Tout lyon affiches 5243 4fev 2017

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N° 5243 SAMEDI 4 FÉVRIER 2017

2,40 €

RÉALITÉ VIRTUELLE

MÉTROPOLE EN IMMERSION

GRAND TÉMOIN

Denis Jacquet : « L'ubérisation est irréversible » CULTURE

La Mouette de Tchekhov version Ostermeier LTA_A_20170204_LTA_000_T_Q_0.indd 1

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Le journal paraît tous les samedis Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 P 10

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Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 www.le-tout-lyon.fr

REGARDS SUR L'ACTUALITÉ

4 > 10

CULTURE

31 > 34

Denis Jacquet : « L'ubérisation est irréversible »

Fenêtre ouverte sur le monde de Mathurin Bolze................................... 31

UNE SEMAINE À L’AFFICHE. . ............. 8

SPECTACLE VIVANT ...................... 32

GRAND TÉMOIN ........................... 4>6

Une nuit pour s'orienter UNE SEMAINE À L’AFFICHE. . ............. 9

CLE7 : déjà 70 adhérents

ECONOMIE

11 > 25

HOMMES DE LA SEMAINE ......... 12

Vincent Carry lance la 15e édition de Nuits Sonores ENTREPRISE DE LA SEMAINE....... 13

Saveur Express'o, l'ami du petit-déjeuner INDUSTRIE.. ........................................ 14

STMicroelectronics, le réveil de la force SERVICES........................................... 15

Réalité virtuelle : l'agglomération lyonnaise réellement pionnière IMMOBILIER....................................... 17

Logement neuf : embellie du marché en 2016 DOSSIER...................................... 22>25

La Mouette de Tchekhov version Ostermeier ENCHÈRES ....................................... 34

Souvenirs historiques et militaria aux Brotteaux

ART DE VIVRE

35 > 39

STYLE ................................................. 35

Aerin Lauder, sens dessus-dessous BIEN-ÊTRE ........................................ 36

Maladie d'Alzheimer : des soins à domicile efficaces AUTOMOBILE ................................... 37

Mercedes : une série exclusive Paul Bocuse IN VINO .............................................. 38

Le meilleur Gamay du monde est rhodanien ! GASTRONOMIE ............................... 39

VCB : viens chercher bonheur gourmand !

Viager : se fabriquer un revenu

VIE JURIDIQUE 40 > 45 Notaires et avocats « à voix partagée »....... 40

COLLECTIVITÉS

TRIBUNAUX .. .................................... 42

28 > 30

Marseille Fos drague les entrepreneurs lyonnais........................ 28 ACTUALITÉS .................................... 29

L'Aderly passe la barre des 100 entreprises accompagnées ACTUALITÉS .................................... 30

Le « Nouveau » Rhône lance sa politique de projets

Tribunal de commerce de Villefranche : la création d'entreprises à la hausse ACTUALITÉS .................................... 43

Cinq prestations de serment au TGI AVOCATS .......................................... 44

Avocats en danger : focus sur la Chine

ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES 47 > 78 PETITES ANNONCES

84 > 86

Président d'honneur : Jacques MATAGRIN Président directeur général : Alain MILLIAT Attachée de direction : Catherine BEROUD Responsable administratif et financier : Raphaël RAPINI REDACTION : redaction@le-tout-lyon.fr Directeur de la publication : Alain MILLIAT Rédacteur en chef régional : Laurent ODOUARD Rédacteurs en chef adjoints : Julien THIBERT, Fabien RIVIER Rédactrice : Charlotte ROBERT Photographie : Michel GODET Fabrication : Mélaine BRUNEL, Anne-Laure GRANGE ANNONCES LEGALES ET FORMALITES : annonceslegales@le-tout-lyon.fr www.expertlegales.fr Nicole RACHEL : nrachel@le-tout-lyon.fr Magali KRASS - Sonia AJBABDI - Hélène CROZIER - Alexia OLIVER Dominique BERNARD-Valérie ECOCHARD Isabelle BERENGUER RELATIONS CLIENTS : Valérie POLLY : vpolly@le-tout-lyon.fr Sandrine BLATRIX : sblatrix@le-tout-lyon.fr Ariane GUIMET : aguimet@le-tout-lyon.fr MARCHÉS PUBLICS ET AVIS ADMINISTRATIFS : Sylvie HEBRARD : shebrard@le-tout-lyon.fr COMPTABILITE : comptabilite@le-tout-lyon.fr Agnès SABBAT Chrystèle LIOCHON - Julien VINSON ABONNEMENT : Nadège CASAS : abonnement@le-tout-lyon.fr Abonnement un an : 60 € - C.C.P. Lyon 1012-33 J PUBLICITE COMMERCIALE ET PETITES ANNONCES Philippe BESSON : pbesson@le-tout-lyon.fr Tél. 04 78 28 88 00 - Portable : 06 63 80 63 72 Marie ABADI : mabadi@lessor.fr Portable : 06 46 33 43 52

Journal d’informations édité par TOUT LYON 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 SAS - Capital : 60 032 € Durée : 99 ans à compter du 1 juin 2011 Principal actionnaire : SEPS er

La reproduction de tous renseignements et informations contenus dans ce journal est réservée.

L’Imprimerie, 79, route de Roissy 93290 Tremblay-en-France Commission paritaire : n° 0919 I 85791 Dépôt légal à parution Diffusion : SAD Vénissieux - ISSN : 2266-6990 Tirage : 12 000 exemplaires Membre du Syndicat National de la Presse Judiciaire (S.N.P.J.)

Paiement par carte bancaire accepté

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Grand témoin

REGARDS SUR L'

ACTU

DENIS JACQUET « L’UBÉRISATION EST IRRÉVERSIBLE »

SES DATES CLÉS

2016

Parution de son livre (en coédition) Uberisation un ennemi qui vous veut du bien

2009

Parrain de l’association Parrainer la croissance

2000

Création de Edufactory

1993

Denis Jacquet, co-auteur du livre « Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ? » et co-fondateur de l’Observatoire de l’ubérisation, en est convaincu. Entretien alors que l’Assemblée nationale vient d’accueillir les premières assises consacrées à ce phénomène. Propos recueillis par Hélène Vermare pour RésoHebdoEco/www.facebook.com/resohebdoeco

Création de H2I

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REGARDS

Grand témoin ACTU SUR L'

Tout d’abord un rappel… l’ubérisation, c’est quoi ?

L’ubérisation est un changement rapide des rapports de force grâce au numérique. Elle est née de la convergence de trois phénomènes simultanés arrivés à maturité : le digital pour tous, la recherche par le consommateur d’un service plus rapide, plus ergonomique et plus économique mais aussi du souhait des Français d’aller vers plus d’indépendance, de flexibilité et de liberté dans le travail. Elle se matérialise par la mise en place d’une plateforme entre un client et un service. C’est une vraie révolution car c’est désormais une plateforme qui gère la relation client. Le modèle s’appuie sur la variabilité, et donc sur des indépendants.

tion… Figurent parmi les principales activités « ubérisées » à ce jour. Les professionnels du droit et du chiffre sont également impactés par la digitalisation. Les plateformes ne donnent pas de conseils, c’est interdit, mais elles sont capables de compiler des chiffres, des données, de les analyser sur la totalité en quelques secondes… Elles s’attaquent à des morceaux de ces professions réglementées et, à mon sens, sont aujourd’hui capables de faire pression pour que puisse, à court terme, sauter leur monopole. Quid de l’impact sur l’emploi ?

Dans un premier temps, l’ubérisation crée vraiment de l’activité. Elle apporte un volume de chiffre d’affaires à des perCe sont nous, les clients, qui le faisons prospérer. L’usage sonnes qui, souvent, ne trouvaient pas d’employeur. Mais la est souple et le service moins cher. Le phénomène s’inscrit plupart de ces plateformes aimeraient, à terme, supprimer le ainsi dans le temps. C’est un peu comme les écrans tactiles ! facteur humain. Je pense par exemple à Uber qui souhaite C’est une lame de fond qui va petit à petit impacter tous les aujourd’hui développer la voiture autonome et se passer des secteurs de l’économie traditionnelle des services car, nous, chauffeurs. consommateurs, sommes demandeurs et n’avons pas envie Ce qui m‘inquiète, c’est que personne ne se pose la question de revenir en arrière. L’ubérisade la place de l’homme dans la tion n’est pas réversible. société. C’est un peu comme si LA QUESTION DU DROIT SOCIAL nous étions sur un télésiège et Quid de la place de AU CŒUR DE L’UBÉRISATION que nous nous laissions porl'homme ? Les Assises de l’Ubérisation, qui se sont déroulées à l’Assemblée natioter. A choisir toujours de payer Quels sont les secteurs les plus nale le 25 janvier ont révélé les enjeux forts, liés au droit des travailprisés ? leurs indépendants. Parmi les nombreuses problématiques abordées moins cher, c’est au final celui L’ubérisation s’attaque à des lors de cette journée, celle des nouvelles formes de travail à privilégier qui vous livre ou celui qui vous secteurs plutôt rentiers et nor- a permis de mettre en exergue les défis liés au droit du travail. Econo- conduit qui va souffrir. mistes, décideurs, entrepreneurs, patrons de grandes entreprises, parmés, en contournant l’existant lementaires, politiques et responsables syndicaux ont débattu pour Le travail pourrait s’en trouver et le salariat. Selon les données tenter de (re)définir un nouveau droit des travailleurs les professions menacé ? de l’Observatoire de l’ubéri- indépendantes. Parmi les débats : l’association du droit social à l’acti- Si on se projette à plus long sation (www.uberisation.org), vité professionnelle et plus seulement au seul contrat de travail ou terme, il y aura de moins en taxis, libraires, hôtels, services l’équité entre salariés et indépendants en matière de protection social moins de travail. 40 % des jobs (Chômage et droit individuels notamment). à la personne, éducation, locapeuvent disparaître en moins … Et-il évolue à vitesse grand V. Pourquoi ?

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REGARDS SUR L'

ACTU

Grand témoin Denis Jacquet placement d’assurance-vie annuel qui permettrait d'alimenter un fonds compris entre 2 et 10 milliards d’euros.

« Il ne faut pas essayer de mettre l'économie du futur dans la législation du passé » Vous plaidez également en faveur de l’émergence d’un nouveau droit du travail ?

L’ubérisation a vu le jour pour promouvoir un mode économique nouveau. Il ne faut pas essayer de mettre l’économie du futur dans la législation du passé. Il faut la faire évoluer, militer par exemple pour un statut de l’actif, avec un socle commun minimal en termes de protection santé, d’accès à la formation, de garantie en cas de perte d’activité. Ensuite, il faut compléter ce socle par des prestations variables selon les besoins et souhaits des personnes qui travaillent. Il faut faire en sorte que tout le monde vive dans la même économie ! Cette nouvelle économie bouleverse les codes traditionnels et cristallise les mécontentements. D’aucuns parlent même de zones de non droit…

Cette nouvelle économie va très vite et ce qui va vite fait peur. Les réactions se focalisent sur ce qu’elle enlève et non sur son apport. Prenons le cas de Airbnb par exemple…

… de 15 ans selon l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT (1). Salarié ou indépendant, la forme n’a pas d’importance ! Que va faire l’homme demain ? C’est à nous de choisir : soit on se dit que c’est inéluctable et que c’est la technologie qui drive tout. Soit on se pose, on décide où on va et on bâtit une société qui préserve l’homme. Que préconisez-vous ?

Il faut que les plateformes soient capables de jouer la carte de l’élévation sociale, qu’elles n’imposent plus leurs conditions, que les indépendants puissent fixer leurs prix en fonction de leurs compétences et des retours utilisateurs. En un mot partager la valeur ! Il faut aussi éduquer les consommateurs pour qu’ils achètent leur avenir, c’est-à-dire qu’ils acceptent de payer le juste prix, de se prendre en main… L’Observatoire de l’ubérisation a été créé il y a une petite année justement pour réfléchir et décider du monde dans lequel on veut vivre, de l’usage des technologies, des nouveaux équilibres à trouver côté acquis, de l’éducation et la formation à imaginer pour permettre à tout un chacun de s’adapter… Nous allons notamment proposer un fonds pour investir dans les start’up, avec un mécanisme d’épargne longue, pour leur laisser le temps de grandir. La proposition consiste à retirer de façon obligatoire un pourcentage minuscule de chaque

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Sur Airbnb, 90 % en moyenne des loueurs possèdent un seul logement sur le site. La majorité touche un revenu de l’ordre de 2 000 euros par an, soit l’équivalent d’un 13e mois. Une partie de cette population a besoin de cet appoint pour améliorer son quotidien. Mais on se cristallise sur les 10 % qui ont plusieurs biens sur le marché. Il faut corriger les irrégularités, c’est certain(2). Mais n’oublions pas que nos capacités hôtelières sont insuffisantes pour accueillir cent millions de touristes étrangers attendus sur notre territoire à l’horizon 2020. Pour en savoir plus : « Ubérisation de l’économie en France: une nouvelle arme de destruction créatrice massive ? » une publication des économistes du groupe Coface, décembre 2016 Même constat en 2014 dans une étude publiée en 2014 par deux chercheurs de Havard, qui estimaient que 47 % des emplois pourront être confiés à des ordinateurs d’ici 20 ans

(1)

La loi pour une République numérique promulguée en octobre 2016 va notamment obliger Airbnb à surveiller et sanctionner les hébergeurs qui loueraient leur résidence principale plus de 120 jours par an.

(2)

UN MULTI ENTREPRENEUR Diplômé de HEC en 1989 et détenteur d’une maîtrise de Droit des affaires, Denis Jacquet a notamment créé, en 2000, Edufactory, l'un des pionniers européens de la formation à distance. Il préside Parrainer la croissance, association lancée en 2009 pour aider les PME françaises dans leur recherche de développement et d’internationalisation. Il y a un an, il a également cofondé l'observatoire de l'ubérisation. Il est co-auteur, avec Grégoire Leclercq, de l'ouvrage Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ?, paru en octobre 2016 aux Editions Dunod. Ce livre, « qui pose des questions », a d’ores et déjà été primé dans la catégorie « société numérique » fin janvier, lors du Forum International de la Cybersécurité (Lille). Il est également nominé pour la 30e édition du Prix Turgot, qui récompensera, en mars, le meilleur livre d’économie financière de l’année.

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REGARDS

Rendez-vous de la semaine ACTU SUR L'

ENTREPRENEURIAT 8 FÉVRIER

S’implanter en Suisse

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De la création de filiale à la croissance externe, la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne organise une réunion d’information autour des différentes possibilités d’implantations en Suisse. Des experts suisses (avocats, experts-comptables, promotions économiques…) interviendront et répondront aux questions des entreprises. Sur inscription. De 9 h à 12 h au palais de la bourse, place de la Bourse, Lyon 2e, www.lyon-metropole.cci.fr

ÉVÉNEMENT 10 & 11 FÉVRIER

SANTÉ

14 Salon Séminaires Business

13 FÉVRIER

Rendez-vous régional incontournable pour ceux qui créent l’événement, le Salon Séminaires Business, créé par Yves Rioton, regroupera cette année 172 exposants présentant leur offre diversifiée en matière de prestations évènementielles et autres lieux de séminaires dans l’Hexagone, avec une forte représentation d’Auvergne-Rhône-Alpes (80 %). Conférences gratuites et partenariat exclusif avec Lyon BD Events. Au centre de congrès de la Cité internationale, Lyon 6e. Réservé aux professionnels, uniquement avec un badge visiteurs : http://sbe.directbadge.fr/

Journée internationale de l’épilepsie

SALON 9<12 FEVRIER

Maison Passion Les dernières innovations et tendances de l’habitat tiennent salon en Calade. Pendant quatre jours se retrouveront réunis plus de 160 exposants et marques. Qu’il s’agisse de construire, rénover ou aménager, les solutions proposées par les professionnels pendant le salon seront au cœur des tendances : maison passive, tendances déco indoor et outdoor, nouveaux matériaux et technologies... Prendre soin de son habitat est l’une des préoccupations majeures des Français qui y consacrent chaque année un quart de leur budget. A ParcExpo, avenue de l’Europe à Villefranche-sur-Saône, www.maison-passion.fr

CONFÉRENCE 13 FÉVRIER

L’assurance-crédit pour tous L’assurance-crédit, qui garantit contre le risque d’impayé des clients, constitue un véritable enjeu pour toutes les entreprises. Pourquoi souscrire un contrat d’assurance-crédit ? Comment connaître auprès de chaque assureur-crédit la note de mon entreprise et les montants garantis ? Quelles informations sur mon entreprise fournir aux assureurscrédit ? Que faire en cas de réduction de garantie ? Autant de questions qui seront abordées lors d’une conférence proposée par la Médiation du crédit aux entreprises et Métallurgie rhodanienne, au cours de laquelle sera présenté le guide pratique L’assurance-crédit pour tous au service du dirigeant dans la gestion de son poste clients et dans ses relations avec les assureurs-crédit. A 18 h à la Cité des entreprises, 60, avenue Jean-Mermoz, Lyon 8e. Conférence gratuite, inscription obligatoire auprès de la Médiation du crédit : infomdc@finances.gouv.fr

L’épilepsie touche 600 000 personnes en France, avec des conséquences majeures sur la vie quotidienne comme l’exclusion sociale du fait de la stigmatisation de la maladie et les risques vitaux qu’elle peut parfois entraîner. Cette maladie induit un mode de vie très contraignant qui transforme la vie des patients et celle de leurs proches au-delà de ce qu’il est possible d’imaginer. À l’occasion de la Journée internationale de l’épilepsie, l’Institut des épilepsies organise sa première journée « portes ouvertes » à Lyon. Toute personne intéressée par l’épilepsie pourra visiter l’Institut et rencontrer l’ensemble des professionnels (chercheurs, industriels, personnels paramédicaux) ainsi que les associations de patients, assister à des conférences sur des sujets tels que la méditation, participer à divers ateliers (maquillage, massage, méditation, photo), visiter une exposition, assister à une projection vidéo. De 14 h à 20 h sur le site des Hôpitaux Est à Bron. Inscription (conférences et ateliers) sur le site de IDÉE : http://idée-epilepsy.org

COLLOQUE 16 FÉVRIER

Risque routier PSRE s’associe à AG2R La Mondiale et Barthélémy Avocats pour organiser un colloque sur le thème « Les responsabilités civile et pénale de l’employeur, de l’encadrement et du salarié en matière de risque routier ». Les accidents du travail liés à la route, bien que peu fréquents - 10 % du nombre total des accidents avec arrêt de travail - sont en moyenne beaucoup plus graves que les autres accidents du travail puisqu’ils représentent presque 50 % des décès au travail. Sur qui repose la responsabilité de cet accident ? Quelle responsabilité (civile et/ou pénale) est engagée ? Quelles sont les mesures de prévention possibles et applicables en entreprise ? A partir de 18 h dans les locaux d’AG2R La Mondiale, 54, rue Servient, Lyon 3e. Contact : Jean Charles Saliba, délégué régional PSRE, jch.saliba@sfr.fr

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REGARDS SUR L'

ACTU

Une semaine à l’affiche

EDITO

LAURENT ODOUARD

3D

Lyon sera ce week-end l’épicentre de la vie politique hexagonale, le foyer fébricitant d’une campagne amorçant officiellement son envol. La capitale des Gaules sera-t-elle le théâtre d’une guerre de trois ? La réponse sera donnée dimanche soir. Une chose demeure certaine : l’affrontement, dans les discours, les pensées, les manœuvres même, sera réel. En ce week-end hautement politisé, on assistera à trois visions, trois courants, trois programmes, trois exercices de style et finalement, trois ambitions. Marine Le Pen, à la Cité internationale, Emmanuel Macron, au Palais des sports, et Jean-Luc Mélenchon, à Eurexpo, évolueront dans l’arène lyonnaise avec la ferme envie d’en découdre. Frappant les trois coups d’une campagne qui n’en manquera pas, le leader frontiste chasse sur des terres centristes qui inspirent l’ex-ministre de Bercy, porté par le tout-puissant Gérard Collomb, qui n’a guère exulté devant les résultats de la primaire citoyenne. VRP pour Macron, l’édile rhodanien préfère, avec obstination, réaffirmer sa préférence et promouvoir son poulain en… amont ! De son côté, le gouailleur du Front de gauche a opté pour Lyon avec une triple visée : montrer les muscles face à deux candidats sérieux à la charge suprême ; peaufiner sa côte de popularité ; se positionner sur le terrain de l’idéologie, dirigeant tour à tour son acrimonie vers le chantre de l’ultralibéralisme ou le héraut du souverainisme intégral. Si les trois têtes d’affiche rivaliseront d’effets d’annonce, sur fond de surenchère populaire (populiste ?), deux camps éprouvent les pires difficultés pour exister. Et pourtant, ces camps ont, des années durant, partagé le gâteau du pouvoir, devenu aujourd’hui bien indigeste. Benoît Hamon, nonobstant une victoire cristalline et dans un savant jeu d’équilibriste, doit parvenir à rassembler les dissemblables, les déçus du Hollandisme peu enclins à accorder un blanc-seing à un ex-frondeur. Fustigeant un programme « irréaliste », de nombreux parlementaires issus de l’aile droite du PS revendiquent « leur droit de retrait » de la campagne de Benoît Hamon, se détournant clairement du candidat investi. Autre terre brûlée, la droite conservatrice. Le « Penelopegate » - les emplois présumés fictifs de l’épouse de François Fillon, et l’enquête diligentée, étendue depuis aux activités des deux enfants aînés - ont déboussolé les électeurs LR. Conscient du voile fuligineux qui obombre l’horizon de l’homme fort de la primaire, Georges Fenech, député du Rhône, usant de l’analogie avec le Titanic afin d’évoquer la lente descente aux enfers de sa famille politique, a appelé son parti à réunir un conseil national en urgence afin de choisir un autre candidat. Laurent Wauquiez se tient prêt. A moins que les Républicains ne misent sur un autre cheval. De Troyes bien sûr !

TRAITS D’HUMEUR

UNE NUIT POUR S’ORIENTER

Comme d’autres chambres de commerce françaises, celle de Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne a, grâce à la Nuit de l’orientation organisée le 20 janvier, favorisé la découverte de l’entreprise, de ses métiers, mais aussi des formations et de l’alternance par de très nombreux jeunes, souvent accompagnés par un parent. Au programme : des échanges avec des professionnels, des découvertes interactives ou des recherches sur la toile, dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la presse, l’immobilier, la comptabilité, la pharmacie, la chimie, la plasturgie, l’énergie ou encore l’environnement et l’artisanat. Coup de chapeau à la chambre de commerce qui avait à nouveau mis en place avec la société Pôle-TV des retransmissions, en live-streaming, d’interviews sur la toile, pour ceux qui ne pouvaient pas se déplacer à Lyon.

À LA DÉCOUVERTE DES PROFESSIONS AVEC LE ROTARY Une nouvelle fois, les 18 clubs Rotary du district de Lyon, représentés par nombre de bénévoles, son gouverneur en activité Patrick Lienard et son gouverneur élu Nicole Darmency, ont « mouillé la chemise » pour organiser l’opération intitulée « Découverte des professions ». L’édition 2017 a connu une réussite extraordinaire, avec l’accueil de plus de 5 000 jeunes, venus se renseigner sur leur orientation future à la Manufacture des tabacs. Plus de 80 professions étaient représentées dans des domaines allant du droit à l’art, en passant par la santé, la construction, la défense, les services ou encore la fonction publique, le multimédia, l’appareillage médical, les métiers du livre… Président de l’université Jean-Moulin Lyon 3, Jacques Comby a tenu à louer cette manifestation « qui a beaucoup de sens » et son organisation conjointe entre l’université et le Rotary depuis trois années maintenant, lui qui prône « le moins trois, plus trois ». A savoir intéresser les jeunes trois ans avant la fac… et trois ans après. M.G.

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REGARDS

Une semaine à l'affiche ACTU SUR L'

CLE7 : DÉJÀ 70 ADHÉRENTS

A l’instar du GEVIL à Villeurbanne, le CLE7 (Club lyonnais des entreprises du 7e) est une association présidée par Nicolas Total. Initiée en février 2015 et créée en juin de la même année à l’initiative de la mairie du 7e, cette association a pour but premier de réunir les acteurs économiques de l’arrondissement afin de tisser des

liens conviviaux, de mutualiser les besoins, mais aussi d’imaginer des nouveaux services pour le territoire. Aujourd’hui, le CLE7 membre de la FAEZA (Fédération des associations d’entreprises des zones d’activités) compte 70 adhérents, essentiellement des TPE-PME dans le monde des services. Ces derniers se

retrouvent mensuellement pour un petit-déjeuner découverte de l’entreprise d’un adhérent, et lors d’une soirée d’échanges de liens économiques et d’affaires, également une fois par mois. En cette période de vœux, les membres du CLE7 se sont retrouvés à la mairie du 7e à l’invitation de son maire, Me Myriam Picot, avec la présence de plusieurs personnalités du monde économique lyonnais, ainsi que de David Kimelfeld, adjoint au maire de Lyon et 1er vice-président de la Métropole. Avec à leur actif une vingtaine d’événements et rencontres annuelles, les adhérents participent également à la visite de lieux emblématiques de l’arrondissement. Le quartier Général Frères étant l’un des prochains sur la liste.

DÉCÈS DE JEAN-PAUL GROLLEMUND Nous avons appris le décès de Jean-Paul Grollemund, consul honoraire du Burkina Faso à Lyon, le plus ancien des consuls honoraires, occupant la fonction depuis 33 ans. Expert-comptable et commissaire aux comptes, ce père de deux filles fut conseiller spécial des présidents burkinabés, notamment de Blaise Compaoré, avec lequel il avait fait ses études. Jean-Paul Gollemund avait 73 ans.

M.G.

« Les Squaws » ont du cœur ! Me Maud Perret-Filippi, sa sœur Marion Filippi et leur amie Laetitia Roux viennent de participer au Raid Amazones Californie 2016 à des fins humanitaires. Cette participation sportive de dix jours leur a permis d’offrir un chèque de 7 676 € à la Ligue contre le cancer du Rhône. Engagées dans l’épreuve aux côtés de 280 concurrentes (françaises à 97 %), les trois Lyonnaises avaient pris le nom de « Squaws ». Au sud de la Californie, le site enjôleur de Palm Springs leur a servi de terrain de jeu, mais aussi de souffrance, avec 30 km de VTT, 11 km de trek, 12 km de canoë, sans

oublier la chasse au trésor à Los Angeles ou encore la course d’orientation entre les cactus californiens. Au milieu des grosses équipes, les Squaws ont terminé 63e au classement scratch (49e par équipe de trois). « Nous avons vécu une véritable expérience humaine, une ouverture incroyable et surtout le sentiment d’être utiles, qui plus est avec de très riches rencontres », résume Me PerretFilippi Avec ce chèque de 7 676 € (sur un budget total de 17 000 €), les sportives veulent aider à hauteur de 70 % la recherche fondamen-

tale et à hauteur de 30 % les activités physiques adaptées, dans le cadre sport et cancer. Maud, notaire dans le Rhône, Marion, graphiste community manager et Laetitia,

DRH ont tenu à remercier tous leurs sponsors, familles et amis chez le caviste John Euvrard (MOF) autour de jolis flacons. M.G.

« Les Squaws » remettent le chèque au président Legall (Ligue contre le cancer du Rhône)

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REGARDS SUR L'

ACTU

Une semaine à l'affiche

LES ENTREPRISES À LA FÊTE Lundi 30 janvier avait lieu à la Halle Tony la Fête de l’entreprise organisée par la CPME Rhône. Son président François Turcas a profité de cette année électorale pour porter quelques estocades aux principaux intéressés : « La grande erreur qui a plombé notre économie, au-delà des considérations d’experts-comptables que nous tiennent à peu près tous les candidats à l’élection suprême que nous recevons à la CPME, aura été d’aligner la taxation du capital sur celle du travail. Voilà peut-être la seule grande décision qu’il nous faudra obtenir : baisser largement la taxation du capital pour vous rendre le goût du risque, la croyance en l’avenir ». MGA Technologies (International)
; lelivrescolaire.fr (Innovation économique ; Hoomano (TPE de l'année)
 ; Poly Coutelier Orfèvre (Transmission d'entreprise
) ; Leax (Environnement) ; Marchal S.A.S (Made in Auvergne-Rhône-Alpes)
 : Azergo (Responsabilité sociétale de l'entreprise)
 Formell S.A.S. ; Henri-Louis Schwal (Innovation sociale), Was Light (Meilleur espoir)
; Tecofi -Daniel Strazzeri, président. (Chef d'entreprise de l'année)
 ; Sydo - Clarence Thiery, directrice générale (Femme chef d'entreprise de l'année) ; LM Sport Tourism (Coup de coeur du jury).

Bonne et ambitieuse année à la JCE

© ffabrice schiff pour lyon people

Les Lauréats de l’édition 2017

François Turcas aux côtés de Gérard Auboeuf, responsable des partenariats privés à ONLYLYON

Un axe gourmand Bourgogne - Méditerranée

© Michel Godet

La Jeune Chambre économique de Lyon présidée par Benjamin Bayard (Ici en photo, entouré de son bureau) a souhaité le meilleur à l’assemblée composée principalement des adhérents de la JCE, à l’occasion d’une soirée des vœux organisée à l’Espace Paul Ricard de Lyon. Le gros chantier de la Chambre est l’organisation de la Convention internationale des Jeunes chambres en 2019 dans la cité rhodanienne.

Le président Wauquiez lors de ses vœux à la presse

Président de la nouvelle grande région AuvergneRhône-Alpes, Laurent Wauquiez a présenté ses vœux à la presse régionale. Non sans humour et sous le signe de l’autodérision il a bien noté qu’il était « trop timide, hésitant, mou, toujours à l’heure », que son manteau rouge était peu voyant au terme d’une première année réunissant les régions d’Auvergne et de Rhône-Alpes.

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Il a surtout insisté sur la création d’un axe gourmand Bourgogne-Méditerranée au centre duquel se trouve justement la « région de cocagne » Auvergne-RhôneAlpes. Un vecteur fort pour une clientèle touristique internationale avide de gastronomie, d’œnologie et de tourisme. Reste à savoir si la Bourgogne et Paca joueront le jeu ! M.G.

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Le billet

Julien Thibert

CONCORDANCES

“ D’un côté Siparex, acteur historique privé du capital investissement qui fête ses 40 ans et affiche une hausse de 40 % de ses financements en 2016, avec 180 M€. De l’autre, la banque publique d’investissement Bpifrance et l’injection de 24,4 Md€ dans les entreprises innovantes. Et puis, l’annonce de la Région AuvergneRhône-Alpes dans son soutien indéfectible au secteur du digital avec une enveloppe de 450 M€ sur la durée du mandat de l’exécutif… En l’espace d’une semaine, ces annonces successives ont de quoi rasséréner le monde de l’entreprise qui prône, encore et toujours, et à juste titre, le recentrage de l’entreprise au cœur de l’économie. Comprenez : « Laissez-nous entreprendre et développer notre business et faites sauter certains verrous réglementaires ». De leur côté, les sociétés sont même prêtes à faire des efforts. Jugez plutôt : les dirigeants de Uber ont promis cette semaine aussi de prendre des mesures « considérables » pour revoir à la hausse le revenu de ses chauffeurs. Cette semaine, tout concorde…

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LA PHRASE

« Le capital, ce carburant qui fait tant défaut à notre croissance, symbolise le risque que vous tous, entrepreneurs, avez pris » François Turcas, président de la CPME du Rhône

En bref

La société Spie Batignolles Sud Est

(située à Dardilly) a décroché un nouveau marché en signant avec le SuperGrid Institue à Villeurbanne. Le marché porte sur la construction d'un bâtiment qui servira à la réalisation de tests à très fortes puissances. 4,2 M€ sont investis pour ces travaux. La livraison est prévue en janvier 2018.

208 000 c'est le nombre de

professionnels accueillis lors de la dernière édition du SIRHA de Lyon. Soit une hausse de 10 % par rapport à 2015.

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Ils étaient plus de 3 000 dirigeants et décideurs de PME/ETI réunis à l’occasion du congrès Entreprise du futur, fin janvier à Lyon. Une deuxième édition pleine de promesse qui a fédérer l’écosystème des entreprises innovantes et de leurs dirigeants dans le secteur du numérique. On retiendra l’intervention très remarquée du prospectiviste Joël de Rosnay et du théoricien Navi Radjou, promoteur de l’innovation frugale. Cette manifestation a mis en lumière certaines technologies novatrices portées par Alfi Technologies (réalité virtuelle), Akéoplus (Intelligence artificielle) ou encore Vapé Rail (maintenance digitale). Ce n’est qu’un échantillon car l’environnement numérique auralpin est pléthorique. Rendez-vous le 18 janvier 2018 pour d’autres découvertes.

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Hommes de la semaine

VINCENT CARRY LANCE LA 15E ÉDITION DE NUITS SONORES ces quinze ans. Selon lui, il a réussi à conserver son esprit fondateur : « le projet initial a su conserver, et même renforcer ses valeurs et ses convictions : urbanité, indépendance, rencontre, ouverture et goût de l'altérité. Nous sommes très fiers de ce que le festival est devenu et de sa place à Lyon comme en Europe ». Pour cet anniversaire, pas d'innovations majeures, si ce n'est dans la qualité de la programmation. Il donnera carte blanche pour animer ses journées à The Black Madonna, Nina Kraviz et Jon Hopkins et s'ouvrira à Lisbonne pour la ville invitée. Les têtes d'affiche emblématiques seront dévoilées le 14 février prochain. Stéphanie Borg

Vincent Carry

Après trois années concentrées autour de la Confluences, le festival Nuits sonores revient à son format initial en investissant plusieurs lieux emblématiques lyonnais. Nuits sonores (du 24 au 28 mai 2017) investit, pour la première fois de son histoire, les Anciennes usines Fagor-Brandt, dans le 7e arrondissement de Lyon pour son inauguration et les nuits principales. Le reste du festival se déroulera à la Sucrière, au Sucre et aux Subsistances. Un retour aux sources pour le festival qui a toujours multiplié les points d'entrées dans la ville, contrairement aux dernières éditions, plutôt concentrées autour de la Confluence. « Fédérateur et accessible, Nuits sonores a la volonté de rassembler les publics, au-delà des barrières générationnelles, sociales ou territoriales », rappelle Vincent Carry, le fondateur de la manifestation. Porté par l'association Arty Farty (50 salariés, 6,5 M€ de CA en 2015), également sollicitée tout au long de l'année pour des créations de projets et des missions de conseil artistique, le festival fête cette année

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SAMUEL MINOT Samuel Minot, élu président de BTP Rhône et Métropole. Il succède à Gilles Courteix qui préside la nouvelle Fédération régionale du bâtiment Auvergne-Rhône-Alpes. Samuel Minot assurait déjà plusieurs mandats au sein de BTP Rhône et Métropole : membre du bureau, président de la commission « Métiers » et vice-président de la chambre territoriale du Beaujolais. Directeur général du groupe Minot, Samuel Minot est aussi le président de la société Minot 2 B, créée le 1er janvier 1914 par son aïeul Joseph Minot (il représente la 4e génération).

YVES BRUCKER Yves Brucker nommé au poste de directeur commercial à Everial. Il succède à Arnaud Blanchard, qui devient CEO de MyCo, start-up rattachée à la Holding SPF (dont EVERIAL fait partie). Yves Brucker a démarré sa carrière chez Bull, en tant que technico-commercial, avant de rejoindre Océ au poste d'ingénieur commercial, puis chef des ventes et directeur de région.

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Entreprise de la semaine

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SAVEUR EXPRESS'O L'AMI DU PETIT-DÉJEUNER Professionnel de la distribution automatique de café et de fontaines d'eau, Saveur Express'O, a résisté, à coup de bonnes idées, aux assauts répétés des machines à capsules individuelles. En croissance régulière depuis presque 20 ans, la PME se lance dans la livraison de petits-déjeuners d'affaires clé en main. En 1998, le marché du café est encore largement dominé par le café moulu. Et les distributeurs dans les entreprises la réputation de délivrer du café sans goût. Dans ce contexte, Thierry Choux, après une vingtaine d'années d'expérience professionnelle, dont cinq ans passés à Milan où il "découvre l'art du bon café", introduit dans le Rhône des distributeurs de café en capsule Lavazza. Le concept ? « Déposer et entretenir gratuitement une ou plusieurs machines chez un client. En contrepartie, il s'engage juste à de pas travailler avec un autre distributeur. Libre à lui de décider de sa consommation de dosettes », explique Thierry Choux, le fondateur de Saveur Express'O. Pour pallier ses petits moyens, l'autodidacte, qui a fait ses armes au sein du Laboratoire Pierre Favre, s'installe à Vaulxen-Velin pour bénéficier de la zone franche et se limite à une zone de distribution, un rayon de 40 minutes de temps de transport autour de son site. « Je travaille sur une relation premium. Ce périmètre est assez dense en PME pour nous développer progressivement tout en restant proche de nos clients en garantissant un dépannage dans la demi-journée », poursuit-il. Régulièrement, la PME innove. Après les machines à dosette, elle complète sa gamme avec les distributeurs automatiques (café et petits encas), les fontaines d'eau sur réseau et la vente en ligne. « Ce fut ma parade contre la baisse régulière des ventes de capsules Lavazza au profit d'autres systèmes », se souvient Thierry Choux. Son site, coffee-webstore.com, commercialise près de 1 500 références de café et de thés (complétée par une gamme bio en 2017) sur la France, la Belgique et la Suisse auprès de 20 000 clients, essentiellement professionnels.

Saveur Express'O compte 920 automates installés dans les lieux publics

Désormais, la PME de 35 salariés réalise 4,8 M€ de chiffres d'affaires (920 automates, 1 000 machines Lavazza, 500 fontaines auprès de 2 000 clients), avec une part croissante du poids de la vente en ligne (1,3 M€ de chiffres d'affaires en 2016). Forte de cette expérience, et afin de compléter sa gamme, Saveur Express'O lance une offre de livraison de petits-déjeuners d'affaires (investissement : 150 K€, dont l'aménagement d'un laboratoire dédié) – des coffrets clé en main à commander en ligne avant midi jusqu'à la veille de la livraison souhaitée. La PME prévoit de renforcer ses équipes de 5 collaborateurs supplémentaires (techniciens, commercial, développeur web) pour soutenir son activité. Stéphanie Borg

THIERRY CHOUX : « AUJOURD'HUI, L'HEURE DU PETIT-DÉJEUNER SERT DE RÉUNION » Pourquoi lancer un service de livraison de petits-déjeuners ?

service en plus pour nos clients, très complémentaire de nos autres activités.

C'est un projet que nous préparons depuis 2 ans. Au départ, l'idée a émergé des remarques et des demandes de nos clients, qui nous demandaient régulièrement si on ne livrait pas de petits-déjeuners. En faisant le tour des offres actuelles, pas toujours qualitatives ou fastidieuses à mettre en place, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait un marché pour le petit-déjeuner clé en main. Aujourd'hui, les déjeuners n'existent quasiment plus, les pauses raccourcissent et l'heure du petit-déjeuner est désormais un temps de réunion. C'est un

Comment se structure votre offre ? Nous avons imaginé Les Matinales, un petitdéjeuner complet et convivial intégrant des produits de qualité (yaourt Gérante, salade de fruit frais Voie Verte, café 100 % arabica moulu du matin). Nous avons pensé à tous les détails, comme les nappes, les napperons jusqu' aux brocs de café réutilisables dans l'entreprise. Après la commande en ligne, l'ensemble est préparé dans nos ateliers. Nous assurons la livraison de 6h30 à 11h.

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Industrie

STMICROELECTRONICS, LE RÉVEIL DE LA FORCE C'est reparti pour STMicroelectronics ! Sa stratégie de recentrage d'activités sur les secteurs de l'IoT (Internet des objets) et l'automobile intelligente commence à porter ses fruits. 2017 sera une année charnière pour le fabricant de puces électroniques franco-italien avec un retour de l'investissement de plus d'un milliard de dollars sur l'ensemble de ses 11 sites.

L’épisode sombre avec ST Ericsson semble désormais bien loin pour STMicroelectronics. Depuis 2015, le fabricant franco-italien de puces électroniques avait donné un coup d’arrêt à son activité décodeurs afin de se recentrer sur des axes plus stratégiques : l’automobile intelligente et l’IoT (Internet des objets). Des efforts qui, au regard des derniers chiffres communiqués, portent leurs fruits. Au quatrième trimestre 2016, le chiffre d’affaires du groupe enregistre une hausse de 11,5 % (en variation annuelle) s’établissant à 1,859 Md$ (contre 1,797 Md$ sur la même période en 2015.) Le chiffre d’affaires net pour l’exercice 2016 s’établit à 6,97 Md$ (contre 6,897 en 2015) pour un résultat net de 165 M$.

Stratégie payante

« Dès 2014, nous avons mis en place une stratégie visant à augmenter significativement notre R&D ainsi que notre plan de développement commercial et marketing en nous focalisant sur deux secteurs, l’Iot et l’automobile intelligente », indique Jean-Marc Chery, directeur général de STMicroelectronics. Et de poursuivre : « suite à l’arrêt de notre activité dé-

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codeur, nous avons redéployé nos équipes sur ces deux domaines clés. » Car la vision stratégique de ST repose sur quatre axes fondamentaux. « Les conditions de recherche et de production sur l’automobile intelligente sont plus longues permettant d’assurer une certaine stabilité contrairement à l’activité TV numérique. Par ailleurs, avec nos microcontrôleurs, nous adressons le marché de masse garantissant à ST une élasticité au vu du nombre important des clients (20 à 30 000 dans ce domaine). Pour autant, nous ne délaissons pas le secteur des

smartphones grâce à nos technologies différenciantes. En dernier lieu, nous avons travaillé sur l’indépendance stratégique des États dans le domaine spatial et la défense, ce qui a pris du temps. » Employant 43 500 personnes à travers le monde dont 10 800 en France, ST prévoit d’investir 1 à 1,1 Md$ en 2017 dans ses capacités de production. « Nous investissons en moyenne entre 500 et 600 M$ par an pour maintenir et améliorer nos outils de production pour le groupe. Cet effort additionnel consenti en 2017 est exceptionnel et bénéficiera à nos sites dont notre usine de fabrication de puces sur tranches de 300 mm de diamètre de Crolles 2 ainsi qu’ à nos sites d’assemblage et de tests . » Un investissement substantiel qui participera à l’augmentation des capacités du site de Crolles 2 afin d’utiliser l’ensemble des infrastructures industrielles présentes d’ici la fin de l’année. Mais pas seulement ! « Cet investissement bénéficie à la fabrication, le test et le packaging de puces pour soutenir le développement de nouveaux produits. En particulier, nous nous préparons à remplir un contrat emporté récemment avec des revenus substantiels

attendus au second semestre de 2017 », a précisé Carlo Bozotti, PDG de STMicroelectronics lors de la présentation des résultats annuels. Un contrat qui pourrait concerner Apple. L’implantation d’un bureau de la célèbre marque à la pomme à Grenoble l’année dernière n’étant pas anodine…

Des CDD futurs CDI ? Du côté du plan volontaire de départs annoncé il y a un an, « sa poursuite est en cours et s’échelonnera jusqu’en 2018 », indique, sans plus de précisions, le directeur général de ST. Pourtant, en parallèle, l’entreprise a recruté plusieurs personnes afin d’accompagner la montée en puissance des secteurs IoT et automobile intelligente. « S’il y a des embauches, elles se font pour l’instant en CDD. Or pour développer ces deux activités, il faudra à terme des équipes pérennes, de l’ordre de 100 à 200 personnes pour chaque branche », souligne Mariano Bona, membre CGT élu au comité central d’entreprise à ST. « Les CDD ont pour vocation à être transformer en CDI », assure lui Jean-Marc Chery. Laurent Marchandiau

VERS LE DÉVELOPPEMENT DU FD-SOI EN 14 NM ? Jusqu’à présent, STMicroelectronics travaille sur la technologie FD-SOI 28 nm. Si la course à la miniaturisation est momentanément en pause, la R&D s’est poursuivi en développant des produits innovants utilisant cette technologie « Nous sommes en train de concevoir des puces permettant plus de connectivité qui intégreront le WiFi et le Bluetooth

en natif ainsi que des composants à très faible consommation énergétique », confie Jean-Marc Chery, directeur général de STMicroelectronics tout en précisant « que la prochaine génération de FD-SOI en 14 nm est sur les rails, le développement pourrait débuter d’ici mi-2018 ».

Jean-Marc Chery, directeur général de STMicroelectronics.

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Services

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RÉALITÉ VIRTUELLE : L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE RÉELLEMENT PIONNIÈRE

© mélanie belmonte

Eydolon a choisi Villeurbanne pour installer son premier centre dédié à la réalité virtuelle. Porté par le GIE VR-Connection, le réseau ambitionne d'ouvrir une vingtaine de lieux similaires en 2017.

Le premier réseau indépendant d'expériences en réalité virtuelle à destination du grand public, Eydolon, accueille, depuis quelques jours, ses premiers utilisateurs. Hébergé dans l'Exalto Parc, à Villeurbanne, tourné vers le grand public, il permet de se frotter à la réalité virtuelle à travers 4 « expériences » immersives, aux approches différentes. Ces « jeux », exclusivement disponibles dans le réseau, ont été développés au sein du GIE VR-Connection, co-fondé par Alexandre Ibanez et Ian Toullec, deux entrepreneurs actifs sur le marché de la réalité virtuelle. « Notre idée, c'est d'organiser et faire collaborer l'ensemble de l'écosystème pour se donner des opportunités tant financières que structurelles, notamment face aux grands groupes », explique Alexandre Ibanez. Lancé en novembre 2016, le GIE regroupe déjà 35 signataires, dont quelques studios lyonnais, répartis dans toute la France. Celui-ci représente un potentiel humain de

500 personnes, aux compétences multiples, capable de répondre collectivement aux besoins du marché. « Nous ne demandons pas d'engagements financiers, mais nous imposons la signature d'une charte éthique qui proscrit, par exemple, les expériences à caractère traumatisant », poursuit le co-fondateur. Ainsi, la salle est interdite aux enfants de moins de 13 ans. « Avant cet âge, nous savons, parce que nous avons travaillé avec des experts, qu'il leur est plus difficile de faire la différence entre le réel et le virtuel », souligne-t-il. Le GIE a déjà levé 1 M€ au-

près d'investisseurs privés. Il prépare un second tour de table avec la BPI, « d'une valeur comprise entre 3 et 10 M€ », selon Alexandre Ibanez. Parmi les investisseurs, le lyonnais Laurent de la Clergerie, président du Groupe LDLC. « Outre notre partenariat technique, j'ai personnellement investi dans le GIE car je suis convaincu par cette nouvelle technologie. Dans l'avenir, il y aura beaucoup d'application possible, comme organiser à une réunion virtuelle entre l'Europe et la Chine, avec la traduction simultanée des conversations », commente,

enthousiaste, l'entrepreneur. Pour poursuivre son travail de pédagogie auprès du grand public (le lieu a pour objectif de recevoir une soixantaine de personne par jour), Eydolon s'enrichira progressivement d'expériences complémentaires, alimentées par les travaux réalisés par le GIE pour le compte de tiers. « Nous travaillons actuellement pour le secteur de la formation et du sport. D'un côté, nous abordons la reproduction de gestes techniques, de l'autre les sensations et l'action. Nous pourrons en tirer des expériences intéressantes », affirme Alexandre Ibanez. Le GIE ambitionne d'ouvrir, sous licence de marque, une vingtaine de centres Eydolon en France en 2017, en partenariat avec Exalta mais aussi sous d'autres configurations. À venir: Paris, Marseille, Grenoble, Angoulême et Toulon. Le GIE annonce également l'ouverture prochaine d'un bureau de représentation à Lyon. Stéphanie Borg

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Services L'Institut Paul Bocuse redéfinit sa stratégie de développement

La croissance externe dope les résultats de LDLC

Nouvelle charte graphique pour positionner ses trois composantes en enseignement supérieur, formation continue et recherche. Déploiement à l'international pour enrichir les cursus de ses étudiants. Agrandissement à Ecully avec un investissement de 10 M€. L'Institut Paul Bocuse s'engage dans une nouvelle dynamique.

En progression de plus de 49 % au troisième trimestre de son exercice 2016 / 2017, le Groupe LDLC s'est appuyé sur l'acquisition de Materiel.net pour poursuivre sa marche en avant.

Pour Dominique Giraudier, « l'école doit être la meilleure du monde »

C’est en présentant son nouveau logo, qui donne une plus grande place au mot Institut, que Dominique Giraudier, son directeur général, a évoqué la stratégie de l’école pour « ne pas être la plus grande école des arts culinaires du monde mais la meilleure ». L’Institut repose sur trois axes : l’enseignement supérieur, du bachelor au doctorat, pour 700 étudiants de 50 pays ; la formation continue avec des programmes de quelques jours à plusieurs mois pour des amateurs et des professionnels de la restauration, de l’hôtellerie et des arts culinaires qui dispense son savoir à 2 000 personnes chaque année ; la R&D avec 30 chercheurs qui travaillent sur le bien être à table.

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Ces trois pôles sont renforcés par des coopérations internationales. « En 2017, des alliances seront conclues avec des écoles au Japon et en Corée. En 2018 avec un établissement sur l’île de la Réunion, aux portes de l’Afrique de l’Est et proche de l’Asie où le tourisme est en pleine expansion, un autre aux Philippines et enfin à Barcelone. » Pour accompagner ces déploiements, l’école vient d’acquérir une propriété de 4 000 m2 avec un château qui jouxte le parc du Vivier. « 10 M€ seront engagés pour rénover le bâtiment et donner plus de place à l’école qui arrive à saturation, confie Dominique Giraudier. Les investissements seront supportés par les administrateurs de l’école. » Sous statut d’association à but non lucratif souhaité par ses fondateurs, Paul Bocuse et Gérard Pélisson, l’Institut Paul Bocuse dispose d’un budget annuel de 15 M€. Une fondation vient d’être créée par Gérard et son neveu Gilles Pélisson pour recueillir des fonds auprès des entreprises partenaires, conserver le modèle associatif cher aux fondateurs et réinvestir l’ensemble des ressources pour le développement de l’école.

Les chiffres officialisés par Laurent de la Clergerie, président du Groupe LDLC, à l’issue du troisième trimestre de son exercice 2016 / 2017 restent dans la lignée des précédents. En progression de 49,2 % par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent, à 143,8 M€, ils sont cependant trompeurs et ne traduisent pas exactement l’évolution du niveau d’activité du spécialiste de la vente en ligne dans le domaine high-tech. Hors acquisition de Materiel.net, la croissance se limite en effet à 4,7 %. Une timide progression, sans rapport avec les bonnes habitudes que le groupe lyonnais avait données à ses actionnaires et aux analystes. Conséquence de cette petite déception, le cours de l’action a reculé de 3,4 % à 33,80 €. Conscient d’avoir traversé un troisième trimestre plus difficile qu’envisagé initialement, Laurent de la Clergerie rappelle qu’à périmètre constant la croissance s’établit à + 8 % sur les neuf premiers mois de l’année. Avec l’acquisition de Materiel.net, le chiffre d’affaires s’établit à 364,9 M€ à l’issue des trois premiers trimestres de l’exercice. Le président du groupe, qui emploie aujourd’hui plus de 700 salariés pour près de 500 M€ de chiffre d’affaires annuel, s’attend d’ailleurs à un retour rapide à une croissance pro forma à deux chiffres. Il confirme également son objectif d’une centaine de boutiques physiques à l’horizon 2021, contre 22 à fin 2016. Pour assumer ces ambitions, Laurent de la Clergerie a réorganisé une partie de son management au cours du dernier trimestre 2016. Ainsi, Pascal Dahan a été recruté en qualité de directeur général achats et logistique du Groupe LDLC, tandis que Laurence Lacombe a pris la direction des services d’Information. De son côté, Philippe Nabet a été nommé directeur commercial LDLC.pro. Il devra emmener son équipe vers l’objectif des 300 M€ à terme de 4 ans.

Stéphanie Polette

Jacques Donnay

Laurent de la Clergerie, président du Groupe LDLC

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Immobilier

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LOGEMENT NEUF : EMBELLIE DU MARCHÉ EN 2016 Le marché du logement neuf sur la Métropole de Lyon poursuit sa progression. Déjà amorcée en 2015, elle confirme ainsi une embellie du marché. Mais ce dernier reste marqué par la baisse de l'offre disponible entraînant une possible tension sur les prix.

© Cecimobs

teurs immobiliers de la région lyonnaise. Consciente, la Métropole de Lyon a pourtant déjà « autorisé la construction de 500 logements supplémentaires comparé à ce qui se pratiquait », rappelle Michel Le Faou, adjoint au maire de Lyon et vice-président de la Métropole de Lyon en charge de l'urbanisme. Et compte sur l'arrivée sur le marché des programmes en cours de construction à la Duchère, Mermoz et à la Zac des Girondins (Gerland).

Lyon Métropole, prix moyen par secteur géographique (hors vente bloc et stationnement, TVA normale)

En 2016, les réservations nettes pour l'ensemble des produits immobiliers neufs (collectif, maison individuelle et résidences avec services) ont augmenté de 17 % par rapport à 2015. Sur la base de 6 726 réservations (93 % de collectif ), « le bilan de l'année reste positif », souligne Jean-Jacques Mathias, président de l'Observatoire du Centre d'Études de la Conjoncture Immobilière (CECIM). Un cru 2016 qui marque aussi le retour des investisseurs privés (47 % des réservations) sans pour autant imputer sur un socle solide d'acquéreurs occupants (33 % des réservations). « La baisse des taux d'intérêt, le dispositif d'investissement locatif Pinel et le

passage en zone A de Lyon et Villeurbanne expliquent cette tendance », poursuit Jean-Jacques Mathias. De bonnes performances qui entraînent, paradoxalement, une baisse de l'offre disponible (- 13 %). « Les stocks actuels sont inférieurs à 8 mois. Ils atteignent même 6 mois sur la zone A. Hors, en règle générale, détenir 12 mois de stock apporte un certain équilibre pour éviter les tensions, notamment sur l'augmentation des prix. Il est urgent de pouvoir reconstituer ces stocks en permettant de nouveaux projets, sinon les promoteurs risquent de se tourner vers le marché extérieur » indique Hervé Simon, président de la Fédération des promo-

PLU-H en révision Pour éviter la pénurie de logements et contenir l'augmentation des prix en 2017, « il faudrait que les taux d'intérêt ne remontent pas trop vite, que la confiance des investisseurs soient au rendezvous malgré les échéances électorales et que la révision du PLU-H soit rapidement mis en œuvre », poursuit Hervé Simon. En effet, les acteurs du marché du neuf souhaiteraient que le futur plan local d'urbanisme, en cours de rédaction et qui devrait être validé pour début 2018, « permette d'améliorer la fluidité des autorisations de construire » sans être obligé de respecter une certaine typologie de logements (notamment les T4, plus long à être commer-

cialisé), comme certaines communes envisagent de l'imposer. « A Lyon, il n'y aura pas d'obligation, mais des recommandations pour respecter un certain équilibre entre les typologies de logements, car nous souhaitons conserver les ménages au cœur de l'agglomération », conclut Michel Le Faou. Malgré les tensions, les prix du marché du neuf restent, à l'exception de quelques programmes, actuellement relativement stables. Stéphanie Borg

4 116 € C'est le prix moyen par m2 des logements neufs collectifs (hors ventes bloc et stationnements, à TVA normale) au 31 décembre 2016 sur la Métropole de Lyon. Un prix qui peut varier de 1 874 € pour un T5 à Givors (propriétaire utilisateur) à 11 636 € pour un T1 dans le premier arrondissement de Lyon (investisseur). « La Métropole de Lyon dispose d'un panel large et d'une offre variée qui permet de répondre aux attentes et aux besoins de chacun. Malgré quelques ajustements, c'est un marché équilibré, fruit d'un travail collectif depuis plusieurs années », commente Michel Le Faou, adjoint au Maire de Lyon et Vice-Président de la Métropole de Lyon en charge de l'urbanisme. Sur le marché de l'ancien, le prix médian pour un appartement s'élève à 2 820 € par m2. A Lyon, il varie de 4 300 € dans la Presqu'île de Lyon à 1 940 € sur le plateau de la Duchère.

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Calendrier fiscal

OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES FÉVRIER 2017 PAIEMENTS LE 19 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜRedevables de la TVA − Entreprises étrangères établies dans l'Union européenne ou dans un Etat tiers ayant conclu une convention d’assistance au recouvrement des créances fiscales avec la France souscrivant leurs déclarations de TVA auprès du service des impôts des résidents étrangers : déclaration 3310-CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations de janvier 2017. LE 24 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜRedevables de la TVA − Entreprises étrangères établies dans l'Union européenne ou dans un Etat tiers ayant conclu une convention d'assistance au recouvrement des créances fiscales avec la France, disposant en France d'immeubles donnés en location, et entreprises étrangères établies dans un pays ayant signé une telle convention et qui avaient désigné un représentant fiscal en France avant le 1er janvier 2013, souscrivant leurs déclarations de TVA au lieu de situation des immeubles ou au lieu d'imposition de l'ancien représentant fiscal : déclaration 3310-CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations de janvier 2017. − Groupes de sociétés ayant opté pour le paiement consolidé de la TVA et des taxes assimilées : souscription de la déclaration récapitulative 3310-CA3-G et paiement des taxes afférentes au mois de janvier 2017. LE 25 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜEmployeurs occupant plus de 9 salariés − Versement aux caisses AGIRC/ ARRCO des cotisations de retraite complémentaire calculées sur les salaires payés au cours de chaque mois civil. LE 28 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜSociétés et autres personnes morales soumises à la taxe d'apprentissage et contributions additionnelles − Versement auprès des orga-

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nismes collecteurs des dépenses libératoires de la taxe d'apprentissage et de la contribution supplémentaire à l'apprentissage. ÜTous employeurs − Participation formation continue au titre de 2016 : versement à l'organisme paritaire collecteur agréé de la contribution unique destinée au financement de la formation professionnelle des salariés et de la contribution spécifique destinée au financement des congés de formation des salariés sous contrat à durée déterminée.

DÉCLARATIONS LE 15 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜSociétés et autres personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés ayant clos un exercice le 31 octobre 2016 − Dépôt, avec le relevé de solde, de certaines déclarations afférentes aux crédits et réductions d'impôt imputables sur l'impôt sur les sociétés. La société mère d'un groupe intégré doit, en outre, joindre la liste des sociétés du périmètre, des sociétés intermédiaires et, le cas échéant, des sociétés étrangères et de l'entité mère non résidente (intégration horizontale) et/ou des sociétés qui perdent cette qualité au titre de l'exercice précédent. La déclaration récapitulative des crédits et réductions d'impôts n°2069-RCI doit être déposée en même temps que la déclaration de résultats. ÜPayeurs d'intérêts et autres revenus mobiliers − Déclaration annuelle récapitulative n°2561 des opérations sur valeurs mobilières et des revenus de capitaux mobiliers (IFU) de l'année 2016 à déposer au service des finances publiques dont relève le domicile ou le principal établissement du déclarant si elle est établie sur support papier ou au centre des services informatiques de Nevers (BP 709 - 58007 NEVERS CEDEX) si elle est établie sur support informatique. La

déclaration peut également être transmise en ligne via l'application TELE-TD (*). (*) Remarques : . Cette déclaration doit également être produite par les particuliers concernant les intérêts qu’ils versent à certains créanciers. . Pour les revenus perçus à compter de 2017 (IFU à produire en février 2018), la déclaration devra obligatoirement être transmise selon un procédé informatique (télédéclaration). ÜPersonnes ayant participé à un contrat de prêt − Déclaration spéciale à la direction des finances publiques dont relève le domicile ou le principal établissement du déclarant, sur l'imprimé n°2062, de certains contrats de prêt conclus au cours de l'année 2016 lorsque cette déclaration doit être souscrite par l'intermédiaire intervenu dans la conclusion du prêt (*). (*) Remarque : la déclaration incombant au débiteur ou au créancier doit être souscrite en même temps que la déclaration de revenus ou de résultats. ÜEmployeurs occupant moins de 50 salariés et employeurs occupant au moins 50 salariés décalant la paie − Déclaration sociale nominative (DSN) : déclaration des rémunérations et des mouvements de main-d'œuvre sur le site www.netentreprises.fr (pour les employeurs du régime général) ou sur le site www.msa.fr (pour les employeurs relevant du régime agricole à l'exception de ceux effectuant euxmêmes leur déclaration et ayant déclaré un montant de cotisations et contributions sociales inférieur à 3.000 € au titre de 2014). LE 19 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜEntreprises de travail temporaire − Envoi au centre serveur ETT, par les entreprises n'ayant pas souscrit de déclaration sociale nominative, du relevé des contrats de travail temporaire ayant pris fin ou en cours d'exécution en janvier 2017.

LE 28 FÉVRIER AU PLUS TARD ÜContribuables ayant opté pour le paiement mensuel de l'impôt sur le revenu et/ou de la cotisation foncière des entreprises − Demande de modulation ou de suspension des prélèvements mensuels de l'impôt présumé de 2017 à adresser au comptable chargé du recouvrement (prise d'effet pour le prélèvement de mars 2017). ÜSociétés et autres personnes morales ayant clos leur exercice comptable le 30 novembre 2016 − Déclaration des résultats n°2065 par voie électronique et documents annexes ou connexes au service des impôts. − La société mère d'un groupe intégré doit, en outre, joindre la liste des sociétés du périmètre, des sociétés intermédiaires et, le cas échéant, des sociétés étrangères et de l'entité mère non résidente (intégration horizontale) et/ou des sociétés qui perdent cette qualité au titre de l'exercice en cours. − Transmission de la déclaration DECLOYER relative aux loyers des locaux professionnels ou commerciaux. − Déclaration des sommes supérieures à 1.200 € par an et par bénéficiaire, versées en 2016 à titre de commissions, courtages, ristournes, vacations, honoraires et autres rémunérations (DAS 2). ÜTous employeurs − Compte personnel de formation : transmission à l'organisme paritaire collecteur agréé de la durée de travail à temps plein applicable dans l'entreprise permettant de calculer le crédit d'heures de formation des salariés.

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Finances

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LA CAISSE D'EPARGNE RHÔNE ALPES DÉVELOPPE UNE APPROCHE SECTORIELLE La feuille de route 2017 prévoit une spécialisation secteur et une spécialisation métier pour apporter une meilleure expertise aux clients.

Les membres du directoire de la Caisse d'Epargne Rhône Alpes

Les chiffres de l’activité 2016 ne seront dévoilés que dans quelques semaines. Stéphanie Paix, présidente du directoire, annonce déjà une « petite baisse du Produit Net Bancaire en 2016, mais une stabilisation en 2017 » grâce aux investissements passés qui portent leurs fruits. C’est le cas de la Banque du Léman, créée en 2004, qui a ouvert l’an dernier une activité Entreprises ou de l’activité gestion de fortune avec Hyperia.

Cette année, la Caisse d’Epargne Rhône Alpes poursuit son développement en misant sur la spécialisation sectorielle. En avril, une agence Santé et une agence Economie Sociale et Solidaire seront créées. Basées à Lyon, elles rayonneront sur les cinq départements de l’établissement. « Nous voulons être au cœur des écosystèmes pour apporter un service encore plus performant à nos clients », justifie Didier Bruno, membre du

directoire. En santé, la CERA veut ainsi être plus présente auprès des acteurs que sont les établissements hospitaliers, les pharmacies, les laboratoires, la médecine de ville et le médico-social. L’activité de la banque auprès des professionnels de ce secteur représente aujourd’hui environ 1,5 Md€ de collecte et 600 M€ de crédit. Même démarche pour l’économie sociale et solidaire pour mieux accompagner les associations, les coopératives, les

mutuelles, les fondations… Dans les Alpes, la CERA s’est dotée en 2011 d’une agence Montagne. Son action va être renforcée pour permettre un meilleur soutien aux communes supports de stations de ski. « Notre rôle est de favoriser la cohérence entre tous les partenaires que sont les collectivités, les sociétés de remontées mécaniques, les équipementiers, les offices de tourisme… pour les aider à affronter les nombreux challenges de la montagne en matière d’immobilier ou de climat », explique Didier Bruno. La banque souhaite également adopter une approche moins généraliste en accentuant la spécialisation de ses collaborateurs. Un expert de l’immobilier, un fiscaliste, un gestionnaire de fortune… le client doit être orienté vers un spécialiste en fonction de sa demande. « Notre avons un rôle de tiers de confiance », conclut Stéphanie Paix. Séverine Renard

LES DÉFIS 2017 La Caisse d’Epargne Rhône Alpes aura à relever trois défis majeurs cette année. Tout d’abord, anticiper les prochaines contraintes réglementaires. « 2018 sera un grand cru avec notamment la norme IFRS9 », fait savoir Stéphanie Paix. La CERA doit aussi s’adapter à des taux immobiliers toujours très bas qui grappillent la marge, malgré une légère remontée des taux fin 2016. Dans ce contexte, la vente de nouveaux produits, comme des assurances, trouve toute sa place. Enfin, la digitalisation bouleverse l’industrie bancaire. « Plutôt que de prendre frontalement ces fintechs, nous avons choisi de collaborer en créant l'incubateur B612 », rappelle la présidente. La transformation digitale passe également par une nouvelle approche du parcours client avec un objectif : apporter une réponse rapide et sur-mesure quel que soit le canal utilisé.

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INDICE BOURSIER REGIONAL IAE LYON – UNIVERSITE JEAN-MOULIN LYON 3 Début d’année plutôt calme, avec une hausse de 0,56 % en janvier. Sur les douze derniers mois, la progression avoisine 15 %.

Faisons un retour succinct sur 2016, année boursière déroutante, qui avait bien mal commencé, mais qui finit en hausse de 9,5 %, grâce à un remarquable mois de décembre (+ 6,73 %)… 2017 apparaît bien différente, et en dépit de diverses corrections baissières durant les séances récentes, l’indice régional iaelyon - Université Jean Moulin affiche en janvier une légère progression de 0,56 % (alors qu’un an plus tôt, la chute en janvier, atteignait 4,09 % !). Dans le même temps, le CAC 40 recule de 2,33 % et le CAC Mid&Small perd 0,48 %. Le mois de février commence sur une positivité retrouvée. En Europe on enregistre une majorité de baisses en janvier, mais le Dax Performance allemand est en hausse de 0,47 %, le SMI suisse de 0,87 %, et le Warschau Wig 20 de 5,6 %. Rappelons que le Dow Jones américain a franchi il y a quelques jours (le 25 janvier) la barre symbolique des 20 000 points : c’est le plus vieil indice boursier du monde, créé par Charles Dow en 1884, et publié il y a 120 ans avec 12 sociétés, dont General Electric, la seule subsistant de la liste d’origine. Aujourd’hui le Dow Jones regroupe trente valeurs, qui ont progressé en 2016 de 25 %, grâce

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à l’ « exubérance irrationnelle », selon l’expression même d’Alan Greenspan. L’indice financier européen IFE 15 a également connu un début d’année assez calme, en repli de 0,95 %.

Une réalité qui s’améliore Le PIB de la France a augmenté selon l’Insee de 1,1 % en 2016 : ce chiffre est très en-dessous des prévisions du gouvernement (1,4 %), et un peu moins élevé qu’en 2015 (1,2 %). Cependant au quatrième trimestre l’activité s’est accélérée de 0,4 %, après un + 0,2 % au troisième trimestre. L’activité économique est davantage dynamique, ce qui a permis un recul du chômage qui a enregistré sa première baisse annuelle depuis 2007 ! Le chômage reste malgré tout trop important, avec 3,47 millions de personnes sans activité (catégorie A) en métropole, et 3,73 millions pour toute la France. L’investissement des entreprises, moteur indispensable à une reprise, a augmenté de 4,3 %, contre 2 % l’année précédente. Egalement les dépenses de consommation des ménages ont progressé en un an de 1,8 % en 2016 (mais de 0,6 % durant le der-

nier trimestre), faisant suite aux + 1,5 % de 2015. Notre retard de compétitivité devra être comblé. D’ailleurs pour la première fois depuis 2008, le nombre de défaillances d ’e n t r e p r i s e s en France fut en-dessous des 60 000 durant l’année 2016. L’ a m é l i o r a tion concerne tous les secteurs, exception faite de l’agriculture. Les PME sont concernées d’une manière assez semblable aux plus grandes entreprises. L’amélioration observée devrait se confirmer en 2017… L’an dernier la croissance a gagné 1,7 % en moyenne dans la zone euro, avec + 3,2 % en Espagne et + 1,9 % en Allemagne. La nouveauté c’est que la croissance y est plus forte qu’aux Etats-Unis. Le chômage parallèlement en un an a reculé d’un point dans la zone euro. Les questions sont nombreuses. Les risques politiques sont accentués avec les échéances électorales, comme l’élection présidentielle dans le cas français. Il faut aussi compter sur la guerre commerciale lancée par le nouveau président américain Donald Trump, investi le 20 janvier. La prochaine réalité des taux d’intérêt pose des questions sans réponses sûres. Mais les taux souverains à dix ans ont évolué ces derniers temps : en Allemagne 0,37 %, en France 1,03 %, en Espagne 1,61 %. Depuis la victoire de Donald Trump les écarts de taux entre la France et l’Allemagne se sont creusés, ce qui reflète le niveau de confiance envers la signature de l’Etat français mais en l’espèce, soyons clair, une

certaine défiance compte tenu de l’augmentation de cette prime de risque . Par ailleurs si l’inflation n’est pas un danger actuel, elle pourrait en devenir un… Janvier est aussi traditionnellement le mois du Forum économique mondial de Davos (le 47e en 2017). Les patrons ont traduit une confiance accrue pour augmenter cette année leurs chiffres d’affaires, leurs revenus et leurs effectifs, mais ils se montrent néanmoins plus préoccupés par les risques politiques, illustrés entre autres par le Brexit, les résultats de l’élection présidentielle américaine….

De nouvelles pistes pour une bourse plus attirante Euronext entend s’intéresser aux entreprises familiales. D’après la Commission Européenne, 14 millions d’entreprises familiales sont en plein centre de l’économie de la zone euro, et un certain nombre sont déjà cotées en bourse (201). Un indice boursier approprié, l’Euronext Family Business, sera lancée le 21 février avec 90 entreprises. Un programme pédagogique adapté et surtout personnalisé (FamilyShare) sera spécialement mis en place pour les candidats à la cotation, avec les solutions proposées et les obstacles à résoudre (coûts, contraintes réglementaires, ouverture du capital…). Une première promotion de dix entreprises est prévue pour mai. Ces entreprises familiales recherchent davantage la performance sur le long terme, et rapporteraient plus. Elles traduiraient ainsi le « bonheur dans la famille », s’appuyant sur des valeurs sûres, qu’on jugera dans la continuité. Pour une région comme la nôtre, Auvergne-Rhône-Alpes, l’expérience paraît prometteuse dans la durée. Dr Alain Teston, directeur honoraire IAE Lyon - Université Jean-Moulin

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Nom A.S.T GROUPE ADTHINK MEDIA ADVENIS AKKA TECHNOLOGIES ALBIOMA • APRIL ARTPRICE.COM ASSYSTEM ATARI • BIOMERIEUX • BOIRON BURELLE CAP GEMINI • CASINO GUICHARD-PERRACHON • CEGID GROUPE CLASQUIN • COMPAGNIE DES ALPES COMPAGNIE DU MONT-BLANC CREDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE CREDIT AGRICOLE SUD RHÔNE-ALPES DEVERNOIS DIGIGRAM DOLPHIN INTEGRATION DUC ESKER EUROGERM FONCIERE DES MURS GENOWAY GERARD PERRIER • GL EVENTS GROUPE PARTOUCHE • HAULOTTE GROUPE INSTALLUX INTEXA • LAFUMA • LDLC.COM M.R.M MARIE BRIZARD WINE & SPIRITS MECELEC MEDICREA INTERNATIONAL MEMSCAP MERCIALYS METABOLIC EXPLORER MGI COUTIER • MICHELIN MILLET INNOVATION MONTAGNE ET NEIGE DEVELOPPEMENT • OL GROUPE ORAPI • PISCINES DESJOYAUX PLASTIC OMNIUM PRECIA PRISMAFLEX INTERNATIONAL PSB INDUSTRIES RALLYE • SABETON • SAMSE • SEB SIGNAUX GIROD • SOITEC • SOMFY • SOPRA STERIA GROUPE ST DUPONT SWORD GROUP TESSI THERMADOR GROUPE THERMOCOMPACT TIVOLY TONNELLERIE FRANCOIS FRERES • TOUPARGEL GROUPE U10 VDI GROUPE VILMORIN AND CIE XPO Logistics Europe

• Présence dans l’indice 20 A.R.A

Cours au 30/01/17

Variation sur 5 jours

Variation depuis le début d’année

4,50 € 3,18 € 1,89 € 37,75 € 15,93 € 12,27 € 13,32 € 29,47 € 0,21 € 148,10 € 85,51 € 1 030,00 € 75,20 € 49,79 € 69,55 € 29,31 € 19,66 € 140,00 € 72,99 € 166,81 € 142,00 € 0,93 € 3,49 € 1,07 € 47,00 € 25,50 € 25,99 € 2,05 € 42,35 € 18,15 € 37,30 € 14,72 € 388,00 € 2,25 € 20,50 € 32,50 € 1,75 € 16,74 € 1,61 € 5,79 € 2,04 € 18,08 € 2,43 € 26,72 € 100,00 € 24,82 € 2,20 € 2,95 € 8,83 € 11,67 € 31,74 € 164,52 € 18,19 € 52,71 € 20,35 € 19,00 € 148,50 € 116,95 € 22,52 € 1,85 € 402,15 € 107,65 € 0,18 € 31,59 € 147,00 € 82,60 € 35,00 € 23,81 € 111,00 € 4,86 € 3,64 € 5,97 € 63,71 € 200,25 €

0,0% 7,4% -3,1% 4,9% 0,0% 2,3% 4,8% -0,1% -4,5% -1,4% -0,2% 2,5%

0,0% 24,2% 5,6% 9,0% -3,7% 2,3% 15,8% 11,3% -8,7% 4,4% 1,6% 8,4%

-1,2% -1,3% 3,8% 4,6% 0,0% 0,0% 1,2% 1,6% 0,0% 16,3% 0,0% 0,0% -3,5% 0,0% -0,8% 4,6% 0,9% -0,8% 0,0% -1,8% -1,8% 0,0% 0,0% -5,9% -0,6% -1,5% 2,5% 14,2% 5,2% -3,1% 8,5% -2,0% -0,9% 2,1% 18,3% 0,3% -1,6% -0,3% 0,1% -2,2% 1,7% 0,2% -1,3% 2,6% 1,0% -0,9% 21,3% 14,2% -1,4% 2,1% 0,0% 12,9% -0,2% -1,2% 2,9% 0,0% 4,2% 0,8% -2,4% 3,6% 2,4% 2,7%

-6,2% 9,2% 13,3% 3,2% 4,0% 6,9% 8,6% 1,5% 0,0% 14,8% 5,8% 0,9% 4,9% -1,0% -0,2% 14,5% 5,6% 6,8% -5,8% 4,7% 6,3% -18,2% 0,0% -10,4% 4,2% -6,3% -8,5% 7,2% 17,2% -6,1% -1,2% -6,2% -5,4% 7,3% 19,6% 0,3% -5,1% 0,0% 4,6% -0,3% 21,3% 4,4% 10,5% 8,0% 1,7% -9,2% 25,0% 25,9% 3,8% -0,2% 0,0% 8,8% -8,7% -1,1% 6,2% 4,4% 11,0% 1,3% 1,1% 10,6% 6,5% -2,3%

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PIB T4 aux Etats-Unis

L’indice régional a progressé de 1,6 % tandis que le CAC se repliait de 0,76 % sur la même période grâce à la hausse de la valeur Soïtec (+ 14,2 %).

La croissance américaine ressort en première estimation à 1,9 % en taux annualisé au quatrième trimestre 2016 contre 3,5 % au troisième trimestre. Même si le chiffre n’est pas définitif, il marque une rupture dans une tendance jusqu’ici en nette amélioration. Avec 1,6 % en 2016, la croissance serait la plus faible depuis 2011. La décélération de la dynamique économique est imputable principalement à la forte baisse des exportations, à - 4,3 % soit un plus bas depuis 2015, couplée à une forte progression des importations, en hausse de 8,3 % sur la même période. La contribution très négative de la demande extérieure est en partie la conséquence de l’appréciation du dollar contre la plupart des devises. Or, les facteurs de soutien pour la devise américaine restent bien présents : la probable remontée graduelle des taux directeurs et par contagion des taux longs ; les pressions inflationnistes potentielles exercées par un marché du travail proche du plein-emploi et les mesures protectionnistes qui pourraient être mises en place ; et enfin, la possible baisse des impôts, notamment pour les profits rapatriés, de nature à renforcer à terme les flux financiers vers la zone dollar. En revanche, à défaut d’augmenter, les dépenses de consommation restent à un niveau élevé, et ce en dépit d’une progression modeste des salaires. La bonne nouvelle se trouve principalement du côté de l’investissement. Malgré des taux hypothécaires en nette hausse, l’investissement logement demeure bien orienté. Du côté des sociétés, l’investissement progresse également, traduisant les anticipations favorables des chefs d’entreprises. Par ailleurs, les dépenses gouvernementales, qui ont vocation à s’accroître en application du plan massif de relance de Donald Trump, ont une contribution positive. Enfin, la variation des stocks, par nature volatile, est également en hausse. Comme en témoignent la bonne santé des marchés actions et les indicateurs avancés d’activité, l’élection de Donald Trump a fait naître l’espoir d’une redynamisation de la croissance. Cependant, des zones de risques sont présentes, et en particulier au regard du caractère protectionniste des premier décrets pris par le nouveau gouvernement. Patrick Perret, directeur exécutif de la Caisse d'Epargne Rhône Alpes économie samedi 4 février 2017 | vendredi 10 février 2017

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Viager : se fabriquer un revenu L’allongement de la vie bouleverse profondément les coutumes en matière de gestion et d’héritage de biens. Pour résumer de manière triviale, on ne meurt plus si jeune qu’avant et on hérite à des âges plus avancés. Bilan, la transmission patrimoniale doit se réinventer. Dans ce contexte, le viager tend à faire sa place dans le marché de l'immobilier. Dossier réalisé par Stéphanie Borg, Fabien Rivier, Eric Séveyrat, Julien Thibert

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Dossier

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LE CONSEIL DU NOTAIRE : « LE VIAGER UN EXCELLENT PRODUIT, DES PRÉCAUTIONS INDISPENSABLES … » En matière de viager, la sécurité est plus que jamais requise, étant donné la matière sensible et humaine placée au cœur de la transaction. Le point de vue du notaire, avec Me Thierry Jullien. « Il n’y a pas de cadre juridique dédié au viager, explique Me Thierry Jullien, notaire à Lyon, le viager obéit à la vente immobilière ordinaire assortie de clauses adaptées, qu’il faut impérativement stipuler dans le contrat ». Environ 5000 viagers immobiliers sont signés chaque année en France. Faut-il le rappeler ? Toute vente viagère passe devant notaire. Tout bien immobilier (habitation, locaux professionnels ou commerciaux) peut être vendu en viager : « 90 % des biens sont vendus occupés, 10 % sont vendus libres » précise Me Jullien. Le plus souvent, la vente est assortie d’un bouquet (partie du prix payée comptant, de l’ordre de 5 à 20 % du prix total), qui sera un « matelas de sécurité financière pour le vendeur ». Quant à la rente, elle sera indexée sur l’évolution du coût de la vie. Son calcul est complexe mais « Nous avons accès à un logiciel sophistiqué de calcul fourni par le conseil supérieur du notariat qui prend en compte les tables de mortalité et le taux de rendement du bien. » Le vendeur sera protégé par une clause résolutoire qu’il convient de stipuler au contrat en cas de défaut de paiement de la rente. Au terme d’un mois seulement après un commandement de payer d’un huissier ou en cas de défauts de paiement fréquents, la vente pourra

être annulée. « Le vendeur récupérera ainsi son bien… et il pourra souvent conserver le bouquet et les rentes déjà encaissés ! ». Autre garantie efficace, le vendeur bénéficiera également d’une hypothèque à son profit sur le bien vendu. D’autres précautions sont indispensables, et Me Jullien de préciser : « Il vaut mieux éviter de vendre à un commerçant, artisan, société commerciale et d’une manière générale à toute structure éligible aux procédures collectives. En cas de procédure de sauvegarde, de redressement, ou pire, de liquidation judiciaire, le vendeur risque en effet de ne jamais être payé, voire même de ne jamais récupérer son bien ! » La vente pourra par ailleurs être annulée si le vendeur décède dans les 20 jours suivant la signature du contrat.

Un pari sur l'avenir On a même vu des acquéreurs se rendre aux obsèques de leur vendeur […] La possession d’un bien en viager est en tout cas un pari sur l’avenir. Il faut qu’il y ait un « aléa » côté vendeur comme côté acquéreur. Le vendeur ne doit pas être gravement malade au moment de la vente […] ». L’acquéreur a, quant à lui, intérêt à acheter plusieurs biens en viager, s’il le peut, pour mutualiser le risque de longévité de ses vendeurs. Il doit avoir la capacité financière de payer longtemps et s’assurer que ses enfants

pourront bien continuer à payer s’il vient à décéder… avant le vendeur ! Il peut toutefois couvrir ce risque par une assurance décès d’autant plus qu’il doit aussi faire face aux gros travaux (non déductibles des impôts si le bien ne peut pas être loué du fait de l’occupation par le vendeur). Par ailleurs, si le vendeur d’un bien occupé libère les lieux de son vivant, une augmentation de la rente de 25 à 30 % pourra avoir lieu… « à condition de l’avoir prévu dans le contrat !». Quant au montant de la rente : « Acquéreur et vendeur ne seront jamais pleinement satisfaits, affirme Me Thierry Jullien, il y aura nécessairement une négociation … » Fiscalement, pour une vente à compter de 70 ans, la rente ne sera taxée chez le vendeur que sur une base de 30 %, avantage considérable » Les ventes en viager familiales sont dans la plupart des cas à fuir. Ainsi, si ses frères et sœurs n’y ont pas consenti, la vente par ses parents à un enfant pourra le faire payer deux fois (d’abord la rente et ensuite la succession). Par ailleurs, une telle vente pourra être très facilement requalifiée en donation déguisée par le fisc, avec à la clé droits de donation, intérêts de retard et pénalité pouvant aller jusqu’à… 80 % !». Autant réfléchir ! « Le risque fiscal est tout aussi avéré dans le cadre d’une fausse

Me Thierry Jullien

vente en viager au profit d’un présomptif héritier (l’on pense notamment aux neveux et nièces), à fuir absolument ! » Pour Me Jullien : « Le viager est un excellent produit patrimonial pour le vendeur comme pour l’acquéreur, à condition de prendre toutes les précautions indispensables. Pour le vendeur, à réaliser dans l’idéal entre 75 et 85 ans, très souvent ce sont des personnes sans enfant. … Mais, même avec enfants, un viager peut être une excellente solution pour compléter une retraite insuffisante, pour anticiper les risques financiers de dépendance …»

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VIAGERS ROCHAT : UNE HISTOIRE DE FAMILLE Viagers Rochat, c’est l’acteur historique de la région lyonnaise. Reprise en 2007 par Henri-Jacques Guinet, l’agence, aujourd’hui dirigée par son fils Jean-Philippe, bénéficie toujours d’une forte notoriété, sur un marché en développement même s’il reste « de niche ». femme seule de 78 ans, propriétaire d’un bien valant entre 200 000 et 250 000 €. Sachant que la volonté de s’assurer des revenus complémentaires ne dépend pas du niveau de retraite, même les personnes avec de fortes retraites ayant ce souhait ».

© F.R.

Une rentabilité de 6 à 8 %

Jean-Philippe Guinet est à la tête de l’agence rachetée par son père en 2007

« Nous sommes sur l’économie sociale, nous répondons au besoin de revenus complémentaires en rendant liquide le patrimoine », explique Jean-Philippe Guinet. Après cinq ans dans la vente immobilière « traditionnelle », celui-ci a pris la suite de son père Henri-Jacques, qui a racheté Viagers Rochat il y a dix ans, après 76 ans d’une aventure familiale (3 générations de Rochat) débutée en 1922 et poursuivie par M. Lauprêtre jusqu’en 2007. « Dans le viager, il y beaucoup d’humain, les vendeurs font partie de la vente », analyse Jean-Philippe Guinet. Ce qui explique que les relations avec les clients peuvent durer « des années et des années », sachant que l’agence entend assurer le suivi de la gestion de rente tout au long de la vie du contrat de viager. Qui sont précisément ces clients ? Le vendeur type : « Une

MME. P., VENDEUSE : « L’ABOUTISSEMENT D’UNE LONGUE RÉFLEXION » Madame P. et son mari on opté pour la vente en viager de leur habitation à Francheville. Une solution qui répondait le mieux à leurs attentes, notamment celle d’obtenir une rente en complément de leur modeste retraite. « Nous habitons le même pavillon, que nous avons fait construire, depuis 40 ans à Francheville, nous avons nos amis et nos activités à proximité, et il aurait été impensable de quitter cet environnement… Et pour aller où d’ailleurs ? » Explique Madame P., ancienne travailleuses indépendante, à la retraite depuis dix ans. Un appartement plus petit ? « Lorsqu’on voit le niveau des charges en copropriété et les contraintes associées, ce n’était pas jouable d’autant plus que nous sommes habitué à la vie en maison individuelle ». Le couple ne disposant pas de revenus « suffisants » pour maintenir le niveau de vie qu’il avait lorsqu’il était actif ; la solution du viager s’impose progressivement comme une évidence.

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L’acquéreur : « Un travailleur indépendant, un commerçant qui veut investir pour préparer sa retraite. Et qui a l’habitude de manier l’argent, de prendre des risques dans la gestion des ses affaires. Il appréhende parfaitement le fait de s’engager dans quelque chose avec une inconnue… Déçu par les placements immobiliers classiques, revenu de la défiscalisation, il investit soit pour lui-même, soit pour ses descendants ». Et Jean-Philippe Guinet de relativiser le risque pris par l’acquéreur, « minime » selon lui : « Il existe un abattement de 50 % de la valeur du bien lié à son occupation. Ces 50 % vont être payés dans le temps ». Si dans notre région, les acteurs du marché du viager se comptent sur les doigts d’une main, Viagers Rochat - 4 personnes, 300 000 € de chiffre d’affaires, en progression de 7 % en 2016 - a toujours pour lui « la notoriété » : « Nous restons le partenaire privilégié des notaires », affirme son patron. Un marché qui évolue « dans les deux sens, avec aujourd’hui cinq vendeurs pour un acheteur, ce qui laisse la main aux investisseurs ». Qu’ils soient particuliers ou institutionnels. Selon Jean-Philippe Guinet, ces derniers, adossés à des compagnies d’assurance et des banques, « se positionnent de façon importante… D’après leurs propres calculs, leurs propres tables d’espérance de vie, l’investissement en viager dégage, sur du mutualisé, de gros volumes, une rentabilité de 6 à 8 % ». « Gâter un peu plus nos petits-enfants à Noël, subvenir à des dépenses imprévues comme récemment celle inhérente à la réparation de notre véhicule et même financer notre dépendance futur », voici comment Madame P. motive sa démarche de vente en viager dont les revenus associés mensuels équivalent à un cinquième des revenus totaux du couple. Cette dernière précisant que la vente s’est faite sur les deux têtes, privilégiant une rente plus importante et un bouquet donc minoré.

Des acquéreurs pas pressés De leur côté, les investisseurs n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’il s’agit de leur seconde acquisition du genre. « C’est un jeune couple avec enfants qui habitent actuellement en logement de fonction et qui envisagent, pourquoi pas, d’habiter un jour notre maison. Mais ils ne sont pas pressés de déménager autant que nous de partir ! » L’opération viagère, à l’instar d’une transaction immobilière classique, reste le fruit d’une démarche dans laquelle, vendeurs et acquéreurs trouvent un compromis acceptable : « Nous ne voulions pas brader notre maison et les acheteurs souhaitaient acquérir une habitation qui reste entretenue au fil des ans, aussi ancienne soit-elle. Notre agent immobilier a su écouter et comprendre nos volontés respectives ».

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Dossier

UNE SOLUTION POUR AMÉLIORER SES RENTES Si le viager reste un marché de niche, il progresse. A la fois pour de bonnes et de mauvaises raisons. La mauvaise provient le plus souvent d’un déficit de revenus pour des personnes arrivant à la retraite et dont la rente n’est pas assez suffisante malgré les années de cotisation. « Pour ces personnes qui ne veulent pas réduire la voilure, le viager est donc une solution pour améliorer ses rentes » explique Jean-Louis Baezner, associé-gérant de l’agence 95bis Viager à Lyon. L’un des bonnes raisons se trouve du coté des vendeurs, dont la motivation est familiale, c’est à dire, qu’en cédant le bouquet, autrement dit le paiement d'un capital initial, issu de la vente, à leur descendance, ces derniers ne seront pas imposé comme dans le cadre d’un héritage classique.

Fonds de placement : le viager mutualisé

Jean-Louis Baezner

« La modification profonde de la pyramide des âges nécessite de nouveaux calculs de la valeur viagère d’un bien » poursuit J-L. Baezner. Le bouquet versé correspond généralement à 20 % ou 30 % du prix du bien sur le marché. Et à l’instar de celles utilisées par les assureurs, les professionnels de l’immobilier utilisent des tables de mortalité, appliquées pour calculer la rente. A partir de ces tables,

sont calculés les coefficients diviseurs qui permettent d’obtenir la rente. « Le viager doit s’envisager clairement comme un investissement pour l’acquéreur. On n’achète plus en viager comme autrefois pour habiter aux côtés de l’ancien propriétaire ». Ainsi, l’acheteur peut déduire la valeur de capitalisation de la rente viagère à son actif imposable.

Autre investissement effectué par Monsieur K. : l’achat d’un appartement de même surface à Lyon 3e, cette-fois-ci sur deux têtes, un couple de septuagénaires, gays et mariés. Les deux époux ayant sensiblement le même âge, « je ne calcule que sur une tête. Le mariage homosexuel étant alors tout nouveau, la grille pour calculer le montant du viager n’était pas à jour, se basant sur le couple homme / femme, et donc l’espérance de vie de la femme, la plus élevée. Je considère que j’ai n’ai pas fait une mauvaise affaire ». Après le versement d’un bouquet de 40 000 €, la rente mensuelle est de 650 €. Et le converti au viager ne souhaite pas s’arrêter là : « Je cherche encore », confesse Monsieur K. Toujours un appartement de 2 ou

3 pièces, « dans un bel immeuble situé dans un bon quartier », un critère que l’on retrouve pour tout type d’investissement immobilier. Le fait d’avoir plusieurs biens en viager permettant à l’acquéreur de lisser le risque. Un risque inhérent au viager : « Je suis un peu joueur. Le viager, c’est un pari sur la longévité. L’une des deux parties fait une meilleure affaire que l’autre. Si ça se passe bien, la formule peut être intéressante, permettant d’acquérir un bien à moindre coût ». Et Monsieur K. de mettre en garde : « Il ne faut pas se lancer à la légère. Le système du viager fait que l’on ne doit pas avoir besoin de l’argent qu’on y consacre, et celui-ci ne rapporte pas ».

Depuis quelques années, les investisseurs peuvent se positionner sur le marché du viager par l'intermédiaire d'un fonds. Le principe : ce n'est plus un seul particulier qui assume le risque, mais l'ensemble d'une communauté qui possède plusieurs biens. Depuis 2009, le fonds Viagefi (l'actuel fonds Viagefi 6 limited, domicilié au Royaume-Uni, n'est, pour le moment, pas autorisé à la commercialisation en France) investit sur des biens en viagers sur la Côte d'Azur et en Ile-de-France. D'autres organismes lui ont emboité le pas, comme la Caisse des Dépôts, CNP Assurances, Ag2R La Mondiale, Uneo, Suravenir, Maif, le Crédit Mutuel Nord Europe, Ircantec, ACM et Groupama, tous associés dans Certivia. Ce fonds (dotation initiale : 120 M€) est dédié à l'achat et à la gestion de biens immobiliers en viager situés en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (90% du portefeuille), à Lyon (5% du portefeuille) et dans d'autres grandes agglomérations (5% du portefeuille). Géré et commercialisé par la société de gestion La Française REM et par Renée Costes Viager (Paris), le fonds "apporte une solution qui permet de mobiliser en toute sécurité le patrimoine des personnes âgées pour pallier la baisse structurelle de leurs revenus tout en favorisant leur maintien à domicile", soulignait la Caisse des Dépôts dans son communiqué de lancement en septembre 2014.

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Pour éviter la spéculation sur la mort et limiter l'impact de l'allongement de l'espérance de vie du rentier, il est possible d'investir dans le viager via un fonds de placement.

MONSIEUR K., ACQUÉREUR : « JE SUIS UN PEU JOUEUR… » 58 ans, 3 enfants, commerçant (plusieurs affaires dans la région lyonnaise), déjà propriétaire et souhaitant diversifier ses investissements immobiliers : Monsieur K. a le profil type du débit-rentier. Il a franchi le pas de l’acquisition en viager il y a un peu plus de deux ans, achetant deux biens coup sur coup. Le premier : un appartement de 70 m2 vendu par une dame seule de 83 ans, dans le 2e arrondissement de Lyon. Valeur du bien : 400 000 €. « Le bouquet demandé était de 200 000 € pour une rente de 14 000 € par an. Cela ne me convenait pas, j’ai négocié un bouquet de 100 000 € pour une rente annuelle de 20 000 € », précise l’acquéreur : « Je souhaite avoir à régler un bouquet le plus faible possible pour faire d’autres opérations.

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MARSEILLE FOS DRAGUE LES ENTREPRENEURS LYONNAIS Pourquoi choisir Marseille plutôt que les grands ports du Nord pour importer ou exporter ses conteneurs depuis ou à destination de l’Asie ou du continent américain ? Avec une part de marché de 55 % en région Auvergne-Rhône-Alpes et une position de leader à l’échelon national, Marseille Fos a de solides atouts. Mais pas assez au goût de la direction qui a organisé cette semaine une opération séduction auprès des grands décideurs lyonnais.

DIGITAL : LA RÉGION A TOUT COMPRIS L’annonce a été faite lors du Digital Summit qui s’est récemment déroulé à l’Hôtel de Région. Une école de codage informatique ouvrira ses portes à Lyon à la rentrée 2017. Laurent Wauquiez, chef de l’exécutif régional et Xaviel Niel, patron de Free se sont entendus pour que la cité rhodanienne accueille près de 300 étudiants dès septembre prochain. L’idée est de répondre aux 8 000 postes non pourvus en informatique en Auvergne-Rhône-Alpes. « Les startup ne trouvent pas de collaborateurs et sont bridées dans leur développement ». a expliqué Laurent Wauquiez. Le futur établissement lyonnais fonctionnera sur le modèle de l’Ecole 42 à Paris. Autrement dit, une formation en informatique entièrement gratuite, ouverte à tous et accessible aux 18-30 ans. Sa pédagogie, basée sur le peerto-peer learning, induit un fonctionnement participatif qui permet aux étudiants de libérer toute leur créativité grâce à l’apprentissage par projets.

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« Il est impensable aujourd’hui que les chargeurs de la région lyonnaise ne passent ailleurs que par Marseille Fos ». Cette déclaration retentissante, est à mettre au crédit de Christine Cabau-Woehrel directrice générale et présidente du directoire du Port de Marseille Fos. Dans un secteur portuaire européen ultra concurrentiel, l’infrastructure méridionale, première du genre au niveau national (en tonnage de marchandise, avec 81 millions de tonnes traitées en 2016 soit une progression de 20 % en quatre ans) se pose comme une alternative aujourd’hui crédible aux grands ports du Benelux que sont Anvers ou Rotterdam.

Une géographie facilitatrice Et ce ne sont pas les arguments qui manquent en faveur du Sud selon l’ancienne patronne du Port de Dunkerque : « Nous traitons tout type de marchandise, nous facilitons les formalités administratives douanières et nous proposons un service client adapté aux besoins des chargeurs en promouvant le plus possible le report modal en fonction de l’urgence des délais de livraison ». Sans oublier les six dernières années sans conflits sociaux, une grosse épine, qui, par le passé, n’avait pas facilité la promotion du port. Sur ce point, la directrice de Marseille assure que les relations sont plus apaisées entre la direction et les syndicats, précisément depuis la réforme portuaire engagée en 2011. Mais l’argument géographique reste le plus pertinent à travers l’analyse topographique : qu’il s’agisse fluvial, du rail ou de la route, les flux entre Lyon et Marseille sont plus directs que par un passage de par le nord. Un cargo partant de Shanghaï arrivera à Marseille en 32 jours contre 36 à Anvers ou Rotterdam. Aussi, les deux agglomérations comptent 17 navettes ferroviaires par semaine. En région, Staubli, Vicat, Ligne Roset ont déjà fait le choix de Marseille Fos. La cité phocéenne n’est résolument plus seulement tournée vers la mer. Julien Thibert

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L'ADERLY PASSE LA BARRE DES 100 ENTREPRISES ACCOMPAGNÉES L'Agence de développement économique de la région lyonnaise connaît une année 2016 fleurissante avec 110 entreprises attirées sur le bassin économique du territoire. Elles représentent un potentiel de 2 045 emplois dans les trois ans. Les secteurs stratégiques que sont le digital, l'industrie et les sciences de la vie contribuent largement à alimenter l'écosystème. Si Lyon accueille la grande majorité des entreprises, le travail de prospection sert aussi le bassin stéphanois qui vise une opportunité de développement économique. région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est un moteur qui marche à pleine puissance. Quant à la collaboration avec Saint-Etienne, Gaël Perdriau et moi-même avons consciences que nous participons du même bassin de vie et d’emplois. Nous vendons notre grande aire urbaine ensemble. »

« Deux caps importants ont été franchis en 2016 : la barre des 100 entreprises et celle de 2 000 emplois », se félicite Jean-Charles Foddis, directeur exécutif de l’Aderly. Les implantations étrangères sont au nombre de 36, « c’est moindre qu’en 2015 où nous avions attiré 43 entreprises à capitaux étrangers. L’Allemagne avec neuf implantations et l’Italie avec six sont leaders cette année. Suivent ex-aequo la Chine, le Japon et le Royaume-Uni. » Les projets arrivent à Lyon grâce à la prospection active de l’équipe de l’Aderly, soutenue par une politique de communication forte, la présence sur - 18,6 emplois par projet en des événements internationaux et la coumoyenne, contre 20 en 2015 verture médiatique. Faire parler de Lyon - 33 % d’implantations internacontribue à attirer les entreprises. tionales Les types d’implantation reflètent l’attrac- 62 % des implantations sont tivité du territoire. Les bureaux commerissues de la prospection diciaux représentent un tiers des implanrecte, ce qui représente 73 % tations. « Nous avons attiré 21 centres de des emplois décisions, treize directions régionales, dix centres de R&D, huit unités de production, poursuit Jean-Charles Foddis. Convaincre des dirigeants d’unités de production de s’implanter à Lyon confirme la vocation industrielle du territoire. » Autre phénomène souligné par l’Aderly : la relocalisation. « Quinze implantations sont des transferts de structures au profit de la région lyonnaise. » Pour profiter de la lancée positive engagée, l’Aderly compte exploiter les changements de contexte politique pour attirer davantage d’entreprises sur son sol. Même si les effets ne sont pas encore palpables, le Brexit et la gouvernance américaine semblent être des opportunités pour accueillir les déçus de ces zones économiques. L’Ile-de-France fera l’objet d’une attention toute particulière : « Nous allons renforcer la prospection sur cette zone, affirme Jean-Charles Foddis. Il faut être présent sur ce bassin où se concentrent les projets nationaux et internationaux. »

Chiffres clés 2016

Gaël Perdriau, président de la Métropole de Saint-Etienne « Saint-Etienne n’a pas peur de Lyon. Au contraire, le rapprochement entre la première et la deuxième ville de la région est vécu comme une opportunité pour le département de la Loire. Il est évident que Lyon et Saint-Etienne appartiennent à la même aire urbaine. La volonté de coopération se traduit déjà dans les faits : le développement des universités et des écoles, notamment avec le projet commun de l’Idex, a contribué à augmenter le nombre d’étudiants de 15 % par an à Saint-Etienne ; depuis la mise en place de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne, nous n’avons jamais vu autant de projets sur notre territoire. Je suis convaincu que la proximité avec Lyon et les coopérations économiques nous permettront d’atteindre nos ambitions européennes et mondiales. » Emmanuel Imberton, président de la CCI Lyon Métropole SaintEtienne Roanne « L’Aderly est un marqueur fort du savoir-travailler ensemble sur le territoire, une action unique en France. L’agence a connu des résultats exceptionnels au fil des années. Son rôle de prospection reste bien définit pour servir l’ensemble du territoire. » Stéphanie Polette

RÉPARTITION DES ENTREPRISES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

110 entreprises implantées

Gérard Collomb, président de la Métropole de Lyon « Une ville comme Lyon doit être ouverte sur le monde. Les discours de repli sur soi que l’on entend actuellement ne sont pas bons. Les entreprises étrangères installées à Lyon représentent 10 % des emplois et l’industrie locale s’exporte bien. Le territoire lyonnais représente 35 % du PIB de la grande collectivités samedi 4 février 2017 | vendredi 10 février 2017

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LE « NOUVEAU » RHÔNE LANCE SA POLITIQUE DE PROJETS Sans être complètement rasséréné sur le plan administratif et budgétaire, le Département, dit « Nouveau Rhône », a bien pris ses marques. Ses élus, le président en tête, affirment chaque jour un peu plus leur nouvelle identité. Détails.

Christiane Aguarrat, vice-présidente rapporteure du budget et Christophe Guilloteau, président

La deuxième année d’existence légale est passée, et ce sont des vœux tournés vers l’avenir et l’investissement que Christophe Guilloteau et Christiane Agarrat, rapporteure du budget, sont venus présenter à la presse lundi 30 janvier : « Le département du Rhône a l’habitude d’être découpé, a ironisé le Président ». Il est vrai que depuis la partition révolutionnaire de Rhône-et-Loire en 1793, le Rhône a connu en 2015, avec la création de la métropole de Lyon, une redéfinition fondamentale, qui n’est pas terminée, si l’on en croit le président : « Le Département du Rhône est le seul en France à ne pas avoir de préfet, nous avons un souspréfet à Villefranche, un autre devrait être nommé à Lyon où dans une autre commune, un Rhône-Nord et un Rhône-Sud devrait voir le jour […] à moins qu ’un nouveau ministre de l’Intérieur ne voit les choses autrement dans quelques mois ! » Le Département du Rhône a toujours son siège hors de son territoire géographique, à Lyon, dans les locaux par-

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tagés avec la préfecture. Cependant, le Département qui a de lourdes responsabilités en matière sociale, doit continuer de fonctionner, avec ses 1000 salariés, pour un peu moins de 450 000 habitants, soit l’équivalent démographique de l’ensemble de la Métropole de Grenoble. Le budget sera finalisé pour le mois de mars, mais d’ores et déjà, les élus rhodaniens affichent la volonté de traiter les 13 cantons (contre 54 avant découpage) à la même enseigne, avec une « politique de projets plus qu’une politique de guichet […] » affirment ensemble M. Guilloteau et Mme Agarrat : « 25 M€ seront attribués aux collectivités sur les territoires. Les subventions seront versées rapidement, à condition que les projets soient ficelés, les appels d’offres lancés : « Nous ne voulons plus de catalogue de projets à la Prévert de la part des collectivités, annonce Mme Agarrat. » En termes de bibliothèques départementales, Thizy sera fermée, pour ouvrir une bibliothèque à Chaponost, Limas sera conservée, pour

ainsi avoir un meilleure répartition géographique. Le partenariat administratif et financier entre le musée gallo-romain de Fourvière et celui de Saint-Romain-enGal est rompu. Gageons que le partenariat scientifique se poursuive ! Le Département gère aujourd’hui 511 M€ d’actifs contre 1,7Md€ auparavant. La rapporteure du budget annonce un « Dynamisme fiscal pour 2017, que vient tempérer une baisse de 9 M€ des dotations d’Etat (DGF) et une baisse de dotation de la Métropole de 3 M€. » L’exécutif ne compte pas augmenter la part fiscale du Département auprès des contribuables, mais en revanche « Maîtriser les dépenses de personnels ». Les sollicitations budgétaires sont lourdes en matière sociale, « cœur de mission »

du Département : »même si la diminution du nombre d’allocataires du RSA continue, grâce à un contrôle renforcé (1M€ économisé), mais l’assiette s ‘élargit. » indique Christiane Agarrat . Par ailleurs le Département a la responsabilité de l’accueil des mineurs isolés migrants issus de la « jungle » de Calais, soient plus de deuxcents jeunes : « Le budget a dû être revu à la hausse de 3 M€, indique le président. Le coût d’un mineur isolé est entre 110 et 180€ par jour pour la collectivité …» Globalement, l’investissement va passer de 60 à 65 M€ dont 13 à 20 M€ aux collèges. La gestion de la dette (encours : 30 M€ issus notamment des emprunts toxiques) sera appuyée par des emprunts à taux faibles, gageons qu’ils ne seront pas… toxiques ! Eric Séveyrat

LES DÉPARTEMENTS EN MODE 2.0 L’Assemblée des Départements de France vient de publier son Baromètre de présence digitale des Conseil départementaux. L’étude fait un premier constat rassurant pour les Départements de « petite taille », aux budgets plus limités : le succès d'une stratégie digitale est davantage une affaire de reflexes que de moyens. En effet, les Départements qui ont les budgets les plus importants ne sont pas les plus actifs. Dans l'ensemble, les départements français ont bien pris le premier virage numérique opéré depuis le début des années 2000. Tous les départements possèdent un site fonctionnel et proposant un niveau d'information très complet, et bénéficient d'un référencement parfait sur Google (30% arrivent en 1er résultat et 97% en première page de résultats). L'intégration des réseaux sociaux est en marche pour bon nombre de départements qui mettent en valeur leur activité sociale directement sur leur site grâce à un fil en temps réel. En Auvergne-Rhône-Alpes, l’Isère est bien classée en matière de maîtrise des outils digitaux et de la qualité de ses contenus (Site web et réseaux sociaux). L’Ain de distingue par ailleurs avec la mise en place de dispositifs de dialogue avec la population : outils de sondages, espace de débats. Julien Thibert

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FENÊTRE OUVERTE SUR LE MONDE DE MATHURIN BOLZE Le Toboggan consacre un « portrait d'artiste » à Mathurin Bolze, l'artiste circassien que tout le monde nous envie, avec la reprise de deux pièces, l'une fondatrice et l'autre récente, Fenêtres et Barons perchés.

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© christophe raynaud

BARONS PERCHÉS

« J'en ai marre de vivre à plat, dans ma cabane en bois, je vivrai en volume », c'est à partir de cette phrase tirée du roman d'Italo Calvino, Baron perché, que Mathurin Bolze avait dévidé le fil de son inspiration pour son premier solo, très remarqué, Fenêtres, en 2002. Une cabane déglinguée, dans laquelle les objets avaient la tête à l'envers, où le plancher se trouvait à la verticale et où le sol rebondissait. Mathurin Bolze y a affûté ses premières armes et posé les bases de ce qui deviendra sa griffe, un mélange de burlesque et de gravité, de poésie et d'engagement. Bachir, c'est son nom, revient après 15 ans d'absence, et il a changé de visage. Ou bien peut-être est ce son ombre ? Son alter ego ? Son fantôme ? Bref, ce n'est plus Mathurin Bolze, c'est celui qu'il a choisi pour le remplacer dans la reprise du rôle, Karim Messaoudi, un jeune homme diplômé du CNAC de Châlons-en-Champagne, croisé lors d'un stage de trampoline en 2014. Mais la ressemblance est troublante et la pièce toujours aussi magique. Réflexion sur la solitude, le dedans et le dehors, elle éblouit par sa maîtrise de l'agrès, sa virtuosité, sa justesse et son humour et garde toute son acuité seize ans après. D'autant que Karim Messaoudi est parfaitement à la hauteur de la reprise de rôle plutôt ardue que constitue Fenêtres. Une maîtrise qu'il confirme dans le duo Barons perchés (lire l'encadré). Sa suite ou son commencement, selon comment on le perçoit. En effet, Mathurin Bolze reprend le fil de Bachir pour lui adjoindre un double, un frère, ou un autre lui-même, dans Barons perchés, créé lui aussi en 2015 et repris pour ce « portrait » d'artiste que lui consacre le Toboggan.

Le temps a passé, la cabane à fenêtres a été retapée, et Bachir n’est plus seul. Flanqué de son double, son ombre, son frère, libre à chacun.e de décider, il retrouve son antre, enlève les draps qui protégeaient les meubles, reprend possession de son espace. Il bondit, il virevolte, disparaît d’un côté, réapparaît de l’autre, allume les lumières puis les éteint. Ce faisant, il renverse tous ses repères et les nôtres avec. Comme Bachir et son double, Barons perchés fait écho à Fenêtres, et interroge, sans en avoir l’air, la question du répertoire dans le cirque contemporain. Barons perchés le 10 février, www.letoboggan.com

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Le Toboggan, Fenêtres le 8 février, www.letoboggan.com

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© Arno Declair

Une version décapante de La Mouette de Tchekhov, à voir au théâtre de Villefranche-surSaône par l'enfant terrible du théâtre allemand, Thomas Ostermeier, en français dans le texte, s'ilvous-plaît.

La Mouette de Tchekhov Des mouettes, un théâtre, un lac. Tel est le décor de La Mouette de Tchekhov, la pièce du dramaturge russe certainement la plus connue et la plus jouée dans le monde entier. Tel est également le cadre dans lequel la pièce, montée par le prodige allemand de la mise en scène, Thomas Ostermeier, a vu le jour, au théâtre de Vidy à Lausanne, au bord du lac Léman, en février dernier. Mais comme toujours avec le directeur de la Schaubühne de Berlin, ce n'est pas une Mouette de plus, non, c'est une « Mouette de combat » comme l'écrit Fabienne Darge dans le quotidien du soir. Une Mouette à la traduction nouvelle d'Olivier Cadiot qui a réinjecté dans le texte des réflexions actuelles, sur la Syrie, le 49.3, le théâtre, etc... Une Mouette qui va chercher derrière le texte, l'esprit qui animait Tchekhov lors de l'écriture de sa pièce, la première qu'il rédige après son voyage sur l'île de Sakhaline, un événement qui le changera à jamais. Une phrase extraite du carnet de voyage, l'île de Sakhaline, est d'ailleurs mise en exergue en fond de plateau sur une image en noir et blanc, vraisemblablement de

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l'île au XIXe siècle, « mon œuvre entière est imprégnée du voyage à Sakhaline. Qui est allé en enfer voit les hommes d’un autre regard ». Et pour donner profondeur et substance aux personnages de cette histoire somme toute assez superficielle, au moins en apparence, où Macha aime Konstantin, qui aime Nina, qui aime Trigorine, etc, le metteur en scène allemand utilise une technique élaborée par ses soins il y a quelques années, le « storytelling ». Soit des improvisations conçues à partir du vécu des interprètes, qui leur permettent non plus de jouer mais d' « esquisser pour euxmêmes les contours d’une scène, ils sont alors en mesure de s’y projeter et d’en maîtriser les enjeux pour eux-mêmes » selon les mots de Peter Kleinert, le dramaturge. À vérifier sur place, au théâtre de Villefranche, seul lieu dans le Rhône à le programmer, sauf à vouloir pousser jusqu'à Valence.

UNE CARMEN NOUVEAU GENRE À LA MAISON DE LA DANSE Les amateurs et amatrices de danse néo-classique peuvent se réjouir. La Compania nacional de danza revient fouler les planches de la Maison de la danse après de longues années d'absence. Au moins depuis le départ de Nacho Duato, son célèbre directeur et chorégraphe émérite, en 2010. À découvrir, une nouvelle version de Carmen, écrite par une jeune étoile montante du monde chorégraphique, Johan Inger. Brillante compagnie de danse fondée en 1979 sous le nom de Ballet classique national d'Espagne et devenue Compagnie nationale de danse d'Espagne, elle a été dirigée successivement par Victor Ullate, Maria de Avila et la célèbre prima ballerina Maïa Plissetskaïa avant que Nacho Duato en devienne le directeur pendant vingt ans. Il va hisser la compagnie au niveau international par ses nombreuses chorégraphies, qui feront le tour du monde et prendront place au répertoire des grands ballets internationaux. En 2011, lorsque Jose Martinez, ancien danseur étoile du Ballet de l'Opéra de Paris est nommé à sa tête, il décide de revenir aux fondamentaux, les grands classiques du répertoire tout en invitant des chorégraphes contemporains à créer pour le ballet. Ainsi, a t il commandé en 2015 une Carmen nouvelle génération au chorégraphe suédois Johan Inger, que les spectateurs

lyonnais pourront également découvrir lors du prochain programme du Ballet de l'Opéra de Lyon. Une Carmen ancrée dans un monde en demi-teinte, vue par les yeux d'un enfant qui pourrait être aussi bien « Don José enfant, la jeune Micaeëla, ou le fils né de Carmen et José » précise Johan Inger dans sa note d'intention. Une Carmen où les femmes portent jupes courtes à froufrous et soutien-gorge couleur chair, où les miroirs diffractent les corps et où Don José s'est transformé en star du rock. Après l'inoubliable Carmen de Mats Ek, celle de Roland Petit, que les spectateurs ont pu (re)découvrir en novembre 2015 à l'Opéra, ou encore la version flamenco d'Antonio Gades voici donc une mouture inédite du mythe de la femme en révolte contre l'ordre établi. G.V-P

Maison de la danse, 7 au 12 février, www.maisondeladanse.com

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Théâtre de Villefranche, 8 au 10 février, www.theatredevillefranche. asso.fr

Carmen de Johan Inger par le Ballet national d'Espagne

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Spectacle vivant URE

GRAND PLONGEON DANS LE PETIT BAIN DE JOHANNY BERT Après Merlin la semaine dernière, le Théâtre nouvelle génération présente une nouvelle création, pour très jeunes spectateurs, cette fois, Le petit bain par le Théâtre de Romette.

Piano à Lyon : Aimez-vous Brahms ? François-Frédéric Guy, adepte des paris les plus audacieux, tourne la page de son colossal « Beethoven project » et entame celui consacré à Brahms, qu’il conçoit comme un « dictionnaire amoureux du compositeur viennois ». Au disque, le premier volume, consacré aux 3 Sonates, est accueilli comme une référence où l’énergie et la virtuosité sont mises au service d’une conception héroïque et orchestrale. Dans ce triptyque de jeunesse, qui scellera le destin de Brahms auprès du couple Schumann, héroïsme juvénile et véhémence emportent tout sur leur passage... Au programme: Brahms, Les trois Sonates pour piano op. 1, 2 et 5. François-Frédéric Guy, piano. Mercredi 15 février, 20h30 Salle Rameau. http://www.pianoalyon.com/

Le Petit Bain de Johanny Bert

Le Théâtre de Romette, certains Lyonnais le connaissent bien, puisque Johanny Bert, son fondateur avait présenté l'une de ses premières pièces aux Clochards célestes avant d'être repéré et accueilli en résidence par l'équipe du Polaris à Corbas. Depuis, le jeune homme a fait du chemin. De 2012 à 2016, il a été directeur du Centre dramatique national de Montluçon avant de revenir à ses fondamentaux, la création. Actuellement artiste associé à la scène nationale de Clermont-Ferrand, il a développé un langage singulier qui « part de l'acteur en le confrontant à d'autres disciplines artistiques comme le théâtre d'objet et la forme marionettique ». Ainsi, depuis trois ou quatre ans caressait-il l'idée de s'essayer à un spectacle très jeune public, avec la « conscience de la responsabilité de procurer une première expérience théâtrale ». Une première expérience comme un plongeon dans l'imaginaire qui exige un autre rythme, un autre récit, une autre dramaturgie. La forme sans récit s'est forcément imposée. Des souvenirs d'enfance à construire des formes avec la mousse du bain, il a gardé la matière, et gommé toute autre référence au bain. Construit non seulement comme un spectacle à voir mais comme comme une expérience à partager et à prolonger, Le petit bain propose d'emmener le spectateur à la découverte d'un univers poétique, un terrain de jeu pour l'imaginaire où la mousse et l'interprète composent une étrange danse, où la mousse se transforme et devient paysage, où le corps du danseur se métamorphose et devient créature. L'aventure se poursuivra après le spectacle par la remise d'un petit livret imprimé de trois textes écrits par trois auteur.es à partir de mots, musiques, images qui ont alimenté la création, Marie Nimier, Alexandra Lazarescou et Thomas Gornet. À découvrir de toute urgence ! Gallia Valette-Pilenko

TNG, au théâtre des Ateliers, 7 et 11 février, www.tng-lyon.fr

Wilson chante Montand avec Lambert Wilson, direction musicale et arrangements Bruno Fontaine, mise en scène Christian Schiaretti. Une trentaine de chansons arrangées par Bruno Fontaine, six musiciens sur scène, et un acteur qui chante évoquant, sans jamais vouloir l’imiter, un chanteur devenu acteur. Du 20 au 23 février au TNP de Villeurbanne. www.tnpvilleurbanne.com

Théâtre musical : C.E.L.I.A Quand Célia (Chanteuse Électronique Légère à Intelligence Artificielle), une androïde chanteuse fraîchement sortie de l’usine, bugue et rencontre Gaston, un antique automate guitariste, cela provoque des courts-circuits. Entre l’inconditionnelle de la programmation des Utilisateurs et le misanthrope grinçant et épris d’autonomie, les duels sont musicaux et les échanges électrisés… Une reprise « coup de coeur » du premier spectacle de la jeune compagnie les Empreint’heures créé en février 2016 au Théâtre des Marronniers.

Du 16 au 19 Février théâtre musical/reprise. Texte : Thomas Saby.

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LAMBERT WILSON CHANTE MONTAND

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CULT

URE Enchères

SOUVENIRS HISTORIQUES ET MILITARIA AUX BROTTEAUX Ordres et médailles sont au catalogue de cette première grande vente de l'année aux Brotteaux. Parmi les curiosités, une rare médaille mexicaine de l'Ordre de Notre-Dame de la Guadaloupe.

exique, Ordre de Notre-Dame de Guadaloupe, plaque M de Grand-Croix estimée 1 200 / 1 500 €

Affaire de spécialistes le 8 février aux Brotteaux sous le marteau de Maître Claude Aguttes, avec la dispersion d'un important ensemble de médailles, valeurs militaires et autres plaques de GrandCroix. Histoire de se renseigner sur le sujet, la vente débute sur divers lots de documentation avant de passer rapidement au cœur du sujet avec notamment sous la référence 34, cette plaque de Grand-Croix de l'Ordre allemand de l'Aigle rouge. En argent, émail et pierre blanche, cette plaque est attendue entre 400 et 500 € malgré quelques manques. Plus rare encore, une autre plaque de Grand-Croix en vermeil et émail, cette fois de l'Ordre mexicain de NotreDame de Guadaloupe, est elle estimée entre 1 200 et 1 500 € tandis qu'une troi-

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sième commémorative de l'Ordre royal du Cambodge est espérée pour sa part entre 700 et 800 €. Peut-être plus courantes, un lot de deux valeurs militaires italiennes attribuées devrait trouver preneur entre 300 et 350 € tout comme cet Ordre du Kim Kam, Annam, en or et passementerie ou cette médaille de l'Ordre perse du Lion et du Soleil estimés tous deux 350 / 400 €. A noter, pour les amateurs débutants ou moins fortunés, que de nombreux lots seront soumis aux enchères avec des estimations annoncées entre 50 et 100 €. Philippe Jayet

Mercredi 8 février à 14 h 30, Lyon-Brotteaux, atalogue complet et horaires d'expositions sur www.aguttes.com

ADJUGÉS ! 61 500 € frais inclus ! C'est la superbe enchère atteinte le 26 janvier sous le marteau de Maître Bérard et Péron du Groupe Ivoire par une lettre autographe signée d'Arthur Rimbaud. Adressée à Ugo Ferrandi (1852-1928), explorateur italien, cette lettre postée depuis Aden en 1888 était initialement estimée entre 10 000 et 12 000 €. Dans la même vente, on retenait également plusieurs lettres de Gustave Flaubert adressées à Mademoiselle Leroyer de Chantepie. L'une datée du 30 mars 1857 répondant à une comparaison à la Bovary atteignait 7 872 € (frais inclus), l'autre datée du 19 juin 1876 évoquant les

Lettre d'Arthur Rimbaud adjugée 61 500 € (frais inclus)

derniers instants de madame Sand atteignait pour sa part 7 995 € (frais inclus).

DE FILLA À COMBAS CHEZ DE BAECQUE & ASSOCIÉS 14e volet des ventes intitulées « Regards sur le XXe siècle » à l'Hôtel des ventes de la rue Vendôme, avec un catalogue où choix et qualité rivalisent sans complexe. Tableaux, sculptures et photographies occupent la première partie de cette vente, avec en point d'orgue la vente d'une superbe Composition cubiste aux fruits et à la bouteille, huile sur toile d'Emil Filla datée de 1926 pour laquelle l'estimation atteint quand même 30 000 à 50 000 €. Plus loin au catalogue, on retrouve deux huiles de Jean Souverbie, l'une sur panneau nommée Marchande de poissons à Saint-Tropez, l'autre sur toile intitulée Amphitrite, toutes deux respectivement estimées 8 000 et 12 000 €. Jacques Truphémus occupe également une belle place au catalogue avec d'abord un Soleil d'hiver sur la Mer du Nord, huile sur toile estimée 7 000 / 10 000 € mais aussi et pour une estimation identique, Village hollandais, autre huile sur toile de l'artiste lyonnais. Plus contempoprain, on retient Raoul, 1982, une acrylique sur toile de Robert Combas de dimensions 97x117, pour une estimation annoncée entre 12 000 et 15 000 € mais aussi, et pour la petite histoire, un exceptionnel Livre d'Or de Jacqueline Lévine, attachée de presse de l'Hôtel Le Richemond à Genève, Livre d'Or attendu entre 2 000 et 3 000 € dans lequel l'attention s'arrête à la lecture des signatures de Sophia Loren, Marc Simenon, Rudolf Noureev ou encore Louis de Funès, mais surtout sur celle d'Hergé avec un superbe dessin de Tintin et Milou en dédicace. En deuxième partie dès 18 h, à suivre un bel ensemble de design avec notamment une étonnante poubelle de Zhen Chen estimée tout de même entre 15 000 et 20 000 € mais de nombreuses pièces de mobilier dont une longue table basse de Pierre Lebe en placage d'ardoise dans un entourage de chêne pour laquelle on attend 1 500 à 2 000 €.

De Baecque & Associés, Nouvel Hôtel des ventes, samedi 11 février à 14 h 30 et 18 h, catalogue complet et horaires d'expositions sur www.debaecque.fr

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Style

AERIN LAUDER, SENS DESSUS-DESSOUS Dans la famille Lauder, je voudrais la petite-fille, Aerin. Lancée en 2015, sa première collection de fragrances intègre dix parfums très différents qui distillent, chacun à leur manière, l'expression la plus intime de la vie et des souvenirs de la créatrice. Autant de madeleines de Proust captées depuis l’enfance et décryptées par François Courbey, responsable de formation de la marque, de passage à Lyon pour en livrer tous les secrets.

ART

DE VIVRE

Charlotte Robert © photos : AERIN LLC

LILAC PATH, L’ÉTERNEL ÉPHÉMÈRE

WATERLILY SUN, COMME L’EAU VIVE

« Accompagnée de ses parents, la petite Aerin aimait se balader dans les jardins de Monet, à Giverny. Vagabondant au cœur de ce lieu paisible, où jasmin et nénuphars côtoient les œuvres d’art, elle y puisait force et sérénité. D’où ce parfum solaire, au bouquet floral et aquatique. Une délicieuse partition de notes revigorantes, qui apporte fraîcheur et lumière. »

EVENING ROSE, L’ENIVRANT BOUQUET

« Enfant, Aerin Lauder se rappelle… La maison familiale, ces soirées d’hiver passées dans la grande salle de réception, le brouhaha des invités qui savourent un dernier verre en refaisant le monde. L'encens, sensuel et luxueux, qui distille sa chaleur et aiguise les sens. Et cette odeur, inoubliable, de la vapeur de cognac qui se mêle à celle des roses anciennes. Nichée sur les genoux de ses aïeux, la créatrice ne l’a jamais oubliée. Avec Evening Rose, elle ose un mélange aussi surprenant que fascinant pour celles qui aiment se démarquer. »

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« Dans les jardins de la maison de campagne d’Aerin, les fleurs naissent et disparaissent au gré des saisons. Leur passage est parfois si bref que l’on peine à capter leur essence, qui s’inscrit pourtant durablement dans la mémoire. Le pari de cette fragrance, c’était de préserver l’esprit du printemps et le faire durer sous la forme, subtile, d’un arbuste de lilas, cher au cœur de la créatrice. Un parfum à la profondeur attirante, qui révèle l’opulente délicatesse de la fleur. »

IKAT JASMINE, LE CHIC DÉCONTRACTÉ « Aux côtés de l’Aerin glamour et sensuelle, il y a l’Aerin de tous les jours : naturelle, pieds nus, vêtue d’un simple jean et d’un t-shirt blanc. Avec, pour seul artifice à sa parure, une touche de jasmin. Fragrance la plus personnelle de la créatrice – qui est aussi sa préférée – elle évoque le style d’une demoiselle bien dans son époque, qui s'assume avec aisance, sans oublier d’être élégante. Un parfum qui personnifie la femme moderne… En une respiration. »

Parfums 50 ml, 99 € / 100 ml, 135 € À retrouver en exclusivité au Printemps Lyon

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ART

DE VIVRE

Bien-vivre SANTÉ

ALIMENTATION

MALADIE D’ALZHEIMER : DES SOINS À DOMICILE EFFICACES

LÉGER COMME UN PLAT DE L'HIVER

revanche, l’autonomie fonctionnelle, restée stable aussi au cours des 3 mois d’intervention, était significativement réduite par la suite.

© Phovoir

Une intervention précoce nécessaire

Ralentir la perte d'autonomie et aussi réduire les troubles du comportement. Voilà les bénéfices de la thérapie occupationnelle destinée aux malades atteints d’une forme de démence, et notamment de la maladie d’Alzheimer. « Cette thérapie consiste à stimuler certaines activités de personnes malades ou à maintenir leur autonomie de manière sécurisée et efficace tout en tenant compte de leurs habitudes de vie et de leur environnement », précise l’Inserm. « Basée sur l’intervention d’ergothérapeutes, de psychomotriciens et d’assistants de soins en gérontologie, la prise en charge a lieu à domicile sur prescription médicale. » « Son efficacité avait été démontrée dans quelques essais cliniques, mais elle ne l’avait pas été dans des conditions de soins de routine. » Voilà pourquoi un travail a été mené sur 421 pa-

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tients atteints de démence. Ces derniers ont été suivis pendant 6 mois, dont 3 de prise en charge et 3 après la fin de l’intervention.

Une qualité de vie améliorée Au terme de cette étude menée en conditions de vie réelles, des bénéfices cliniques significatifs ont été constatés chez les patients. Dans le détail, « les résultats indiquent que les troubles du comportement des malades, le temps passé par les aidants à s’occuper de leur proche malade et la charge émotionnelle associée à cette prise en charge, avaient significativement diminué au cours des 3 mois d’intervention et étaient stables après cette période », indiquent les auteurs. Les performances cognitives des patients sont aussi restées stables au cours des 6 mois de l'étude. En

Dernier constat d’intérêt : la nécessaire précocité de l’intervention. « Les patients diagnostiqués les plus récemment retiraient le plus d’avantages en termes de déclin fonctionnel », notent les auteurs. « Ces découvertes suggèrent que la thérapie occupationnelle devrait concerner prioritairement les patients aux stades précoces de la maladie d'Alzheimer afin d’optimiser ses éventuels bénéfices cliniques. » « Cette étude souligne le potentiel de cette prise en charge en termes de bien-être des patients et de leurs aidants », insistent les chercheurs. Conceptualisée comme une intervention à court terme à domicile, cette thérapie pourrait-elle apporter davantage de bénéfices sur le long terme ? Pour répondre à cette question, l’équipe de chercheurs de l’Inserm conduira un essai dans le but de comparer l’efficacité de la thérapie occupationnelle sur une période supplémentaire de 4 mois par rapport à la prise en charge habituelle telle que recommandée.

© Phovoir

Une nouvelle approche thérapeutique à domicile ciblant les patients atteints de démence ralentirait leur perte d’autonomie. Baptisée thérapie occupationnelle, elle consiste à guider, chez eux, les malades dans des exercices personnalisés.

La raclette est l’un des platsrois de l’hiver. Quelques charcuteries bien choisies vous éviteront de la transformer en un multiplicateur de calories. Eloignez par exemple saucissons et autres salamis. Retenez plutôt le jambon blanc « supérieur », de préférence dégraissé et découenné, le blanc de dinde, le bacon et surtout la viande des Grisons. Extraite du bœuf, elle est particulièrement riche en protéines : 30 gr pour 100 g au lieu de seulement 20 g pour 100 g dans le filet de bœuf. Associez-y des légumes comme des carottes, des champignons, des haricots verts. Et pourquoi pas des poivrons - riches en vitamines C - grillés, des petits pois frais, des oignons ou des câpres ? Avec bien sûr une salade verte, assaisonnée d’une vinaigrette à base d’huile de colza. Idéale pour accompagner également les pommes de terre. Fondue, raclettes, tartiflettes… ces trois plats réservent bien sûr une large place au fromage. Choisissez des versions allégées (15 % de matières grasses au lieu de 45 %). Le cas échéant, demandez au fromager. S’il reste difficile de remplacer le reblochon dans la tartiflette, misez plutôt la modération et sur une crème fraîche light. Substituez les lardons par des dés de dinde. Ajoutez-y également un légume de saison comme le poireau.

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Automobile

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MERCEDES : UNE SÉRIE EXCLUSIVE PAUL BOCUSE Le récent Sirha qui a réuni plusieurs centaines de chefs étoilés ainsi que les meilleurs espoirs mondiaux venus s’affronter à Lyon à la conquête de « Bocuse d’Or » a également été l’occasion de rendre hommage à « Monsieur Paul », nonagénaire depuis l’an passé.

Tous les habitués de l’Auberge de Collonges connaissent la passion pour la chasse du seul chef au monde à posséder trois étoiles depuis 50 ans : sa Classe « G » est toujours prête à l’emmener dans la nature. Ainsi Mercedes vient-il de lancer une série exclusive du véhicule préféré du pape de la gastronomie : sept exemplaires seulement ! Cette Classe G intempo-

relle puisqu’elle se présente quasiment inchangée depuis 37 ans reste toutefois toujours une référence en tout terrain où ses qualités sont unanimement reconnues. La série « Paul Bocuse » est proposée en peinture métallisée noir moka avec une ambiance intérieure raffinée en cuir marron, les sièges offrant des surpiqûres brun tabac. Le capot dissimule au choix un V6 diesel de 245 ch ou un V8 essence de 421 ch. Si la dotation propose déjà radar de recul, caméra, toit ouvrant, détecteur d’angle mort, vitres teintées et bien d’autres commodités, l’acheteur pourra également affiner son choix par une large gamme d’accessoires, notamment un set de voyage de l’artisan maroquinier Alexandre Mareuil avec une malle à pique-nique ou même un pack « chasse » avec fourreau à fusils, cartouchières, colliers de chiens, etc… L’acquéreur d’un exemplaire aussi exclusif que cette série spéciale ne pourra pas ignorer ses références. La signature de « Monsieur Paul » s’étale sur la grille de calandre, les ailes, les tapis de sol et seuils de portes, les sièges ainsi que la planche de bord. Michel Molame

RÉTROMOBILE : LES ANCIENNES À PARIS Le salon Rétromobile va réunir une fois de plus les plus beaux véhicules de collection du 8 au 12 février au parc des expositions de la porte de Versailles. Cette manifestation incontournable fêtera cette année sa 41e édition. Parmi les nombreuses marques présentes, Mercedes mettra l’accent sur son passé sportif en exposant principalement six modèles emblématiques dont la 300 SL de 1952, la C-111 de 1969 à moteur rotatif, la 450 SLC qui s’est illustrée dans tant de rallyes ainsi que le luxueux roadster 500 K des années 30, seulement fabriqué à 29 exemplaires. La marque à l’étoile n’oublie cependant pas le présent en dévoilant deux nouveaux modèles qui feront cette année leur entrée dans le paysage automobile français en Classe « E » : tout d’abord une version All terrain offrant une transmission intégrale de série et une garde au sol augmentée avec un nouveau 4 cylindres diesel 2 l délivrant 194 ch associé à une boîte automatique à 9 rapports. Une motorisation 6 cylindres complètera ultérieurement cette série. Ensuite un coupé au design athlétique qui prendre ainsi la suite des CLK avec un 6 cylindres de 333 ch. A côté de ses 4 places annoncées d’un confort exceptionnel, ce coupé racé disposera aussi d’un système d’aide à la conduite partiellement automatisé.

La Mercedes classe « E » coupé

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ART

DE VIVRE

In vino

LE MEILLEUR GAMAY DU MONDE EST RHODANIEN !

LE VIN CHAMPION DU MONDE Le trophée du Meilleur Gamay du monde a donc été décerné au Régnié 2014, cuvée Canicule du domaine Tano-Péchard. Un domaine dirigé par Patrick et Ghislaine Péchard. La cuvée primée Canicule 2014 ayant reposé 18 mois dans des fûts de chêne soigneusement sélectionnés.

C’est dans le cadre du concours international du Gamay que le régnié, cuvée Canicule millésimée 2014, du domaine Tano-Péchard a été élu Meilleur Gamay du monde.

« Ce trophée est une formidable reconnaissance de tout le travail que nous menons avec ma femme depuis notre installation en 1982. C’est d’ailleurs elle qui m’a incité à inscrire cette cuvée élevée 18 mois en fût de chêne », insiste à ce propos le vigneron durégnaton.

© Michel Godet

Par ailleurs président de la dernière appellation en date en Beaujolais, l’appellation Régnié, Patrick Tano-Péchard se réjouit de cette récompense internationale qui va valoriser ce cru dans l’Hexagone et audelà des frontières, et faire découvrir son immense potentiel.

Quelques-uns des 215 médaillés

Sous le signe de la convivialité gourmande, vous pourrez déguster au domaine, du régnié, du beaujolais-villages et du beaujolais rosé, ainsi que du bourgogne rouge et blanc, rosé pétillant et méthode traditionnelle brut blanc. Et pourquoi pas mâchonner beaujolais ! A consommer avec modération

© Michel Godet

Domaine Péchard, aux Bruyères, Régnié-Durette, tél. 04 74 04 38 89

Le vainqueur recevant son trophée

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Organisé par l’Interprofession du Beaujolais en collaboration avec la société caladoise Armonia (Victor Gomez), le concours international du Gamay fêtait cette année sa 7e édition. Un âge de raison pour cette manifestation qui a réuni 160 dégustateurs (œnologues, sommeliers, metteurs en marché, journalistes et amateurs avertis) chargés de déguster 705 cuvées différentes, soit une augmentation de 20 % par rapport à l’année passée. Ces dégustateurs ont ainsi récompensé 215 flacons et distribué 95 médailles d’or et 120 médailles d’argent. Des récompenses qui seront un atout commercial très important pour les viticulteurs honorés. Parmi les médailles d’or attribuées, un « super jury » a procédé à une seconde dégustation afin de déterminer le graal du graal. C’est le domaine Tano-Péchard (lire ci-dessous) qui a remporté le titre cette année. Ce concours vise à sélectionner et promouvoir les meilleurs gamays dans le monde, renforcer l'image et la notoriété du cépage gamay auprès des consommateurs, mais aussi de faire découvrir sa diversité et ses atouts dans le monde.

Le gamay noir à jus blanc Si ce cépage unique en Beaujolais (pour les rouges) est emblématique de la région, il n’en

est pas moins présent dans de nombreux pays et quelques autres régions françaises, comme le Val de Loire, la Savoie, la Moselle, le Sud-Ouest ou la Vallée du Rhône. Ses origines remonteraient sans doute au Moyen-Âge, sur le secteur de la Côte-de-Beaune, plus particulièrement sur la commune de Saint-Aubin. Aujourd’hui le beaujolais en est l’incontournable fer de lance (près de 70 % du gamay plantés mondialement le sont en Beaujolais), quand bien même on le trouve, certes de manière plus anecdotique, dans une vingtaine de pays : Suisse, Luxembourg, Italie, Bulgarie, Hongrie, Slovénie, Russie, Roumanie, Californie, Canada ou encore en Afrique du Sud.

Les médailles Sur les 215 médailles distribuées, 185 l’ont été pour les vins du Beaujolais, que ce soit en AOP, VDF, en rouge, en rosé ou en mousseaux VMQ. Le reste allant à la Suisse (11 médailles), mais aussi à la Bourgogne, au Val de Loire, aux Etats-Unis ou encore à l’Australie. Une nouvelle fois, le territoire du Beaujolais est à l’honneur, ce qui n’est pas pour déplaire à son Interprofession et à son président, Dominique Piron. Michel Godet

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Gastronomie comme à la maison, avec sincérité. Une sincérité que l’on retrouve dans la carte et les menus, faisant la part belle à la qualité et l’authenticité. Serge a même installé une armoire de maturation pour des races à viande françaises (parfois du Black Angus), un fumoir, un torréfacteur maison à la demande (café équitable du Pérou accompagné de sucre bio), ainsi qu’un process à l’ancienne pour les frites. Chaque jour, les pommes de terre sont épluchées à la main et servies fraîches, croustillantes et avec un goût de toujours « pas assez ! ». C’est sur des nappes à carreaux typées bouchon que vous attaquerez généreusement la terrine maison aux 17 viandes avec rillettes et magrets, et pour suivre une superbe pièce du boucher (bœuf limousin, tendre et maturé plusieurs semaines)

VCB 119, ROUTE DE VIENNE LYON 8E TÉL. 04 78 96 17 13 Restauration de 12 h à 15 h du lundi au vendredi Jusqu’à 20 h : apéritif et planches Groupes sur réservation

et ses frites de légende. Les spaghettis bolognaises étant l’autre choix du jour. Pour 15,50 € (9,80 € le plat et 13 € les 2 plats), vous aurez droit aussi à un fromage ou une tatin avec sa coupelle de crème. Quand bien même l’esprit véritable bouchon n’est pas loin, l’amour de Serge pour la belle viande est perceptible. Entrecôte Simmental, andouillette à la fraise de veau Bobosse à 14 €, entrecôte Limousin (400gr) à 29,50 € ou encore l’escalope de veau à la crème (200g) à 16 €. Notons aussi, maison, le foie gras, le saumon fumé et les glaces, à côté d’une petite sélection de jolis flacons. Ajoutez à cela des mâchons matinaux sur réservation, des soirées à thème mensuelles (orientale, insulaire…), et cette adresse deviendra vôtre ! Michel Godet

© Michel Godet

VIENS CHERCHER BONHEUR GOURMAND !

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DE VIVRE

a cuisinière Houria est entourée par Serge Pfennig et L Shérazade Zalagh

Non loin de l’Olympic qui a retenu notre attention en son temps, nous avons déniché le VBC. Entendez « Viens chercher bonheur ! »… gourmand, en l’occurrence. Si l’enseigne VCB n’est pas des plus glamours, l’assiette vaut largement le détour, sous le signe de la générosité, du frais et d’un rapport qualité-prix avantageux, le tout mâtiné d’une convivialité de bon aloi. En place depuis l’été 2015, à cheval entre bouchon, bistrot, cafécomptoir de quartier, les trois salles contigües proposent une décoration assez hété-

roclite, avec vache et sanglier accrochés au plafond, cochon grimpant les murs et autres objets dispersés, comme cet impressionnant juke-box en état de marche, style Wurtlizer des années 50-60. Passé la porte, c’est en famille que vous vous retrouvez grâce à Shérazade Zalagh et Serge Pfennig qui vous accueillent sans chichi art de vivre samedi 4 février 2017 | vendredi 10 février 2017

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JURIDIQUE En 2015, 123 700 divorces ont été prononcés contre 134 000 en 2010 (source : Insee). Si les époux s'entendent sur la rupture du mariage et ses effets, ils constatent, assistés chacun par un avocat, leur accord dans une convention prenant la forme d'un acte sous signature privée contresigné par leurs avocats et établi dans les conditions prévues à l'article 1374. Cette convention est déposée au rang des minutes d'un notaire, qui contrôle le respect des exigences formelles. Il s'assure également que le projet de convention n'a pas été signé avant l'expiration du délai de réflexion de 15 jours. Ce dépôt donne ses effets à la convention en lui conférant date certaine et force exécutoire. Auparavant, il existait plusieurs formes de divorce (loi du 26 mai 2004, entrée en vigueur le 1er janvier 2005) avec trois types de jugements : par consentement mutuel (sur requête conjointe ou demande acceptée) et passage devant le juge, par acceptation du principe de la rupture du mariage, pour altération définitive du lien conjugal (après 2 ans de séparation) et pour faute.

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C’est « à voix partagée » que Me Laurence JunodFanget et Jean-Christophe Hoche, respectivement bâtonnier de l’ordre des avocats et président de la chambre départementale des notaires du Rhône, ont tenu à s’exprimer sur le « divorce par consentement mutuel ».

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VIE

NOTAIRES ET AVOCATS « À VOIX PARTAGÉE »

Mes Hoche et Junod-Fanget En place depuis le 1er janvier, le « divorce par consentement mutuel par acte sous signature privée contresigné par avocats, déposé au rang des minutes d'un notaire » est une nouveauté dans le paysage juridique (créée par la Loi N°2016-1547 du 18 novembre 2016-art. 50)… Même s’il s’apparente à un « serpent de mer», insiste la bâtonnière, faisant état d’un rapport de 2007 sur la simplification de la justice (la loi de 2004 l’ayant initié). Les avocats et parties s’étaient alors « appropriés » ce type de divorce, à hauteur de 54 %, avec une homologation des conventions par les juges supérieures à 90 %. Avec cette nouvelle disposition, mâtinée de simplification pour ses acteurs, les juges sont remis au cœur de leur véritable mission et les greffes ainsi soulagés. Concrètement, tous les divorces ne sont pas éligibles, en particulier s’il y a des enfants mineurs en âge de raison demandant à voir un juge. Chaque époux doit avoir son avocat (possibilité un seul auparavant) qui le conseille, l’éclaire et lui propose une convention, garant d’un consentement éclairé, qui est alors signée en présence obligatoire des deux époux et de leurs avocats, après vérification des identités et des signatures des époux. Un délai de quinze jours court alors pour d’éventuelles modifications avant signature à huit mains. Le notaire sans obligation de territorialité, ne se substitue aucunement au juge, souligne Me Hoche. Il effectue un contrôle formel et rend exécutoire la convention qu’il enregistre alors au rang de ses minutes, pour un forfait de 42 € HT. L’avocat diligentant ensuite les formalités aux fins de modification de l’état civil. Bien entendu, dans le cadre de partage de biens immobiliers, le notaire réalisera en amont une convention de liquidation du régime matrimonial avec partage. La collaboration notaire-avocat prend alors tout son sens. Michel Godet

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VIE Tribunaux JURIDIQUE

TRIBUNAL DE COMMERCE : LES BONS JUGES

TRIBUNAL COMMERCE DE VILLEFRANCHE : LA CRÉATION D'ENTREPRISES À LA HAUSSE

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La rentrée solennelle du tribunal de commerce de Villefranche-Tarare a dressé un état des lieux des entreprises en Beaujolais.

Dans notre dernière édition, en page 39, nous avons publié par erreur la liste des juges élus au tribunal de commerce de Lyon en 2016. Voici la bonne liste, celles des 10 juges installés lors de d’audience de rentrée solennelle 2017, avec nos excuses aux juges concernés. Il s’agit d’Yves Paris, Monique Roux, Patrick Spica, Franck Debauge, Hervé Oumedian, Thierry Marmillon, Olivier Picard, Laurent Koy, Patrick Boccardi, Michaël Challancin.

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Le président Christian Dugelay, dans son état des lieux de l'année 2016, a tout d'abord insisté sur le nombre d'affaires de contentieux général qui baisse de 30 % et celui des référés qui baisse également de 20 %. « Cette diminution importante doit être mise au crédit d'une amélioration de la trésorerie des entreprises. En effet, presque tous les référés et une part importante des contentieux sont liés à des difficultés de règlement. Audelà de la quantité des décisions rendues, leur qualité apparaît très satisfaisante puisque seulement 12 % des affaires parties en appel

ont vu nos jugements infirmés », a-t-il précisé. Concernant les procédures collectives, elles sont en augmentation de 5 % par rapport à 2015 et le nombre de salariés concernés par ces procédures passe de 459 à 748, les secteurs les plus touchés étant le petit commerce, les services et la restauration. Ensuite le président s'est montré optimiste en citant le nombre de redressements judiciaires qui a augmenté de 50 % en passant de 26 à 40. Bilan encourageant « car les entreprises arrivent au tribunal avec encore un peu de sang et il nous est possible de trouver un repreneur ou d'établir un plan de continuation. Sur les 748 emplois concernés par une procédure, 207 ont d'ores et déjà été réintégrés suite à l'arrêt de quatorze plans de cession ». Constatant rester proches des niveaux historiquement hauts de 2012, Christian Dugelay, dans un sourire, lâchera un timide « ça va mieux !… Le CICE fait son plein effet et donne de l'air aux entreprises. » L'une des priorités, la prévention, représente pour le président « le meilleur moyen de sauver une entreprise, en traitant ses difficul-

tés avant qu'elles ne deviennent insurmontables ». Christian Dugelay a également rappelé l'obligation du dépôt des comptes. Toute société qui n'aura pas répondu à cette obligation se verra, après deux relances, notifier une « obligation de faire », assortie d'une astreinte journalière de 100 euros. Autre motif d'espérance, les créations d'entreprises qui sont supérieures aux cessations, même si les bons chiffres doivent être tempérés. En effet, de plus en plus d'entreprises sont créées par des chômeurs avec plus ou moins de succès. Et d'évoquer la « déchéance silencieuse » de certains qui, devant de trop grandes difficultés, sont placés en liquidation judiciaire et connaissent alors « le syndrome des 3D » : dépôt, dépression, divorce. « Personne n'en parle, ça n'intéresse personne et on préfère parler, en mal, des quelques patrons du CAC40 qui ont un salaire réellement indécent… (…) Et on oublie les milliers de personnes qui, chaque année, sont marquées à vie pour avoir tenté de créer leur emploi », soulignera Christian Dugelay. Jacqueline Fabre

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Actualités

VIE JURIDIQUE

CINQ PRESTATIONS DE SERMENT AU TGI

©V. Polly

Mes Marie Collas (51 ans) et Paul Leufflen (35 ans) sont nommés notaires salariés au sein de la SCP Leufflen, Delorme, Salanson, PoulainCharpentier et Bonfils, à la résidence de Lyon. Originaire de Tarbes, Marie Collas a effectué ses études à Grenoble et obtenu son diplôme de notaire au CFPN de Lyon en 1994. Elle est dans la profession depuis 1990 (Miribel, Vaugneray, Lyon 2e) et notaire assistant depuis 1999 dans la SCP susnommée,

Mes Marc Van Gorp et Sandrine Jacquemin-Van Gorp

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Me Cécile Conan-Fillatre

spécialisée en immobilier. Fidésien d’origine, Paul Leuffllen a effectué ses études à Lyon et obtenu son DSN en 2015, complété par une spécialisation en histoire de l’art. Après quelques années passées au sein de l’étude Chaine, il intègre l’étude familiale en 2011. Il est désormais notaire salarié dans cette dernière, spécialisé en immobilier. Me Sandrine JacqueminVan Gorp (35 ans) est désormais notaire associée dans l’étude Bremens et Associés, spécialisée en immobilier complexe, banque, institutionnel et investisseurs. Née à Villeurbanne, elle a obtenu sa licence de droit à Dijon, puis une maîtrise de droit notarial à Lyon 3. Ses études l’ont conduite ensuite à Paris (DESS à Panthéon-Assas) où elle a également obtenu son DSN. Elle a débuté dans le notariat à Feillens (Ain), puis dans la capitale, avant de revenir à Lyon au sein de l’étude Bremens, Thiollier, Lardet-Fleurier et Delecraz, comme notaire assistante.

Mes Marie Collas et Paul Leufflen

Son époux Me Marc Van Gorp (35 ans), notaire salarié jusqu’à présent, devient également associé de l’étude (sans prestation de serment, suite à la nouvelle législation). Roubaisien d’origine, il a effectué ses études à La Rochelle et à Paris, où il a obtenu licence, maîtrise, DESS et DSN (Panthéon-Assas) et où il a débuté dans la profession. Tous deux sont dans l’étude Bremens & Associés depuis 8 ans, et participent ainsi à une transmission en douceur et en plusieurs temps, souligne Me Dominique Bremens. Avec sa prestation de serment, Me Cécile Conan-Fillatre (45 ans) devient commissaire priseur judiciaire. Après des études juridiques à Lyon 3, elle effectue son stage au sein de l’étude Tajan (Paris et New-York), puis intègre l’étude familiale Conan à Lyon comme commissaire priseur volontaire. Originaire de Saône-et-Loire,

Me Alexis Mas (27 ans) a fait ses études à Lyon 3 (Master 1) avant d’effectuer un stage de deux ans dans l’étude mornantaise, la Selarl Di Fazio, Decotte, Deroo, Delarue. Clerc stagiaire puis clerc dans cette même étude depuis 2012, il devient désormais huissier de justice salarié. Michel Godet

© Michel Godet

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Cinq nouveaux officiers publics et ministériels ont prêté serment le 1er février au TGI de Lyon, devant son président Thierry Polle.

Me Alexis Mas

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VIE Avocats JURIDIQUE

Dans le cadre de la Journée internationale des avocats en danger, le barreau de Lyon s’est mobilisé. Autour de Me Franck Heurtrey, pré-

sident de la Cibly (Commission internationale), une trentaine de robes noires se sont réunies dans les locaux de l’Ordre, exprimant ainsi

Jérôme Gavaudan, premier vice-président de la Conférence des bâtonniers Jérôme Gavaudan, ancien bâtonnier du barreau de Marseille, membre du bureau du Conseil national des barreaux, a été élu premier viceprésident de la Conférence des bâtonniers de France et d’outre-mer, le 27 janvier dernier à Paris. Il a été élu au second tour, avec 19 022 voix sur 29 242 votants (28 468 suffrages exprimés), soit 66,8 % des suffrages. En qualité de premier viceprésident de la Conférence des bâtonniers, Jérôme Gavaudan a vocation à succéder à Yves Mahiu, actuel président, à l’expiration du mandat de celui-ci. Ses fonctions prendront effet à compter du 1er janvier 2018. Il sera amené à conduire l’ensemble des 163 barreaux de province lors de son mandat d’une durée de deux ans. Avant le mandat d’Yves Mahiu, la Conférence des bâtonniers avait été présidée par Marc Bollet, ancien bâtonnier de Marseille. « Madame le bâtonnier Geneviève Maillet, les anciens bâtonniers et les membres du Conseil de l‘Ordre félicitent Jérôme Gavaudan pour sa brillante élection », souligne le barreau dans un communiqué.

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leur vive préoccupation face à la situation dans laquelle se trouvent plusieurs avocats poursuivis et emprisonnés par les autorités chinoises. Leur seul tort étant leur mission de défense des droits humains et des libertés publiques. Compte tenu des informations recueillies, le conseil de l’Ordre du barreau lyonnais a voté une mention dénonçant des exactions. Pour mémoire, une promotion (20142015) de l’Ecole des avocats Rhône-Alpes avait pris pour marraine l’avocate chinoise Ni Yulan. Les avocats lyonnais ont

ensuite lu le portrait détaillé de six avocats chinois ayant subi de graves violations et/ ou de tortures bafouant les principes les plus essentiels de procès équitables et de droits de la défense. Pour clore cette mobilisation, Guilhem Papelard, chargé de développement de l’ONG lyonnaise de solidarité internationale « Agir ensemble pour les droits de l’homme » a apporté son témoignage en s’appuyant sur les « remontées » des associations de terrain. M.G.

LES HONORAIRES AU CŒUR DES DÉBATS

© Michel Godet

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AVOCATS EN DANGER : FOCUS SUR LA CHINE

Dans le cadre de ses formations continues, l’Ecole des avocats de Rhône-Alpes (Edara) vient d’organiser une journée de formation sur les honoraires à l’intention des avocats du barreau de Lyon. Sous l’égide du président de l’école, le bâtonnier Adrien-Charles Dana, cette journée qui a fait le plein était animée par le médiateur de la consommation du CNB, le bâtonnier Jérôme Herce, le bâtonnier de Saint-Etienne Robert Galetti, Catherine Rosnel, conseillère à la Cour, Me Pierre Buisson, président de la commission taxation, Me Pierre Arnaud, membre de la commission taxation Me Jean-François Carlot, membre de la commission taxation déontologie. Si les honoraires de postulation, de consultation, d’assistance, de conseil, de rédaction d’actes juridiques sous seing privé et de plaidoirie sont libres et fixés en accord avec le client, il n’en est pas de même en matière de saisie immobilière, de partage, de licitation et de sûretés judiciaires, les émoluments de l’avocat étant alors fixés sur la base d’un tarif déterminé selon des modalités prévues au Code du commerce.

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Analyse

VIE JURIDIQUE

BATAILLES JURIDIQUES AUTOUR DU DROIT DE PRÉEMPTION DES SAFER Souvent décriées, les Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) constituent des institutions structurantes du monde agricole et de l’espace rural. Le droit de préemption, qui leur a été accordé dès leur création en 1960, a pour finalité la régulation du marché foncier agricole, ce qui permet à la fois d’éviter le dérapage des prix et les phénomènes de concentration. Les pouvoirs publics se sont employés activement, au cours des dernières années, à le consolider et à en étendre le champ d’application.

La loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 dite d’avenir pour l’agriculture, a étendu ce droit de préemption aux cessions de droits démembrés (usufruit, nue-propriété). Le même texte a instauré au profit des Safer un droit de préemption partielle, lorsque l’aliénation porte simultanément sur des terrains à usage agricole ou à vocation agricole et sur d’autres biens. Enfin, la loi d’avenir pour l’agriculture a brisé ce qui pouvait jusqu’alors être considéré comme un tabou, en instaurant un droit de préemption des Safer lors de la cession de la totalité des parts sociales d’une société à objet principalement agricole. Mais ce renforcement de leurs prérogatives ne rend pas les Safer incontournables. Au prix de montages juridiques plus ou moins subtils ou périlleux, il demeure possible d’échapper à leur droit de préemption. C’est ainsi qu’en 2016, un consortium chinois a pu se porter acquéreur de près de 1 700 hectares de terres dans le département de l’Indre, sans que la Safer puisse intervenir d’une quelconque manière, l’opération étant, juridiquement, en marge du champ d’application de son droit de préemption. Répondant à l’émoi suscité par cet événement, le gouvernement a tenté de faire insérer dans la loi dite « Sapin 2 » un amendement aussi audacieux que complexe, destiné, selon le ministre de l’Agriculture, à donner à la Safer « les moyens de lutter contre l'accaparement des terres au détriment de l’installation d’agriculteurs ». Selon les articles 90 de la loi « Sapin 2 », au-delà d’une surface minimale, les biens agricoles acquis par une personne morale de droit privé, ou faisant l’objet d’un apport à une telle personne, devaient être rétrocédés par voie d’apport au sein d’une société dont l’objet principal est la propriété agricole. Ce dispositif n’était pas destiné à s’appliquer aux sociétés dont l’objet est la propriété agricole ou l’exploitation agricole. Il visait davantage des sociétés de type « holding » conduisant des projets d’investissements massifs dans le foncier agricole. En complément, l’article 91 de la loi autorisait les Safer à exercer un droit de préemption, sous certaines conditions, en cas de cession partielle des parts ou actions d’une société dont l’objet principal est la propriété agricole.

L’objectif du législateur était donc, on l’a compris, de soumettre les opérations dites « sociétales » au droit de préemption de la Safer, lorsqu’elles entraînent ou sont susceptibles d’entraîner un changement de contrôle d’une unité foncière agricole. La Safer obtenait, de par cette rédaction, un droit de préemption sur les cessions partielles de parts sociales, alors qu’elle ne peut intervenir, en l’état actuel de la législation, qu’en cas de cession de la totalité des parts. Ces dispositions ont été soumises à la censure du Conseil Constitutionnel par un groupe de soixante députés, qui invoquaient notamment l’atteinte portée au droit de propriété et à la liberté contractuelle. Dans sa décision n° 2016-741 DC du 8 décembre 2016, le Conseil Constitutionnel a invalidé les articles litigieux, mais dans des termes qui ne mettent pas fin au débat. Faisant application de sa jurisprudences dite « amendement Tour Eiffel » (décision n° 85-198 DC du 13 décembre 1985) concernant les cavaliers législatifs, le Conseil Constitutionnel a estimé que ces dispositions relatives aux Safer, sans rapport avec l’objet de la loi « Sapin 2 », n’avaient pas leur place dans ce texte et devaient dès lors être censurées. Le Conseil s’est abstenu de se prononcer sur le fond, ce qui laisse entière la possibilité, pour le législateur, de reprendre les dispositions litigieuses dans un texte à venir, pour peu qu’il y soit invité… Ainsi, la décision du Conseil Constitutionnel du 8 décembre 2016, ne peut, en elle-même, être interprétée comme une remise en cause du mouvement législatif constant d’expansion des prérogatives des Safer. Il est permis de s’en préoccuper, dans la mesure où les juridictions judiciaires, chargées de contrôler la légalité des décisions de préemption et de rétrocession des Safer, s’interdisent scrupuleusement d’en vérifier l’opportunité. Certes, un arrêt de la Cour de Cassation du 6 octobre 2016 pourrait être interprété comme le signe d’un réveil judiciaire en la matière. Dans cette affaire abondamment commentée, la Cour de Cassation a approuvé l’annulation d’une décision de préemption de la Safer, s’agissant de la cession d’une petite parcelle réalisée dans des conditions telles que l’exercice du droit de préemption était juridiquement impossible. En effet, le vendeur s’était réservé, pour pratiquer le jardinage, la jouissance d’une surface de 1 000 m2, à charge pour lui de procéder à l’entretien du terrain entier. Constatant en outre le caractère très modique du prix de vente, la cour d’appel, puis la Cour de Cassation, ont considéré que la vente avait été conclue intuitu personae, de sorte que la Safer ne pouvait prétendre se substituer à l’acquéreur, ni lui substituer quiconque par l’effet d’une rétrocession Quel que soit l’intérêt qu’il a pu susciter, s’expliquant notamment par la rareté des censures juridictionnelles en la matière, cet arrêt n’est pas, en soi, une révolution : rares seront les ventes qui présenteront une originalité semblable à celle qui a pu être observée dans cette affaire. En d’autres termes, malgré ces décisions retentissantes, le droit de préemption des Safer n’est nullement remis en cause. Il semble promis à un bel avenir, mais les controverses à son sujet le sont, fort heureusement, tout autant. François Robbe, avocat à la cour, spécialiste en droit rural, spécialiste en droit public, maître de conférences à l’université Jean-Moulin Lyon 3

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contacts :

Nicole RACHEL 04 78 28 15 21 - nrachel@le-tout-lyon.fr Marianne COLOMB 04 77 58 61 14 - mcolomb@le-tout-lyon.fr 18-20 rue Childebert, 69002 Lyon Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 annonceslegales@le-tout-lyon.fr www.le-tout-lyon.fr

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ADJUDICATIONS IMMOBILIÈRES AU TRIBUNAL Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE LYON Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

JEUDI 9 FÉVRIER 2017 A 13 H 30 SELARL BRUMM & ASSOCIES 04 78 95 81 20

A Loire-sur-Rhône (Rhône), 66, route Nationale / 774, route de Beaurepaire, cadastré AK n° 428 pour 9a 47ca : UN IMMEUBLE comprenant un local commercial de 221,51 m2 au rez-de-chaussée, un appartement de 94 m2 au 1er étage et un appartement de 97,20 m2 au 2e étage. Inoccupé. Vente : 16/00147. (TDL 15.12)

190 000 €

SELARL BRUMM & ASSOCIES 04 78 95 81 20

A Lyon 6e, 8, rue Baraban, cadastré AX60 pour 4a 13ca, UN LOCAL de 62,70 m2 et UNE CAVE. Libres. Vente : 16/00150. (TDL 15.12)

10 000 €

SELARL BRUMM & ASSOCIES 04 78 95 81 20

A Vaulx-en-Velin (Rhône), 48, avenue Pablo-Picasso, cadastré BC 765 à BC 766 section BC 771 à BC 772; UN APPARTEMENT de type 2 de 38,35 m2, UN GARAGE en sous-sol avec la jouissance privative d’une terrasse et d’un jardin. Occupés par les propriétaires. Vente : 16/00117. (TDL 15.12)

40 000 €

SELARL DREZET PELET 04 78 71 06 73

A Champagne-au-Mont-d’Or (Rhône), « Les Préludes », 4, rue du Pavé, cadastré BB n° 46 à BB n° 50 pour 96a 30ca, UN APPARTEMENT au 1er étage de 72,10 m2 (lot 75), UNE CAVE au sous-sol (lot 52). Occupé par le propriétaire. Vente : 15/00203. (TLA 17.12)

40 000 €

B2R & ASSOCIÉS 04 72 77 10 70

A Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), « Le Clos de l’Horloger », 42, avenue Victor-Hugo, cadastré AS n° 552 et AS n° 76, comprenant les lots 48, 71 et 99, UN APPARTEMENT, T4 de 82,22 m2 au 2e étage avec balcon, UNE CAVE et PLACE DE PARKING COUVERT. Vendu occupé par un locataire. Vente : 16/00055. (TLA 24.12)

100 000 €

ADK 04 72 56 78 42

1 350 000 € A Saulce-sur-Rhône (Drôme), 8, route du Pouzin, DES BÂTIMENTS À USAGE INDUSTRIELS, baisse de mise à prix DE 11.490 M2. Bien libre. Vente : 15/00077. (TLA 24.12) à 1 000 000 €

JUGE FIALAIRE AVOCATS 04 72 812 840

A Lyon 5e, 60, quai Pierre-Scize, cadastrée AB n° 6 et 32, UN LOCAL COMMERCIAL (lot n° 1), de 135,88 m2. Les biens sont libres. Vente : 16/00128. (TLA 07.01)

70 000 €

JEUDI 16 FÉVRIER 2017 A 13 H 30 SELARL BRUMM & ASSOCIES 04 78 95 81 20

A Vénissieux (Rhône), 12, rue Aristide-Bruant, cadastré BZ n° 51 : UN APPARTEMENT de type 5, au 5e étage, de 92,70 m2 (lot 85), UNE CAVE (lot 86) au sous-sol. Occupés par les propriétaires. Visite : vendredi 3 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00005. (TDL 22.12)

34 000 €

B2R & ASSOCIÉS 04 72 77 10 70

A Lyon 7e, 3, rue Creuzet, cadastré AL n° 81 pour 02a 47ca : UN STUDIO SOUS COMBLES au 2e étage (lot n° 14), DEUX CAVES (Lots n° 4 & 5). Bien vendu en l’état et actuellement squatté. Visite : lundi 6 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00205. (TLA 14.01)

3 000 €

B2R & ASSOCIÉS 04 72 77 10 70

A Lyon 7e, 3, rue Creuzet, cadastré AL n° 81 pour 02a 47ca : UN STUDIO de 17 m2 environ (lot n° 3). Bien vendu en l’état. Visite : lundi 6 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00204. (TLA 14.01)

25 000 €

B2R & ASSOCIÉS 04 72 77 10 70

A Lyon 7e, 3, rue Creuzet, cadastré AL n° 81 pour 02a 47ca : UN STUDIO de 18,05 m2 environ (lot n° 8). Bien vendu en l’état et actuellement squatté. Visite : lundi 6 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00203. (TLA 14.01)

30 000 €

Abonnez-vous Contact : Nadège CASAS

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ADJUDICATIONS IMMOBILIÈRES AU TRIBUNAL Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

MARDI 14 FÉVRIER 2017 A 14 H ME PINET 04 74 68 24 16

A Lucenay (Rhône), 334, rue des Chopines, UNE MAISON D’HABITATION de 120 m2, UN DOUBLE GARARE de 40 m2 environ, DEUX PLACES DE PARKING, UNE TERRASSE, sur un terrain de 10a 00ca. Les lieux sont occupés. Vente : 16/00015. (TLA 07.01)

130 000 €

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE LYON Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

JEUDI 2 MARS 2017 A 13 H 30 ADK 04 72 56 78 42

A Lyon 9e, 216 bis, avenue du 25e-Régiment-des-Tirailleurs-Sénégalais, cadastré AN n° 1 de 0ha 17a 01ca, UNE MAISON D’HABITATION de 113,90 M2. Bien occupé par les propriétaires. Visite : mardi 21 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00143. (TLA 14.01)

100 000 €

ADK 04 72 56 78 42

A Villeurbanne (Rhône), 18, rue du Tonkin, cadastré BI n° 61 de 0ha 66a 22ca, UN APPARTEMENT de 78,70 m2 au 2e étage (lot n° 108), UNE CAVE (Lot n° 63), UN EMPLACEMENT DE PARKING (lot n° 717). Bien occupé par locataires. Visite : mardi 21 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00164. (TLA 14.01)

90 000 €

SELARL BRUMM & ASSOCIES 04 78 95 81 20

A Villeurbanne (Rhône), 21, rue Charrin, allée A, cadastré CL 244 et CL 163 pour 5a 20ca. UN APPARTEMENT F4 au 1er étage de 72,80 m2 (lot 36), UNE CAVE au sous-sol (lot 2), UNE PLACE DE STATIONNEMENT extérieur (lot 90). Loué. Visite : lundi 20 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00154. (TLA 19.01)

15 000 €

SELARL VALÉRIE BERTHOZ 04 72 83 09 83

A Corbas (Rhône), « Le Jardin des Balmes », 8, allée des Aubépines, bât. A2, cadastré BV n° 3 et BW n° 228, UN APPARTEMENT de 64,79 m2 au 1er étage (lot n° 8), UN PARKING (lot n° 844) et UNE CAVE au sous-sol (Lot n° 89). Occupés par le propriétaire. Visite : lundi 20 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00125. (TLA 21.01)

60 000 €

SCP GRAFMEYER BAUDRIER ALLÉAUME A Lyon 9e, 40, rue Diebold, DEUX LOCAUX À USAGE DE BUREAUX, de 124,10 m2 et 91,68 m2. Biens inoccupés. Visite : lundi 20 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 15/00217. (TLA 21.01) JOUSSEMET

250 000 €

04 78 28 59 17

80

ADK 04 72 56 78 42

A Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire), QUATRE PARCELLES CONSTRUCTIBLES DE TERRAIN, LOTIES ET VIABILISÉES - 1er lot : une parcelle, de 05a 81ca ; 2e lot : une parcelle, de 04a 39ca ; 3e lot : une parcelle, de 5a 83ca ; 4e lot : une parcelle, de 06a 01ca. Visite : jeudi 16 février 2017 de 10 h à 11 h. Vente : 16/00132. (TLA 28.01)

Lot 1 : 72 000 € Lot 2 : 71 000 € Lot 3 : 72 000 € Lot 4 : 72 000 €

ME DEBONOCHAZAL 04 78 52 73 42

A Oullins (Rhône), 31-35, rue Charton, cadastrés AL 278 et AL 279 de 16a 40ca, DEUX MAISONS VENDUES EN UN SEUL LOT : UNE MAISON de 249,96 m2 (occupée par le propriétaire), UNE MAISON de 130,17 m2 (inoccupée). Visite : vendredi 17 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00172. (TLA 28.01)

270 000 €

ME ALLOUA 04 72 83 88 50

A Saint-Fons (Rhône), 78, rue Parmentier, cadastré AH n° 614, BE n° 72, BE n° 73, UN APPARTEMENT (lot n° 176) de type 4, au 3e étage, de 66,83 m2, UNE CAVE (lot n° 157) au RDC. Le bien est occupé. Visite : lundi 20 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00148. (TLA 28.01)

20 000 €

SELARL BISMUTH A Lyon 3e, 9, boulevard Vivier-Merle, « Le Vivarais », sur une parcelle cadastrée Em 243, de 33a 49ca, UN APPARTEMENT de 104,50 m2, au 5e étage, UN GARAGE en sous-sol. Bien occupé. Visite : AVOCATS lundi 20 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 15/00153. (TLA 28.01) 04 72 60 53 93

210 000 €

samedi 4 février 2017 | vendredi 10 février 2017

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ADJUDICATIONS IMMOBILIÈRES AU TRIBUNAL Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE LYON Avocats poursuivants

Désignation des biens

Mise à prix

JEUDI 9 MARS 2017 A 13 H 30 SELARL BRUMM & ASSOCIÉS 04 78 95 81 20

A Ternay (Rhône), 11, chemin d’Alix, cadastré AS 132 pour 10a 91ca, UNE PARCELLE DE TERRAIN sur laquelle a été édifiée UNE MAISON d’habitation de 272,10 m2. Occupée par les propriétaires.

120 000 €

JUGE FIALAIRE AVOCATS 04 72 812 840

A Lyon 9e, 120, 121, 122 et 123, rue du Château de la Duchère, cadastré AT n° 3, dans le bât. B : 120, rue du Château de la Duchère : UN APPARTEMENT T3 de 57,41 m2 au 1er étage (lot 70), UNE CAVE au sous-sol (lot 101), UN APPARTEMENT T3 de 57,42 m2 au 5e étage (lot 86), UNE CAVE au sous-sol (lot 109), dans le bât. A du 122, rue du Château de la Duchère : UN APPARTEMENT T3 de 57,41 m2 au 3e étage (lot 12), UNE CAVE au sous-sol (lot 48), UN APPARTEMENT T3 de 57,32 m2 au 7e étage (lot 28), UNE CAVE au sous-sol (lot 37), dans le bât. D : 123, rue du Château de la Duchère : UN APPARTEMENT T3 de 57,40 m2 au 7e étage (lot 226), UNE CAVE au soussol (lot 260). Les biens sont occupés. Visite lundi 27 février 2017 de 13 h à 18 h. Vente : 16/00139. (TLA 21.01)

50 000 €

ME ROQUEL 04 37 48 80 80

A Brussieu (Rhône), « La Giraudière », cadastré A n° 1250 de 00ha 15a 25ca, UNE MAISON à usage d’habitation, de 126,89 m2, le tout sur un terrain de 1 525 m2. le bien est occupé. Visite : mardi 28 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00174. (TLA 28.01)

51 000 €

ME ROQUEL 04 37 48 80 80

A Saint-Priest (Rhône), « Menival des Gravières », 40-45, rue Louis-Braille et 1, rue Pierre-MendèsFrance, cadastré CL n° 147, CM n° 33, CM n° 199, de 11ha, 53a 91ca : UN APPARTEMENT de type 3 (lot n° 760) au 3e étage de 64,72 m2, UNE CAVE (lot n° 747) au sous-sol. Le bien est libre. Visite : vendredi 24 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00175. (TLA 28.01)

34 000 €

SCP DESSEIGNE ZOTTA 04 78 42 17 05

A Rillieux-la-Pape (Rhône), 2-8, avenue Général-Leclerc, 11-26, rue Jacques-Prévert, 58-60, avenue de l’Europe, Les Grands Alaniers, Le Piamateur, dans l’immeuble 24, rue Jacques-Prévert, pour une contenance totale de 65a 93ca, UN APPARTEMENT (occupé) de type F2 au 14e étage (lot n° 743), UNE CAVE au 1er sous-sol (lot n° 694). Visite : mardi 28 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00177. (TLA 28.01)

12 700 €

ADK 04 72 56 78 42

A Feyzin (Rhône), « Les Verchères », 16 B, rue du 11-Novembre-1918, UNE MAISON D’HABITATION de 193,80 m2, avec sous-sol de 81,60 m2 et garage de 85,90 m2. Edifiée sur un terrain cadastré BL n° 229 et 232 de 11a 38ca. Visite : vendredi 17 février 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00156. (TLA 28.01)

300 000 €

avec baisse de mise à prix à 250 000 €

JEUDI 16 MARS 2017 A 13 H 30 SELARL BRUMM & ASSOCIES 04 78 95 81 20

A Loire-sur-Rhône (Rhône), 66, route Nationale / 774, route de Beaurepaire, cadastré AK n° 428 pour 9a 47ca : UN IMMEUBLE comprenant un local commercial de 221,51 m2 au rez-de-chaussée, un appartement de 94 m2 au 1er étage et un appartement de 97,20 m2 au 2e étage. Inoccupé. Visite : lundi 30 janvier 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00147. (TDL 15.12)

190 000 €

SELAS AGIS 04 72 83 60 70

A Lyon 9e, 34, Grande Rue de Vaise, cadastré BL n° 118 de 64ca : UN LOCAL COMMERCIAL (lot n° 2) de 46,50 m2, UNE CAVE VOUTÉE (lot n° 1). Bien libre. Visite : mercredi 1er mars 2017 de 11 h à 12 h. Vente : 16/00220. (TLA 28.01)

55 000 €

SELAS AGIS 04 72 83 60 70

A Saint-Genis-Laval (Rhône), 16, rue des Ecoles, cadastré AW n° 67 pour 1a 42ca, UN STUDIO (lot n° 9), de 13,80 m2, au 1er étage. Bien libre. Visite : mardi 28 février 2017 de 10 h à 11 h. Vente : 16/00219. (TLA 28.01)

25 000 €

SELAS AGIS 04 72 83 60 70

A Saint-Genis-Laval (Rhône), 8, rue Guilloux, cadastré BH 213 pour 1a 03ca, vente en deux lots : UN APPARTEMENT de 16,70 m2 (lot n° 1) et UN APPARTEMENT de 36,30 m2(lot n° 2). Biens libres. Visite : mardi 28 février 2017 de 11 h 15 à 12 h 15. Vente : 16/00221. (TLA 28.01)

Lot n° 1 : 30 000 € Lot n° 2 : 55 000 €

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petites annonces Demande d’emploi

Les réponses aux annonces comportant la mention : « écrire au journal sous le n°… » sont à adresser au Tout Lyon, BP 2613, 18, rue Childebert 69002 Lyon, sous enveloppe comportant le numéro de référence.

ASSISTANTE JUDICIAIRE expérimentée recherche poste

temps plein ou trois quarts de temps Autonome, rigoureuse, excellente orthographe Parfaite maîtrise de Word, Works, Mac, Excel Contact : 06 60 41 91 60

Offres d’emploi

Vous souhaitez faire paraître une petite annonce ➔ Marie-Claude MARTIN - tél. 04 72 07 36 13 ‑ mail : mcmartin@le-tout-lyon.fr

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réf. 27 02 02

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PETITES ANNONCES Offres d’emploi

Commissaires-priseurs - Information Vos réservations d’espace publicitaire commissaires-priseurs judiciaires doivent nous parvenir en début de semaine Dernier délai : mardi 10 heures CONTACT TECHNIQUE : Marine VINCENT – Tél. 04 72 07 36 17 – mvincent@le-tout-lyon.fr 18, rue Childebert - BP 2613 - 69218 Lyon cedex 02 86

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