Tla 5222 10 sept

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N° 5222 SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2016

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© CÉLINE VAUTEY

2,40 €

DOMINIQUE HERVIEU MÈNE LA DANSE FESTIVALS

Lyon ne manque pas d'humour DOSSIER

Auvergne-Rhône-Alpes, une région en bonne santé


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SUPPLÉMENT

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RHÔNE-ALPES

2016

CONTACTS COMMERCIAUX PHILIPPE BESSON : 04 78 28 88 00 – 06 63 80 63 72 MARIE ABADI : 06 46 33 43 52


Le journal paraît tous les samedis Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône

P 8

P 14

Regards sur l'actualité

4> 11

Grand témoin ........................... 4>6

Dominique Hervieu : la Biennale de la danse, « parenthèse d'exception culturelle » une semaine à l’affiche. . ............. 8

Kamel Kabtane à la Fondation pour l'islam de France une semaine à l’affiche. . ............. 9

Un but en or pour Bocuse et l'OL journées du patrimoine.......... 11

Notre sélection dans la métropole

economie

P 30

culture

P 34

26 > 30

L'ONL entre dans la danse........................ 26 spectacle vivant ...................... 27

Viens, je t'emmène… voir Résiste festivals ........................................ 28

Lyon ne manque pas d'humour enchères ....................................... 30

Rentrée sur tous les fronts

art de vivre

31 > 35

style ................................................. 31

12 >23

entreprise de la semaine ... 13

Dasir part à la conquête de l'Ouest services........................................... 14

Vrac'n Roll : l'épicerie sèche en vrac et à vélo finances.......................................... 16

Le marché chahuté par la perspective du Brexit bourse.. ............................................ 20

La dynamique US Dossier...................................... 21>23

Auvergne-Rhône-Alpes, une région en bonne santé

collectivités

Entrez dans la danse Bien-être ........................................ 32

Vaccination contre le cancer du col de l'utérus : 10 ans de recul évasion . . .......................................... 33

Le monde façon végane automobile ................................... 34

Suzuki booster : l'allégresse en prime

vie juridique

36 > 38

TGI de Lyon : installations dans un climat plus serein ....................... 36 avocats .......................................... 37

24 > 25

Une navette au pays des canuts................ 24 transports .. ................................ 25

Lyon accueille ses premiers scooters en libre-service

Joint à ce numéro, notre supplément

« Lever de rideau »

Colloque sur l'économie sociale et solidaire tribunaux de commerce ..... 38

Roanne accueillera la Conférence régionale le 16 septembre

annonces judiciaires et légales 39 > 63 Petites annonces

66 > 70

18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 www.le-tout-lyon.fr Président d'honneur : Jacques MATAGRIN Directeur général : Alain MILLIAT Directeur du développement : Marc CHANOZ Attachée de direction : Catherine BEROUD Responsable administratif et financier : Raphaël RAPINI REDACTION : redaction@le-tout-lyon.fr Directeur de la publication : Bernard RICCOBONO Rédacteur en chef régional : Laurent ODOUARD Rédacteur en chef : Antonio MAFRA Rédacteur en chef adjoint : Fabien RIVIER Rédactrice : Charlotte MOUNARD Photographie : Michel GODET Fabrication : Gisèle RIOTTOT, Mélaine BRUNEL, Anne-Laure GRANGE ANNONCES LEGALES ET FORMALITES : annonceslegales@le-tout-lyon.fr Nicole RACHEL : nrachel@le-tout-lyon.fr Magali KRASS - Sonia AJBABDI - Hélène CROZIER - Alexia OLIVER Dominique BERNARD-Valérie ECOCHARD Isabelle BERENGUER RELATIONS CLIENTS : Valérie POLLY : vpolly@le-tout-lyon.fr Sandrine BLATRIX : sblatrix@le-tout-lyon.fr Ariane GUIMET : aguimet@le-tout-lyon.fr marchés publics et avis administratifs : Sylvie HEBRARD : shebrard@le-tout-lyon.fr COMPTABILITE : comptabilite@le-tout-lyon.fr Agnès SABBAT - Chrystèle LIOCHON - Julien Vinson ABONNEMENT : Nadège Casas : abonnement@le-tout-lyon.fr Abonnement un an : 60 € - C.C.P. Lyon 1012-33 J PUBLICITE COMMERCIALE ET PETITES ANNONCES Philippe BESSON : pbesson@le-tout-lyon.fr Tél. 04 78 28 88 00 - Portable : 06 63 80 63 72 Marie ABADI : mabadi@lessor.fr Portable : 06 46 33 43 52

Journal d’informations édité par TOUT LYON 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 SAS - Capital : 60 032 € Durée : 99 ans à compter du 1 juin 2011 Président : Bernard RICCOBONO. Principal actionnaire : SEPS er

La reproduction de tous renseignements et informations contenus dans ce journal est réservée.

L’Imprimerie, 79, route de Roissy 93290 Tremblay-en-France Commission paritaire : n° 0919 I 85791 Dépôt légal à parution Diffusion : SAD Vénissieux - ISSN : 2266-6990 Tirage : 12 000 exemplaires Membre du Syndicat National de la Presse Judiciaire (S.N.P.J.)

Paiement par carte bancaire accepté


Grand témoin

regards sur L'

ACTU

Dominique hervieu la Biennale de la danse, « parenthèse d’exception culturelle »

ses dates clés

2011 2008

Nomination à la direction générale du Théâtre national de Chaillot

1997

Création de Paradis à la Maison de la Danse

1981

Rencontre avec José Montalvo

1962

Naissance à Coutances (Manche)

© Céline Vautey

Arrivée à la direction générale de la Maison de la danse et à la direction artistique de la Biennale de la danse

Directrice de la Maison de la danse et de la Biennale depuis 5 ans, elle poursuit vaillamment la mission de faire découvrir et partager toutes les danses, d'ici et d'ailleurs, populaires ou pointues, à l'image de son prédécesseur Guy Darmet. Ce qui la différencie, c’est son regard d'artiste et son envie de soutenir davantage la création, en ces temps de plus en plus incertains pour les chorégraphes, les danseurs et l'art, en général. En témoigne cette nouvelle Biennale, ambitieuse et courageuse.  Propos recueillis par Gallia Valette-Pilenko


regards

Grand témoin ACTU sur L'

Comment construit-on un festival avec 15 % de budget de moins ?

Pourquoi l'art de la danse est si important pour vous ?

L'idée était de reformater, sachant que c'est - 15 % sur l'en- C’est tout d'abord le mystère de ma propre enfance. La danse semble du budget global mais sur l'activité artistique elle- a totalement inspiré ma construction sensible, intellectuelle, même, c'est - 18 % pour le défilé et - 22 % sur la programma- mentale. Ce sont des histoires de vie qui ne s'expliquent pas, tion. Dans des cas comme ça, il faut préserver les missions, le les passions d'enfance où tu vis par la danse. Je sais ce que sens de la Biennale, sa fonction, sans l'étirer, garder le tempo la danse m'a apporté et ça n'arrive pas qu'à moi : la danse et surtout l'essentiel, mainteest un art qui peut vraiment, nir le nombre de créations et “ Nous avons moins d’argent mais très profondément, ancrer des de premières françaises. Pour nous avons des amis “ choses fortes, puissantes chez garder ce que j'appelle une les gens. Il y a donc mon parparenthèse d'exception culturelle, en contraste avec la sai- cours personnel, très intuitif mais il y a aussi dans la danse son de la Maison de la danse. C'est-à-dire des créations qui cette réconciliation idéale entre l'intellectuel et le sensible, le s'enchaînent, des choses à voir partout. Soit 17 créations et sensoriel. Pour moi, c'est le plus beau des arts sur ce plan-là. 4 œuvres inédites en France qui s'étalent sur 14 jours (au lieu Parce que la danse véhicule des idées, des valeurs, des repréde 21 les éditions précédentes). J'ai été tout de même obligée sentations du monde en se passant des mots. Cette capacité à de réduire le budget de production, et pour garder le rythme, parler du monde et le faire directement par un rapport sensoj'ai fait peu de séries (grand nombre de représentations, riel, physique, kinesthésique, c'est magnifique. Se dire que le NDLR). Par contre, j'ai développé le projet sur le territoire avec corps fait œuvre, c'est très touchant. La danse est également 16 nouvelles villes qui rejoignent la Biennale, pour conser- le plus relationnel des arts, ça peut être un art solitaire, mais la ver cette idée de référence, de tête de pont, de partage et plupart du temps il se pratique en groupe. Et cette dimension de diffusion sur le territoire aussi. Ainsi la Biennale entretient chorale, d'écoute, de rapport à l'autre, de toucher, de créason envergure grâce à tous les partenariats engagés avec tion commune, de respiration commune ne se trouve nulle ces villes. Ainsi que des collaborations avec d'autres institu- part ailleurs. Tout de suite, même un amateur va devoir résontions comme le musée des Confluences et l'Auditorium qui ner avec l'autre. Le corps entier, la représentation de soi dans nous permettent d'être aussi présents avec moins d'argent. l'espace, de haut en bas, de la tête aux pieds, ça m'émeut. Comme j'aime à le rappeler, nous avons moins d'argent mais Pour toutes ces raisons, cet art est magnifique, c'est celui que nous avons des amis. j'ai choisi pour vivre. Je ne suis pas blasée, toujours étonnée …

On verra. Il y a tout de même des fidélités comme Israël Galvan, Jean-Claude Gallotta, Alain Platel. Des maîtres sur lesquels nous nous appuyons. Paradoxalement, dans ce rétrécissement que nous avons été obligés d'opérer, un nouveau souffle s'est créé où le plus important était les nouveaux venus, 22. je pense qu'en temps de crise, la réponse à donner, c'est peut-être ça, ne pas se replier, continuer à avoir confiance en l'esprit de découverte. Cette audace est équilibrée par une thématique populaire. En effet, Jonah Bokaer n'est jamais venu à Lyon mais il vient avec la musique de Pharrell Williams, comme Jean-Claude Gallotta vient avec Olivia Ruiz. Il ne s'agit pas de mettre l'accent sur les têtes d'affiche mais de donner cet esprit « pop » et de montrer comment la danse aujourd'hui s'appuie sur des registres du plaisir de danser comme la comédie musicale, du dancehall de Cecilia Bengolea, de la danse de club de Christian Rizzo, du cabaret d’Israël Galvan et Patrice Thibaud ou même du jerk de Béjart. J'espère que ce plaisir de la danse, de la beauté et de l'émotion sortira de cette Biennale. Je pense que l'événement dans ce contexte de crise doit préserver sa puissance de création, son audace, sa liberté avec des artistes dans lesquels nous croyons. C'est une réponse à la crise, c'est l'inverse du repli, de la prudence. Mais sans excès non plus. C'est simplement garder la mission d'un festival international de création. Et évidemment, ce sont les nouveaux venus, des répertoires qui nous étonnent ou très peu explorés, les nouveaux territoires esthétiques et sensibles.

© Mickaël Hart

Votre programmation, cette année, est franchement audacieuse. N'est ce pas un peu osé par ces temps de crise ?

Recess de Jonah Bokaer

regards sur l'actualité samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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regards sur L'

ACTU

Grand témoin Dominique Hervieu ment et dans quelle mesure on s'adapte pour préserver ces valeurs de mixité sociale, de festivité ? Cette Biennale, par sa liberté de ton, est une façon joyeuse de répondre, de faire confiance à la danse et à l'invention.

Par rapport au défilé, pensez-vous que c'est une bonne chose de « s’adapter » ?

Oui, définitivement oui. Le premier devoir que nous avons est d'écouter les gens qui s'engagent dans cette aventure. Parce que les 4 500 participants ne sont pas des militants et ne doivent pas défiler la peur au ventre. Le « contrat » que nous avons passé avec eux est un contrat de fête, une utopie de mixité partagée sous forme de parade. Après le 14-Juillet, certains d'entre eux étaient vraiment réticents à défiler rue de la République. Annuler aurait été céder et effacer une pratique républicaine, mais le transfert dans le stade est une alternative raisonnable. C'est l'épilogue le plus heureux qui puisse être. France 3 filmera en direct, en streaming, et en 2018 nous aurons le temps, parce que là nous sommes dans l'urgence absolue d'imaginer de nouvelles configurations.

© Céline Vautey

Que pensez-vous de la situation de la culture en France ?

Les baisses budgétaires, tant au niveau des collectivités territoriales que de l'État, fragilisent le tissu culturel. On a la sensation qu'il s'agit davantage de gestion de dossiers plutôt que de réinvention d'une politique culturelle. Il semble qu'une refondation des politiques culturelles, avec cette nouvelle donne, par rapport à la sécurité notamment, s'impose. Cerner des priorités, remettre au centre l'éducation artistique. Il faut que l'école soit davantage investie dans ce rapport à l'éducation artistique. Pour moi, l'urgence est là. Pourquoi l'éducation artistique est si importante pour vous ?

La pensée culturelle s'élabore. Vivre ensemble, ça ne se dépar la capacité d'invention, par les potentialités créatives, crète pas. Ça s'apprend. Ça s'expérimente, ça s'éprouve en sensibles, relationnelles et poétiques, c'est inouï. Moi qui construisant son rapport à l'autre. Les gens, notamment les suis orientée sur les questions de diversité culturelle, je jeunes n'écoutent plus ces mots, ils se sont vidés de leur pense qu'il y a quelque chose à défendre, c'est ce concept sens. Je pense que l'éducation artistique est la voie royale, qu'en danse on peut travailler au même niveau l'idée de la sensible, pour redonner confiance dans ces mots. Parce que diversité et du commun. C'est-à-dire que nous pouvons être résoudre un problème, régler un conflit par l'art est mille fois tous singuliers ensemble. Ce sont souvent les plus belles plus efficace, mille fois plus utile et durable que des grands œuvres, de mon point de vue. discours. Il y a des expériences Si on prend l'exemple de Pina “ Il faut que l’école soit davantage qui s'ancrent parce que la perBausch, ses danseurs sont tous investie dans le rapport à sonne a changé de point de des individualités très fortes qui l’éducation artistique “ vue, a expérimenté, a vécu une restituent une esthétique très réelle dimension d'altérité. C'est définie, très caractéristique. Je trouve magnifique ce mariage l'idée de faire, au sens d'éprouver, mais ce point de vue est de la diversité et du commun. Non seulement c'est magni- effectivement lié à mon parcours personnel. Tout comme fique mais c'est aussi un projet artistique, un projet de société l'émotion esthétique s'apprend. Vous savez, il y a deux docaujourd'hui. La diversité ne tue pas le commun, le commun trines, celle d’André Malraux : le choc de l'oeuvre et sa capan'arrive pas à une uniformisation. La danse nous montre à cité à vous transformer, et celle qui consiste à accompagner quel point c'est possible. la personne vers les œuvres et surtout à faire naître l'esprit de Vous évoquez la diversité et le commun. Quel regard portez vous sur curiosité. Cet esprit ne déboule pas comme une révélation, la situation actuelle de notre société ? c'est faire comprendre qu'on peut prendre du plaisir à voir des Ce qui est déroutant, c'est de se dire que nous allons peut- réalités inconnues, que l'inconnu peut être une jouissance, être devoir reconquérir des libertés, d'ailleurs c'est déjà le cas. même si parfois il peut se révéler hermétique. Plus vous êtes Des valeurs de tolérance esthétique, de liberté de création, de fort, plus vous vous connaissez-vous-même, plus vous êtes liberté d'expression dans l'espace public. On voit que le defile capable d'accueillir des œuvres et des gens qui pensent difde la Biennale a été touché (il se déroulera au stade de Ger- féremment. land, pour des raisons de sécurité, NDLR). Aujourd'hui, quand Si vous étiez un mouvement de danse, lequel serait-il ? nous disons « on continue », ça veut dire « on s'adapte ». Com- Un grand battement à la seconde sur pointes décalé.

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samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016 regards sur l’actualité


ASSURANCE-VIE ET PRIVATE EQUITY LE MARIAGE DE L’ÉTÉ ! Nous avons souvent communiqué sur l’investissement dans des entreprises non cotées, mettant en avant la rentabilité de cette classe d’actifs, et parfois également les avantages fiscaux associés. Aujourd’hui nous aborderons ce sujet sous un angle nouveau, l’investissement en Private Equity via l’assurance-vie. L’ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a annoncé au cours de l’été le lancement de la première unité de compte en Private Equity dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie ; et ce en application de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques du 6 août 2015. L’article 137 de la loi « Macron » a modifié l’article L 131-1 du Code des assurances. Il permet désormais à une compagnie d’assurance de remettre à un contractant (ou à ses bénéficiaires) des titres ou des parts (négociés ou non sur un marché réglementé) au lieu d’un règlement en espèces, sous réserve de certaines conditions. Tout d’abord le contractant et ses bénéficiaires doivent opter de façon irrévocable pour la remise des titres ou des parts au moment du rachat des unités de compte ou d’exercice de la clause bénéficiaire. Ensuite les titres ou parts en question ne disposent pas de droits de vote. Cette loi a donc ouvert la voie aux supports en capital investissement dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie ou de capitalisation, en permettant la remise en titres en cas de demande de rachat ou de décès du souscripteur. A l’origine de cette réforme de 2015, deux constats : - la structure des financements des entreprises est encore très orientée par la dette, et pas suffisamment vers les fonds propres ; - l’assurance-vie représente 1 600 Md€ en France : pourquoi ne pas s’en servir pour orienter ces fonds vers le financement de l’économie réelle ? Une première tentative en ce sens, qui n’a connu qu’un succès très mitigé, avait été la création des contrats Eurocroissance.

Aujourd’hui, le gouvernement propose une alternative en rendant éligible des fonds de capital investissement dans le cadre fiscal de l’assurance-vie. Rappelons que le capital investissement français surperforme en moyenne les autres grandes classes d’actifs sur le long terme (source Afic/EY)

COMMENT LES ASSUREURS RÉAGISSENT-ILS À CETTE NOUVEAUTÉ ? Les assureurs, les sociétés de capital investissement et les banques y ont vu une opportunité commerciale. Tout d’abord, permettre aux souscripteurs de contrats d’assurance-vie et de capitalisation, sous certaines conditions, d’inclure dans leurs contrats des produits de type Private Equity en représentation d’UC. Ensuite, la possibilité de proposer à une clientèle de particuliers fortunés un investissement de diversification tourné vers le financement de l’économie réelle et de recherche de performance, et cela dans un contexte d’environnement économique durablement impacté par des taux bas, voire négatifs, qui affecte en particulier (et qui affectera de plus en plus) le rendement des contrats Euro. Quelques solutions sont d’ores et déjà commercialisées sur le marché. Un premier véhicule d’investissement, géré par une société de capital investissement bien connue, est disponible sous forme d’une unité de compte dans les contrats multisupports haut de gamme d’un grand assureur français. Par ailleurs, un autre grand de l’assurance lance également en cette rentrée, un fonds de fonds en Private Equity qui vise à associer performances du non coté et liquidité de l’épargne. En effet, le capital valorisé de l’UC en Private Equity sera versé au souscripteur du contrat en cas de rachat, ou à ses bénéficiaires en cas de décès. L’assureur garantit ainsi la liquidité de l’investissement. Enfin, d’autres assureurs devraient emboiter le pas, et il est également évoqué la possibilité de nouvelles modifications du Code des assurances… A rappeler toutefois que l’investissement dans les PME peut représenter un risque de perte en capital et que la part consacrée à ce type d’actif doit être raisonnable par rapport au patrimoine global du souscripteur. La loi limite d’ailleurs à 10 % des encours du contrat, la part souscrite sur une unité de compte en Private Equity. Emmanuelle PERALDI, Directrice Ingénierie, produits et services KBL RICHELIEU BANQUE PRIVEE

3, rue Président Carnot - 69002 Lyon - Tél. : 04 72 41 60 00 - anne.durand@kblrichelieu.fr - www.kblrichelieu.com


sur L'

ACTU

Une semaine à l'affiche

EDITO

Laurent odouard

Instincts primaires

La démocratie face au terrorisme. Jeudi, le libellé de l'intervention du chef de l'Etat, enchâssée dans une matinée organisée sous l'égide de fondations, était sans ambages. Sur un ton dogmatique et lors d’un discours scolastique à dessein, François Hollande a fait vibrer la corde sensible d’une France des libertés, axant sa logorrhée sur la préservation de la culture démocratique, la pérennité du modèle social de notre pays, la consolidation du socle commun qui engendre l’épanouissement des spécificités… Pour lui, en raison du terrorisme islamiste et du fanatisme, « la conception même de la France est en jeu ». Et de promouvoir une démocratie qui incarne la liberté, la tolérance, le respect, l’égalité et aussi, voire surtout, la culture. A Lyon, qui dit culture, dit Biennale. De mi-septembre à la fin du mois, la Biennale de la danse occupera l’espace public et médiatique, avec ses dizaines de spectacles, ses 17 créations et ses quatre œuvres inédites, comme le souligne, non sans une pointe de contentement, sa directrice Dominique Hervieu (lire notre Grand témoin, pages 4-6). Un festival de découverte et de partage de toutes les danses, un rendez-vous festif, multiculturel, international et avant tout populaire, à la différence, au moins sur ce point, du locataire de l’Elysée. Cette 17e édition aura pour thème « Ensemble ». De quoi enraciner l’idée d’une démocratie une et indivisible, en cultivant les racines de l’humanité au détriment de celles du mal. Mais l’intérêt de cette allocution du Président de la République résidait tout autant dans les petites phrases distillées, dans ces allusions à peine voilées aux hommes politiques qu’il pourrait avoir à affronter lors des échéances du printemps. Sarkozy, via une nouvelle anaphore le ciblant, la Droite, qu’il a tancée en endossant le costume de défenseur de l’Etat de droit, mais aussi Macron, les eurosceptiques et même les enseignants grévistes, lui, Président, préférant que l’on s’exprime dans les urnes plutôt qu’en manifestant dans les rues. Chacun est donc reparti avec le viatique d’une mention corrosive. Difficile, on le voit, nonobstant le singulier consensus de cette thématique sécuritaire, de résister à ses instincts de politique. Des instincts quasi primaires ! Patience, celles de LR et de la Gauche se profilent… A l’heure où les contradicteurs entrent dans la danse, on scrutera leur capacité à élever le débat, dans un vrai exercice de vivre ensemble ! Et là, c’est pas gagné…

traits d’humeur

Kamel Kabtane à la Fondation pour l’islam de France

© Céline Vautey

regards

Le ministère de l’Intérieur a révélé les noms des personnalités composant le conseil d’administration de la Fondation pour l’islam de France, présidée par Jean-Pierre Chevènement et qui devrait être opérationnelle avent la fin de l’année. Parmi elle, Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon,

« choisi parce que notre travail de formation des imams et de gestion est reconnu », selon l’intéressé. Membre fondateur du Conseil français du culte musulman, il a également été trésorier de la Fondation pour les œuvres de l’islam, lancée par le Premier ministre Dominique de Villepin en 2005.

Police : un commissaire central pour l’agglomération lyonnaise Dans le cadre de la réorganisation de la sécurité publique, un poste de commissaire central a été créé dans les grandes agglomérations, pour soulager le directeur départemental de la Police. A Lyon, c’est le commissaire divisionnaire Noël Fayet, auparavant patron de la division Est basée à Villeurbanne, qui a désormais en charge les trois divisions de l’agglomération lyonnaise. Soit quelque 1 700 fonctionnaires de Police répartis dans les 9 arrondissements de Lyon et 15 communes de la métropole.

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samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016 regards sur l’actualité


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Une semaine à l'affiche ACTU sur L'

Un but en or pour Bocuse et l'OL

Oingt au son de l'orgue de Barbarie

© Michel Godet

© Michel Godet

Au cœur de l'antre du football lyonnais, le Parc OL, les Restaurants et Brasseries Bocuse (avec Jérôme Bocuse et Paul-Maurice Morel à leur tête) inaugurent leur huitième établissement.

Paul-Maurice Morel et Jérôme Bocuse entourent Jean-Michel Aulas

La Brasserie des Lumières, avec ses 400 couverts et ses 900 m2, surplombe désormais de 30 mètres la pelouse chère aux joueurs et supporters de l'Olympique Lyonnais. Ouverte du lundi au vendredi pour le service du midi, et le soir sur réservation, elle le sera également avant et après les matchs, sous réserve d'achat préalable d'un forfait (place, parking et repas). Au départ de cette aventure : la rencontre de deux hommes, fleuron chacun dans leur domaine, Paul Bocuse et Jean-Michel Aulas. Il n'en fallait pas plus pour que naisse la volonté de créer un établissement gourmand de renom, accessible à tout un chacun en dehors et durant les matchs. Au-delà de l'enceinte sportive, c'est l'ensemble du tissu socio-économique de l'Est lyonnais qui va bénéficier de cette ouverture dans un esprit d'exigence, de qualité, de prix abordables (menu 2 plats à 19,90 €, 3 plats à 24,80 €) et de rapidité, compte tenu des accès en site propre et du parking souterrain gratuit destiné aux convives. Pour Jean-Michel Aulas, le projet, valorisé à 650 000 € entre les deux partenaires, s'intègre parfaitement dans le développement événementiel du Parc OL, aux côtés d'un hôtel, d'un centre de loisirs, un autre médical ou encore d'un musée du foot. Il est vrai que la gastronomie et le football sont deux ambassadeurs incontournables de Lyon. N'en prenons pour preuve que la joint-venture réalisée en Chine par OL Groupe, suite à un accord de participation avec un groupe chinois, « afin de développer notre image et notre marque en Chine, et réciproquement pour importer certains grands groupes » souligne le patron de l'OL. Jérôme Bocuse met pour sa part en avant un partenariat gagnant-gagnant : « C'est un défi passionnant, un projet ambitieux dans un site spectaculaire... On n'a donc pas pu refuser ce match avec nos équipes et nos chefs Meilleurs Ouvriers de France, pour le bonheur gourmand de nos clients !».

Au pays des Pierres dorées, le Village remarquable d'Oingt-enBeaujolais vient de vivre sa 36e et dernière édition du Festival international d'orgues de Barbarie. Dernière d'une certaine manière car, comme l'a précisé le président du conseil départemental Christophe Guilloteau, présent au festival pour la soirée de gala, dès le 1er janvier prochain, Oingt vivra un regroupement avec deux autres communes. Le festival 2017 (le premier week-end de septembre) se jouera donc avec une nouvelle casaque ! Cette année, près de 160 tourneurs (nom donné à ceux qui jouent de l'orgue de Barbarie) avec 80 orgues s'étaient donnés rendezvous dans ce village typique des Pierres dorées pour le bonheur de près de 30 000 visiteurs, certains venant de loin. M.G.

France 3 au cœur des régions C'est dans son grand studio lyonnais que France 3 Auvergne RhôneAlpes vient de présenter sa nouvelle grille des programmes 2016-2017. Comme l'indique son nouveau délégué régional André faucon, France 3 sera plus que jamais ancrée au cœur des territoires pour « décoder au quotidien un univers de plus en plus multiforme et complexe ». Bien entendu, à huit mois des présidentielles, la politique sera très présente dans la nouvelle grille. Tout cela n'occultant en rien les magazines (dont « Auvergne Rhône-Alpes Matin »), les grands rendez-vous (« In Situ », « Enquêtes de région », « Dimanche en politique »...), l'actualité avec les journaux d'information, ni les programmes emblématiques comme « Chroniques d'en haut » de Laurent Guillaume ou « GoûtezVoir » d'Odile Mattei, sans oublier les documentaires. Bien dans son époque, France 3 sera encore plus présent, à côté du petit écran, dans sa version numérique. M.G.

Michel Godet regards sur l'actualité samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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regards sur L'

ACTU

Journées du patrimoine

Dans les coulisses de la Georges

© brasserie Georges

Les 17 et 18 septembre, les Journées européennes du patrimoine rempilent, sur le thème « Patrimoine et citoyenneté » (lire ci-dessous). Et si l'on faisait un tour du côté de l'emblématique restaurant de Perrache, qui fête ses 180 ans cette année ?

Mon premier, tel l’emblème du quartier de Perrache, exhibe son imposante façade sur le cours de Verdun. Mon second aligne des chiffres XXL : salle de restauration de 677 m², 6,3 m de hauteur sous plafond, 30 millions de repas servis depuis son ouverture… Mon troisième fait

couler la bière à flots, quand mon quatrième continue de servir les plats qui ont fait sa renommée : choucroute, plateaux de fruits de mer ou gargantuesque omelette norvégienne. Mon tout fête ses 180 ans cette année. La Brasserie Georges (vous l’aurez deviné) représente bien

plus qu’un restaurant. C’est une institution. Fondée en 1836 par l’Alsacien Georges Hoffherr, la grande dame toute ornée de marbre, boiseries et miroirs aura tout de même traversé deux guerres, quatre républiques, une royauté et un empire. De quoi faire tourner la tête à ce chef-d’œuvre art déco qui, pourtant, continue de jouer la carte de la convivialité. Ici, on ne vient pas dans une brasserie. On vient chez la Georges. Et pour son anniversaire, elle vous invite à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. L’occasion de faire le tour des cuisines et d’y rencontrer le Lyonnais Jean-Luc Chavent, qui vous contera l’histoire de la maison. Saviez-vous que

près de 700 repas pouvaient être servis à chaque service ? Que certains motifs du carrelage, souvent interprétés à tort comme des croix gammées, représentent en réalité la svastika, symbole de paix bouddhiste ? Que plusieurs dizaines de ses tables ont pris les patronymes de célèbres habitués, de Lamartine à Jean Moulin en passant par Zola ? Une visite qui vous permettra aussi de découvrir la nouvelle identité visuelle de la brasserie qui, loin d’accuser son âge, possède toujours la coquetterie de ses jeunes années. Charlotte Mounard

De 10 h à 11 h 30 et 15 h à 17 h 30. Inscription obligatoire et réservation sur place le jour même.

La 33e édition des Journées européennes du patrimoine (JEP) des 17 et 18 septembre aura pour thème « Patrimoine et citoyenneté ». En quoi notre patrimoine reflète-t-il l’évolution de la citoyenneté ? Comment la citoyenneté agit-elle sur la conservation, la mise en valeur et la promotion de nos patrimoines ? A l’instar du patrimoine, la citoyenneté apparaît comme une notion dynamique et évolutive : au fil du temps, elle s’est élargie, des droits civils et politiques aux droits sociaux et culturels. Mairies, tribunaux, bourses du travail, mais aussi musées, théâtres, hôpitaux, équipements sociaux, témoignent de cette évolution. Un focus sera aussi porté cette année sur « la fabrique de la ville », avec des visites, parcours et expositions mettant en lumière les grandes transformations passées de l’espace urbain ainsi que les projets d’aménagement qui façonnent la métropole de demain. Comme lors de chaque édition, les visiteurs auront la possibilité d’explorer ou de revoir des sites exceptionnellement ouverts : monuments historiques, sites industriels d’aujourd’hui et d’hier, édifices religieux, parcs et jardins, quartiers anciens ou en devenir, se révèlent à l’occasion de balades urbaines, parcours à vélo, jeux de pistes, croisières fluviales. Dans la métropole de Lyon, les JEP mobilisent 550 conseils de quartier, associations, propriétaires privés, entreprises, artisans ou services culturels qui proposent un programme de 700 animations dans 400 sites répartis sur l’ensemble du territoire. Cette année,

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© ville de caluire

Au patrimoine, citoyens !

Le Mémorial Jean-Moulin à Caluire-et-Cuire les 59 communes de la Métropole proposent chacune au moins une offre. Plus de 210 000 entrées ont été comptabilisées lors de l’édition 2015.

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regards

Journées du patrimoine ACTU sur L'

notre sélection dans la métropole A la découverte de l’habitat autoconstruit : le mouvement des Castors Témoins du système ouvrier et de l'inscription de l’usine TASE sur le territoire, les maisons du lotissement Givet-Yzieux ont été autoconstruites entre 1956 et 1959, par des ouvriers organisés selon le mouvement des Castors. Né après la Seconde Guerre mondiale en France, les Castors sont un mouvement d'auto-construction coopérative, apparenté aux expériences des cottages sociaux de l’entre-deuxguerres. Vingt-deux groupes de la région lyonnaise ont ainsi construit plus de mille maisons. Face au 16, avenue Joliot-Curie à Vaulx-en-Velin

Performances dansées dans l’Usine des eaux de Caluire Ce site industriel a alimenté la ville de Lyon en eau jusqu'en 1976. Ce cadre magnifique sera le théâtre de courtes performances dansées, dans une drôle de « salle des machines » où une dizaine de danseurs seront accompagnés par des percussionnistes, utilisant le métal des machines comme instruments. 2, avenue de Poumeyrol à Caluire-et-Cuire

Exercer sa citoyenneté dans les lieux de mémoire Le Mémorial national de la prison de Montluc (Lyon 3e), ancienne prison militaire qui fut l’un des théâtres de

la répression nazie durant la Seconde Guerre mondiale, ouvrira des espaces habituellement fermés au public. A cette occasion, les visiteurs pourront contempler les installations du graphiste Ruedi Baur.

sieux proposera de visiter la reconstitution d’une classe au XXe siècle. Le lycée du Parc (Lyon 6e), l’un des premiers établissements conçus spécifiquement pour l’enseignement,

le magnifique péristyle semicirculaire qui ouvre le regard sur la ville. L’Université Lyon 2 (Lyon 7e) dévoilera son passé autour d’un diaporama commenté, ainsi qu’à travers une exposition de photographies des bâtiments et des enseignants chercheurs ayant marqué l’histoire universitaire lyonnaise. .

Sport et citoyenneté

LES ATELIERS DE DROIT SOCIAL LES TEMPS DE TRAVAIL ENTRE ORDRE PUBLIC LEGAL ET DEROGATIONS CONVENTIONNELLES

INSCRIPTIONS : roselyne.rohn@univ-lyon3.fr

On pourra découvrir ou revisiter le Mémorial Jean Moulin à Caluire. Celui-ci est la maison du docteur Goujon, dans laquelle en 1943, furent arrêtés Jean Moulin et sept responsables de mouvements de Résistance.

Pénétrer dans les collèges, lycées et universités, lieux d’apprentissage de la citoyenneté L’école du Centre à Vénis-

construit au début du XXe siècle, dévoilera ses coulisses, parmi lesquelles son cloître républicain. Les élèves du Collège de la Tourette (Lyon 4e) organiseront des visites de cette ancienne Ecole normale d’institutrices, restructurée en collège contemporain en 2013. Ils guideront le public du portail originel du château d’antan, à l’amphithéâtre relié au bâtiment par

Le Rink Hockey Club de Lyon (Lyon 9e) invite à chausser ses patins et à se laisser glisser, une crosse et une balle à la main, sur la seule piste de rink hockey couverte de Lyon. On se mettra dans la peau d’un athlète en pénétrant dans la halle d’athlétisme Stéphane Diagana (Lyon 9e), de la salle d’échauffement à la chambre d’appel pour finir par un sprint final sur la piste ! Le Cercle de l’aviron de Lyon, situé sur les rives de Saône à Caluire, proposera de faire visiter ses installations et animera des baptêmes découverte de l’aviron. L’association des Sauveteurs de Givors invitera les visiteurs à s’initier à la barque sur le bassin de joute de Givors. « Bouge ! Le sport à Villeurbanne » : Le Rize, musée mémoires et société, consacre une exposition aux différentes dimensions du sport (historiques, urbaines et sociales). www.grandlyon.com/jep

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Le nouvel « Appel des 30 » met à disposition 20 ha de foncier, 50 000 m2 de locaux, 33 ha de paysage productif et 87 000 m2 de surfaces pour le photovoltaïque.

Le billet

Fabien Rivier

analyse de bilan Globalement positif », le bilan de François Hollande ? Les économistes de l’OFCE n’abondent pas dans le sens du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, paraphrasant l’inénarrable Georges Marchais. Du deuxième trimestre 2012 à mi-2017, le nombre de chômeurs - au sens du Bureau international du travail - aura progressé de 100 000, la hausse des prélèvements obligatoires pour les ménages étant estimée à 35 Md€ (alors que dans le même temps, la pression fiscale a reculé de 20,6 Md€ pour les entreprises). Et ce n’est pas le projet pré-électoral de baisse forfaitaire de l’impôt sur le revenu, dont pourrait bénéficier les « classes moyennes » (les plus sollicitées en la matière), qui devrait « sauver » ce lourd bilan pour le pouvoir d’achat des ménages.

LA phrase

« Qui aurait pensé il y a dix ans que Lyon l’emporterait face à Athènes, Dublin ou Lisbonne dans une telle compétition ? »

© Creative commons

Le président de la Métropole de Lyon Gérard Collomb, après l’élection de Lyon comme « meilleure destination week‐end en Europe » aux World Travel Awards, les « Oscars du tourisme »

Vallée de la chimie : un nouvel « Appel des 30 » Après une première édition en 2014, la Métropole de Lyon vient d’ouvrir l’édition 2016 de l’ « Appel des 30 ». Cette initiative partenariale unique en Europe vise à valoriser les gisements fonciers mobilisables, pour accueillir des activités innovantes des filières chimie, cleantech, énergie et environnement dans la Vallée de la chimie ; et ainsi faire de ce territoire de 11 000 hectares sur 25 km au sud de Lyon une référence européenne sur ces secteurs porteurs. Les sites à conquérir peuvent faire l’objet de visites par des candidats les 15 et 29 septembre. Les porteurs de projets ont jusqu’au 30 octobre pour déposer leur candidature, et jusqu’au 28 février 2017 pour détailler leur projet. Le dossier de candidature peut-être retiré sur www.appeldes30.fr. Les lauréats seront désignés en mars 2017.

En bref

SGPJ L’ETI lyonnaise ADDEV acquiert France Découpe La société France Découpe (Pouilly-sous-Charlieu) a rejoint l’activité « Isolants et films » de l’ETI lyonnaise ADDEV, spécialisée dans la conception et la transformation d’isolants, de pièces et de films techniques (siège à Lyon, 400 personnes, 100 M€ de CA prévus en 2016). Arnaud Rivière, ancien directeur adjoint de MICEL (Saint-Chamond), a été nommé directeur général de la société. Mancipoz Groupe dans les « Entrepreneurs de la fibre » Cinq PME, spécialistes du déploiement des réseaux notamment de télécommunications, - dont le Rhodanien Mancipoz Groupe, société de travaux publics implantée à Grigny - viennent de créer EDLF ou les « Entrepreneurs de la fibre ». Leur constat : pour répondre aux grands projets français (métropole et outre-mer), publics et privés, concernant le très haut débit (fixe ou mobile), il faut présenter un profil d' ETI, afin notamment de bénéficier d'une capacité financière suffisante. Entreprise à part entière basée sur l'optimisation des moyens humains et matériels, ainsi que des carnets de commande, EDLF répondra aux appels d'offres pour le compte de ses cinq actionnaires. Le mandataire du marché, cotraitant, sera l'entreprise implantée dans le secteur géographique concerné.

4,55 %

C'est le taux d’absentéisme dans le secteur

privé en France en 2015, selon le 8e Baromètre de l’absentéisme Ayming (ex-Alma Consulting Group), pour un coût estimé à 60 Md€


Entreprise de la semaine

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Dasir part à la conquête de l'Ouest Spécialisée dans la distribution de pièces automobiles, la société lyonnaise Dasir a installé cet été une plate-forme de distribution à Limoges. Elle peut désormais livrer ses pièces jusqu'aux rives de l'atlantique.

Le siège social de Dasir à Décines

Hasard des calendriers plus que décision mûrement réfléchie, Dasir vient de se lancer à l’assaut d’un nouveau territoire au moment de fêter son soixantième anniversaire. Le spécialiste lyonnais de la distribution de pièces de rechange pour l’automobile a en effet profité de l’été pour installer une plateforme de distribution à Limoges. Ainsi, il peut désormais livrer ses pièces jusqu’aux rives de l’atlantique. « Nous faisons partie

Pascale Salut : « l'international est notre nouveau défi » Après l’extension de votre zone de chalandise à l’ouest de la région Auvergne-Rhône-Alpes, quel est le prochain défi que Dasir devra relever ? Il est d’ores et déjà engagé, puisque nous avons également décidé de nous positionner à l’international. Depuis le début de l’année, nous avons ouvert un front à l’export en recrutant un agent commercial algérien. Il a pour mission de s’attaquer aux pays du Maghreb. Pour le moment nous travaillons juste l’Algérie, où les premières commandes sont déjà parties, mais nous comptons également nous positionner très rapidement au Maroc et en Tunisie.

du réseau Apprau, qui est une association de plates-formes logistiques identiques à la nôtre, dont la démarche commerciale repose sur un engagement de livraison sous 4 heures, explique Pascale Salut, Pdg de Dasir. En clair, toute commande passée entre 10 h et midi est livrée avant 17 h le jour même. » Pour respecter cette règle, Dasir ne travaille qu’avec des grossistes installés dans un rayon de 200 kilomètres autour de ses deux plates-formes de distribution. Jusqu’à l’ouverture du site de Limoges, l’entreprise, dont le siège et l’unité historiques se trouvent à Décines, limitait donc ses livraisons à un bassin s’étendant des deux Savoie au Puy-de-Dôme, et de la Côted’Or à la Drôme. « Désormais, nous servons également des clients qui sont installés en Charente, dans l’Indre, dans la Creuse… », énumère Pascale Salut sans souci d’exhaustivité. Cette clientèle, à laquelle Dasir assure une réactivité quotidienne, est exclusivement composée de professionnels. Des grossistes comme Autodistribution, mais aussi les réseaux d’équipementiers type Precisium, Gefa, Groupauto... « La clientèle finale, ce sont les petits garagistes, bien entendu, mais nous ne les touchons pas en direct », indique-t-elle. Avant d’ajouter : « Nous disposons de 100 000 références en stock : plaquettes, disques, amortisseurs, échappements, bougies, balais d’essuie-glace… Nous faisons toutes les pièces, à l’exception des pièces moteur et de carrosserie. » Si cette largeur de gamme exceptionnelle et cette politique basée sur la réactivité sont complexes à gérer au quotidien, elles assurent en revanche le succès d’une entreprise qui n’a cessé de grandir au cours des dernières années. En 60 ans, la petite TPE de Décines est en effet devenue une belle PME, qui affiche un chiffre d’affaires de 35 M€ et qui emploie 90 personnes. En attendant que l’international lui ouvre de nouveaux horizons. Jacques Donnay

Est-ce que d’autres pistes pourraient être explorées en dehors de l’Hexagone ? Oui, nous allons bientôt attaquer les marchés suisse et belge. Par ailleurs, bien qu’il s’agisse du territoire national, nous avons commencé à travailler les DOM-TOM depuis le printemps dernier et cela représente un changement considérable pour nous. A terme de 4 à 5 ans, j’aimerais que l’international représente environ 20 % de notre chiffre d’affaires.

Qu’est-ce qui vous a incité à accélérer ainsi à l’international ? Notre marché évolue ces dernières années et nous voyons des acteurs étrangers se positionner en France pour nous prendre des parts de marché. J’ai donc décidé de répondre en allant moi aussi explorer de nouveaux territoires.

économie samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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Services la start-up qui change votre quotidien

Cyclable lève 2 M€

Vrac'n Roll : l'épicerie sèche en vrac et à vélo

Le réseau lyonnais de commercialisation de vélos implanté au cœur des centre-ville étoffe ses fonds pour assurer ses développements.

Dans des bocaux consignés, riz, pâtes, thé et autres épices, bio uniquement, sont livrés à bicyclette depuis cet été par Vrac'n Roll, sur l'agglomération lyonnaise. Sarah Benosman a imaginé Vrac'n Roll pour tendre vers le zéro emballage

Ingénieur designer spécialisée en éco-conception, Sarah Benosman, en tant que consommatrice, trouvait peu pratiques et mal accessibles les produits d’épicerie sèche bio en vrac. « Il y a énormément d’innovation et de praticité à apporter sur ce marché du vrac », commente-t-elle. En avril 2016, elle a créé Vrac’n Roll, un site de e-commerce pour des gammes de riz, pâtes, céréales, fruits secs, farines, épices, condiments, thés, cafés…. Certes les produits sont en vrac mais ils sont surtout proposés dans des conditionnements en bocaux de verre consignés. « L’objectif est le zéro emballage », souligne la jeune dirigeante qui a été accélérée par Boost In Lyon début 2016, a reçu 30 000 € dans le cadre de la bourse French Tech et 200 000 € sur trois ans de l’Ademe suite à l’appel à projets de R&D Perfecto qui subventionne les initiatives liées à la performance environnementale de produits ou services. Toujours en pleine expérimentation, Vrac’n Roll envisage d’investir quelque 450 000 € sur trois ans pour travailler sur sa propre gamme de contenant et la mise au point de son business modèle. Pour l’heure, les commandes arrivent depuis mi-juillet, sont préparées dans les locaux d’une épicerie bio partenaire de la startup et livrées par la société de coursiers à vélo lyonnaise Fends la bise. Aucun chiffre d’affaires n’est annoncé pour cette jeune structure qui compte élargir ses références aux produits d’épicerie liquide (miels, huiles d’olives, vinaigres…) ou encore aux produits d’entretien, une demande de ses premiers clients. Stéphanie Polette

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Cycable est en passe de constituer un réseau de 65 points de vente en France Le premier magasin a été ouvert par Boris Wahl à Toulouse en 2005. Le deuxième à Dijon et le troisième à Lyon. C’est aujourd’hui depuis Lyon que le Pdg déploie son concept. « Contrairement à il y a 10 ans où j’ai mis une petite mise de fonds et fait appel à quelques amis pour compléter le financement, il faut aujourd’hui du cash pour déployer le réseau. » Roland Barthez (ex-industriel dans le photovoltaïque), son premier investisseur privé, et désormais M Capital Partners, une société d’investissement nationale, soutiennent ses ambitions de développement. 2 M€ viennent d’être injectés dans l’entreprise, complétés par 3 M€ de prêts bancaires. « Nous disposons de 5 M€ pour, dans les 5 ans, ouvrir 20 nouveaux magasins en propre, sur des emplacements de centre-ville dans les principales agglomérations, et 15 points de vente en franchise, dans des villes moyennes. » Ce réseau complétera un maillage actuel de 30 points de vente dans 19 villes en France. La boutique type compte 120 m2 de surface de vente, un atelier pour les réparations et une réserve. Elle emploie 2 à 4 personnes. Une centaine de

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personnes seront donc embauchées dans les cinq ans grâce aux ouvertures. Boris Wahl surfe sur un marché en pleine expansion. « En 2005, notre approche était originale, note-t-il. Désormais, la concurrence est bien présente. » Le dirigeant affirme toutefois se positionner en leader sur le segment des points de vente indépendants, hors mastodonte de la grande surface spécialisée. Outre son activité de commercialisation de vélos traditionnels et électriques auprès du grand public, Boris Wahl a déployé un service à destination des collectivités et des entreprises pour la gestion de leurs flottes de vélos. « Au regard des développements à l’étranger, la France présente un excellent potentiel, analyse-t-il. Mais il faut encore convaincre managers et salariés que le vélo n’est pas un mode de déplacement au rabais mais, bien au contraire, efficace et performant en ville pour des professionnels qui n’ont pas de temps à perdre. » Cyclable a réalisé 14 M€ de chiffre d’affaires consolidés à juin 2016, en progression de 50 % par rapport à 2015. S. P.


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Finances

Le marché chahuté par la perspective du Brexit Après une excellente année 2015 pour les introductions en bourse en région, Lyon Pôle Bourse confirme une année 2016 « relativement faible ». 2017 devrait être meilleure. Quant aux valeurs régionales, elles performent selon l'indice LPB40.

David Buffelard, président de Lyon Pôle Bourse

« Nous avons peu de visibilité sur les introductions car le marché semble globalement fermé, commente David Buffelard, président de Lyon Pôle Bourse et Pdg de l’entreprise lyonnaise cotée VDI Group. Dès mai-juin, des entreprises ont reporté leurs projets, notamment en raison du Brexit. L’annonce a inquiété les valeurs. » Evoluant dans un contexte peu favorable aux introductions

en bourse, l’association Lyon Pôle Bourse, chargée d’animer la communauté financière, mise toutefois sur de meilleures perspectives pour 2017. Deux raisons la motivent : en 2016, des entreprises ont reculé leur projet d’introduction du fait d’un contexte peu favorable, et pourraient faire appel au marché en 2017 ; l’association est très sollicitée par des PME en quête d’informations

sur les enjeux d’une introduction en bourse. « Les introducteurs et les acteurs du marché sont très sollicités. Donc des sociétés se préparent, affirme David Buffelard. Les entreprises intéressées par la bourse seraient plutôt des valeurs moyennes ayant des projets de croissance externe, un déploiement à l’international ou le financement de la R&D. » Les start-up, notamment dans le domaine de la santé et des biotechnologies, affichent une réelle tendance à se tourner vers la bourse. Concernant les valeurs régionales, l’indice LPB40, avec sa croissance de 15,6 % sur un an, surperforme par rapport au CAC 40 (- 4,7 %) et au CAC Mid & Small (+ 5,2 %). « Depuis un an, les valeurs du numérique et les cessions de Cegid et Tessi ont tiré l’indice vers le haut. Des entreprises des secteurs du bâtiment, de l’automobile et de l’industrie se portent plutôt bien, comme Somfy ou Serge Ferrari qui enregistrent des progressions de plus de 30 %. » Dans une phase de transition, Lyon Pôle Bourse travaille sur un nouveau projet. « Le partenariat avec Euronext et d’autres structures est à reconstruire pour 2017 afin que Lyon Pôle Bourse continue de représenter ses membres et réponde aux demandes des entreprises qui envisagent de se confronter à la Bourse. » Stéphanie Polette

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bioMérieux : + 7,2 % Au 30 juin 2016, le chiffre d’affaires de bioMérieux a atteint 1 001 M€ contre 933 M€ au 30 juin 2015, soit une hausse d’une année sur l’autre de 7,2 %, intégrant des effets de change négatifs de près de 26 M€, auxquels s’ajoute un effet de périmètre lié à la déconsolidation de bioTheranostics à compter du 1er janvier 2016. À taux de change et périmètre constants, la croissance organique des ventes s’établit à 10,9 %. Le résultat opérationnel du premier semestre 2016 a atteint 146 M€, en hausse de plus de 40 % par rapport aux 103 M€ enregistrés au premier semestre 2015. Au 30 juin, l’effectif global du groupe s’élève à 9 400 collaborateurs environ (employés et intérimaires en équivalent temps plein), à comparer à 9 300 à la même date l’an dernier. Pour l’ensemble de l’année, bioMérieux vise désormais d’atteindre, voire dépasser le haut de sa fourchette d’objectif de croissance organique des ventes comprise entre 6 et 8 %, à devises et périmètre constants. En tenant compte de la volatilité persistante du marché des changes, les résultats annuels pourraient se situer autour du haut de la fourchette d’objectifs de résultat opérationnel courant contributif, fixée entre 265 et 290 M€.

Neolife : + 7 % Au premier semestre, Neolife, spécialiste des solutions d’écoconstruction à destination des professionnels, enregistre un chiffre d'affaires de 2,1 M€, en croissance de 7 %. Le taux de marge brute est en hausse de 28 % et dépasse 31 % du chiffre d'affaires à fin juin (au plus haut niveau historique) ; l'EBITDA devrait s'apprécier de 50 % ; à fin août, le carnet de commandes s'élève à 7 000 m² (soit plus du triple de celui de 2015). Pour accompagner cette croissance, Neolife a engagé une levée de fonds auprès d'investisseurs institutionnel et privé. Au 1er septembre, le montant s'élève à plus de 1,1 M€.



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Bourse

INDICE BOURSIER RÉGIONAL IAE LYON UNIVERSITE JEAN MOULIN LYON 3 Faut-il rappeler que le premier semestre de l’année 2016 n’avait pas été favorable aux marchés actions européens. Malgré tout, l’indice boursier régional IAE Lyon - Université Jean Moulin Lyon 3 avait fini par progresser de 1,81 % durant les cinq premiers mois, mais en juin le recul est conséquent : - 5,56 %, soit en résumé une baisse de 3,84 % sur six mois.

Un été finalement stabilisé : + 5,2 % en juillet et + 1,11 % en août, une progression de 2,3 % depuis le début d’année… L’été s’est déroulé sans encombre, après les craintes liées au résultat (inattendu) du vote au Brexit. Le mois de juillet est même bon avec + 2,64 % durant la première quinzaine, puis + 2,52 % pendant la deuxième quinzaine, soit une hausse de 5,22 % en juillet, et ainsi + 1,17 % depuis fin 2015. Le mois d’août est également haussier, mais plus modérément : + 0,81 % durant la première quinzaine et + 0,3 % la quinzaine suivante, soit + 1,11 % pour l’ensemble du mois, et + 2,3 % sur les huit derniers mois… La courbe des évolutions de l’indice régional IAE Lyon - Université Jean Moulin Lyon 3, retrace l’évolution des cours sur 7 ans et 6 mois, soit le (dernier) quart de la période de 30 ans, depuis que l’indice a été créé fin septembre 1986, avec pour base 1 000 (l’anniversaire sera le mois prochain). Le point de départ correspond à fin février 2009, avec un niveau de 2 415, et le point d’arrivée, fin août 2016 se situe à 7 329,7 donc un triplement, soit encore 16 % de hausse chaque année. L’examen plus précis nous fait apparaître des phases de hausses (quasidoublement entre février 2009 et mai 2011), puis - 28% entre mai et décembre 2011, ensuite entre décembre 2011 et mai 2014 un nouvel envol de 90 %, puis 11 % de recul entre mai et octobre 2014, enfin quasiment 25 % de mieux en mai 2015… Concluons que le CAC 40 avait perdu en six mois 8,62 %, conséquence du bien mauvais premier semestre sur les bourses européennes, mais à fin août, il a limité son recul à 4,29 %. Reflet des marchés européens, l’Indice financier européen IFE 15, bien qu’en repli de 6 % depuis fin 2015, a beau-coup remonté aussi - de presque 6 % - au cours des deux mois d’été…

Un été exceptionnel ? Avec le recul, on peut dire que même si on le redoutait, en fin de compte on a su résister à la volatilité des marchés, et on a retrouvé le calme salvateur avec des volumes - comme traditionnellement - réduits. Les grands indicateurs économiques ont poursuivi leur chemin dans une ambiance somme toute apaisée. L’inflation apparaît stable en zone euro, atteignant 0,2 % en août 2016. Le chômage est en baisse : corrigé des variations saisonnières en zone euro (ZE 19) le taux de chômage était de 10,1 % en juillet 2016, stable par rapport au mois de juin 2016, mais en recul par rapport aux 10,8 %

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de juillet 2015 : il s’agit d’ailleurs du taux le plus faible en zone euro depuis juillet 2011. Dans l’UE 28 en juillet 2016 - comme en juin 2016 aussi - le taux de chômage est de 8,6 %, en-dessous du taux de 9,4 % observé en juillet 2015. Cela correspond au taux le plus faible depuis mars 2009. Rappelons que toutes ces données pour l’Europe sont publiées par Eurostat, office statistique de l’Union Européenne. Le taux de chômage sur une année, en juillet 2016, a diminué dans 24 Etats membres. Des baisses marquées sont intervenues à Chypre (taux de chômage en repli de 3,4 %), en Croatie (- 3,3 %) et en Espagne (- 2,3 %). En France en juillet 2016, le taux de chômage a été de 10,3 % ; c’est à Malte que le taux a été le plus bas (3,9 %), et en Grèce le plus élevé (23,5 %). A titre comparatif, le taux de chômage en juillet 2016 atteignait aux Etats-Unis 4,9 %. Aussi faisons état des principaux événements qui auront une influence à court et moyen termes. Le communiqué final du dernier G20 qui vient de se tenir à Hangzhou a demandé de davantage recourir aux dépenses publiques, et pas uniquement aux assouplissements monétaires pour relancer une économie mondiale en berne, le Président Chinois préconisant également de doper l’innovation pour « rallumer le moteur de la croissance ». Le 31 août, la Première Ministre britannique Theresa May a écarté la tenue d’un second référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Cependant l’ancien Premier Ministre Tony Blair invité le 1er septembre par la radio Europe 1 a indiqué que tout restait « possible ». La bourse de Pari, après une envolée tout début septembre, affiche l’espoir d’un statu quo de la Réserve Fédérale Américaine sur ses taux, tout comme la perspective d’une hausse des cours du pé-trole. On a appris qu’au World Travel Awards qui se sont déroulés en Sardaigne (à Cagliari) ce premier dimanche de septembre, Lyon a été élue comme meilleure destination européenne de week-end, après Genève en 2015. Ce prestigieux trophée a été créé par le Wall Street Journal en 1993 pour récompenser l’excellence en matière de tourisme. Bravo donc pour Lyon. En cette rentrée, force est de constater que dans les économies développées, les taux sont voisins de zéro, voire nuls, sinon négatifs, traduisons : historiquement bas et anormalement peu élevés, même pour des économies avec peu d’inflation. Ces taux d’emprunts faibles dopent l’immobilier qui profite de taux de crédit bon marché, et les demandes de rachats de crédits sont accrues… D’un autre côté, les placements rapportent peu. Les Etats empruntent également à des taux très réduits, ou même négatifs. Ainsi un tiers de la dette d’Etat mondiale porterait des taux d’intérêt négatifs. Pour information, les taux souverains à dix ans sont aujourd’hui de - 0,048 % en Allemagne, et de 0,243 % en France. Les banques prêtent donc toujours moins cher tout en préservant leurs marges, grâce à la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne : les taux immobiliers, hors assurances et garanties, ont encore baissé pour atteindre en moyenne en août 1,48 %. La limite à tout cela, ce sont les difficultés pour apprécier le risque réel, et la formation de bulles financières, comme après 2007. Aussi sachons prudence et raison garder. Dr Alain Teston, directeur honoraire IAE, Université Lyon 3

samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016 économie


Calendrier fiscal

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Obligations des contribuables - septembre 2016 PAIEMENTS LE 19 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜRedevables de la TVA − Entreprises étrangères établies dans l'Union européenne ou dans un Etat tiers ayant conclu une convention d’assistance au recouvrement des créances fiscales avec la France, souscrivant leurs déclarations de TVA auprès du service des impôts des résidents étrangers : déclaration 3310-CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations d'août 2016.

DÉCLARATIONS LE 15 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜSociétés et autres personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés ayant clos un exercice le 31 mai 2016 − Dépôt, avec le relevé de solde, de certaines déclarations affé-

rentes aux crédits et réductions d'impôt imputables sur l'impôt sur les sociétés. La société mère d'un groupe intégré doit, en outre, joindre la liste des sociétés du périmètre, des sociétés intermédiaires et, le cas échéant, des sociétés étrangères et de l'entité mère non résidente (intégration horizontale) et/ou des sociétés qui perdent cette qualité au titre de l'exercice précédent. La déclaration récapitulative des crédits et réductions d'impôts n°2069-RCI doit être déposée en même temps que la déclaration de résultats. − Sociétés étrangères situées hors de l'Espace économique européen ayant un établissement stable en France qui a clôturé son exercice le 31 mai 2016 : déclaration n°2754 au service des impôts du lieu d'imposition à l'impôt sur

les sociétés et, sauf application des conventions internationales, le cas échéant, versement de la retenue à la source correspondante. ÜEmployeurs ne réglant pas leurs cotisations le 5 du mois − Déclaration sociale nominative : déclaration des rémunérations et des mouvements de maind'œuvre sur le site www.net-entreprises.fr (pour les employeurs du régime général) ou sur le site www.msa.fr (pour les employeurs relevant du régime agricole) par les employeurs ne réglant pas leurs cotisations le 5 du mois et qui : _ soit ont opté pour la déclaration sociale nominative ; _ soit ont acquitté en 2013 un montant de cotisations et contributions sociales au moins égal à 2 millions d’euros (cas général) ou 1 million d’euros (employeurs

recourant à un tiers déclarant ayant déclaré au total, pour tous ses clients, au moins 10 millions d’euros) ; _ soit ont acquitté en 2014 un montant de cotisations et contributions sociales au moins égal à 50.000 euros ; _ soit font appel à un tiers mandaté ayant acquitté en 2014 un montant de cotisations et contributions sociales au moins égal à 10 millions d'euros pour tous ses mandants. LE 19 SEPTEMBRE AU PLUS TARD ÜEntreprises de travail temporaire − Envoi au Centre serveur ETT, par les entreprises n'ayant pas souscrit de déclaration sociale nominative, du relevé des contrats de travail temporaire ayant pris fin ou en cours d'exécution en août 2016.

LIKE TON PROJET : PREMIÈRE ÉDITION RÉUSSIE ! En mai 2016, le Crédit agricole Centre-est lançait la première édition de Like ton projet, un concours pour les porteurs de projet de création d’entreprise. A la clé pour le gagnant, un prêt d’honneur de 15 000 € à 0 %, des parts sociales, et un accompagnement personnalisé de la Banque pour développer son projet. Après sélection par un jury des 3 meilleurs dossiers, sur des critères de viabilité, de maturité et d’originalité, les internautes ont désigné les vainqueurs : Alexandre Boulmé et Lorraine Alamartine, créateurs de l’application SameSame. Ce traducteur visuel pour voyageur, permet en montrant des images, de se faire comprendre partout dans le monde. Une aide précieuse pour communiquer avec les locaux. « Aujourd’hui nous sommes sur une application simple, explique Alexandre. Or nous avons une attente des utilisateurs pour évoluer vers des conversations plus complexes. Ces 15 000 € sont plus qu’un coup de pouce, ils vont nous permettre de solliciter des acteurs qui pourront nous faire bénéficier de leur technologie et rendre l’appli encore plus intelligente ! » Avec 47 dossiers en lice, cette première édition de Like ton projet a tenu toutes ses promesses. Nul doute qu’elle sera renouvelée ! Début juillet, Pascal Desamais, administrateur au Crédit agricole Centre-est a récompensé Lorraine Alamartine et Alexandre Boulmé, les lauréats.

Découvrez l’appli SameSame en flashant ce tag

économie samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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ECO NOMIE

Bourse

Nom

Cours au 25/04/16

Variation sur 5 jours

Variation depuis le début d’année

A.S.T GROUPE ADTHINK MEDIA ADVENIS AKKA TECHNOLOGIES ALBIOMA • APRIL ARTPRICE.COM ASSYSTEM ATARI • BIOMERIEUX • BOIRON BURELLE CAP GEMINI • CASINO GUICHARD-PERRACHON • CEGID GROUPE CLASQUIN • COMPAGNIE DES ALPES COMPAGNIE DU MONT-BLANC CREDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE CREDIT AGRICOLE SUD RHÔNE-ALPES DEVERNOIS DIGIGRAM DOLPHIN INTEGRATION DUC ESKER EUROGERM FONCIERE DES MURS GENOWAY GERARD PERRIER • GL EVENTS GROUPE PARTOUCHE HAULOTTE GROUPE INSTALLUX INTEXA • LAFUMA LDLC.COM M.R.M MARIE BRIZARD WINE & SPIRITS MECELEC MEDICREA INTERNATIONAL MEMSCAP MERCIALYS METABOLIC EXPLORER MGI COUTIER • MICHELIN MILLET INNOVATION MONTAGNE ET NEIGE DEVELOPPEMENT • OL GROUPE ORAPI • PISCINES DESJOYAUX PLASTIC OMNIUM PRECIA PRISMAFLEX INTERNATIONAL PSB INDUSTRIES RALLYE • SABETON • SAMSE • SEB SIGNAUX GIROD • SOITEC • SOMFY • SOPRA STERIA GROUPE ST DUPONT SWORD GROUP TESSI THERMADOR GROUPE THERMOCOMPACT TIVOLY TONNELLERIE FRANCOIS FRERES • TOUPARGEL GROUPE U10 VDI GROUPE VILMORIN AND CIE XPO Logistics Europe

4,05 € 1,37 € 2,30 € 31,85 € 15,73 € 11,49 € 11,71 € 25,46 € 0,23 € 140,45 € 86,00 € 836,01 € 88,73 € 45,79 € 61,27 € 30,32 € 17,10 € 132,00 € 67,20 € 164,50 € 134,00 € 0,92 € 2,98 € 0,93 € 35,02 € 18,00 € 27,50 € 1,53 € 38,30 € 17,94 € 37,80 € 15,50 € 340,00 € 2,33 € 19,09 € 34,93 € 1,55 € 16,44 € 2,28 € 5,88 € 1,58 € 21,26 € 2,30 € 20,74 € 95,77 € 22,01 € 1,76 € 2,90 € 8,73 € 9,60 € 29,46 € 155,00 € 6,90 € 45,20 € 14,97 € 14,91 € 134,68 € 122,75 € 14,98 € 0,81 € 364,00 € 108,65 € 0,14 € 24,86 € 141,66 € 81,00 € 33,48 € 18,40 € 97,00 € 4,70 € 4,26 € 5,96 € 62,40 € 199,80 €

5,5% 6,2% -2,1% 4,1% 3,6% 2,0% 1,6% 6,5% -4,2% 11,6% 3,6% 2,1% 1,3% 3,9% 0,2% 0,7% 0,8% 0,8% -3,7% 0,2% 0,0% 0,0% 0,0% 2,2% -1,4% 0,1% -1,8% 2,0% 1,5% 1,1% 0,4% 3,1% 0,0% 0,0% 0,0% 3,0% 0,6% 0,9% 7,0% 2,1% -3,1% 2,1% 10,6% 0,0% 0,7% -4,3% 0,6% 0,7% 0,9% 8,5% 4,3% 0,0% -0,9% -0,7% 3,0% 0,1% 1,8% 3,1% -2,5% 2,5% 4,0% 5,7% 7,7% 2,6% 0,5% 1,1% -0,1% 2,8% 4,5% 1,1% 1,4% -1,0% 1,5% 0,5%

43,6% 7,0% -42,8% 17,8% 5,2% -3,4% -12,2% 6,0% 0,0% 27,8% 15,4% 9,8% 3,7% 7,9% 17,6% -12,1% 10,5% 29,4% 4,2% 7,4% 4,7% 26,0% -17,7% -21,2% 11,9% 2,6% 3,8% -14,5% 16,1% 7,7% 62,9% 11,8% 27,8% -22,3% -4,3% 24,8% 12,3% -18,6% -3,0% -13,3% -23,7% 14,1% -12,5% 9,7% 9,0% -0,2% -11,1% 42,9% -8,0% 24,7% 0,4% 20,5% -20,7% -18,4% 4,3% 13,8% 20,3% 29,8% 7,1% 58,3% 4,3% 0,3% -12,5% 2,3% 11,4% -6,9% -5,5% 8,3% 1,8% -1,1% 3,9% -8,6% -5,7% -3,4%

La dynamique US

L’indice 20 ARA a progressé de 2,9 %, le CAC 40, lui, enregistrant une hausse de 2,6 % sur la même période. Le secteur de la consommation a contribué pour près de la moitié de la performance de l’indice régional

La solidité des dépenses de consommation, de l’immobilier résidentiel et des commandes de biens durables ont alimenté l’hypothèse d’une remontée des taux directeurs de la Banque centrale américaine (FED) dès septembre. Les derniers chiffres économiques sont venus la tempérer. En effet, l’ISM manufacturier (enquête auprès des directeurs d’achat) est repassé en août sous le seuil de 50 qui traduit la frontière entre expansion et baisse à venir de l’activité. La plupart des composantes de l’indice sont en repli avec notamment une baisse importante pour les commandes et la production. Plus inquiétant encore, le ratio nouvelles commandes sur stocks, historiquement bien corrélé avec le PIB, chute de manière brutale et n’augure pas d’une accélération de la dynamique. Dans ce contexte, la publication du rapport sur l’emploi était largement attendue. Là aussi, les résultats ont été en deçà des attentes. L’économie américaine a créé « seulement » 151 000 emplois en août contre 180 000 anticipés et 275 000 en juillet. De même, le taux de chômage est resté inchangé à 4,9 % alors que le consensus prévoyait une baisse à 4,8 %. Enfin, la croissance du salaire moyen a légèrement ralenti à 0,1 % en août contre + 0,3 % le mois précédent. Plusieurs voix de la FED, dont son vice-président, estimaient que l’économie américaine était suffisamment solide pour amorcer un relèvement des taux directeurs. Les dernières données économiques plaident au mieux pour une hausse en décembre. La prochain Beige Book sera étudié en détail pour confirmer ou non l’affaiblissement de la conjoncture et son côté durable ou simplement transitoire. Patrick Perret, directeur financier de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes

• Présence dans l’indice 20 A.R.A

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Dossier

ECO NOMIE

Auvergne-RhôneAlpes, une région en bonne santé Une offre de soin globalement dense, un taux de mortalité régional parmi les plus faibles de France, des établissements de recherche en pointe, une industrie de la santé florissante, dont quelques têtes de ponts de niveau mondial, des clusters d'excellence réputés… Auvergne-Rhône-Alpes est, à tous les points de vue, une région « en bonne santé ».

© Stocklib / Yuriy Klochan

Dossier réalisé par Stéphanie Borg

économie samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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ECO NOMIE

Dossier lère régionale. En matière de santé, comme dans tous les autres secteurs, la nouvelle région s'organise : les deux Agences régionales de la santé (ARS) ont fusionné, la Mutualité française a engagé le processus, l'hospitalisation privée donne des signes de rapprochement. Côté synergies entrepreneuriales, les clusters dédiés à la santé, souvent en pointe dans la région, entament les démarches pour se rapprocher. Avec un seul mot d'ordre : la complémentarité.

Clara, une longue tradition de coopération interrégionale

Véronique Trillet-Lenoir

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), être « en bonne santé » relève « d'un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». Au regard de cette définition, la région Auvergne-Rhône-Alpes présente toutes les conditions. Comparée aux autres régions françaises, la population de la nouvelle région présente « un état de santé relativement favorable », selon l'Atlas Auvergne-Rhône-Alpes 2016, édité par l'Insee. Avec un taux de 1,7 pour 1 000 habitants de moins de 65 ans, notre région affiche le taux de mortalité prématurée le plus faible. Néanmoins, ce bon palmarès cache des inégalités importantes entre les différents départements. L'Ain et la Savoie affichent des taux très bas, tandis que l'ouest de la région, et notamment l'Allier, affiche des taux importants. « Ce département, avec la Haute-Loire, affiche un taux de mortalité par cancer, rapporté au nombre d'habitants, supérieur à la moyenne nationale. Nous sommes en train de mener des recherches pour expliquer ce phénomène, mais il semblerait que le taux de mortalité soit calqué sur les inégalités sociales et les niveaux socio-économiques. Il est clairement à rapprocher de la faible densité médicale, du seuil de pauvreté ou de l'accès aux campagnes de prévention, c'est là tout l'enjeu des nouvelles politiques locales et régionales de santé », explique Véronique Trillet-Lenoir, présidente du comité de direction au Clara (Canceropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes) et conseil-

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Le Cancéropole Lyon Auvergne-Rhône-Alpes (Clara) intervient, depuis sa création, sur les deux territoires aujourd'hui réunis. Précurseur du regroupement territorial, le Clara anime, fédère, structure et finance, depuis son lancement, la recherche contre le cancer sur l'ensemble de la région Auvergne Rhône-Alpes. « Mes prédécesseurs pensaient qu'il serait bénéfique pour notre action que notre périmètre d'intervention soit suffisamment vaste pour atteindre une taille critique et compter sur le territoire national », souligne Véronique TrilletLenoir, présidente du comité de direction au Cancéropole. Le mouvement de concentration régional actuel renforce les actions de coopération du Cancéropole entre les deux entités. « Auvergne et Rhône-Alpes, c'est l'adjonction de forces et de compétences complémentaires. Bien sûr, ce n'est pas l'équité en permanence, au regard de la prépondérance de certains territoires. Mais c'est notre rôle de repérer les projets, d'identifier les équipes et de permettre leur travail commun pour leur donner à tous accès aux financements, conditions incontournables pour la recherche. Auvergne a des compétences en matière de recherche en imagerie médicale, nutrition et génétique, et multiplie les actions en faveur du cancer de la prostate », poursuit la présidente. Ainsi, en 2015, deux projets impliquant chacun une équipe lyonnaise et une équipe auvergnate ont vu le jour, l'un portant sur les prédispositions génétiques favorisant l'apparition des cancers du sein, l'autre sur les facteurs favorisant la cancérisation dans les cellules embryonnaires. Pour le moment, le Cancéropole n'envisage pas d'installer une antenne physique en Auvergne, les déplacements entre les différentes entités étant largement faisables. En 2015, le Clara bénéficie de 2,3 M€ alloués au soutien de 24 projets, 3 000 chercheurs mobilisés et 70 entreprises régionales impliquées dans la recherche au sens large.

Auvergne : 3 clusters nutrition/santé La partie auvergnate de notre région abrite trois clusters très spécifiques autour de la prévention, de la nutrition et du mieux vieillir. C'est l'Agence régionale de développement économique (ARDE) qui coordonne les actions des clusters d'excellence de la région et leur apporte un soutien technique. Nutravita (alimentation, nutrition, santé) travaille sur le vieillissement en bonne santé, une thématique que le cluster (60 adhérents) développe avec l'INRA et le Centre régional de nutrition humaine (CRNH). Pharmabiotic research institute, petit cluster d'une trentaine d'adhérents dédié aux probiotiques, œuvre pour faire reconnaître ces nutriments comme

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Dossier

ECO NOMIE

MFRA. La veille, l’assemblée générale de la Mutualité Française Auvergne (MFA) avait également approuvé unanimement ce rapprochement. Le 13 décembre prochain se tiendra l’assemblée générale élective de l’Union régionale AuvergneRhône-Alpes. La composition du nouveau conseil d’administration et des membres du bureau sera alors connue et marquera la naissance officielle d'une grande région mutualiste qui représentera 470 mutuelles adhérentes, plus de 4 millions de personnes protégées, environ 13 200 salariés, près de 450 services de soins et d'accompagnements mutualistes comme des crèches, de centres optiques et dentaires, des établissements de courts et moyens séjours

des aliments - l'Auvergne abrite les principaux fabricant français du secteur. Enfin, InnovaTherm, le dernier-né (lire le dossier de notre dernière édition), compte déjà une vingtaine de membres, essentiellement des stations thermales. Au total, une petite centaine d'entreprises auvergnates, ou représentations locales d'entreprises nationales et internationales, animent ces différents réseaux. Mais « les potentialités de la région sont encore nombreuses », estime Sonia Lopez, chargé de l'animation de la politique des clusters pour le compte de la Région. Et d'ajouter : « Comme c'est désormais une seule et unique Région qui va financer nos activités, nous allons forcément nous inscrire dans une logique de rapprochement. Il y aura des mouvements à venir, nous y travaillons pour le moment ». Même constat du côté de Lyonbiopôle. « Idéalement, nous pourrions nous associer avec une structure locale pour être en proximité », soulignait Philippe Archinard, président de Lyonbiopôle en juin dernier lors de la présentation des résultats du pôle. Pour le moment, rien n'est décidé.

Un réseau de soins multipolaire Depuis le 1er juillet 2016, 15 groupements hospitaliers de territoires ont pris place sur le territoire d'Auvergne-RhôneAlpes. Constitués par l'Agence régionale de santé AuvergneRhône-Alpes, ils s'inscrivent dans la loi de modernisation de santé promulguée le 26 janvier dernier. Ces 15 groupements englobent les 121 centres hospitaliers publics de la région, dont les 4 grands centres hospitaliers de Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Clermont-Ferrand et les 6 centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie. Leurs modalités de fonctionnement sont encore à l'étude. En complément des hôpitaux publics, l'hospitalisation privée complète l'offre du territoire avec 110 établissements et 20 structures d'urgence.

La Mutualité française Rhône-Alpes absorbe son homologue auvergnate L'assemblée générale de la Mutualité française Rhône-Alpes (MFRA) a acté, le 28 juin dernier, son rapprochement avec l'Auvergne. Dans le cadre de la réforme territoriale, plus de 150 délégués mutualistes ont voté, à l'unanimité, la fusionabsorption de la Mutualité Française Auvergne (MFA) par la

15 groupements hospitaliers de territoire en Auvergne-Rhône-Alpes

CHS de Ainay-le-Chateau

CH de Moulins-Yzeure Moulins

CH de Bourbon l’Archambault CH de Montluçon CH de Néris-les-Bains

1 2 3 4 5 6 7 8

1 CH de Grandris-Haute Azergues CH de Chazelles-sur-Lyon 2 CHS de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or CH de St-Laurent-de-Chamousset CH de Thizy-les-Bourgs et Cours-la-Ville CH du Pays de Gier, St-Chamond et Rive de Gier CH de Saint-Symphorien-sur-Coise CH Georges Claudinon, Le Chambon-Feugerolles CH Maurice André, Saint-Galmier Institut Lucien Neuwirth, St-Priest-en-Jarez

Bresse-Haut Bugey

CH Cœur du Bourbonnais Tronget

15

ALLIER

20

Loire

CH Jacques Lacarin Vichy

Allier – Puy-de-Dôme

CH de Beaujeu

CH de Charlieu

CH de Roanne

3 3

1 CH de Villefranchesur-Saône CH de Tarare

CH du Mont-Dore

6

CH d’Ambert

Cantal CH de Brioude

CH de Condaten-Feniers

CH de Mauriac

CH de Murat CH Henri Mondor

AURILLAC

HAUTELOIRE

CH Pierre Raynal Chaudes-Aigues

CANTAL

5

Haute-Loire

1

CH de St Bonnetle-Château

CH du Pays de Craponnesur-Arzon

CH Pierre Gallice Langeac

CH de St-Flour

CH du 7 Forez

5

3

4

8

CH d’Ardèche Nord Annonay

CH d’ Yssingeaux

CH de St-Félicien

CH Emile Roux

LE-PUY-EN-VELAY CH du

Cheylard

4

Nom du groupement Nombre d’établissements membres du GHT Centre hospitalier universitaire ET établissement support du GHT Centre hospitalier ET établissement support du GHT

© ARSARA

Centre hospitalier, centre hospitalier intercommunal ou de proximité Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie-santé mentale Etablissement sur deux sites et siège de l’établissement

12

2

1

CH Sully Eldin Vallon-Pontd’Arc

1 CHU de

GRENOBLE

Genevois Annecy Albanais

Les 15 groupements hospitaliers de la région Auvergne Rhône-Alpes

3

Albertville CH AlbertvilleMoûtiers

CH Michel Dubettier St-Pierred’Albigny

Moûtiers

CH de BourgSt-Maurice

Savoie-Belley

SAVOIE

8

CH de St-Jeande-Maurienne

CHS Alpes Isère Saint-Egrève 2

CH de Modane

Italie ISERE

CH de VALENCE

CH des Vals d’Ardèche

PRIVAS

1

Hôpitaux Drôme Nord

CH de SaintLaurent-du-Pont

Suisse

2 2

CHS de la Savoie Bassens

CHAMBERY

CH de Voiron

Romans-s/Isère

CH de Lamastre

CH d’Ardèche Méridionale Aubenas CH Rocher-Largentière Largentière 2 CH de Joyeuse

Saint-Vallier

HAUTE -SAVOIE

CH Dr Récamier Belley Aix-les-Bains

2

7

CH Andrevetan + Ets public de santé mentale La Roche-sur-Foron

ANNECY

CH de St-Geoireen-Valdaine

CH de Luzy-Dufeillant Beaurepaire CH de Rivessur-Fure CH de Serrières

ARDECHE

Nom

CH L. Hussel Vienne

CHU de SAINT- 2 3 ETIENNE

6 CH Le Corbusier Firminy

CH DufresneSommeiller La Tour

1

CH Gabriel Déplante Rumilly

CH Métropole Savoie

CH Pierre Oudot 1 Bourgoin-Jallieu 1

CH de Reignier St-Julienen-Genevois CH Annecy Genevois

CH de HautevilleLompnes

CH de Morestel

LYON

Léman Mont-Blanc

Evian Thonon-les-Bains Hôpitaux du Léman

CH du Haut Bugey Oyonnax

AIN

Métropole

CH Montgelas Givors 4

3 CH de Sainte-Foy-lès-Lyon

CH Fleyriat

CH Montpensier Trévoux CH CJ Ruivet Meximieux

1 CH Alpes Léman Contamine-sur-Arve 2 Hôpitaux des Pays du Mont Blanc Sallanches, Chamonix

6

BOURGEN-BRESSE

2 1 2

2

Feurs

Montbrison

CH de Billom CH Paul Ardier Issoire

RHONE

LOIRE

CH de Boënsur-Lignon

FERRAND

PUY-DE-DOME

CH de St-Just-la-Pendue

CH de Thiers

Hospices civils de Lyon 1 CH gériatrique du Mont d’Or Albigny-sur-Saône 2 CH de Neuville-sur-Saône

CH du Pays de Gex

CH Michel Poisat Pont-de-Vaux

CH Ain Val de Saône Pont-Veyle

CH de Belleville

CH d’Amplepluis CH Guy Thomas Riom CH Etienne CHU de Clémentel CLERMONTEnval

7

Rhône Nord Beaujolais Dombes

4

Rhône Centre

CHS Le Valmont Montéléger

CH de La Mure

Alpes Dauphiné

9

1 CH Michel Perret Tullins-Fures 2 CH rhumatologique Uriage Saint-Martin-d’Uriage

CH de Die CH de Crest CH de DROME Montélimar 9 CH de Rhône-Vercors-Vivarais Dieulefit 1 CH de St Marcellin CH de Bourg2 CH de Tournon St-Andéol Viviers CH de Nyons

Rhône Sud - Isère

Groupement Nord Dauphiné

4

1 CH de La-Tour-du-Pin 2 CH Y. Touraine Pont-de-Beauvoisin

6

1 CH de Condrieu 2 CH de Pélussin 3 CH de Saint Pierre de Bœuf

CH de Buisles-Baronnies

Sud Drôme-Ardèche

1 CH Claude Dejean Villeneuve-de-Berg 2 CH Léopold Ollier Chambonnas-Les-Vans Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes – 06 Juillet 2016

économie samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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LECTIVITéS

Entièrement français et novateurs, les 2 minibus Navly (un blanc et un rouge), particulièrement destinés aux entrées et sorties de bureau, circuleront du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h sur 1,3 km au cœur du quartier de la Confluence, et ce service sera gratuit durant la phase expérimentale. Cinq arrêts ponctuent ce parcours de la darse au passage Magellan à l'extrémité sud, avec une fréquence variant de 10 à 20 minutes, selon les tranches horaires. L'investissement est estimé à quelque 500 000 €, avec participation du Sytral (100 000 €) et de la Métropole (50 000 €). Le prix unitaire d'une navette étant de 200 000 €.

Depuis quelques jours, il faut composer avec un autre style de navette lyonnaise. Ce n’est pas celle des bistanclaques des pentes de la Croix-Rousse, mais la navette de transport public sans chauffeur « Arma », un minibus électrique de 15 places dont 4 debout, qui circulera à la Confluence durant une année expérimentale.

© Michel Godet

COL

Une navette au pays des canuts

Gérard Collomb, premier passager de Navly, sur les berges de Saône au pied de la Sucrière

On se souvient, à ce propos, du projet qui avait été présenté en 2013 rue de la République et sur les pentes croix-roussiennes, et qui tardait à sortir des cartons. Désormais, la navette est une réalité, fruit d'un partenariat entre la société Navy (président : Christophe Sapet) et le groupe Kéolis (président : Jean-Pierre Farandou) qui ont créé Navly, présidée par Pascal Jacquesson, également DG de Kéolis. Avec le soutien de la Métropole de Lyon et de l'Ademe. Ce projet s'ancre dans les modes doux de déplacements dans l'éco-quartier de la Confluence. Sous le nom de code « Arma », cette navette autonome (6 à 8 heures) circule déjà à l'étranger (Suisse) et a également fait l'objet de plusieurs expérimentations dans l'Hexagone. Fruit d'un PPP (partenariat public-privé), elle est un concentré de technologie avec capteurs, GPS, gestion depuis un PC, lasers, logiciels informatiques spécifiques, radars et autres caméras de guidage en stéréovision, circulant à la vitesse de 20 km/h et attentive au moindre au moindre objet ou personne se trouvant sur sa route. Si un conducteur n'est pas nécessaire, dans le cadre de cette expérimentation, un agent de Kéolis sera toujours présent à bord, selon les recommandations ministérielles. Michel Godet


Transports COL

LECTIVITéS

Lyon accueille ses fermeture du périphérique nord premiers scooters

électriques en libre-service

Après avoir terminé de lourds travaux de mise en sécurité des tunnels de la Croix-Rousse puis de Fourvière, la Métropole de Lyon a lancé depuis fin janvier 2016 les travaux de mise aux normes de sécurité des tunnels du boulevard périphérique nord de Lyon (BPNL). Ces travaux entraînent des fermetures complètes du BPNL les nuits de semaine (de 21 h à 6 h) du 12 au 16 septembre, du 19 au 23 septembre et du 26 au 30 septembre inclus. Les travaux concernent essentiellement la réalisation de communications entre tubes supplémentaires (appelées « intertubes » ou « issues de secours ») ; la mise aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) des intertubes existants ; l’amélioration des systèmes d’évacuation des fumées en cas d’incendie (afin de protéger les usagers lors de leur évacuation d’urgence et de permettre l’intervention rapide des services de secours) ; la tenue au feu des ouvrages et des équipements de sécurité ; l’ajout ou le remplacement de certains équipements de sécurité (réseau d’appels d’urgence, détection d’incendie…). www.onlymoov.com

Perrache : une nouvelle liaison routière ouverte Les automobilistes venant du sud du 2e arrondissement de Lyon par le quai Rambaud, dans le secteur de Perrache, peuvent désormais se diriger directement vers le quartier d’Ainay en passant par la rue Vaubecour, sans avoir à emprunter le pont Kitchener et remonter les quais de Saône en rive droite avant de bifurquer vers la place Bellecour, comme c’était le cas jusqu’ici. Ces travaux ont été conduits sous maîtrise d’ouvrage de la Métropole de Lyon. Ils ont principalement consisté à supprimer une partie du terre-plein central au niveau du carrefour Kitchener-Rambaud et à autoriser la traversée des véhicules grâce à la modification du fonctionnement du carrefour à feux qui a été adapté à cette nouvelle configuration. Cette amélioration est le prélude à la requalification prochaine du pôle d’échanges multimodal de Perrache et à la piétonisation prochaine de la voûte ouest de Perrache, travaux qui interviendront dans le courant de l’année 2017. Le projet vise à réparer la « fracture historique » qui a littéralement coupé en deux le centre-ville de Lyon.

© Guillaume perret

© NYS Air Tech Photo

Lyon Parc Auto (LPA) lance une offre de scooters électriques en libre-service. Une première hors de l'agglomération parisienne.

La station LPA Scooters du parc des Terreaux Après le stationnement des vélos dans ses parcs, la voiture en autopartage (Citiz), l'accès, pour ses abonnés, au service Velo'v à conditions préférentielles, LPA inaugure un service de scooters électriques en libre-service. Disponibles dans 3 parcs de stationnement (Terreaux, Les Halles et Gare de la Part-Dieu) après inscription (30 € TTC par an) sur son site dédié, 10 scooters électriques Govecs entièrement équipés (casque ajustable, antivol, top case, gilet fluorescent, poncho de pluie) permettent de se déplacer pendant 50 km, l'autonomie maximale de la batterie, au tarif de 6 € TTC de l'heure. Pour pouvoir utiliser ce service, il faut avoir 20 ans minimum selon certaines conditions (permis de conduire ou BRS pour ceux nés après le 1er janvier 1988). Si le service est proposé par LPA, le système est fourni et exploité par Wattmobile, une start-up aixoise spécialiste de la location de véhicules électriques, récemment rachetée par Indigo (ex-Vinci Park). L'entreprise publique locale renforce ainsi ses positions en matière de mobilité. " Nous contribuons, à notre façon, à l'évolution de la ville et de ses nouveaux

usages en matière de déplacements urbains ", souligne Louis Pelaez, Pdg de LPA. Pour le moment, ces 10 scooters sont proposés à titre expérimental. " Nous avons du temps pour mettre en place ce type de service. Nous savons, grâce à notre retour d'expérience en matière d'autopartage, que les évolutions peuvent être longues. Ces dix scooters nous permettrons de mieux connaître les attentes et les besoins des usagers en matière de véhicules électriques de ce type. Et notre position à la Part-Dieu nous permettra davantage d'étudier le comportement des professionnels ", poursuit le président. Pour inciter les usagers à s'abonner, et réduire les risques d'accidents, LPA offre à ses abonnés volontaires une formation de 2 heures sur scooters électriques en milieu urbain dispensée par les auto-écoles Marietton. En fonction des résultats (LPA n'a pas dévoilé d'objectifs précis), le service pourrait progressivement s'étendre à d'autres parcs, puis à des stations mobiles, sur le même modèle de ses voitures en autopartage. Stéphanie Borg

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CULT

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L'onl entre dans la danse Leonard Slatkin ouvre la saison avec Le Sacre du printemps, chef-d’œuvre de Stravinsky, premier jalon d’une affiche qui fait la part belle à la musique russe et au minimalisme américain.

la toscane beaujolaise en musique A 35 km de Lyon, dans le pays des Pierres dorées, la cour du château féodal de Rochebonne à Theizé accueille les amis du pianiste caladois Hervé Billaut. Invité d’honneur de cette 12e édition des Rendez-vous de Rochebonne, le pianiste Jean-Philippe Collard ouvre un festival, cette année consacré... aux cuivres, avec des œuvres de Schumann et Chopin. Le lendemain, l’ensemble Saqueboutae fera résonner la musique ancienne (17 h) et le trompettiste Thierry Caens coordonnera un programme consacré à Dvorak, Poulenc et Saint-Saëns (21 h). L’ensemble Syntonia jouera La Truite de Schubert avant un divertissement à la hongroise joué à quatre mains par Hervé Billaut et Guillaume Coppola (18 h). Le piano, inscrit dans l’ADN de Rochebonne, reprend définitivement les droits dimanche à 17 h 30, en clôture, avec le duo Billaut/Coppola. Au programme : des transcriptions pour deux pianos de tubes de Mahler, Brahms, Dukas, Stravinsky et même de Holst. Du 16 au 18 septembre, www.rdv-rochebonne.fr

Leonard Slatkin à la baguette

Après six ans à la direction musicale de l’Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin a décidé de ne pas solliciter un troisième mandat. « Quand on a atteint les objectifs fixés, avec la fierté de ce qui a été fait, il est temps de partir ». En consacrant la saison à la musique russe et au minimalisme américain, le maestro américain, né à Los Angeles dans une famille de musiciens originaires de la Russie tsariste, rend hommage à ses origines. En attendant l’intégrale des six symphonies de Tchaïkovski, programmées en novembre, l’Orchestre national de Lyon fait écho à la Biennale de la danse avec Le Sacre du printemps (sous-titré Tableaux de la Russie païenne), troisième ballet de Stravinsky après L’Oiseau de feu et Petrouchka. En mai 1913, à la création par les Ballets russes de Diaghilev, l’œuvre provoque un scandale mémorable. La première prend des allures de pugilat, obligeant le chorégraphe Nijinsky à crier, depuis les coulisses, les indications à des danseurs incapables d’entendre l’orchestre couvert par le chahut de la salle. Un vrai « Massacre du printemps ». Pourtant, ce feu d’artifice de rythmes et de couleurs, ce rite païen, changera le cours de l’histoire de la musique et inspirera les plus grands chorégraphes du XXe siècle, particulièrement Maurice Béjart, Angela Preljocaj et bien entendu Pina Bausch. Les musiciens lyonnais, qui connaissent bien cette partition qu’ils jouent régulièrement, l’interprètent à deux reprises. Deux pièces de John Adams et de John Cage ainsi que la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov précèderont la première ; le très dansant España de Chabrier, la seconde. Antonio Mafra

Auditorium, le 15 septembre à 20 h et le 17 septembre à 18 h, www.auditorium-lyon.com


CULT

Spectacle vivant

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Viens, je t'emmène... voir Résiste Recyclant les tubes de Michel Berger dans un décor n'ayant rien à envier aux superproductions de Broadway, la comédie musicale de France Gall déborde d'énergie et de spontanéité.

LiVres aNCieNs et MOderNes VOYaGe - daUphiNe JULes VerNe Expert. C.N.E Cabinet Edgard Daval 2 place Gailleton - 69002 LYON (sur RDV) - www.edgard-daval.com

© Body

Mardi 20 septeMbre 2016 à 14h

Charlotte Mounard

BLAEU. Le Théâtre du monde ou Nouvel Atlas. 4000/6000 €

Importante et remarquable collection de 750 canivets et images pieuses des XVIII e et XIX e siècles. 3 000 / 5 000 €

Expositions publiques : • Lundi 19 septembre de 14h à 18h • Mardi 20 septembre de 9h30 à 12h Vente en live sur Drouot Live et catalogue complet sur www.artcurial-lyon.com

Commissaires-priseurs Michel Rambert et Agnès Savart 2-4 rue Saint-Firmin 69008 Lyon Tel : +33 (0)4 78 00 86 65 contact@artcurial-lyon.com www.artcurial-lyon.com

ARTCURIAL PREMIERE MAISON FRANÇAISE DE VENTES AUX ENCHERES PUBLIQUES

Agrément 2200-116

Si maman si, Les Princes des villes, Musique… Enfants des années 70 et 80, nous avons tous un jour fredonné ces airs inscrits au panthéon de la variété française. À commencer par le metteur en scène Ladislas Chollat, choisi par France Gall pour orchestrer Résiste. « J’ai 40 ans, je fais donc partie de la génération Berger / Gall, explique ce Stéphanois d’origine. Je tenais à transmettre ce répertoire aux jeunes avec un message : ose t’affirmer, ose devenir toi-même ». Auréolé en 2014 d’un Molière du meilleur spectacle privé pour Le Père, Chollat change radicalement de registre et aborde ce nouveau challenge en s’inspirant des comédies musicales américaines. En résulte un plateau tout feu tout flamme, où les chansons iconiques le dispute aux chorégraphies de Marion Motin, auteure des singuliers pas de danse de Stromae et Christine And The Queens. Qui pourra sauver le Lola’s club, cette boîte de nuit tenue par un père et ses deux filles et menacée de faillite ? Mandoline ? Angelina Dumas ? À moins qu’il ne s’agisse de ce pianiste qui joue debout, accompagné de son éternelle groupie lui susurrant quelques mots d’amour ? Au total, ils sont 27 à évoluer sur scène. Novices pour la plupart, tous s’en donnent à cœur joie dans ce joyeux medley bourré de références, avec une mention spéciale pour le jeune Gwendal Marimoutou (Tennessee), irrésistible en amoureux gauche et transi. Quant à France Gall, qui fuit les projos depuis 1996, elle fait le lien entre les différents actes aux moyens de saynètes filmées. « J’ai voulu un spectacle qui soit intemporel. Un mélange entre les années 70 et l’époque actuelle », explique Ladislas Chollat. Pari gagné : la comédie musicale ayant séduit plus de 350 000 spectateurs, l’éternelle épouse de Michel Berger plancherait déjà sur un Résiste 2. Halle Tony Garnier, les 16 et 17 septembre

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CULT

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LYON NE MANQUE PAS D'HUMOUR Ce n'est pas une blague : deux festivals d'humour se partagent l'affiche la dernière semaine de septembre. Deux fois plus d'occasions de se faire plaisir et découvrir les talents de demain.

Régis Mailhot ouvre le bal de « Just pour Lyon » le 24 septembre

Chaque automne depuis 2013, la capitale des Gaules est un peu the place to laugh. Deux festivals « café-théâtre » d’envergure pour un public friand de blagues et des organisateurs qui, eux aussi, ont le sens de l’humour : avouez que programmer les événements aux mêmes dates, c’est plutôt comique ! « Just pour Lyon » et le Festival d’humour de l’Espace Gerson se télescopent sur l’éphéméride. Soit. Une malencontreuse collision qui n’empêche pas la qualité d’être au rendez-vous. Exprimée différemment, voilà tout. « Just pour Lyon » - organisé depuis trois ans à l’initiative du groupe Just pour Rire et en collaboration avec plusieurs chaînes nationales - joue résolument la carte des stars. La preuve avec Régis Mailhot, qui

ouvre le bal le 24 septembre avec un plateau politique réunissant les trublions Bernard Mabille et Willy Rovelli. Investissant principalement la Salle 3000, le festival s’autorise quelques incursions au Complexe du Rire, au Boui-Boui ou encore au Rideau Rouge. Une multiplicité de salles où les spectateurs pourront retrouver l’ingérable Yassine Belattar, le diable nommé Laura Laune, mais aussi Jean-Luc Lemoine, Claudia Tagbo, Alex Vizorek… Sans oublier la Nuit des Gones, présidée par Gilbert Rozon, avec un plateau 100 % lyonnais. Côté Gerson, on voit plus le Festival d’Humour comme un tremplin pour la nouvelle génération du rire. Aussi à Saint-Paul, on parie sur la découverte et l’audace. Parrainée par l’humoriste amoureux des mots Vincent Roca (qui lance les festivités avec deux représentations de son spectacle Délirium très Mots), cette 4e édition ouvre ses portes à neuf talents en devenir. Parmi eux, le fou Jérémy Vaillot, la nouvelle venue Margot Winch ou encore le pince-sans-rire Matthieu Penchinat. Tantôt touchants, tantôt extravagants voire carrément effrontés, les joyeux drilles sont tous irrésistiblement drôles. Le public, les professionnels et la presse auront pourtant la difficile tâche de les départager pour délivrer les 3 prix du festival. Des récompenses remises au cours de la soirée de clôture au Radiant-Bellevue (déjà complète), présentée par le lauréat 2015 Bruce Fauveau, avant le show de Guillaume Meurice. Que demande le peuple ? Charlotte Mounard

Festival d’humour de l’Espace Gerson, du 26 septembre au 1er octobre « Just pour Lyon », du 24 septembre au 1er octobre

© LOUISE ROSSIER

Et aussi…

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Vincent Dedienne

Valérie Lemercier

Résonnant sur Canal + et France Inter, ses chroniques amènes nous ont fait rire semaine après semaine… S’amusant des politiques, des people, du citoyen, Vincent Dedienne vise le cœur avec des balles à blanc : avec justesse, mais sans désir de nuire. Dans S'il se Passe Quelque Chose, son premier one-man show, il délaisse son prochain pour se livrer à l’exercice délicat de l’autobiographie. En deux sketches, le jeune homme de 28 ans retrace son parcours, de son enfance mâconnaise à la Comédie de Saint-Etienne. À la fois drôle et sensible, le petit prince du rire s'amuse des banalités du quotidien, virevolte entre pudeur et impudeur. Tendre et attachant.

Y’a pas à dire, elle nous avait manqué. Notre BCBG préférée retourne à ses premières amours avec son 5e one-woman-show, sobrement intitulé Valérie Lemercier en tournée. « Je veux provoquer, surprendre et parler de ce qui me frappe », annonçaitelle en octobre dernier. Naviguant entre liberté, fantaisie et humour farfelu, le spectacle s’annonce prometteur et fait déjà partie de ces rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte. On nous promet de la fantaisie, de nouveaux personnages désopilants, des danses improbables… L’humoriste va démontrer qu’elle est restée une véritable bête de scène, quelque 25 ans après ses débuts.

Théâtre de la Croix-Rousse, du 29 septembre au 1er octobre

Bourse du Travail, le 18 octobre

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CULT

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RENTRÉE SUR TOUS LES FRONTS Livres anciens, cabinet de curiosités, arts primitifs et arts d'Asie mais aussi peintures anciennes et modernes sont au catalogue des premières ventes de la rentrée.

Crâne de Tyrannosaurus Rex, moulage en résine à l'échelle 1, estimé 5 000 / 7 000 €

Pas de répit sur le front des enchères, avec dès ce mois de septembre plusieurs ventes cataloguées au cours desquelles seront présentées des pièces de première importance. Excellent présage pour cette fin d'année 2016 qui laisse entrevoir une activité de premier ordre sur le marché.

Crâne de Tyrannosaurus Rex et masques africains aux Brotteaux Originalité et curiosité sont sans conteste les motsclefs de la vente proposée le mardi 20 septembre par Maître Claude Aguttes aux Brotteaux. Au catalogue, on note le moulage en résine d'un exceptionnel crâne de Tyrannosaurus Rex reproduit à l'échelle 1. Présenté sur son support en métal, ce crâne haut de 125 cm pour une longueur de 137 est attendu entre 5 000 et 7 000 €. Plus loin, on retient encore un très beau spécimen naturalisé d'ours polaire sur socle en station bipède estimé entre 20 000 et 30 000 €, tandis

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qu'en matière d'arts primitifs, l'attention est retenue par un bel ensemble d'art de l'ethnie Himba de Namibie dont une superbe et rare coiffe de mariage complète estimée entre 2 500 et 3 000 €. Suite de la visite avec une belle collection de minéraux dont un rare et très important groupe de cristaux du Mont-Blanc attendus entre 800 et 1 000 €, mais également, pour les amateurs d'insectes, un intéressant ensemble de Mantidae d'Indonésie composé de 39 spécimens localisés présentés en boîte pour lequel il faudra engager 300 à 400 €. Hôtel des ventes des Brotteaux, Maître Claude Aguttes, mardi 20 septembre à 14 h 30, catalogue complet et horaires d'expositions sur www. aguttes.com

Le Théâtre du Monde chez Artcurial Rentrée studieuse pour Maîtres Michel Rambert et Agnès Savart chez Artcurial, avec une très belle vente de livres anciens et modernes qui devrait laisser pantois plus d'un bibliophile. Dans la bibliothèque, on remarque dès le premier coup d'œil un superbe exemplaire du Théâtre du Monde ou nouvel atlas de Guillaume et Jean Blaeu , troisième partie, en format in-folio publié en 1644 à Amsterdam. Consacrée à l'Italie, cette troisième partie est habillée d'une reliure en velin ivoire rigide et comporte 66 cartes gravées mises en couleurs à l'époque. Malgré quelques piqures, cet exemplaire resté dans un état très pur est estimé

entre 4 000 et 6 000 €. Plus loin sur les présentoirs, on retient encore Isole Famose, Porti Fortezze, E Terre Maritime Sottoposte Alla Serma Sigria di Venetia de Giovanni Francesco Camoccio, très rare recueil de cartes illustrant la guerre entre la Turquie et l'Italie (1570-1573). Assemblé à partir de 1575, cet exceptionnel ensemble de cartes en format oblong dans une reliure en velin souple ivoire d'époque devrait facilement atteindre son estimation établie entre 10 000 et 15 000 €. Plus anecdotique enfin, une importante et remarquable collection réunissant plus de 750 canivets et images pieuses des XVIIIe et XIXe siècles montés sur charnières pour timbres et conservés dans douze chemises est attendue quant à elle entre 3 000 et 5 000 €. Artcurial Lyon, Maîtres Michel Rambert et Agnès Savart, mardi 20 septembre à 14 h, catalogue complet et horaires d'expositions sur www.rambert.fr et www.interencheres.com

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Amoureux de la peinture à Lyon Presquîle Cinquième Grande vente des amoureux de la peinture à Lyon Presqu'île, sous le marteau de Maîtres Bremens et Belleville. Plus de 300 œuvres provenant de successions et collections locales sont inscrites au catalogue à la lecture duquel on retient notamment un Portrait cubiste au trèfle, huile sur toile de Jean Darna estimée 100 / 150 € mais également Le carnaval des brocanteurs, autre huile sur toile de Lazare Aramov estimée entre 100 et 200 € ou encore cette Composition africaniste au masque tribal et aux fleurs, huile sur panneau de Fernand Collomb attendue pour sa part entre 80 et 120 €. Hôtel des ventes Lyon Presqu'île, Maîtres Bremens et Belleville, jeudi 22 septembre à 18 h, catalogue complet et horaire d'expositions sur www.interencheres.com Philippe Jayet

Portrait cubiste au trèfle par Jean Darna, estimé 100 / 150 €


Style

ENTREZ DANS LA DANSE La 17e Biennale de la danse de Lyon aura lieu du 14 au 30 septembre. Un festival haut en couleurs, à la fois populaire et expérimental qui donne envie d’aérer ses gambettes et ressortir ses ballerines du placard. Et pour un look 100 % petit rat, suivez le guide. Charlotte Mounard

André, 59 €

CHIGNON MON BEAU CHIGNON Ce kit super complet comprend filets, pinces neige, pinces plates et élastiques. Le tout dans une jolie pochette signée Repetto Paris, qui nous livre, en prime, la notice pour un chignon digne de Natalie Portman dans Black Swan. Repetto, 10 €

DÉFILÉ

« ENSEMBLE », C'EST TOUT Le dimanche 18 septembre, la Biennale de la Danse vous donne rendez-vous pour son défilé de clôture traditionnel. Imaginez ce que peut donner la plus grande parade chorégraphique d’Europe : une douzaine de groupes issus de toute la région, une rumba Tarentelle endiablée menée par quelque 5 000 personnes à l’unisson... Un moment inoubliable à partager sur la thématique « Ensemble ». Attention, les réservations sont obligatoires (biennaledeladanse. com).

Rendez-vous au stade de Gerland le 18 septembre à 16 h

TOP CONFORT Léger et aguicheur en été, le cache-cœur se mue en véritable cocon à l’approche des jours plus frais. On adore la matière douce comme du coton, les fronces légères aux poignets et les fleurs ton sur ton du top Nora white by Phalaenopsis. Phalaenopsis Paris, 69 € © REPETTO

&M

© ANDRÉ

© PHALAENOPSIS

H&M, 9,99 €

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DE VIVRE

TURLU-TUTU Cet automne, le tutu revient en force chez les fashion-addicts. On opte pour la jupe en tulle version Zara, que l’on n'hésite pas à porter avec un Perfecto et une paire de boots en cuir ajourées pour un look automnal stylé. Zara, 39,95 €

© ZARA

BODY ADDICT Ni sous-vêtement, ni tout à fait habit à part entière, le body fait souvent débat sur la planète mode. Les moins téméraires opteront pour ce modèle en jersey côtelé et petit col droit, associé à une jupe en cuir ou un denim tout simple.

L’INDISPENSABLE Dans la famille ballerines, je veux le modèle Colombine. Un joli soulier parfait pour la mi-saison, agrémenté d’un lacet qui renforce l’esprit danseuse. On aime la tige en cuir pailletée, qui donne à la chaussure un petit côté tenue de soirée.

ART


ART

de vivre

Bien-être santé

Vaccination contre le cancer du col de l’utérus : 10 ans de recul

© Phovoir

Dix ans de recul et seulement 14 % de couverture vaccinale. Deux chiffres pour résumer la situation en matière de vaccination contre le cancer du col de l’utérus en France. Dix ans après la mise sur le marché du premier vaccin, moins d’une jeune fille sur cinq de 11 à 14 ans est effectivement protégée. Loin, très loin des taux enregistrés dans d’autres pays. Pourtant, les données scientifiques rassurantes ne manquent pas.

Proposée depuis 2006 en France, la vaccination HPV cible les types de papillomavirus à l’origine de plus de 70 % des cancers du col de l’utérus : les HPV 16 et 18. Elle est aujourd’hui introduite dans les calendriers vaccinaux de 18 pays européens dont la France. Dans au moins trois d’entre eux (Portugal, Royaume-Uni, Suède) ainsi qu’en Australie, le taux de couverture a atteint 80 %. Et ceci grâce à la vaccination en milieu scolaire. En France, le programme de vac-

cination est « opportuniste », avec un taux de couverture de… 14 % ! Pédiatre à Aix-les-Bains, le Dr François Vié Le Sage oscille entre exaspération et découragement. « Il existe un populisme anti-scientifique en France, aggravé par une succession d'évènements (comme la vaccination hépatite B ou encore la campagne de vaccination grippe H1N1) gérés parfois de façon ambigüe par les pouvoirs publics. Le lancement de la concertation citoyenne

alimentation

La noisette, pas que pour les écureuils ! Parmi les fruits de fin d’été et d’automne, la noisette est un must pour la santé. Elle renferme des lipides insaturés, faisant d’elle une excellente source d'énergie. Les nutritionnistes la recommandent volontiers en cas de petit creux en cours de journée. Elle concentre aussi une quantité importante de vitamines (notamment E, B9, B1, B6, B5), de minéraux et d’oligoéléments. Comme notamment le fer, le magnésium, le zinc et le calcium. Cet oléagineux est également riche en protéines, faisant d’elle un élément de choix pour les végétariens. Pour la manger fraîche, sachez enlever la partie verte du fruit. Pour ce faire, pincez fort l’involucre (la collerette qui entoure la noisette) afin de faire sortir la coque. Ensuite, cassez la noisette avec un casse-noisette adapté à la taille du fruit, tout en prenant soin de ne pas l'écraser. Dégustez ! Vous pouvez presque la consommer sans modération. Elle contient tout de même plus de 600 calories pour 100 g. Si vous souhaitez la cuisiner, vous pouvez tenter la version grillée. Simple et efficace. Mettez les noisettes décortiquées sur une plaque de cuisson. Enfournez-les et laissez-les quelques instants sur le gril. Puis sortez-les et laissez-les tiédir. En frottant avec un chiffon propre, éliminez la peau qui a craquelé sous l'action de la chaleur. Succulent ! Autre option, la poêle. Cela ne vous prendra qu’une minute pour torréfier les noisettes sans matière grasse, pour en intensifier le goût. Autre bonheur gustatif. A vous de jouer !

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incluant 58 publications. Avec notamment une réduction rapide des infections HPV, mais aussi une diminution de l’incidence des lésions précancéreuses observée entre 3 et 5 ans après l'introduction des programmes de vaccination en Australie, Canada, Danemark, Suède et Etats-Unis. « L’efficacité de la vaccination HPV a effectivement été démontrée dans de nombreuses études que ce soit sur l’infection à HPV, sur les verrues génitales et sur les lésions précancéreuses, notamment en Australie », poursuit le Dr Vié Le Sage. « Nous aurons bientôt le recul suffisant pour bénéficier de données sur les cancers euxmêmes ». Dernier point crucial : la vaccination, si efficace soit-elle, ne doit pas nuire à la poursuite de la réalisation de frottis, à partir de 25 ans. « Tout simplement car les 2 vaccins couvrent 70 % des cancers du col », conclut le Dr Vié Le Sage. Et si vous avez une question, n'hésitez pas à interroger votre médecin ou gynécologue.

sur la vaccination… encore peu visible, pourrait être une opportunité pour répondre aux questions et augmenter le niveau de confiance ». Plus de 60 millions de jeunes filles ont été vaccinées dans le monde. Les données en termes de tolérance et d’efficacité en vie réelle s'accumulent. Et la balance bénéfice risque reste favorable. En France, une étude portant sur plus de 2,2 millions de jeunes filles de 13 à 16 ans a montré que « la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) n’entraîne pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes ». Cette étude a détecté une probable augmentation après vaccination du risque de survenue du syndrome de Guillain-Barré, une maladie aigue rare du système nerveux. Mais ce risque demeure toutefois limité. Quant à l’efficacité en vie réelle, elle vient une nouvelle fois d’être mise en évidence dans une revue de la littérature scientifique

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Le monde façon végane

Pour un démarrage tout en douceur…

Dans son ouvrage Vivre Végane, Gwendoline Yzèbe détaille tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur un mode de vie qui alimente les fantasmes.

• Un fondant au chocolat 100 % végane Devenir végane ne signifie pas dire adieu à la gourmandise ! La preuve avec ce dessert 100 % validé par les experts. • 100 g de chocolat noir • 40 g de sucre rapadura • 10 g de poudre d’amandes • 40 g de farine de blé complet ou de riz • 10 cl de crème végétale • 250 ml d’huile d’olive Faire fondre le chocolat au bain-marie. Mélanger les farines, la poudre d’amandes et le sucre. Ajouter la crème végétale et l’huile, mélangez. Ajouter le chocolat. Verser la préparation dans des ramequins et mettre au four 10 mn à 180°C. Déguster encore tiède. • Savon d’Alep liquide Lorsque l’on détaille la liste des ingrédients dans les cosmétiques, on se rend compte de la quantité de produits nocifs que l’on utilise tous les jours. Aussi, les réaliser soi-même est la garantie d’avoir un produit répondant à l’éthique végane, mais aussi 100 %

Nouvelle mode pour ses détracteurs, tendance de fonds pour ses adeptes, le véganisme nourrit beaucoup de fantasmes. Pour éviter les malentendus, Gwendoline Yzèbe dévoile les secrets, non d’un énième régime alimentaire, mais d’un mode de vie qui interdit la consommation de produits ou services issus des animaux ou de leur exploitation. Végétalien dans l’assiette, il se prolonge dans votre salle de bain avec des cosmétiques à base de produits naturels et dans votre dressing, débarrassé de vêtements en laine ou d’accessoires en cuir. Et pour les puristes, jusque dans la pharmacie dépouillée de médicaments mis au point grâce à des expériences animales ou testés sur des animaux. Adopter le véganisme relève donc d’une révolution copernicienne, d’un engagement éthique et politique qui vous condamne à prêcher dans le désert... du moins pour l’instant. Car l’auteure de Vivre Végane espère bien convaincre ses lecteurs du bien-fondé de sa démarche. Et elle ne manque pas d’atouts. Protection des animaux, protection de l’environnement avec la réduction des surfaces cultivables dédiées à l’alimentation du bétail, baisse des maladies liées à la surconsommation de graisses ou d’additifs, meilleure répartition des richesses en eau… Qui s’opposerait à un tel programme ? Mais de la théorie à la pratique, il y a un grand pas que Gwendoline Yzèbe vous aide à franchir avec des recettes pour vos repas véganes ou vos cosmétiques maison, des astuces pour votre vie quotidienne et même un carnet d’adresses où il ne manque que... l’association des carnivores anonymes.

naturel. • 50 g de savon d’Alep • 250 ml d’eau • 30 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse (conservateur) Moudre au blinder le savon d’Alep jusqu’à obtenir une poudre fine. Ajoutez l’eau en continuant de mouliner, puis le conservateur. Possibilité d’y adjoindre quelques gouttes d’huile essentielle. • Végane de la tête aux pieds Cuir, fourrure, perles, plumes… Vous ne le savez pas toujours, mais il existe de plus en plus d’alternatives aux produits animaliers ou dérivés. La créatrice française Amélie Pichard a ainsi lancé une ligne de chaussures végétaliennes en rafia, denim et faux cuir. De la même façon, le coton bio, le lenpur et le sabra sont autant de fibres végétales utilisées pour la fabrication de vêtements. Quant aux frileux, ils pourront se ruer sur le lin ou au chanvre, très résistants aux basses températures. À l’achat, n’oubliez pas de toujours vérifier les étiquettes !

Antonio Mafra

Vivre Végane de Gwendoline Yzèbe, Editions Livre de poche, 175 pages, 13,90 € art de vivre samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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ART

de vivre

Automobile

Suzuki Boosterjet : l’allégresse en prime La Baleno avait ouvert la voie et le Vitara « S » lui emboîte le pas… avant le reste de la gamme puisqu’une version à essence « boostée » côtoiera désormais chaque Suzuki dès le prochain Mondial de Paris.

La Baleno Boosterjet

Esthétiquement, la différence ne saute pas aux yeux entre la Baleno 1.2 Dualjet et la nouvelle Baleno Boosterjet inaugurant un trois cylindres 1.0, le plus petit moteur développé par Suzuki. Une face avant sans changement n’intégrant même pas d’entrées d’air grillagées, des jantes alliage de 16 pouces de série, des étriers de frein couleur non de feu mais de muraille : le maintien est modeste mais c’est en marche que la nouvelle mouture déballe sa singularité et son surplus de vitalité malgré sa cylindrée réduite. Loin de s’essouffler, elle expédie les virages avec allégresse et avale les côtes. Idéalement étagée, la boîte 6 manuelle cumule rapidité d’exécution, précision, débattement réduit. Parfaitement échelonnée aussi, la transmission automatique écourte et lisse le passage de ses 6 rapports. Du velours. Un peu moins véloce sur autobahn (190 km/h en pointe contre 200 avec boîte manuelle), la Baleno Boosterjet automatique s’arrache plus fort au quotidien : 11’’ au 0-100 contre 11 ‘’4. La transmission qu’elle inaugure « intègre un système de refroidissement qui maintient son lubrifiant à la température idéale ». Pour sa part, le moteur doit son rendement de 115 ch/litre à un développement poussé avec une injection directe vaporisant l’essence par 6 buses dans chaque cylindre et un turbocompresseur de dernière génération. Au final, ce 3 cylindres 1.0 de 111 ch rivalise de répondant avec un 4 cylindres 1.8 atmosphérique. Economie de super en prime puisqu’il annonce un mixte de 4,5 litres avec 105 g de CO2. Fringante au démarrage, ludique en croisière, la Baleno Boosterjet fait apprécier un intérieur surdimensionné avec un coffre de 355 litres. « C’est mieux que la Fabia », pointe JeanPhilippe Sabatier, responsable du marketing. Le confort de la Baleno n’étonne pas moins avec un fauteuil conducteur

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coulissant sur 24 cm et des places arrière calibrées pour des adultes chaussant du 46. Accès facile, maintien du buste et du bassin mais sans emboîtement de la part d’épaulements souples, assise filtrante : des sièges à la française. Stéphane Magnin les a réclamés à la lointaine maison mère. Et pas qu’une fois. « On les a tannés », souffle le directeur de l’activité automobile de la marque en France. Fabriquée en Inde, cette citadine 5 portes, 5 places, de juste 4 mètres se signale à la fois comme la première Suzuki importée au Japon, le modèle bicorps le plus aérodynamique de l’histoire de la marque et la Suzuki la plus richement dotée depuis toujours. La Boosterjet n’arrive en France qu’en finition supérieure Pack à 17 390 € avec démarrage sans clé, régulateur de vitesse auto-adaptatif, aide au démarrage en côte, caméra de recul, bluetooth, GPS, clim automatique et sièges chauffants. Michel Molame

Vitara « S » : la fête à 1 500 t/m Le Vitara de 4e génération a également corsé son offre depuis le printemps, avec une version Boosterjet complétant les modèles VVT essence et DDIS diesel, tous deux 1.6 de 120 ch. Plus petit mais plus musclé (1.4 de 140 ch) évidemment suralimenté, ce 4 cylindres tout neuf du Vitara Boosterjet s’avère aussi moins gourmand en super : 5,2 litres en traction au lieu de 5,6 pour le VVT. Déluré, équipé de boîtes manuelle ou automatique 6 rapports aussi pertinentes que conviviales, le SUV dernier cri de Suzuki pimente la route (9’’5 au 0-100 contre 12’’). La fête commence à 1 500 t/m, avec un couple déjà à son maximum (220 Nm). Equipement et accastillage en légère hausse, le véhicule accentue ses airs de Range Rover Evoque. L’observation ne prend pas au dépourvu Stéphane Magnin. « Suzuki, révèle-t-il, a modifié la pyramide de ses métiers. Les designers ont pris du galon. Dans la nouvelle hiérarchie, ils supplantent les ingénieurs ». Prix : 22 890 € ou 26 490 en transmission intégrale et boîte auto.

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Gastronomie

ART

DE VIVRE

LA FORÊT NOIRE 1, rue des Troques CHAPONOST TÉL. 04 78 45 30 30 Ouvert 7 j. /7, midi et soir - Formule midi plat-dessert à 19,90 € Plats entre 17,5 € et 23,5 €, garnitures à part

A L'OUEST, DU NOUVEAU !

© STUDIO ERICK SAILLET

Installé au rez-de-chaussée d'un immeuble flambant neuf, à deux pas de la gare de Chaponost, le troisième restaurant de C Gastronomie est entrée en service la semaine dernière.

Looké par la décoratrice Claude Cartier, l’établissement surfe sur un esprit brasserie chic, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça claque. Près d’1 M€ auront été engagés pour tapisser les murs de motifs végétaux, recouvrir le sol d’un élégant damier, suspendre les étonnantes créations lumineuses de la maison lyonnaise Magic Circus… Une ambiance en noir & or pour un aller direct pour Brocéliande, version baroque. Après Limonest et Saint-Julien-en-Genevois, il s’agit du 3e restaurant qu’ouvre C Gastronomie, indépendamment de ses activités de traiteur. Et les ambitions de Charles et Isabelle Darnault sont claires : faire de La Forêt Noire non seulement le repaire journalier des entrepreneurs affamés (rassasiés jusqu’ici de pitances franchisées), mais l’ériger aussi en véritable adresse de soir et de week-end. Ambitieux programme quand on se trouve au cœur de la zone industrielle des Troques, site d’entreprises en tout genre et pas vraiment lieu de villégiature. On ose tout de même y croire à la vue du service, soigné, et des assiettes qui donnent envie. Je lorgne déjà sur le tataki de thon « cuit minute » de ma voisine, tandis qu’à ma droite, le magret de canard laqué aux épices douces me fait de l’œil. J’opte finalement pour le plat du jour, un dos d’églefin étuvé et sa sauce aux agrumes, bien cuisiné mais qui manque de séduction. En rodage, la brigade emmenée par le jeune Cédric Berthier prend doucement ses marques… Pas étonnant quand on sait que le lieu est à même d’accueillir jusqu’à 120 convives et 90 de plus en terrasse. Pour conclure, j’ai bien sûr craqué pour une miamissime forêt noire tout en crème, chocolat et cerises alcoolisées. Régal. Faire de la pâtisserie qui porte le nom de la maison la spécialité du chef ? Une idée que C Gastronomie déclinera prochainement sur ses autres restaurants, bientôt rebaptisés en nom de dessert.

Votre idée de la restauration mérite d’être diffusée

Allo Philippe Besson

04 78 28 88 00

Charlotte Mounard art de vivre samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

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VIE JURIDIQUE

TGI De Lyon : installations dans un climat plus serein C'est en présence de Bruno Pireyre et de Sylvie Moisson, respectivement Premier président et procureure générale de la cour d'appel de Lyon, mais aussi de nombreuses personnalités du monde juridique et judiciaire, que Thierry Polle, président du TGI de Lyon, a présidé une audience solennelle d'installation de nouveaux magistrats.

Au greffe Mmes Virginie Lagorce et Stéphanie Rebuffat (directrice des services de greffe judiciaires) Au siège Laurence Barbaud, Marion Couvidat, Véronique Drahi, Arnaud Dubois, Mathilde Jacob, Ophélie Martin, Bénédicte Masson, Christian Michallet, Véronique Oliviero, Anaïs Petiaud, Julien Seitz, Justine Aubriot, Giovanni Vullo, Ursula Bourdon-Piquoin et Suzanne Belloc. Au parquet Elise Bayet, Aurélien Buffard, Geneviève Gouraud-Gonnet, Olivier Rabot, Ludivine Deleuze, Laurie Lacoste et Guillaume Michel.

© Michel Godet

les nouveaux magistrats

Au nombre de 22, ces nouveaux magistrats, 7 au parquet et 15 au siège, ont ainsi été installés dans leurs nouvelles fonctions, aux côtés de deux directrices des services de greffe judiciaire, selon la nouvelle dénomination de l'institution du 1er novembre 2015. Dans ses réquisitions, Marc Cimamonti, procureur de la République, a tout d'abord insisté sur la nécessaire cohésion professionnelle et communauté de travail entre les magistrats d'un côté et le greffe de l'autre, afin de rendre une justice de qualité, dans le respect des offices de chacun et en respectant la même éthique judiciaire. Quant au mouvement de magistrats du parquet (7), important cette année après quelques turbulences lors des 24 derniers mois, il répond aux différents départs et mutations et s'inscrit une nouvelle fois sous le signe de la qualité des arrivants. Et le représentant du parquet d'envisager l'avenir avec une sérénité plus importante que par le passé. Pour sa part, le président Polle, en accueillant les nouveaux magistrats et en présentant leur parcours professionnel, n'a pas manqué de rendre un hommage marqué à ceux qui sont partis et de donner acte au procureur de la République de ses réquisitions et au directeur de greffe de la lecture des décrets de nominations. Michel Godet


Avocats Colloque sur l’économie sociale et solidaire Jeudi 29 septembre, le barreau de Lyon et les avocats membres de sa commission « Droit des associations, » proposent un colloque sur « L’ESS : une nouvelle génération d’entrepreneurs ». Avocats, dirigeants, porteurs de projets, entrepreneurs, institutionnels, experts… Au total, une centaine d’acteurs de l’ESS sont attendus pour une journée placée sous le signe de l’échange et de l’information sur ce nouveau modèle d’entreprenariat : de l’innovation sociale à la performance économique. La matinée, animée par Philippe Frémaux, sera dédiée aux échanges et partage d’expérience à travers. Une conférence aura pour thème « ESS : Innovation et transformation sociale », avec les interventions notamment d’Yves Blein, député du Rhône, auteur d’un rapport sur la simplification

pour les associations, Jean-Louis Cabrespines, président du Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CNCRESS). Une table ronde « Entrepreneurs de l’ESS : partageons nos valeurs » recueillera le témoignage d’entrepreneurs de l’ESS et de ceux qui les accompagnent : La Fabrique SAS, la SCOP DOWiNO, l’association RONALPIA, incubateur d’entrepreneurs sociaux et la coopérative financière La Nef. Le bilan : « L’ESS : pour qui, pour quoi ? » sera présenté notamment par Hugues Sibille, président du Laboratoire de l’ESS. L’après-midi sera dédiée aux ateliers pratiques animés par des avocats et des experts. Ce colloque a pour ambition de contribuer à nourrir les synergies au sein du secteur de l’ESS à travers la mise à disposition d’informations juridiques et techniques à jour ; le partage d’expériences entre professionnels et acteurs du secteur ; la remontée de l’in-

formation relative aux difficultés rencontrées sur le terrain et les retours des professionnels issus de la pratique des nouveaux textes juridiques. Pour Catherine Larrodé, présidente de la commission droit des associations du barreau de Lyon, ce colloque est aussi l’occasion « de faire connaître les compétences de l’avocat pour assister les associations, fondations, coopératives et autres entreprises de l’ESS, tant dans leur gestion quotidienne que lors des opérations stratégiques (restructuration, gouvernance, recherche de financements publics ou privés, contentieux) ».

Jeudi 29 septembre de 8 h 30 à 17 h 30 au Domaine St-Joseph à Sainte-Foy-lès-Lyon. Colloque ouvert aux associations et aux avocats, inscriptions avant le 16 septembre, bulletin à télécharger sur www.barreaulyon.com

VIE JURIDIQUE

« ENFANTS & HANDICAPS » Les avocats des commissions « Tutelle et handicap » et « Droit des mineurs » du barreau de Lyon, confrontés dans leur exercice aux problématiques du mineur handicapé, organisent un colloque ouvert aux professionnels du droit, de la santé, de l’enfance et du handicap « Enfants & handicap : enfants en danger ? », jeudi 22 septembre de 9 h à 17 h à la mairie du 3e arrondissement de Lyon, 215, rue Duguesclin (salle Eugène Brouillard). Rens. : site www.barreaulyon. com, e-mail : communication@ barreaulyon.com. Valide 6 heures au titre de la formation continue des avocats.

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VIE Tribunaux de commerce JURIDIQUE

Roanne accueillera la Conférence régionale le 16 septembre « Venez à Roanne pour changer d'air et élargir votre point de vue ». La phrase qui figure sur l'invitation donne le ton que souhaite donner le président du tribunal de commerce de Roanne, Guy Delorme, à cette demi-journée de réflexions. Entretien.

e président Guy L Delorme veut jouer l'ouverture, sur le Roannais comme sur les sujets abordés Dans quel esprit avez-vous postulé pour accueillir la Conférence régionale des Tribunaux de Commerce ?

C'est l'occasion pour nous d'ouvrir le Roannais à des personnes de l'extérieur, en plus de la réflexion, et de créer de la convivialité.

Quels sont les points que vous allez rappeler en préambule ?

dirigeant dans sa fonction de juge consulaire ?

Avant qu' Yves Lelièvre, président de la Conférence générale des juges consulaires, n'évoque en conclusion l'actualité et les évolutions du rôle des tribunaux de commerce, je reviendrai pour ma part sur le profil des juges consulaires, riches de leur expérience de dirigeant. Elle nous différencie en cela des magistrats professionnels. Il faut que l'État prenne conscience que l'efficacité de la gestion de crise des entreprises passe par la société civile. La justice manquant par ailleurs de moyens, elle est également une solution beaucoup plus économe. Je reviendrai aussi sur la prévention qui reste pour moi le fer de lance du redressement des entreprises en difficulté.

Je tiens d'abord à préciser que le choix des intervenants a beaucoup reposé sur l'aspect humain. Concernant ce sujet, j'ai fait appel à Denis Simonin. Ancien directeur du CPA de Lyon(1), il affiche une longue et riche carrière de dirigeant en France et à l'étranger. Il vient aussi de créer la plateforme de partage d'expériences et d'échanges isd.community. com. Il apportera un éclairage sur notre vision stratégique de l'entreprise dans le cadre de nos fonctions, en dehors de l'application pure et dure des textes de loi. Les ruptures font partie de la vie de l'entreprise. Ruptures technologiques, du marché, de la concurrence... Elles impliquent à chaque fois de savoir rebondir. L'article 642-1 du Code de commerce stipule que la cession de l'entreprise a pour but d'assurer le maintien de tout ou partie d'activités susceptibles d'exploitation, tout ou partie des emplois et d'apurer le passif, ce qui définit bien le rôle de chacun. L'administrateur judiciaire propose, avec le dirigeant, un plan d'apurement de la dette ou une cession de la société. Le mandataire judiciaire s'applique à servir au mieux les créanciers et le juge commissaire apporte sa vision stratégique.

Le premier thème abordé sera l'épreuve des ruptures à usage du juge commissaire et des chefs d'entreprises que nous sommes. N'est-ce pas justement un rappel de la valeur de l'expérience du

Cyril Nourrissat, par ailleurs roannais d'origine, évoquera l'incidence du droit européen sur le procès commercial et les procédures collectives.

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samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016 vie juridique

Cyril Nourrissat, agrégé des facultés de droit, titulaire de la chaire notariale européenne, est directeur du Credip, Centre de recherche sur le droit international privé. Il s'agit d'élargir notre point de vue. Nous devons sortir de notre dimension française. N'oublions pas la Convention de Vienne applicable depuis 1991 dans les relations consulaires. Le traité international prédomine désormais dans tous les échanges de marchandises au sein de la Communauté. Me Eric-Etienne Martin, administrateur judiciaire, traitera du nouveau droit des contrats et sa concordance avec le droit européen. Toujours l'ouverture ?

On aborde en effet le contrat différemment. Son évolution rend le droit français plus « attractif ». L'analyse doit s'adapter là encore à la réglementation européenne. En résumé, la vision française consiste à traiter les conséquences du contrat qui n'a pas été honoré, soit la notion de cause, tandis que la vision européenne cherche à savoir si tout a bien été mis en œuvre pour mener à bien ce contrat, soit l'expression de la volonté des parties. Une nouvelle manière d'élargir notre point de vue. Propos recueillis par Aline Vincent

Centre de Perfectionnement aux affaires, établissement supérieur privé formant de manière pragmatique des professionnels à la direction d'entreprises selon des méthodes innovantes.

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adjudications immobilières au tribunal Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

résultats du jeudi 8 septembre 2016 Tribunal de grande instance de Lyon Avocats poursuivants Désignation des biens

Adjugé à

Prix

SELARL ASCALONe AVOCATS 04 78 42 17 35

A Lentilly (Rhône), 46, chemin du Quérat, UN tènement immobilier à usage d’habitation, comprenant 2 corps de bâtiments et terrain attenant, le tout cadastré AA n° 107 pour 3a 49ca. La surface hab. est de 195,40 m2. Occupé par le propriétaire. Vente : 16/00019. (TLA 09.07). (235 000 €)

Me Alloua

236 000 €

SCP GRAFMEYER BAUDRIER ALLéaume joussemet 04 78 28 59 17

A Lyon 4e, 27, rue d’Ivry. Lot N°1 (lots 7, 8, 1, 2 et cour) : UN APPARTEMENT de 86,39 m2 avec cour et UN APPARTEMENT de 98,59 m2 et 2 caves. LOT N° 2 (lots 10 et 3) : UN APPARTEMENT de 97,79 m2 et une cave. LOT N° 3 (lots 12 et 4) : UN APPARTEMENT de 64,11 m2 et une cave. Les biens sont libres. Vente : 16/00024. (TLA 09.07). (Lot n° 1 : 410 000 €. Lot n° 2 : 215 000 €. Lot n° 3 : 145 000 €)

Me Alléaume Me Leblanc Me Combet

Lot n° 1 : 410 000 € Lot n° 2 : 272 000 € Lot n° 3 : 199 000 €

ADK 04 72 56 73 36

A Saint-Etienne (Loire), 11, rue des Deux-Amis, cadastré BS n° 65 de 3a 75ca. LOT 17 : UN APPARTEMENT de 28,75 m2. LOT 19 : UNE RESERVE EXTERIEURE de 1,70 m2. Lot 4 et 12 : DEUX CAVES au sous-sol. Lot 15 : UNE CAVE au sous-sol. Bien vacant. Vente : 16/00108. (TLA 09.07). (23 000 €avec baisse de mise à prix à 17 000 €)

Renvoi sine die

DPA DUCROT Associés 04 78 37 41 74

A Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône), 53, chemin de la Maintenue, cadastré AL n° 48, UN LOCAL COMMERCIAL à usage d’habitation de 82,90 m2. Vente : 16/00021. (TLA 09.07). (15 000 €)

Caducité

SARL BRUMM & Associés 04 78 95 81 20

A Lyon 8e, 60, avenue Rockefeller, UN APPARTEMENT de 32,16 m2 au RDC, cadastré AM n° 103 pour 29a 98ca. Loué. Vente : 15/00085. (TLA 13.07). (46 000 €)

Me Alloua

72 000 €

SARL BRUMM & Associés 04 78 95 81 20

A Lyon 9e : LOT 85 : UN STUDIO de 37 m2 au 66, rue Marietton, Résidence Studio 9, cadastré section BI 46 pour 34a 6ca. LOT 226 : UN GARAGE au 17, rue Laure Diebold, Résidence 9TOWN, cadastré BI 51 pour 35a 3ca. Loué. Vente : 16/00018. (TLA 13.07). (42 000 €)

Me Privitello

66 000 €

SARL BRUMM & Associés 04 78 95 81 20

A Lyon 3e, 107, rue Maurice Flandrin / 2, avenue Lacassagne, Résidence Cap Affaires la Part Dieu, cadastré DR n°169 pour 11a 66ca. LOT 1 : UN STUDIO de 17,61 m2 avec emplacement de parking. Loué. LOT 2 : UN STUDIO de 19,25 m2 avec emplacement de parking. Loué. Vente : 16/00033. (TLA 13.07). (1er lot : 27 000 € ; 2e lot : 27 000 €)

Me Lafontaine Me Privitello

Lot 1 : 50 000 € Lot 2 : 35 000 €

SCP DESSEIGNEZOTTA 04 78 42 17 05

A Lyon 5e, 3, impasse du Général-de-Luzy, une propriété comprenant une maison d’habitation avec terrain et dépendances (garage et piscine), cadastrée AW n° 75 pour 35a 40ca. Bien occupé. Vente : 14/00120. (TLA 16.07). (860 000 €)

Caducité

Tribunal de grande instance de villefranche-sur-saône Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

mardi 13 septembre 2016 à 14 h A Cours-la-Ville (Rhône), 24 rue Paul-Malerba, cadastré AB n° 103, pour 01a 71ca, UN Tènement d'immeubles comprenant : une maison à usage commercial (restaurant) et d'habitation ; un bâtiment au fond de la cour ; cour et aisance entre les deux bâtiments. Partie restauration louée par bail commercial et partie habitation occupée par le propriétaire. Visite : jeudi 1er septembre 2016 de 14 h à 15 h. Vente : 16/00005 (TLA 23.07)

40 000 €

rue Ampère, cadastré section AP n° 289, 232, rue Ampère Me Patrick CUMIN A Villefranche-sur-Saône (Rhône), 232-234-236, pour 0ha 26a 86ca. UN APPARTEMENT au 3e étage (lot 5), UNE CAVE (lot 12) et UN GARAGE (lot 33). 04 74 65 59 74 Occupés par les propriétaires. Visite : mercredi 31 août 2016 de 14 h à 15 h. Vente : 16/00010. (TLA 30.07)

20 000 €

SCP DESILETS ROBBE ROQUEL 04 74 09 47 90

A Beaujeu (Rhône), lieudit les Laînés, consistant en parcelles de terrain cadastrées section AR n°255, les Laî-

Me Patrick CUMIN nés pour 0ha 06a 40ca, section AR n°256, les Laînés pour 0ha 07a 15ca, et section AR n°258, les Laînés pour 0ha 29a 76ca. UN TERRAIN en partie constructible. Visite : mercredi 31 août 2016 de 10 h à 11 h. Vente : 04 74 65 59 74 16/00011. (TLA 30.07)

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Samedi 10 septembre | vendredi 16 septembre 2016

40 000 €


Ant o i n e B É R A R D - F ra n ç o i s P É R O N - B én éd i c te G I R A R D - C L A U D O N

C O M M I S S A I R E S - P R I S E U R S

J U D I C I A I R E S

A S S O C I E S

1 8 , B o u l e v a r d d e s N a t i o n s - H O T E L D E S V E N T E S « L’ A N N E X E » 6 9 9 6 0 C O R B A S - T é l . 0 4 8 1 1 3 0 3 2 0 - F a x 0 4 8 1 1 3 0 3 2 1 j u d i c i a i r e @ l y o n - e n c h e r e s . f r w w w . i n t e r e n c h e r e s . c o m / 6 9 0 0 1

VENTES JUDICIAIRES

MARDI 13 SEPTEMBRE 2016 À 10H (69960) CORBAS – HOTEL DES VENTES « L’ANNEXE », 18, boulevard des Nations Suite à LJ, saisies, successions, tutelles et à divers…

MATÉRIEL DIVERS ET MOBILIER COURANT (Exposition publique le jour même de 9h30 à 10h)

INFORMATIQUE – MOBILIER DE BUREAU – MATÉRIEL ELECTROPORTATIF – OUTILLAGE – MOBILIER COURANT – TAPIS – BIBELOTS – TABLEAUX MODERNES – LIVRES – VINS – DIVERS…

LUNDI 19 SEPTEMBRE 2016 À 9H30 (69570) DARDILLY – 56 bis, chemin du Moulin-Carron « Le W » Suite à LJ QUESTION DE DECORS / Maître SABOURIN, Mandataire Judiciaire

MATÉRIEL DE RESTAURATION (Exposition publique le jour même de 9h15 à 9h30)

Four professionnel mixte vapeur CONVOTHERM OES 6.10 (2007) – Ensemble de cuisson contenant : module friteuse 12L sur chariot avec coffre, module de rangement avec étagères, module plaque à snacker et étagère, module piano et plaque contrefer, module de rangement – 22 tables carrées acier et mélaminé – 54 fauteuils plastique vert – 2 tables mange-debout et 4 chaises hautes – 1 banque acier dessus mosaïque – 13 tables carrées bois et acier 2 couverts TEC'HOTEL + 7 tables rectangulaires bois et acier 4 couverts TEC'HOTEL – 1 table carrée bois et acier 8 couverts TEC'HOTEL – 2 tables mange-debout et 10 sièges hauts – 54 chaises skaï et bois...

MARDI 20 SEPTEMBRE 2016 À 8H45 (69007) LYON – 132, rue de Gerland Suite à LJ P.M.G. Photos Montages Graphiques / ALLIANCE MJ, Mandataires Judiciaires

MATÉRIEL DE COMMERCE DE PHOTOCOMPOSITIONS ET PHOTOGRAVURES (Exposition publique le jour-même de 8h30 à 8h45)

Mobilier de bureau – ordinateur APPLE IMac écran 21" – filmeuse SMIPACK SL44 – traceur HP Designjet Z6100 (logiciel CALDERA intégré) – cisaille KEENCUT Graphics Excalibur 5000 – laminateur ULTRA 165ST – cisailles 2M… Petit stock de rouleaux de papier photo… Frais en sus : S.C.P. 14,4% TTC et *S.A.R.L. 23% TTC (lots avec *) VENTES TTC – VENDUS EN L’ÉTAT – ENLÈVEMENT IMMÉDIAT PAIEMENT COMPTANT PAR CB – VIREMENTS – CHÈQUE + 2 PIÉCES D’IDENTITÉ – ESPECES LIMITÉ À 1 000 € TTC / BORDEREAU Le Commissaire-Priseur Judiciaire se réserve la possibilité de réunir ou diviser les lots le jour des ventes

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