Tremblant Express mars 2020

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03 2020 Mont-Tremblant Québec — Canada

Vivre en forêt Experts in forest living

Patrouilleurs de ski : une vocation Ski patrollers: guardians of the “gliders”

Ikon Pass Skier dans les plus beaux domaines de l’Ouest Revelstoke, Lake Louise an Sunshine

Les oubliés | The forgotten La famille Letendre / The Letendre family Par | By Peter Duncan

Dossier Airbnb : quel impact pour Mont-Tremblant ?

Mont-Tremblant and the Airbnb effect tremblantexpress.com



Volume 27 no 03 MARS | MARCH 2020 PROCHAINE ÉDITION : 3 AVRIL Réservation publicité : 13 mars • Matériel final : 20 mars

NEXT ISSUE: APRIL 3 Ad reservation: March 13 • Final ad supplied: March 20

Direction

David Coderre

Guillaume Vincent

DIRECTEUR COMMERCIAL | GENERAL MANAGER, SALES & BUSINESS : David Coderre – david@tremblantexpress.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION | EDITOR : Guillaume Vincent – guillaume@tremblantexpress.com DIRECTRICE ADMINISTRATIVE | ADMINISTRATIVE DIRECTOR : Myriam Delage – info@tremblantexpress.com

Notre équipe | Our team JOURNALISTES | JOURNALISTS : Guillaume Vincent, Alain Bisson, Ophélie Welldon et Véronique Piché. Collaboration spéciale : Paul Laramée TRADUCTION | TRANSLATION : Anne Johnston & Lysanne Éthier DIRECTION ARTISTIQUE | ART DIRECTION : Martin Plouffe – atelierempreintenumerique.com CONSULTANT VENTES & MARKETING | SALES & MARKETING CONSULTANT : JClaude Caron – jclaude@tremblantexpress.com DOCTEUR ORDI | DR. COMPUTER : Pierre Goyette

Collaborateurs | Contributors Par ordre alphabétique | In alphabetical order

Cathy Bergman, Marie-Ève Boisvenu, Éric Cadotte, Francis Couillard, Peter Duncan, Erik Guay, Jocelyn Huot, Jessica Humphries & Bruno St-Hilaire, Ariane Lavigne, Catherine Lemieux, Jacques Prescott, Robert Roy, Mark Tilden

Production GRAPHISME & INFOGRAPHIE | GRAPHIC DEPARTMENT Empreinte numérique | atelier créatif & Isabelle David IMPRESSION | PRINTING TC Imprimeries Transcontinental TIRAGE LIMITÉ | LIMITED PRINT RUN 30 000 exemplaires | 30,000 copies POINTS DE CHUTE | DROP-OFF POINTS Mont-Tremblant, Saint-Sauveur, Montréal, Laval, Boisbriand, Blainville, Mont-Laurier, Gatineau, Ottawa, Toronto DISTRIBUTION Messageries Dynamiques SITE INTERNET | WEB SITE Octantis

TREMBLANT EXPRESS 2046-2, chemin du Village, Mont-Tremblant, QC J8E 1K4

819 425-7875 • tremblantexpress.com Publié par | published by Éditions Infomedia. Tous droits réservés. Le contenu du journal ne peut être reproduit sans l’autorisation écrite des Éditions Infomedia. Nous ne sommes pas responsables des erreurs dans les textes et publicités fournis. | We are not responsible for errors in texts and advertisements provided. Convention de la poste publication : 40696502. Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 1709-2388, Bibliothèque nationale du Canada 1492-4544.


Sommaire | Content

Faire de la forêt son expertise Experts in forest living

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Ikon Pass

Revelstoke, Lake Louise, Sunshine…

Airbnb

Mont-Tremblant and the Airbnb effect

© ADOBE STOCK

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MARS | MARCH 2020 Dans ce numéro | In this issue 6 8

Éditorial | Editorial

58 Petites annonces | Classified ads

Actualité | News Du nouveau au Centre collégial de Mont-Tremblant | New program: hotel management technique

Chroniques | Columns 20 Les oubliés / The forgotten

Dossier / Briefing 10 Airbnb : quel impact pour Mont-Tremblant ? Mont-Tremblant and the Airbnb effect Art de vivre | Lifestyle 12 Faire de la forêt son expertise Experts in forest living Sport 14 Ikon Pass : à la quête des plus beaux domaines de ski | Revelstoke, Lake Louise, Sunshine …

24 Faune & flore / Wildlife and habitat 26 Finance 30 Notre parc national | Mont-Tremblant National Park 34 Domaine Saint-Bernard 36 Forme physique | Fitness 38 Hors zone | Outside the zone 42 Ski – Conseil du champion | Advice from a champion 44 Ski – Conseils du coach | Coach’s tips

18 Patrouilleurs : une vocation Ski patrollers: guardians of the “gliders”

48 Nutrition

Flash Express 40 & 46

56 Finance pour enfants | Kids smart money

Agenda | Calendar 52 & 54

50 Santé & vitalité | Healthy lifestyle 58 Sécurité | Safety

MARS | MARCH 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM


MARS | MARCH 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© DAN EVANS

© GUILLAUME VINCENT

© GUILLAUME VINCENT

En couverture | On the cover Nous l’avons fait, nous avons osé plonger nos enfants dans un bain sur pattes en pleine forêt. Il ne s’agit donc pas d’un trucage. Le défi n’était pas de chauffer le bain, mais plutôt de le refroidir à l’aide de neige fraîche. Les enfants ont adoré; si ce n’est quelques bourrasques de fumée qui les forçaient à fermer les yeux l’espace d’un instant. Merci à Florence, Maeva, Alizée et Lénora de s’être prêtée au jeu ainsi qu’à Marianne Despars, aide-éclairagiste. Merci à Ariane Paré-Le Gal pour ce superbe décor et à Pascal Benaksas qui nous cuisinait avec amour un bon repas pendant la séance photo afin de finir en beauté cette merveilleuse aventure en forêt. (svp, prendre connaissance des conseils de sécurité en p.6). We actually did it: dared to plunge our kids into a clawfoot bathtub in the middle of the forest. It wasn’t fakery. The challenge was not to heat the bath, but to cool it down with fresh snow. The kids loved it, other than when a few wisps of smoke made them close their eyes for a second. Thanks go out to Florence, Maeva, Alizée and Lénora for being game for the adventure, and to Marianne Despars, lighting assistant. Thank you also to Ariane Paré-Le Gal for the superb surroundings and to Pascal Benaksas who cooked for us, with love, an excellent meal during the shoot so the marvellous forest adventure would have an appropriate finale. (Please note the safely advice on p. 6.)

Suivez nous ! | Follow us! Restez informé des sujets de l'heure à Mont-Tremblant. What's cool and new at Mont-Tremblant. facebook.com ⁄ TremblantExpress


Editorial

GUILLAUME VINCENT

Bain sur pattes en forêt : mode d'emploi

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Impératifs de sécurité Si d’aventure l’expérience vous tentait, prenez note, s’il vous plait, qu’il est essentiel que les enfants, ou vous-mêmes, preniez place sur une planche de bois microperforée épousant parfaitement la forme du bain. Ceci, dans le but d’éviter tout risque de brulures. Tremblant Express se dégage de toute responsabilité à l’égard d’une telle expérience et n’est en aucun cas tributaire du plaisir – ou du déplaisir – que vous pourriez ressentir en tentant de reproduire cette expérimentation en forêt. Voilà.

« Plus besoin d’aller loin pour aller loin » – Alain Charette J’ai beaucoup aimé cette formule lancée par Alain Charette, directeur par intérim du Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT) lors de la conférence de presse venue souligner la création de la toute nouvelle Technique de gestion hôtelière. Ophélie Welldon vous en dévoile tous les détails, en pages 8 et 9.

Les patrouilleurs Le mois dernier, j’ai reçu un courriel de l’un de nos lecteurs, Paul Laramée, me proposant un texte joliment écrit sur le métier de patrouilleur de ski. L’objectif était à la fois de rendre hommage à ces amoureux des pistes et d’expliquer la démarche pour le devenir. Mission accomplie. Merci, M. Laramée. En pages 18 et 19.

Airbnb Ce mois-ci, nous accueillons dans nos pages la journaliste Véronique Piché qui nous présente le premier volet de son dossier sur l’impact des locations à court terme Airbnb dans notre localité. Quel impact pour Mont-Tremblant ? A-t-on les données nécessaires pour prendre les bonnes décisions ? À lire, en pages 10 et 11.

Les oubliés Peter Duncan nous revient et nous propose ce moisci l’histoire de la famille Letendre, qui exploitait notamment le magasin général du village de MontTremblant, véritable institution de l’époque. À lire, en pages 20 et 21.

Les pérégrinations d’un « Ikoniste » Les aventures d’Alain Bisson se poursuivent et cet « Ikoniste » endurci nous emmène ce mois-ci sur les sommets enneigés de l’Ouest canadien; où les détenteurs de la passe Ikon peuvent profiter de domaines skiables idylliques. À découvrir, en pages 14 et 15.

Nutrition Pour terminer, nous avons le plaisir de retrouver dans nos pages, après un congé de maternité des plus heureux, Ariane Lavigne, Olympienne et nutritionniste du sport chez Vivaï et à la clinique Mouvement Optimal de Mont-Tremblant. Ariane partage avec nous son top 5 des collations pour randonnées en montagne. Content de te retrouver, Ariane. À ne pas manquer : page 48.

Clawfoot bathtub in the forest: directions for use

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hen Ariane Paré-Le Gal and Pascal Benaksas, owners of the business Gourmet Sauvage, mentioned to me during a conversation that they had installed a hot tub in the forest, I may have betrayed a hint of surprise. Let’s just say that that kind of luxurious, energy-gobbling product did not seem to be in line with their values. When they explained that it was actually an old clawfoot tub heated by a wood fire, I was reassured; Ariane and Pascal will never change. Read about them on pages 12 and 13 to discover what kind of wood this passionate woodland sprite and her kindly sweetheart use for heat. Safety rules! If you are tempted by this adventurous experience, please note that it is critically important that the children, or you, take your place on a microperforated wooden liner plank that exactly matches the bath’s interior shape. You do this to avoid any danger of burns. Tremblant Express disclaims liability for this experience and is in no way responsible for the pleasure – or displeasure – that you may face in trying to reproduce this forest experience. There.

“They no longer need to go far to go far.” – Alain Charette I really liked this aphorism expressed by Alain Charette, interim director of the Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT), during the press conference announcing the new Technique de gestion hôtelière (hotel management technique) program. Ophélie Welldon gives you all the details, on pages 8 and 9. Airbnb This month we welcome journalist Véronique Piché, who presents the first part of her article on the impact of Airbnb short-term rentals in our area. Just what is the impact on Mont-Tremblant? Do we have the data required for making good decisions? Read it on pages 10 and 11. The wanderings of an “Ikonist” Alain Bisson’s adventures continue and this month, this seasoned Ikon passholder takes us to the snowy summits of the Canadian West. There, holders of the Ikon pass can take full advantage of idyllic ski terrain. Read it on pages 14 and 15.

The patrollers Last month, I got an email from one of our readers, Paul Laramée, offering me a nicely written text on the work of a ski patroller. The objective was both to pay tribute to these professionals and to explain what’s involved in becoming one. Mission accomplished. Thanks, Mr. Laramée. On pages 18 and 19. The forgotten Peter Duncan is back, this time with the story of the Letendre family, of which one notable achievement was to run the general store of Mont-Tremblant village. To read on pages 20 and 21. Nutrition Lastly, we are very pleased to have Ariane Lavigne back in our pages after her happy maternity leave. Ariane is an Olympian and sports nutritionist with Vivaï and the Mouvement Optimal clinic of MontTremblant. She shares with us her Top 5 snacks for mountain hikes. Happy to have you back, Ariane. Don’t miss it: page 48.

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uand Ariane Paré-Le Gal et Pascal Benaksas, propriétaires de l’entreprise Gourmet Sauvage, m’ont confié au détour d’une conversation qu’ils avaient installé un bain à remous en pleine forêt, j’esquissai un bref recul d’étonnement. Disons que ce genre de produits de luxe énergivore ne s’inscrit pas tout à fait dans leur échelle de valeurs. Lorsqu’ils précisèrent toutefois qu’il s’agissait d’un vieux bain sur pattes chauffé au feu de bois, je fus rassuré; Ariane et Pascal ne changeront jamais. Rendez-vous en pages 12 et 13 pour découvrir de quel bois se chauffent cette fée des bois passionnante et son amoureux bienveillant.



Actualités | News © COURTOISIE

Flash Express

Le Clubhouse du Maître reprend vie Le Maître’s Clubhouse taking shape La construction du nouveau Clubhouse du golf Le Maître, érigé par Construction Tremblant, va bon train. L’édifice sera prêt à accueillir ses premiers visiteurs dès le mois de mai. La nouvelle structure, qui respecte l'architecture générale du bâtiment précédent, proposera un agrandissement de 1 100 pi. ca., conférant au bâtiment allongé un look de type Ranch. Plusieurs améliorations viendront en outre accommoder la clientèle de ce point de ralliement de la vie communautaire du Maître. Construction of the new Le Maître golf course Clubhouse, built by Construction Tremblant, is going well. The building will be ready to welcome its first visitors in May. The new structure, which generally reflects the architecture of the earlier building, will be larger by 1,100 sq. ft., giving it a somewhat elongated, Ranch-style look. Several improvements will be enjoyed by its clientele in this, Le Maître‘s community gathering place. lemaitre.ca

Technique de gestion hôtelière OPHÉLIE WELLDON

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e Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT) vient d’ajouter à sa liste un tout nouveau programme d’étude qui sera offert en août prochain : une Technique de gestion hôtelière. Celle-ci répond à des besoins criants de main-d’œuvre qualifiée dans l’industrie touristique de la région. L’implantation de ce DEC est le fruit d’une collaboration étroite entre le Cégep de Saint-Jérôme, le CCMT et l’Institut de Tourisme du Québec (ITHQ). Plus grand ensemble Le 4 février dernier, à Mont-Tremblant, Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de SaintJérôme, Alain Charette, directeur par intérim du CCMT et Liza Frulla, directrice générale de l’ITHQ annonçaient officiellement leur partenariat. Il aura fallu à cette nouvelle équipe presque trois ans de persévérance et de patience pour arrimer le projet. « Depuis trois ans, je profite de toutes les tribunes pour affirmer que nous sommes plus grands ensemble. La synergie créée par la mise en commun de nos idées, nos visions, nos aspirations est un puissant vecteur qui nous permet de faire émerger une intelligence collective et naturellement notre agilité » a souligné Mme Le Gal. Une exigence non négociable aura été imposée à l’ITHQ dès la première rencontre du groupe : la délocalisation complète du programme. « On a le milieu idéal pour être en mesure d’accueillir une formation, même si nous ne possédons pas d’hôtel pédagogique comme l’ITHQ. Nous nous sommes engagés à faire un lien avec les hôteliers de la région pour que l’ensemble de la formation se donne à Mont-Tremblant », a ajouté Mme Le Gal.

Engagement Non seulement les futurs étudiants profiteront de l’expertise d’enseignants de la meilleure école hôtelière du Canada, mais ils auront l’occasion de développer leurs compétences au sein d’hôtels de la région dès la première année de formation. Liza Frulla s’est positionnée clairement quant aux attentes qu’elle a envers les entreprises participantes au programme d’étude. « Il faut que nos étudiants finissent avec un diplôme. Nous nous engageons envers l’industrie pour qu’elle continue à croître et à rayonner. En retour, on demande aux entreprises de s’engager à soutenir l’éducation en accompagnant les étudiants jusqu’au diplôme. » « Plus besoin d’aller loin pour aller loin » – Alain Charette Le CCMT ne cache pas sa hâte de recevoir ses premiers étudiants. L’inscription se fait en ligne via le service d’admission de Montréal (SRAM). Le premier tour était le 1er mars, mais il est possible de faire une demande jusqu’en mai. Rappelons que le programme débute au mois d’août et que la formation dure trois ans. Le diplôme vise à former des gestionnaires en hôtellerie dans une région qui vise l’excellence. « Chef de file de l’industrie touristique, la région des Laurentides regorge d’opportunités d’emplois dans ce domaine. Il était tout naturel que cette formation spécialisée avec l’ITHQ soit faite dans la ville de Mont-Tremblant. Nos futurs étudiants grandiront dans un environnement d’étude adaptée aux réalités du marché du travail grâce aux partenariats qui seront mis de l’avant avec l’industrie hôtelière », a conclu Nadine Le Gal.

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Hotel management technique OPHÉLIE WELLDON

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ont-Tremblant’s collegiate technical college (Cegep), the Centre collégial de Mont-Tremblant (CCMT) has just added a new studies program to its list. It is “Hotel management technique” and will be offered starting in August. The course responds to a crying need for qualified workers in the region’s tourist industry. The establishment of this diploma of college studies, or DCS, results from close collaboration between the Cégep de SaintJérôme, the CCMT and the Institut de Tourisme du Québec (ITHQ). Better together On February 4 in Mont-Tremblant, Nadine Le Gal, director general of the Cégep de Saint Jérôme, Alain Charette, interim director of the CCMT, and Liza Frulla, director general of the ITHQ, officially announced their partnership. Creating this new project took the new team almost three years of perseverance and patience. “For three years I have taken every opportunity to affirm that we are better together. The synergy created when we share our ideas, visions and aspirations is a powerful vector that allows us to bring forth a collective intelligence and, of course, increased agility,” Mme Le Gal stated. One non-negotiable requirement was imposed on the ITHQ from the very first meeting of the group: completely moving the program was out of the question. “We have the ideal environment to be able to accommodate this training, even though we don’t have a teaching hotel like the ITHQ. We have made a commitment to link with the local hoteliers so that the whole learning opportunity can take place in Mont-Tremblant,” Mme Le Gal added.

Commitment The future students will not only benefit from the expertise of teachers from the best hotel management school in Canada, they will have the opportunity to develop their skills in local hotels starting in their first year of the course. Liza Frulla stated her position clearly as to her expectations of the businesses participating in the study program. “Our students must finish with a diploma. We make a commitment to the industry so that it can continue to grow and become better known. In return, we ask the companies to commit to supporting the education by accompanying the students until their diploma. “They no longer need to go far to go far” – Alain Charette The CCMT is open about its eagerness to welcome its first students. Registration is done online via the Montreal admissions service (SRAM). The first round was March 1, but requests can be made until May. The program starts in August and the studies continue for three years. The diploma aims to educate managers in the hotel industry in a region that aims for excellence. “As a leader in the tourist industry, the Laurentians area abounds with employment opportunities in this field. It was completely natural that this specialized studies program with the ITHQ be created in the Ville de MontTremblant. Our future students will mature in an educational environment adapted to the realities of the workplace thanks to the partnerships that will available through the hotel industry,” Nadine Le Gal concluded.

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Nadine Le Gal, DG du Cégep de Saint-Jérôme


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Dossier | Briefing

Mont-Tremblant et l’effet Airbnb Partie 1

VÉRONIQUE PICHÉ

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arcelone, Paris, Québec ou Montréal, le phénomène Airbnb fait couler beaucoup d’encre. Pourtant, son effet sur les petits centres et les zones rurales reçoit peu d’attention. La location à court terme n’est certes pas un phénomène nouveau pour Mont-Tremblant. Lorsque Intrawest s’amène dans les années 1990, des condos fraîchement achetés sont confiés à des gestionnaires qui les louent à des touristes. Mais lorsque des plateformes numériques telles Airbnb ou Vrbo arrivent, tout le monde peut devenir un « hôte ». Depuis, le nombre d’inscriptions ne cesse d’augmenter, sans que l’on en saisisse totalement l’impact. A-t-on les données nécessaires pour prendre les bonnes décisions pour Mont-Tremblant ?

Tourisme Mont-Tremblant s’est vu confier le rôle de vigie par la municipalité dans ce dossier. En tant que destination animée, Daniel Blier considère qu’un équilibre fragile existe entre l’hébergement traditionnel et collaboratif. Son organisme s’assure ponctuellement que la Ville reçoit « d’un point de vue touristique » l’information nécessaire à sa prise de décision.

Impact sur l’immobilier L’effet Airbnb a tendance à être examiné sous l’angle du tourisme. Pourtant, son impact sur l’immobilier est bien connu. À l’instar de Barcelone, les résidents de Mont-Tremblant ont-ils de la difficulté à se trouver des logements abordables ? Peu d’informations sont disponibles pour évaluer froidement la situation. Quantifier la situation est un préalable. Du service de l’urbanisme, Geneviève Demers Selon son registre d’évaluation, la Ville de convient ne pas tenir de telles données. Mont-Tremblant compte 630 résidences de Hélène Bélanger, professeur à l’UQAM, tourisme. Mais un décalage immense existe en connaît long sur le concept de « crise du avec la réalité. Le logement ». Selon site AirDNA, cet outil elle, les données À l’instar de Barcelone, incontournable pour publiques colligées par les résidents de Mont-Tremblant la Société canadienne quiconque s’intéresse au marché mondial ont-ils de la difficulté à se trouver d’hypothèques et de de la location à court logement (SCHL) ne des logements abordables ? terme, annonce quant permettent pas de à lui plus du double connaître la situation de d’inscriptions actives pour le même territoire. Mont-Tremblant à ce chapitre. C’est le néant. Mont-Tremblant est un marché lucratif de Selon AirDNA, la moitié des unités offer-tes location touristique. À l’échelle du Canada, en location à court terme à Mont-Tremblant elle fait partie des municipalités rurales est disponible à temps plein, soit au moins 181 qui enregistrent les plus hauts revenus de jours dans la dernière année. Ensuite, 40 % des location à court terme. David Wachsmuth et unités ont trouvé preneur plus de 90 jours par son équipe de l’université McGill ont réalisé année. Pour les chercheurs de McGill, un tel la toute première analyse comparative des profil correspond à des habitations « qui ont activités de type Airbnb à travers le pays. Ils très certainement été retirées du marché de la évaluent que près de 30 % des revenus en location à long terme ». A-t-on la puce à l’oreille ? zone rurale sont concentrés dans trois Plusieurs questions restent en suspens. municipalités, soit Whistler (C.-B.), Prince Outre les effets sur l’immobilier, l’offre Edward County (ONT) puis Mont-Tremblant, touristique et l’économie régionale, d’autres toutes trois des destinations touristiques points mériteraient l’attention : environnement, majeures. identité villageoise, tissu social et cohabitation. « Mont-Tremblant est la troisième destiLa Ville se dit consciente et sensible envers nation au Québec en termes d’achalandage tous ces enjeux, mais elle a peu de leviers pour touristique, souligne Daniel Blier, directeur contrôler la situation. Son plan stratégique général de Tourisme Mont-Tremblant, alors Destination 2030 met l’humain au cœur de ses c’est certain que c’est invitant pour tout le actions. Difficile de prendre des décisions pour monde de faire un peu de sous avec la location l’avenir sans données plus précises sur le cas de de son habitation. » Mont-Tremblant.

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Mont-Tremblant and the Airbnb effect Part 1

n Barcelona, Paris, Quebec City or Montreal, much has been written about the Airbnb phenomenon. In smaller centres and rural areas, though, its effect has not received much attention. Short-term rentals, however, are nothing new for Mont-Tremblant. When Intrawest arrived in the 1990s, newly purchased condos were turned over to managers who rented them to tourists. But when digital platforms such as Airbnb or Vrbo showed up, everyone could become a “host”. Since then, the number of rentals has risen continually, without our really grasping the impact. Do we have the data needed to make good decisions for Mont-Tremblant? Quantifying the situation is a prerequisite. According to its evaluation register, the Ville de Mont-Tremblant has 630 tourist residences. But there’s a huge gap between that number and the reality. The website AirDNA, an indispensable tool for anyone interested in the worldwide short-term rental market, advertises more than double the number of active registrations for the same area. Mont-Tremblant is a lucrative market for tourist rentals. In Canada, it is one of the rural municipalities having the highest revenues from short-term rentals. David Wachsmuth and his team from McGill University carried out the first comparative analysis of Airbnb-type activities across the country. They estimate that more than 30 per cent of revenues in rural zones are

concentrated in three municipalities: Whistler BC, Prince Edward County ON, and then MontTremblant, all three of which are major tourist destinations. “Mont-Tremblant is Québec’s third destination in terms of tourist numbers,” says Daniel Blier, general manager of Tourisme MontTremblant, “so unquestionably, it’s attractive to everyone to make a bit of money by renting out their residence.” The municipality has made Tourisme MontTremblant the watchdog on this matter. Daniel Blier considers that, because this is a lively destination, there’s a delicate balance between traditional accommodation and collaborative accommodation. His organization ensures, on a regular basis, that the Ville receives the information “from a tourism-related point of view” needed to make an informed decision. Impact on real estate The Airbnb effect tends to be viewed from the angle of tourism. Its impact on real estate, however, is well known. Bearing in mind Barcelona’s example, do Mont-Tremblant residents have a problem finding affordable lodging? There is precious little information to allow a dispassionate look at the situation. Geneviève Demers, from the Ville’s Urban Plannning department, admits that it doesn’t have these data. Hélène Bélanger, a professor at UQAM, knows a lot about the concept of “housing

The website AirDNA, an indispensable tool for anyone interested in the worldwide short-term rental market, advertises more than double the number of active registrations for the same area. crisis”. According to her, the public data compiled by the CMHC don’t provide information about the situation in Mont-Tremblant. Nothing. According to AirDNA, half of the short-term rental units in Mont-Tremblant are available full-time, which means at least 181 days in the past year. After that, 40 per cent of the units were rented for more than 90 days in the year. For the McGill researchers, this kind of profile corresponds to lodgings “which have almost certainly been removed from the long-term rental market.” Makes you think…. There are still several questions. Besides the effect on real estate, the tourism offering and the regional economy, other matters deserve attention: the environment, the village identity, socal cohesion and coexistence. The Ville says it is aware of and sensitive to these issues, but it has little leverage to control the situation. Its strategic plan, Destination 2030, places people at the heart of its actions. But it’s hard to make decisions for the future without having more precise data about the situation in MontTremblant.

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VÉRONIQUE PICHÉ

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Ariane et son père, Gérald Le Gal

© PATRICIA BEAULIEU

Art de vivre | Lifestyle

Vivre en forêt MARS | MARCH 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM

GUILLAUME VINCENT

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itadins jusqu’au bout des ongles, Ariane ParéLe Gal et Pascal Benaksas ont choisi d’extraire leurs racines du béton afin de les ancrer dans notre joli coin de pays. Ce jeune couple ne s’est toutefois pas limité à fuir la ville et ses tribulations. Il est parvenu à faire de la forêt… son expertise ! Aujourd’hui propriétaires de l’entreprise Gourmet Sauvage, créée il y a 25 ans par le coureur des bois Gérald Le Gal et papa d’Ariane, le couple se passionne pour les richesses issues de la forêt boréale. Devenu la référence des entreprises de cueillette et de transformation de produits alimentaires sauvages, Gourmet Sauvage endosse également un rôle éducatif en formant le public à l’identification, la cueillette et la cuisine des plantes sauvages. Changement de cap Avec deux carrières prometteuses et un sentiment d’appartenance indéniable à leur métropole, Ariane et Pascal ne caressaient aucunement le projet d’aller vivre à la campagne. Pourtant, un soir, Ariane proposa à Pascal de reprendre l’entreprise de son

père avec elle. Celui-ci accepta sans sourciller. « J’ai le souvenir précis d’un matin où j’accompagnais mes filles à la garderie. Il faisait froid et le trafic nous entourait, raconte Pascal. Les fumées de pots d’échappement se dirigeaient vers la poussette et je me suis demandé si c’était réellement ça que je désirais offrir à mes enfants. Alors, quand Ariane m’a parlé de son projet, j’ai su que le moment était venu. » « On célèbre souvent la résilience de l’être humain, mais cette dernière peut parfois nous amener à tolérer l’inacceptable, poursuit Ariane. Je pense à des milieux de vie trop bondés, à un trop faible accès à la nature et où l’énergie est tout le temps dans le tapis. Avec du recul, je pense que c’est ce qui s’est passé. Nous ressentions un appel, mais pas nécessairement celui de la forêt », précise-t-elle. Jeter l’ancre dans les bois Une fois leurs valises posées sur leur nouvelle terre d’accueil, le couple ne laissa aucune place au doute et sut d’emblée ce qu’il leur fallait entreprendre.

« L’enracinement fut immédiat », admet Ariane, qui créa un jardin de permaculture à l’orée de la forêt où l’on retrouve plus de 80 variétés de plantes comestibles et médicinales. « Depuis ce moment, ça ne nous a jamais lâchés. » Pour Ariane, cette nouvelle occurrence s’est révélée au travers de l’alimentation, des plantes, du jardinage, des petits moments magiques – beaucoup de petits moments magiques – et de la cueillette sauvage. « Pour moi, c’est ça vivre en forêt, c’est créer de la magie, confie-t-elle. Ça peut se faire de 1 000 façons comme avoir un bain au beau milieu de la forêt, cuisiner une soupe sur le feu dans un gros chaudron de sorcière ou en construisant une maison de gnomes pour les enfants. » La cueillette sauvage La cueillette – et il en existe plein d’autres, soutient Ariane – serait selon elle un prétexte extraordinaire pour aller en forêt, « car nous sommes appelés à porter attention à tous les petits détails et notre compréhension du milieu devient toute autre, tout naturellement ». « Ça nous amène à comprendre le rythme de la nature et on ressent une certaine intimité avec la plante que l’on cueille, observe Pascal. Le soir venu, on goûte à cette plante et on a une relation complète. Ensuite, quand on part courir en forêt, on se met naturellement à repérer les plantes, les champignons, etc. » « La cueillette est un geste de survie ancestral et profondément ancré en nous, fait valoir Ariane. C’est aussi un geste sacré, car si tu prends la vie, tu te donnes la vie en prenant soin de toi. Ça nous amène à observer ce qui se passe autour de nous, à décoder les saisons. » Forêt – Identifier, cueillir, cuisiner Soulignons pour conclure que le livre « Forêt », rédigé par Gérald et Ariane, s’est vendu à plus de 15 000 exemplaires en seulement neuf mois. Paru aux Éditions Cardinal, ce guide d'identification des plantes comestibles du Québec, qualifié d’œuvre magistrale par Anne-Lovely Étienne du Journal de Montréal, contient plus de 100 références illustrées et autant de recettes pour apprêter les délices forestiers.


GUILLAUME VINCENT

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ity-dwellers to their fingertips, Ariane Paré-Le Gal and Pascal Benaksas decided to rip their roots out of the concrete and to set them into our beautiful part of the country. The young couple did not, however, merely flee the city and its trials. They have managed to make the forest their area of expertise. Now owners of the company called Gourmet Sauvage, created 25 years ago by coureur des bois Gérald Le Gal, Ariane’s dad, the couple is passionate about the riches of the boreal forest. Having become the benchmark among companies doing gathering, picking and processing of wild food products, Gourmet Sauvage also has an educational role in teaching people how to identify, harvest and cook wild plants. Change of direction With two promising careers and an undeniable feeling of belonging in the big city, Ariane and Pascal had really never thought of going to live in the country. One evening, however, Ariane suggested to Pascal that he take over her father’s business with her. And Pascal agreed without batting an eyelash. “I have a perfect recollection of one morning when I was taking my daughters to daycare. It was cold, and we were surrounded by traffic. The exhaust fumes were drifting towards the stroller and I asked myself if that was really what I wanted to offer my children,” Pascal recounts. “So when Ariane spoke to me of her project, I knew that the moment had come.” “We often celebrate human resilience, but it can sometimes lead us to tolerate what is really not acceptable,” Ariane continues. “I think of places to live that are just too packed with people, of places where access to nature is too lacking, and where your energy is always hovering around zero. In retrospect, I think that’s what happened. We felt an appeal, but not necessarily of the forest,” she explains. Dropping anchor in the woods Once they had deposited their things on their new home territory, the couple didn’t hesitate for a moment, knowing right away what they had to do. “Setting our roots was immediate,” admits

Ariane, who created a permaculture garden, at the edge of the forest, in which there are more than 80 varieties of edible and medicinal plants. “Since that moment, it has never left us” For Ariane, this new way of living revealed itself through food, plants, gardening, brief moments of magic – many brief moments of magic – and wild gathering, picking and harvesting. “For me, that’s what it means to live in the forest: creating magic,” she confides. “It can happen in a 1000 ways, such as having a bath right in the middle of the forest, cooking soup over a fire in a big witch’s cauldron, or building a gnome’s house for the children.” Wild gathering and picking Gathering and picking, among other things – and there are many others, Ariane maintains – is according to her an extraordinary excuse for going into the forest, “because we are called upon to pay attention to all the small details and our understanding of the milieu becomes completely different, quite naturally.” “It leads you to understand the rhythm of nature and you feel a certain intimacy with the plant you harvest,” Pascal observes. “In the evening, you taste that plant and your relationship is complete. After that, when you go off into the forest, you naturally notice the plants, the mushrooms and so on,” “Gathering is an ancient survival skill and deeply anchored in us,” Ariane explains. “It’s also a sacred thing to do, because if you take that life, you give yourself life by taking care of yourself through it. The process leads us to observe what is going on around us, to decode the seasons.” Forest: identify, pick, cook In conclusion, let’s note that the book “Forêt”, written by Gérald et Ariane, has sold more than 15,000 copies in only nine months. Published in French only by Éditions Cardinal, this guide to the identification of edible plants in Québec, which is described as a master work by Anne-Lovely Étienne of newspaper Journal de Montréal, contains more than 100 illustrated references and as many recipes for preparing treats from the forest.

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Living in the forest


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Skier chez les cowboys ALAIN BISSON

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remblant Express reprend, là où il l’a laissée, sa quête des plus beaux domaines skiables de la planète Ikon d’Alterra Mountain Company, propriétaire de Station Mont Tremblant. Après la Californie de Squaw Valley et de Mammoth Mountain, le printemps dernier, pleins feux sur Revelstoke Mountain Resort en ColombieBritannique et sur Lake Louise et Sunshine Village dans la région de Banff, en Alberta. Une grande station L’idée de skier sur le plus long dénivelé des stations de l’Amérique du Nord, ça vous sourit ? Bienvenue à Revelstoke Mountain Resort et ses 1 713 mètres de dénivelé sans replats. Ça pousse sur un méchant temps dans la ligne de pente ! La station est située à l’ouest de la mythique Rogers Pass et surplombe la ville éponyme. Elle s’étend sur 3 121 acres mais ne compte que 75 pistes. C’est dire que de longs et larges sousbois et les quatre bols alpins occupent une large part du domaine skiable. Justement, l’intérêt de Revelstoke réside dans ce terrain peu usuel pour le skieur québécois. Les immenses sous-bois sont peuplés exclusivement de conifères longilignes bien espacés, ce qui offre une navigation selon des itinéraires infinis. Attention de ne pas perdre vos compagnons ! Clyde’s Secret, Critical Path et Powder Monkey figurent parmi mes préférés. À ne pas manquer aussi, le North Bowl. Les quelques minutes de grimpe valent le détour et donnent accès à des chutes, suivies de crêtes, suivies de chutes et suivies de sous-bois. Uno, Dos, Tres et Quatro, sur la Gracias Ridge, sont tonifiantes. Le North Bowl donne également accès au Greely Bowl, à la limite orientale de la station. Les Beauty Glades vous donneront ensuite l’occasion de finir le tout en beauté. Skier chez la plus belle Chaque année, Lake Louise remporte le titre de la station dotée des plus beaux panoramas de l’Amérique du Nord dans le sondage annuel de Ski Magazine. Et pour cause, par temps clair, on aperçoit le lac Louise, de l’autre côté de la vallée de la rivière Bow. Un chapelet de montagnes et de pics rocheux enneigés barre l’horizon. Nous sommes dans le majestueux

parc national Banff. Tous les superlatifs conviennent. Un domaine de 145 pistes, dix remontées, des champs de neige et des bols sur le revers de la station, et le secteur reculé de Larch encastré entre les sommets limitrophes, tout ça réparti sur 4 200 acres ; voilà la station de Lake Louise. Il n’y a pas grand-chose de plus jouissif que les Back Bowls après une chute de neige. Si vous avez vos skis de carving avec vous, tentez de résister aux G de la piste Men’s Downhill où se tiennent des coupes du monde féminines et masculines de descente et de Super G depuis 1980. Voyage au cœur des montagnes Quelle station de ski particulière ! À commencer par la façon d’y accéder. Vous pensez que les pistes de Sunshine Village vous attendent aussitôt après avoir garé la voiture ? Que nenni ! Du chalet d’accueil où n’aboutit qu’une seule piste, il faut faire un parcours en gondole d’une quinzaine de minutes, le long d’une étroite vallée. Au bout de quelques minutes, la remontée bifurque à angle droit et grimpe une gorge jusqu’à une prairie alpine où se trouvent un hôtel, les habituelles installations de restauration et les remontées. Haut perchée à cheval sur la Continental Divide – ligne de partage des eaux des Rocheuses canadiennes –, Sunshine Village grimpe jusqu’à 2 730 mètres. Son altitude lui confère un terrain distinctif dont l’essentiel se trouve en haut de la ligne des arbres. On y skie par endroits dans de grands champs de neige striés, çà et là, par des corridors damés. Idéal pour qui aime sortir des sentiers battus. Le secteur de Delirium Dive, sur le sommet Lookout Mountain, propose probablement un des défis les plus épicés à l’intérieur du domaine skiable de n’importe quelle station d’Amérique du Nord. On peut y accéder uniquement par une porte verrouillée qui n’ouvre que si l'on a avec soi un dispositif émetteur-récepteur de sécurité pour les avalanches. Vous pouvez aller y jeter un coup d’œil sans les planches. C’est du terrain de très haute voltige !

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Skiing in cowboy country remblant Express picks up where it left off in its search for the most beautiful ski areas of Alterra Mountain Company’s “planet Ikon”. Alterra is the owner of Mont Tremblant resort. After California’s Squaw Valley and Mammoth Mountain last spring, full speed ahead on Revelstoke Mountain Resort in British Columbia, and on Lake Louise and Sunshine Village in the Banff, Alberta, area. A large resort Does the notion of skiing the longest drop of all of North America’s ski resorts speak to you? Welcome to Revelstoke Mountain Resort and its 1,713 metres of altitude change without any flats. It’s a long, mean time on the fall line! The resort is located west of the legendary Roger’s Pass and overlooks Revelstoke village. Its terrain covers 3,121 acres but has only 75 runs. So long, wide glades and four alpine bowls make up a large part of the skiable terrain. Actually, Revelstoke’s attraction for Quebecers results from this terrain, of a type rarely seen by Québec skiers. The immense glades are filled exclusively with tall, slim coniferous trees that are well spaced, meaning that you can just keep skiing and skiing. Be careful not to lose your companions! Clyde’s Secret, Critical Path and Powder Monkey are some of my favourites. Another favourite is the North Bowl. The climb – only a few minutes – is worth taking and provides access to chutes, followed by ridges, followed by chutes and then by glades. Uno, Dos, Tres and Quatro, on the Gracias Ridge, are… invigorating. The North Bowl also provides access to Greely bowl, the eastern edge of the resort. The Beauty Glades then give you the opportunity to wind things up in style.

Skiing the most beautiful Every year, Lake Louise takes the title, in Ski Magazine’s annual survey, of the resort with the most beautiful views in North America. And rightly so. When the weather is clear you can see Lake Louise from the other side of the Bow River valley. A “string of pearls” of mountains and snow-covered rocky peaks mark the horizon. We are in majestic Banff National Park. All the superlatives you can muster are not excessive. With 145 runs, 10 lifts, fields of snow and bowls on the other side of the resort, plus the Larch sector, which is set back a bit and tucked among abutting summits, all distributed over 4,200 acres…. That’s Lake Louise resort. There’s nothing much more joy-producing than the Back Bowls after a snowfall. If you have your carving skis with you, try to resist the Gs on the Men’s Downhill run where the women’s and men’s World Cups of Downhill and Super G have been held since 1980. A trip through the mountains What an unusual ski resort, starting with the way you access it! You might think that the Sunshine Village runs await you as soon

as you’ve parked your car. Not so! From the welcome chalet, which marks the terminus of one run only, you have to take a 15-minute trip by gondola along a narrow valley. After a few minutes, the lift heads off at a right angle and climbs a gorge to an alpine prairie where there’s a hotel, the usual restaurant facilities and the lifts. Perched high astride the Continental Divide – the dividing line for the water of the Canadian Rockies – Sunshine Village climbs to 2,730 metres. Its altitude gives it distinctive terrain, the largest part of which is above the tree line. You ski in some places across big fields of snow, striped here and there with corridors of groomed snow. Ideal for those who like to get off the beaten path. The area called Delirium Dive, on the summit of Lookout Mountain, probably provides one of the toughest challenges inside the skiable terrain of any resort in North America. You can only access it through a locked door which opens only if you have with you a two-way safety transmitterreceiver for avalanches. You can go check it out without skis or a board. It’s pretty high-flying terrain!

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Sport

Patrouilleur de ski

Nouvellement formé par l’Institut national de secourisme du Québec (INSQ)1, le plus important réseau de patrouilles privées du Québec, l’auteur présente son expérience vécue afin de répondre aux exigences de la formation en fonction de la diversification des pratiques de glisse au Québec.

Loin d’une simple balade en montagne, une vocation COLLABORATION SPÉCIALE : PAUL LARAMÉE

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’hiver, pour moi, c’est le ski. Je ne peux m’imaginer un hiver sans skier. Étant travailleur autonome, j’ai décidé de joindre l’utile à l’agréable en explorant la possibilité d’être patrouilleur de ski dans ma région, celle des Laurentides. Une recherche sur internet, en tapant « patrouille en ski », m’amène directement sur le site web de l’INSQ2. Et hop, l’aventure commence !

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L’évolution du ski et de la planche à neige, et le risque associé Les techniques de secourisme en montagne doivent forcément tenir compte de l’évolution du sport de glisse et de sa clientèle. L’accroissement de la prise de risques en ski et en planche à neige, tels les sauts et les « activités acrobatiques », particulièrement dans les parcs à neige offrant différents modules tels que des tremplins, des box ou des rails, explique cette augmentation. Entre les années 1990 et 2004 – l’âge d’or de la planche – le nombre de planchistes triplait. En réponse à ce phénomène, le ski « parabolique » est apparu au tournant des années 2000, et le ski « twin tips », doté d’une spatule aux deux bouts, permettait au skieur de glisser dos à la piste. Ces « nouveaux » skis furent précurseurs du « free style » et ont ouvert les parcs à neige aux skieurs. Et, vous l’avez deviné, une augmentation du risque d’accident qui y est associé, en particulier au niveau des traumatismes crâniens qui sont plus courants chez les planchistes et « free riders » que chez les skieurs conventionnels; le risque de blessures est de trois à quatre fois plus élevé en

planche à neige qu’en ski alpin traditionnel, selon le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Ce qui rend les interventions du patrouilleur encore plus délicates. Devenir patrouilleur Mentionnons d’entrée de jeu que pour être patrouilleur, il faut avoir un minimum de 16 ans, suivre une formation initiale de 56 heures (des formations ultérieures sont à prévoir en fonction des exigences spécifiques aux centres de ski), réussir les examens théoriques et pratiques et, il va sans dire, avoir un niveau de ski/planche à neige intermédiaireavancé. Déjà, en feuilletant le Guide du patrouilleur, je réalise l’ampleur des connaissances à acquérir : un peu intimidant, je dois l’avouer. Une formation en évolution Pour la formation de base, il faut compter les nombreuses heures de lectures exigées à la préparation des cours et, accréditation oblige, à l’examen théorique et pratique. Il s’agit d’une formation à la fois sévère et sérieuse. L’INSQ offre un support et un encadrement sur place et en ligne afin que les participants puissent avoir les ressources nécessaires pour devenir des secouristes efficaces en montagne. Et cette certification n’est pas permanente, elle est sujette à une réévaluation annuelle en tenant compte de l’évolution des nouvelles techniques de secourisme en montagne.

Des « sims » éprouvants mais nécessaires Au cours de la formation théorique, on apprend comment faire l’examen de la victime – le diagnostic – dans le but d’évaluer quelle est l’intervention la plus appropriée pour porter secours, ce qui peut aller d’une simple coupure ou ecchymose, à une insuffisance cardiaque (angine de poitrine), un infarctus (crise cardiaque) ou accident vasculaire cérébral (AVC) en passant par les fractures, état de choc et les traumatismes crâniens. À la formation théorique s’ajoute les « sims » diminutif pour simulations – qui sont des exercices qui tiennent compte des différents accidents complexes qui peuvent survenir en montagne. Et les instructeurs-formateurs s’en donnent à cœur joie avec leurs hurlements associés aux pseudo-douleurs. On ne peut plus réels, de quoi mettre les patrouilleurs en formation dans un état de stress avancé. Outre l’examen théorique, chaque candidat doit réussir avec succès le diagnostic associé à divers cas d’interventions complexes au cours d’une période de trois heures; ce sont les « méga-sim » ! Cette formation m’a permis de réaliser à quel point les patrouilleurs sont des passionnés du ski et que leur rôle en montagne tient plus de la vocation que du passe-temps. Alors, la prochaine fois que vous croiserez un patrouilleur en montagne, dites-vous bien qu’il est davantage là pour vous, que pour lui ! 1

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École agréée par le gouvernement du Québec pour la formation des secouristes en ski alpin Patrouilledeski.ca/formation-patrouilleur-de-ski


Ski patroller

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Far from a simple mountain outing, it’s a vocation

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inter, for me, means skiing. I simply cannot imagine a winter without skiing. Being an independent worker, I decided to combine work and play by exploring the possibility of being a ski patroller in my area, the Laurentians. Research on the internet by entering “ski patrol” took me straight to the website of the INSQ2. And so, the adventure began!

The evolution of skiing and snowboarding…and the associated risks Mountain rescue techniques have to take into account the evolution of the sliding sports and their practitioners. The growth of risk-taking in skiing and boarding, for instance, jumps and acrobatics – particularly in the terrain parks with their modules such as springboards, boxes and rails – explains the increase. Between the 1990s and 2004 – the golden age of snowboarding – the number of boarders tripled. In response to this phenomenon, “parabolic” skis appeared at the turn of that century, and twin-tip skis, with an up-curved tip at each end, allowed the skier to ski down the runs backwards. These new skis were the precursors of freestyle, and opened the terrain parks to skiers. And, as you might guess, there was an increase in the risks of associated accidents, particularly head injuries, which are more common among boarders and free riders than they are among conventional skiers; the risk of injuries is three to four times as high in snowboarding versus traditional alpine skiing, according to Québec’s Ministry of Education, Recreation and Sport. Which makes interventions by patrollers even more complex and delicate.

Becoming a patroller First, let’s talk about the prerequisites for being a patroller. You have to be at least 16, take an initial 56-hour training course (subsequent training should be anticipated, depending on the specific requirements of the ski resort), successfully pass theoretical and practical exams and, of course, already possess an intermediate-to-advanced level of skiing or boarding expertise. So already, leafing through the Patroller’s Guide, I was becoming aware of the amount of knowledge I would have to master… which is, I admit, somewhat daunting. Training in evolution For the basic training, there are many hours of reading in preparation for the courses as well as, for accreditation requirements, a theoretical and a practical exam. The training is both rigorous and serious. The INSQ provides support and accompaniment on-site and online so that participants have the resources they need to become effective mountain rescuers. And the certification is not permanent. It is subject to annual re-evaluation in view of the evolution of new techniques in mountain rescue. “Sims”: trying but necessary During theoretical training, you learn how to conduct an examination of the victim – the diagnosis phase – with a view to identifying the most appropriate intervention to provide aid. You can be dealing with anything from a simple cut or bruise to cardiac insufficiency (angina), a coronary (heart attack) or

cerebrovascular accident (CVA or stroke), as well as fractures, shock and head injuries. Add to the theoretical training the “sims” – a short form for simulations – which are exercises related to the various complex accidents that can happen in a mountain setting. And the Instructor-trainers get right into the spirit of things with their heartrending groans and cries expressing their pseudopains. It could hardly be more realistic, which puts the patroller trainees into a state of severe stress. Besides the theoretical exam, each candidate must be successful in providing the diagnosis associated with various kinds of complex interventions over a period of three hours; these are the “megasims”. The training allowed me to realise just how passionate patrollers are about skiing and that their role on the mountain is more vocation than pastime. So… next time you run across a patroller on the mountain, remind yourself that they are there more for you than for themselves!

Newly trained by the l’Institut national de secourisme du Québec (INSQ)1, Quebec’s largest network of private ski patrollers, the author presents the experience he went through in order to meet the training requirements in terms of the many kinds of winter sliding sports in Québec.

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School certified by the government of Québec for the training of alpine skiing rescuers Patrouilledeski.ca/formation-patrouilleur-de-ski

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Le magasin général des frères Letendre

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a famille Letendre a longtemps maintenu une présence importante au village de Mont-Tremblant (lac Mercier). Originalement natif de Saint-Bonaventure dans le comté de Nicolet, Louis Letendre, en quête de travail, s'établit tout d'abord au Rhode Island où il prit en mariage Éléonore Rochon, le 22 juin 1900. Rapidement, celleci tomba malade et ils décidèrent de revenir au Québec, plus précisément à Saint-Jovite. Leurs trois fils; Alexandre (1904- 1990), Paul (1906 -1995) et René (1908-1999) s'associèrent en 1936 pour ouvrir, au lac Mercier, un magasin général.

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Le magasin général était situé à l’endroit où se trouve la Sandwicherie, et la maison familiale des Letendre était voisine au restaurant Milly's. Ce magasin, une version miniature des grandes surfaces actuelles, était d'une importance capitale pour le village. Rappelons qu'à cette époque, les chemins de terre étaient difficilement carrossables lorsqu’il pleuvait ou qu’il neigeait et peu d'habitants du village possédaient un véhicule automobile. Donc, s'il manquait quelque chose à la maison, on se rendait au magasin à pied. On y trouvait de tout; de l'huile à lampe aux légumes en conserve sans oublier les pâtes sèches et le bois de foyer. On y retrouvait aussi tous les outils de base. René, le plus jeune des trois frères, exploitait le commerce quotidiennement. Au bout du local, sa belle-sœur Annette – la

femme de Paul – tenait un petit restaurant de style snack-bar. J'ai connu les frères Letendre à la fin des années 40 et au début des années 50 alors que j'entrais à l'école chez les Sœurs de Sainte-Croix, au lac Mercier, plus précisément sur la rue du couvent. Ma mère me conduisait au village en voiture et comme nous habitions au versant nord du mont Tremblant, elle devait faire le tour de la montagne. L'autobus scolaire de Paul Letendre Au fil des mois, des parents lui demandaient s'il lui était possible de cueillir leurs enfants pour les déposer à l'école avec moi. Arriva un moment où il y avait plus d'enfants que de places dans l'auto, sans oublier que la responsabilité incombait à ma mère de transporter toute cette marmaille. C'est à ce moment que Paul Letendre, à l’aide d’un petit camion Mercedes, devint notre chauffeur d'autobus scolaire. Ma mère me conduisait à la petite chapelle Saint-Bernard et j'étais le premier à monter dans l'autobus. Paul Letendre fumait la pipe, rien d'original pour l'époque, tous les travailleurs fumaient au travail. Sauf que Paul fumait en conduisant l'autobus. Lorsque j'arrivais à la maison, à l'auberge Devil's River Lodge, ma mère s’empressait de me faire prendre un bain et s’assurait que je change de vêtements de crainte que les clients dans la salle à manger ne pensent que le fils de Charlie et Lucille fumait la pipe.

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Les oubliés | The forgotten

Les ventres-de-bœuf À l’époque, la route entre la montagne et le village n'était pas pavée. Au printemps, lorsque les rivières et les ruisseaux gonflaient et que l'eau submergeait le chemin, il se formait d'immenses trous de boue que l'on appelait « ventres-de-bœuf ». Lorsque le camion s'enlisait dans la boue, les jeunes passagers – c’està-dire nous – devaient sortir de l'autobus pour pousser et dégager celui-ci. Souvent, Paul demandait à ma mère de suivre l'autobus en cas de pépins. Il faut dire que ma mère avait la réputation d'avoir une détermination sans borne et que rien au grand jamais ne m'empêcherait de me rendre à l'école. L’un des pionniers des restaurants sportifs Paul étendit son champ d'action et devint le chauffeur de taxi du village. Il n'était pas rare qu'il conduise les jeunes du lac Mercier vers d'autres villages pour aller au cinéma. Annette, pendant ce temps-là, installa un téléviseur dans son restaurant; le seul du village. Les villageois veillaient ainsi au restaurant pour regarder la télévision. Les Belles Histoires des Pays d'en Haut, La Famille Plouffe, et bien sûr, le hockey attiraient une belle clientèle. Annette saisit l'opportunité. Chacun devait débourser 25 cents pour bénéficier de ce privilège et en cas de période supplémentaire, on devait ajouter un autre 25 cents. Mon dernier souvenir personnel de Paul Letendre remonte au jour de mon mariage, en aout 1989. Il se joignit spontanément à la réception qui se tenait au restaurant Abbé du Nord (ancienne résidence du curé Deslauriers). Comme plusieurs citoyens, il était venu trinquer à la santé de notre nouveau couple. Il existait un sentiment de communauté très fort et si nous étions tous du même petit village, il était tout à fait naturel que nous fêtions tous ensemble. Je me sens privilégié d'avoir grandi dans un petit village où les adultes connaissaient les enfants… et où les enfants se sentaient en confiance et protégés.


The Letendre brothers’ general store

The general store was located where the Sandwicherie is now, and the Letendre family home was beside Milly’s restaurant. The store, a miniature version of today’s supermarkets or big box stores, was highly important to the village. At the time, the dirt roads were almost impassable by horsedrawn vehicle when it rained or snowed, and very few of the villagers had automobiles. So if something was needed in a home, you went to the store on foot. It carried everything, from lamp oil to canned vegetables via dried pasta and firewood. It also carried basic tools. René, the youngest of the three brothers, ran the store on a daily basis. At one end of the premises, his sister-in-law Annette – Paul’s wife – ran a small snack-bar-type restaurant. I knew the Letendre brothers at the end of the ‘40s and the beginning of the ‘50s when I started school at the Sœurs de Sainte-Croix, at lac Mercier – more specifically, on the rue du Couvent. My mother drove me to the village by car and, because we lived at mont Tremblant’s north side, she had to go around the mountain. Paul Letendre’s school bus Over the months, parents asked her if she could pick up their children to take them to school with me. Eventually, she had more kids to take than she had room in the car, not to mention that my mother was saddled with the responsibility of transporting this gang. It was at that point that Paul Letendre, with the help of a small Mercedes truck, became our school bus driver. My mother took me as far as the little Saint-Bernard chapel and I was first on the bus. Paul Letendre smoked a pipe, which was nothing unusual at the time; all the workers smoked at work. When I got home to the Devil’s River Lodge, my mother rushed me to take a bath and made sure I changed my clothes for fear that the customers in the dining room might think that Charlie and Lucille’s son smoked a pipe.

Ox bellies At that time, the road that connected mountain and village was not paved. In springtime, when rivers and creeks overflowed their banks and water poured over the road, huge mud holes called “ox bellies” – ventres-de-bœuf – formed. When the truck got stuck in the mud, the young passengers – namely, us – had to get out of the bus to push it out of the mud. Paul often asked my mother to follow the bus in case there was a problem. I should mention that my mother was said to have limitless determination and that as a rule, nothing prevented me from getting to school. A pioneer of sports restaurants Paul extended his field of business and became the driver of the village taxi. He also sometimes drove young people from lac Mercier to other villages to go to the movies. Annette, at the same time, put a television in her restaurant; it was the only one in the village. As a result, the

villagers came to the restaurant to watch TV. Programs such as Les Belles Histoires des Pays d'en Haut, La Famille Plouffe, and of course, hockey, attracted a good crowd. Annette grasped the opportunity and started charging each person 25 cents for the privilege of watching hockey, and another 25 cents if the game went into overtime. My last personal memory of Paul Letendre was on my wedding day, in August 1989. He showed up spontaneously at the reception being held at the restaurant Abbé du Nord (former residence of Curé Deslauriers). Like several other residents, he came to toast the health of the new couple. There was a strong feeling of community and as we were all from the same little village, it was completely natural that we would celebrate together. I feel privileged to have grown up in a small village where the adults knew the children…and where the children felt safe and protected. CHRONIQUE | COLUMN par | by Peter Duncan

Peter Duncan fut l’un des meilleurs skieurs du Canada dans les années 1960 et a participé aux Jeux olympiques d’Innsbruck, en 1964, ainsi qu’à ceux de Grenoble, en 1968. Peter Duncan is a Canadian former top-notch alpine skier who competed in the 1964 and the 1968 Winter Olympics.

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he Letendre family was an important presence in Mont-Tremblant village (on lac Mercier). Originally a native of Saint-Bonaventure in Nicolet county, Louis Letendre, seeking work, first settled in Rhode Island where he married Éléonore Rochon on June 22, 1900. Quite soon, she fell ill and they decided to return to Québec, specifically, to Saint-Jovite. Their three sons – Alexandre (1904-1990), Paul (1906-1995) and René (1908-1999) – got together in 1936 to open, at lac Mercier, a general store.

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Restos bistros Restaurants


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Faune & flore | Wildlife and habitat

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L’éclatant cardinal rouge

u plus fort de l’hiver, un oiseau écarlate égaie nos jardins de son plumage éclatant, attiré par les mangeoires d’oiseaux. Il s’agit du cardinal rouge nommé ainsi en raison de sa couleur qui rappelle les habits des princes de l’Église. Observé pour la première fois au Québec en 1964 lors du recensement des oiseaux de Noël, un inventaire annuel effectué par les ornithologues au début de chaque hiver, le cardinal rouge a depuis envahi tout le sud de notre province. Entre 1990 et 2014, les effectifs de cet oiseau se sont accrus de 700 % au Québec. Bien établi dans l’est des États-Unis, le cardinal rouge a progressé vers le nord en profitant du réchauffement climatique et de la nourriture que les amateurs dispensent aux oiseaux en hiver. Il affectionne particulièrement les milieux urbanisés et agricoles où il se nourrit d’insectes, de graines, de bourgeons et de fruits. Puisqu’il ne migre pas, le cardinal peut consacrer toute son énergie à la reproduction et à l’élevage de ses oisillons. Entre avril et septembre, il produit jusqu’à trois couvées de deux ou quatre œufs. Son nid, une coupelle d’herbes, d’écorces et de feuilles est difficile à trouver. Il est toujours bien caché dans un fourré d’arbustes décidus à un ou deux mètres au-dessus du sol. Le cardinal doit aussi son succès à son vilain caractère. Le mâle défend âprement son territoire de reproduction contre tout envahisseur. On l’a déjà vu attaquer son propre reflet dans une baie vitrée et le rétroviseur d’une voiture. Mâles et femelles se distinguent aisément par leur plumage. La femelle, discrète et moins voyante, a le dos brun moyen et le ventre brun chamois. Des reflets rouges allument les plumes de ses ailes, de sa queue et de la crête proéminente qui orne sa tête. Le juvénile ressemble à la femelle adulte. Ces oiseaux très volubiles communiquent entre eux avec une quinzaine de cris différents. Le plus connu est une suite de sifflements puissants "wheet, wheet, wit-wit-wit-wit" que le mâle émet en toutes saisons et que la femelle utilise lorsqu’elle couve ses œufs et que le mâle vient la ravitailler. Ouvrez grands les yeux et les oreilles, les cardinaux sont chez nous pour y rester. Profitez d’une visite à l’Animalium, le musée zoologique de MontTremblant, pour découvrir la faune des forêts du Québec. animalium.ca

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The spectacular red cardinal

n the depths of winter, the brilliant plumage of a scarlet bird brightens up our gardens, drawn by our bird feeders. It’s the red cardinal, so named because of its colour, reminiscent of the red robes of the princes of the Roman Catholic Church. Seen for the very first time in Québec in 1964 during the Christmastime bird census, an annual inventory done by the ornithologists at the start of every winter, the red cardinal has since then invaded all of the south of our province. Between 1990 and 2014, the numbers of this bird in Québec grew 700 per cent. Well established in the Eastern United States, the red cardinal has moved north by taking advantage of our warming climate and the food that bird lovers provide in winter. It is particularly fond of urban and agricultural areas, where it feeds on insects, seeds, buds and fruits. Because it is not migratory, the cardinal can use all its energy for reproduction and raising its fledglings. Between April and September, it produces as many as three clutches of two to four eggs. Its nest, a small cupshaped structure made of grasses, barks and leaves, is hard to find; it is always well hidden in a thicket of deciduous shrubs one or two metres above the ground.

The cardinal’s success is also due to its rather nasty character. The male fiercely defends his reproductive territory against any invader. We have seen him attack his own reflection in a bay window and a car’s rear-view mirror. Males and females can easily be distinguished by their plumage. The female, discreet and less visible, has a medium-brown back and a buff-brown belly. Red tinges brighten the feathers of her wings, her tail, and the prominent crest on her head. The juvenile resembles the adult female. These voluble birds communicate with each other using fifteen or so different calls. The best known is a succession of piercing whistles – “whoit whoit whoit” – lowering in pitch, which the male uses in all seasons and the female uses when she is incubating her eggs and the male comes to feed her. Open your eyes and your ears wide, because the cardinals are here to stay. Come check out Animalium, MontTremblant’s zoological museum, to see the wildlife that lives in Québec’s forests. animalium.ca

CHRONIQUE | COLUMN par | by Jacques Prescott Biologiste, cofondateur de l’Animalium Biologist, co-founder of Animalium animalium.ca



Finance

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Improved risk management

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s you accumulate financial assets, managing them becomes more complex and demands more of your time…to the point where you ask yourself if it wouldn’t be wise to give the job to a private portfolio manager.

MARS | MARCH 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM

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La gestion du risque améliorée

mesure que vous accumulerez des actifs financiers, leur gestion deviendra plus complexe et requerra plus de temps. Viendra un moment où vous vous demanderez s’il ne serait pas plus sage de mandater un Gestionnaire de portefeuille privé. La gestion de portefeuille privé est utilisée par les investisseurs très occupés et intéressés par une gestion personnalisée de leur actif. Cette clientèle est composée d’entrepreneurs, de professionnels et de dirigeants d’entreprise. Sans oublier les retraités qui voyagent ou veulent profiter pleinement de leur retraite. Ce style de gestion garantit une gestion discrétionnaire du portefeuille selon les normes les plus élevées. Le gestionnaire tient compte de facteurs comme vos exigences en matière de croissance, vos besoins de revenu et votre tolérance au risque. Il effectue une gestion continue des actifs, en travaillant dans le cadre de vos directives spécifiques. La mise en place de votre portefeuille est élaborée avec l’aide d’une équipe de professionnels qui

apportent leur expertise en matière de : • Stratégie de placement et recherche. • Recommandations pour les titres (obligations, actions) détenus dans votre portefeuille. • Gestion du risque, structure permettant de réduire le risque général du portefeuille. Chaque Gestionnaire de portefeuille a un style de gestion différent. En tant qu’investisseur, il est préférable de valider le style de gestion de votre gestionnaire avant de lui confier votre argent. Par exemple, certains gestionnaires privilégient un style valeur, croissance, momentum, etc. Je vous invite à me contacter si vous désirez connaitre les avantages de l’utilisation des fonds mutuels (exemple : détention des titres à votre nom, frais de gestion moindre, etc.). Il me fera plaisir de vous rencontrer et vous démontrer comment la Gestion de portefeuille privé peut vous aider dans la diminution du risque global de vos actifs tout en profitant pleinement de la croissance des marchés.

Private portfolio management is used by investors who are very busy and are interested in personalized management of their assets. This client group is composed of entrepreneurs, professionals and business executives. It also includes retired people who travel and want to take full advantage of their retirement. This kind of management guarantees discretionary portfolio management in accordance with the highest standards. The manager takes into account factors such as your requirements in terms of growth, your revenue needs and your risk tolerance. He or she undertakes ongoing management of the assets, working within the framework of your specific directions. Your portfolio is built with the help of a team of professionals who provide their expertise in: • Investment strategy and research; • Recommendations for the securities (bonds, stocks) held in your portfolio; • Management of risk, a structure permitting reduction in the portfolio’s general risk exposure. Every portfolio manager has a different style. As an investor, your best course of action is to validate your manager’s management style before you entrust him or her with your money. For example, different managers prefer investing for value, or for growth, or for momentum and so on. I invite you to contact me if you want to learn about the advantages of mutual funds (e.g., holding securities in your name, reduced management fees, etc.). I would be pleased to meet with you and show you how private portfolio management can help you reduce the overall risk to your assets while taking full advantage of market growth. CHRONIQUE | COLUMN

par | by Francis Couillard, CIM, FCSI

Vice-président, gestionnaire de portefeuille et conseiller en patrimoine Vice-President, Portfolio Manager & Wealth Advisor franciscouillard.com





Sépaq

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Sur les traces de l’époque glaciaire

n ne s’en lasse pas, les Laurentides offrent de magnifiques points de vue. Mais imaginez enfiler vos raquettes dans les montagnes qui, il y a des millions d’années, étaient aussi hautes que l’Himalaya. Ces vestiges, maintenant aux formes arrondies, peuvent être observés en grimpant la crête du mont de la Vache Noire qui culmine à près de 750 m d’altitude. On y accède par le sentier du Centenaire, une boucle de 14,2 km de niveau difficile dotée d’un caractère sauvage, traversant une grande étendue de feuillus et de rochers. La succession de points de vue est spectaculaire. Les premiers arrêts peignent la rivière du Diable. Par la suite, ce ne sont que sommets magnifiques sur un panorama de 180 degrés. En terminant se dessinent le portrait du massif du mont Tremblant et les paysages arrondis de la vallée. Diable que c’est beau ! Cette sérénité, propre aux randonnées à raquettes, donne l’impression que la forêt se repose et reprend son souffle.

À l’occasion des 125 ans du parc, le sentier du Lac-aux-Atocas est pour la toute première fois accessible en hiver. Traversant à la fois une forêt mature de bouleaux blancs et d’épinettes, quelques milieux humides et une tourbière en devenir, ce petit bijou est très photogénique avec sa passerelle flottante. Ce qui le distingue, c’est la diversité des écosystèmes rencontrés sur à peine deux kilomètres de randonnée. Ce lac est d’ailleurs un vestige sortant tout droit de l’époque glaciaire. Il fut formé par un bloc de glace ayant fondu tardivement, un kettle, résultant un lac non alimenté par les cours d’eau. Ce sentier est tout simplement parfait pour initier la famille à la nature et à la raquette. Le parc national du Mont-Tremblant offre plus de 50 km de sentiers de raquette, de niveau facile à difficile, répartis dans les deux secteurs (Diable et Pimbina). Information : 819 688-2281 sepaq.com/tremblant

In the footsteps of the last Ice Age

e never tire of them: the Laurentians provide magnificent vistas. But imagine donning your snowshoes in the mountains a few million years ago when they were as high as the Himalayas. These remnants, now rounded, can be observed when you climb to the top of the Vache Noire mountain, which attains about 750 metres of altitude. You reach it via the Centenaire trail, a 14.2 km loop (level: difficult) wild in character, which crosses a large stretch of rocks and deciduous trees. The succession of viewpoints is spectacular. The first stops provide views of the Diable River. Next up, it’s a series of magnificent summits over a 180-degree panorama. Lastly, there’s the view of the mont Tremblant massif and the rounded landscapes of the valley. It’s truly stunning. The serenity that comes with snowshoe hikes gives you the impression that the forest is resting and catching its breath. On the occasion of the park’s 125th birthday, the Lac-aux-Atocas trail is, for the first time, accessible in winter. (As an aside, “atocas” are cranberries.) This little gem – which traverses a mature forest of white birch and spruce, a few wetlands and a soon-to-be peat bog – is very photogenic with its floating walkway. What distinguishes it is the diversity of ecosystems in a barely two-kilometre hike. The lake is a vestige right out of the Ice Age. It was formed by a block of ice that melted slowly – it’s a kettle lake – creating a lake which is not fed by streams. This trail is simply perfect for initiating families into a love of nature and snowshoeing. The Mont-Tremblant National Park offers more than 50 kilometres of snowshoeing trails, rated easy to difficult, in the two sectors (Diable and Pimbina). Information: 819 688-2281 sepaq.com/tremblant CHRONIQUE | COLUMN

par | by Marie-Ève Boisvenu

Gestionnaire au parc national du Mont-Tremblant Community relations officer





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Un vent de changement

e mois de mars est déjà là. Les rayons du soleil réchauffent les cœurs, les journées s’allongent et la température s'adoucit... C'est le temps idéal pour visiter le Domaine SaintBernard et profiter des jeux d’hiver en respirant à pleins poumons. Le mois de mars entraîne avec lui des changements au sein de la fiducie. Pour la première fois, une femme en prend la présidence au Domaine Saint-Bernard. Dominique Laverdure s'est récemment vu octroyer le mandat de poursuivre le vent de changement entamé au Domaine au cours des dernières années. Un changement qui saura assurément apporter de la diversité au sein des fiduciaires afin de bien représenter l’ensemble de nos citoyens. Les fiduciaires travaillent d'arrache-pied pour présenter un plan d’avenir audacieux. Ce dernier devrait permettre au Domaine de devenir un modèle d’excellence en Amérique du Nord en matière de développement écotouristique, éducatif et novateur. Que ce soit pour des activités de plein air, sportives, culturelles,

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pédagogiques ou scientifiques, le Domaine est sur le point de se réinventer. Tout cela, dans un environnement pensé pour préserver notre nature, sans compromis. Bref, le Domaine Saint-Bernard désire se positionner comme une référence qui s'intègrera parfaitement dans l’offre des 5 pôles de Mont-Tremblant. On peut rêver du jour où nos jeunes pourront s’amuser au sein d’une nature intacte tout en apprenant l’importance de cette richesse dans notre quotidien et pour le futur. On rêve également du jour où les visiteurs des quatre coins du monde viendront au Domaine SaintBernard pour s’inspirer de nos pratiques de préservation et contribuer à son innovation au profit de la conservation de la nature. N’est-ce pas un beau cadeau à offrir à notre communauté locale pour célébrer le 20e anniversaire du Domaine ? Nous tenons à remercier sincèrement Guy Pressault pour son dévouement et son leadership des deux dernières années. M. Pressault aura su incarner un tremplin important pour l'histoire du Domaine Saint-Bernard et l’avenir qui se dessine devant nous.

Winds of change...

t’s March already. The sun’s rays warm our hearts, the days are getting longer and the temperature is rising. It’s the perfect time to visit the Domaine Saint-Bernard, enjoy some winter pursuits and fill your lungs with fresh air. March brings changes, as well, to the Domaine. For the first time, a woman will be president at the Domaine Saint-Bernard. Dominique Laverdure was recently entrusted with the mandate of pursuing the winds of change that have blown through the Domaine over the past several years. It’s a change that will certainly bring diversity among the trustees in order to properly represent our citizens. The trustees are working full out to present an exciting plan for the future. The plan should allow the Domaine to become a model of excellence throughout North America in the development of ecological tourism, education and innovation. Whether in terms of outdoor, sports-related, cultural, teaching-affiliated or scientific activities, the Domaine is on the verge of reinventing itself. All this in an

environment meticulously planned to preserve nature: no compromises. In other words, the Domaine Saint-Bernard is positioning itself as a benchmark that will integrate perfectly into the offerings of Mont-Tremblant’s five hubs (or poles). We can dream of the day when our young people can have fun outdoors in nature as they learn of the importance of this treasure in our daily lives and in the future. We can also dream of the day when visitors come from all over the world to the Domaine Saint-Bernard to be inspired by our preservation practices and contribute to its innovation for the conservation of nature. Is this not a fine gift to offer our local community to celebrate the Domaine’s 20th birthday? We would like to thank Guy Pressault most sincerely for his devotion and leadership over the past two years. Mr. Pressault has been a significant springboard in the history of the Domaine Saint-Bernard and the future being created before us.

CHRONIQUE / COLUMN

par / by Catherine Lemieux

Adjointe à la directrice et Chef des communications Assistant to the director and Head of communications domainesaintbernard.org

MARS | MARCH 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM

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Domaine Saint-Bernard



Forme physique | Fitness

Strength train now

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Renforcement musculaire

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En vue de la saison de cyclisme

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riathlète, cycliste sur route ou de montagne, renforcez vos muscles pendant les mois d'hiver et la prochaine saison n’en sera que plus formidable. Pratiquer le vélo en salle pendant la saison morte est une bonne idée, mais cela ne suffit pas. Renforcer ses muscles est essentiel pour gagner en puissance et en performance.

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Données scientifiques Selon les données scientifiques, le renforcement musculaire ne peut qu’être bénéfique aux cyclistes. Il augmente l'économie d’énergie : même effort, moins de dépense d'énergie. Le cyclisme est un sport de type aérobie, mais lorsque vous accélérez le rythme ou arrivez à la fin d'un long parcours ou d’une course, le système anaérobie est alors sollicité. Si vous avez renforcé vos muscles en faisant des exercices d’anaérobie, vous pourrez rouler plus longtemps, plus vigoureusement, et plus rapidement. Se préparer Les athlètes doivent faire des exercices de renforcement musculaire tout au long de l'année. Les cyclistes devraient en faire tout autant pendant la saison creuse et avant la saison.

Vous devez vous entraîner à un certain niveau d’intensité. Soulevez des poids lourds et limitez le nombre de répétitions. Commencez avec des poids légers puis augmentez progressivement la charge. Pour commencer : • Commencez à pratiquer des exercices de renforcement musculaire huit à dix semaines avant le début de la saison; • Faites deux à trois séances par semaine entrecoupées de journées de récupération; • Faites des squats et des soulevés de terre et complétez avec des exercices sur step et des fentes; • Pousser un traîneau lourd est excellent; cela reproduit l'effort fourni sur un vélo; • Commencez par quatre séries de dix répétitions (avec des poids plus légers) et diminuez à quatre séries de quatre répétitions au fil des semaines (en augmentant la charge des poids). Vous pouvez faire du vélo et vous entraîner le même jour, mais roulez alors avec moins d’intensité pour profiter pleinement de votre renforcement musculaire.

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Gear up for cycling season

hether you are a triathlete, road cyclist or a mountain biker, getting stronger during the winter months will ensure a more enjoyable and successful season when the snow melts. Indoor biking during the off-season is a good place to start. However, it is not enough. Strength training is critical if you want to be a stronger cyclist. The science behind strength training When we look at the science, we see strength training has nothing but positive effects for cyclists. It increases cycling economy: same effort, less energy. While cycling is primarily an aerobic sport, when you push the pace or come to the end of a long ride or race, the anaerobic system is called upon. If you’ve worked your anaerobic system through strength training, you’ll be able to ride longer, harder, and faster before fatigue sets in. Get started While I believe that athletes should strength train all year round, cyclists should make it a focus in the off- and pre-season periods. For the training to be effective, you need to work at a certain intensity. Lift heavy and keep the repetitions low. Begin with light weights, and work up to a heavier load. To get started: • Begin strength training eight to 10 weeks before your season opens; • Incorporate two to three strength sessions per week. Allow for recovery days; • Squats and deadlifts are key; supplement with step-ups and lunges; • Pushing a heavy sled is excellent; it mimics the effort on a bike; • Begin with four sets of 10 reps (with lighter weights) and decrease to four sets of four reps as the weeks go by (and the weight load goes up). You can cycle and strength train on the same day. But, if you do, your cycling should be less intense if you want the full benefit of your strength training. CHRONIQUE | COLUMN par | by Robert Roy Kinésiologue, entraineur Kinesiologist, coach



Hors zone | Outside the zone

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An adventure in bushwhacking

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ecause nothing grows in the comfort zone, I put snowshoeing on my agenda. For someone whose past winters resemble those of a hibernating black bear… this is progress.

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Aventure dans les sous-bois

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our sortir de ma zone de confort et élargir mes horizons, j'ai décidé de faire de la raquette. Pour quelqu'un qui a l’habitude d’hiberner comme un ours… c'est tout un pas en avant !

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J'avais choisi une journée radieuse sous un chaud soleil hivernal. Une épaisse couche de neige scintillante tombée la veille recouvrait le paysage. Je comptais emprunter un beau sentier plat. Changement de plans C'était mon plan avant que je ne demande à Gilbert Ayoub, entraîneur de l'équipe Trihard, de m’indiquer ses sentiers préférés. Mais il a plutôt décidé de me les montrer. Bien emmaillotée, je suis allée à la rencontre de Gilbert et de son groupe. Un sentier plat n’était pas ce que Gilbert avait en tête. Il voulait se rendre jusqu’à la montagne Verte et la gravir. Je me suis accrochée aux sentiers tout au long de l’ascension. Mon objectif à court terme était de parvenir au sommet

en un seul morceau. Cela m’a demandé quelques efforts – et ma chère amie Jacynthe Martin m'a montré où placer les pieds dans les endroits les plus escarpés – et j'ai grimpé la montagne. Une fois au sommet, ce n’est pas l’effort physique qui m’a coupé le souffle, mais l’absolue beauté de la nature recouverte de neige à perte de vue. La vue en valait la peine. Sortir de sa zone est une expérience exaltante. Hors-piste J’avais réussi à atteindre le sommet sans incident. En descendant la montagne, j'ai découvert le hors-piste. Et là, ça a été vraiment amusant. Quel plaisir que d’explorer la montagne dans la poudreuse ! Je le recommande fortement. Pendant qu’il est encore temps, allez faire de la raquette dans notre magnifique terrain de jeu qu’est MontTremblant. Et si vous voulez vraiment vous amuser… dévalez une montagne dans les sous-bois.

I chose a day that was glorious. Winter sunshine warmed the air. A heavy snowfall the night before had left shimmering powder blanketing every surface. My plan was to find a nice flat path, and follow it. Change of plan That was the plan before I asked Trihard Team coach Gilbert Ayoub to recommend his favorite snowshoe trail. Instead of telling me, he said he’d show me. So, I layered on my winter woolies and went off to meet Gilbert and his crew. A flat path was not what Gilbert had in mind. His plan was to traverse and scale Montagne Vert. I stuck to the trails on the way up. My short-term goal was to make it to the top without breaking a limb. It took a bit of effort – and my dear friend Jacynthe Martin coaching me on foot placement in some of the steeper areas – but up the mountain I went. As I crested the top, it was not the exertion that took my breath away, it was the absolute beauty of snow-drenched nature as far as the eye could see. The view was worth the climb. Outside the zone is exhilarating. Going off trail Having made it to the top without mishap, it was coming down the mountain that I learned the term bushwhacking. That’s when the fun really set in. Going off trail and exploring the mountain in hip-deep fresh powder was a blast. I highly recommend it. While there is still time this season, strap on your snowshoes and make some tracks in our beautiful Tremblant playground. And if you really want to have some fun… bushwhack your way down a mountain. CHRONIQUE | COLUMN par | by Cathy Bergman Cathy Bergman est devenue athlète de façon inopinée à un âge relativement avancé. Elle nous montre qu’il n’est jamais trop tard pour retrouver la santé et la forme. Cathy Bergman is an accidental athlete who found health and fitness late in life. She shows us that it’s never too late to change your life.



Flash Express La Classique des Légendes The Legends Classic

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Hors-piste : la prudence est de mise Off-piste: don't go there!

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Deux incidents sont survenus au courant du mois de février impliquant des skieurs s’étant aventuré hors du domaine skiable de Tremblant. La patrouille a sécurisé les zones identifiées dans le but de réduire au maximum les risques que ce type d’accident se reproduise. Par souci de prévention, nous tenons à rappeler à nos lecteurs que Station Mont Tremblant n’offre pas de ski hors-piste. Seules les pistes balisées et damées, ainsi que les sous-bois dûment identifiés à l’aide de panneaux disposés à leur entrée permettent de profiter de la montagne en toute sécurité. Les limites du sous-bois se repèrent notamment grâce à la distance entre les arbres et le fond de la piste, qui diffère du domaine hors-piste où le ski demeure interdit. Dans le doute, il est fortement recommandé d’éviter de s’aventurer hors du domaine skiable. There were two reported incidents in February involving skiers who ventured out of Tremblant’s skiable terrain. The ski patrol secured the identified zone to reduce the likelihood of a repeat of this kind of accident. As a preventive measure, we remind our readers that Tremblant Resort does not provide off-piste skiing. Only marked and groomed trails, and glades properly identified with informative panels at their entry points, allow users to enjoy the mountain safely. Glade boundaries are evident: in the glades, the trees are farther apart and the ground surface is different. In the off-piste areas, the snow surface can be dangerous and skiing and boarding are not permitted. If you have any doubt, it is strongly recommended that you remain within the skiable terrain. tremblant.ca/fr/montagne-village/infos-montagne/code-conduite tremblant.ca/mountain-village/mountain-info/code-of-conduct

The seventh Legends Classic, organized by the Canadian Ski Hall of Fame and Museum in collaboration with Tremblant Resort and the Club de ski Mont Tremblant, is scheduled for March 7 on the McCulloch run. The giant slalom is open to skiers of all levels grouped into the following categories: Juniors (aged 7 to 17); Adults (aged 18 to 59); and Legends (aged 60 to 85 and over). The André Charron Cup will go to the man and woman who turn in the day’s best times. All registration fees ($35 per person) go to support the Canadian Ski Hall of Fame and Museum. For more information and to register, go to skimuseum.ca. skimuseum.ca

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La septième édition de la Classique des Légendes, organisée par le Temple de la renommée du ski canadien et Musée, en collaboration avec Tremblant et le Club de ski Mont Tremblant, se déroule le samedi 7 mars sur la piste McCulloch. Ce slalom géant se destine aux skieurs de tous niveaux regroupés dans les trois catégories suivantes : juniors (7 à 17 ans), adultes (18 à 59 ans) et légendes (60 à 85 ans et +). La Coupe André Charron est remise à celui et à celle qui aura marqué le meilleur temps de la journée. La totalité des frais d’inscription de 35 $ sert à soutenir le Temple de la renommée du ski canadien et Musée. Pour plus d’information et pour vous inscrire, consultez le site skimuseum.ca.



Ski — Conseil du champion | Advice from a champion

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L’ambiance printanière

e printemps est toujours très agréable pour les skieurs récréatifs et les compétiteurs. Il fait plus chaud, le soleil est de la partie et les barbecues sortent un peu partout. Les jeunes skieurs de compétition ont passé une saison d’entrainement assez intense. Le temps est maintenant venu de relâcher la pression et de se faire plaisir dans les parcs et les sous-bois, bref, de s’amuser en ski. L’année passée, j’ai beaucoup aimé découvrir les nouveaux sous-bois de Tremblant, dont la Taïga, qui est superbe. J’adore y skier, surtout avec mes jeunes filles. Je pense que Tremblant a très bien fait d’aménager certains sous-bois, cela offre plus de terrain disponible à la glisse. Je tiens à souligner que selon moi, les conditions cette saison sur les pistes damées étaient remarquables. Je pense à la Jasey-Jay Anderson, à la Erik Guay et à la Rigodon qui étaient magnifiques. On a été très chanceux jusqu’à maintenant. On verra ce que nous réserve mars. Le ski de printemps Contrairement au reste de la saison où l’on sortait tôt pour profiter des meilleures conditions possible, je skie un peu plus tard le printemps pour profiter des bosses et des sous-bois. Le matin, la neige reste gelée et offre de très bonnes conditions de ski pour l’entrainement. Mais personnellement, je préfère skier dans les bosses quand elles sont molles, surtout sur le versant nord. J’affectionne particulièrement l’Expo. On peut la voir dans son entièreté du bas de la piste. La remontée mécanique, qui passe tout à côté, permet de voir les bons skieurs à l’œuvre dans les bosses et les gens, confortablement assis dans leurs chaises, les encouragent en criant. Je ne vous cacherai pas que j’éprouve un certain plaisir à me donner à fond dans ces mêmes bosses.

L’année passée, on s’amusait à un jeu avec ma plus grande et ses amis. Je devais les regarder skier dans les bosses du mieux qu’ils le pouvaient, assis confortablement sur la terrasse au pied des pentes. S’ils ne skiaient pas bien, je remontais avec eux. Les jeunes ont tout donné afin de pouvoir skier seuls et ont ainsi enchainé les descentes, ce qui m’a permis de siroter une bonne bière froide au soleil. Débriefing de saison Il est toujours bon de parler de la saison, de ce qui a bien été et moins bien été. Sur quoi on peut travailler en vue de la prochaine saison. Il est également judicieux de se demander à quoi ressemblera notre été. On veut garder les jeunes engagés dans un ou plusieurs sports afin de s’assurer qu’ils soient en bonne forme physique l’année prochaine. Il est donc important d’avoir des plans : jouer au soccer, au rugby, au baseball, etc. Selon moi, il est aussi nécessaire d’octroyer plus de liberté à nos jeunes le printemps venu pour qu’ils gardent de bons souvenirs de la saison et qu’ils aient envie de remonter sur leurs skis en novembre. Ils ont passé la saison à s’entrainer. Il y a eu beaucoup de courses, certaines se sont bien passées, d’autres moins. Si on pousse trop fort l’entrainement, ça risque d’avoir un effet négatif. Côté technique : la position à adopter Dans la neige molle, on doit rester solide sur les skis, les genoux fléchis. Ça peut nous jouer des tours sinon. Sur une base ferme, on préfèrera garder une trace un peu plus large pour avoir plus de stabilité. Je ne suis pas un pro des bosses et il vaudrait mieux demander conseil auprès d’Alex Bilodeau et Mikaël Kingsbury, mais quand on les voit skier, on remarque qu’ils gardent toujours les jambes très collées ce qui donne plus de place dans les bosses pour manœuvrer. Bon ski de printemps !

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pring is always very pleasant for both recreational and competitive skiers. It’s warmer, the sun is stronger and the barbecues are showing up pretty well everywhere. Young competition skiers have spent a fairly intensive training season. Now’s the time to relax the pressure and enjoy the parks and glades, in other words, to have fun skiing. This past year I really enjoyed discovering Tremblant’s new glades, including Taïga, which is superb. I love skiing in it, particularly with my young daughters. I think that Tremblant did a very good thing in laying out some glades in particular, as doing so provides more usable terrain. I’d like to emphasize that from my point of view, the conditions this season on the groomed trails were remarkable. I’m thinking of the JaseyJay Anderson, the Erik Guay, and the Rigodon, which were magnificent. We have been very lucky up to now. We’ll see what March brings. Spring skiing Compared to the rest of the season when we got out on the slopes early to take advantage of the best possible conditions, I ski a little later on spring mornings to take advantage of the moguls and glades. In the morning, the snow is still icy and provides good ski conditions for training. But personally, I prefer skiing the bumps when they’re soft, particularly on the North Side. I’m particularly fond of Expo. You can see all of it from the bottom of the run. The lift, which is right beside the run, lets you watch the good skiers at work in the moguls and the folks on the lift, comfortably seated in their chairs, shout out encouragement. I must admit that I take a certain pleasure in going all out in those same bumps. Last year, we had fun playing a game with my oldest daughter and her friends. I had to watch

them ski the moguls their very best, with me seated comfortably on the deck at the base of the slopes. If they didn’t ski well, I went back up with them. The youngsters gave their all so they could ski alone and in this way link up their runs, which allowed me to sip a good cold beer in the sunshine. Debriefing the season It’s always good to talk about the season: what was good and less good. What you can work on for next season. It’s also a good idea to think about what our summer will look like. You want to keep the youngsters engaged in one or several sports to ensure they’re in good physical shape the following year. It’s important to plan: play soccer, rugby, baseball…. From my perspective, it’s also important to give our youngsters more freedom in springtime so they have happy memories of the season and will feel like getting back on their skis come November. They’ve spent the season training. There have been a number of races, some of which went well, others less so. If you push training too hard, you can end up with a negative effect. The technical side: the position to adopt In soft snow, we have to stay solid on our skis, with knees bent. The snow can play tricks on us, otherwise. On a firm base, we prefer to leave a wider track to have more stability. I’m not a moguls expert and it would be better to ask advice from Alex Bilodeau and Mikaël Kingsbury, but when you see them ski the bumps you notice that they always keep their legs stuck tight together, which gives them more space to manoeuvre in the bumps. Happy spring skiing!

CHRONIQUE | COLUMN par | by Erik Guay Détenteur de deux titres de champion du monde, Erik Guay est le skieur alpin canadien le plus décoré de l’histoire. Holder of two World Champion titles, Erik Guay is Canada’s most successful alpine skier.

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That spring feeling


Ski — Conseils du coach | Coach’s tips

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Les championnats et le développement

ous nous retrouvons à la période des championnats : les provinciaux, nationaux puis certains évènements internationaux pour les U14 et U16 tels que la Whistler Cup ou la Pinocchio en Italie. Pour y accéder, les skieurs sont sélectionnés d’après leurs résultats de course du circuit régional (pour les provinciaux) et ensuite par les résultats de course du championnat précédent. L’objectif des championnats au niveau développement (U12 à U16) est d’exposer les meilleurs skieurs entre eux. Pour passer à la prochaine étape, les coureurs doivent se surpasser et skier à fond. Le jeune qui skie stratégiquement dans les courses en ayant pour seul objectif d’amasser des points en vue de se qualifier pour les championnats va rapidement être dépassé. C’est une bonne approche si l’objectif est simplement de participer au championnat, mais une très mauvaise manière de skier si l’objectif est d’être un concurrent sérieux à long terme. Tôt ou tard, l’imposture sera découverte. Le paradigme des championnats au niveau développement Au niveau développement (U12 à U16), les courses ne sont pas une fin en soi si l’on souhaite accroitre le plein potentiel de nos skieurs. Au stade de « s’entrainer à s’entrainer » ou « s’entrainer à la compétition » (stade du développement à long terme d’un athlète), on

doit consolider les bases techniques, tactiques, physiques et mentales. L’essentiel est de ne pas sauter les étapes si l’on veut que les jeunes puissent acquérir toutes les composantes adéquates pour rivaliser plus tard à un plus haut niveau. Malheureusement, les parents, entraineurs et athlètes mettent généralement trop d’importance et d’efforts afin de participer aux championnats. Trop souvent, les entrainements seront dirigés en fonction de la prochaine course. Les parents vont investir beaucoup d’argent sur l’équipement superflu. Les jeunes vont se mettre à calculer leur point et skier stratégiquement pour passer dans la sélection. Tout ceci va freiner le développement du jeune pour privilégier une performance à court terme. Les championnats, pas un gage de réussite à long terme Skier de manière stratégique, s’entrainer sur la piste avant les évènements pour améliorer la confiance, utiliser une cire haute performance aux courses… ces tactiques ne sont pas des moyens qui favorisent l’apprentissage de la compétition. Tôt ou tard, les limites de l’athlète seront rapidement atteintes. Il est préférable d’éduquer l’athlète et de l’entrainer de façon à ce qu’il puisse performer quand ça compte. L’entrainement à la prise de décision et la performance Appliquer les éléments de l’entrainement à la

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Championships and development

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ere we are in championships season: the provincials, the nationals, and some international events for U14 and U16 such as the Whistler Cup and Italy’s Pinocchio. To get to compete in these, the skiers are selected according to their race results in the regional circuit (for the provincials) and then by the race results of the preceding championships.

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The goal of the championships in the development phase (U12 to U16) is to show the best skiers in each group. To move to the next stage, the racers have to go beyond themselves and ski all out. The young person who skis strategically in the races with the sole objective of collecting points in order to qualify for the championships with soon be left behind. It’s a good approach if the goal is simply to take part in the championships, but a very bad way to ski if the objective is to be a serious long-term contender. Sooner or later the deception will come to light.

prise de décision est une façon beaucoup plus efficace de préparer les athlètes aux grosses compétitions. On doit impliquer l’athlète dans son succès. Il doit cognitivement être engagé dans l’action. Pouvoir choisir les bonnes décisions en ce qui concerne les gestes techniques et tactiques au moment opportun. Mettre en place une routine de préparation de course, exposer l’athlète à une variation de situation d’entrainement. Toutes ces stratégies sont payantes à long terme. Autrement dit, si ce n’est pas votre tour pour cette année, n’en faites pas tout un plat. Profitez plutôt de cette opportunité pour continuer à bâtir en vue des prochaines saisons. Soyez patient, vos efforts seront récompensés en temps et lieu.

The championships paradigm in terms of development With respect to development (U12 to U16), the races are not an end in themselves if we want to develop our skiers’ full potential. At the stage of “training for the sake of training” or “training to compete” (stage of the long-term development of an athlete), the technical, tactical, physical and mental basics have to be made rock-solid. The essential thing is not to skip stages if you want the young people to acquire all the important attributes to be competitive later at a higher level. Unfortunately, parents, coaches and athletes generally put too much importance and effort onto participating in the championships. Too often, the training sessions are directed towards the next race. Parents invest a lot of money in unnecessary equipment. The youngsters start calculating their points and skiing strategically to get through the selection process. All of this slows the young person’s long-term development to favour short-term performance. The championships: not a guarantee of long-term success Skiing strategically, training on the run before the events to improve confidence, using a high-performance wax in the races…. These tactics are not the way to support learning about competition. Sooner or later, the athlete’s limits will be affected. It’s better to educate the athlete and train him or her to be able to perform when it counts. Training for decision-making and performance Applying training elements to decision-making is a much more effective way to prepare the athletes for big competitions. The athletes must be involved in their own success. They must be consciously engaged in the action… be able to make a good decision with regard to technical and tactical actions at the opportune moment. Setting up a race preparation routine, exposing the athlete to a variety of training situations. All these strategies pay off over the long term. In other words, if it’s not your turn this year, don’t make it a big deal. Instead, take advantage of this opportunity to continue building for the coming seasons. Be patient: your efforts will be rewarded in due course. CHRONIQUE | COLUMN par | by Jocelyn Huot

Entraineur Chef du Club de ski Mont-Tremblant, Entraineur Niveau 4 certifié FESC / PNCE, Niveau 3 de l'Alliance des moniteurs de ski du Canada Head coach of the Mont-Tremblant Ski Club, Level 4 FESC/PNCE-certified coach, Level 3 CSIA/AMSC-certified instructor

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Flash Express Yoga neige : bougez en plein air ! Snow yoga: get outdoors and move! Jessica Humphries d'ÉnerJ-Santé optimale vous invite à des séances de yoga neige gratuites, tous les mardis jusqu’au 17 mars, de 12 h 15 à 12 h 45. Ces cours de yoga dynamiques en plein air, qui se déroulent au parc au Fil-de-l'Eau, en arrière de l'hôtel de ville Mont-Tremblant, proposent une pause active en connexion avec la nature. Habillez-vous chaudement pour le plein air, apportez un tapis de yoga et faites le plein d’énergie. Ouvert à tous les niveaux de forme physique.

Richard Trépanier : 40 ans de chansons et un nouvel album Richard Trépanier: 40 years of songs and a new album

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Notre ami et lecteur Jean Lebrun nous avait raconté qu’il apportait toujours son Tremblant Express avec lui en voyage. En voici la preuve. En vacances à Puerto Plata, en République dominicaine, Jean parfait son bronzage en lisant sa copie de janvier. Il nous a par ailleurs précisé avoir apporté plusieurs exemplaires afin de faire découvrir notre région aux voyageurs de l’hôtel. Merci Jean !

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Tremblant Express sur les plages du Sud Tremblant Express on southern beaches

Our friend and reader Jean Lebrun had told us that he always takes his Tremblant Express with him when he travels. Here’s proof. Vacationing in Puerto Plata, Dominican Republic, Jean works on his tan while reading the January issue. He tells us, as well, that he brought along several copies so hotel guests could discover our part of the world. Thanks, Jean!

Soutenir le Chœur Tremblant… une pointe à la fois ! Support the Chœur Tremblant… one slice at a time! L’organisation d’un concert de grande envergure demande des efforts et beaucoup d’énergie. C’est pourquoi les choristes du Chœur Tremblant, qui présenteront, le 6 juin prochain, la Missa Solemnis de Beethoven en compagnie de plus de 150 artistes sur scène, proposent de les soutenir en achetant un billet de 10 $ pour un souper Pizza qui se tiendra au restaurant Mikes de Mont-Tremblant, le mardi 17 mars de 16 h à 21 h. Le propriétaire du restaurant, Jocelyn Lafrenière, remettra 100% des revenus générés au Chœur Tremblant. Il est possible de se procurer des billets auprès des choristes (argent comptant seulement), sur place ou chez les marchands participants : L’Apostrophe Plus, la boutique Cadeaux 4 Saisons, la pâtisserie La Bergandoise, la Librairie Carpe Diem et le Tigre Géant. Venez en grand nombre ! Visitez la page Facebook du Chœur pour connaître toutes les activités.

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Organizing a major concert demands effort and a great deal of energy. So… the singers of the Choeur Tremblant, who will present, on June 6, Beethoven’s Missa Solemnis – with more than 150 artists – ask you to support them by purchasing a $10 ticket for a Pizza supper. It will be held at Mikes restaurant in Mont-Tremblant on Tuesday, March 17, from 4 p.m. to 9 p.m. Restaurant owner Jocelyn Lafrenière will turn over 100% of the money generated to the Choeur Tremblant. Tickets can be bought onsite (if there’s room!) or from the following participating merchants: Hamster/L’Apostrophe Plus (stationer); Cadeaux 4 Saisons (store); La Bergandoise (LaB) pastry shop; Librairie Carpe Diem (book store) and Tigre Géant. Come one, come all! Visit the Choeur Tremblant Facebook page to learn more.

Le chansonnier local Richard Trépanier fête cette année 40 ans de chansons avec la parution d’un nouvel album hommage à la chanson québécoise : « Le Québec en chansons, vol.2 ». Le lancement aura lieu au Grand Lodge MontTremblant, le samedi 28 mars lors d’un 5 à 7. Le chanteur sera accompagné de cinq musiciens qui ont collaboré à la production de cet album, dont le pianiste tremblantois Bernard Lapointe qui occupe une grande place sur ce disque. Soulignons que du 9 au 26 avril, Richard et Bernard partent pour une courte tournée en France. On peut entendre Richard Trépanier les vendredis et samedis à 20 h 30 au Grand Lodge et sur la montagne les lundis et jeudis à 13 h, au Refuge du Trappeur. Singer Richard Trépanier, a favourite local entertainer, is celebrating 40 years of songs with a new album in tribute to the songs of Québec: “Le Québec en chansons, vol.2”. The album launch will be at the Grand Lodge Mont-Tremblant on Saturday, March 28 during a “5 à 7” cocktail reception. The singer will be accompanied by five musicians who worked with him on this album, including Mont-Tremblant pianist Bernard Lapointe who plays an important role on the record. Please note that from April 9 to 26, Richard and Bernard will be away on a short tour in France. You can hear Richard Trépanier on Fridays and Saturdays at 8:30 p.m. at the Grand Lodge, and on Mondays and Thursdays on the mountain, from 1 p.m., at the Refuge du Trappeur.

Ratatouille et Namasté Wonderful summer day camps Il est temps de s’inscrire aux camps de cuisine-pâtisserie/yoga de Ratatouille et Namasté qui se déroulent au Domaine Saint-Bernard du 6 au 10 juillet pour les 5 / 8 ans et du 17 au 21 août pour les 8 / 13 ans. Nouveauté de cette année, du 13 au 17 juillet, le camp de Namasté et Picasso proposera du yoga ainsi que l’exploration de différents médiums de l'art. Les places sont limitées et les prix sont appelés à changer à partir du 31 mars. Information sur la page Facebook M yoga et sur le site m-yoga.ca. Now’s the time to register for the cooking-pastry-making/ yoga camps called Ratatouille et Namasté held at the Domaine Saint-Bernard from July 6 to 10 for kids aged 5 to 8, and from August 17 to 21 for the 8 to 13s. New this year, from July 13 to 17, the camp Namasté et Picasso offers yoga plus the opportunity to explore various art media. Places are limited and fees will change after March 31. Information on the M yoga Facebook page and website m-yoga.ca. m-yoga.ca

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Jessica Humphries of ÉnerJ-Santé optimale invites you to free snow yoga sessions, every Tuesday until March 17, from 12:15 to 12:45 p.m. The dynamic outdoor yoga sessions, held in the Fil-de-l’Eau park behind Mont-Tremblant city hall, provide an active break and a connection with nature. Dress warmly for the outdoors, bring a yoga mat and “fill ‘er up”…with energy! Open to all levels of physical fitness.



Nutrition

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TOP 5 des collations pour randonnées en montagne

n cette ère de changements climatiques, pourquoi ne pas préparer vous-même vos collations pour diminuer les emballages alimentaires ? Une multitude de sacs et pellicules réutilisables ultras pratiques sont maintenant disponibles sur le marché. Et en bonus, on sait exactement ce qui rentre dedans comme ingrédients! On peut alors miser sur des aliments de qualité, et faire d’une pierre deux coups! En collaboration avec Theresa Gauthier, fondatrice des produits réutilisables KELE, nous avons concocté le TOP 5 de nos collations préférées lors de randonnées : Muffin, boules d’énergie, pain aux bananes : Rien de mieux que des bouchées savoureuses faites avec amour. On opte pour des recettes modérées en gras ajouté, pour une dose d’énergie facile à digérer tout au long de la randonnée. Fruits et noix : Le classique ! Mais les combinaisons peuvent sortir de l’ordinaire avec des fruits exotiques (mangues, ananas, baie de goji, etc.), des noix, des graines et des légumineuses grillées (pois chiche, edamame, lentilles) pour une explosion de couleur et de saveur.

Tortillas garnies : beurre d’arachide et banane, tofu-luzerne, jambon-fromage… à vous de choisir. Même dans le fond du sac à dos, tout restera en place, de la première à la dernière bouchée. Bouchées et boissons chaudes : Les contenants isolants sont un « must » pour les journées plus froides. Un bon chili ou une soupe chaude à l’arrivée au sommet de notre randonnée nous réconforte et réchauffe corps et esprit pour terminer la journée en beauté. En plus de l’eau, des boissons chaudes telles thé, tisane, chocolat chaud sont aussi très appréciées. Crudités, craquelins et fromage : des collations « salées » par excellence pour compléter un lunch lors d’une longue randonnée. Ça accompagne merveilleusement bien un mets chaud. Vous avez besoin d’aide pour mieux gérer votre alimentation et atteindre de nouveaux sommets ? N’hésitez pas à me contacter via la clinique Mouvement Optimal : 819 425-8889.

TOP FIVE snacks for mountain hikes

n this period of climate change, why not prepare your snacks yourself to reduce food packaging? There are a number of practical, reusable bags and wraps on the market. Besides, you know exactly what’s in the food in terms of ingredients. You can focus on high quality foods and get a double benefit! Theresa Gauthier, founder of KELE reusable products, and I have worked in collaboration to draw up a list of the TOP FIVE of our favourite hiking snacks. Muffins, energy balls, banana bread: There’s nothing better that tasty snacks made with love. We opt for recipes with only a moderate amount of added fat for easy-to-digest energy throughout the hike. Fruits and nuts: The classic! But the combinations can be anything but ordinary when you use exotic fruits (mangoes, pineapples, goji berries, etc.), nuts, seeds and grilled legumes (chickpeas, edamame, lentils) for an explosion of colour and flavour. Filled tortillas: Peanut butter and banana, tofu and alfalfa sprouts, ham and cheese…the choice is yours. Even if it’s been at the bottom of a backpack, everything will stay in place from the first mouthful to the last. Bites and warm drinks: Insulated containers are a must for colder days. A good chili or hot soup when you get to the highest point of your hike is comforting and warms both body and soul, providing the kind of boost that allows the rest of the day to go well. In addition to water, hot drinks such as tea, herbal tea and hot chocolate are much appreciated. Raw vegetable, crackers and cheese: Savoury snacks are an excellent addition to round out lunch on a long hike. They’re wonderful with hot foods. If you could use some help in managing your food choices and achieving new goals, don’t hesitate to contact me via the clinic Mouvement Optimal: 819 425-8889. CHRONIQUE | COLUMN

par | by Ariane Lavigne, Dt.P.

Olympienne 2014 et nutritionniste du sport chez Vivaï ainsi qu'à la clinique Mouvement Optimalde Mont-Tremblant 2014 Olympian and sports nutritionist with Vivaï and Mont-Tremblant’s Mouvement Optimal clinic



Santé & vitalité | Healthy lifestyle

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Aimeriez-vous avoir 48 heures dans votre journée ?

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éfiez-vous de la pauvreté d'une vie trop remplie » - Socrate

Répondre : « je suis tellement occupé» semble être devenu un automatisme pour plusieurs d'entre nous; comme un réflexe aux questions que l’on pourrait nous poser. « Comment vas-tu ? » « Oh, je suis tellement occupé ! » « Allons faire une belle promenade dans le parc ? » « Non, trop occupé ! » Être occupé est désormais la norme. Pas de temps pour se reposer, pour les amis et la famille, pour réfléchir, etc. Occupé et débordé à faire beaucoup de choses de peu ou pas d'importance. Ceci vous semble trop direct ? Eh bien, passer deux heures par jour sur votre cellulaire à vérifier les mises à jour de Facebook est-elle une de vos habitudes ? Lorsque vous regardez vos enfants pendant la pratique de soccer ou de danse, les regardez-vous vraiment, ou passez-vous plus de temps sur les réseaux sociaux en faisant défiler les nouveautés ? Les implications du surmenage sur votre santé Les implications de toute cette activité

sont sérieuses. Elles peuvent conduire à: • Plus de stress; • Moins de bonheur; • Ne rien faire de vraiment significatif; • Se sentir comme si nous courions en rond; • Confondre le superficiel avec l'important; • Moins de temps pour la famille et les amis; • Moins de temps à consacrer à nos passions et nos loisirs. Il ne devrait pas en être ainsi. La vie doit être vécue et non gaspillée dans le surmenage. Des solutions Pour y arriver, nous devons changer nos habitudes et voici quelques pistes de solutions. Soyez à l'aise de dire non plus que oui. Identifiez ce qui est vraiment important pour vous et faites de ces choses une priorité. Tous les jours, prenez le temps de réfléchir, de faire un retour sur votre journée, de vous détendre et d’être, tout simplement. Jessica et Bruno

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Are you busy being busy? eware the barrenness of a busy life." – Socrates

"I am so busy" is a default response for many of us these days. It's like a reflex to any questions we might receive from others. "How are you?" "Oh, I'm so busy!" "Let’s go for a nice walk in the park?" "Can't, too busy!" Busy being busy This would seem to be a modern day obsession and being busy is now a norm. No time to rest; little time for friends and family; no time to think; let's just be busy: busy and harried at times doing lots of things that are actually of little or no real significance. Seems too harsh? Well, is spending two hours a day on your smartphone checking Facebook updates one of your daily activities? When watching your kids during soccer or dance practice, are you really watching them, or more likely on social media scrolling through what’s new on your feed? The implications of busyness on your health The implications of all this busyness

are significant. Busyness can lead to: • More stress; • Less happiness; • Not getting anything really worthwhile done at all; • Feeling like we are chasing our tails; • Confusing the nonsense with the important; • Less time for family and friends; • Less time to spend on our passion projects and hobbies. It shouldn't be this way. Life is to be lived, not to be spent in a constant state of busy! Some answers To combat and defeat busyness we need to change our approach. We need to: • Get comfortable saying NO more than YES; • Identify what things are really important to each of us and make these things a priority; • Every day, make some time to think, to do some self-inventory, to relax and just BE. Jessica et Bruno

CHRONIQUE | COLUMN

par | by Jessica Humphries & Bruno Saint-Hilaire

Consultants en optimisation de la santé Healthy Lifestyle consultants enerj.ca



Agenda | Calendar

* In French only

Par | by MYRIAM DELAGE

ACTIVITÉS FAMILIALES / FAMILY ACTIVITIES SAMEDIS, 20 H* Soirées d’astronomie au Pavillon Velan. Thème du mois de mars : les constellations d’hiver dont celle d’Orion. Réservations : domainesaintbernard.org SAINT-FAUSTIN-LAC-CARRÉ 8 mars, 11 h 30 / March 8, 11:30 a.m.: Tournoi de pétanque sur neige. / Petanque tournament on snow. 120 Place de la Mairie. sflc.ca MONT-TREMBLANT (en anglais seulement) March 12, 10 a.m.: Story time for 3- to 6-year old children at the Du Couvent library. March 14, 10:30 a.m.: Story time for 3- to 6-year old children at the Samuel-Ouimet library. March 21, 3 p.m.: Thé 101 with Lady T., Du Couvent library. villedemont-tremblant.qc.ca

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14 MARS, 18 H À 21 H / MARCH 14, 6 P.M. TO 9 P.M. Soirée dansante de la FADOQ. / FADOQ dance evening. Salle Mgr. Mercure de l’église de Saint-Jovite. / Basement of Saint-Jovite church. Ghislaine Perreault, 819 688-2650. sflc.ca

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17 MARS, 16 H À 21 H / MARCH 17, 4 P.M. TO 9 P.M. Souper bénéfice pour soutenir le Chœur Tremblant et son concert de juin. 10 $ pour un souper pizza à volonté (toute garnie, végétarienne ou pepperoni-fromage). Le restaurant Mikes remettra 100 % des revenus générés par la vente des billets au Chœur Tremblant. Billets en vente au restaurant Mikes, L’Apostrophe Plus, Cadeaux 4 Saisons, La Bergandoise, Librairie Carpe Diem et Tigre Géant. / Benefit dinner to support the Chœur Tremblant and its June concert. $10 for an all-you-can-eat pizza dinner (alldressed, vegetarian or pepperoni-cheese). Mikes restaurant will donate 100% of the revenue generated by the sale of tickets to Choeur Tremblant. Tickets on sale at Mikes restaurant, L’Apostrophe Plus, Cadeaux 4 Saisons store, La Bergandoise, Carpe Diem bookstore and Giant Tiger. 385 rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant. 20 MARS / MARCH 20 Tournoi de quilles / Bowling tournament. Pour le bénéfice de / for the benefit of Maison de la Famille du Nord. Centre de Quilles Saint-Jovite. Facebook : Tournoi de quilles 2020. 21 MARS, 18 H / MARCH 21, 6 P.M. Souper cabane à sucre du Club des Val-Heureux, suivi d’une soirée dansante. Membres 25 $; non-membres 30 $. / Club des Val-Heureux sugar shack dinner and dance. Members $25; non-members $30. Reservation : gbourretqc@yahoo.ca; 819 322-5800. Salle communautaire, Val-David. valdavid.com 21 MARS, 11 H À 16 H / MARCH 21, 11 A.M. TO 4 P.M. La cabane au centre-ville. Thème cabane à sucre sur la rue Principale. Chansonnier, artisans, mascottes, mini-ferme, tours de calèche, jeux gonflables, concours de bûcherons, kiosques d’alimentation, tire sur neige, bar sur terrasse. / Sugar shack downtown. Theme: sugar shack on the rue Principale (main street). Chansonnier, artisans, mascots, mini-farm, carriage rides, inflatable games, lumberjack competition, food stands, taffy on snow, terrace bar. Sainte-Agathe. ville.sainte-agathe-des-monts.qc.ca 21 MARS, 10 H À 16 H / MARCH 21, 10 A.M. TO 4 P.M. Fête des semences. Promouvoir le jardinage sous toutes ses formes dans une ambiance festive et chaleureuse. / Promoting gardening in all its forms in a warm and festive atmosphere. Gratuit/Free. École Saint-Jean-Baptiste school, Val-David. fetedessemences.com MONT-TREMBLANT 22 mars, 14 h à 16 h / March 22, 2 p.m. to 4 p.m.: Lecture de poésie par David Girard, accompagné d’Éloi Amesse, violoniste. / Poetry reading by David Girard, accompanied by Éloi Amesse, violinist. Bibliothèque Samuel-Ouimet library. villedemont-tremblant.qc.ca

MONT-TREMBLANT 26 mars, 19 h / March 26, 7 p.m.: Initiation à l’ornithologie. / Initiation to ornithology, avec/with Suzanne Maillé, Club ornithologique des Hautes-Laurentides. Bibliothèque Samuel-Ouimet library. 28 mars, 10 h 30 : Heure du conte pour les enfants de 3 à 5 ans.* 29 mars, 13 h 30 à 16 h / March 29, 1:30 p.m. to 4 p.m.: Ludothèque. Jeux éducatifs ou de société. / Educational or board games. Bibliothèque Samuel-Ouimet library. villedemont-tremblant.qc.ca PLACE DES CITOYENS – SAINTE-ADÈLE 29 mars, 13 h / March 29, 1 p.m. : Image par image. Atelier d’animation pour les enfants de 8 à 12 ans qui réaliseront un petit film d’animation. / Image by image. Animation workshop for children aged 8 to 12 who will make a short animated film. 8 $ ou/or 5 $ carte citoyenne/citizen card. ville.sainte-adele.qc.ca

PLACE DES CITOYENS – SAINTE-ADÈLE Jeudi au dimanche / Thursday to Sunday 12 au 29 mars / March 12 to 29: Exposition/exhibition « Contemplation » de/by Liliflore, artiste peintre/painter. Gratuit/Free. Voir horaire/See opening hours: ville.sainte-adele.qc.ca SALLE ALPHONSE-DESJARDINS, MONT-TREMBLANT Jusqu’au 15 mars / Until March 15: Exposition « Dialogues laurentiens : un échange entre gravure et poésie » / Exhibition “Laurentian dialogues: an exchange between engraving and poetry”, de/by artistes graveurs / engraving artists of Atelier de l’île. 18 mars au 5 avril / March 18 to April 5: Exposition « L’art sous toutes ses formes » avec les étudiants de Suzanne Giroux & Natali Duperron de l’option d’arts plastiques de l’école secondaire Curé-Mercure. / Exhibition ‘’Art in all its forms’’ by Suzanne Giroux & Natali Duperron’s students of Curé-Mercure high school visual arts option. Voir horaire/See opening hours: villedemont-tremblant.qc.ca

ACTIVITÉS SOCIALES / SOCIAL ACTIVITIES MARDIS IMPAIRS* Soirées jeux. Soirées découvertes de jeux de société afin de partager, jouer et discuter avec d’autres passionnés. Places limitées; confirmation de présence avant le mardi matin. 819 717-1313 (Manuela). Microbrasserie Saint-Arnould. Facebook : Mardi impair et jeux. ARTS VISUELS / VISUAL ARTS JEUDI AU LUNDI, 10 H À 17 H / THURSDAY TO MONDAY, 10 A.M. TO 5 P.M. Galerie 806. Exposition d’artistes peintres régionaux & nationaux. / Exhibition by regional & national painters. 806 rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant. galerie806.com MERCREDI AU DIMANCHE, 10 H À 17 H / WEDNESDAY TO SUNDAY, 10 A.M. TO 5 P.M. Animalium, fenêtre sur le monde animal. Musée zoologique, exposition permanente. / Animalium, window on the animal kingdom. Zoological museum, permanent exhibition. MontTremblant. animalium.ca MERCREDI AU DIMANCHE, 11 H À 17 H / WEDNESDAY TO SUNDAY, 11 A.M. TO 5 P.M. Jusqu’au 28 mars / Until March 28: Exposition/ Exhibition « Grands formats » (Large formats). Maison des Arts Saint-Faustin. maisondesarts.ca MERCREDI AU DIMANCHE, 11 H À 17 H / WEDNESDAY TO SUNDAY, 11 A.M. TO 5 P.M. Jusqu’au 3 mai / Until May 3: Exposition/exhibition « Topiaires d’hiver » (Winter topiaries) de/by Amélie Proulx. Jusqu’au 3 mai / Until May 3: Exposition/exhibition « Bestiaires parallèles » (Parallel bestiaries) de/by Michel Beaudry. Centre d’exposition de Val-David. culture.val-david.qc.ca LUNDI AU DIMANCHE, 11 H À 17 H / MONDAY TO SUNDAY, 11 A.M. TO 5 P.M. Galerie d’art Côté Créations. Exposition d’artistes peintres. / Exhibition by painters. 1er mars, 10 h à 16 h / March 1st, 10 a.m. to 4 p.m.: Peinture en direct avec / Live painting with Marc Grandbois. Station Mont Tremblant Resort. cotecreations.com & Facebook GalerieCoteCreations. JEUDI AU LUNDI, 10 H À 17 H / THURSDAY TO MONDAY, 10 A.M. TO 5 P.M. Place de la Gare. Centre d’exposition et atelier d’artistes. / Exhibition centre and artists’ studio. 1886 chemin du Village, Mont-Tremblant. 819 429-5529 JEUDI AU DIMANCHE, 10 H À 17 H / THURSDAY TO SUNDAY, 10 A.M. TO 5 P.M. Galerie d’art Pion. Exposition d’artistes peintres au style unique & sculpteurs. / Exhibition by sculptors and artists with a unique painting style. Station Mont Tremblant Resort. galerie-pion.com

CINÉMA / MOVIES CINÉ MARAIS – VAL-MORIN* 11 mars : Douleur et gloire de Pedro Almodovar. 18 mars : Kuessipan de Myriam Verreault. 25 mars : Réservoir de Kim St-Pierre. 19 h 30. 8 $. theatredumarais.com CINÉ-CONFÉRENCE* 19 mars, 19 h 30 : « Road trip dans les parcs de l’ouest », avec les voyageurs Louis et Sylvie des Aventuriers Voyageurs. Citoyens 10 $; réguliers 15 $. Place des citoyens. ville.sainte-adele.qc.ca PREMIÈRE SCÈNE MONT-TREMBLANT 21 mars, 19 h : Abominable (version française). March 21, 4 p.m.: Abominable (English version). Gratuit/Free. 1829 chemin du Village. villedemont-tremblant.qc.ca CONFÉRENCES* ASSOCIATION FAUNE ET FLORE DE VAL-DES-LACS* 10 mars, 19 h 30 : « Hiboux et chouettes ! Où, quand et comment les observer », avec Pierre Wery, ornithologue amateur et garde-parc. Gratuit ou 7 $/non-membres. 819 323-4520. Centre communautaire de Val-des-Lacs. CLUB D’ASTRONOMIE MONT-TREMBLANT* 10 mars, 19 h 30 : « Les catalogues d’objets du ciel profond ». 539, chemin Saint-Bernard. Facebook. CLUB ORNITHOLOGIQUE DES HAUTESLAURENTIDES 17 mars, 19 h : « Que se passe-t-il dans les nichoirs ? », avec Pierre Dupuy. Membres 5 $; non-membres 8 $. Hôtel de ville de Mont-Tremblant. lemoqueur.com LAURENTIAN CLUB (en anglais seulement) March 24, 1:30 p.m.: “Penny Lane Farm Sanctuary”, with Karyn Boswell. $10/guests, $35/annual membership. Holy Trinity Church, Sainte-Agathe. laurentianclub.ca PREMIÈRE SCÈNE MONT-TREMBLANT* 5 avril, 15 h : Série Les Grands Explorateurs : « Éthiopie, le pays où l’on a arrêté l’horloge », par Charles Domingue. 20 $. 819 425-8614. Église du Village, Mont-Tremblant. villedemont-tremblant.qc.ca

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Note : Si des erreurs, attribuables à des changements de dernière minute ont pu se glisser, nous nous en excusons. / Mistakes might have occurred due to last minute changes. If so, we apologize for any inconvenience.



Agenda | Calendar

* In French only

Par | by MYRIAM DELAGE

ÉVÉNEMENTS SPORTIFS / SPORTING EVENTS MARDIS JUSQU’AU 17 MARS, 12 H 15 À 12 H 45 / TUESDAYS UNTIL MARCH 17, 12:15 TO 12:45 P.M. Yoga neige pour tous les niveaux. Apporter un tapis de yoga. / Snow yoga for all levels. Bring a yoga mat. Avec/with Jessica Humphries. Gratuit/Free. Parc au Fil-de-l’Eau. Mont-Tremblant. LOLË TREMBLANT 7 mars / March 7: Yoga avec/with Catherine Côté. Quartier Tremblant Camp de base. Station Mont Tremblant Resort. Facebook. 7 & 8 MARS / MARCH 7 & 8 Défi de La Diable. Triathlon d’hiver accessible à tous. Deux parcours (le défi ou l’enfer de Jack) : 4 km de course – 8 ou 12 km en skis de fond – 4,5 km en raquettes. Individuel ou en équipe. / Winter triathlon. Two courses: 4-km run – 8- or 12-km cross-country race – 4.5-km snowshoeing race. Individual or in team. Inscription/registration. Le Grand Lodge & Domaine Saint-Bernard. defideladiable.ca STATION MONT TREMBLANT RESORT 7 mars / March 7: La Classique des Légendes. / Legends Classic. 4 avril / April 4: Coupe Caribou Cup. 5 avril / April 5: Burton El Nino. 11 avril / April 11: Party au sommet. / Party at the summit. tremblant.ca SECTION SPÉCIALE / SPECIAL SECTION PALLIACCO – MONT-TREMBLANT 5 mars, 13 h 30 / March 5, 1:30 p.m.: Caférencontre pour les personnes en deuil. / Coffee get-together for people in mourning. (Sur réservation / By reservation.) 9 mars, 10 h 30 / March 9, 10:30 a.m.: Thé réconfortant pour les personnes atteintes de cancer ou en rémission. / Comforting tea for people with cancer or in remission. Jeudis, 14 h / Thursdays, 2 p.m.: Yoga régénérateur pour les personnes atteintes de cancer, les proches aidants et les personnes en deuil. / Regenerative yoga for people with cancer, caregivers and people in mourning. 2280 rue Labelle. palliacco.org PALLIACCO – SAINTE-AGATHE 19 mars, 13 h 30 / March 19, 1:30 p.m.: Caférencontre pour les personnes en deuil. / Coffee get-together for people in mourning. 27 mars, 10 h 30 / March 27, 10:30 a.m.: Thé réconfortant pour les personnes atteintes de cancer ou en rémission. / Comforting tea for people with cancer or in remission. Jeudis, 9 h 30 / Thursdays, 9:30 a.m.: Yoga régénérateur pour les personnes atteintes de cancer, les proches aidants et les personnes en deuil. / Regenerative yoga for people with cancer, caregivers and people in mourning. 99 rue Saint-Vincent, local/suite 2, Sainte-Agathe. palliacco.org SPECTACLES / SHOWS THÉÂTRE DU MARAIS 6 mars / March 6: Didier Lambert. 7 mars / March 7: Bellflower. 13 mars / March 13: Joe Bel. 14 mars / March 14: Jacques Michel. 20 mars / March 20: Sam Tucker. 21 mars / March 21: Dominique Fils-Aimé. 22 mars : Dominic Paquet (humour).* 27 mars / March 27: Michel Robichaud. 28 mars : Extras et ordinaires (théâtre).* 3 avril / April 3: Émilie Clepper. 4 avril / April 4: Sussex. theatredumarais.com

CASINO MONT-TREMBLANT 7 mars / March 7: Les Jacks. 14 mars / March 14: Funky Lamas. 21 mars / March 21: Yanik Pépin. 28 mars / March 28: Big Time Duo. Lounge. 300 chemin des Pléiades. casinos.lotoquebec.com L’ANGE VAGABOND – SAINT-ADOLPHE-D’HOWARD 7 mars / March 7: Louise Weber. 20 mars / March 20: Michel Cusson Jazz Trio. 26 mars / March 26: Daniel Boucher. 28 mars / March 28: Monsieur Raph. 4 avril / April 4: Le Cœur en Quatre. 1818 chemin du Village. Facebook. PREMIÈRE SCÈNE MONT-TREMBLANT 13 mars / March 13: Marie-Pierre Arthur. 9 avril / April 9: Louis-Jean Cormier. 24 avril / April 24: Lou-Adriane Cassidy. 819 425-8614. Église du Village church, Mont-Tremblant. villedemont-tremblant.qc.ca 14 MARS, 20 H* La soirée RIRE Tremblant. Spectacle d’humour bénéfice au profit du CPE les Petits Manitous Mont-Tremblant. Formule cabaret. Billets sur : lepointdevente.com. Église du Village, Tremblant. Facebook : Claude Desjardins productions. CAFÉ BISTRO MOUTON NOIR 21 mars / March 21: Dany Placard. Billets/Tickets: lepointdevente.com. Val-David. Facebook. PLACE DES CITOYENS – SAINTE-ADÈLE* 21 mars, 10 h : Opéra-bonbon. L’aventure gourmande d’Hansel et Gretel. Pour les 6 à 12 ans. 8 $ ou 5 $ carte citoyenne. ville.sainte-adele.qc.ca CONCENTRATION MUSIQUE, CURÉ-MERCURE 22 mars, 15 h / March 22, 3 p.m.: Concert, 30e anniversaire de la concentration musique, suivi d’un goûter retrouvailles avec les anciens de la concentration. / Concert, 30th anniversary of the music-study program, followed by a reunion (with snacks) with the school’s alumni. Billets (argent comptant) / Tickets (cash only): adults $20; 12 ans et moins/12 years old and younger $10. L’Apostrophe Plus de Mont-Tremblant & Sainte-Agathe-des-Monts. Information : parentsmusique@gmail.com Église de Saint-Jovite church. concentrationmusique.com 22 MARS, 13 H 30 / MARCH 22, 1:30 P.M. Céline Faucher en spectacle/in show. Découvrez le parcours artistique atypique de Pauline Julien. / Discover the atypical career path of Pauline Julien. 15 $ ou/or 10 $ carte citoyenne. La Farandole, Sainte-Adèle. ville.sainte-adele.qc.ca SALLE AUGUSTIN-NORBERT-MORIN* 28 mars : Safia Nolin. 18 avril : Laurent Paquin. salleanm.com STATION MONT TREMBLANT RESORT 28 mars au 13 avril, midi à 19 h / March 28 to April 13, noon to 7 p.m.: Animation musicale du printemps avec des performances musicales captivantes sur la Place Saint-Bernard. Soleil, ski et musique! / Spring musical entertainment, live music performances on Place Saint-Bernard. Sunshine, skiing and music! tremblant.ca Note : Si des erreurs, attribuables à des changements de dernière minute ont pu se glisser, nous nous en excusons. / Mistakes might have occurred due to last minute changes. If so, we apologize for any inconvenience.

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Finance pour enfants | Kids smart money

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Les taux d'intérêt

avais promis de vous donner des stratégies d’achat en solde ou en vrac, mais j’ai plutôt envie de poursuivre sur les comptes bancaires et les intérêts. Si vous êtes impatient de connaître les stratégies d'achat, veuillez communiquer avec moi et je me ferai un plaisir de vous les énumérer. L'explication des intérêts par le représentant de la banque sera très vite oubliée. Il en revient donc à nous, les parents, de faire un suivi. Jusqu’à ce que les enfants maîtrisent les pourcentages (10-11 ans), le message à faire passer est le suivant : mettre de l’argent dans le compte rapporte (intérêts). Une activité parfaite pour les enfants, qui constitue une aide visuelle et tactile simple, est le jeu de billes dans un bol : 1. Donnez quelques billes à chaque enfant (ou à vous-même et à votre enfant). 2. Commencez avec un bol en verre et quelques billes (disons cinq). 3. Dites aux enfants que les billes dans le bol représentent l'argent qu'ils ont déposé à la banque.

4. Faites passer le bol d’un enfant à l’autre (ou entre vous et votre enfant). 5. Chaque fois qu'une nouvelle personne prend le bol, elle met une bille dans le bol, laquelle représente l’intérêt pour une année. Il sera ensuite facile de démontrer comment un autre dépôt augmentera les versements d'intérêts : 1. Ajoutez cinq autres billes dans le bol et dites-leur qu'ils ont fait un autre dépôt. 2. Faites passer le bol de nouveau, mais cette fois, chaque personne doit y mettre deux billes; une pour chaque dépôt. 3. Encouragez la discussion. De toute évidence, ce n'est pas un exemple représentatif du montant d’intérêts (taux) réellement versé dans un compte bancaire, mais c'est un excellent moyen d’enseigner aux enfants ce qu'est l’intérêt et comment cela fonctionne. Le mois prochain : une façon de comprendre les taux d’intérêt.

Getting interested in interest rates ’m a naughty writer. I promised sales and bulk shopping strategies, but my heart wants to follow up on last month’s bank account and interest intro.

If you were looking forward to the shopping strategies, please contact me at any of the contact information below, and I’ll be happy to go through them. The initial interest explanation by the bank rep will be forgotten in a heartbeat. So we, the parents, must follow up. Until children become more proficient at percentages (10-11ish), the important message to get across is that money in the account earns money on itself (interest). A great activity to give kids an easy, tactile, visual aid is the "marbles in a bowl" game: 1. Give each kid (or yourself and your child) a few marbles; 2. Start with a glass bowl filled with a few marbles (let’s say 5); 3. Tell the child(ren) that the marbles in the bowl represent money they deposited in the bank; 4. Pass the bowl around in a circle (or back and forth between you); 5. Each time a new person takes the bowl they put a marble in the bowl to represent a year of interest. From there, it’s an easy jump to show how another deposit will increase their interest payments: 1. Add 5 more marbles to the bowl and tell them they’re making another deposit; 2. Pass the bowl around again, only this time put in two marbles every time it gets passed to a new person; one for each deposit; 3. Encourage discussion. Clearly this isn’t a representative example of how much interest (RATE) is actually paid on a real bank account, but it is an excellent kid-friendly way to understand what INTEREST is and how it works. Next month: The transition to understanding interest RATES. CHRONIQUE | COLUMN par | by Mark Tilden Conseiller en alphabétisation financière Financial literacy consultant kidsmartmoney.com facebook.com/kidsmartmoney



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DIVERS / MISCELLANEOUS

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Pour les consommateurs Soyez vigilants en achetant une carte cadeau auprès d’un particulier, par exemple. Les sites web et les applications d’annonces classées peuvent afficher des offres alléchantes. Nous pouvons penser à tort être protégés si nous téléphonons à la compagnie pour vérifier le

PROCHAINE ÉDITION : 3 AVRIL info@tremblantexpress.com

NEXT ISSUE: APRIL 3 Classified ads: March 23, at noon info@tremblantexpress.com

avez-vous que mars est le mois de la prévention de la fraude ?

La fraude peut prendre plusieurs formes et toucher autant le consommateur que le commerçant. Pourtant, des mécanismes de protection existent afin de contrecarrer les escroqueries et rendre la vie difficile aux fraudeurs. Nous sommes désormais tous sensibilisés au déchiquetage des documents contenant nos informations confidentielles ou à l’importance de ne jamais divulguer son numéro d’identification personnel ni son mot de passe, mais existe-t-il d’autres moyens d’être abusés ?

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Se protéger contre la fraude

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solde de la carte avant d’en faire l’achat. Par contre, si initialement la carte cadeau a été achetée avec une carte de crédit volée, il peut y avoir un délai avant que l’entreprise ne s’en aperçoive et annule la carte cadeau. Le meilleur moyen de se protéger est de se procurer une carte cadeau directement chez un commerçant, mais il est primordial de toujours vérifier que le numéro de code n’a pas été gratté. Un arnaqueur pourrait avoir noté les informations de la carte et les essayer à répétition jusqu’à ce qu’un commis l’active. Frauder sans le vouloir… Saviez-vous qu’utiliser la passe de ski d’une autre personne constitue une fraude, et donc un geste criminel ? Une personne interceptée et démasquée pourrait risquer des accusations de malversations en vertu du Code criminel et ultimement d’une inscription au casier judiciaire. Dans le cas d’un visiteur venant de l’étranger, une caution ou la détention jusqu’à comparution pourrait même s’appliquer.

Protecting yourself against fraud id you know that March is fraud prevention month?

Fraud can take many forms and can affect both the consumer and the seller/retailer. However, protection mechanisms do exist to counter swindles and make life hard for the perpetrators. We are now all aware of the need to shred documents bearing our confidential information and of the importance of never sharing our Personal Information Number (PIN) or password, but are there other ways that we can be defrauded? For consumers Be careful when buying a gift card from an individual, for example. Websites and classified ad applications can offer some tempting bargains. We can think we’re protected if we phone the company to check the balance on the

card before buying it. However, if the gift card was purchased with a stolen credit card, there can be a delay before the company realizes there’s a problem and cancels the gift card. The best way to protect yourself is to get your gift card directly from the retailer, but it’s also crucial to always check that the code number hasn’t been scratched out. A swindler could have noted the card information and tried to use it over and over until a clerk activates it. Committing fraud unintentionally… Did you know that using another person’s ski pass constitutes fraud and is therefore a criminal act? A person who does this and is caught could be accused of misconduct under the Criminal Code and end up with a criminal record. If the person is a visitor from outside Canada, bail could even be required until the case is heard in court.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Éric Cadotte Agent aux relations communautaires Community relations officer

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