ÉDITION SPÉCIALE CONSTRUCTION
LE RENDEZ-VOUS DE L’ANNÉE POUR TOUS LE S PROFESSIONNELS
TRUCK / VAN
CASE
SEPTEMBRE 2023
TRUCK / VAN
CASE
SEPTEMBRE 2023
Solides, fiables et construits sur une plate-forme récompensée, les DAF XDC et XFC de nouvelle génération ont été conçus pour répondre aux exigences du marché de la construction et du tout-terrain. Grâce à leur conception robuste, à leur champ de vision exceptionnel et à leurs fonctions de sécurité intelligentes, ces véhicules sont prêts à relever tous les défis.
Pour cette 40 e édition de MATEXPO, le directeur général Gregory Olszewski a convoqué les ancêtres. Mais de nombreuses nouveautés seront aussi au programme, dont le Job Day en collaboration avec TL Hub.
Éditeur responsable/Gérant Christophe Duckers T RANSPORTMEDIA
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Management Assistant Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be
Rédaction
Directeur de la rédaction Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be
Rédacteur en chef Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
Assistante de rédaction Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be
Photographe Erik Duckers
Journalistes Pierre-Yves Bernard, Michel Buckinx, Hendrik De Spiegelaere, Arnaud Henckaerts, Michiel Leen, Jean-Michel Lodez, Leon Goyvaerts, Erik Roosens, Philippe Van Dooren, Michaël Vandamme et Claude Yvens.
Sales & Marketing
P roject manager Bram Crombez - bram.crombez@transportmedia.be GSM +32 (0)472 45 60 90
Marketing Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be
Abonnements Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be
06 PANORAMA
Qui hisse les cabines haute tension des parcs éoliens jusqu’à leur position finale ? MB Groupe le fait avec un savoir-faire exceptionnel.
13 C ASE STUDY
L’entreprise Denys travaille sous terre. Avec le projet Underground Container Mover, Denys espère augmenter la capacité de transport du port d’Anvers au moyen de pipelines.
15 C ASE STUDY
L’ancien chauffeur de Nelissen Steenfabrieken fait toujours la même tournée, mais est désormais au service du transporteur TDL Group. L’itinéraire du chauffeur est planifié par le fabricant de briques.
16 C ASE STUDY
Au fil des ans, la famille Göcen a réussi à se forger une réputation au travers du groupe GKW. Le directeur général Ahmed Göcen évoque les travaux de câblage qu’il effectue et la flotte qu’il exploite pour cela.
19 FACTS & FIGURES
Le secteur de la construction reste le champion des emplois vacants. Comment se porte-t-il pour l’instant compte tenu de l’augmentation du coût des matériaux ?
22 LEADERS
Trends Business Information nous donne le classement des plus grandes entreprises de construction par région.
Les véhicules de construction des grandes marques de poids lourds sont toujours plus respectueux de l’environnement. Un grand nombre d’entre eux pourront être admirés à MATEXPO 2023.
30 TRUCK
Test des nouveaux chevaux de trait de DAF : le XDC et le XFC. Spécialement équipés pour travailler dans le secteur de la construction.
32 TRUCK
Les chauffeurs de poids lourds tout-terrain se sont affrontés lors de l’European Truck Trial en juin. MAN a organisé la compétition pour la deuxième fois en Belgique.
34 NOUVEAUTÉS
Un échantillon des derniers venus dans l’offre des véhicules utilitaires légers, dont une première européenne pour Maxus avec un pick-up 100 % électrique.
36
En parlant de pick-up, nous avons opposé le Ford Ranger au Volkwagen Amarok. Lequel a pris le dessus ?
41
Comment transporter des objets trop longs pour l’espace de chargement ? Sur le toit ! A condition de disposer de l’équipement adéquat. Aperçu des éléments à prendre en compte lors de l’achat de galeries et barres de toit.
44
Les fournisseurs de surbaissées et extra-surbaissées dévoilent de nombreuses nouveautés à MATEXPO. Des solutions flexibles prisées par les entreprises de construction.
46
Les camions Volvo FM, FMX et FH Electric éliminent les émissions de CO 2, réduisent le bruit et la pollution atmosphérique et permettent d’effectuer des transports régionaux de grande capacité dans des zones où les niveaux sonores et les réglementations en matière d’émissions sont stricts. Pour simplifier la transition vers l’électromobilité, les camions sont proposés avec des solutions pour la recharge, la planification des itinéraires et de l’autonomie, le statut énergétique et plus encore.
Volvo Trucks. Driving Progress
Les entrepreneurs le connaissent bien, cet index I-2021 qui constate la hausse du prix des matériaux de construction et qui est utilisé entre autres comme prix de référence pour les travaux publics. Sa nouvelle mouture lancée en novembre 2021 montre bien comment les prix ont presque doublé en deux ans et demi : la courbe a été pratiquement continue jusqu’au printemps 2022 avant de se stabiliser quelque peu et de connaître une nouvelle poussée de fièvre au début 2023.
C’est bien simple : le secteur de la construction est celui où le nombre d’emplois à pourvoir est le plus élevé de toute l’économie belge ! 14.000 postes - de l’ouvrier en bâtiment au chef de projet en passant par le couvreur ou le chef de chantier - sont vacants en Belgique (source : Statbel, chiffres 2022). Autre paramètre significatif : plus d’une entreprise sur deux (51 % exactement) signale rencontrer des problèmes pour trouver de nouveaux collaborateurs.
Afin de pallier à ce problème plus que préoccupant, toutes les initiatives sont évidemment les bienvenues. Ainsi celles de « TL Hub by Transportmedia » qui organise pour la première fois, dans le cadre et avec la collaboration active de Matexpo, un Job Day le samedi 9 septembre. Succès manifeste du côté des entreprises avec un « sold out » rapidement affiché (plus de 30 sociétés seront présentes). Fort du partenariat avec le VDAB et le Forem mais aussi de campagnes très fortes sur les médias sociaux, les organisateurs de ce Job Day espèrent attirer quelques centaines de candidats.
Une goutte dans l’océan, me glisserez-vous. Mais ne dit-on pas, pour rester dans le domaine aquatique, que les petits ruisseaux font les grandes rivières ?
Christophe Duckers (christophe.duckers@transportmedia.be) Directeur de la rédaction.
Pour eux, c’est presque un travail de routine. De l’extérieur, cela reste un sujet d’admiration que de voir des mastodontes de plus de 50 tonnes se balancer dans les airs et se poser au millimètre près sur un chantier. Question d’habitude, certainement, mais certainement aussi de professionnalisme. La preuve dans un champ d’éoliennes en ce mois de juillet 2023.
Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.beQui dit ‘éolienne’ de 150 mètres de haut et de 3,4 megawatts dit aussi ‘cabine à haute tension’ puisque l’éolienne produit du courant à basse tension qui est élevé à la tension du réseau, la cabine à haute tension servant à injecter le courant HT dans le réseau.
Depuis quelques années, MB Manutention (Thimister-Clermont) s’est fait une spécialité des opérations de manutention en milieu industriel. Dans le cas qui nous occupe, le client était la société Newelec (Herstal), une filiale du géant français EDF tout comme le producteur d’électricité Luminus qui exploite l’éolienne.
Il s’agissait d’amener à Liernu (près d’Eghezée) une cabine à haute tension en trois parties (la cave, la cabine et le toit), préfabriquée chez Webeco à Saint-Trond. Pour réaliser ce transport en une seule journée, MB Transports a mobilisé deux tracteurs, dont un Volvo FH à quatre essieux attelé à une semi-remorque à essieux directeurs Faymonville. Les 52 tonnes de la cabine permettent au convoi de rester largement en-deça de sa masse maximale autorisée.
Sur le chantier, c’est une grue Liebherr LTM 1250 5.1 qui opère. La ‘grue à cinq essieux la
plus puissante au monde’, selon les dires de son constructeur, a été gréée la veille en fin d’après-midi avec 42 tonnes de contrepoids, de quoi permettre à la flèche de déposer la cabine à une distance de dix mètres. Ce jour-là, la flèche téléscopique ne doit être déployée que sur 30 mètres environ, soit la moitié de sa longueur totale.
En bord de champ agricole, et avec des chemins bétonnés de faible largeur, l’accès au site a été soigneusement reconnu par les équipes de MB Groupe, et ce n’est pas nécessairement le chemin le plus court qui est le meilleur. Heureusement, le deuxième essieu directeur du tracteur et les essieux directeurs de la semi plateau font merveille.
C’est alors à Josy Drouguet (chef de projet grues chez MB) d’entrer en action. Les conditions de vent sont bonnes, et la cabine vient reposer sur la cave qui a déjà été installée de bon matin. Le reste ressemble à un jeu d’enfant : déposer à l’intérieur les différents éléments techniques, puis coiffer le tout avec le toit (lui aussi préfabriqué) arrivé la veille. En 24 heures, il ne reste plus aux techniciens de Newelec qu’à (façon de parler…) brancher le tout au transformateur de l’éolienne et au réseau. Les équipes de MB Groupe ont terminé leur part du travail…
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Bien sûr, cette édition spéciale prévoit quelques ‘extras’, mais la raison d’être du salon n’a pas changé. Être représentatif du secteur, agir comme un lieu de rencontre, le tout agrémenté de nombreuses activités périphériques qui se concentrent sur les défis de demain. Les précisions de Gregory Olszewski, Managing Director.
Conséquence directe du fait qu’il s’agit d'une édition anniversaire, quelques sympathiques activités sont organisées en marge du salon. Néanmoins, l’édition de cette année se caractérise principalement par une continuité par rapport aux éditions précédentes, souligne Gregory Olszewski, Managing Director. « En fait, nous sommes un pôle de stabilité dans un secteur qui est soumis à beaucoup de fluctuations. D’un autre côté : 40 ans, ce n’est
p as rien et nous voulions marquer le coup. Concrètement, le visiteur pourra notamment admirer à différents endroits des ancêtres, aussi bien des poids lourds que des machines. Un petit plaisir. »
G. Olszewski a évoqué un secteur en transition. Quelles sont pour lui les évolutions les plus importantes ? « Comme dans d’autres secteurs, la durabilité prend de plus en plus d’importance », dit-il. « Cela se voit dans la façon de travailler, les processus, mais aussi dans le matériel proprement dit. Plus spécifiquement, il y a l’électrification. L’hydrogène e st également un point d’attention. Le fait est que personne ne sait avec certitude dans quelle direction le vent finira par tourner. Nous sommes un peu dans une dichotomie entre le client et le constructeur. »
Un secteur en transition donc, mais que révèlent les paramètres économiques ? « Ce n’est pas une question facile », déclare G. Olszewski. « L’édition précédente de 2021 a été caractérisée par un grand optimisme. Il y a bien eu des problèmes d’approvisionnement, mais après la Covid, le secteur de la construction se portait bien. Ensuite, cela s’est un peu gâté, surtout dans le segment résidentiel, mais aussi dans les bureaux, les bâtiments logistiques, la construction routière et le génie civil. Les carnets de commandes constituent un baromètre important. Certains d’entre eux sont bien remplis, d’autres moins. Bref, il est très difficile de tracer une ligne claire. »
JOB DAY EN COLLABORATION AVEC TL HUB
Cette édition est marquée par le programme périphérique, des activités qui se déroulent en marge du salon. « Un temps fort historique »,
• Où ? Kortrijk XPO
• Quand ? Du mercredi 6/9 au dimanche 10/9 inclus
• 370 exposants
• 4 0.000 visiteurs professionnels attendus
• 1.500 marques
• 135.000 m2 de surface d’exposition
• Vous souhaitez visiter MATEXPO ? Inscrivezvous pour obtenir un accès gratuit avec le code TPM61023 sur www.matexpo.com
déclare G. Olszewski. « Il n’est pas exagéré de parler d’une édition bien remplie, dans la mesure où nous avons dû nous creuser les méninges pour assembler toutes les pièces du puzzle. F orce est de constater qu’il y a une réelle demande pour de telles activités. Et c’est logique : quasi tout le monde est là, ce qui en dit long sur la représentativité de notre salon. MATEXPO tient à répondre à la demande réelle du secteur. »
Une question spécifique anime plus que jamais le secteur : comment trouver les personnes appropriées ? « Rien que dans la construction, il y a actuellement 15.000 postes non pourvus », explique G. Olszewski. « C’est pourquoi nous souhaitions tout particulièrement inviter les écoles. Nous en attendons 25, soit plus d’un millier d’étudiants ! Un Job Day séparé est aussi prévu, en partenariat avec l’éditeur de ce magazine (rires). »
Une explication s’impose : TL Hub est en effet la plate-forme numérique de Transportmedia dédiée aux emplois dans le secteur du transport, de la logistique et de la construction. Elle organise, le 9 septembre, un Job Day pour les chauffeurs, chefs de chantier, planificateurs de transport, techniciens, chefs d’équipe etc.
« Puis-je utiliser mon joker ? » plaisante Gregory Olszewski quand nous lui demandons quelles nouveautés cette 40e édition de MATEXPO nous réserve. « La short list des entreprises en lice pour l’un des trois prix - trois par prix - est une réponse à votre question. Un trophée est remis pour les catégories Innovation, Green et Safety. Cela dit, le salon reste une source de découvertes pour les organisateurs que nous sommes. Nous sommes toujours surpris quand nous voyons ce que font les participants. »
Trois exemples axés sur le matériel de transport sur les neuf candidatures retenues…
TUBOMA - HYRAX (CANDIDAT INNOVATION AWARD)
Une nacelle élévatrice sur chenilles, alimentée par batterie et autonivelante jusqu’à 15°. Cette machine peut être déplacée sur une remorque supportant jusqu’à 3,5 t et peut donc être transportée avec un permis de conduire BE. La machine a été développée pour opérer sur des terrains accidentés et en pente en utilisant un châssis à chenilles réglable.
BRIGADE ELECTRONICS - BRIGADE INTELLIGENT DETECTION (CANDIDAT SAFETY AWARD)
Brigade Intelligent Detection est une nouvelle génération de caméras anti-angle mort qui reconnaît les personnes et prévient les collisions en utilisant l’intelligence artificielle. Le système a été testé pendant des milliers d’heures pour reconnaître les personnes, et il alerte le chauffeur lorsqu’une personne s’approche de son véhicule ou de sa machine. Le système auto-apprenant utilise deux caméras : la caméra avant couvre un angle étroit tandis que la caméra arrière couvre une zone plus large. Le mini-ordinateur est intégré à la caméra, aucun autre matériel n’est donc nécessaire.
Avec la semi à ridelles Vogelzang, la charge n’a plus besoin d'être fixée avec des sangles. Le TÜV (l’organisme de contrôle allemand) a effectué des tests physiques sur la cloison, les panneaux latéraux, les ranchers Kinnegrip et une grue mobile Hyva/Kennis. Résultat : la combinaison a été approuvée pour sécuriser jusqu'à 32 t de charge utile. Le certificat s’applique aux semis de 12m85 et 13m15 avec des ridelles de 1 ou 1m20 de hauteur.
Peu de salons ont une histoire aussi riche que MATEXPO : la première édition a eu lieu en 1946 à Harelbeke ! Attirer les jeunes générations dans le secteur de la construction est l’une des nouvelles missions de MATEXPO.simple, utile et meilleur!
• planchers
• parois
• passages de roue
• revêtements de plafond
De nombreuses entreprises de construction peuvent se targuer d’une histoire séculaire, mais peu peuvent rivaliser avec Denys e n termes d’idées innovantes et créatives. L’entreprise centenaire a notamment fait du travail souterrain une spécialité high-tech avec un niveau d’expertise inégalé.
Hendrik De SpiegelaereLa pression sur l’espace public s’accélérant, la société Denys a décidé de se concentrer sur le sous-sol. Dans ce domaine toutefois, des solutions intelligentes sont nécessaires et Denys les maîtrise déjà en interne. L’entreprise s’appuie sur des décennies d’expérience dans la réalisation de tunnels et a développé cette technologie pour réaliser des projets souterrains sans entrave en surface. Les développements tels que le WallslotRobot, la technologie Dreamcutter et le Roofrobot sont déterminants à cet égard. Ces technologies sont destinées à aménager des espaces souterrains et des tunnels avec peu voire aucune nuisance en surface. En ce qui concerne le transport et la logistique, les espaces peuvent être utilisés pour le stockage et le transbordement, notamment en liaison avec une série de tunnels afin d’effectuer une grande partie du transport et de la logistique sous terre et ainsi ne pas charger davantage l’espace public. Ces tunnels souterrains pourraient également être utilisés pour le transport de passagers avec, par exemple, des connexions interurbaines rapides.
AVENIR DURABLE
En plus de l’accent mis sur le sous-sol, la durabilité est également déterminante pour Denys. Par exemple, la société voit dans l’électrification croissante de nouvelles possibilités. En effet, davantage de câbles haute tension souterrains sont nécessaires, ce qui correspond totalement aux compétences de Denys. La société va d’ailleurs réaliser un projet en Allemagne visant à placer 1254 km de câbles souterrains haute tension. Un projet à réaliser entre 2027 et 2033.
Parmi les autres projets particulièrement intéressants pour le secteur des transports,
citons l’European Hyperloop Development Program qui envisage la circulation à grande vitesse de poids lourds autonomes à travers des tubes sous vide, et l’UCM-Port Loop qui prévoit le transport de conteneurs sous terre avec des véhicules autonomes et électriques. Pour le premier projet, Denys construit actuellement un tunnel d’essai de 2,6 km aux Pays-Bas.
UNDERGROUND CONTAINER MOVER
Le port d’Anvers est l’un des principaux centres économiques du pays grâce à son excellente situation et à ses bonnes connexions avec l’arrière-pays. Étant donné que les activités de transport favorisent de plus en plus les conteneurs, une capacité de transport supplémentaire dans la région est nécessaire. Le système de transport souterrain de conteneurs UCM constitue à ce niveau une solution. Il s’agit d'un système entièrement automatisé pour le transport de conteneurs dans la zone portuaire. Le système présente plusieurs avantages par rapport aux modes de transport existants :
- indépendant de l’infrastructure de transport existante
- non soumis aux conditions météorologiques
- utilisable 24 h/ 24
- capacité de transport pratiquement illimitée
- fiable
- concept et technologie durables.
Une étude de cas sur le système de transport UCM présente une connexion souterraine via tunnels entre les complexes ferroviaires existants, les ports de navigation intérieure et les terminaux à conteneurs, à la fois sur la rive gauche et sur la rive droite. Les tubes du tunnel sont aménagés en boucles, de sorte que le transport peut avoir lieu en circuit fermé. À l’aide de câbles à entraînement électromécanique, les semis porte-conteneurs sont tirées sur des rails à une vitesse constante de 5 à 20 km/h. Les tubes du tunnel sont raccordés à des stations de chargement/déchargement souterraines réparties sur les boucles. Ces stations sont reliées à la surface par des axes verticaux.
Les semis ou plates-formes de transport sont de type surbaissé, ce qui signifie que le diamètre des tubes du tunnel peut être limité à 4,2 mètres. Denys dispose à la fois du savoir et de la technologie pour construire le système.
Les entreprises de transport attendent avec impatience les camions à hydrogène. Le stockage et le transport de l’hydrogène restent
toutefois problématiques. Denys propose également des solutions dans ce domaine. Par exemple, il travaille actuellement pour Fluxys sur un pipeline d’hydrogène entre Desteldonk et Opwijk dans le cadre du projet Zeebrugge-Opwijk. D’ici quatre à cinq ans, Denys souhaite déployer un réseau souterrain de plus de 600 km pour la distribution d’hydrogène et d’autres vecteurs énergétiques tels que l’ammonium en Belgique et aux Pays-Bas.
• 1923 : une entreprise familiale est fondée dont l’activité consiste à construire des installations de lutte contre l’incendie et des canalisations d’eau.
• 1935 : cette entreprise familiale est transformée en société anonyme dans le but de réaliser d’importants travaux d’adduction d'eau et de génie civil.
• Denys se spécialise ensuite dans les travaux de pipelines dans les années ‘50 et réalise des projets importants pour l’OTAN dans le nord de la France et en Belgique.
• 1962 : la société anonyme est intégrée dans la Compagnie Générale des Conduites d’Eau à Liège et en 1976 une restructuration a lieu en fusionnant les activités dans une nouvelle NV Denys.
• 2000, année charnière. Le groupe Denys est repris par Johan Van Wassenhove avec des représentants de la direction et des investisseurs indépendants.
• Aujourd’hui, le groupe Denys emploie environ 1800 personnes. 60 % des activités sont réalisées à l’étranger. Les principaux départements sont : les pipelines, les travaux de câblage, la construction de tunnels, les bâtiments, les ouvrages hydrauliques, le nucléaire, la restauration et la rénovation, les réseaux de chaleur, les travaux ferroviaires, les infrastructures, les techniques de fondation et d’injection et Dream Works.
Denys développe la technologie pour l’aménagement de projets souterrains sans nuisance en surface.Avec l’UCM, Denys veut rendre souterrain et automatiser le transport de conteneurs dans le port d'Anvers.
Les briques de Nelissen Steenfabrieken sont fabriquées à Lanaken depuis plus de 100 ans. Pour leur transport, l'entreprise fait appel à la société de transport TDL Group.
Leon Goyvaerts - leon.goyvaerts@transportmedia.beChaque année, Nelissen produit 185 millions de briques. Autant dire que pour toutes les livrer, cela peut prendre beaucoup de temps. Aussi, c'est au transporteur TDL Group que l'entreprise limbourgeoise s'adresse. Une collaboration très efficace, puisque pendant les périodes chargées, les deux entreprises peuvent rapidement collaborer pour augmenter la capacité de transport.
Un camion circule presque tous les jours, et cela pour deux à quatre tournées quotidiennes. « Nous fournissons un camion, un c amion-grue et un chauffeur fiable », explique Daniel Moons, Account Manager chez T DL Group. « Pour la qualité et le service, nous assurons donc la tranquillité d'esprit du client. »
TDL Group fait du transport dédié, avec le nom 'Nelissen' clairement indiqué sur les camions. Cependant, le planning du chauffeur est toujours effectué chez Nelissen. Kris Castro y travaille comme planificateur et est satisfait de cette manière de faire. « TDL fournit un remplaçant lorsqu'un chauffeur est malade », dit-il. « Auparavant, lorsque notre propre chauffeur était malade ou en congé, le camion restait à l'arrêt. »
Theo Schroijen conduit pour Nelissen depuis le début des années 1980, mais depuis que Nelissen a décidé de confier le transport à ses voisins limbourgeois de TDL Group pour mieux faire face aux heures de pointe et aux absences, Theo a tout simplement été incorporé au sein de TDL Group.
Certains trajets depuis la briqueterie se font avec un camion plateau, les autres avec un camion-grue. A quelle fréquence les livraisons sont-elles effectuées avec le camion-grue ?
« Dans les trois quarts des cas, voire jusqu'à 80 % », répond Kris Castro. « Les briques partent de chez nous et vont ensuite généralement directement sur chantier. »
L es entrepreneurs ne sont pas si enclins à décharger eux-mêmes les briques d'un camion-plateau. Lorsqu'une livraison est destinée à un commerce de matériaux de construction, la plupart du temps, un chariot élévateur est prévu pour le déchargement. Mais ces livraisons sont moins fréquentes.
« On suppose généralement que les briques sont livrées et déchargées franco », précise encore Kris Castro. En réalité, cela varie d'une région à l'autre. « En Belgique, nous parlons de 90 % pour les livraisons en Wallonie et 10 % en Flandre. Les négociants en matériaux de construction flamands effectuent encore en grande partie leurs propres transports. Ils viennent directement récupérer les briques à l'usine. »
Chaque pays a aussi ses propres pratiques. Pour l'Allemagne il s'agit généralement de vente franco. Pour les Pays-Bas, c'est plutôt du départ usine.
Le Groupe TDL investit beaucoup dans la formation des chauffeurs. Le projet Humanize a été développé en collaboration avec l'agence de recrutement TopSkills Recruitment. « La création d'une bonne culture de la sécurité est la base la plus importante pour un environnement sans accident ni incident », se félicite Benny Meyen, Business Unit Director de TDL Group.
Les chauffeurs sont recrutés, formés et entraînés à l'écoconduite et à la sécurisation
du chargement. Et le projet porte ses fruits. Au cours de l'année 2022, le transporteur a constaté une nette diminution des accidents par rapport à l'année précédente : les dommages aux tiers ont diminué de 4 %, les dommages aux marchandises de 26 % et ceux aux véhicules de 15 %.
De son côté, Nelissen opère une transition déterminée vers des processus plus durables. « Nous avons déjà développé une stratégie de développement durable avec l'entreprise », déclare le PDG Burt Nelissen. « Concrètement, cela signifie que nous prenons déjà de nombreuses actions aujourd'hui. »
Dans le hall de production, on utilise désormais des films recyclables avec un minimum d'impression. L'entreprise possède ses propres installations de traitement des eaux usées et récupère la chaleur des fours pour le processus de séchage.
« Pour l'avenir, le plus important est la transition vers une production neutre en CO 2 », déclare le PDG. « Cela ne sera possible qu'en recourant à d'autres sources d'énergie comme l'hydrogène. Aussi, nous avons remplacé tous nos brûleurs par des installations pouvant également utiliser de l'hydrogène. Cela deviendra une réalité à partir du moment où le pipeline passera devant l'usine, après 2030. »
La collaboration entre Nelissen et TDL Group a été l'objet d'un reportage ‘Samen Sterk’. Scannez le QR code pour regarder cette vidéo tirée de l’émission BOUW.TV 25.
Belle histoire que celle de GKW : d’une petite entreprise fondée en 2005, on est passé 18 ans plus tard à un groupe qui emploie presque 300 personnes et couvre les trois régions du pays. Ses spécialités ? Tous les travaux liés aux câblages. Et avec le déploiement de la fibre optique, GKW ne manque pas de travail !
Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.beLa famille Göcen a créé Gentse Kabelwerken en octobre 2005. Cette société emploie aujourd’hui environ 160 équivalents temps plein. En 2021, le développement de GKW a connu un sérieux coup d’accélérateur avec la reprise successive d’une autre société en Wallonie (D.M. Câbles) et la création d’une troisième société à Tamines (AQC). Le groupe se compose donc aujourd’hui de GKW, AQC et DMC.
Le siège central de toute l’organisation est installé depuis peu à Ternat. GKW dispose en outre de deux sièges d’exploitation à Ternat
et à Wondelgem, tandis qu’AQC est installé à Tamines et à Ath et que DMC est basé à Fleurus.
« La force de notre entreprise, c’est son personnel », explique l’administrateur délégué Ahmed Göcen. « Dans tout le pays, nous avons des collaborateurs expérimentés dans le câblage, y compris la soudure et le soufflage, ainsi que dans divers souterrains et hors-sol. Une de nos spécialités est le placement de câbles coaxiaux, de câbles électriques et de câbles à fibre optique. »
Selon lui, le grand atout de GKW, c’est la modularité de son organisation. Et de la modularité, il en faut en effet beaucoup quand
on travaille pour des clients comme Fluvius, Farys, Pidpa, Sibelga ou la Société Wallonne des Eaux, mais aussi directement pour les communes. Il faut être capable de répondre aux appels d’offres et de mobiliser, parfois dans un laps de temps réduit, le personnel et le matériel nécessaire. Et c’est là que le caractère familial de GKW semble faire merveille, comme l’explique Ahmed Göcen : « A chaque poste-clé de notre organisation, il y a un membre de la famille, et je suis heureux de voir que la troisième génération commence à trouver sa place. En plus de nos salariés, nous pouvons aussi trouver à l’étranger des spécialistes qui viennent travailler chez nous, toujours sous contrat de travail belge. Il n’y a pas de détachement. C’est ce qui nous permet de réagir rapidement à une demande parfois fluctuante, puisqu’il arrive qu’un chantier soit ralenti à un endroit ou qu’il y ait une demande urgente de l’autre. »
L’entreprise met aussi un point d’honneur à donner leur chance à des personnes qui ont un accès moins facile au marché du travail et met en place les formations internes pour leur permettre de développer leurs compétences. Des réunions ‘toolbox’ sont ainsi organisées à intervalles réguliers avec le personnel roulant, sous la responsabilité du conseiller en prévention qui est assisté par les spécialistes de Mensura.
Cette modularité se retrouve aussi dans le parc de machines et dans la flotte de véhicules. « Nous avons donc toujours un certain nombre de véhicules et de machines en réserve, que nous pouvons immatriculer dans la semaine en fonction de l’un ou l’autre nouveau projet », explique Ahmed Göcen. Ces véhicules finissent toujours par rejoindre rapidement la flotte fixe, puisque les travaux d’installation de la fibre optique, par exemple, génèrent une demande en croissance.
La flotte de GKW est en plein rajeunissement. D’une part, la société GKW elle-même est en pleine croissance, mais la reprise des deux sociétés wallonnes en 2021 avait rendu l’ensemble assez hétéroclite. Depuis deux ans, 12 millions d’euros ont donc été investis pour rajeunir le parc. Les deux marques
principales à en bénéficier sont Renault (pour les véhicules plus légers) et Iveco (via le concessionnaire Brussels Truck Center). De nouveaux Renault Kangoo remplacent donc progressivement les anciens Peugeot Partner, Fiat Talento et Volkswagen Caddy. Ces nouveaux achats vont aussi de pair avec un autre mode de gestion des entretiens. Sur les véhicules légers, GKW gère l’entretien de manière centralisée mais les derniers Iveco Daily commandés sont assortis d’un contrat d’entretien. De son côté, chaque site opérationnel est responsable du planning et du contrôle technique.
« Ces derniers mois, nous avons aussi complètement digitalisé nos procédures », poursuit Ahmed Göcen. « Nous avons investi dans un ERP performant qui nous permet de gérer les stocks, mais aussi de générer les ordres de mission qui sont envoyés aux équipes sur le terrain et de suivre chaque véhicule individuellement. » Ici aussi, les dernières technologies sont intégrées, puisque le système reçoit les données des nouveaux Iveco Daily connectés.
Notre ERP permet aussi de suivre la gestion des pneumatiques, ce qui ne dispense pas les responsables de chaque site d’organiser un contrôle visuel de chaque véhicule de manière hebdomadaire (sur un échantillon de cinq véhicules pris au hasard) et mensuelle (sur tout le parc).
… MAIS L’ÉLECTRIFICATION N’EST PAS ENCORE À L’ORDRE DU JOUR
Ahmed Göcen se montre par contre un peu circonspect par rapport aux propulsions alternatives : « Nous avons testé divers modèles de camionnettes électriques, mais les résultats n’ont pas été positifs. Il faut savoir que la plupart de nos camionnettes tractent une remorque avec des bobines de câbles, ce qui réduit fortement l’autonomie. Avec certaines camionnettes électriques, il ne nous restait que quelques dizaines de kilomètres, ce qui est beaucoup trop peu : il nous faudrait au moins 200 kilomètres garantis. »
A cela s’ajoute une autre raison : les clients de GKW ne demandent pas encore à leurs sous-traitants de travailler en mode ‘zéro émissions’. Dans ce contexte, évidemment… GKW va maintenant poursuivre sa stratégie
de croissance, qui passera notamment par une diversification. « Il y a un grand potentiel dans les travaux liés au réseau de transport d’eau potable », estime Ahmed Göcen. Une activité qui formait le cœur de métier d’Aquasita mais que GKW ne demande qu’à développer aussi en Flandre.
• Trois sociétés : GKW, AQC et DMC
• Personnel : 286 ETP (dont 160 chez GKW, 75 chez AQC et 51 chez DMC)
• Siège central : Ternat
• Sites opérationnels : Ternat, Wondelgem, Tamines, Ath et Fleurus
• Spécialité : travaux de câblage
• Flotte : 212 utilitaires légers (dont 25 Renault Kangoo, 42 Renault Master et 73 Iveco Daily), 48 poids lourds, 84 pelleteuses et machines diverses
« A chaque poste-clé de notre organisation, il y a un membre de la famille. » (A. Göcen)Ahmed Göcen se réjouit de voir la nouvelle génération rejoindre l’entreprise familiale. La plupart des utilitaires légers sont équipés en ateliers mobiles.
L'importance du secteur de la construction comme indicateur de l'économie est bien connue, outre le fait qu'il existe également un lien évident entre la construction et le secteur des transports. Plusieurs paramètres économiques entrent un jeu, mais nous nous sommes aussi renseignés auprès de l'organisation sectorielle SIGMA. Conclusion : il n'y a pas de consensus, mais certaines tendances sont claires, quoique nuancées.
Michaël VandammeComment se porte le secteur de la construction ? Poser la question est généralement plus facile que d'y répondre. Après tout, le secteur est une maison avec des différentes pièces, et les tendances n’y sont pas toujours les mêmes. Le fait est que quelques années mouvementées se sont écoulées. Comme le montre une étude du Conseil Central de l'Economie, le Covid est arrivé comme un chien au milieu d'un jeu de quilles. Les confinements ont durement touché le secteur de la construction. Le segment ‘bâtiments’ a baissé de 24,3 % en mai 2020. Le confinement de décembre a été moins drastique,
mais il y a tout de même eu une perte de 13 %. Dans les travaux d'infrastructure, les dommages ont été encore plus importants, avec respectivement -40 % (premier confinement) et -17 % (second confinement). Une reprise a suivi plus tard en 2021, mais 2022 a été troublée en raison des taux d'intérêt et des prix. Au cours du premier trimestre 2023, une stabilisation semblait s'opérer.
La cartographie des grands enjeux de l'industrie de la construction ne réserve peutêtre pas de grandes surprises, elle n'en rend
pas moins ces points pertinents. Sans aucun doute, les pénuries de main-d'œuvre ont été une fois de plus le plus gros problème. Selon les données de Statbel, il y avait 14.000 postes vacants dans le secteur de la construction en 2022. C'est moins qu’au cours du troisième trimestre de l'année précédente (18.200), mais cela reste une pénurie aiguë. Comparé à d'autres secteurs, la construction est celui où le nombre d'emplois à pourvoir est le plus élevé de l'économie belge. Un autre problème important est la hausse du prix des matériaux. En moyenne, sur la période 2020-2022, celle-ci était de 35,7 %.
Naturellement, cela a une incidence directe sur les prix et les marges. Une conséquence indirecte de cette inflation grandissante est l'indexation des salaires, qui à son tour rend considérablement plus cher le facteur travail. Puis il y a les faillites dont les chiffres semblent jouer aux montagnes russes ces dernières années. Ici aussi, le Covid a été un facteur important. Une baisse de 32,9 % a été enregistrée en 2020, conséquence directe de la décision du gouvernement de geler les faillites. Le revers a suivi un an plus tard, les chiffres revenant aux niveaux d'avant la pandémie, d'ailleurs légèrement supérieurs à la moyenne de la décennie précédente. Plus inquiétante a été la hausse en 2022, +38,4 % par rapport à 2021. Les petites entreprises avec peu ou pas de salariés en ont notamment fait les frais. Cette vague de faillites était en grande partie un problème flamand, lié à l'abolition de la loi d'établissement. Les entreprises de construction, entre autres, ne sont plus obligées de prouver leurs connaissances professionnelles, ce qui, soyons clairs, a ouvert le marché aux aventuriers au sens large du terme.
Embuild, anciennement connue sous le nom de Confédération de la Construction, s'attend à ce que le secteur de la construction se contracte de 0,3 % cette année, une correction de l'évaluation précédente, qui supposait une stabilisation. La plus forte régression concerne la construction de logements neufs, -8 % pour être précis. C’est une conséquence de la baisse constatée du nombre de permis
déposés et encore plus délivrés. La cause et l'effet ne peuvent être séparés l'un de l'autre. Les bâtiments non résidentiels ont également sous-performé, avec une baisse de 3,3 %. Pour 2024, Embuild s'attend à une belle croissance de 3 %, qui diminuerait ensuite à nouveau en 2025 (+1,6 %). « Cela peut s'expliquer par le fait que les plans de relance entraîneront alors moins de travail », explique Niko Demeester, directeur général. « C'est pourquoi il est urgent d'augmenter considérablement les investissements publics. »
L e fait que les prévisions pour l'année prochaine soient positives peut, dans une certaine mesure, être attribué à la rénovation des maisons. Ici, la crise énergétique a donné un coup
La vague de faillites a été en grande partie un problème flamand.
de fouet et a encouragé de nombreux Belges à rendre leur logement le plus durable possible. Une autre explication sont les travaux d'infrastructure, qui ont déjà subi une croissance d e 4,7 % cette année. En soi, c'est un phénomène récurrent à l'approche des élections locales, prévues en octobre 2024. Mais c'est aussi un phénomène que cet effet s'érode fortement après les élections et l'entrée de nouvelles majorités.
Un autre baromètre intéressant peut être obtenu en écoutant SIGMA, la fédération des 'équipements pour les travaux publics et privés, pour la construction et la manutention de marchandises' affiliée à TRAXIO. Lorsque le même exercice avait été fait un an plus tôt, son président Dries Van Haut avait parlé de ‘nuages sombres se rassemblant dans le ciel de 2022’. En cause, l'inflation, les taux d'intérêt, les difficultés d'approvisionnement en pièces de machines, etc. Pourtant, 2022 n'a pas été une trop mauvaise année pour les membres de SIGMA qui ensemble, ont représenté un chiffre d'affaires de 1,82 milliard d'euros, soit 8 % de plus qu'en 2021, mais aussi plus que les 1,78 milliard d'euros réalisés lors de l'année record 2019.
Est-il aussi optimiste pour cette année ? « Nous sommes occupés à livrer des machines avec beaucoup de retard. En raison de la meilleure disponibilité des pièces, cela va plus vite qu'avant. Cependant, il y a aussi un gros mais. Nous remarquons que les prises de commandes, c'est-à-dire le nombre de machines commandées, sont en forte baisse », prévient-il. Cela s'explique en partie par les livraisons plus rapides. Avec un délai de livraison décroissant, les prises de commandes chuteront également mathématiquement dans un marché stable. Mais le marché est certainement aussi en baisse », souligne Dries Van Haut. « La question est de savoir à partir de quand pouvons-nous espérer une nouvelle hausse ? »
Les classements des plus grandes entreprises du secteur ‘construction et génie civil’ fournis par notre partenaire Trends Business Information ne montrent pas de grands bouleversements dans les trois régions du pays. La seule progression très notable est celle de Galère en Wallonie, qui passe de la 5e à la 2e place. On note également que la densité d’entreprises baisse à Bruxelles, puisque le 20 e classé ne réalise plus que 15 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 22 l’an dernier. Mais puisque ce classement est toujours basé sur les résultats financiers de 2021, ils témoignent surtout d’une période où l’inflation n’avait pas encore repris sa course folle, avec tout ce que cela implique en termes de rentabilité pour les entreprises de construction et d’ajournement, voire d’annulation, de certains projets.
Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.beLes pneus Conti CrossTrac sont le partenaire idéal pour toutes les charges, que ce soit sur route ou hors route. Ces pneus robustes s’adaptent à vos besoins et garantissent une durabilité élevée et une traction optimale pour les conditions rudes hors route. Ils offrent également une performance efficace et un kilométrage élevé sur route. De plus, grâce à leur carcasse robuste, ces pneus ont plusieurs vies.
De plus en plus de camions électriques pour le secteur de la construction arrivent sur le marché pour être utilisés dans les zones urbaines sans émission. Il peut s'agir de camions benne ou de tracteurs, mais aussi de toupies à béton, même s'ils sont encore souvent à l'état de prototype. Dans l'immédiat, pour réduire les émissions de CO2, le passage à des carburants alternatifs comme le HVO peut être est une solution. Petit aperçu des nouveautés par marque.
DAF présentera sa nouvelle gamme 'construction' à Matexpo. Notre collègue Pierre-Yves Bernard a d'ailleurs déjà pu la tester (voir en pages 30 et 31 de ce magazine).
Le stand DAF exposera un XD 450 FAW (8x4) porteur avec grue Palfinger et bras de levage, un tracteur XG+ 530 FTM (8x4) pour le transport exceptionnel et un tracteur de chantier XFC 480 FT. En outre, plusieurs DAF pour le secteur de la construction seront également exposés chez divers carrossiers tels que WAF, Alumac, Fassi et Euro Top Concept.
Par ailleurs, en option, DAF proposera l'essieu avant hydraulique PXP sur les XD, XDC, XF et XFC pour les applications qui requièrent parfois davantage de motricité. Pour un camion qui ne roule qu'occasionnellement en tout-terrain, une transmission intégrale permanente représente en effet un gros investissement en termes d'achat, d'entretien et de consommation de carburant.
Pourtant, une motricité renforcée peut parfois être nécessaire dans les carrières, sur les sentiers forestiers, les sites non asphaltés et sur les pentes abruptes. Le PXP - 'Paul Xtra Power' - peut être activé via un interrupteur sur le tableau de bord, de sorte que l'essieu avant s'enclenche automatiquement dès que les roues (arrière) motrices patinent.
Ford Trucks dispose également de véhicules ‘construction’. Les configurations d'essieux vont de 4x2 à 8x4. Tout comme le F-Max, ces camions sont propulsés par le moteur Ecotorq de 12,7 litres de 420 ch (2.150 Nm) ou 480 ch (2.500 Nm). Ford fournit de série une boîte manuelle ZF à 16 rapports. Une boîte automatique ZF à 12 rapports avec différents modes (Eco, Offroad et Rocking) est disponible en option. Les camions plus légers de la Construction Series disposent quant à eux de l'Ecotorq de 9 litres (330 ch - 1.300 Nm) couplé à une boîte de vitesses manuelle ou automatique à 9 rapports.
Avec des poids totaux de 3,5 à 8,55 tonnes, le Fuso Canter est à mi-chemin entre les utilitaires légers et les poids lourds. Aux côtés du Canter Diesel de 3 litres (130, 150 et 175 ch), il existe également un nouveau eCanter électrique. Celui-ci dispose d'un eAxle pour transférer la puissance du moteur électrique directement aux roues - sans arbre à cardan. L'eCanter est disponible en 4,25 t, 6,0 t, 7,5 t et 8,5 t. Le châssis en échelle et les six empattements proposés offrent au Canter et à l'eCanter de nombreuses options de carrosserie, également pour la construction. Avec son petit rayon de braquage et une cabine de 2 m de large, c'est un véhicule très maniable. Par exemple, le diamètre de braquage avec le plus petit empattement de 2,5 m est à peine de 10,8 m. Il existe aussi une cabine étroite de 1,7 m. Le Fuso Canter est également disponible en 4x4.
A Matexpo, Iveco se concentrera sur deux véhicules : le X-Way et le nouveau eDaily. Camion routier avec des capacités tout-terrain, le X-Way s'adapte aux besoins spécifiques des clients. Avec sa Hi-Traction à essieu avant hydrostatique fournissant temporairement une traction supplémentaire, il peut également parcourir le dernier kilomètre sur une surface non stabilisée sur chantier. L'Iveco X-Way dispose aussi d’un atout pour les missions tout-terrain légères grâce à la charge utile élevée de sa version malaxeur Super Loader. Le X-Way reprend les caractéristiques de la gamme Way pour le transport routier longue distance avec une cabine confortable. La connectivité introduit toute une gamme de services qui facilitent la vie du conducteur et optimisent la disponibilité du véhicule.
Tous les camions MAN à Matexpo seront équipés d'OptiView, le système de caméras permettant au chauffeur d'avoir une vue à 360 degrés autour du véhicule, ce qui garantit également une sécurité accrue pour les véhicules de construction.
Sur les douze véhicules présentés par MAN, quatre seront des TGS dans différentes configurations (4x4, 6x4, 6x4 Hydrodrive et un tridem 8x4). Le constructeur présentera également quatre TGE dont un 4x4, un TGL 12.220 4x2, un TGM 18.290 4x2, un TGX 33.510 6x4 et un TGX 18.520 4x4 Hydrodrive. Ajoutons que MAN joue dès maintenant la carte des carburants alternatifs pour réduire les émissions de CO2, puisque tous les véhicules peuvent utiliser du HVO (huile végétale hydrotraitée) à la place du gasoil. Enfin, pour les chauffeurs qui aiment les beaux camions suréquipés, des MAN Individual Lion S TGS et TGE seront exposés à Matexpo.
• Hall 4 : Ford Trucks, Iveco, Renault Trucks et Scania
• Hall 5 : DAF Trucks, MAN Truck & Bus et Mercedes-Benz Trucks
• Zone extérieure A : Volvo Trucks
En octobre, Mercedes-Benz présentera l'eActros 600, un camion électrique longue distance qui pourra également être utilisé dans la construction car Mercedes-Benz Trucks produira également des variantes à benne basculante de l'eActros 600. Les prototypes d'un eActros LongHaul avec prise de force électrique, d'une bétonnière Arocs électrique et d'un camion benne électrique ont quant à eux déjà été présentés. L'Arocs électrique aura un moteur central afin de maintenir la garde au sol et la mobilité hors route avec les essieux planétaires. Les eArocs disposeront d'une puissance continue de plus de 300 kW et d'une puissance crête de plus de 400 kW ainsi que d'une autonomie de plus de 200 kilomètres. L'architecture électrique fonctionnera sous une tension de 800 Volts. Avec une puissance de recharge de 150 kW, 1,5 heure suffira pour recharger la batterie de 20 à 80 %. Par ailleurs, l'Arocs standard - LE camion pour le secteur de la construction chez MercedesBenz - reçoit un nouvel essieu avant pouvant supporter une charge de 10 tonnes, de même que le PowerShift Advanced voit ses changements de vitesses devenir plus rapides et que la sensibilité de la pédale d'accélérateur augmente pour plus de précisions sur les faibles courses. Enfin, le temps de réponse est diminué lorsque la pédale d'accélérateur est enfoncée plus profondément.
Renault Trucks n’exposera que des modèles E-Tech 100 % électriques à Matexpo : un Master E-Tech - utilisé dans le BTP pour le transport de personnes et comme benne, un D E-Tech avec crochet pour conteneur et un C E-Tech. Renault Trucks propose une gamme 100 % électrique qui va des de vélos cargo aux véhicules de chantier lourds tels que les C et K E-Tech et les tracteurs. Le T E-Tech est disponible en configuration 4x2 et 6x2 pour le tracteur et le camion benne. Le C E-Tech est disponible en tracteur 4x2, en porteur il peut être 4x2, 6x2 ou 8x4 tridem. Pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 de ses véhicules Diesel, Renault Trucks a fait évoluer les camions T, T High, C et K. Ils reçoivent la nouvelle génération de moteurs Euro VI Step E (DE11 et DE13) avec Turbo Compound. A l'intérieur, on note l'apparition d'un écran intuitif multifonctionnel et d'un nouveau volant aux réglages enfin plus complets. Des caméras et des radars sont prévus pour une meilleure vue autour du véhicule, les phares s'allument automatiquement grâce à un capteur de lumière et les feux arrière s'allument lors d'un arrêt d'urgence.
A Matexpo, Scania présentera un Scania 25P BEV 6x2*4 avec 9 batteries d'une capacité totale de 300 kWh et un crochet à conteneur. Le second véhicule est un G500 6x4 XT avec le nouveau moteur Super de 13 litres. En outre, Scania présentera des services qui assistent le transporteur. Scania peut aussi adapter les véhicules électriques (hybrides) avec son châssis modulaire aux besoins du client. Ajoutons qu'une prise de force électrique e-PTO peut être utilisée pour alimenter des équipements supplémentaires. Le Scania XT est un modèle spécifiquement pensé pour la construction. Toutes les versions de cabine et tous les moteurs peuvent être sélectionnés. A l'avant, on notera un robuste pare-chocs dépassant de 150 mm de la cabine. Ce pare-chocs permet un angle d'approche d'environ 25 degrés, en fonction du choix des pneus et du châssis. En combinaison avec une plaque de protection et la protection des phares, la version XT dispose ainsi d'une face avant particulièrement résistante aux coups ou à une légère collision. L'axe de remorquage avant présente une capacité de 40 tonnes.
Volvo Trucks se concentrera sur les camions électriques et les services. Selon le constructeur suédois, la demande de transport électrique dans le secteur de la construction augmente en raison des zones urbaines sans émission et de la nécessité pour les entreprises de construction de respecter les objectifs climatiques. Volvo Trucks a donc développé des camions électriques lourds pour aider les clients du segment de la construction à franchir le pas. Les camions à châssis conventionnels et adaptés pour une large gamme de besoins, telles que les bennes basculantes, les mélangeurs et les grues, sont désormais proposés en version électrique.
Des camions électriques seront exposés sur le stand, dont un FMX Electric 6x4 avec un système de crochet pour conteneur. Le poids maximal de ce FMX est de 44 tonnes. Tous les Volvo Trucks électriques sont livrés avec un chargeur mural AC pour la recharge (de préférence nocturne). Enfin, grâce au service Range and Route, les clients peuvent calculer l'autonomie maximale pour leurs ordres de transport et leurs itinéraires et ainsi choisir la bonne capacité de batterie.
huit marques de camions présentes, Matexpo offre un aperçu complet du marché belge.Le Renault Trucks C E-Tech est disponible en tracteur 4x2 et en porteur 4x2, 6x2 ou 8x4 tridem. Le Scania XT est un modèle spécifique au secteur de la construction. Toutes les versions de cabine et tous les moteurs sont disponibles pour ce modèle. A Courtrai, Volvo exposera un FMX Electric 6x4.
Après les lancements successifs des gammes XF, XG et XG+, puis de la gamme intermédiaire XD, DAF continue sur sa lancée avec une nouvelle gamme complète de c amions conçus pour la construction et plus largement pour les applications lourdes.
Pierre-Yves BernardCertains diront qu’il était temps et… ce n’est pas faux. Mais cela valait la peine d’attendre car le constructeur s’est inspiré des gammes supérieures pour proposer au chauffeur les mêmes qualités, même en situations difficiles. La gamme s’articule autour de porteurs et de tracteurs prévus pour des applications lourdes tous domaines confondus, avec une dénomination claire : XDC et XFC.
ENFIN UN LOOK DE ‘DUR’
Extérieurement, on sent tout de suite que le quotidien de ces camions sera fait d’activités spéciales. La nouvelle calandre noire surplombe un pare-chocs en acier dont la couleur de série est le ‘gris lave’ et qui est
composé de trois pièces séparées, dans l’idée de limiter les coûts de réparation et de rechange. Ajoutons encore la plaque de protection de radiateur en acier et deux feux antibrouillard à LED, bien protégés car profondément encastrés dans le pare-chocs. Selon les cas, un marchepied pivotant robuste est également prévu en option. Autres points qui renforcent l’idée de robustesse, la garde au sol proche des 40 centimètres et un angle d’attaque de 25 degrés.
Au-delà des classiques 6x4 ou 8x4 (XD / XF / XG / XG+), apparaissent de nouvelles configurations en XDC et XFC : une 4 essieux avec train simple ou encore pour la première fois une 4x2 développée pour les applications nécessitant une conduite tout-terrain régulière et un effort de traction supplémentaire dans des conditions difficiles. L’essieu avant est de 8 ou 9 tonnes et l’arrière de 13 tonnes avec suspension pneumatique et freins à disque.
Confort. L’accessibilité à la cabine des véhicules spéciaux est parfois chaotique. DAF a
donc veillé à proposer des marchepieds bien positionnés. A bord, le volant est réglable sur différents axes et peut être placé en position verticale lorsque le véhicule est en stationnement. Le siège reçoit aussi de nombreux réglages et les chauffeurs apprécieront l’espace de rangement disponible.
Le tableau de bord est inspiré des grands frères avec notamment des combinés d'instruments entièrement numériques et une ergonomie de premier plan basée sur l’idée que les fonctions liées à la conduite sont commandées au volant et avec des manettes sur la colonne de direction. Pour les fonctions secondaires, ce sont des d'interrupteurs physiques placés à portée de main sur la planche de bord qui assurent le travail.
Le client a le choix entre la cabine courte (Day Cab), la version couchette avec ou sans pavillon surélevé (High Sleeper Cab ou Sleeper Cab). C’est donc le grand retour d’une cabine courte sur le XF, mais on apprécie qu’elle offre désormais un espace intérieur étendu.
Sur le plan de la sécurité, la nouvelle gamme ‘construction’ de DAF conserve les atouts des nouveaux XF et XG : un grand pare-brise, de grandes vitres latérales avec des ceintures de caisse très basses, la vitre de portière en option qui s’associe bien au siège passager rabattable. Dans certains cas, la visibilité directe peut être optimalisée avec des vitres latérales et arrière supplémentaires disponibles en option. Les systèmes de vision numérique DAF Corner View et DAF City Turn Assist sont également de la partie.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la météo pluvieuse qui a présidé aux essais presse a mis en valeur les capacités de franchissement, mais surtout de dégagement des modèles testés. Nous avons en particulier apprécié la grande nouveauté (en option) qu‘est la traction avant hydraulique commutable PXP. Ce système développé en collaboration avec Paul Nutzfahrzeuge a l’avantage de n’être activé que lorsque le terrain l’exige.
C’est le grand retour d’une cabine courte sur le XF… mais avec plus d’espace.
Cela représente une économie sérieuse par rapport à une transmission intégrale qui génère des coûts d’entretien et une consommation de carburant en hausse.
Techniquement, le moyeu de chaque roue de l'essieu avant est équipé d'un moteur hydraulique qui génère un couple d'au moins 6 Nm à une pression maximale de 435 bars. Ces moteurs sont entrainés par une pompe hydraulique montée directement sur la prise de force du moteur, ce qui économise du poids et de l'espace sur le châssis.
Destiné aux XDC et XFC en version 4x2, ainsi qu’aux versions 4x2 sur route des modèles XD et XF, ce système robuste et facile d'entretien s’active via un interrupteur sur le tableau de bord. Disponible dans les quatre premiers
• X DC et XFC : enfin une vraie gamme dédiée !
• Confort et ergonomie en héritage des XF XG XG+
• N ouvelles fonctions en situations délicates
rapports de marche avant et les premier et deuxième rapports de marche arrière, il peut s’activer de façon automatique dès que les roues motrices patinent. Plus le patinage à l'arrière est important, plus la traction fournie par les roues avant est élevée. Autres fonctions, les ‘Rock-Free’ et ‘ASR-Off’. Ces dernières permettent de se déplacer sur des terrains glissants et extraire plus facilement le véhicule d’une mauvaise situation.
La nouvelle gamme est animée par les moteurs Paccar MX-11 et MX-13 qui offrent des puissances comprises entre 300 et 530 ch. La transmission est toujours assurée par la boîte de vitesses automatisée TraXon, mais elle peut à présent être dotée sur demande d’un logiciel tout-terrain. Les changements de vitesses sont effectués extrêmement rapidement et à des régimes moteurs élevés, ce qui permet de préserver la vitesse sur les terrains lourds ou vallonnés.
Lors du European Truck Trial, les participants s'affrontent avec des camions tout-terrain dans les pires conditions. Le but, être le plus rapide mais surtout, réaliser un sans-faute. Un programme qui fait recette, puisque pas moins de 3000 spectateurs se sont rendus à la carrière de sable de Mont-Saint-Guibert les samedi 24 et dimanche 25 juin derniers.
Erik RoosensAprès une édition réussie en 2019, il aura fallu attendre 4 ans (crise du Covid-19 oblige) pour que MAN réitère le European Truck Trial en Belgique. Une fois de plus, c’est sur la carrière de sable de Mont-Saint-Guibert que le choix des organisateurs s’est porté, ce qui n’a pas facilité la tâche des participants. Lorsque nous sommes arrivés le dimanche matin, nous avons en effet vu comment une grue à chenilles a dû sortir à deux reprises l’un d’entre eux, piégé dans la boue.
Le European Truck Trial est une compétition dans laquelle les véhicules et leur équipage (pilote et copilote) effectuent un parcours offroad à haut degré de difficulté. Mais plus
que la vitesse, ce qui importe ici, c’est la précision. Si vous heurtez un des poteaux en bois jalonnant le tracé, vous écopez de points de pénalité. Le travail d'équipe est donc essentiel, et les instructions du copilote de la plus haute importance. Ainsi, nous avons vu un pilote allemand se relancer tranquillement sur les instructions de son copilote pour éviter le poteau sur lequel son camion allait glisser.
Le European Truck Trial comporte quatre catégories : trois pour les véhicules standards légèrement modifiés selon le nombre d'essieux (deux, trois et quatre) et une pour les prototypes. Un parcours distinct est tracé pour chaque catégorie. Cette année, il y a quatre compétitions dont la première s'est déroulée à Mont-Saint-Guibert. La dernière aura lieu à Langenaltheim, en Allemagne, les 9 et 10 septembre prochains. Vous pouvez suivre le championnat sur www.europatrucktrial.org
Un camion qui participe à la compétition ne consomme que 15 litres de gasoil par jour. Par ailleurs, afin de réduire son empreinte écologique, MAN s'est engagé à planter 2000 arbres par le biais d'une organisation environnementale, ce qui neutralise pratiquement les émissions de CO2 du European Truck Trial. Ajoutons que la production de déchets a été réduite au minimum en ce qui concerne l'organisation et la restauration.
La précision est plus importante que la vitesse.
Disponible en cinq catégories de poids : 3,5t - 6,0t - 6,5t - 7,49t et 8,55t.
• Cabine pour 3 personnes dans toutes les versions.
• Double Cabine pour 6 personnes dans la version 3,5t et pour 7 personnes dans la version 7,49t.
• Moteur 3,0 litres de 130, 150 ou 175 ch.
Disponible en quatre catégories de poids : 4,25t - 6,0t - 7,49t et 8,55t.
• Cabine pour 3 personnes.
• Disponible avec un pack de batteries de 41KW, 82KW et 123KW.
• L’option ePTO est disponible en usine.
• Concept de camion qui garantit une longueur de carrosserie maximale, une excellente visibilité sur la route et un rayon de braquage court.
• Châssis en échelle robuste sur lequel il est possible de réaliser pratiquement toutes les superstructures imaginables.
• Tous les véhicules peuvent être équipés de nombreuses options disponibles en usine.
• Conseils professionnels fournis par un réseau certifié de concessionnaires et de transformateurs.
www.fuso-trucks.be
Une capacité de charge et de remorquage élevée, des aptitudes à circuler sur des routes non revêtues, résister aux chocs, être capable de transporter confortablement du matériel et des personnes sur de longues distances... Les exigences imposées aux véhicules destinés au secteur de la construction sont aussi diverses que l'industrie de la construction elle-même.
Arnaud Henckaerts - arnaud.henckaerts@transportmedia.be
Alors que le VW Transporter 6.2 reste le véritable bourreau de travail de la famille des utilitaires VW, et en attendant la nouvelle génération construite en partenariat avec Ford, le Multivan faisait jusqu'à présent figure de véhicule de luxe. Mais la marque lance enfin une variante ‘utilitaire léger’ : la double cabine. Celle-ci reste toujours confortable pour le transport de personnes, mais avec une cloison derrière ses cinq sièges, elle propose aussi un spacieux espace de chargement fermé. La conversion locale se fait chez Snoeks Automotive et l'homologation est en cours.
d'aides à la conduite de série. Sur le plan technique, une nouvelle boîte automatique à huit rapports (également pour les versions avec un PTC jusqu'à 4,25 tonnes et un poids combiné maximal de 6 tonnes) fait son apparition, de même que les freins et les moyeux de roue sont plus légers et plus faciles à remplacer. Le châssis profite aussi d'une cure d'amaigrissement. Enfin, pour les versions à roues avant motrices, un essieu avant Heavy Duty pouvant supporter jusqu'à 2 tonnes (auparavant 1,85 tonne) est prévu, ce qui permet plus d'options de conversion, comme par exemple un plateau surbaissé.
Vous cherchez un fourgon électrique capable de tracter une lourde remorque ? L'Iveco eDaily a établi un record du monde à ce sujet en déplaçant 153,58 tonnes ! Bien plus que le poids remorquable homologué pour le fourgon de 3,5 tonnes bien sûr. Pour établir le record, la charge ne devait être déplacée que surun peu plus de 30 mètres. Cela démontre néanmoins qu'avec sa puissance de 140 kW et son couple de 400 Nm, ce fourgon à propulsion a beaucoup à offrir.
Cette année, Ford ne lance pas seulement le nouveau Transit Custom (également en AWD) et un E-Transit Custom 100 % électrique, il prévoit également toute une série de mises à jour pour le Transit 2Ton. Cela comprend une connexion 5G pour les mises à jour à distance et davantage de systèmes
La gamme 100 % électrique de Renault continue de s'étoffer avec le Trafic E-Tech Electric et le Kangoo E-Tech Electric à empattement long. Notons à ce sujet que les versions à moteur à essence et Diesel peuvent également disposer de l'empattement de 3,10 m. Cette version L2 dispose d'un volume de chargement de 4,9 m³ (+1 m³ par rapport au L1) bon pour 2 europalettes, d'une capacité de charge de 800 kg et d'une capacité de remorquage allant jusqu'à 1.500 kg. Vous pouvez également opter pour des options de stockage intelligentes avec cette version, comme un porte-échelle qui se trouve à l'intérieur de la zone de chargement contre le toit. La large porte coulissante Open Sesame reste cependant réservée à la version courte.
UPDATE POUR LE MAN TGE
MAN met à jour son MAN TGE lancé en 2017. La principale nouveauté est une version
propulsion avec roues simples à l'arrière et boîte automatique à huit rapports. Selon MAN, la propulsion arrière devrait offrir plus de possibilités pour les conversions, tandis que la boîte automatique facilite la conduite avec une remorque. En plus d'une version 4x4 basée sur le modèle traction, qui transfère jusqu'à 50 % du couple aux roues arrière lorsque plus d'adhérence est nécessaire, le TGE sera également à nouveau disponible à partir du troisième trimestre 2023 en version à véritable transmission intégrale pour des travaux plus lourds. La répartition du couple avant/arrière sera toujours de 42/58. Cette transmission sera disponible sur les versions 4,0 et 5,5 tonnes du TGE, toujours avec un moteur Diesel de 120 kW, associé au choix à une boîte manuelle à six rapports ou à une automatique à huit rapports.
SSANGYONG DEVIENT KG MOBILITY
Le sud-coréen SsangYong, qui vend entre autres le Rexton 4x4 et le (Grand) Musso pick-up, a connu quelques déboires financiers ces dernières années. L'entreprise prend maintenant un nouveau départ avec de nouveaux capitaux de son compatriote KG Group. Cela induit un changement de marque puisque SsangYong devient KG Mobility ou KGM. Hormis l'ajout d'un nouveau 4x4 à la gamme, le Torres, peu de changements sont à signaler pour le moment. Ainsi, le Rexton et le Musso restent disponibles. La marque est importée dans notre pays par Astara Western Europe.
Alors que le Ford F-150 Lightning 100 % électrique se vend comme des petits pains aux Etats-Unis, de ce côté de l'Atlantique il n'est disponible qu'en Norvège. C'est donc à Maxus que l'on doit cette première européenne pour un pick-up 100 % électrique. Le T90 EV a été dévoilé à l'IAA de Hanovre et est disponible sur le marché belge. Pour l'instant, cependant, il s'agit plutôt d'un pick-up destiné aux loisirs (bien que les besoins diffèrent en fonction des activités), avec une capacité de chargement et de remorquage limitée, mais aussi parce qu'il n'est disponible qu'en propulsion. Selon certaines sources cependant, ces caractéristiques devraient bientôt évoluer.
POUR LE MERCEDES eSPRINTER
Si le Mercedes-Benz Sprinter est toujours le bienvenu dans le secteur de la construction, c'est moins le cas de l'actuel eSprinter 100 % électrique, compte tenu de son autonomie limitée. Mais d'ici la fin de cette année, l'eSprinter renouvelé devrait parcourir jusqu'à 400 km grâce à une batterie de 113 kWh (aux côtés des versions de 56 et 81 kWh) acceptant la recharge rapide en courant continu sous une puissance de 115 kW. Le moteur électrique de 100 ou 150 kW avec un couple de 400 Nm sera intégré à l'essieu arrière, ce qui permettra différentes variantes de carrosserie. Le nouvel eSprinter pourra transporter jusqu'à 14 m³, remorquer (selon la version) jusqu'à 2 tonnes et présentera un PTAC allant jusqu'à 4,25 tonnes.
L'Ineos Grenadier reprend là où Land Rover s'est arrêté pour proposer le Defender de nouvelle génération. Ce 4x4 disponible en version VU constitue une alternative moderne à l'ancien Defender avec un châssis en échelle. Après le lancement d'une version fermée l'an dernier, la marque britannique propose désormais un pick-up Quartermaster. Celui-ci offre cinq places, une charge utile de 760 kg, une capacité de remorquage de 3500 kg et bien sûr quatre roues motrices. Sous le capot, vous avez le choix entre des moteurs six cylindres en ligne de 3,0 litres d'origine BMW, couplés à une boîte automatique à huit rapports de ZF. Ineos est distribué en Belgique par Hedin.
• Hall 2 : Abeco, Moduvan
• Hall 4 : Iveco
• Hall 5 : Isuzu, MAN
• Hall 6 : Body Concept, Zevim (aménagement d'utilitaires)
• Rambla : Alumac, Ford, RS (aménagement d'utilitaires), Sortimo
Depuis des années, le marché européen des pick-up est dominé par le Ford Ranger. Ce succès, le Ranger le doit non seulement à ses qualités, mais aussi à la disparition de certains concurrents dont le Volkswagen Amarok. De retour, ce dernier a bien l’intention de lui mettre des bâtons dans les roues, et... c’est Ford lui-même qui tend le bâton pour se faire battre. Ou pas...
Arnaud Henckaerts - arnaud.henckaerts@transportmedia.be
Pour que les coûts de développement des plateformes et des modèles puissent être compensés par des volumes de production suffisamment élevés, les rapprochements entre constructeurs sont devenus monnaie courante. Ainsi, dès 2019, les géants Ford et Volkswagen annonçaient un partenariat pour développer ensemble des modèles. Dans le domaine des véhicules utilitaires, cela s’est déjà traduit par les Caddy-Transit Connect (construit par VW) et maintenant les Ranger-Amarok (construit par Ford), en
attendant un futur VW Transporter qui sera également construit par Ford.
Ces dernières années, Ford s’est adjugé plus d’un tiers du marché européen des pick-up avec le Ranger. Fin 2021, la marque annonçait une nouvelle génération, livrée dans le sillage de l’extrême Ranger Raptor. Le Wildtrak que nous testons ici est légèrement moins ‘sauvage’ que ce Raptor, mais en termes de look, il est bien plus expressif que la génération précédente. Et pour cause : sa carrosserie anguleuse et son imposante face sont directement inspirées de son grand frère américain, le F-150.
Sur le plan technique, l’empattement s’est légèrement allongé à la suite d’un positionnement plus en avant des roues antérieures afin d’assurer un meilleur angle d’attaque. Toutes les autres dimensions s’affichent en hausse et cela se ressent sur la route. En d’autres termes, la caméra à 360 degrés
est très pratique. Alors qu’il est également disponible en cabine simple ou ‘extra’ dans d’autres pays, chez nous le Ranger n’est proposé qu’en double cabine.
En termes de confort, le nouveau Ranger fait encore mieux que son prédécesseur. L’intérieur a reçu une mise à jour majeure et est dominé par un grand écran central placé verticalement et remplaçant la plupart des boutons. Cela dit, contrairement à Volkswagen, Ford préfère toujours des commandes physiques pour la climatisation. Celles-ci s’avèrent plus intuitives et peuvent être utilisées lorsque l’on porte des gants. Du côté des suspensions, le Ranger n’est pas aussi bien suspendu que le Raptor doté d’amortisseurs spéciaux, mais on peut parcourir de longues distances sans fatigue excessive : les irrégularités du revêtement sont relativement bien lissées et l’essieu arrière ne sautille pas, même à vide. A noter aussi que l’on dispose d’une solide batterie de systèmes de sécurité.
L’Amarok est plus
le Ranger propose des gadgets pratiques supplémentaires.
Le Ranger peut supporter une tonne de charge utile dans sa benne et remorquer jusqu’à 3,5 tonnes. Tout comme l’Amarok d’ailleurs. Notre Ranger Wildtrak disposait du 4 cylindres Diesel 2.0 EcoBlue de 205 ch et 500 Nm associé (comme tous les autres moteurs actuellement disponibles) à une boîte automatique à 10 rapports. Bien qu’il existe également un V6 de 240 ch et 600 Nm, le 4 cylindres ne laisse jamais une impression de sous-motorisation avec une charge limitée. Le Ranger s’adresse clairement davantage à un public qui apprécie l’ardeur au travail et les gadgets pratiques. En témoignent des équipements uniques tels qu’un marchepied pour accéder au bac et une toise de mesure intégrée à la ridelle ou encore la possibilité d’insérer des serre-joints sur cette dernière pour l’utiliser comme établi. Pratique.
VOLKSWAGEN AMAROK
L’Amarok a disparu du catalogue européen de Volkswagen en 2020. Mais si la
‘premium’ mais
production s’est arrêtée à Hanovre, elle a continué en Argentine pour les marchés hors Europe. Pour le retour de l’Amarok, Volkswagen Commercial Vehicles s’est associé à Ford. Une collaboration bien visible aux proportions générales du modèle et à la lecture de la fiche technique. Cela dit, ce pick-up a sa propre personnalité en termes de design avec un nez plus raffiné et moins agressif que son frère américain. Cette tendance est d’ailleurs générale chez l’Amarok, avec un intérieur plus ‘premium’ qui pourrait être celui d’un des SUV de la marque. Pas de matières sombres ici, mais une alternance de couleurs et de textures qui rendent l’ensemble un peu plus luxueux. Le grand écran central, comme le combiné d’instruments numériques, est identique à celui du Ranger (avec ici aussi Android Auto et Apple Carplay sans fil), mais l’Allemand intègre la climatisation sur cet écran en lieu et place des boutons physiques.
Nous avons testé l’Amarok avec le puissant V6 de 240 ch et 600 Nm. Sa sonorité est évidemment plus onctueuse que celle du 4 cylindres et il se montre plus empressé lors des reprises. Une différence qui se remarquera surtout avec une remorque lourde. Dans des conditions de conduite similaires, le V6 consomme un litre de plus que le 4 cylindres à vide. Tout comme le Ranger, l’Amarok est équipé d’une transmission réglable qui offre au choix la propulsion (seules les roues arrière sont motrices), la transmission intégrale, la transmission intégrale automatique (les roues avant deviennent motrices dès que les arrières perdent de l’adhérence) et la transmission intégrale ‘low range’ (vitesses courtes). Avec de bons pneus, vous devriez pouvoir aller à peu près n’importe où. Comme le Ranger, l’Amarok dispose de différents modes de conduite agissant sur les systèmes d’assistance à la conduite de manière à faciliter les évolutions dans le sable meuble ou la boue par exemple. Pratique sur les chantiers. De nombreux systèmes de sécurité rendront les longs trajets plus confortables et plus sûrs, tels que le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistant de voie et la reconnaissance des panneaux de signalisation avec lequel le limiteur de vitesse ajuste automatiquement votre allure si vous le souhaitez.
Conclusion. Vous êtes à la recherche d’un pick-up ? Vous êtes au bon endroit avec ces deux-là ! Quant à savoir lequel des deux vous conviendra le mieux, cela dépendra principalement de vos goûts personnels tant ils sont techniquement similaires.
L’Amarok est disponible en Style à partir de 49.045 €, avec un supplément de prix de 1.200 € pour le V6, et en Aventura plus baroudeur, à partir de 56.695 € (moteur V6 de série). Le Ranger est plus abordable. Ses tarifs débutent à 44.750 € pour la version Wildtrak (3.200 € de supplément pour le V6). La luxueuse version Platinum à moteur 6 cylindres coûte 50.450 €.
La différence de prix entre les versions de base des deux marques s’explique principalement par l’équipement de série plus étoffé chez VW (chargeur inductif pour smartphone, Adaptive Cruise Control, attelage, etc.). Le robuste Ranger ‘Raptor’ coûte au moins 56.050 € avec un 2.0 Diesel (60.350 € avec le V6 essence de 292 ch). Tous les prix sont hors TVA.
Ford Pro dispose d'une gamme étendue de véhicules et de services adaptés aux différents secteurs économiques, avec un accent particulier sur celui de la construction. Pour preuve le nouveau Transit Custom exposé à Matexpo et qui fera son apparition plus tard dans l'année. C’est sûr, ce nouveau venu dans la gamme a tout pour séduire.
C’est une année chargée pour Ford Pro. Après la présentation du tout nouveau Transit Courier et une série d’actualisations du Transit 2T, suivra bientôt le lancement du tout nouveau Transit Custom. Le modèle actuel est extrêmement populaire pour son ardeur au travail, son look et son confort, ainsi que pour sa flexibilité qui lui permet d’être à l’aise dans toutes les applications possibles. Le nouveau Transit Custom s’appuie toujours sur ces qualités, mais répond encore mieux aux besoins pratiques des utilisateurs, tant en termes de gestion que sur le terrain et offre un choix encore plus large de propulsions.
Le nouveau Transit Custom est disponible avec un large assortiment d’excellents moteurs diesel Ford EcoBlue de 110 à 170 ch, avec au choix une transmission manuelle à 6 rapports ou une transmission automatique à 8 vitesses. En plus d’un volume de chargement de 5,8 à 9 m³, le nouveau Transit Custom offre une charge utile allant jusqu’à 1.327 kg pour une capacité de remorquage jusqu'à 2.500 kg ! Et pour la première fois, le modèle est aussi disponible avec la transmission intégrale AWD : pratique sur chantier ! En outre, le nouveau Transit Custom est proposé avec différents niveaux d’électrification (voir cadre).
L’aspect pratique a plus que jamais été au cœur du développement. Par exemple, la hauteur de chargement est inférieure à celle de la génération précédente, et la hauteur totale de la version standard reste sous les 2 m. Pratique dans les parkings, et donc aussi pour ceux qui se rendent souvent à Anvers... Le confort du chauffeur a également été soigné, avec de grands écrans pour le travail connecté et un système de commande au volant. Volant qui peut en outre être incliné pour servir de tablette afin de pouvoir manger ou travailler sur l’ordinateur.
Sur le plan technologique, le nouveau Transit Custom fait de grands bonds en avant. Un modem 5G fournit une connexion particulièrement rapide pour les mises à jour « over-the-air » et les services Ford Pro comme FordLiive pour une efficacité et une disponibilité inégalées. Et parce que les camionnettes subissent très souvent des modifications - légères ou importantes - de la carrosserie ou des aménagements pour accroître encore leur disponibilité, le nouveau Custom est équipé du « Ford Pro Integration Upfit System ». Ce système facilite la mise en ouvre et l’utilisation numérique des applications de conversion. Bref : la camionnette parfaite, quels que soient les besoins de votre flotte.
Avec le nouveau Transit Custom, Ford Pro mise résolument sur l’électrification. En plus d’une version hybride rechargeable de 224 ch qui s’appuie désormais sur un moteur à essence de 2,5 litres combiné à un moteur électrique alimenté par une batterie de 11,8 kWh (pour une autonomie en mode électrique pur de 57 km), le Custom est pour la première fois disponible en version 100 % électrique ! Elle se caractérise par une puissance de 100 ou 160 kW sur les roues arrière et une batterie d’une capacité de 74 kWh pour une autonomie estimée à 380 km. De plus, grâce à ProPower Onboard dans l’espace de chargement, elle offre une prise d’une puissance de 2,3 kW pour alimenter les équipements.
Les utilisateurs de véhicules utilitaires légers sont souvent confrontés à de grands objets qui ne rentrent pas dans l’espace de chargement du véhicule. Pour le transport de ces objets longs tels que des tuyaux, des conduites, des échelles et autres, certains spécialistes du secteur de l’aménagement et de la transformation ont développé des barres et galeries de toit spécifiques. Hendrik De Spiegelaere
Le nombre de fournisseurs dans ce secteur est relativement limité. Les principaux acteurs sur le marché se nomment mobietec, System Edström Belgium, Equinox, Aluca et MTS. Les spécialistes de la transformation proposent également leurs propres solutions, généralement en combinaison avec une conversion complète.
Etant donné qu’avec les supports de toit, une partie du chargement trouve refuge sur le véhicule, la sécurité constitue une condition sine qua non. Il convient donc, lors de l’installation et de l’utilisation, de faire particulièrement attention au déplacement du centre d e gravité, aux possibilités d’arrimage de la charge, à la fixation de la galerie ou des barres de toit et aux charges de toit autorisées. Le choix d’une solution spécifique dépend des applications souhaitées. Parmi les critères pertinents, citons le choix du matériau, l’utilisation sporadique ou à temps plein, l’accessibilité (pensez aux échelles pour atteindre l e toit), les possibilités d’arrimage, le poids,
l’aérodynamique, la hauteur totale du véhicule (pensez aux garages et aux parkings) et les accessoires intéressants.
Une galerie de toit constitue une solution parfaite et simple pour accroître, voire quasi doubler, l’espace disponible dans un véhicule utilitaire léger. Les échelles, tuyaux, matériaux de construction et autres objets volumineux peuvent être transportés en toute sécurité sur le toit du véhicule. Ceci renforce en outre le côté professionnel. Ce point semble important car il est cité par tous les fabricants. Une galerie rouillée est évidemment néfaste pour l’image d’une entreprise, c’est pourquoi les supports de toit des grandes marques sont réalisés en aluminium ou en acier inoxydable. L’aluminium anodisé est non seulement résistant et durable, mais également plus léger que l’acier traditionnel. L’inconvénient, c’est son niveau de prix légèrement plus élevé. Mais tout le monde n’est pas d’accord avec
cette affirmation. C’est le cas d’Equinox : « Les galeries de toit Equinox sont en acier inoxydable, un matériau connu pour sa durabilité et sa longévité. Une galerie en acier i noxydable représente aussi un bon choix en termes de poids. Il est plus léger qu'une galerie en aluminium. Cela peut paraître déroutant, mais c’est parce que les galeries en aluminium doivent être renforcées à l'intérieur du tube par des attaches structurelles. On utilise ainsi plus de matériel, ce qui alourdit la galerie. Avec nos supports en acier inoxydable, ce n’est pas nécessaire, car l’acier inoxydable est suffisamment robuste en soi. »
System Edström Belgium fournit ses supports de toit pour camionnettes en différents matériaux : « Nous les fournissons standard en acier peint par poudrage noire, mais des versions en acier galvanisé, en acier inoxydable ou en aluminium sont également possibles. Fabriquer des supports de toit d’un seul tenant les rend très robustes. Ce produit est
donc couvert par une garantie de trois ans. Le délai de livraison pour une galerie de toit standard est d’une semaine. »
La sécurité est une condition sine qua non, mais une galerie de toit doit aussi diffuser une certaine image.
L’utilisation détermine ainsi le choix de la galerie de toit. L’offre des grands fabricants est assez similaire, c’est pourquoi nous avons choisi un seul exemple. En matière de galeries de toit à usage professionnel, mobietec propose trois catégories principales :
- Les galeries de toit avec côtés fermés - disponibles en version basse ou haute.
- Les galeries de toit avec côtés ouverts - disponibles en version basse ou haute. Grâce aux côtés ouverts, la charge est plus facile à atteindre. Ceci est particulièrement utile pour les professionnels qui travaillent en ville ou transportent une charge plus étroite telle que des tuyaux ou des poutres. Le matériel peut être attaché à travers les ouvertures.
- Les galeries de toit plates - sans bords surélevés. Cela permet à la plupart des fourgonnettes d’entrer dans les garages en toute tranquillité lorsqu’elles sont déchargées. Mobietec planche actuellement sur un nouveau système de galerie de toit
révolutionnaire. Les détails n’ont pas encore été révélés, mais suivront dans le courant de 2024.
Pour avoir un accès aisé au toit et pour sécuriser la charge en toute sécurité, il existe quelques accessoires importants :
- Échelles intégrées. Leur grand avantage est que les portes arrière restent complètement libres. C’est une option intéressante lorsque l’arrière du véhicule est recouvert d’un autocollant ou pour éviter une utilisation abusive de l'échelle.
- Echelles indépendantes.
- Passerelles. Une passerelle sur un support de toit est recommandée pour un déplacement en toute sécurité sur le toit.
- Porte-tubes. Avec les mtubes de mobietec, par exemple, les tuyaux et buses peuvent être transportés séparément et bien protégés. Ils sont disponibles en versions de 2 à 6 mètres et peuvent être ouverts et fermés des deux côtés avec une clé.
- Traverses mobiles.
- Supports de gyrophares.
- Attaches-échelle.
La sécurité étant particulièrement importante dans ce domaine, MTS, un fabricant français de supports et galeries de toit, pointe encore quelques éléments importants : « Nos produits sont conçus pour être assemblés sans percer et sans modifier la carrosserie. Ceci préserve la garantie du fabricant et évite les frais de réparation du véhicule lors de sa restitution. MTS s’efforce d’adopter une approche globale de la qualité, de la sécurité et de l’environnement. Le développement continu de nos produits répond aux attentes les plus exigeantes de nos clients et utilisateurs, conformément aux normes européennes. Toutes les solutions de transport MTS ont été testées et éprouvées via simulation numérique, tests statiques et dynamiques, à la fois en interne et sous le contrôle d’organismes certifiés. Lors de l’immatriculation, nos produits sont homologués et conformes aux prescriptions en vigueur, ce qui permet la délivrance du certificat de conformité. »
Notre nouvelle gamme de véhicules 100% électriques répond à tous les besoins des professionnels intervenant en milieu urbain. Nos véhicules sont adaptés aux zones à faibles émissions. Ils sont adaptés à tous les métiers et vous accompagneront jusqu’au dernier kilomètre.
Renault Trucks sera présent à Matexpo à Courtrai du 6 au 10 septembre au stand 443
renault-trucks.beDans le secteur de la construction, de nombreuses machines ne peuvent pas se déplacer sur de longues distances et doivent être amenées sur le chantier. Cette opération est prise en charge par des surbaissées ou extra-surbaissées. Afin de rentabiliser l’exploitation de ces véhicules assez coûteux, les entrepreneurs et les entreprises de construction réclament des produits plus flexibles, capables de transporter des conteneurs et des matières premières par exemple.
Hendrik De SpiegelaereLa plupart des surbaissées et extra-surbaissées pour le secteur de la construction appartiennent au segment le plus léger. En d’autres termes, combinées à un tracteur ou un porteur, elles restent dans les limites des poids et dimensions réglementaires pour les ensembles routiers. Toutefois, les engins de construction devenant toujours plus lourds, les poids des trains tendent davantage vers les 60 tonnes. Les surbaissées et extra-surbaissées lourdes constituent un segment p lus modeste et sont davantage achetées par des spécialistes du transport et les très grandes entreprises de construction. Dans le cadre de cet article, nous nous concentrerons sur le segment plus léger. En plus des semi-remorques, de nombreuses remorques surbaissées et extra-surbaissées sont également concernées. En effet, elles peuvent être amenées sur le chantier par
une benne, après quoi celle-ci peut poursuivre son travail sans sa remorque. Certaines entreprises ont fait de ce segment leur cœur de métier. Faymonville par exemple a complété sa gamme avec la série MAX Trailer. Qu’il s’agisse du transport d’excavatrices, de foreuses, de racleurs, de chargeuses sur pneus, d’asphalteuses, de concasseuses ou de tombereaux, la gamme MAX Trailer comprend des surbaissées de la gamme MAX100, des extra-surbaissées de type MAX510, des remorques des séries MAX300 et MAX600 et des semis plateaux de type MAX200.
Afin de pouvoir utiliser une surbaissée ou une extra-surbaissée de manière plus polyvalente, les constructeurs offrent un large é ventail d’options telles que des œillets
d’arrimage supplémentaires dans le plancher de chargement pour sécuriser la charge, des pièces pour élargir le plancher de chargement, un éclairage complémentaire, des rampes allongées, des rampes é lectrohydrauliques, diverses longueurs pour le plancher de chargement, une fosse pour bras de pelle, des boîtes de stockage, des twistlocks de conteneur et des projecteurs de travail.
L es surbaissées d’A&C Noyens constituent un exemple de cette polyvalence. Hans Noyens : « A&C Noyens fabrique des surbaissées sur mesure. Nous adaptons nos surbaissées et non l’inverse. Elles sont multifonctionnelles en utilisant des essieux directeurs à fusée HF-E Tridec. En plaçant une c aisse fermée sur le col de cygne, celle-ci peut servir d’espace de rangement. Sur la partie inférieure, cette semi est équipée de barres twistlock afin de pouvoir facilement transporter des conteneurs de 20 pieds. Nos semis peuvent également être équipées de rampes à commande hydraulique ou d'une superstructure entièrement fermée, créant ainsi une grande zone de chargement résistant au vent et à la pluie. »
Cette polyvalence se reflète également dans la Fliegl ZPS 200, une surbaissée à timon à 2 essieux qui peut transporter des engins de construction ainsi que des conteneurs à roulettes ou amovibles. Le plancher de chargement de 7 m de long dispose de 4 crochets de verrouillage pneumatique pour conteneurs capables de supporter jusqu’à 5,6 tonnes, en plus de 16 œillets d’arrimage pour une force de traction de 5 tonnes.
Les surbaissées doivent également pouvoir être utilisées pour le transport de conteneurs et de matières premières par exemple.
NOUVEAUTÉS
Pour éliminer les problèmes de surcharge sur le premier essieu d’une remorque, la société Gheysen & Verpoort propose le timon airpush. Maxime Verpoort : « En effet, nous e xposons à Matexpo un nouveau produit breveté. Il s’agit d’un système applicable à une remorque articulée dans lequel le timon est poussé vers le bas au moyen d’un coussin pneumatique. En cas de surcharge de l’essieu avant, le système peut être activé et l’essieu est « soulagé » (jusqu’à 1000 kg). Ceci présente aussi l’avantage d’accroître la traction des essieux moteur du poids lourd. Cela p eut être utile si celui-ci n’est pas complètement chargé. En outre, le timon peut être complètement abaissé au sol pour charger les conteneurs par l’avant par exemple. La hauteur du timon est réglable pneumatiquement, ce qui permet de l’accoupler aisément à d es camions qui ont des hauteurs d’attelage différentes. »
T he Truck Company vient à Matexpo avec une primeur européenne, un nouveau type de véhicule issu de la gamme Kässbohrer. L’extra-surbaissée à 3 essieux K.SLA HS est à la fois extensible et équipée d’un fond relevable hydrauliquement pour pouvoir rouler sur le col de cygne. Le véhicule peut être fourni avec un plancher en bois franc et en grille.
Kris Dobbelaere, directeur général de The Truck Company : « C’est la semi idéale pour le transport de nacelles élévatrices et similaires, mais elle peut également être utilisée p our des charges extra-longues. Les transporteurs qui ont des doutes sur le type de véhicule à acheter peuvent s’attaquer à de
nombreux marchés grâce à cette solution polyvalente. Le véhicule est construit en acier ressort S700MC, ce qui limite son poids propre et réduit la consommation de carburant. » La K.SLA HS est livrée de série dans u ne configuration de 48 tonnes avec un essieu suiveur arrière, divers anneaux d’arrimage de 5, 8 et 10 tonnes et des consoles d’élargissement jusqu’à 3.150 mm.
Mol dispose d’une gamme d’extra-surbaissées entièrement redessinée, spécialement conçue pour le transport de matériel d ’entrepreneurs, notamment les gammes d’excavatrices mi-lourdes. Bruno Rogard de Mol : « Au moment de la conception, une attention particulière a été accordée à la facilité d’utilisation de la surbaissée. Tout type de charge (machines, accessoires, éléments en béton, coffrage, ...) peut être fixé correctement de manière rapide et facile.
De nombreux points de fixation aisément accessibles sont prévus sur et à côté du véhicule. De plus, les porte-engins sont faciles à élargir sans éléments extensibles ni planches séparées. Grâce au poids à vide réduit, la charge utile est maximale. »
Dernier ajout à la gamme de remorques à timon de Nooteboom : la remorque surbaissée à 3 essieux centraux à suspension p neumatique. Cette remorque, de type ASDS-33-03(EB), est idéale pour le transport machines de petite taille ou de taille m oyenne. Le design se caractérise par un châssis très robuste, combiné à un poids très faible. Le poids à vide atteint à peine 6.700 kg, rampes à commande hydraulique comprises. La charge utile technique de cette remorque à 3 essieux centraux atteint
33 tonnes à basse vitesse et 25,8 tonnes à 90 km/h. La faible hauteur du plancher de chargement - seulement 860 mm - permet aussi à cette remorque de transporter des charges hautes.
• A&C Noyens (hall 3)
• A&D Trucks & Trailers (hall 4)
• ATS Rauw (hall 4)
• Dezeure (hall 4)
• Faymonville / Max Trailer (hall 4)
• Ludo Pauwels / Fliegl (hall 4)
• Mol (hall 4)
• N ooteboom (hall 4)
• Pacton (hall 4)
• The Truck Company / Kässbohrer (hall 4)
• Van Bouwel (zone extérieure)
La prochaine émission Bouw.TV sera diffusée les weekends des 16/17 et 23/24 septembre sur Kanaal Z (émission en néerlandais). Au programme : un reportage complet au salon Matexpo, un focus sur les vainqueurs des Matexpo Awards et une plongée au cœur de l’entreprise Decotra (vainqueur du Truck Safety Award 2023). A ne pas manquer !
Le spécialiste des transports exceptionnels Sarens s'est fait livrer un Scania XT particulier, dont la construction a suivi plusieurs étapes. Le véhicule a été assemblé à l'usine Scania de Zwolle (aux Pays-Bas), dont il est ressorti à l'état de châssis-cabine 8x4. Il devait être équipé d'une grue Liebherr LTF1060 4.1 ou LTF1045 4.1 pour effectuer des travaux de levage en toute autonomie, puisque la grue ne nécessite pas de véhicules de transport supplémentaires pour apporter son lest. Pour éviter le passage chez un installateur tiers (et ainsi gagner du temps), le châssis-cabine est passé par la section FitForUse de l'usine Scania, où des poids lourds sont adaptés aux besoins, parfois très particuliers, de leur futur propriétaire. Dans ce cas-ci, les équipes FitForUse ont pu compter sur la pleine collaboration des experts de Liebherr, si bien que le véhicule a pu être livré juste avant les vacances.
Le garage Herbeuval, concessionnaire Renault Trucks à Jamoigne, a récemment livre un Renault C 520 à la société Dargenton. Celle-ci est spécialisée dans la fabrication d’éléments en béton et la livraison de divers matériaux de construction. Ce C 8x4 à carrosserie plateau vient remplacer un ancien véhicule et servira à livrer des matériaux sur chantier. Il est donc équipé d’une grue Palfinger 58.002 montée à l’arrière qui peut déposer ses charges à 25 mètres et peut encore porter 1200 kg en bout de flèche.
• Hosting 24/7 carte société
• TIS-Web© ‘Start’ (Archivage)
Deco Express, l’entreprise de transport liée à la société Bimatra basée à Ingelmunster, a acheté un nouveau Scania R660 XT 6x4. La particularité de ce véhicule est que le chauffeur peut commander la grue depuis sa cabine via des lunettes de réalité virtuelle. Sur ce véhicule, Deco Express a opté pour une grue Loglift HiVision placée à l’arrière du camion. Celle-ci peut charger aussi bien le camion que la remorque pourvue d’un walking floor, mais en utilisant une solution innovante qui, selon le directeur Bart De Clerck, est pour l’instant unique au Benelux : « Nous avons opté pour une grue qui se commandé par la réalité virtuelle ! Le chauffeur s’assied sur le siège du passager, il dispose de deux joysticks et de lunettes VR avec lesquels il peur piloter sa grue sans quitter la cabine. Grâce à six caméras montées au-dessus de la grue, il a une vue parfaite de tout l’environnement. »
Transportbeton De Beuckelaere exploite deux centrales à béton à Schoten (siège social de la société) et à Boom. Elle fait largement appel à la voie d’eau pour ses propres approvisionnements, mais rien ne vaut un camion pour livrer le béton frais sur chantier et sur ce plan, l’entreprise de Schoten fait confiance depuis longtemps à MAN. Sa flotte se compose de 22 véhicules, dont des porteurs à 3 et 4 essieux et des tracteurs. Récemment, Transportbeton a mis en service cinq nouveaux MAN, dont deux tracteurs 4x4 qui tracteront des mixers à béton et trois porteurs équipés eux aussi d’un mixer à béton.
Dévoilées au salon Bauma 2022, les nouvelles grues de la gamme TEC de Palfinger sont désormais disponibles à la vente. La gamme comprend neuf modèles de 25 à 100 tonnes et est couronnée par la PK 1050 TEC qui offre une portée de 37 mètres. De l’autre côté de la gamme, on trouve les nouvelles PK 250 TEC avec système d'orientation continu et PK 245 TEC avec mécanisme d'orientation à crémaillère. Ces deux modèles ont une portée hydraulique de près de 20 mètres et une capacité de levage maximale de 23,5 tonnes métriques.
C’est la société Wijckmans Gebroeders de Ham qui a eu l’honneur de se faire livrer le premier DAF XD ‘spécial construction’ de Belgique. Il s’agit d’un XD 450 FAN (6x2) équipé d’une grue Hiab et d’un plateau ouvert par Werkhuizen Jacobs à Lummen. Le véhicule a quant à lui été livré par le concessionnaire Lavrijsen de Geel. Wijckmans Gebroeders est une société familiale spécialisée dans la vente et la livraison de produits de finition comme des plaques de plâtre ou des produits d’isolation.
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Infos et inscription
La société Eecocur, spécialisée dans les travaux hydrauliques notamment, exploite un parc de poids lourds (dont 42 grues de 800 kg à 40 tonnes) mais aussi d’utilitaires légers. L’Iveco Daily y est bien représenté comme le souligne Philippe Ruelle, administrateur délégué : « Les Daily sont chargés d’équipements lourds, roulent sur tous les terrains. Ils parcourent de longues distances par jour et peuvent tirer une remorque lourdement chargée. La camionnette Daily, construite sur un châssis de camion de 7,5 tonnes est une camionnette qui s’acquitte parfaitement de ces tâches. » Les 17 nouveaux Iveco Daily d’Eecocur sont fournis et entretenus par le concessionnaire TH Trucks.
• P irelli revient sous la bannière de Promoteon . Ce dernier est une spin-off qui se charge désormais de développer, produire et distribuer les pneus Pirelli pour poids lourds, bus et engins de chantier. Promoteon a aussi dans son programme les marques Formula, Anteo, Pharos et Tegrys.
• L MJ Construct (Turnhout), actif dans le secteur des remorques, des remorques surbaissées et des semi-remorques, est devenu le distributeur exclusif de la marque polonaise Emtech le 1er avril. Emtech produit des remorques et des semi-remorques pour le transport de machines de jardinage, de terrassement et de construction, ainsi que pour le transport de marchandises.
Avec la Effer iQ.1400 HP, Hiab met sur le marché une grue pour charges lourdes qui se caractérise par une capacité de 135 tonnes mètres, une portée verticale maximale de 39,5 mètres et une portée ‘up and over’ de 26 mètres. Mécaniquement, la iQ.1400 HP utilise une flèche décagonale V10-Force, mais le gabarit de son châssis permet de l'installer sur des camions plus petits. La télécommande est une CombiDrive4 d'Olsbergs et la précision des opérations de levage est assurée par le système SPACEevo.
BAS World, le plus grand vendeur de véhicules et de machines d'Europe, a adopté les traceurs de Sensolus pour remplacer un ancien système de localisation RFID, jugé obsolète et trop coûteux. L’avantage des capteurs Sensolus est qu’ils sont faciles à installer et qu’ils ne nécessitent aucune infrastructure de lecture sur site. Outra la localisation, ils fournissent également des informations sur les temps de rotation des camions et autres machines.
• Mechanic International, spécialisé dans les systèmes de protection mécaniques, a déménagé au printemps vers un nouveau siège social à Mollem. La particularité de ce bâtiment est qu’il est entièrement composé de conteneurs maritimes reconditionnés à neuf.
• Fassi a ajouté un troisième modèle à sa nouvelle gamme lourde Techno, caractérisée par un excellent rapport poids/puissance. La F1750RL-HXP a une portée hydraulique maximale de 43 mètres et verticale de 49 mètres (avec trois rallonges manuelles).
Rien de pire qu’un client insolvable pour une entreprise de construction… Trends Business Information lance un nouveau service qui aidera les entreprises à retrouver la trace d’un dirigeant et des autres entreprises dans lesquelles il/elle est actif. Ce service appelé Spider donne une représentation graphique claire et dynamique des relations qui existent entre plusieurs entreprises et/ou managers. En outre, le service Trends Pro permet également de remonter la trace d’entreprises déjà tombés en faillite. Très utile au moment d’envisager la collaboration avec un nouveau client…
Au programme : présentation de nouveaux véhicules (utilitaires légers, poids lourds, matériel tracté, engins de chantier), news, case studies, portraits, et beaucoup d’autres choses encore… Rendez-vous sur Kanaal Z ou via www.transportmedia.be !
Quand
• En boucle sur Kanaal Z pendant deux week-ends complets : 16-17/09 et 23-24/09/2023
• En permanence via www.transportmedia.be
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