Tout lyon affiches nouvelle formule by Tout Lyon Affiches

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N° 5201 SAMEDI 16 AVRIL 2016

2,40 €

OLIVIER GINON

« JE NE QUITTERAI JAMAIS LYON » © LOLL WILLEMS

CULTURE

Nuits de Fourvière : nos essentiels

L MU

R FO es s E u o L f q L n ri VE + d’i rub U de NO

Le journal paraît tous les samedis Il est habilité à publier les annonces judiciaires et légales pour le département du Rhône

P 9

P 13

Regards sur l'actualité

6 > 10

Grand témoin ........................... 4>7

P 22

vie juridique

P 26

25 > 27

Dîner des femmes juristes........................ 25

Olivier Ginon : « Je ne quitterai jamais Lyon »

Actualités .................................... 26

Une semaine à l'affiche...... 8>9

Foot : l’interprofessionnalité en tournoi

Et paf pour la classe Défense ! Go numérique, nouveau rendez-vous de la CCI

annonces judiciaires et légales 28 > 64

economie

Petites annonces

rendez-vous de la semaine... 10

11 > 21

hommes de la semaine ......... 12

G. Mulliez et J.-P. Genoux : des projets pour Dimo Software entreprise de la semaine....... 13

Cloisor s’ouvre au marché des particuliers industrie.. ........................................ 14

RTE investit plus en Auvergne Rhône-Alpes immobilier....................................... 15

Le Rubik, c’est dans la boîte services........................................... 16

CNP Terreaux : de nouveau à l’affiche finances.......................................... 18

Caisse des dépôts : 1,8 Md€ injecté dans la Région interview......................................... 20

Patrick Liébus : « La Capeb est en première ligne sur les grands sujets économiques »

collectivités

22 > 24

A89-A6 : la réunification en route.............. 22 enseignement ............................. 23

Ecam : plan campus, phase 1

Joint à ce numéro, l’encart Interbeaujolais

culture

67 > 69

70 > 73

Nuits de Fourvière : c’est dans les vieux pots…. . ............... 70>72 enchères ....................................... 73

Joannès Drevet à Lyon 9e

art de vivre

74 > 78

style ................................................. 74

En rose et mauve évasion . . .......................................... 75

Tourisme : Saône-et-Loire, le bonheur est dans le pré bien-être ........................................ 76

Santé : médicaments falsifiés, répression à la traîne Alimentation : fraîcheur scandinave........... 76 gastronomie ............................... 77

Léon de Lyon : bistronomie étoilée automobile ................................... 78

Volkswagen Caddy Alltrack : bucolique et voluptueux

18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 Tél. 04 78 28 68 18 - Fax. 04 78 27 99 23 www.le-tout-lyon.fr Président d'honneur : Jacques MATAGRIN Directeur général : Alain MILLIAT Directeur du développement : Marc CHANOZ Attachée de direction : Catherine BEROUD Responsable administratif et financier : Raphaël RAPINI REDACTION : redaction@le-tout-lyon.fr Directeur de la publication : Bernard RICCOBONO Rédacteur en chef régional : Laurent ODOUARD Rédacteur en chef : Antonio MAFRA Rédacteur en chef adjoint : Fabien RIVIER Rédactrice : Charlotte MOUNARD Photographie : Michel GODET Fabrication : Gisèle RIOTTOT, Mélaine BRUNEL, Anne-Laure GRANGE ANNONCES LEGALES ET FORMALITES : annonceslegales@le-tout-lyon.fr Nicole RACHEL : nrachel@le-tout-lyon.fr Magali KRASS - Sonia AJBABDI - Hélène CROZIER - Alexia OLIVER Dominique BERNARD-Valérie ECOCHARD Rolande DIDIER Isabelle BERENGUER RELATIONS CLIENTS : Valérie POLLY : vpolly@le-tout-lyon.fr Sandrine BLATRIX : sblatrix@le-tout-lyon.fr Ariane GUIMET : aguimet@le-tout-lyon.fr marchés publics et avis administratifs : Sylvie HEBRARD : shebrard@le-tout-lyon.fr COMPTABILITE : comptabilite@le-tout-lyon.fr Agnès SABBAT - Chrystèle LIOCHON - M. BALATCHANDAR ABONNEMENT : Nadège Casas : abonnement@le-tout-lyon.fr Abonnement un an : 60 € - C.C.P. Lyon 1012-33 J PUBLICITE COMMERCIALE ET PETITES ANNONCES Philippe BESSON : pbesson@le-tout-lyon.fr Tél. 04 78 28 88 00 - Portable : 06 63 80 63 72 Mirella LAUNAY : mlaunay@lessor.fr Tél : 04 78 29 76 24 - Portable : 06 46 63 02 14

Journal d’informations édité par TOUT LYON 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 SAS - Capital : 60 032 € Durée : 99 ans à compter du 1 juin 2011 Président : Bernard RICCOBONO. Principal actionnaire : SEPS er

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L’Imprimerie, 79, route de Roissy 93290 Tremblay-en-France Commission paritaire : n° 0919 I 85791 Dépôt légal à parution Diffusion : SAD Vénissieux - ISSN : 2266-6990 Tirage : 12 000 exemplaires Membre du Syndicat National de la Presse Judiciaire (S.N.P.J.)

Paiement par carte bancaire accepté

Grand témoin

regards sur L'

ACTU

Olivier Ginon « Je ne quitterai jamais lyon »

ses dates clés

2003

Générale Location devient GL events Association de Polygone avec Cré-Rossi, leader sur le marché français de la location de mobilier, qui donne naissance au groupe Générale Location

1978

En octobre, Olivier Ginon, alors étudiant en droit, crée Polygone, société qu’il oriente rapidement vers le monde de l’exposition

1958

Naissance le 20 mars à Lyon

1989

Il est un entrepreneur reconnu, cultivant tout à la fois la discrétion et la réussite. Olivier Ginon, le boss de GL events (plus de 4 000 salariés), aime faire bouger les lignes. Omniprésent sur l’échiquier international, ce véritable ambassadeur de la place lyonnaise dirige son entreprise avec passion, enthousiasme et rigueur. Une passion qui coule également dans ses veines d’actionnaire majoritaire du LOU rugby, champion de Pro D2 et qui, comme le stipule Olivier Ginon, « pourrait aller jouer prochainement dans son écrin à Gerland ». Rencontre avec un homme atypique et foncièrement attachant. Interview d’Antonio Mafra et Laurent Odouard

regards

Grand témoin ACTU sur L'

São Paulo, GL events a remporté la concession de 30 ans de São Paulo Expo, le plus grand parc des expositions A d’Amérique du sud

Vous êtes un peu à l’image de Lyon, entrepreneur efficace mais discret. Comment l’homme s’efface-t-il derrière le projet entrepreneurial ? Vous pourriez dire aussi que j’ai mauvais caractère... J’ai toujours dirigé cette entreprise avec passion, dans le respect de certaines valeurs. Dans ce sens, un client, une banque, un salarié, cela se respecte. Mais ce respect n’empêche pas d’avoir du caractère. Quant à la discrétion, je répondrai qu’il faut savoir faire parler le produit et fermer sa gueule. Pas comme certains qui préfèrent canarder les autres. Et il faut avoir du tempérament pour mener GL events, un groupe qui dérange, peut-être parce qu’il fait bouger les lignes. Si l’on vous dit que vous êtes un peu l’anti-Aulas… (il réfléchit) Chacun doit rester à sa place. Certains sont en permanence dans la surenchère, ce n’est pas mon cas. Pour tout dire, j’aime la Confluence. Ici, j’ai trouvé mon cap, entre une Saône parfois boueuse et un Rhône

« Faire parler le produit et fermer sa gueule » aux eaux plus claires. Discret ne veut pas dire absent. Ça veut dire, faire avancer son entreprise en mettant les pions aux bons endroits. Vous savez, diriger une entreprise comme celle-ci nécessite de l’énergie, surtout dans un monde en perpétuel bouleversement. Le Brésil en apporte la preuve. Comment gérezvous la situation ? Nous avons investi 200 M€ au Brésil qui connaît des soubresauts politiques et sociaux. En France, nous négocions des prêts bancaires

à moins de 2 % ; là-bas, il faut compter 14 à 18 % selon les établissements. Alors nous investissons par augmentation de capital dans nos filiales. Nous sommes installés à Rio depuis 2006. Nous y avons un parc d’exposition, un hôtel de 306 chambres sur le site du Riocentro et 20 000 m2 de bureaux. Nous allons dupliquer certaines choses à São Paulo. A Rio, nous avons également créé un gymnase avec l’ancien joueur du PSG, Rai. Je n’oublie pas qu’une entreprise a aussi un rôle sociétal.

L’international, ce n’est pas que le Brésil… Je rappelle que GL events est présent dans 20 pays et près de 90 villes. GL events gère 50 palais des congrès ou d’exposition et 300 salons en France et à travers le monde. Cet ancrage international nous permet de garder le cap lorsque l’une des destinations est dans la tempête. Comme c’est le cas du Brésil. La conséquence des crises, conjoncturelles ou financières, se voit sur la conversion des monnaies. Durant la coupe du monde de football 2014, nous avons généré 450 millions de réals. Cette année, 600 millions. Mais en raison de la conversion, je

Samba pour GL events

Convaincu du potentiel économique du pays, GL events démarre son aventure brésilienne en 2006. Les trois pôles constitués (Live, Exhibitions et Venues) enregistrent une solide croissance, grâce notamment à des rapprochements stratégiques avec des partenaires bien implantés et reconnus pour leur savoirfaire. Présent sur les événements majeurs d’Amérique du Sud (coupe du monde de football, rencontres du FMI et de la Banque mondiale, JO 2016, Jeux Panaméricains…), GL events anime en permanence, à Rio (HSBC Arena, Riocentro, Hôtel Grand Mercure) et à São Paulo (parc des expositions), ses sites événementiels, les faisant évoluer en véritables lieux de vie urbains. Les métiers du groupe sont divers : installations temporaires sur les grands événements (GL events Services), catering et restauration (Top Gourmet), salon Première Vision Brasil (Latef Brasil), société de conciergerie (CJ Executive), agence événementielle (Veredas – Live ! by GL events), aménagements, stands, mobilier et signalétique (LPR).

regards sur l'actualité samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

regards sur L'

ACTU

Grand témoin Olivier Ginon

ferais moins en euros. Je vais perdre cinq points de croissance même si, en réalité, ils ne sont pas perdus. Il est primordial de savoir si les investissements effectués à long terme sont rentables dans la monnaie du pays. Ma satisfaction concerne les deux parcs d’exposition de Rio et de São Paulo (ndlr : qui ouvrira le 26 avril), ils ont de bons carnets de commandes. Dans quels pays comptezvous renforcer vos positions ? En Amérique latine, nous ciblons le Mexique, mais aussi le Chili et le Pérou. En Turquie, nous gagnons pour la première fois de l’argent après cinq années de présence. L’Italie reste un pays difficile. L’Espagne réalise de belles performances. Au Gabon, nous allons profiter de la CAN (ndlr : coupe d’Afrique des nations de football), à Marrakech de la COP 22 qui devrait nous permettre de signer un contrat de 45 M€.

La situation est toujours aussi compliquée en Afrique du Sud. Nous allons investir en Afrique centrale, en Australie et repartir à la conquête des Etats-Unis. Comment financez-vous votre développement ? Notre stratégie de développement s’appuie sur l’événementiel et les manifestations pérennes. Cette imbrication entre le court terme et le moyen-long terme assure notre stabilité financière. Le groupe dégage un Ebitda annuel moyen de 120 M€. Dans ce contexte, j’essaie de ne pas investir plus de 100 M€ par an. Et lorsqu’il le faut, je fais appel à la Financière Polygone (250 M€ d’actifs) que je contrôle à 100 %. Quel est l’impact sur l’activité de GL events du contexte d’insécurité, lié aux événements terroristes de Paris et Bruxelles et aux mesures d’état d’urgence qui en ont découlé ?

e palais Brongniart a fermé quelques jours après les L attentats du 13 novembre

« Faire de Gerland un écrin pour le rugby »

J’appelle chaque salarié du groupe à une attention supérieure. J’incite à rester en éveil. Ce sont les collectivités locales qui doivent remplir la mission de sécurité. Je relève un faible nombre de manifestations annulées. Le palais des congrès de Bruxelles est resté fermé huit jours. Le palais Brongniart (3 000 m2 d’espaces événementiels), à Paris, a subi quelques jours de fermeture après les attentats du 13 novembre. Un constat cependant, les Américains et les Japonais se sont déplacés en moins grand nombre sur certaines manifestations. Quels défis pour GL events dans les prochaines années ? La digitalisation et l’internationalisation. Sommes-nous en retard concernant la digitalisation de notre métier ? Je ne sais pas. Je pensais réellement être le dernier de la charrette sur ce sujet

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et puis un audit a révélé que non, que nous n’étions pas si en retard que cela. Second point, l’internationalisation. Aujourd’hui, nous réalisons 50 % de notre chiffre d’affaires à l’étranger. En 2020, nous devrions être présent dans cinq pays de plus, réaliser un chiffre d’affaires en progression de 25 % par rapport à 2015 et 70 % de notre activité à l’international. Cette vision confiante peut également convenir au LOU rugby, dont vous êtes l’actionnaire majoritaire. La montée et le titre de champion de Pro D2 en poche, comment envisagez-vous la saison prochaine ? En comparaison à cette saison, la masse salariale va croître de 40 %. Douze recrues ont d’ores et déjà été annoncées (ndlr : dont de nombreux Toulonnais comme Menini, Bruni et Delon Armitage). En attendant deux nouvelles officiali-

regards

Grand témoin ACTU sur L'

sations. J’espère la signature de Frédéric Michalak. Oui, c’est un joueur de classe et j’espère qu’il nous rejoindra. Pour valider nos ambitions, il faut également prévoir un déménagement à Gerland. A quelle échéance ? Je ne sais pas encore. Cela constituera un déménagement du Matmut stadium à Gerland (sic). Le club va prendre le risque d’investir dans le stade de Gerland. Chaque année, dès prise de possession des lieux, on rénovera une tribune. Et je ne m’impose aucune limite concernant la capacité finale. Le Matmut Stadium sera, à terme, récupéré par la Ville. J’entends faire de Gerland un écrin pour le rugby. Et concurrencer le Parc OL ? Que les choses soient très

semblent aux chefs d’entreprise, qui n’ont pas peur de transformer la société. Je n’ai, pour les politiques, qu’une seule exigence : qu’ils fassent leur job. Idem pour l’entrepreneur. Si ce dernier ne fait pas le job, il paie la facture de suite. A Lyon, nous avons un maire qui a une vraie vision pour sa ville et qui a su associer le patronat à cette vision. Les dirigeants d’entreprise lui ont répondu en investissant à ses côtés. La réussite lyonnaise tient à cette capacité du public et du privé à travailler ensemble. On vous dit proche de Laurent Wauquiez… Je suis proche du président de la nouvelle Région que je connais depuis longtemps. GL events travaille à Clermont-Ferrand et au Puy-en-

« Le siège du groupe est à Lyon et il y restera » claires : notre souhait de déménager à Gerland est uniquement dicté par et pour le sportif. Nous ne sommes pas là pour faire du tort au business du Parc OL. Nous sommes là pour créer du business. A Gerland, on organisera des événements de rugby, à notre échelle. GL events va continuer à faire de l’événementiel. Pourtant je n’exclus pas d’organiser, pour un client, un événement au Parc OL. Quel regard portez-vous sur la vie politique lyonnaise ? A Lyon, mon seul parti politique, c’est GL events. Mon groupe, c’est 4 à 5 000 salariés. Chaque jour, je fais travailler environ 10 000 personnes. On doit avoir des hommes politiques qui res-

Velay. Mais aussi à Roanne, à Saint-Etienne et en Savoie. Je suis surtout proche de toutes les femmes et de tous les hommes qui veulent faire bouger les lignes. Que pensez-vous de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes ? Le président de la République a créé de grandes régions parce qu’il ne par-

events exploite à Lyon de nombreux sites (cité GL internationale - salle 3 000)

venait pas à supprimer les départements. Je crois que, dans un délai de 3 à 5 ans, ce sont les grandes métropoles et les grandes régions qui dessineront l’avenir. Finalement, Lyon est-elle à la taille des ambitions de GL events ? Travailler à Lyon constitue un formidable atout. Vous passez par un hub, que ce soit Paris ou Dubaï, vous êtes dans une autre ville, en Chine ou ailleurs. Les différents pôles et les équipes internationales de GL events sont basés à Lyon. A ceux qui veulent être basés à Paris, je leur dis « changer d’entreprise ». Le siège du groupe est à Lyon et il y restera. Du moins, tant que je serais

là… (sourire) Aujourd’hui, des activités sont basées à Paris, à l’international. Mais avec les moyens dont nous disposons, à savoir les « conf call » ou les visioconférences, les possibilités de communiquer et d’échanger sont infinies. C’est pourquoi je pense que l’implantation du siège ne constitue plus un sujet en tant que tel. Sur mon étage, un collaborateur se trouve actuellement au Maroc, un autre à Padoue… Bref, c’est ça l’international. Tout bouge. Personnellement, je ne suis présent à Lyon que 10 à 15 % de mon temps. Vous êtes un patron heureux ? Je fais mon job. Et je suis heureux quand même…

La filière sport en ordre de marche Olivier Ginon, en sa qualité de vice-président de la filière, a ratifié avec Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, et Patrick Kanner, ministre des Sports, le contrat de la filière Sport. Fruit de onze mois de travaux qui ont mobilisé plus de 110 acteurs, dont 76 entreprises, 12 fédérations et ligues sportives et 10 opérateurs publics, la création de la filière sport a pour objectif de structurer le secteur afin de permettre aux entreprises françaises de prendre pleinement part à la croissance générée par l’économie du sport au niveau mondial. Quatre axes ont été jugés prioritaires : le renforcement des coopérations entre les acteurs de la filière ; le renouvellement de l’écosystème du financement des équipements sportifs ; la promotion de l’innovation au sein de la filière Sport ; la structuration de l’offre française à l’international. Trois mesures devront se concrétiser dans les plus brefs délais : définir un référentiel commun pour la conception des équipements ; créer un démonstrateur virtuel sur les solutions du futur ; structurer la filière à l’export.

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regards sur L'

ACTU

Une semaine à l’affiche Laurent Odouard

EDITO L’habitude

et paf pour la classe défense !

de la nouveauté

Le changement, c’est maintenant. Foin de promesses politiques ! Surtout distillées par celui qui, aujourd’hui, est rejeté par plus des trois-quarts des Français peu enclins à le voir briguer un second lustre à l’Elysée et qui aspirent à du changement à la tête de l’exécutif. Pas davantage de promesses de retour en grâce pour le Brondillant Karim Benzema. C’est officiel, l’attaquant madrilène, formé à l’Olympique lyonnais, ne fera par l’Euro 2016 en France. Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, et Noël Le Graët, président de la FFF, ont décidé de ne pas le retenir pour une question « d’exemplarité ». Reste à savoir si Alexandre Lacazette bénéficiera de ce désaveu lors des changements opérés à la pointe de l’attaque tricolore. Du changement en revanche chez les… immortels. L’écrivain et journaliste lyonnais, Marc Lambron, lauréat du prix Femina en 1993 pour L’œil du silence, fait son entrée sous les ors de la coupole. Du changement aussi annoncé à la Région Rhône-Alpes Auvergne qui, à grands renforts de communiqués, argue d’un budget 2016 (environ 3 Md€) en rupture et d’un nouveau départ à l’aune d’une « gestion précédente fort dispendieuse ». Et du changement aussi au sein de notre titre. Nouvelle maquette et enrichissement du contenu, cette version modernisée du Tout Lyon affiches témoigne de la volonté de la rédaction d’être encore plus proche des acteurs de la cité et des décideurs économiques, de leur actualité, de leurs préoccupations et de leurs centres d’intérêt. Au Tout Lyon affiches, la nouveauté est un état permanent…

Sécurité routière : du mieux Après une fin d’année 2015 marquée par une hausse de la mortalité sur les routes du Rhône, le premier trimestre 2016 enregistre une baisse de tous les indicateurs (par rapport au premier trimestre 2015) : 421 accidents fin mars 2016 contre 499 fin mars 2015, soit - 15,6 % ; 503 blessés contre 616, soit -18,3 % ; 49 blessés hospitalisés contre 90 (- 45,6 %) ; 9 tués contre 15 (- 40 %). Les conduites sous l’effet de l’alcool et/ou des stupéfiants sont à l’origine de quatre accidents mortels sur les neuf enregistrés ce trimestre..

traits d’humeur

Dans le cadre du parrainage de la Patrouille de France (PAF) avec la classe Défense et sécurité globale du lycée des métiers Japy de Lyon, une quarantaine d’élèves et leurs professeurs ont eu la chance de rencontrer les pilotes sur la base aérienne 115 d’Orange, avec lesquels ils avaient échangé par visioconférence 15 jours auparavant. Ceux-ci terminaient leur premier vol d’entraînement de la journée et allaient

se poser sur la piste de la base aérienne. Le commandant Christophe Dubois, leader de la PAF, a fait avec eux le tour de son avion et leur a expliqué quelques principes de mécanique du vol et leur mission d’ambassadeurs lors des meetings. Les élèves ont eu l’occasion de voir un Mirage 2000, d’échanger avec un pilote volant sur ce type d’appareil et de monter dans le cockpit.

abattoirs contrôlés Conformément aux instructions du ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, le préfet Michel Delpuech a demandé à la Direction départementale de protection de la population (DDPP) de réaliser des contrôles en protection animale supplémentaires à ceux réalisés régulièrement pour les deux abattoirs permanents d’animaux de boucherie exploités dans le Rhône : CIBEVIAL à Corbas et SECAT à Saint-Romain-de-Popey, contrôles inopinés concernant toutes les étapes du processus, depuis le déchargement des animaux jusqu’à leur abattage. L’équipe d’inspection pour ces deux abattoirs est composée de 7 techniciens et de 2 vétérinaires. Un inspecteur vétérinaire au siège de la DDPP coordonne ces équipes. Pour le Rhône, la DDPP précise qu’à ce jour aucun manquement à la législation n’a été mis en évidence dans les abattoirs inspectés.

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regards

Une semaine à l’affiche ACTU sur L'

militaires « réservés »

La Métropole vient d’installer un totem de comptage vélo avec afficheur électronique à l’entrée du tube modes doux de la Croix-Rousse côté Saône. Ce compteur affiche en permanence le trafic vélo de la journée en cours et le cumul sur l’ensemble de l’année. Pour son premier jour en fonctionnement, le compteur a enregistré le passage de 2 100 vélos. Les données recueillies seront partagées fin avril sur la plateforme nationale des fréquentations vélo. Cela permet de comparer l’évolution de la pratique du vélo dans les villes équipées et de suivre cette évolution au plan national.

baby-foot connectés A l’occasion de l’UEFA Euro 2016 dont la SNCF est partenaire, SNCF Gares & Connexions propose aux visiteurs des gares de gagner des places pour la compétition, en jouant une partie de baby-foot connecté. Jusqu’au 20 mai, un huissier procédera chaque vendredi à midi à un tirage au sort entre les joueurs ayant effectué une partie de baby-foot en gare au cours des sept derniers jours et enregistré leur score sur l’application « Baby-foot connecté ». Les joueurs pourront ainsi retenter leur chance chaque semaine jusqu’à la fin du jeu concours. Parmi plus de trente gares françaises équipées d’un baby-foot connecté : Lyon Part-Dieu, Lyon Perrache et Lyon SaintExupéry TGV. L’application est disponible en cliquant sur les liens suivants : https://itunes.apple. com/fr/app/baby-foot-connecte/ id1067104277?l=en&mt=8 https://play.google.com/ store/apps/details?id=com. snc f.ga res_snc f_baby_ connecte



Dans le cadre de la Journée nationale du réserviste, quelque 25 étudiants lyonnais en médecine de l’université Claude-Bernard ont participé, sur le campus de Lyon 1, à un exercice visant à tester les gestes de primointervention sur des victimes de type blessés de guerre ou blessés suite à des attentats. Encadré par des militaires d’active et de réserve du service de santé des armées, ces étudiants ont pu participer à de nombreux ateliers dynamiques ou visuels, tout en mettant à l’honneur les citoyens qui ont choisi de consacrer une partie de leur temps à la défense de leur pays, soit en réserve opérationnelle, soit en réserve citoyenne. Si la première édition en 2015 avait pour thème le virus Ebola, le thème retenu cette année était « Une nouvelle réserve pour de nouvelles menaces ». Un sujet bien sûr en phase avec l’actualité pour le moins tendue en matière sécuritaire.

Cyclistes comptés !

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REGARDS SUR L'

ACTU

Les rendez-vous de la semaine Edmond Locard timbré ! Lyon, berceau de la police scientifique, rend hommage à celui qui l’a inventée, Edmond Locard, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition. La Poste émet un timbre à son effigie à partir du 18 avril, qui était vendu en avant-première les 15 et 16 avril en mairie du 5e arrondissement, située justement rue Edmond-Locard, un bureau de poste provisoire étant installé sur place pour accueillir les amateurs de philatélie et d’histoire. Après des études de droit, Edmond Locard (1877-1966) soutient une thèse médicale en 1902 sur la médecine légale. Il est alors attiré par la recherche de preuves scientifiques. Il introduit la

dactyloscopie (étude des empreintes digitales) à Lyon. En 1910, convaincu qu'il faut réunir sous un même toit toutes les techniques servant à une enquête policière pour confondre un coupable (la toxicologie et les stupéfiants, la balistique, la dactyloscopie), il crée l'ancêtre du laboratoire de police scientifique dans les combles du palais de justice de Lyon. Et quelques mois plus tard, il résout sa première enquête grâce à sa méthode novatrice. Ce Lyonnais de cœur est ainsi considéré comme le père fondateur de la criminalistique, expert incontournable auprès de la police française ; il préfigure la création d’Interpol, implantée à Lyon depuis 1989.

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VENDREDI 22 AVRIL à 15 h VENTE D’OR SUR DÉSIGNATION

69002 LYON – Hôtel des Ventes Lyon Presqu’île 6 rue Marcel Gabriel Rivière Aucun lot n’est présent à l’Hôtel des ventes Délivrance des lots sur rendez-vous.

GO NUMÉRIQUE, NOUVEAU RENDEZ-VOUS DE LA CCI Plus de 1 200 TPE-PME sont attendues durant cette journée qui s’articule autour des 5 principaux besoins des entreprises issus d’une étude menée par la CCI Lyon Métropole en 2015 auprès de 216 TPE et PME du Rhône. Accroître sa visibilité : les clés du webmarketing et des réseaux sociaux. Développer ses ventes : gestion de la relation clients et outils adaptés. Mieux gérer son entreprise : les solutions pour vous faciliter la vie et gagner du temps. Favoriser l’échange et la mobilité : gagnez en agilité avec vos équipes et partenaires. Vous équiper et sécuriser ses données : les bons outils, les bonnes pratiques Ces besoins constituent le fil rouge de la manifestation, permettant aux visiteurs de cibler parmi les 55 exposants ceux proposant des solutions adaptées et de construire leur visite à travers un programme d’animations. Chaque parcours thématique oriente les visiteurs vers une sélection d’exposants proposant des réponses adaptées, des temps forts (ateliers, groupes de travail) et des rendez-vous individuels avec des experts de l’Espace Numérique Entreprises. Pour gagner du temps, les TPE-PME pourront bénéficier de visites guidées de l’événement en fonction de leurs besoins. Mardi 26 avril de 9 h à 19 h à la CCI Lyon Métropole, place de la Bourse, Lyon 2e. Manifestation gratuite sur inscription : www.go-numerique.fr

PORTES OUVERTES 23>24 AVRIL

Rhône-Alpes : la ferme ! « La France de ferme en ferme » est une opération de promotion des agriculteurs et de leurs savoir-faire qui se déroule sous forme de « portes ouvertes » dans les fermes durant le dernier week-end d’avril. 280 fermes de Rhône-Alpes (5 départements : Rhône, Ain, Ardèche, Drôme, Loire) participent à cette 17e édition nationale. Toutes les informations sur le site Internet www.defermeenferme.

RENCONTRE 28 AVRIL

Actualité de la commande publique Le cabinet LexCase Avocats organise tous les trimestres une matinale dédiée à l’actualité de la commande publique. Avec l’adoption du décret n°2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics, l’équipe du département droit public des affaires du cabinet propose de partager son analyse de la situation, sous la double approche acheteurs publics / opérateurs privés. Jeudi 28 avril de 9 h à 10 h 30 (accueil-petit déjeuner à partir de 8 h 30), cabinet LexCase - Espace Cordeliers, 2, rue Président-Carnot, Lyon 2e, participation gratuite mais inscription obligatoire : s.renard@eliott-markus.com.

CONFÉRENCE 28 AVRIL

Jeunes et industrie : parlons d’avenir !

Frais de vente : 14,40 % TTC en sus des enchères. Paiement comptant en espèces (jusqu’à 1 000 €), carte bancaire ou virement. En cas de règlement par chèque, la délivrance des lots sera différée de trois semaines.

L’école La Mache, formant plus de 1 000 élèves chaque année aux métiers de l’industrie, du BTP, de l’informatique et des technologies nouvelles (de la 3e au bac + 4), organise un petit-déjeuner - rencontre le jeudi 28 avril à 8 h, sur le thème : « Les métiers d’avenir et l’employabilité des jeunes ». Grand témoin de la rencontre : Thierry Barrandon, directeur général de Métallurgie Rhodanienne. A l’école La Mache, 75, boulevard Jean XXIII à Lyon 8e.

samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016 regards sur l’actualité

Le billet

Antonio Mafra

ECO

coûts d’Etat permanent A la défiance vis-à-vis de l’Etat et de l’impôt, répond une demande de toujours plus d’Etat en matière de sécurité sociale, au sens large, et de régulation économique. Cette contradiction reflète l’exacerbation de l’individualisme, cette idée que la collectivité vous doit tout mais surtout, vous ne devez rien à la collectivité. Les entreprises n’échappent pas à ce comportement schizophrène. Elles dénoncent un interventionnisme coûteux pour leurs marges, mais lancent des signaux de détresse lorsqu’elles sont en danger. Et la traversée récente de la crise financière, qui a montré comment il était facile de faire appel au contribuable pour réparer les pots cassés, leur donne raison. De la même manière, une part croissante des contribuables rechigne à s’acquitter de l’impôt, l’une des bases du contrat social de la démocratie, préférant les cieux de Panama à ceux de Bercy. Or, d’où tiennent-ils cette rente LA CITATION qu’ils essaient de dissimuler au fisc ? « Nous n’arrivons N’est-ce pas justement parce que pas à faire sortir l’Etat et les collectivités investissent suffisamment de nos impôts dans les infrastructures et la formation d’une main-d’oeuvre projets par rapport qualifiée qu’ils peuvent faire des proaux besoins » Gilles Courteix, président de la FFB région fits ?

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En bref

73 % des Français sont convaincus que la construction raisonnée de logements sociaux favorise la mixité sociale, aux côtés de deux autres leviers majeurs : travail et éducation (sondage exclusif du Groupe ALILA « Les Français, le logement social et la mixité »)

Rhône-Alpes, à propos de la nette baisse des logements mis en vente au dernier trimestre.

hôtellerie lyonnaise : 2015 positive

Appel à projets sur les éco-innovations Les par-

tenaires du dispositif INNOV’R, l’ARDI, la Région Auvergne Rhône-Alpes, Bpifrance, l’ADEME, la Caisse des Dépôts et Consignations, l’INPI, le Groupe AFNOR, la Métropole de Lyon, Saint- Etienne Métropole, Grenoble Alpes Métropole et le Département de l’Isère relancent, pour la 8e année consécutive, deux appels à projets destinés à soutenir les projets d’éco-innovation des entreprises régionales. Plus d’infos sur http://eco-innover.rhonealpes.fr

Crowfunding pour la SEPR La SEPR vient de lancer sa première campagne de crowdfunding. L’objectif de cette campagne est de cofinancer un stage de techniques ancestrales en bijouterie à Serraduy (Espagne) pour onze étudiants en formation de DMA (diplôme de métiers d’art) bijouterie, qui se déroulera du 26 au 31 mai prochains. Les étudiants se mobilisent pour trouver 1 522 € et compléter le financement de ce projet, soutenu par le conseil régional Auvergne Rhône-Alpes et le rectorat. Pour découvrir le projet : http://fr.ulule.com/on-ira-tous-a-serraduy/.

14 623 chambres

et 3 457 appartements : c’est le parc hôtelier de la métropole de Lyon

Pour 2015, le RevPAR (revenu moyen par chambre disponible) est en hausse de 5 % par rapport à 2014 pour atteindre 53,8 € HT. Avec un taux d’occupation moyen de 65,2%, celui-ci connaît une progression de 3%. Les prix moyens sont eux aussi en augmentation de 2 %. La demande globale, exprimée en nuitées, est en hausse de 4,2 % par rapport à 2014, ce qui correspond à un volume total de 4,4 millions de nuitées. En 2015, les ouvertures nettes ont représenté 381 chambres, soit une offre supplémentaire de 2,56 %.

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les hommes de la semaine

g. mulliez et j.-p. genoux des projets pour dimo software est la deuxième du groupe avec désormais 70 collaborateurs et 7 M€ de chiffre d’affaires, avance le directeur général. Le premier secteur reste les outils de gestion des voyages et des notes de frais, avec le logiciel Notilus, qui occupe 110 personnes en interne et dégage 11 M€ de chiffre d’affaires. » D’autres opérations de croissance externe sont dans les cartons. « Deux ou trois dossiers devraient se concrétiser cette année, affirme Guillaume Mulliez, président de Dimo Software. Ils concernent nos sept métiers pour des entreprises en France ou à l’étranger. Les taux d’intérêt sont bas, notre trésorerie est bonne, les prévisions aussi. C’est le moment d’investir et d’acquérir de nouvelles compétences. » Stéphanie Polette

L’éditeur et intégrateur de solutions logicielles pour la gestion des entreprises reprend les opérations de croissance externe devant un carnet de commandes qui s’annonce prometteur pour 2016. « Il y a un an, lors du Forum Dimo Gestion, nous tirions la langue, se souvient Jean-Paul Genoux, directeur général de Dimo Software. Depuis 6-9 mois, l’activité a repris et les projets ne sont plus en réflexion. Nos clients affirment une réelle volonté pour mettre en place des outils de pilotage internes. » L’exercice clos à fin août 2015 affichait un chiffre d’affaires à 32 M€, en croissance de 4 %. « A fin mars, à mi-exercice, notre progression est de 16 % et notre prévisionnel pour 2016 nous amène à 35 M€. Nous avons repris confiance. » Ces bonnes perspectives se traduisent dans les projets du groupe qui a changé de raison sociale et de siège courant 2015. Dimo Gestion est devenu Dimo Software, « plus international quand nous faisons 20 % de notre chiffre d’affaires à l’export et que nos produits sont installés dans de nombreuses filiales étrangères de nos clients français », souligne Jean-Paul Genoux. Elles se remarquent également dans le rachat, début janvier, d’Apisoft, une entreprise nantaise dont le dirigeant partait à la retraite. Ses 2,2 M€ de chiffre d’affaires et ses 25 collaborateurs viennent soutenir le pôle GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) de Dimo Software. « Cette activité

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Gérard Mulliez et Jean-Paul Genoux

Christian vivès Philippe meunier

Philippe Meunier est le nouveau président du groupement d’intérêt public Resacoop. Ce tout jeune quinquagénaire, marié et père de 3 enfants, est aussi vice-président du conseil régional d’Auvergne-RhôneAlpes, délégué à la sécurité, aux partenariats internationaux, à la chasse et à la pêche. Il a exercé la fonction de directeur de cabinet au sein de collectivités territoriales. En 2007, il est élu député du Rhône puis conseiller municipal de Saint-Priest. Il devient conseiller régional en 2010.

Christian Vivès rejoint la région Auvergne Rhône-Alpes en tant que directeur affaires publiques ErDF. Cet homme de 55 ans, marié et père de 3 enfants, est ingénieur INSA de formation. Titulaire d’un DEA en microélectronique, il a occupé plusieurs postes dans les métiers de la distribution électrique. Toujours chez ErDF, il bénéficie également d’une expérience dans le domaine de l’audit et du contrôle. En parallèle de ses nouvelles fonctions, il poursuit ses responsabilités opérationnelles de directeur ErDF Vallée du Rhône, une unité de 2 300 personnes compétente sur 5 départements.

Entreprise de la semaine

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cloisor s’ouvre au marché des particuliers En moins de 20 ans, Cloisor s’est imposé sur le marché de la cloison amovible en développant des techniques innovantes. Après avoir conforté ses positions dans l’industrie et le tertiaire, l’entreprise se développe sur le marché des particuliers. Créé à Genay en 1998, Cloisor est spécialisé depuis l’origine dans la fabrication et la pose de cloisons amovibles. Sur ce marché où les acteurs ne manquent pas, la TPE dirigée par Laetitia di Michele entend garder son indépendance en réalisant l’ensemble des opérations de A jusqu’à Z et en proposant régulièrement des nouveautés à ses clients. « Les choses ont beaucoup évolué depuis la création de l’entreprise par mon père : le produit, la technique, la clientèle et la technologie mise en œuvre également », confirme-t-elle. Une évolution majuscule, qui est le fruit des innovations technologiques développées au sein de cette petite entreprise qui emploie 8 personnes. Fini le produit basique servant uniquement à délimiter des espaces. Aujourd’hui, Cloisor est en mesure de répondre aux besoins de ses clients sur un ensemble de critères techniques et technologiques, mais aussi esthétiques et acoustiques. « Nous commençons par comprendre le besoin de notre client ; que recherchet-il : de la convivialité ou de la confidentialité ? Ensuite, nous proposons une solution en fonction de la réponse donnée », poursuit Laetitia di Michele. Cette faculté d’adaptation a permis à Cloisor de s’imposer auprès d’une clientèle de professionnels qui s’est élargie au fil des années. Très présente dans l’industrie à l’origine, l’entreprise s’est progressivement installée sur le marché du tertiaire. « Aujourd’hui d’ailleurs, les deux univers pèsent pratiquement du même poids dans notre chiffre d’affaires, qui s’est établi à 1,5 M€ l’année dernière, souligne-t-elle. Ce n’était pas le cas il y a une dizaine d’années. Nous étions alors plus ostensiblement tournés vers l’industrie, où nous intervenions aussi bien pour créer des

ilots de production que pour aménager des espaces de bureaux. » En complément de cette activité tournée vers les professionnels, Cloisor développe également une offre destinée aux particuliers. « Nous travaillons notamment avec des architectes d’intérieur et des décorateurs, qui sont intéressés par nos gammes de produits esthétiques », détaille Laetitia di Michele. Depuis quelques années, Cloisor propose par exemple des cloisons vitrées dans lesquelles elle intègre du bambou végétalisé, voire d’autres plantes. « Nous avons aussi mis au point des cloisons vitrées qui deviennent opaques en appuyant sur un interrupteur, ce qui permet de crée des ambiances très confidentielles… », ajoute la gérante de l’entreprise. Fort de ces innovations technologiques, Cloisor entend bien augmenter sensiblement à l’avenir la part de son activité réalisée avec les particuliers. « Cela pèse actuellement 5 % et nous ambitionnons d’atteindre le cap des 10 % à terme de 5 ans. Ce serait déjà bien, car nos cloisons aluminiums restent dédiées à une clientèle plutôt haut de gamme », conclut Laetitia di Michele. Jacques Donnay

Laetitia di Michele : « Un show room à Paris » Est-il encore possible d’innover sur votre marché ? Oui, il y a encore beaucoup de choses à faire, car les besoins sont très différents d’un client à l’autre. Certains, bien entendu, veulent avant tout répondre en urgence à des besoins d’aménagements. Dans ces cas-là, il n’y a pas de grosses contraintes de mise en œuvre. Mais il y a aussi des demandes très techniques. Certaines sont centrées sur l’esthétique, avec beaucoup de vitrage et peu d’opacité, tandis que d’autres privilégient les performances acoustiques, voire carrément de l’insonorisation. Pour faire face à cette multiplicité de besoins, nous cherchons à développer de nouveaux partenariats techniques. Qu’entendez-vous par partenariats techniques ? Nous travaillons déjà avec des fournisseurs comme les miroitiers, ou les négociants de matériaux, qui fabriquent des panneaux ou des revêtements de

surface spécifiques. Nous sommes prêts à étudier de nouvelles collaborations pour faire évoluer nos produits. Jusqu’où une TPE lyonnaise comme la vôtre estelle susceptible d’intervenir ? Nos clients sont principalement des Rhônalpins. Nous rayonnons en gros sur un territoire de 200 km autour de Lyon. Cela ne nous empêche pas, cependant, de faire du national, lorsque nos clients professionnels nous demandent de les accompagner sur des marchés plus éloignés parce qu’ils ont des agences dans d’autres régions. Pour faire face à cette extension de notre territoire d’intervention, nous allons d’ailleurs ouvrir un show-room avec des innovations technologiques sur le son, à Paris à l’été 2016. Il sera organisé sur le modèle de celui que nous avons déjà installé à Meyzieu.

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Industrie

RTE investit plus en auvergne rhône-alpes Après avoir investi un peu plus de 200 M€ en Auvergne Rhône-Alpes en 2015, RTE va encore augmenter son effort cette année, pour renforcer et développer le réseau de transport sur le territoire régional.

Frédéric Dohet, délégué RTE Auvergne Rhône-Alpes

En 2016, RTE prévoit d’investir 264 M€ en région Auvergne Rhône-Alpes. Une enveloppe en forte progression, puisque l’entreprise a engagé 205 M€ l’année dernière. Après avoir modernisé et renforcé l’alimentation électrique de la région lyonnaise, notamment avec l’ex-

tension du poste électrique de Confluence en 2014, RTE s’est lancé en 2015 dans plusieurs grands projets, dont certains l’ont conduit jusqu’à la frontière italienne. Ces opérations majeures devant s’étaler sur plusieurs années, elles seront encore au programme de RTE cette année

et les suivantes. « Il s’agit d’opérations structurantes qui vont nous permettre de faire face au défi de la transition énergétique, explique Frédéric Dohet, Délégué RTE en Auvergne Rhône-Alpes. Ainsi, le développement du parc éolien installé en Auvergne nécessite que l’on investisse, car la ligne qui alimente l’axe entre Le Puy-enVelay, l’Yssingelais et SaintEtienne a atteint ses limites et nous devons renforcer le réseau électrique pour anticiper les développements futurs du territoire. » Par ailleurs, au travers de ces investissements, RTE affirme son ambition d’ancrage sur le territoire régional. La mise en chantier de son futur siège régional, qui verra le jour au cœur de la ZAC des

Girondins, dans le quartier de Lyon-Gerland, à l’horizon 2017, en témoigne. « Nous regrouperons alors nos équipes lyonnaises, soit plus de 500 personnes sur un seul site », précise Frédéric Dohet. Au total, sur la période courant de 2015 à 2020, RTE devrait investir environ 1 Md€ en région Auvergne Rhône-Alpes. Une ressource financière dont les entreprises régionales profiteront largement. « RTE sollicite de nombreuses entreprises locales autour de ces chantiers, rappelle Frédéric Dohet. Ainsi, depuis 2013, nous avons engagé une action avec l’ensemble des acteurs économiques ligériens pour optimiser les retombées sur le tissu local. » Jacques Donnay

Lyon accueille le 12e Cleantech Forum Europe Organisé à Lyon, le 12e Cleantech Forum Europe a réuni quelque 400 spécialistes venus de toute l’Europe. Organisé pour la première fois de son histoire à Lyon, du 11 au 13 avril, le Cleantech Forum Europe n’est pas venu par hasard dans la capitale des Gaules. « Les Cleantech sont, en effet, avec la santé et le numérique, l’un des trois pôles de développement majeurs que nous avons ciblés pour la Métropole de Lyon », explique David Kimelfeld, vice-président en charge du développement économique. Un choix stratégique qu’il a souhaité démontrer aux quelque 400 participants de ce 12e Clean-

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tech Forum Europe, en leur présentant les initiatives d’ores et déjà engagées sur le site de la Vallée de la Chimie. Sur cet espace aux portes sud de Lyon, le projet baptisé « Appel des 30 « doit en effet déboucher, à terme, sur une véritable référence européenne en matière de cleantech. « D’ores et déjà, la Vallée de la Chimie est un des bastions de la production d’énergies renouvelables de la Métropole, avec 49 % de la production totale d’énergies renouvelables, dont 15 % de la production d’électricité photovoltaïque », rappelle-t-il. Soulignant au passage que la démarche de transition énergétique est bel et bien lancée sur ce site, avec plusieurs projets opérationnels dans les domaines de l’hydroélectricité, du photovoltaïque ou encore de la valorisation des déchets. Symbole de cette démarche, le vice-président de la Métropole a souligné le caractère exemplaire du projet Gaya. Porté par Engie, il a été lancé en 2010 à l’initiative de 11 partenaires issus du monde industriel, institutionnel et académique. Centré sur la validation de choix technologiques innovants et sur les applications du biométhane de deuxième génération, Gaya doit servir de pilote pour de futures usines de production de biométhanes qui pourraient voir le jour à partir de 2020. « L’intérêt des cleantech réside dans les croisements qu’elles autorisent entre différents univers industriels et dans le potentiel de création d’emplois nouveaux qui en découlent », conclut David Kimelfeld. Une démarche transversale qu’ont déjà adoptée les pôles de compétitivité Axelera, Techtera, Tenerrdis et LUTB.

Immobilier

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Feu vert pour la tranche le rubik, c’est dans la boite est de Greenopolis Le parc d’activités de Vaise entame sa troisième et ultime phase d’extension, qui lui permettra d’atteindre une surface totale de 30 700 m2.

Inauguré dernièrement, l’ensemble tertiaire du 7e arrondissement de Lyon s’apprête à accueillir le siège régional d’Immobilière Rhône-Alpes.

Greenopolis sera intégralement livré en 2018

Le Rubik, un autre immeuble tertiaire pour Gerland

Arborant fièrement ses lignes géométriques sur l’îlot Pourprix, dans le nord du quartier, le Rubik s’ajoute à la liste des édifices qui font de Gerland l’un des deux pôles majeurs en termes de demande placée, avec la Part-Dieu. Toute première opération de bureaux de l’agence Pitch Promotion Lyon RhôneAlpes, cet ensemble immobilier tertiaire en forme de H a été construit rue Anna-Marly, à 400 m du pôle multimodal de Jean-Macé. Il comprend deux corps de bâtiments - avec deux halls distincts - dont les façades alternent par séquences verticales et allient harmonieusement le verre et le béton poli. L’édifice abrite des espaces modulables et « subtilement organisés », ce qui lui vaut d’être baptisé du nom du célébrissime casse-tête multicolore. Quant aux bureaux, ils s’articulent autour d’un jardin arboré, permettant ainsi à la rue et au jardin de « dialoguer par le jeu de la transparence des murs », comme le précise l’agence. Une architecture soignée, moderne et éco-durable, qui respecte la certification PEQA Label BBC-RT 2005. Livré le 15 janvier dernier, l’immeuble a été inauguré la semaine dernière. Voilà pourtant près de six ans que le Rubik, dessiné par le cabinet Arto, attendait dans les cartons de Pitch Promotion. Montée en partenariat avec AnaHome Immobilier, l’affaire avait finalement pu se concrétiser par le biais d’une association avec le promoteur 6ème Sens Immobilier Entreprises, la Financière Richerenches I & II et le marchand de biens SPF1. Acquis en décembre dernier par BNP REIM pour le compte de la SCPI Accimmo Pierre, l’immeuble A s’étend sur 4 280 m2. Depuis le 1er avril, il abrite les 400 salariés de la filiale du groupe Homeserve (ex-Doméo), leader de l’assistance et du dépannage de l’habitat. Quant à l’édifice B (4 260 m2), il sera prochainement investi par Immobilière Rhône-Alpes, filiale du groupe 3F, qui y installera son siège régional à la fin du mois. Solendi Action Logement occupera également des locaux dans le deuxième bâtiment de Rubik.

Cette nouvelle opération inclut la réalisation de deux bâtiments en R+2, qui développeront au total 4 700 m2 de surface plancher. Le groupe em2c, aménageur, promoteur et constructeur du projet, propose différentes typologies de surfaces à la vente ou à la location, divisibles de 120 à 2 000 m2. L’ensemble immobilier comptera également 80 places de stationnement supplémentaires en sous-sol. Voilà cinq ans que le parc Greenopolis dynamise le 9e arrondissement de Lyon.

Lauréat du Trophée de l’architecture durable en 2015, l’ancien site industriel abrite aujourd’hui plus de 90 entreprises employant quelque 800 salariés. « Cohérente avec le tissu existant, la ligne architecturale interroge, dans une traduction contemporaine, l’histoire de cette friche, ses flux, ses usages et sa forte personnalité », précise-t-on chez em2c. La livraison complète de Greenopolis devrait intervenir au premier semestre 2018. C. M.

60 logements neufs à vénissieux Vilogia SA, propriétaire et gestionnaire, et Alila, maître d’œuvre, ont inauguré la résidence Naturéo dans le quartier de Parilly. Situé au 21-23 rue Joannès-Vallet, l’immeuble se décline du T2 au T4 et propose d’intéressantes superficies aux usagers. Chaque appartement bénéficie d’une terrasse privative, dont certaines donnent sur un cœur d’îlot paysager, selon le souhait de l’architecte Jacques Ressy. En sous-sol, 60 places boxées ont été aménagées. Livrée en février dernier, la résidence aura nécessité un investissement de 10,2 M€. C. M.

Charlotte Mounard économie samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

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Services la start-up qui change votre quotidien

tikaway met une caméra dans vos lunettes La start-up lancera fin septembre une paire de lunettes connectées disposant d’une caméra intégrée. Après un an d’existence, elle a déjà levé 150 000 €.

Filmer sans contrainte, tel pourrait être le slogan de la start-up lyonnaise Tikaway. Créée en mars 2015, la jeune pousse a conçu une paire de lunettes connectées disposant d’une caméra intégrée. « Nous voulions libérer l’utilisateur de la caméra. Avec les lunettes, on peut vivre avec nos yeux les instants que l’on capture «, explique Carole Bollard, cofondatrice de Tikaway avec Brice Agnès. Mais l’innovation de la startup réside surtout dans son application. Celle-ci permettra de partager et de diffuser en direct le contenu vidéo issue des lunettes. L’objectif ? Fédérer une communauté mondiale d’utilisateurs. À contre-courant de GoPro, qui s’adresse essentiellement aux amateurs de sports extrêmes, Tikaway cible dans un premier temps le segment des voyageurs. En tout cas, l’idée séduit les investisseurs. En une année, la jeune pousse peut en

effet s’enorgueillir d’avoir déjà levé 150 000 € à travers deux tours de table en « love money ». Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les deux fondateurs rencontrent régulièrement de nouveaux investisseurs avec l’ambition de boucler une autre levée de fonds, plus significative, d’ici la fin du semestre. Tikaway prévoit également la mise en place début juin d’une opération de crowdfunding sur son site internet. Il sera alors possible de pré-commander une paire contre une réduction de 30 à 40 % sur le prix public (289 € TTC). Reste maintenant à peaufiner le lancement : la jeune pousse est en négociation avec la Fnac mais aussi avec un grand opticien qui pourrait proposer des verres adaptés à la vue. Les premières lunettes seront disponibles fin septembre. Steven Dolbeau

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cnp terreaux : de nouveau à l’affiche ! Rouverte en mars dernier, l’emblématique salle Art & Essai renoue avec son public et renforce la singularité de Lyon au cœur du paysage cinématographique français. Ils pensaient venue l’heure de la dernière séance. Pourtant, 15 mois après sa fermeture, le CNP Terreaux ouvre à nouveau ses portes aux cinéphiles lyonnais. Après la Fourmi et le CNP Bellecour, il s’agit de la troisième salle sauvée par l’Institut Lumière en 2014, sous l’impulsion de Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux. En créant la société commerciale Cinémas Lumière, l’association a élaboré un montage financier mêlant investisseurs privés et deux établissements bancaires, Natixis Coficiné et le Crédit Coopératif. « En France, en Europe, les salles de centre-ville disparaissent partout. Nous avons voulu aller contre ce fatalisme, explique Cécile Bourgeat, administratrice de l’Institut Lumière. Rien que pour réhabiliter les deux CNP, nous avons dû engager 380 000 €, sans les travaux. Mais il fallait sauver ces salles à tout prix. » Entièrement relifté et remis aux normes, le n°40 de la rue Edouard-Herriot compte désormais 255 fauteuils contre 340. Adieu les piliers gênants : la jauge diminue pour permettre plus de confort. « L’identité des quatre salles a été préservée, dans les technologies les plus actuelles », résume la directrice. Habillée de son nouveau code couleur, le noir, la salle poursuit l’ambition de l’Institut Lumière, désireuse de compléter son offre de cinéma indépendant. « Les trois entités se distinguent et se complètent par la programmation et la circulation des films : Art et Essai grand public au CNP Terreaux, programmation plus pointue au CNP Bellecour et films en continuation à la Fourmi. Mais la complémentarité s’effectuera aussi avec le Comœdia et le Pathé Bellecour. Cela permet de voir des films qui ne sortaient plus à Lyon faute d’écrans et de les garder plus longtemps à l’affiche. » Avant son rachat, le CNP Terreaux accueillait 22 000 spectateurs par an. L’objectif étant désormais d’atteindre les 100 000, voire plus dans les années à venir. Charlotte Mounard

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e CNP Terreaux, 3e et dernière salle rachetée par L Cinémas Lumière, a rouvert ses portes en mars

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Finances

En dépit d’un contexte peu favorable aux activités de banque privée, la Banque Martin Maurel a clôturé l’année 2015 sur une nouvelle hausse de ses performances financières et commerciales. Les difficultés conjoncturelles qui fragilisent l’économie française n’auront pas eu raison de la dynamique de croissance dans laquelle s’inscrit la Banque Martin Maurel. L’exercice 2015 s’achève en effet sur une nouvelle hausse des performances financières et commerciales de la banque, qui affiche un chiffre d’affaires en progression de 6,7 % et un résultat net part du groupe encore mieux orienté, à + 13 %. Au 31 décembre 2015, le total du bilan s’élève à 2,498 Md€, contre un peu moins de 2,2 Md€ l’année précédente. « Ces performances sont d’autant plus solides que l’année 2015 a été marquée par le passage des taux courts en territoire négatif, pénalisant pour une banque bénéficiant d’une forte liquidité et de fonds propres élevés », indique la banque dans un communiqué. Tous les indicateurs de performance sont donc en croissance significative, avec notamment de bons résultats dans la gestion d’actifs. « Les activités de banque privée, de gestion d’actifs et de conseils en investissement ont été particulièrement dynamiques en 2015 », confirme la banque, qui a poursuivi son développement dans le monde associatif et culturel. En 2016, la Banque Martin Maurel entend consolider sa position sur les métiers de conseil patrimonial et financier des familles, des entrepreneurs et de leurs sociétés. Elle continuera également d’investir dans les services digitaux et de reporting permettant aux banquiers de consacrer plus de temps à leurs clients. « Nous sommes convaincus que l’uniformisation et la standardisation gomment les particularités et les aspirations propres à chacun d’entre nous et qu’il est urgent d’agir », indique la banque en conclusion. Jacques Donnay

Tessi : chiffre d’affaires en hausse de 17,3 % Sur 12 mois, au 31 décembre dernier, le chiffre d’affaires de Tessi passe de 247,2 M€ à 290 M€, soit une croissance de 17,3 %, dont 9,6 % en organique. Le chiffre d’affaires hors France représente 11 % de l’activité contre 5 % l’an dernier. Le résultat opérationnel courant progresse de 24,9 % à 41,9 M€, soit une hausse de 8,4 M€ par rapport à l’année dernière. La marge opérationnelle s’inscrit à 14,4 % contre 13,6 % en 2014. Le résultat opérationnel, en augmentation de 10,9 M€ à 41,3 M€, supporte des charges non récurrentes d’un montant de 0,5 M€ (pour mémoire, 3,1 M€ en 2014). Le résultat net consolidé s’établit en hausse à 25,1 M€ contre 19,7 M€ en 2014, après la prise en compte d’un résultat financier de - 0,4 M€, d’un impôt sur les résultats de 10,8 M€ et d’un résultat des sociétés mises en équivalence de - 5 M€. Le résultat net part du groupe enregistre une croissance de 4,7 M€ pour atteindre 23 M€.

Guillaumot-Richard

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Maitre Gérald Richard 1725, Route de Riottier 69400 Villefranche-sur-Saône richard@guillaumot-richard.com économie samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

N° AGRÉMENT 46/2013

MARTIN MAUREL ACCROÎT ENCORE SA RENTABILITÉ

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Finances

Caisse des dépôts : 1,8 Md€ injecté dans la région

Le groupe Caisse des Dépôts, qui s’apprête à fêter son 200e anniversaire cette année, confirme son rôle essentiel dans le soutien au développement des territoires.

Gil Vauquelin

En 2015, le groupe Caisse des Dépôts a injecté quelque 1,85 Md€ sur les territoires de la nouvelle région RhôneAlpes Auvergne. Une manne qui s’est principalement déversée sur la délégation de Lyon, puisque celle-ci

a distribué 1,5 Md€, tandis que sa voisine de Clermont-Ferrand présentait un volume total de prêts signés de 324 M€. « Durant cette période, nos investissements en fonds propres se sont élevés à 24 M€, contre 17 M€ en 2014, précise Gil Vauquelin, le directeur régional. Ils ont porté sur une vingtaine de nouveaux projets. Cette année, nous ambitionnons d’augmenter le montant de ces investissements en fonds propres à plus de 46 M€. » Dans le même temps, les encours bancaires de la Caisse des Dépôts ont dépassé les 4,3 Md€, contre 3,5 Md€ l’année précédente. Pour remplir sa mission de financement du développement territorial, la Caisse

des Dépôts a défini quatre grandes thématiques de transition autour desquelles se sont cristallisées ses interventions en 2015 : transitions démographique, écologique et énergétique (déjà 5 000 logements réhabilités grâce aux éco-prêts et environ 64 M€ de prêts Croissance Verte), territoriale, numérique. « Nous entendons en effet accompagner le développement de la filière numérique », confirme Gil Vauquelin. Pour cela, la Caisse des Dépôts souhaite inscrire sa mission dans le cadre du financement d’études et dans la participation concrète au montage de projets innovants : lycée numérique, data center… « Ces initiatives doivent permettre de ren-

forcer cette filière sur le territoire régional », ajoute-t-il. Pour la période qui s’ouvre, enfin, la Caisse des Dépôts veut renforcer sa capacité d’accompagnement des collectivités sur des projets de plus en plus complexes. « Les partenariats noués avec les acteurs locaux nous ont permis d’identifier les grands enjeux à venir pour le territoire et nous allons nous efforcer de répondre à leurs besoins et à leurs attentes », tranche Gil Vauquelin. Dès cette année, la Caisse des Dépôts devrait notamment se pencher sur des projets de développement d’infrastructures de transport, qu’elles soient routières, fluviales ou ferroviaires. Jacques Donnay

Hikob lève 1,4 M€ La start-up installée à Lyon et Grenoble procède à un deuxième tour de table pour accélérer son développement sur les objets connectés. « C’est le bon moment pour lever des fonds, avance Guillaume Chelius, co-fondateur d’Hikob, spécialisée dans la conception de systèmes d’acquisition de données pour la gestion du trafic routier ou du stationnement, le suivi de cycle de vie des grandes infrastructures ou encore le monitoring des équipements industriels. Nos technologies ont commercialement fait leurs preuves. Nous devons accélérer. » En 2015, l’entreprise a réalisé 1,3 M€ de chiffre d’affaires. Les 1,4 M€ levés auprès de Rhône-Alpes Création, IT-Translation, Alpes Capital Innovation, Crédit Agricole Création et CASRA Capital financeront trois volets. « Notre offre produits sera consolidée avec une deuxième génération mise sur le marché suite aux retours

du terrain. Le catalogue de mesures à capter sera élargi et des technologies nouvelles comme la radio longue distance seront intégrées. Deuxième volet : l’embauche de quatre collaborateurs en 2016 pour étoffer les 18 personnes réparties entre Lyon et Grenoble. Enfin, le déploiement commercial nous mènera en Asie avec des débouchés sur Taïwan, la Corée et le Japon, au Canada et en Europe de l’Ouest. Nous cherchons à construire des partenariats avec des intégrateurs qui apporteront une valeur ajoutée à notre solution. » Dans les 5 ans, Guillaume Chelius et ses associés ambitionnent de réaliser 10 M€ de chiffre d’affaires, à l’équilibre. Stéphanie Polette

samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016 économie

Guillaume Chelius codirige Hikob

Calendrier fiscal

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Obligations des contribuables avril 2016 PAIEMENTS LE 19 AVRIL AU PLUS TARD ÜRedevables de la TVA − Entreprises étrangères établies dans l’Union européenne ou dans un Etat tiers ayant conclu une convention d’assistance au recouvrement des créances fiscales avec la France souscrivant leurs déclarations de TVA auprès du service des impôts des résidents étrangers : déclaration 3310-CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations de mars 2016. LE 24 AVRIL AU PLUS TARD Ü Redevables de la TVA − Entreprises étrangères établies dans l’Union européenne ou dans un Etat tiers ayant conclu une convention d’assistance au recouvrement des créances fiscales avec la France, disposant en France d’immeubles donnés en location et souscrivant leurs déclarations de TVA au lieu de situation des immeubles : déclaration 3310-CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations de mars 2016. − Groupes de sociétés ayant opté pour le paiement consolidé de la TVA et des taxes assimilées : souscription de la déclaration récapitulative 3310-CA3-G et paiement des taxes afférentes au mois de mars 2016. − Régularisation des déductions de TVA opérées : . en 2015 à raison de tous les biens et services acquis en 2015 et si le coefficient de déduction définitif de 2015 diffère du coefficient de déduction provisoire utilisé en 2015, . les années précédentes, à raison des immobilisations acquises au cours de ces années en cas de variation du produit des coefficients d’assujettissement et de taxation de plus d’un dixième dans les différents délais de régularisation prévus par l’article 207 II de l’annexe II au CGI. LE 25 AVRIL AU PLUS TARD ÜEmployeurs occupant plus de 9 salariés − Versement aux caisses AGIRC/ ARRCO des cotisations de retraite

complémentaire calculées sur les salaires payés au cours de chaque mois civil. ÜEmployeurs occupant au moins 50 salariés − Paiement des cotisations et contributions à l’URSSAF au titre des salaires versés entre le 11 et le 20 avril 2016 lorsque ces salaires ne sont pas exclusivement afférents à la période d’emploi du mois d’avril 2016. LE 30 AVRIL AU PLUS TARD ÜTous employeurs − Participation-formation continue : en cas d’absence de versement ou de versement insuffisant des contributions de formation continue, paiement auprès du service des impôts d’une majoration et dépôt d’un bordereau de versement. ÜEmployeurs non agricoles occupant 9 salariés au plus décalant la paie avec rattachement − Paiement des cotisations et contributions à l’URSSAF au titre des salaires versés pour un travail effectué au 1er trimestre 2016.

DéCLARATIONS LE 19 AVRIL AU PLUS TARD ÜEntreprises de travail temporaire − Envoi au centre serveur ETT, par les entreprises n’ayant pas souscrit de déclaration sociale nominative, du relevé des contrats de travail temporaire ayant pris fin ou en cours d’exécution en mars 2016.

documents annexes ou connexes au service des impôts. La société mère d’un groupe intégré doit, en outre, joindre la liste des sociétés du groupe et des sociétés sorties du groupe au titre de l’exercice en cours. − Transmission de la déclaration DECLOYER relative à la déclaration des locaux professionnels. − Déclaration des sommes supérieures à 1.200 € par an et par bénéficiaire, versées en 2015 à titre de commissions, courtages, ristournes, vacations, honoraires et autres rémunérations (DAS 2). ÜContribuables ayant opté pour le paiement mensuel de l’impôt sur le revenu et/ou de la cotisation foncière des entreprises − Demande de suspension ou de modulation des prélèvements mensuels en fonction de l’impôt présumé de 2016, à adresser au comptable chargé du recouvrement : prise d’effet pour le prélèvement de mai 2016. ÜCommerçants, industriels et artisans − Option, à formuler courant avril 2016, pour le paiement de la TVA pour les entreprises bénéficiant de la franchise en base de TVA et souhaitant acquitter cette taxe à compter du mois d’avril 2016. ÜEntreprises occupant au

moins 50 salariés − Rapport concernant le service de santé au travail : consultation du comité d’entreprise sur le rapport annuel relatif à l’organisation, au fonctionnement, à la gestion financière du service de santé de l’entreprise ou interentreprises et sur le rapport d’activité du ou des médecins du travail. Transmission de ces rapports à la DIRECCTE, ainsi qu’au médecin-inspecteur régional du travail s’agissant du rapport d’activité des médecins, dans le mois suivant leur présentation au comité d’entreprise.

DéLAIS VARIABLES REDEVABLES DE LA T.V.A. ÜRedevables relevant du régime réel normal (ou du miniréel) − Régime de droit commun : Déclaration CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations de mars 2016 (ou du dernier trimestre écoulé pour les redevables acquittant un montant annuel de taxes inférieur à 4.000 € qui ont choisi le paiement trimestriel). − Régime des acomptes provisionnels : Versement de l’acompte afférent aux opérations de mars 2016, déclaration et régularisation afférentes aux opérations de février 2016

LE 20 AVRIL AU PLUS TARD ÜRedevables de la TVA − Entreprises établies en France ayant opté pour le mini-guichet unique : déclaration de TVA du premier trimestre pour les services électroniques, de télécommunication, de télévision et de radio-diffusion via le portail internet. LE 30 AVRIL AU PLUS TARD ÜSociétés et autres personnes morales ayant clos leur exercice comptable le 31 janvier 2016 − Déclaration des résultats n°2065 par voie électronique et économie samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

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Interview

Patrick Liébus : « La Capeb est en première ligne sur les grands sujets économiques » Patrick Liébus, président national de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, revient sur les grands enjeux de ce secteur, encore malmené par la conjoncture, alors que l’organisation vient de fêter ses 70 ans lors des Journées de la construction qui se déroulaient du 13 au 15 avril au palais des congrès de Paris. le bâtiment, ou les crédits d’impôts. Et en permanence, il a été nécessaire de rappeler le rôle primordial que jouent les artisans du bâtiment dans notre pays. Artisans qui étaient toujours relégués au second plan, face aux grandes entreprises.

Vous célébrez cette année les 70 ans de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment. Quels ont été les points prioritaires d’action sur votre secteur ? Patrick Liébus : Vous l’avez dit, notre confédération fête ses 70 ans. Cela montre tout d’abord la pérennité de notre organisation qui s’est toujours développée au fil des ans et adaptée aux problématiques des entreprises.

La Capeb est là, en première ligne sur tous les grands sujets économiques de notre pays. Pour les entreprises qu’elle représente, la Capeb a obtenu une évolution du système de protection sociale des artisans, qui a été renforcé au fur et à mesure du temps. Des combats très forts ont porté sur l’obtention d’avantages pour nos clients, comme la TVA à taux réduit, permettant de soutenir nombre de travaux dans

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Quel bilan conjoncturel pouvez-vous établir ? P.L. : Depuis 2008, nous sommes inscrits dans une forme de récession très importante de l’activité. Notre combat porte actuellement sur la survie et le maintien des entreprises. Le bilan que l’on peut établir sur le quatrième trimestre 2015 montre que l’activité globale du secteur du bâtiment a baissé de 2 %. Sur le neuf, l’activité est en retrait de 4,5 %, sur l’entretien et la rénovation, de 0,5 %. La baisse continue, malgré un léger mouvement qui a pu s’opérer. Le neuf est dans une situation qui tend à se stabiliser, par exemple. On peut ainsi présager que sur 2016, les chiffres seront meilleurs. Nos projections démontrent une activité globale qui devrait s’échelonner entre 0 et + 1%. La baisse d’activité semble donc pouvoir s’enrayer. Dans le neuf, les données compilées laissent entrevoir des prévisions d’activité de l’ordre de -1,5 % à - 0,5 %. En ce qui concerne l’entretien / rénovation, on se situerait entre 0,5 et 1,5 %.

Que penser des différentes annonces en faveur du BTP, comme l’amélioration du PTZ+, le relèvement du budget de l’Anah (Agence nationale de l’habitat), la prolongation du crédit d’impôt pour la transition énergétique… Ces mesures sont-elles suffisantes pour redonner confiance et relancer les travaux ? P.L. : A mon sens, les prévisions conjoncturelles que l’on peut établir démontrent que les mesures obtenues, comme les crédits d’impôts, la TVA à 5,5 % sur la rénovation énergétique, produisent leurs effets. Il s’agit même d’excellentes mesures, notamment concernant le PTZ+ pour la primo-accession à la propriété, qui s’est élargi du neuf à l’ancien avec travaux. Mais ce n’est hélas pas encore suffisant pour parler véritablement de reprise. L’élément manquant demeure la confiance, qui n’est pas revenue chez nombre de nos concitoyens. Et le déficit de confiance ne se situe pas par rapport au bâtiment, mais plutôt au niveau des décisions politiques de notre pays. Le taux de chômage inquiète, notamment celui des moins de 25 ans. Ce qui induit une conséquence simple : les clients potentiels qui pourraient avoir des moyens de réaliser des travaux préfèrent épargner. En somme, toutes ces mesures

Interview pourraient être bénéfiques si nos concitoyens n’avaient pas peur de l’avenir. La rénovation énergétique peut se positionner comme un relais de croissance. Les chantiers tardent pourtant à se concrétiser. Les artisans ont-ils été suffisamment proactifs ? P.L. : Les artisans se sont préparés, notamment avec la mention « Reconnu garant de l’environnement » (RGE), qui a été une vraie évolution dans nos métiers. Mais je pense que les clients, toujours dans cette optique d’anticiper une conjoncture mouvante, ne veulent pas faire les travaux. Sans oublier que le coût de l’énergie actuellement est assez bas, donc finalement défavorable aux travaux de rénovation énergétique. Même si l’on peut considérer que les prix de l’énergie, notamment du pétrole, vont très probablement évoluer. Anticiper et installer des équipements moins énergivores serait une solution, tout comme bénéficier d’une isolation correcte et conforme. Une telle démarche, en outre, valorise les biens. Or, les clients potentiels aujourd’hui vont peutêtre davantage avoir l’envie de faire installer une piscine que d’isoler ! Le coût de la construction ne cesse d’augmenter en France. La faute à qui… aux entreprises du BTP ? P.L. : Le coût de la construction augmente, mais il ne

faut pas oublier que le prix des matériaux n’a de cesse d’augmenter ! Et par ailleurs, les charges des entreprises sont extrêmement lourdes, ce qui impacte nécessairement le coût de la maind’œuvre. Paradoxalement, des entrepreneurs se plaignent de prix tirés vers le bas. Comment l’expliquer ? P.L. : Certaines entreprises, pour obtenir des marchés et donc, du travail, sont prêtes à casser les prix et les tirent vers le bas. Dans cette guerre des prix, pour réaliser des chantiers, ces entreprises peuvent se tourner vers des micro-entrepreneurs ou vers des travailleurs détachés. Ces prix tirés vers le bas peuvent avoir des conséquences très importantes. Que pouvez-vous attendre de la carte d’identification professionnelle, devenue obligatoire ? P.L. : Jusqu’à présent, on avait une carte d’identification professionnelle bidon ! Cette carte facultative ne servait strictement à rien. Elle n’était en outre, jamais contrôlée. Dorénavant, la carte professionnelle est effectivement obligatoire, bien qu’elle ne soit pas totalement finalisée. Les données qu’elle contient sont beaucoup plus fiables, ce qui facilite, également, les contrôles de l’Urssaf, de la police ou de la gendarmerie, des douanes…

et notamment la fraude au détachement de salariés ? P.L. : Justement, elle présente un autre intérêt : elle est applicable à toutes les entreprises en France. Tous les salariés du bâtiment auront cette carte, y compris les intérimaires… et les travailleurs détachés. Elle sera obligatoire, pour cette dernière catégorie, à partir du moment où le salarié vient travailler en France et elle ne sera remise que sous la condition d’avoir effectué la déclaration de la personne. Etant donné que notre secteur d’activité souffre de la fraude au travail détaché,

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expliquent que de nombreux jeunes peinent à trouver une entreprise. Pourquoi ? P.L. : Les entreprises, pour recruter, que ce soit un salarié ou un apprenti, ont besoin de visibilité et d’activité. Prendre un apprenti, c’est un engagement. Il peut y avoir des possibilités d’embauche, à l’issue. Mais actuellement, le carnet de commandes des entreprises ne leur permet pas de prendre des apprentis. En outre, un apprenti est une responsabilité. Or les lois changent régulièrement, et cette mouvance n’incite pas à franchir le pas. Dans le projet de loi El Khomri,

« Nos projections démontrent une activité globale qui devrait s’échelonner entre 0 et + 1 %.» nous considérons que cette carte, potentiellement, peut être un outil supplémentaire de lutte contre le travail illégal. Il faut désormais que les contrôleurs soient équipés pour lire le flashcode de la carte, réputée - normalement - infalsifiable. L’apprentissage est l’un des chantiers phares de la Capeb. Aujourd’hui, certains CFA (centres de formation d’apprentis) du bâtiment

il est prévu que l’on puisse modifier le temps de travail de l’apprenti, ce qui n’était pas le cas avant. En somme, il règne une incertitude qui induit de l’inquiétude de la part des chefs d’entreprises. Sans oublier que lorsque l’on prend un apprenti, généralement, dans le mois qui suit, l’inspection du travail rend visite aux entreprises… Propos recueillis par Myriam Denis pour Réso Hebdo Eco

Sera-t-elle un outil pour la lutte contre le travail illégal,

Patrick Liébus, 61 ans, est dirigeant de l’entreprise Couverture zinguerie de l’Ain, créée en 1981, sise à Saint-Denis-les-Bourg (Ain). En 1986, il prend les rênes de la Capeb départementale, et y restera dix ans. Ancien président de l’Urssaf de l’Ain, l’homme est particulièrement engagé sur la problématique du travail illégal. Le 30 octobre 2014, il a reçu les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur, saluant son travail de terrain au service des entreprises.

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COL

LECTIVITéS

A89-A6 : la réunification en route La liaison A89-A6 de 5,5 km permettra de relier Bordeaux à Genève via un parcours entièrement sur autoroute. Cette liaison est le dernier chaînon manquant de la « Transeuropéenne ». Les travaux se concrétisent, et c’est en février 2018 que cette nouvelle portion doit entrer en service.

réactions Un projet contesté Loin de faire l’unanimité, la liaison A89-A6 a fait l’objet de plusieurs recours, non suspensifs, déposés contre la déclaration d’utilité publique par la Métropole, le Sytral ou encore l’association des communes de l’Ouest lyonnais (Alcaly - Alternative au contournement autoroutier de Lyon). Les maires des communes riveraines de ce futur tronçon craignant notamment une intensification du trafic sur leur secteur et des nuisances sonores. « Une hérésie » C’est ainsi que le président de la Métropole Gérard Collomb qualifie la construction de ce barreau autoroutier qui selon lui ne fera qu’amener davantage de trafic dans l’hypercentre en engorgeant encore plus le tunnel sous Fourvière.

En l’absence d’aménagement pour faire le lien entre l’autoroute A89 et l’autoroute A6, la continuité autoroutière n’étant plus assurée, les niveaux de trafic impliquent des congestions fortes aux heures de pointe, des conditions de sécurité dégradées et des nuisances importantes pour les riverains, tant des voiries locales (comme la RD307) que nationales (RN7, RN489, RN6). Les travaux de cette liaison A89-A6 tant attendue (mais pas forcément sous cette forme, lire ci-contre) se concrétisent : le tracé de 5,5 km comporte un viaduc de 200 mètres. Un chaînon manquant qui devrait être emprunté par 50 à 60 000 véhicules par jour. La liaison A89-A6 permettra d’assurer la continuité autoroutière sur un axe est-ouest de Bordeaux jusqu’à Genève et d’améliorer la structuration des flux de transit et d’échanges sur les grands axes routiers français. La réalisation de ce système d’échanges avec l’A6, partie intégrante du projet, nécessite l’aménagement des voies et des zones d’entrecroisement dans les deux sens sur l’autoroute A6 entre la bifurcation A89-A6 et le diffuseur de la Garde sur une longueur d’environ 3 km. La liaison A89-A6 ne sera pas dotée d’installations de péage. Le cout total des travaux s’élève à 146 M€ HT financé à 100 % par l’APRR, concessionnaire, maître d’ouvrage et exploitant.

Enseignement COL

LECTIVITéS

ecam : plan campus, phase 1 Avec l’objectif d’accueillir 2 500 élèves en 2025, l’ECAM Lyon déploie une stratégie de développement ambitieuse avec de grands travaux pour un budget de 30 M€. La première phase vient d’être lancée avec l’ouverture du chemin des Pentes qui conduit au site de Fourvière. Créée en 1900 et installée sur la colline de Fourvière depuis 1946, l’ECAM Lyon accueille actuellement 1 100 élèves. Première fondation reconnue d’utilité publique en 1977, elle propose quatre formations dont trois en alternance ainsi que deux masters. Aujourd’hui, elle doit faire face à de nouveaux enjeux de développement pédagogiques et géographiques. A la rentrée 2016, elle s’ouvrira davantage vers l’international avec une formation sur cinq ans dispensée exclusivement en anglais. Ce cursus, jusqu’alors inédit dans une école d’ingénieur, s’adressera aux étudiants étrangers et à leurs homologues français parlant couramment l’anglais. L’objectif est de constituer une promotion de 150 élèves d’ici à 2018, avec des campus délocalisés et le choix de deux options : design industriel, et robotique et technologies de l’information.

Cette évolution de l’offre éducative s’accompagne d’une volonté d’expansion humaine avec l’objectif ambitieux de former 2 500 étudiants en 2025 et d’agrandir le campus. De grands travaux sont programmés en plusieurs phases. Le coup d’envoi de la première étape a été donné, avec l’ouverture du chemin des Pentes qui relie désormais les deux sites de l’ECAM, jeudi 7 avril, en présence de nombreux donateurs et élèves, très engagés dans cette politique de développement. Ces travaux, d’un montant de 15 M€, sont en effet financés, à hauteur de 2 M€, par les dons des ingénieurs ECAM et des parents d’élèves. Le chantier, qui s’étalera sur la période 2015-2020, donnera lieu à la rénovation et à l’extension de 2 500 m2 de bâtiments dédiés à l’enseignement et à la création d’un pôle de restauration de 350 m2 sur la partie haute du campus.

Ce restaurant proposera des produits frais et de saison en provenance d’un potager cultivé sur le site. Les travaux débuteront le 4 juillet pour une durée d’un an à 18 mois pendant laquelle les étudiants poursuivront leur cours d’enseignement technologique dans les salles des établissements voisins. « Nous sommes en discussion avec les responsables des Lazaristes, des Maristes, du Conservatoire de musique ou de l’Antiquaille pour qu’ils hébergent des classes le temps des travaux, » explique Didier Desplanche, le directeur de l’ECAM Lyon. Lors d’une seconde tranche

de travaux prévue entre 2020 et 2025 pour un nouveau budget de 15 M€, le campus se dotera d’une nouvelle résidence étudiante, avec 400 chambres. Un terrain de sport et un amphithéâtre verront également le jour et la bibliothèque sera réaménagée. A terme, le campus ECAM s’étendra alors sur 6 hectares boisés et verdoyants accrochés à la colline de Fourvière. En plein cœur de la ville, il sera à la fois un lieu d’études, d’activités sportives, culturelles et artistiques, et jouira d’un environnement propice à la réussite des futurs ingénieurs. Agnès Giraud-Passot

Le groupe ESC Clermont rejoint l’Agera Le groupe ESC Clermont, business school auvergnate, intègre l’Alliance des grandes écoles RhôneAlpes Auvergne (Agera), un réseau de 40 établissements sur la région. Représentant 33 000 étudiants sur la région Rhône-Alpes et près de 40 grandes écoles régionales (ingénieurs, management et sciences politiques, architecture, art et design et enseignements spécialisés), l’Agera s’impose une association qui prône le « partage de bonnes pratiques et de mutualisation des moyens « entre ses membres. Dans ce contexte, « c’est tout naturellement que nous avons décidé de rejoindre ce mouvement collectif qui s’inscrit dans notre démarche de rapprochement avec les écoles de la région «, commente Catherine Rouchy, directrice de la communication de l’ESC Clermont qui entend profiter du retour d’expérience du secteur. Depuis quelques mois, la business school a initié plusieurs

projets collaboratifs, tous destinés à favoriser la double compétence de ses étudiants pour une meilleure insertion sur le marché du travail. Elle a signé en décembre dernier un accord cadre de coopération avec 8 autres grandes écoles de son territoire, toutes disciplines confondues et une convention de partenariat avec Grenoble École de Management. L’école auvergnate proposera dans ses locaux, à la rentrée 2016, 2 programmes de l’école grenobloise. Des pistes de réflexion sont en cours concernant une offre de formation à destination des sportifs de haut niveau et de l’entrepreneuriat, les deux écoles disposant de deux incubateurs. Stéphanie Borg collectivités samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

COL Recherche

LECTIVITéS

MT180 : un concentré de sciences en 3 minutes !

Trois années de recherche résumées en 180 secondes : un exercice complexe et excitant demandé aux doctorant(e)s des regroupements universitaires français lors de « Ma Thèse en 180 secondes » (MT180). Pour le site Lyon / Saint-Etienne, l’Université de Lyon organise le 28 avril prochain sa finale locale à partir de 18 h. En avant-première, découvrons la cuvée 2016 et voyons ce qu’est devenue la lauréate de l’an passé.

es candidats lors de la finale locale de l’Université de L Lyon en 2015

Initié en Australie en version anglophone et repris en langue française au Québec, c’est en 2014 que le concours de vulgarisation « Ma Thèse en 180 secondes » arrive en France. Un exposé clair, concis et convaincant de son projet de recherche, en trois minutes chrono : c’est le défi lancé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et la Conférence des présidents d’université (CPU), organisateurs pour la troisième année consécutive. La recherche faite dans nos laboratoires intéresse le plus grand nombre, l’engouement mis en avant lors de la précédente édition le montre bien ! Le 28 avril prochain se tiendra, au siège de l’Université de Lyon, la finale locale de MT180. Mais avant de se pencher sur les nouveaux candidats, intéressons-nous à la lauréate de la précédente édition : Laurie-Anne Sapey-Triomphe.

Une année d’opportunités Après trois années de recherche sur l’autisme et plus précisément le syndrome d’Asperger1, un sujet qui la passionne, Laurie-Anne soutiendra en décembre sa thèse2 en neurosciences, réalisée au sein d’un laboratoire lyonnais3. Ses présentations lors des finales locale et nationale de MT180 en 2015 lui ont valu de nombreuses sollicitations de familles de personnes atteintes de ce trouble et de personnes autistes La finale locale Université de Lyon du concours « Ma thèse en 180 secondes » se déroulera le jeudi 28 avril à partir de 18 h dans le grand amphithéâtre de l’Université de Lyon, 90, rue Pasteur, Lyon 7e. Réservation obligatoire sur www.universite-lyon.fr.

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elles-mêmes. Elle est plus sûre que jamais de l’intérêt de vulgariser ses recherches ! Sa victoire l’an passé lui a ouvert des portes jusqu’alors inespérées. Que ce soit sa participation à un colloque national et à des journées de vulgarisation scientifique, la rédaction d’un chapitre de livre4 ou encore un projet de dessin animé ! De multiples opportunités se sont présentées à elle. Elle est fière d’avoir pu étoffer son réseau professionnel et diffuser plus largement un sujet souvent méconnu. Son avenir, elle le voit toujours à mi-chemin entre la recherche et l’enseignement : en tant qu’enseignante-chercheuse, si possible. D’ici là, elle envisage de partir outre-Atlantique où elle pourra continuer ses travaux sur l’autisme. Elle aimerait maintenant travailler avec des enfants. A son tour d’être dans le public pour encourager son ou sa futur(e) successeur(e) lors de la finale. Elle souhaite bon courage à chacun d’entre eux et leur conseille de tout donner et surtout de se faire plaisir !

Participant(e)s 2016 : qui sont-ils ? A l’instar des footballeurs qui se préparent pour l’Euro 2016, les candidat(e)s de l’Université de Lyon attendent avec impatience la finale locale pour présenter le fruit de leurs travaux… de recherche ! Une compétition scientifique qui met sous le feu des projecteurs des étudiants en bac+8, au même titre que des comédiens lors de leur première. Une scène, un public, un jury et un chronomètre affichant 180 secondes et pas une de plus : des conditions drastiques imposées par MT180. La performance tient surtout dans la possibilité d’expliquer en termes simples des sujets comme l’« Hydrosilylation des alcènes avec des catalyseurs nanostructurés » ou encore de faire comprendre les « Bases neurales des fluctuations spontanées de l’attention ». Ils sont quatorze : huit filles et six garçons et ont comme point commun, la passion des sciences. Ils vont tenter de la transmettre en trois minutes le 28 avril prochain lors d’un véritable marathon des sciences : géologie, chimie, biologie ou encore sciences économiques, elles seront toutes là ! 1 Le syndrome d’Asperger fait partie des troubles du spectre de l’autisme, c’est un trouble neurodéveloppemental qui se traduit en particulier par une perception différente, des difficultés dans la compréhension des interactions sociales et des intérêts restreints. 2 Son sujet de thèse : « Inférence et apprentissage perceptifs dans l’autisme: une approche neurophysiologique et comportementale » sous la direction de Christina Schmitz et Jérémie Mattout 3 Centre de recherche en neurosciences de Lyon (Université Claude Bernard-Lyon 1/CNRS / Inserm / UJM) 4 L’imprévu, infortune ou opportunité ? - Presse Universitaire de France

Dîner des femmes juristes La 4e édition rhônalpine du dîner des femmes juristes de l’Association française des juristes d’entreprise (AFJE) s’est tenue au restaurant Thé Où à Lyon, le 8 mars, date de la Journée internationale des droits de la femme. Qui mieux en effet que des juristes, femmes, pour la célébrer ?

VIE JURIDIQUE Médiation Cima : nouveau président

Et de réfléchir au marketing de la femme juriste en entreprise ; car si la preuve a déjà été faite, non pas seulement de la parité, mais de la supériorité des femmes dans la réussite des études juridiques, partant de la féminisation des professions juridiques qui en sont le débouché (75 % des adhérents de l’AFJE, par exemple), les hauts des organigrammes et des grilles de salaires sont encore trustés par les hommes. Le savoir-faire des femmes en matière juridique n’étant plus à démontrer, reste à investir le terrain du faire savoir, cette compétence encore masculine à mettre en avant sa personne et ses succès, sans s’embarrasser d’hésitations ou de réserves, ni même parfois de modestie. Paradoxalement, certaines qualités communément féminisées, comme par exemple le sens collectif, la capacité d’autocritique, l’attention aux autres, seront ensuite vues comme autant de freins à la promotion. Les adhérentes de l’AFJE ont donc pu, en toute convivialité, témoigner de leurs expériences et échanger leurs conseils, pour combattre ces mauvais génies, et faire reconnaître leurs mérites individuels, au service de carrières méritées. A noter que ces débats - et d’autres non réservés aux juristes femmes trouveront leur prolongement avec les ateliers du pôle métiers et perspectives de l’AFJE, consacrés aux questions de développement personnel et gestion de carrière.

Au cours de sa dernière assemblée générale tenue dans les locaux du Medef, la présidence du CIMA (Centre interprofessionnel de médiation et d’arbitrage) est revenue à Jean-Marc Morel, expert-comptable et vice-président du conseil régional de l’Ordre des experts-comptables, en remplacement de Me Damien Brac de la Perrière (notaire), arrivé en fin de mandat. Par ailleurs, trois nouveaux administrateurs ont été élus : Me Edith Langard (notaire), Me Jean-Louis Bernard-Labarge (avocat honoraire) et François Madinier (chef d’entreprise).

Jean-Marc Morel

VIE Actualités JURIDIQUE

Foot : l’interprofessionnalité en tournoi

L’équipe gagnante

Le tournoi de foot indoor organisé par AG2R La Mondiale a réuni 70 avocats, experts-comptables, notaires et une start-up. Le suspens était garanti pour cette 3e édition, au vu de l’historique des vainqueurs. 2014 fût l’année des notaires du Rhône, 2015 celle des avocats (victoire des « Bronzés font du foot »)… Et l’année 2016 est celle des expertscomptables, avec le podium suivant : 1er SAFIGEC, 2e RSM CCI Conseils, 3e avocats « Les Bronzés » (4e ANECS). Au total, 10 équipes représentant de nombreux cabinets (Barthélémy, Antelis, Delsol, C’M’S-BFL, Fromont

Briens, Lamy, Juris Vendôme, Saône-Rhône, Colbert) ainsi que la start-up Tilkee se sont mobilisées autour d’AG2R La Mondiale. « La philosophie initiale de ce tournoi était de réunir sur un même terrain les hommes du droit, du chiffre et de l’assurance. Nous avons rajouté cette année la mixité avec une possibilité de présence féminine : 4 filles ont participé avec beaucoup d’enthousiasme ! Convivialité, mixité, interprofessionnalité : tous les ingrédients étaient réunis pour passer une excellente soirée », a expliqué José Messer, directeur régional du groupe.

Jean Leroux à la tête de la CNECJ régionale Jean Leroux a été élu pour un mandat de deux années à la présidence de la CNECJ (Compagnie nationale des experts-comptables de justice) régionale (Lyon, Chambéry et Grenoble), en remplacement de Marion Sibille (Grenoble). Pour le nouveau président, déjà partie prenante dans cette structure professionnelle, Jean Leroux « le changement se fera dans la continuité », en particulier en poursuivant le travail réalisé par ses prédécesseurs, en particulier celui de Marion Sibille, à savoir le maintien des essentielles actions de formation, sans oublier le rayonnement de la Compagnie et son développement. En marge de la dernière assemblée générale s’est tenu un passionnant colloque sur « L’amélioration de la qualité des expertises comptables judiciaires en matière pénale et civile, enjeux et limites », sous la double présidence de Bruno Pireyre, Premier président de la cour d’appel de Lyon et de sa procureure générale, Sylvie Moisson. Au programme : la qualité des rapports d’expertise, la définition des missions de l’expert ou encore l’amélioration du déroulement des expertises dans le cadre des relations avec les avocats. A de nombreuses reprises, il a été rappelé que l’expert est « l’éclairage technique du juge et que son travail est pour ce dernier une aide à la décision indispensable », la bonne expertise faisant les bons débats ! Et le président Leroux d’ajouter : « Les juges sont toujours en attente de qualité et de techniques irréprochables dans les expertises. Le magistrat demeurant quant à lui le seul expert du droit. M.G.

Décès de Me Jacques Ravier Nous apprenons avec beaucoup de tristesse le décès de Maitre Jacques Ravier, survenu dans sa 88e année. Ancien président de la chambre départementale des notaires du Rhône (19811983), Jacques Ravier a embrassé la profession notariale à Lyon en 1954 chez Me Courroye. Il a exercé par la suite son office ministériel (de 1969 à 1993) à la résidence d’Ecully, dans lequel l’un de ses fils, Jean-Claude, exerce toujours. Très impliqué dans la vie de la profession, Jacques Ravier a occupé de nombreuses fonctions, notamment au sein du conseil régional des notaires, de la chambre départementale, du Conseil supérieur du notariat (délégué de la cour d’appel de Lyon de 1983 à 1988) ou encore comme enseignant en maîtrise de droit notarial. Membre honoraire de ses fonctions professionnelles, chevalier de l’ONM et passionné par le monde équin, Me Ravier s’est également beaucoup investi au sein de l’institution des courses. Dans ces circonstances douloureuses, notre journal présente ses sincères condoléances à sa famille, ainsi qu’à ses proches. M.G.

samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016 vie juridique

Actualités

VIE JURIDIQUE

lamy & associés dans la course L’équipe sportive de Lamy & Associés, coachée par Christophe Rolland de Coaching@work, s’est levée tôt ce dimanche 10 avril pour porter haut les couleurs du cabinet au Lyon Urban Trail 2016, avec 6 départs pour les 8 km rando et chrono, et 4 départs pour les 14 et les 23 km. Les athlètes étaient accompagnés, pour certains, de leurs amis, frères et conjoints qui ont également participé à la course. Félicitations à Hugues Martin (associé), Céline Villacampa (avocat), Claire Filliatre (avocat), Thomas Leone (assistant juridique), Sihem Bouhabib (stagiaire avocat) et ceux qui les accompagnaient : Julie Legrand, Angeliki Dedopoulo, Elise Percie du Sert, Alexis Filliatre et Loan Giroudon.

Des réformes chez les huissiers de justice Sous les feux de l’actualité de la loi Macron, au même titre que les autres professions réglementées (notaires, greffiers, commissaires priseurs…), les huissiers de justice, par le biais de Me Alain Grimand, leur président régional, dressent un état des lieux, dont la modification des compétences territoriales et le changement des tarifs sont les points les plus saillants. Ces modifications concernent 150 officiers ministériels sur le ressort de la cour d’appel de Lyon (Ain, Loire et Rhône), dont 97 dans le Rhône. Pour mémoire, il y a actuellement 3 200 huissiers en France répartis dans 1 700 études.

Compétence territoriale Jusqu’à présent, la compétence territoriale était départementale pour les huissiers de justice. A compter du 1er janvier 2017, cette compétence pour leurs activités deviendra nationale à l’exception du monopole, exécutions des décisions de justice et signification des actes sur le ressort. Se définissant comme juriste de proximité, Me Grimand craint justement, avec cette modification, une réelle perte de proximité auprès des justiciables. En effet, il est loin d’être exclu de voir arriver des regroupements d’études avec l’apparition de grosses structures dans les grandes villes, et de ce fait un étiolement des petites

études dans les petites villes. Même si quelques jeunes vont embrasser la profession prochainement à Lyon, on assiste déjà à des fermetures, dans la Loire en particulier. La chancellerie n’autorisant pas obligatoirement chaque demande les regroupements, comme à deux reprises dernièrement dans le Rhône. A ce changement de compétence territoriale s’ajoutera prochainement la liberté d’installation, selon deux types de zones : « zones vertes » avec une liberté totale d’installation avec accord et décision de l’autorité de la concurrence, et « zones rouges » avec accord en plus de la chancellerie.

tie, le tarif subit une baisse de 2,5 %. Et Me Grimand de regretter que cela ne va pas dans le bon sens pour la profession, et particulièrement pour les jeunes qui s’installent et qui doivent rembourser les prêts consécutifs au rachat de leur étude. Autre contrepartie ? Les officiers ministériels vont désormais pouvoir recouvrer les petites créances inférieures à 4 000 € (article 1244-4 du Code civil). A n’en pas douter, une procédure à l’encontre des greffes d’instance ou

de commerce. Quant aux autres sujets d’actualité et toujours en attente, la fusion des huissiers de justice et des commissaires priseurs judiciaires. Fusion qui entraînera la création de la profession de commissaires de justice. D’aucuns rappelant que cela avait déjà été le cas entre les préfets de la République et les commissaires de la République et que ça n’avait pas duré aussi longtemps que les impôts… Michel Godet

Changement de tarifs Applicable le 1er mai (parution du 26 février dernier), ce changement semble s’apparenter beaucoup plus à une modification substantielle. Les tarifs faisant référence au taux de base sont ainsi remplacés par des tarifs « acte par acte » en euros. Par ailleurs et sans doute en contreparvie juridique samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

ADJUDICATIONS IMMOBILIÈRES AU TRIBUNAL Ce tableau n'a rien de légal, il est conseillé de consulter l'insertion entière

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Chiﬀre d’aﬀaires Exercice clos au 31.01.2015 : 1 618 K€

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Eﬀectif actuel : 18 salariés

Eﬀectif actuel : 12 salariés

Locaux d’activité : Contrat de bail commercial : - Terrain de 1500 m² comprenant un atelier de 700 m², des bureaux de 40 m² et un local de stockage couvert - Loyer annuel HT hors charges 40 K.Euros Date limite dépôt des oﬀres : lundi 9 mai 2016 à 12 heures

Locaux d’activité : Contrat de bail commercial : - Local commercial de 120 m2 - Loyer annuel HT hors charges 15 K.Euros Date limite dépôt des oﬀres : mardi 10 mai 2016 à 17 heures

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Voyage, voyage Dans la création artistique comme sur le territoire de la Métropole, qu’on se le dise, la 71e édition des Nuits de Fourvière va nous faire voyager. « L’édition 2016 sera l’occasion de réaffirmer la place centrale du festival dans la vie culturelle de notre région et dans sa stratégie de développement », souligne même Gérard Collomb. Depuis les théâtres gallo-romains et les quartiers du 5e arrondissement, l’événement résonnera jusqu’aux guinguettes de Lacroix-Laval et à la patinoire Charlemagne, en passant par les grandes institutions culturelles (Maison de la danse, Radiant, Théâtre de la Renaissance, Célestins). Informations et billetterie sur www.nuitsdefourviere.com

L’année dernière, le festival lyonnais soufflait ses 70 bougies. Cette édition anniversaire très attendue fut aussi relativement décevante, exhalant comme un parfum d’austérité. Par bonheur, le millésime 2016 se révèle éclectique et bigarré. En programmant une trentaine de productions internationales, l’équipe de Dominique Delorme poursuit la belle histoire de cette manifestation qui reste la seule de Lyon à rassembler tous les arts du spectacle vivant. Radiohead en exclusivité, Baryshnikov à l’affiche, Elmosnino dans le préau du collège Jean-Moulin… Les propositions sont soignées et mettent à l’honneur le théâtre et le cirque. Pourquoi refuser, alors, de s’enthousiasmer sans réserve ? Peut-être parce qu’en dépit d’une sélection rock décapante, emmenée tambour battant par PJ Harvey, The Last Shadow Puppets, Naive New Beaters ou encore Feu ! Chatterton, la septuagénaire accuse un peu son âge coté musique. Des mythiques Tindersticks aux Pixies, déjà présents l’année dernière, les come-back sont de mise en 2016. Même les rejetons de the Offspring, figure iconique des années 1990, interpréteront leur répertoire sur la scène du grand théâtre. Légendaires, peut-être, mais démodés. Vintage dira-t-on, à l’image des photographies de Tod Seelie, affiches du festival, placardées sur tous les murs de la ville. Il n’y a qu’à regarder les Frenchies pour s’en convaincre. Entre Francis Cabrel et William Sheller, Souchon et son pote Voulzy, Christophe et Michel Polnareff, qui effectue son grand retour après 25 ans d’absence studio… Ne manque finalement que Renaud, Toujours debout comme il le clame, pourtant, sur son dernier opus. Charlotte Mounard (dossier réalisé avec Gallia Valette-Pilenko)

CULT

Nuits de Fourvière : nos coups de cœur URE musique

théâtre

Radiohead, évidemment

Censure et liberté d’expression s’entrechoquent et s’affrontent dans la nouvelle mise en scène du grand Robert Lepage, coréalisée avec le comédien Jean-Pierre Cloutier. Quills, l’œuvre controversée de Doug Wright, narre les aventures du Marquis de Sade au crépuscule de sa vie. Ces dernières années passées à l’asile de Charenton où, aidé par une jeune lavandière, l’écrivain continue de faire publier ses manuscrits sulfureux. La pièce avait déjà fait l’objet d’une adaptation cinématographique en 2001, avec le grand Geoffrey Rush dans le rôle-titre. Sur les planches des Célestins, charge à Jean-Pierre Cloutier de redonner vie au marquis. Au cœur d’une ambiance sombre et pesante, où tenues chamarrées et fards écarlates éclatent tels une provocation de plus, ce spectacle questionne à la

Programmé en ouverture du festival, le mythique groupe des 90’s remporte la palme du spectacle incontournable de l’année. No Surprises. Mené par son charismatique chanteur Thom Yorke, il se produira pour la toute première fois au théâtre antique. Il y fêtera, pour l’occasion, ses 25 ans de carrière et dévoilera la matière de son 9e album studio, cinq ans après The King of Limbs. Avec cette exclu, les Nuits réalisent leur meilleur coup marketing depuis Arcade Fire en 2007 et Blur en 2009. Il faut dire que la venue des gars d’Oxford à tout d’un mythe : depuis son émergence en plein âge d’or du rock alternatif, Radiohead a vendu plus de 30 millions d’albums et fait danser des générations d’adolescents (que celui qui n’a jamais emballé sur Karma Police me jette la première pierre). Un show d’ores et déjà mémorable, pour lequel 4 000 billets se sont arrachés en quelques minutes à grands renforts de becs et d’ongles, le 1er avril dernier. Mercredi 1er juin à 20 h, grand théâtre

Quills, Sade story

fois la responsabilité de l’artiste face aux répercussions de son œuvre et la définition même de la morale, dont les repères ne sont pas aussi immuables qu’on ne le croit. Les 16 et 17 juin à 20h, Théâtre des Célestins

Danse

La Compagnie nationale de danse de Corée arrive sur la scène du grand théâtre avec Scent of Ink. Spectacle créé à Séoul en décembre 2013, Scent of Ink (littéralement « le parfum de l’encre ») s’inspire de l’esthétique des peintures à l’encre traditionnelle et de la calligraphie pour développer une danse toute en finesse et en précision. Évoquant les érudits de la dynastie Joseon (1392-1910), il réinvente en six chapitres une ancienne pièce du chorégraphe Choi Hyeon, Dance of the gentleman, créée en 1993. Déployant ses lignes infinies et ses couleurs acidulées, ce gracieux ballet nous emmène au pays du matin calme, dans une esthétique à la fois contemporaine et millénaire. Un voyage à l’autre bout de la terre que nous font vivre Yun Sung-Joo, la chorégraphe et directrice de la compagnie et Jung Ku-Ho, le styliste et scénographe. Pour découvrir et s’immerger dans la culture coréenne, Scent of Ink semble idéal. Les 8 et 9 juin à 22 h, grand théâtre

Scent of Ink, un parfum de Corée

Scent of Ink, une lecture contemporaine des traditions coréennes

culture samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

CULT

URE Nuits de Fourvière : la programmation décalée Moondog, clochard céleste

La grande Parade de Dromesko Le cirque a la super-cote à Fourvière cette année. En témoignent de nombreuses propositions, dont le théâtre Dromesko, une compagnie mythique qui présente Le jour du grand jour, « un impromptu nuptial et turlututu funèbre ». Sous chapiteau comme à son habitude, la tribu Dromesko s’interroge sur les grands jours avec la fantaisie et la poésie qui la caractérise. À ne pas manquer ! Du 1er au 13 juillet à 21 h 30, Domaine de Lacroix-Laval

Louis Thomas Hardin, qui aurait eu 100 ans en 2016, était un avant-gardiste d’un autre âge. Aveugle de naissance, cet hurluberlu à la barbe fleurie aimait se déguiser en viking et jouer sa musique dans les rues de New-York. On lui doit de sublimes mélodies jazz, inspirant des pointures nommées Charlie Parker ou Benny Goodman. Stéphane Eicher, Dominique Ponty et Stefan Lakatos rendent un vibrant hommage à ce génie méconnu du grand public Samedi 11 juin à 21 h, grand théâtre.

Sigur RÓs, le feu sous la glace

Baryshnikov mène la danse

On dit souvent du trio islandais que « leurs chansons apprivoisent le silence comme elles domptent le vacarme ». Trois ans après un mémorable concert au théâtre antique, les enfants de Reykjavik reviennent distiller les toutes premières notes de leur futur album studio. Au croisement du post-rock, du minimalisme et des musiques nouvelles, gageons que les mélodies éthérées de Jónsi Birgisson feront, une fois encore, des étincelles. Mercredi 6 juillet à 21 h 30, grand théâtre.

Robert Wilson et Mikhail Baryshnikov sur la même affiche en première française, ça ne se rate pas. Surtout quand on sait que le bouleversant danseur se produit sur le non moins bouleversant journal de Nijinski. Letter to a man puise sa sève dans les mots du chorégraphe des Ballets russes, avec l’infinie grâce du geste de Mikhail Baryshnikov et la maestria du metteur en scène de Einstein on the beach. Du 23 au 26 juin, Maison de la danse.

samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016 culture

CULT

Enchères URE

Joannès Drevet à Lyon 9e

Adjugés !

Plus de 150 œuvres du Lyonnais Joannès Drevet sont au catalogue d’une vente exclusivement consacrée à cet artiste, programmée le 23 avril sous le marteau de Maître Madeleine Milliarède.

Place Saint-Léger à Chambéry, aquarelle de Joannès Drevet estimée 150 / 200 €

L’ensemble est, il faut en convenir, exceptionnel. Remarquable aquarelliste de la première moitié du XXe siècle, Joannès Drevet est né à Lyon en 1854 et jouit dans l’inconscient collectif d’une réputation d’illustrateur hors pair. Tous les bibliophiles lyonnais sont unanimes pour saluer la qualité de ses superbes eaux-fortes qui ornent de nombreux ouvrages de référence relatifs à Lyon comme à la région lyonnaise. C’est d’ailleurs à son œuvre gravée qu’est consacrée la

première partie de cette vente avant de se pencher en seconde partie sur sa carrière d’aquarelliste moins connue du grand public, d’où le côté exceptionnel de cette vente composée de 157 gravures et aquarelles provenant de la collection Roger Lucas. Voyageur infatigable, Joannès Drevet à parcouru les routes d’Italie mais aussi du Sud de la France ainsi que de la Savoie où il possédait une propriété à Chindrieux, entre le fleuve Rhône et le lac du Bourget, ainsi que le précise dans le catalogue Philippe

Guinot, expert lors de cette vente. Parfaitement représentatif du meilleur du travail de cet artiste, l’ensemble proposé est unique à ce jour. Plusieurs des œuvres présentées ont d’ailleurs fait l’objet d’expositions comme la rétrospective Joannès Drevet au Musée Faure d’Aix-les-Bains en 1998 ou sont reproduites dans la monographie par Roger Lucas dont un exemplaire sera remis aux futurs acquéreurs de la vente. Sur les cimaises : Place Saint-Léger à Chambéry, aquarelle située et datée 1923, attendue entre 150 et 200 €, mais aussi Quai de Saône à Lyon, aquarelle signée et datée 1922, estimée entre 100 et 120 €, ou encore ce Train à Culoz daté de 1926, pour lequel il faudra engager 120 à 140 €. Philippe Jayet

Hôtel des Ventes Lyon 9e, Maître M. Milliarède, samedi 23 avril à 14 h 30, catalogue complet et horaires d’expositions sur www. etude-milliarede.com

Mobilier et objets d’art à Villefranche Mobilier et objets d’art, le 23 avril sous le marteau de Maître Gérald Richard. Au catalogue, l’attention se porte sur La harde de Louis Maximilien Fiot (1886-1953), importante épreuve en bronze à patine brune signée en creux sur la terrasse, pour une estimation établie entre 5 000 et 6 000 €, mais également sur Atala délivrant l’indien Chacas, une très belle pendule en bronze ciselé et doré ornée d’un bas-relief illustrant la mort d’Atala, pendule à cadran émaillé signé Veibel à Lyon vers 1820, pour laquelle on attend 2 000 à 2 500 €. Côté peinture, à noter encore une paire de portraits représentant un homme en armure et une femme en robe de soie, huiles sur toile de l’école française du XVIIIe siècle estimées 2 000 / 3 000 €. Hôtel des Ventes de Villefranche-sur-Saône, samedi 23 avril à 14 h 30, catalogue complet et horaires d’expositions sur www.guillaumot-richard.com

Appareil photo Leica M6 Série Spéciale, adjugé 4 230 € (frais inclus)

L’argentique conserve ses inconditionnels ! La preuve le 26 mars dernier sous le marteau de Maître Madeleine Milliarède, avec l’adjudication à 4 230 € (frais inclus) pour un appareil photographique de marque Leica modèle M6 équipé d’un objectif Summilux-M 50mm. Estimé au départ entre 3 000 et 3 500 € par André Berthet, cet appareil faisait partie d’une série spéciale plaquée platine et habillage en peau de kanung proposée lors du 75e anniversaire de la marque. Dans la même vente, Coraline nue à la cigarette, photographie de Marcel Lombard prise en 1956, trouvait preneur à 278 € (frais inclus) tandis que ce Nu de dos sur les toits de Villeurbanne, tirage de René Basset réalisé en 1957 pour la couverture du journal Libération, était enlevé à 850 € (frais inclus). Aux Brotteaux le 31 mars, quelques belles adjudications également, comme ces 23 500 € (frais inclus) portés sur une belle commode galbée d’époque Régence dont on attendait seulement 1 500 à 2 500 €, ou encore ce globe terrestre de voyage recouvert de papier gravé et aquarellé, travail anglais du XVIIe siècle, estimé au départ entre 500 et 800 € mais pour lequel divers amateurs ont croisé les enchères jusqu’à… 26 000 € (frais inclus).

culture samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

Style

ART

DE VIVRE

Pantone a tranché : 2016 sera pastel ou ne sera pas ! Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas une, mais deux couleurs qui ont été retenues par la référence nationale pour rhabiller vos intérieurs. Subtiles et complémentaires, Rose Quartz et Serenity évoquent à la fois la douceur et la détermination, le réconfort et l’apaisement. Un duo de choc pour une déco chic, qui se décline à l’infini… sur vos murs jusque dans votre dressing.

Charlotte Mounard

CURE DE JOUVENCE. En associant les vertus de la Rose des Alpes à sa technologie exclusive « made in Switzerland », la marque genevoise Chlorys décline 8 lignes de soins spécifiques et ciblées pour toutes les peaux. Idéal pour se refaire une santé avant l’été.

VÉLO, BOULOT, DODO. Irrésistible avec son petit panier, la jolie bicyclette citadine conçue par Specialized se pare de corail pour le printemps. Pour le boulot ou même pour un shopping express, on n’a pas peur de sortir ses gambettes et se faire reine de la petite reine.

Chlorys, de 95 € à 109 €

Specialized, 599 €

SEE YOU. Plug & See, jeune start-up lyonnaise créée en 2015, propose près d’un millier de montures compatibles avec une seule paire de verres. Un système astucieux et ludique qui permet, enfin, de changer de lunettes comme de chemise ! Plug and See, de 80€ à 150€

BOUTIQUE

LE RETOUR DU BOSS Tout nouveau tout chaud ! Depuis le temps qu’on l’attendait, Hugo Boss ouvre sa première succursale lyonnaise. Installée sur 3 étages en plein centre, l’enseigne – 12e boutique hexagonale du leader du prêt-à-porter – a été totalement repensée pour une approche à 360° de la mode et de la distribution du luxe. Il ne s’agit rien de moins que « le renouveau à grande échelle de la marque au niveau de son repositionnement, comme de sa stratégie mondiale ». On a hâte de voir ça. Hugo Boss, 9 place des Jacobins – Lyon 2e

EN ROSE ET MAUVE

tourisme

bande dessinée

Saône-et-Loire : le bonheur est dans le pré

Gauguin vs van gogh

Entre Loire et Saône, goûtez au plaisir de l’escapade fluviale

Veaux, vaches, cochons et, de temps en temps, deux ou trois troupeaux de moutons. La Saône-et-Loire, c’est cela. Et bien plus encore. Plaisir de flâner entre les vignes, gravir les collines du parc naturel du Morvan ou s’imprégner d’histoire au cœur de l’abbaye de Cluny… Le département offre pléthore de secrets qui ne demandent qu’à être révélés. Tel est, en tout cas, l’objectif de Destination Saône-et-Loire. « Je ne le cache pas : pour moi, notre territoire est sous-estimé. On le découvre une fois qu’on y est, d’où notre souhait de donner envie aux gens de s’y installer », déclare Salima Benichou, responsable marketing territorial. En lançant l’opération Country Break, l’agence développe un tout nouvel axe touristique, ciblant particulièrement les 30 - 55 ans. Une première pour le département, habituellement timide en matière de communication. Le « 71 » ne manque pourtant pas d’attrait. En 2014, il était même le seul à abriter deux Grands Sites de France : le domaine archéologique de Bibracte, entouré de sa forêt mystérieuse, et les roches de Vergisson et Solutré, ces deux vaisseaux majestueux voguant sur un océan de vignes et surplombant une constellation de villages aux pierres dorés. Et que dire de la gourmandise au cœur de ce territoire épicurien par nature ? Il n’y a qu’à se rendre à Tournus pour en avoir le cœur net : cette petite ville de 6 300 âmes ne regroupe pas moins de quatre chefs étoilés ! Sans compter la vigne, bien sûr, une affaire si sérieuse que ses paysages sont classés « patrimoine culturel ». Les amateurs pourront aussi se laisser tenter par une excursion fluviale et suivre les méandres de la Saône jusqu’à Lyon, où l’on pénètre entre les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse. Ce lien tissé avec la capitale des Gaules n’a rien d’un hasard, la ville étant la cible principale des acteurs touristiques locaux. Une évidence, lorsque l’on sait que les Lyonnais sont de plus en plus nombreux à choisir Mâcon comme terre d’adoption.

ART

de vivre

C’est l’histoire d’un échec. D’une rencontre qui eut bien lieu, d’une collaboration qui aurait dû permettre aux deux hommes de s’enrichir au contact l’un de l’autre, mais qui tourne à l’incompréhension et annonce le drame à venir. Installé dans une maison jaune, ce jaune que l’on retrouve dans de nombreux de ses tableaux, Vincent Van Gogh s’ennuie à Arles. Il rêve de créer un atelier du sud avec Paul Gauguin. Le peintre finit par répondre à ces pressantes sollicitations et quitte la Bretagne pour arriver à l’automne 1888 chez Van Gogh. Autant celui-ci est spontané, fulgurant et éruptif, voire violent dans ses emportements, autant Gauguin est sur sa réserve et adopte une attitude quasi tutélaire avec le Hollandais. Quelques semaines suffiront à consommer la rupture entre les deux hommes. Gauguin fuyant littéralement ce compagnonnage. Le fameux épisode de l’oreille coupée de Van Gogh intervient à ce moment-là. Ce Gauguin, du scénariste Patrick Weber et de Nicoby au dessin, rejoint la collection des éditions Glénat consacrée aux Grands peintres. L’ambition n’est pas de raconter la vie entière des artistes, mais de se concentrer sur un moment crucial de leur vie. L’album a été baptisé Gauguin, il pourrait aussi bien s’appeler Van Gogh, tant ils se partagent la vedette. Les pages documentaires qui closent l’album résument la vie d’un véritable aventurier, participant même à la guerre de Crimée, qui ne démarre sa vie de peintre qu’à 35 ans avant de la terminer an Polynésie. De la matière pour plusieurs autres albums. © Nicoby

Libre comme l’air, un soleil radieux et une famille qui ne tient plus en place… Et si, ce week-end, on allait faire un tour du côté de la Bourgogne ?

Evasion

Mathieu Ozanam

Gauguin, portrait de l’artiste au Christ jaune, Nicoby et Patrick Weber, Glénat, 14,50 €

Charlotte Mounard art de vivre samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

ART

de vivre

Bien-être Santé

alimentation

médicaments falsifiés : répression à la traîne

Fraîcheur scandinave

Face au développement du trafic des médicaments falsifiés dans le monde, l’Académie vétérinaire de France ainsi que les Académies de médecine et de pharmacie rappellent « l’impérative nécessité de lutter contre ce fléau ».

Dans un rapport commun, les trois académies dénoncent l’inertie des autorités mondiales dans la répression du trafic des médicaments falsifiés. Pourtant ces derniers entraînent un préjudice grave pour les malades privés d’un traitement efficace. En effet dans 60 % des cas, aucun principe actif n’est retrouvé dans ces produits. Ils peuvent aussi être sous-dosés et à l’origine d’échecs thérapeutiques dramatiques. Ces « médicaments » sont également parfois dangereux, en raison

de la présence de composés toxiques. Les académies citent l’exemple de l’éthylène glycol (un antigel hautement toxique) retrouvé dans des sirops contre la toux ! Ce fléau gagne par ailleurs du terrain. « On évoque des taux de 20 % à 30 % du marché pour l’Afrique sub-saharienne et l’Asie du Sud-Est », indique l’Académie nationale de médecine. « Ils sont encore plus élevés dans les zones de conflit ». Les pays développés sont également confrontés à ce problème. Les Etats-Unis ont

Obésité : l’épidémie incontrôlable Selon des scientifiques britanniques, le monde comptait 641 millions d’obèses en 2014. Pour la première fois, ce chiffre dépasse celui des personnes souffrant de maigreur voire de sous-nutrition. Une tendance qui risque de prendre de l’ampleur. Le Pr Majid Ezzati et son équipe de l’Imperial College London ont analysé les dernières données épidémiologiques liées à l’obésité. Au cours des 40 dernières années, ce problème de santé publique a littéralement explosé. C’est simple, le nombre d’obèses était estimé à 105 millions en 1975 contre 641 millions en 2014. Dans le détail, un homme sur dix et une femme sur sept souffrent d’obésité ! En 2025, un cinquième de l’humanité pourrait être concerné… Selon les auteurs entre 1975 et 2014, l’incidence de l’obésité féminine est restée relativement stable au Japon et dans les pays de l’Union européenne. A l’inverse, les pays anglo-saxons enregistrent de fortes hausses. Et ceci pour les deux sexes. Ils concentrent à eux seuls 20 % du nombre d’obèses dans le monde. Dans le même temps, un autre problème de santé publique persiste. La sous-nutrition touche en priorité les pays les plus pauvres de la planète. A titre d’exemple, un quart de la population d’Asie du Sud en souffre tout comme 12 % à 15 % des personnes vivant dans les pays du centre et de l’est de l’Afrique.

samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016 art de vivre

par exemple mis en place un système d’alerte permettant à la fois la notification des cas relevés et la diffusion d’une information sur les incidents engendrés. Dans ce pays, la fraude concerne souvent des médicaments onéreux : anticancéreux, immunosuppresseurs. La France est pour l’instant épargnée. Cette exception s’explique en grande partie par la chaîne pharmaceutique très structurée et réglementée. Et bien entendu le système de couverture de l’assurance maladie ! En Europe, près de la moitié des médicaments vendus sur Internet en dehors des sites légaux seraient des faux. Dans ce domaine, l’Hexagone est clairement concerné. En effet, plus de 300 sites illégaux ont ainsi été répertoriés en France. Les académies recommandent à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de renoncer à « son attitude laxiste et de se doter de moyens renforcés pour un engagement réel, efficace et suivi ». Elles demandent également aux Etats d’alerter sans relâche l’opinion publique sur les risques inhérents à l’usage des médicaments falsifiés et d’inciter à éviter le recours aux achats sur Internet. Ces institutions rappellent enfin qu’une politique de prévention de ces trafics requiert un accès facilité aux médicaments pour les pays défavorisés.

A la tête de l’enseigne spécialisée Olsen, Eric Guggenheim n’hésite pas une seconde lorsqu’on lui demande ce qu’évoque pour lui la cuisine scandinave : « simplicité et naturel mais aussi finesse et diététique avec cette habitude de travailler le produit frais ». Comme le saumon ou le hareng bien sûr. Ces deux poissons riches en acides gras oméga 3 - bons pour le cœur, les vaisseaux et le cerveau - figurent parmi les incontournables dans les pays scandinaves. Qu’ils soient à la vapeur, poêlés, fumés ou proposés en marinade comme le délicieux Gravelax (ou Gravlax). Les mariages avec les épices fonctionnent aussi à merveille. Osez le hareng au curry, plat noble de Noël, au Danemark. Eric Guggenheim insiste également sur le tandem sucré-salé, « dans les sauces à base d’aneth ou avec les associations de légumes. Un saumon fumé peut ainsi être servi avec du chou, de la courge, de la betterave marinée et de la pomme de terre ». Et audelà du saumon et du hareng, la liste des poissons comporte aussi le flétan, l’anguille, la morue et encore la truite de mer. Tous peuvent également se retrouver à tour de rôle sur les fameux smorrebrod, une expression qui signifie littéralement « pain beurré », en danois. Mais cette traduction ne reflète absolument pas la richesse de ce qui est devenu un vrai mets. Avec le temps, la tranche de pain (de seigle par exemple) s’est épaissie et la couche de beurre, affinée. La star est la garniture. On y retrouve généralement une tranche de jambon, un poisson, ou des fruits de mer (crevettes…), des épices, quelques légumes et des condiments. Les smorrebrod se dégustent par exemple au déjeuner dans un ordre qui ne laisse rien au hasard : poisson, viande (bœuf, porc…), fromage. Et avec fourchette et couteau, façon « viking moderne ».

Gastronomie

ART

de vivre

léon de lyon 1, rue Pleney - Lyon 1er Tél. 04 72 10 11 12 - Ouvert tous les jours

une bistronomie étoilée L’incontournable restaurant Léon de Lyon, transformé en brasserie chic en 2008, fait partie intégrante du patrimoine gastronomique lyonnais, et ce depuis 1904 avec son fondateur, le Père Léon.

rafraichissant tzatziki en livrée de pain de campagne toasté. Le ton de la gastronomie est donné pour suivre avec un dos d’aiglefin snacké ou, si vous souhaitez « lyonnaiser », un mignon de cochon rôti. La cuisson est superbe, la tendreté exceptionnelle, l’écrasée de pommes de terre aux herbes parfumée. Quant au jus au romarin, il est tout simplement sublime de saveurs, de parfum et de réduction et n’a vraiment rien à voir avec

les poudres de l’agroalimentaire industrielle ! Poire Belle Hélène et son croustillant praliné ou crème brûlée à la vanille Bourbon sauront agrémenter ces agapes. N’oublions pas non plus de parler de cette très belle carte des vins, qu’ils soient de chez Georges Dubœuf ou d’ailleurs ! Vraiment le Léon de Lyon est une adresse gourmande incontournable dans la ville. Michel Godet

Jean-Paul et Fabienne Lacombe

Gisèle et Paul Lacombe réveillent cette belle endormie en 1949, année de naissance de Jean-Paul. Le prénom Léon en demeure l’enseigne comme pour mieux ancrer ce lieu gourmand dans l’histoire. Si depuis plus de 50 ans, Jean-Paul Lacombe endosse la veste de cuisinier, c’est en 1972 qu’il reprend, au décès de son père, les rênes du Léon déjà auréolé d’une étoile. Six années plus tard, la seconde arrive, comme une consécration gastronomique, un hommage à la cuisine lyonnaise. Par choix personnel, JeanPaul rend ses deux étoiles au guide rouge le 31 décembre 2007, et décide de transformer son Léon de Lyon en une brasserie aussi chic que gourmande. Heureusement pour ses amis et clients, le piano est toujours accordé et sonne toujours aussi juste. Le diptyque qualité des pro-

duits, cuissons justes et précises est plus que jamais au rendez-vous, avec une offre adaptée à une clientèle de tous âges. Ainsi, tous les jours, midi et soir, la formule Brasserie Gourmande vous propose à 22,30 € ou 25,50 € (2 ou 3 plats) des agapes de qualité dans l’esprit de Jean-Paul, sur le thème des Bistrots de cuisiniers. Rien n’est laissé au hasard dans ce cocon gourmand lyonnais, de l’accueil à l’assiette en passant par un service délicat (merci Karim), diligent et attentif, sans omettre le cadre qui, à lui seul, vaut le détour et s’assimile à un musée du bon goût. Dans cette formule bistronomique, il y avait une soupe de fenouil, toast et caviar d’aubergines ainsi qu’une délicate rillette de maquereaux avec son agréable et art de vivre samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016

ART

de vivre

Automobile

Volkswagen Caddy Alltrack : bucolique et voluptueux Cinq places, cinq ouvrants, 700 dm3 de coffre, le tout dans 4,40 m… Des rails de toit ajoutés de série ainsi que des dispositifs introuvables dans la catégorie complètent le portrait du Caddy Alltrack qui prend la place de la version Highline ayant déserté les lignes d’assemblage.

Comparé aux Citroën Berlingo, Ford Tourneo Connect, Fiat Doblo, confronté surtout au Renault Kangoo et au Mercedes Citan Tourer, son cousin doublement germain, ce Caddy dernier cri se prévaut d’une écrasante liste de dispositifs exclusifs. De série, il incorpore régulateur de vitesse adaptatif, freinage d’urgence en ville, airbags tête et rideaux, détecteur de fatigue, GPS + guide + informations (météo, parking, prix du carburant, info trafic). Au catalogue des options, Volkswagen ajoute la caméra de recul (282 €) et les feux à gestion automatique (160 €). Hors ces avantages distinctifs, le Caddy Alltrack sort d’usine avec aide au démarrage en côte, freinage

automatique en descente hors bitume, surveillance périmétrique, climatisation, volant multifonction et radar de recul. Les fleurons de la technologie de Wolfsburg. Des boites soit manuelles 5 ou 6 rapports, soit DSG6 ou DSG7 s’adaptent aux six motorisations disponibles. Unique chez les vans compacts, le client choisit entre traction avant ou 4Motion. Et là, il bénéficie du système Haldex le plus abouti de 5e génération. Deux roues motrices ou quatre, l’Alltrack exhibe les attributs du baroudeur : élargisseurs d’ailes, jantes de 17’’ sous arches noires, insistants bas de caisse, boucliers noirs. Le pédalier qui associé métal poli et caoutchouc antidéra-

samedi 16 avril | vendredi 22 avril 2016 art de vivre

pant survole un tapis de sol non seulement griffé Alltrack mais encore bordé de surpiqures.

Une chaise capitonnée plutôt qu’un transat Dans le compartiment arrière au vitrage surteinté, VW a préféré trois sièges individuels d’égale largeur à une banquette, et les occupants côté porte coulissante disposent d’une tablette escamotée dans le fauteuil devant eux. A l’avant, l’accoudoir central s’ajuste en profondeur et en hauteur. Conducteur et passager se sentent installés sur une chaise capitonnée plutôt que dans un transat. Inclinable, le dossier s’éloigne peu de la verticale. Irrépro-

chable pour la route, inadéquat pour la sieste. En agglomération, l’Alltrack zone et se gare sans plus d’embarras qu’une berline de sa taille. Hors la ville, il se révèle un peu plus ferme, un peu plus sonore. La caisse fait oublier sa hauteur et les virages s’enchaînent sans notable prise de gîte. Le modèle 4Motion dévoile en quelques tests les avantages de la transmission intégrale. Sur terre avec cailloux, il escalade les monticules jusqu’au sommet sans la nécessité de solliciter le 2.0 TDI au dessus de 1.800 t/m. Au même endroit, l’Alltrack traction avant renonce à mipente : au lieu de tracter, ses roues antérieures creusent la piste. Immobilisé en côte sur asphalte inondé, le Caddy 4Motion redémarre avec un à-coup comme si les roues avaient patiné sur un quart de tour mais il prend aussitôt de la vitesse en ligne. Face au même défi, le Caddy traction avant bataille un moment sur place avant de progresser en zigzag. Le 2.0 TDI développe 102, 122 ou 150 ch, les deux dernières puissances proposant le système 4Motion, mais ce VW fonctionne aussi à l’essence avec un TSI 1,4 de 125 ch. Si la gamme Caddy attaque à 16 200 € en utilitaire, l’Alltrack s’affiche de 27 250 à 36 208 € (diesel à partir de 28 080 € et 4Motion à 32 200 €) car ce modèle aborde le marché français uniquement en déclinaison « family van ». Un véhicule de niche. Michel Molame

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ACTUALITES IMMOBILIER D’ENTREPRISE

2 M€ pour le chantier des Ateliers Weiss à Saint-Etienne Devant l’intérêt croissant du public pour la fabrication de ses produits, le chocolatier Weiss a souhaité édifier un espace – les Ateliers Weiss –. accolé à l’usine et dédié à la découverte de ses métiers et de ses savoir-faire. Dans le quartier du Pont-de-l’Ane à Saint-Etienne, les travaux commencés en octobre dernier vont bon train pour permettre une ouverture durant l’automne. Dans cet espace en construction, les visiteurs pourront accéder librement au rez-de-chaussée où ils retrouveront la boutique, des expositions et un espace de restauration. A l’étage, une passerelle permettra aux visiteurs de surplomber les ateliers de fabrication de la chocolaterie. La maison Weiss a investi plus de deux millions d’euros dans ce projet, porté, concernant la maîtrise d’œuvre, par l’architecte stéphanois

Dominique Vigier. Les entreprises, en majorité locales, travaillent actuellement sur les menuiseries intérieures de ce grand espace vitré, accolé à l’usine. L’entreprise montbrisonnaise Blanchet, spécialisée dans la charpente, la menuiserie, la métallerie et la rénovation de monuments historiques, réalise la charpente métallique du bâtiment, mais aussi la rampe chaudronnée qui mène à l’étage. La rampe, tout comme de nombreux éléments du projet, et le bâtiment lui-même, est réalisée tout en courbes ; un clin d’œil à la rondeur du chocolat et du ruban, symbole de la marque stéphanoise. Groupe Tout Lyon