Tm 91 fr by TRANSPORTMEDIA

Le magazine du décideur

JANVIER 2017

PARAÎT 5 FOIS PAR AN EN JANVIER, AVRIL, JUIN, SEPTEMBRE ET NOVEMBRE • BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X • AUTORISATION : P2A6244

16E ANNEE N°91

7e édition du rendez-vous bruxellois

ILS SONT TOUS LÀ ! • CASE STUDY - VAN OSSELAER PETER & CO • TEST - SCANIA S730, DREAM OF THE ROAD

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TRANSPORT Management

sommaire

PANORAMA Chez Choffray, le virus du dépannage-remorquage est familial.

PORTRAIT Anouchka Chodorowskyj, chauffeur chez Jencar (Welkenraedt) : « Réussir une manœuvre délicate sous les yeux de machos qui attendent que je me plante, c’est carrément grisant. » (p.8) Christophe Mampaert (28), jeune transporteur, a partagé avec nous ses premières expériences dans le secteur. (p.10)

Spotlight La taxe kilométrique, le besoin d’efficacité accrue, la pénurie de personnel, l’écologisation du secteur : 2016 fut une année pleine de défis, comme le sera 2017.

colophon éditeur responsable

gérants managing director

CASE STUDY Peter Van Osselaer porte un regard lucide sur son entreprise et sait très bien ce qu’il doit faire pour la gérer sainement.

TEST Scania S730: La question centrale : le nouveau Scania est-il vraiment meilleur que son prédécesseur ? La réponse est : oui.

CATALOGUE DU SALON p.35 : Infos pratiques p.37 : Tour des marques p.43 : Autres exposants p.56 : Plan du salon et liste des exposants

Christophe Duckers Transport Media Center - Half Daghmael 1K, 3020 Herent tél. +32 (0)16 22 11 31 info@transportmedia.be - www.transportmedia.be Christophe Duckers & Philippe Quatennens Christophe Duckers

Rédaction Directeur de la rédaction Rédaction final Collaborateurs

Photografie

Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be Yannick Haesevoets - yannick.haesevoets@transportmedia.be Frédéric Willems, Philip De Paepe, Luc De Smet, Grégory Livis, Guillaume Maris, Tom Mondelaers, Erik Roosens, Claude Yvens, Christel Cluyten, Kristof Winckelmans, Jean-Michel Lodez et Timothy Vermeir. Erik Duckers, Alexander von Buxhoeveden, Georges De Coster

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Sales & Marketing project manager project executive marketing

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Veerle Goossens - tél. +32 (0)16 22 11 31 veerle.goossens@transportmedia.be Ludo Vranken - tél. +32 (0)16 22 11 31 ludo.vranken@transportmedia.be Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be

TRANSPORTMEDIA 2017

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Spotlight : les utilitaires légers en vedette à Bruxelles Case Study : Saint-Trond voit la vie en vert Test : au volant du VW Crafter, International Van of the Year.

Dépannage Choffray

L’artillerie lourde I

nstallé à Vielsalm, le dépanneur de poids lourds Vincent Choffray occupe une dizaine de personnes et réalise environ 400 interventions par an, autant en Belgique qu’à l’étranger. Petite immersion dans le quotidien de ce métier que l’Ardennais pratique avec une passion, une rigueur et un matériel hors normes. Jean-Michel Lodez - Photos : Erik Duckers

Chez les Choffray, le virus du dépannageremorquage est familial. Ancien chauffeur routier et pompier professionnel, Vincent Choffray a créé son entreprise dans les années ‘90. Depuis, il a enrôlé son épouse et sa fille dans les bureaux. Quant à ses deux fils, l’un est membre à part entière de l’équipe d’intervention et l’autre n’attend que d’avoir l’âge requis pour suivre la même voie. Pas celle d’un simple dépanneur. Celle d’un dépanneur pour poids lourds. La nuance est de taille.

« Si le véhicule s’est renversé ou est tombé dans un endroit difficile d’accès, nous devons en plus de la dépanneuse envoyer sur place l’une de nos grues », nous explique Vincent Choffray. « Comme il n’est pas rare que les tracteurs, porteurs ou semis accidentés soient impossibles à remorquer, il faut les charger sur d’autres véhicules permettant leur transport. Ensuite, si le contenu d’une semi s’est déversé sur la chaussée, nous devons être en mesure de le récupérer. Ici l’intervention dépend de la

5 4 Panorama

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Transport

Même si cela s’avère parfois bien utile, des moteurs surpuissants ne sont pas toujours indispensables dans cette activité de dépannage. Pourtant, la cavalerie est au rendezvous dans chacun des véhicules d’intervention de Vincent Choffray et les cabines sont hyper luxueuses. En tant qu’amoureux du camion, on ne se refait pas...

C’est dans un petit atelier à côté de ses bureaux et de l’atelier mécanique que Choffray fabrique lui-même ses dépanneuses. S’il peut construire un nouveau hall à côté de son garage actuel, cette activité pourrait prendre une autre dimension.

Vu la spécificité de son activité et le degré de technicité qu’il a développé, Vincent Choffray intervient partout en Belgique. 50 % de ses dépannages s’effectuent même en dehors du pays : en Allemagne et au Luxembourg tous proches mais également en France, où il a développé un solide réseau de partenaires, et ailleurs en Europe.

nature de la marchandise, du fait qu’elle soit ou non récupérable et des instructions des assurances ou des autorités. Selon les cas, elle est chargée et évacuée via notre semi bâchée ou par containers. DES MACHINES ET DES HOMMES En fonction de sa complexité, une intervention peut rapidement s’étendre sur une demi-journée voire une journée complète et mobiliser un certain nombre de personnes qu’il n’est pas facile de

Les volets qui renferment l’outillage nécessaire à un remorquage se trouvent côté droit afin que le dépanneur puisse se servir sans danger lorsque la dépanneuse est immobilisée sur le bord de la route. Ceux côté gauche sont réservés au matériel à utiliser en cas d’accident, lorsque la chaussée est en général fermée...

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4 Panorama

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Tous les éléments de cette dépanneuse ont été réalisés dans les ateliers de Choffray. Intervenir avec du matériel qu’elle a fabriqué est pour l’entreprise la meilleure manière d’être certaine de disposer des outils parfaitement adaptés à ses besoins.

C’est notamment sa capacité à prendre en charge tous les aspects du dépannage, en combinaison avec les services de secours lorsque c’est nécessaire, qui fait de Choffray un interlocuteur privilégié lorsqu’il faut intervenir sur un lieu d’accident.

Lorsque Choffray est appelé sur un lieu d’accident, le dépannage peut rapidement nécessiter la mise en route d’un véritable convoi de véhicules d’intervention.

Le parc moteur de dépannage de Choffray est impressionnant. Démesuré ? « Si aujourd’hui, vous voyez nos véhicules au garage, il arrive qu’ils soient pratiquement tous sollicités en même temps. Je me souviens d’un jour où nous sommes intervenus sur 7 accidents simultanément. Notre capacité à ne laisser personne sur le bord de la route peut clairement faire la différence. »

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recruter. Les ficelles du métier s’apprennent sur le tas. Néanmoins, les poids lourds étant de plus en plus complexes, un bon bagage est devenu essentiel pour pouvoir parfois simplement débloquer un camion immobilisé. L’IFAPME propose une formation efficace de réparateur poids lourds par laquelle passent désormais les dernières recrues de Vincent Choffray, dont son propre fils. « Il y a clairement davantage d’accidents qu’avant, constate V. Choffray. D’un côté, il y a de plus en plus de véhicules sur nos routes, ce qui augmente le risque. Par ailleurs, en cherchant à travailler toujours moins cher, le secteur est confronté à une forte baisse de la qualité moyenne des chauffeurs. Enfin, depuis l’avènement du GPS, nous devons régulièrement récupérer des camions coincés sur des routes inadaptées ou dans les bois... » DO IT YOURSELF Le dépannage n’occupe pas pour autant les troupes de Vincent Choffray à temps plein. Comme chaque membre de l’équipe est polyvalent, l’entreprise propose d’autres activités : la réparation de poids lourds, les travaux sur systèmes hydrauliques, la soudure, la location de grues. Choffray dispose également du statut de constructeur qui lui permet de fabriquer lui-même les dépanneuses qu’il utilise. Le développement qu’a connu son entreprise est impressionnant mais Vincent Choffray ne compte pas en rester là. Il espère construire dès le printemps prochain un nouveau bâtiment dans le prolongement

19 Topics

LES DÉPANNAGES CHOFFRAY COTÉ FLOTTE 1 Volvo FH16 660 8x2 1 Volvo FM 300 4x2 avec plateau 1 Scania T580 6x4 avec grue Copma de 34 t/m 1 Scania 143E V8 8x4 1 Scania 164G 580 V8 avec grue Effer de 52 t/m 1 tracteur Scania R500 6x2 1 Mercedes-Benz Actros 26.51 6x2 avec grue Palfinger 21 t et plateau coulissant 1 grue Liebherr LTM 1160 1 grue Liebherr LTM 1090/2 1 grue Liebherr LTM 1170 1 grue Liebherr LTM 1130 1 Bobcat avec bras télescopique de 12 M 1 tracteur Terberg 1 chariot élévateur Yale (2,5 t) 1 semi surbaissée, directionnelle et extensible Nooteboom 1 semi bâchée avec ridelles en alu, fosse à bobine et toit ouvrant 1 semi-remorque crochet porte-container 1 camionnette atelier Citroën Jumper 1 pick-up Toyota Hilux 5 camionnettes de dépannage de son garage. Celui-ci lui permettra de donner une autre dimension à son activité de constructeur. La création d’une nouvelle dépanneuse sur base de la dernière génération de Scania est d’ailleurs dans ses cartons. Une 8x4 de 800 ch avec une grue de 80 t/m. Vincent Choffray n’a qu’une hâte : que le constructeur commercialise le modèle...

Édito

Tableau de bord : le marché 2016

Deux (re-)naissances et un anniversaire

L’année 2016 sera largement positive pour les immatriculations de véhicules utilitaires (plus de 3,5 t) en Belgique. Et 2017 pourrait bien prolonger la tendance, boostée qu’elle sera par le salon de Bruxelles.

5.392

Avec 5.392 immatriculations, les tracteurs affichent une progression de 18,89 %.

« L’introduction de la taxe kilométrique a poussé les transporteurs à acheter des véhicules Euro 6 plus intéressants par rapport à ce prélèvement. » Christophe Dubon, Conseiller RP & Image, FEBIAC.

Ce que TRANSPORTMEDIA met à la disposition de la communauté « transport » : • 2 magazines - TRUCK & Business (grandes entreprises, chargeurs ; 10.000 exemplaires) - TRANSPORT Management (petites et moyennes entreprises, patrons-chauffeurs ; 15.000 exemplaires) • 1 émission de télévision (TRANSPORT.TV sur Kanaal Z ; 300.000 téléspectateurs) • 1 site web (www.transportmedia.be; plus de 30.000 visiteurs sur le dernier mois) • 1 e-newsletter hebdomadaire (plus de 18.000 adresses mail) • 1 événement (Transport & Logistics Awards ; plus de 1.200 personnes) • 1 compte Twitter (plus de 1.600 followers) • 1 compte Linkedin • 1 profil Facebook • 1 channel Youtube • 1 équipe qui vous est entièrement dévouée !

IMMATRICULATIONS DE TRACTEURS NEUFS (PAR MARQUE / FEBIAC – FIN NOVEMBRE)

RENAULT 277

AUTRES 15

IVECO 328

VOLVO 1283

SCANIA 735

MERCEDES 736

DAF 1144 MAN 870

Pour vous faire découvrir cela, nous vous attendons à deux événements majeurs du début 2017. D’abord, le salon « Truck & Transport », où nous implanterons notamment un « Live Studio » sur notre stand. Les « Transport & Logistics Awards » (*) ensuite qui, le 23 février à Tour & Taxis, réuniront les 1.200 acteurs du transport belge et qui fêteront les 25 ans du « Transporteur de l’Année ». De là à dire que des surprises vous y attendront, il n’y a qu’un pas... que vous pouvez allégrement franchir !

IMMATRICULATIONS DE CAMIONS NEUFS (> 3,5 T) (PAR MARQUE / FEBIAC – FIN NOVEMBRE) 2016

2015

DIFFERENCE

MERCEDES

719

20,10%

627 18,79%

14,67%

VOLVO

584

16,32%

517 15,49%

12,96%

MAN

539

15,06%

470 14,08%

14,68%

DAF

502

14,03%

402 12,05%

100

24,88%

IVECO

496

13,86%

539 16,15%

-43

-7,98%

SCANIA

298

8,33%

268

8,03%

11,19%

RENAULT

267

7,46%

244

7,31%

9,43%

AUTRES

173

4,84%

270

8,09%

TOTAL 3578

3337

Les équipes tournent à plein régime. Les idées fleurissent. Les projets prennent forme. Les partenaires nous font confiance. Six mois après la reprise de MMM Business Media par TRANSPORTMEDIA, c’est un bilan sans aucune ombre que nous sommes heureux de dresser. Avec une vérité qui se dégage clairement : la complémentarité entre les deux entités est évidente. Tant au niveau des équipes qu’à celui des produits. Ainsi, le salon Truck & Transport de janvier sera le berceau du repositionnement - d’une nouvelle naissance, serait-on tenté d’écrire - de nos deux magazines phares en transport. TRUCK & Business est ainsi le magazine d’analyse, d’enquête, de gestion : adressé aux plus grands transporteurs belges, il l’est aussi à leurs clients, les chargeurs, et sera fort de la volonté d’instaurer un dialogue constructif entre ces deux branches de notre secteur. Quant à TRANSPORT Management, il s’adresse en priorité aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux patrons chauffeurs, éternels oubliés de la sphère communicationnelle du transport. Doté d’un format plus grand et plus orienté « lifestyle », il fera la part belle aux reportages sur le terrain, aux expériences humaines,... tout cela au travers d’une attention particulière accordée à la photographie.

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Christophe Duckers Directeur de la rédaction. (christophe.duckers@transportmedia.be) (*) Pour toute information ou réservation (de table ou de place), envoyez un e-mail à info@transportmedia.be.

Anouchka Chodorowskyj, chauffeur chez Jencar (Welkenraedt)

La route dans la peau U

ne interview un vendredi soir pluvieux de décembre, dans un zoning industriel en bordure d’autoroute, ce n’est à priori pas le scénario idéal pour débuter un week-end… Après une heure de discussion à bâtons rompus avec Anouchka Chodorowskyj, femme chauffeur et fière de l’être, je me dois de revoir mon jugement. Mais que vient faire une femme, jeune et charmante, dans ce milieu ? Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be

« Je suis tombée dedans quand j’étais petite », débute Anouchka Chodorowskyj. « Mon père était chauffeur routier international. A l’âge de huit ans, il m’a fait monter dans son camion pour la première fois. Une révélation ! » Haute comme trois pommes, Anouchka en était déjà convaincue : un jour, elle prendrait à son tour le volant de son camion pour parcourir les routes d’Europe. Quelles que soient les difficultés de parcours… TRACER SA VOIE « Mes parents connaissaient les contraintes du métier, avec papa sur la route toute la semaine et maman pour assumer seule le quotidien de la famille. Je ne dois donc pas vous expliquer que mon choix ne les a pas fait bondir de joie… Mais ma décision était prise, malgré mon jeune âge. Pour mes études secondaires, j’ai réussi à les convaincre de m’inscrire en mécanique automobile, une filière pourtant typiquement masculine. Je voyais ces études

comme une corde supplémentaire à mon arc, la mécanique étant complémentaire à ma future profession ». Une fois son diplôme de secondaire en poche, Anouchka s’inscrit au Forem pour passer son permis poids lourd. Ici aussi, elle est la seule femme du groupe. « Etre

plongée dans un milieu masculin depuis l’adolescence, ça forge le caractère. Et cela m’aide aujourd’hui encore face à l’attitude machiste ou rétrograde d’autres chauffeurs, ou dans certaines usines. » Notre femme chauffeur reconnaît également qu’elle se sent à sa place dans le milieu qu’elle a

LA COMPAGNIE DES MACHOS « Ce n’est quand même pas facile tous les jours », confie Anouchka. « Récemment, j’arrive chez un client et mets mon camion sur la bascule. Je vais au bureau signaler mon arrivée et on m’accueille en me demandant ce que je fais là et me disant que je ferais mieux d’être dans ma cuisine pour préparer de bons petits plats pour mon homme… Quand j’entends de telles réflexions, cela me met hors de moi. On est quand même au 21e siècle, non ? Faut évoluer, les gars ! » Sous des abords réservés et malgré son jeune âge, la demoiselle a déjà donné pas mal de fil à retordre à des collègues masculins qui voulaient l’empêcher de faire son métier correctement. « J’ai déjà mis mon camion en travers d’un site Arcelor-Mittal pour bloquer un chauffeur qui voulait en imposer à la petite jeune, et prendre mon tour. Je peux vous garantir que l’affaire a été vite réglée ! », raconte-t-elle avec le sourire. « Et j’assume pleinement ma féminité. Réussir une manœuvre délicate sous les yeux de machos qui attendent que je me plante, c’est carrément grisant. »

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Transport

« J’assume ma féminité. Réussir une manœuvre délicate sous les yeux de machos qui attendent que je me plante, c’est carrément grisant. »

choisi. « J’ai plus d’amis que d’amies. Il faut dire que je ne déconnecte pas souvent, même après une journée bien chargée. Ou alors pour parler de moto… », plaisante-telle. DES JOURNÉES DE MINISTRE Chauffeur depuis environ 4 ans, Anouchka Chodorowskyj travaille principalement en Belgique et en Allemagne, et remplace parfois un collègue pour une mission de plusieurs jours. « Je me suis ainsi rendue en Tchéquie et j’ai vraiment apprécié les heures passées seule au volant, la sensation de liberté. Le soir, sur les parkings, je prends plus de précautions que les chauffeurs masculins, par exemple en fermant les rideaux de mon tracteur avant d’allumer la lumière, mais je n’ai jamais rencontré de problème. L’ambiance dans les relais routiers est souvent très familiale. Entre chauffeurs, on taille aussi volontiers une bavette quand on doit attendre son tour avant de pouvoir charger ou décharger. » En général, Anouchka monte dans son camion entre 3 et 4 heures du matin, pour revenir entre 12 et 15 heures plus tard, en fonction de ses ordres de mission et des aléas du trafic. Elle prend son camion le lundi matin au dépôt de Welkenraedt pour le ramener le vendredi soir. « C’est un métier difficile, pas vrai ? », me lance-t-elle. « Mais c’est avant tout une passion. Et chez Jencar, mon patron et mes collègues sont aux petits soins pour moi. Quand je suis malade, ils me téléphonent pour m’obliger à me reposer, car ils me connaissent et savent que je vais tout faire pour quand même aller bosser. Ce sont un peu mes grands frères. » UNE ÉTOILE DANS LES YEUX « Mon camion, c’est ma raison d’être, un vrai bonheur au quotidien. Je l’adore, mon Renault Trucks T 520 ! Il faut dire qu’il possède un équipement plus que complet, et qu’il est particulièrement bichonné par mon patron, qui possède une carrosserie

UNE VIE DE FAMILLE Anouchka Chodorowskyj sait déjà qu’elle devra un jour faire le choix entre sa vie professionnelle et sa vie de femme. « Je n’imagine pas de prendre le volant au petit matin en laissant mon enfant derrière moi. Je sais ce que mon père a manqué en étant absent toutes les semaines, et je n’ai pas envie de passer moi aussi à côté de tous ces moments. Je connais des femmes chauffeurs qui ont des enfants, mais je ne comprends pas comment elles arrivent à combiner harmonieusement leurs deux vies… La décision sera difficile, mais je la prendrai quand le moment sera venu. » industrielle, en plus de l’entreprise de transport. A part des rideaux et une plaque avec mon prénom, je n’ai rien eu à y ajouter. Mais je rêve depuis toujours d’un Mercedes… » Et ça tombe bien, son patron le lui a promis : son prochain véhicule portera une étoile sur la calandre. « Mais je compte bien parcourir de nombreux kilomètres avec mon fameux T 520, que je vais utiliser pendant encore deux ans. » Au volant, Anouchka Chodorowskyj se définit comme courtoise. « Les chauffeurs qui, comme moi, aiment leur job ont un rôle à jouer par rapport aux autres usagers de la route. Nous devons faire fi des difficultés pour donner la meilleure image possible du métier. Les gens ne se rendent pas compte de notre quotidien, ni de la place que le transport joue dans notre

Anouchka avait huit ans quand elle a décidé de devenir chauffeur routier.

économie. Il suffit pourtant de voir la pagaille provoquée par les quelques jours de grève au moment de l’introduction de la taxe kilométrique pour s’en rendre compte. » Avec son futur Mercedes, Anouchka espère bien avoir l’opportunité de parcourir les pays scandinaves, destination rêvée de nombreux chauffeurs. « Aller dans les pays du sud ne m’intéresse pas. Je veux découvrir le grand nord avec mon futur bahut. » Son patron sait ce qui lui reste à faire s’il veut fidéliser sa meilleure chauffeur… Anouchka Chodorowskyj est très satisfaite de son Renault Trucks T 520 full option, « un vrai bonheur au quotidien. »

Transport

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Parole à la nouvelle génération

« Je préfère avancer à mon rythme plutôt que me précipiter et me casser la figure »

a Belgique fait face à un sérieux déficit de chauffeurs. C’est pourquoi la ministre flamande de l’Enseignement Hilde Crevits (CD&V) va investir dans la formation de chauffeurs poids lourd dans le secondaire. Cette formation est actuellement hors de prix pour les écoles, qui ont dès lors tendance à la négliger. Christophe Mampaert (28), jeune transporteur, a partagé avec nous ses premières expériences dans le secteur. Yannick Haesevoets - yannick.haesevoets@transportmedia.be

Dans le secteur du transport, les jeunes se comptent sur les doigts de la main. Pourtant, vous êtes l’un d’eux ? Christophe Mampaert : À 28 ans, je suis effectivement un jeune transporteur. J’ai grandi aux côtés d’un paternel qui était lui aussi transporteur indépendant. En 2000, il a lancé sa société de transport et faisait la route notamment vers l’Espagne, la France et l’Angleterre. J’ai donc contracté le virus très jeune et aujourd’hui, je fais ce que j’aime : gérer ma propre entreprise de transport. Ce secteur n’est pas réputé facile. Quel est votre avis ? Chr. Mampaert : En Belgique, le secteur du transport est sur la corde raide. Les transports internationaux sont désormais hors de portée. Et la redevance kilométrique nous a imposé un changement dramatique.

Comme je n’ai démarré ma société qu’en février (“Mampaert Christophe”, ndlr), j’ai pu travailler deux mois avec l’Eurovignette, qui était beaucoup plus facile pour tout le monde. Saviez-vous déjà ce que vous alliez faire pour compenser cette redevance ? Chr. Mampaert : J’ai pratiquement réagi au quart de tour. J’ai calculé combien elle allait me coûter, puis de quelle manière j’allais pouvoir la répercuter sur mes factures. La redevance kilométrique reste bien sûr un point noir, mais pour l’instant, je suis enchanté de mes 10 premiers mois en tant que transporteur indépendant. Avez-vous parfois douté de votre choix ? Chr. Mampaert : Il m’est arrivé de me demander dans quoi je m’étais embarqué. Mais trépigner sur place n’a jamais fait avan-

« À un moment donné, je me suis demandé dans quoi je m’étais embarqué », confie le jeune transporteur.

cer personne. Pour l’instant, mon entreprise n’est pas encore en croissance, mais cela ne fait pas un an que j’ai démarré. Je ne suis pas non plus partisan d’un essor trop rapide. Je préfère avancer à mon rythme plutôt que me précipiter et me casser la figure. Tout le monde connaît l’histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf. C’est une chose que je veux éviter à tout prix. À quoi avez-vous pensé hier avant de vous endormir ? Chr. Mampaert : Je me suis demandé si j’étais un bon père et mari. J’ai une épouse et deux petites filles qui aiment que leur papa s’occupe d’elles. Mais les journées d’un jeune entrepreneur sont parfois trop courtes. Ce serait tellement plus facile avec des semaines de 8 jours (rire).

LA PAROLE À... « Je m’appelle Christophe Mampaert, j’ai 28 ans et suis gérant de la firme “Mampaert Christophe”. J’ai créé mon entreprise en février 2016 et je vise surtout les transports régionaux dans la région de SintLievens-Houtem. Pour l’instant, je travaille toujours seul. Il ne faut jamais dire jamais, mais j’entends conserver cette stratégie. Je roule souvent en traction pour des clients réguliers, ce qui me garantit une certaine sécurité. Ma flotte se compose d’un Volvo FH et bientôt d’une semi-remorque basculante Stas. Ma priorité est de satisfaire mes clients. C’est entre autres grâce à eux que mon activité peut être rentable. Tout seul, on n’arrive à rien. Ce que me réserve demain ? L’avenir nous le dira. Actuellement, je veux surtout garder les deux pieds bien sur terre.

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Transport

Les transporteurs préfacent 2017

D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

a taxe kilométrique, le besoin d’efficacité accrue, la pénurie de personnel, l’écologisation du secteur : 2016 fut une année pleine de défis, comme le sera 2017. Trois transporteurs tirent le bilan de l’année écoulée et partagent leur vision. Timothy Vermeir

2016 restera longtemps comme l’année de la taxe kilométrique. « En soi, la taxe kilométrique est acceptable », déclare Steven Meeus, directeur de la société Eskatrans. « Celui qui roule, paie, cela me semble normal. Seulement… cette année, chacun a répercuté cette taxe sans subir trop de protestations de la part des clients, mais je me demande ce que va faire la concurrence l’année prochaine. Jusqu’à quel point pourra-t-on continuer à répercuter cette taxe ? » Outre le principe, il y a évidemment aussi le déploiement pratique : la livraison des OBU, la facturation, le support… Les protestations sont à ce niveau bien plus nombreuses. « La livraison, les appareils qui laissaient à désirer au début, les mauvais kilomètres enregistrés… Bref : c’était un cauchemar », déclare Steven Meeus.

« Aujourd’hui, les problèmes sont relativement peu nombreux. En fait, cela tourne pas trop mal même s’il arrive qu’un appareil tombe en panne. » Els Moens, qui dirige CB Belgium, qualifie les tracasseries liées à la taxe kilométrique de ‘gigantesques’, jusqu’à présent. « Je pense que j’ai remplacé entre 50 et 60 % de mes OBU, avec parfois des pics de 3 par semaine. Et le filet de sécurité en cas de panne est insatisfaisant. On est quasiment pris en otage. Si cela se produit le matin, j’ai 30 clients très mécontents sur le dos », déplore-t-elle. « Si un OBU tombe en panne, cela me coûte environ 8 h de travail », affirme-t-elle. « Ce serait beaucoup mieux si l’on pouvait appeler en cas de problème et payer un forfait journalier. Vous pouvez alors au moins faire votre travail. »

L’ANNÉE DE L’EFFICACITÉ Parce que la taxe km rend notamment les km à vide encore plus chers, mais aussi parce que le secteur est définitivement un secteur à marges faibles, 2016 a aussi été l’année de l’efficacité, tout comme les années précédentes et celles qui viennent d’ailleurs. Transport Denecker mise beaucoup sur l’ICT pour suivre la flotte et optimaliser les activités. « Nous y croyons fermement », déclare Mathieu Vander Paelt. « Le secteur du transport évolue, il faut rendre des comptes, les clients doivent pouvoir suivre le déchargement, consulter les documents. C’est là-dessus que nous portons nos efforts depuis quelques années, et cela finit enfin par porter ses fruits : les clients apprécient cela énormément. Le prix reste déterminant, mais ceci apporte une valeur ajoutée. »

Transport

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CB BELGIUM Avec 34 poids lourds (Volvo et DAF), l’entreprise distribue des livres dans tout le pays. L’entreprise est également active dans la distribution pour les secteurs de la mode et de la santé. Un défi important pour la manager Els Moens ? La distribution urbaine. « Nous remarquons que les villes font tout, et de plus en plus rapidement, pour protéger leur centre du trafic lourd. Il y a parfois une limitation du tonnage, souvent aussi une limitation horaire. Cela signifie qu’il faut en tenir compte dans le planning. Bruges va adopter, dès janvier, une limitation du tonnage, ce qui nous oblige à adapter le parc afin de continuer à pouvoir entrer dans la ville. Sur le plan des normes Euro, le parc est déjà très performant. Maintenant que les villes introduisent de plus en plus de restrictions, nous avons examiné de nombreuses pistes pour ce last mile, mais nous n’avons pas encore décidé. »

Steven Meeus : « C’est dans l’efficacité que se cache notre marge bénéficiaire. Il est important de combiner : réunir les conteneurs, les réutiliser… »

Mais il ne s’agit pas seulement d’apporter de la transparence au client : les investissements dans l’ICT rapportent aussi à l’entreprise. « Nous pouvons ainsi réagir plus vite. Le planning d’entretien est aussi plus efficace car, par exemple, chacun voit ce qui a été remplacé au cours du dernier entretien. Nous ne devons plus faire de recherches dans excel ou dans des fardes épaisses, ce qui nous permet de prendre la bonne décision plus rapidement. De plus, nous obtenons davantage d’informations lorsque nous parlons avec des fournisseurs. Plus nous mesurons, plus nous savons. » Ce que ne contredit pas Steven Meeus : « C’est dans l’efficacité que se trouve notre marge bénéficiaire », affirme-t-il. « Dans nos activités – charger, décharger, déposer, enlever des conteneurs dans le port d’Anvers – il est important de combiner : réunir

les conteneurs, les réutiliser... » C’est pourquoi l’entreprise mise aussi sur Avantida, une plate-forme permettant aux transporteurs de demander la réutilisation d’un conteneur. « Ca nous a coûté pour l’instant 32.000 EUR. C’est beaucoup, mais cela augmente considérablement notre efficacité. » Pour Eskatrans, l’achat d’un reachstacker s’inscrit aussi dans la quête d’une efficacité accrue. « Depuis près de deux ans, il permet d’accroître le chiffre d’affaires par véhicule. Cette grue télescopique m’évite de devoir acheter 6 châssis et je peux économiser 7 à 8 trajets par semaine vers Anvers. Bref : cela a permis à chacun de devenir plus productif. » L’ANNÉE DU CHAUFFEUR « Cette année a une nouvelle fois montré à quel point chauffeur est un métier en pé-

Els Moens : « Cette année a de nouveau montré clairement que chauffeur est toujours un métier en pénurie. C’est toujours très pénible de trouver du bon personnel, qui veut exercer un métier. »

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ESKATRANS Avec 36 tracteurs (un Volvo et le reste DAF) et 40 châssis-conteneurs polyvalents, 3 châssis combis, un châssis 20 pieds et un châssis benne Eskatrans est spécialisé dans le transport de conteneurs, souvent en provenance et en direction du port d’Anvers. L’entreprise se développe avec ses clients existants, mais compte aussi, depuis 2015, un certain nombre de nouveaux clients. « Je pense que la taille va devenir importante pour se faire une place dans le secteur du conteneur maritime. Celui qui possède 10 à 20 véhicules aura beaucoup de mal dans les 5 prochaines années. » Pour se diversifier, Eskatrans vend depuis 2016 des conteneurs neufs et d’occasion. « Il s’agit d’une niche de marché, mais aussi d’une extension et d’un service complémentaire pour nos clients existants. » nurie », indique Els Moens. « Il est toujours très pénible de trouver du bon personnel, qui veut exercer un métier. Chez nous, les chauffeurs ne doivent pas seulement se lever tôt, mais ils ont aussi de nombreux contacts avec les clients. Ce qu’il nous faut, ce sont des chauffeurs à moitié commerciaux. » Comment CB s’y prend pour quand même trouver du personnel ? Grâce à la réputation d’employer brand. « La réputation de l’employeur est très importante : une mauvaise réputation éloigne les candidats. Les chauffeurs se croisent sur les parkings, ils discutent. Pour moi, mes chauffeurs valent de l’or. La qualité du service dépend d’eux. Nous faisons la différence à plusieurs niveaux : l’ensemble est cohérent, les chauffeurs ont du bon matériel, disposent de beaux vêtements de travail. Nous n’épargnons pas en rognant sur la qualité. Et nous sommes très attentifs. J’essaie d’être très souvent parmi le personnel et ouverte à la discussion. Le personnel apprécie cela. » CB absorbe les pics en mobilisant des chauffeurs intérimaires, par exemple via Randstad Transport qui s’appuie sur un pool important de chauffeurs pensionnés. La pénurie de chauffeurs frappe également du côté de Furnes. Là, Mathieu Vander Paelt essaie de former lui-même du personnel et d’en trouver au-delà de la place du village. « Mais même en Pologne, vous ne trouvez plus de chauffeurs », affirme-t-il. « La pénurie est généralisée. Le job de chauffeur est aussi mal considéré dans les médias. »

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Le prix de la formation à la conduite empêche un grand nombre de chômeurs de franchir le pas. Mais être chauffeur va bien au-delà du simple fait de rouler avec un poids lourd. « Auparavant, les chauffeurs passaient encore par l’armée et y apprenaient tout, y compris les règles et les valeurs. Aujourd’hui, nous avons encore la vieille garde, mais aussi de nombreux jeunes. Dont beaucoup de bons éléments – et c’est heureux ! – mais on remarque que l’éthique professionnelle, les règles, le respect chez nos clients… tout ça est plus difficile », déclare Vander Paelt. « Cela dit, le travail est toujours plus pénible pour le chauffeur : il y a de plus en plus de trafic et d’embouteillages. » L’ANNÉE DE L’ÉCOLOGIE Les chauffeurs jouent aussi un grand rôle en matière d’écologisation. Els Moens, par exemple, surveille le comportement de conduite des chauffeurs via Trimble et son module Driver Performance : le moteur continue-t-il à tourner lorsque le véhicule est à l’arrêt, le chauffeur utilise-t-il l’inertie du véhicule, ses accélérations sont-elles brusques… ? « Nous discutons de ces données avec le chauffeur, lui donnons des informations, prévoyons une formation ecodriving et surveillons l’évolution dans les mois qui suivent. Cela porte ses fruits. » Outre le chauffeur, le poids lourd est également un facteur important dans la quête d’un monde du transport plus vert. Outre l’écologisation ‘ordinaire’ des poids lourds - avec des normes toujours plus strictes que les chauffeurs doivent respecter et auxquelles les constructeurs doivent apporter des réponses -, Transport Denecker prend aussi lui-même l’initiative. « Nous jouons un rôle de pionnier sur le plan du LNG », explique Mathieu Vander Paelt. « Avec l’appui d’un partenaire, nous avons nous-mêmes développé un moteur qui peut rouler au LNG et au diesel et qui délivre la, puissance dont nous avons besoin. Iveco et Scania disposent bien de moteurs, mais d’une puissance de

Mathieu Vander Paelt : « Nous essayons de jouer un rôle de pionnier en matière de poids lourds au LNG. Nous avons développé, avec un partenaire, un moteur qui peut rouler au LNG et au diesel. »

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330 à 400 ch or pour notre travail, nous avons besoin de 430 ch. Nous en avons donc construit un nous-mêmes : les tests sont faits et notre moteur est homologué. Le but est de transformer, cette année et l’an prochain, 38 véhicules. » Aujourd’hui, le LNG n’est pas rentable, indique Mathieu Vander Paelt : le prix du diesel est trop bas et il n’y a pas de différence dans le calcul de la taxe km, même si l’absence d’accises sur le LNG peut aider. « Mais nous y croyons, notamment parce que l’Europe a pris un certain nombre d’engagements à l’horizon 2020. A ce moment-là, il faudra utiliser des carburants alternatifs. Progressivement, de plus en plus de stations-services voient le jour, même si elles sont encore insuffisantes aujourd’hui. C’est pourquoi nous croyons en un dual fuel qui nous permettra d’honorer nos obligations envers nos clients. »

TRANSPORT DENECKER Transport Denecker fait partie du groupe de la famille Mattheeuws. Outre Denecker, le groupe compte aussi Mattheeuws Eric Transport, Mattheeuws Eric UK, Romac Fuels et Bulmac Customs Agency. Le Brexit et la jungle de Calais ont été déterminants cette année pour Mathieu Vander Paelt, responsable de Transport Denecker. « Nous sentons déjà l’impact du Brexit. En Angleterre même, les chauffeurs étrangers sont moins bien accueillis, ce qui explique l’énorme pénurie de chauffeurs », explique-t-il. « Et en ce qui concerne Calais : nous y possédons une station-service qui a été décimée ces dernières années. Avant, nous écoulions là 30.000 litres par semaine, ces derniers mois zéro. Plus personne n’ose y aller. Le camp a désormais disparu et nous sommes en train de transformer toute la station. Dans un mois (notre entretien avec Mathieu Vander Paelt date de minovembre, ndlr) nous serons à nouveau opérationnels. »

TRUCK & TRANSPORT 2017 STAND HIAB 1.05 (Hall 1) Hiab présente - sa nouvelle gamme de grues 20 t/m - son nouvel appareil à bras OPTIMA - ses systèmes de manutention innovante HiVision et CTC (Crane Tip Control) en version simulateur et ses accessoires spécifiques.

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Van Osselaer Peter & Co

Rester modeste pour fournir une valeur ajoutée

eter Van Osselaer porte un regard lucide sur son entreprise et sait très bien ce qu’il doit faire pour la gérer sainement. Ne pas grandir de manière excessive, choisir les bons clients et conserver les bons collaborateurs : voilà sa recette pour assurer le succès de sa société de transport. Timothy Vermeir

Quand il affirme « nous sommes partis de zéro ! », Peter Van Osselaer fait peutêtre une légère entorse à la vérité. Certes, il a créé sa société – Van Osselaer Peter & Co – avec son épouse à partir de rien, mais la passion du transport était déjà dans ses gènes. Son grand-père était le fondateur de la firme Van OsselaerPieters, qui fut jadis le plus gros transporteur pharmaceutique de Belgique. Peter a réalisé diverses tâches dans l’entreprise familiale, mais n’y a jamais exercé de véritable métier puisqu’elle a ensuite été vendue. Son diplôme en poche, il a occupé diverses fonctions au sein de plusieurs sociétés de transport. « À la fin, j’étais Distribution Manager chez DFDS. Quand l’entreprise a décidé de se séparer de ses véhicules et d’externaliser tous les transports, j’ai lancé ma propre firme sur le site industriel qu’occupait à l’époque la société familiale. En décembre 1998, j’ai engagé cinq chauffeurs de DFDS. Dans un premier temps, nous roulions exclusivement pour eux. En trois ans, nous sommes passés à

12 camions et nous nous sommes lancés dans la distribution. » MODESTE ET FLEXIBLE Aujourd’hui, Peter Van Osselaer possède toujours 12 véhicules et entend bien en rester là. « Nous pouvons parfaitement tout contrôler à trois – le planificateur, mon épouse et moi-même. Nous travaillons ainsi de manière très familiale. Nous nous appelons par nos prénoms et nous écoutons les suggestions et propositions de chacun. Les chauffeurs se connaissent bien, notamment parce que nous les accueillons ici pour les formations relatives au code 95. » La limite de 12 camions que l’entreprise s’impose lui permet d’afficher une grande flexibilité et une excellente rentabilité. Pour se développer, il faut vite disposer de 35 camions au moins, avec tout ce que cela implique pour la direction de la société, estime Peter. « Je suis convaincu que les petites entreprises peuvent être rentables, notamment parce que les travailleurs se sentent plus impliqués et responsabilisés

- ils ne peuvent pas se défiler. Nos chauffeurs réfléchissent aussi à la manière dont ils peuvent réduire l’impact de la redevance kilométrique et nous pouvons compter sur eux pour faire ce qui est nécessaire pour les clients. Nous les respectons énormément, car ils en font plus pour notre clientèle. Nous travaillons par exemple avec les systèmes administratifs des clients, ce qui présente un grand avantage pour ces derniers, même si cela complique les choses pour nos chauffeurs. Nous veillons à leur formation et nous avons du respect pour tout ce qu’ils font. » Quand la clientèle a commencé à s’étoffer, Peter Van Osselaer a décidé de se montrer sélectif. Le transport ADR est la spécialité maison mais pour limiter les risques, l’entreprise a diversifié ses activités. Elle propose ses services à un large panel de clients qui ont en commun d’être très exigeants. Qu’est-ce que cela implique ? « Nous réfléchissons avec nos clients et nos chauffeurs répondent à leurs besoins. Lorsqu’ils déchargent des produits ADR, ils s’occupent

par exemple aussi du matériel d’emballage. À cet égard, l’administration est extrêmement importante et nous nous en chargeons aussi. Les clients ont souvent un chauffeur dédié, qui sait ce qu’il doit faire et s’assure que tout aille bien. Souvent, il a même le code de la barrière et peut se débrouiller seul. » UN SEUL INTERLOCUTEUR Comme beaucoup de ses collègues, Peter Van Osselaer est actif dans la distribution en Belgique et au Luxembourg, plus les régions frontalières. Si un client lui demande de livrer plus loin, il lance un appel d’offres auprès de sous-traitants. Mais pourquoi les clients ne sollicitent-ils pas directement un autre transporteur, dans ce cas ? Autrement dit, quelle est sa valeur ajoutée ? « L’organisation de ces livraisons demande

taires constitue cependant un défi, souligne-t-il encore. Un transport prévu pour le vendredi midi mais qui arrive un peu plus tard que prévu risque fort de trouver porte close, même si le retard avait été annoncé. LOGISTIQUE Bien que l’entreprise ait débuté comme transporteur pour, elle a rapidement développé une activité logistique. « Nous avons fait ce choix pour nous prémunir des fluctuations trop fortes du marché. Mais c’est aussi une manière de satisfaire plus facilement les attentes du client : en disposant d’un stock, nous pouvons charger et livrer plus facilement. Cela renforce nos atouts : nous pouvons décider plus vite, nos prix sont plus attractifs et nous faisons des économies en évitant le transport entre notre site et l’entrepôt. »

La logistique est aussi le segment au sein duquel l’entreprise entend poursuivre sa croissance, étant donné que Peter ne veut pas plus de 12 camions. « Nous allons donc nous spécialiser dans ce créneau : nous stockons ici des marchandises qui sont soumises à des accises, pour lesquelles nous disposons aussi des présentoirs, et nous assurons leur réemballage », explique-t-il. « On nous demande souvent d’assurer la logistique pour l’un ou l’autre client, mais nos entrepôts ont leurs limites. Il est donc clair que c’est dans la logistique que nous poursuivrons notre croissance. »

Peter Van Osselaer : « Nous réfléchissons avec nos clients et nos chauffeurs répondent à leurs besoins. Les clients ont un chauffeur dédié, qui sait ce qu’il doit faire et s’assure que tout aille bien. »

beaucoup de travail. Et si des problèmes se posent, il faut les résoudre. » Son épouse, Rita Verstraeten, qui partage le même bureau et se charge du travail administratif, renchérit : « Nous nous profilons aussi comme un partenaire logistique privilégié des clients qui ne veulent qu’un seul interlocuteur. Quand ils ont un problème de transport, leur réflexe est de dire ‘Appelle VOP, ils vont s’en occuper’. Voilà notre valeur ajoutée ! » La mobilité constitue aussi un challenge, mais Peter Van Osselaer affirme que les retards sont rares. « Tout est question de préparation. Nous choisissons précisément l’heure de départ et nous planifions l’itinéraire dans le bon ordre. Résultat : les chauffeurs partent en moyenne 1h30 plus tôt. Cette méthode les fait parfois arriver une demi-heure trop tôt, mais alors ils patientent. Et si nous étions partis 30 minutes plus tard, nous aurions certainement été en retard. » La flexibilité des destina-

Peter Van Osselaer: « Je suis convaincu que les petites entreprises peuvent être rentables, notamment parce que les travailleurs se sentent plus impliqués et responsabilisés. »

VAN OSSELAER PETER & CO TRANSPORT & LOGISTIEK Nom de l’entreprise : Van Osselaer Peter en Co Année de création : 1998 Filiales : une filiale à Termonde Gérant : Peter Van Osselaer Activités : transport ADR, distribution et logistique Destinations : Belgique, Luxembourg, nord de la France et sud des Pays-Bas. Autres pays desservis via des partenaires. Chiffre d’affaires annuel : 2 millions EUR Personnel : 12 chauffeurs, 2 collaborateurs logistiques, 1 planificateur, 2 gérants Références : chimie, cosmétiques, matériaux de construction, déchets... Espace de stockage : 3000 emplacements-palette Flotte : 12 camions de distribution (10 à 14 tonnes) Ventilation par marque : 5 Volvo, 5 DAF, 2 Mercedes-Benz Équipement spécifique : ADR Financement : renting financier Système de gestion de flotte : Orditool Atelier interne ou contrat d’entretien/réparation : contrat d’entretien

PUBLIREPORTAGE

DIF-RENT, VÉHICULES D’OCCASION & LOCATION

Une réponse rapide à un besoin urgent d’utilitaire

i vous avez besoin d’un poids lourd ou d’une camionnette au dernier moment, vous pouvez vous adressez à DIF-RENT, la division de véhicules d’occasion du Truck Trading Group. « Nous disposons en toute circonstance d’un stock adapté d’utilitaires pour répondre au besoin du client dans les plus brefs délais », déclare le directeur, Patrick Godart. Le transporteur peut acheter le véhicule, mais aussi le louer à court et moyen terme, en cas de panne ou de pic temporaire par exemple.

DIF-RENT centralise les acquisitions et les ventes des occasions pour le Truck Trading Group. Cette division ‘véhicules utilitaires’ du groupe Willy van Doorne International est implantée à Anvers, Houthalen, Herent, Henri-Chapelle, Malmédy et Bande, ainsi qu’au Grand-Duché de Luxembourg. En fonction du site, il s’agit de concessionnaires DAF Trucks combinés à des utilitaires légers Mercedes, Fiat Professional et Iveco Daily. DIF-RENT – Véhicules d’occasion et Location – s’est récemment installé dans un nouveau complexe sur la Noorderlaan 175 à Anvers. « Nos collègues frappent à notre porte pour vendre ou faire l’acquisition d’une occasion », poursuit Patrick Godart. « DIF-RENT commercialise tous les véhicules d’occasion du Truck Trading Group. Si un client cherche un véhicule, nous pouvons lui en proposer un en stock. Le service est à la carte : il peut disposer du véhicule dans l’état dans lequel il se trouve ou nous demander de le mettre en ordre. La transaction se déroule chez l’un de nos concessionnaires afin d’établir immédiatement un lien entre le client et le concessionnaire. » « Outre les camions, nous devons aussi proposer des véhicules neufs », explique

Patrick Godart. « Les transporteurs attendent régulièrement le dernier moment pour faire l’acquisition d’un véhicule et ils veulent en prendre possession le plus rapidement possible. » Les véhicules vendus ou mis en location par DIF-RENT ne proviennent pas uniquement de son propre réseau de concessionnaires. « Il peut également s’agir de véhicules en fin de contrat, ou qui ont fait l’objet d’une saisie bancaire ou d’une faillite. Par ailleurs, nous prospectons également directement le marché pour acheter des véhicules à des sociétés de transport ou des importateurs. Le critère principal est un bon rapport qualité/prix. »

UNE BENNE À ORDURES ? C’EST CHEZ DE KEMPEN VERHUUR De Kempen Verhuur fait partie depuis peu du Truck Trading Group. De Kempen Verhuur propose des véhicules de niche comme des machines de nettoyage, des aspirateurs d’égouts et des bennes à ordures. Le groupe s’adresse donc aux communes, villes ou entreprises de traitement des déchets qui ont besoin d’un véhicule spécialisé. Vous trouverez également des saleuses, chasse-neige et désherbeuses chez De Kempen Verhuur. De Kempen Verhuur Noorderlaan 175 2030 Anvers Bureau : +32 (0)3 383 25 82 GSM Clemens van Rijn : +32 (0)472 38 66 10 www.dekempen-verhuur.be

DIF-RENT - Noorderlaan 175, 2030 Anvers - +32 3 383 25 82 - www.dif-rent.be

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TH TRUCKS HAINAUT FAIT PEAU NEUVE

TAXE KILOMÉTRIQUE : FACTURATION PAR FLOTTE DÉSORMAIS POSSIBLE

La mutation du réseau Turbo Trucks en TH Trucks touche progressivement l’ensemble des implantations du TH Group (ex-Turbo’s Hoet). Plus qu’un changement d’enseigne, cette évolution est parfois l’occasion d’une modernisation des installations comme cela vient d’être le cas chez TH Trucks Hainaut à Strépy-Bracquegnies.

Satellic a procédé à une mise à jour de ses systèmes afin de permettre aux utilisateurs d’obtenir une facturation par flotte et non par véhicule.

Les ateliers y ont subi une rénovation de fond en comble et les bâtiments administratifs ont été repensés pour accroître l’espace de bureaux et optimiser l’accueil des clients. Une remise à neuf et une nouvelle appellation qui ne modifient rien à la structure et au fonctionnement du garage qui reste un concessionnaire DAF et Kögel ainsi qu’un point de service Iveco.

Satellic précise que dorénavant « les utilisateurs d’OBU Satellic disposant d’un compte complet et s’acquittant du prélèvement kilométrique en régime post-payé par carte carburant, par domiciliation ou par l’intermédiaire d’un des partenaires commerciaux de Satellic, ne recevront plus que trois documents de facturation par cycle pour l’ensemble de leur flotte ». Il s’agit d’une facture par flotte pour la Wallonie (Sofico), un relevé par flotte pour la Région flamande et un relevé par flotte en français et un autre en néerlandais pour la Région BruxellesCapitale. Notons que les kilomètres parcourus et les montants dus pour chaque véhicule seront également annexés aux factures par flotte.

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Transport

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RENTING CAR WTS DEVIENT MAX RENTAL Ne dites plus Renting Car WTS, mais bien MAX Rental. La division ‘location’ du groupe Faymonville, sous son nouveau nom, se veut mieux intégrée dans les activités du groupe, plus internationale et plus diversifiée au niveau de l’offre commerciale.

LE CONCESSIONNAIRE RENAULT TRUCKS RTS REPRIS PAR AMPE

WIM BOSMAN DEVIENT MAINFREIGHT

Depuis le 1er novembre, la distribution et le service après-vente de Renault Trucks dans la région de Tournai sont assurés par Ampe Trucks qui a repris RTS. Les activités se poursuivent à la même adresse à Marquain. Les activités se poursuivent donc sous le nom de RTS Ampe, avec la même équipe composée d’une douzaine de collaborateurs. Ampe Trucks ajoute donc une deuxième implantation à un réseau qui ne comptait jusque là que son siège principal à Olsene, où la société est active en tant que concessionnaire Renault Trucks depuis 1979.

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Le métier de base de MAX Rental est et restera la location long terme. « Nous conservons quelques véhicules pour de la location court terme, mais seulement pour aider nos clients en cas de pic d’activité ou pour remplacer un véhicule indisponible. Par ailleurs, nous nous distinguons des loueurs captifs en étant beaucoup plus standardisés. Notre produit, c’est un tracteur assez standard et livrable de stock, même si des accords-cadres passés avec nos fournisseurs permettent également de livrer rapidement des véhicules munis d’options complémentaires. Mais cela reste néanmoins limité aux options techniques qui ne dénaturent pas le caractère standard du véhicule », explique Alain Faymonville.

Le groupe Wim Bosman fait partie du groupe néo-zélandais Mainfreight Ltd depuis 2011. Cinq ans après la reprise, il était temps de changer officiellement de nom. “Ce changement de nom correspondra mieux à la direction actuelle et future du Groupe Wim Bosman, puisqu’il exploitera les points forts de deux organisations tout en alignant les identités de marque. Le nouveau nom renforcera aussi la qualité irréprochable et les services de transport et logistique efficaces vis-à-vis des clients du monde entier”, explique le communiqué de presse de Mainfreight. Le groupé néozélandais possède aujourd’hui 239 implantations dans le monde et emploie plus de 6.400 personnes, dont environ 2000 au sein de l’exgroupe Wim Bosman.

• EQUIPEMENTS D’ATELIER : fosses, crics, aménagement complet d’atelier, installation d’infrastructures de ravitaillement, ponts-bascules, ... • BÉTON : sols en béton étanche, quais de déchargement, caves, ... • TERRASSEMENT : tous travaux de terrassement et de fondation, drainage, séparateurs de graisse et d’huile, ...

ALDERS TRANSPORT : « LES ACQUISITIONS SONT NÉCESSAIRES POUR NE PAS ÊTRE SOIMÊME ABSORBÉ »

Après l’acquisition officielle de la société allemande Krüger Transporte, Roel Smets, CEO, souligne le fait qu’Alders Transport se trouve dans une phase de croissance. « Il y a quelques années, nous avons décidé de miser résolument sur la croissance. Le secteur est réputé pour ses nombreuses consolidations. Nous avons choisi de procéder nous-mêmes à des reprises au lieu d’être mangé par d’autres », déclare le CEO. « Difficile de trouver des chauffeurs » 2017 promet à nouveau d’être une bonne année pour Alders Transport. « 2016 a déjà été très dense. Et nous nous attendons à ce que cet élan se poursuive en 2017. Cela reste toutefois très difficile de trouver des chauffeurs. Trouver des candidats est surtout compliqué dans le transport routier international. Cette difficulté vaut évidemment pour tout le secteur ».

FEBETRA : LA TAXE KILOMÉTRIQUE N’A PAS AMÉLIORÉ LA MOBILITÉ Il n’y a pas seulement de plus en plus de files en Flandre, elles durent aussi de plus en plus longtemps. C’est ce qui ressort des comptages du Vlaams Verkeerscentrum. Les constats du Vlaams Verkeerscentrum ne font que confirmer ce que la Febetra dénonce depuis longtemps : « Une redevance kilométrique rien que pour les camions (2% de l’ensemble du parc) n’a aucun effet positif sur la mobilité. Pour avoir un effet bénéfique sur la mobilité, le principe de “l’utilisateur-payeur” doit impérativement s’appliquer à tous les usagers de la route. Telle qu’elle se présente actuellement, la redevance kilométrique est une vulgaire mesure fiscale qui coûte au transporteur lambda 7 à 8 fois plus que l’ancienne eurovignette. Payer plus pour se retrouver plus souvent et plus longtemps dans les files, ce n’est vraiment pas ce dont les transporteurs rêvaient. »

VAN HOVE GARAGES OUVRE UN QUATRIÈME ÉTABLISSEMENT En juin dernier, Transportmedia a élu Van Hove Garages (implanté à Berlaar, Herent et Wommelgem) Super Best Dealer 2016. Moins de six mois plus tard, le distributeur Renault Trucks ouvre un quatrième établissement à Beveren. Jusqu’à présent, le garage Raf Vergauwen à Beveren était un établissement agréé de Renault Trucks, mais il redevient maintenant un concessionnaire Renault Trucks à part entière, sous l’appellation Van Hove Truck Center Beveren. Les gérants resteront encore actifs un certain temps au sein de l’établissement afin d’optimiser la transition. Le personnel actuel demeure, et l’équipe ne tardera pas à s’agrandir.

WABERER’S A AUGMENTÉ SES CHAUFFEURS DE 15% Le bilan trimestriel du transporteur hongrois Waberer’s contient quelques chiffres intéressants sur l’état du marché européen du transport. A commencer par l’augmentation salariale de 15% accordée à ses 4800 chauffeurs. Dans un contexte économique compliqué (crise des réfugiés, premières conséquences du Brexit), Waberer’s a réussi à augmenter son chiffre d’affaires d’environ 7,5%. Ce faisant, le groupe hongrois estime aussi avoir réussi à “prendre les mesures nécessaires pour faire face aux mesures protectionnistes prises dans plusieurs pays d’Europe”. Alors que le parc grandissait encore au troisième trimestre de 3500 à 3600 tracteurs, le nombre de chauffeurs (tous hongrois) passait le cap des 4800. Et à en juger par la hausse de salaire (+ 15 %) qui leur a été accordée, il devient de plus en plus difficile de trouver des chauffeurs en Hongrie. En parallèle, les chauffeurs ont également reçu de nouveaux avantages sociaux «pour que Waberer’s reste un employeur attractif».

Transport

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INDUSTRIE CE “TESLA TRUCK” REPRÉSENTET-IL L’AVENIR ?

MABO-LIFTING EXPOSE UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE CHARIOTS EMBARQUÉS Moffett et Mabo-Lifting lancent, à l’occasion de Truck & Transport, le nouveau chariot élévateur embarqué Moffett M4 NX. Celui-ci peut être fixé à l’arrière du porteur ou de la semi-remorque et affiche une capacité de levage jusqu’à 2.500 kg. Le nouveau Moffett M4 NX est plus performant que son prédécesseur.

Nikola Motor, également appelé « le Tesla des Trucks », a déjà réussi à engranger en prévente des commandes pour un montant de 2,2 milliards d’euros. Le véhicule sera-til aussi disponible en Europe ? C’est exclu pour l’instant car sa longueur ne répond pas aux normes européennes actuelles. Le ‘Nikola One’ est équipé d’une batterie de 320 kWh qui permet de rouler jusqu’à 1.900 km, il est vrai en combinaison avec un moteur au gaz naturel. La batterie de Nikola One est du type lithium-ion composée de 32.000 cellules séparées. Par rapport à la voiture Model S P90D de Tesla, la capacité de cette batterie est 3 x plus importante. La marque se présente comme le fournisseur révolutionnaire du ‘truck du futur’. Et les préventes montrent que ce véhicule est déjà très populaire. Il ferait en effet déjà l’objet de commandes pour un montant de 2,2 milliards d’euros. Nous attendons en tout cas avec curiosité les développements prochains de ce véhicule.

Le nouveau M4 NX est plus performant que son prédécesseur et propose une hauteur de levage de 3 à 4 m. Le design revu permet d’obtenir une baisse de la consommation, un moteur plus silencieux, une meilleure répartition du poids et une bonne ergonomie pour le chauffeur. De plus, l’accès pour l’entretien a été amélioré et la sécurité accrue. Le M4 NX s’accommode de tous les types de terrain. Equipé de l’option multidirectionnelle, le chariot peut déplacer des charges longues latéralement avec plus de facilité dans une allée étroite. Le Moffett M4 NX est distribué par Mabo-Lifting de Lier. « Avec le Moffett M4 NX, qui annonce une nouvelle génération de chariots embarqués, nous faisons œuvre de précurseur. Nous sommes toujours à la recherche de solutions permettant à nos clients de travailler de manière plus efficace et productive. La sécurité et la facilité d’entretien sont déterminantes. Comme toujours, nous proposons une gamme d’options afin de trouver une solution sur mesure pour chaque client. Nous anticipons, sommes attentifs aux tendances du marché et agissons en conséquence. Nous veillons ainsi à ce que nos clients puissent aller de l’avant, mieux et plus vite. »

CITYDEPOT DISTRIBUE DES IMPRIMANTES À GAND À L’AIDE DE CAMIONS ÉLECTRIQUES Le transport de marchandises au moyen d’e-trucks constitue un véritable exploit. Les grands camions électriques affichent toujours un prix d’achat très élevé et sont souvent en proie à des imperfections techniques. Cela explique pourquoi il n’existe aujourd’hui en Europe que quelques dizaines de poids lourds de ce type. Marc Schepers (CEO de CityDepot) : « La plupart des opérateurs logistiques se défilent pour l’instant. Etant donné que la durabilité est inscrite dans notre mission, nous sommes prêts à supporter les conséquences financières et opérationnelles des solutions de transport électriques. Nous voulons être un pionnier dans la mobilité durable. Nous fonctionnons d’une certaine manière come ‘living lab’ ayant pour but de perfectionner et d’optimaliser les moyens de transport électriques. Nous sommes heureux que la ville de Gand et des partenaires tels que Yusen Logistics et Canon s’engagent résolument dans la durabilité. »

L’événement à ne pas manquer pour les professionnels du transport et de la logistique !

Tour & Taxis Bruxelles 23 février 2017

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VOLVO TRUCKS LANCE UN APPEL AUX ÉTUDIANTS ET AUX START-UPS Volvo Trucks Belux organisera les 17 et 18 février 2017 le Volvo Trucks Hackathon Challenge. L’objectif consiste à permettre à des étudiants, des start-ups et des développeurs de travailler lors de cet événement au développement d’une solution créative visant à connaître le coût réel d’un trajet pour le transporteur, pour arriver ainsi à une meilleure mobilité.

GOODYEAR CRÉE UN NOUVEAU DÉPARTEMENT POUR DES SOLUTIONS DE GESTION CONNECTÉES Le spécialiste du pneu Goodyear a annoncé le lancement d’un nouveau département paneuropéen baptisé Goodyear Proactive Solutions et qui offre une série de solutions de gestion sur base d’une télématique avancée et d’une technologie d’analyse prédictive. But de l’opération ? Permettre aux opérateurs fleet d’anticiper les problèmes liés aux pneus et les risques pour la sécurité au moyen d’algorithmes informatiques, d’une masse de données provenant des activités de Goodyear en matière de pneus et de services pour véhicules utilitaires et d’un reporting clair.

MAN DÉVELOPPE UN VÉHICULE DE PROTECTION SANS CHAUFFEUR MAN développe pour l’instant un véhicule de protection sans chauffeur. Ce type de véhicule est utilisé par les services d’entretien et de sécurité autoroutiers et par des entreprises de travaux publics. Si ces véhicules de protection sont munis de dispositifs d’avertissement destinés à réduire les dangers d’un travail sur autoroute, ils n’empêchent toutefois pas totalement les accidents lourds de conséquences pour les chauffeurs. MAN se penche donc sur un véhicule de protection sans chauffeur en collaboration avec sept partenaires issus des secteurs de l’industrie, de la recherche et de l’administration. Ce développement s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche allemand baptisé « aFAS » et lancé il y a deux ans déjà. La technologie repose notamment sur des systèmes radar et de caméra avec détection d’objets, des voies de circulation et des espaces libres. La technologie est complétée par un transfert d’informations pertinentes entre le véhicule de travail et le véhicule de protection réalisé au moyen d’une connexion sans fil.

LIVRAISONS UN NOUVEAU CLIENT FAIT CONFIANCE À SCANIA : DE SCHEEPVAART ACQUIERT UN P370 4X4

HERTSENS TRANSPORT INVESTIT DANS 12 NOUVEAUX TRACTEURS FH DE VOLVO TRUCKS

De Scheepvaart a besoin de poids lourds pour effectuer un certain nombre d’intervention, notamment des dépannages, à toute heure du jour et de la nuit. Dans le cadre de ces activités, la société vient d’acquérir un porteur Scania P370CB4x4HHA qui sera utilisé pour l’entretien et des interventions le long des canaux dans le Limbourg et à Anvers.

Hertsens Transport a pris récemment en livraison 12 tracteurs Volvo, qui viennent s’ajouter à la flotte de 210 unités. Ils sont utilisés tant pour le transport par semi-remorques à fond mouvant que pour les autres activités. Il s’agit à la fois d’un investissement de remplacement et d’une extension du parc, qui est composé de trois marques.

Richement doté Le nouveau porteur de De Scheepvaart est équipé d’un moteur Euro 6 de 370 ch pour un couple de 1900 Nm à faible régime. La boîte de vitesses est une GRS900 avec ralentisseur. L’essieu avant est désactivable pour éviter la résistance au roulement et réduire la consommation en cas d’utilisation sur la voie publique. Le blocage de différentiel et la gamme basse sur la boîte de transfert assurent un meilleur travail off-road. La cabine CP16 est pourvue de tout le confort nécessaire pour rendre l’environnement de travail du chauffeur aussi agréable que possible, même dans les conditions les plus rudes. Ce véhicule dispose également de la boîte Opticruise, combinée à une propulsion intégrale 4x4, une suspension pneumatique à l’arrière et des feux clignotants à LED.

« Les nouveaux Volvo ont été commandés à la demande spécifique des chauffeurs. Ils ont droit au chapitre dans la commande des véhicules, car nous voulons qu’ils puissent travailler avec plaisir et satisfaction, » ajoute Arnold Hertsens. Ce sont 12 tracteurs FH à cabine Globetrotter, boîte de vitesses I-Shift, pack de sécurité et installation hydraulique. « Cette dernière est nécessaire pour le système hydraulique des fonds mouvants, » explique Sven Braekman, attaché commercial chez Garage Kant à Saint-Nicolas.

Truck

26 Test

Scania S730

Dream of the R

es journalistes sont de grands gâtés. Déjà un essai de la nouvelle génération Scania, c’est un bon début. Mais quand on vous propose le top de la gamme, soit la cabine S (plancher plat) sous laquelle prend place un bon gros V8 de 730 chevaux, vous vous dites que les choses sont parfois très bien faites. Mais nous ne sommes pas égoïstes, et c’est avec grand plaisir que nous allons vous faire partager l’émerveillement de gosse que peut procurer un tel joujou ! Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be - Photos : Erik Duckers

FICHE TECHNIQUE • Type : tracteur 4x2 • Cabine : S • Poids : 8.048 kg • Désignation moteur : Scania DC16 107 • Cylindrée : V8 16,4 l • Puissance maxi : 730 ch (537 kW) à 1.900 tr/min • Couple maxi : 23.500 Nm entre 1.000 et 1.400 tr/min • Niveau d’émission : Euro 6 • Boîte de vitesses : Scania Opticruise GRS0925R • Freins : à disques, EBS • Empattement : 3600 mm • Rapport de pont : 2,92 • Pneus AV : 315/70 R22.5 • Pneus AR : 315/70 R22.5 • Suspensions cabine : pneumatique • Suspensions pneumatiques AV • Suspensions pneumatiques AR

CONSOMMATION • Consommation moyenne : 29,53 l/100 km cette « génération suivante » s’est assortie d’une valse de chiffres et de superlatifs. En vrac : 10 millions de kilomètres parcourus, 20 milliards de couronnes suédoises investies, 10 ans de développement. Plus fort encore : le plus important investissement de Scania au cours de ses 125 ans d’existence. N’en jetez plus, la coupe est pleine !

e Road Historique. 21 ans qu’on l’attendait. C’est en effet en 1995 que Scania avait lancé sa Série 4, qui avait été remise sur le métier pour un lifting en 2005 et en 2013. Certains prédisaient assez logiquement à la dénomination « Série 5 ». Point du tout : les Suédois

ont fait dans la sobriété pour l’affubler du terme de « Next Generation », auquel est accolé le « R » pour désigner la cabine long routier « normale » et le « S » pour indiquer qu’il s’agit de la version à plancher plat, une grande première chez Scania. La sortie de

KING OF THE ROAD UN JOUR... Véhicule de test. C’est simple : on avait tout ce qu’il y avait de plus grand/gros au catalogue. Comprenez la plus grande cabine – la « S » avec ses quatre marches d’accès et son plancher plat – et le plus gros moteur, le V8 de 16 litres développant 730 chevaux. L’équipement se déclinait également au superlatif avec cuir et chrome à profusion. Même débauche dans la dotation sécuritaire avec, pêle-mêle : ACC, LDW, TPM, AEB, FLC,... L’excellente boîte automatisée maison, l’Opticruise de dernière génération, était elle aussi de sortie. Notons que le rapport de pont était de 2.92 et que, sur la nouvelle gamme, il est possible d’opter pour un rapport de pont extra-court à 2.35, histoire d’optimiser la consommation sur les longs trajets auto-

LA CABINE

Très cubique, la cabine du grand routier suédois n’en a pas moins amélioré son coefficient de pénétration dans l’air.

routiers. Sachant que cette option n’est pas nécessairement très pertinente dans le cadre du S730 : celui qui opte pour ce type de véhicule ne recherche pas nécessairement à économiser la moindre goutte de carburant... Cabine. Après tant d’années d’attente, certains attendaient une esthétique de cabine plus innovante, plus spectaculaire, à l’instar de ce que Mercedes-Benz et Volvo ont osé avec respectivement l’Actros et le FH. Ce n’est pas le parti qu’a pris Scania qui, à l’image d’une marque comme Audi, a préféré ne pas bousculer les codes de la marque. Dès le premier coup d’œil, on reconnaît en effet que c’est un Scania. A la limite, il apparaît même moins profilé que la précédente génération, avec un aspect cubique à la DAF XF ! Mais qu’on ne s’y trompe pas : il n’en est pas moins plus aérodynamique que son prédécesseur. Et, comme celui-ci, il accroche encore le regard des chauffeurs. Ainsi, durant notre journée d’essais, c’est à plusieurs reprises que nous avons été interpellé pour prendre des photos du nouveau-venu ou pour poser devant celui-ci pour un selfie. Manifestement, le King of the Road bat toujours en lui ! Tableau de bord. Une vraie réussite, assurément. Et pourtant la barre était placée haut tant le tableau de bord de la Série 4 a toujours fait partie de ses points forts. La qualité perçue est au top – plastiques de bonne facture, ajustement précis des mobiliers – et l’ergonomie générale encore meilleure. On a particulièrement apprécié la commande des phares placée sur le des-

Sur la « S », la version à plancher plat, 4 marches donnent accès à l’habitacle, pour 3 sur la «R ».

Les coffres extérieurs sont sensiblement plus grands que sur l’ancienne génération.

sus de la portière. Ou encore la visibilité vers l’avant, encore améliorée par le placement plus bas de la planche de bord. Les graphismes des différents cadrans est plaisant, leur éclairage idéalement tamisé : là aussi, on sent que le référence Audi (qui, comme Scania, fait partie du groupe VW) était présent dans les têtes des designers. LUXE, CALME ET VOLUPTÉ Chaîne cinématique. Contrairement à ses concurrents, Scania n’a pas abandonné le V8 sur la nouvelle génération. Et tous les passionnées de camions s’en féliciteront. On retrouve donc un bloc de 16,4 litres qui se décline en trois puissances : • 520 ch (382 kW) à 1.900 tr/min • 580 ch (427 kW) à 1.900 tr/min • 730 ch (537 kW) à 1.900 tr/min Notons que le plus costaud du lot – le S730 - développe un couple maximum de 3.500 Nm entre 1.000 et 1.400 tr/min. De quoi garantir des reprises allègres quelles que soient l’inclinaison de la route ou l’importance de la charge ! Outre par ses performances, le moteur de 16 litres se démarque de son homologue de 13 litres (370, 410, 450, 500 ch) par le fait qu’il recourt pour sa dépollution à la fois à la

recirculation des gaz d’échappement (EGR) et à la réduction catalytique sélective (SCR). Par ailleurs, pour cette nouvelle cuvée, Scania a remis sa boîte de vitesses automatisée Opticruise sur le métier. Grâce à l’adjonction d’un frein d’arbre intégré, qui remplace le synchroniseur classique, le délai de changement de rapport a été quasiment divisé par deux. Confort général. Ici, tout est luxe, calme et volupté. La qualité générale qui se dégage de l’habitacle rappelle celle ressentie dans les voitures les plus luxueuses. Avec un avantage supplémentaire : l’habitabilité. La cellule de cabine a en effet gagné 5 cm en longueur et, sur la version plancher à plancher plat , 16 cm en hauteur (2 ,07 m de hauteur libre), ce qui est évidemment tout profit pour les déplacements. Mais aussi pour les rangements qui, par rapport à l’ancienne génération, se sont faits plus nombreux. Bon point pour la tablette dépliable qui prend place devant le siège passager et qui peut faire office de table à manger ou de bureau mobile. Quant à l’insonorisation, elle nous semble encore avoir été améliorée – nous n’avons pas de mesure objective pour en attester -, tant

LE PALMARÈS « CONSO » DES VÉHICULES EURO 6 (SEGMENT : PLUS DE 700 CH) Rang 1. 2.

Modèle

Vitesse moyenne

Consommation moyenne

Scania S730 Volvo FH16.750

77,63 km/h 75,04 km/h

29,53 l/100 km 30,30 l/100 km

Truck

26 Test

aux bruits de vent que de moteur. A tel point qu’on se surprend à guetter le beau bruit dispensé par le V8...

LE TABLEAU DE BORD

Le tableau de bord est une nouvelle fois une grande réussite en termes de qualité perçue comme d’ergonomie. Il a été placé plus bas que sur l’ancienne génération, de manière à optimiser la vue vers l’avant.

Avec son graphisme soigné et une impression 3D, le combiné d’instruments rappelle le « Virtual Cockpit » du cousin Audi.

Pour une fois, l’écran de navigation est de belles dimensions.

La commande des phares se fait depuis le dessus de la portière. Et c’est très pratique.

LES RANGEMENTS ET LE REPOS

Le siège passager peut pivoter pour profiter au mieux de l’espace disponible.

ON SAVOURE... Comportement dynamique. La question centrale : le nouveau Scania est-il vraiment meilleur que son prédécesseur ? La réponse est : oui. On a déjà évoqué le saut en qualité perçue et en habitabilité de la nouvelle génération. Cette dernière se révèle plus performante sur d’autres points. Exit par exemple le côté cassant des suspensions au passage de saignées dans la route : les suspensions ont été revues et la douceur est au rendez-vous. Quant aux performances du V8 de 730 chevaux, elles sont tout bonnement époustouflantes, le 16 litres avalant tout ce qui se place sous ses roues avec une facilité déconcertante. Il est bien servi en cela par une boîte Opticruise au sommet de son art, qui ne justifie tout simplement plus d’intervention manuelle. Un bémol toutefois : le frein-moteur, moins puissant que sur un Actros ou un FH, et qui poussera à opter en option pour un ralentisseur dans le cadre d’activités assurées sur des reliefs accidentés. Reste la consommation, qui n’est pas un critère déterminant sur un véhicule de cet acabit. Dans ce chapitre, il fait mieux que tirer son épingle du jeu en passant sous la barre des 30 l/100 km (29,53 l/100 précisément). Il fait à ce niveau un peu mieux que le FH16.750 qui avait déjà signé un excellent 30,30 l/100 km. Mais loin de ces considérations mercantiles (qu’est-ce qu’un litre de gasoil quand on a 730 chevaux sous les pieds?), nous pouvons vous garantir une chose : vous prendrez votre pied au volant du Scania S730 !

Au-dessus du pare-brise ou sur la paroi arrière : le S730 accueille de grands coffres de rangement.

TOP • Qualité perçue et ergonomie • Prestations du V8 • « Intelligence » de la boîte Opticruise

BOF Bien vu : une tablette escamotable fait son apparition devant le siège passager.

Bon point également pour les tiroirs qui prennent place dans la console centrale.

• Look un peu timide • Frein-moteur pas très puissant • Quoi d’autre ?

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Truck & Transport 2017

Ils sont tous là ! La 7e édition du salon Truck & Transport 2017 ouvre ses portes du 13 au 16 janvier inclus. Abritées dans le Palais 1 du Heysel, les sept principales marques européennes de poids lourds - DAF, Iveco, MAN, Mercedes-Benz, Renault Trucks, Scania et Volvo ont à nouveau répondu présent. Jacky Mouligneau, Président du Comité Salon, FEBIAC Réunir tous les constructeurs européens constitue une performance quand on sait à quel point d’autres, ailleurs, peinent à organiser ce type d’événement. Ces constructeurs sont rejoints par de nombreux experts en aménagements et carrosserie, des fabricants de véhicules tractés, d’accessoires ou de pièces, des importateurs de machines de manutention ainsi que des prestataires logistiques. Ensemble, ils proposent la palette complète des produits et services qui caractérisent ce secteur et qui en font sa force. Truck & Transport 2017 se veut avant tout un lieu de rencontre entre les acteurs du transport et de la logistique et les clients. Un lieu idéal pour favoriser les relations B2B et le networking. Et pour échanger de manière constructive sur les thèmes brûlants - nouvelles technologies, législation, mobilité, infrastructures, etc. - qui agitent le secteur. Pour cela, des forums, débats et autres conférences sont une nouvelle fois organisés en marge du salon. Par ailleurs, cette année, l’inauguration du salon a lieu le même jour que le 95e European Motor Show Brussels, profitant ainsi d’une dynamique qui donne à cet événement une dimension supplémentaire. Et le 16 janvier, le salon ne fermera ses portes qu’à 22 heures au lieu de 19 heures. Un peu plus de Truck & Transport pour le même prix. Au nom de l’ensemble de l’équipe organisatrice, je vous souhaite une visite instructive, détendue, pleine de découvertes et d’échanges fructueux. Tickets & informations sur : www.truck-transport.be Jacky Mouligneau : « Le salon est avant tout un lieu de rencontre entre les constructeurs, les fournisseurs et leurs clients. »

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Les vendredi 13 et lundi 16 janvier, les visiteurs professionnels de Truck & Transport pourront participer gratuitement aux séances d’information organisées dans l’espace Forum de Truck & Transport (sous le Palais 1 de Brussels Expo). Pour assister à ces séances, vous devez seulement : • Être en possession d’une entrée valable au salon Truck & Transport, pour le jour pendant lequel la séance qui vous intéresse a lieu. • Vous être préalablement inscrit au forum qui vous intéresse sur l’e-shop d’achat de tickets, accessible via le site web de Truck & Transport.

Infos pratiques Journée presse Le 13/01 de 08:00 à 12:00

Vous trouverez déjà ci-dessous un bref aperçu du programme :

Ouverture au public

Vendredi 13/01/2017 - 12:45 - 14:15 (principalement en néerlandais) 9 mois de prélèvement kilométrique pour camions en Belgique : résultats, leçons à tirer et perspectives

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Lundi 16/01/2017 - 10:45 - 12:00 (principalement en français) Emplois attrayants et employeurs dans le secteur du transport et de la logistique

•

Lundi 16/01/2017 - 13:45 - 15:00 (principalement en néerlandais) Digitalisation dans les camions, le transport et la logistique : un levier essentiel ! Lundi 16/01/2017 - 15:15 - 16:30 (principalement en français) Carburants et motorisations alternatifs dans le transport routier : viable et abordable ? Lundi 16/01/2017 - 16:45 - 18:30 (en français et néerlandais alternativement) Logistique urbaine : défis et solutions Lundi 16/01/2017 - 19:00 - 20:00 (en français et néerlandais alternativement) Le contrôle technique on the move Les importateurs poids lourds organisent également des sessions d’information accessibles au public après inscription préalable sur l’e-shop d’achat de tickets. Nous vous invitons à consulter le site web de Truck & Transport pour prendre connaissance du programme définitif, des détails et des horaires exacts : www.truck-transport.be. Nous espérons vous y accueillir nombreux !

Avec la collaboration de

•

Le vendredi 13 janvier de 12:00 à 19:00 Le samedi 14 et dimanche 15 janvier de 10:00 à 19:00 Le lundi 16 janvier de 10:00 à 22:00 (nocturne)

Votre ticket Truck & Transport donne également accès au Salon des Utilitaires Légers, Autos et Motos (sauf le 13/01*).

Adresse Brussels Expo – Palais 1 Place de Belgique 1 Avenue Miramar 1020 Bruxelles

Prix & Tickets • • •

Adultes : 27,00 € à la caisse (ou 25,25 € en ligne) Enfants de 6 à 12 ans : 22,00 € (ou 20,25 € en ligne) Enfants - de 6 ans : gratuit

Un ticket B2B est disponible pour le 13/01 au prix de 37 € (35,25 € en ligne). Ce ticket vous donne accès non seulement à Truck & Transport, mais également, dès 15h00, à la journée VIP et à la soirée d’ouverture (jusque minuit) du Salon Auto Moto Van.

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AUJOURD’HUI

Le Volvo FH Fuel & Performance Concept Truck donne une toute nouvelle interprétation de la « consommation en carburant ». Il allie hautes performances et haute efficacité énergétique à un ensemble de services qui contribuent à doper la productivité à la fois de votre parc et de vos chauffeurs. Faites le test et découvrez de nouvelles pistes pour comprimer les coûts et booster votre chiffre d’affaires. volvotrucks.be

Truck & Transport 2017

Toutes les marques présentes au salon professionnel du transport routier En septembre 2016, les constructeurs de poids lourds ont présenté leurs nouveautés au salon de l’utilitaire IAA bisannuel d’Hanovre. Ceux qui désirent savoir ce qui se trame plus près de chez eux peuvent se rendre du vendredi 13 au lundi 16 janvier au salon Truck & Transport 2017 au Heysel à Bruxelles. Le Z Truck futuriste d’Iveco, entièrement autonome et fonctionnant au gaz, sera bien présent, tout comme le nouveau Scania S, élu International Truck of the Year 2017. Erik Roosens

Scania S

International Truck of the Year 2017 À Bruxelles, le stand Scania sera placé sous le signe de la nouveauté. Le constructeur suédois y exposera deux versions de son série S flambant neuf : un S500 Highline équipé de son nouveau moteur à six cylindres en ligne et un S730 Normal doté de son V8. L’actuel série R disparaît de la gamme et prend congé avec style avec le Scania R450 Streamline Crown Edition au salon Truck & Transport 2017. En 2016, Scania a lancé la nouvelle génération des séries R et S. Pour la première fois, la série S de Scania (International Truck of the Year 2017) propose une cabine équipée d’un plancher en-

Pour la première fois, la série S de Scania propose une cabine équipée d’un plancher entièrement plat.

L’enregistrement des commandes pour les nouveaux Scania R et S a démarré et les premiers véhicules ont déjà été livrés.

tièrement plat. L’enregistrement des commandes pour les nouveaux Scania R et S a démarré et les premiers véhicules ont déjà été livrés. Dans un premier temps, le nouveau camion sera proposé en plus du modèle actuel, mais cette série R disparaîtra du programme de livraison d’ici 2018. ENTRETIEN FLEXIBLE Au salon Truck & Transport, Scania met les petits plats dans les grands avec son programme d’entretiens flexibles, un service rendu possible grâce à la surveillance permanente des données de fonctionnement de 210 000 véhicules connectés. Une excellente connectivité entre le camion et Scania permet au véhicule de recevoir précisément l’entretien dont il a besoin. Cela signifie par exemple que la vidange d’huile n’intervient que tous les 150 000 km, à condition que les conditions de travail soient appropriées. Ainsi, le temps d’immobilisation du véhicule à l’atelier est réduit et les revenus générés sont augmentés. Six Scania sur dix sont livrés avec un tel contrat d’entretien et de réparation. L’atelier prend lui-même contact avec le client afin de planifier l’entretien.

En 2016, Scania a vendu plus de véhicules qu’en 2015 et sa part de marché a également augmenté d’environ 1% par rapport à l’année précédente. En 2016, le nombre de formations continues Code 95 a décollé et le nombre de formations chauffeurs a doublé. Outre les tracteurs, de plus en plus de semi-remorques se rendent dans les ateliers Scania. Bon nombre de garages Scania sont des établissements agréés Schmitz Cargobull, SAF, Wabco, BPW, Kögel, Dhollandia ou Nooteboom.

Volvo Trucks Dual Clutch + Dynamic Steering

Au salon Truck & Transport 2017, Volvo Trucks mettra l’accent sur une conduite économique et performante, et exposera un Volvo FMX 6x4 et un Volvo FH Performance Edition. Le tracteur Volvo FH Performance Edition 4x2 a une cabine Globetrotter XL et est équipé d’un moteur 13 litres D13 (540 ch), de la boîte I-Shift Dual Clutch et du système Volvo Dynamic Steering. Sur le stand, vous découvrirez également comment fonctionnent la boîte I-Shift Dual Clutch et le système Volvo Dynamic Steering. La boîte I-Shift Dual Clutch présélectionne le rapport suivant pendant la conduite. Ainsi, le véhicule accélère et maintient sa vitesse en côte. Grâce au système Volvo Dynamic Steering, la résistance au braquage est bien inférieure à vitesses réduites et le volant revient automatiquement en position droite. Le système Volvo Dynamic Steering

Sur le stand, vous découvrirez comment fonctionnent la boîte I-Shift Dual Clutch et le système Volvo Dynamic Steering.

est un moteur électrique qui compense les vibrations et le mouvement du volant tout en réduisant la force nécessaire pour diriger le véhicule. TAXE KILOMÉTRIQUE L’année 2016 fut excellente pour Volvo Trucks Belgium. Dans le segment des plus de 6 tonnes, le constructeur suédois suit la croissance du marché. Dans le segment des plus de 16 tonnes, Volvo Trucks enregistre un résultat supérieur à la moyenne. « Il en résulte une plus grande part de marché par rapport à 2015 », explique Volvo Truck Belgium. « L’augmentation se situe surtout dans le domaine des tracteurs, où nous occupons la place de leader avec une part de marché de 23%. L’introduction de la taxe kilométrique a clairement eu une influence sur le marché. Beaucoup de clients ont opéré des changements (précipités) pour pouvoir profiter des tarifs les moins élevés. » L’année dernière, les clients ont prêté attention aux nouveaux produits tels que le système Volvo Dynamic Steering. « Ceux qui ont testé cette innovation ont été conquis. Volvo Dynamic Steering augmente non seulement la productivité, car le travail peut être

Le design de la cabine est souligné par de fines lignes rouges.

effectué plus rapidement, mais améliore également le confort de conduite, un facteur qui devient de plus en plus important en raison de la pénurie de chauffeurs. » Pour 2017, Volvo Trucks promet son lot de nouveautés au sein desquelles la transformation numérique jouera un rôle. De nouvelles solutions en termes de carburants alternatifs sont également à venir.

Renault Trucks 13 litres commonrail

Après les Renault Trucks T et leur moteur de 11 litres, les premiers véhicules équipés d’un moteur de 13 litres et d’un système d’injection commonrail seront livrés en 2017. « La fiabilité et l’efficacité du système sur les moteurs 11 litres et l’économie de carburant qui en résulte nous ont convaincus de transposer cette technologie sur le 13 litres », explique Sophie Rivière, responsable de la gamme Longue Distance. Afin d’économiser du carburant, le véhicule est équipé de ponts arrière et d’un plus long rapport de transmission, et il peut peser jusqu’à 114 kilos de moins. Ainsi, les nouvelles formes de la suspension pneumatique réduisent le poids de plusieurs kilos. Il est également possible d’installer sur le tracteur une sellette d’attelage en aluminium. Avec la technologie Optitrack (traction hydraulique temporaire), la gamme des véhicules de chantier est élargie à d’autres configurations d’essieu. En ce qui concerne les fourgons, on assiste au déploiement de la gamme Euro 6, avec entre autres le Master L4 avec monte simple à l’arrière.

Le Renault Trucks T High Sleeper équipé du pack High Edition.

OPTIVISION Trois véhicules seront exposés au salon Truck & Transport 2017. Le T High Sleeper 480 ch, entièrement équipé notamment du pack High Edition récemment lancé, se démarque grâce à une élégante peinture au choix, des jantes aluminium et un habillage à l’aspect carbone. Le design de la cabine est souligné par de fines lignes rouges. L’intérieur propose du cuir pour les sièges, les accoudoirs et le volant. Pour des performances optimales et une consommation de carburant réduite, il peut être équipé du Pack Fuel Eco+ qui inclut Optivision, le régulateur de vitesse prédictif avec GPS de Renault Trucks. Il reçoit également des équipements aérodynamiques tels que des déflecteurs de pavillon fixes et latéraux ouvrants. À Bruxelles, un Renault Trucks T 460 en T-Drive sera également présent : il est disponible en stock à un prix mensuel de 1 295 euros sur une période de 60 mois, incluant une possibilité de désengagement gratuit après 24 mois pour une flexibilité maximale du transporteur. Le troisième véhicule présent sera un C 6x4 équipé d’un moteur 13 litres de 440 ch et d’un système de crochet à conteneur. Le Master a obtenu de bons résultats sur le marché de croissance important des véhicules utilitaires légers. Pour les poids lourds, les volumes ont augmenté dans la distribution et la construction.

Le concept truck Zéro impact roule de manière entièrement autonome au biométhane. Son moteur au gaz affiche une puissance de 460 ch, un couple de 2 200 Nm pour une autonomie de 2 200 kilomètres. La cabine du concept truck peut être transformée en centre logistique pour le chauffeur lorsque le véhicule roule de manière autonome. Outre un lit, la cabine comporte une cuisine et une douche. Il faudra attendre 2030 pour acquérir un Z Truck Iveco, mais le constructeur italien propose déjà des camions au gaz naturel et au biogaz. Le Stralis NP (Natural Power) du constructeur italien prouve que le gaz (CNG/GNL) est également adapté au transport longue distance. Il délivre une puissance de 460 ch, un couple de 2 200 Nm pour une autonomie de 1 500 kilomètres. Actuellement, 15 000 véhicules de ce type circulent déjà en Europe. UN BAIN DE JOUVENCE Le Stralis d’Iveco a pris un bain de jouvence qui se remarque surtout sous la carrosserie, au niveau des moteurs notamment. Le couple maximum du

Iveco Z Truck

Iveco a dévoilé le Z Truck à l’IAA. Ce prototype sera également de la partie au salon Truck & Transport. « Z » signifie Zéro : Zéro émission, Zéro accident et Zéro stress pour le chauffeur.

La cabine du concept truck peut être transformée en un centre logistique pour le chauffeur.

Le Stralis d’Iveco a pris un bain de jouvence qui se remarque surtout sous la carrosserie, au niveau des moteurs notamment.

À Bruxelles, DAF lancera également les véhicules de distribution LF et CF DistriForce.

Cursor 11 a été augmenté de 100 Nm sur le moteur de 420 ch et de 50 Nm sur celui de 480 ch. La puissance maximale du Cursor 13 a été davantage optimisée. Vous avez désormais le choix entre la version 510 ch ou 570 ch. Tous ces moteurs utilisent la technologie Hi-SCR, qui permet de se passer d’EGR. Iveco introduit cependant une exception : les nouvelles versions 480XP et 570XP destinées au transport longue distance reçoivent des moteurs qui utilisent un EGR intelligent qui exploite une petite quantité de gaz d’échappement recyclé (8%) pour anticiper le début de l’injection. Cela permet de diminuer la consommation. Le Stralis XP a été spécifiquement conçu pour le transport longue distance. Le rapport de pont allongé du XP permet de réduire le régime moteur de 7%. À 85 km/h, on observe une réduction de 100 tours/ minute. Le Stralis XP intègre un système de conduite anticipative via GPS Hi-Cruise, qui réduit la consommation de carburant, ainsi que des pneus à basse résistance spécialement développés par Michelin.

DAF

à caisse Saxas de 7,3 m avec hayon sera également présent. Le troisième véhicule sur le stand sera un CF 460 FAT 6x4 Construction équipé d’un moteur PACCAR MX13 de 460 ch et d’une PTO sur la transmission. Ce 6x4 peut être habillé pour le secteur de la construction. Il peut servir de benne ou être équipé d’une grue par exemple. DAF CONNECT Après son lancement au salon IAA en septembre dernier, la solution de gestion de flotte en ligne DAF Connect est désormais également disponible en Belgique. DAF Connect fournit en temps réel des informations relatives au camion, au chauffeur et à la localisation. Cette technologie peut être utilisée pour un seul véhicule, pour une sélection de véhicules ou pour l’intégralité de la flotte. Les indicateurs clés de performance (ICP) les plus importants tels que les itinéraires, la durée de conduite, la consommation de carburant et l’utilisation des véhicules sont repris dans un aperçu. Par le biais de fonctions spécifiques, le transporteur peut comparer les données et détecter d’éventuelles anomalies. DAF Connect indique où se trouve le véhicule et

contrôle la disponibilité du chauffeur grâce aux durées de conduite. Grâce à l’analyse des itinéraires, DAF Connect peut limiter les coûts d’exploitation. Les informations relatives à l’état technique d’un véhicule permettent de planifier l’entretien de façon proactive. Cela résulte en une diminution du nombre de réparations non planifiées et en une plus grande disponibilité du véhicule.

MAN

EfficientLine 3 Le MAN TGX 18.640 D38 PerformanceLine sera la vedette du stand du constructeur munichois. Le moteur le plus puissant (640 ch) du MAN TGX D38 était jusqu’ici réservé aux applications lourdes, mais il est désormais disponible pour presque toutes les variantes, également donc sur ce tracteur 4x2. Les deux autres niveaux de puissances du D38 ont chacun été augmentés de 20 ch, pour atteindre respectivement 540 et 580 ch.

Fuel Dynamics Un XF FT Fuel Dynamics trônera sur le stand de DAF. Il s’agit d’un tracteur doté de toutes les options et de tous les systèmes électroniques nécessaires pour maximaliser l’efficacité en termes de carburant. Le XF FT Fuel Dynamics est entre autres doté du Predictive Cruise Control, qui lit le relief et opte ainsi pour le bon rapport, et de l’Adaptive Cruise Control, qui suit la vitesse du véhicule qui précède. Le tracteur est équipé d’un spoiler de toit et de jupes latérales pour diminuer la résistance de l’air, et donc la consommation. Le XF FT Fuel Dynamics est équipé du nouveau moteur PACCAR MX11 de 440 ch. À Bruxelles, DAF lancera également les véhicules de distribution LF et CF DistriForce. Un porteur LF

Le MAN TGX EfficientLine 3 a une nouvelle calandre qui guide l’air de refroidissement davantage vers le haut.

MAN @ Truck & Transport 2017 13>16 jan. Brussels Expo Hall 1

Meilleures prestations. Consommation plus basse. Le nouveau MAN TGX. MAN kann. Êtes-vous à la recherche de la meilleure méthode pour contrôler vos frais de transport ? Le nouveau MAN TGX est votre réponse. Avec des technologies automobile qui vous garantissent les meilleures prestations et l’efficience optimale, vous économisez encore plus de carburant : plus de kilomètres, de couple, de puissance et de plus grandes réserves. Toute l’expertise de MAN a été unie et une série d’améliorations comme le MAN EfficientCruise® et le MAN EfficientRoll® ont été intégrées. Des feux de jour LED, des capteurs de luminosité et de pluie et le nouveau système d’info-divertissement complètent l’ensemble et vous offrent un confort d’usage sans pareil. Découvrez vite le meilleur MAN TGX sur www.man.be.

Le MAN TGX 18.640 D38 Performance Line est équipé d’un moteur de 640 ch.

Au salon Truck & Transport, MAN exposera également un 6x4H-4 équipé du système HydroDrive et d’une boîte Tipmatic. Il est désormais possible de combiner le système HydroDrive (enclenchement temporaire de l’essieu avant pour renforcer la puissance de traction) avec la boîte de transmission Tipmatic automatique. Jusqu’ici, cela n’était possible qu’avec une boîte de transmission manuelle. En comparaison d’une transmission intégrale permanente, HydroDrive est plus léger de 450 kg. De plus, la consommation de carburant est réduite car les roues avant tournent librement si le système est désactivé. Le système MAN HydroDrive est disponible sur les TGS à deux, trois ou quatre essieux ainsi que sur les tracteurs TGX à deux ou trois essieux. RIO Le stand accueillera aussi le MAN TGX EfficientLine 3. Par rapport à l’EfficientLine 2, le modèle précédent, on parle d’une économie de carburant de 6,35%, grâce à une nouvelle calandre qui guide l’air de refroidissement davantage vers le haut et à une pompe à eau intelligente. Par ailleurs, la pression d’injection est accrue tandis que l’EfficientCruise 2

passe les rapports plus rapidement que son prédécesseur. MAN désire jouer la carte de la numérisation et propose la plate-forme digitale RIO destinée à l’ensemble de l’industrie du transport visant à relier tous les aspects de la logistique entre eux. RIO est basée sur MAN Digital Solutions. Dès le printemps 2017, tous les nouveaux poids lourds MAN seront équipés de RIO. Pour les véhicules plus anciens, un refit box est prévu. En 2016, MAN a enregistré de bons résultats de ventes pour les tracteurs, les véhicules 6x4 et les véhicules carrossés. De plus, une forte augmentation des contrats de financement, des contrats d’entretien et MAN Telematics a été enregistrée.

Mercedes-Benz Road Efficiency

Le concept Road Efficiency sera l’atout du stand Mercedes-Benz Trucks. Au salon Truck & Transport, le constructeur de Stuttgart exposera l’Actros Safety Truck et l’Actros Fuel Duel. Mercedes investit continuellement dans la sécurité, le service et l’efficacité. Ce sont les trois piliers du concept Road Efficiency, son fer de lance pour 2017. Sur le plan de la sécurité, il existe désormais l’Active Brake Assist 4 (ABA4), un système de freinage automatique qui détecte les piétons. Lors de la présentation de l’ABA4, nous avons pu voir l’un des collaborateurs traverser la route entre deux voitures parquées alors qu’un Actros s’approchait. Le tracteur, avec semi-remorque, a activé de façon autonome l’arrêt d’urgence et s’est arrêté complè-

Le Sideguard Assist agit par lui-même si le chauffeur ne le fait pas.

tement à quelques mètres du passage pour piétons. Il existe également le Sideguard Assist, qui repère les usagers faibles et les obstacles dans l’angle mort. Si quelqu’un se trouve à côté du camion et que le chauffeur désire tourner à droite, ce dernier apercevra dans la cabine un triangle rouge clignotant à hauteur du rétroviseur droit et un signal sonore sera émis. Le Sideguard Assist agira par lui-même si le chauffeur ne le fait pas.

UPTIME Uptime optimalise la disponibilité de la flotte. Il s’agit d’un système de connectivité qui relie entre eux le véhicule, le concessionnaire, le Customer Assistance Center et le transporteur. Uptime contrôle de façon entièrement automatique l’état des systèmes embarqués et informe le client après l’apparition d’un signal d’erreur ou de dysfonctionnement potentiel. Uptime permet également d’optimaliser l’entretien. Ce système a été testé sur 1 400 véhicules répartis dans 16 flottes et est disponible à partir de maintenant. Mercedes investit davantage dans la réduction de la consommation de carburant. Les nouveaux moteurs consomment 6% de diesel en moins que la génération précédente et 15% en moins que les modèles encore plus anciens. Mercedes-Benz Trucks a terminé l’année 2016 avec de bons résultats. « Nous avons atteint l’objectif fixé et nous prolongeons la ligne de croissance de l’année précédente », explique Mercedes Belgium. « Concrètement, cela signifie que nous espérons enregistrer 1 700 immatriculations, ce qui devrait représenter une part de marché d’environ 16%. En ce qui concerne TruckStore, nous visons une vente d’environ 450 véhicules. »

L’Active Brake Assist 4 détecte les piétons et arrête le camion.

Truck & Transport 2017

Qui participera au salon Truck & Transport ? Truck & Transport 2017 n’accueillera pas que des camions. Aperçu des exposants et de ce que vous pourrez y trouver. Erik Roosens

Febetra défend les intérêts des transporteurs Febetra, la Fédération royale belge des transporteurs et des prestataires de services logistiques, profitera de Truck & Transport pour échanger des points de vue avec les transporteurs. « En plus de soutenir et de défendre les intérêts du secteur, Febetra prodigue des conseils sur mesures aux entreprises et propose plusieurs services spécifiques qui ont pour but d’alléger la charge

de travail du transporteur », explique Isabelle De Maegt. « Les transporteurs en herbe trouveront également sur notre stand toutes les informations nécessaires pour se lancer sans heurt. »

Avec Nerta, votre véhicule reste propre Nerta propose des produits de nettoyage. « Nous procédons par le biais de démonstrations chez le client », confie Valerie Staessens. « Nous sommes

Nouveauté chez Agiva : un système de pesage doté de jauges de contrainte pour les véhicules à suspension mécanique .

spécialisés dans le lavage à la mousse des camions qui réduit le travail manuel au strict minimum. Le produit JUMBO fait ses preuves depuis plus de 25 ans et est utilisé dans plus de 55 pays. La production se fait à Lokeren ».

Agiva Technics et le pesage embarqué Agiva Technics fabrique des systèmes de pesage embarqués pour camions et des bâches coulissantes pour bennes et conteneurs. Avec l’application LANX EVO, le chauffeur peut lire sur son smartphone toutes les charges (nettes, brutes et à l’essieu) aussi bien à l’intérieur que hors de la cabine. Outre la charge, il peut également consulter la pression et la température des pneus. Nouveauté chez Agiva : un système de pesage doté de jauges de contrainte pour les véhicules équipés de suspensions mécaniques et les véhicules à trois ou quatre essieux. L’entreprise établie à Maldegem mise énormément sur les nouvelles technologies pour pouvoir peser tout type de camion. Outre des capteurs sans fil avec batterie incorporée, des jauges de contrainte de haute précision peuvent aujourd’hui être également intégrées dans un système de pesage afin de déterminer la charge à l’essieu. Agiva est distributeur officiel en Belgique des bâches coulissantes Marcolin et travaille en étroite collaboration avec les constructeurs de bennes et de conteneurs. « Par conséquent, la structure est parfaitement adaptée à la bâche coulissante automatique. Une bâche coulissante Agiva peut être montée sans modification à la carrosserie.

Rouler à vide avec la bâche fermée peut réduire la consommation de carburant de 8% de carburant », explique Iwein De Lille.

Trimble présente la tablette FleetXPS sous Android Trimble Transport & Logistics, anciennement Punch Telematix, présente la tablette FleetXPS sous Android. L’entreprise répond ainsi à la demande croissante de ses clients d’avoir une plateforme ouverte gérée par Trimble même. Avec la nouvelle tablette FleetXPS, les clients bénéficient d’une solution conviviale pour la gestion de flotte qui présente les avantages d’une plate-forme Android flexible. Outre la tablette, Trimble lance également une nouvelle interface utilisateurs pour la FleetXPS App, une application Android pour la tablette du chauffeur. Sur la tablette FleetXPS, Trimble propose à ses clients des applis testées et certifiées. Les mises à jour, l’entretien et les réparations des tablettes sont assurés par Trimble. Grâce à la tablette Android, les entreprises peuvent offrir à leurs chauffeurs un accès facile à d’autres applications sans nuire à la fonctionnalité de la gestion de leur flotte. « La version précédente de la FleetXPS App était déjà compatible avec des appareils mobiles, mais nous avons constaté que bon nombre de clients avaient besoin d’un support supplémentaire », affirme Michel Van Maercke, Directeur général de Trimble Transport & Logistics, Europe et APAC. « Nous avons parfaitement répondu à cette préoccupation avec la tablette Android. Le client décide, en accord avec Trimble, quelles sont les applications à installer sur la tablette et nous en assurons ensuite la gestion. Les réglages sont protégés de sorte que les chauffeurs ne peuvent pas ajouter ni supprimer des applications ». Trimble assure à distance la mise à jour continue de l’appareil. « Le réseau de télématique ouverte de Trimble (Open Telematics Framework ou OTF) permet d’opérer les mises à jour de manière

Trimble assure à distance la mise à jour continue de l’appareil.

efficace et sans intervention manuelle. Grâce à ce large support, nous restons un guichet unique pour nos clients, tout en proposant une flexibilité nettement accrue », poursuit M. Van Maercke. La nouvelle tablette FleetXPS dispose d’un écran tactile 7,85 pouces antireflet, d’un appareil photo intégré, d’un lecteur de codes-barres 1D et 2D optionnel, d’un lecteur RFID & NFC, d’un GPS et de plusieurs options de connexion sans fil, telles que WLAN, Bluetooth et 3G. La tablette est certifiée IP65 avec une hauteur de chute admissible de 1,2 mètre et la batterie a une autonomie correspondant à une journée de travail.

Total et ses lubrifiants Total sera à Bruxelles avec sa gamme de lubrifiants Fuel Economy pour poids lourds : Rubia TIR et Rubia Optima. Par ailleurs, l’entreprise présentera la nouvelle gamme de liquides de refroidissement et une nouvelle application smartphone pour ANAC (ANAlysis Compared). Ce service vous permet de contrôler l’usure des pièces et de les remplacer.

Manitou Benelux : mâts ou flèches télescopiques À Bruxelles, Manitou et son distributeur exclusif 3D-Lift présentent deux types de chariots

Chariot embarqué avec flèche télescopique

embarqués : le TMM avec mât et le TMT avec flèche télescopique. « Nous aurions aimé présenter une première mondiale : notre nouveau TMT quadridirectionnel. Celui-ci sera en effet lancé en 2017, mais plus tard, dans le courant du premier trimestre. Il s’agit d’un chariot embarqué compact et multidirectionnel doté d’une flèche télescopique », confie Bernard Bouckaert, Marketing Manager Benelux. Selon Manitou, une machine équipée d’une flèche télescopique comme le TMT présente de nombreux avantages : une construction plus robuste, plus de possibilités pour décharger la totalité du camion d’un seul côté, des coûts d’entretien moindres (jusqu’à -50 % par rapport aux machines avec mât), une construction compacte qui permet de limiter le surplomb à 1 500 mm ainsi qu’une protection électronique contre la surcharge. M. Bouckaert poursuit : « Au printemps 2017, l’entreprise 3D-Lift, qui est distributeur exclusif de nos produits pour la Belgique, le Luxembourg et le Sud des Pays-Bas, emménagera dans un bâtiment flambant neuf à Gullegem. Ce déménagement permettra d’accroître la capacité et d’améliorer la prestation des services ».

Tokheim et ses solutions de citernes Tokheim présente des solutions de citernes. L’entreprise est spécialisée dans la construction et l’entretien de stations-services, des petites installations de citernes en surface aux stations d’autoroutes.

Conçue pour la seule activité qui compte. La vôtre. La perfection n’a pas de limites. Nous le savons depuis toujours. Et notre détermination à perfectionner chaque détail et à toujours repousser les limites fait notre renommée. Cette fois, nous sommes allés encore plus loin et avons mis à l’épreuve nos solutions éprouvées. Nous nous sommes remis au travail afin de trouver de nouvelles manières d’aider votre entreprise à surmonter ses défis. Découvrez la nouvelle génération Scania. Pour plus d’informations sur notre nouvelle génération de camions et nos services, rendez-vous sur scania.be.

Tokheim apportera les nouveautés suivantes sur le salon : le système d’enregistrement Slim DiaLOG avec lecteur de codes-barres, le distributeur de carburant Q310 avec un débit maximal de 200 litres par minute, le DiaHOST cloud et le système de mesure de niveau ProGauge sans fil.

QEOS suit votre cargaison QEOS, une entreprise spécialisée depuis plus de 15 ans dans les solutions automatisées en temps réel (géolocalisation), se rendra à Truck & Transport 2017 avec des logiciels durables. Au salon, QEOS mettra sous les projecteurs le Vehicle Viewer TMS. Cette solution TMS destinée au secteur du transport permet la traçabilité des livraisons et l’optimisation du transport. Il assure un gain de temps, fait office d’outil pour les analyses commerciales et soutient le management. QEOS promet des solutions sur mesure pour l’entreprise.

VIBAM Services commercialise des élévateurs à nacelle et des chariots grues

Au salon, QEOS mettra sous les projecteurs le Vehicle Viewer TMS.

VIBAM Services est distributeur en Belgique pour les élévateurs à nacelle OIL & STEEL et les chariots grues Valla. Les deux entreprises font partie de Manitex International. Au salon Truck & Transport, on pourra voir un élévateur Octopus et une grue Valla. À l’heure actuelle, Oil & Steel Italie fabrique annuellement plus de 1 000 élévateurs de 14 à 62 mètres montés sur camions et plus de 150 élévateurs de 14 à 23 mètres montés sur chenilles. L’entreprise est le leader incontesté dans ce secteur en Italie. VIBAM Services présentera dans les prochains moins les ateliers belges agréés qui assureront le service après-vente, les réparations et la fourniture des pièces dans les 24 heures. Valla Spa est une entreprise majeure dans le monde des chariots grues destinés à la manutention industrielle, un secteur dans lequel elle a apporté d’entrée de jeu une profonde innovation technologique.

Un élévateur Octopus sera présent au salon Truck & Transport.

AGIVA TECHNICS NV I stand 1.27 Krommewege 24 B 9990 Maldegem T. +32 (0)479 48 35 36 F. +32 (0)50 71 78 20 www.agivatechnics.be info@agivatechnics.be

Pesage embarqué et bâches coulissantes pour camions.

BAETENS I stand 1.40

ATS NV I stand 1.38 Industrielaan 33 9320 Aalst T. +32 (0)53 66 50 11 F. +32 (0)53 66 53 27 www.ats-belgium.be info@ats-belgium.be

ATS est depuis 40 ans importateur des semi-remorques Kaiser et depuis 2007 également l’importateur des remorques Blomenröhr et des semi-remorques bennes et porte engins Galtrailer.

BRENNTAG I stand 1.39 Moortelstraat 7 9160 Lokeren T. +32 (0)9 348 33 17 F. +32 (0)9 349 04 80 www.carrosseriebaetens.be hilaire@carrosseriebaetens.be

Fourgons alu et polyester, bâches, bennes, fourgons à bestiaux, plateaux, dépanneuses. Toutes réparations.

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Distributeur de produits chimiques entre autres AdBlue, produits automotifs.

CRAMARO TARPAULIN SYSTEMS SRL I stand 1.18

BTC NV I stand 1.23 Brandstraat 12A 9160 Lokeren T. +32 (0)9 337 75 50 F. +32 (0)9 337 75 51 www.btc-nv.be info@btc-nv.be

Construction et installation de portiques de lavage pour véhicules utilitaires, des installations à haute pression et des systèmes de récupération d’eau.

Via Quari Destra 71/G 37044 Cologna Veneta ITALIE T. +39 442 411688 F. +39 442 411 690 www.cramaro.com info@cramaro.com Production de systèmes de bâchage pour véhicules industriels et bennes.

DAF TRUCKS I stand 1.01

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SCANIA BELGIUM NV I stand 1.04

STONERIDGE / PHELECT I stand 1.28

Av. A. Van Osslaan 1 bt 28 1120 Neder-Over-Heembeek T. +32 (0)2 264 01 11 www.scania.be

Scania est un grand constructeur de véhicules utilitaires lourds, d’autobus et de moteurs marins et industriels.

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TOKHEIM SOLUTIONS BELGIUM NV I stand 1.34

TLV I stand 1.35

Everdongenlaan 31 2300 Turnhout T. +32 (0)14 44 85 00 F. +32 (0)14 44 85 55 www.tokheim.be sales@turnhout.tokheim.com

Land Van Rodelaan 20 9050 Gentbrugge T. +32 (0)9 210 82 10 F. +32 (0)9 232 22 79 www.tlv.be info@sav.be

Association professionnelle d’entreprises de transport et de logistique. Service, conseil, service d’info, calcul des salaires, etc. Editeur TLV magazine. Initiateur Veilig op Weg (prévention angle mort).

TOTAL BELGIUM I stand 1.09

Tokheim est le leader du marché en Europe de vente, installation et maintenance des stations service. Tokheim ProFleet propose une série de services dédiés aux flottes privées. Une équipe de spécialistes en local et en central peuvent travailler en partenariat avec vous pour fournir la meilleure solution sur toute la ligne pour la gestion de votre carburant.

TRANSPORAMA I stand 1.29

Rue du Commerce 93 1040 Bruxelles T. +32 (0)2 288 95 24 F. +32 (0)2 288 99 69 www.total.be lubricants.belgium@total.com

Total est leader du marché pour les lubrifiants et commercialise ses produits sous les marques Total, Fina et Elf.

TRANSPORTMEDIA I stand 1.25 Half Daghmael 1K 3020 Herent T. +32 (0)16 22 11 31 www.transportmedia.be info@transportmedia.be

Maison d’édition : Truck & Business, Transport Management, Van Management, Link2Logistics Management, Transport in Belgium, Truck & Van Partners, TRANSPORT.TV, www.transportmedia.be

Eekhoutstraat 55 9041 Oostakker www.transporama.be info@transporama.be

Magazine professionnel.

TRIMBLE TRANSPORT & LOGISTICS I stand 1.13 Ter Waarde 50 8900 Ieper T. +32 (0)57 22 39 11 F. +32 (0)57 22 39 99 www.trimbletl.com info_trimbletl_eu@trimble.com

Trimble Transport & Logistics fournit des solutions innovatrices et conviviales pour la gestion de transport : CarCube-FleetXPS-FleetXPS App-Truck4U.

UPTR I stand 1.17

VAN DAMME NV I stand 1.36 Avenue du Port 104-106 1000 Bruxelles T. +32 (0)2 420 54 56 www.uptr.be info@uptr.be

En plus de sa mission de lobby et d’information, l’UPTR offre une gamme complète de services.

VIBAM I stand 1.33

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VOLVO TRUCKS I stand 1.02 Jos Ratinckxstraat 5-7 bus 52 2600 Berchem T. +32 (0)495 12 37 64 www.vibam.com

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Volvo Trucks fournit des solutions de transport complètes pour les clients professionnels et exigeants et offre une gamme complète de camions pour travaux moyens à lourds. En 2015, plus de 113 000 camions Volvo ont été livrés dans le monde entier. Volvo Trucks fournit également des solutions complètes de financement et de service.

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VAN DAMME 1.34 1.35

1.31

1.38

1.30

RAEPERS 1.28 1.29

1.25

1.37

1.26

IVECO 1.24

1.23

RAUWERS

EXPOSANTS

1.32

MERCEDESBENZ

1.22

1.21

BAR 1.20

SCANIA

1.16 1.04

1.12

1.10

1.09

VOLVO TRUCKS

1.19 1.17 1.13

1.14

1.15

HALL 3

1.18

RENAULT TRUCKS

EDW TOTAL MAN BAR

1.02

JDK HIAB

1.11

DAF 1.05

FORUM

1.06 1.01

1.27

ATS NV

1.38

BAETENS

1.40

BRENNTAG

1.39

BTC NV

1.23

CRAMARO TARPAULIN SYSTEMS SRL

1.18

DAF TRUCKS

1.01

EDW FORMATION

1.10

ENTACO NV - NERTA

1.26

FEBETRA

1.37

GEOTRACER TO PROTECT & TO MANAGE

1.12

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HIAB NV

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HYUNDAI - RAEPERS FORKLIFTS

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ITLB VZW

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IVECO BELGIUM NV

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1.11

MABO-LIFTING NV

1.19

MAN TRUCK & BUS NV

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MANITOU BENELUX

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1.42

MERCEDES-BENZ BELGIUM LUXEMBOURG NV 1.22 1.08

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AGIVA TECHNICS NV

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POWERLINE BV / TRUCKS MAGAZINE

1.41

QEOS

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RAUWERS CONTROLE NV

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RENAULT TRUCKS

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SCANIA BELGIUM NV

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Roland D’IETEREN Président D’Ieteren

Commissaire général : Pierre LALMAND Directeur Général Salons FEBIAC Directeur de la ‘Maison de l’Automobile’ FEBIAC

Membres : Luc BONTEMPS Administrateur délégué Laurent CHARPENTIER Managing Director Ford Belgium & Luxembourg Stefan DE SMET Marketing Director BMW Belgium Luxembourg Wim DOMS Directeur Communication Peugeot Belgique Luxembourg Casper HAEN Marketing Manager Benelux Mercedes Car Group William MEERSCHAUT PR Hyundai & Isuzu Philippe MERTENS Administrateur de Beherman European, Trésorier de FEBIAC Denis MULDERS Marketing Manager Opel Belux de General Motors Belgium Mark OP DE BEECK Sales & Marketing Manager D’Ieteren Sport Béatrice PAQUES Chief Marketing & Digital Officer D’Ieteren Jean-Paul RENAUX Directeur Général de Renault Belgique Luxembourg Etienne RONDEAU VU Manager Renault Belux Stéphane SERTANG Chairman & CEO Ginion Group Pavel TOMANEK General Manager Honda Motor Europe (North) Anouk VAN VLIET Directeur Communication Citroën Belux

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