Tremblant Express octobre / novembre 2018

Page 1

FALL’S BEST HIKES CAHIER HABITATION

SPECIAL LIVING SECTION – 20 PAGES

SIMON FOURNIER

OBJECTIF : LA COUPE DU MONDE GOAL: THE FIS ALPINE WORLD CUP

OCT. / NOV. 2018

LES PLUS BELLES RANDONNÉES D’AUTOMNE



Oct. / Nov. 2018 Volume 25 no 10 PROCHAINE ÉDITION : 22 novembre

NEXT ISSUE: November 22

Réservation publicité : 22 octobre Matériel final : 5 novembre

Ad Reservation: October 22 Final ad supplied: November 5

Pour nous joindre : 819 425-7875 tremblantexpress.com

To reach us : 819 425-7875 tremblantexpress.com

Notre équipe / Our team

DIRECTEUR GÉNÉRAL / GENERAL MANAGER : David Coderre – david@tremblantexpress.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / EDITOR : Guillaume Vincent – guillaume@tremblantexpress.com DIRECTEUR VENTES ET MARKETING / SALES DIRECTOR : Pat Wells – patwells@tremblantexpress.com DIRECTRICE ADMINISTRATIVE / ADMINISTRATIVE DIRECTOR : Myriam Delage – info@tremblantexpress.com JOURNALISTES / JOURNALISTS : Guillaume Vincent, Francine Loubert, Fredrick D’Anterny & Alain Bisson TRADUCTION / TRANSLATION : Anne Johnston, Lysanne Éthier & Philippe Léonard DIRECTION ARTISTIQUE / ART DIRECTION : Martin Plouffe – info@empreintenumerique.com DOCTEUR ORDI / DR. COMPUTER : Pierre Goyette

Collaborateurs / Contributors

Laura Scully, Magali Tisseyre, Tony O’Keeffe, Ariane Lavigne, Gérald Le Gal, Pascale Janson, RobFit – Robert Roy, Jacques Prescott, Jessica Humphries & Bruno St-Hilaire, Marie-Stéphane Asselin, Lynda Lavertu, Domaine Saint-Bernard – Isabelle Morissette, Éric Cadotte, Frédérik Lépine, Francis Couillard, Annie Gosselin, François Fournier

Production

GRAPHISME & INFOGRAPHIE / GRAPHIC DEPARTMENT : Empreinte numérique & Isabelle David IMPRESSION / PRINTING : TC Imprimeries Transcontinental TIRAGE / PRINT RUN : 30 000 exemplaires / 30,000 copies - Mont-Tremblant, Montréal, Toronto, Ottawa,

Gatineau, Laval, Mont-Laurier DISTRIBUTION : Messageries Dynamiques Publié par / published by Éditions Infomedia. Tous droits réservés. Le contenu du journal ne peut être reproduit sans l’autorisation écrite des Éditions Infomedia. Nous ne sommes pas responsables des erreurs dans les textes et publicités fournis. / We are not responsible for errors in texts and advertisements provided. Convention de la poste publication : 40696502. Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec 1709-2388, Bibliothèque nationale du Canada 1492-4544.


Sommaire / Contents Octobre - Novembre / October - November 2018

DANS CE NUMÉRO / IN THIS ISSUE LES ORIGINES DE L’HALLOWEEN

HISTORY OF HALLOWEEN

RANDONNÉES D’AUTOMNE

PAGES 16 & 17

BEST HIKES

PAGES 12 & 13

Éditorial / Editorial Actualité / News

............................... 6

Faubourg Tremblant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 A new 50,000 sq. ft. food retail centre on Route 117

Culture

Les 20 ans de la TVCL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 & 11 TVCL : 20 years and counting

Quoi faire / Things to do

Les plus belles randonnées d’automne . . . . . . . . . . . . . . . 12 & 13 Fall’s best hikes for seeing the colours

Art de vivre / Lifestyle

Galerie Soutana ferme ses portes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 & 15 Closes its store, but the adventure continues!

Les origines de l’Halloween . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 & 17 A brief history of Halloween

Sports

Simon Fournier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Objectif : la Coupe du monde Goal: the FIS Alpine World Cup Fournier

Ironman Kona . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 & 25 Mikaël vivra le rêve de son frère Jordan Mikaël Charbonneau-Lemaire will live his brother Jordan’s dream

Cahier habitation / Special living section

iLand Maisons solaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 & 41 Solar homes

Tendances déco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Quick look at on-trend decoration Projet immobilier Pinacle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Residential real estate project Conseils peinture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Choosing the right paint finish Planchers de bois : les tendances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 & 49 Wood floors: characteristics and trends

FlashXpress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Agenda / Calendar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 & 67 Petites annonces / Classified ads . . . . . . . . . . . . . 68


ON-TRENDS DECORATION PAGES 42

EN COUVERTURE / ON THE COVER

TENDANCES DÉCO

Photo - Daniel K. Cooper (©dkcoopertremblant)

Chroniques / Columns

Sécurité / Safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Domaine Saint-Bernard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Carnet de bord de Magali / Logbook, with Magali Tisseyre . . 22 & 23 À la manière de Tony / Perspective, with Tony O’Keeffe . . . . 26 & 27

Forme physique / Fitness . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Nutrition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 & 31 Ski alpin / Alpine Skiing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 & 33 Finance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Immobilier / Real estate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Santé & vitalité / Healthy lifestyle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Pouce vert / Green thumb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Vie extérieure / Outdoor life

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Cueillette sauvage / Wild pickings . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 L’aventure agricole / Agricultural adventure . . . . . . . . . . . . . . . . 58 Faune & flore / Wildlife and habitat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 & 61 Vin / Wine

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Affaires / Business . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Éditorial / Editorial

PRÉDIRE L’AVENIR Par Guillaume Vincent

Certains sujets sont plus délicats à traiter que d’autres. C’est notamment le cas du nouveau développement commercial en bordure de la 117, baptisé Faubourg Tremblant. On y retrouvera une station-service – encore – et des restaurants – encore et encore. On nous annonce la création d’une centaine d’emplois. En pleine crise de la main-d’œuvre, il fallait oser. On aurait franchement préféré la création d’une centaine d’employés. Mais bon, passons.

Le courage D’autres sujets, très sensibles, requièrent une grande délicatesse. C’est notamment le cas lorsque l’on tente de rapporter avec justesse le courage face à l’adversité. Quel angle choisir, et quelle est l’information prioritaire ? L’objectif : éviter de tomber dans le sensationnalisme. J’espère ne pas m’être planté. Le sujet était ardu et je salue ici la force de caractère de Mikaël, le courage de Sylvie et de tous les proches de Jordan. À lire, en page 24.

On craint également que l’apparition de ces centres commerciaux (pensons ici à RDV Ryan) ne finisse par dévitaliser la rue de Saint-Jovite; petit joyau ancré au cœur de notre ville.

Les couleurs Sur une note plus saisonnière, nous vous proposons, en page 12, une sélection des plus beaux sentiers pour profiter de l’automne. Découvrez, en page 16, les origines de l’Halloween et de la page 35 à 54; un cahier Habitation auquel Francine Loubert et Fredrick D’Anterny ont prêté leurs plumes.

« Il ne s’agit pas de la même clientèle », m’a-t-on dit. Ah non ? Les personnes derrière ce projet d’envergure semblent bien attentionnées. Je ne leur jette pas la pierre. On leur doit le centre commercial Factoreries Tremblant qui regroupe de beaux magasins de vêtements et une boutique de vélo très sympa. Seulement voilà, je ne peux m’empêcher de repenser à la chanson du groupe Les Colocs, vous vous souvenez ? La rue principale, celle qui s’appelait St-Cyrille ? Nous nous sommes toutefois contentés de vous exposer ce projet commercial de façon objective. Pour le reste, « nul ne peut prédire l’avenir », m’a-t-on encore dit à la Ville, et les craintes des citoyens face à ce type de développement s’avèreront peut-être infondées. À suivre, et à lire, en page 8.

Enfin, pour terminer, soulignons la venue de Pascale Janson et de Frédérik Lépine. Courtier immobilier agréé, Pascale signera pour nous une série de chroniques destinées à nous éclairer sur le fabuleux monde de l’immobilier (p. 35). Quant à lui, Frédérik nous prodigue des conseils de ski qui, je l’espère, sauront profiter au plus grand nombre. En pages 32 et 33. Bonne lecture et joyeuse Halloween !

Guillaume V incent

PREDICTING THE FUTURE By Guillaume Vincent

Some subjects are more delicate to deal with than others. This is certainly so with the new commercial development beside the 117, the Faubourg Tremblant. There’ll be (another) service station, and (more) restaurants. We’re told one hundred jobs will be created. It took guts, right in the middle of a labour shortage. Frankly, we would have preferred hearing of the creation of one hundred employees. But hey, let's move on. It’s a concern, as well, that the appearance of these commercial centres – malls – and let’s also think here about the RDV Ryan, will end up sucking the life out of the rue de Saint-Jovite, the little gem anchored in the heart of our town. “It’s not the same customer group,” they told me. Really? The people behind this big project seem to have good intentions. I’m not throwing stones. They are responsible for the Factoreries Tremblant mall which has nice clothing stores and a very pleasant cycling shop. The only thing is, I keep remembering that song by the group Les Colocs. Do you remember it? In the song “La rue principale” (The main street), called St-Cyrille? We made a point, however, of telling you objectively about this commercial project. As far as the rest is concerned, “No-one can predict the future,” they told me at city hall, and citizens’ fears in view of this kind of development may be unfounded. Read it on page 8, and follow….

Courage Other subjects, very sensitive, require great tact. This was certainly the case when we tried to accurately report on courage in the face of adversity. What angle would be appropriate, and what is the main message? The objective: to avoid falling into the trap of sensationalism. I hope I didn’t fall flat on my face. It was a difficult subject, and I hereby salute Mikaël’s strength of character, Sylvie’s courage, and the courage of all those who cared about Jordan. Read it on page 25. The colours On a more seasonal note, we offer you, on page 13, a selection of the best trails for enjoying the fall season. Discover, on page 17, the origins of Halloween, and on pages 35 to 54, a Living section bylined Francine Loubert and Fredrick D’Anterny. Lastly, we have two new columnists: Pascale Janson and Frédérik Lépine. Pascale, a certified real estate broker, will write a series of columns on the fabulous world of real estate (p. 35). Frederik will provide his ski tips which, I hope, will be useful to many (pages 32 and 33). Happy reading, and Happy Halloween!

Guillaume V incent



Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Actualité / News

FAUBOURG TREMBLANT

Une nouvelle destination d’achat au détail en alimentation de 50 000 pieds carrés Par Guillaume Vincent

© Courtoisie

8

L’entreprise Développements Brookline a dévoilé les détails de son projet Faubourg Tremblant, destiné à contrer certaines fuites commerciales sur le territoire de MontTremblant. Situé sur la route 117, à l’extrémité sud de la rue Vaillancourt sur un site de sept acres, Faubourg Tremblant tentera de profiter des quelque 25 000 véhicules passant à proximité quotidiennement, selon les derniers comptages de circulation.

« Il y a déjà tellement de restaurants », souligne Marina Denis, propriétaire du restaurant Tacos Lolita, situé au cœur du centre-ville. « Et nous connaissons une pénurie de main-d’œuvre, ajoute-t-elle. Je ne comprends pas que la ville donne l’autorisation à d’autres restaurants de s’installer alors que nous connaissons tant de difficultés. »

Les locataires de la première phase de ce projet comprennent notamment une station-service Shell de 3 000 pieds carrés ainsi qu'un magasin général de proximité Super Soir. Deux restaurants, La Belle Province et Benny & Co, complèteront cette première étape du nouveau développement. À titre d’information, la partie déboisée que l’on peut observer actuellement ne représente que le quart de la superficie du futur site commercial.

La main-d’œuvre : le défi de l’heure « Le Conseil municipal est très conscient de la réalité de ses commerçants à l’égard du recrutement de la main-d’œuvre, un défi que nous prenons très au sérieux », a indiqué le maire Luc Brisebois, par voie de communiqué suite à l’embauche de Daniel Dicaire, à titre de directeur du Service de développement économique de la Ville. « Encore une fois, comme organisation et aussi comme société, nous devons être créatifs et innovants pour relever ce défi. M. Dicaire devra également se pencher sur le recrutement commercial visant à combler les fuites, tout en respectant la vocation des différents secteurs du territoire afin que l’offre soit complémentaire et non concurrentielle, un objectif très important pour le Conseil municipal », a ajouté M. Brisebois.

À terme, une seconde phase accueillera un restaurant Eggspress ainsi que des détaillants alimentaires spécialisés (fromagerie, boucherie) « qui contribueront à faire de Faubourg Tremblant une destination gastronomique », a fait valoir Développements Brookline. L’entreprise compte également y aménager une partie récréative comprenant une zone de jeux pour enfants, une aire familiale ainsi qu’un stationnement en mesure d’accueillir les véhicules récréatifs (RV). « Stratégiquement raccordé au carrefour giratoire de l'autoroute, le centre dispose d’un accès facile depuis la route 117, tant en direction nord que sud », ajoute Développements Brookline. Une réponse perplexe de la communauté La nouvelle a suscité de nombreuses réactions au sein de la communauté tremblantoise. Avec le développement actuel de la phase II de Rendez-Vous Ryan – un autre centre commercial situé à la sortie de la ville qui accueillera sous peu d’autres chaines de restauration rapide – certains craignent que l’offre en bordure de la route 117 ne nuise au centre-ville, principalement aux restaurateurs situés sur la rue de Saint-Jovite.

Dénaturer Mont-Tremblant ? Parmi les questionnements soulevés depuis le début des travaux, nombre de citoyens se demandent si, à ce rythme, Mont-Tremblant ne risque pas de ressembler à Blainville ou toute autre banlieue d’ici dix ans. Un document permettant de cerner la vision de la Ville concernant le développement économique durable de MontTremblant devrait voir le jour sous peu. À ce sujet, la Ville nous a assuré que « dans dix ans, Mont-Tremblant ressemblera à Mont-Tremblant ». Nous voilà rassurés. À suivre…

NEW: FAUBOURG TREMBLANT

A new 50,000 sq. ft. food retail centre on Route 117 By Guillaume Vincent

The Développements Brookline company has revealed the details of its Faubourg Tremblant project, which is planned to counter some commercial leakage on the Mont-Tremblant territory. Located on Route 117, at the southern end of rue Vaillancourt on a seven-acre site, Faubourg Tremblant is planned to take advantage of the some 25,000 vehicles passing by there daily, according to the most recent tallies. Some of the main lessors in this first phase of the project include a Shell service station (3000 sq. ft.) and a Super Soir general store close to it. Two restaurants, La Belle Province and Benny & Co., complete this first phase of the new development. For your information, the deforested area currently visible represents only a quarter of the surface area of the future commercial site. When completed, the second phase will accommodate an Eggspress restaurant as well as specialty food stores (cheese shop, butcher), “that will contribute to making Faubourg Tremblant a gourmet destination,” says Développements Brookline. The company also anticipates including a recreational zone that will provide a children’s play area, a family area, and a parking area able to accommodate recreational vehicles (RVs). “Strategically placed with respect to the highway’s traffic circle, the centre has easy access from Route 117, both northbound and southbound”, adds Développements Brookline. A puzzled response from the community The news gave rise to many reactions from the Mont-Tremblant community. With the current development of phase II of Rendez-Vous Ryan – another commercial centre located at an exit from town which will shortly accommodate other fastfood chains – some fear that the offer bordering the 117 will harm the downtown, principally the restaurateurs located on the rue de Saint-Jovite.

There are so many restaurants already,” emphatically states Marina Denis, owner of the restaurant Tacos Lolitas located in the heart of downtown. “And we’re having major problems with staffing,” she adds. “I don’t understand why the town would authorize the start-up of more restaurants when we are already having so much trouble.” The labour force: a major challenge right now “Municipal Council is very aware of the reality of businesspersons with regard to recruiting staff, a challenge we take very seriously,” indicated Mont-Tremblant mayor Luc Brisebois via press release following the hiring of Daniel Dicaire as director of the Department of Economic Development of the Ville. “Once again, as an organization and as a society, we must be creative and innovative to meet this challenge. Mr. Dicaire must also look into commercial recruitment that aims to combat the losses, while respecting the vocation of the various sectors of the territory so that the offer is complementary and not competitive, an objective which is very important to Municipal Council,” Mr. Brisebois added. Is the nature of Mont-Tremblant being altered? Among the questions raised since the construction began, many citizens are asking themselves whether, at this rate, Mont-Tremblant doesn’t risk looking like Blainville or any other suburb ten years from now. A document laying out the Ville’s vision concerning the sustainable economic development of Mont-Tremblant should be available soon. On this subject, the Ville assures us that, “In ten years, MontTremblant will look like Mont-Tremblant.” Citizens can feel reassured. To be continued.…



Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Culture Les 20 ans de la TVCL

CINQ NOUVELLES ÉMISSIONS ET DES PROJETS D’AVENIR Par Francine Loubert

Au moment de célébrer ses 20 ans, la Télécommunautaire Laurentides & Lanaudière propose une programmation renouvelée propulsée par une plateforme web récemment revisitée. Elle s’active parallèlement à la concrétisation de deux projets qui lui tiennent à cœur : la relocalisation de ses bureaux et studios et la diffusion d’émissions en direct. La Télécommunautaire Laurentides & Lanaudière (Cogeco Câble, canal 4 et 555 en HD et tvcl.ca) a parcouru bien du chemin depuis sa création en 1988. Après avoir traversé des périodes où la télévision locale suscitait moins d’intérêt, elle a pris un grand virage depuis quatre ans. Plusieurs facteurs y ont contribué, dont l’arrivée de commanditaires, le développement d’une nouvelle image de marque et la poursuite de son virage numérique entamé en 2011. Cet automne, elle renouvelle plus du tiers de sa programmation après avoir reçu des projets d’émissions de la part d’entreprises, d’organismes et de citoyens. « Aujourd’hui, tout le monde veut une visibilité. Il y a une demande croissante et nous on est là pour ça », explique la directrice générale, Francine Martin. La TVCL compte aujourd’hui sur une soixantaine de membres, une quarantaine de bénévoles, des administrateurs impliqués et deux permanents qui portent de nombreux chapeaux. « Là, on peut dire que la communauté est au rendez-vous », se réjouit la directrice générale. « TVCL Le média dont vous êtes les acteurs! » Cet automne, cinq nouvelles émissions se greffent aux neuf qui se poursuivent, dont les populaires Journal télé TVLC, Cause toujours, Citoyen d’adoption et le programme anglais Our Community Connections. S’y ajouteront une série qui présentera des fournisseurs de Mont-Tremblant reliés à la rénovation (Maison de A@Z); une revue culturelle ponctuée d’entrevues avec des auteurs et des artistes visuels (L’escapade culturelle);

une émission tournée majoritairement à bord d’un autobus pour faire mieux connaître les services offerts par Transport adapté et collectif des Laurentides (Laissez-vous transporter); une série à caractère scientifique sur la recherche appliquée dans le réseau des centres collégiaux (Nous innovons, vous progressez); et une dernière qui abordera les grands défis reliés à la retraite (La Retraite, changement de cap). « La formule gagnante pour que les gens se réapproprient leur télé, c’est qu’on les voit, qu’ils se reconnaissent dans la programmation », affirme Francine Martin. Des projets d’avenir prometteurs Même si elle a fait des pas de géant, la TVCL caresse d’autres projets, dont la relocalisation de ses bureaux et studios. Elle poursuit ses démarches auprès du Centre collégial de MontTremblant afin de pouvoir aménager un local dans le futur bâtiment relié au programme Arts, lettres et communication nouvellement offert par l’établissement scolaire. Ce partenariat permettrait à la TVCL d’obtenir une subvention pour ses aménagements et équipements, en plus de pouvoir recruter de jeunes bénévoles parmi les étudiants. « Si ça faisait partie du corpus, ça deviendrait très intéressant, autant pour le cégep que pour la télé », indique la directrice générale. L’acquisition de ces nouveaux équipements rapprocherait également la TVCL de son objectif de diffuser des émissions en direct. Il reste toutefois plusieurs autres étapes à franchir avant d’y arriver, dont l’acquisition d’un diffuseur. Comme le financement demeure le nerf de la guerre pour un organisme tel que la TVCL, elle compte organiser d’autres soirées-bénéfices comme celle tenue le 13 septembre dernier – qui lui a permis de récolter 4 975 $ – afin d’amasser les fonds qui lui permettront d’avoir les moyens de ses ambitions.

© Courtoisie

10


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

TVCL: 20 years and counting

FIVE NEW PROGRAMS AND FUTURE PROJECTS By Francine Loubert

As it celebrates its 20th birthday, Télécommunautaire Laurentides & Lanaudière offers new programming driven by a recently revised Web platform. It is also working to bring to fruition two important projects: relocating its offices and studios, and live broadcasting. Télécommunautaire Laurentides & Lanaudière (Cogeco Cable, channels 4 and 555 in HD and tvcl.ca) has come a long way since its creation in 1988. After going through periods when local television was considered less interesting, things took a turn for the better four years ago. There were several contributing factors, including the arrival of sponsors, development of a new brand image and its acquisition of digital technology in 2011. This fall, it is renewing more than a third of its programming after receiving program projects from businesses, organizations and residents. “Today, everyone wants visibility. There’s an increasing demand and that’s why we’re here,” explains the executive director, Francine Martin. Today TVCL has more than sixty-some members, forty or so volunteers, committed directors and two permanent staff members who wear a number of hats. “Now we can say that the community is behind us,” says the executive director joyfully. “TVCL Le média dont vous êtes les acteurs!” This fall, five new programs will join the nine that will be continuing, including the popular Journal télé TVLC, Cause toujours, Our Community Connections, in English, which is starting its fourth year on air, and Citoyen d’adoption. Add to these a series presenting Mont-Tremblant suppliers of services related to renovation (Maison de A@Z); a cultural review featuring interviews with authors and visual artists (L’escapade

culturelle); a program which takes place mostly on a bus to make the services provided by Transport adapté et collectif des Laurentides better known (Laissez-vous transporter); a scientific series on applied research in the network of colleges (Nous innovons, vous progressez); and lastly, a program tackling the big challenges related to retirement (La Retraite, changement de cap). “The winning formula to get people back watching their TVs is that they themselves are seen, that they recognize themselves in the programming,” Francine Martin states. Future programming promising Even while absorbing these giant steps, TVCL is simmering other projects, including relocation of its offices and studios. It is in talks with the Centre collégial de Mont-Tremblant to get a location in the future building related to the Arts, letters and communication program newly offered by the educational establishment. The partnership would allow TVCL to obtain a grant for its premises and equipment, in addition to being able to recruit young volunteers from the student body. “If it was part of the campus, it would become very interesting for both the school and TVCL,” the executive director indicates. The acquisition of this new equipment would also bring TVCL closer to its objective to do live programming. There are, however, several stages to navigate before achieving this, including acquisition of a broadcaster. Because financing remains the keystone for an organization like TVCL, it expects to be organizing other fundraising evenings like that held on September 13 – which raised $4975 – in order to raise funds that give it the means to afford its ambitions.

11


12

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Quoi faire / Things to do L’automne laurentien à son meilleur !

LES PLUS BELLES RANDONNÉES POUR PROFITER DES COULEURS Par Guillaume Vincent

L’automne est l’un des plus beaux moments de l’année pour marcher en forêt. La nature se pare de ses plus beaux atours et l’air nous propose une cure d’oxygénation incomparable. Alors, où aller pour profiter au maximum de ces paysages grandioses empourprés par ces feuillus colorés ?

TREMBLANT : LA PLUS HAUTE CIME DES LAURENTIDES

© Adobe Stock

Onze sentiers de randonnée offrent des niveaux de difficulté adaptés à toutes les personnes et permettent une incursion privilégiée au cœur de la montagne. Facile Pour commencer, on nous conseille le sentier Ruisseaux, qui effectue une boucle de 2 km longeant les cours d’eau (45-60 min.). Modéré La 360˚ : Une boucle de 2,5 km avec vue panoramique de tous les versants (45-60 min.). Les Sommets : Un aller simple de 1,4 km qui vous mènera du sommet au Pic Edge (1,5 h+). Exigeant Tremblant propose huit sentiers « exigeants ». De quoi mettre nos jambes à rude épreuve avant la saison de glisse. Le plus populaire semble être Les Caps : Un aller simple de 3,5 km de la base au sommet. Accès via le sentier Ruisseaux (1,5-2 h). Notez que les chiens sont les bienvenus dans le village piétonnier, mais sont interdits dans les sentiers. tremblant.ca

DOMAINE SAINT-BERNARD

PARC NATIONAL DU MONT-TREMBLANT

Le centre écotouristique du Domaine Saint-Bernard propose plus de 28 km de sentiers dans un décor mirifique. Nouveauté de cette année; un projet pilote de sentier canin, d’une longueur de 2 km, sera inauguré le dimanche 7 octobre. (Voir p. 19)

Secteur de la Diable Le plus ancien parc national du Québec trône parmi les chouchous des randonneurs de la province. On nous conseille le sentier de La Roche 5,4 km (aller-retour). D’un niveau de difficulté modéré, il offre un panorama grandiose. Pour une randonnée plus longue, on peut aisément le combiner au sentier de La Coulée et celui de La Corniche. Amateur de sensations fortes ? La via ferrata saura vous offrir un point de vue inégalé sur les couleurs. sepaq.com

Facile Le sentier A4/La Mennais fait le tour du lac Reynaud. D’une longueur de 1,6 km, il est même possible d'y aller en poussette (30 min.). Intermédiaire A1/Grande-Allée en combinant la A3/ContreCourant : permet d’avoir un point de vue sur la rivière du Diable. Davantage considéré intermédiaire en raison de sa longueur (6,7 km) que de son niveau de difficulté (2 h). Difficile R8/Mont Onontio : une boucle de 5,1 km qui offre deux magnifiques points de vue, dont un donnant sur le lac Tremblant, la montagne et son village piétonnier (2 h).

MONTAGNE VERTE Massif rocailleux situé sur la rive sud du lac Tremblant, la montagne Verte offre plusieurs points de vue à couper le souffle sur le lac et le mont Tremblant. Considérée de modérée à extrême, la randonnée est quelque peu corsée, mais accessible au plus grand nombre. Prévoyez tout de même de bonnes chaussures de marche. Boucle de 5,2 km (3-4 h). Les chiens sont acceptés en laisse. Il est possible de pousser l’aventure en allant jusqu'au nez de l'indien, pour un total de 13 km. 2881, chemin du Lac Baptiste, Labelle, J0T 1H0.


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

13

Autumn in the Laurentians at its best

FALL’S BEST HIKES FOR SEEING THE COLOURS By Guillaume Vincent

TREMBLANT: THE HIGHEST SUMMIT IN THE LAURENTIANS There are eleven hiking trails providing a level of difficulty appropriate for every level of walker and allowing a special foray into the beauty of the mountain. Easy To start with, we suggest the Ruisseau trail, which makes a 2-km loop along mountain streams (45 – 60 min.). Moderate The 360˚: A 2.5-km loop with panoramic views of all sides of the mountain (45 – 60 min.). Les Sommets: A 1.4-km one-way trek that will take you to the top at Pic Edge (1.5 hours +). Demanding Tremblant offers eight “demanding” trails. They’ll give your legs quite a workout prior to snow season. The most popular appears to be Les Caps: A 3.5-km oneway trek from the base to the summit. Access is via the Ruisseau trail (1.5 – 2 h). Note that dogs are welcome in the pedestrian village but are prohibited on the trails. tremblant.ca

© Adobe Stock

Fall is one of the best times of year for walking in the forest. Nature dons its most beautiful finery and the air provides an incomparable hit of oxygen. So…where to go to get the most pleasure from the magnificent landscape arrayed in its richest hues?

DOMAINE SAINT-BERNARD

PARC NATIONAL DU MONT-TREMBLANT

With its 1500 protected acres of nature, Domaine Saint-Bernard offers more than 28 km of trails in an amazing setting. For the first time, there’s a pilot project featuring a dog trail two kilometres in length; it will open on October 7. (See page 19)

Secteur de la Diable Québec’s oldest parc national is a favourite of the province’s hikers. One trail we are told is a good bet is La Roche, 5.4 km (both ways). The level of difficulty is moderate, and it provides fabulous views. For a longer hike, it can easily be combined with the trail La Coulée and the trail La Corniche. Looking for thrills? The via ferrata will provide you with an unequalled view of the colours. sepaq.com

Easy The trail A4/La Mennais makes a circuit around lac Reynaud. It’s 1.6 km in length and can even be traveled with a baby stroller (30 minutes). Intermediate The A1/Grande-Allée combined with the A3/ Contre-Courant: provides a view of the Diable river. This is considered to be an intermediate trail because of its length (6.7 km), rather that its level of difficulty (2 h). Difficult The R8/Mont Onontio: a 5.1-km loop that provides two magnificent lookouts, including one with a view of lac Tremblant, the mountain and its pedestrian village (2h).

MONTAGNE VERTE A rocky massif on the south side of lac Tremblant, the montagne Verte (“green mountain”) provides several breathtaking viewpoints of the lake and Mont Tremblant. Considered moderate to extreme, the hike is a bit rough, but accessible to many. Do wear good hiking shoes or boots. This is a 5.2-km loop (3 – 4 h). Dogs are accepted on a leash. The hike can be extended by going to nez de l’indien, for a total of 13 km. 2881 chemin du Lac Baptiste, Labelle J0T 1H0.


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Art de vivre / Lifestyle

Galerie Soutana ferme ses portes,

MAIS L’AVENTURE SE POURSUIT ! Par Francine Loubert

Après avoir accueilli une clientèle de partout à travers le monde depuis 23 ans, la Galerie Soutana fermera ses portes au centre de villégiature Tremblant le 31 octobre prochain. Ses sympathiques propriétaires closent ainsi un important chapitre de leur vie, avant d’en ouvrir un nouveau avec leur boutique en ligne. Attirés par le grand air, la montagne et un mode de vie sain, Susan Solowey et Denis Wanamaker n’ont pas hésité à quitter Montréal en 1995 pour venir s’établir dans les Laurentides. Ils sont tombés sous le charme du centre de villégiature Tremblant, dont le développement n’en était qu’à ses balbutiements après sa récente acquisition par Intrawest. « Le début était très excitant, se souvient Susan Solowey. L’endroit débordait d’enthousiasme et de jeunesse. » Laissant derrière eux maison et commerce, ils ont mis le cap sur MontTremblant avec leurs deux adolescents et leur chien. C’est ainsi qu’est née la Galerie Soutana, dont le nom signifie « l’esprit de la montagne » en langue algonquine du 17e siècle. Une appellation toute désignée pour cette boutique située au pied d’une montagne portant un nom d’origine amérindienne et mettant en valeur la culture des Premières Nations. Proposer des œuvres d’art et des pièces d’artisanat représentatives des cultures autochtones de l’Amérique du Nord et du Sud : telle a été la vocation de la boutique. Les propriétaires ont toujours pris grand soin à sélectionner ces artefacts authentiques et faits à la main si prisés par les touristes mexicains, européens et japonais. Ces derniers apprécient l’histoire qui se rattache à la plupart des items et qu’on a rendue disponible dans leur langue maternelle. Des œuvres d’artistes locaux s’y sont greffées au fil des ans. Une expérience des plus enrichissantes Susan et Denis se souviennent du chemin parcouru depuis 1995. En plus d’être témoins de l’évolution du centre de villégiature, ils ont vu sa clientèle s’accroître et se transformer, ses goûts et budgets changer. Si des œuvres d’art plus coûteuses trouvaient preneur à une certaine époque, les capteurs de rêves, la musique et les reproductions d’art canadiennes figurent aujourd’hui parmi les items les plus populaires. C’est avec un mélange d’émotions qu’ils parlent de la fermeture de leur galerie d’art. D’autant plus qu’ils sont les seuls propriétaires indépendants à tenir boutique à Tremblant depuis l’arrivée d’Intrawest. Ils se réjouissent d’avoir eu des rencontres enrichissantes et d’avoir tissé de nombreuses amitiés durant toutes ces années. « C’était toujours excitant de rencontrer de nouvelles personnes; pas seulement les touristes, mais les fournisseurs aussi », affirme Denis Wanamaker. Ils ont également su s’entourer d’employés loyaux, dont Carmen Marcotte et Florence Raynaud qui travaillent avec eux depuis respectivement 18 et 7 ans. Quant à la proximité qu’ils ont développée avec les Premières Nations, elle leur a apporté beaucoup. « Ça nous a amenés à penser et à vivre différemment », affirme le couple qui compte plusieurs Inuits et autochtones parmi ses amis. La fin d’une aventure et le début d’une autre Nombreux sont les habitués de Tremblant qui remarqueront la fermeture de cette galerie d’art qui a toujours offert une expérience unique et un accueil des plus chaleureux. Sans doute manqueront-ils également le totem qui bientôt ne trônera plus devant la façade et avec lequel tant de gens se sont fait photographier depuis près d’un quart de siècle. Mais ils pourront toujours se procurer plusieurs des œuvres d’art et pièces d’artisanat dans la boutique virtuelle soutana.com qui sera en ligne à compter de novembre, en plus de continuer à visiter la page Facebook.


© Francine Loubert

Galerie Soutana closes its store,

BUT THE ADVENTURE CONTINUES! By Francine Loubert

After welcoming customers from all over the world for the past 23 years, Galerie Soutana is closing the doors of its store, located at Tremblant Resort, on October 31. Its charming owners thus end an important chapter of their life, prior to beginning a new one with their online store @soutana.com Attracted by the fresh air, the mountain and a healthy way of life, Susan Solowey and Denis Wanamaker left Montreal in 1995 to come to the Laurentians. They fell under the spell of Tremblant Resort, which was just beginning to assume its new life following its recent acquisition by Intrawest. “The beginning was very exciting. The whole place had a young, enthusiastic vibe,” remembers Susan Solowey. Leaving behind house and business, they set out for Mont-Tremblant with their two teenagers and their dog. Thus was the birth of Galerie Soutana, whose name means “the spirit of the mountain” in 17th century Algonquin. It was the perfect name for this store located at the foot of a mountain bearing the name that is Amerindian in origin and which highlights First Nations culture. The shop’s calling was to offer works of unique art and craft representative of the Aboriginal cultures of both North and South America. The owners always took great care to select the authentic, handmade artifacts so prized by Mexican, European and Japanese tourists. These latter appreciated the stories and history attached to most of the items, information made available in the native languages of the purchasers. Over the years, works by local artists were added to the treasures available. A highly enriching experience Susan and Denis remember well the path they have taken since 1995. In addition to

being witnesses to the evolution of the resort, they have seen their own clientele grow and change, and their customers’ tastes and budgets change. Whereas the more costly works of art found purchasers back in the day, nowadays dreamcatchers, music and reproductions of Canadian art are among the most popular items. It is with mixed emotions that they speak of closing their art gallery. Particularly in that they are the only independent owners who have had a store at Tremblant since the arrival of Intrawest. They are delighted to have experienced enriching encounters and woven many friendships over the years. “It was always exciting for us to meet new people, not just the tourists but the suppliers,” Denis Wanamaker remarks. They have also been able to count on loyal employees, including Carmen Marcotte and Florence Raynaud, who have worked with them for 18 and seven years respectively. As to the closeness that they have developed with First Nations and Indigenous peoples, those relationships have meant a great deal. “It does change your ideas about many things. Living changes too,” says the couple, who have a number of Innu and Indigenous friends. One adventure ends and another begins Many Tremblant regulars will note the closing of this art gallery, which has always provided a unique experience and a warm welcome. They are also sure to miss the totem pole that will no longer stand in front of the storefront…where so many people have had their pictures taken over the past quarter century. However, they will be able to obtain works of art and handcrafted pieces in the virtual shop “soutana.com” which will go online in November. Also, please continue to visit their Facebook page.


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Art de vivre / Lifestyle

LES ORIGINES DE L’HALLOWEEN Par Guillaume Vincent

BONNE ANNÉE LES FANTÔMES ! Il y a plus de 2 500 ans, le calendrier celte – qui était lunaire et non solaire – se terminait une nuit de pleine lune à la fin du mois d’octobre. Cette dernière nuit de l'année coïncidait avec la fête rituelle de Samain, célébrée en Irlande, en Grande-Bretagne et au nord-ouest de la Gaule. ENTRE LUMIÈRE ET TÉNÈBRES L’année celte se divisait en deux périodes distinctes. La première, sombre, commençait dans les alentours du 1er novembre et l’autre, lumineuse, débutait approximativement le 1er mai. Le début du cycle hivernal symbolisait ainsi la lutte entre les ténèbres et la lumière. En cette fin d’année, la communauté était libérée des travaux agricoles. Le temps de faire ripaille était donc de mise. La fête de Samain, qui se déroulait sous l’autorité des druides, durait sept jours et était obligatoire sous peine de châtiment divin. Elle commençait trois jours avant la pleine lune et se terminait trois jours suivant cette dernière. À cette époque, point de bonbons. Par conséquent, nos ancêtres en profitaient pour s’empiffrer de viande de porc – censée prodiguer l’immortalité – d’hydromel, de bière et de vin. Ah, les coquins ! CÉLÉBRER LES DÉFUNTS Alors que les nuits se rallongent et que la lune est à son apogée, la frontière entre le monde des vivants et celui des morts s’affine au point de ne plus exister. La légende raconte que les disparus profitèrent de ce moment charnière de l’année pour rendre visite aux vivants. En bons mortels, les Celtes se devaient de recevoir comme il se doit ces spectres quelque peu malvenus. Ils laissaient donc des offrandes et de la nourriture aux portes des maisons et des villages dans l’espoir de les apaiser. Le feu nouveau, allumé et alimenté par les druides, avait pour but de repousser les esprits malveillants. Il fut également de coutume de creuser de petites lanternes dans des navets et d’en déposer à divers endroits, notamment à l’entrée des cimetières. UN NAVET DEVENU SYMBOLE Entre 1846 et 1850, la maladie de la pomme de terre poussa les Irlandais à migrer massivement aux États-Unis. Ils amenèrent avec eux folklore, contes et légendes. Jack O’lantern était du voyage. Selon la légende, ce dernier parvint à déjouer le diable à deux reprises. Mais le 31 octobre, jour de sa mort, une fois aux portes de l’enfer alors que le paradis lui avait été refusé, Jack fut condamné à errer éternellement dans l'obscurité. Il n’avait pour seul compagnon qu’un navet à moitié consommé dans lequel il déposa un tison afin de le protéger du vent. Les Irlandais, une fois rendus sur leur terre d’accueil, remplacèrent le navet par la citrouille, abondante en octobre et bien plus facile à sculpter. Un symbole était né. Pour terminer, soulignons qu’Halloween est une contraction de l'expression « All Hallows’ Eve », ce qui signifie « le soir de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la Toussaint. De nos jours, cette fête païenne est surtout célébrée au Canada, aux États-Unis, en Irlande, en Grande-Bretagne et en Australie. Joyeuse Halloween !


A BRIEF HISTORY OF HALLOWEEN By Guillaume Vincent

HAPPY NEW YEAR, GHOSTS!! More than 2,500 years ago, the Celtic calendar – which was lunar-, not solar-based – ended on the night of the full moon at the end of October. This last night of the year coincided with the ritual festival of Samain, celebrated in Ireland, Great Britain and northwestern Gaul. BETWEEN LIGHT AND SHADOW The Celtic year was divided into two distinct periods. The first, dark, started around November 1 and the other, light, started around the 1st of May. The start of the winter cycle thus symbolized the battle between dark and light. As the year ended, the community was freed from its agricultural work. Time to have a feast! The festival of Samain, which took place under the authority of the Druids, lasted seven days and was compulsory on pain of divine punishment. It began three days before the full moon and ended three days after the full moon. In those days, no candies, but our ancestors seized the opportunity to stuff themselves with pork – which was supposed to encourage immortality – mead, beer and wine. CELEBRATE THE DEAD As the nights lengthen and the moon is at its fullest, the border between the world of the living and that of the dead thins to the point where it no longer exists. Legend has it that the deceased take advantage of this transitional time of year to visit the living. As good mortals, the Celts were obliged to be gracious in their welcome of these rather unwelcome guests. As a result, people left offerings and food at the doors of their homes and the entry to their villages in the hope of calming the visitors. The new fire, lit and fed by the Druids, was intended to push back the malevolent spirits. It was also customary to carve small lanterns out of turnips and place them in various places, particularly at the entry to cemeteries. THE TURNIP, OR RUTABAGA, BECAME A SYMBOL Between 1846 and 1850, the Great Potato Famine impelled the Irish to migrate massively to the United States. They brought with them their folklore, stories and legends. Jack o’lantern was on that trip. According to legend, he tricked the devil twice. But on October 31, the day of his death, waiting at the gates of hell because he had been refused entry to heaven, he was condemned to wander eternally in the dark. His only companion was a half-eaten turnip in which he had placed a live coal to protect it from the wind. The Irish, once established in their new land, replaced the turnip with the pumpkin, which was plentiful in October and far easier to carve. A symbol was born. It’s interesting to note that Halloween – or Hallowe’en – is a contraction of the expression “All Hallows’ Eve” (or All Saints’ Eve), which means the evening before All Saints’ Day. Nowadays, this pagan feast is mainly celebrated in Canada, the United States, Ireland, Great Britain and Australia.

© Adobe Stock

Happy Halloween!


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Sécurité / Safety

PRINCESSES, SUPERHÉROS, MONSTRES ET… SÉCURITÉ Le 31 octobre, à peine l’école terminée, les petits Tremblantois et leurs amis des villages limitrophes ont pour coutume de prendre d’assaut le centre-ville de Mont-Tremblant pour leur récolte annuelle de friandises. Voici quelques conseils de sécurité pour que vos petits coquins maximisent leur récolte tout en prévenant de fâcheux incidents.

signalisation routière. TOUJOURS refuser de s’approcher d’un véhicule ou d’y monter sans la permission des parents, et ce, n’importe qu’elle journée de l’année. De retour à la maison Prenez le temps de vérifier les friandises reçues pour être sûr de pouvoir les manger sans danger.

Des costumes pour bien voir et être vu… Privilégiez des vêtements aux couleurs claires avec des bandes réfléchissantes et évitez les déguisements aux tissus trop longs qui pourraient faire trébucher votre enfant. Les parents devraient également être visibles.

VRAI OU FAUX ?

Le maquillage permet à votre enfant une meilleure vision qu’un masque. Le masque peut être enfilé seulement devant les portes et retiré pendant les déplacements.

Légalement parlant, il est interdit de solliciter des bonbons si on est âgé de plus de 18 ans.

Une récolte sans les parents… Si vous n’accompagnez pas votre enfant, donnez-lui une lampe de poche pour mieux voir et être plus visible. Fixez un trajet et une heure limite de retour. Les enfants devraient sonner aux portes en groupe ou avec un adulte et toujours attendre à l’extérieur des maisons. On doit toujours traverser les rues aux traverses piétonnières ou aux intersections en respectant la

Il est déconseillé d’inscrire le nom de votre enfant, votre adresse et votre numéro de téléphone sur son costume. Faux

Faux. Il est cependant interdit à Mont-Tremblant de sonner, frapper ou cogner en vue de déranger inutilement les gens. Le soir de l’Halloween, il est permis de circuler très lentement en voiture en suivant vos enfants, pourvu que vos feux de détresse soient actionnés. Faux. Il est plus prudent de prendre le temps de se stationner et d’accompagner les enfants.

SAFETY TIPS FOR PRINCESSES, SUPERHEROES, MONSTERS … On October 31, just as school is over for the day, young children from Mont-Tremblant and the surrounding area will take downtown MontTremblant by storm to harvest their annual treats. Here are a few safety tips to help your little ones maximize their harvest and to prevent any unfortunate incidents.

ALWAYS refuse to approach a vehicle or get into one without having parents’ permission…and this goes for any day of the year. Back at home Take the time to check the treats received to be sure that they can be eaten without danger.

Costumes to see well and be seen… Go for light and bright colours with reflective strips and avoid too-long costumes that could trip your child. Parents should be visible, too.

TRUE OR FALSE?

Your child can see better wearing face paint and makeup rather than a mask. A mask can be donned just in front of the doors and then removed while moving to the next door.

False

When the parents aren’t present at the harvest… If you don’t go with your child, give him or her a flashlight so they’ll see and be seen.

False. It is, however, forbidden in Mont-Tremblant to ring, bang or knock at a house with a view to bothering people unnecessarily.

It is not advisable to write your child’s name, your address and your telephone number on the child’s costume. From a legal perspective, it is forbidden to ask for candy if one is over the age of 18.

Children should ring doorbells as a group or with an adult and always wait outside the houses.

The night of Halloween, it is permissible to drive a vehicle very slowly following your children, as long as your hazard lights are on.

Always cross roads at a pedestrian crossings or at intersections, respecting the road signage.

False. It is wiser to take the time to park and walk with the children.

Decide on a route and a time limit for getting back.

Chronique / Column par / by Éric Cadotte Agent aux relations communautaires/ Community relations officer


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

Domaine Saint-Bernard

© Courtoisie

Hiking with the hound…

Randonnée avec toutou

ET ENVOLÉES EN MONTGOLFIÈRES

L’automne est maintenant arrivé. La nature chatoyante et notre calendrier d’activités ont, une fois encore, beaucoup de choses à vous offrir ! Évènement à ne pas manquer; la Marche pour l'envolée de La Traversée avec envolée en montgolfières, qui se déroulera le samedi 13 octobre, conjugue une activité spéciale à une bonne cause. Vous pourrez faire la différence et contribuer à cette levée de fond en vous inscrivant à une marche avec des distances variant de 3 à 10 km et/ou faire une envolée en attachée en montgolfière au coût de 10 $/personne. Les envolées ont lieu en début et en fin de journée et sont tributaires de la température. Voilà quelques années maintenant que nous proposons ces activités aériennes au mois d’octobre afin d’amasser des dons remis à un organisme de la région. Cette année, nous sommes fiers de nous associer avec la Fondation La Traversée. Cette levée de fond contribuera à l’ouverture de la prochaine maison de soins palliatifs. Pour tous les détails, consultez la page Facebook de l’événement. Nouveauté de cet automne : un sentier canin C’est avec grand bonheur que nous lançons un projet pilote afin de combler un besoin des propriétaires de chiens. Ce sentier canin, qui sera inauguré le dimanche 7 octobre, propose une boucle d’une longueur de 2 km. Lors de cette journée, vous pourrez assister à un atelier en compagnie de Colette Peiffer et Nicole Aubin, toutes deux maîtres-chiens. Les sujets qui seront abordés ont comme objectifs d’éduquer la population et responsabiliser les maîtres lorsqu’ils utilisent des infrastructures communes aux citoyens. Il est nécessaire de s’inscrire pour ces ateliers, car les places sont limitées. Il y aura deux départs en avant-midi. Les ateliers se poursuivront aussi au cours des semaines suivantes. Ce projet pilote du sentier canin prendra fin à la midécembre et pourra être reconduit en fonction de l’impact sur l’environnement et la satisfaction des utilisateurs.

AND HOVERING IN THE HOT-AIR BALLOONS Fall is here. Mother Nature is awash with colour and our calendar of activities has, yet again, a panoply of activities for your enjoyment! An event you won’t want to miss: the walk for La Traversée along with hot-air balloon rides. It will be held on Saturday, October 13, and brings together a special activity and a good cause. You can make a difference, contributing to this fundraiser by signing up for a walk over distances ranging from three to 10 km and/or for a ride in an (attached) hot-air balloon at $10 per person. The rides will take place at the beginning and end of the day and are somewhat dependent on the temperature. This aerial activity has been offered in October for the past several years to raise funds for a local organization. This year, we are proud to be associated with the Fondation La Traversée. The funds raised will contribute to opening the coming palliative care facility. For details, check the Facebook event page. Something new this fall: a trail for dogs We are very happy to announce that we are launching a pilot project to meet a need of dog owners. This dog trail, to be inaugurated on Sunday, October 7, provides a 2-km loop. On that day, you can attend a workshop with Colette Peiffer and Nicole Aubin, both dog trainers. The objectives of the subjects tackled are to educate people and help make dog-owners responsible concerning the use of public areas and infrastructure. Registration for the workshops is required, as places are limited. There will be two morning sessions. Workshops will also continue over the subsequent weeks. This dog trail pilot project will end in mid-December and could be restarted, depending on the environmental impact and on user satisfaction.

Chronique / Column Morissette

par / by Isabelle

domainesaintbernard.org

19



Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

21

Sports

L’objectif :

LA COUPE DU MONDE Par Alain Bisson

Si les astres s’alignent comme prévu, Simon Fournier se mesurera aux meilleurs slalomeurs de la planète lors de sa première participation à une épreuve de la Coupe du monde de ski alpin, à Levi, en Finlande, à la mi-novembre. « Ce sera la réalisation d’un rêve de p’tit gars, après toutes ces années d’entraînement et de courses », confie l’athlète de 21 ans, à l’occasion d’un entretien avec Tremblant Express.

Selon le skieur, ce séjour a rempli ses promesses et l’a placé dans la bonne trajectoire pour amorcer du bon ski lors de la saison 2018-2019. « L’objectif était de trouver un juste milieu entre les modes entraînement et course pour arriver au faîte de ma forme en novembre. Je suis satisfait de la façon dont les choses se sont déroulées. » La graduation Membre du groupe développement de l’équipe nationale depuis 2016, Simon a appris en avril qu’il graduait dans le groupe Coupe du monde. Il est le plus jeune des cinq skieurs qui font partie de ce club sélect pour les épreuves techniques de slalom et de slalom géant. Cette promotion le soulage un peu du fardeau financier que lui, ses parents et ses commanditaires – PWC notamment – doivent assumer pour lui permettre de poursuivre son rêve, mais la contribution en espèces sonnantes qu’il doit fournir à l’équipe nationale reste importante. « Grâce à ce soutien, j’arrive presque à couvrir mes frais. Ce serait impossible autrement », avance le jeune skieur. « Le métier de coureur est un job à temps plein, avec seulement un petit mois de congé entre la fin de la saison et le début des entraînements physiques d’été et de ski sur les glaciers. Même les plus grands athlètes doivent mettre un nombre incalculable d’heures pour atteindre leur plein potentiel. Il faut avoir la passion. » Ceci dit, le skieur ne veut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et envisage de s’inscrire dans une université américaine en ingénierie ou en finance. Il pourrait alors courir pour l’équipe canadienne et sur le circuit NCAA. Beijing 2022 Simon partagera son hiver 2018-19 entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Il vise entre autres un titre sur le circuit Noram et de bons résultats en Coupe d’Europe ainsi qu’en Coupe du Monde. Son point de mire ? Les Jeux olympiques de Beijing, en 2022. « Les JO, c’est l’objectif ultime, même si les Coupes du monde sont parfois plus importantes dans mon sport, parce qu’elles récompensent les résultats sur une saison complète », explique-t-il. Même s’il vient tout juste de franchir la vingtaine, Simon pense déjà à rembourser ce qu’il a reçu pour se rendre jusqu’à l’équipe nationale. Il se souvient de l’impact qu’a eu Erik Guay sur sa détermination à embrasser la carrière de skieur. « Erik venait nous parler au Club de ski de Mont-Tremblant et je buvais ses paroles. Il a eu une influence déterminante sur moi et j’aimerais aussi pouvoir inspirer les jeunes coureurs du club, leur démontrer que tout est possible quand on a la passion. J’ai très hâte de venir faire mon tour à la montagne cet hiver. »

Goal:

THE WORLD CUP

© Roger Witney

Simon, qui a fait ses classes au Club de ski de Mont-Tremblant, rentre tout juste d’un stage sur neige d’un mois en Nouvelle-Zélande. Il a entre autres participé à quelques épreuves du circuit néozélandais avec d’autres coureurs d’équipes nationales, notamment européennes.

Simon Fournier

By Alain Bisson

If the stars align as expected, Simon Fournier will come up against the planet’s best slalom skiers at his first participation in an alpine skiing World Cup event in Levi, Finland, in mid-November. “It will be the achievement of a boyhood dream, after all the years of training and races,” the 21-year-old athlete confides during an interview with Tremblant Express. Simon, who took his classes at the Club de ski de Mont-Tremblant, has just finished a month-long snow training period in New Zealand. He has – among other things – participated in several events on the New Zealand circuit with other racers from national teams, notably European. According to the skier, that period made good on its promise and put him on the right path to start some good skiing in the 2018-2019 season. “The objective was to find a happy medium between training and racing modes so as to arrive at peak form in November. I’m satisfied with the way things turned out.” Graduation A member of the national team’s development group since 2016, Simon learned in April that he was graduating into the World Cup group. He is the youngest of the five skiers who make up this select club for the technical slalom and giant slalom events. The promotion somewhat lifts the financial burden that he, his parents and sponsors – notable PWC – have assumed to allow him to pursue his dream, but the hard cash contribution he must provide to the national team remains significant. “Thanks to this support, I almost manage to cover my costs. Otherwise it wouldn’t

be possible,” says the young skier. “Being a racer is a full-time job, with just one short month of vacation between the end of the season and the beginning of summer physical training and glacier skiing. Even the top athletes have to put in innumerable hours to achieve their full potential. You have to be fueled by a real passion.” That said, the skier doesn’t want to put all his eggs in one basket and contemplates registering at an American university in engineering or finance. Then he could race for the Canadian team and on the NCAA circuit. Beijing 2022 Simon will split his 2018-19 winter between Europe and North America. His targets include a title on the Noram circuit and good results in the European Cup and World Cup. His eventual goal? The 2022 Beijing Olympics. “The Olympic Games are the ultimate objective, even though the World Cups are sometimes more important in my sport, because they reward results over a full season,” he explains. Even though he has just entered his twenties, Simon already thinks about repaying what he has received to get to the national team. He remembers the impact that Erik Guay had on his determination to take on skiing as a career. “Erik came to speak to us at the Club de ski de Mont-Tremblant and I absolutely drank in his words. He had a conclusive influence on me and I would like to be able, as well, to inspire the young racers in the club…to show them that everything is possible when you have passion. I’m really eager to take my turn at the mountain this winter.”


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

© Mike Adrian / XTERRA

Carnet de bord / Logbook

XTERRA : le triathlon des bois

TROQUER KONA POUR MAUI La vie nous réserve parfois de drôles de surprises. Au moment de commencer à écrire ces chroniques, je me préparais pour le saint Graal du triathlon et ne visais rien de moins qu’un podium aux Championnats du monde Ironman de Kona, à Hawaï. Si vous avez lu mes articles, vous savez qu’une blessure m’a contrainte à revoir mes projets. C’est tout de même ironique qu’en participant à d’autres compétitions d’envergure, je me retrouve qualifiée pour le Championnat du monde Xterra qui a lieu le 28 octobre, à Maui, à Hawaï.

© Jesse Peters / XTERRA

Suite à la Traversée du lac Tremblant, j'ai recommencé à avoir du plaisir en pratiquant le triathlon en pleine nature. À vélo et à la course, je suis allée dans les bois plutôt que sur la route. Le but au départ était simplement de combattre l'inertie. Sur le vélo de montagne, j’ai adoré me faufiler entre roches et racines ou encore passer dans des flaques de boue. J’ai fait de gros efforts et j’ai eu beaucoup de bonheur en découvrant des pistes formidables. Enfin, j’ai réalisé qu’il y avait un moyen de transformer cet engouement en défi. J’allais terminer ma saison avec des courses de la série Xterra.

En bref, l’Xterra, c’est le triathlon des bois. On enchaine trois épreuves sur des distances sensiblement équivalentes au triathlon classique, avec 1,5 km de natation en eau libre, 30 km de VTT et 10 km de course en sentiers. La portion vélo se fait à vélo de montagne et les parcours présentent un niveau de difficulté technique qui rend l'effort captivant. Les courses Xterra sont brutales et l’événement le plus illustre de la série est le Championnat du monde. Samedi dernier, je me trouvais donc sur la ligne de départ du Championnat Pan américain Xterra, au Utah. C'était ma seule et dernière chance de me qualifier pour le Championnat du monde Xterra. Je me suis battue de toutes mes forces dans cette course en altitude. À la ligne d’arrivée, sable entre les dents, j’étais heureuse d’avoir décroché la 4e place dans un champ d’athlètes relevé. Je vous annonce donc, pour finir, que j’aurais ma place sur la ligne de départ du Championnat du Monde Xterra, à Maui, le 28 octobre. Je suis ravie et j’ai vraiment hâte de partager avec vous le dénouement de cette nouvelle aventure.


© Jesse Peters / XTERRA

Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

XTERRA: The triathlon of the woods

SWITCHING KONA FOR MAUI Sometimes life has surprises in store for us. When I started writing these columns, I was preparing for the Holy Grail of triathlon and I aimed for nothing less than being on the podium at the Ironman World Championships in Kona, Hawaii. If you’ve read my articles, you know that an injury forced me to revise my projects. It’s ironic, however, that in participating in other high-level competitions, I find I’ve qualified for the XTERRA World Championships on October 28 in Maui, Hawaii.

© Jesse Peters / XTERRA

Following the Traversée du lac Tremblant long-distance swim, I started enjoying again practising triathlon in natural surroundings. For both biking and running, I went into the woods rather than out on the road. The initial goal was simply to battle inertia. On a mountain bike, I absolutely loved weaving my way between rocks and roots and through mud puddles. I worked hard and really enjoyed discovering fantastic trails. In the end, I realized that there was a way to transform this infatuation into a challenge. I was going to wind up my season with races in the XTERRA series.

Briefly, XTERRA is the triathlon of the woods. It puts together three events over distances more or less equal to those of the classic triathlon, with a 1.5- km swim in open water, a 30-km bike ride, and 10 km of trail running. The cycling portion is done on a mountain bike and the courses offer a level of technical difficulty that makes the effort captivating. The XTERRA races are brutal and the best-known event of the series is the World Championship. Last Saturday, I found myself at the starting line of the XTERRA Pan American Championship, in Utah. It was my one and only chance to qualify for the XTERRA World Championship. I went all out in that high-altitude race. At the finish line, sand between my teeth, I was happy to have taken 4th place in a top-level field of athletes. I hereby announce, therefore, that I will be on the starting line at the XTERRA World Championships in Maui on October 28. I’m thrilled, and I’m really looking forward to sharing with you the outcome of this new adventure.

Chronique / Column Tisseyre

par / by Magali

Triathlète professionnelle, Magali cumule plus de 21 podiums dont 17 premières places dans les courses 70.3 et Ironman. / A professional triathlete, Magali has achieved more than 21 podiums including 17 first places in the 70.3 and Ironman races.

23


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Sports Ironman Kona

MIKAËL RÉALISERA LE RÊVE DE SON FRÈRE JORDAN Par Guillaume Vincent

Victime d’un accident de vélo mortel à 27 ans, Jordan répétait couramment à son frère qu’un jour, ils participeraient tous les deux au Championnat du monde Ironman, à Kona. Le 13 octobre, Mikaël Charbonneau-Lemaire sera sur la grande île d’Hawaï pour prendre part à la 40e édition de ce championnat devenu légendaire. Il y sera seul, mais il enfourchera le vélo de son frère Jordan. Son histoire, que le jury a reçue comme un exemple de courage et de persévérance, lui a valu de remporter le concours « Sur la route vers Kona », organisé par Subaru Canada à la grandeur du pays. Mikaël fut choisi parmi plus de 2 000 participants. « L’équipe de Subaru Canada est incroyable, fait valoir Mikaël. Il existe beaucoup de façons de faire de la publicité, mais je considère celle-ci comme étant très respectable, car elle permet à des gens de réaliser un rêve et c’est merveilleux. Ma seule difficulté est d’accepter d’avoir gagné, il y avait beaucoup de gens qui le méritaient aussi », soutient-il. « Kona représente un grand défi, poursuit Mikaël. Mais aucune montagne n’est trop grande pour être gravie. C’est un rêve que mon frère avait. Je vais en profiter pour cerner le calibre des athlètes de ma catégorie, car je voudrais pouvoir me qualifier un jour et y mériter ma place, comme l’aurait voulu Jordan. » Deux frères, une passion Malgré la différence d’âge, depuis leur plus tendre enfance, Jordan et son ainé Mikaël s’adonnent ensemble à tous les sports. Ils vivent alors au lac Labelle. « Ils étaient comme des jumeaux, confie leur mère, Sylvie Charbonneau. Mikaël trainait son frère partout avec lui. » Initiés au triathlon en tant que bénévoles lors de la première édition du 70.3 MontTremblant, en 2012, Mikaël et son frère Jordan sont piqués au vif. Dès lors, ils se sont entrainés et ont participé à de nombreux 70.3. Leur père, Réjean Lemaire, est de l’aventure.

Jordan et Mikaël

L’ultime partage Quelques mois après le terrible accident, survenu le 16 juillet 2017 sur le chemin Duplessis, à la hauteur du stationnement P3, Sylvie et Réjean firent réparer le vélo de Jordan – dont l’intégrité était restée intacte – et l’offrirent à Mikaël. « Il nous a dit que c’était le plus beau cadeau qu’on pouvait lui faire, souligne sa mère Sylvie avec émotion. Il participe à toutes ses courses avec. » « Je ne considère pas cela comme un hommage, précise Mikaël, et je ne cherche absolument pas à attirer l’attention. Je considère simplement que Jordan me prête son vélo, jusqu’au jour où on se retrouvera. Pour moi, c’est une façon de continuer de partager quelque chose avec mon frère », confie-t-il. Le vélo blanc Une marche familiale à la mémoire de Jordan eut lieu le 16 juillet dernier. Jacinthe Lemieux, amie de la famille, avait fait peindre un vélo en blanc afin de l’accrocher sur le lieu de l’accident. Cette démarche symbolique, plus connue sous le nom de vélo fantôme, vise à sensibiliser les cyclistes et les automobilistes aux risques d’accidents de la route. Le lendemain, la Ville de Mont-Tremblant avait fait retirer le vélo. « Des malheurs, il en arrive tous les jours, affirme Mikaël. Des frères perdent leur frère et des mères perdent leur fils. L’objectif n’est pas d’attirer la sympathie. Par contre, si la Ville de Mont-Tremblant acceptait de rendre hommage à mon frère en laissant le vélo blanc sur le lieu de son accident, je trouverais ça grandiose et ça me comblerait énormément. » Sylvie Charbonneau entreprend actuellement des démarches auprès de la ville pour que le vélo blanc soit installé de façon permanente.

© Courtoisie

24


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

25

Participating at Kona

MIKAËL WILL LIVE HIS BROTHER JORDAN’S DREAM Jordan was always telling his brother Mikaël that one day, they’d participate together in the Ironman World Championships in Kona, Hawaii. But Jordan died in a cycling accident at the age of 27. So on October 13 of this year, Mikaël Charbonneau-Lemaire will be on the big island of Hawaii to participate in the legendary 40th championship event. He’ll be alone, but riding his brother Jordan’s bike. His story, which the jury saw as an example of courage and perseverance, won him the cross-Canada Subaru “Road to Kona” contest. Mikaël was chosen from among more than 2,000 participants. “The Subaru Canada team is incredible,” says Mikaël. “There are lots of ways to advertise, but I consider this one to be very respectable and respectful, because it allows people to achieve a dream, which is marvellous. My only problem is in accepting that I’ve won; there are many other people who deserve it, as well. “Kona is a huge challenge,” Mikaël continues. “But no mountain is too high to climb. This is a dream my brother had. I’m going to use this opportunity to determine the calibre of the athletes in my category, because I’d like to be able to qualify one day and deserve my spot, as Jordan would have wanted.” Two brothers, one passion In spite of their age difference, starting when they were little boys, Jordan and his big brother Mikaël immersed themselves in all the sports. At the time, they lived at lac Labelle. “They were like twins,” their mother Sylvie Charbonneau confides. “Mikaël dragged his brother with him everywhere.” Initiated into triathlon as volunteers for the first 70.3 Mont-Tremblant, in 2012, Mikaël and his brother Jordan really caught the bug. From that time, they trained hard and they participated in many 70.3 events. Their father, Réjean Lemaire, is in on the adventure.

The final sharing A few months after the terrible accident, which happened on July 16, 2017, on chemin Duplessis near the P3 parking area, Sylvie and Réjean had Jordan’s bicycle repaired – the frame was still intact – and offered it to Mikaël. “He told us it was the best gift anyone could give him,” says his mother Sylvie, obviously moved. “He participates in all the races riding it.” “I don’t consider it to be a homage,” Mikaël explains, “and I absolutely don’t want to attract attention. I simply consider that Jordan is lending me his bike. For me, it’s a way to keep sharing something with my brother,” he confides. The white bike A family walk in memory of Jordan was held on July 16. Jacinthe, a family friend, had a bike painted white to place it where the accident happened. This symbolic step, better known under the name “Ghost bike”, aims to sensitize cyclists and car drivers to the risk of road accidents. The following day, the Ville de Mont-Tremblant had the bike removed. “Bad things happen every day,” says Mikaël. “Brothers lose their brother and mothers lose their son. The goal is not to attract sympathy. On the other hand, if the Ville de Mont-Tremblant agreed to pay tribute to my bother by leaving the white bicycle where the accident occurred, I would consider that a fine thing to do and it would bring me a great deal of comfort.” Sylvie Charbonneau is currently approaching the Ville with a view to having the white bike installed permanently.

© Courtoisie

By Guillaume Vincent


Triathlon

KONA, AU BOUT D’UN LONG CHEMIN Nous voilà au mois d’octobre. Si j’ai pensé aux mille petites choses et si j’ai bien cerné tous les écueils potentiels, je devrais me trouver à Kona, sur l’île d’Hawaï. L’année 2018 marque le 40e anniversaire des Championnats du monde d’Ironman, et j’y serai pour partager certaines tribulations. Il s’agit de ma 14e présence aux championnats sur la grande île (Ironman à cinq reprises et Ultraman à neuf reprises). En préparation de l’Ironman cette année, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire en pensant aux éditions précédentes. J’ai couru mon premier Ironman à Kona en 1994, bien avant l’arrivée des médias sociaux, de la machine commerciale bien huilée des championnats mondiaux, et des tatouages du logo Ironman au mollet. À cette époque, il n’existait qu’un petit nombre de courses Ironman dans le monde. Toutes sortes de personnages se retrouvaient à la ligne de départ. Nous avions l’impression de tous nous connaître, peut-être personnellement, sinon de réputation. En très peu de temps, ce qui ne devait être qu’un groupe d’accros à l’endorphine en quête de défis est devenu cette multinationale que nous connaissons désormais sous le nom d’Ironman. D’hier à aujourd’hui Je me suis qualifié pour la première fois à Kona au guidon d’un vélo de route Schwinn six vitesses en aluminium. Mon équipement de course comprenait un casque de styromousse recouvert de tissu, des pédales « automatiques » de première génération (fixations de ski alpin), et une pompe à main rattachée au cadre du vélo. En 1994, Gatorade était le commanditaire de l’Ironman de Kona et lançait à ce moment le tout premier gel énergétique dans le monde de la nutrition sportive : le Gator Lode. Je ne pouvais simplement pas m’imaginer mettre un aliment du nom de Gator Lode dans ma bouche. Tout porte à croire que je n’y connaissais rien: les ventes de gels énergétiques à l’échelle mondiale parlent d’elles-mêmes aujourd’hui. Bienvenue à Kona Atterrir à Hawaï du côté de Kona et voir le panorama n’est pas tout à fait paradisiaque, comme on pourrait se l’imaginer. Le désert de lave qui recouvre la côte est noir, terne et ressemble davantage à un paysage lunaire. On a l’impression d’entrer dans une fournaise ardente à mesure qu’on descend l’escalier de l’avion. Bienvenue à Kona. Le vent, la chaleur et la compétition de haut niveau font de cette course un événement unique et le théâtre de nombreuses sources de distraction pendant la semaine de la course. Après tout, c’est le grand spectacle. La majeure partie du temps, j’évite le site de l’événement. Je compte malgré tout me rendre au quai à sept heures, chaque matin de la semaine précédant la course. Certaines personnalités du triathlon y sont pour relater des expériences vécues. Bref, si j’ai bien pensé à ces mille petites choses et si j’ai bien cerné tous les écueils potentiels, je me rendrai impatiemment vers le quai le matin du jour J. Que les jeux commencent.

© TREX

activités d'automne / autumn fun

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

27

It’s October. And if I have done a thousand little things right and managed to mitigate any bad luck, I should be sitting in Kona, Hawaii. This year, 2018, marks the 40th anniversary of the Ironman Triathlon World Championships and I am in Kona to share in some pain. This is my 14th world championship on the Big Island (five times Ironman; nine times Ultraman) and in preparing for this year’s Ironman I can’t help but look back and smile. My first Kona Ironman was in 1994, long before social media, the WTC marketing machine, and M dot calf tattoos. Back then, there were but a handful of Ironman races world-wide; all sorts of characters posted up to any one of those start lines. We seemed to know each other, if not personally then certainly by reputation. What had started out with a bunch of endorphin junkies looking for a challenge morphed rapidly into this global enterprise we now know as Ironman. Then and now I first qualified for Kona on a $550 aluminum Schwinn, six-speed, road bicycle. My race kit included a cloth-covered Styrofoam helmet, first generation “clipless” pedals (downhill ski bindings), and a hand pump mounted on the frame. At the 94 Kona Ironman, Gatorade was the title sponsor and launched the first of its kind in sport nutrition: a sports gel branded as “Gator Lode”. I couldn’t imagine putting anything called Gator Lode into my mouth. Just goes to show what I knew; today’s global successes in sport gels speak for themselves.

Stretching Lycra Arriving by air to the Kona side of the Big Island is not exactly the paradise-like setting one might expect. The lava desert that spans the coast of the island is black, bleak and looks more like a moonscape. Descending the aircraft stairs is like walking into a blast furnace. Welcome to Kona. The wind, the heat, and the high calibre competition are what make this race so special. There are countless distractions during race week in Kona – it is the big show, after all. For the most part, I will take a pass on hanging around the venue during race week. I am, though, looking forward to showing up at the Pier at 7 a.m. during race week. A who’s who in triathlon will be hanging around the Pier, telling stories and managing pent up, nervous excitement. There was a time when everyone raced in Speedos, but not so much anymore. There isn’t any room to hide “overwhelming excitement” in a Speedo, if you get my drift. And if I have done all of those little things right and mitigated any bad luck, I’ll be excited once again to head over to the Pier in my Speedo, ready to stretch the lycra. Let the games begin.

Chronique / Column O'Keeffe

par / by Tony

Champion du monde IRONMAN 70.3 par groupe d'âge. Détenteur du record mondial Ultraman H50-59 / IRONMAN 70.3 Age Group World Champion. Ultraman world record holder M50-59

© TREX

THE LONG ROAD TO KONA


28

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Forme physique / Fitness Entraînement présaison pour les sports d'hiver

Pre-season training for winter sports

IS CYCLING ENOUGH?

SUFFIT-IL DE PÉDALER ?

I am often asked, “If I cycle this autumn, will I be ready for ski season?” The short answer: no.

On me pose souvent la question suivante : « Si je fais du vélo cet automne, est-ce que je serai prêt pour la saison de ski ? » La réponse est toute simple : « non ».

Let’s look at the general muscle actions of downhill sports – alpine and telemark skiing, snowboarding. These sports have their differences, but also have something in common. Research has demonstrated that eccentric strength is crucial for skiing and downhill sports. Cycling builds concentric strength, and while both concentric and eccentric strength is needed for a successful winter season on the slopes, eccentric strength is key.

Examinons l’effort musculaire global dans les sports de descente – ski alpin, télémark, planche à neige. Malgré leurs différences, ces sports ont également quelque chose en commun. Des études ont démontré que la force excentrique est importante dans la pratique du ski et des sports de descente. Le cyclisme développe la force concentrique et, bien qu’une force à la fois concentrique et excentrique soit nécessaire pour avoir une bonne saison sur les pentes, la force excentrique est essentielle. Développer la force positive et la force négative Il faut considérer la force concentrique comme une force ‘positive’. C'est la force qui est utilisée pour se relever d'une position accroupie ou pour gravir une pente abrupte. La force excentrique est la force ‘négative’, utilisée pour s’accroupir et descendre une pente raide. La force excentrique absorbe l'énergie, et les sports de descente exigent principalement une force excentrique. Une force excentrique est requise pour générer une force de résistance lorsque l’on dévale une pente, d’où la nécessité d’un entraînement musculaire en présaison. La musculation : essentielle ! Incorporez quelques exercices de musculation à votre programme d’entraînement de présaison, comme des flexions et des fentes avant. Pour développer une force excentrique, je suggère un entraînement par intervalles, soit des séquences d’exercices qui incluent des sauts en flexion (ou accroupi) et/ou des sauts sur boîtes avec atterrissage dans une position accroupie. Ajoutez des planches avant et latérales pour aider à développer la force du centre (tronc). L’entraînement anaérobie : important ! De plus, bien que le cyclisme renforce les muscles des jambes, il s’agit avant tout d’une activité aérobie. Les sports de descente sont de type hautement anaérobie par nature, ce qui signifie que les efforts exigés excèdent l’apport en oxygène, et c’est la raison pour laquelle il est important d’élever son seuil anaérobie avant la saison. Pour améliorer votre capacité anaérobie, effectuez des exercices qui nécessitent de brèves périodes d'efforts, tels que des pas rapides entre deux cônes ou sauter pardessus un obstacle, d’un côté à l’autre. Commencez par des intervalles de 20 secondes, répétez quatre à six fois, et augmentez jusqu’à une minute (en prenant le temps, soit le même nombre de secondes, entre chaque série pour récupérer). Cela aidera également à développer la stabilité latérale impliquée dans les sports de descente. Alors, oui, absolument, continuez à faire du vélo jusqu’à ce que les chasse-neige arrivent, mais vous devez aussi vous entraîner de manière plus spécifique si vous voulez être fin prêt pour vos sports de descente cet hiver.

and lunges. To build eccentric strength, I suggest intervals that include squat jumps and/or box jumps, landing in a squat position when jumping off the box. Add some forward and side planks to help build the necessary core strength. Anaerobic training is important Additionally, while cycling can build good leg strength, it is primarily an aerobic activity. Downhill sports are highly anaerobic in nature, meaning the demand of the effort exceeds the supply of oxygen, and that is why building your anaerobic base in the pre-season is important.

Positive and negative strength building Think of concentric strength as ‘positive’ strength. This is the strength you use to stand up from a squat, or hike up a steep hill. Eccentric strength is ‘negative’ strength. You use eccentric strength to lower yourself into a squat, and hike down a steep hill. Eccentric strength absorbs force, and downhill sports primarily demand eccentric strength.

To build anaerobic capacity, perform exercises that require short bursts of effort, such as quick side shuffle steps between two cones or jumping over an obstacle side to side. Begin with 20-second intervals repeated four to six times, building up to a minute (with the same time between sets for recovery). This will also help build the lateral stability components involved in downhill sports.

To produce a braking force when you descend a hill, you need eccentric strength that strength training in the pre-season can provide.

So, by all means, keep cycling until the snow plows arrive, but you need to supplement this with more specific training to be ready for your downhill sports this coming winter.

Strength training is key Add some strength training to your pre-season program, such as squats

Chronique / Column par / by Robert Roy Kinésiologue, entraineur / Kinesiologist, coach



30

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Nutrition

OPTIMISER LA RÉCUPÉRATION APRÈS UN ENTRAINEMENT DE CROSSFIT Le CrossFit est un entrainement bien particulier, relativement court, mais très intense. Les adeptes de la région en raffolent pour son expérience motivante, où le dépassement et le gain en force et en puissance sont inévitables ! L’aspect nutritionnel vient aussi jouer un rôle dans le progrès au fil des séances, surtout si on vise à y aller plusieurs fois par semaine. Une question demeure très fréquente : quoi manger après un WOD (Work out of the day) pour bien récupérer ? Les nutriments clés Les protéines ont la côte. Pourquoi ? Car ce nutriment joue un rôle clé dans la réparation des fibres musculaires qui ont été fort sollicitées durant la séance. En termes de quantité, on vise habituellement un 15-25g (0,3g/kg de poids corporel) immédiatement après l’entrainement. De plus, il est suggéré d’en consommer régulièrement au fil de la journée, environ aux 4 heures, afin que nos muscles soient constamment approvisionnés en acides aminés. Sur une journée complète, on vise donc à répartir nos apports totalisant 80-150g (>1,6g/kg de poids corporel). *Voir tableau ci-contre. Pour optimiser l’absorption des protéines, il est aussi important d’inclure une source de glucides au même moment (fruits, légumes, céréales, légumineuses, etc.). En refaisant le plein de ce type de carburant, qui a été utilisé durant la séance, on aidera à maximiser le processus anabolique relié à la récupération. Et pour compléter le trio, on s’hydrate

adéquatement tout au long de la journée afin que les nutriments puissent bien voyager et que l’on puisse éliminer les déchets produits par l’organisme. Le type de protéines Les études démontrent que les protéines d’origine animale, en particulier la protéine de petit lait « whey en anglais », sont plus efficaces sur le plan de la rapidité d’absorption. Voilà pourquoi beaucoup de suppléments pour sportifs contiennent cet ingrédient. Cependant, les protéines végétales (soya, pois, chanvre, etc.) restent tout de même valables, il faudra cependant augmenter légèrement les rations quotidiennes pour bénéficier d’un effet similaire. Aliment ou supplément ? L’industrie des suppléments pour sportifs est féroce dans cet univers, avec des promesses miraculeuses, et malheureusement trop souvent trompeuses. Le mot d’ordre : soyez vigilants et renseignez-vous adéquatement avant de vous en procurer. Je suggère fortement de privilégier les vrais aliments, en collation post-entrainement comme aux repas, car ceux-ci vous apporteront bien plus qu’un seul nutriment ! Notez que les vitamines, minéraux et antioxydants naturellement présents dans les aliments sont tout aussi importants pour le processus de récupération, et étant également bénéfiques pour la santé en général. Bon WOD !

Teneur moyenne en protéines de quelques aliments Aliments Viande et poisson

Portion

Protéines (g)

100 g (3 onces)

21-27

Crevettes

20 moyennes

21

Pétoncles

7 grosses

17

100ml (3 blancs)

10

Blancs d’œufs

1 gros

6

Yogourt grec, nature

Œuf entier

175 ml (¾ tasse)

18

Fromage cottage et ricotta

125 ml (½ tasse)

15

Fromage ferme

50 g (1½ once)

13

Yogourt nature

175 ml (¾ tasse)

9

Lait et boisson de soya

250 ml (1 tasse)

7-9

Tofu ferme

150 g (1/3 bloc)

25

Tempeh

120g (1/2 paquet)

23

Fèves de soya edamame, vapeur

125 ml (½ tasse)

12

Lentilles et légumineuses

125 ml (½ tasse)

8

Noix

60 ml (¼ tasse)

8

Beurre d’arachide et graines de chanvre Graines (chia, tournesol, sésame)

30 ml (2 c. à table)

7

30ml (20g)

4


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

OPTIMIZE RECOVERY AFTER A CROSSFIT SESSION

Karl Britten, entraineur-chef et propriétaire du CrossFit Mont-Tremblant nous partage un de ses repas post-entrainement favori : rôti de bœuf, pain crouté, fromage ferme, œuf à la coque, poivron frais, champignons sautés et cornichons maison, trempette raifort-mayo, pain aux bananes maison, et un grand verre d’eau !

CrossFit is a specialized training method: relatively short, but super intense. Locals from the region love their motivating experience, in which going beyond their own expectations and building strength are the inevitable result.

Que pensez-vous de son choix ?

The nutritional side of things also plays a role in achieving progress, particularly for those who go several times a week. There is one recurring question: what to eat after a WOD (Workout of the Day) to achieve good recovery?

© Courtoisie

Karl Britten, head coach and owner of CrossFit Mont-Tremblant shares one of his favourite after-training meals: roast beef, crusty bread, hard cheese, boiled egg, raw sweet pepper, fried mushrooms and homemade pickles, mayonnaise-horseradish dip, homemade banana bread, and a big glass of water! What do you think of his choice?

Average amount of protein in some foods Food Meat and fish

Portion

Protein (g)

100 g (3 ounces)

21-27

Shrimp

20 medium

21

Scallops

7 large

17

Egg whites

100 ml (3 whites)

10

Whole egg

1large

6

Greek yogourt, plain

175 ml (¾ cup)

18

Cottage cheese and ricotta

125 ml (½ cup)

15

Hard cheese

50 g (1½ ounce)

13

Regular yogourt

175 ml (¾ cup)

9

Soy milk and drink

250 ml (1 cup)

7-9

Firm tofu

150 g (1/3 block)

25

Tempeh

120g (1/2 package)

23

Edamame soy beans, steamed

125 ml (½ cup)

12

Lentils and legumes

125 ml (½ cup)

8

Nuts

60 ml (¼ cup)

8

Peanut butter and hemp seeds

30 ml (2 Tbsp)

7

Seeds (chia, sunflower, sesame)

30ml (20 g)

4

The key nutrients Proteins are first and foremost. Why? Because this nutrient plays a key role for repairing muscle fibres that have been heavily impacted by the session. In terms of quantity, you can usually aim for 15 – 25 g (0.3 g/kg of body weight) immediately after the training session. In addition, it’s a good idea to consume some regularly over the day, about every four hours, so that your muscles are always supplied with amino acids. Over a full day, aim to spread an intake totalling 80 – 150 g (>1.6 g/kg of body weight). *See chart at left. To optimize absorption of the proteins, it’s also important to include a source of carbohydrates at the same time (fruits, vegetables, legumes, etc.) By filling up with this kind of fuel, which was used during the session, you help maximize the anabolic process related to recovery. And to complete

the trio, aim for adequate hydration all day long so that the nutrients can travel within your body and you can eliminate the waste your organism produces. The type of protein Studies show that proteins from animal source, particularly “whey”, are the most efficient in terms of speed of absorption. This is why many sports nutrition supplements contain this ingredient. However, vegetable proteins (soy, peas, hemp, etc.) are also valuable; you do, however, have to slightly increase your daily rations to obtain a similar effect. Food or supplement? The sports nutrition supplements industry is fiercely competitive, with promises of miracles that are unfortunately too often misleading. A word to the wise: be vigilant and inform yourself adequately before buying them. I strongly suggest you emphasize real food, for post-training snacks as well as for meals, because these will provide you with more than just one nutrient! Note that the vitamins, minerals and antioxidants naturally present in food are equally important for recovery, and are just as beneficial for your health in general. Enjoy your WOD!

Chronique / Column Lavigne, Dt.P.

par / by Ariane

Olympienne 2014 et nutritionniste du sport chez Vivaï et à la clinique Mouvement Optimal de Mont-Tremblant / 2014 Olympian and sports nutritionist with Vivaï and Mont-Tremblant’s Mouvement Optimal clinic

31


Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Ski alpin / Alpine Skiing

AUGMENTER VOTRE STABILITÉ EN SKI Par Frédérik Lépine

Dans une planification d’exercices spécifiques afin de se préparer physiquement pour la prochaine saison de ski, un des aspects que nous souhaitons tous améliorer est la stabilité du tronc. Il y a deux principales raisons qui motivent cet intérêt; pour prévenir les blessures au dos et pour atteindre un meilleur contrôle dans des situations exigeantes. Néanmoins, je vous invite à préciser votre approche en considérant certains aspects particuliers au ski alpin.

1

Premièrement, l’élément technique clé est de pouvoir bien ressentir la qualité d’appui du ski extérieur. Pour y parvenir, le skieur doit discipliner ses membres supérieurs ainsi que son tronc afin de diriger ses skis avec ses jambes sans quoi il perdra son équilibre. De plus, le ski alpin est un sport d’impulsion suivi d’une réception. C’est-à-dire que les virages enchaînés produisent un rythme et de l’énergie. Par exemple, lorsque le ski « carve », il accumule de la force et agira comme un trampoline. Le rebond permettra au skieur de changer de direction et pour maintenir un contrôle de sa trajectoire entre ses courbes, il devra impliquer les muscles du tronc. Voici trois exercices fonctionnels à ajouter pour améliorer la stabilité des muscles du tronc, dont les objectifs seront de renforcer les muscles des abdominaux et des fessiers. En conclusion, prenez le temps de revoir votre planification afin d’intégrer ces types d’exercices. Ils vous permettront d’augmenter votre sensibilité à bien contracter les muscles des obliques et des fessiers afin de demeurer stable peu importe la situation. Frédérik Lépine est Kinésiologue accrédité de la FKQ , formateur niveau 4 de l'AMSC et cofondateur de Ski en Forme - In shape to ski.

INCREASING YOUR STABILITY WHEN SKIING

2

By Frédérik Lépine

When planning specific exercises to prepare physically for the coming ski season, one of the aspects we all hope to improve is trunk (or core) stability. There are two major reasons for this: to prevent back injuries, and to achieve better control in demanding situations. I invite you to make your approach more specific by considering some distinctive aspects of alpine skiing. First, the key technical element is to really feel the quality of the support of the outside ski. To achieve this, the skier must control their upper limbs and trunk in order to direct the skis with their legs, otherwise they would lose their balance. In addition, alpine skiing is a sport of impulsion followed by reception. In other words, linked turns provide a rhythm and energy. For example, when the ski is carving, it accumulates force and acts like a trampoline. The rebound allows the skier to change direction, and to maintain control of their trajectory between turns, they have to involve the muscles of the trunk. Here are three functional exercises to add to improve the stability of the trunk muscles, whose objectives will be to strengthen the abdominal and gluteal muscles. In conclusion, take the time to review your planning to integrate these kinds of exercises. They increase your sensitivity to doing a good job of contracting your oblique muscles and your glutes so as to remain stable in any situation. Frédérik Lépine is a Kinesiologist accredited by the FKQ , CSIA Level 4 Coach and cofounder of Ski en Forme - In shape to ski.

3


Exercice d’anti-rotation

Se positionner un genou au sol et l’autre à 90 degrés. Pendant l’extension des bras à l’aide d’un élastique, le but sera de stabiliser le bassin afin d’éviter toute forme de torsion et de maintenir le tronc dans un axe vertical. La précision de l’exercice se résume à prendre conscience de l’implication des muscles obliques qui permettent de maintenir le corps droit et de contracter les fessiers pour immobiliser le bassin. (3 séries x 10 répétitions de chaque côté)

Anti-rotation exercises

Position yourself with one knee on the ground and the other at 90 degrees. During extension of the arms using an elastic, the goal would be to stabilize the pelvis in order to avoid any kind of torsion and to maintain the trunk in a vertical axis. The precision of the exercise lies in being aware of the engagement of the oblique muscles which allow you to keep your body straight and to contract your glutes to immobilize your pelvis. (Three series of 10 repetitions on each side.)

Élévations latérales des hanches

Se mettre de côté sur le coude et le genou. Élevez lentement les hanches et descendez latéralement tout en maintenant la jambe relevée. Le but sera encore une fois de solliciter les obliques dans une grande amplitude pour simuler l’angulation et de recruter les petits et moyens fessiers qui seront utiles pour la stabilité rotationnelle du bassin. (3 séries x 10 répétitions de chaque côté)

Lateral hip lifts

Place yourself on your side on your elbow and knee. Slowly lift your hips and lower them laterally while keeping the leg lifted. The goal, again, would be to engage the obliques in a large range to simulate angulation and to recruit the large and small glutes which will be useful for rotational stability of the pelvis. (Three series of 10 repetitions on each side.)

Ramper à 4 pattes

Soulevez les genoux de quelques centimètres et maintenez le dos dans une position neutre à l’aide d’un rouleau situé dans le creux lombaire. Le défi est de ramper avec précision sans échapper le rouleau. Vous devriez ajuster votre démarche et votre posture afin de ne pas tordre le tronc. (3 séries de 20 pas)

© Courtoisie

Crawl on your hands and knees

Lift your knees a few centimetres and keep your back in a neutral position with the help of a roller placed in the lumbar curve. The challenge is to crawl with precision without losing the roller. You should adjust your approach and your posture so as not to twist your trunk. (Three series of 20 “steps”.)


34

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Finance

LE PROCESSUS D'INVESTISSEMENT PAR LE GESTIONNAIRE Le mois dernier, je vous ai présenté la gestion de portefeuille privé. Pour faire suite à cette chronique, je poursuivrai avec des questions vous permettant de valider le style de gestion offert par un/ou votre gestionnaire de portefeuille. Il est primordial, pour vous, de bien comprendre le style de gestion que vous retrouverez dans votre portefeuille afin de vous assurer que celui-ci corresponde à vos besoins et surtout, à votre tolérance au risque. Objectifs globaux du mandat : • À quel type d’investisseur s’adresse le mandat ? À un investisseur conservateur, modéré ou dynamique ? • Quel est l’objectif de rendement du mandat ? Est-ce produire un rendement supérieur à l’indice X ou plutôt une gestion du risque efficace pour participer à une certaine croissance avec moins de volatilité que l’indice ? • Comment est structuré le mandat ? Quels sont les points nécessitant une révision ? Gestion de portefeuille : • Comment la sélection des titres est-elle déterminée ? Quel type d’analyse est utilisé ? Est-ce l’analyse technique, quantitative, fondamentale ? • De combien de titres et de secteurs le mandat est-il composé ? • Lors de la mise en place du mandat, va-t-il y avoir un achat de l’ensemble des titres dès le départ ou un achat progressif selon les marchés ? • Comment est ajusté le mandat ? Est-ce selon l’évolution des paramètres quantitatifs, techniques ou fondamentaux ? D’autres critères sont-ils utilisés ? • À quel profil de risque le mandat va-t-il convenir ? Comme vous pouvez constater, il y a beaucoup de points à clarifier avec le gestionnaire de portefeuille privé avant de l’autoriser à gérer votre portefeuille. Cette liste de questions n’est pas exhaustive. Toutefois, elle peut vous servir de point de repère pour entamer une discussion avec le gestionnaire. Si vous comprenez bien son style de gestion, vous pourrez anticiper sa façon d’agir dans les différents types de marchés que nous pouvons retrouver dans une année. Vous supporterez mieux les fluctuations et vous pourrez ainsi mieux dormir. Je vous invite à communiquer avec votre gestionnaire de portefeuille pour connaître son style de gestion. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter, il me fera plaisir de vous aider.

THE PROCESS OF INVESTING VIA AN INVESTMENT MANAGER Last month, I talked to you about private portfolio management. To follow up on that column, I’ll continue with questions that will allow you to check out the management style provided by a/your portfolio manager. It is critically important that you fully understand the management style you’ll have in your portfolio in order to ensure that it corresponds with what you need and above all, with your risk tolerance. Overall objectives • What type of investor does this management style target? A conservative, moderate or active investor? • What is the return objective of the investment mandate? Is it to produce a return higher than Index X, or rather effective risk management so as to participate in some growth with less volatility than the Index? • How is the investment mandate structured? What are the points where a revision would be required? Portfolio management • How is the selection of holdings determined? What kind of analysis is used? Is the analysis technical, quantitative, fundamental?

• When the mandate is put into place, will all holdings be purchased immediately, or will it be a progressive purchase according to the markets? • How is the mandate adjusted? Is it in accordance with the evolution of quantitative, technical or fundamental parameters? Are other criteria used? • What risk profile will this mandate suit? As you can see, a number of points require clarification with the private portfolio manager prior to your authorizing them to manage your portfolio. This is not an exhaustive list of questions. However, it can serve as a reference point to launch a discussion with the manager. If you have a good understanding of their management style, you can anticipate their way of doing things in the various types of markets we can have over a year. You will be better prepared to withstand the fluctuations and will be able to sleep better. I invite you to communicate with your portfolio manager to learn about their management style. If you have questions, don’t hesitate to contact me. I’ll be pleased to help you.

• Of how many holdings and sectors is the mandate composed?

par / by Francis

Chronique / Column Couillard, CIM, FCSI

Gestionnaire de portefeuille et conseiller en Patrimoine/ Portfolio Manager & Wealth Advisor

franciscouillard.com


Tremblant Express

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Immobilier / Real estate

FAIRE UN ACHAT IMMOBILIER À MONT-TREMBLANT – QUELQUES CONSEILS. La décision est prise ! Vous désirez faire l’acquisition d’une maison secondaire à MontTremblant. Voici des conseils qui feront de ce processus une aventure plaisante. CONSEIL #1 - DÉFINIR VOS BESOINS Vos besoins, c’est : vos exigences personnelles + votre usage projeté + votre budget. Et… un « deal » ce n’est pas un besoin. D’ailleurs, ce sujet requerra une chronique complète. Exigences personnelles Vous exigez une construction neuve de 5 chambres au pied des pentes sur le bord du lac avec un spa et un garage le tout pour 200 000 $ ? Soyez réalistes et prenez le temps de définir votre propriété secondaire idéale. Sachez différencier les critères qui vous sont indispensables de ceux qui sont optionnels. Assurez-vous que cette description soit partagée par tous les membres de la famille, surtout votre conjoint en fait, car les enfants… ils choisiront quand ils payeront, non ? N’oubliez pas de penser à long terme, au moins 5-10 ans, car vendre et acheter de l’immobilier

c’est assez couteux. (Nous y reviendrons dans une future chronique intitulée « Connaître les coûts et les étapes d’acquisition »). Usage projeté Vous désirez la tranquillité ou faire du « Airbnb » ? Avez-vous besoin de revenus pendant que vous passez l’hiver en Floride ? Vous utiliserez la propriété surtout les weekends, la retraite, l’hiver, l’été ou les deux ? Bien définir votre usage projeté vous assurera de vous retrouver au bon endroit, où votre usage sera notamment légal. Budget La question qui tue. Vous désirez investir combien dans ce projet à Mont-Tremblant ? Votre courtier a besoin de cette information pour bien faire son travail. Si vous n’êtes pas à l’aise de lui dévoiler cette information, changez de courtier ! Vous n’avez pas encore trouvé votre allié. Prochain conseil : « Trouver un bon courtier, un allié pour VOUS représenter ». À lire dans la prochaine édition !

BUYING REAL ESTATE IN MONT-TREMBLANT: SOME TIPS You’ve made the decision! You want to buy a second residence in Mont-Tremblant. Here are a few tips that will help make the experience a pleasant one. TIP #1 – DEFINE YOUR NEEDS Your needs are: your personal requirements + your anticipated use + your budget. And…a deal is not a need. Besides, that subject will require its own full column. Personal requirements You require a newly built, five-bedroom property at the base of the slopes on the lakefront with a hot tub and garage for $200,000? Be realistic, and take the time to define your ideal secondary property. Learn to differentiate the things you absolutely require from those that are optional. Make sure the description is shared by all family members, particularly your spouse, because the children…well, they get to choose when they pay for it, right?

column entitled “Knowing the costs and steps of acquisition”.) Projected use Do you want peace and quiet or to offer “Airbnb”? Do you need revenue while you spend the winter in Florida? Will you be using the property mainly on weekends, for retirement, winters, summers or both? Carefully defining your anticipated use will ensure that you find yourself in the right place, and in particular, that your use of the property is legal. Budget The big question. How much do you want to invest in your Mont-Tremblant project? Your real estate agent needs this information to do their work properly. If you’re not comfortable telling the agent this information, change agents! You haven’t yet found your ally. Next tip: “Finding a good agent, an ally who represents YOU.” Read it in the next issue!

Don’t forget to think long-term, at least five to 10 years, because selling and buying real estate is fairly costly. (We’ll get back to that in a future

Chronique / Column Janson

par / by Pascale

Courtier immobilier agréé / Certified real estate broker

lesversants.com






Tremblant Express

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Maisons solaires / Solar homes iLAND

UN RÊVE D’ENFANT QUI POURRAIT CHANGER LE MONDE

© Courtoisie

40

Par Fredrick D'Anterny

Première entreprise en Amérique du Nord à proposer des maisons solaires usinées, iLAND voit grand, très grand et c’est à Val-David qu’elle a décidé d’installer son usine, qui est aussi son siège social et un centre de formation pour les architectes et les futurs concessionnaires. Tour d’horizon. iLAND – i pour intelligence, LAND pour espace de vie Architecte de formation et détenteur de maîtrises en ingénierie de l’environnement et en administration des affaires, Dan Oppizzi a construit les premières maisons solaires en Suisse, il y a 30 ans. « À 8 ans, j’avais cette idée encore vague, mais bien ancrée en moi que ma vie se ferait grâce au solaire », confie Dan Oppizzi, président de iLAND. À l’âge de 15 ans, M. Oppizzi commence à travailler dans la construction. Il fondera iLAND en 2008 et y investira ses 30 années d’expérience et ses 15 brevets, tous reliés à l’innovation en matière d’énergie solaire. « C’est ici au Québec que j’ai découvert la construction de la maison usinée en bois. J’ai alors trouvé le moyen d’intégrer toutes mes connaissances et mon expérience en architecture solaire dans un seul et unique produit, la maison iLAND », précise M. Oppizzi. « Pour ma part, déclare François Provost, vice-président de iLAND et spécialiste en marketing, ma rencontre avec Dan a été l’élément déclencheur. Je suis littéralement tombé en amour avec la possibilité de changer le monde – ne serait-ce qu’avec une maison solaire à la fois ! » Des maisons santé, intelligentes et payantes Entièrement construites en usine, les maisons iLAND sont livrées finies et fonctionnelles. Installées et prêtes à recevoir leurs occupants en moins de cinq jours, ces maisons sont réalisées avec des matériaux locaux et écologiques, dénués de produits chimiques. Elles utilisent des systèmes intelligents et des technologies intégrées permettant de contrôler à distance l’éclairage, le chauffage et même, en option, la surveillance. En outre, l’aspect modulaire permet à l’acheteur d’obtenir la maison qu’il veut, de l’agrandir à souhait ou bien, par exemple, lorsque les enfants s’en vont, de revendre les modules qui ne lui sont plus nécessaires. Un concept unique et payant.

« Nos maisons, ajoute M. Provost avec enthousiasme, sont certifiées CSA, ce qui signifie que chaque étape est sévèrement contrôlée et vérifiée. Avec nos toits pouvant supporter neuf pieds de neige, nos designs très modernes aux formes épurées dotées de belles fenestrations, nos murs en 2X8 certifiés R40 et nos planchers parfaitement isolés, nos maisons sont bâties pour que rien ne bouge durant le transport et l’installation. Un test d’infiltrométrie est de plus réalisé une fois la maison installée. » « L’avenir sera solaire ou ne sera pas » – Dan Oppizzi « Nous devons changer de paradigme, assure M. Oppizzi. Nos maisons solaires sont livrées autosuffisantes, ce qui signifie que la maison produit l’énergie nécessaire pour compenser sa consommation et qu’à la fin de l’année, Hydro-Québec crédite le propriétaire qui se trouve à payer zéro dollar en électricité. Au train où vont les choses et considérant que nos maisons sont de qualité, écologiques et au même prix que les demeures conventionnelles, opter pour le solaire devient plus que jamais une question de bon sens. » Précisons que le design des maisons est soigneusement adapté au terrain afin de maximiser le rendement solaire. M. Oppizzi ajoute par ailleurs que iLAND a recours à la technologie des cellules photovoltaïques au CIGS, faites d’un mélange de cuivre, de gallium, d'indium et de sélénium. Cette technologie présente l'un des meilleurs coefficients d'absorption, même en terrain ombragé. Ces cellules sont en outre dépourvues de toxicité pour l'environnement et la santé. Des perspectives ensolleillées pour iLAND Avec un carnet de commandes bien garni et une maison autonome à 100 % en option, iLAND a déjà accordé plusieurs concessions en France, en Suisse, en Espagne et en Afrique. À partir du jeudi 25 octobre, une maison démo sera présentée au public, lors d’un 5 à 7, au 1645, Rte 117, à Val-David. Ilandsolaire.com


iLAND

A CHILD’S DREAM THAT COULD CHANGE THE WORLD

© Courtoisie

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

By Fredrick D'Anterny

iLAND is the first company in North America to offer prefabricated solar homes. The company thinks big – very big – and has decided to establish its factory, headquarters and training centre for architects and future dealers in Val-David. Let’s have a look. iLAND – i is for intelligence, LAND is for living space…. An architect by training and the holder of twin master’s degrees in environmental engineering and in business administration, Dan Oppizzi built the first solar homes in Switzerland 30 years ago. “At the age of eight, I already had this idea, still vague, but fairly well-anchored in my head, that I would make my life and my living with solar energy,” says Dan Oppizzi, president of iLAND. At the age of 15, Mr. Oppizzi started working in construction. He founded iLAND in 2008, investing in it his 30 years of experience and his 15 patents – all related to innovation in solar energy. “It was here in Québec that I discovered the construction of a prefabricated house made of wood. At that point I found the way to integrate all my knowledge and experience in solar architecture into one unique product, the iLAND house,” Mr. Oppizzi adds. “As for me,” says François Provost, vice-president of iLAND and marketing specialist, “my meeting with Dan was the catalyst. I quite literally fell in love with the possibility of changing the world – be it only one solar house at a time!” Intelligent, healthy and profitable houses Fully factory-built, the iLAND homes are delivered finished and functional. Installed and ready to receive their occupants in less than five days, the houses are made from local, ecological materials, free of any chemical products. They use intelligent systems, and integrated technologies allow for distance control of lighting, heating and even, as an option, surveillance. In addition, the modular aspect means that the purchaser can obtain the house he or she wants, enlarge it when desired or, for example, when the children leave

the nest, resell the modules that are no longer needed. It’s a unique, profitable concept. “Our houses,” Mr. Provosts adds enthusiastically, “are CSA certified, which means that every stage is strictly controlled and carefully checked. With our roofs which can withstand nine feet of snow, our sleek, modern designs with their big windows, our R40-certified 2X8 walls and our perfectly insulated floors, our houses are built so that nothing moves during transportation and installation. An air tightness test is also done after the house has been installed.” “The future is solar or there won’t be a future” – Dan Oppizzi “We have to change the paradigm,” Mr. Oppizzi declares. “Our solar homes are delivered selfsufficient, which means that the house produces the energy needed to compensate for its energy use and that at the end of the year, HydroQuébec credits the owner, who ends up paying nothing for electricity. At the rate things are going and considering that our houses are high-quality, ecological and priced the same as conventional homes, opting for solar becomes, more than ever, a matter of common sense.” It should also be noted that the design of the houses is carefully adapted to the terrain to maximize solar efficiency. Mr. Oppizzi mentions, as well, that iLAND uses CIGS photovoltaic cells, made from a mix of copper, gallium, indium and selenium. This technology provides one of the best absorption coefficients, even on shady terrain. The cells are also without health-related or environmental toxicity. Sunny skies ahead for iLAND With a well-filled order book and a 100 percent house as an option, iLAND has already been awarded several franchises in France, Switzerland, Spain and Africa. Starting on Thursday, October 25, a model home will be available for public viewing at a “5 a 7”, at 1645 Rte. 117 in Val-David. Ilandsolaire.com


Tremblant Express

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Tendances / Trend Quick look at on-trend Coup d’œil sur les tendances

DÉCO EN 2019 Par Francine Loubert

À quoi ressembleront les meubles, les luminaires et les tissus l’année prochaine ? Le gris aura-t-il toujours la cote ? Voici un aperçu de ce que nous réserve l’industrie du design en 2019. Si la tendance se maintient… Plusieurs tendances observées ces dernières années se poursuivent, en incorporant parfois certaines variantes. C’est le cas du papier peint qui continue d’égayer nos murs avec parcimonie, mais dont les motifs ont évolué. Bien que les formes géométriques soient toujours omniprésentes, les fleurs gagnent du terrain. On les retrouve notamment sous forme de murales composées d’une image unique ou d’une impression d’une œuvre qui se déploient en un seul panneau. Côté ameublement, on observe encore des meubles épurés d’inspiration scandinave que l’on réchauffe par des tissus arborant couleurs, motifs ou textures, dont le tricot et le tweed. Quant au gris qui colore nos murs depuis quelques années, il évolue vers des nuances plus chaleureuses comme le taupe. On l’agence encore au blanc, dont l’attrait ne se dément pas, même si le vert forêt, le marine et le noir s’invitent à petites doses. À l’inverse, le bois se fait pâle, tant pour les meubles et les armoires de cuisine que pour les planchers. Ces derniers se poursuivent par ailleurs jusque dans la cuisine, ce qui permet d’éviter la segmentation des espaces dans les intérieurs à aires ouvertes. Vive l’éclectisme ! On aime toujours mélanger les styles et créer des contrastes. C’est ainsi qu’un tapis surdimensionné d’aspect usé aux tons éclatés vient égayer un décor neutre et épuré.

Ou qu’une robinetterie noire a aussi bien sa place dans une cuisine blanche, qu’un meuble-lavabo d’aspect antique peint dans une salle de bain aux lignes modernes. Les plus audacieux pourront même opter pour une toilette noire ou un lavabo vert forêt ! Comme bien des tendances issues d’Europe, les appareils sanitaires de couleur commencent à se pointer le nez de ce côté-ci de l’Atlantique. Certains designers comme Marie-Pier Désormeaux de la boutique Natur meubles & design à Mont-Tremblant aiment beaucoup faire appel aux mélanges et travailler avec des tendances durables. Bienvenue aux finis mats La cuisine est l’un des endroits où le fini mat fait une entrée remarquée. Les armoires au fini laqué lustré cèdent leur place aux finis ultra-mats. Même phénomène du côté des électroménagers, de la robinetterie et de la quincaillerie qui adoptent également des textures mates. On observe ainsi des réfrigérateurs et cuisinières noirs mats ou en étain, même si le blanc fait un retour! Il en va ainsi des hottes, lavabos et luminaires dorés, cuivrés ou en laiton dont le fini est mat ou brossé. Les lampes suspendues deviennent par ailleurs des éléments décoratifs de premier plan dans cette pièce centrale de la maison. Quand le passé refait surface On se souviendra également de 2019 comme de l’année qui a marqué le retour en force du terrazzo. Ce matériau qui recouvre les planchers de plusieurs hôpitaux, écoles et institutions gouvernementales réapparaît sous forme de céramique et d’accessoires déco. On l’aime particulièrement dans la cuisine, où il occupe une place de choix au sol, au mur ou sur le comptoir. Une autre preuve que les tendances d’hier deviennent souvent celles de demain !

DECORATION FOR 2019 By Francine Loubert

What do furniture, lighting and fabrics look like for next year? Is grey still tops? Here’s a glimpse of what the design industry has in store for us in 2019. If the trend continues… Several trends observed in recent years continue, but sometimes with variations. That’s the case with wallpaper, which continues to brighten our walls in small amounts, but whose designs have evolved. While geometric forms are still everywhere, flowers are gaining ground. They are found, in particular, as murals featuring one single image or the impression of a work that is represented in a single panel. Turning to furniture, we still see refined, Scandinavian-inspired furniture warmed through the use of fabrics featuring colour, pattern or texture, including knits and tweeds. As far as grey – which has coloured our walls for the past several years – is concerned, it is evolving towards warmer iterations such as taupe. It is still used with white, which remains popular even though forest green, navy blue and black show up in small quantities. On the other hand, wood is pale, for furniture and kitchen cupboards as well as floors. These latter continue into the kitchen, preventing segmentation of spaces in open-concept areas. Long life to eclecticism! It is still popular to mix styles and create contrasts. For example, an oversized, worn, brightly coloured carpet brightens up a neutral, spare décor. Or antiquelooking plumbing fixtures find a place in a white kitchen, and a painted vanity looks wonderful in a modern, clean-lined

bathroom. The most daring could even opt for a black toilet or a forest green sink! As with many of the trends coming from Europe, coloured plumbing appliances are starting to be seen on this side of the Atlantic. Some designers, such as MariePier Désormeaux of the Natur meubles & design store in Mont-Tremblant, like to mix things up and work with sustainable trends. Welcom to matte finishes The kitchen is one of the places where a matte finish is making a dramatic entrance. Cupboards with shiny lacquered finishes are giving way to ultra-matte finishes. Same thing with electrical appliances, faucets and hardware, all of which are also showing up in matte textures. You’ll see black matte or pewter refrigerators and stoves, even though white is make a return appearance. Same thing with extractor hoods, sinks and lighting fixtures that are gold, copper or brass-coloured with a matte or brushed finish. Hanging lamps are becoming important decorative elements in this room, which is so central to the home. A return of the past We shall also remember 2019 as the year that marked the big return of terrazzo. The material, which covers the floors of many hospitals, schools and government institutions, is reappearing in ceramics and decorating accessories. It looks particularly handsome in the kitchen, where it takes place of honour on floor, walls or counter. Another case where yesterday’s trend become tomorrow’s hot item!

© Courtoisie

42



44

Tremblant Express

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Habitation

PROJET IMMOBILIER RÉSIDENTIEL PINACLE Par Fredrick D'Anterny

Être au pinacle, c’est se trouver au sommet. C’est bénéficier d’une vue d’ensemble et vivre littéralement avec les aigles ou, comme dans l’antiquité, avec les dieux. C’est ce que nous propose un couple d’entrepreneurs, Sylvain Farand et France Villeneuve, du Groupe Sylvain Farand. Partenaires dans la vie comme dans les affaires, forts de leurs 30 années d’expérience avec des projets immobiliers réalisés à Vaudreuil, Dorion, Saint-Lazare et sur l’île Perreault, ils présentent cet automne un concept de prestige avec à la clé de nombreux avantages pour les futurs résidents. Du soleil a toute heure du jour « Situé entre la piste multifonctionnelle et le trou numéro 1 du Golf le Géant, notre projet s’adresse aux gens actifs, aux amoureux de la nature, aux professionnels ainsi qu’aux familles », déclare madame Villeneuve. « Pinacle accueillera à terme 62 résidences de prestiges jumelées et unifamiliales dotées de trois étages. Le soleil sera au rendezvous, car nos plans prévoient de grandes fenêtres placées aux quatre points cardinaux. » On le sait, Mont-Tremblant est un véritable écrin de nature. Aussi est-il essentiel de pouvoir le vivre et le respirer au maximum. Sensibles à ce besoin fondamental, les concepteurs de Pinacle proposent quatre modèles disposant chacun de deux terrasses : une située au rez-de-jardin et une autre au rez-de-chaussée. Une troisième terrasse pourra, en option, couronner le toit de la maison. Ainsi, que vous vouliez installer un spa, une cuisine extérieure, un espace lounge ou un foyer

d’ambiance pour l’hiver ou pour les fraîches soirées d’été, le projet Pinacle assure une belle flexibilité aux futurs propriétaires. Ils auront également l’opportunité de personnaliser leur configuration intérieure. Vestiaire sportif, bureau de travail, salle de jeu pour les enfants ou salle de projection pour les amateurs de cinéma, créer son propre espace de vie est un plaisir qui, ajouté aux autres avantages, vaut le détour ! La tendance est aux larges pièces, aux lignes claires. Pinacle propose à cet effet des intérieurs à aires ouvertes sur trois étages articulés autour d’un escalier à limon central. Le tout est construit avec des matériaux nobles respectueux de l’environnement, un design rustique et raffiné digne de l’esprit de Tremblant, tout en incluant une panoplie d’avantages réservés aux futurs propriétaires. Au cœur de tout À distance de marche de la montagne et du village piétonnier, Pinacle est au cœur de ce qui compte à Tremblant. Que vous soyez amateurs de tours de traîneaux à chevaux l’hiver ou bien golfeurs, randonneurs ou adeptes de natation, les habitants seront détenteurs d’une carte privilège leur donnant accès à un abonnement au prestigieux club les Montagnards, des rabais dans certains magasins et à une piscine privée semi-olympique, disponible à l’été 2019. Un projet à visiter « Les premiers résidents, ajoute madame Villeneuve, emménageront dès le mois de décembre. Cet automne, nous inaugurerons notre projet en grand. » Situées sur l’Allée du Géant à Mont-Tremblant, des unités modèles attendent déjà les visiteurs, du jeudi au dimanche, de 12 h à 17 h, et sur rendez-vous.

PINACLE RESIDENTIAL REAL ESTATE PROJECT By Fredrick D'Anterny

Being at the pinnacle means finding oneself at the summit. It’s enjoying a view of the whole and literally living with the eagles or, as in days of antiquity, with the gods. That’s what we’re being offered by a couple of entrepreneurs, Sylvain Farand and France Villeneuve, of Groupe Sylvain Farand. Partners in both life and business, with 30 years of experience in real estate projects in Vaudreuil, Dorion, Saint-Lazare and on l’île Perreault, this fall they present a prestige concept that includes multiple advantages for future residents. All-day sunshine “Located between the multifunctional trail and Le Géant golf course’s hole #1, our project is planned for active people, for those who love nature, for professionals and for families,” says Madame Villeneuve. “When completed, Pinacle will have 62 prestige, three-storey, detached and semi-detached residences. There’ll be lots of light, because our plans include large windows placed at the four points of the compass.” We all know that Mont-Tremblant is a virtual jewel box of nature, and that it’s essential to be able to live and breathe to the max. Aware of this fundamental need, the Pinacle designers have created four models with two terraces each: one located on the garden level and the other on the main floor level. A third terrace could, as an option, crown the roof of the house. So whether you want to install a hot tub, an outdoor kitchen, a lounge space or an outdoor fireplace for winter or the cool evenings of summer, the Pinacle project provides excellent flexibility to future owners. They will also have the opportunity to personalize their interior configuration. Sports dressing room, office, children’s playroom or projection room for cinemaphiles, creating one’s own lifestyle space is a pleasure which, when added to the other advantages, is worth the trip! The trend is to large rooms with clean lines. Pinacle offers, in this regard, interiors featuring open space over three floors centred on a staircase having a central stringer. Everything is built of “noble” materials, which are respectful of the environment, in a refined, rustic design worthy of the Tremblant spirit, while including a panoply of advantages for future owners. Central to everything Walking distance from the mountain and its pedestrian village, Pinacle is at the heart of everything that matters at Tremblant. Whether they like sleigh rides in winter or are golfers, hikers or swimmers, the residents will each have a card providing them with membership to the prestigious Montagnards Club, discounts in some stores and a private semi-Olympic pool, available in summer 2019.

© Courtoisie

A project worth visiting “The first residents,” Mme Villeneuve adds, “will move in this December. This fall, we’ll be doing a big project launch.” Located on Allée du Géant in Mont-Tremblant, model units are already awaiting visitors, from Thursday till Sunday, from noon till 5 p.m. and by appointment.



Tremblant Express

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Peinture / Paint Choosing the Comment choisir

LE BON FINI DE PEINTURE ? Par François Fournier Gérant couvre-plancher, peinture et plomberie - Rona Forget

En fonction du design, du rendement, de l’utilisation, de la couleur et de la surface à peindre. La première chose à prendre en considération lorsqu’on choisit le fini d’une peinture est le rendement attendu du produit sur la surface à peindre. Un fini peut nous sembler visuellement plus attrayant qu’un autre, mais il ne faut jamais compromettre le rendement de la peinture. C’est pourquoi, pour certaines surfaces, nous recommandons d’utiliser des finis particuliers. Dans le cas où la surface à peindre doit être fréquemment lavée et frottée (ex : moulures, cadrages, chambres d’enfants, salle de jeux, etc.), il est préférable d’utiliser des produits spécialisés au fini un peu plus lustré, comme les finis velours, perle et semi-lustré qui facilitent l’entretien et résistent mieux aux taches. Le rendement du produit est important pour optimiser l’entretien et la longévité.

RIGHT PAINT FINISH By François Fournier Manager, flooring paints and plumbing fixtures - Rona Forget

Choose your paint finish in terms of design, performance, use, colour and surface to be painted. The first thing to consider when choosing a paint finish is the expected performance of the product on the surface to be painted. One finish can appear more attractive to us than another, but it’s important never to compromise on the paint’s performance. This is why, for some surfaces, we recommend using particular finishes. When the surface to be painted will be washed and rubbed frequently (e.g. mouldings, children’s rooms, playrooms, etc.), it’s preferable to use specialized products having a slightly glossier finish, such as velvet, pearl and semi-gloss finishes which facilitate maintenance and are more resistant to dirt marks. The product performance is important in order to optimize maintenance and durability.

covering that will resist surface mildew. In this case, we recommend specialized paints such as the eggshell finish paint for kitchens and bathrooms, which make maintenance easier. To highlight certain architectural elements (e.g., woodwork and trim, mouldings, panelling and wainscoting) and bring out surface details, a pearl or semi-gloss finish is called for. On the other hand, if the goal is to conceal or disguise these elements, opt for the same finish and colour as is used for the walls. For ceilings, a matte ceiling finish is most appropriate, because it diffuses the light rather than projecting it and disguises imperfections. If the ceiling will be washed frequently, we recommend a matte finish in a high-end formula. Questions? Don’t hesitate to ask for advice from our specialists. They can guide you in choosing the best product for your project.

Rooms that are exposed to more humidity (e.g., bathrooms, laundry rooms, kitchens) require a

Les pièces de la maison soumises à plus d’humidité (ex. : salle de bain, salle de lavage, cuisine) requièrent un revêtement qui résistera aux moisissures en surface. Dans ce cas, nous recommandons des peintures spécialisées telle la peinture pour cuisine et salle de bains au fini coquille d’œuf qui procure une facilité d’entretien. Pour mettre en valeur certains éléments architecturaux (ex. : boiseries, moulures, cadrages, caissons, etc.) et rehausser les détails des surfaces, un fini perle ou semi-lustré est de mise. Toutefois, si l’objectif est de dissimuler les cadrages et les moulures, optez pour le même fini et la même couleur que ce qui est appliqué sur les murs. Pour les plafonds, le fini mat pour plafonds est le plus approprié, car il diffuse la lumière plutôt que de la projeter et dissimule les imperfections. Dans le cas où le plafond serait soumis aux lavages fréquents, nous recommandons d’utiliser le fini mat d’une formule haut de gamme. Des questions ? N’hésitez pas à demander conseil à nos spécialistes, ceux-ci sauront vous guider vers le meilleur produit pour votre projet.

© Courtoisie

46



Tremblant Express

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Planchers de bois / Wood floors

PLANCHERS DE BOIS : CARACTÉRISTIQUES ET TENDANCES Par Francine Loubert

Avec notre désir de se créer un chez-soi douillet et chaleureux, les planchers de bois ont toujours la cote. Mais faire un choix parmi les nombreuses essences de bois, textures, couleurs et finitions disponibles n’est pas une mince affaire ! Petit tour d’horizon pour s’y retrouver. Bois franc ou d’ingénierie ? Si l’aspect du plancher et son coût orientent souvent notre choix, sa composition est tout aussi importante. Deux options s’offrent à nous : les planchers de bois franc (ou bois massif) et ceux en bois d’ingénierie. Alors que le premier est fait de bois sur toute son épaisseur, le second se compose d’une couche de bois franc en surface superposée à plusieurs couches de contreplaqué. Cette différence de composition leur confère des propriétés distinctes. Le bois franc est notamment reconnu pour sa durabilité, alors qu’il peut être poncé et remis à neuf plusieurs fois. Quant au bois d’ingénierie, qui peut également être sablé selon son épaisseur, il a l’avantage de s’adapter aux variations d’humidité. Il peut donc être installé sur tous les étages incluant le sous-sol et sur tous les types de sous-planchers. Quelle essence choisir ? Avant de sélectionner une essence, il faut savoir que certaines sont plus résistantes que d’autres. Il importe donc de faire un choix en fonction de la pièce où le plancher sera installé et de nos habitudes de vie. C’est pourquoi les bois durs comme le hickory, l’érable, le chêne, le frêne et le merisier conviennent bien aux endroits très passants. L’aspect recherché influence également l’essence à privilégier. Certains bois ont un grain plus apparent, dont le chêne et le frêne, ce qui a l’avantage de dissimuler plus facilement l’usure du temps. À l’inverse, l’érable, le cerisier, le merisier et le pin – qui trouve toujours preneur auprès de ceux qui recherchent un aspect rustique – offrent moins de contrastes. Parmi les autres essences populaires, on retrouve notamment l’érable, le noyer (blanchi), le hickory et le chêne qui fait un retour remarqué.

© Courtoisie de Nicole Brault Design

Couleurs et finis Conséquence de notre intérêt marqué pour les matières naturelles et du style plus contemporain des maisons, les tons clairs sont

en vogue. D’autant plus qu’ils requièrent moins d’entretien, alors que les imperfections y sont moins apparentes. Il en va de même des finis mats qui dissimulent les égratignures et se marient bien aux textures. On aime notamment les planchers finis à l’huile qui rehausse l’aspect naturel du bois. On apprécie leur aspect brut et rustique ainsi que le caractère qu’ils dégagent. C’est pourquoi les finis brossés et antiques ont également la cote. En d’autres mots : on recherche la beauté, l’authenticité et la facilité ! Autres caractéristiques à prendre en considération La largeur des lames débute à 2 ¼ et peut aller jusqu’à 8 pouces dans le cas du bois d’ingénierie, tandis que leur longueur est souvent aléatoire. Or, plus elles sont larges et longues, plus l’effet obtenu est grandiose ! L’entreprise CRAFT Artisan Wood Floors qui fabrique des planchers de bois d’ingénierie faits à la main offre des lames plus larges et dont les longueurs peuvent aller jusqu’à 10 pieds. « Ils offrent en plus des essences de bois et des textures qu’on ne voit pas partout » indique Nicole Brault, designer à Mont-Tremblant et unique détaillante dans les Laurentides de ces produits hauts de gamme, parmi lesquels on retrouve du pin recyclé centenaire. D’autres fabricants proposent des planchers de bois sur mesure permettant notamment d’insérer des motifs uniques. Puisque les entreprises rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour se démarquer, les seules limites sont celles de notre imagination… et de notre budget !


WOOD FLOORS: CHARACTERISTICS AND TRENDS

© Courtoisie de Nicole Brault Design

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

By Francine Loubert

Because we want to create a cozy, welcoming home, wood floors are always popular. But choosing from among all the types, textures and colours of woods and finishes available can be quite a challenge. Here’s a brief look at what’s available and how to choose. Solid or engineered wood? While the look of the floor and its cost often influence our choice, its composition is equally important. There are two main options to choose from: hardwood floors, or floors of engineered wood. The first are made of fullthickness wood, whereas the second are made from wood on the surface, bonded to and layered over several thicknesses of plywood. The difference in composition gives them different properties. Hardwood is known for its durability; it can be sanded and refinished several times. Engineered wood, on the other hand, can also be sanded depending on the thickness of the top layer, and has the advantage of adapting to variations in humidity. It can be installed on all floors including the basement, and on all types of sub-flooring. The kind of wood to choose Before choosing a type of wood, it’s important to know that some are stronger and tougher than others. As a result, it’s a good idea to make your choice bearing in mind the function of the room where the floor will be installed, and your way of life. Hard woods such as hickory, maple, oak, ash and yellow birch hold up well in high-traffic areas. The look wanted also influences the type of wood to choose. Some woods, including oak and ash, have a more pronounced grain, making it easier to hide wear over time. At the other end of the spectrum, maple, cherry, yellow birch and pine – which are very popular

with those who want a rustic look – provide less contrast. Popular kinds of wood include maple, walnut (bleached), hickory, and oak, which is making a marked comeback. Colours and finishes Thanks to our current interest in natural materials and a more contemporary style of house, light colours are in style…particularly in that they require less maintenance and their imperfections are less noticeable. The same applies to matte finishes, which hide scratches and go well with textures. Oilfinished floors – a finish that heightens the natural appearance of the wood – are currently sought after. Their raw, rustic look and the character they display is popular. For the same reason, brushed and antique finishes are on trend. In other words, purchasers are looking for beauty, authenticity, and ease of maintenance. Other aspects to consider The width of the planks starts at 2 ¼” and can go up to eight inches for engineered wood, whereas their length can be random. The larger and longer the planks, the grander the look. CRAFT Artisan Wood Floors, which manufactures handmade engineered-wood floors, offers wider planks that can be up to 10 feet long. “They also offer types of wood and textures that we don’t see a lot elsewhere,” says Nicole Brault, Mont-Tremblant designer and the only retailer in the Laurentians offering these high-end products, among which you’ll find hundred-year-old recycled pine. Other manufacturers offer custom-designed floors in which, for example, unique designs can be inserted. Because the companies use creativity and ingeniousness to distinguish themselves from each other, the only limits are your imagination…and your budget!


Tremblant Express

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Santé & vitalité / Healthy Lifestyle

UNE MAISON EN SANTÉ POUR UNE FAMILLE EN SANTÉ ! Pour plusieurs personnes, le mot « santé » se résume à une alimentation équilibrée, une pensée positive et de l’exercice. Mais en réalité, pour une santé globale, il est important de tenir compte également de votre environnement. L’environnement sur lequel vous avez le plus d’influence est celui de votre demeure qui peut avoir un impact considérable sur la santé de votre famille. Ne pas porter attention à son milieu de vie peut entrainer des effets négatifs. La qualité de l’air, les matériaux de construction, les champs électromagnétiques font partie des nombreux éléments à prendre en considération pour assurer un milieu de vie sain pour vous et votre famille. Débutons par l’air que l’on respire Pour une maison saine, il est primordial d'aérer et de ventiler suffisamment. Vous pouvez ouvrir la porte ou la fenêtre une ou deux fois par jour pendant une demi-heure. Si vous habitez en ville où la pollution et le smog peuvent vous affecter; utilisez des filtres à haute efficacité pour bloquer les particules d’air et ajoutez des plantes intérieures. Selon de nouvelles recherches, certaines plantes comme la crassule argentée, la plante-araignée et le bromélia filtrent efficacement les composés organiques volatils.

La lumière artificielle et votre sommeil Il a été démontré que les émissions de lumière bleue en provenance des écrans perturbent le cerveau et retardent le début du sommeil réparateur. Essayez d’éteindre vos appareils au moins 30 minutes avant d’aller au lit pour donner à vos yeux une pause, et à votre cerveau le temps de décompresser naturellement. Optez pour des produits nettoyants écologiques. Sachez que dans bien des cas, de l’eau avec du vinaigre et quelques gouttes d’huiles essentielles suffisent à garder votre maison propre. Et finalement, évitez les encombrements dans les pièces, garde-robes, tiroirs et autres espaces de votre maison. On dit qu’un environnement épuré procure une paix intérieure. En plus, le fait d’avoir des espaces plus épurés passe par une consommation plus modérée, un autre plus pour notre environnement ! Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez myhealthyhome.com À votre santé,

Jessica et Bruno

HEALTHY HOME, HEALTHY FAMILY! For many people, the word "health" comes down to a balanced diet, positive thinking and exercise. But in reality, to attain optimal health, it is important to consider your environment as well. The environment that you have the most control over is your home and it can have a significant impact on your family's health. There could be negative effects from not paying attention to one's environment. Air quality, building materials and electromagnetic fields are among the many things to consider to ensure a healthy living environment for you and your family. The air we breathe For a healthy home, it is essential to have sufficient ventilation. You can open the door or windows once or twice a day for half an hour. If you live in the city or even in town, you can potentially be affected by pollution and outdoor smog. Use high-efficiency filters to block airborne particles, and add indoor plants. According to new research, some plants – such as silver crassula, spider plant and bromeliads – effectively filter volatile organic compounds in the air.

Artificial light and your sleep It has been shown that blue light emissions from screens disrupt the brain and delay the onset of restorative sleep. Try turning off your devices at least 30 minutes before going to bed to give your eyes a break and your brain the time it needs to decompress naturally. Opt for environmentally friendly cleaning products. In many cases, water with vinegar and a few drops of essential oils will be enough to keep your home clean. And finally, avoid clutter in rooms, closets, drawers and other spaces in your home. A clean, cleared environment supports inner peace. In addition, having more clear space requires more moderate consumption, another plus for our environment! For more information on this topic, see www. myhealthyhome.com À votre santé,

Jessica et Bruno

Chronique / Column Humphries & Bruno Saint-Hilaire

par / by Jessica

Consultants en optimisation de la santé / Healthy Lifestyle consultants

enerj.ca



Tremblant Express

UNE PRÉSENTATION DE / PRESENTED BY

CAHIER HABITATION / SPECIAL LIVING SECTION | OCT. / NOV. 2018

Pouce vert / Green thumb

ENTRETIEN DU JARDIN EN AUTOMNE L’une des meilleures choses à faire et un grand service à vous rendre, à vous-même ainsi qu’à votre jardin, est de procéder à un bon nettoyage à l’automne. Ainsi, lorsque la neige fondra au printemps, votre jardin sera propre, d’aspect agréable, et vous n’aurez qu’à effectuer un petit entretien rapide et satisfaisant, ce qui vous permettra de vaquer à d’autres occupations. Cela permettra également aux plantes de respirer et de bien se drainer une fois le printemps venu, au lieu d'être étouffées par des restes de végétaux porteurs de maladies et d'insectes. Retirez les annuelles (incluant les racines) de vos platebandes en prenant soin de bien les secouer afin d’en conserver le terreau. La plupart des vivaces sont prêtes à être coupées; rabattez-les à environ trois pouces du sol. Assurez-vous de ne pas enlever les ‘rosettes’ – les nouvelles pousses – (sauge, marguerites) qui s’épanouiront l’an prochain. À l’exception des fleurs fanées ou des parties sèches et mortes, ne taillez pas les plantes de rocaille, en particulier la lavande ou les phlox. En ce qui a trait aux graminées ornementales, en général, on recommande de rabattre les touffes bien organisées et structurées à environ 10 pouces du sol. Les variétés colonisatrices ou plus invasives peuvent être coupées plus près du sol. Certaines personnes préfèrent conserver

les graminées pour l’effet qu’elles créent durant l’hiver mais moi, non, car, sous le poids de la neige, elles s’écrasent et ont l’air désordonné. Bien entendu, vous pourrez les tailler quand elles ne seront plus très jolies, pendant l’hiver ou au début du printemps. Les arbustes ? Résistez à l’envie de leur redonner forme car il y a de bonnes chances que vous en coupiez les fleurs qui s’épanouiraient autrement au printemps prochain. Est-ce qu'ils fleurissent au printemps, comme les lilas ou les grandes spirées ? N’y touchez pas pour l'instant. Enfin, dernier élément mais non le moindre, ratissez (ou soufflez) toutes les feuilles de vos platebandes et de votre pelouse. Nos hivers sont suffisamment froids pour que, une fois le sol gelé, il reste gelé. Il est donc inutile de laisser des débris pour protéger les plantes; cela ne sert à rien dans 99 % des cas. Voici un moyen efficace pour se débarrasser des feuilles ainsi que des déchets herbacés plus légers : les mettre, au fur et à mesure, sur une bâche et la faire glisser dans les bois. Les trucs plus lourds peuvent être transportés dans une brouette ou un seau et déposés directement dans votre zone de compostage. Quoi que vous fassiez, ne les mettez pas dans des sacs à ordures ! Trouvez un point bas sur votre terrain, empilez tout à cet endroit, et c’est terminé. Il y a toujours une solution naturelle.

FALL CLEANUP One of the best favours you can do for yourself, and for your garden, is to do a proper fall cleanup. You will find yourself with a clean and relaxing outlook as the snow melts, and a quick and satisfying spring garden cleanup which will leave you free to do other things. It will also allow the plants to breathe and drain come spring, instead of being stifled by disease-andbug-carrying leftover vegetation. Annuals can be pulled out (roots and all). Give them a shake or kick to leave the soil in your beds. Most perennials are ready to be cut back to about three inches from the ground. If there is a ‘rosette’ of new growth (Salvia, daisies), be sure to leave it for next year. Other than spent flowers or dead bits, do not cut back rockery plants, especially lavender or ground phlox. For ornamental grasses, a good rule of thumb is to trim the ones that grow in an organized tuft down to 10 inches or so. Colonizing or more invasive varieties can be cut close to the ground. Some people prefer to leave grasses for

winter effect but I find they get beaten down by snow and look messy. Mind you, you can trim them when they get ugly in winter or early spring. Shrubs? Curb the urge to hack at them to give them ‘shape’. Chances are you are cutting off next spring’s flowers. Do they flower in the spring, such as lilacs or tall Spirea? Leave them alone for now. Last but not least, rake or blow all leaves out of your beds and off your lawn. Our winters are cold enough that once the ground freezes, it stays frozen, so leaving debris for ‘protection’ serves no purpose for 99 per cent of plants. As you go, I find it works well to put leaves and lighter herbaceous debris on a tarp and drag it into the woods. Heavier stuff can go in a wheelbarrow or bucket and you can bring it right to your compost area. Whatever you do, don’t bag your waste! Find a low spot on your lot, pile it there, and you’re good to go. Think natural, always.

Chronique / Column par / by Laura Scully Diplômée plômée en horticulture Université de Guelph

paysagistesnorthland.com




Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

Vie extérieure / Outdoor life

UN AMÉNAGEMENT NATUREL POUR LE PLAISIR DES MARCHEURS En cette saison automnale, quel bonheur de marcher dans un sentier serpentant des arbres matures. Benoit Lussier, paysagiste horticulteur de Créations Aquaterra, privilégie un minimum d’intervention quand vient le temps d’aménager un sentier en nature, afin de conserver toute la beauté des lieux. Sa règle d’or: combiner état sauvage et partie aménagée. Pour créer un sentier, l’identification des points d’intérêts constitue la première étape : arbres majestueux, roches imposantes, troncs morts; ces repères guideront le parcours, on prend note de la végétation naturelle des environs afin de s’en inspirer et on retire les arbres malades ou dangereux. On crée différentes zones en y ajoutant des structures, banc, objets d’art extérieur, cabane dans les arbres et opte pour du bois brut (cèdre, ipé, pruche) qu’on laissera grisonner. Un ponceau qui enjambe un cours d’eau ravit à tout coup. Lors de l’excavation du sentier, on veille à préserver les racines. Au lieu de retirer les matériaux de surface, sur une toile de géotextile, on ajoute de la petite pierre (0 – ¾)

qu’on recouvre de paillis forestier, de gravillons ou de poussière de pierre, et, au besoin, cette dernière peut être stabilisée avec l’ajout de ciment pour une surface plus rigide. Le principe de précaution s’impose pour conserver les végétaux indigènes qu’on replace en bordure du chemin (fougères, thé des bois, quatre-temps). Dans un cadre vivant, l’aménagement nécessitera une certaine restauration après cinq à sept ans, car le sol bougera. Pour cette raison, on préconise des marches en bloc de pierre monolithique (ex : 4’x6’x7’’). Ainsi, lorsque le sol remuera, tout se déplacera d’un seul morceau. Les beaux sentiers sont souvent délimités par un rang de pierre qui leur confère prestance et air d’époque. La bordure en aluminium, d'aspect soigné, donne aussi un heureux résultat. Parmi les végétaux qui fleurissent à l’ombre et ceinturent magnifiquement un chemin : fougères, chélones obliques, azalées, rhododendrons et astilbes. L’ajout d’un éclairage discret offrira une expérience nocturne toute spéciale aux marcheurs.

A NATURAL-LOOKING PATH FOR WALKERS TO ENJOY An autumn walk along a path winding through mature trees can be such a pleasure. Benoit Lussier, Creations Aquaterra’s horticultural landscaper, prefers minimal intervention when laying out a path in natural surroundings, to retain the full beauty of the site. His golden rule is to combine the wild and landscaped aspects. In creating a path, the first stage involves identifying points of interest: majestic trees, imposing rocks, dead tree trunks. These landmarks will be the guide. Then it’s a matter of taking note of the natural, existing vegetation, to take inspiration from it, and also to remove trees that are sick or dangerous. Different zones are created by adding structure, benches, outdoor art works…a cabin in the trees, and opting for raw wood (cedar, ipe, hemlock) that turns silvery grey as it ages. A bridge across a stream can be a sudden delight. When the path is being excavated, root preservation is important. Rather than removing surface materials, fine gravel (0 – 3+) is added over geotextile, then covered with

forest mulch, finer gravel or rock dust; if needed, this latter can be stabilized by adding cement to create a more rigid surface. Some care is required to retain indigenous vegetation, which is returned to the edge of the path (e.g., ferns, wintergreen, and bunchberry). In this kind of living environment, the work will have to be partially redone after five to seven years, because the soil will move. This is why steps made of single, monolithic blocks of stone (e.g., 4’ x 6’ x 7’) are advised. Then when the soil moves, everything will move as a unit. Beautiful paths are often edged with a row of stones creating a handsome, period look. A tailored aluminum border can also provide an attractive result. Shade plants that will do a magnificent job of bordering a path include ferns, red turtleheads, azaleas, rhododendrons and astilbes. The addition of discreet lighting will provide a very special nighttime experience for walkers.

Chronique / Column Stéphane Asselin

par / by Marie

Conseillère marketing pour Créations AquaTerra / Marketing Consultant to Créations Aquaterra


56

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Cueillette sauvage / Wild pickings

NORTHERN FRUITS Packed with vitamins!

Sureau / Elderberry

LES FRUITS NORDIQUES Des vitamines en abondance !

Quand on évoque les petits fruits sauvages, ce sont d’abord les bleuets, les fraises et les framboises qui nous viennent à l’esprit. Pourtant, quand on s’attarde à la variété de fruits qui peuvent être cueillis ici, force est de constater que nous n’avons rien à envier à la Floride ou à la Californie. C’est un vrai laboratoire de goûts que nous offre la nature ! L’amélanche est un de nos coups de cœur. C’est une baie qui a un peu l’apparence du bleuet, quoiqu’elle est plus violacée et allongée, et qui offre un goût absolument délicieux d’amande. Naturellement sucrée, l’amélanche se tient bien à la cuisson car elle n’est pas trop juteuse et elle fait sans aucun doute l’une des meilleures confitures qui soit. La chicouté est un fruit exceptionnel qui vient de la Côte-Nord et qui goûte les Tropiques. Cette petite baie orangée de la famille des framboises rappelle le fruit de la passion, la mangue et l’abricot et bien qu’exceptionnelle, elle demeure peu connue en dehors du territoire où elle pousse.

The saskatoon berry is one of our favourites. It looks a bit like a blueberry, although it is more purplish and longer, and it has an absolutely delicious almond flavour. Naturally sweet, the saskatoon berry (“amalanche”), holds up well to cooking because it is not too juicy, and it undoubtedly makes one of the best possible jams. The cloudberry or bakeapple (“chicouté”) is an exceptional fruit that comes from the North Shore and tastes of the Tropics. This small, orange berry from the raspberry family is reminiscent of passion fruit, mango and apricot and while it is exceptional, it remains little known outside the territory where it grows. The elderberry (“sureau”) is used mainly for its medicinal qualities, which tend to eclipse its culinary uses. The berries are small balls, almost black, sour and tasty, which grow in umbels. The elderberry is king of all berries in terms of phytonutrients: it is the champion among antioxidants and has a high energy value in addition to containing more vitamin A and C, and iron, than any other wild or cultivated fruit. We could also tell you about wild plums, crab-apples, bilberry or whortleberries, highbush cranberries, currants, briar roses, hawthorn berries, chokecherries…each of these is unique and delicious and at Gourmet Sauvage, we are more than happy to help you discover them. Note to amateur pickers: wild fruit can be harvested from mid-June, in the case of wild strawberries, until the first frosts in the case of crab-apples, and bilberries which are harvested in October. Some fruits, such as the highbush cranberry, remain on the tree through the winter, so it’s not too late to stock up!

Le sureau quant à lui est utilisé principalement pour ses propriétés médicinales qui d’ailleurs font ombrage à son utilisation en cuisine. Les baies sont de petites billes presque noires, acidulées et savoureuses qui se déploient en ombelles. Le sureau est le roi de tous les petits fruits en matière de phytonutriments : c’est le champion des antioxydants, il a une forte valeur énergétique en plus de contenir plus de vitamine A, C et de fer que tout autre fruit sauvage ou cultivé. Nous pourrions aussi vous parler des prunes sauvages, des pommettes, de l’airelle, du pimbina, des gadelles, des églantiers, des cenelles, des cerises à grappes… chacun de ces fruits est unique et délicieux et chez Gourmet Sauvage, nous nous faisons un bonheur de vous les faire découvrir. Avis aux cueilleurs amateurs, les fruits sauvages se récoltent de la mi-juin dans le cas de la fraise des champs, jusqu’aux premières gelées dans le cas des pommettes et de l’airelle qu’on cueille en octobre. Certains fruits comme le pimbina demeurent sur l’arbre même en hiver, alors il n’est pas trop tard pour faire vos réserves !

RECETTE DE GELÉE DE PIMBINA DE GOURMET SAUVAGE

RECIPE FOR GOURMET SAUVAGE HIGHBUSH CRANBERRY JELLY

Cueillez le pimbina l‘automne, après les premières gelées pour que les sucres aient eu le temps de se concentrer.

Harvest the highbush cranberries in the fall, after the first frosts so that the sugars have time to become concentrated.

Placez le pimbina dans un grand chaudron et couvrez-les d’eau. Portez à ébullition puis laissez mijoter à feu doux une demi-heure. Égouttez le jus dans une passoire, un tamis ou une taie d’oreiller. Portez le jus à ébullition avec une part égale de sucre et la quantité de pectine prescrite par le fabricant. Pour une touche d’acidité, ajoutez un peu de jus de citron à la cuisson. Empotez et dégustez au petit déjeuner ou avec des fromages.

Place the fruit in a large pot and cover with water. Bring to a boil and allow to simmer over low heat for half an hour. Drain through a colander, sieve or pillow case. Bring the juice thus obtained to a boil with an equal quantity of sugar and the amount of pectin directed by the manufacturer. For a touch of acidity, add a bit of lemon juice during this stage. Place in jars (canning process) and enjoy it at breakfast or with cheeses.

© Courtoisie

© Courtoisie

When we think of wild berries, it is blueberries, strawberries and raspberries that come first to mind. But when we realize the variety of berries that can be picked here, we are forced to admit that we have no need to envy Florida or California. Nature provides us with a real laboratory of tastes!

Chicouté / Cloudberry

Chronique / Column Le Gal

par / by Gérald

Fondateur / Founder



Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

© Courtoisie

L'aventure agricole / Agricultural adventure

SAFRAN des NEIGES

L’OR ROUGE D’OCTOBRE Lorsque j’étais aux études, si l’on m’avait dit que je serais un jour safranière, j’aurais dit tout sourire : « Vous débordez d’imagination ! » Me voilà donc à Labelle sur une terre de 75 acres qui borde la rivière Rouge, plongée dans une aventure agricole des plus épicées. Depuis 2015, j’y cultive l’or rouge, le safran, et au cours de l’été qui vient de s’achever, la ferme SAFRAN des NEIGES a finalement pris son envol. J’ai fait mes classes; suis allée à la rencontre de producteurs de safran de métier dans les Atlas du Maroc, mais beaucoup reste à découvrir sur cette culture en émergence au Québec. Mon objectif est d’en vivre notamment grâce au volet agrotouristique. Je suis loin de la coupe aux lèvres, mais chaque effort est récompensé. Grande fierté : le sirop de safran, délicieux en kir, sera bientôt offert aux clients de la très chic Brasserie française Henri de l’hôtel Birks à Montréal. Parmi les autres produits vedettes de Safran des Neiges : bonbons safranés, gelée de pommes safranée, beurre de pomme safrané et d’autres

qui sont à venir. Des activités sont aussi offertes à la safranière. Il reste quelques places pour les ateliers découverte lors de la récolte qui s’étend d’octobre à novembre. Les invités ont la chance de voir ces fleurs éphémères et de suivre les étapes de leur transformation tout en se renseignant sur l’épice millénaire. L’atelier se termine par une dégustation à la Maison de la safranière, récemment convertie en résidence de vacances pour petits groupes. Des soupers gourmands sept services au safran sont aussi planifiés, en collaboration avec le chef Robert Cholette ainsi que des ateliers connaissance pour les invités en hébergement. Safran des Neiges compte également participer au marché de Noël de Mont-Tremblant ainsi qu’à l’exposition artisanale de Labelle à la fin novembre. Aujourd’hui, c’est moi qui déborde d’imagination ! :-) Marie-Stéphane Asselin Safrandesneiges.ca

The farm SAFRAN des NEIGES

THE RED GOLD OF OCTOBER When I was at university, if you had told me that one day I would be a saffron farmer, I would have exclaimed, with a smile, “You’re letting your imagination run away with you!” And yet here I am in Labelle on a 75-acre piece of land bordering the Rouge river, immersed in a spicy agricultural adventure. Since 2015, I have been growing red gold – saffron – and during the summer just ended, the farm SAFRAN des NEIGES finally took off. I’ve taken classes; I met with saffron producers in the Atlas Mountains of Morocco; but there’s still lots to learn about this form of agriculture, which is emerging in Québec. My objective is to make a living at it…particularly through agrotourism. There’s many a slip 'twixt the cup and the lip, as they say, but every effort is rewarded. My main source of pride currently is that saffron syrup, delicious in a kir, will soon be offered to customers at the ultrachic Brasserie Henri in Montreal’s Birks hotel. Among other headline products from Safran des Neiges: saffron candies, apple jelly with saffron, apple butter with saffron, and more to come

There are also activities to enjoy at the saffron farm. There are still a few places left in workshops, during the harvest which runs from October through November. Guests have a chance to see these ephemeral flowers and follow the steps involved in their transformation while learning about this thousand-year-old spice. The workshop winds up with a tasting at the Maison de la safranière, recently converted into a vacation residence for small groups. Sevencourse gourmet dinners featuring saffron are also being planned, in collaboration with chef Robert Cholette, as well as learning workshops for guests in residence. Safran des Neiges also looks forward to participating in the Mont-Tremblant Christmas Market and at the craft exhibition in Labelle at the end of November. Today, I’m the one who’s letting her imagination run away with her! :-) Marie-Stéphane Asselin Safrandesneiges.ca

Chronique / Column Stéphane Asselin

par / by Marie

Propriétaire de la ferme Safran des Neiges/Owner of the Safran des Neiges farm

safrandesneiges.ca



Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Faune et flore / Wildlife and habitat

L’ORIGNAL, GÉANT FRAGILE L’été caniculaire que nous avons connu a été fort éprouvant pour l’orignal. Ce géant de nos forêts supporte mal la chaleur. Lorsque la température s’élève au-dessus des 14o C, il reste à l’ombre, passe de longues heures dans l’eau et se met à haleter pour se rafraîchir. Cela réduit sa capacité à bien s’alimenter et à constituer les réserves d’énergie dont il aura besoin pour passer l’hiver. L’automne venu, l’air plus frais et une poussée d’hormones sexuelles ragaillardissent heureusement le grand cervidé qui déploie alors ses comportements les plus spectaculaires. Chez le mâle, le panache qui a poussé tout l’été atteint maintenant sa taille finale. Le velours vascularisé qui en a permis la croissance sèche et tombe en lambeaux. Pour impressionner ses rivaux, l’animal astique sa ramure en la frottant sur les arbres et les arbustes. Il gratte le sol de ses sabots, urine et se vautre dans la boue pour s’imprégner d’une odeur musquée très forte qui attire les femelles et les rend réceptives. Lorsque des adversaires se croisent, ils se toisent du regard, paradent avec majesté et s’affrontent dans une joute parfois très brutale où ils entrechoquent leurs ramures et tentent de faire fuir le rival. La femelle, de son côté, pousse de longs cris plaintifs pour attirer les mâles, examine avec attention chaque prétendant et choisit généralement le plus vigoureux, le plus odorant et le plus persistant. En effet, le mâle doit souvent suivre la femelle en chaleurs pendant plusieurs heures avant de pouvoir l’accoupler.

La saison des amours est exigeante pour les orignaux qui dépensent alors beaucoup d’énergie. Les grands mâles cessent même de s’alimenter pour consacrer tout leur temps à la reproduction. Certains, amaigris et épuisés, auront du mal à passer l’hiver. Les changements climatiques ont un impact certain sur l’orignal. Les étés plus chauds l’accablent, les tiques de plus en plus nombreuses envahissent son pelage, lui font perdre son poil et réduisent sa capacité à affronter le froid hivernal. Les cerfs de Virginie, dont les populations progressent vers le nord, envahissent son territoire emportant avec eux le ver des méninges, un parasite mortel pour l’orignal. À la fin du 19e siècle, seules des mesures de protection drastiques ont permis de sauver les populations d’orignaux menacées par la chasse excessive dont elles étaient l’objet. De nos jours, c’est la pollution par les gaz à effet de serre qui menace le cheptel. Jacques Prescott est biologiste, spécialiste de la biodiversité et du développement durable. Il est co-auteur du livre « Sur la piste de nos cervidés : orignal, cerf de Virginie, caribou » publié aux Éditions Orhina dans la collection Nature Sauvage. Il est aussi co-fondateur de l’Animalium, le nouveau musée zoologique de Mont-Tremblant.


The hot summer we just experienced was very hard for the moose. This giant of our forests does not withstand heat well. When the temperature rises above 14o C (57 o F), he or she takes shelter in the shade, spends long hours in the water and starts panting to cool off. All this reduces the moose’s ability to feed itself properly and to build the energy reserves it will need for the winter. When fall arrives, the cooler air and a rush of sex hormones perks up the huge cervid, which then displays its most spectacular behaviour. In the male, the enormous antlers that grew all summer now attain their final size. The vascular velvet that allowed them to grow dries and falls in strips. To impress his rivals, the animal polishes his antlers by rubbing them against trees and shrubs. He paws the soil with his hoofs, urinates, and then rolls in the mud to impregnate himself with the strong, musky smell that attracts females and makes them receptive. When adversaries meet, they take each other’s measure visually, parade majestically and confront each other in a sometimes brutal duel in which they crash against each other’s antlers and try to cause their rival to flee. The female, playing her role in the courtship, sounds long, plaintive cries to attract the males, carefully examines each suitor and generally chooses the most powerful, the strongestsmelling and the most persistent. Then the

© Adobe Stock

THE MOOSE, A FRAGILE GIANT

male must often follow the female in heat for several hours before being able to mate with her. The mating season is demanding for moose; during it, they expend a great deal of energy. The big males even stop feeding to devote all their time to reproduction. Some of them, gaunt and exhausted, will have a hard time getting through the winter. Climate change has a definite impact on the moose. Hotter summers exhaust it, and an increasing number of ticks invade its coat, causing it to lose hair and reducing its ability to deal with the cold of winter. White-tailed deer, which are moving northward, invade its territory, bringing with them meningeal worms – a parasite fatal to the moose. At the end of the 19th century, only drastic protection measures saved the moose, which were endangered by excessive hunting. Nowadays, it’s pollution by greenhouse gases which endangers the moose. Jacques Prescott is a biologist, specializing in biodiversity and sustainable development. He co-authored the book "Sur la piste de nos cervidés : orignal, cerf de Virginie, caribou (“On the trail of our cervids: moose, white-tailed deer, caribou”, in French only) published by Éditions Orhina in the Nature Sauvage collection. He is also the co-founder of Animalium, the new zoological museum in Mont-Tremblant.

Chronique / Column Prescott

par / by Jacques

Biologiste, cofondateur de l’Animalium/ Biologist, co-founder of Animalium

animalium.ca



Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

Vin / Wine

L’AUTRICHE… UNE RÉGION VITICOLE À DÉCOUVRIR ! Vienne, la vallée du Danube… des noms évocateurs de jardins impériaux et de cités baroques. Et que dire de ces montagnes alpines d’où résonnent les échos d’un autre temps sur des airs d’Haydn, de Schubert et de Mozart ! Certainement une belle destination de ski, mais aussi une région viticole en pleine effervescence. Un passé trouble de vins frelatés Malheureusement, l’Autriche a dû se relever d’une période sombre de 15 ans. En 1985, on assiste à une forte demande de vins moelleux, principalement destiné au marché allemand. C’est pour répondre à cette demande que certains vignerons, sans scrupules, ajoutent du glycol (genre d’antigel) servant ainsi à augmenter la teneur en sucre en modifiant la texture du vin. Cette pratique éclatera au grand jour ! Heureusement, ce scandale permit la mise en place d’une législation stricte afin d’éviter le dérapage de 1985. Vers des pratiques pas mal plus sensées… Aujourd’hui, l’Autriche offre une production modeste en volume, mais qui brille en revanche par la qualité de ses cuvées. On peut dire que ses vins figurent parmi les plus qualitatifs. Terre de la biodynamie d’où provient son précurseur Rudolf Steiner, l’Autriche développe une bonne partie

de ses terres viticoles en agriculture biologique. Bien que plusieurs cépages internationaux y soient introduits, on mise sur la qualité des cépages autochtones. Le plus planté est le grüner veltiner, cépage blanc qui représente à lui seul 36 % de l’encépagement du pays. En rouge, les cépages Zweigelt et Blaufränkisch sont les plus répandus, ainsi que le Saint-Laurent que j’ai eu le plaisir de déguster. Le grüner veltiner Je vous invite à goûter la cuvée de Karl Fritsch, qui cultive sous les préceptes de la biodynamie depuis 2006. Un soupçon d’épices et de poivre blanc rehausse, toute en finesse, la minéralité et la fraîcheur de ce vin. J’ai adoré ! Des saveurs et un équilibre qu’on retrouve rarement à ce prix. Avec le Saint-Laurent, on retrouve également une bouche fraîche avec des notes de cerises et des arômes de poivrons. Les tannins sont fondus et offrent une texture soyeuse. Je l’ai accompagné d’une tarte aux tomates et cheddar fort. Un parfait accord avec la tomate ! Et puis, pour les soirées plus fraîches à venir, une liqueur d’inspiration italienne. Un Amaretto fait au Québec à la distillerie Mariana de Louiseville. Un pur délice !

AUSTRIA…A WINE REGION WORTH DISCOVERING Vienna, the valley of the Danube… names that evoke imperial gardens and baroque cities. And then there are the alpine mountains, from which resound the echoes of another era on airs of Haydn, Schubert and Mozart. Undoubtedly a good skiing destination, but also a booming wine region. A troubled past: artificial wines Sadly, Austria has had to redeem itself from a dark 15-year period. In 1985, there was strong demand for sweet wines for the German market. To respond to this demand, some unscrupulous vintners added glycol (a kind of antifreeze), which increased the sugar content and modified the texture of the wine. The scurrilous practice came to light! Happily, the scandal allowed the passage of strict legislation that would prevent another 1985-style disgrace. Towards wiser practices… Nowadays, the amount of wine made in Austria is modest, but its quality is brilliant. You could even say that the quality of its wines ranks among the highest. The land of biodynamics – from which came the method’s founder Rudolf Steiner – Austria develops a large part of its vineyards in organic agriculture.

Fritsch, Grüner-veltiner, 2017 SAQ 11885203 | 19,55 $ Juris Sélection, St-Laurent, 2015 SAQ 13588780 | 30 $ Avril, Amaretto, Distillerie Mariana SAQ 13673941 | 35,25 $

While several international grapes have been introduced here, the indigenous grapes have the lead in quality. The grape most planted is the grüner veltiner, a white grape which alone represents 36 percent of the wine grapes grown in the country. In the reds, Zweigelt and Blaufränkisch grapes are the most widespread, as well as Saint-Laurent which I had the pleasure of tasting. The grüner veltiner I invite you to taste the wine of Karl Fritsch, who has practised biodynamic cultivation since 2006. A hint of spices and white pepper subtly heightens the mineral notes and freshness of this wine. I loved it! Flavours and balance rarely found at this price. In the Saint-Laurent, you’ll also note a fresh mouth with notes of cherries and aromas of Bell peppers. The tannins are rounded and provide a silky texture. I paired it with a tomato tart and strong Cheddar cheese. A perfect pairing with tomato! And then, for the cooler evenings to come, an Italianinspired liqueur. An Amaretto made in Québec at the Mariana distillery of Louiseville. Such a treat!

Chronique / Column

par / by Lynda Lavertu Sommelière / Somelier


64

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

FlashXpress

Le samedi 3 novembre, venez vendre ou acheter de l'équipement de sports d'hiver à la Salle Mgr Mercure (église de Saint-Jovite) au profit de l'école Arundel. Équipement neuf et usagé disponible pour enfants et adultes. Technicien sur place pour ajuster les fixations de skis avec les bottes. Seuls les items propres, récents et en bonne condition seront acceptés. L’enregistrement des items à vendre se fera entre 8 h et 10 h. La vente aura lieu de 10 h à 13 h. Saturday, November 3, come sell or buy winter sports equipment at the Salle Mgr Mercure (Saint-Jovite church) to benefit the Arundel school. New and used equipment available for children and adults. Technicians on-site to adjust ski bindings to boots. Only clean, recent items in good condition will be accepted. Registration of items to be sold will be from 8 a.m. to 10 a.m. The sale will be from 10 a.m. to 1 p.m.

FONDATION BON DÉPART CANADIAN TIRE CANADIAN TIRE FOUNDATION HELPS CHILDREN La Fondation Bon Départ Canadian Tire a remis un don de 17 000 $ à la Fondation Tremblant afin d’aider les enfants de la MRC des Laurentides. Cette somme fut utilisée pour l’achat de près de 125 items chez Canadian Tire Tremblant. Ces objets furent ensuite mis aux enchères lors de l’encan annuel de la Fondation Tremblant. Au total, l’encan a rapporté plus de 166 000 $. Les organismes de bienfaisance dédiés aux enfants de la MRC des Laurentides sont invités à surveiller le site fondationtremblant.com dès le 5 octobre afin d’y déposer leur demande de dons pour 2018. The Fondation Bon Départ Canadian Tire has turned over a grant of $17,000 to the Fondation Tremblant to help children in the MRC des Laurentides, our Laurentians regional county municipality. The money was used for the purchase of close to 125 items from Canadian Tire Tremblant. These were then put up for auction during the Fondation Tremblant’s annual auction. In total, the auction raised more than $166,000. Charitable and not-for-profit organizations dedicated to the children of the MRC des Laurentides are invited to visit the website fondationtremblant.com starting October 5 to make their funding request for 2018.

© Courtoisie

VENTE-ÉCHANGE ÉQUIPEMENT DE SPORTS SALE & SWAP OF SPORTS EQUIPMENT

SOIRÉE BÉNÉFICE « DÉGUSTATION VEGAS » EVENING FUNDRAISER: “VEGAS TASTING” La 2e édition de l’évènement au profit de Leucan Laurentides-Lanaudière s’est déroulée chez Franke Mercedes-Benz, à Sainte-Agathe-des-Monts. Cette soirée a accueilli plus d’une centaine de personnes et a permis d’amasser 30 800 $ pour les enfants de la région atteints de cancer. Plusieurs invités de marque étaient présents, dont la chanteuse MarieMai, marraine d’honneur de l’événement pour une 2e année. The second annual event to raise funds for Leucan Laurentides-Lanaudière was held at Franke Mercedes-Benz, in Sainte-Agathe-des Monts. The event welcomed more than one hundred guests and raised $30,800 for children of the region battling cancer. Several notable guests were present, including singer Marie-Mai, “honorary godmother” of the event for a second year.

UNE PREMIÈRE AU QUÉBEC A QUÉBEC FIRST La Fondation médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut a fait l’acquisition de la Clinique médicale de Sainte-Adèle et en assurera la gestion. Une première dans le monde médical. « Il fallait passer à l’action sinon, quinze mille patients se seraient retrouvés orphelins dans un an et demi », souligne le directeur général de la Fondation médicale, Daniel Desjardins. Ce projet sera mené de concert avec les médecinspropriétaires de la clinique. L’objectif; maintenir et améliorer le service de santé dans les Pays-d’en-Haut et faire de la Clinique médicale de Sainte-Adèle un Groupe de médecine familiale (GMF). On veut également pouvoir offrir des consultations sans rendez-vous le soir et les fins de semaine. The Fondation médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut, our regional medical foundation, has acquired the Clinique médicale de Sainte-Adèle and will ensure its management. It’s a first in the medical world. “We had to take action, or fifteen thousand patients would have found themselves orphaned – without a physician – in a year and a half,” says the executive director of the Fondation médicale, Daniel Desjardins. The project will be undertaken in concert with the physician-owners of the clinic. The objective: to maintain and improve the healthcare system in the Pays-d’en-Haut and make the Clinique médicale de Sainte-Adèle a Groupe de médecine familiale (GMF – family medicine group). The other goal is to be able to provide consultations without appointment evenings and weekends. fondationmedicale.com

MONT BLANC PASSE EN MODE HIVER MONT BLANC MOVING TO WINTER MODE L’ajout de 30 nouveaux canons à neige et un tout nouveau parc à neige snoZone font partie des nouveaux développements du centre de ski Mont Blanc. Conçu pour les enfants de 3 à 5 ans, le nouveau programme de ski et garderie ONSKI combinera par ailleurs le ski, la garderie, les leçons et l'accès à la Jungle Magique. Notons également la création de la nouvelle zone de débutants la “Petite Géant”, à la base de la Slalom Géant. La flotte d'équipement de location a de plus entièrement été renouvelée et un nouveau système permettra d’ajuster l'équipement plus rapidement. Enfin, le nouveau projet immobilier VILLAGE OASIS proposera des maisons de ville en bord de piste. The addition of 30 new snow guns and an all-new snow park called snoZone are just some of the new developments at the Mont Blanc ski centre. Designed for children aged three to five, the new skiing and daycare program called ONSKI will combine skiing, daycare, lessons and access to the Jungle Magique play area. There is also a new zone for beginners called the “Petite Géant”,at the base of the Slalom Géant run. The float of rental equipment has also been completely renewed and a new HEAD BYS system will allow equipment to be adjusted more rapidly. Lastly, the new real estate project VILLAGE OASIS will offer town homes beside the runs. villageoasis.ca / skimontblanc.com


Oct. / Nov. 2018 | Tremblant Express

Affaire / Business

TOUT UN ÉTÉ ! Par Annie Gosselin

L’une des missions de la Chambre de Commerce du Grand Mont-Tremblant est de faire connaître ses membres et de mettre en lumière leur dynamisme et leur persévérance. Une fois encore, l’été qui s’achève a dépassé toutes les attentes. L’achalandage a pulvérisé des records et le manque de main-d’œuvre a obligé beaucoup d’administrateurs à revoir au quotidien la gestion de leur entreprise afin de leur permettre de passer à travers cette saison exceptionnelle qui semble, au moment d’écrire ces lignes, vouloir jouer les prolongations pendant encore quelques semaines. Malgré quelques cheveux gris en plus et certainement une grosse fatigue dans le corps, ils sont parvenus à obtenir des visiteurs l’effet « wow » qui donnera à ces derniers le goût de revenir. Et rien de tout cela n’aurait été possible sans les efforts considérables consentis par leurs employés. C’est le temps de reconnaître ce travail d’exception qui fut fourni tout au long de cette année et qui a contribué à faire rayonner notre région à travers le Québec et à l’international. Gala Excellence La Chambre de commerce est donc très fière de vous convier au Gala Excellence qui se

tiendra le 3 novembre prochain. Même si vous avez choisi de ne pas concourir pour l’une des catégories proposées, votre place est parmi nous, car ce Gala Excellence est avant tout l’occasion, pour la Chambre de Commerce, de reconnaître chacun de ses membres. C’est aussi une formidable opportunité de partager entre vous les bons moments vécus cette année. Une fois de plus, nous espérons avoir piqué votre curiosité avec notre thème : Mort ou Mordu. Alors, à vous de jouer et de nous surprendre. Laissez votre coiffeur exprimer sa créativité avec votre chevelure le temps d’une soirée; trouvez, dans votre boutique favorite, l’accessoire qui fera la différence; confiez votre visage à une maquilleuse pleine d’imagination; ce ne sont pas les idées qui manquent pour nous surprendre. Rejoignez les rangs des Mordus par Dracula à la recherche d’une nouvelle victime ou soyez Mort de trouille ou Mort de rire, mais soyez des nôtres. Cette soirée sera VOTRE soirée, alors venez vous amuser. Soyez chic, soyez choc ou gothique, mais surtout restez de bon goût, car le comte Dracula risquerait de ne pas apprécier et faire de vous son éternel dessert.

WHAT A SUMMER! By Annie Gosselin

One of the missions of the Chambre de Commerce du Grand Mont-Tremblant is to make its members known and to shine a spotlight on their energy and perseverance. Yet again, the past summer exceeded all expectations. Customer traffic pulverized records and the lack of staff meant that many business leaders had to do a daily review of the management of their businesses to get them through this exceptional season which seems, as these lines are being written, to be continuing for several more weeks. Despite a few more grey hairs and debilitating fatigue, they managed to achieve a “wow” effect in their visitors, which will give these latter a desire to return. And none of this would have been possible without the extraordinary efforts of their employees. It’s time to recognize the exceptional work done throughout this past year. It has contributed to making our region shine across Québec, nationally and internationally. Gala Excellence So the Chambre de Commerce is proud to invite you to the Gala Excellence, to be held

on November 3. Even if you have decided not to run in one of the categories, your place is with us, because this Gala Excellence is, above all, the opportunity for the Chambre de Commerce to recognize each of its members. It is also a terrific opportunity to share with you the great times that occurred this year. We hope to have piqued your interest with our theme Mort ou Mordu (Dead or Bitten). Now it’s up to you to play along and to surprise us. Allow your coiffeur to express their creativity with your hair for this one evening; find, in your favourite shop, the accessory that will make the difference; allow an imaginative makeup artist full rein to work on your face. These are just a few ideas to help you surprise us. Join the ranks of Bitten by Dracula looking for a new victim, or Die of Fear or Die of Laughter, but do plan to be at the Gala. This evening is YOUR evening, so come and have fun. Be chic, be shocking or be Gothic, but above all, be in good taste, because Count Dracula might not appreciate it otherwise and might decide to make you his eternal dessert.


66

Tremblant Express | Oct. / Nov. 2018

Agenda / Calendar — par/by Myriam Delage * En français seulement / In French only

ACTIVITÉS FAMILIALES / FAMILY ACTIVITIES SAMEDIS, 20 H* Soirées d’astronomie au Pavillon Velan. Thème du mois d’octobre : La Lune. 10 $/adultes; 5 $/amis du Domaine, enfants et résidants de Mont-Tremblant. Réservations : domainesaintbernard.org MONT-TREMBLANT Oct. 6 & 25, Nov. 3 & 22 & Dec. 8, 10:30 a.m.: Story time. 20 oct., 17 nov. & 15 déc., 10 h 30 : Heure du conte. 28 oct., 25 nov. & 16 déc. / Oct. 28, Nov. 25 & Dec. 16: Ludothèque. Jeux éducatifs ou de société. / Educational or board games. Bibliothèque Samuel-Ouimet. villedemont-tremblant.qc.ca 21 OCTOBRE* Atelier LEGO spécial Halloween. 3 séances différentes; inscription obligatoire. Tarifs variés. Place des citoyens. Sainte-Adèle. ville.sainte-adele.qc.ca HALLOWEEN – SAINT-FAUSTIN-LAC-CARRÉ 26 oct., 19 h : La Comtesse d’Harmonia fête l’Halloween. Spectacle interactif pour les enfants de 8 ans et moins, avec Joe Bocan. Salle Bellevue.* 27 oct., 10 h 30 : Conférence sur l’origine de l’Halloween, pour adultes. Bibliothèque du Lac.* 28 oct., 10 h à 12 h : Sculpteurs de citrouilles en direct par des artistes professionnels. Salle La Doyenne.* 28 oct., 13 h à 15 h : Atelier de sculpture de citrouille, enfants accompagnés d’un adulte. Avec inscription. Salle La Doyenne.* 28 oct., 15 h : Les enfants voteront pour leur citrouille préférée parmi celles des sculpteurs professionnels. Salle La Doyenne.* 31 oct., 17 h à 21 h / Oct. 31, 5 p.m. to 9 p.m. : La Maison des Arts HANTÉE / HAUNTED. sflc.ca STATION MONT-TREMBLANT RESORT 20 & 21 oct. / Oct. 20 & 21: Vente-trottoir. / Sidewalk sale. 27 oct. 10 h à 14 h / Oct. 27, 10 a.m. to 2 p.m.: Halloween. Une fête sucrée et colorée pour petits et grands; collecte de bonbons et maquillage. / Halloween Day, tasty and colorful treats for kids of all ages. Trick-or-treat and makeup artists. tremblant.ca DOMAINE SAINT-BERNARD – MONT-TREMBLANT 27 oct., 10 h / Oct. 27, 10 a.m.: Matinée d’Halloween. Venez déguisé, et célébrez. / Halloween morning. Come disguised, and celebrate. 3 novembre : Atelier d’éveil musical et de ukulélé pour les tout-petits avec le Petit conservatoire d’Estelle. Coût : 10 $; gratuit pour les amis du Domaine et résidants de Mont-Tremblant.* domainesaintbernard.org 31 OCTOBRE / OCTOBER 31 Mont-Tremblant, 15 h / 3 p.m.: Distribution de friandises / of candies. Hôtel de ville. villedemont-tremblant.qc.ca Saint-Sauveur, 15 h 30 / 3:30 p.m.: Frénésie d’Halloween au / Halloween Frenzy at Parc Georges-Filion. valleesaintsauveur.com

24 & 25 NOVEMBRE / NOVEMBER 24 & 25 Salon des artisans de Saint-Adolphe-d’Howard. 110 rue du Collège. stadolphedhoward.qc.ca 24 & 25 NOVEMBRE / NOVEMBER 24 & 25 Salon des Artistes & Artisans 2018. / 2018 Craftsmanship Fair. Entrée gratuite / free entrance. École Val-des-Monts school, Prévost. diffusionsamalgamme.com 24 NOVEMBRE, 20 H / NOVEMBER 24, 8 P.M. Dégustation Vegas. Amateurs de vin, levez vos verres! Soirée de découverte et de jeu selon une formule de jeu de poker animée par Coritha Pierre, sommelière. / Tasting Vegas. Wine lovers, raise your glasses! Evening of discovery and special poker game animated by Coritha Pierre, sommelier. Place des citoyens. Billets/tickets: ville.sainte-adele.qc.ca ARTS VISUELS / VISUAL ARTS SALLE ALPHONSE-DESJARDINS, MONT-TREMBLANT 3 au 21 oct. / Oct. 3 to 21: Exposition/exhibition « Suminagashi sur soie, le yoga de l’impression textile » (Suminagashi on silk, the yoga of textile printing), de/by Guylaine Brière. 31 oct. au 18 nov. / Oct. 31 to Nov. 18: Exposition/ exhibition « Vues de l’intérieur. Proche aidance et art thérapie ». (Views from the inside. Caregiving and art therapy). D’un collectif de créations de proches aidants / from a collective of creations by caregivers. villedemont-tremblant.qc.ca 6 AU 8 OCTOBRE / OCTOBER 6 TO 8 Exposition/exhibition « Féerie des couleurs » présentée par / ‘Enchantment of colours’ presented by l’Association des artistes-peintres de Sainte-Adèle. Place des citoyens. Sainte-Adèle. ville.sainte-adele.qc.ca TOUS LES JOURS, 10 H À 17 H / EVERY DAY, 10 A.M. TO 5 P.M. Galerie 806. Exposition d’artistes peintres régionaux & nationaux. / Exhibition by regional & national painters. Artiste du mois : / Artist of the month: Gérald Trudel. 806, rue de Saint-Jovite, Mont-Tremblant. MARDI AU DIMANCHE / TUESDAY TO SUNDAY Animalium, fenêtre sur le monde animal. Musée zoologique, exposition permanente. / Animalium, window on the animal kingdom. Zoological museum, permanent exhibition. Mont-Tremblant. animalium.ca MERCREDI AU DIMANCHE, 11 H À 17 H / WEDNESDAY TO SUNDAY, 11 A.M. TO 5 P.M. Jusqu’au 20 oct. / Until Oct. 20: Exposition/ exhibition « Place à la sculpture » (Sculpture in the spotlights). 10 nov. au 12 janvier / Nov. 10 to January 12: Exposition/exhibition « Art accessible ». Maison des arts et de la culture Saint-Faustin. maisondesarts.ca

JEUDI AU DIMANCHE, 10 H À 17 H / THURSDAY TO SUNDAY, 10 A.M. TO 5 P.M. Galerie d’art Pion. Exposition d’artistes peintres au style unique & sculpteurs. / Exhibition by sculptors and artists with a unique painting style. Station Mont-Tremblant Resort. galerie-pion.com JEUDI AU DIMANCHE / THURSDAY TO SUNDAY 12 au 28 oct. / Oct. 12 to 28: Exposition/exhibition « L’inspiration de l’artiste » (The artist’s inspiration), de/by Nicole Perrier, artiste peintre/painter. 8 au 23 nov. / Nov. 8 to 23: Exposition/exhibition : « Les homo urbanus », de/by Sacha Barrette, artiste peintre/painter. Place des citoyens. Sainte-Adèle. ville.sainte-adele.qc.ca DIMANCHE AU VENDREDI, 9 H À 17 H & SAMEDI, 9 H À 19 H / SUNDAY TO FRIDAY, 9 A.M. TO 5 P.M. & SATURDAY, 9 A.M. TO 7 P.M. Centre d’exposition et atelier d’artistes. / Exhibition centre and artists’ workshop. Place de la Gare, 1886, chemin du Village, MontTremblant. 819 429-5529 CONFÉRENCES / LECTURES * ASSOCIATION FAUNE ET FLORE DE VAL-DES-LACS 9 oct. : « Application de principes d’alimentation saine au quotidien », avec Nathalie Leblond, horticultrice. Gratuit ou 5 $/non-membres. 819 326-5647. Centre culturel de Val-des-Lacs. PREMIÈRE SCÈNE MONT-TREMBLANT 14 oct., 15 h : Série Les Grands Explorateurs : « VIVA ARGENTINA », avec André Maurice. 819 425-8614. Église du Village, Mont-Tremblant. villedemont-tremblant.qc.ca CLUB ORNITHOLOGIQUE DES HAUTES-LAURENTIDES 16 oct., 19 h 30 : « La migration pour la mue, un phénomène peu connu chez les oiseaux de l’Est de l’Amérique du Nord », avec Simon Duval, Observatoire d’oiseaux de McGill. 20 nov., 19 h 30 : « Le déclin du gros-bec errant : résultat de menaces anthropiques ou d’un cycle naturel ? », avec Carl Savignac, biologiste. Membres : 5 $; non-membres : 8 $. Hôtel de ville de Mont-Tremblant. lemoqueur.com

THÉÂTRE LE PATRIOTE 24 oct., 19 h 30 : « De la cueillette à l’assiette », avec Gérald Le Gal. 21 nov., 19 h 30 : « Tanzanie : Kilimanjaro, safari et Zanzibar », avec Robert Geoffrion. Gratuit ou 5 $ non-résidants. Sainte-Agathe. theatrepatriote.com


Note : Si des erreurs, attribuables à des changements de dernière minute, ont pu se glisser, nous nous en excusons. / Mistakes might have occurred due to last minute changes. If so, we apologize for any inconvenience.

PLACE DES CITOYENS – SAINTE-ADÈLE 1er nov., 19 h 30 : Avec Andrée Boucher qui communique son message que réaliser nos rêves est à notre portée. 15 nov., 19 h 30 : « Italie à vélo », avec JeanFrançois Bédard. Billets : ville.sainte-adele.qc.ca 22 novembre, 19 h : « Noëls autour du monde », avec Gilles Proulx. Présenté par la Société d’histoire de la Repousse. Église Saint-Faustin. sflc.ca ÉVÉNEMENTS SPORTIFS / SPORTING EVENTS 13 OCTOBRE / OCTOBER 13 Demi-marathon Saint-Sauveur half marathon. evenementstopchrono.net 20 & 21 OCTOBRE / OCTOBER 20 TO 21 La grande marche du Grand défi Pierre Lavoie et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Plus de 75 villes participantes. / The big walking event of Grand défi Pierre Lavoie and the Federation of General Practitioners of Québec. More than 75 participating cities. gdplmd.com STATION MONT-TREMBLANT RESORT 20 oct. / Oct. 20: La Classique Salomon, course en sentier / trail race. (1, 3, 5, 10, 20 & 30 km). tremblant.ca 21 OCTOBRE / OCTOBER 21 Marathon du P’tit Train du Nord – 21.1 & 42.2 km. marathondupetittraindunord.com SPECTACLES / SHOWS THÉÂTRE LE PATRIOTE Oct. & Nov. : 2 Frères, Marie-Denise Pelletier, L’enfance de l’art (théâtre), Maude Audet, Paul Piché, Lemire-Verville, David Myles, Mariana Mazza, Clown Fifi, Mononc’Serge, Cyrano de Bergerac (théâtre), Brigitte Boisjoli, Elisapie, Guy Nantel, Mehdi Bousaidan, Daniel Boucher, Simon Leblanc, Danielle Oddera, Salomé Leclerc, Sylvain Cossette, QW4RTZ, Dumas, Émile Proulx-Cloutier, Phil Roy… Sainte-Agathe. theatrepatriote.com THÉÂTRE DU MARAIS Oct. & Nov. : Kain, Safia Nolin, Alexandre Barette, Hubert Lenoir, Parcours théâtral, Hidden paradise, Anna & Jane McGarrigle, Black dog – l’esprit de Led Zeppelin, Milk & Bone, Chances, Jordan Officer, Ragleela – les mains tendres, Bears of legend, Alexandre Da Costa, La bibliotèque interdite (théâtre)… Val-Morin. theatredumarais.com

STATION MONT-TREMBLANT RESORT Jusqu’au 14 oct. / Until Oct. 14: Concerts d’automne / Fall concerts. 19 au 21 oct. / Oct. 19 to 21: Célébration culture Country. tremblant.ca PREMIÈRE SCÈNE MONT-TREMBLANT 12 oct. / Oct. 12: Vincent Vallières. 26 oct. / Oct. 26: Roxane Bruneau. 10 nov. / Nov. 10: Guylaine Tanguay. 23 novembre: Corbeil-Maranda.* 819 425-8614. Église du Village church, Mont-Tremblant. villedemont-tremblant.qc.ca CAFÉ BISTRO MOUTON NOIR 13 oct. / Oct. 13: Youngstown. 27 oct. / Oct. 27: Milk & Bone. 10 nov. / Nov. 10: The Barr Brothers. Val-David. Facebook L’ANGE VAGABOND – SAINT-ADOLPHE-D’HOWARD 13 oct. / Oct. 13: Antoine Corriveau. 20 octobre : Juste une p’tite nuite (Hommage aux Colocs).* 3 nov. / Nov. 3: Chandail de Loup. 17 nov. / Nov. 17: Monsieur Mono. 24 nov. / Nov. 24: Alejandra Ribera. 30 nov. / Nov. 30: Zébulon. 1818, chemin du Village. Facebook PLACE DES CITOYENS 14 oct., 13 h 30 / Oct. 14, 1:30 p.m.: Duo les cordes à danser. 20 oct., 10 h : Ti-Jean chez les revenants (théâtre 4 ans et +).* 10 nov. 10 h : Vikings (théâtre 5 ans et +).* 18 nov. 13 h 30 / Nov. 18, 1:30 p.m.: Les mains tendres. Sainte-Adèle. ville.sainte-adele.qc.ca 18 octobre : François Léveillée – Casino Mont-Trembant* 3 novembre : Stéphane Fallu – Église du Village.* Billets : lepointdevente.com. Mont-Tremblant. Facebook : Claude Desjardins productions ÉGLISE DE SAINT-SAUVEUR CHURCH 20 oct., 20 h / Oct. 20, 8 p.m.: Spectacle/ show Nostalgie de/with Gino Quilico. Billets/tickets: $45. 450 227-2423. paroisse-st-sauveur.ca CONCERT SOUS LES CHANDELLES / CONCERT BY CANDLELIGHT 10 nov. / Nov. 10: Église de Saint-Sauveur church. 30 $. concertchandelle.com


ANNONCES CLASSÉES / CLASSIFIED ADS À VENDRE / FOR SALE POINTS INTRAWEST – EMBARC TREMBLANT For sale: Embarc Tremblant (formerly Club Intrawest). 150 annual Embarc points. Can be used at all Embarc resorts with no exchange fees. $8,000 (negotiable). Contact: Phil Bryan at phil.bryan@sympatico.ca or 819 431-7343

TERRAINS / LOTS À vendre par le propriétaire. Domaine Forêt Blanche, 33 000 pieds carrés. Ski in/ski out. 555 000 $. Plan de construction disponible en sus. Contacter France : 514 515-8855

À LOUER / FOR RENT MAISONS ET CHALETS / HOUSES AND CHALETS Tremblant Nord - Lac Supérieur. 3 ch. à c./bdrm, 2 sdb/bth, foyer/fireplace, $6,900 + possible studio (+ $3,000), 6 mois/mths, Nov. to May. / Pourrait vendre avec accès au lac / Could sell with lake access. 514 844-4885; www.DomainLakeSuperior.com Location saisonnière été/hiver, condos, chalets, 1 à 4 ch. à c./bdrm, câble/Internet inclus, skiin/ski-out ou en périphérie. / Cottages & condos for winter and summer rental, good selection of properties: Tremblant, Pinoteau, Le Maître, La Bête. Contactez votre agence Les Versants MontTremblant : 819 425-0000; www.lesversants.com

CONDOMINIUMS / CONDOS Condos à louer à la station – Équinoxe : 2 ch. à c. – Tremblant-Les-Eaux : 1, 2 ou 3 ch. à c. – Versant Soleil : 2 ch. à c. – Tél. : 450 357-1794; cell : 514 502-1949; bur. : 450 347-9184 Condo à louer pour la saison d’hiver à la station; Tremblant-Les-Eaux, 1 ch. à c., foyer, sauna privé et Wi-Fi. À 300 mètres du remonte-pente ou navette gratuite. / Condo for rent at the station for winter season. Tremblant-Les-Eaux; 1 bdrm, fireplace, private sauna and Wi-Fi. At 300 meters from the ski lift or free shuttle. 514 996-7761

DIVERS / MISCELLANEOUS Services de lavage de fenêtres, intérieur & extérieur. Estimation gratuite. / Window cleaning service, inside & outside. Free estimate. François : 438 391-6283 Commercial premises for rent in Mont-Tremblant Village (Lac Mercier). 300 to 750 sq. ft. Available immediately. Extras and freebies depending on terms of lease. Information: 819 425-3441 Gardien de propriété. Je suis un homme responsable (gardien de propriété pour le gouvernement du Québec / 13 ans d'expérience). Je vous offre mes services pour la surveillance de votre résidence pendant vos vacances hivernales. François : 819 440-5203 Mini-entrepôts, à partir de 89 $/mois – Self storage, from $89/month. Entreposage extérieur pour bateaux, remorques et VR – Outdoor storage for boats, trailers and RV. Mont-Tremblant, 819 421-4223

PROCHAINE ÉDITION : 22 NOVEMBRE Annonces classées : 7 novembre, à midi Veuillez envoyer votre texte ainsi que vos coordonnées et la catégorie qui correspond à votre annonce à l’adresse courriel suivante : info@tremblantexpress.com

NEXT ISSUE: NOVEMBER 22 Classified ads: November 7, at noon Please send your text, contact information and the category in which your ad should be placed to the following email address: info@tremblantexpress.com


immobilier / real estate





Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.