Tla 5221 030616 by Tout Lyon Affiches

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THERMALISME

UNE RÉGION PLEINE DE RESSOURCES DANSE

Les promesses de la Biennale COLLECTIVITÉS

Le tour des grands chantiers lyonnais

N° 5221 SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2016

NOTRE SUPPLÉMENT

LE GUIDE DE L’IMMOBILIER POUR LES ENTREPRISES

2016-2017

RHÔNE-ALPES - AUVERGNE

> Parution le 8 octobre 2016 Réservez dès à présent votre espace publicitaire Contactez : Philippe Besson au 04 78 28 88 00 – 06 63 80 63 72 pbesson@le-tout-lyon.fr

Le journal paraît tous les samedis Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône

P 4

P 20

Regards sur l'actualité

4> 9

P 21

art de vivre

P 27

24 > 27

Grand témoin ........................... 4>6

style ................................................. 24

Claude Malhuret : « Vichy peut devenir le Deauville de Lyon »

Tout Lyon Affiches fait sa rentrée

une semaine à l’affiche. . ............. 7

Un nouveau directeur pour RCF Lyon

Noyades : ne lâchez pas vos enfants une seconde !

une semaine à l'affiche.............. 8

Automobile ................................... 26

Tupiniers : la céramique coréenne à l'honneur

economie

10 >18

entreprise de la semaine ... 11

Bien-être ........................................ 25

Renault Clio : pour rester en tête gastronomie ............................... 27

Patrick Henriroux ou la magie gourmande

AMDI, petites séries mais grandes ambitions

vie juridique

services........................................... 12

Courir intelligemment avec Runnin'City

Cour d'appel : installation de nouveaux magistrats .. ........ 28

bourse.. ............................................ 14

actualités .................................... 29

L'activité en zone euro dossier...................................... 16>18

Le thermalisme, une économie qui coule de source

collectivités

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La rentrée scolaire sous le signe de l'égalité et de la sécurité...................... 19 aménagement ............................. 20

Grands chantiers lyonnais : « Si ça bouche, ça bouge ! »

culture

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Fiat lux !.................................................. 21 danse ............................................... 22

Une Biennale pleine de promesses festival ........................................... 23

Musicales de Sainte-Croix : les musiciennes ne se cachent plus !

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Notaires : Me Aristide Blanc a prêté serment

annonces judiciaires et légales 30 > 49 Petites annonces

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18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 www.le-tout-lyon.fr Président d'honneur : Jacques MATAGRIN Directeur général : Alain MILLIAT Directeur du développement : Marc CHANOZ Attachée de direction : Catherine BEROUD Responsable administratif et financier : Raphaël RAPINI REDACTION : redaction@le-tout-lyon.fr Directeur de la publication : Bernard RICCOBONO Rédacteur en chef régional : Laurent ODOUARD Rédacteur en chef : Antonio MAFRA Rédacteur en chef adjoint : Fabien RIVIER Rédactrice : Charlotte MOUNARD Photographie : Michel GODET Fabrication : Gisèle RIOTTOT, Mélaine BRUNEL, Anne-Laure GRANGE ANNONCES LEGALES ET FORMALITES : annonceslegales@le-tout-lyon.fr Nicole RACHEL : nrachel@le-tout-lyon.fr Magali KRASS - Sonia AJBABDI - Hélène CROZIER - Alexia OLIVER Dominique BERNARD-Valérie ECOCHARD Isabelle BERENGUER RELATIONS CLIENTS : Valérie POLLY : vpolly@le-tout-lyon.fr Sandrine BLATRIX : sblatrix@le-tout-lyon.fr Ariane GUIMET : aguimet@le-tout-lyon.fr marchés publics et avis administratifs : Sylvie HEBRARD : shebrard@le-tout-lyon.fr COMPTABILITE : comptabilite@le-tout-lyon.fr Agnès SABBAT - Chrystèle LIOCHON - Julien Vinson ABONNEMENT : Nadège Casas : abonnement@le-tout-lyon.fr Abonnement un an : 60 € - C.C.P. Lyon 1012-33 J PUBLICITE COMMERCIALE ET PETITES ANNONCES Philippe BESSON : pbesson@le-tout-lyon.fr Tél. 04 78 28 88 00 - Portable : 06 63 80 63 72 Marie ABADI : mabadi@lessor.fr Portable : 06 46 33 43 52

Journal d’informations édité par TOUT LYON 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 SAS - Capital : 60 032 € Durée : 99 ans à compter du 1 juin 2011 Président : Bernard RICCOBONO. Principal actionnaire : SEPS er

La reproduction de tous renseignements et informations contenus dans ce journal est réservée.

L’Imprimerie, 79, route de Roissy 93290 Tremblay-en-France Commission paritaire : n° 0919 I 85791 Dépôt légal à parution Diffusion : SAD Vénissieux - ISSN : 2266-6990 Tirage : 12 000 exemplaires Membre du Syndicat National de la Presse Judiciaire (S.N.P.J.)

Paiement par carte bancaire accepté

Grand témoin

regards sur L'

ACTU

Claude Malhuret « Vichy peut devenir le Deauville de Lyon »

ses dates clés

1999

Conçoit et lance, avec Laurent Alexandre, un autre médecin, le site internet Doctissimo

1989

Elu maire de Vichy pour la première fois. Il n’a plus abandonné son fauteuil depuis

1986

Secrétaire d’Etat en charge des Droits de l’homme auprès de Jacques Chirac

1979

Porté à la présidence de Médecins Sans Frontières, qu’il avait rejoint dès 1974

1975

Diplôme de Médecine

1950

Naissance à Strasbourg

Né à Strasbourg par un hasard de la vie, Claude Malhuret est un pur auvergnat, qui a grandi non loin de Vichy et dont la famille est installée sur ce territoire depuis plusieurs générations. De Médecins Sans Frontières, qu'il a présidé et dirigé, au Sénat, où il siège depuis deux ans, en passant par les cabinets ministériels, qu'il a fréquentés à l'appel de Jacques Chirac, et le parlement européen, ce fin lettré a passé sa vie aux quatre coins du monde et de l'Hexagone. Mais c'est en tant que maire de Vichy, un fauteuil qu'il occupe avec assiduité depuis 27 ans, qu'il se penche sur la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes et sur ce qu'elle peut apporter à son territoire. Propos recueillis par Jacques Donnay

regards

Grand témoin ACTU sur L'

Quel regard l’Auvergnat que vous êtes porte-t-il sur la fusion avec Rhône-Alpes ?

Qu’on l’ait appelée de ses vœux ou non, cette fusion était logique. Les grandes entreprises publiques n’avaient d’ailleurs pas attendu la fusion institutionnelle pour regarder vers Lyon. Il suffit de regarder La Poste, France 3… De toute façon, Rhône-Alpes était déjà un partenaire naturel pour nous. Ce qui n’empêche pas l’Auvergne en général, et Vichy en particulier, de garder une connexion avec Paris. Il y a un véritable tropisme vers Paris, lié notamment à l’histoire puisque Vichy abrite le plus grand Centre omnisport de France avec Mulhouse depuis Napoléon III, nous allons très facilement à Paris. La géographie s’y prête aussi, alors du POCL. Le jour où il entrera en service, nous serons à 1 h 20 que les barrières naturelles freinent notre approche vers de Paris et à 40 minutes de Lyon. Rhône-Alpes. Mais chaque début de semaine, de nombreux Vous avez donc le sentiment que cette région élargie est une chance à étudiants quittent Vichy pour Lyon, où ils poursuivent leurs la fois pour l’Auvergne et pour Rhône-Alpes ? Oui, je suis de ceux qui considèrent en effet que c’est une études supérieures. La relation entre Vichy et Lyon est donc naturelle ? chance. D’ailleurs, la majorité des Auvergnats sont de cet avis, Pour nous, cela ne fait aucun doute. Pour les Lyonnais, c’est alors que les Rhônalpins sont sans doute beaucoup plus inbeaucoup moins évident. Mais je vous rappelle que Vichy est différents. C’est assez logique d’ailleurs, car Rhône-Alpes était la grande ville d’Auvergne la plus proche de Lyon, que ce soit déjà la deuxième région de France. En Auvergne, en tout cas, par la route ou par le fer. Pour nous, Lyon est une destination nous voyons cette fusion comme une opportunité. Ne nous habituelle et naturelle. Il reste à ce que les Lyonnais regardent trompons pas, cette analyse ne fait pas l’unanimité. Si vous Vichy de la même façon. Pour l’heure, ils sont plus portés vers demandez leur avis aux maires de Montluçon ou d’Aurillac, l’Est et vers le Sud, mais nous avons suffisamment d’argu- qui sont à 4 ou 5 heures de Lyon et qui regardent d’un autre ments à faire valoir pour changer côté, ils ne vous tiendront pas les choses. Ceci étant dit, cette " Clermont et Vichy, le même langage. Mais le gros relation naturelle que j’évoque ce n'est pas uniquement les de l’Auvergne estime que c’est est réelle pour un grand nombre vaches et le fromage " une chance. A condition, toud’Auvergnats, qui considèrent tefois, que nous parvenions à déjà Rhône-Alpes comme est une terre d’attraction. Ils vont nous faire une place et à profiter du formidable accélérateur au ski dans les Alpes plus volontiers qu’à Super-Besse, et pour lyonnais et de tout son dynamisme. Si ce n’est pas le cas, en la gastronomie beaucoup se dirigent vers Roanne… revanche, nous irons vers la marginalisation et nous serons les Comme vous le disiez précédemment, il reste pourtant des freins maoubliés de l’histoire. jeurs au renforcement de ces échanges, à commencer par les transports…

En effet, il faut encore régler la problématique des transports, car c’est essentiel pour assurer une liaison fluide avec RhôneAlpes. Les déplacements doivent être plus simples et plus rapides. Nous sommes d’ailleurs sur la même longueur d’onde à ce sujet avec Olivier Bianchi, et nous sollicitons la Région et l’Etat pour qu’ils fassent le nécessaire. La ligne entre ClermontFerrand et Lyon, qui passe par Vichy, doit être à la mesure des enjeux. Dans le cadre de cette grande région, nous ne pouvons plus supporter que cette ligne TER antédiluvienne soit le lien unique entre nos territoires et la capitale régionale. Actuellement Vichy est à 1 h 45 de Lyon et Clermont à 2 h 30. C’est inacceptable. On va presque aussi vite de Clermont à Paris. Il faut gagner au minimum une demi-heure, ce qui changerait totalement la donne. Et puis, il faut assurer la réalisation

Comment faire pour éviter cet écueil ?

Je crois que nous devons être très actifs, offensifs. Les Rhônalpins ne viendront pas nous chercher. C’est à nous de faire la démarche et d’aller vers eux. D’où le travail que nous avons entamé pour redynamiser le pôle métropolitain Clermont Vichy Auvergne, qui existait déjà mais qui sommeillait. La création de la grande région a réveillé tout le monde, alors que jusque-là les différents maires se méfiaient en pensant que Clermont allait tirer la couverture à elle. Aujourd’hui, chacun a compris que le pôle métropolitain était la seule solution pour faire vivre une métropole d’équilibre à l’ouest de la nouvelle région. Finalement Auvergne-Rhône-Alpes a fédéré les Auvergnats ?

Oui, parce que c’est ensemble que nous pouvons nous accrocher à la locomotive lyonnaise et rhônalpine. Mais pour cela, encore faut-il que le chef du train sache qu’il y a un wagon. …

regards sur l'actualité samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

regards sur L'

ACTU

Grand témoin Claude Malhuret … Nous ne manquons pas d’atouts pour relever ce défi : la plus Hormis le thermalisme et le commerce qui l’accompagne, sur quoi regrande entreprise privée de la nouvelle région est à Clermont- pose le dynamisme économique de Vichy et en quoi la grande région Ferrand, nous avons de grands laboratoires pharmaceutiques, peut-elle être un booster ? un CHU en pointe sur la recherche médicale, le Cancéropole Avec la crise qui a frappé le thermalisme dans les années 60, qui travaille déjà avec Rhône-Alpes… Nous devons faire pas- nous avons fait le choix de nous diversifier. Notamment auser le message aux Rhônalpins, que Clermont et Vichy ce n’est tour du sport. Nous avons aujourd’hui le plus grand centre pas uniquement les vaches et le fromage. Ils doivent être omnisport de France avec Mulhouse. Il s’étend sur environ 200 hectares et permet de convaincus que l’Auvergne ne sera " Le plus gros risque serait que pas un poids mort à trainer, mais un les Lyonnais restent centrés sur pratiquer 26 des 28 disciplines olympiques. Des acteur important pour renforcer la eux-mêmes " sélections internationales dynamique de la nouvelle région. Si nous concentrons un instant notre attention sur votre ville de Viviennent en profiter. Dans les années qui viennent, avec chy, en quoi la fusion peut-elle représenter une chance ? l’aide de la Région, nous allons travailler pour développer les Actuellement, les Lyonnais ne pensent pas à Vichy comme activités autour de l’économie du sport. Nous avons calculé destination touristique de proximité. Nous devons faire le qu’il y avait 50 M€ à investir. Mais nous sommes également le nécessaire pour que les choses changent. Vichy pourrait très 2e pôle industriel d’Auvergne, avec une grosse activité dans la bien être demain le Deauville des Lyonnais. Il y a là une formi- verrerie et l’embouteillage, la plasturgie, les laboratoires Loreal dable opportunité à saisir. Mais pour cela, il est essentiel que qui emploient 500 personnes, les voitures Ligier, le travail du les dessertes ferroviaire et routière soient améliorées. On en cuir avec LVMH… Comment faire pour que ces atouts soient pris en compte dans le revient toujours à ce point crucial. Comment Vichy deviendrait-elle le Deauville de Lyon ?

cadre de la nouvelle région ?

Vichy a une réelle notoriété à l’international, notamment en Russie, mais souffre d’une image vieillotte en France. La grande région doit nous permettre de faire bouger les lignes. Nous n’avons pas à renier notre passé de ville thermale, car nous avons su en faire une force et une activité économique dans l’air du temps. Le thermalisme « à la papa » a vécu, pour céder la place à un tourisme centré sur l’un des spas les plus modernes d’Europe. Aujourd’hui nous accueillons environ 25 000 visiteurs autour de cette activité, dont 15 000 qui viennent pour le spa. Ce sont des gens qui ont un bon pouvoir d’achat et qui dopent nos commerces. Il y a d’ailleurs une vie commerciale exceptionnelle à Vichy. Les magasins sont ouverts tous les dimanche et vous rencontrez une foule compacte dans les rues et sur les quais durant le week-end. Contrairement à toutes les villes de province, Lyon y compris, notre ville est très active et attractive le dimanche.

Cela passe tout d’abord par la communication. Nous devons faire savoir que nous existons. Pour cela nous pouvons compter sur le président de la Région, qui est issu de notre territoire et qui fait systématiquement la promotion de l’Auvergne en Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez a promis aux Auvergnats de les faire exister dans cette grande région, et pour le moment il tient sa promesse. La décision, certes symbolique, mais oh combien importante, de baptiser la région Auvergne-RhôneAlpes plutôt que Rhône-Alpes-Auvergne, me semble très forte. Redoutez-vous cependant des velléités hégémoniques de la Métropole de Lyon ?

C’est une question que nous avons souvent débattue entre nous en Auvergne et je crois que la meilleure réponse a été apportée par un sociologue qui a travaillé sur la fusion. « Le grand risque pour l’Auvergne ce n’est pas que les Lyonnais soient hégémoniques, mais qu’ils vous oublient et ne se soucient pas de vous », nous a-t-il dit. Et je crois que c’est en effet là que se situe le plus grand risque. L’hégémonie lyonnaise est naturelle et inévitable. Ce que nous voulons, c’est nous accrocher et profiter de cette dynamique. Pour ma part, je ne pense pas que les Lyonnais aient une volonté hégémonique. Le plus gros risque serait qu’ils restent centrés sur eux-mêmes. C’est pour cela que le véritable défi sera de leur montrer que nous existons. Finalement, cette fusion s’est plutôt bien passée. Pourquoi ?

La plupart du temps ,les fusions ont été difficiles à gérer, notamment au niveau des élus, car il y avait des régions de poids sensiblement identiques, d’où des querelles pour déterminer quelle ville serait la capitale régionale, quels candidats seraient désignés... Cela ne s’est pas du tout passé ainsi chez nous car les choses étaient claires dès le départ. La différence de taille était telle que personne ne discutait le choix de Lyon comme capitale régionale. Par ailleurs, je crois qu’il y a une somme de complémentarités, dans le tourisme, dans l’industrie, dans l’agriculture… qui permettra à l’Auvergne de ne pas être un poids pour Rhône-Alpes mais un élément de développement supplémentaire.

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 regards sur l’actualité

regards sur L'

ACTU

Une semaine à l’affiche

EDITO

Laurent odouard

Cas d'école

La cloche a sonné. Mais Emmanuel Macron n'effectuera pas une nouvelle année aux côtés des autres membres du gouvernement, ayant préféré déployer ses ailes afin de recouvrer sa liberté de parole, d'incarner un présidentiable en puissance et de mener, selon ses dires, « un nouveau combat ». Fustigé par la classe politique au pouvoir, notamment par Manuel Valls qui lui reproche de « déserter », l’ambitieux ex-ministre de l’Economie se met En Marche pour 2017. Et il entend faire de la politique autrement, loin d’un « système » cannibalisé par les têtes chenues, dont il dit avoir touché les limites, marqué surtout par l’éternelle - et obsolète - opposition gauche-droite, arbitrée par le Front National. Cette démission a été saluée par Gérard Collomb, soutien affiché de l’ancien locataire de Bercy. Le sénateur-maire de Lyon, entré au conseil municipal de la capitale des Gaules en… 1977, année de naissance d’Emmanuel Macron, le pousse à être candidat à l’échéance suprême. Le son de cloche est différent du côté de Najat Vallaud-Belkacem, « dubitative sur le sens de cette démarche. Dans un moment si difficile pour les Français, quand on a ce privilège d'être dans l'action au gouvernement, comment peut-on démissionner ? ». La ministre de l’Education a cependant d’autres fers au feu, avec une rentrée scolaire sous tension, entre une réforme du collège qui fait grincer des dents et un contexte de menaces terroristes qui intime à l’exécutif de sécuriser les établissements de façon paroxystique, sans pour autant générer un climat anxiogène pour quelque 12 775 000 élèves. Parmi les nouveautés de 2016, outre le plan numérique qui tend à se généraliser et qui nécessitera d’importants moyens financiers et techniques, notons la réalisation, au terme du cursus de CE2, 6e et 3e, d’un bilan de compétences, destiné à évaluer la maîtrise, ou non, des champs d’apprentissage du socle, le degré d’acquisition des connaissances ainsi que la progression de l’élève. A l’instar des élèves, Najat VallaudBelkacem sait qu’elle devra établir, au printemps prochain, son propre bilan. L’occasion alors de décerner les lauriers ou les mauvais points. A chaque jour suffit sa peine, alors que se profilent déjà des grèves à l’initiative de syndicats, préoccupés du devenir de la maison Education, tombant inexorablement de Charybde en Scylla. Des soucis en perspective pour la ministre. Pour la rassurer, exhumons cette citation : « Changer de soucis fait autant de bien que prendre des vacances » !

traits d’humeur

Un nouveau directeur pour RCF Lyon

Philippe Lansac (à gauche) et Stéphane Longin

Après 7 ans à la direction de la radio RCF Lyon, Philippe Lansac est appelé à exercer de nouvelles responsabilités au sein de RCF, au niveau national cette fois, en qualité de directeur en charge de l’animation du réseau des 63 radios. Durant cette période, RCF Lyon a vu son audience augmenter de 30 % (sondage Médiamétrie public des associatives de 2009 à 2016). En cette rentrée de septembre 2016, RCF fait sa

« réforme territoriale » et élargit sa tranche d’actualité régionale du 18/19 à Auvergne-Rhône-Alpes, grâce à ses 11 rédactions locales, ses 25 journalistes de terrain et ses 51 fréquences dans la région. C’est Stéphane Longin, directeur de RCF HauteLoire, qui devient le nouveau directeur de RCF Lyon. Diplômé de l’ESJ, il exerce le métier de journaliste radio depuis plus de 10 ans et enseigne à l’université de Clermont-Ferrand.

Le barreau de Lyon à la Juris’Cup La team 69 du barreau de Lyon participe une nouvelle fois à la Juris’Cup qui se déroulera à Marseille du 16 au 18 septembre. Le barreau de Lyon affrète Exocet, un First 45 avec à son bord Françoise Albrieux, Florence Amsler, Aurélie Babolat, Marie Debruyne, Emmanuelle Delay, Peggy Joussemet, Yann Guittet, Nadir Ouchia, et son organisatrice Anne-Charlotte Goursaud-Treboz. Un peu plus d’une centaine de bateaux sont attendus pour se confronter en rade de Marseille, en tirant des bords en fonction du vent autour du Frioul, passant canoubiers et sourdaras. Bon vent.

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 regards sur l’actualité

regards

Une semaine à l'affiche ACTU sur L'

Tupiniers : la céramique coréenne à l’honneur Dans l’actualité des années croisées France Corée, et pour la première fois à Lyon, les Tupiniers du Vieux Lyon mettent à l’honneur la céramique coréenne, entre tradition millénaire et modernité. Pour leur 31e édition (les 10 et 11 septembre de 9 h à 19 h) en partenariat avec la Vague Coréenne, association lyonnaise, les Tupiniers présentent le travail des céramistes de la Gyeongsangbuk-do Ceramic Association, la plus importante association de céramistes en Corée : grande exposition des œuvres de 50 céramistes coréens de cette associa-

tion ; animation musicale de percussions par le groupe Han Pan, exposition de « bojaghi », création textile inspirée des tissus d’emballage traditionnels, projection de films sur l’art céramique coréen ; au centre du marché, cinq artistes coréens exerçant en France présentent leur travail. Et comme chaque année, 140 potiers, dont un tiers de nouveaux sélectionnés, venus de toute l’Europe à la rencontre du public. Un large éventail de la création céramique d’aujourd’hui. www.tupiniers.com

LOU Rugby : « BJ » Botha en première ligne Le pilier sud-africain de 36 ans (1,82 m / 120 kg) Brendon James Botha, champion du monde en 2007 avec les Springboks, arrive en tant que joker médical du géorgien Zaza Navrozashvili. L’expérimenté « BJ » Botha, qui évoluait depuis 2011 au sein de la province irlandaise du Munster, a également porté les couleurs d’Ulster (2008-2011) et des Sharks (2002-2008). International sud-africain (25 sélections), il a disputé plus de cinquante matchs de coupe d’Europe et autant en Super Rugby.

Empreinte écologique : les Lyonnais un peu mieux Le mois d’août n’est pas achevé et la planète a déjà dépassé sa capacité à régénérer ses ressources pour l’année 2016, analyse l’institut international de recherche Global Footprint Network. La France est trop gourmande et son empreinte écologique trop importante. Sa consommation moyenne ainsi que ses rejets en ressources et en déchets sont trois fois plus importants que les capacités de production et de recyclage de la Terre. Il faut savoir que les Lyonnais sont légèrement en-dessous de cette triste moyenne. Datant de 2011, l’étude de l'Observatoire de l'environnement du Grand Lyon a estimé qu’un Lyonnais avait une empreinte écologique de 4,89 ha par an, tandis que la moyenne est de 5,53 ha par Français. Pour atteindre le seuil de durabilité mondiale, il faudrait que cette empreinte écologique corresponde à 1,9 ha par habitant.

Premières assises régionales du tourisme Avec 20 Md€ de consommation touristique, 168 000 emplois salariés et 180 millions de nuitées, AuvergneRhône-Alpes est la deuxième région touristique française. Et le président de Région Laurent Wauquiez a souhaité que la politique touristique, dont le budget s’élève à 32,4 M€, fasse l’objet d’un volet à part entière du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) 2017-2021. Nicolas Daragon, vice-président délégué au tourisme et au thermalisme, a défini une nouvelle politique touristique orientée autour de trois axes : l’emploi, l’attractivité et la compétitivité. Pendant six mois, il a sillonné les 12 départements, ainsi que la Métropole de Lyon, pour rencontrer les différents partenaires du secteur et appréhender les problématiques propres à chaque territoire : « Pleine nature », « Thermalisme et pleine santé », « Tourisme itinérant et grandes randonnées », « Stations de montagne », « Oenotourisme et gastronomie ». Pour rendre compte de cette tournée régionale et débattre des priorités de la nouvelle politique touristique régionale, les premières Assises régionales du tourisme sont organisées le vendredi 9 septembre à Lyon, à l’initiative de la Région. Elles réuniront sur une journée les Départements, les Agence de développement touristique (ADT), les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), les opérateurs touristiques, les têtes de réseaux, les structures, les organismes et les fédérations régionales.

regards sur l'actualité samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

ECO NOMIE

Sur l'exercice clos le 31 août 2015, Ikea a réalisé un chiffre d’affaires de 31,9 Md€, en hausse de 11,2%. Le bénéfice net s’élève à 3,5 Md€, en progression de 5,5 %. Dans notre région, le Suédois compte 4 magasin,s à Saint-Priest, Saint-Etienne, SaintMartin-d’Hères et Clermont-Ferrand.

Le billet

Fabien Rivier

Bidon vil Le pot de terre contre le pot de fer. Des producteurs de lait payés en dessous du coût de revient face au géant industriel Lactalis : 17 Md€ de chiffre d’affaires, la collecte de 20 % du lait produit en France et des bénéfices cachés, le groupe préférant payer des pénalités (dérisoires) plutôt que publier ses comptes. Mais l’or blanc, c’est bien pour lui, et certainement pas pour des milliers d’éleveurs victimes, prisonniers d’une agriculture extensive et financiarisée. Endettement, surproduction… Toujours plus, jamais mieux.

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LA PHRASE

« Le gouvernement n’a pas été au bout de ses intentions et ses réformes ont été rattrapées par la patrouille politique ! » Pierre Gattaz, président du Medef

En bref L’hôtellerie lyonnaise vit au rythme de l’Euro de football En juin, les

indicateurs de l’hôtellerie lyonnaise continuent de progresser. Les effets de l’Euro 2016 de football se font ressentir, les établissements du Grand Lyon ont accueilli de nombreux visiteurs étrangers. Le taux d’occupation global atteint ainsi 76,7% (+ 1,5 % par rapport à 2015), les prix moyens augmentant sur la même période de 24,1 % avec un RevPAR (revenu par chambre disponible) à 87,7 € (en hausse de 26 %).

Clasquin résiste à la pression sur les prix du fret maritime et aérien

IKEA : de Saint-Priest à Vénissieux L'enseigne suédoise spécialisée dans les meubles et la décoration IKEA devrait ouvrir les portes de son nouveau magasin de Vénissieux en 2019. Il sera installé sur le site du Puisoz où les travaux de terrassement ont débuté cet été. Le magasin de SaintPriest fermera ses portes. Le nouveau magasin sera installé sur 70 000 m² avec deux enseignes Leroy Merlin. Le site de stockage, à Toussieu, pourrait aussi être intégré à la structure.

Dans un contexte de « tensions sur les marges », le spécialiste de l’ingénierie en transport aérien et maritime et en logistique overseas enregistre un repli de 5 % de son chiffre d’affaires semestriel, à 107,1 M€. La facturation ne constitue pas un indicateur dans cette activité où compte davantage le nombre d’opérations, qui sur les 6 premiers mois de l’exercice, progresse de 11 %. Autre indicateur à la hausse, la marge brute qui augmente de 5,2 %, à 27,7 M€. Le groupe lyonnais Clasquin anticipe une croissance annuelle de son activité supérieure à celle de son marché, que le groupe prédit modeste.

c'est en millions le nombre de touristes

étrangers accueillis en Auvergne-Rhône-Alpes au cours du premier semestre 2016, soit une progression de 25 %, alors que ce chiffre recule de 7 % au niveau national.

Entreprise de la semaine

ECO NOMIE

AMDI, petites séries mais grandes ambitions Spécialisé dans les petites séries, le plasturgiste rhodanien AMDI a progressivement imposé son savoir-faire dans toute la France. Ambitieux, il regarde maintenant du côté de l'Allemagne.

Presse à injection AMDI

Installé à Belleville-en-Beaujolais, où il a vu le jour en 1997, le plasturgiste AMDI s’efforce de démontrer depuis près de 20 ans que l’industrie française a de l’avenir quand elle monte en gamme pour se démarquer de la concurrence. Spécialisée dès l’origine dans l’usinage et la fabrication de moules, l’entreprise dirigée par Thierry Noyel, qui emploie aujourd’hui 20 personnes, n’a pas abandonné son cœur de métier au fil des années, mais elle a singulièrement fait évoluer son mode d’exercice. « A l’origine, nous faisions des grandes séries pour

Thierry Noyel : « Nous avons toujours beaucoup investi » Comment une PMI de 20 personnes peut-elle amener des grands leaders industriels à lui faire confiance ? En étant sans cesse à la pointe de la technologie. Nous avons toujours beaucoup investi dans notre parc machines. Cette année, nous battons même un record, puisque nous investissons 2,5 M€, alors que notre chiffre d’affaires est de l’ordre de 2 M€. Certes une part importante de cet investissement est liée à la construction de notre nouvelle unité de production, mais nous avons également fait entrer un nouveau centre d’usinage 5 axes.

la fonderie, pour des équipementiers automobiles et pour différents industriels de la Plastics Vallée, explique-t-il. Mais j’ai compris que nous devions revoir notre positionnement, dès 1999, lorsque j’ai vu partir en Chine les premières études de moules. » Pour faire face à ce danger, Thierry Noyel décide de travailler plus en amont avec ses clients et développe une activité de prototypage. Deux ans plus tard, il investit dans des presses à injection pour maîtriser sa fabrication de A jusqu’à Z, et se tourne peu à peu vers les petites séries. Cette stratégie est immédiatement validée par les équipementiers automobiles, qui représentent aujourd’hui entre 40 et 50 % des 2 M€ de chiffre d’affaires de l’entreprise. « Nous travaillons également avec le médical, le sport loisir, l’aéronautique, les TP… », énumère la patron d’AMDI. Avant d’ajouter : « Nous avons toujours beaucoup investi pour être à la pointe de la technologie dans nos métiers et nous essayons d’être force de proposition. » En croissance régulière de 5 à 10 % par an, AMDI est désormais connu et reconnu dans l’ensemble de l’Hexagone. Thierry Noyel s’est donc fixé un nouveau challenge. « J’ai décidé d’aller chercher de nouvelles opportunités de développement à l’international, précise-t-il. Pour l’heure, nous réalisons tout juste 10 % de notre chiffre d’affaires en dehors des frontières, mais je pense que nous pouvons au moins doubler ce chiffre. » Pour l’aider dans cette démarche, il a intégré en 2011 un groupement de six entreprises industrielles rhodaniennes aux activités complémentaires. Baptisé LabElysées, ce groupement a installé un VIE à Stuttgart pour poser des jalons commerciaux et découvrir progressivement le marché allemand. « Pour des entreprises industrielles comme les nôtres, l’Allemagne est un objectif prioritaire. Mais nous savons pertinemment que ce sera un travail à long terme », conclut Thierry Noyel. Jacques Donnay

La construction de ce nouveau site s’apparente-t-elle à un pari sur l’avenir ? C’est avant tout un outil qui va nous permettre de rationaliser notre activité. Nous étions jusque-là installés sur 3 sites. Certes, ils n’étaient distants que d’une centaine de mètres, mais cela compliquait terriblement les choses au quotidien. D’autre part, ils étaient vétustes et j’ai laissé échapper certains marchés, parce que je n’osais pas accueillir des acheteurs de groupes internationaux dans de telles conditions. Ceci étant dit, c’est aussi un pari sur l’avenir, puisque nos trois sites précédents totalisaient à peine 1 000 m2, alors que nous sommes désormais installés sur 1 600 m2. Nous avons par ailleurs une réserve foncière suffisante pour développer encore 1 800 m2 couverts.

économie samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

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Services

La société Carbon Bee récompensée Permettre la détection de maladies des vignes

la start-up qui change votre quotidien

Courir intelligemment avec Runnin'City L'application permet de télécharger des parcours de course à pieds ponctués de commentaires sur les principaux spots culturels d'une ville. Plus de 90 villes dans le monde sont disponibles. 250 sont en préparation pour 2017.

Carbon Bee (Crépol, Drôme) a développé un capteur dont le but est de permettre la détection de maladies des vignes. Il utilise pour cela sa vision infrarouge, il est muni d'une caméra hyper-spectrale. Pour cette innovation, la société a remporté le prix national « Viticulture et numérique ». Un prix organisé par la French Tech Culture. Le capteur a été mis au point à la demande d'une coopérative agricole du département en vue de détecter le stress hydrique dans le végétal. Un logiciel avec intelligence artificielle a également été mis au point. Cette année est utilisée pour l'expérimentation, et la commercialisation débutera l’an prochain. Le capteur pourrait également être utilisé pour d'autres applications.

Immobilier : très chère Presqu’île lyonnaise Sans surprise, en termes d’immobilier ancien, la Presqu’île reste la zone la plus chère de Lyon. Et les tarifs lyonnais ont même augmenté de 2 % ce dernier trimestre, informe le baromètre LPI - SeLoger. Cordeliers, Bellecour, quai Rambaud, Sainte-Blandine… Autant de quartiers où il fait bon vivre mais où l’immobilier n’est pas accessible à tous. En moyenne, il faut compter 5 196 € du mètre carré dans le 2e arrondissement de Lyon. Suivent les 4e et 6e arrondissements, comprenant des moyennes respectives de 4 374 et 4 767 € au mètre carré. Il faut savoir que la moyenne nationale se situe à 3 494 €. Là encore, le territoire lyonnais est bien au-dessus puisque sa moyenne est de 3 801 € le mètre carré.

Christophe Minodier et Olivier Lebleu, sportifs et chefs d'entreprise

Olivier Lebleu et Christophe Minodier, quadragénaires, ont parcouru le monde pour leurs jobs. « Le seul sport possible en voyage, c’est la course à pied, constate Christophe Minodier. Courir dans une ville sans vraiment la connaître nous fait manquer des points d’intérêt que l’on aurait pu découvrir grâce à la course à pied. » L’idée de Runnin’City est née et LM Sport Tourism, qui développe l’application, créée à Caluire-et-Cuire en janvier 2016. Lancée en juin, l’application propose trois parcours (5, 10 et 15 km) dans 90 villes dans le monde. Ils sont ponctués de commentaires de 30 secondes sur les principaux spots culturels et patrimoniaux découverts par les joggeurs tout au long du parcours. « Nous proposerons 120 villes d’ici à fin 2016 et 250 à fin 2017 », souligne Christophe Minodier. L’application, gratuite, offre le premier parcours. Les suivants coûtent 1,99 €. Près de 400 personnes ont déjà utilisé l’application durant l’été alors que le lancement officiel se fera en septembre à Paris. Les deux dirigeants ont investi 160 000 € sur fonds propres pour élaborer, avec le concours de deux étudiants-ingénieurs de l’Ecam, l’application. Une opération de crowdfunding est lancée sur Indiegogo pour récolter 100 000 € avant une levée de fonds de 500 000 € auprès d’investisseurs. « Nous devons aller vite pour garder notre longueur d’avance. » L’entreprise vise un chiffre d’affaires de 1,3 M€ en 2017 et 4 M€ en 2018 en ajoutant une corde à son arc : proposer les applications en marque blanche pour des collectivités ou des sociétés organisatrices d’événements sportifs en créant leurs propres parcours. Stéphanie Polette

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Bourse

Nom

Cours au 25/04/16

Variation sur 5 jours

Variation depuis le début d’année

A.S.T GROUPE ADTHINK MEDIA ADVENIS AKKA TECHNOLOGIES ALBIOMA • APRIL ARTPRICE.COM ASSYSTEM ATARI • BIOMERIEUX • BOIRON BURELLE CAP GEMINI • CASINO GUICHARD-PERRACHON • CEGID GROUPE CLASQUIN • COMPAGNIE DES ALPES COMPAGNIE DU MONT-BLANC CREDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE CREDIT AGRICOLE SUD RHÔNE-ALPES DEVERNOIS DIGIGRAM DOLPHIN INTEGRATION DUC ESKER EUROGERM FONCIERE DES MURS GENOWAY GERARD PERRIER • GL EVENTS GROUPE PARTOUCHE • HAULOTTE GROUPE INSTALLUX INTEXA • LAFUMA • LDLC.COM M.R.M MARIE BRIZARD WINE & SPIRITS MECELEC MEDICREA INTERNATIONAL MEMSCAP MERCIALYS METABOLIC EXPLORER MGI COUTIER • MICHELIN MILLET INNOVATION MONTAGNE ET NEIGE DEVELOPPEMENT • OL GROUPE ORAPI • PISCINES DESJOYAUX PLASTIC OMNIUM PRECIA PRISMAFLEX INTERNATIONAL PSB INDUSTRIES RALLYE • SABETON • SAMSE • SEB SIGNAUX GIROD • SOITEC • SOMFY • SOPRA STERIA GROUPE ST DUPONT SWORD GROUP TESSI THERMADOR GROUPE THERMOCOMPACT TIVOLY TONNELLERIE FRANCOIS FRERES • TOUPARGEL GROUPE U10 VDI GROUPE VILMORIN AND CIE XPO Logistics Europe

3,84 € 1,29 € 2,35 € 30,60 € 15,19 € 11,27 € 11,53 € 23,91 € 0,24 € 125,80 € 83,00 € 819,00 € 87,55 € 44,09 € 61,14 € 30,10 € 16,96 € 131,00 € 69,79 € 164,23 € 134,00 € 0,92 € 2,98 € 0,91 € 35,50 € 17,98 € 27,99 € 1,50 € 37,74 € 17,75 € 37,66 € 15,03 € 339,99 € 2,33 € 19,09 € 33,90 € 1,54 € 16,30 € 2,13 € 5,76 € 1,63 € 20,81 € 2,08 € 20,75 € 95,13 € 23,00 € 1,75 € 2,88 € 8,65 € 8,85 € 28,25 € 154,99 € 6,96 € 45,53 € 14,53 € 14,89 € 132,24 € 119,05 € 15,36 € 0,79 € 349,85 € 102,75 € 0,13 € 24,22 € 141,01 € 80,10 € 33,51 € 17,90 € 92,85 € 4,65 € 4,20 € 6,02 € 61,49 € 198,80 €

0,8% 10,3% 0,4% -0,3% 0,6% 0,2% 0,1% 0,9% 20,0% -1,6% 3,1% 2,4% 3,1% -2,0% -0,1% -2,9% -0,3% 0,8% -0,3% -0,2% 0,0% -2,1% -9,4% 0,0% 0,0% 2,7% 2,0% -1,3% -2,0% -0,8% -3,9% 4,2% 0,0% 0,0% 0,0% -4,7% 0,0% 1,4% -0,5% -1,5% -1,2% -0,7% 7,8% -0,2% 0,7% 0,0% -1,1% -5,0% 0,5% 0,6% 0,4% 5,4% -0,7% 1,8% -0,5% -0,1% 2,0% -0,8% 7,7% 1,3% 0,0% -0,3% 0,0% 3,3% 2,0% -1,2% 0,0% -1,1% 6,1% 0,4% -0,5% 0,5% -1,0% 2,7%

36,2% 0,8% -41,5% 13,1% 1,6% -5,3% -13,5% -0,5% 4,3% 14,5% 11,4% 7,6% 2,3% 3,9% 17,4% -12,8% 9,6% 28,4% 8,2% 7,3% 4,7% 26,0% -17,7% -22,9% 13,4% 2,5% 5,6% -16,2% 14,4% 6,6% 62,3% 8,4% 27,8% -22,3% -4,3% 21,1% 11,6% -19,3% -9,4% -15,0% -21,3% 11,7% -20,9% 9,8% 8,2% 4,3% -11,6% 41,9% -8,9% 14,9% -3,7% 20,5% -20,0% -17,8% 1,3% 13,7% 18,1% 25,8% 9,8% 54,4% 0,2% -5,1% -18,8% -0,3% 10,8% -7,9% -5,4% 5,4% -2,6% -2,1% 2,4% -7,7% -7,1% -3,9%

• Présence dans l’indice 20 A.R.A

L’activité en zone euro

L’indice 20 ARA réalise sur la semaine une performance négative (- 0,26 %) alors que dans le même temps, l’indice CAC 40 est en hausse de 0,78 %. Les bonnes performances des titres Haulotte Groupe (+ 4,2 %) et Boiron (+ 3,1 %) sont neutralisées par les fortes baisses des valeurs OL Groupe (- 5 %) et LDLC.COM (- 4,7 %).

Les données du deuxième trimestre ont montré un léger essoufflement de la dynamique économique en zone euro. En effet, la croissance du produit intérieur brut (PIB) n’a atteint que 0,3 % contre 0,6 % au premier trimestre 2016. Si les composantes n’ont pas encore été publiées, les chiffres décevants des ventes au détail et de l’investissement des entreprises permettent d’anticiper une contribution médiocre de la demande interne. Pour autant, le risque d’une rupture est pour l’instant écarté. Le taux de chômage se stabilise autour de 10 % de la population active. Les indicateurs avancés dressent un tableau légèrement plus positif. L’indice synthétique de l’enquête PMI / Markit est stable en août à 52,3. Dans le détail, l’enquête dans les services est quasi inchangée alors qu’elle s’effrite de manière marginale dans le secteur industriel. Les sous-indices, tels que le ratio nouvelles commandes sur stocks, laissent en revanche espérer un léger regain d’activité dans les mois à venir. Les indicateurs actuels sont cohérents avec une croissance autour de 0,3 % au troisième trimestre. L’activité continue donc de progresser mais n’accélère pas. En conséquence et dans les conditions actuelles, la croissance des 19 économies de la zone euro est attendue entre 1,5 % et 1,7 % en 2016. En raison de politiques monétaires d’ores et déjà très accommodantes, le sursaut ne semble pouvoir venir que de politiques budgétaires plus volontaristes pour relancer une activité et une confiance qui restent pénalisées par les échéances politiques à venir. Patrick Perret, directeur financier de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 économie

Calendrier fiscal

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Obligations des contribuables Septembre 2016 PAIEMENTS LE 5 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜEmployeurs occupant au moins 50 salariés − Paiement des cotisations et contributions à l'URSSAF au titre des salaires versés entre les 11 et 20 août 2016 inclus lorsque ces salaires sont exclusivement afférents à la période d'emploi d'août 2016 et dans tous les autres cas au titre des salaires versés entre les 21 et 31 août 2016 inclus. Possibilité, par demande préalable à l'URSSAF et sous certaines conditions, de verser un acompte à régulariser au plus tard le 15 septembre 2016. LE 15 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜSociétés et autres personnes morales − Versement au comptable chargé du recouvrement, à l'aide du relevé d'acompte n° 2571, de l'acompte d'impôt sur les sociétés et, le cas échéant, de l'acompte sur la contribution sociale de 3,3 %, de l'acompte sur la contribution exceptionnelle de 10,7 % (si l'acompte d'impôt sur les sociétés est le quatrième de l'exercice) et de l'acompte sur la contribution sur les revenus locatifs. − Versement au comptable chargé du recouvrement de la contribution sur les montants distribués due au titre des distributions mises en paiement en juin, juillet et août 2016. − Sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés ayant clos un exercice le 31 mai 2016 : paiement au comptable chargé du recouvrement, à l'aide du relevé de solde n°2572, du solde de l'impôt sur les sociétés et, le cas échéant, de la contribution sociale de 3,3 %, de la contribution exceptionnelle de 10,7 % (solde ou totalité selon qu'un acompte a été versé ou non) et de la contribution sur les revenus locatifs afférents audit exercice. − Personnes morales relevant du régime des sociétés de personnes (autres que les sociétés civiles

immobilières) clôturant leur exercice le 30 septembre 2016 : paiement au comptable chargé du recouvrement, à l'aide du relevé d'acompte n°2581, de l'acompte de la contribution sur les revenus locatifs afférente audit exercice si au moins un de leurs associés est soumis à l'impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun. ÜEtablissements payeurs de revenus mobiliers et intermédiaires financiers − Personnes ou établissements établis en France ayant payé au cours du mois d'août 2016 des produits de placement à revenu fixe ou des revenus distribués soumis à prélèvement forfaitaire ou des revenus de capitaux mobiliers donnant lieu à retenue à la source ou encore ayant procédé, au cours du mois d'août 2016, à des paiements ou à des inscriptions en compte soumis aux prélèvements sociaux : versement des prélèvements et retenues à la source et dépôt de la déclaration n°2777 au service des impôts des non-résidents (10 rue du Centre, TSA 50014, 93465 Noisy-le-Grand Cedex (*). (*) Remarques : . Les établissements payeurs n'ayant à déclarer et à payer que les prélèvements sociaux sur des revenus distribués et/ou des versements d'intérêts de comptes courants d'associés, ainsi que, sauf dispense, le cas échéant, le prélèvement forfaitaire sur ces mêmes produits, déposent ou télétransmettent une déclaration n°2777-D dite simplifiée et effectuent le paiement correspondant auprès de leur service des impôts des entreprises. . Lorsque le montant des sommes dues au titre de l'ensemble de ces prélèvements excède 1.500 € par échéance, le paiement doit obligatoirement être effectué par virement directement opéré sur le compte du Trésor à la Banque de France. ÜAssujettis à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises

− Versement au comptable chargé du recouvrement du second acompte de la CVAE due au titre de 2016, accompagné d'un relevé n°1329-AC. ÜEmployeurs assujettis à la taxe sur les salaires − Télétransmission du relevé de versement provisionnel n°2501SD et télérèglement de la taxe afférente aux salaires payés en août 2016, lorsque l'employeur relève du paiement mensuel. ÜEmployeurs occupant plus de 9 salariés et employeurs occupant 9 salariés au plus ayant opté pour le paiement mensuel des cotisations − Paiement des cotisations et contributions à l'URSSAF : . par les employeurs de moins de 50 salariés : au titre des salaires versés entre les 11 août et 10 septembre 2016 inclus ; . par les employeurs d'au moins 50 salariés : au titre des salaires versés entre les 1er et 10 septembre 2016 inclus.

DéCLARATIONS LE 5 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜEmployeurs réglant mensuellement leurs cotisations le 5 du mois − Déclaration sociale nominative : déclaration des rémunérations et des mouvements de maind'œuvre sur le site www.net-entreprises.fr (pour les employeurs du régime général) ou sur le site www.msa.fr (pour les employeurs relevant du régime agricole) par les employeurs réglant mensuellement leurs cotisations le 5 du mois et qui : - soit ont opté pour la déclaration sociale nominative ; - soit ont acquitté en 2013 un montant de cotisations et contributions sociales au moins égal à 2 millions d’euros (cas général) ou 1 million d’euros (employeurs recourant à un tiers déclarant ayant déclaré au total, pour tous ses clients, au moins 10 millions d’euros) ; - soit ont acquitté en 2014 un montant de cotisations et contributions

sociales au moins égal à 50 000 € - soit font appel à un tiers mandaté ayant acquitté en 2014 un montant de cotisations et contributions sociales au moins égal à 10 millions d'euros pour tous ses mandants. LE 8 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜEmployeurs occupant au moins 50 salariés − A défaut de souscription d'une déclaration sociale nominative : envoi à la DARES du relevé des contrats de travail conclus ou résiliés en août 2016. LE 12 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜAssujettis à la TVA réalisant des opérations intra-communautaires − Dépôt auprès des douanes de la déclaration d'échanges de biens (DEB) pour les opérations intra-communautaires réalisées en août 2016 (*). (*) Remarque : la DEB doit être obligatoirement souscrite par voie électronique par les redevables ayant réalisé en 2015 des expéditions ou des introductions d'un montant hors taxes supérieur à 2 300 000 € ou ayant déjà atteint ce seuil en 2016. − Souscription auprès des douanes de la déclaration européenne des services pour les opérations intra-communautaires réalisées en août 2016.

DéLAIS VARIABLES REDEVABLES DE LA TVA ÜRedevables relevant du régime réel normal (ou du miniréel) − Régime de droit commun Déclaration CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations du mois d'août 2016. − Régime des acomptes provisionnels Versement de l'acompte afférent aux opérations du mois d'août 2016, déclaration et régularisation afférentes aux opérations du mois de juillet 2016.

économie samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

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Dossier

Le thermalisme, une économie qui coule de source Avec 24 établissements spécialisés, le thermalisme est une activité bien implantée dans la nouvelle région. En plein essor, le secteur attire toujours plus de curistes et d'investisseurs. Depuis quelques années, il se professionnalise et ouvre de nouvelles perspectives, tant sur le champ médical traditionnel que sur ses applications liées au bien-être et à la prévention santé. Une manne pour Laurent Wauquiez, qui mise sur des financements conséquents et une diversification de l'offre de soins pour maintenir la progression de la fréquentation des stations thermales.

Dossier réalisé par Charlotte Mounard

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 économie

Dossier

Les termes du Mont-Dore, joyau architectural du Puy-de-Dôme

« Devenir la première région thermale française en 2020 » A la tête d'un groupe de travail réunissant professionnels d'Auvergne et de Rhône-Alpes, Frédéric Bonnichon a la charge d'opérer le « trait d'union thermal » attendu par la Région.

Texte : Quelles sont les stratégies du plan thermal 2016-2020 annoncé par Laurent Wauquiez ? D’abord, aider financièrement les établissements thermaux à se développer. Une douzaine de stations ont des projets suffisamment mûrs pour franchir un cap, et un appel à projet aura lieu en ce sens au printemps prochain. Le deuxième plan d’action vise les villes thermales, qu’il convient de soutenir et de réhabiliter, en matière de mises aux normes ou encore d'accueil des curistes. Enfin, il y a ce que j’appellerais l’investissement intellectuel : communication, marketing, recherche, mais aussi formation des opérateurs thermaux. Ce dernier point tient particulièrement à cœur au président de la Région. Longtemps, il s’agissait de petits boulots saisonniers et presque exclusivement féminins. Aujourd’hui, ces professions sont devenues très exigeantes.

Quelles sont les retombées économiques attendues ?

Frédéric Bonnichon est aussi maire de ChâtelGuyon (63)

En concertation avec les 24 stations régionales, nous tablons sur un investissement de 300 M€ sur 4 ans, assuré par la Région, mais aussi les municipalités et les financeurs privés. À terme, nous espérons doubler les chiffres de l’activité non-conventionnée et créer 500 emplois nets dans le secteur. Comme la croissance du thermalisme devrait évoluer de 5 à 10 % par an, nous pensons pouvoir accueillir quelque 150 000 curistes en 2020. L’objectif étant de devenir la première région thermale française.

Tous les professionnels vous le diront : on n’a jamais autant parlé du thermalisme qu’au cours de ces deux dernières années. Envie d’un simple retour « à la source », conséquence du vieillissement de la population ou simplement tourisme en vogue ? Quelle qu’en soit la cause, en 2015, plus de 500 000 curistes ont fréquenté les quelque 100 stations thermales essaimées sur le territoire hexagonal. Pour Auvergne-Rhône-Alpes, le potentiel est considérable. Avec 9 établissements gérés par Thermauvergne et 15 par la Fédération Rhône-Alpes Thermal sous la marque Balineae, la région s’érige en 3e place forte du thermalisme en France. Au cœur de l’activité, on retrouve bien sûr le segment de la santé traditionnelle avec des cures à base d’eaux minérales

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qui font leurs preuves depuis plus de 2 000 ans, soignant les maladies chroniques et dégénératives telles que rhumatismes, allergies ou encore surpoids. Mais aussi, et de plus en plus, les notions de bienêtre et de prévention-santé. Inspirés par la médecine des 4 P (prédictive, préventive, personnalisée et participative), qui place le patient au cœur du processus, les centres thermaux accentuent désormais leurs activités « non conventionnées » (et non remboursées par la sécurité sociale), basées sur la balnéothérapie et le thermo-ludique, en alliant les vertus de l'eau avec différents jeux d'eau hydromassants. Depuis deux ans, le secteur vit sa petite révolution. Personnels hôtelier et de soins, techniciens, gestionnaires de l’eau… Près de 40 corps de métiers gravitent aujourd’hui autour du thermalisme et de ses villes-sources au patrimoine unique, qu’il convient désormais de valoriser. Dès le début de son mandat, le président de la Région Laurent Wauquiez en a d’ailleurs fait l’une de ses priorités. Sous l’égide de Nicolas Daragon, vice-président en charge du tourisme et du thermalisme, un groupe de travail planche depuis plusieurs mois pour bâtir un « plan thermal » à même de faire d’AuvergneRhône-Alpes une référence en matière de santé-prévention et de bien-être. Une aspiration légitime lorsque l’on sait que dans la nouvelle grande région, les retombées économiques directes et indirectes sont évaluées à plus de 230 M€.

économie samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

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Dossier

Vichy, reine des villes d'eaux

Chaque année, des dizaines de milliers de curistes français et étrangers se rendent dans la station thermale, qui cultive de multiples dérivés autour de sa source miraculeuse.

Vichy Célestins Spa Hôtel, un médical spa de Le 7 500 m2 comprenant plus de 50 cabines dédiées à la remise en forme

Fondée en 1853, la Compagnie de Vichy doit son essor à Napoléon III, qui vit en l’exploitation des eaux minérales une manne providentielle. Un siècle et demi plus tard, le concept fait plus que jamais recette. Employant 300 personnes à temps plein, l’empire de Jérôme Phelipeau - son pdg et ac-

tionnaire majoritaire depuis 2005 - ne cesse d’accroître ses activités. Spécialisée dans le traitement des troubles digestifs et les affections rhumatologiques, la société centenaire exploite désormais trois établissements thermaux : Thermes Callou, Thermes des Dômes et surtout Vichy Célestins Spa

Hôtel, le plus grand Spa d’Europe. L'ensemble, qui représente un total de 250 cabines de soins et 400 chambres d’hôtels, a accueilli plus de 22 000 curistes en 2014, dont 8 000 conventionnés. Si les cures thermales constituent le cœur de l'activité avec 25 % de nouveaux curistes chaque année, la Compagnie de Vichy a plusieurs cordes à son arc : embouteillage et distribution d'eau minérale (40 millions de bouteilles commercialisées sous la marque Vichy Célestins, dont 20 % exportés à l’étranger), produits cosmétiques de la marque Laboratoires Vichy élaborés en partenariat avec L’Oréal, sans oublier les célèbres pastilles éponymes… Aujourd’hui, le chiffre estimé des retombées du thermalisme vichyssois s’élève à 16 M€. « Il nous reste un formidable potentiel à développer, notamment dans les domaines de la prévention, de

Le thermalisme en chiffres 24 établissements thermaux (15 en Rhône-Alpes, 9 en Auvergne) 17 000 emplois directs et indirects Un chiffre d’affaires global d’environ 85 M€ 123 000 curistes en 2015 (76 000 en Rhône-Alpes, 47 000 en Auvergne) Sources : Fédération RhôneAlpes Thermal, Thermauvergne

l'éducation thérapeutique et dans des soins de suite, détaille Jérôme Phelipeau. En parallèle, nous cherchons à transmettre notre savoirfaire en réhabilitant des installations existantes ou en créant de nouveaux centres de santé-beauté-forme. » Une expansion qui débutera d’ici la fin de l’année avec l’ouverture, par la filiale Vichy Spa International, de deux établissements à Marienbad (République tchèque) et au Qatar.

Châtel-Guyon ou le thermalisme de demain Piloté par France Thermes, un resort thermal nouvelle génération verra le jour en 2018 dans le Puyde-Dôme. Conçu par l’architecte Pierre Diener, l’ensemble de 15 000 m2 comprendra, outre l’établissement thermal, une résidence de tourisme 4 étoiles, un restaurant et une demeure de 60 chambres pour séniors autonomes. S’appuyant sur la réputation médicale de Châtel-Guyon, spécialiste de l’appareil digestif, France Thermes affiche pour autant le désir d’exploiter la santé au sens large. « Être en bonne santé ne veut pas seulement dire ne pas être malade, mais ressentir un bien-être global, explique son président Sylvain Serafini. Notre particularité, c’est de ne pas cloisonner l’offre médicale, le loisir, le spa, mais de proposer un cheminement complet, une vision à 360°. » Fort d’une première expérience réussie à Bagnoles-de-l’Orne (Normandie) en 2009, le développeur décline aujourd’hui son concept sur des territoires stratégiques. « Nous ne pouvions passer à côté d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui cultive son savoirfaire thermal depuis des millénaires. » En attirant une nouvelle clientèle, le resort devrait passer de 6 000 à 10 000 curistes médicalisés par an. Un tremplin de plus pour Châtel-Guyon, dont le nombre de visiteurs a augmenté de 65 % en 8 ans. Il permettra en outre la création de 80 nouveaux emplois, portant l’effectif global du centre existant à 140 per-

Un concept unique en Europe mêlant médical, loisirs et spa sonnes d’ici 2025. L’ensemble représente un investissement de 32,8 M€, financé par France Thermes en collaboration avec la Caisse des Dépôts et d’autres partenaires institutionnels. Soit l’un des plus importants de ces dernières années porté par un groupe privé dans le thermalisme français.

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 économie

La rentrée scolaire sous le signe de l'égalité et de la sécurité Poursuivant la réforme engagée depuis trois ans dans le premier degré, l'école veut donner des chances de réussite à tous pour cette nouvelle année scolaire, cadrée par des consignes de sécurité renforcée.

COL

LECTIVITéS les chiffres de l'académie de lyon

Françoise Moulin Civil, au centre « Les réformes, dont le cœur battant concerne l’école du socle, s’inscrivent dans un contexte favorable en terme de budget et de création de postes », a affirmé Françoise Moulin Civil, rectrice de l’académie de Lyon, à l’aube de cette rentrée scolaire 2016. En effet, des moyens financiers supplémentaires permettent de mettre en œuvre le dispositif « plus de maîtres que de classes », avec la création de nouveaux postes, et de garantir un accueil en maternelle pour scolariser les enfants de moins de trois ans dans les zones d’éducation prioritaire. Les investissements portent également sur les collèges, dont la réforme concerne simultanément les programmes et les pratiques d’enseignement avec un accent particulier sur l’orientation en fin de 3e. En cohérence avec la politique nationale, l’académie de Lyon consolide ses choix stratégiques qui reposent sur un socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi qu’un nouveau système d’évaluation des acquis et des programmes adaptés à l’évolution de l’enseignement. A partir de la 6e, tous les élèves bénéficient dès lors d’un accompagnement personnalisé, et l’étude de la deuxième langue vivante est instaurée dès la classe de 5e. Un livret scolaire numérique suivra désormais chaque enfant depuis le CP jusqu’à la 3e. Enfin le diplôme national du brevet s’obtiendra par un système de points acquis au sein du cycle 4 d’enseignement et des épreuves de fin de troisième. Dans le contexte actuel de menaces terroristes, cette année est marquée par le respect de consignes de sécurité précises en vue d’anticiper les risques et de savoir réagir. Les familles seront associées à ce plan de sécurisation qui prévoit d’éviter fermement les attroupements devant les établissements. Agnès Giraud-Passot

Depuis 2012, les effectifs sont en augmentation constante et cette nouvelle rentrée confirme cette tendance, à l’instar de la croissance démographique des trois départements de l’académie de Lyon (Rhône et Métropole, Ain, Loire), 5e académie de France. • 810 000 élèves, apprentis et étudiants parmi lesquels 350 578 élèves dans les 2 191 établissements scolaires du premier degré, 285 441 élèves dans les 310 collèges et les 231 lycées • 52 500 personnels de l’Education nationale, dont plus de 42 000 enseignants • 290 postes de professeurs des écoles sont créés à la rentrée 2016, 200 nouveaux emplois sont attribués au second degré public et 38 postes au bénéfice des collèges • 3 Md€ : budget consacré à l’éducation et à la formation dans l’académie de Lyon en 2015

COL Aménagement

LECTIVITéS

Grands chantiers lyonnais : « Si ça bouche, ça bouge ! » C'est désormais devenue une tradition : en guise de pré-rentrée, Gérard Collomb, sénateur-maire et président de la Métropole de Lyon, convie élus et aménageurs à faire le tour des chantiers emblématiques. Parlant des encombrements de circulation de cet été dus à la fermeture du périphérique nord, le président de la Métropole de Lyon a résumé avec humour : « Si ça bouche, c'est que ça bouge. Si ça ne bouche pas, ça ne bouge pas ! ». Texte et photos : Michel Godet Parmi les 1 172 projets actuellement recensés dans la Métropole (!), trois ont particulièrement retenu l'attention cette année.

Carré de Soie

Non loin de l'hippodrome, à cheval sur Villeurbanne et Vaulxen-Velin, le site Carré de Soie (550 ha) et son rôle multimodal (Vaux-la-Soie) joue à la fois la carte du tertiaire et de l'habitat urbain. Quelque 3 000 logements supplémentaires devant à l'horizon 2025 accueillir près de 7 000 habitants supplémentaires.

ilex 1 et Silex 2 vont accueillir 30 000 m2 de S bureaux

Part-Dieu

Tout d'abord le site de la Part-Dieu, tant du côté des Cuirassiers avec, parmi d'autres, les programmes de bureaux Silex 1 (10 000 m2) et Silex 2 (30 000 m2), que de celui du réaménagement de la gare dont la superficie passera de 18 000 à 33 000 m2. Aux côtés de la mise en chantier d'immeubles d'habitation, le centre commercial va également subir un important lifting, à commencer par ses toits-terrasses.

Une nouvelle ville, avec pôle tertiaire, logements et commerces

Gerland

C'est sans conteste les anciens magasins généraux, réhabilités en grande halle, qui retiennent l'attention de ce quartier qui n'en finit pas de bouger et de se reconvertir. Avec l'arrivée, autour de cette future halle, de logements, surfaces tertiaires et autres commerces, sans oublier le très beau projet Septen (EDF) délocalisé de Villeurbanne à Gerland, le quartier continue à faire sa mue du XXIe siècle. réhabilitation des anciens magasins généraux sera au cœur La du réaménagement de sites et tènements industriels

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 collectivités

Fiat lux !

CULT

URE

Les stars du baroque ont rendez-vous à Ambronay qui consacre cette édition à la lumière qui jaillit des grandes œuvres sacrées et à son pendant, l'obscurité.

Itay Jedlin clôture son cycle Bach avec la Passion selon Saint-Matthieu

Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent ouvrent la 37e édition du festival d’Ambronay avec des cantates de Bach. Du 16 septembre au 9 octobre, l’abbaye bénédictine va vibrer aux accents du baroque illuminé par le gotha de la musique ancienne. Lumières projetées par les grandes œuvres du répertoire qu’interprètent les stars du chant et les jeunes pousses qui sortent de l’ombre. Diurne ou nocturne, féerique et poignante, sacrée ou profane, érudite et populaire, la musique scintille sur tous les registres. Quelques rendez-vous à ne pas manquer, comme celui qui nous entraîne sur les routes de la soie avec Jordi Savall et Hesperion XXI (3 octobre à l’Auditorium de Lyon). Christophe Rousset et ses Talens lyriques empruntent la voix de Haendel pour raconter l’épopée guerrière de Tamerlano, opera seria interprété par Christopher Lowrey, Teresa Iervolino, John Mark Ainsley et Karina Gauvin (17 septembre). Philippe Jaroussky chantera des airs de Vivaldi (7 octobre). William Christie et ses Arts Florissants ont choisi les rigueurs des cantates de Bach (25 septembre). Face aux « poids lourds » du baroque, une nouvelle génération relève le défi, à l’image d’Itay Jedlin et du Concert Etranger qui clôturent le cycle des Passions de Bach avec la Saint-Matthieu (9 octobre). Damien Guillon et le Banquet Céleste proposent une œuvre curieuse, la version en allemand, à peine revisitée par Bach, du Stabat Mater de Pergolèse (2 octobre). Ambronay consacre aussi la montée en puissance de Sébastien d’Hérin et de l’ensemble lyonnais Les Nouveaux Caractères avec The Fairy Queen de Purcell (24 septembre). D'ores et déjà, prenez vos places pour Jonas et la tempête, un spectacle original pour lequel l’abbatiale bénéficie d’une mise en lumière totale (1er octobre). Fiat Lux ! Antonio Mafra

artistes et associés Artiste associé au centre culturel de Rencontre d’Ambronay, le chef d’orchestre et claveciniste argentin Leonardo Garcia Alarcon propose deux programmes. Dans le premier, avec Jean Rondeau, il interprète les six sonates en trio pour orgue de Bach, dans la transcription pour deux clavecins (30 septembre). Dans le second, il exhume des partitions oubliées dans les bibliothèques jésuites du Guatemala, de Bolivie et du Pérou dans un programme joliment baptisé « Carmina Latina » auquel s’associe son épouse, la soprano Mariana Flores (23 septembre). Artistes en résidence, Sébastien Daucé et l’ensemble lyonnais Correspondances célèbrent Saint-Cécile, patronne des musiciens, dans un dialogue entre Charpentier et Purcell, deux des figures majeures de la musique du XVIIe siècle (18 septembre).

CULT

URE Spectacle vivant danse

Une biennale pleine de promesses C'est reparti pour un tour. De danse. La 17e Biennale de la Danse de Lyon s'ouvre dans 10 jours sur les chapeaux de roue. Avec au programme de la première semaine, des propositions en cascade qui distillent le plaisir et la curiosité. dialogue entre histoire et présent. A commencer par l'un des spectacles présentés en ouverture. La re-création du fameux jerk de Maurice Béjart, créé en 1967 sur la Messe pour le temps présent de Pierre Henry, pour les élèves du CNDC d'Angers et un Grand remix d'Hervé Robbe et Pierre Henry, qui se paie le luxe de remixer sa

Israël Galvan Le dernier spectacle d'Israël Galvan est tout bonnement renversant. Le danseur et chorégraphe sévillan se transforme au gré de ses humeurs et donne à voir une palette proprement ébouriffante de son talent. N'hésitant pas à se moquer de lui-même et à dépoussiérer son art, il réinvente le flamenco à sa façon et enchante le public de son incroyable espièglerie et son zapateo impeccable. À ne manquer sous aucun prétexte !

Maison de la danse, 14 au 16 septembre

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 culture

propre création à cinquante ans d'intervalle. Un spectacle qui marque également le coup d'envoi à l'exposition sur l'histoire de la danse contemporaine au musée des Confluences, « Corps rebelles » Cette première semaine donne toute sa place au corps dansant, que ce soit comme une toupie avec Alessandro Sciarroni et sa création pour le Ballet de l'Opéra de Lyon (lire l’encadré) ou en chantant avec Yan Duyvendak et sa comédie musicale trash et déjantée, Sound of music. Une première semaine placée également sous le signe de la création avec celle du Ballet, celle du Groupe acrobatique de Tanger, dès mercredi 14, celle du Collectif Petit Travers. Sans oublier l'intellect puisque pour la première fois, une journée de débats est organisée en collaboration avec le quotidien Libération pour réfléchir sur l'être ensemble, « les nouveaux liens à inventer entre les artistes et la population pour que la culture permette de faire société », le 19 septembre à l'Université catholique. Mais aussi la sacrée journée pour tout savoir (et plus encore) sur le mythique ballet Le Sacre du printemps de Vaslav Nijinski. Gallia Valette-Pilenko

Biennale de la danse, du 14 au 30 septembre, www.biennaledeladanse.com

Ballet de l'Opéra de Lyon

Malgré les restrictions budgétaires (- 18 % pour l'artistique), cette Biennale s'annonce comme un bon cru quand on regarde le programme. À la fois « populaire et expérimental » comme le martèle sa directrice artistique Dominique Hervieu, ce programme fait la part belle au corps dans tous ses états et instaure un

Alessandro Sciarroni,

Turning_motion sickness version, par le Ballet de l'Opéra de Lyon C'est un programme absolument intrigant que celui présenté par le Ballet de l'Opéra. Deux créations de deux inconnus du grand public, Marina Mascarell et Alessandro Sciarroni. La première, transfuge du Nederland Dans Theater et recommandée par Jiri Kylian lui-même, s'intéresse ici au féminisme, tandis que le second, déjà invité lors de la précédente Biennale avec sa compagnie, se concentre sur la giration. Incluse dans le cycle Turning, cette pièce s'inscrit dans une recherche entamée avec Turning-thank you for your love à la Biennale de Venise en 2015. Opéra de Lyon, du 14 au 18 septembre

CULT

Festival URE

Musicales de sainte-croix : les musiciennes ne se cachent plus ! Après « L’esprit du chant », l’année dernière, voici pour nouvelle thématique aux Musicales de Sainte-Croix-en-Jarez du 11 au 25 septembre : « La musique au féminin », un hommage aux femmes, compositrices et musiciennes, réhabilitées dans la plénitude de leur légitimité d’artistes. « C’est donc un hommage aux femmes artistes et musiciennes que font les Musicales de Sainte-Croix-en-Jarez pour la 31e édition, en mettant en lumière leur sensibilité particulière par leur force d’expression et par leur imaginaire créateur », conclut dans sa note d’intention François Sauzeau, clarinette solo à l’Orchestre national de Lyon, directeur artistique du festival ligérien. Non sans avoir auparavant évoqué l’isolement d’artistes que, de tous temps le genre a privé de reconnaissance légitime. Il fut attendre le XXe siècle pour que le talent féminin ait enfin droit de cité.

En ballade avec Sand et Chopin Le premier concert est dédié à George Sand, la romancière, critique et journaliste qui emprunta au XIXe siècle un prénom masculin pour se faire un nom d’autorité et à son compagnon Frédéric Chopin, dans un programme d’oeuvres du compositeur ponctuées de lecture de lettres de George Sand à Chopin illustrant leur liaison. Un concert livré par deux interprètes féminins, Patricia Thévenet, comédienne et Rebecca Chaillot, pianiste, qui jouera de Chopin : Nocturne n° 19, Ballade n° 2, Valse minute, Ballade n° 3, Fantaisie en fa mineur, Ballade n° 4, Sonate n° 2, Ballade n° 1.

La trentaine passée Créée en 1977, l’Association de sauvegarde et d’animation de la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez participe à la rénovation de l’ancienne chartreuse fondée dans le Pilat en 1281 par Béatrix de Roussillon, devenue un village aujourd’hui de 460 habitants. L’association y organise sans discontinuer depuis maintenant 31 ans à l’automne, les trois derniers dimanches de septembre, un festival de musique classique. Il a accueilli en trente ans 14 000 spectateurs devant 400 artistes professionnels qui se sont succédés dans le cadre intime de l’église de l’ancienne chartreuse de 200 places. Un public de mélomanes venus de Saint- Étienne, Lyon, Vienne et le Pilat Rhodanien ainsi que de la vallée du Gier. Daniel Brignon

Carte blanche aux musiciennes Un trio à cordes de musiciennes, le trio Alma, et l’accordéoniste Mathilde Royet ont été sollicités pour la deuxième matinée à la chartreuse sur un programme qui les verra jouer tantôt en alternance tantôt ensemble. Les Variations Goldberg de Bach, dans une transcription pour trio à cordes, ouvriront le concert, suivies de Impression tango pour accordéon et violoncelle de la compositrice contemporaine Graciane Finzi. Suivront le Trio à cordes du compositeur hongrois Erno Dohnanyi, puis une pièce pour accordéon seul de Sofia Gubaïdoulina, enfin le Grand tango pour alto, accordéon et pièces pour trio à cordes d’Astor Piazzolla.

Chœur de femmes Le chœur Emelthée, familier du festival pilatois sera pour la 4e fois reçu à Sainte-Croix. Ce chœur de femmes sous la direction de Marie-Laure Teissèdre a réuni un programme vocal exclusivement de compositrices dans son répertoire de prédilection, la musique française du XIXe siècle et du début du XXe. On entendra ainsi des pièces de Fanny Hensel-Mendelssohn (1805-1847), compositrice et pianiste allemande, sœur de Félix Mendelssohn ; puis des compositrices françaises Pauline Viardot-Garcia (1821-1910), Lili Boulanger (1893-1918) et sa sœur Nadia Boulanger (1887-1979), Augusta Holmès (18471903) ; Cécile Chaminade (1857-1944), Mel Bonis (1858-1937) et encore la contemporaine Betsy Jolas. culture samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

Style

ART

TOUT LYON AFFICHES FAIT SA RENTRÉE

DE VIVRE

Septembre sonne le glas des vacances et du farniente. Les petits bouts reprennent le chemin de l’école, accompagnés par leurs parents qui, pour la plupart, ont repris depuis déjà plusieurs semaines... Si la nostalgie reste de mise, l’ambiance est aussi à l’excitation : les yeux des enfants brillent devant les fournitures scolaires, les grands promettent, une fois encore, de suivre de nouvelles résolutions et les marques se font plus séduisantes que jamais. Une nouvelle année commence.

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SANTÉ

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LE COUP DE BOOST DE NUBIO

Bien-être

ART

de vivre

santé

Noyades : ne lâchez pas vos enfants une seconde ! Les noyades constituent toujours une des principales causes d’accidents chez les enfants en été. Et ce, malgré les recommandations répétées de prévention. Les pédiatres aux urgences enfants de l’hôpital de la Timone (AP-HM) à Marseille lancent un cri d’alarme. Leur principal conseil : la surveillance permanente d’un parent est fondamentale ! celle des parents », insistent les médecins. « Contrairement aux idées reçues, il suffit de très peu d’eau pour se noyer : inhaler l’équivalent d’un grand verre d’eau peut provoquer des lésions pulmonaires compromettant l’oxygénation », indique le Dr Tsapis. Les noyades peuvent se produire au bord de la mer, mais aussi dans une piscine privée, un lac ou même un petit ruisseau. © Bikeriderlondon-shutterstock.com

Un adulte par enfant, en permanence Voilà pourquoi « un adulte doit être désigné pour surveiller un enfant et ne pas le lâcher du regard », rappellent les praticiens. « En 30 secondes, tout peut basculer : le temps de répondre au téléphone, d’aller aux toilettes ou d’acheter une boisson », ajoute le Dr Pailhous. « Il faut être près de lui en permanence. » Enfin, quel que soit son âge, « l’enfant qui ne sait pas nager doit porter des brassards, même s’il est sous la surveillance d’un adulte », précisent-ils. Les noyades sont la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 15 ans. Elles sont, chaque été, responsables d’environ 500 décès accidentels. Les enfants de moins de 6 ans représentent 15 % des décès par noyade accidentelle chaque année.

« Depuis début juin, nous avons accueilli 16 enfants aux urgences pédiatriques après une noyade », indiquent les docteurs Violaine Bresson, Aurélie Boutin et Sophie Pailhous, pédiatres aux urgences enfants et Michaël Tsapis, médecin au SMUR et réanimateur. « Trois d’entre eux sont décédés, d’autres garderont possiblement des séquelles neurologiques. » La plupart de ces accidents peuvent être évités. « La prévention est primordiale, et la première des surveillances, c’est

alimentation

Des idées pour un apéritif réussi Les mini-carottes et fleurettes de choux-fleurs avec une sauce blanche yaourt/ciboulette, ou les rouleaux de jambon blanc au fromage aux fines herbes appartiennent aux classiques de l’apéro dînatoire. Un peu facile, ne pensez-vous pas ? Avec un peu d’imagination, vous réussirez à travailler ces incontournables pour leur apporter une allure sexy.

Les brochettes ne sont pas à réserver au barbecue. Ainsi, de simples cure-dents peuvent faire d’excellents supports pour des mini assortiments : tomate cerise/feuille de basilic/mozzarella ; olive/feta ; chiffonnade de jambon/melon/parmesan… Et pour le sucré, la traditionnelle salade de fruits fait toujours recette. Une salade fraîche aux 3 melons (en verrine) ou une soupe fraîche de

Prenons la tomate cerise par exemple. Eh bien en 10 minutes, il vous est possible de les farcir de sardines fraîches. Le goût et le visuel seront au rendez-vous, d’autant plus si vous choisissez plusieurs variétés de tomates. Les vertus santé ne seront pas en reste : vous ferez le plein d’antioxydants et d’acides gras oméga 3. Autre mariage heureux : celui du fromage de chèvre et des noix. Il prendra ainsi la forme de délicieuses boulettes. Et pour le croquant, misez sur des bouchées vertes d'endives accompagnées de leur pesto de pistache.

fraise au thé à la menthe donneront à votre fin de repas un peu de légèreté. Pour les plus gourmands, tentez les sucettes de cheesecake… un brin plus calorique, mais à tomber à la renverse !

art de vivre samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

ART

de vivre

Automobile

Renault Clio : pour rester en tête Leader de son segment en Europe et aussi Renault la plus vendue au monde, la Clio IV conserve de solides positions. Et ses ventes ne s’érodent pas sous le poids des ans, bien au contraire, puisqu’elle est passée de 310 000 exemplaires à son lancement en 2013 à 396 000 l’année suivante, en grimpant encore à 410 000 en 2015 : + 8 % ! parking mains libres, de nouveaux systèmes multimédia connectés comme ce R & Go qui permet de raccorder son smartphone à la voiture ou le choix d’un son Bose à 7 HP en option ou en série sur la finition Initiale Paris. Sous son capot, la Clio offre le choix entre onze groupes motopropulseurs essence ou diesel de 75 à 120 chevaux, avec des boîtes mécaniques ou automatiques EDC à double embrayage. Les deux nouveaux associent un dCi 110 et un Tce 120 à une boîte mécanique à six rapports. Le même agrément sur la route avec beaucoup d’onctuosité mais les différences inhéLa concurrence ne manque pourtant pas dans ce segment rentes à ces carburants : un peu plus de souffle en reprise sur B féroce qui offre une multitude de modèles. Afin de conser- l’un, une discrétion plus affirmée sur l’autre. C’est le kiloméver sa première place, la Clio (4,06 m en berline et 4,26 m en trage prévisible qui déterminera le choix. break Estate) s’offre ainsi un léger lifting pour sa quatrième Le conducteur sportif choisira pour sa part sans hésiter la vergénération, élargit le champ de ses motorisations et améliore sion RS de 200 ou 220 ch avec trois châssis proposés : Sport, sa qualité perçue. Déjà produite à Flins et à Bursa en Turquie, Cup ou Trophy. Si l’on a plus de chance sur la route d’admirer cette petite Renault sera également fabriquée l’an prochain ses feux arrière (6’’6 de 0 à 100 et 235 km/h) cette RS innove en Slovénie à Novo Mesto afin de répondre à la demande. Et avec un bloc optique à damier logé dans la calandre infél’usine de Dieppe se chargera de la RS sportive. rieure en supplément des feux classiques. Ce multi réflecteur C’est principalement la face avant qui marque la différence à LED regroupe les anti-brouillard, l’éclairage de l’intérieur du avec des retouches de calandre, des boucliers et une nouvelle virage, les feux de position et les projecteurs longue portée. signature lumineuse en forme de C dans la droite ligne du A l’arrière, un démonstratif échappement Akrapovic à double concept-car DeZir. Toutes les Renault présentent désormais sortie dynamise les montées en régime tout en procurant une le même visage avec une calandre élargie et des projecteurs identité sonore charmeuse pour les oreilles. full LED qui les feront immédiatement reconnaître dans la rue. Sans compter autant de variantes Estate (+ 600 €) la Clio proFeux arrière et bouclier bénéficient du même traitement tan- pose 24 versions de 13 700 à 26 200 € selon 4 niveaux de dis que deux nouvelles teintes s’ajoutent aux huit déjà exis- finition : Life, Zen, Business ou Intens couronnés encore par tantes. la très cossue Initiale Paris. La A l’intérieur, les designers Volkswagen poursuit voiture française la plus venont peaufiné la qualité et le due de tous les temps avec choix des matériaux tandis sa mise aux normes ses 13 millions d’exemplaires qu’ils amélioraient le main- Après les moteurs TDI 2 litres, l’Autorité fédérale allemande du depuis 1990 ne veut décidétien des sièges. Au total, 30 transport (KBA) a ratifié les solutions techniques proposées par ment pas interrompre sa saga. combinaisons possibles entre Volkswagen pour mettre aux normes les petits 1.2 TDI équipant Michel Molame les stripping de carrosserie notamment les Polo ainsi que les Seat Ibiza, au total 450 000 véhicules. et les deux ambiances intérieures. De multiples packs Les propriétaires de ces modèles sont progressivement informés et peuvent prendre rendez-vous dans un atelier agréé afin de faire permettent encore de com- changer leur logiciel et répondre désormais aux normes régissant pléter les équipements offerts, les rejets polluants dont l’importance avait été minorée par VW. avec notamment une aide au

samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016 art de vivre

Gastronomie

ART

de vivre

Reynon inaugure sa boutique rénovée

espace ph3 14, boulevard Fernand-Point Vienne Tél. 04 74 53 01 96 Ouvert 7 jours sur 7

Patrick Henriroux ou la magie gourmande

Laurent, Simone et Georges Reynon

Qui ne connaît pas la Pyramide à Vienne ? Si le monument est un vestige de l'ancien cirque romain, le Relais & Châteaux attenant est quant à lui une référence de l'art de vivre à la française, avec son hôtel 4 étoiles, son restaurant gastronomique La Pyramide (2 étoiles et 4 toques) et celui tout aussi gourmand, le PH3. Entendez Patrick Henriroux - digne successeur de Fernand Point, élève de Georges Blanc et propriétaire de cette maison depuis 1996 - et son chiffre fétiche, le 3. Jouxtant le gastro, le PH3 se love dans un cadre agréable avec patio et terrasse ,et surtout une cuisine ouverte sur la salle pour jouer du piano en direct… à l'instar du célèbre festival « Jazz à Vienne ». Au programme : 3 entrées, 3 plats, 3 types de fromages, 3 desserts pour un voyage au cœur des sens. Après quelques amuse-bouche rafraîchissants, le carpaccio de tomates tricolores avec une tendre burratina di buffala à l'huile de Maussane et à la réduction de balsamique (19 €) donne de suite le ton. Couleurs, saveurs et mâche sont au rendez-vous, agrémentées par de délicats et originaux grains de riz soufflés. Un plat simple, généreux, mais surtout plein de gourmandise. Vient ensuite le dos de cabillaud snacké minute à la plancha avec son quinoa aux agrumes et son beurre soufflé « citron-mélisse ». Fraîcheur, cuisson exceptionnelle et très agréable présentation démontrent une fois de plus que la gastronomie peut se jouer à prix doux (23 €). Dans la même catégorie, le moelleux portefeuille de volaille fermière, également planché, se pare de pois plats et poivrons aux pignons de pin et son jus au pistou (24 €). Un plat généreux et original, riche en gourmandises, à la mâche et aux saveurs en délicate osmose. Pour clore ces agapes et après quelques très jolis flacons (3 blancs, 3 rouges au choix), la nage de fraises, crème légère à la menthe Mentha piperita Chartreuse, la seule sur 135 espèces qui possède la molécule de menthol, peut côtoyer une tartelette à l'abricot, Azelia onctueux et ses nougatines de grué de cacao (11 €). Vienne est bien une autre capitale de la gastronomie, et Patrick Henriroux, avec sa famille et ses équipes, son maître incontesté.

Véritable institution lyonnaise, la maison Reynon vient de se refaire une beauté. Il aura fallu cinq semaines pour que la boutique du charcutier-traiteur lyonnais soit entièrement rénovée et modernisée, dans un esprit contemporain, lumineux et surtout très fonctionnel. Ouverte en 1937 par Claudius Reynon (MOF), tenue ensuite en fabrication par Michel et Georges, puis par le petit-fils du fondateur Laurent et prochainement par l'arrière petit-fils (17 ans) Rémi, Reynon est un acteur incontournable et un fleuron de la gastronomie lyonnaise, certes, mais aussi française. Tout le monde s'arrache le label C. Reynon, du fabuleux oreiller de la Belle Aurore en fin d'année à la large gamme de saucissons maison secs ou à cuire, avec les gourmands noms de rosette, jésus, de Lyon, pistaché, truffé, en passant par tous les produits traiteur et autres andouillettes ou terrines ! Reynon est bien une marque qui contribue à la renommée gourmande de Lyon, capitale mondiale de la gastronomie. Bon appétit ! 13, rue des Archers, Lyon 2e, fermé dimanche et lundi, tél. 04 78 37 39 08. M. G.

Michel Godet art de vivre samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

VIE JURIDIQUE

Cour d’appel : installation de nouveaux magistrats Rentrée oblige, la cour d'appel de Lyon vient de procéder à l'installation de nouveaux magistrats, au siège comme au parquet, ainsi qu'à la prestation de serment de deux nouveaux magistrats au TGI de Bourg-en-Bresse et de Roanne, Aude Priol et Marion Loubet

Catherine Paffenhoff, Françoise Carrier, Elisabeth Polle et Dominique Boisselet sont nommés présidents de chambre. Présidente du TGI de Roanne, Laurence Lemaire-Berthier rejoint aussi la cour à Lyon. La vice-présidente Florence Laréal et le juge Cédric Antoine étant installés comme magistrats placés auprès du Premier président. … et au parquet général Nomination des substituts généraux Hélène Descout et Jean-Louis Pagnon, du substitut placé Tristan Boffard en remplacement de Guillaume Michel, rejoignant le parquet de Lyon. Pour mémoire, l'avocat général Sollier, avec ses compétences internationales (New-York, Interpol Hanoï...), a été installé dans ses fonctions en mai, ainsi que le conseiller Georges Pegeon. Pour sa part, Samuel Afchain est depuis juillet le secrétaire général du parquet général auprès de Sylvie Moisson, en remplacement de Jean-Philippe Rivaud nommé magistrat de liaison pour le Brésil, le Surinam et le Guyana.

Mouvement au siège…

Ces installations se sont déroulées au cours d'une séance solennelle présidée par Bruno Pireyre, Premier président de la cour, aux côtés de la procureure générale Sylvie Moisson, ouvrant ainsi le second semestre de l'année judiciaire. Ceci à périmètre constant : « Les départs en mutation sont compensés par des affections corrélatives », constate la procureure générale : « Un équilibre heureux propice à la bonne continuité de l'exercice de nos missions ». Sylvie Moisson souhaitant une justice toujours crédible, attentive, respectueuse des règles de droit, mais aussi efficace dans le respect de l'indépendance. Pour sa part, le Premier président a insisté sur l'importance de cette séance d'installations qui rythme le calendrier annuel de la justice, commun à toutes les juridictions de France. Après la lecture des différents décrets de nomination par le greffier en chef, directeur du greffe, Bruno Pireyre n'a pas manqué de présenter les nouveaux magistrats installés, mais aussi de prononcer quelques mots chaleureux à l'endroit des magistrats qui ont fait valoir leurs droits à la retraite ou fait mouvement pour poursuivre leur évolution de carrière. A savoir les retraités Sylvie Miquel-Pribille, Michel Bussière, Jean-Jacques Baizet, et les magistrats en mouvement Claude Sandre-Vieillard, Olivier Goursaud, Valérie Carrasco et Anaïs Petiaud. Michel Godet

Actualités

VIE JURIDIQUE

Notaires : Me Aristide Blanc a prêté serment

Le TGI de Lyon a reçu le 31 août, la prestation de serment de Me Aristide Blanc, désormais notaire associé en la résidence d'Oullins, depuis l'arrêté du Garde des Sceaux en date du 25 juillet dernier.

Aurélien, Hervé et Aristide Blanc

Le parquet dans ses réquisitions, comme le siège dans les propos du président Polle ont mis en exergue l'importance de cette profession de notaire, d'officier public ministériel, « proche de celle des magistrats », tant dans la vie économique de la cité que dans son rôle fondamental au sein de la société, soulignant sa forte dimension humaine, se référant aux réformes en cours, comme celle du divorce par plein

consentement mutuel par acte notarié. Et le président de conclure que le serment est fondamental, mettant le notaire face à ses responsabilités et contribuant ainsi à l'acte de justice, y compris dans son rôle de prévention. Le chef de juridiction en a profité pour rappeler quelques épisodes de la « saga Blanc ». En effet, si Aristide Blanc est à présent notaire associé auprès de son frère Aurélien, en rempla-

cement de son père Hervé, l'office notarial oullinois remonte à 1930, avec le grandpère Paul Blanc, puis son fils Henri Blanc, lui-même le père d'Hervé Blanc, sans omettre des proches parents également notaires avant 1930 ! Quant à Aristide, le dernier officier ministériel en date, lyonnais et âgé de 32 ans, il a effectué ses études professionnelles à Lyon et à Paris, avant d'obtenir son certificat de fin de stage en 2013 et d'intégrer l'étude familiale en 2011, comme notaire stagiaire, puis notaire assistant, mastère de gestion de patrimoine (ESP Europe à Paris) en poche. Marié à Alexine, il est papa d'un petit Evariste (13 mois), se passionne pour la musique (piano et guitare) et la course à pied (semi-marathon). Michel Godet

La retraite d’Hervé Blanc Avec l'arrivée d'Aristide à l'étude aux côtés de son frère Aurélien (39 ans), Me Hervé Blanc (qui a prêté serment en 1983) se dirige, après 41 ans au service de la profession dont 33 comme notaire, vers une retraite bien méritée, selon l'expression consacrée. Définissant sa petite étude familiale d'une dizaine de personnes comme « de confiance, locale et au service d'une clientèle aussi proche que fidèle », il pense avoir désormais du temps à lui, sans savoir pour l'heure comment il va l'occuper… hormis l'attention portée à ses 7 petits-enfants. Néanmoins, sa passion pour la chasse au petit gibier ne devrait pas le quitter de sitôt ! Hervé Blanc a un troisième fils, Grégoire (37 ans) ingénieur et développeur dans les NTIC.

Ecole des avocats : tout savoir sur le MIA

Au cours de cette journée de travail, le MIA, entendez Marché immobilier des avocats, sera décrypté (définitions, outils, déontologie), avec deux de ses spécialistes lyonnais, à savoir Mes Franck Lemaître, président de la commission transactions immobilières et Frédéric Pras, avocat référent et membre du comité de pilotage du MIA Sud-Est. Le champ d’activité des avocats s’élargit considérablement en reposant sur des compétences de plus en plus pointues. Pour suivre cette évolution, présidée par Me Christian Giabicani, l'Edara (présidée par Me Christian Giabicani) a mis en place cette formation sur la pratique professionnelle du marché immobilier des avocats. Une réunion d’information a du reste déjà eu lieu au sein des barreaux de Lyon et de Bourg-en-Bresse. Les participants à cette université automnale validant 7 heures de formation verront ainsi comment proposer un mandat à leurs clients, constituer un dossier de vente ou prendre un mandat. L'après-midi sera abordée la diffusion de l'information, le service visite du MIA, l'approche de rédaction d'un compromis de vente d'un bien immobilier, le back-office ou encore comment remplir un dossier mandat sur l'interface MIA. Autre intérêt, et non des moindres : la formation se déroulera dans un

L'Edara (Ecole des avocats Rhône-Alpes) annonce son université d'automne pour le vendredi 30 septembre, sur le thème « Tout savoir sur le MIA ».

château d’Eypessoles servira d’écrin à l’université Le d’automne cadre idyllique, au cœur de la verdure bressane, entre lacs et arbres centenaires, celui du château d'Eypessoles (Vonnas, Ain), que le chef triplement étoilé Georges Blanc a façonné à son image. M.G.

Renseignements auprès de Marianne Charbon (m.charbon@edara.fr, 04 78 37 30 15), cheville ouvrière de cette manifestation de rentrée, avec la directrice pédagogique Geneviève Bio-Crozet

vie juridique samedi 3 septembre | vendredi 9 septembre 2016

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