE FONCIÈRE, ICADE RÉALISE, AVEC SON PROGRAMME EVERLAND, DEUX ENSEMBLES DE BÂTIMENTS, L’UN ENTIÈREMENT TERTIAIRE, L’AUTRE MIXTE.

POUR L’ACCUEIL D’ENTREPRISES TERTIAIRES ET INDUSTRIELLES.

STRETCHING ON 44 HA, THE EVEREST BUSINESS PARK RESERVES 31.5 HA TO INDUSTRIAL AND COMMERCIAL COMPANIES. IN ADDITION TO THE REAL ESTATE OFFER, ICADE RUNS THE EVERLAND PROGRAM, WHICH INCLUDES TWO SETS OF BUILDINGS: WHEREAS ONE IS ENTIRELY COMMERCIAL, THE OTHER COMBINES BUSINESS AND HOUSING.

À

l’Est de l’agglomération lyonnaise, SERL@aménagement aménage, pour le compte de la communauté de communes de l’Est lyonnais, un parc dédié à l’accueil d’entreprises de tous secteurs d’activités, hors logistique. Sur la commune de Genas, ce site propose aux entreprises 8,5 hectares de lots mixtes, 17,2 hectares de lots activités et 14 000 m2 de pôle tertiaire. La superficie des lots à aménager permet de répondre à toutes les demandes avec des surfaces de 4 500 m2 à 36 000 m2. Viendront s’ajouter un pôle de services de 1 500 à 3 000 m2 et un village d’entreprises de 4 000 m2. L’aménagement et la commercialisation du

parc EverEst s’étaleront jusqu’en 2024. L’entreprise Inéo Postes et Centrales, spécialisée en génie électrique, s’est fait construire, sur un terrain de 12 000 m2, son bâtiment dans lequel elle s’est installée à l’été 2015. Au printemps dernier, c’était au tour de Kaeser Compresseurs d’accueillir ses salariés dans son nouveau siège social France. La société de construction de compresseurs était basée à Vaulx-en-Velin depuis la fin des années 1970. Environ 65 personnes travaillent sur le nouveau site dédié au stockage du matériel neuf, aux projets et réalisations, et à la réparation du matériel. Prochainement, GPI, ensemblier industriel et intégrateur de solutions pour

l’industrie pharmaceutique et cosmétique, prendra possession de ses locaux sur un terrain de 5 500 m2. Aux côtés de ces opérations en propre, EverEst propose également une offre immobilière de qualité par l’intermédiaire d’Icade Promotion. Le projet Everland prévoit la construction de plusieurs bâtiments, disponibles à la vente ou à la location, dont l’architecture a été imaginée par Soho. « Nous nous sommes positionnés sur deux lots qui représentent chacun environ 10 000 m2 à construire », précise Laurent Doyat, directeur du développement territorial d’Icade. En entrée de parc, une première série de bâtiments ne dévelop-

pera que des espaces tertiaires. Un second projet, situé le long du mail central, derrière le pôle de services, accueillera des espaces d’activités mixtes. « Ce programme sera réalisé tranche par tranche et s’échelonnera donc dans le temps », indique Laurent Doyat. Les bâtiments Everland offrent donc des superficies ajustables et des aménagements modulables. Sur la première phase d’aménagement, un lot de 11 900 m2 et un autre de 5 300 m2 restent à commercialiser. Ensuite, à l’horizon 2017-2019, il sera temps de passer à la seconde phase du programme. Une vingtaine d’hectares seront mis à la vente, avec des lots donnant sur la rocade Est.

L’APPROCHE TERRITORIALE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE MÉTROPOLE DE LYON - RHÔNE

ET PROGRAMMES DE BUREAUX

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GENAS : EVEREST MIXE OFFRE FONCIÈRE


Communauté de communes de l’Est lyonnais : un pôle économique aux multiples atouts Avec ses huit communes situées au cœur d’un environnement vert et dynamique, la Communauté de communes de l’Est lyonnais, CCEL, ouvre ses portes sur un territoire attractif.

Créée en 1993, la CCEL représente aujourd’hui un bassin de vie de 40 000 habitants. L’ensemble des activités économiques du territoire génère 22 000 emplois directs. Avec un potentiel de développement urbain maîtrisé, la CCEL assume pleinement sa vocation de pôle économique régional. Solidement ancrées au sein de 19 ZAE, les 3 700 entreprises sont issues de secteurs très diversifiés et bien répartis entre l’industrie, le tertiaire et les activités agricoles, avec une part importante de PME artisanales. Des structures internationales sont également installées dans cette région propice aux activités productives à haute valeur ajoutée et à l’innovation constructive. Soucieuse de pérenniser son tissu industriel existant, la CCEL accompagne les entreprises dans leur politique de développement.

Pôle d’attractivité majeur, la CCEL bénéficie de réserves foncières uniques et d’un accès privilégié grâce à son réseau d’infrastructures multiples avec la proximité : - des autoroutes A 43, A 6, A 7, A 432, conduisant vers Paris, Marseille, Genève et l’Italie - des aéroports de Lyon et de la gare TGV Lyon-Saint-Exupéry - du parc des expositions Eurexpo - des transports en commun : lignes de bus, tram jusqu’à Meyzieu et Vaulx-enVelin et navette Rhônexpress

Aéroport Lyon-Saint-Exupéry Arrow Business Center (Pusignan)


Les communes de la CCEL, qui gardent une dimension humaine, disposent de nombreux commerces et équipements scolaires, sportifs, culturels et associatifs. Les habitants jouissent d’un cadre de vie apaisant et champêtre et s’épanouissent dans un environnement préservé tout près de Lyon. Un environnement préservé tout près de Lyon

La zone Ever Est parc, située à Genas le long de l’A 46, affiche des objectifs ambitieux de haute qualité environnementale et offre un cadre de vie confortable aux entreprises. Le parc propose une offre tertiaire dernière génération tournée vers la nature et l’extérieur, avec une excellente accessibilité vers les autoroutes et aéroports. L’ensemble permet d’allier un bien-être professionnel et une qualité de vie personnelle.

Zone Ever Est parc (Genas) PARIS Roanne

Associée au projet de privatisation des aéroports de Lyon, la CCEL souhaite s’engager dans un développement qualitatif de l’activité aéroportuaire afin de forger et de promouvoir l’identité de son territoire bien au-delà de ses frontières.

Villefranche-sur-Saône Villefranche-sur-Saôn Bourg-en-Bresse

Montbrison

LYON

Actuellement en développement, le projet « Plaine de Saint-Exupéry » propose sur le long terme une superficie de 1 000 ha de foncier à vocation économique et se positionne comme un axe prioritaire pour le rayonnement économique de l’agglomération et de la région.

55, rue de la République CS 80029- 69747 Genas cedex Tél. : 04 72 79 05 34 - Fax : 04 72 79 05 36 Courriel : accueil@ccel.fr

www.ccel.fr

Annecy

Chambéry

SAINT-ÉTIENNE Grenoble Aubenas Valence

MARSEILLE

CCEL

CCEL

GENÈVE


VI - L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS

VI - THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE Loire

p. 293

Ardèche

p. 310

Drôme

p. 312

Isère

p. 315

Savoie

p. 330

Haute-Savoie

p. 334

Ain

p. 338

Cantal

p. 354

Puy-de-Dôme

p. 356

Allier

p. 360

Haute-Loire

p. 361

em2c.com

GROUPE CARSO

292

10 000 m² pour ce siège social comprenant le plus grand laboratoire européen de prestations analytiques. Vénissieux (69).


COMMERCIALISATION RÉUSSIE THE TEST TRACKS OF SAINT-CHAMOND HAVE BEEN SUCCESSFULLY COMMERCIALIZED LA PISTE D’ESSAIS DES VÉHICULES BLINDÉS DE L’ANCIEN SITE GIAT, DEVENU NOVACIÉRIES, A ÉTÉ RECONVERTIE EN ZONE D’ACTIVITÉS. LES HUIT LOTS ONT TROUVÉ PRENEUR AUPRÈS DE SEPT ENTREPRISES.

IN THE FORMER SITE OF GIAT (NOVACIÉRIES), THE TEST TRACKS OF THE ARMORED VEHICLES HAVE BEEN TRANSFORMED INTO A BUSINESS PARK. SEVEN COMPANIES PURCHASED THE EIGHT PLOTS OF LAND.

L

es anciennes pistes d’essais (2,5 ha) représentent une faible surface au regard des 45 ha du site en reconversion Novaciéries. Mais la réussite de la commercialisation des huit parcelles prend valeur de symbole de renouveau économique pour les élus saint-chamonais qui se souviennent encore du traumatisme causé par le départ de Giat il y a une douzaine d’années de cela. « Cela montre la capacité de notre agglomération à attirer les investisseurs »,

juge Gaël Perdriau, président de Saint-Etienne métropole. A tel point qu’Hervé Reynaud, le maire de Saint-Chamond, évoque un « manque de foncier » et songe à aménager une « zone Stelytec II », dont une partie serait sur la commune de L’Horme. Elle serait située entre l’A 47 et le projet d’A 45. A l’investissement de 1,2 M€ de fonds publics pour les travaux d’aménagement, se sont ajoutés les 5,5 M€ des entreprises pour édifier leur cadre de travail. Certains bâtiments sont en voie

d’achèvement, d’autres vont débuter dans les semaines qui viennent avec des surfaces allant de 600 à 1 500 m2. La zone encore à l’état brut devrait évoluer avec des espaces arborés et une voie piétonne parsemée de galets. Le site de Novaciéries accueille déjà 700 salariés, un chiffre qui devrait encore progresser dans les prochains mois. Sur la ZA pistes d’essais proprement dite, le dirigeant de GPA (négoce alimentaire) projette de passer de 7 à 13 salariés pour développer

un concept d’assemblage de food truck. Le gérant de Webmedia, Rémy Masse, annonce lui quatre créations de postes outre le regroupement de ses équipes de Sury-le-Comtal et de Nice (Alpes-Maritimes). Hormis Le Gant Elge et LGE Electricité qui étaient déjà installés à SaintChamond, les autres sociétés viennent de La Grand-Croix (Boyon), Saint-Étienne (GPA), Andrézieux-Bouthéon (Acim Hydro) et Marseille et Grenoble pour une société d’emballage.

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

PISTES D’ESSAIS DE SAINT-CHAMOND :

293

© MATHIEU OZANAM La rue du contournement a été créée à l’emplacement de la piste d’essais des véhicules blindés


L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

LOIRE

SAINT-ÉTIENNE : TOP DÉPART POUR LE CHANTIER POSTE-WEISS THE POSTE-WEISS PROJECT STARTED IN SAINT-ETIENNE VINCI IMMOBILIER ET CARDINAL ONT PRÉVU DE LIVRER MI-2018 UNE PREMIÈRE TRANCHE DE BUREAUX 70 M€, FACE À LA GARE TGV DE CHÂTEAUCREUX.

ET LOGEMENTS DU PROJET ÉVALUÉ À

THE DEVELOPERS VINCI IMMOBILIER AND CARDINAL PLAN TO END THE FIRST WORK PART OF THE 70 M€-PROJECT IN THE SECOND SEMESTER OF 2018. FACING THE RAILWAY STATION OF CHÂTEAUCREUX, THE BUILDING COMBINES HOUSING AND OFFICES.

L

a réalisation de l’ensemble immobilier de près de 25 000 m2 de surface développée de bureaux, logements et commerces, prévu face à la gare de Châteaucreux, a démarré début juillet. La phase de terrassement est suivie par la construction d’un imposant immeuble de bureaux dès septembre. L’ensemble du programme, pour lequel Vinci Immobilier s’est associé au promoteur lyonnais Cardinal (qui participe à l’opération à hauteur de 35 %), doit représenter un chiffre d’affaires de 70 M€ à la revente. Le maire de Saint-Étienne a récemment souligné que ce chantier, dont le démarrage est attendu depuis plusieurs années, se situe « au point de départ de la future troisième

ligne de tramway ». Ajoutant qu’un réaménagement de la rue Denfert-Rochereau, qui longe un des côtés de l’îlot Poste-Weiss, « va intervenir d’ici le printemps 2017 ». La vente du terrain de 9 800 m2, situé face à la gare de Châteaucreux, et des droits à construire qui s’y rattachent, par l’Etablissement public d’aménagement de SaintÉtienne (Epase), que préside Gaël Perdriau, est effective depuis le 27 juin. La première tranche de bâtiments, qui doit être livrée mi2018, comprend 15 000 m2 de bureaux, dont 5 000 restent à commercialiser. La vente en état futur d’achèvement des 10 000 m2 a été effectuée mercredi 29 juin au profit de la caisse primaire d’Assurance maladie de la Loire, qui réalise un investissement de

294

L’architecte Emmanuel Combarel a travaillé sur une thématique chromatique, inspirée de la gare, liée à la terre cuite

32 M€ sur ce site où elle a prévu de s’installer en mars 2018. Cela concerne un espace ouvert au public ainsi que les espaces de travail de 500 agents actuellement présents dans un immeuble IGH, avenue Émile-Loubet, et sur trois autres sites stéphanois de la CPAM. Vinci Immobilier a par ailleurs lancé fin juin, depuis l’esplanade de la gare, à des conditions promotionnelles, la commercialisation d’une première tranche de 49 logements (au prix de vente de 2 490 € le mètre carré, 2 190 € pour les bénéficiaires de la TVA réduite). Sa directrice commerciale, Sylvie Richard, se déclare « très satisfaite de la vente de 27 lots sur les trois premiers jours ».


COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE SAINT-GALMIER


296

© FLORENCE BARNOLA

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

LOIRE

CHANGEMENT DE DÉCOR POUR LA NOUVELLE COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE THE NEW COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE IS CENTRE STAGE LE CHANTIER EMBLÉMATIQUE DE LA NOUVELLE COMÉDIE DE SAINT-ÉTIENNE AVANCE À BON RYTHME POUR UNE OUVERTURE PROGRAMMÉE AU PRINTEMPS 2017. SITUÉS NON LOIN DE L’AUTOROUTE, LES FUTURS ESPACES DU CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL (CDN) ESPÈRENT ATTIRER UN PUBLIC LYONNAIS.

THE NEW COMÉDIE DE SAINT-ETIENNE IS UNDER CONSTRUCTION AND SHOULD BE INAUGURATED IN SPRING 2017. LOCATED CLOSE TO THE HIGHWAY, THE FUTURE CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL HOPES TO SEDUCE THE INHABITANTS OF LYON.

S

ur l’ancien site de la Société stéphanoise de construction mécanique, dont les bâtiments datent de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de réhabilitation et de construction ont démarré en mars 2014 et s’achèveront en novembre prochain. Les extérieurs, comme les jardins, seront terminés quelques mois plus tard portant l’ouverture de la nouvelle Comédie au printemps 2017. Maître d’ouvrage, la mairie de Saint-Étienne a convié les Stéphanois à visiter le chantier. Les trois visites proposées aux Stéphanois au printemps ont à chaque fois fait le plein. « Une partie des bâtiments est réhabilitée et une autre partie est construite », explique Laurence Chazalon-Rotger de la direction des affaires culturelles de la Ville de Saint-Étienne. « Dans la grande nef, réhabilitée, il y a la salle de 300 places et une salle de répétitions. Dans la partie neuve, se situera la salle Jean-Dasté de 700 places. Entre les deux salles de spectacles, se trouveront un bâtiment de locaux techniques et les loges. Au-dessus, il y aura la fabrication et le stockage des costumes ». Le nouveau bâtiment comprendra une entrée nord

par le parking du Zénith, et une entrée sud donnant sur le boulevard Jules-Janin. L’Ecole supérieure d’art dramatique prendra place dans deux studios de 95 m2 ainsi que dans une salle de chant. Au-dessus se trouveront les bureaux administratifs. À noter que le CDN abritera un bar-restaurant avec une terrasse, une librairie, un patio, et sera entouré de jardins puisque le parc François-Mitterrand sera prolongé jusqu’à l’institution culturelle. Le projet, supervisé par le cabinet d’architecture parisien Studio Milou, est cofinancé par la Ville de Saint-Étienne (8,3 M€), l’Epase (3,265 M€), qui est également co-maître d’ouvrage, l’Etat (7,5 M€), la Région (6,5 M€) et le conseil départemental de la Loire (3,9 M€). Le coût global est de 29,465 M€. L’ancienne Comédie va devenir un lieu dédié à la pratique amateur et à l’émergence culturelle ; les activités de la salle Jeanne d’Arc y seront transférées, ainsi que le département théâtre du Conservatoire. « Tout un réseau de salles mutualisées mises à la disposition des équipes professionnelles et amateurs ».



298

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

LOIRE

3 700 M2 POUR ZODIAC AEROTECHNICS À ROCHE-LA-MOLIÈRE ZODIAC AEROTECHNICS BUYS 3,700 M2 IN ROCHE-LA-MOLIÈRE ZODIAC AEROTECHNICS A ENGAGÉ UN INVESTISSEMENT DE 12 M€, DONT 4,5 M€ POUR L’IMMOBILIER, DANS SON UNITÉ LIGÉRIENNE SPÉCIALISÉE DANS L’ALIMENTATION DES AVIONS. ZODIAC AEROTECHNICS INVESTED 12 M€ (4.5 M€ FOR THE BUILDING PART) TO DEVELOP A SITE IN THE LOIRE DEPARTMENT, SPECIALIZED IN THE SUPPLY OF KEROSENE.

L

e développement de l’unité « Fuel & Inerting Systems » de Zodiac Aerotechnics (sa maison-mère, Zodiac Aerospace, fait partie des trois principaux équipementiers mondiaux en matière d’alimentation en carburant des aéronefs), qui compte 280 salariés en CDI dans la région stéphanoise, dont environ la moitié d’ingénieurs, doit permettre d’y embaucher 80 personnes de plus d’ici 2018. Son vice-président, André Gauthier, explique que « la forte croissance attendue, avec l’objectif d’un doublement du chiffre d’affaires en cinq ans (NDLR : pour le porter autour de 160 M€), résulte de notre diversification dans la conception et la production d’équipements d’inertage pour les constructeurs d’avions ». Zodiac Aerotechnics, spécialisée dans l’alimentation en carburant des avions civils et militaires, a engagé depuis plus d’une demidouzaine d’années des recherches dans ce nouveau domaine, à la suite d’une directive

de 2008 de la Federal Aviation Administration. Destinée à empêcher les explosions permises par l’inflammabilité du circuit d’alimentation en carburant, elle entrera en vigueur aux États-Unis en 2017, puis en Europe en 2020. Cette directive a été adoptée après une catastrophe aérienne. L’explosion d’un réservoir situé dans le fuselage d’un Boeing 747 de la TWA avait été provoquée par un échauffement d’un composant électrique. Le nouveau système développé par Zodiac Aerotechnics permet de remplacer une partie de l’oxygène de l’air présent dans le réservoir par un gaz inerte à base d’azote qui réduit drastiquement tout départ de feu et tout risque d’explosion. Zodiac Aerospace a dédié cette nouvelle activité à une seule des unités de sa division Controls : celle de Roche-la-Molière. Après de long et coûteux investissements en R&D, la mise en production des systèmes d’inertage démarrera avant la fin de l’année. Pour permettre les premières livraisons, dès

2017, de cette nouvelle famille d’équipements de sécurité, l’entreprise investit une douzaine de millions d’euros dans 3 700 m2 de bâtiments supplémentaires et leurs moyens de production. Elle a reçu près de 500 000 € de subventions publiques pour la partie immobilier : 100 000 € de Saint-Étienne Métropole, 165 000 € du Département de la Loire et 231 000 € de l’État, au titre de la prime d’aménagement du territoire. Moyennant un investissement immobilier de 4,5 M€, ces 3 700 m2 supplémentaires vont s’ajouter aux 11 000 m2 dont dispose actuellement l’entreprise sur son site de 3 ha. L’aménagement intérieur d’un nouveau bâtiment administratif de 1 200 m2 est en cours. Il sera livré à ses occupants en octobre 2016. Sa construction va être suivie d’une extension de près de 2 500 m2 de la partie atelier, qui doit être effective d’ici le printemps prochain.


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LOIRE

ALTINNOVA : UNE TÔLERIE INDUSTRIELLE DE 1 000 M2 À BONSON ALTINNOVA SETS UP A 1,000 M2-SHEET METAL FACTORY IN BONSON LE CONCEPTEUR ET FABRICANT LIGÉRIEN D’ÉQUIPEMENTS POUR AMÉNAGEMENTS CYCLABLES SE DOTE 1 000 M2 POUR ACCUEILLIR UNE TÔLERIE INDUSTRIELLE, AFIN DE CONCEVOIR ENTIÈREMENT IN SITU LES PRODUITS ALTINNOVA.

D’UN BÂTIMENT DE

BASED IN THE LOIRE DEPARTMENT, THE DESIGNER AND MANUFACTURER OF CYCLING FACILITIES BOUGHT 1,000 M2-BUILDING TO ESTABLISH A SHEET METAL FACTORY AND OPTIMIZE PRODUCTION WORKFLOW.

A

A

près avoir déménagé en 2014 dans 1 200 m2 sur la zone industrielle de Bonson, Altinnova voit un autre bâtiment se construire sur son site. La tôlerie industrielle, d’une superficie de 1 000 m2 et dénommée Altisteel, ouvrira en octobre prochain. La création de cette activité complémentaire, en association à 50 % avec un industriel originaire du Pas-de-Calais, a nécessité un investissement de plus de 2 M€, dont 1,7 M€ pour le matériel, notamment les machines de découpe laser et de pliage à commande numérique. « Nous avons un développement assez important qui nous amène à nous poser des questions sur nos approvisionnements », confie la dirigeante, Corinne Verdier. « Cet outil de production va nous permettre de nous développer sur de nouveaux marchés et d’augmenter nos capacités de production par rapport à nos marchés actuels ». Depuis ses débuts, Altinnova tend à réduire l’impact environnemental de ses produits en les concevant en circuit-court, s’approvisionnant localement (bois du Pilat par exemple, utilisé sans traitement). Pour autant, l’entreprise devait sous-traiter la fabrication des éléments métalliques. L’unité Altisteel est destinée à produire des pièces pour Altinnova mais pas seulement, elle s’ouvre à la sous-traitance industrielle. « Rapidement, cette société va trouver de nouveaux clients pour qu’Altinnova ne représente plus que 20 % de son chiffre d’affaires ». Dès octobre, quatre salariés seront recrutés pour cette nouvelle en-

300

Corinne Verdier et Julien Lefèbvre poursuivent le développement d’Altinnova

tité. « Nous avons un objectif d’une vingtaine d’emplois d’ici cinq ans en complément d’Altinnova », indique Julien Lefèbvre, directeur technique et codirigeant de l’entreprise de conception et de fabrication d’équipements pour aménagements cyclables.

DE SAINT-ÉTIENNE À VALENCE ET LYON Bien qu’elle compte une clientèle privée d’entreprises, Altinnova travaille essentiellement avec les collectivités, autour des marchés publics. Ses clients ? Le Grand Lyon, Lorient, Saint-Étienne Métropole, Nantes Métropole, Valence, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse… Mais elle connaît aussi un développement international (10 % du chiffre d’affaires) avec ses bornes de gonflage vélos présentes dans 16 pays. Dernièrement, Altinnova a remporté un appel d’offres national de la SNCF pour la fourniture et l’installation d’abris à vélos sécurisés, de boxes à vélos. En 2015, l’entreprise ligérienne, qui compte une quinzaine de salariés à temps plein, enregistrait un chiffre d’affaires de 2,7 M€. Le produit phare d’Altinnova reste le stationnement double étage pour vélos avec un peu plus de 15 000 places installées sur le territoire français. Depuis juillet 2016, la gare de Grenoble est devenue la plus grosse vélos-station de France avec 1 200 places de stationnement en double étage.


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302

MONTBRISON : LE REX S’OFFRE

UNE DEUXIÈME VIE

A NEW LOOK FOR THE CINEMA REX IN MONTBRISON LE CINÉMA MONTBRISONNAIS REX DÉMÉNAGE DANS LE QUARTIER DES JACQUINS. SON NOUVEAU BÂTIMENT, DONT LA CONSTRUCTION A ÉTÉ LANCÉE À LA FIN 2015, DEVRAIT ÊTRE LIVRÉ EN DÉCEMBRE PROCHAIN. LE CHANTIER SE CHIFFRE À PLUS DE 4 M€. LE FUTUR CINÉMA DE CINQ SALLES SERA GÉRÉ PAR UNE SOCIÉTÉ DÉTENUE PAR L’ASSOCIATION CINÉMA REX MAIS AUSSI PAR DES PARTENAIRES PRIVÉS.

THE MOVIE THEATER MOVES IN THE DISTRICT OF LES JACQUINS. THE CONSTRUCTION OF THE NEW BUILDING HAS STARTED IN THE END OF 2015 AND THE CINEMA SHOULD BE OPERATIONAL NEXT DECEMBER. THE INVESTMENT REPRESENTS 4 M€. THE ASSOCIATION CINÉMA REX AND PRIVATE INVESTORS WILL MANAGE THE FIVE PROJECTION ROOMS OF THE FUTURE REX.

© ARCHIPENTE

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LOIRE

D

epuis le 7 décembre 2015, les travaux ont commencé sur le site des Jacquins. Le nouveau cinéma Rex devrait ouvrir ses portes à la veille de 2017. Le nouvel établissement a été imaginé par Archipente, le cabinet d’architecture de Dominique Molard (qui avait travaillé sur le premier projet voulu par l’association gérant le cinéma) spécialisé dans la construction bois. Le complexe comprendra cinq salles, pour 840 places dont 24 accessibles aux personnes à mobilité réduite. Un point important ou plus précisément une obligation légale – permettre l’entrée aux spectateurs handicapés – qui a poussé le Rex à vouloir quitter son bâtiment du boulevard Lachèze. Ainsi, le Rex nouvelle version sera de plainpied et équipé pour les personnes malentendantes et malvoyantes. A l’intérieur du complexe, un hall de 260 m2, trois caisses, une borne automatique, un « ciné café », un espace confiserie, ainsi qu’un espace animations et rencontres. Enfin, un parking proposera 270 places de stationnement. Le coût total du nouveau cinéma est estimé à 4,3 M€ hors taxes. La mairie a déjà versé une subvention de 415 000 € à l’association et garantira son emprunt de 1,5 M€ à hauteur de 50 %, conformément à la

législation. Le Centre national du cinéma et de l’image animée apporte deux aides, de 650 000 € et de 427 000 € ; la Région, 400 000 € ; le reste étant constitué des apports des différents actionnaires.

UNE NOUVELLE STRUCTURE GESTIONNAIRE La nouveauté, c’est l’apparition d’une structure entrepreneuriale pour gérer le cinéma. « La SAS Rex Forez embauchera les salariés actuels de l’association et reprendra le matériel », indique Jean-Paul Chouvelon, vice-président de l’association Cinéma Rex, qui gère actuellement la salle. Ce dernier est à la tête de la SAS Rex Forez, « Cinéma Rex continuant d’organiser des soirées thématiques », ajoute-t-il. L’association loi 1901 sera le principal actionnaire de la SAS, avec 48 % des parts. Ensuite, on trouve la société Sagec, déjà partenaire du Rex pour la diffusion de films (26 %), l’entreprise de construction Brunel qui participe aux travaux (21 %) et enfin Dominique Molard (5 %), pour un capital de 100 000 €. « La création de la SAS vient d’une réflexion de l’association, qui ne pouvait assumer à elle toute seule le prix d’un nouveau bâtiment, et qui manquait de garanties pour solliciter un emprunt à la banque ».


STAL TP WILL MOVE IN BOËN-SUR-LIGNON IN 2017 L’ENTREPRISE FAMILIALE DE TRAVAUX PUBLICS PRÉVOIT L’IMPLANTATION D’UN SITE DANS LA ZONE DE CHAMBAYARD. L’OBJECTIF DE STAL EST DOUBLE : POUVOIR RÉPONDRE À LA DEMANDE DANS LE NORD DU DÉPARTEMENT ET SE DÉVELOPPER EN DIRECTION DE L’OUEST.

THE FAMILY COMPANY OF PUBLIC WORKS PLANS TO SET UP A BUSINESS IN THE AREA OF CHAMBAYARD. STAL WISHES TO MEET THE NEEDS IN THE NORTH OF THE DEPARTMENT AND DEVELOP THE ACTIVITY IN THE WEST.

P

se présente pas en patron « conquérant » ou « providentiel » mais s’affiche soucieux de l’équilibre économique local. En présentant le projet, le dirigeant de Stal glissait aussi : « L’idée n’est pas de venir sinistrer les entreprises locales. J’espère créer des partenariats avec les indépendants ».

PRÈS DE 50 EMPLOIS D’ICI 2021 La centrale d’enrobage pourrait être utilisée également par les professionnels de la voirie du secteur. Les enrobés produits par Stal seraient vendus moins cher aux indépendants que ce que font les leaders du marché. Les élus locaux l’accueillent à bras ouverts, comme Pierre Drevet, président de la communauté de communes du Pays d’Astrée, qui se disait « doublement heureux » lors de

© JUSTINE THEVENON ARCHITECTE

our les élus du Pays d’Astrée, c’est une satisfaction. L’entreprise rhodanienne Stal Travaux Publics, qui possède déjà une agence à La Talaudière (depuis 2012), compte venir à Boën-sur-Lignon, dans la zone d’activité de Champbayard, qui peinait à accueillir des entreprises jusqu’à récemment. Anthony Stal, à la tête de cette société familiale depuis que ses parents sont partis à la retraite, a indiqué vouloir construire un site comprenant une agence, une centrale d’enrobage et un centre de recyclage des matériaux. Un projet à 4 M€, sur 2,7 ha. « Il y aura des arbres pour cacher la centrale », a assuré Anthony Stal lors de la première réunion publique qu’il a tenue en janvier dernier à la mairie de Boën-sur-Lignon. Anthony Stal ne

la réunion de janvier dernier, ou Pierre-Jean Rochette, maire de Boën, insistant, au même moment, sur le « devoir (NDLR : pour les élus) d’être les VRP des entreprises ». Le chantier devrait être terminé en 2017, « si tout va bien », a annoncé Anthony Stal. Et s’il est venu à Boën, c’est pour se rapprocher des marchés qui existent dans l’ouest du Forez. Le transport des matériaux nécessaires aux travaux de voirie depuis les sites existants coûte cher, et l’installation de Stal TP dépend de la présence de la centrale d’enrobage. Entre 40 et 50 emplois pourraient être créés d’ici 2021. Stal TP fait déjà travailler 250 personnes toutes filières confondues, dont le quart dans la Loire. Le chiffre d’affaires relatif au département ligérien s’élève à 5 M€.

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EN 2017, STAL TP S’IMPLANTERA À BOËN-SUR-LIGNON

303

L’agence de Stal TP, sous les traits de l’architecte boënnaise Justine Thevenon


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© BARBE LIONEL, CARREFOUR

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LOIRE

La municipalité a finalement convaincu l’association de commerçants de soutenir le projet de Carrefour

CARREFOUR GRANDIRA DE 2 000 M2 À FEURS ADDITIONAL 2,000 M2 FOR CARREFOUR IN FEURS LE GROUPE AUGMENTERA LA SURFACE DE VENTE DE SON HYPERMARCHÉ ET DE SA GALERIE MARCHANDE. IL PARTICIPERA À LA RÉHABILITATION DE FRICHES COMMERCIALES EN CENTRE-VILLE.

THE GROUP PLANS TO INCREASE THE SALES AREA OF THE SUPERMARKET AND THE SHOPPING MALL. IT WILL RENOVATE PARTS OF THE WASTELAND OF THE CITY CENTRE.

J

eudi 18 février, la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) de la Loire a donné son feu vert au projet d’extension de l’ensemble commercial à l’enseigne Carrefour, situé à Feurs, route de Saint-Etienne. L’agrandissement de 1 976 m2 de la surface de vente, qui portera son total à 8 300 m2, a été autorisé par sept voix pour et une abstention. L’extension sera de 876 m2 pour l’hypermarché et de 1 100 m2 pour la galerie marchande. Avec des surfaces totales porté pour le premier à 7 000 m2 et pour la seconde à 1 300 m2. Le projet comprend aussi la création d’un drive de quatre pistes, représentant une superficie de 150 m2. Le projet initial relatif à l’ensemble commercial des Prévoriaux, qui a été amendé, consistait à construire un bâtiment d’une surface de vente de 3 310 m2. Les services de l’Etat avaient émis un avis défavorable, après avoir examiné les retombées prévisibles en termes d’aménagement du territoire, de développement durable, de protection des consommateurs et de contribution sociale.

Le projet d’aménagement commercial est situé sur le territoire du Scot Loire Centre. Sa zone de chalandise englobe 38 communes. Avec 8 000 habitants, Feurs représente 17 % de l’ensemble de cette population. Suivent, par ordre décroissant, les communes de Montrond-les-Bains, Boën-sur-Lignon et Balbigny. La Ville de Feurs, par la voix du maire Jean-Pierre Taite, souligne avec satisfaction les mesures d’accompagnement des commerçants du centre-ville sur lesquelles s’est engagé le groupe Carrefour par le biais de campagnes de promotion, de la création d’un site Internet commun, ainsi que d’aide à la recherche de nouveaux occupants pour les locaux commerciaux vacants. Le groupe de distribution a notamment accepté de participer au financement d’études sur la réhabilitation d’une friche du centre-ville, rue Mercière, qui permettrait de remettre sur le marché 700 m2 de locaux commerciaux neufs. Les services de l’État et l’Epora sont associés au projet.



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LOIRE

LE ROANNAIS JOUE LA CARTE DE L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE LE ROANNAIS GAMBLES ON COMMERCIAL REAL ESTATE ROANNAIS AGGLOMÉRATION, SOUS LA BANNIÈRE DE SA NOUVELLE MARQUE DE TERRITOIRE « ROANNE TOUT & SIMPLEMENT », MOBILISE TOUS SES MOYENS POUR ATTIRER LES ENTREPRISES ET BOOSTER L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE.

WITH A NEW TERRITORY LABEL NAMED “ROANNE TOUT & SIMPLEMENT”, ROANNAIS AGGLOMÉRATION IS DOING EVERYTHING IN ITS POWER TO ATTRACT THE COMPANIES AND BOOST THE ECONOMY.

N

ouveaux bâtiments, en vente ou en location, tous types de surfaces, diversité des zones d’implantation géographiques, éventail d’aides et d’outils financiers... Tout est mis en place par la collectivité roannaise pour renforcer les capacités d’accueil immobilières, attirer les entreprises et, via la marque de territoire « Roanne Tout & Simplement », vendre le Roannais. Dès cette année, l’offre s’enrichit. Deux nouveaux hôtels d’entreprises sont proposés à la location. Le premier en li-

sière de la ville centre, à Mably, sur la Zain de Bonvert. C’est la suite de la reconversion du parc Bonvert initiée en 2007 par la communauté d’agglomération. Les surfaces modulables sont proposées en lots de 500 m2 sur deux niveaux (une partie atelier et une partie bureaux en mezzanine d’environ 50 m2). Le second est lui disponible depuis janvier à 20 km de Roanne, sur la zone d’activités des Jacquins, à Neulise. Il a été édifié par la CCI du Roannais et représente 3 140 m2, situés sur le nœud autoroutier A 89/A 75 et proposés à la location. A vocation indus-

306

L’hôtel d’entreprises à Mably, sur la Zain de Bonvert

trielle ou de services, il se compose de 8 lots de 390 m2 avec possibilité de regroupement. Pour inciter les porteurs de projets à s’y installer, des aides financières existent. Un fonds communautaire d’aide à l’immobilier d’entreprise est mobilisable pour les sociétés créant plus de 40 emplois, soit 1 000 € par emploi. Un fonds de soutien à l’innovation dans les PME - jusqu’à 50 000 € par an -, de même qu’une prime à l’aménagement du territoire pour l’industrie et les services (PAT) sont mobilisables. Il s’agit d’une aide directe de l’Etat pour

soutenir les investissements, matériels ou immobiliers. Enfin, les fonds européens viennent s’ajouter à cet éventail facilitateur d’implantation. Ils sont destinés plus spécifiquement aux entreprises de la filière bois et de l’agroalimentaire. En plus de ces deux hôtels d’entreprises, le Roannais annonce 88 ha de foncier disponible, un Numériparc dynamique et sa pépinière d’entreprises, 33 000 m2 bâtis à vocation économique, 32 zones d’activités pour accueillir de nouveaux projets et 145 ha de foncier programmés d’ici 3 à 10 ans.


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LOIRE

SAINT-GOBAIN INVESTIT DANS LE ROANNAIS SAINT-GOBAIN INVESTS IN THE ROANNAIS LE GROUPE FRANÇAIS SAINT-GOBAIN A REPRIS EN MAI À MABLY (42), VIA SA FILIALE ISOVER, L’USINE FABRIQUANT LA MARQUE ISONAT CRÉÉE PAR LA SOCIÉTÉ BUITEX.

LAST MAY IN MABLY (LOIRE), ISOVER, THE SUBSIDIARY OF THE FRENCH GROUP SAINT-GOBAIN, TOOK OVER THE FACTORY THAT MANUFACTURES THE LABEL ISONAT, CREATED BY BUITEX.

L

es premiers panneaux isolants de la marque Isonat, mis au point et fabriqués par Buitex (Cours - 69) dans sa nouvelle usine de 5 000 m2 construite en 2013 à Mably, sont sortis en juin de cette même année. La construction du bâtiment et l’outil de production entièrement automatisé ont nécessité une enveloppe de 15 M€ entre 2012 et aujourd’hui. L’ensemble des collectivités (Roannais Agglomération, Adel 42, commune de Mably, conseil départemental, conseil régional, CCI et préfecture de la Loire) s’était mobilisé pour répondre aux exigences de délai du dirigeant de Buitex, Jean-Pierre Buisson.

Avec son produit isolant biosourcé à base de fibre de bois, il souhaitait une implantation proche des gisements forestiers (rayon de 50 km), facilement accessible par les réseaux routiers. C’est sur l’entrée de la Zain de Bonvert à Mably, prochaine grande zone de développement de l’activité économique du Roannais, que se trouvait le seul terrain alors disponible de 4 ha. Grâce à la mobilisation de toutes les parties, l’usine est sortie de terre dans les temps, en moins de six mois. Le matériau Isonat Fiberwood, isolant thermique posé en surface de façades et toitures, répond à un marché en croissance de 10 à 12 % par an.

UN AGRANDISSEMENT 10 000 M2

DE

La stratégie de diversification de Buitex s’est avérée payante puisque la marque a intéressé le géant français de la production et distribution de matériaux de construction innovants SaintGobain, via sa filiale Isover. La reprise du site de production de Mably a eu lieu en mai. C’est la première fois qu’un groupe d’envergure nationale et internationale prend ancrage dans le Roannais. L’unité mablyrote a démarré avec 25 personnes. Elle en compte une quarantaine aujourd’hui. Le transfert chez Isover va lui apporter de nouveaux moyens de développement

et notamment une dimension européenne. Actuellement, un nouveau bâtiment de 10 000 m2 est en cours de construction. Il est destiné à répondre aux besoins croissants de stockage et de raccourcissement des délais de livraison. Une nouvelle ligne de production a démarré également cet été. De nouveaux emplois sont à prévoir. A noter qu’en 2015, Buitex avait enregistré une hausse de 40 % de son chiffre d’affaires, passé de 15,7 M€ à 22,4 M€. L’exercice 2016 est aussi attendu avec une progression à deux chiffres et de nouveaux développements au programme.



310

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

ARDÈCHE

LE RENOUVEAU DU SITE DE PANIFICATION LE MOULIN DE LA CHAUME LE MOULIN DE LA CHAUME IS BROUGHT BACK TO LIFE APRÈS UN TERRIBLE INCENDIE, EN OCTOBRE 2014, AYANT ENTIÈREMENT RAVAGÉ LES BÂTIMENTS DE LA BOULANGERIE INDUSTRIELLE ARDÉCHOISE, LE NOUVEAU SITE DU MOULIN DE LA CHAUME A ÉTÉ INAUGURÉ DÉBUT JUILLET. SOULAGEMENT POUR LES 85 EMPLOYÉS QUI RETROUVENT LE CHEMIN DES FOURNEAUX.

IN OCTOBER 2014, A DEVASTATING FIRE DESTROYED THE BUILDINGS OF THE INDUSTRIAL BAKERY BASED ARDÈCHE DEPARTMENT. THE NEW SITE OF LE MOULIN DE LA CHAUME WAS INAUGURATED IN THE BEGINNING OF JULY. THE 85 RELIEVED EMPLOYEES HAVE BEEN BACK TO WORK.

IN THE

D

ans la nuit du 27 au 28 octobre 2014, un incendie se déclare sur une des lignes de production du Moulin de la Chaume, usine ardéchoise spécialisée en boulangerie industrielle. Un pain incandescent serait à l’origine du sinistre. En quelques heures, les flammes se répandent, et les 9 500 m2 de bâtiments sont entièrement ravagés. La commune de La Voulte-sur-Rhône perd alors l’un des fleurons de son économie locale, né en 1983. Dès le lendemain, les dirigeants de la filiale du groupe Agromousquetaires annoncent que le site sera reconstruit. C’est également une priorité pour le maire de La Voulte-sur-Rhône, Bernard Brottes, qui voit dans cet accident, « un désastre économique » pour sa région. Et pour cause, le Moulin de la Chaume alimente en viennoiserie tous les centres commerciaux Intermarché du sud de la France et tous ceux de l’Hexagone en pain, en plus d’employer 85 salariés. Il représente également un chiffre d’affaires annuel de 12 à 18 M€. Coup dur qui va vite être oublié. Dix-huit mois après l’incendie, le Moulin de la Chaume est prêt à rouvrir ses portes. Inauguré au mois de juillet dernier, le site retrouve toutes ses unités de production ainsi que la totalité de ses employés. La superficie a même été étendue, passant de 9 500 à 13 000 m2. Un espace supplémentaire dédié au

stockage a ainsi vu le jour. La reconstruction intégrale a nécessité 45 M€ (15 millions de travaux et 30 millions en nouveaux matériels). C’est Gildas Le Pennec, directeur actuel de l’usine, qui a encadré luimême les travaux. Pour relancer l’activité le plus rapidement possible, les instructions du permis de construire, dirigées par les services de l’Etat, ont été obtenues en un mois, au lieu de trois habituellement. Le terrain a d’ailleurs été débarrassé des débris du bâtiment calciné en un temps record. De la préfecture aux collectivités locales, tout a été mis en œuvre pour remettre sur pied le Moulin de la Chaume. Durant les dix-huit mois de réhabilitation, le groupe Les Mousquetaires a fait répartir la charge de travail sur trois sites secondaires en France. Aujourd’hui, le nouveau bâtiment rayonne par sa modernité. Quatre nouvelles lignes ont été installées et un gain de production de 20 % devrait assurer les 80 millions de pièces par an, soit 24 000 tonnes à sortir des fours. L’accent a aussi été porté sur la sécurité. Détection incendie, arrosage à déclenchement automatique, caméras thermiques et cloisonnements coupe-feu équipent désormais le site. L’éclairage a été amélioré par des systèmes à LED et l’automatisation prend une place importante dans le nouveau dispositif, en intégrant notamment des moteurs basse consommation.


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P

our Frédéric Guimbal, présidentdirecteur général d’Efitam, le manque de surface au sol était devenu un problème majeur.

temps, qui devraient atteindre les 4 500 m2

hors de question pour la commune, le Dépar-

de surface totale à l’été 2017. « Avec encore

tement et la communauté d’agglomération

de nouvelles possibilités d’agrandissement

de laisser s’envoler Efitam. Certains élus lo-

si nécessaire », précise l’actuel PDG. Jusqu’à

caux se battaient même depuis dix ans déjà

En plus d’être un frein au développement

10 000 m2 au total. Pleinement opération-

pour maintenir et développer l’activité de la

de l’entreprise. « Le montage de certaines

nelle cet automne, l’usine de La Voulte-sur-

filiale de Frégate Industries. La Drôme a aussi

pièces encombrantes se faisait parfois dans

Rhône accueille de nouvelles lignes d’assem-

fait de l’œil à Efitam, mais Frédéric Guimbal

les allées de l’usine », explique-t-il. Et ce mal-

blages de sous-ensembles aéronautiques

a préféré privilégier le secteur sur lequel le

gré les 6 000 m2 de bâtiments déjà implan-

(tronçons d’ailes ou de fuselages pour avions

groupe était déjà implanté. Construit sur

tés sur le site initial de Beauchastel, créé au

civils et militaires, trains d’atterrissage pour

l’ancien site de l’usine Sovadec, spécialisée

début des années 1980. Un manque cruel de

hélicoptères, commandes de vol...). Elle re-

dans le traitement et la valorisation des or-

place pour lequel il était devenu urgent de

groupera aussi certaines opérations de pro-

dures ménagères et déchets divers par lom-

trouver une solution. Aujourd’hui établi à La

duction, comme le traitement de surfaces

bricompostage, l’enjeu était de taille pour la

Voulte-sur-Rhône, à une trentaine de kilo-

par exemple.

commune. Il a d’abord fallu dépolluer la zone,

mètres au sud de Valence, le nouveau site de

avant de construire ce nouvel espace de

plusieurs mois de travaux, pour un investis-

ENTRE 80 ET 100 NOUVEAUX POSTES D’ICI CINQ ANS

sement global de l’ordre de 4 M€. Aménagé

Le projet ne s’est pourtant pas fait sans mal.

tam reste ainsi fidèle à sa région et compte

à quelques kilomètres à peine du site prin-

Pour faire sortir les murs de terre, un mon-

bien tenir ses promesses d’embauches en

cipal, le futur atelier a vu sa première pierre

tage financier et juridique complexe a été né-

visant les 80 à 100 nouveaux postes d’ici les

posée à la fin du mois de mars dernier et

cessaire. Celui-ci a ainsi permis de répondre

cinq ans à venir.

ses travaux s’achever au cours de l’été. Soit

aux contraintes environnementales les plus

2 500 m2 supplémentaires livrés dans les

strictes. Avec la promesse d’emplois à la clef,

production de la PME ardéchoise a nécessité

travail qui accompagne aujourd’hui la forte demande dans le domaine aéronautique. Efi-

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

EFITAM BUILDS ADDITIONAL 2,500 M2 IN LA VOULTE-SUR-RHÔNE

311

2 500 M2 SUPPLÉMENTAIRES POUR EFITAM À LA VOULTE-SUR-RHÔNE


312

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DRÔME

UN NOUVEAU SITE DE PRODUCTION POUR LE GROUPE SCAPA SCAPA HAS INAUGURATED A NEW PRODUCTION SITE LE GROUPE SCAPA, QUI COMPTE PARMI LES LEADERS MONDIAUX SUR LE MARCHÉ DU RUBAN ADHÉSIF, A INAUGURÉ UN TOUT NOUVEAU SITE DE PRODUCTION AU SUD DE VALENCE.

ONE OF THE GLOBAL LEADERS OF ADHESIVE TAPE HAS INAUGURATED A NEW PRODUCTION SITE IN THE SOUTH OF VALENCE.

L

e groupe Scapa, fabricant et distributeur mondial de ruban adhésif, a inauguré son tout nouveau site en avril dernier. Celui-ci répond à un objectif double : augmenter la capacité de production et répondre, dans le même temps, à diverses exigences environnementales. Cette nouvelle infrastructure a nécessité plus d’un an de travaux pour un investissement global de 6 M€. Le nouveau site valentinois devient ainsi le centre névralgique du groupe. Il rassemble, sur la zone des Auréats au sud de Valence, la totalité des moyens de production et de logistique, un laboratoire de recherche et de développement et les services administratifs, répartis jusqu’alors entre Valence et Porte-lès-Valence. A peine en service, le site assure déjà pleinement ses fonctions et renforce les choix de la direction. « Le projet a permis une réduction considérable des coûts de fonctionnement. D’autres gains liés à l’efficacité technique des lignes et à l’augmentation de la vitesse d’enduction vont nous permettre d’optimiser nos performances et nos rendements », explique Jean-Paul Liaud, directeur général de Scapa France. L’entreprise dispose désormais de 6 000 m2 de foncier bâti. L’atelier existant a été agrandi, en plus de la création de nouveaux bâtiments, avec un espace entièrement dédié aux bureaux. Toute la difficulté des travaux reposait sur l’intégration de ces nouvelles parties, ne devant pas perturber le fonctionnement du site existant. L’efficacité a été

privilégiée puisque le projet regroupe aujourd’hui tous les procédés de production : réception de la matière première, enduction, transformation, emballage, étiquetage et expédition. De plus, la nouvelle usine se distingue par sa capacité à traiter et valoriser les résidus liés à la fabrication. Exemples à suivre pour répondre aux contraintes environnementales : la réduction attendue de 30 % des consommations en gaz et électricité grâce à des techniques d’isolation et de chauffage innovantes ; la suppression des coûts de transport entre les deux anciennes usines.

ANCRAGE EN TERRITOIRE VALENTINOIS En 1993, lors du rachat de l’entreprise Barnier par Scapa, l’inquiétude des collectivités locales était grande. Certains craignaient que le développement international du groupe ne se fasse au détriment du territoire valentinois. Reste que Jean-Paul Liaud s’est battu dix-huit mois durant pour convaincre sa hiérarchie de rester sur le secteur. Le directeur est même allé jusqu’à sensibiliser les représentants de l’agglomération, de la ville, ainsi que l’ensemble des partenaires économiques du territoire afin d’obtenir soutien et possibles leviers financiers. Un travail et un investissement qui ont porté leurs fruits : Scapa Valence emploie aujourd’hui 150 salariés et dégage 65 M€ de chiffre d’affaires.



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DRÔME

LE GROUPE SAINT JEAN DOUBLE SA SURFACE À BOURG-DE-PÉAGE SAINT JEAN DOUBLES ITS PRODUCTION SITE IN BOURG-DE-PÉAGE SAINT JEAN, SPÉCIALISTE DRÔMOIS DES PÂTES FRAÎCHES, RAVIOLES ET QUENELLES, A INAUGURÉ SA NOUVELLE USINE DE BOURG-DE-PÉAGE EN JUIN DERNIER. UNE SURFACE DOUBLÉE POUR SUIVRE L’AUGMENTATION DE LA PRODUCTION DU GROUPE.

LAST JUNE, THE GROUP CREATED IN THE DRÔME DEPARTMENT AND SPECIALIZED IN FRESH PASTAS, RAVIOLES BOURG-DE-PÉAGE. THE SURFACE WAS DOUBLED IN ORDER TO FACE THE PRODUCTION GROWTH.

AND QUENELLES INAUGURATED A NEW FACTORY IN

A

ccompagner le développement des marchés et alimenter ses ambitions, tels étaient les objectifs du projet d’agrandissement du groupe agroalimentaire drômois Saint Jean. Les travaux ont permis au site de doubler sa surface, passant ainsi de 2 500 à 5 000 mètres carrés, pour un investissement total de 11 M€. Le site avait été racheté à l’un des concurrents directs du groupe, Ravioles de Romans, en 2007. A l’époque, Saint Jean avait déjà la capacité de reprendre l’ensemble des usines de production de ravioles, mais cherchait d’abord à se développer sur une nouvelle activité. En s’orientant alors vers des produits de type traiteur courant 2010, la fabrication de ravioles a fini par être transférée sur le site de Bourg-de-Péage. Les premiers travaux ont pu débuter, permettant à Saint Jean de se lancer pleinement sur l’activité traiteur. C’est devant l’augmentation des

volumes que le site drômois s’est retrouvé à saturation. D’où le besoin pour l’entreprise d’augmenter sa surface au sol. Trois lignes de production supplémentaires ont été créées. La zone de stockage des produits finis et d’expédition a également été multipliée par cinq, soit 595 m2 aujourd’hui. En 2015, Saint Jean a atteint les 1 200 tonnes de ravioles et vise les 5 000 tonnes dans les années à venir. « Il y a des capacités de volumétrie à prendre de manière relativement importante sur ce site », précise Guillaume Blanloeil, actuel directeur général du groupe. Les travaux ont démarré en septembre 2014 pour s’achever en mai l’année suivante, avant l’inauguration officielle en juin dernier. Outil haut de gamme, en adéquation avec la préservation de l’environnement, ce nouveau bâtiment accueille désormais 37 salariés et a permis d’améliorer considérablement leurs conditions de travail. La nouvelle chaudière peut, quant à elle, produire jusqu’à 15 fois

plus que l’ancien générateur de vapeur. Dédié à la performance énergétique, le site s’est vu attribuer de nouvelles normes environnementales (ISO 14001 et ISO 5001). Il permet de répondre à la demande du marché en offrant une plus grande diversification dans la production des plats cuisinés. Huit gammes différentes, avec des procédés de fabrication bien spécifiques, sont élaborées à Bourg-dePéage. Cette extension va surtout permettre au groupe de continuer à progresser sur le secteur hyper concurrentiel des plats vendus prêts à consommer. Il s’agit là d’un des plus gros relais de croissance pour Saint Jean, qui espère atteindre les 100 M€ de chiffre d’affaires à l’horizon 2020. En étendant le rayonnement du groupe par la construction de nouveaux locaux, Saint Jean entend passer à la vitesse supérieure. Pousser les volumes lui permettra ainsi de répondre aux enjeux du marché et de renforcer sa position de leader.


LE PROJET D’UN HÔTEL DE STANDING EST DANS LES CARTONS DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES ET MÊME SI LE PERMIS DE CONSTRUIRE A ÉTÉ DÉLIVRÉ FIN 2015, À CE JOUR, LES TRAVAUX SE FONT ATTENDRE. IL DEVRAIT FINALEMENT ÊTRE LIVRÉ POUR L’ÉTÉ 2018.

THE PROJECT OF BUILDING SERVICED OFFICES HAS BEEN THINKING FOR MANY YEARS. EVEN IF THE BUILDING PERMIT HAS BEEN DELIVERED IN THE END OF 2015, THE CONSTRUCTION HAS BEEN DELAYED OVER AND OVER. THE BUILDING SHOULD BE FINISHED IN SUMMER 2018.

D

evenu le poumon économique du Pays viennois en quelques années avec plus de 25 000 m2 de bureaux occupés par 200 entreprises, l’Espace SaintGermain poursuit sa mutation. Devant ce développement, un besoin en équipement d’hébergement s’est très vite fait sentir. Une nécessité qui n’a pas échappé à ViennAgglo qui a acquis l’ancien tènement d’EDF, situé à l’angle de la rue Denfert-Rochereau et de l’avenue du Général-Leclerc. La communauté d’agglomération a lancé un appel d’offres pour la construction d’un hôtel haut de gamme à destination des voyageurs d’affaires mais également des touristes de passage, sur un axe nord-sud très fréquenté. Destiné à compléter l’offre d’hébergement existante en Pays viennois, cet hôtel, en raison de son emplacement, sera donc en priorité tourné vers les entreprises de l’Espace Saint-Germain. En 2014, ce projet public/privé a été remporté par le promoteur Ollfin (1), grâce à « la qualité architecturale du projet mais également le savoir-faire du groupe qui a déjà à son actif une réalisation de ce type dans le sud de la France », précise ViennAgglo. Depuis, le permis de construire a été délivré fin 2015 pour un démarrage des travaux prévu au premier trimestre 2017 et une livraison de l’hôtel pour l’été 2018. Une enveloppe de 10 M€ sur fonds privés sera consacrée au projet. « La marque Golden Tulip, faisant partie du groupe Louvre Hôtels, devrait ouvrir les portes d’un quatre étoiles », indique Samuel Riblier, en charge du développement territo-

Un Golden Tulip quatre étoiles devrait voir le jour sur l’Espace Saint-Germain

rial de ViennAgglo. Le futur établissement viennois devrait proposer 90 chambres, un restaurant ainsi que des espaces séminaires, spa et remise en forme. Créée en 1960 aux Pays-Bas, la chaîne hôtelière, à destination notamment des voyageurs d’affaires, est présente dans 45 pays et compte plus de 240 hôtels sous les marques Tulip Inn, Golden Tulip et Royal Tulip. (1) Contacté, le promoteur Ollfin n’a pas désiré communiquer sur le projet.

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FULLY FITTED OFFICE PREMISES IN VIENNE

315

UN HÔTEL D’AFFAIRES À VIENNE


316

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ISÈRE

ESPACE SAINT-GERMAIN, VITRINE DU PÔLE TERTIAIRE VIENNOIS ESPACE SAINT-GERMAIN, THE COMMERCIAL SHOWCASE OF VIENNE DANS LES ANNÉES 1880, UNE CASERNE DE CAVALERIE ÉTAIT CONSTRUITE DANS LE SUD DE LA VILLE SUR 6,5 HA. BAPTISÉ EN L’HONNEUR DU GÉNÉRAL ANTOINE LOUIS DÉCREST, COMTE DE SAINT-GERMAIN, CE LIEU CHARGÉ D’HISTOIRE BÉNÉFICIE D’UNE RÉHABILITATION AVEC DEUX NOUVEAUX PROGRAMMES : ARMSTRONG ET APOLLO.

IN THE 1880’S, CAVALRY BARRACKS HAVE BEEN BUILT ON 6.5 HA IN THE SOUTH OF VIENNE. NAMED AFTER THE GENERAL ANTOINE LOUIS DÉCREST, COUNT OF SAINT-GERMAIN, THE SITE STEEPED IN HISTORY IS CURRENTLY UNDER RENOVATION WITH THE CONSTRUCTION OF TWO REAL ESTATE PROGRAMS: ARMSTRONG AND APOLLO.

Apollo, un immeuble de 4 200 m2

D

oté d’une accessibilité optimale, à moins d’un kilomètre de la gare SNCF de Vienne, proche des axes autoroutiers pour rejoindre Lyon ou le sud, relié au centre-ville par deux lignes de bus, cet espace constitue un site stratégique pour le développement de l’agglomération regroupant Vienne et les communes voisines. L’atout principal du quartier reste sa capacité à offrir aux entreprises un large choix de solutions d’accueil dans un site à taille humaine. La qualité de vie et l’ambiance conviviale ont séduit plus de 180 entreprises (près de 1 000 salariés), des professions libérales, mais également le Pôle emploi, ViennAgglo, la médiathèque Le Trente ainsi que le conservatoire de musique et de danse. Dans la continuité du Jazz Parc, le programme Armstrong, un bâtiment de 2 100 m2 de bureaux divisibles, à vendre ou à louer : sur 9 lots, deux, de 127 m2 et 299 m2, restent à commercialiser. Les lieux devraient être occupés en fin d’année par le tribunal de commerce, le conseil des prud’hommes, un cabinet de recrutement, d’experts-comptables et d’assurances. Livré avec 53 places de stationnement et à un prix moyen de 1 970 €/m2, le bâtiment est érigé en bordure de l’avenue Général Leclerc, à côté de l’IUT. Relativement fin, il offre un éclairage naturel à tous les postes de travail et dispose d’un rez-de-chaussée vitré, idéal pour accueillir des services.

APOLLO, L’ALLIANCE DE L’ANCIEN ET DU MODERNE Autre programme, fruit d’une co-promotion entre Nacarat et CFA Rhône-Alpes Auvergne : Apollo, une offre complémentaire à Armstrong. C’est un immeuble de 4 200 m2 composé d’un bâtiment ancien restructuré (L’Eridan) de 700 m2 en R+1 et de deux ailes neuves de 1 750 m2 chacune en R+2. L’ambition de Nacarat : attirer des moyens et grands comptes avec 6 lots divisibles allant de 400 à 1 230 m2. La commercialisation a débuté le 15 septembre et le mètre carré est proposé entre 1 950 € et 2 100 €. Le chantier devrait débuter d’ici mars 2017 pour une livraison fin 2018. Les lots seront livrés avec une place de stationnement pour 20 m2, soit 80 places. Matériaux pérennes et contemporains, locaux fonctionnels et confortables, prestations de qualité, les bâtiments Armstrong et Apollo sont adaptés à la demande du marché du bassin viennois. Ils complèteront l’Espace Saint-Germain qui, au fil des ans, se transforme en véritable centre d’affaires du Pays viennois. Par ailleurs, les entreprises auront prochainement à disposition la salle du Manège, future salle de spectacle ouverte également à des évènements d’affaires, ainsi qu’un hôtel 3 étoiles dont les travaux devraient débuter au premier trimestre 2017 pour une livraison deuxième semestre 2018.


INSPIRA, l’énergie d’un territoire INSPIRA, zone industrialo-portuaire de Salaise-Sablons entame une nouvelle page de son développement en 2016. Son président, Jean-Pierre Barbier, évoque cet espace d’activités en plein essor. Que signifie INSPIRA ? INSPIRA est un espace industriel, responsable et multimodal situé à quarante minutes au sud de Lyon, au cœur de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes. Plus de vingt entreprises et 900 emplois composent l’espace INSPIRA adossé à la plateforme chimique de Roussillon, première plateforme chimique de France en matière de compétitivité. INSPIRA profite ainsi d’un écosystème riche de son expertise industrielle et chimique. Ainsi, sur la période 2014-2018, ces deux sites économiques totalisent environ 300 M€ d’investissements privés. En parallèle de ces développements, la Région, le Département de l’Isère et la Communauté de communes du Pays roussillonnais développent un aménagement qualitatif et adapté aux entreprises, combiné à une gestion efficiente de l’espace, permettant à INSPIRA d’être la première zone d’activité en Isère d’initiative publique certifiée ISO 14001. Quels sont les atouts de cette zone d’activité industrielle ? La force d’INSPIRA est la capacité à offrir un espace de 160 ha disponibles, au service de la compétitivité des entreprises. Cette offre d’implantation repose sur la disponibilité foncière et sur les synergies industrielles possibles en termes de flux de matières et d’énergie ou de mutualisation d’équipements. Ces interactions sont facilitées par le poids de l’écosystème existant depuis plus d’un siècle. Bien que desservis par l’A 7, 45 % des flux de marchandises sont acheminés par le fleuve et le rail sur INSPIRA. Les équipements portuaires et ferroviaires ainsi que les services multimodaux du port sur INSPIRA sont au cœur de la supply-chain. Pourquoi avoir décidé de miser sur des entreprises œuvrant dans l’écologie industrielle dans un territoire davantage connu pour ses activités plus traditionnelles ? Les entreprises traditionnelles sont déjà au cœur du concept d’écologie industrielle : l’éco-conception, la recherche des meilleurs intrants, le cycle

Syndicat mixte INSPIRA Adresse : 311, rue des Balmes 38150 Salaise-sur-Sanne Tél. : 04 74 86 83 80 Courriel : contact@espace-inspira.fr

de vie des produits, économie de flux… INSPIRA se positionne donc au plus près des besoins des industriels en particulier sur l’optimisation des flux énergies, eaux, matières ; ces synergies Jean-Pierre Barbier, permettent aux entreprises d’accroître leur Député et Président compétitivité et de bénéficier de nouveaux du Département de l’Isère avantages concurrentiels. Dans cet objectif, nous avons engagé une démarche collaborative depuis deux ans avec de grands noms de l’industrie. Ainsi, INSPIRA est un espace industriel permettant la concrétisation des projets grâce à la dynamique économique en Isère et du Sud de Lyon. Quels sont les projets de développement et d’implantation d’entreprises ? Élu président d’INSPIRA en mars dernier, j’ai une démarche pragmatique et efficace pour que tous les partenaires publics et industriels continuent de construire un territoire industriel compétitif. Je rencontre personnellement tous les porteurs de projets ou les investisseurs afin d’étudier avec eux leurs désirs d’implantation.. L’implantation de l’unité de production de matériaux composites d’Hexcel, une réalisation de 200 M€ d’investissement montre que nous avons su anticiper des aménagements pour répondre aux entreprises électro-intensives mais surtout garantir à l’entreprise des délais compatibles avec son projet. De même pour Eurofloat, première usine en France de fabrication de verre plat pour le bâtiment qui vient d’investir 26 M€ pour maintenir et développer ses activités À l’heure actuelle, différents projets sont à l’étude : du démonstrateur porté par une startup au développement d’une nouvelle unité productive d’un grand nom de l’industrie. Je suis confiant et envisage de belles concrétisations pour cet espace industriel unique en Auvergne-Rhône-Alpes.

LYON

SAINT-ÉTIENNE

GRENOBLE

Espace_INSPIRA

www.espace-inspira.fr MARSEILLE - VALENCE


318

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

ISÈRE

PAYS ROUSSILLONNAIS : ADISSEO AUGMENTE SA CAPACITÉ DE PRODUCTION

ADISSEO INCREASES PRODUCTIVITY IN THE PAYS ROUSSILLONNAIS ADISSEO, L’UN DES LEADERS MONDIAUX D’ADDITIFS POUR L’ALIMENTATION ANIMALE, A INVESTI PRÈS DE 8 M€ DANS L’ACHAT DE MACHINES. IL ENTEND FIABILISER SES INSTALLATIONS ET AUGMENTER SES CAPACITÉS DE PRODUCTION.

ADISSEO, ONE OF THE GLOBAL LEADER COMPANIES IN ANIMAL FOOD ADDITIVES, INVESTED NEARLY 8 M€ TO BUY MACHINES. NOW THE DIRECTION WISHES TO ENHANCE THE PRODUCTION CAPACITY.

C

’est avec une certaine fierté que Georges Schreiber, directeur industriel Isère, évoque le projet « Macaron », qui a impliqué l’ensemble du personnel, notamment dans l’analyse des goulots d’étranglement, avant la mise en place des améliorations. « L’idée est partie d’un mémoire rédigé par un opérateur au sujet de l’optimisation de l’utilisation des cristalloirs. Résultat : un troisième cristalloir a été acquis par Adisseo afin d’empêcher que la production ne soit arrêtée lors du nettoyage des équipements. Le cristalloir se nomme MAC. D’où le nom du projet ‘‘Macaron’’ qui signifie un MAC à Roussillon », précise le directeur. Le projet Méthionine augmentation de capacité à Roussillon (également pour Macaron) a pour objectif un accroissement de 10 % de la capacité de production de la méthionine poudre, un acide aminé essentiel à la croissance des animaux. Une augmentation rendue possible grâce à une amélioration opérée sur les unités existantes et par l’acquisition de nouveaux équipements (essoreuse, condenseurs…). Outre l’accroissement de la production, le projet a pour ambition de travailler sur la fiabilité et la réactivité de l’outil industriel, de renforcer la sécurité du personnel et d’améliorer les conditions de travail. Des doubles vannes de sécurité ont été installées pour éviter tout incident chimique. « Zéro accident à déplorer sur une période d’un an », se félicite le directeur. « Macaron », qui s’inscrit dans une politique de développement durable, permet de réduire de 25 % la consommation d’eau du site de

Roussillon, grâce notamment à l’installation de nouveaux condenseurs. « Préserver les ressources et l’environnement, tout en restant vigilant sur les rejets gazeux, c’est l’ADN d’Adisseo », souligne Georges Schreiber.

NUMÉRO 2 MONDIAL DANS LA PRODUCTION D’ADDITIFS Adisseo, très présent sur la plateforme chimique des Roches-Roussillon, compte deux sites : Saint-Clair-du-Rhône/Les Roches (35,1 ha et 40 bâtiments) et Roussillon (4,6 ha et 15 bâtiments). Le site de Saint-Clair/Les Roches, qui regroupe production et services supports, compte 260 salariés ; celui de Roussillon, dédié à la production de méthionine, abrite 120 personnes. L’établissement de Saint-Clair/Les Roches fabrique le premier intermédiaire de synthèse envoyé ensuite à Roussillon, où est élaboré un deuxième intermédiaire, ce dernier expédié au site de Commentry (03), dédié à la production multi-produits (450 personnes), mais aussi à Burgos, en Espagne (110 personnes). Les sites de Saint-Clair/Les Roches et de Roussillon accueillent aussi bien des unités de production que de stockage. Avec plus de 1 800 collaborateurs répartis sur tous les continents, Adisseo a réalisé un chiffre d’affaires global de 1,76 Md€ en 2015. Environ 95 % de sa production sont destinés à l’export. Inauguré en mars dernier, le projet Macaron n’a pas généré d’embauches.


Crédit photos : SARA, Fotolia.

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> L’Ilot des Sables, VAULX-MILIEU > Muissiat, VAULX-MILIEU > Campus de la construction durable, VILLEFONTAINE > Médipole, BOURGOIN-JALLIEU

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320

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ISÈRE

VILLEFONTAINE : THE VILLAGE IMPOSE SA MARQUE

THE VILLAGE, THE SINGULAR PROJECT OF VILLEFONTAINE SON OUVERTURE EST PRÉVUE À L’AUTOMNE 2017, APRÈS TREIZE ANNÉES DE DISCUSSIONS. LE PROJET ANNONCÉ : 22 000 M2 DE BOUTIQUES, SANS COMPTER LES ESPACES EXTÉRIEURS. CE SITE, QUE LES PROMOTEURS IMAGINENT À LA FOIS COMME UN ESPACE DE LOISIRS ET UN ESPACE COMMERCIAL, ABRITERA 550 EMPLOIS.

EST GRANDIOSE

AFTER THIRTEEN YEARS OF DEBATE AND DISCUSSION, THE VILLAGE SHOULD BE INAUGURATED IN FALL 2017. THE EXPECTED SHOPPING AND LEISURE SITE SHOULD EMPLOY 550 PEOPLE AND DISPLAY 22,000 M2 OF STORES, NOT COUNTING THE OUTDOOR SPACES.

L

e 21 janvier 2016, la Compagnie de Phalsbourg a signé l’achat d’un terrain auprès de la Société d’aménagement du Rhône aux Alpes (Sara), qui accueillera dans quelques mois la centaine de boutiques du village de marques, dont l’ouverture est programmée à l’automne 2017. Les Galeries Lafayette, Sandro, Ralph Lauren, Adidas… Voici quelques-uns des 90 noms qui peupleront The Village, French outlet, en projet en nord-Isère depuis plus de treize ans et qui aura pour vocation de proposer à prix bas des produits de haute notoriété issus de stocks d’invendus, de collections passées et de surplus. Le terrain dit « du Couvent », à

cheval sur les communes de Villefontaine et de La Verpillière, a été acheté 10 M€, soit moins de 10 % des 115 M€ investis pour créer ces 22 000 m2 de boutiques, à travers la SCI Vendôme outlet, spécialiste des villages de marques. Philippe Journo, PDG de la Compagnie de Phalsbourg, expliquait en janvier dernier, lors de la signature de la vente à L’Isle d’Abeau, compter sur une attractivité extrêmement importante : « Nous espérons au minimum trois millions de visiteurs par an sur une zone de chalandise qui vise tout Rhône-Alpes, voire au-delà. Nous souhaitons capter la clientèle des stations de sports d’hiver à proximité. » Le projet hébergera 550 em-

plois directs, sans compter ceux induits par le BTP lors des travaux. Les futurs locataires se partageront des espaces de 70 m2 à 1 500 m2, occupés à hauteur de 70 % à l’ouverture l’année prochaine. Un vide volontaire. « Les grandes marques sont souvent attentistes », justifie Philippe Journo qui ne veut pas se priver des indispensables, ni de l’attraction que provoque, chez le chaland déjà venu, l’ouverture d’une nouvelle enseigne de prestige. Mode, accessoires, beauté haut de gamme occuperont le centre ; le sport sera positionné à la lisière des espaces verts et de loisirs. Là encore, c’est calculé. « Les gens vont venir au début pour les marques et reviendront ensuite parce que

c’est un endroit où l’on peut passer du temps, avec ses enfants. » Le village se veut écofriendly, noyé dans un océan de verdure, prévoyant même d’installer des nichoirs à oiseaux dans ses parkings (1 500 places de stationnement prévues), suite à la signature d’une convention pour reproduire l’habitat d’oiseaux délogés. Dessiné par l’architecte Gianni Ranaulo, avec ses bâtiments en vert hématite, The Village sera un espace d’animations, flanqué d’un lac et d’espaces verts, de scènes de concert et de toute une gamme de services (avec la promesse d’une omniprésence du « digital »).


DOPÉE PAR UN DOUBLEMENT DE SES VENTES À L’EXPORT, L’ENTREPRISE LYONNAISE BIOSSUN, LEADER DE LA PERGOLA BIOCLIMATIQUE, A ÉTENDU SON SITE DE PRODUCTION À SASSENAGE (ISÈRE), SOIT 2 000 M2 D’ATELIERS ET 600 M2 DE BUREAUX SUPPLÉMENTAIRES.

AFTER DOUBLING THE EXPORT SALES, BIOSSUN, A COMPANY CREATED IN LYON AND LEADER OF THE BIOCLIMATIC PERGOLA, HAS INCREASED THE SIZE OF ITS PRODUCTION SITE IN SASSENAGE (ISÈRE). THE FACTORY IS NOW EQUIPPED WITH ADDITIONAL 2,000 M2 OF WORKSHOP AND 600 M2 OF OFFICES.

D

eux ans après avoir investi dans son nouvel outil de production à Sassenage, le leader de la pergola bioclimatique Biossun passe à la vitesse supérieure. Faisant face à une croissance de 20 % de son chiffre d’affaires en 2015, à 11,9 M€, dopée par ses ventes à l’international, la PME vient d’étendre son site grenoblois, qui se dote de 2 000 m2 d’ateliers et de 600 m2 de bureaux supplémentaires. Fondée en 2009 à Caluire (Rhône), l’entreprise avait déjà envisagé l’extension de son site isérois lors de son implantation sur la zone de l’Argentière, à Sassenage. Jusqu’en 2014, la société ne disposait pas d’outil de production en propre, travaillant avec des sous-traitants régionaux, sauf pour la partie extrusion réalisée à Châteauroux. Devant la montée en puissance de son activité, Biossun a investi dans un outil en dur afin de maîtriser l’ensemble de la chaîne, de la conception

à la commercialisation. « Notre schéma de production touchait ses limites. À partir d’un certain point – quand une entreprise cliente représente entre 15 et 20 % du chiffre d’affaires –, les sous-traitants vous verrouillent par sécurité », souligne son PDG, Frédéric Foretti. Dans un premier temps, l’entreprise investit 650 000 € dans son nouveau pôle de production et acquiert, dans la foulée, un terrain attenant de 2 500 m2 en vue d’une possible extension. C’est désormais chose faite. 2 000 m2 d’ateliers et 600 m2 de bureaux ont été construits pour un investissement de 1 M€ comprenant également le prix du terrain déjà acquis.

L’INTERNATIONAL, POINT DE CROISSANCE

Positionné sur le moyen-haut de gamme, le leader français de la pergola bioclimatique a su séduire le groupe hôtelier Accor, grâce à la qualité de ses produits fabriqués avec des

lamelles motorisées, orientables et équipées de capteurs, offrant toute flexibilité à l’utilisateur. La filiale de la Banque Populaire Loire et Lyonnais, Garibaldi Participations, est entrée au capital de Biossun, les trois associés – Frédéric Foretti, Alexandre Byszenski et Jean-Paul Sibellas – conservant 90 % des parts de la société. Ce qui permet à Biossun d’avoir les coudées franches pour son futur développement à l’international, en particulier aux États-Unis où la PME compte bien déployer ses pergolas d’ici 2017-2018. Les exportations, principalement dans la zone alémanique et la péninsule ibérique, représentent 30 % du chiffre d’affaires de Biossun qui prévoit d’ores et déjà une hausse de ses ventes de 15 % en 2016. L’entreprise (26 salariés) compte même effectuer des opérations de croissance externe avec le soutien de son actionnaire Garibaldi Participations, selon les opportunités.

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

IN SASSENAGE, BIOSSUN DOUBLES THE SURFACE OF ITS FACTORY

321

BIOSSUN DOUBLE LA SUPERFICIE DE SON USINE À SASSENAGE


322

LES CAVES DE CHARTREUSE DISTILLERONT LEURS LIQUEURS À ENTRE-DEUX-GUIERS DÈS 2018 IN 2018, THE CHARTREUSE LIQUOR WILL BE DISTILLATED IN ENTRE-DEUX-GUIERS CONTRAINTES PAR LES ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES ENCADRANT NOTAMMENT LES ACTIVITÉS DE DISTILLATION CAVES DE CHARTREUSE VONT DÉMÉNAGER LEURS OUTILS DE PRODUCTION DE VOIRON À ENTRE-DEUX-GUIERS, SUR LE SITE D’AIGUENOIRE.

DES ALCOOLS ET APRÈS UN AN DE RECHERCHE, LES

AFTER ONE YEAR OF INVESTIGATION AND BECAUSE OF NEW REGULATIONS REGARDING THE ALCOHOL DISTILLATION, THE CHARTREUSE DISTILLERY OF VOIRON WILL MOVE IN THE SITE OF AIGUENOIRE, IN ENTRE-DEUX-GUIERS.

U

ne nouvelle page s’ouvre pour les Caves de Chartreuse ! Tenue de se mettre en conformité avec les évolutions réglementaires concernant les activités de distillation d’alcools d’origine agricole, eaux de vie et liqueurs, l’entreprise, détenue majoritairement par l’ordre religieux des Chartreux, déménagera son site de production à Entre-deuxGuiers sur le site d’Aiguenoire d’ici 2018. « Lorsque les Chartreux ont installé leur distillerie à Voiron en 1935, ils l’ont fait dans l’urgence. C’était une solution de repli, l’ancienne distillerie avait été emportée par un glissement de terrain. Il n’est pas dit que, s’ils avaient eu plus de temps, ils ne se seraient pas tournés vers un autre lieu », explique Philippe Boyer, responsable de la communication chez Chartreuse Diffusion, l’entreprise privée gérant les Caves de Chartreuse. Quatre-vingts ans plus tard, le scénario se reproduit avec l’évolution des normes réglementaires. Les Caves de Chartreuse étant situées à proximité de zones résidentielles, deux options émergent : soit réaliser 5 M€ d’investissement pour remettre le site en conformité,

soit déménager. La deuxième option est finalement retenue. « Plutôt que de voir cela comme une contrainte, nous l’avons perçu comme une opportunité extraordinaire », à travers le projet « Grand Avenir », construit en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes, notamment les services de la préfecture de l’Isère et la communauté de communes Cœur de Chartreuse (4C). « Le terrain proposé de 7 ha a appartenu aux Chartreux pendant les XVIIe et XVIIIe siècles et était principa-

lement destiné à l’empoissonnage. Il dispose d’une grange toujours en état ». Un choix dicté par « la proximité du site d’Aiguenoire avec le monastère de la Grande Chartreuse (NDLR : 12 km) », par sa qualité environnementale et par son aspect patrimonial historique.

MODERNISATION La 5e distillerie, plus moderne, jouera avec les éléments du passé. « Nous voulons tisser un dialogue avec notre futur bâtiment, qui sera en vis-à-vis de la

© CHARTREUSE DIFFUSION

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ISÈRE

10 M€ seront investis pour la délocalisation de l’outil de production de Chartreuse Diffusion sur le site d’Aiguenoire. Vue 3D de la future distillerie

grange construite au XVIIe siècle. Nous reprendrons des éléments de toiture à deux pentes avec un design plus contemporain et des façades vitrées ». Les travaux de terrassement de la parcelle agricole, acquise auprès de la 4C et qu’il a fallu déclasser pour l’occasion, devraient débuter dans les prochains mois pour une inauguration programmée le 30 août 2018. La distillerie et le chai seront déplacés de Voiron sur le nouveau site, nécessitant un investissement de 10 M€. A noter les subventions des pouvoirs publics (commune de Voiron, collectivités, État et Département) à hauteur de 20 %. D’ici 2020, les activités d’embouteillage et le service d’expédition rejoindront la nouvelle distillerie. Quant aux Caves de Voiron, elles resteront le siège administratif de Chartreuse Diffusion. La Cave – la plus longue cave à liqueurs du monde – accueille 70 000 visiteurs par an. « Ce projet se base sur deux piliers : le site d’Aiguenoire, mais également celui de Voiron où une nouvelle dynamique va être enclenchée de concert avec la Ville de Voiron et le Pays Voironnais », conclut Emmanuel Delafon, président de Chartreuse Diffusion.


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6 32 n 2017 80 3 7

ZAC du PIDA

Les Vallons du Guiers Au carrefour de l’Auvergne Rhône-Alpes et de l’Europe - Surface disponible à partir de 3 000 m² jusqu’à plusieurs ha (découpage à la demande). - Un pôle industriel qui bénéficie d’une tradition industrielle ancienne. - Une entreprise leader sur son marché déjà installée sur le site : jambon Aoste. - Un site situé à l’intersection des aires d’influence

de l’agglomération lyonnaise et de la Savoie/Suisse

(Aéroport Saint-Exupéry à 45 mn et aéroport de Genève 1 h 15). - À 1,5 km de l’échangeur autoroutier A 43. - Tous services à proximité : crèche inter entreprise,

services de loisirs, commerces…

COMMUNAUTE DE COMMUNES LES VALLONS DU GUIERS 82, Chemin des Paquerettes ZA de Clermont 38480 Pont-de-Beauvoisin Tél : 04 76 32 80 37 E. Mail : secretariat@cclvg.fr

www.cc-vallonsduguiers.fr

Genève SUISSE

Bourg-en-Bresse

Lyon

A 43

Annecy

ZAC du PIDA Aoste

A 47

Chambéry ITALIE

Saint-Étienne

A 48

Grenoble


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SCHNEIDER ELECTRIC : OPÉRATION MUTUALISATION SUR 43 000 M2 SCHNEIDER ELECTRIC POOLS RESOURCES ON 43,000 M2 MUTUALISER SES FORCES VIVES DISPERSÉES SUR PLUSIEURS SITES VIEILLISSANTS DE LA MÉTROPOLE GRENOBLOISE AFIN DE CRÉER DES SYNERGIES ET RÉALISER DES ÉCONOMIES D’ÉCHELLE. TELLE EST L’AMBITION DU PROJET GREENOVALLEY DE L’ÉQUIPEMENTIER ÉLECTRIQUE SCHNEIDER ELECTRIC, QUI VA INVESTIR 120 M€ DANS LA CONSTRUCTION DE DEUX BÂTIMENTS DISTINCTS, POUR UNE EMPRISE FONCIÈRE TOTALE DE 43 000 M2 !

THE ELECTRIC EQUIPMENT MANUFACTURER IMAGINED THE GREENOVALLEY PROJECT AS A WAY TO POOL THE GROUP RESOURCES, CURRENTLY DIVIDED INTO SEVERAL OUTMODED SITES IN GRENOBLE AND SURROUNDINGS. SCHNEIDER ELECTRIC INVESTS 120 M€ IN THE CONSTRUCTION OF TWO BUILDINGS, GATHERING 43,000 M2. et se positionne le long de la rue des Martyrs. La première pierre a été posée le 11 février. L’édifice de 26 000 m2 dédié aux applications basses tension hébergera 1 350 personnes d’ici 2018. Chaque bâtiment dispose d’une identité forte : Technopôle fait la part belle aux espaces agencés autour d’une rue intérieure et reprend en façade les codes urbains de la ville avec la voie ferrée pour « créer un rythme par ses peignes » ; X-Pôle se veut plus classique dans sa conception avec d’un côté, une façade contemporaine et de l’autre, une ouverture sur le paysage. À travers ce programme, Schneider veut montrer son savoir-faire avec des structures économes en énergie. Le groupe promet une réduction de l’impact environnemental : - 40 % de consommation d’énergie et d’émissions de CO2. Pour y parvenir, 4 000 m2 de panneaux photovoltaïques seront installés, complétés par des trackers solaires, deux éoliennes et un arbre à vent, le tout générant 970 MWh d’électricité par an. Un imposant système complété par des batteries EcoBlade, la solution de stockage d’énergie annoncée par Schneider lors de la COP21, et d’autres dispositifs permettant d’optimiser la consommation d’eau. Le programme s’achèvera fin 2017 pour une intégration des derniers locaux mi-2018. © SCHNEIDER ELECTRIC - GROUPE-6

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ISÈRE

Le futur bâtiment X-Pôle de Schneider accueillera 1 350 collaborateurs

C

’est un projet d’envergure initié par Schneider Electric. Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie a lancé GreenOValley, un programme d’investissement de 120 M€ destiné à regrouper plusieurs de ses sites vieillissants dans deux nouveaux bâtiments d’une surface totale de 43 000 m2 sur la presqu’île scientifique grenobloise. « Le dispositif immobilier actuel est composé de bâtiments vieillissants, dispersés, de moins en moins adaptés à nos nouveaux métiers et aux nouveaux usages des espaces de travail », confie Alain Bortolin, le directeur des implantations grenobloises de l’entreprise. Actuellement, Schneider compte treize sites répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain grenoblois. Avec cette opération, le groupe entend réduire significativement son emprise foncière en regroupant ses forces vives sur

seulement cinq sites majeurs (dont trois existants et les deux nouveaux sur la presqu’île : Technopôle et X-Pôle), tout en facilitant les synergies recherche-université-industrie avec les acteurs publics et privés locaux.

DEUX SITES « VITRINES » DU SAVOIR-FAIRE DE SCHNEIDER Le premier bâtiment – Technopôle –, conçu par le cabinet d’architecture et d’urbanisme Arche 5, sera positionné sur un site historique du groupe, à proximité de la gare, et hébergera les activités de la Business Unit « Energy. » Destiné à accueillir 950 personnes, il regroupera sur 17 000 m2 les laboratoires sur le courant électrique moyenne tension ainsi que des espaces tertiaires. Les travaux sont en cours. Le deuxième bâtiment, connu pour l’instant sous le nom de code X-Pôle, a été confié au cabinet d’architectes Groupe 6


IL EST ATTENDU DEPUIS LONGTEMPS. RETARDÉ SUITE À DES ALÉAS ADMINISTRATIFS, LE BÂTIMENT DES HAUTES TECHNOLOGIES DE MINATEC, BHT 2, EST (ENFIN) SUR LES RAILS. DESTINÉE À ACCUEILLIR DES ENTREPRISES À FORTE VALEUR AJOUTÉE, CETTE CONSTRUCTION DEVRAIT DÉBUTER D’ICI 2017 POUR UNE LIVRAISON EFFECTIVE AU SECOND SEMESTRE 2018.

THE PROJECT HAD BEEN DELAYED BECAUSE OF ADMINISTRATIVE MISHAPS… NOW IT IS EAGERLY AWAITED. BHT 2, THE BUILDING DEDICATED TO HIGH TECHNOLOGIES, IS (FINALLY) UNDER PROCESS. THE CONSTRUCTION SHOULD START IN 2017 AND BE READY IN THE SECOND SEMESTER OF 2018. IT SHOULD GATHER HIGH-VALUEADDED COMPANIES.

D

epuis longtemps annoncée, l’extension du bâtiment des hautes technologies (BHT) est désormais sur les rails. Le premier bâtiment, construit en 2005, déployant 11 235 m2 de surface et hébergeant une trentaine de sociétés sur le site de Minatec, est arrivé à saturation. Son extension devenait urgente afin d’accueillir les nombreuses start-ups issues des laboratoires sis à proximité ou tout simplement les entreprises souhaitant travailler de concert avec les structures de recherche environnantes. Après quelques errements administratifs, les choses avancent : les travaux du BHT 2 doivent démarrer au plus tard d’ici début 2017. Situé rue Félix-Esclangon, dans la

continuité du BHT 1, le bâtiment prendra place sur la presqu’île scientifique, en lisière du site du CEA, mais hors de son périmètre contrôlé. La société d’économie mixte (SEM) Minatec a obtenu le permis de construire du BHT 2 de la ville de Grenoble le 19 avril dernier. Le promoteur Léon Grosse, pilote du groupement d’entreprises, se chargera de sa construction. Déployant 4 598 m2 sur cinq niveaux à destination d’entreprises à forte valeur ajoutée, en particulier celles du secteur des technologies de pointe (numérique, micro et nano électronique, biotech, Internet des objets, etc.), le projet a été élaboré en partenariat avec le cabinet d’architecture grenoblois futur.A.

Au final, le bâtiment accueillera des bureaux, laboratoires et salles propres de classe P1 et P2, tout en offrant des plateaux de 50 à 800 m2 ainsi que des solutions de personnalisation modulables et évolutives, adaptées aux besoins des entreprises. Estimé à 11 M€, le programme cible les entreprises de tous secteurs technologiques, quel que soit leur niveau de maturité, à la recherche de locaux au cœur du campus d’innovation GIANT. Le bâtiment servira aussi aux entreprises installées sur le BHT 1 (11 235 m2, dont 2 650 m2 de salles blanches) désireuses d’étendre ou de transférer leurs activités sur cette zone, cœur de chauffe du bassin grenoblois en matière d’innovation. Le BHT 2 répond également à

un enjeu fort du projet GIANT. La presqu’île scientifique grenobloise va connaître, dans les prochaines années, une profonde mutation, accueillant certes des entreprises, des chercheurs et des étudiants, mais aussi des habitants ainsi que des commerces. Plusieurs programmes de recherche (photonique en particulier) et le secteur de l’IoT (Internet des objets) montent en puissance et ont besoin d’espaces. D’où la nécessité de disposer d’infrastructures performantes afin d’accueillir les différentes équipes qui travaillent encore parfois dans des préfabriqués. La livraison du BHT 2 est prévue dans le courant du second semestre 2018.

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11 M€ INVESTED FOR THE BHT 2 IN MINATEC

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MINATEC : 11 M€ POUR LE BHT 2


Le portage immobilier locatif : un vecteur du rayonnement économique de l’Isère Développement 38 est une SAS de portage immobilier locatif qui a pour vocation de contribuer au rayonnement économique de l’ensemble du département de l’Isère principalement et d’accompagner les collectivités dans la mise en œuvre de leur politique de développement. Grâce à l’investissement et au portage immobilier locatif, en favorisant la création de locaux pour accueillir des entreprises en croissance, notamment des startup dont les besoins immobiliers sont souvent spécifiques, et pour pérenniser leur activité sur le territoire. La SAS Développement 38 se positionne comme un nouvel outil, d’« intérêt général », complémentaire de l’ensemble des dispositifs déjà existants.

La SAS Développement 38 permet ainsi à des entreprises innovantes de s’installer véritablement, de se développer et de s’ancrer sur un territoire. Elle propose des projets immobiliers clés en main qu’elle finance et gère. Filiale de la SEM Territoires 38, acteur historique du développement économique et de l’aménagement en Isère, elle travaille en partenariat avec les collectivités et l’ensemble des acteurs du développement économique des territoires, ce qui lui donne une large vision des différentes possibilités d’implantation.

Outil complémentaire, partenaire privilégié de tous les acteurs économiques, facilitateur de croissance des entreprises.

Plusieurs projets en cours - Réaménagement d’un bâtiment existant pour y installer les locaux de production d’une des nombreuses startup en pleine croissance, fleuron de l’industrie des MedTech de l’Isère. - Cité des Technologies médicales : un premier immeuble de 4 500 m2 de locaux type hôtel d’entreprise, destinés à accueillir des entreprises travaillant en partenariat avec le CHU de la Tronche. Réalisation de deux immeubles locatifs pour l’accueil de sociétés de type MedTech sur la métropole grenobloise ; - Accompagnement pour la réimplantation dans de nouveaux locaux de deux sociétés industrielles installées en Chartreuse, dans le cadre de leur démarche de repositionnement stratégique.

Contact Groupe 38 est un GIE qui regroupe la SEM Territoires 38 et la SPL Isère Aménagement, deux sociétés qui interviennent principalement pour le compte des collectivités publiques et de leurs actionnaires, dans les domaines de l’aménagement, de la construction, mais également pour les grands travaux structurants comme le tramway de la métropole grenobloise ou l’aménagement des berges de l’Isère et de la Romanche.

Florence Audouy Responsable des développements immobiliers florence.audouy@groupe38.fr gsm : 07 62 16 87 64


Un GIE :

ses sociétés :

Groupe 38 intervient sur tous les territoires de l’Isère et au-delà, en soutien des petites communes comme des grandes collectivités pour répondre à leurs besoins d’aménagement des espaces d’accueil des habitants, des activités économiques, touristiques et de loisirs, dans le souci d’un environnement toujours plus vertueux.

Légendes Opérations à vocation principale économique

Inspira Espace industriel responsable et multimodal à Salaise sur Sanne/Sablons Concession du Syndicat Mixte de la ZIP de Salaise Sablons Destination : Industrie / activités logistiques tertiaires / services Foncier disponible : 160 hectares Equipe projet : Jean-Christophe Rosselin, Mélanie Meunier et Liliane Carrière

ZAC de Champlard à Beaurepaire Communauté de communes du Territoire de Beaurepaire Destination : activités artisanales petites et grosses industries Foncier disponible début 2018 : 24,5 hectares Equipe projet : Jean-Christophe Rosselin et Liliane Carrière

ZA de Champ-Perroud à Entre-deux-Guiers Concession de Communauté de Communes - Coeur de Chartreuse 2,8 hectares - 7450 m2 de constructions à vocation commerciale Destination : activité commerciale. Foncier disponible : 1,325 hectare Equipe projet : Anne Meyer et Hélène Artigaud

Zone économique Actipole à Veurey-Voroize Concession de Grenoble-Alpes Métropole Plus de 18 hectares aménagés, projet d’extension de 6 hectares Destination : artisanat / Industrie Foncier disponible à partir de janvier 2018 : 6 hectares Equipe projet : Aurélie Lebruchec et Hélène Artigaud

ZAC ETAMAT St-Egrève/Le Fontanil Concession de Grenoble-Alpes Métropole 15 hectares dont 5,4 hectares vendus à A Raymond et 4,7 hectares à Leroy Merlin, espace public (place) et restaurants Destination : activité (sauf commerce) Foncier disponible : 4,7 hectares Equipe projet : Suzy Ferreux, Laurent Bornet, et Nicole Berger

Entre-deux-Guiers

Salaise-surBeaurepaire Sanne La Côte Saint-André

Grenoble-Alpes Métro

Zone d'activités Le Rival à La Côte Saint-André / Saint-Siméon de Bressieux Concession de Bièvre Isère Communauté - 27 hectares - commercialisation en cours d’achèvement Destination : activité industrielle, agro-alimentaire, TP, services liés Foncier disponible : 2,235 hectares Equipe projet : Anne Meyer et Hélène Artigaud

ZAC des Isles à Champagnier Concession de Grenoble-Alpes Métropole 26 hectares - reconversion de la friche Polimeri Destination : Artisanat / Industrie Foncier disponible : 8 hectares Equipe projet : Anne Meyer et Hélène Artigaud

Parc d'Oxford à Saint-Martin le Vinoux Concession de Grenoble-Alpes Métropole 5,5 hectares - 38 000 m2 de bureaux et hôtel Destination : activité Equipe projet : Carole Imbert et Myriam Oddoux

ZAC Neyrpic à St Martin d’Hères Concession de la Ville de Saint-Martin-d’Hères 20,8 hectares - 10 000 m² d’activités tertiaires, 5 000 m² résidence hôtelière pôle de vie, 41 000 m² : commerces et loisirs, 9 500 m² : pôle-santé. Equipe projet : Laurent Bornet et Rosine Saulle

www.groupe38.fr Contact : contact@groupe38.fr Christiane D’Antona : 04.76.70.97.64


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ISÈRE

LA ZONE D’ACTIVITÉS DE MALVAISIN S’OFFRE UNE CURE DE JOUVENCE THE BUSINESS AREA OF MALVAISIN IS UNDER RENOVATION ABRITANT UNE CINQUANTAINE D’ENTREPRISES, SOIT 300 SALARIÉS, LA ZONE D’ACTIVITÉS DE MALVAISIN, AU VERSOUD, FAIT PEAU NEUVE. EN TOUT, 1,7 M€ VONT ÊTRE CONSACRÉS À LA RÉNOVATION DES VOIRIES, DES ESPACES VERTS AINSI QUE DU RÉSEAU D’EAUX USÉES ET POTABLE TANDIS QU’UN BÂTIMENT DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU GRÉSIVAUDAN VA ÊTRE CÉDÉ À DEUX ENTREPRISES LOCALES SOUHAITANT S’ÉTENDRE SUR LA ZONE.

WITH ABOUT FIFTY COMPANIES AND 300 EMPLOYEES, THE BUSINESS AREA OF MALVAISIN IS UNDER RENOVATION. 1.7 M€ WILL BE INVESTED TO RENOVATE THE ROADS AND THE GREEN SPACES, AS WELL AS THE SEWAGE AND DRINKABLE WATER DISPOSALS. IN THE SAME TIME, TWO LOCAL COMPANIES WILL BUY A BUILDING BELONGING TO THE FEDERATION OF MUNICIPALITIES OF LE GRÉSIVAUDAN.

La zone d’activités de Malvaisin, à tendance artisanale et réservée aux petites industries, s’étend sur 12 ha et compte une cinquantaine d’entreprises

À

deux pas de Domène et à peine 8 km de la technopole d’Inovallée, la zone d’activités de Malvaisin jouit d’une position privilégiée. Située au cœur du Grésivaudan, la zone, implantée sur la commune du Versoud, bénéficie d’un accès en cinq minutes à l’autoroute A 41 reliant Grenoble à Chambéry, se situe à sept minutes de la gare de Domène (ligne Grenoble – Chambéry – Annecy) et à 2 km de l’aérodrome de Grenoble - Le Versoud. Desservi directement par la D523, ce parc d’activités connaît aujourd’hui une réhabilitation d’ampleur. Accueillant une cinquantaine d’entreprises, soit environ 300 salariés, la zone d’activités a atteint, de-

puis quelques années déjà, sa capacité maximale. Créée sous l’égide de la commune du Versoud, elle a été transférée à la communauté de communes du Grésivaudan dès 2009. Vieillissante, la ZA de Malvaisin profite dès à présent d’un second souffle. « C’est une zone sur laquelle nous avons engagé de nombreuses réflexions », indique Pierre Béguery, élu de la communauté de communes du Grésivaudan. « Nous avons décidé, avec l’accord des parties prenantes, entreprises et commune du Versoud, de réaliser une réhabilitation lourde : réfection des voiries, des espaces verts, des parkings, mais aussi du réseau des eaux usées et potable. Total estimé des travaux : 1,7 M€ ».

EXTENSIONS Comptant des entreprises en pleine croissance, à l’image d’Usinage Formage Plastiques, une société spécialisée dans le thermoformage et formage plastique, collaborant notamment avec General Electric Renewable Energy (ex-Alstom Hydro France), la zone dessine désormais un nouvel avenir. Quasiment complète, elle dispose de bâtiments vacants issus de l’ancien atelier relais, aujourd’hui en reconversion. « Nous sommes en train de vendre, pour 210 000 €, un bâtiment, de 300 m2 et détenu par la collectivité, à deux entreprises de la zone – l’une spécialisée dans les équipements pour le contrôle d’accès des bâtiments,

l’autre dans la charpente – qui ont besoin de s’agrandir ». Et Pierre Béguery de poursuivre : « Il n’est d’ailleurs pas exclu que l’on vende l’atelier relais à des entreprises qui souhaitent grossir ! » Une stratégie immobilière en phase avec celle de la communauté de communes du Grésivaudan renforcée par la loi NOTRe. Cette dernière précise, entre autres, dans une circulaire que les communes, métropoles et autres EPCI (établissement public de coopération intercommunale) « disposent de la compétence exclusive en matière d’aides à l’immobilier d’entreprises » et qu’ils conservent « la capacité d’intervenir même sans intervention préalable de la région pour octroyer des aides spécifiques ».


LA SOCIÉTÉ ISÉROISE 2TRA, SPÉCIALISÉE DANS LE THERMOFORMAGE TECHNIQUE DE MATIÈRES PLASTIQUES, S’APPRÊTE À FÊTER SES 20 ANS D’EXISTENCE L’AN PROCHAIN. LA PME INSTALLÉE AU CHAMP-PRÈS-FROGES VA S’IMPLANTER À EUREKALP, À SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE. UNE DÉCISION LIÉE À L’ACCROISSEMENT DE SON ACTIVITÉ ET À L’IMPOSSIBILITÉ D’EXTENSION DE SON SITE EXISTANT. NEXT YEAR, THE COMPANY BASED IN THE ISÈRE DEPARTMENT AND SPECIALIZED IN PLASTIC THERMOFORMING 20TH BIRTHDAY. ESTABLISHED IN CHAMP-PRÈS-FROGES, 2TRA WILL MOVE INTO NEW PREMISES IN THE BUSINESS PARK OF EUREKALP (SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE) TO FACE THE PRODUCTION GROWTH. WILL CELEBRATE ITS

P

rès de vingt ans d’existence pour un marché de pointe, celui du thermoformage technique de matières plastiques. La société iséroise 2TRA, implantée au Champ-près-Froges, compte plus de 80 clients, dont une vingtaine avec qui elle réalise 75 % de son chiffre d’affaires. Créée en 1997, l’entreprise a été reprise dès 2008 par Jérôme Peycelon, suite au départ à la retraite de son fondateur. « Nous travaillons aussi bien avec les multinationales qu’avec les entreprises locales. Notre particularité réside dans notre capacité à thermoformer n’importe quels types de matière plastique, de faible ou de grande épaisseur », indique Jérôme Peycelon, son dirigeant. A l’origine installée au Versoud avant de s’implanter au Champprès-Froges, la PME de 13 collaborateurs s’adresse au marché de la santé, à celui des équipements de protection de la personne mais aussi à l’industrie et l’automobile. « Nous commençons à intégrer les engins roulants tels que les trains et les métros. » Le thermoformage consiste à resserrer une feuille thermoplastique sur un cadre et à la remettre en forme grâce à l’action de la chaleur. Une fois ramolli, l’air résiduel est aspiré, la feuille prenant alors complètement la forme du moule, il ne reste plus qu’à l’ébavurer. Forte de vingt années d’expérience dans ce domaine, l’entreprise connaît aujourd’hui une phase de croissance.

DE NOUVEAUX LOCAUX D’ICI FIN 2016 Un challenge pour l’entreprise qui dispose de locaux devenus trop exigus pour la bonne marche de son activité. « Lorsque nous avons repris les locaux de 2TRA en 2008, nous avions la capacité de doubler de surface. Sauf qu’entre-temps, le terrain de 1 000 m2 jouxtant notre société a été classé zone inondable. De ce fait, nous avons trouvé une solution en nous installant sur la zone d’activités d’Eurekalp, à SaintVincent-de-Mercuze ». Un bon compromis selon le dirigeant. « Il nous fallait un site à proximité, limitant le temps de trajets de nos collaborateurs et de préférence situé en amont de Grenoble afin d’éviter les incontournables bouchons ». Juste à côté de Metalstone, l’entreprise va quasiment doubler sa superficie passant de 750 m2 à 1 425 m2, sur un tènement de 5 660 m2 environ et pour un investissement total de 1,5 M€, dont 1,2 M€ pour la construction du bâtiment. « Financé essentiellement par un emprunt bancaire, notre nouveau site disposera de bureaux en mezzanine. L’essentiel de sa surface sera consacré à notre outil de production, soit 660 m2 d’ateliers et 605 m2 de stockage », confie Jérôme Peycelon. Dans un second temps, l’entreprise, qui réalise entre 1,1 et 1,7 M€ de chiffre d’affaires par an, prévoit d’agrandir ses locaux, avec une extension de 800 m2, pour les porter à 2 225 m2. 2TRA envisage de recruter trois personnes d’ici les trois prochaines années.

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2TRA MOVES IN SAINT-VINCENT-DE-MERCUZE

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© LAURENT MARCHANDIAU

2TRA S’IMPLANTE À SAINT-VINCENTDE-MERCUZE


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L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

S AVO I E

« ÉVOLUTION », FER DE LANCE D’UN NOUVEAU QUARTIER D’AFFAIRES À CHAMBÉRY EVOLUTION, THE FIRST STEP OF A NEW BUSINESS QUARTER IN CHAMBÉRY UN PREMIER PROGRAMME DE 2 600 M2 DE BUREAUX EST EN COURS DE RÉALISATION À LA CASSINE, PROCHE DE LA GARE ET DU CENTRE-VILLE.

A 2,600 M2-OFFICE BUILDING IS UNDER CONSTRUCTION IN LA CASSINE, CLOSE TO THE STATION AND THE CITY CENTRE.

L

’ambition est de développer un nouveau parc tertiaire à l’entrée de Chambéry. Ce futur pôle d’affaires, qui s’intègrera dans l’espace résidentiel existant de La Cassine, bénéficiera non seulement de la proximité avec la gare ferroviaire et routière, mais également de celle avec la voie rapide urbaine, donnant accès aux autoroutes. Chambéry Alpes Habitat aménage deux parcelles de 3 000 m2, en face du siège de la Capeb de la Savoie. Sur l’une de ces parcelles, la SAIEM de Chambéry réalise un premier bâtiment de 2 608 m2, baptisé Evolution. Construit en R+3 avec des plateaux de bureaux, une cafétéria et des salles de réunions, il répondra aux normes ERP pour l’accueil du public et aux performances énergétiques RT 2012 améliorées de 18 %. Et sera doté d’un système de pompe à chaleur (rafraîchissement chauffage + production d’eau chaude) qui assurera une réduction des coûts d’exploitation des locaux. S’y ajoutent 89 places de stationnement, dont 61 couvertes, proposées aux entreprises. L’architecture du bâtiment, à la fois sobre et moderne, recherche la meil-

leure intégration dans l’environnement du site. Ce projet de construction a été confié à l’entreprise générale Léon Grosse, lauréat d’un concours de « conception réalisation ». En lien avec son commercialisateur, Xavier Troillard, du cabinet AXITE-CBRE, la SAIEM a d’ores et déjà commercialisé 70 % des surfaces auprès d’acquéreurs institutionnels. Le conseil départemental de la Savoie a prévu l’installation de plusieurs structures : MDP, ASADAC, CAUE pour 1 254 m2, Etablissement Public Foncier de Savoie et Métropole Savoie (564 m2), l’organisme en charge du schéma de cohérence territoriale. Un regroupement qui pourrait insuffler une dynamique et déboucher sur une véritable agence d’urbanisme départementale, tout en permettant une meilleure optimisation des surfaces occupées.

ESPACES MODULABLES ET DIVISIBLES Il reste des lots à commercialiser pour un total de 800 m2, avec des espaces modulables et divisibles (à partir de 75 m2). Les bureaux sont livrés à l’état brut : sol (moquette) et plafond fini (plafond démontable), fluides en attente dans chaque lot. Les entreprises pri-

vées intéressées peuvent miser sur la poursuite du programme, un second bâtiment de 2 600 m2 étant envisagé. Le bâtiment Evolution, qui sera livré en décembre 2016, est « un premier pas vers la naissance d’un nouveau parc tertiaire », souligne la présidente de la SAIEM, Alexandra Turnar, « parc qui offrira aux entreprises un espace et des équipements de grande qualité, nécessaires à leur développement ou à leur implantation, et qui répond à la pénurie de locaux neufs à proximité du centre-ville ». Pour Xavier Dullin, président de la communauté d’agglomération, « c’est beaucoup plus qu’un immeuble de services qui se construit. C’est le nouveau visage de l’entrée de ville de Chambéry qui s’amorce ici ». En effet, dans les douze ans à venir, ce sont « plus de 100 000 m2 qui vont se développer sur le quartier ». Un objectif ambitieux qui atteste du nouveau positionnement de la capitale savoyarde en tant que futur pôle économique majeur du sillon alpin. Point focal entre quatre grandes métropoles régionales – Lyon, Genève, Grenoble et Turin –, porteur d’un dynamisme pour l’avenir.



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S AVO I E

HEXAPOLE : DÉVELOPPEMENT RAISONNÉ ET ENVIRONNEMENT PRÉSERVÉ HEXAPOLE GROWS LITTLE BY LITTLE IN A PRIVILEGED ENVIRONMENT APRÈS S’ÊTRE DOTÉ D’UN NOUVEAU BÂTIMENT MULTI-SERVICES, L’AGRION, L’ÉCO-PARC HEXAPOLE, À MI-CHEMIN DE CHAMBÉRY ET D’AIX-LES-BAINS, PRÉPARE UN NOUVEAU VILLAGE D’ENTREPRISES ET UN PROGRAMME DE CO-PROPRIÉTÉ, TOUT EN CONSERVANT DES RÉSERVES FONCIÈRES POUR DE NOUVELLES IMPLANTATIONS.

LOCATED HALFWAY BETWEEN CHAMBÉRY AND AIX-LES-BAINS, THE ECOPARK OF HEXAPOLE GROWS SLOWLY. AFTER THE CONSTRUCTION OF THE AGRION, A NEW BUILDING COMBINING SEVERAL ACTIVITIES, IT IS DEVELOPING A NEW BUSINESS VILLAGE AND A JOINT OWNERSHIP PROPERTY. MEANWHILE, THE PARK IS CAREFUL TO KEEP AVAILABLE PLOTS OF LAND TO ALLOW COMPANIES TO SET UP THEIR BUSINESS.

« Nous voulons assurer la densité d’implantation, tout en préservant notre environnement privilégié », explique Patrice Blanchoz, directeur d’Hexapole, ici devant l’Agrion, nouveau bâtiment multi-services du parc

I

déalement implanté dans un écrin de verdure, sur la commune de Méry, connecté à l’autoroute A 41 qui relie Genève à GrenobleLyon-Turin, l’éco-parc Hexapole, porté par les deux plus importantes communautés d’agglomération de la Savoie, est situé à mi-chemin de Chambéry et d’Aix-les-Bains. Lancé il y a une quinzaine d’années, il doit son appellation d’éco-parc aux corridors boisés, aux cours d’eau et au respect de la biodiversité. Fort de la certification ISO 14001, il soigne son environnement, tout en accueillant pas moins de 150 entreprises industrielles et tertiaires, totalisant 1 700 emplois. Il y a peu, s’est ajouté un pôle

sport et santé, réunissant désormais 10 % de l’activité du parc (Savoie Hexapole est membre d’Outdoor Sports Valley) et directement lié à l’univers de la montagne, sans oublier le lac du Bourget voisin. De grandes marques y ont leur show-room. D’autres sont dans l’innovation ou l’événementiel. L’énergie et le numérique sont également des vecteurs de développement, avec aussi un réseau de fibre optique efficient qui profite à tous les Hexapolitains. L’éco-parc entame sa quatrième tranche d’extension de 8 hectares sur Méry, et projette déjà la suivante, de 7 à 10 hectares, sur la commune voisine de Drumettaz-Clarafond. Déjà se sont concrétisés des programmes

immobiliers tant privés que publics avec Hexaparc, Créalys, Actipole (au total 13 000 m2) ainsi que le centre de vie l’Agrion (3 800 m2) devenu cette année le nouveau siège du parc et comprenant des services (restaurant, salles de réunions, salle multi-activités, crèche inter-entreprises…). A été aussi lancée une seconde pépinière d’entreprises axée autour de la thématique santé bien-être.

UNE PANOPLIE DE SOLUTIONS FONCIÈRES « Nous avons une panoplie de solutions foncières à proposer aux entreprises », souligne Patrice Blanchoz, directeur d’Hexapole. Pour les parcelles à construire,

il précise : « On ne vend pas en dessous de 4 000 m2 de terrain, pour des bâtiments de 1 600 à 2 000 m2, ceci afin d’éviter le morcellement et d’assurer la densité d’implantation, tout en préservant notre environnement privilégié ». Pour les plus petites unités, existe déjà Actipole. Et un nouveau village d’entreprises est à l’étude, dès cet automne, répondant plus spécialement aux besoins des PME-PMI. De même se prépare un nouveau programme de co-propriété sur un hectare. « Nous pouvons ainsi accompagner les entreprises dans leur phase de démarrage mais aussi lors de leur croissance », conclut Patrice Blanchoz.


ARTISANAUX ET TERTIAIRES

12,000 M2 OF CRAFTS AND COMMERCIAL PREMISES IN THE BUSINESS PARK OF LES ALPINS SUR L’ANCIEN SITE MILITAIRE DU 7E BCA, À BOURG-SAINT-MAURICE, DANS LE CADRE D’UN CONTRAT DE REDYNAMISATION ÉCONOMIQUE, TROIS BÂTIMENTS, MIXANT BUREAUX, ATELIERS ET STOCKAGE, À LA VENTE OU EN LOCATION, VONT VOIR LE JOUR.

IN BOURG-SAINT-MAURICE, IN THE FORMER MILITARY BASE OF THE “7E BCA”, THREE BUILDINGS COMBINING OFFICES, WORKSHOPS AND STORAGE WILL BE CONSTRUCTED. THEY WILL BE FOR SALE OR TO RENT.

L

e départ du 7e bataillon de chasseurs alpins (BCA) de Bourg-Saint-Maurice, en 2012, a fortement impacté une ville de 9 000 habitants, qui perdait d’un coup 1 150 emplois. Afin d’impulser de nouvelles perspectives, un contrat de redynamisation de site de défense a été élaboré en partenariat avec les collectivités territoriales, auxquelles ont été cédées les emprises militaires (15 hectares). Doté de 39,5 M€, dont 6 de l’État, son objectif est de permettre la requalification rapide des terrains et de favoriser la création d’au moins 600 emplois. Avec un classement en zone de restructuration de la Défense (ZRD), permettant aux entreprises qui s’implantent de bénéficier d’avantages sociaux et fiscaux. C’est dans ce cadre qu’a été créée la ZAC des Alpins : le travail avec la SAS (Société d’aménagement de la Savoie) a permis l’élaboration d’un projet détaillé comprenant un volet touristique et commercial, confié à un groupe de promoteurs, et un volet dédié aux entreprises. Est ainsi programmée la réalisation de 12 000 m2 de locaux artisanaux, commerciaux et tertiaires, comportant trois bâtiments qui permettront de proposer en base des lots de 400 m2 : 100 m2 de bureau et 200 m2 d’atelier ou stockage en RdC, avec 100 m2 (aménageables) de stockage en mezzanine sur bureau. La surface de plancher totale est de 8 137 m2 (2 050 m2 de bureaux et 6 087 m2 d’entrepôt). S’y ajoutent, pour le stationnement, 195 places (4 875 m2).

UN CADRE ATTRACTIF Deux bâtiments sont à la vente, le troisième en location. La commercialisation est en cours, assurée par SAS Développement, promoteur, avec le directeur de l’agence d’Albertville, Éric Pasquier, pilote de l’opération. La construction de l’ensemble sera réalisée l’an prochain avec une livraison fixée à décembre 2017. Les entreprises visées sont locales, pour permettre d’assurer leur développement dans ce secteur de montagne où les acquisitions foncières sont contraintes, mais aussi exogènes. Elles seront tournées vers les activités liées directement aux stations (blanchisserie, produits touristiques et sportifs, artisanat du bâtiment…). D’autres entreprises pourraient être attirées par le cadre, à la croisée de la Vanoise et du Beaufortain, dans une haute vallée abritant une vie commerciale et de services importante et directement reliée, par le funiculaire de Bourg-Saint-Maurice, au domaine skiable des Arcs, de réputation internationale. L’attractivité sera encore renforcée par les futurs logements de la ZAC des Alpins (1 500 lits marchands prévus), un centre de bien-être, de l’hôtellerie, le tout faisant partie du volet touristique du contrat de redynamisation. Sans oublier le développement du photovoltaïque et l’accès au très haut débit, indispensable pour le tissu économique.

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

ZAC DES ALPINS : 12 000 M2 DE LOCAUX

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Les futurs bâtiments de la ZAC des Alpins à Bourg-Saint-Maurice


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H A U T E - S AVO I E

ANNECY-LE-VIEUX : ONYX, UN BÂTIMENT DE BUREAUX INNOVANT

ONYX, A GROUNDBREAKING OFFICE BUILDING IN ANNECY-LE-VIEUX CE PROJET, MENÉ PAR L’ENTREPRISE DURET ÉLECTRICITÉ ET QUI ASSOCIE D’AUTRES CORPS DE MÉTIER, PROPOSE UN ENSEMBLE DE 4 000 M EN LOCATION ET À LA VENTE, RÉPONDANT AUX CONDITIONS DE TRAVAIL ACTUELLES, ALLIANT FONCTIONNALITÉ ET ESTHÉTIQUE.

CONDUCTED BY DURET ÉLECTRICITÉ, THE PROJECT INCLUDES A 4,000 M2-SET OF BUILDINGS FOR SALE OR TO RENT. THE PROGRAM ANSWERS THE NEEDS OF THE USERS AND COMBINES PRACTICAL AND ESTHETIC ASPECTS.

L’esquisse du bâtiment, idéalement placé au cœur du parc des Glaisins

P

our Emmanuel Duret, PDG de l’entreprise éponyme, « les conditions de travail apparaissent aujourd’hui primordiales ». D’où le transfert, en 2010, de sa société sur le parc d’activités économiques des Glaisins, à Annecy-le-Vieux, l’un des plus importants de Haute-Savoie. L’opportunité de bénéficier d’un cadre privilégié, au cœur des montagnes et connecté par le réseau autoroutier aux grandes métropoles – Lyon, Genève, Grenoble – et à la Suisse et l’Italie voisines. Sur cette zone, Duret électricité emploie 90 salariés dans 3 000 m2 de locaux, implantés sur un terrain de 8 500 m2, avec une réserve foncière de 3 500 m2. A germé, chez Emmanuel, l’idée d’utiliser cette dernière pour un projet destiné à accueillir d’autres entreprises. Pour le mener à bien, ce professionnel du bâtiment, maître d’œuvre par le biais de Duret Promotion (activité s’inscrivant dans

la suite logique de ses métiers d’électricien, domoticien et fournisseur de solutions énergétiques), s’est associé à des partenaires, comme le groupe Dunoyer (menuiserie, charpente et construction bois) de Poisy, dans l’agglomération annécienne, et Brière architecte, basé aux Glaisins. Unis pour donner naissance à Onyx, un bâtiment de 4 000 m2 sur quatre niveaux, doté d’un parking en sous-sol. Le design a été soigné. Les volumes et les matériaux (alliance du bois, du verre et du béton) donnant un style résolument contemporain à un ensemble faisant la part belle à la lumière et au bien-être. L’objectif du bâtiment ? Répondre aux besoins des entreprises à la recherche d’un concept fonctionnel et performant.

DES LOTS DE 110 À 1 000 M Question confort, le chauffage et la climatisation sont assurés par pompe à chaleur.

Le bâtiment est annoncé conforme à l’ensemble des exigences de la RT2012 pour une consommation d’énergie maîtrisée. La qualité de la construction, grâce à la technique dite de « poteaux-poutres », permettra une grande souplesse d’aménagement, avec des réseaux sous plancher facilement modifiables, tout comme les plans de bureaux, les plateaux n’étant pas fractionnés par des parois porteuses. Sont proposés, pour 25 % à la location et 75 % à la vente, des lots de 110 m2 jusqu’à 1 000 m2 d’un niveau entier. Le sur mesure sera étudié directement avec le client. Le bâtiment sera livré en novembre prochain. Sa commercialisation (avec le concours d’Axite-CBRE Annecy) est déjà bien avancée (banques d’entreprises, services informatiques notamment).


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H A U T E - S AVO I E

ActiTech, un ensemble de bâtiments à taille humaine et à fort potentiel

ACTITECH, DE L’HÔTEL D’ENTREPRISES

AU PLATEAU TERTIAIRE

THE FULLY FITTED OFFICE PREMISES OF ACTITECH AU CŒUR DE LA TECHNOPOLE D’ARCHAMPS, UN ENSEMBLE DE HUIT BÂTIMENTS, DONT DEUX RESTENT À LIVRER, OFFRANT UN ACCOMPAGNEMENT COMPLET, QUE CE SOIT EN CRÉATION OU EN DÉVELOPPEMENT D’UNE ACTIVITÉ, AVEC EN PRIME DES SERVICES MULTIPLES. IN THE TECHNOLOGY HUB OF ARCHAMPS, SIX BUILDINGS HAVE BEEN BUILT AND TWO OF THEM ARE UNDER CONSTRUCTION. THE BUSINESS PARK WILL HELP START-UPS AND BOOMING COMPANIES TO GROW.

L

e parc d’affaires d’Archamps, dans le Genevois français, au pied de la montagne du Salève, véritable trait d’union entre Rhône-Alpes et la Suisse romande, existe depuis 1999, regroupant aujourd’hui quelque 210 entreprises et totalisant 1 800 emplois, pour 137 000 m2 de plancher construits sur les 50 hectares de la ZAC. Sièges de société, bio-technologie, micro-electronique sont bien représentés, même si toutes les activités y sont accueillies. Un parc labellisé Technopole selon RETIS (L’innovation en Réseau), assurant une mixité entreprise, formation et recherche, et générant entre elles des interactions. C’est dans ce cadre qu’est né le projet « à taille humaine » ActiTech, fort de 8 bâtiments de 560 m2 chacun. Six sont déjà sortis de terre, dont le dernier en juin, le prochain devant être livré en novembre et le huitième en 2017. Au total, 4 500 m2 d’immobilier d’entreprise sur une emprise de 11 000 m2, laissant une large place aux espaces verts et aux parkings (264 places). Les bâtiments, construits sur deux niveaux, sont numérotés et thématisés : de l’hôtel d’entreprises (pour une installation temporaire) à la location d’un immeuble entier dédié, en passant par

les bureaux meublés, les plateaux tertiaires d’un niveau (280 m2) ou encore les lots de 30 à 100 m2. « L’idée est bien de permettre l’accompagnement des entreprises suivant le stade de leur évolution », explique Valérie Guichet, directrice du pôle services technopolitains d’Archamps. In situ, sont proposés services fiduciaires, d’avocats, d’assureurs, de géomètres, S2I, opérateur télécom… Le site comporte également des restaurants, crèches, ligne de bus, taxi, covoiturage, centre de convention. Pour ActiTech, chaque lot a été conçu en espaces cloisonnés. On retrouve aussi un local fibre optique accès au très haut débit, ainsi que des bornes pour recharger les voitures électriques. Dans les parties privatives, tout contribue à la personnalisation des lieux de travail : menuiserie bois, vitre opacifiée à l’aplomb de la porte d’entrée, signalétique de l’entreprise, chauffage-climatisation électrique avec réglage individuel… Si le parc d’affaires d’Archamps a encore des possibilités de construction sur son périmètre d’origine, le dossier de son extension est d’ores et déjà en cours, avec une nouvelle ZAC de 18 hectares à la clef.


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AIN

À BEYNOST, LA ZAC DES MALETTES ATTIRE LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES IN BEYNOST, THE JOINT DEVELOPMENT ZONE OF LES MALETTES APPEALS TO THE INDUSTRIAL COMPANIES

AVEC SES 14 HECTARES À BEYNOST, AUX PORTES DE LYON, LA ZAC DES MALETTES EXERCE UN VÉRITABLE L’INSTALLATION À VENIR D’ABB, LEADER MONDIAL DES TECHNOLOGIES DE L’AUTOMATION ET DE L’ÉNERGIE, EN TÉMOIGNE.

POUVOIR D’ATTRACTION SUR LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES ET TERTIAIRES.

THE INDUSTRIAL AND COMMERCIAL COMPANIES LIKE TO SET UP THEIR BUSINESS IN LES MALETTES, LOCATED CLOSE TO LYON AND STRETCHING ON 14 HECTARES. YOU CAN TELL BY THE FACT THAT ABB, THE GLOBAL LEADER OF THE AUTOMATION AND ENERGY TECHNOLOGIES, WILL SOON MOVE IN THE JOINT DEVELOPMENT ZONE.

L

ancée au mois de novembre 2015 par la communauté de communes de Miribel, la commercialisation de la ZAC des Malettes, qui totalise 14 hectares à Beynost, est déjà un succès. Sur cet espace idéalement placé aux portes de Lyon et desservi par l’autoroute, 18 lots, totalisant entre 4 000 et 11 900 m2, ont été découpés et aménagés pour accueillir des entreprises tertiaires, industrielles et de l’artisanat. « L’un des atouts clés de cette offre est en effet sa situation aux portes de Lyon avec une accessibilité à l’A42, sur l’axe LyonGenève, via le dernier échangeur non payant en venant de Lyon ». L’attractivité du site a d’ores et déjà séduit des industriels de renom. Ainsi, ABB, leader mondial des technologies de l’automation et de l’énergie, a décidé d’investir sur la ZAC des Malettes. Le groupe helvético-suédois, dont le siège social est installé à Zurich, va construire un bâtiment de 7 500 m2, avec

l’ambition d’en faire une véritable vitrine de ses savoir-faire. Au total, quelque 330 personnes du groupe devraient travailler à Beynost. ABB n’est cependant pas le seul industriel à s’être laissé tenter par la ZAC des Malettes. D’autres entreprises ont fait le choix d’investir sur cette zone à fort potentiel : LMVS (location de matériels pour professionnels de la construction), Espace Concept Bois (construction bois), Agencement Menuiserie Cochet (montage et agencement de menuiserie), Archis Groupe Studios (façades vitrées)… « D’autres implantations seront prochainement annoncées », assure-t-on à la Mission économique de l’Ain. Les premières installations devraient intervenir dans le courant de l’année prochaine.

UN PARC TERTIAIRE DANS LES TUYAUX Une offre complémentaire devrait également voir le jour à brève échéance, afin de

proposer une solution adaptée aux possibilités des petites entreprises. La communauté de communes de Miribel et du Plateau a ainsi prévu la création d’un parc tertiaire et d’un parc d’activités, avec une formule de location/vente de petits lots. Situé à l’entrée de la ZAC, à la sortie du rond-point des Malettes, le parc tertiaire ambitionne de servir de « vitrine » à toute la zone et regroupera plusieurs bâtiments proposant également des services de co-working, une micro-crèche… « L’objectif de la collectivité est de créer 700 à 1 000 emplois à terme sur cette nouvelle ZAC des Malettes ». Pour l’heure, la commercialisation semble donner raison aux élus du territoire, puisque la quasi-totalité des terrains de la ZAC des Malettes sont déjà vendus, quelques mois seulement après le début des opérations. Une preuve supplémentaire, si besoin était, de l’attractivité économique du département de l’Ain en matière industrielle.


Votre entreprise au cœur du Business Village de la Côtière ! CENTRE D’ACTIVITÉS DE LA PLAINE ET DE LA CÔTIÈRE

Du centre urbain au parc d’entreprises, il n’y a qu’un pas : le nouveau Business Village de la Côtière va voir le jour aux portes de Lyon.

Ce pôle économique, véritable vivier d’entreprises va accueillir principalement des bureaux et des locaux d’activités mais aussi une pépinière d’entreprises, un espace sportif, un pôle hôtelier. L’objectif numéro un pour la 3CM : mettre à disposition un parc d’activités tertiaires proche du centre-ville et favoriser l’installation d’entreprises dans un cadre sur mesure. Les sociétés Domoa Immobilier et Fontanel Immobilier, ont pour ambition de proposer un parc innovant et de qualité d’environ 16 600 m2. Celui-ci sera composé d’une dizaine de bâtiments répartie en 3 lots soit : 6 300 m2 (Lot A), 5 400 m2 (Lot B), 4 900 m2 (Lot C). Ce Business Village, relié à la gare par un cheminement piétons, privilégiera une architecture contemporaine et un cadre verdoyant : des liaisons douces, des plantations d’arbres, des îlots de verdure, Initié par :

Développé par

des parkings paysagers qui conféreront un cachet particulier dont pourront se prévaloir les entreprises qui y seront implantées. Comment adapter le produit immobilier aux besoins des entreprises? Comment répondre au mieux aux attentes en termes d’offres immobilières et de cadre de travail ? Voici quelques enjeux incontournables auxquels le Business Village répondra. L’idée est ainsi de privilégier l’environnement de travail mais aussi de fournir des solutions qui conviennent aux entreprises. Le projet prendra en compte la qualité des aménagements et des services de proximité. Il sera question donc de développer deux aspects pour offrir aux entreprises et aux salariés un cadre qualitatif :

• Le business : les affaires, le réseau d’infrastructures, l’accessibilité, la synergie inter-entreprises. • L’aspect convivial : les relations humaines, les services à portée de main, la facilité des échanges professionnels, l’environnement naturel. Une présentation a été consacrée au Business Village le mardi 13 septembre, à l’occasion d’un petit-déjeuner professionnel. Contacts commerciaux

Emmanuel Mazille 06 70 29 77 33 | 04 78 38 42 27 e.mazille@aires-entreprises.com Clément Darling 06 62 52 40 54 | 04 72 83 48 53 clement.darling@cbre.com

Plus d’infos sur

www.cap-et-co.com

Romain Rossero 06 11 74 36 46 | 04 72 74 08 89 romain.rossero@cushwake.com

DOCUMENT NON CONTRACTUEL - Perspective : libre interprétation de l’artiste - Création- conception : Création Design Publicitaire

Un nouveau pôle économique, porté par la Communauté de Communes de la Côtière (la 3CM) et développé par les promoteurs Fontanel Immobilier et Domoa Immobilier, va s’implanter aux portes de Lyon, à deux pas de la gare de Montluel et du centre-ville. Situé à proximité des autoroutes A42 et A432, les aéroports de Lyon-Saint Exupéry et Genève sont facilement accessibles en voiture. Relié par le train en 20 min à la gare Lyon Part-Dieu, ce parc est voué à l’accueil d’entreprises d’activités tertiaires et mixtes qui souhaitent se développer ou s’implanter en région lyonnaise.


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AIN

LE PARC D’ACTIVITÉS MONTFRAY A ACCUEILLI SES PREMIÈRES ENTREPRISES THE BUSINESS PARK OF MONTFRAY WELCOMES ITS FIRST COMPANIES SITUÉ SUR LA COMMUNE DE FAREINS, À PROXIMITÉ DE VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE, LE PARC D’ACTIVITÉS MONTFRAY LE MÈTRE CARRÉ S’Y NÉGOCIE ENTRE 40 ET 45 € HT ET LES PARCELLES SONT MODULABLES SELON LA DEMANDE.

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D

es lots modulables (de 2 000 m2 à 9 ha), des prix inférieurs au marché, une situation géographique très avantageuse pour les entreprises, le parc d’activités Montfray, qui s’étend sur 40 hectares au total, représente une offre attractive pour les PME-PMI et les grandes entreprises désireuses de s’installer à proximité de Lyon. « C’est vrai que la situation est idéale », reconnait Marc Vouillon, chargé de la commercialisation pour le compte de la SERL. « C’est un secteur où il y avait besoin de créer de l’offre, bien positionné par rapport à l’autoroute, à 10 minutes de la sortie et 5 minutes des commerces de l’avenue de l’Europe à Villefranche-sur-Saône ». Marc Vouillon, qui commercialise cette ZAC depuis 2014, croit en son

produit. Notamment en raison des prix affichés. « On oscille ici entre 40 et 45 € HT du mètre carré, sachant que le parc est en ZAC, donc que vous êtes exonéré de taxe d’aménagement. Du fait de la rareté des terrains sur le secteur, nous sommes extrêmement confiants pour la suite ».

UNE OFFRE ÉCONOMIQUE PANACHÉE Lorsqu’il a lancé la commercialisation du parc d’activités Montfray, Marc Vouillon est parti de zéro. « Il n’y avait que des prés, rien n’était aménagé. Il a fallu convaincre les entreprises de venir s’installer. Mais aujourd’hui, ce sont plutôt elles qui viennent à nous. Ce qui est plutôt bon signe. Nous avons, par exemple, été démarchés pour de très grands projets logistiques, mais les élus ont préféré dire non ». La

volonté première des décideurs est, en effet, de panacher l’offre économique du parc Montfray. La première société à implanter son activité sur la ZAC de Fareins a été un transporteur (Cadillat), qui compte 80 salariés. Tiger Coatings (traitement de surfaces par revêtements de peinture, poudre ou encre) a suivi et inauguré d’imposants locaux sur une parcelle de 7 500 m2 au début de l’année. Un second transporteur (Luizet) est en cours d’installation et un carrossier local a déposé un permis de construire pour une parcelle de 4 400 m2. Montfray, petit à petit, prend vie. « Nous avons également un lot de 2 500 m2 qui devrait prochainement accueillir un contrôle technique automobile », précise Marc Vouillon.

DES ENTREPRISES D’ENVERGURE NATIONALE DANS LE VISEUR ALM, une société de Villefranche-sur-Saône qui fabrique des systèmes de manutention et recherchait des locaux plus spacieux, s’est également installée. « Ça commence à prendre corps », se félicite Marc Vouillon. « C’est rassurant pour les investisseurs ». Et si pour l’instant ce sont surtout des entreprises de Villefranche-sur-Saône qui ont migré sur la zone, Marc Vouillon se veut optimiste : « Des sociétés d’envergure nationale ou internationale sont venues visiter le parc. Je pense qu’avec l’installation des premières entreprises, nous allons bénéficier d’un effet boule de neige ».


LES ENTREPRISES

THE 40 YEAR OLD-BUSINESS PARK OF LA PLAINE DE L’AIN IS STILL ATTRACTIVE MARDI 5 JUILLET, PLUS DE 450 PERSONNES ONT FÊTÉ LE 40E ANNIVERSAIRE DU PARC INDUSTRIEL DE LA PLAINE DE L’AIN. L’OCCASION POUR CHARLES DE LA VERPILLIÈRE, SON PRÉSIDENT, DE VANTER LA RÉUSSITE DE CE SITE D’ACCUEIL DES ENTREPRISES, QUI A SU S’ADAPTER À LA CONJONCTURE AU FIL DU TEMPS

ON JULY 5TH, MORE THAN 450 PEOPLE CELEBRATED THE 40TH BIRTHDAY OF THE BUSINESS PARK OF LA PLAINE DE L’AIN. THE PRESIDENT CHARLES DE LA VERPILLIÈRE WAS PROUD TO REMIND THE AUDIENCE OF THE EVOLUTION OF THE SITE CONSIDERING THE ECONOMIC SITUATION.

CIPAUX INGRÉDIENTS QUI EXPLIQUENT LA RÉUSSITE DU PIPA ? Trois principes ont été très rapidement fixés, mis en œuvre et toujours respectés. Le premier, c’est l’excellence environnementale : protection des ressources en eau, limitation des rejets dans l’atmosphère, surface importante accordée aux coupures vertes... C’est aujourd’hui courant, mais dans les années 1970, c’était totalement révolutionnaire. Nous avons d’ailleurs été le premier parc français à recevoir la certification ISO 14001 et à être labellisé LUCIE au titre de la responsabilité sociétale. Le deuxième principe, c’est la grande qualité des équipements. Le troisième concerne la gouvernance. Le Parc a toujours été administré par des élus locaux, afin de mieux représenter la population, car c’est pour elle, en définitive, que ce site d’accueil des entreprises a été créé. Enfin, je n’oublie pas que les entreprises installées ont été associées à l’animation du Parc et que cela a eu des effets bénéfiques.

installées sur le PIPA, dont 30 à capitaux étrangers, provenant de 11 pays différents. Ces sociétés ont créé 6 000 emplois, dont 4 500 en CDI. Enfin, nous disposons encore de 300 hectares disponibles, ce qui constitue la plus importante offre foncière industrielle de toute la région. J’ajoute que le Parc représente une ressource fiscale de 15 M€ par an pour les collectivités territoriales.

CE SUCCÈS PEUT-IL SE PROLONGER À L’AVENIR ? Il n’y a aucune raison pour qu’il n’en soit pas ainsi. D’ailleurs, la tendance est exceptionnelle pour l’année en cours, puisque nous devrions finaliser notre plus grand nombre de ventes en 40 ans. La consommation de fonciers disponibles est telle que nous allons lancer, dès l’année prochaine, les travaux d’aménagement d’une ZAC de 100 hectares supplémentaires.

LES RÉSULTATS SONT-ILS À LA HAUTEUR DE VOS ATTENTES ? Oui, bien entendu. Nous totalisons à ce jour 150 entreprises

COMMENT FAIRE POUR CONSERVER CETTE DYNAMIQUE DANS UN UNIVERS TOUJOURS PLUS CONCURRENTIEL ? Nous allons enrichir et renouveler la vision initiale dans quatre directions. Premièrement, en nous adaptant au nouveau cadre législatif issu de la loi NOTRe, qui fait de la Région, le chef de file en matière économique. Deuxièmement, en réfléchissant bien à notre positionnement par rapport à la Métropole lyonnaise, dont certains se méfient, mais qui est un atout incontestable pour notre développement. Troisièmement, en montant résolument en gamme. Les réserves foncières s’épuisent dans la région lyonnaise et nous pouvons donc être très exigeants et sélectifs dans le choix des entreprises que nous accueillons. Il nous faut un maximum de diversité dans la taille et dans les secteurs d’activité. Enfin, pour que cet ensemble continue de grandir, nous allons travailler sur la formation des salariés et sur l’accès et les transports pour accéder au Parc.

Charles de la Verpillière, président du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain

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QUELS SONT LES PRIN-

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LE PIPA A 40 ANS ET CONTINUE D’ATTIRER


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L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

AIN

LE PARC INDUSTRIEL DE LA PLAINE DE L’AIN DANS UNE PHASE TRÈS FAVORABLE THE INDUSTRIAL PARK OF LA PLAINE DE L’AIN IS SNOWED UNDER WITH PROJECTS LES PROJETS D’INSTALLATION NE MANQUENT PAS SUR LE PIPA, OÙ LE GROUPE SONEPAR, ACTEUR MONDIAL DE LA DISTRIBUTION DE MATÉRIEL ÉLECTRIQUE, EST EN TRAIN D’INVESTIR UN NOUVEL ENTREPÔT LOGISTIQUE DE 30 000 M2.

LA PLAINE DE L’AIN CONTINUES TO ATTRACT THE COMPANIES. THE GROUP SONEPAR, ONE OF THE MAIN DISTRIBUTORS OF ELECTRICAL SUPPLIES, IS CURRENTLY INVESTING IN A NEW LOGISTICS WAREHOUSE OF 30,000 M2.

L

e calendrier a été respecté. Comme convenu, le groupe Sonepar a pris possession cet été de son tout nouvel entrepôt logistique situé sur le parc industriel de la Plaine de l’Ain. Dans ce bâtiment d’une superficie de 30 000 m2, Sonepar a prévu de « réorganiser l’ensemble de sa logistique régionale », explique Hugues de Beaupuy, directeur du parc. L’exploitation de ce nouveau site devrait débuter courant 2017. « C’est un wagon de plus qui s’accroche au train PIPA. Un wagon dont on est très fier ». Hugues de Beaupuy est un homme heureux. « Le parc se porte très bien dans le sens où nous avons plusieurs chantiers en parallèle de l’arrivée de Sonepar ».

DANS LE SILLAGE DE SONEPAR, LACTALIS ET LIÉBOT VONT S’INSTALLER Parmi les chantiers en cours, le directeur du parc industriel de la Plaine de l’Ain cite la construction d’une nouvelle plateforme logistique Lactalis. « Un chantier qui démarre

juste, sur un terrain de 10 ha ». Lactalis, comme Sonepar, devrait employer entre 100 et 150 personnes sur son nouveau site logistique. L’autre gros chantier en cours est l’arrivée dans l’Ain du groupe Liébot, un industriel vendéen qui fabrique des huisseries pour le compte de la marque K-Line. « Ce sera d’ailleurs une usine K-Line, d’une surface au sol de 45 000 m2 », précise Hugues de Beaupuy. Un site qui occupera 13 ha au total et abritera entre 300 et 500 personnes. « Le chantier est très avancé. Le bâtiment sera opérationnel à l’été 2017 ».

UN SITE AUX PORTES DE L’EUROPE Avec ses 150 entreprises et ses 6 000 emplois (dont 4 500 CDI), le parc industriel de la Plaine de l’Ain suscite les convoitises pardelà les frontières tricolores. Sa situation géographique en fait aujourd’hui une porte d’entrée dans l’Hexagone particulièrement attractive pour les entreprises suisses ou transalpines. C’est ainsi que l’Italien Nuncas,

spécialisé dans la fabrication de produits d’entretien, a jeté son dévolu sur une parcelle de 5 ha sur laquelle il entend bâtir une usine de production de 11 000 m2, dédiée aux produits d’entretien pour la maison. « Le chantier de Nuncas devrait démarrer d’ici un mois ou deux », confirme Hugues de Beaupuy.

LE PARC VA GAGNER 70 HA EN 2017 Cette année, le parc industriel de la Plaine de l’Ain a fêté ses 40 ans d’existence. Un quadra qui se porte comme un charme. « La qualité du produit PIPA, son rapport qualité-prix (40 €/m2 au 1er janvier 2017) et le savoir-faire de l’équipe font que nous sommes dans une phase très favorable. Le succès appelle le succès ». Environ 200 ha restent encore aménageables, auxquels viendront s’ajouter, en 2017, 70 ha. « Nous allons faire une ZAC supplémentaire de 100 ha mais il y en aura seulement 70 commercialisables ».


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AIN

K.LINE CONSTRUIT UNE UNITÉ INDUSTRIELLE DE 48 000 M2 SUR LE PIPA K.LINE BUILDS A 48,000 M2-INDUSTRIAL SITE IN THE BUSINESS PARK OF LA PLAINE DE L’AIN PREMIER FABRICANT FRANÇAIS DE MENUISERIES ALUMINIUM, K.LINE RENFORCERA SES CAPACITÉS DE PRODUCTION À PARTIR DE L’ANNÉE PROCHAINE, EN INSTALLANT UNE NOUVELLE UNITÉ INDUSTRIELLE SUR LA PLAINE DE L’AIN. LA RÉALISATION DE CETTE UNITÉ A ÉTÉ CONFIÉE À ARCHIGROUP.

NEXT YEAR, K.LINE, THE FIRST FRENCH MANUFACTURER OF ALUMINUM CARPENTRY WORK, WILL BUILD A NEW INDUSTRIAL SITE ON LA PLAINE DE L’AIN. ARCHIGROUP SHOULD DESIGN THE SITE.

F

abricant de fenêtres et portes d’entrée sur mesure en aluminium, le Vendéen K.Line est l’incontestable leader sur le marché hexagonal. Déjà forte de quatre unités industrielles ultra-modernes, cette filiale du groupe familial Liébot va se doter d’un outil encore plus performant à l’horizon 2017 : une nouvelle usine, qui verra le jour sur le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain. « Afin de poursuivre notre développement en France, nous avons décidé d’acquérir un terrain de 13,5 ha au cœur de ce site, dont le positionnement géostratégique exceptionnel nous permettra de nous rapprocher des zones à fort potentiel de croissance en France et, ainsi, d’optimiser nos flux industriels et logistiques. La qualité environnementale du parc fait également écho à la politique de notre groupe dans la maîtrise de nos impacts sur l’environnement », explique Bruno Léger, directeur général du groupe. La nouvelle unité industrielle de K.Line a été conçue par Archigroup et totalise plus de 48 000 m2. Elle est complétée d’un ensemble de bureaux pour les services commerciaux et administratifs de la marque. « L’organisation du process industriel a bien entendu largement guidé la conception architecturale du projet. Le plan est rectangulaire, d’une longueur d’environ 450 m par une largeur d’environ 100 m », précise

Bruno Léger. Avant d’ajouter que le tout a été étudié pour pouvoir éventuellement être doublé à moyen ou long terme, puisque l’entreprise vendéenne dispose d’une importante réserve. « La volonté a été de dessiner un bâtiment au design fluide et contemporain, s’intégrant dans l’environnement très qualitatif du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain », insiste le directeur général de l’entreprise. D’autre part, l’architecture proposée met en valeur les différentes fonctions du bâtiment : le hall de production, les locaux de bureaux et les locaux sociaux. Sur la façade principale, le soubassement du bâtiment est totalement vitré, permettant au personnel du hall industriel de bénéficier de vues sur les espaces extérieurs paysagers et d’alléger le corps du bâtiment principal. Les bâtiments de bureaux et locaux sociaux se détachent devant le hall industriel, avec une architecture en contraste avec la simplicité volontaire du bâtiment principal. L’entrée en production de cette nouvelle usine est prévue pour le milieu de l’année prochaine. Elle devrait générer la création de plusieurs centaines emplois. En 2015, K.Line, qui est doté pour le moment d’une capacité de production de 2 000 menuiseries sur mesure par jour, a réalisé un chiffre d’affaires de 248 M€. L’entreprise emploie 950 personnes.


THE BUSINESS PARK OF LA DOMBES IS ON THE WAY C’EST UN ÉCRIN DE VERDURE QUI EST PROPOSÉ AUX ENTREPRISES, PUISQUE LE PARC D’ACTIVITÉS DE LA DOMBES, QUI TOTALISE 28 HA DE SURFACES À COMMERCIALISER, COMPREND PAS MOINS DE 57 000 M2 D’ESPACES VERTS.

THE BUSINESS PARK OF LA DOMBES HAS 28 HA OF AVAILABLE SURFACES, INCLUDING 57,000 M2 OF GREEN SPACES.

Le parc de la Dombes mise sur son cadre et sa proximité avec Lyon

S

itué le long de l’A46 à Mionnay, le parc de la Dombes ne manque pas d’atouts. Outre sa situation géographique, cette zone d’activité économique a surtout été imaginée par la communauté de communes Centre Dombes au cœur d’un véritable écrin de verdure. 57 000 m2 d’espaces verts jouxteront ce nouveau parc industriel qui sort de terre et sur lequel les entreprises seront amenées à respecter une démarche environnementale forte.« Nous sommes dans la phase de préparation du dossier de réalisation », détaille Béatrice Ivaldi, directrice de Longbow, société qui a été choisie pour aménager et commercialiser les différents lots du parc. « Il nous reste encore deux grandes étapes à franchir avant de voir ce projet aboutir et de pouvoir implanter les premières entreprises : le dossier de réalisation technique, qui est en train d’être finalisé, et la déclaration d’utilité publique, qui est en cours d’étude à la préfecture de l’Ain ». Le projet est donc bien engagé et si tout se déroule comme prévu, la pré-commercialisation de la phase 1 de ce vaste chantier devrait intervenir au cours de l’année 2017. « Il faut encore que l’on purge l’archéologie », rappelle, prudente, Béatrice Ivaldi.

DES LOTS DE 4 000 À 60 000 M2 La force de ce projet réside dans son cadre. C’est un parc qui offre un cadre très vert aux entreprises, car il est situé en bordure d’un

espace boisé classé. Longbow et la communauté de communes Centre Dombes ont imaginé un axe central de voirie très vert et ont « tenu compte du contexte dombiste » dans le choix des aménagements. « Il était important, compte tenu du contexte, de mettre l’accent sur une intervention paysagère forte, respectant l’esprit Dombes. Nous avons donc mis l’accent sur le végétal » dans ce parc qui offrira des lots modulables aux entreprises. « La surface des parcelles oscillera entre 4 000 et 60 000 m2 », annonce Béatrice Ivaldi. Deux phases de développement seront programmées. Chacune contiendra un grand lot de 60 000 m2 et des parcelles plus modestes.

LYON À SEULEMENT 20 MINUTES « L’objectif fixé est de pouvoir répondre à toutes les demandes et dans l’idéal, d’avoir une locomotive sur ce parc parce que l’on sait qu’un grand compte peut accélérer le développement d’un site comme celui-là ». Si le prix au mètre carré, dans cet écrin de verdure encore vierge de toute intervention humaine, n’a pour l’instant pas été défini, Béatrice Ivaldi et la communauté de communes Centre Dombes se montrent très confiantes quant à la compétitivité de leur parc face à la concurrence. « Il faut se rendre compte que nous sommes situés à moins de 20 minutes de Lyon. Ce qui est vraiment exceptionnel. L’objectif pour nous sera d’accueillir en priorité des entreprises qui ont de la valeur ajoutée ou des projets de création d’emplois ».

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

TOUS LES VOYANTS SONT AU VERT

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PARC D’ACTIVITÉS DE LA DOMBES :


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AIN

AVEC LE CARRÉ AMIOT, BOURG-EN-BRESSE VEUT DENSIFIER SON OFFRE COMMERCIALE

BOURG-EN-BRESSE PROVIDES COMMERCIAL SUPPLY WITH THE CARRÉ AMIOT LA MUNICIPALITÉ BRESSANNE ET BOURG-EN-BRESSE AGGLOMÉRATION ESPÈRENT ATTIRER DES ENSEIGNES MAJEURES EN CONSTRUISANT UN NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL SUR LE SITE DE L’ANCIEN COLLÈGE AMIOT. LE BÂTIMENT HÉBERGERA ÉGALEMENT UN CONSERVATOIRE.

WITH THE CONSTRUCTION OF A NEW SHOPPING CENTRE IN THE FORMER HIGH SCHOOL OF AMIOT, THE CITY OF BOURG-EN-BRESSE AND BOURG-EN-BRESSE AGGLOMÉRATION HOPE TO ATTRACT FAMOUS BRANDS. THE BUILDING SHOULD ALSO WELCOME A MUSIC ACADEMY.

L

e projet aura mis du temps à se dessiner. Il s’apprête cependant à sortir de terre à Bourg-en-Bresse. Ce projet ? Le Carré Amiot, bâtiment à l’architecture contemporaine construit sur trois niveaux, en lieu et place d’un ancien collège (le collège Amiot), dans le centreville. La municipalité bressanne et Bourg-enBresse Agglomération attendent beaucoup de ce nouveau centre commercial, qui, dans un futur proche, aura la capacité d’accueillir « des locomotives », selon Thierry Moiroux, l’adjoint chargé du commerce. Ce projet devrait par conséquent doper la fréquentation des boutiques de l’hyper-centre. « L’idée de départ de ce Carré Amiot, c’est de pouvoir développer une offre qui n’existe pas. Si nous voulons voir arriver de grandes enseignes, si nous voulons attirer davantage de monde dans le centre-ville, il faut créer un nouvel espace commercial ». Ce nouvel espace, ce sera donc le Carré Amiot dans lequel 6 000 m2 de surfaces devraient bientôt accueillir un

certain nombre de boutiques, « qui viendront compléter l’offre actuelle », précise Thierry Moiroux. L’élu bressan indique que des marques comme Habitat (mobilier) ou encore Nature & Découvertes présentent le profil idéal pour s’installer au Carré Amiot. « En tout cas, c’est ce type d’enseignes que nous ciblons ».

LE CARRÉ AMIOT CONFIÉ À UN GROUPEMENT D’INVESTISSEURS

PRIVÉ Après avoir bloqué durant 8 ans toutes les installations en extérieur de ville, Bourgen-Bresse est en passe de gagner son pari. « Celui d’offrir au cœur de ville des marques nouvelles qui faisaient défaut jusqu’à présent ». La livraison de cet ensemble commercial, réparti sur deux étages, devrait intervenir début 2019. C’est un groupement d’investisseurs privé, dans lequel figurent le groupe Deromedi et la société Rhapsody, qui est chargé de promouvoir l’opération.

En parallèle, un conservatoire à vocation départementale prendra également place sur le site. « L’implantation du Carré Amiot a un impact sur l’ensemble du centre-ville », rappelle Thierry Moiroux. La gare routière va en effet être déplacée de 250 mètres « pour se mettre au chevet du parking Champ de Foire », qui compte 2 400 places gratuites et l’espace public a dû être repensé. « Le Carré Amiot, c’est un projet global de développement du centre-ville. Il y a, par exemple, tout un travail qui est conduit sur le stationnement et la recomposition de l’avenue Alsace-Lorraine ». Certains des 650 commerçants du centre-ville de Bourg-enBresse auraient d’ailleurs d’ores et déjà prévu de migrer vers le Carré Amiot, une fois que celui-ci aura ouvert ses portes. Comme le rappelle Thierry Moiroux, « l’idée première est bien de compléter l’offre mais aussi d’offrir aux commerçants qui le désirent des cellules plus importantes afin de leur permettre de développer davantage leur activité ».


COMMUNAUTÉ D’IDÉES TERRITOIRE D’ACTIONS UN ENVIRONNEMENT PROPICE À L’ACCUEIL DES ENTREPRISES À une heure de Lyon, le bassin de Bourg se situe au carrefour de l’Europe, il est desservi par les autoroutes A 39, A 40, A 42. Territoire dynamique avec des atouts industriels et touristiques majeurs - Plus de 3 500 étudiants - 4 000 entreprises - 58 000 emplois - 3 filières majeures (carrosserie industrielle - le câble - agroalimentaire) (A39, A40 A42) - Dessertes autoroutières (A 39, A 40 et A 42) - Gare TGV et TER (2 heures de Paris) - Aéroports Lyon Saint Exupéry (1h) et Genève (1h15) - Parc des expositions (ekinox) - Technopole agroalimentaire (Alimentec)

TERRITOIRE DYNAMIQUE

PÉPINIÈRE D’ENTREPRISES : S’INSTALLER SUR LE BASSIN DE VIE DE BOURG-EN-BRESSE La pépinière propose des loyers attractifs, des services communs et un accompagnement. Le tout dans un environnement remarquable. - Deux bureaux meublés et équipés - Loyers modérés et progressifs (5 €HT le m² la 1ère année ; 6,5 € la 2ème et 8 € la 3ème année)

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Accompagnement renforcé des professionnels assuré la CCI de l’Ain - Accompagnement individualisé - Rompre avec l’isolement - Présence des acteurs de la création et du financement des entreprises

CONTACT Bourg-en-Bresse agglomération M. Abda Nadir, directeur de l’économie territoriale Tél. : 04 74 50 63 42 Courriel : nadir.abda@bourgenbresse-agglomeration.fr


CADRAN, un parc d’activités opérationnel À proximité immédiate de Bourg-en-Bresse se dessine le parc d’activités économiques CADRAN. Ce programme, lancé par les collectivités et géré par Cap 3B Aménagement, se divise en quatre secteurs dont deux sont d’ores et déjà viabilisés. Une première entreprise va s’implanter sur le site. Situé au sud de Bourg-en-Bresse avec un raccordement direct sur l’autoroute A 40, CADRAN offre pour les entreprises du secteur industriel, logistique, de production et tertiaire une situation géographique idéale. Entre Lyon et Genève, ce nouveau site à vocation économique bénéficie d’une accessibilité privilégiée avec un maillage autoroutier excellent menant à toutes les régions et pays limitrophes, et dispose de la gare TGV de Bourg-en-Bresse reliant Paris en moins de 2 heures. Le Parc d’activités proposera à terme 35 hectares de terrains cessibles entièrement viabilisés (dont la fibre optique) divisés en quatre secteurs le long de la RD 1075. Deux secteurs représentant 20 ha sont déjà prêts à accueillir des entreprises, avec la fin des travaux d’aménagement (voiries et réseaux, bassin de gestion des eaux pluviales, espaces verts) de CADRAN 3 et la réalisation début 2017 de CADRAN 2.

© ARCHITECTES STUDIO / GILLES GAUVAIN

-

Ce programme privilégie la qualité environnementale et paysagère du site, proposant aux entreprises un cadre de travail très agréable. Participant au développement de l’entrée d’agglomération menant sur Ekinox et Brou, Cap 3B Aménagement fait intervenir un architecte conseil pour accompagner les entreprises et garantir la qualité d’aménagement et architecturale du parc d’activités. « Nous sommes à disposition des entreprises qui ont un projet d’implantation sur la région Auvergne-Rhône-Alpes et cherchent des terrains bien situés, accessibles, dans des prix raisonnables. De même, notre territoire abrite un bassin d’emploi qualifié très dynamique », indique Daniel Latreille, directeur opérationnel de Cap 3B Aménagement. D’ores et déjà, une première entreprise va s’installer sur un terrain de 3 ha : « Les transports Dupont Bedu intégrés au groupe SOBOTRAM vont venir s’implanter en mai prochain sur CADRAN 2 avec une plateforme logistique de 4 000 m2 », renseigne Daniel Latreille. « Cette entreprise qui représente 120 emplois et 70 véhicules moteurs vient sur un terrain plus adapté à son activité d’aujourd’hui, où elle pourra développer son outil de production. »

Le futur bâtiment Dupont Bedu, première entreprise à s’implanter sur CADRAN 2

© CAP 3B AMÉNAGEMENT

Les travaux de voirie terminés, CADRAN 2 et 3 sont prêts à accueillir les entreprises de la région

Quatre en un Quatre secteurs composent le parc d’activités : - CADRAN 1 d’une superficie de 9,2 ha, aménagé en 2017 - CADRAN 2 d’une superficie de 12 ha, aménagé au 1er trimestre 2017 - CADRAN 3 d’une superficie de 7,4 ha, aménagé depuis octobre 2016 - CADRAN 4 d’une superficie de 6 ha, aménagé d’ici 2020 CADRAN dispose d’une localisation idéale avec un maillage autoroutier permettant l’accès rapide à toutes les régions ; Paris est à 4 h de route et 1 h 50 en TGV depuis Bourg-en-Bresse, l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry à 40 mn, l’aéroport international de Genève à une heure.


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Venez découvrir votre nouveau parc d’activités économiques entre Lyon et Genève Au cœur d’un territoire dynamique avec un ancrage industriel important, CADRAN vous invite à une expérience de rencontre innovante pour le développement de votre entreprise.

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TGV direct Paris depuis Bourg-en-Bresse OYONNAX

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35 ha viabilisés

Aéroport de Genève

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A89 CLERMONT-FD

Accessibilité immédiate à l’A40 sortie Bourg Sud

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Lots à partir parcelles de 4 000 m2 avec possibilité de grandes parcelles


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AIN

LE BUGEY S’OFFRE DE NOUVEAUX SITES D’ACCUEIL A NEW INDUSTRIAL SUPPLY IN LE BUGEY AVEC LA RÉHABILITATION DES ANCIENS BÂTIMENTS INDUSTRIELS DE LA CIAT, À BELLEY-CORON, ET LA CRÉATION PROCHAINE DE L’ACTIPOLE, À VIRIGNIN, LE BUGEY SE DONNE LES MOYENS D’ACCUEILLIR DE NOUVEAUX PROJETS D’ENTREPRISES SUR DES SITES ADAPTÉS AUX BESOINS DE TOUS LES INDUSTRIELS.

FOLLOWING THE RENOVATION OF THE FORMER INDUSTRIAL BUILDINGS OF THE CIAT IN BELLEY-CORON, THE ACTIPOLE IS ABOUT TO BE CONSTRUCTED IN VIRIGNIN. LE BUGEY IS KEEN ON PROPOSING ADJUSTABLE SITES TO THE COMPANIES.

L

a communauté de communes Bugey Sud a pris la mesure des besoins des entrepreneurs en quête de surfaces pour s’agrandir ou tout simplement s’implanter sur son territoire. Entre le deuxième semestre 2016 et le premier semestre 2017, deux projets majeurs auront vu le jour, offrant des possibilités de développement à des entreprises de toutes tailles. Sur le site des anciens bâtiments industriels de la CIAT, à BelleyCoron, tout d’abord, le service de développement économique a favorisé l’émergence d’un projet de réhabilitation ambitieux. Gérard Durand, président de la société financière Durand, a finalisé le rachat de l’ensemble du site au mois de février, sur lequel il a initié une opération qui s’est

achevée au mois de septembre, avec la livraison d’un bâtiment aux normes RT 2020. Installé dans un cadre propice aux activités industrielles, il propose des espaces adaptés aux besoins des entreprises et tout un ensemble de services, dont une salle de restauration sur place. D’une surface totale de 28 000 m2, le site propose 11 000 m2 de dépôt , auxquels s’ajoutent 1 450 m2 de surfaces de bureaux et quelque 2 000 m2 de parkings. Ces superficies sont destinées à être découpées en lots.

UNE PÉPINIÈRE D’ENTREPRISES EN BUGEY A Virignin, on assistera à la création prochaine de l’Actipole Bugey Sud. La livraison de ce nouveau parc d’activités est prévue pour le 1er semestre 2017. Sur

cet espace foncier totalisant près de 6 hectares, la communauté de communes Bugey Sud espère assurer le développement immobilier de projets clés en main et faciliter l’implantation d’autres prospects. Dans le même temps, sur un site unique, sera réalisé un ensemble immobilier comprenant une pépinière d’entreprises, un hôtel d’entreprises et un incubateur pouvant accueillir des entreprises sensibles aux thèmes de la transition énergétique, de l’eau et des nouvelles technologies. L’ensemble réunira 700 m2 de surfaces de bureaux modulables équipés sur deux niveaux, en locatif, et 1 400 m2 de surfaces de production modulables, en locatif également. Des salles de réunion modulables et un espace de réception complè-

teront l’ensemble. « La création d’une pépinière d’entreprises a été imaginée pour accueillir les créateurs et les jeunes entreprises de moins de 3 ans », explique-t-on au service de développement économique de la communauté de communes. « Nous avons conçu pour eux une offre locative spécifiquement adaptée : bureaux à partir de 10 m2, ateliers avec bureau et mezzanine à partir de 80 m2, loyers progressifs et avantageux, bail de 23 mois renouvelable ». Un accompagnement sur mesure, des partenaires à proximité et des services mutualisés entre locataires – accueil, espace détente, espace de documentation, salle de réunion, matériel de reprographie… – complèteront l’offre.


Actipôle Bugey Sud

7 ha de foncier à construire et 2 100 m² d’immobilier disponible (bureaux et activités)

C’est certain. Le parc donnera le jour au premier pôle entrepreneurial du Bugey, qui bénéficie d’un emplacement stratégique au cœur d’un territoire dynamique à vingt minutes de l’autoroute. Il se situe au cœur du département le plus industrialisé de France, au sein d’un terreau d’entreprises diversifiées avec un fort taux de spécialisation autour de la connectique, de l’électrotechnique et de l’électromécanique.

Outre la capacité touristique de son territoire et son accessibilité géographique, je dirais son potentiel économique. Ce parc d’activités à vocation mixte (tertiaire, industrielle et artisanale), accueillera des entreprises sensibles aux thèmes de la transition énergétique, des éco-activités et des nouvelles technologies. Le site privilégiera une approche environnementale qualitative, ainsi qu’une insertion paysagère et architecturale avec l’appui d’un architecte conseil. Ce futur pôle immobilier permettra de répondre à tous les besoins des entrepreneurs, offrant une qualité de service sur le site, la présence de partenaires de la création d’entreprise et une animation dédiée. Il offrira un ensemble immobilier performant énergétiquement associant confort d’utilisation et modularité.

À qui s’adresse ce futur parc d’activités ? Toutes les entreprises sont les bienvenues sur ce foncier de 7 ha, qui dispose d’une possibilité d’extension jusqu’à 30 ha. Le parc accueillera dans un premier temps, une pépinière d’entreprises, ouverte aux jeunes créateurs, avec un bâtiment tertiaire et des ateliers. Les locaux seront modulables et à des prix attractifs. Ils seront progressifs en pépinière. La livraison est prévue au deuxième trimestre 2017. Comment sera construit cet environnement industriel ? Ce pôle est situé dans un environnement économique dynamique et à proximité du futur pôle touristique de Bugey Sud : port de plaisance, piste cyclable ViaRhôna et base multimodale d’aviron. Un écosystème pensé autour de l’humain, du sport et de l’économie. Au-delà du cadre de travail, l’usager disposera d’une offre de services mutualisés : un espace showroom des savoir-faire locaux, un espace ressource, détente et reprographie, un espace de restauration équipé, des salles de réunion modulables, des bureaux « bio climatiques » et « plug and play », du Coworking ainsi qu’un environnement extérieur sécurisé (vidéosurveillance) avec une mise à disposition d’un local à vélo et des bornes de recharge pour véhicules électriques. Déjà, un exemple réussi avec la première implantation d’une micro-crêche sur le parc atteste de l’attractivité du site, des contacts sont déjà pris avec d’autres entrepreneurs pour leur implantation au sein de ce nouvel environnement.

Communauté de Communes Bugey Sud 34, grande rue - BP 3 - 01301 Belley Cedex

Contact : Nathalie Clot au 04 79 81 46 76 Courriel : economie@ccbugeysud.com

www.bugeysud-entreprendre.fr


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© SEURA LOUKAT

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AIN

TERRINNOV VEUT DYNAMISER LE SECTEUR DE FERNEY-VOLTAIRE TERRINNOV GEARS UP TO VITALIZE FERNEY-VOLTAIRE À TERME, LE PROJET DE LA ZAC FERNEY-VOLTAIRE INNOVATION, DÉVELOPPÉ PAR TERRINNOV, SOCIÉTÉ PUBLIQUE LOCALE, DEVRAIT S’ÉTENDRE SUR 412 000 M2. UNE ZAC QUI SERA NOTAMMENT CONSTITUÉE DE 202 000 M2 DE LOGEMENTS ET 195 000 M2 DE SURFACES ÉCONOMIQUES.

THE JOINT DEVELOPMENT ZONE OF FERNEY-VOLTAIRE INNOVATION WILL EVENTUALLY STRETCH ON 412,000 M2. DEVELOPED BY TERRINNOV, IT SHOULD INCLUDE SOME HOUSING ON 202,000 M2 AND ECONOMIC PREMISES ON 195,000 M2.

C

’est toute une entrée de France qui s’apprête à reprendre vie, grâce au projet de la ZAC Ferney-Voltaire Innovation, développé par Terrinnov, une société publique locale détenue à 65 % par la communauté de communes du Pays de Gex, le conseil départemental de l’Ain et différentes communes. Exactement 412 000 m2 au total sur lesquels Terrinnov va implanter environ 2 500 logements sur plus de 200 000 m2, mais aussi 195 000 m2 de zone d’activités à vocation économique (hôtel, bureaux, centre de conférences, centre de sport et bien-être), ainsi qu’une Cité internationale des savoirs, des équipements publics (15 000 m2) et des commerces.

PROFITER DE L’AÉROPORT ET DU CERN POUR CRÉER DES SYNERGIES Située à proximité de l’aéroport international de Genève-Cointrin, la ZAC Ferney-Voltaire Innovation compte profiter de sa situation géographique privilégiée et du rayonnement de la plateforme aérienne pour attirer à la fois de nouveaux résidents et des entreprises. « L’aéroport de Genève est en progression constante. L’an dernier, il a vu passer 15 millions de passagers et table sur 18 millions d’ici 2020. Vous avez également à proximité le quartier de l’organisation internationale et le CERN, organisation européenne pour la recherche nucléaire, où travaillent près de 10 000 personnes, qu’il faut loger », explique Gilles Bouvard, directeur opérationnel

de Terrinnov. Tout l’enjeu de ce projet sera « d’attirer des activités qui développent des synergies en lien avec l’activité du CERN, l’aéroport et l’ensemble du milieu économique du territoire genevois, sur des supports de back-office et d’innovation », estime, pour sa part, Vincent Scattolin, pdg de Terrinnov. La ZAC Ferney-Voltaire Innovation a été créée en janvier 2015 et la déclaration d’utilité publique obtenue en juillet dernier. Dans la foulée, la commercialisation de 30 000 m2 de lots a démarré. Bouygues a obtenu 11 000 m2 sur lesquels le groupe prévoit de construire des logements, dont du social et de l’étudiant. Quelque 5 600 m2 ont été attribués à Ardissa, associée à Dynacité, sur lesquels un foyer de jeunes travailleurs sera bâti

ainsi qu’une résidence hôtelière à vocation sociale. Quant à la partie économique du projet, outre un hôtel 4 étoiles et une résidence hôtelière, elle accueillera environ 4 000 m2 de bureaux. La société CFA, filiale de Financière Duval, sera chargée de la promotion de l’ensemble. « Les permis de construire devraient été déposés d’ici la fin de l’année », précise Gilles Bouvard. Enfin, une opération de consultation de promoteurs doit être lancée, en vue de la construction d’un centre commercial, moyenhaut de gamme, de 40 000 m2. « L’ambition est de rénover cette entrée de France, d’avoir un point de passage qui marque et de créer de l’emploi », ajoute-t-il, avant de préciser que 200 M€ seront investis dans ce projet.


© Getty Images/iStockphoto

Bienvenue dans l’Ain

Rejoignez-nous ROTTERDAM. Premier port commercial européen. Les enrouleurs-moteurs des grues de chargement sont conçus et fabriqués dans l’Ain. Nos entreprises relèvent les défis du commerce international. Vous aussi pensez à demain et rejoignez-nous dans l'Ain.

L’Ain, vocation industrielle confirmée Dans les plus grands ports commerciaux, les systèmes d’alimentation motorisés des grues de chargement des ports sont mis au point et fabriqués à Belley dans l’Ain. Découvrez pourquoi l’Ain accueille de plus en plus d’entreprises industrielles ces dernières années. 1er département industriel de France, l’Ain est doté d’un excellent maillage de PME et d’ETI, souvent fournisseurs majeurs de grands groupes industriels. Son histoire entrepreneuriale est basée sur la capacité d’adaptation et d’innovation de ses entreprises dans de nombreux secteurs: plasturgie et plastronique, bois, emballages, matériaux composites, aéraulique, nouvelles mobilités… Vie de cadre et cadre de vie L’Ain, propose un écosystème performant* au service des entreprises, avec un réel dynamisme entrepreneurial et une qualité de vie préservée pour ses habitants. C’est aussi la 4e croissance démographique nationale sur ces 5 dernières années avec une diversité unique de territoires.

Vous aussi, pensez à demain et contactez-nous. Mission Économique de l’Ain www.ainvestir.fr - 04 37 62 19 10 mission-economique01@ain.fr @MissionEcoAin

Entre Lyon et Genève Limitrophe de Genève et de Lyon, le département dispose de réserves foncières importantes (500 hectares viabilisés) pour accueillir les entreprises. Record d’implantations d’entreprises en 2015 L’Ain a pour vocation d’accueillir des activités de production et de services à l’industrie d’envergure européenne. En 2015, 27 d’entre elles ont choisi l’Ain pour leur implantation avec notre appui. Fabrication additive, traitement de l’air en milieux confinés, solutions d’alimentation électriques autonomes, fils techniques, fabrication d’équipements spéciaux, leur diversité à l’image de l’étendue des savoir-faire industriels dans l’Ain.

* Taux d’emploi 5,5 points au-dessus de la moyenne nationale, taux de chômage 3 points en dessous du taux national, fiscalité départementale «business friendly», 4e croissance démographique nationale, une culture entrepreneuriale (plus de 30 entreprises centenaires), un environnement préservé.


LE PÔLE IMMOBILIER D’ENTREPRISES D’AURILLAC POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT D’UNE SUPERFICIE DE PRÈS DE 8 000 M2, LE PÔLE IMMOBILIER D’ENTREPRISES (PIE) D’AURILLAC CONSTITUE UN ENSEMBLE D’IMMOBILIER ESSENTIELLEMENT LOCATIF, MIS À LA DISPOSITION D’UNE CINQUANTAINE D’ENTREPRISES EN PHASE DE CRÉATION OU DE DÉVELOPPEMENT. LES TRAVAUX DE LA 6E TRANCHE VONT DÉMARRER D’ICI LA FIN DE L’AUTOMNE ET UNE 7E TRANCHE EST D’ORES ET DÉJÀ PRÉVUE.

LOCATED IN AURILLAC, THE PÔLE IMMOBILIER D’ENTREPRISES (PIE) IS AN 8,000-M2 SET OF BUILDINGS TO RENT, WHICH SHOULD WELCOME NEARLY FIFTY START-UPS OR GROWING COMPANIES. THE BUILDING SITE OF THE 6TH WORKING PHASE WILL BEGIN IN THE END OF FALL 2016 AND A 7TH WORKING PHASE IS ALREADY PLANNED.

D

estiné à accueillir des sociétés en phase de création ou de développement, le Pôle Immobilier d’Entreprises (PIE) a commencé à voir le jour en 1998, se plaçant rapidement sous la houlette de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac (CABA), lors de sa création en 2000, et de la société d’économie mixte d’aménagement, SEBA 15. « Au départ, ce projet était une pépinière d’entreprises, nous l’avons transformé en pôle immobilier d’entreprises avec une vision plus large », indique le président de la CABA, Jacques Mézard, « Depuis, nous avons réalisé les

2e, 3e, 4e et 5e tranches. Et nous sommes en train de lancer la 6e ». La 7e tranche sera, quant à elle, réalisée d’ici 2020. Ce pôle de 7 856 m2 est situé au cœur du parc d’activités de Tronquières, en bordure de la voie de contournement sud d’Aurillac et à proximité de l’aéroport. Aujourd’hui, les cinq tranches existantes sont occupées à 92 % par 50 entreprises, soit 367 salariés. « Ce sont des locaux tertiaires et d’activités allant du bureau individuel de 15 m2 au plateau paysager de 100 m2, avec une grande variété d’activités ». Parmi celles-ci se trouvent du numérique (dont Cadillac et ses 80 salariés), de

Les travaux de la 6e tranche vont démarrer cet automne

354

l’ingénierie du Bâtiment, de l’assurance, des services et conseils aux entreprises... « C’est une structure dédiée à l’emploi et aux entreprises », rappelle le président de la CABA. Des services communs sont proposés aux sociétés comme un accueil-standard, un point photocopie et fax, des salles de réunion équipées, internet en très haut débit, une cafétéria, deux micro-crèches. Les parkings sont gratuits. Le loyer mensuel moyen est de 11,35 € HT/m2 . Afin d’accueillir plus d’entreprises, une extension de deux tranches est prévue dans les trois années à venir. La 6e

© OLIVIER GUERRIN

IN AURILLAC, THE PÔLE IMMOBILIER D’ENTREPRISES IS GROWING

tranche devrait voir le jour courant 2017, les travaux débuteront cet automne. Les architectes à l’œuvre sont ceux du début du projet, ceux du cabinet Sycomore de Clermont-Ferrand. Leurs propositions envisagent la construction de deux bâtiments, sur pilotis et sur deux étages, à l’arrière du Pôle immobilier, en parallèle des structures « en peigne » existantes. La 6e tranche sera composée de 536 m2 de bureaux locatifs et d’une salle de réception de 50 m2 en rez-de-chaussée. Le montant global de ces travaux est estimé à 1,2 M€ HT.

© SACHA ROUBINE CHEYLUS ARCHITECTE - SEBA15

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

C A N TA L


AGGLOMÉRATION DU BASSIN D’AURILLAC une autre proximité

Une offre foncière La ZAC d’Esban, un pôle paysager d’activités industrielles et artisanales de 21,8 ha, commercialisés aux deux-tiers.

Une offre immobilière Du bureau individuel à l’open space, un Pôle Immobilier d’Entreprises de 7 856 m2 de locatifs (locaux tertiaires et d’activités) au cœur du Parc d’Activités de Tronquières. 50 entreprises, 350 salariés. Services : accueil/standard, parkings gratuits, salles de réunion équipées, THD, cafétéria, micro-crèches. A l’automne 2016, démarrage du chantier de la 6e tranche de 536 m2.

Un nouveau programme de 37 ha supplémentaires en préparation.

Votre qualité de vie et celle de vos salariés - Les Monts du Cantal, la station de ski du Lioran, le pôle plages/nautisme du lac de Saint-Etienne-Cantalès à moins de 20 mn d’Aurillac - Une ville-préfecture qui offre tous les avantages de la ville à la campagne - Un Festival International de Théatre de rue - Une gastronomie généreuse...

Paris

Lyon Clermont-Fd

Brive

Une autre proximité... pour faciliter votre implantation Aurillac

- à 85 mn de Paris : vol quotidien Aurillac - Orly sud - à 10 mn d’un pôle universitaire 100% impliqué sur le territoire - à 5 mn des décideurs politiques et économiques - à 4 mn d’un tissu économique diversifié et 100% dynamique - à 3 mn du cluster d’excellence IRP leader européen dans les probiotiques

Toulouse

Montpellier SEBA 15 // 14 av. du Garric - 15000 Aurillac - 04 71 63 88 10 - seba15@seba15.fr - www.seba15.fr CABA // Pôle Développement territorial - deveco@caba.fr - www.caba.fr


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PUY-DE-DÔME

PARC INDUSTRIEL ET TECHNOLOGIQUE D’ISSOIRE : DU FONCIER ET UNE PÉPINIÈRE D’ENTREPRISES NEW PREMISES AND A BUSINESS INCUBATOR IN THE INDUSTRIAL AND TECHNOLOGICAL PARK OF ISSOIRE ALORS QUE LES PREMIÈRES ENTREPRISES S’Y SONT INSTALLÉES AU DÉBUT DES ANNÉES 1990, LE PARC INDUSTRIEL ET TECHNOLOGIQUE (PIT) DE LAVAUR LA BÉCHADE, À ISSOIRE, POURSUIT TOUJOURS SON DÉVELOPPEMENT AVEC DES ACTIVITÉS DIVERSES, ET NOTAMMENT LA SOUS-TRAITANCE MÉTALLURGIQUE POUR L’AÉRONAUTIQUE ET L’AUTOMOBILE.

THE INDUSTRIAL AND TECHNOLOGICAL PARK OF LAVAUR LA BÉCHADE, IN ISSOIRE, STARTED TO GATHER 90’S. IT CONTINUES TO DEVELOP MANY ACTIVITIES, ESPECIALLY METALLURGICAL SUBCONTRACTING FOR AERONAUTICS AND THE AUTOMOBILE SECTOR.

A FEW COMPANIES IN THE BEGINNING OF THE

L

e projet a démarré dans les années 1980, avec la volonté de dynamiser le territoire autour de la collectivité Issoire Communauté. « Nous ne souhaitions pas reproduire l’exemple de territoires voisins, qui ont tout misé sur une seule activité », indique Bertrand Barraud, actuel maire d’Issoire et président de l’intercommunalité. « Nous avons créé un parc dédié à des activités diverses, tout en prenant en compte la spécificité de notre territoire ». La région compte en effet d’importants donneurs d’ordre dans le domaine de la métallurgie, parmi lesquels Constellium et Aubert & Duval. « Constellium produit par exemple de l’aluminium pour Airbus, souligne l’édile. Issoire Communauté compte près de

4 500 emplois liés à l’aéronautique. Ces entreprises étant limitées sur leurs sites, les sous-traitants cherchent à s’implanter à proximité ». Pas question, donc, de laisser de côté ce vivier de l’économie locale. À sa création, le PIT est donc voué à une double vocation : l’accueil d’entreprises sous-traitantes du domaine de l’aéronautique ou de l’automobile et celui d’entreprises de divers domaines. Des entreprises pharmaceutiques ou agro-alimentaires se sont ainsi installées au fil des années. La proximité immédiate d’un circuit automobile et d’un aérodrome a également permis l’arrivée d’un constructeur automobile et d’entreprises en lien avec le sport automobile. « Ces deux infrastructures nous permettent aussi d’organiser ré-

gulièrement des animations, des compétitions, des événements qui réunissent les entreprises du territoire », ajoute Bertrand Barraud. L’un des atouts du PIT, c’est le passage de l’A75 à quelques centaines de mètres. « L’accès au parc est très facile, et la plupart des entreprises ont une façade autoroutière, ce qui leur permet d’être vues par de nombreux automobilistes qui voyagent entre Paris et Barcelone ». Le PIT compte également une pépinière d’entreprises, qui joue un rôle de tremplin, notamment pour les petites entités sous-traitantes, désireuses de se développer ensuite et d’acquérir du foncier pour y implanter leurs propres locaux. Cinq ateliers de 200 à 300 m2 et onze bureaux sont ainsi disponibles

dans la pépinière Evol’yss. Une quarantaine d’emplois y sont actuellement installés.

UNE EXTENSION DE 40 HECTARES TOUJOURS POSSIBLE Fidèle à sa double orientation, le PIT continue d’accueillir des entreprises. Les deux prochaines implantations renforceront la typologie existante : un fabricant de luminaires urbains, notamment spécialisé dans l’équipement des aéroports, et un constructeur de voitures de compétition. Le PIT compte aujourd’hui 45 entreprises sur 50 hectares. « Nous avons encore des possibilités foncières sur une dizaine d’hectares, et nous pouvons également envisager une extension sur 40 ou 50 hectares », précise Bertrand Barraud.


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PUY-DE-DÔME

UN SECOND SOUFFLE POUR LA ZONE D’ACTIVITÉ DU BRÉZET THE BUSINESS AREA OF LE BRÉZET GAINS A NEW ATTRACTIVENESS AUTOUR DE CLERMONT-FERRAND, LES ZONES D’ACTIVITÉS SONT NOMBREUSES, MAIS LA ZONE DU BRÉZET C’EST EN EFFET LA DEUXIÈME ZONE EN TERMES DE SURFACE, APRÈS LA ZONE DE COURNON D’AUVERGNE. SI, DEPUIS SA CRÉATION, LA ZONE A ÉVOLUÉ EN SUIVANT LES FLUCTUATIONS DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE, AUJOURD’HUI, ELLE SEMBLE TROUVER UN NOUVEAU SOUFFLE.

FAIT PARTIE DES PLUS IMPORTANTES.

THERE ARE MANY BUSINESS AREAS IN CLERMONT-FERRAND AND ITS SURROUNDINGS, BUT THE AREA OF LE BRÉZET IS THE SECOND BIGGEST AFTER THE BUSINESS PARK OF COURNON D’AUVERGNE. SINCE THE CREATION, THE AREA HAS BEEN EVOLVING FOLLOWING THE ECONOMIC SITUATION OF THE REGION. IT IS CURRENTLY ENTICING MORE AND MORE COMPANIES.

S

ituée aux portes de Clermont-Ferrand, la zone d’activité du Brézet a été créée dans les années 1960. Elle représente aujourd’hui l’un des pôles économiques majeurs de l’agglomération clermontoise, avec plus de 500 entreprises et 11 000 salariés présents sur site. En s’étendant sur plus de 250 ha, la zone du Brézet est la deuxième zone de l’agglomération. Le tissu économique du Brézet est surtout constitué d’entreprises commerciales, qui sont plus de 200, et de services, au nombre de 174. Ces secteurs concentrent près des deux tiers des emplois sur la zone d’activités. Les entreprises de moins de 10 salariés sont également très bien représentées au sein de la

zone, constituant près de 60 % des établissements. Les entreprises de plus de 100 salariés, si elles sont moins nombreuses, représentent logiquement une grande partie des emplois, puisqu’elles concentrent 45 % du nombre de salariés de la zone. Entre 2006 et 2016, le nombre d’entreprises in situ a augmenté de près de 40 %, avec 147 nouvelles implantations pendant cette période. Le nombre d’emplois, lui, a augmenté de près de 16 % sur la même période. Un très fort accroissement du nombre d’entreprises et d’emplois a notamment été constaté entre 2006 et 2008. Il s’expliquait en partie par une modification du périmètre des zones d’activités sur le territoire

de Clermont Communauté, et par l’intégration des entreprises dans les galeries marchandes de supermarchés de l’agglomération situés en zones d’activité. Au cours de la dernière décennie, l’évolution du nombre d’entreprises et d’emplois n’a pas toujours été linéaire : entre 2008 et 2014, on a d’ailleurs enregistré une perte de 1 320 salariés sur le périmètre de la zone. Bien sûr, le phénomène de baisse de l’emploi, en pleine crise économique, a été constaté aussi bien au niveau du département (- 1,7 %) qu’au niveau national (- 3 %), selon les chiffres de l’Insee sur l’emploi marchand. Cependant, 2016 semble être l’année du début d’une nouvelle dynamique, avec l’implantation, sur la zone du Brézet, de plu-

sieurs entreprises de plus de 50 salariés et plus, dans divers domaines : le bricolage avec Bricoman, les assurances avec la Macif, la distribution de presse avec Soprodif, la monétique avec Télésecur ou encore l’agroalimentaire avec Galilait. D’autres entreprises, déjà installées dans la zone, ont connu une forte augmentation de leurs effectifs, comme les laboratoires Théa ou encore le Centre Leclerc. Par ailleurs, une étude de requalification sera prochainement conduite par Clermont Communauté. Début 2016, 63 locaux étaient encore disponibles à la location ou à la vente, pour près de 48 000 m2, dont une majorité d’offres industrielles.



360

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

ALLIER

LOGIPARC 03 : LA LOGISTIQUE AU CŒUR D’UN PROJET DE TERRITOIRE LOGIPARC 03 URGES LOGISTICS INTO THE TERRITORY MOULINS COMMUNAUTÉ PORTE UN PROJET AMBITIEUX ET INNOVANT DE PLATE-FORME LOGISTIQUE MULTIMODALE DE 184 HECTARES, OUVERTE NOTAMMENT AUX PRODUITS SENSIBLES. CONÇU COMME UN PORT SEC ET DANS UNE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, LOGIPARC 03 VISE À S’INTÉGRER DANS UN RÉSEAU EUROPÉEN DE PLATES-FORMES PORTUAIRES TERRESTRES ET MARITIMES.

MOULINS COMMUNAUTÉ IS DEVELOPING AN INTERESTING AND INNOVATING PROJECT: A 184 HA-MULTIMODAL LOGISTICS FOLLOWING A SUSTAINABLE DEVELOPMENT APPROACH, LOGIPARC 03 SHOULD INTEGRATE A EUROPEAN NETWORK OF TERRESTRIAL AND SHIPPING PORT PLATFORMS.

HUB DEDICATED TO SENSITIVE PRODUCTS.

A

u carrefour des grands bassins industriels français, entre le bassin rhodanien et le Massif Central, Moulins constitue un territoire d’implantation idéal pour les entreprises de transport. La communauté d’agglomération l’a bien compris, en développant une plate-forme dont la vocation est d’accueillir des activités économiques orientées vers la logistique classique et sécurisée, la déconstruction et le transfert modal. D’une superficie de 184 hectares, la plate-forme bénéficie d’un emplacement de choix grâce à un embranchement ferroviaire sur la ligne de fret Lyon/Nantes, une connexion directe à l’A 77 en direction de Paris et à la Route Centre-Europe Atlantique, et à la proximité d’un aérodrome et de l’A 71 / A 75. Grâce à cette localisation, le Logiparc permet aux entreprises installées de pouvoir atteindre près de cent millions de clients à moins d’une journée de camion en Europe. L’origine du projet remonte à plus de dix ans. Moulins Communauté a, en effet, engagé une démarche prospective en matière de développement économique afin de créer les conditions nécessaires pour valoriser ses atouts. Les conclusions de ces études ont conduit Moulins

L’entreprise Bosch, installée en mars, fait figure de locomotive pour le parc

Communauté à concentrer son action sur un projet important, orienté vers les activités liées à la logistique. La logistique, en tant que chaîne de flux de marchandises et d’informations du fournisseur au client, s’est beaucoup développée et rationalisée. Elle est devenue un secteur d’activité à part entière.

Moulins Communauté développe cette plate-forme avec la volonté de concilier l’efficacité au travail et une excellente qualité de vie. La communauté d’agglomération souhaite ainsi démontrer que l’emploi peut se développer ailleurs que dans les zones à très forte concentration urbaine, mais aussi contribuer

à l’attractivité de l’Auvergne, en pariant sur la combinaison des modes de déplacement et sur une harmonie possible entre une logistique sécurisée et un environnement naturel exceptionnel. En 2010, la collectivité a ainsi signé une convention avec la Ligue de protection des oiseaux pour le montage et la gestion environnementale du Logiparc 03. Elle a également ratifié la charte régionale de développement durable des parcs d’activité. Depuis 2013, le développement du Logiparc est entré dans sa phase concrète, avec la réalisation des aménagements publics et des voiries. En 2015, les travaux pour la partie ferroviaire ont également commencé. La communauté d’agglomération a négocié avec RFF pour une liaison ferroviaire à l’intérieur du parc. L’opérateur Agenia prendra la gestion de cette liaison qui devrait être opérationnelle en 2017, avec l’objectif de voir partir un à deux trains par semaine de la zone. Le 1er mars dernier, la société Bosch, première entreprise sur le parc, a installé sa division thermo-technique. En 2017, Eiffage Construction et les transports Bourrat proposeront, eux, l’une des premières plates-formes nationales certifiées Seveso III.


EN PHASE DE CONCRÉTISATION THE BUSINESS AREA OF SUD AUVERGNE IS ON THE WAY SUR LE PAPIER, ELLE A TOUT POUR PLAIRE : 40 HECTARES DE SURFACES DISPONIBLES POUR DES ENTREPRISES LOGISTIQUES À LEMPDES-SUR-ALLAGNON, EN BORDURE DE L’A75, À MI-CHEMIN ENTRE PARIS ET BARCELONE. C’EST EN TOUT CAS LE PARI PORTÉ PAR LE SYDEC ALLIER-ALLAGNON DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES. MALGRÉ LES ALÉAS ADMINISTRATIFS, LA FUTURE ZONE LOGISTIQUE SUD AUVERGNE SEMBLE SUSCITER L’INTÉRÊT, ET LES PREMIERS COUPS DE PELLE POURRAIENT AVOIR LIEU À LA FIN DE L’ANNÉE.

THE PROJECT IS ATTRACTIVE: IN LEMPDES-SUR-ALLAGNON, CLOSE TO THE HIGHWAY A75 AND HALFWAY BETWEEN PARIS AND BARCELONA, 40 HA WILL BE FOR SALE AND TO RENT BY THE LOGISTICS COMPANIES. THE SYNDICATE ALLIER-ALLAGNON HAS BEEN THINKING OF THE PROJECT FOR MANY YEARS. DESPITE SOME ADMINISTRATIVE VAGARIES, THE CONSTRUCTION OF THE FUTURE AREA SUD-AUVERGNE SHOULD START IN THE END OF THE YEAR.

D

éclaré d’utilité publique en juillet 2013, le projet n’en était déjà pas à ses balbutiements. Depuis de nombreuses années, le Syndicat mixte de développement économique (Sydec) AllierAllagnon travaille pour voir ce projet se concrétiser. L’idée ? Créer une plateforme logistique dans le nord-ouest du département de la Haute-Loire, à Lempdes-sur-Allagnon, près de Brioude. Sur 40 hectares embranchables au réseau ferré, l’emplacement de cette plateforme est présenté comme idéal, à une minute de l’A75, à 30 minutes de l’aéroport Clermont Aulnat et au croisement de trois départements : la Haute-Loire, le Puy-de-Dôme et le Cantal. Un nouvel aménagement pourrait par ailleurs bientôt renforcer l’attractivité de cette zone : un itinéraire à deux fois deux voies entre Brioude et l’A75, long de 7,8 km et contournant par le sud la future zone logistique. Ce pôle logistique a pour ambition de devenir le douzième parc d’activités régional de niveau 1 en Auvergne, avec ses 40 hectares qui, aménagés en plusieurs phases, permettront d’accueil-

La plateforme logistique en bordure de l’A 75

lir des activités logistiques et industrielles. En zonage AFR et en zone de revitalisation rurale, la plateforme permettra aux entreprises qui souhaitent s’y installer de bénéficier d’accompagnements financiers pour leur investissement, d’être éligibles à des fonds régionaux et de profiter d’exonérations fiscales sous certaines conditions.

Depuis la déclaration d’utilité publique en 2013, le Sydec a mené les procédures d’expropriation pour les parcelles dont l’acquisition amiable n’a pas pu être possible, a poursuivi les différentes études techniques et a finalisé le plan de financement, soutenu par la Région, le département de la Haute-Loire et l’État. Le premier volet de tra-

vaux consistera à créer des voiries d’accès. Fin 2015, les élus du Sydec annonçaient l’intérêt d’un investisseur pour le projet, qui permettrait de financer la seconde tranche des travaux pour créer l’embranchement ferré de la zone. En 2013, déjà, l’arrivée de l’entreprise de logistique ATR était évoquée, mais à ce jour l’acte de vente des terrains n’a pas encore été signé. Si quelques élus et acteurs du territoire commençaient à s’impatienter, il semble que le bout du tunnel soit proche, puisque le Sydec annonce le début des travaux pour la fin 2016 ou le début 2017. Les premières entreprises pourront s’installer dès le premier semestre 2017, alors que plusieurs contacts sont en cours. Il était en effet difficile, jusqu’alors, de lancer les travaux sans avoir l’assurance des acheteurs, et Jean-Jacques Faucher, président du Sydec, avait préféré jouer la prudence. Une prudence qui devrait être bientôt récompensée.

361

LA ZONE LOGISTIQUE SUD AUVERGNE

L’APPROCHE TERRITORIALE DÉPARTEMENTS RHÔNALPINS ET AUVERGNATS / THE TERRITORIAL APPROACH OF THE DÉPARTEMENTS OF RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

HAUTE-LOIRE


VII - AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE VII - SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION Bourgogne-Franche-Comté

p. 363

Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

p. 371

Provence-Alpes-Côte-d’Azur

p. 374

Suisse

p. 376

362

em2c.com

COULEUR & CONNECTION

Siège social de 1 300 m² (première tranche d’un ensemble de 3 000 m²) parc Mazen-Sully à Dijon (21)


EUROPARC SUD BOURGOGNE, LA PROMESSE ÉCONOMIQUE DE L’AGGLOMÉRATION MÂCONNAISE

EUROPARC SUD BOURGOGNE REVITALIZES THE AREA OF MÂCON CRÉÉ EN 2013, LE PARC D’ACTIVITÉS CONTIGU À LA ZAC GRAND SUD DE MÂCON PREND DE LA VITESSE. UNE 4E ENTREPRISE VIENT DE S’INSTALLER SUR UNE PARCELLE DE 3 300 M2, TANDIS QU’UN VILLAGE DÉDIÉ À L’ÉCO-CONSTRUCTION DEVRAIT VOIR LE JOUR D’ICI 3 ANS.

DEVELOPED IN 2013, THE BUSINESS PARK LOCATED CLOSE TO MÂCON GRAND SUD IS GROWING LITTLE BY LITTLE. FREUDENBERG HAS SET UP ITS BUSINESS ON A 3,300-M2 PIECE OF LAND, AND AN AMBITIOUS ECO-CONSTRUCTION PROJECT SHOULD BE CONSTRUCTED IN 2019.

E

n septembre, Freudenberg inaugurait ses nouveaux locaux route des Allogneraies, à Charnay-Lès-Mâcon. De retour sur la scène mâconnaise après sa fermeture en 2009, le leader mondial des produits d’étanchéité pensait d’abord réhabiliter ses locaux historiques, avant de changer d’avis au vu du potentiel d’Europarc Sud Bourgogne, réserve de 110 hectares à vocation mixte et tertiaire. « Idéalement situé en bordure de l’A6, à proximité directe de l’aérodrome, le parc offrait tout à la fois de meilleures conditions de travail pour nos salariés, une meilleure visibilité pour l’entreprise et la possibilité d’envisager l’avenir de manière claire », s’est

réjoui le directeur du site Sylvain Loizeau. La réalisation du bâtiment, d’un investissement avoisinant les 1,5 M€, a été confiée à l’entreprise GSE dans le cadre d’une prise en charge globale. Dès la mi-août, ce sont ainsi 500 m2 de bureaux et 250 m2 d’ateliers de production qui ont été mis à la disposition des salariés. Quant au bail, il a été négocié avec l’investisseur Cap Transactions, le groupe souhaitant rester locataire du bâtiment. Freudenberg est la 4e entreprise à venir s’installer au cœur d’Europarc Sud Bourgogne. Créé en 2013 à l’initiative de la communauté d’agglomération du Mâconnais-Val de Saône (Camval, qui commercialise le parc d’activités) et de la Sema

(aménageur du projet), ce nouvel espace dédié aux entreprises apporte une offre bienvenue au cœur d’un contexte immobilier restreint. Selon Anthony Joubert-Laurencin, chargé de mission développement économique à la Camval, « le foncier économique est d’autant plus important dans l’agglomération mâconnaise qu’il y en a très peu. Il est essentiel de réserver dès que possible les espaces disponibles ». Après le cabinet d’avocats Horace, le spécialiste de l’ascenseur Aratal et l’entreprise Val de Saône Bâtiment, Freudenberg permet à la zone de rassembler aujourd’hui plus d’une centaine d’emplois. Et c’est loin d’être fini. « Notre objectif, c’est de remplir cette zone

le plus rapidement possible ! », a déclaré Jean-Patrick Courtois, président de la Camval. Prochainement, la maison d’édition Bamboo devrait déménager son siège du chemin des Jonchères pour venir s’implanter sur la zone, tandis que s’ébauche actuellement un projet de village d’entreprises dédié aux artisans spécialisés dans l’éco-construction. « Ce carré d’entreprises devrait se concrétiser d’ici 3 ans », poursuit Anthony Joubert-Laurencin. « Il accueillera probablement une vingtaine d’entreprises, mais il est encore trop tôt pour l’affirmer. Nous sommes en pleine rédaction des cahiers des charges ».

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

À Charnay-Lès-Mâcon, GSE a réalisé un bâtiment de 750 m2 clé en main pour le groupe Freudenberg

363

© SERGE SANG

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ


364

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

CHALON-SUR-SAÔNE DE RETOUR SUR LA SCÈNE ÉCONOMIQUE BOURGUIGNONNE CHALON-SUR-SAÔNE IS BACK ON TRACK EN INJECTANT 66 M€ POUR DÉVELOPPER SAÔNEOR, L’ETAT, LA RÉGION, LE DÉPARTEMENT ET LE GRAND CHALON NE CACHENT PAS LEUR AMBITION D’EN FAIRE « LE PLUS GRAND PARC INDUSTRIEL ENTRE LYON ET PARIS ».

THE STATE, THE RÉGION, THE DÉPARTEMENT AND THE GRAND CHALON HAVE INVESTED 66 M€ TO DEVELOP SAÔNEOR. THEY HOPE TO RAISE THE BUSINESS HUB AS THE “BIGGEST ECONOMIC PARK BETWEEN LYON AND PARIS”.

«

Sous prétexte qu’elle est la capitale régionale, Dijon attire la majeure partie des crédits de l’Etat et de la Région. Nous voulons montrer que Chalon-sur-Saône a des projets en positionnant le territoire comme une terre d’accueil pour les entreprises », déclarait Sébastien Martin en février 2015. Le président du Grand Chalon entend faire savoir que l’agglomération est de retour sur la scène économique bourguignonne. Pour l’élu, il s’agit d’opérer un retour aux belles années. De celles où la sous-préfecture de Saône-etLoire drainait des implantations industrielles à la pelle. Il faut dire que Chalon-sur-Saône n’a pas encore complètement digéré la fermeture de Kodak en 2005, qui avait entraîné 2 000 sup-

pressions de poste et, dans sa suite, un véritable traumatisme économique... Avec le soutien de l’Etat et du conseil régional de Bourgogne, la Ville de Chalon-sur-Saône a procédé à une totale requalification de son domaine industriel pour lui rendre sa vocation de moteur de croissance de l’agglomération. Rebaptisée Saôneor, la zone joue plus que jamais de ses atouts, à commencer par sa situation géographique à l’intersection des principales voies de communication européennes. Sur quelque 550 hectares, Saôneor accueille désormais plus de 300 entreprises, dont un important tissu de PME et de grands groupes industriels : International Paper, Saint-Gobain, Cayon, Pinette Emedicau Industries, Socla, Amcor... Quant à l’ancien

site du géant de la photographie, racheté par la communauté d’agglomération, il a laissé de considérables opportunités foncières, à savoir 80 ha de surface cessible. Dernièrement, Nidev (Nicéphore Immobilier Développement) a développé un projet de réhabilitation en immeuble tertiaire de l’ancien bâtiment de la direction. Ce projet à 2,7 M€ a débouché sur la création d’une surface commercialisable de 3 500 m2. Regroupant près de 6 600 emplois, plus particulièrement tournés vers le secteur industriel, l’ambitieux projet poursuit son développement. « La situation de la zone, sa qualité de vie ou même l’offre variée qu’elle propose dans les domaines de l’enseignement supérieur et du nucléaire ne suffisent plus. Il faut

proposer autre chose », poursuit Sébastien Martin. Dépassant son statut de simple aménageur économique, le Grand Chalon s’attache aujourd’hui à proposer des outils innovants au service des entreprises et des porteurs de projets. L’offre se concrétise notamment par la requalification de la signalétique, la mise en place de nouveaux réseaux (électricité, gaz, fibre optique, eau potable, traitement des eaux usées) et d’un nouveau dispositif d’éclairage public. Les axes routiers ont aussi été repensés : la zone d’activités sera bientôt raccordée à l’échangeur nord de l’autoroute A 6 par une nouvelle route de 2 km. De quoi asseoir définitivement Saôneor comme le premier pôle sur l’axe Paris-Lyon.


100 km

200 k

m

km

30 0

Luxembourg Pays Bas Paris Dijon A39

A31

Allemagne Strasbourg Besançon

A36

AU COEUR DE L'EUROPE

OC GEOL

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TI ISA

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Beaune

A la sortie ou à proximité d’un échangeur autoroutier, nos 14 zones d’activités sont harmonieusement réparties sur l’ensemble du territoire et disponibles à moins d’une journée des grandes villes européennes.

Dôle

A6

Chalon sur-Saône

A39

LOUHANS

Lons-le ons-le-Saunier

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Mâcon

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Lyon Marseille Espagne

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Genève Italie Bourg-en-Bresse

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AIN ES

UNE MAIN D'OEUVRE DE QUALITÉ

En plus des compétences reconnues dans les domaines de l’agro-alimentaire, de la plasturgie, des transports ou encore de la mécanique, vous disposerez d’une main d’œuvre distinguée pour sa précision et sa fiabilité.

DES PRIX COMPÉTITIFS

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UN CADRE DE VIE PRÉSERVÉ

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40 0

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Réussir son implantation d'entreprise en Bresse bourguignonne et Val de Saône

A proximité de grands pôles urbains, la Bresse Bourguignonne vous offre d’évoluer dans un cadre de vie naturel et serein. Vous aimerez sa culture et son terroir mais aussi ses équipements structurants.

Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? Vous souhaitez vous développer ou recherchez un partenaire industriel ? Bresse Initiative, votre agence de développement économique, à Louhans, vous conseille et vous accompagne gratuitement : recherche de financement, de locaux adaptés, mise en réseau avec d’autres dirigeants, recherche de partenaires… Contactez-nous ! AGENCE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE BRESSE BOURGUIGNONNE ET VAL DE SAONE

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366

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

À Simandre, près de 5 000 m2 de bureaux et d’entrepôts restent disponibles à la vente ou à la location

LA BRESSE BOURGUIGNONNE, UN TERREAU FAVORABLE POUR LES ENTREPRISES THE COMPANIES GROW FOND OF THE BRESSE BOURGUIGNONNE EN 2016, BRESSE INITIATIVE A FÊTÉ SES 30 ANS D’ACTIVITÉ. L’OCCASION DE REVENIR SUR LES OPPORTUNITÉS QU’OFFRE LE VASTE TERRITOIRE COUVERT PAR L’AGENCE DE DÉVELOPPEMENT, LARGEMENT PLÉBISCITÉ PAR SES USAGERS.

IN 2016, BRESSE INITIATIVE HAS CELEBRATED ITS 30TH BIRTHDAY. THE DEVELOPMENT AGENCY COMES BACK

TO THE ASSETS OF THE TERRITORY AND THE WAY THE COMPANIES FEEL ABOUT SETTING UP BUSINESS IN THE AREA.

F

ondée en 1986, Bresse Initiative, l’agence de développement économique de la Bresse Bourguignonne et du Val de Saône, a célébré cette année ses trois décennies d’existence. Basée à Louhans, embrassant un périmètre de plus de 1 600 km2 et sept communautés de communes (Pierre de Bresse, Bresse Revermont 71, Cœur de Bresse, Cuiseaux Intercom’, Entre Saône et Grosne, Saône Seille Sânes et Portes de la Bresse), la structure présidée par René Beaumont accompagne les porteurs de projets et aide les sociétés existantes à se développer ou traverser des situations de crise. « Entre Bresse et Saône-et-Loire, notre territoire abrite environ 6 550 entreprises, évoluant principalement dans les domaines du transport, du commerce et de la construction », précise le directeur Emmanuel Garcia-Piqueras. « Rien que l’année dernière, Bresse Initiative a accueilli 77 porteurs de projets, soit un potentiel de 147 emplois pour le territoire. »

Idéalement situées au cœur du marché européen, les 14 zones d’activités se trouvent toutes à proximité de grands axes routiers. Une géographie avantageuse qui explique notamment l’engouement des entreprises résidentes pour leur lieu d’implantation. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder le baromètre de l’activité économique en Bresse Bourguignonne et Val de Saône, le logiciel récemment mis en place par l’agence et l’université Lyon 2, qui offre une grille d’analyse poussée de la dynamique territoriale. En 2015, en dépit de réels problèmes de réseaux internet et mobiles, 95 % des sondés ont plébiscité la Bresse bourguignonne. Au point d’affirmer leur souhait de se diversifier et développer leurs offres. Si le foncier peine toujours à se rendre disponible, de belles opportunités s’ouvrent aujourd’hui aux acquéreurs. Du côté de Simandre, par exemple, le fabricant de capteurs solaires thermiques Wagner & Co a récemment quitté son siège de 4 976 m2 dans

la zone industrielle des Fontaines. Le bâtiment, dont la construction avait nécessité un investissement de 3 M€, est aujourd’hui disponible à la vente ou à la location. « N’oublions pas qu’un dossier sur deux est un projet d’entreprise individuelle ou microentreprise », rappelle toutefois Emmanuel Garcia-Piqueras. Les petites structures pourront bientôt se tourner du côté de Beaurepaire, où la construction d’une pépinière d’entreprises généralistes de 764 m2 a démarré sur la zone d’activités La Chaigne. Porté par la communauté de communes Bresse-Revermont 71, le projet comprend la réalisation de deux ateliers modulables, d’un bureau et d’une zone d’accueil, et permettra à des start-ups de disposer de locaux temporaires pour leur permettre de pérenniser leur activité. Le tout pour 1,3 M€. La mise en service de la pépinière est prévue pour la fin d’année 2017.


IN DIJON, THE TOUR MERCURE WILL BE RENOVATED FOR 24 M€ REBAPTISÉ SIGMA, L’IMMEUBLE SERA TOTALEMENT RESTRUCTURÉ PAR LINKCITY NORD-EST ET DÉVELOPPERA 9 500 M2 DE BUREAUX ÉCOPERFORMANTS. LES PREMIÈRES LIVRAISONS SONT ANNONCÉES POUR L’ÉTÉ 2017.

THE BUILDING WILL BE CALLED SIGMA AND WILL BE ENTIRELY REFURBISHED BY LINKCITY NORD-EST. IT WILL DEVELOP 9,500 M2 OF ENERGY-PERFORMING OFFICES, WHICH SHOULD BE OPERATIONAL IN SUMMER 2017.

C

thermique du niveau BBC Rénovation. L’objectif du promoteur étant d’atteindre une certification environnementale internationale Breeam New construction. Grande nouveauté, la tour Mercure sera également amputée de ses 10e et 11e étages. Rare IGH dijonnais avec la tour de l’Urssaf, cet immeuble a vu sa hauteur révisée pour s’épargner les contraintes inhérentes à de telles proportions. Laurent Mourey, directeur de Linkcity Nord-Est, a cependant souhaité conserver sa silhouette élancée, afin de « préserver ce totem

dans le paysage urbain dijonnais et de conserver son identité remarquable ». Aussi, pour combler le manque, des jardins suspendus vont être aménagés en « roof top » aux côtés de plusieurs locaux techniques. Le nouveau programme, à vocation tertiaire, sera composé d’une partie haute en R+9 de 6 725 m2 ; destinée à la location, elle sera vendue à un investisseur. La partie basse, comprenant deux étages pour une surface de 2 757 m2, sera, quant à elle, réservée à la vente. Le premier

acheteur sera Linkcity Nord-Est lui-même qui, lors de l’acquisition de la tour Mercure, a promis aux anciens propriétaires de racheter 15 lots après travaux et de les aider à se reloger le temps que durerait le chantier. Pour le reste, BNP Paribas Real Estate est chargé de la commercialisation sur la base de 2 300 € HT/m2 à la vente et 160 € HT/m2 à la location. Les travaux seront réalisés en deux phases. Ils débuteront à l’automne pour une livraison à l’été 2017 de la partie basse, et à l’automne 2018 pour la partie haute. 367

onstruite en 1974 à Dijon, la tour Mercure abritait notamment les équipes du centre de logistique industrielle de la SNCF depuis 2007. Mais depuis quelque temps, l’immeuble est resté en grande partie inoccupé, ses 51 cellules et 107 emplacements de garage en sous-sol ne satisfaisant plus ni les standards économiques du marché, ni les exigences de confort des usagers à cause de la présence d’amiante et de fuites thermiques importantes. Loin d’être effrayé par la complexité du projet de rénovation, Linkcity Nord-Est a décidé de reprendre les choses en main. La filiale de développement immobilier de Bouygues Construction a acquis l’ensemble situé au 13-15 de l’avenue Albert-1er et l’a rebaptisé du nom de Sigma. Confiée aux bons soins du cabinet d’architecte Arte Charpentier, associé au Dijonnais Cédric Le Saulnier, la tour s’apprête désormais à opérer sa mue. L’opération de désamiantage, partiellement exécutée dans les années 2005-2006, est en cours de finalisation et laissera prochainement la place au déshabillage complet de la structure en béton. Par la suite, des façades réalisées à partir d’un complexe isolant en aluminium seront apposées aux murs pour permettre à l’immeuble d’atteindre une performance

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

À DIJON, LA TOUR MERCURE SE REFAIT UNE BEAUTÉ POUR 24 M€


368

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

UNE « NOUVELLE ÈRE » COMMENCE À BESANÇON A NEW BUSINESS PARK IN BESANÇON LE SIGNAL, UN IMMEUBLE TERTIAIRE DE 5 000 M2, SERA LIVRÉ FIN 2017. IL CONSTITUE LA PREMIÈRE ÉTAPE DU PARC D’ACTIVITÉS NOUVELLE ÈRE, SUR LA COMMUNE DES AUXONS, QUI PRÉVOIT À TERME DE DÉVELOPPER 90 000 M2 DE BUREAUX.

THE CONSTRUCTION SITE OF LE SIGNAL IS CURRENTLY ACTIVE AND SHOULD BE OVER BY THE END OF 2017. THE 5,000 M2-OFFICE BUILDING IS THE FIRST OPERATION OF THE BUSINESS PARK OF NOUVELLE ÈRE, IN LES AUXONS, WHICH PLANS TO DEVELOP 90,000 M2 OF OFFICES IN A FEW YEARS.

P

rès de cinq ans après l’inauguration de la nouvelle gare TGV Besançon-FrancheComté, le parc d’activités adjacent, dit Nouvelle Ère, commence enfin à bouger. Au nord de la communauté d’agglomération du Grand Besançon, le projet a eu du mal à se lancer, en partie à cause des contraintes d’aménagement dues à son implantation en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Il était même demeuré désespérément vide jusqu’à ce qu’un premier programme au nom évocateur se décide à lui donner une impulsion. La première pierre du Signal a été posée en novembre dernier. Porté conjointement par Icade et la Société d’équipement du

département du Doubs (SedD), le programme développe 5 000 m2 dans deux corps de bâtiments articulés autour d’un immeuble liaison, labellisés Haute qualité environnementale. « Ils seront comme deux vaisseaux qui se croisent, l’un pointant au nord vers la gare, l’autre au sud vers le parking silo », explique le cabinet d’architectes Daufresne, Le Garrec & Associés, dessinateur du projet. Pour un investissement total de 6 M€, le Signal sera réalisé en deux tranches dont la première, de 2 400 m2, devrait être livrée d’ici la fin de l’année. Avec ce programme, les opérateurs espèrent attirer des entreprises qui font du train leur mode de déplacement principal. Ils proposeront, outre 136 places de parking, des surfaces de bureaux

évolutives sur quatre niveaux à même de générer quelque 400 emplois. 1 000 m2 seront dédiés à l’accueil, un business center et un espace de coworking. Pour le reste, la commercialisation des plateaux, divisibles en cellules de 100 à 1 000 m2, a déjà commencé. « Nous proposons des surfaces divisibles à partir de 50 m2 pour un prix moyen en location de 140 €/m2 et de 1 950 €/m2 à la vente », explique Bernard Bletton, directeur général de la SedD. Aktya, filiale immobilier d’entreprises de la SedD, a déjà acquis 1 000 m2 au rez-de-chaussée. Quant aux autres potentiels acquéreurs, « il s’agit de grandes entreprises françaises privées et publiques qui pourraient y réimplanter leurs services », confie Bernard Bletton.

Positionné au carrefour des grands flux européens, à seulement 2 h de Paris et Lyon, le parc d’activités Nouvelle Ère sera dédié aux activités tertiaires et de petites industries. D’une surface totale de 20 ha et devant accueillir à terme 3 500 emplois, il sera aménagé en deux phases : une première de 56 000 m2, puis une seconde portant l’ensemble à 90 000 m2. Le budget de l’opération, qui s’élève à 16 M€, sera notamment financé à hauteur de 5 M€ par le Grand Besançon et 1,3 M€ par l’État et le Conseil régional. Un projet qui devrait, selon le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret, faire de la région parisienne, « une proche banlieue de la commune ».


IN THE DISTRICT OF

BESANÇON-VIOTTE

POUR UN PEU MOINS DE 24 M€, LES ANCIENS LOCAUX DE LA SERNAM SE TRANSFORMENT POUR ACCUEILLIR DES SERVICES PUBLICS, DES LOGEMENTS ET DES COMMERCES.

FOR AN INVESTMENT OF NEARLY 24 M€, THE FORMER SITE OF THE SERNAM WILL BE RENOVATED AND TURNED INTO A HUB GATHERING PUBLIC SERVICES, HOUSING AND SHOPS.

D

éveloppé par la Société d’équipement du département du Doubs (SedD),

ritoires et de renforcer et valo-

de la Sernam qui, sur les plans

l’objectif étant de faciliter les

riser le quartier Viotte. Un enjeu

de Brigitte Metra, vont subir une

échanges entre services. Le site

majeur dans le nouvel équilibre

totale réfection. « Nous souhai-

abritera aussi des commerces et

régional entre Dijon et Besan-

tons mettre en avant la région

une cinquantaine de logements

ce projet s’inscrit dans celui,

çon », s’est exprimé Jean-Louis

et ses savoir-faire avec des in-

sur plus de 3 000 m2. Le mon-

plus vaste, initié par la Ville de

Fousseret, maire de Besançon,

grédients propres au territoire,

tant du projet est évalué pour

Besançon en 2008 et qui vise

en juillet dernier. Après l’inaugu-

comme les toitures, les pierres

l’heure à 23,7 M€. Les travaux

à reconquérir la gare et les es-

ration du pôle d’échanges mul-

beiges et bleues », précise l’ar-

devraient commencer en sep-

paces ferroviaires. « Il s’agit de

timodal en octobre 2014, l’acte

chitecte originaire de Besançon.

tembre 2017 pour une livraison

positionner la commune en tant

II se concentre sur l’environne-

Les deux bâtiments accueille-

en octobre 2019.

que capitale économique dans

ment proche de la gare Viotte.

ront 810 fonctionnaires terri-

le cadre de la réforme des ter-

En particulier, les anciens locaux

toriaux sur plus de 15 700 m2,

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

A COMMERCIAL CENTRE

369

UN PÔLE MIXTE AU QUARTIER VIOTTE À BESANÇON


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BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

JURA : LA ZAE DE MONTROND FAIT DÉBAT IN THE JURA DEPARTMENT, THE PROJECT OF AN INDUSTRIAL PARK IS UNDER DISCUSSION INITIÉ PAR LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE CHAMPAGNOLE PORTE DU HAUT-JURA, LE PROJET DE CONSTRUCTION D’UNE ZONE D’ACTIVITÉS DE 20 HECTARES AU NORD-EST DE LONS-LE-SAUNIER NE PLAIT PAS AUX ASSOCIATIONS ENVIRONNEMENTALES.

INTRODUCED BY THE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE CHAMPAGNOLE PORTE DU HAUT-JURA, THE PROJECT OF BUILDING A 20-HA JOINT DEVELOPMENT ZONE IN MONTROND, IN THE NORTHEAST OF LONS-LE-SAUNIER, HURTS THE FEELINGS OF THE ENVIRONMENTAL ASSOCIATIONS.

V

oilà près de 10 ans

situe sur « des prairies exten-

que la commune

sives emblématiques du massif

de

Champagnole

du Jura et des zones d’habitat

réfléchit à redyna-

de prédilection pour plusieurs

miser son économie locale avec

espèces protégées ». Pour cal-

la création de plusieurs dizaines

mer les tensions et faire face aux

d’emplois. « La ZA d’Equevillon

enjeux écologiques, les élus ont

et l’aménagement de plate-

décidé d’établir une zone de sé-

formes sur la ZA La Planchette

nescence de 15 ha aux côtés de

arrivant à saturation, il apparais-

la ZAE, soit une zone boisée non

sait primordial de rechercher de

exploitée qui permettra aux oi-

nouveaux terrains à viabiliser

seaux d’évoluer librement dans

pour poursuivre une politique

leur environnement. La CCHJ

d’accueil d’entreprises », précise

est même allée jusqu’à décaler

la communauté de communes

la zone d’activités vers le sud,

Champagnole Porte du Haut-

afin de préserver le secteur

Jura (CCHJ). Aussi, disposant

d’hivernage de la très rare pie

d’une importante réserve fon-

grièche. Des efforts qui peinent

cière de 19,8 hectares, la com-

à obtenir l’adhésion des réfrac-

mune de Montrond a été rete-

taires. Alors que les travaux de

nue pour accueillir, à terme, un

défrichage et de décapage des

parc d’activités sur le lieu-dit La

sols ont démarré à la rentrée,

Chalette.

une association a déjà fait par-

Situé à 25 km au nord-est de

ler d’elle en déposant un référé-

Lons-le-Saunier et positionné

suspension. Affaire à suivre…

au cœur du triangle Champa-

et de matériaux de construction,

déjà alimentée par les réseaux

et cherche résolument à attirer

électriques, gaz, eau potable et

des entreprises de transforma-

fibre optique.

tion de sous-produits du bois.

Si le parc de Montrond devrait

À l’heure actuelle, une scierie

impacter positivement l’acti-

a déjà donné son accord pour

vité industrielle en favorisant

s’implanter sur la ZAE, tandis

l’implantation

projet prévoit la réalisation de

que quatre autres entreprises se

entreprises génératrices d’em-

20 lots à vocation principale-

disent intéressées. D’autant que,

ploi, les associations environne-

ment industrielle. La commu-

en plus d’offrir des capacités

mentales ne l’entendent pas de

nauté de communes n’a en effet

suffisantes pour accueillir des

cette oreille. Selon la LPO (Ligue

jamais caché son envie d’y déve-

sociétés nécessitant de grandes

pour la protection des oiseaux)

lopper la production d’énergie

surfaces de terrain, la zone est

Franche-Comté, le projet se

gnole-Poligny-Arbois, le vaste ensemble de prairies possède l’avantage d’être relativement éloigné des habitations tout en restant parfaitement accessible, à proximité des grandes infras-

370

tructures routières. Sur le site, le

de

nouvelles


LAUDUN L’ARDOISE BETS ON LOGISTICS AU CŒUR DU GARD, AU BARYCENTRE DES RÉGIONS PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR, AUVERGNE - RHÔNE-ALPES ET LANGUEDOC-ROUSSILLON - MIDI-PYRÉNÉES, LE SITE DE LAUDUN L’ARDOISE ATTISE LES CONVOITISES DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES. DEPUIS LA FERMETURE DE L’USINE D’ARCELOR MITTAL EN 2004, ON ENTREVOIT, ENFIN, UNE PORTE DE SORTIE ET UN ESPOIR DE RECONVERSION POUR CE TERRAIN UNIQUE EN SON GENRE.

LOCATED IN THE GARD DEPARTMENT, AT THE CONVERGENCE OF THREE REGIONS (PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR, AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, LANGUEDOC-ROUSSILLON-MIDI-PYRÉNÉES), THE SITE OF LAUDUN L’ARDOISE HAS LONG BEEN NOTICED BY THE INVESTORS. SINCE THE FACTORY OF ARCELOR MITTAL CLOSED IN 2004, THIS ORIGINAL PIECE OF LAND MAY FINALLY BE TRANSFORMED.

L

e site de Laudun l’Ardoise bénéficie d’une configuration assez rare. Il est desservi par trois modes de transport : la route avec ses accès vers l’A 9 à neuf kilomètres et vers l’A 7 à vingt-huit kilomètres ; le fer, avec une ligne dédiée au fret située sur le corridor européen et un potentiel de 200 trains par jour ; et le fluvial, avec le port. Un emplacement stratégique pour les entreprises. Et pourtant, le site est resté à l’abandon pendant près de quinze ans. En cause : Arcelor Mittal. L’usine du Gard avait défrayé la chronique en 2004 quand, après des mois d’inondations, d’arrêts et de reprises, elle avait définitivement fermé ses portes, poussant 400 salariés au chômage. Un coup social dur à encaisser… La reconversion du site a été très compliquée. Même si plusieurs projets publics et privés ont été envisagés, ils ont toujours été rejetés pour des raisons réglementaires. Il faudra attendre février 2012 pour qu’un comité de pilotage, initié par le préfet et la Région, se mette en place. Un comité qui, au fil des discussions et des réflexions, a levé les problématiques une à une : accessibilité, pollution, normes environnementales… Le

site de Laudun l’Ardoise peut, de nouveau, être exploité. La communauté d’agglomération du Gard Rhodanien y a donc vu une opportunité économique. Pourquoi ne pas se servir des trois modes de transport exploi-

tables pour créer une plateforme multimodale ? L’Ardoise Éco-Fret, qui proposerait une offre logistique de report modal aux industries de la région. Restait la question du financement. Une solution a été

trouvée cette année. In situ, le groupe Arcelor Mittal s’engage à détruire les bâtiments. Une convention a été signée avec l’établissement public foncier Languedoc-Roussillon (EPF LR) pour accomplir « une opération blanche ». En clair, l’EPF va acheter les 68 hectares pour près de 2 M€ et l’agglomération du Gard Rhodanien s’engage à les lui racheter dans un délai de cinq ans. Pendant cette période, l’agglo espère vendre les prestations et les actes de propriété à des opérateurs privés. Les appels d’offres pourraient être lancés dès la fin de l’année. Trois grandes phases sont envisagées. Dans un premier temps, la construction de la plateforme de report modal qui utilisera la route et le rail. Une zone d’activités sera, ensuite, créée, uniquement dédiée à des industries dites « dures », qui auront besoin d’utiliser le fret ou le fluvial pour transporter des volumes. Enfin, la dernière phase du projet sera tournée vers le port avec la création de quais et de zones de chargement, pour mettre en œuvre la multimodalité. Le commencement des travaux des entreprises privées est prévu début 2018.

371

UN PROJET LOGISTIQUE POUR FAIRE RENAÎTRE LE SITE DE LAUDUN L’ARDOISE

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

LANGUEDOC-ROUSSILLON-MIDI-PYRÉNÉES


AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

LANGUEDOC-ROUSSILLON-MIDI-PYRÉNÉES

LOCARCHIVES CHOISIT NÎMES LOCARCHIVES MOVES IN NÎMES GROUPE FAMILIAL ET INDÉPENDANT, SPÉCIALISÉ DANS LES SOLUTIONS DE GESTION DOCUMENTAIRE ET GESTION D’ARCHIVES DE SOCIÉTÉS, LOCARCHIVES PROPOSE, DEPUIS 35 ANS, DE L’ARCHIVAGE PHYSIQUE, ÉLECTRONIQUE, DE LA SAUVEGARDE INFORMATIQUE ET DE LA NUMÉRISATION DE DOCUMENTS POUR PLUS DE 4 000 CLIENTS EN FRANCE. IL LUI MANQUAIT UN ENTREPÔT DE STOCKAGE POUR LA GRANDE RÉGION SUD-EST. IL EXISTE DEPUIS CET ÉTÉ AU CŒUR DE LA ZAC MITRA DE SAINT-GILLES, PRÈS DE NÎMES.

FOR 35 YEARS, THE FAMILY GROUP SPECIALIZED IN THE SOLUTIONS OF DATA AND ARCHIVE MANAGEMENT HAS BEEN PROVIDING PHYSICAL AND ELECTRONIC STORAGE, COMPUTER BACKUP SYSTEMS AND DOCUMENT SCANNING FOR MORE THAN 4,000 CUSTOMERS IN FRANCE. LOCARCHIVES NEEDED A STORAGE SPACE IN THE SOUTHEAST AND MOVED INTO A BIG WAREHOUSE LAST SUMMER. IT IS LOCATED CLOSE TO NÎMES, IN THE JOINT DEVELOPMENT ZONE OF MITRA DE SAINT-GILLES.

C

e vaste ensemble

Locarchives a donc choisi la

de 15 000 m2 au total. Pour l’ins-

trente et cinquante personnes.

de stockage d’ar-

ZAC Mitra pour sa septième

tant, nous n’en exploitons que

Le site de la ZAC Mitra reçoit

chives de 6 000 m2

implantation. Un choix logique

6 000 mais nous espérons bien

tous types d’archives papier

se répartit comme

pour Aldo Orofiamma, direc-

nous développer ». En effet, le

(documents

suit : 5 100 m2 alloués à l’entre-

teur des services généraux du

projet est loin d’être terminé.

sibles…). Il dispose aussi d’un

pôt, le solde pour des bureaux.

groupe : « C’est simple, nous

Même si la première phase de

centre de numérisation qui

Depuis le 1

sen-

août, sept per-

n’étions pas implantés dans

travaux s’est achevée cet été,

permet de digitaliser des docu-

sonnes travaillent dans ce nou-

cette partie très importante du

le groupe Locarchives prévoit

ments, des livres, des plans, des

vel espace de la ZAC Mitra, là où

territoire français. Nous avions

deux nouvelles étapes d’agran-

données confidentielles… Avec

plusieurs entreprises sont déjà

déjà des locaux à Paris, Lille,

dissement dans les prochaines

celui de Lille, ce sont les deux

présentes, comme Carrefour,

Dreux, Auxerre, Lyon, Toulouse

années. Des étapes qui se déci-

seuls entrepôts du groupe qui

Goodman ou encore Bastide.

et Marseille. Nous avons fait des

deront en fonction du remplis-

bénéficient de ce savoir-faire.

C’est également sur cette zone

recherches et c’est cette zone

sage et du nombre de nouveaux

d’activité qu’une centrale pho-

qui a retenu notre attention. Le

clients. Locarchives espère, à

tovoltaïque devrait voir le jour,

site de Nîmes a l’avantage de

terme, utiliser l’ensemble des

dans le courant de l’année.

disposer d’une grande surface

15 000 m2 et embaucher entre

er

372

vivants,


Les opportunités sont là ! Nîmes Métropole vous accompagne

Porte d’entrée de notre région de 5,6 millions d’habitants, le territoire de Nîmes Métropole vous offre un environnement économique, touristique et culturel exceptionnel.

Direction du développement économique 04 66 02 55 40 nimes-metropole.fr


374

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

P R O V E N C E - A L P E S - C Ô T E - D ’A Z U R

UN PARC D’ACTIVITÉ À TAILLE HUMAINE À CAVAILLON A HUMAN-SIZED BUSINESS PARK IN CAVAILLON LE PARC D’ACTIVITÉ « BEL AIR » A ÉTÉ INAUGURÉ EN AVRIL 2016. QUELQUE 4,5 HECTARES À DESTINATION DES PME-PMI, DE L’ARTISANAT ET DES PROFESSIONS LIBÉRALES. CE PARC SE VEUT SURTOUT EXEMPLAIRE SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL ET ARCHITECTURAL.

THE BUSINESS PARK OF BEL AIR WAS INAUGURATED IN APRIL 2016. BENEFITING FROM A 4.5 HA-SURFACE OPERATED BY SMB, CRAFTS AND LEARNED PROFESSIONS, IT WAS DESIGNED TO BE EXEMPLARY REGARDING BOTH ENVIRONMENT AND ARCHITECTURE.

D

’après les propres mots de Gérard Daudet, le président de la communauté de communes Luberon Monts de Vaucluse, « La zone d’activité de Bel Air n’est pas la plus grande du département, mais c’est incontestablement la plus belle ! » Cette zone, située aux Taillades, a été aménagée et inaugurée en avril 2016. Elle se compose de quinze lots, pouvant pour certains être scindés, de 1 100 m2 à 3 500 m2 environ. L’appel à candidatures est toujours en cours. L’intercommunalité a déjà reçu une cinquantaine de demandes, principalement de PME dans les domaines du bâtiment, des métiers de bouche et de l’industrie. Cinq sont déjà validées. Dans les prochains mois, on pourrait donc y retrouver les entreprises Brasserie Lub, Palermo Mickäel et Renotoit, ainsi que

les sociétés IPS informatique et Progress. Alors pourquoi Bel Air serait-elle « la plus belle des zones d’activité » ? Lors de la création de ce parc, LMV (Luberon Monts du Vaucluse) a insisté sur les dimensions architecturale, paysagère et de cadre de vie. La charte de qualité Écoparc Vaucluse, proposée par le conseil départemental, a été intégrée au projet d’aménagement. Ce label impose de réaliser des aménagements autour de quatre grands axes : l’accessibilité-mobilité et sécurité, l’attractivité fonctionnelle et paysagère, la qualité environnementale et énergétique et l’animation et gestion durable des parcs. Afin de respecter ces critères, la communauté de communes a pu bénéficier d’une aide financière du Département, à hauteur de 90 000 €. C’est donc un lotissement harmonieux et à

taille humaine qui est sorti de terre, avec une voirie centrale et une placette de retournement, une voie cyclable, un espace piétonnier et deux bandes d’espaces verts, ainsi qu’une aire de pique-nique pour les futurs utilisateurs du parc. Cette opération d’aménagement représente un investissement total de 3,6 M€, dont 320 000 € débloqués par LMV. Une concession a été établie avec la société d’économie mixte avignonnaise Citadis. La zone « Bel Air », aux Taillades, représente un parfait complément aux parcs déjà existants à Cavaillon et Coustellet et surtout aux futurs espaces d’activités prévus dans les quartiers sud de Cavaillon (Bout des Vignes, Hauts Banquets et Le Camp).


LA REQUALIFICATION EST EN MARCHE CARPENTRAS: THE RENOVATION OF THE MARCHÉ GARE IS UNDERWAY SITE DE TREIZE HECTARES AU CŒUR DE TOUTES LES ATTENTIONS, LE MARCHÉ GARE DE CARPENTRAS NÉCESSITAIT D’ÊTRE MODERNISÉ ET REQUALIFIÉ. LA PREMIÈRE PHASE A COMMENCÉ IL Y A DEUX ANS AVEC LE MARCHÉ HORTICOLE ET PÉPINIÈRES. LES PROJETS SONT ENCORE NOMBREUX DU CÔTÉ DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION VENTOUX-COMTAT VENAISSIN.

THE SITE OF 13 HA NEEDED TO BE MODERNIZED. WHETHER THE GARDEN CENTRE HAS BEEN RENOVATED TWO YEARS AGO, THE FEDERATION OF MUNICIPALITIES OF VENTOUX-COMTAT VENAISSIN HAS MANY PROJECTS UNDERWAY. programmes sont prêts à sortir

lisée avec le mar-

de terre : une pépinière d’ateliers

ché

et

relais, donc destinée à de jeunes

pépinières Ventoux

créateurs dans des petites unités

Provence, rassemblement de

de production, et une pépinière

référence du grand Sud depuis

d’activités tertiaires. Le secteur

plus de 40 ans, qui accueille,

de Carpentras manquait de

tous les vendredis dès 4 heures

« zones » d’entreprise ; le choix

du matin, les professionnels

de la COVE (communauté d’ag-

de la filière. Il réunit près de

glomération

150 producteurs exposants et

Venaissin) s’est donc logique-

plus de 250 acheteurs abonnés

ment porté sur le site du marché

ou occasionnels.

gare. Une maison de l’entreprise

Suite à la livraison de la plate-

est par ailleurs envisagée dans

forme en mars 2014 et de la

le château Durbesson. Un lieu

nouvelle halle florale couverte

qui rassemblera les acteurs qui

en novembre 2015, les profes-

œuvrent pour le développe-

sionnels de la filière travaillent

ment, la reprise et la création

depuis près de deux ans sur

d’entreprise. Horizon pour tous

un site entièrement rénové et

ces programmes : 2018 !

repensé en fonction de leurs

Enfin, sur le site du marché gare,

besoins. Trois axes ont été pri-

sept hectares sont déjà destinés

vilégiés : la voirie avec la requa-

à de l’immobilier d’entreprise.

lification de la chaussée pour

Des locaux loués par la COVE

optimiser les déplacements des

à des entreprises de la filière

acheteurs ; la barriérisation de

agroalimentaire (commerces de

la plateforme, dédiée à la tenue

gros, de détail, expéditeurs), des

horticole

de ce marché, pour un meilleur

Ventoux-Comtat

sociétés tertiaires… La commu-

contrôle d’accès du site exclusi-

présentés. Les travaux de la pla-

Mais le site du marché gare de

nauté d’agglomération Ventoux

vement réservé aux profession-

teforme et de la halle florale ont

Carpentras ne comprend pas

Comtat-Venaissin souhaite, à

nels de la filière ; et enfin, l’éclai-

duré respectivement un an et

que le célèbre marché horticole.

terme, insuffler à ce parc d’acti-

rage, qui a été adapté aux fleurs

demi et moins de six mois, sans

Il présente l’avantage d’offrir un

vités, modernité, dynamisme et

et aux plantes vendues sur le

délocalisation du marché. Les

grand espace pour des projets

innovation, afin de répondre au

marché. Une lumière naturelle

producteurs commencent, tout

immobiliers. C’est la deuxième

mieux aux besoins de dévelop-

et uniforme pour ne pas altérer

juste, à prendre leurs marques

phase de la requalification du

pement des entreprises et du

la qualité visuelle des produits

dans cette nouvelle organisa-

site avec la création de deux

territoire.

et valoriser ainsi les végétaux

tion.

pépinières

d’entreprises.

Les 375

P

remière étape fina-

AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

MARCHÉ GARE DE CARPENTRAS :


AUX FRONTIÈRES DE RHÔNE-ALPES AUVERGNE / SURROUNDING RHÔNE-ALPES AUVERGNE REGION

SUISSE

UN NOUVEAU QUARTIER MIXTE À LA FRONTIÈRE FRANCO-SUISSE A NEW HOUSING AND BUSINESS QUARTER CLOSE TO SWITZERLAND LE TERRAIN SITUÉ À DIX MINUTES DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DE GENÈVE, DU QUARTIER DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET DU LABORATOIRE SCIENTIFIQUE DU CERN NE POUVAIT RESTER TROP LONGTEMPS À L’ABANDON ! LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE GEX A MISSIONNÉ TERRINOV POUR CRÉER UNE ZONE D’AMÉNAGEMENT CONCERTÉ : LA ZAC FERNEY-GENÈVE INNOVATION. FIN DES TRAVAUX EN 2029.

LOCATED ONLY TEN MINUTES FROM THE INTERNATIONAL AIRPORT OF GENEVA, THE INTERNATIONAL ORGANIZATION DISTRICT AND THE SCIENCE LABORATORY OF THE CERN, THE DESERTED PIECE OF LAND HAS RAPIDLY FOUND A NEW DEVELOPER. THE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE GEX EMPLOYED TERRINOV TO CREATE AN URBAN REGENERATION ZONE NAMED FERNEY-GENÈVE INNOVATION. IT SHOULD BE OPERATIONAL BY THE END OF 2029.

C

376

’est une zone urbaine ambitieuse qui s’inscrit dans le cadre du projet économique du Grand Genève : le territoire du Cercle de l’innovation, d’une superficie totale de 35 km2, réunit les grands atouts économiques de la métropole et de nouvelles polarités. Approuvé par les autorités françaises et suisses en 2012, ce projet a pour but de développer des espaces abritant des activités tournées vers les technologies de pointe, l’économie de l’immatériel et l’international. En exergue, la ZAC Ferney-Genève Innovation, projet mixte de 412 000 m2, sera composée de logements privés et d’un espace de loisirs et de bureaux. Dans le détail : 2 500 logements, dont 25 % de logements sociaux, 195 000 m2 dédiés à l’activité économique et 15 000 m2 de bâtiments publics. Les travaux

devraient commencer au premier trimestre 2017 pour une fin de chantier programmée en 2029. Hors logements aérés et à la pointe de la modernité, la ZAC Ferney-Genève accueillera la Cité internationale des savoirs, dédiée à l’économie de la connaissance, un pôle de formation et de recherche, qui abritera, entre autres, une antenne du Conservatoire national des arts et métiers, et un plateau consacré aux nouvelles technologies. Pour héberger cette population jeune et dynamique, une résidence étudiante et un complexe hôtelier à vocation sociale seront implantés à proximité. La ZAC offrira, également, une seconde vie à la zone d’activités commerciale et artisanale de la Poterie. Un vaste projet de requalification est envisagé pour revitaliser ce quar-

tier du Pays de Gex, avec l’installation d’un complexe cinéma de sept salles et de 1 094 places. Un centre commercial de 40 000 m2 GLA est aussi annoncé, ainsi qu’une zone de loisirs. Enfin, 10 000 m2 seront affectés aux bureaux d’entreprises privées. L’objectif de la communauté de communes du Pays de Gex est d’accueillir une population active, séduite par un accès immédiat à l’aéroport international de Genève. Mais aussi de créer des emplois dans la nouvelle zone d’activité : 4 500 sont envisagés à horizon 2030. Le projet se veut, en outre, écologique, avec un réseau de chaleur innovant. La zone sera chauffée grâce à l’activité des habitants et des actifs. L’opération est estimée à 205 M€ HT.


ADVERTISERS’ INDEX 2B AMENAGEMENT 191

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION BASSIN AURILLAC 355

6E SENS 35

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION PAYS VIENNOIS 315

A

COMMUNAUTÉ DE COMMUNE DE L’EST LYONNAIS 290-291 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES VALLONS DU GUIERS 323

ACROBART 12

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE BUGEY SUD 351

ACROPOLIS 87

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE L’ARBRESLE 283

ACTIVE PROPERTY 107

CONSEIL RÉGIONAL DE L’ORDRE DES ARCHITECTES 177

AIRES D’ENTREPRISES 233

COPLER ÉCONOMIE 305

ALTHIUM 221

COSI PROMOTIONS IMMOBILIERES 50-51

ANNONAY AGGLOMERATION 311

CUSHMAN & WAKEFIELD encart

APRC GROUP 94-95 APRR - AREA 227

D

APSI 185

DCB INTERNATIONAL 32-33

ARCA + 285

DIPLOMATICO 245

ARIOSTE CHARLEMAGNE 112-113

DUVAL 66-67

ARTENA surcouverture ARTHUR LOYD CLERMONT-FERRAND 357

E

ARTHUR LOYD LOGISTIQUE 91

EIFFAGE IMMOBILIER CENTRE EST 38-39

AXIAL 201

ÉLYGESTION 105

AXIS BATIMENT 157

EM2C 24, 69, 148, 174, 206, 226, 292, 362

B BANQUE CANTONALE DE GENÈVE 209

EPASE 297 ESPACE TÊTE D’OR 31

BMW (ÉMERAUDES AVENUE) 17

F

BNP PARIBAS REAL ESTATE 380 + IIIe de couverture

FÉDÉRATION DES CAISSES DU CRÉDIT MUTUEL 215

BOUYGUES IMMOBILIER 53

FNAIM ENTREPRISES 230-231

BRESSE INITIATIVE 365

FONCIÈRE DES RÉGIONS 223

BRICE ROBERT 257

FONCIÈRES ET TERRITOIRES 225

BUREAU VERITAS 173

FONTANEL IMMOBILIER 339

C

G

C N R 120-121

GR IMMOBILIER 55

CABINET SOHO 183

GRDF 171

CAFPI 217

GROUPE FLORIOT 139

CAP 3B AMENAGEMENT 348-349

GROUPE VULCAIN (KIA) 207

CARDINAL INVESTISSEMENT 61

GSE RÉGIONS 126-127

CARRION TP 169 CBRE 255

H

CERIM 84-85

HARLEY DAVIDSON GRAND LYON 11

CGI REAL ESTATE 109-261

HARMONIE MUTUELLE 27

CHAMBERY MÉTROPOLE 331

INDEX DES ANNONCEURS / ADVERTISERS’ INDEX

INDEX DES ANNONCEURS

CHEMIN AMÉNAGEMENT 193

I

CIC 211

ICADE PROMOTION 76-77

CLERMONT COMMUNAUTÉ 359

IMEA CONSEIL 236-237

CLOISOR 195

ISÈRE AMENAGEMENT 327

377

COGEDIM GRAND LYON 63


INDEX DES ANNONCEURS / ADVERTISERS’ INDEX

J JD IMMOBILIER 97

K

SAB 199 SAEM PROMO BOURG 347 SAGITTAIRE ARCHITECTE ASSOCIES 181 SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLE 295, 299

KYRIOS REAL ESTATE 239

SARA 319

L

SAS BONVERT 307

LAND ROVER (AUTOMOTION) 149 LA COCOTTE A PAPIER 21

SCIENCES-U 9 SERL 279, 287, 343, IVe de couverture

L’AUXILIAIRE 167

SOGELYM DIXENCE 57

LCR 81

SONEPAR 159

LEXUS (SIVAM LYON SUD) 25

SOROVIM 110, 210, 229

LYBERTEC 277

SUD GROUPE 179

LYON PARC AUTO 243

SYNDICAT MIXTE DU LA ZONE INDUSTRIALO PORTUAIRE SALAISE SABLONS 317

M M E F 79 MAISON MALLEVAL 19 MALSCH PROPERTIES 4 MARTEL GROUPE 153

SYNDICAT MIXTE ROVALTAIN 313 SYNDICAT MIXTE ZAIN A 89 LOIRE CENTRE 301

T

MATFOR 197

TECH’SOLS 151

MBA 125

TERACTEM 335, 337

METROPOLAM 6-7

TERRITOIRES 38 326

MÉTROPOLE DE LYON 23, 155, 241

THOMAS BROQUET CONSEIL 100-101

MISSION ÉCONOMIQUE DE L’AIN 353

TOYOTA (SIVAM LYON SUD) 175

N NACARAT 59 NATURE ET LOISIRS 205 NCBC ENTREPRISE 89, 251

V VAILLANCE IMMOBILIER 119 VALORIS REAL ESTATE 219, 248-249

NEXITY CONSEIL 265

VALUA AUDIT 13

NEXITY IMMOBILIER D’ENTREPRISE IIe de couverture + 3

VERSPIEREN 14

NEXITY SAGGEL PROPERTY MANAGEMENT 103

VIDELIO 163

NIMES METROPOLE 373

VINCI IMMOBILIER D’ENTREPRISE 46-47

NOVELIGE 42-43

P PETR ROANNAIS 309 PEUGEOT NOMBLOT 281 PITCH PROMOTION 72-73 PROUDREED 123

R RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES 5 RENAULT PÔLE 247 RESOLVING 189 RESTAURANT TETEDOIE 15 RINGMERIT ALPHA 369

S 378

S. L. D. I. 268-269

W WELL-HÔME 115 WHITEROCK 213


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L. Danière

2016-2017

Aménager durablement les territoires


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