Ă©dito
Par Sarah Ben AbramowiczSept cent quatre vingt douze
Vous vous demandez sĂ»rement ce que signifient les chiffres de ce titre ? En lettre hĂ©braĂŻque, ce chiffre a la mĂȘme valeur numĂ©rique que «ŚŚŚŚŚ ŚȘŚŚšŚŚŚ ŚŚŚ ŚŚÂ», Ben David, le Mashiah Ă la fin des temps.Les valeurs numĂ©riques mâont toujours intriguĂ©e. Chaque fois quâil arrive quelque chose - de bien ou moins bien - jâessaie de trouver la GuĂ©matria de lâĂ©vĂšnement.
Un attentat catastrophique a une fois de plus frappĂ© le pays. Cette fois-ci Ă JĂ©rusalem, notre capitale. Nous nous sommes rĂ©veillĂ©s au son de dizaines de sirĂšnes dâambulances et des flashes infos. Encore un moment dĂ©chirant qui nous ramĂšne aux mauvais souvenirs de lâĂ©poque de notre Alya. En 1990, en pleine intifada, câĂ©tait quasiment chaque jour que les bus explosaient. Un ange est parti : un jeune garçon de 16 ans, AriĂ© Sheshopek, zal. Il attendait le bus avec son ami - actuellement hospitalisĂ© dans un Ă©tat grave - lorsquâune la bombe a explosĂ©.
Il a malheureusement perdu la vie dans des circonstances dramatiques, en raison de la haine aveugle. Et je ne parle pas des blessés et des personnes traumatisées.
Tellement de questions, de colĂšre, de larmes ! Câest tout simplement inexplicable. Comment avancer aprĂšs un tel drame ? Nous avons choisi la vie ! Câest en pleurs que jâai consultĂ© lâapplication digitale consacrĂ©e Ă la valeur numĂ©rique des lettres et des phrases afin de les interprĂ©ter. Jâai essayĂ© de - peut-ĂȘtre - comprendre lâincomprĂ©hensible. En inscrivant les nom et prĂ©nom en hĂ©breu de notre jeune victime, jâai obtenu le chiffre 792. Un chiffre similaire Ă la phrase : Ben David, le Mashiah Ă la fin des temps.
Vous pouvez vĂ©rifier : Ś§Ś€ŚâŚŠŚ© ŚŚŚšŚ et ŚŚŚŚŚ ŚȘŚŚšŚŚŚ ŚŚŚ ŚŚ.
Est ce un signe cachĂ© annonçant la fin des temps, ainsi que lâont prĂ©dit nos prophĂštes ? Personne nâest en mesure de rĂ©pondre. Ce que je sais, ce que je sens, câest que ce nâest pas une simple coĂŻncidence.
Repose en paix Tsadik, au Gan Eden, auprĂšs du MaĂźtre du monde.
La fĂȘte de Hanouka se cĂ©lĂšbre toujours Ă la pĂ©riode de lâannĂ©e oĂč le soleil se lĂšve le plus tard et se couche le plus tĂŽt. Enfin Hannouka, qui vient marquer la victoire de la lumiĂšre contre lâobscuritĂ©. Câest justement dans ces moments oĂč nous ne voyons pas dâissue, quâapparaĂźt toujours cette petite flamme, la dĂ©livrance.
Hâanouka SamĂ©aâh
Directrice de la publication
Sarah Ben
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ZIV SHILON
LâHOMME
DE FER
PAR SARAH BEN ABRAMOWICZIl y a 10 ans, Ă la mĂȘme Ă©poque, jeune commandant de compagnie de 24 ans au sein de Guivati, Ziv Shilon est gravement blessĂ© Ă Gaza : il perd sa main gauche et la droite nâest sauvĂ©e quâau prix de nombreuses opĂ©rations. Il a acceptĂ© de se livrer Ă notre magazine Trouver en IsraĂ«l, dans un entretien qui dĂ©voile une rĂ©alitĂ© difficile mais un espoir et une leçon de vie qui montre une grandeur que seul notre pays sait dĂ©voiler. Ziv nous raconte cette nuit dâoctobre 2012 oĂč sa vie a basculĂ©...
Sarah Ben Abramowicz : Vous avez rĂ©cemment Ă©crit que ce sont les gens qui vous ont transformĂ© en Superman. Quâentendez-vous par lĂ ?
Ziv Shilon : Pendant mon service militaire jâai don nĂ© beaucoup pour le pays et les habitants dâIsraĂ«l. Ă lâarmĂ©e on ne se pose pas vraiment la question de qui sont les personnes qui se tiennent derriĂšre les fron tiĂšres que lâon garde. On pense juste Ă une masse de gens quelconque en dehors de sa famille et de ses proches. Câest seulement aprĂšs avoir Ă©tĂ© blessĂ© que jâai reçu en retour. Des gens de tout IsraĂ«l et mĂȘme des Etats Unis, mâont rendu visite et mâont accom pagnĂ© pendant ma convalescence. Cette expĂ©rience a ancrĂ© plus profondĂ©ment le lien que jâai avec le peuple dâIsraĂ«l. Ce soutien a Ă©veillĂ© en moi un sen timent de responsabilitĂ© personnelle et collective en tant que soldat de montrer quâon ne se laisse pas abattre et que tout est rĂ©alisable. Jâai voulu crĂ©er un prĂ©cĂ©dent pour les autres soldats avec des blessures ou des traumatismes. Si je par venais par mes succĂšs Ă leur transmettre que tout est rĂ©alisable, quâon peut crĂ©er une nouvelle rĂ©alitĂ© et quâen dĂ©pit des douleurs et des difficultĂ©s, il Ă©tait toujours possible de se focaliser sur les bons cĂŽtĂ© et de propager le bien, ils pourraient surmonter les Ă©preuves avec plus de facilitĂ©. Câest devenue pour moi une mission beaucoup plus importante quâune simple convalescence suivie dâun retour Ă une vie pseudo-normale. Si jâai pu passer dâhandicapĂ© Ă hĂ© ros câest uniquement grĂące aux soutiens que jâai reçu de la part des gens.
S.B.A. :Que ressentez-vous en regardant dix en ar riĂšre, depuis lâĂ©poque de votre blessure ?
Z.S. : Jâai lâimpression dâĂȘtre nĂ© Ă nouveau. Je me sou viens trĂšs bien de ce qui sâest passĂ©. CâĂ©tait long. Jâai Ă©tĂ© blessĂ© par une explosion pendant une mission Ă Gaza. Jây ai laissĂ© ma main gauche et celle de droite Ă©tait en lambeaux. Jâavais pris la dĂ©cision de laisser mes soldats sur place en couverture et Ă lâabri des sni per ennemis Je me suis Ă©vacuĂ© tout seul. Je me sou viens avoir rĂ©cupĂ©rĂ© ce que je pouvais de ma main et dâavoir couru en direction de la frontiĂšre pour rentrer en IsraĂ«l. Mon plan Ă©tait de rejoindre un poste de commandement Ă la frontiĂšre pour demander un ap pui de blindĂ©s de sorte Ă pouvoir retirer mes soldats en toute sĂ©curitĂ©.
S.B.A. : Comment ĂȘtes-vous parvenue Ă garder la tĂȘte froide et Ă continuer Ă donner des ordres dans une telle situation ? Z.S. : Je ne sais pas. Jâai probablement reçu une aide du ciel. Je suis quelquâun de croyant, je pense que si je suis restĂ© en vie câest que D. avait encore une mission pour moi. Je ne connais pas beaucoup de personnes qui se font souffler par trois kilos dâexplosifs et qui par viennent Ă traverser un champ de bataille en courant. Ce nâest pas quelque chose humainement possible. Jâentend que lâadrĂ©naline ou les entrainement aident mais Ă tel niveau, je nây vois quâune intervention divine.
S.B.A. : Comment sâest dĂ©roulĂ©e votre convalescence ? Z.S. : Jâai traversĂ© plusieurs phases. Dans les premiers
mois jâavais du mal Ă comprendre ce Ă quoi je devrais faire face Ă prĂ©sent. Jâai subi une quinzaine dâopĂ©ra tions en deux semaines. Jâai reçu une cinquantaine de poches de sang. JâĂ©tais entre la vie et la mort pendant longtemps alors au dĂ©but jâĂ©tais juste occupĂ© Ă rester en vie.
plus grands que moi mâa empĂȘchĂ© de sombrer dans la dĂ©pression. Jâai fini par arrĂȘter dâaller en rĂ©Ă©ducation et jâai relĂ©guĂ© mes opĂ©rations chirurgicales au second plan. Ma blessure avait cessĂ© dâĂȘtre ma prĂ©occupa tion principale et câest comme ça que jâai pu retrouver une vie normale.
« Je me souviens avoir rĂ©cupĂ©rĂ© ce que je pouvais de ma main et dâavoir couru en direction de la frontiĂšre pour rentrer en IsraĂ«l »
Ensuite quand ma situation sâest stabilisĂ©e et que les mois ont passĂ©, les amis et les proches ont repris leur routine et je me suis retrou vĂ© seul quelque fois avec du temps pour penser. En paral lĂšle jâai commencĂ© Ă prendre conscience de ma nouvelle condition, des difficultĂ©s pour manger ou me doucher. Je re gardais ma main et je consta tais quâelle restait immobile. Les gens Ă©taient moins prĂ© sents et je devais dĂ©sormais me dĂ©brouiller seul pour les tĂąches quotidiennes. CâĂ©tait lâĂ©tape la plus difficile Ă surmonter.
S.B.A. : Vous ĂȘtes-vous senti seul ?
Z.S. : Ma famille a toujours Ă©tĂ© Ă mes cĂŽtĂ©s donc je nâai jamais ressenti de solitude. Mais aprĂšs plu sieurs mois oĂč jâĂ©tais le centre de lâattention des mes proches, non seulement je prends conscience du sens de mon infirmitĂ© mais aussi je perds lâattention que jâavais. CâĂ©tait vraiment une Ă©tape critique dans ma convalescence. Câest une Ă©preuve que chaque soldat griĂšvement blessĂ© traverse, tĂŽt ou tard.
S.B.A. : Combien de temps ĂȘtes-vous restĂ© Ă lâhĂŽpital ?
Z.S. : Jâai passĂ© un an Ă lâhĂŽpital et ensuite jâai conti nuĂ© de recevoir des soins quotidiens pendant prĂšs dâun an et demi.
S.B.A. : Comment sâest dĂ©roulĂ© le retour Ă la vie ânormaleâ ?
Z.S. : Jâai une prothĂšse Ă la main gauche et je peux Ă peine bouger ma main droite. Jâavais compris que si je restais seul Ă la maison je deviendrai fou. Alors jâai dĂ©cidĂ© dâĂ©tudier le droit Ă lâuniversitĂ©, trois semaines aprĂšs avoir quittĂ© lâhĂŽ pital. En parallĂšle de mes Ă©tudes je continuais de subir des opĂ©rations Ă la main.Câest cette dĂ©cision qui mâa per mis dâarrĂȘter de me comparer Ă ce que jâĂ©tais avant ma blessure et de pouvoir enfin aller de lâavant.
Jâai aussi crĂ©Ă© un programme pour les soldats invalides qui se base sur ma propre expĂ©rience. Je me suis rendu compte que le meilleur moyen de se rĂ©tablir dâune blessure est de continuer Ă vivre sa vie et dâĂȘtre actif. Celui qui se morfond et sâapitoie sur son sort Ă trĂšs peu de chance de sâen sortir. Le fait dâĂȘtre occupĂ© par des projets
S.B.A. : Quelle est votre situation familiale actuelle ? Z.S. : Celle qui Ă©tait ma petite amie pendant trois ans et devenue ma femme deux ans aprĂšs lâincident. Nous avions des discussions sur le sujet Ă plusieurs, je lui ai plusieurs fois demandĂ© de me laisser et de continuer sa route. Je nâĂ©tais plus la personne quâelle avait connu, vivre avec quelquâun dans ma situation est quelque chose dâabsolument pas Ă©vident. Mais elle a toujours refusĂ© de partir. Câest un merveilleux message dâamour et de don de soi. JusquâĂ prĂ©sent, elle est mon soutien le plus prĂ©cieux et le plus infail lible. Nous avons aujourdâhui deux enfants.
S.B.A. : Quâavez-vous accompli depuis votre sortie de lâhĂŽpital ?
Z.S. : Jâai terminĂ© une licence en droit, puis jâai crĂ©Ă© un programme social pour les jeunes placĂ©s en centre de dĂ©tention pour mineurs avec des entraĂźne ments prĂ©paratoires Ă lâarmĂ©e au sein mĂȘme de ces prisons. En partenariat avec IDC, nous avons fondĂ© le programme « Shorashim » (racines) qui vise Ă ai der les soldats blessĂ©s aprĂšs leur rĂ©Ă©ducation pour trouver une orientation professionnelle et accĂ©der Ă des Ă©tudes supĂ©rieures puis les intĂ©grer dans le marchĂ© du travail. Jâai montĂ© une start-up qui a Ă©tĂ© rachetĂ©e par une grande compagnie australienne. Jâai eu un long parcours dans le monde des affaires. Jâai pu accomplir le dĂ©fi Ironman qui est la compĂ© tition sportive la plus difficile qui soit. Elle comporte une nage de 4 km suivie dâune course de 180 km en vĂ©lo pour finir avec un marathon de 42 km en cou rant. Câest un dĂ©fi que seules huit personnes dans le monde dans la mĂȘme situation que moi ont accom pli. Je ne suis pas spĂ©cialement un mordu de sport, je voulais juste prouver que câĂ©tait faisable et rester
en action. Ma femme pense que câest une forme de fuite pour Ă©chapper Ă la rĂ©alitĂ©. Elle a probablement raison, mais au moins câest une fuite qui me permet dâaccomplir de bonnes choses et mâĂ©loigne de la dĂ© pression. Tout le monde traverse des Ă©preuves plus ou moins difficiles dans sa vie, il faut juste trouver la façon de les surmonter.
S.B.A. : Avez-vous dĂ©couvert de nouvelles amitiĂ©s depuis votre sĂ©jour Ă lâhĂŽpital ?
Z.S. : Les gens qui sont le plus restĂ©s Ă mes cĂŽtĂ©s par mi mes amis durant ces mois dâhospitalisation ont Ă©tĂ© mes camarades de lâarmĂ©e, mes frĂšres dâarmes. Ils restaient jours et nuits avec moi, me donnaient Ă manger, mâaidaient Ă me laver et mĂȘme mâaccom pagnaient aux toilettes. Câest un lien indescriptible. Ces personnes sont encore mes meilleurs amis aujourdâhui et je les considĂšre plutĂŽt comme des membres de ma famille Ă part entiĂšre.
S.B.A. : Vous avez postĂ© rĂ©cemment sur Facebook. On aurait pu sâattendre Ă un Ă©noncĂ© des difficultĂ©s propres Ă votre situation de handicap mais il sâagissait dâun message de remerciements et dâex pression de votre joie de vivre.
Z.S. : Jâaurai pu Ă chaque fois me plaindre de ma si tuation et avec raison mais jâai prĂ©fĂ©rĂ© voir le verre Ă moitiĂ© plein. Il vaut mieux se focaliser sur la petite lu miĂšre mĂȘme si on se trouve dans une grande obscu ritĂ©. Je pense que câest vrai pour toutes les Ă©tapes de la vie. Jâai traversĂ© beaucoup dâĂ©preuves, entre autres le dĂ©cĂšs de ma mĂšre dâun cancer pendant ma convales cence, la perte dâun ami au Liban ou encore le handi cape qui accompagne ma fille depuis sa naissance. Ă chaque fois je me force Ă chercher le bon cĂŽtĂ© de ces Ă©preuves. Je ne trouve pas toujours mais au moins je ne me concentre pas sur la difficultĂ©.. Certaines personnes ont tout mais sentent quâils nâont rien. En parallĂšle, il existe des gens qui nâont rien mais qui sourient continuellement. Tout dĂ©pend de la façon dont on aborde la vie.
S.B.A. : Sur cette mĂȘme page de Facebook, qui est dâailleurs suivie par plus de 70 000 personnes, vous laissez souvent des coups de gueule. Quâest ce qui vous Ă©nerve au sein de la sociĂ©tĂ© israĂ© lienne ?
Z.S. : Jâai du mal avec le fait que les gens nâacceptent plus les points de vue dif fĂ©rents des autres. Je ressens comme une vĂ©ritable scission dans la sociĂ©tĂ©. Avant, le discours Ă©tait plus respectueux, plus retenu. Cette haine qui prend sa source dans les diffĂ©rences de visions de monde et dâidĂ©ologies des habitants nous ronge de lâintĂ©rieur et brĂ»le notre sociĂ©tĂ©. Un autre point qui me dĂ©range est le fait que nous vivons une pĂ©riode oĂč les politi ciens se prĂ©occupent davantage de leur siĂšge que du bien des citoyens. On voit de plus en plus de popu lisme, chacun essaie de se rattacher Ă une partie de la sociĂ©tĂ©, non pas de façon Ă faire avancer les choses mais en y voyant un moyen dâamasser plus de voix. Je pense quâun reprĂ©sentant de lâEtat doit faire avant tout pour lâĂtat. Pas pour son intĂ©rĂȘt personnel ou son statut.
S.B.A. : Envisagez-vous de vous lancer dans la politique ? Z.S. : Aujourdâhui il existe dâautres domaines qui per mettent dâinfluencer et de changer les choses, parfois avec plus de succĂšs que les politiciens. Je nâexclus ce pendant pas la possibilitĂ© dâentrer dans la politique Ă lâavenir. Jâai appris beaucoup de choses au cours de mes projets sociaux et des entreprises que jâai fon dĂ©es et je pense que si un jour jâen ressens lâenvie, je tenterai de faire avancer les choses Ă©galement sur le plan politique.
S.B.A. : Quelle est votre position sur le traitement des handicapĂ©s de lâarmĂ©e ? Z.S. : Il y a de nombreuses rĂ©formes Ă faire sur le sujet, notamment pour faci liter les procĂ©dures dâobtention de statut. On mâa donnĂ© la possibilitĂ© dây jouer un rĂŽle et je travaille dessus. Il y a eu cer taines avancĂ©es mais la route est encore longue. Ce qui Ă©tait le plus Ă©nervant pour moi câest quâon ne pouvait absolument rien faire dans le pays tant quâil nây avait pas de gouvernement stable. Lorsque le premier ministre change tous les deux jours, il est impossible dâavancer sur des projets de loi. JâespĂšre que la fondation de ce nouveau gouvernement stable nous donnera enfin lâoccasion dâaccĂ©lĂ© rer le processus.
« Certaines personnes ont tout mais sentent quâils nâont rien. En parallĂšle, il existe des gens qui nâont rien mais qui sourient continuellement. Tout dĂ©pend de la façon dont on aborde la vie »
PARIS â JĂRUSALEM Ă VĂLO EN 40 JOURS
PAR HAVA OZVoici le fabuleux dĂ©fi que Yehouda Ohanna sâest fixĂ©. Un challenge saluĂ© et sponsorisĂ© par Torah Box, soutenu par toute notre communautĂ© dont Trouver En IsraĂ«l.
Faire le plein dâendorphines, câest maintenant ! Et votre Neshama nâen sera pas en reste, je vous prĂ©viens !
Hava Oz : TrĂšs heureuse de faire votre connaissance Yehouda Ohanna. Votre projet suscite beau coup dâengouements tant en France quâen IsraĂ«l. Nous aimerions savoir dâoĂč vous vient ce projet ambitieux, qui ĂȘtes-vous bien entendu et comment comptez-vous le rĂ©aliser ?
Yehouda Ohanna : Je vis Ă Paris. Jâai 54 ans. Je suis nĂ© en IsraĂ«l, arrivĂ© en France tout de suite aprĂšs mon service militaire. Jâai les 2 natio nalitĂ©, israĂ©lienne et française. Je travaille dans le secteur des Ă©nergies renouvelables et je suis cordiste, diagnostiqueur en immobilier et je rĂ©alise des audits performance Ă©nergĂ© tique.
« Je souhaite rĂ©colter des dons et tĂ©moigner ma reconnaissance Ă lâassociation Torah box qui a soutenu ma mĂšre »
Ce projet de voyage Ă vĂ©lo me tient Ă cĆur depuis trĂšs long temps, 25 ans dĂ©jĂ . Enfin, je suis prĂȘt pour le rĂ©aliser, Je suis prĂȘt Ă relever le dĂ©fi. Un par cours qui va dĂ©marrer Ă la mi-novembre, vraisembla blement le 17 Ă lâAmbassade dâIsraĂ«l Ă Paris.
PARIS - JĂRUSALEM, Ă VĂLO
3500 KM Ă 4000 KM
Je vais calculer mon trajet au jour le jour, selon les conditions mĂ©tĂ©orologiques hivernales. A lâĂ©poque oĂč je voulais partir, jâai rencontrĂ© la mĂšre de mes 3 enfants, Eythan, 21 ans, Noham,19 ans, et ma petite princesse Lirane ĂągĂ©e de 12 ans. DĂ©sormais, je suis enclin Ă rĂ©aliser mon rĂȘve et je tiens Ă le concrĂ©tiser de façon Ă©cologique Ă vĂ©lo. Jâai toujours voulu que mon projet soit bĂ©nĂ©fique Ă une association.
COMMENT JâAI RENCONTRĂ MON SPONSOR
Ma mĂšre Ă©tait hospitalisĂ©e trois mois Ă lâhĂŽpital Shaarey Tzedek de JĂ©rusalem et les bĂ©nĂ©voles de lâas sociation Torah box venaient la visiter. Ils sont par venus Ă rendre lâhospitalisation de ma maman plus agrĂ©able. Cela mâa beaucoup Ă©mu ! Jâai dĂ©cidĂ© que câĂ©tait avec eux que je voulais faire mon parcours. De plus, je souhaite rĂ©colter des dons et tĂ©moigner ma reconnaissance Ă lâassociation Torah box qui a soutenu ma mĂšre. Je veux faire ce voyage pour sa bonne guĂ©rison et aider lâassociation Ă pou voir continuer Ă donner tant dâamour Ă tous. Mon but nâest pas de gĂ©nĂ©rer du profit. Il est non lucratif, seu lement rĂ©colter des dons Ă chaque kilomĂštre parcou ru. Je vais prĂ©senter les meilleurs moments de mon parcours en les partageant dans les rĂ©seaux sociaux et mĂ©dias.
COMMENT JE PRĂVOIS MON VOYAGE
En roulant vers le Mur des Lamentations, au Kotel, sur mon dos je porterai fiĂšrement les drapeaux israĂ©lien et français. Je mange casher et je compte respecter le Chabbat lors de mon aventure. Pour faire preuve dâĂ©conomies, jâai lâintention de dormir chez lâhabitant et montrer Ă tous que notre sociĂ©tĂ© peut vivre de peu pour ĂȘtre heu reuse - vĂ©lo friendly - je vais me servir des applications Warmshowers & BeWelcome. Jâai tracĂ© la route des centres communau taires juifs et les synagogues âHabad-Lou bavitch un peu partout comme des points de repĂšre et des stops.
Je prĂ©vois dâemprunter la route de la Suisse, lâItalie la GrĂšce et la Turquie, Chypre et arriver Ă Haifa ou Ashdod pour enfin atteindre JĂ©rusalem et arriver au kotel. Une cĂ©rĂ©monie de bienvenue doit mây attendre. Je mâĂ©quiperai le plus lĂ©gĂšre ment possible, les tĂ©filines seront collĂ©es Ă moi, Concernant le voyage en mer, je compte traverser en bateau-stop avec des pĂȘcheurs, navires marchands et des bateaux privĂ©s. Si je ne trouve pas rapi dement, je prendrai un traversier / un ferry. Un drone fera partie de mon matĂ©riel. (Jâai fait la demande dâobtenir les autorisations soit les conditions pour utiliser un drone, moins de 500g).
Je fournirai chaque jour un montage vidĂ©o de mon parcours en espĂ©rant toucher le maximum de personnes. Ce projet demande beaucoup dâĂ©nergie et de volontĂ© de fer. Il dĂ©marre au dĂ©but de lâhiver (froid glacial et la tombĂ©e de la nuit trĂšs tĂŽt 16 h 30, pĂ©riode souvent humide). Jâestime mon voyage entre 40 Ă 50 jours en fonction de la mĂ©tĂ©o. Je ne peux mâempĂȘ cher de faire le parallĂšle avec le chiffre 40 dans la Torah.
alors je vous remercie par avance pour votre soutien, car toute aide sera la bienvenue. Dans ce voyage, je serai accompagnĂ© par un ami de la famille, il sâoccupera de filmer : Yuval Ben Tzvi.
« Jâestime mon voyage entre 40 Ă 50 jours en fonction de la mĂ©tĂ©o.
Je ne peux mâempĂȘcher de faire le parallĂšle avec le chiffre 40 dans la Torah »
Il habite à Jérusalem il est israélien, grand amateur de ce type de voyage et de nature comme moi exactement
Je laisse ma localisation en temps rĂ©el, tou jours activĂ©e. Merci de mâavoir Ă©coutĂ© Hava et encore dĂ© solĂ© pour mon français.
H.O. : Au nom de toute lâĂ©quipe de Trou ver en IsraĂ«l, nous vous souhaitons un merveilleux voyage Ă vous deux, une refoua complĂšte et dĂ©finitive pour votre mĂšre. Nous sommes tous Ă vos cĂŽtĂ©s et vous soutenons.
Si les gens ont des conseils et des recommandations, des aides pour obtenir les autorisations de passage,
Beatslaâha, et de vous Ă moi, nous espĂ©rons un jour parler tous lâhĂ©breu aussi bien que vous parlez le français Yehouda.
Pour les suivre pendant leur périple, une chaßne youtube, un site et des comptes facebook & instagram :
Ăbikerideparis2jerusalem Ăbike.openmind.org.il Ăohannayden Ăohanna.yehuda
Trouvez en Israël compte sur vous pour les soutenir dans leur fabuleuse démarche sportive et spirituelle.
Sophie Rachel Attal
La passion des planches !
Sophie Rachel Attal dĂ©couvre le ThĂ©Ăątre Ă lâadolescence. Depuis elle le joue et le transmet avec une joie et une Ă©nergie peu commune. ComĂ©dienne et professeure de ThĂ©Ăątre, son actualitĂ© est riche.
Depuis son Alyah en 2005, Sophie Rachel Attal se consacre pleinement à sa pas sion : « Le Théùtre ».
Elle anime son Atelier depuis prĂšs de 15 ans Ă JĂ©rusalem et Tel Aviv et prĂšs de 300 comĂ© diens en herbe sont passĂ©s par ses cours. Certains ont mĂȘme embras sĂ© une carriĂšre professionnelleâŠ
Son enseignement repose sur la mĂ©thode de lâActor Studio : tra vailler sur le systĂšme sensoriel, Ă©motionnel et dĂ©velopper son imagination pour une interprĂ© tation dans le plaisir. En cours, il sâagit de faire tomber les barriĂšres et les codes sociaux pour retrou ver lâĂ©lan innocent de lâenfant. Elle attend de ses Ă©lĂšves dâĂȘtre justes, vrais, naturels, sincĂšres dans un abandon total : « le lĂącher prise ». Le cours dĂ©bute par un Ă©chauffe ment et quelques exercices de re
Ce que son ami Bernard Bitan dit
Son actualité est aussi : Par le bout du nez, 2 nouvelles représen tations à Tel Aviv et Jérusalem les 1er et 3 Janvier prochain. Réservations au 052-306-0863 et en scannant le QR Code
laxation : respiration abdominale, relĂąchement corporel, mĂ©ditation qui permettra de couper avec lâex tĂ©rieur. Suivront des exercices de voix et de diction. On travaillera ensuite sur le systĂšme Ă©motion nel, sensoriel et lâimaginaire. En fin, les apprentis comĂ©diens se livreront Ă des improvisations sur thĂšmes.
A partir du milieu de lâannĂ©e, les Ă©lĂšves travailleront des textes du ThĂ©Ăątre moderne fran
Pour faire ce mĂ©tier, il faut de la passion avant tout, du courage et de la gĂ©nĂ©rositĂ©. Je peux dire que Sophie Rachel Attal a bien ces 3 qualitĂ©s, avec le talent en plus⊠Et son plus grand talent, câest la capacitĂ© quâelle a Ă se mettre en danger sur scĂšne⊠Et ça marche ! Quand on Ă©voque ce mĂ©tier dâacteur, la clĂ© de la rĂ©ussite, selon la formule consacrĂ©e câest « 5% dâinspiration et 95% de transpiration » ! Sophie est une bosseuse, elle est cash (peut ĂȘtre trop parfois), mais câest ce que jâaime aussi chez elle. Elle sait ĂȘtre critique, mais son caractĂšre bien trempĂ© ne lâempĂȘche pas dâĂȘtre toujours Ă lâĂ©coute afin de sans cesse vouloir progresser, tant sur le plan personnel que professionnel. Câest une spĂ©cialiste de la thĂ©rapie par le thĂ©Ăątre, et câest sur elle quâelle se lâapplique en premier, sa therapie, ce que je trouve particuliĂšrement admirable aussi chez elle. Elle excelle dans son registre de jeu. En plus dâĂȘtre une merveilleuse rencontre sur le plan humain, on peut dire que nous nous sommes trouvĂ© professionnellement. Bref, câest un bonheur pour un metteur en scĂšne de travailler avec Sophie !
née à Paris
Mariage avec Elie Attal Ă JĂ©rusalem
Alya avec son mari et ses 3 enfants
Premier passage sur scĂšne
Le D du carnage de Yasmina Rezza Ă JĂ©rusalem et ouverture dâun cours de thĂ©Ăątre pour adultes
Production de concerts mu sicaux
1962 1984 2005 2007 2007-2017 2008-2022
Plusieurs passages sur scĂšne de thĂ©atre avec : - Ils sâaiment Palmade/Laroque
- Maman met un sweat et calme toi
Sophie Rachel Attal
-Un amour qui ne finit pas André Roussin
çais quâils prĂ© senteront en fin dâannĂ©e. Sophie Rachel Attal aime dâailleurs Ă proclamer ĂȘtre le seul Atelier de ThĂ©Ăątre francophone en IsraĂ«l qui prĂ©sente chaque fin dâannĂ©e un spectacle ou chaque Ă©lĂšve vo lontaire monte sur scĂšne et y ren contre le public.
ELECTIONS
A DROITE TOUTE !!
AprĂšs plus dâun an passĂ© dans les rangs de lâopposition, Binyamin Netanyahou retrouve les cimes du pouvoir. Fort dâune coalition de 64 dĂ©putĂ©s composĂ©e des partis sionistes religieux (Noam, Parti Sioniste Religieux, Force Juive) et orthodoxes (Shas et JudaĂŻsme de la Torah), le Premier Ministre est attendu au tournant par les Ă©lecteurs du camp de droite nationale sur les dossiers sĂ©curitaires, diplomatiques mais aussi Ă©conomiques.
M
ardi 1er novembre. 22h01.
Les chaines de tĂ©lĂ©vision israĂ©liennes publient les premiĂšres estimations. Le bloc de droite nationale dirigĂ© par Binyamin Ne tanyahou franchit la barre fatidique des 61 dĂ©putĂ©s nĂ©cessaire pour former la prochaine coalition. La salle du Palais des CongrĂšs de JĂ©rusalem choisie par le Likoud pour accueillir ses militants se remplie peu Ă peu. Le volume sonore de la musique dâam biance monte de plusieurs dĂ©cibels aussitĂŽt les pre miers rĂ©sultats connus. Les cadres du parti arrivent. Amir Ohana, Miri Reguev, Danny Danon affichent un sourire des grands soirs. « Optimiste oui mais me surĂ© » dĂ©clare lâex-ministre de la Justice. AprĂšs 5 Ă©lec tions en 4 ans, le Likoud se veut prudent au sortir des premiĂšres estimations.
IL EST MINUIT. Toujours pas de Binyamin Ne tanyahou dans cette grande salle du Palais des CongrĂšs. Le chef de lâopposition est dans une chambre de lâhĂŽtel Carlton Ă Tel Aviv. EntourĂ© de sa
garde rapprochĂ©e, il rĂ©clame de sâentretenir avec son ami Aryeh DĂ©ri. « OĂč est AriĂ© ? » lance le responsable du Likoud. « Je tiens Ă le remercier pour son travail accompli durant cette annĂ©e passĂ©e dans lâopposition. Sans lui, jamais nous nâaurions pu rĂȘver revenir au pouvoir. Il mĂ©rite dâoccuper tous les grands postes mi nistĂ©riels » sâemporte le futur Premier Ministre.
AUX ALENTOURS DE 3H DU MATIN, Binyamin Ne tanyahou monte sur la scĂšne du Palais des CongrĂšs de la capitale israĂ©lienne. Il refuse de crier « victoire » trop tĂŽt et appelle ses soutiens Ă attendre la fin du dĂ© pouillement des urnes. Le chef du Likoud prononce pourtant un discours de Premier Ministre. Rassem bleur. Il promet de panser les plaies des fractures de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. La foule acquise Ă sa cause crie : « Gouvernance, gouvernance ». Les Ă©lecteurs de droite nationale rĂ©clament le retour dâun pouvoir fort face Ă la terreur palestinienne. Face Ă lâadministra tion Biden. Face aux Ă©lites acquises au centre et Ă la gauche israĂ©lienne. Face aux monopoles. Face Ă un appareil judiciaire liguĂ© selon eux contre Binyamin Netanyahou et la droite israĂ©lienne.
AprÚs 3 jours de décompte, le Likoud et le bloc ce droite obtiennent une majorité de 64 députés
APRĂS 3 JOURS DE DĂCOMPTE, le Likoud et le bloc ce droite obtiennent une majoritĂ© de 64 dĂ©putĂ©s. Le parti dâextrĂȘme-gauche Meretz ne passe pas le seuil dâĂ©ligibilitĂ©. YaĂŻr Lapid, lâactuel Premier Ministre, tĂ© lĂ©phone Ă Binyamin Netanyahou pour reconnaitre sa dĂ©faite. « Câest inespĂ©rĂ© » affirment certains mili tants des diffĂ©rents partis de la prochaine coalition. « Le score obtenu Ă ces Ă©lections obligent Binyamin Netanyahou et son bloc Ă rĂ©pondre Ă nos attentes et aux attentes des israĂ©liens. Nous voulons des rĂ©sultats » dĂ©clarent lâun des militants du Likoud.
POUR RĂPONDRE AUX ATTENTES DE SES ĂLEC-
TEURS, le grand parti de droite promet dâaugmenter le salaire des soldats conscrits de 20% et dâoffrir le salaire minimum aux combattants ayant servi dans les rangs de Tsahal pendant deux ans et demi. La pro chaine coalition sâengage aussi Ă financer Ă 100% les frais universitĂ©s des soldats libĂ©rĂ©s de leurs obliga
tions militaires dĂ©sireux de sâengager dans des Ă©tudes supĂ©rieures.
GEL DES HAUSSES DES FACTURES ENERGĂTIQUES
Pour enrayer la hausse du coĂ»t de la vie, Binya min Netanyahou sâengage Ă geler temporairement les augmentations des taxes fonciĂšres, des factures dâĂ©lectricitĂ©s, dâeaux et du gaz. Lâinscription en crĂšche pour les enfants de 0 Ă 3 ans sera gratuite.
Binyamin Netanyahou compte aussi renforcer lâins titution parlementaire face Ă la Cour suprĂȘme et ainsi assurer un plus juste Ă©quilibre des pouvoirs au travers du vote dâune loi fondamentale.
Dans les Ă©coles, les prochains programmes scolaires prĂ©voient de renforcer lâapprentissage de lâHistoire Juive, de la Torah et de lâinstruction civique.
Lâun des objectifs du prochain gouvernement sera aussi de freiner lâaugmentation des prix dans le sec teur de lâimmobilier. Pour cela, le Premier Ministre promet dâaccĂ©lĂ©rer le processus dâobtention des per mis de construire et de rĂ©duire la paperasserie admi nistrative dans les procĂ©dures de commercialisations des terrains.
Lâautre chantier pour la coalition se situe au-delĂ de la Ligne Verte en JudĂ©e-Samarie. Binyamin Ne tanyahou sâengage Ă mettre fin aux constructions palestiniennes en Zone C sous contrĂŽle israĂ©lien et de multiplier les unitĂ©s de logements dans les locali tĂ©s juives des territoires. Les jeunes villages de JudĂ©e Samarie seront dĂ©sormais reliĂ©s au rĂ©seau Ă©lectrique israĂ©lien.
Sur le plan diplomatique, le Premier Ministre projette de conclure un accord de normalisation avec lâArabie Saoudite et entend renforcer les relations entre IsraĂ«l et les pays signataires des Accords dâAbraham. Pour mener Ă bien tous ces projets, Binyamin Netanyahou espĂšre pouvoir faire tenir sa coalition du rant les quatre prochaines annĂ©es. A 73 ans, le chef du Likoud entame son 6Ăš mandat Ă la tĂȘte de lâEtat dâIsraĂ«l. « Et surement pas le dernier » selon ses proches...
Face à Unilever, chaines et consommateurs sont entrés en révolte
PAR YAACOV BEN DENOUNSelon lâinspection du Conseil de la consommation israĂ©lienne, le panier moyen des mĂ©nages, lors du passage en caisse, a augmentĂ© de 7% par rapport Ă lâannĂ©e derniĂšre.
Le lait pour bébés Gold Similac 700 grammes 94,9 nis sur le réseau Yalo VS 54 nis sur le réseau Rami Levy en ligne
augmentation de 5 % à 7 % a été observée au niveau des chaines de distribution.
LES PRODUITS UNILEVER ont enregistrĂ© une augmentation de 6 %, ceux dâOsem de 7%, ceux de Layman Schlissel de 5%, et si la diffĂ©rence entre la chaĂźne dâalimentation bon mar chĂ© (Rami Levi) et la chaĂźne la plus chĂšre (Shuffersal deal) est de 16 %, le mois dernier, tous les produits ont connu une augmentation mi nimale de 3 %.
LA SOCIĂTĂ PROCTER ET GAMBLE(Bounty, Pampers, GilletteâŠ), nâa pas dĂ©sirĂ© augmenter le prix de ses produits, qui ont mĂȘme bais sĂ© par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente de 1%. Le consortium Tnuva qui dirige en grande partie la chaine du lait et de ses dĂ©rivĂ©s, a lui an noncĂ© une hausse de 4.7% de ses produits. Alors que lâaugmenta tion chez les produc teurs et les Ă©leveurs a Ă©tĂ© mesurĂ©e, environ 1 %, en valeur cumulĂ©e depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, une
LâAPATHIE DES CONSOMMA TEURS nâest plus de mise, et seule une action volontaire de leur part pourra permettre dâinflĂ©chir la courbe ascendante du marchĂ© des prix. Ils devront opter pour les chaĂźnes moins chĂšres, et provo quer ainsi une concurrence entre les diffĂ©rents acteurs pour provo quer une baisse ou un gel des prix Ă la consommation.
« Nous dĂ©conseillons dâacheter les produits de lâentreprise, il y en a de moins chers »
Certaines diffĂ©rences publiĂ©es permettent de se faire une idĂ©e de lâam pleur du phĂ©nomĂšne :
- Les rasoirs à 5 lames pour hommes Gillette Fusion à manche fixe 12 unités : 248,5 NIS dans la chaßne Super Pharm et 139 NIS dans la chaßne Bee.
- Le lait pour bébés Gold Similac 700 grammes : 94,9 NIS sur le ré
seau Yalo et 54 NIS sur le réseau Rami Levy en ligne. - Les tablettes pour lave-vaisselle
Max Finish 80 unitĂ©s : 49,9 NIS dans les chaĂźnes Super Pharm, Su per Barkat, Shira Market, Bar Kol Tov, Nativ Chesed et 78,6 NIS dans la chaĂźne Super Yoda. DĂ©sormais les chaines ont dĂ©ci dĂ©, de façon apparemment non concertĂ©e, de ne pas mettre en vente des produits dont lâaugmen tation de prix annoncĂ©e serait trĂšs importante, optant pour une entrĂ©e en guerre offensive et per cutante.
LâEXEMPLE DE LA SOCIĂTĂ
UNILEVER est de ce fait emblĂ©ma tique, et les distributeurs ont prĂ©fĂ© rĂ© indiquer : « Nous dĂ©conseillons dâacheter les produits de lâentreprise, il y en a de moins chers ». Il nây a ainsi aucune ambi guĂŻtĂ©.
Unilever est une multinationale nĂ©er lando-britannique, prĂ©sente dans plus de 100 pays, qui propose en IsraĂ«l des produits comme Dove ou Rexona, mais aussi fabriquĂ©s en IsraĂ«l : Badin, Clic, Krembo, Magnum, les pro duits Knorr et Telma, Cornflakes, HellmansâŠ
des produits appartenant Ă Unile ver, sur lesquelles il est indiquĂ© : « Il vaut mieux que vous choisis siez des alternatives », ou « Chers clients, Ă©tant donnĂ© que Shufersal nâa pas acceptĂ© dâaugmentation de prix, il pourrait y avoir une pĂ©nu rie de produits Unilever », « Nous vous invitons Ă acheter des pro duits similaires dâautres marques. Nous nous excusons pour le dĂ©ran gement ».
DĂšs lors, ces chaines, qui malgrĂ© tout cherchent Ă prĂ©server leurs acquis et Ă ne pas perdre de parts de marchĂ©, sont entrĂ©es en conflit ouvert avec Unilever ou dâautres marques, dont certains produits pourraient disparaitre des rayons, lorsque les stocks existants au ront Ă©tĂ© Ă©puisĂ©s, et qui conduira Ă une impor tation parallĂšle, Ă la fois des marques ellesmĂȘmes et de produits de substitution.
« Nous vous invitons Ă acheter des produits similaires dâautres marques. Nous nous excusons pour le dĂ©rangement »
Les sociétés Shufersal et Beitan ont accroché des pancartes à cÎté
MAIS LA COMPENSATION ne pourra ĂȘtre Ă©largie dans un premier temps Ă tous les produits et certaines dents de vraient se mettre Ă grincer bientĂŽt, la marque Unilever Ă©tant lâune des plus grandes entreprises de consommation, proposant de nombreux produits alimen taires et de toilette, largement diffusĂ©s, et ayant acquis une bonne rĂ©putation.
Pour ce faire, les chaines ont besoin du soutien des consommateurs, de leur par ticipation active, afin que cer taines exigences concernant les prix et la qualitĂ© des pro duits, puissent remonter vers les dirigeants de ces grands groupes, ultra puissants, qui depuis un certain nombre dâannĂ©es dĂ©jĂ , pratiquent un lobbying agressif, en raison de leurs positions de monopoles.
La baisse des taxes Ă lâimporta tion devrait permettre de crĂ©er un prĂ©cĂ©dent, et de faire pĂ©nĂ© trer sur le marchĂ© israĂ©lien de produits concurrentiels, afin de juguler la crise en aval plu tĂŽt quâen amont.
ISRAĂL ET LES CHRĂTIENS DU LIBAN UNE ALLIANCE RĂVOLUE ?
« Brit ha-pĂ©riphĂ©ria » ou « lâalliance des minoritĂ©s » est le nom longtemps donnĂ© Ă un paradigme sioniste nĂ© au temps du Yichouv, prĂ©conisant le contournement du bloc arabe hostile par des pactes avec les minoritĂ©s ethniques et reli gieuses du Moyen-Orient. Cette stra tĂ©gie fut pendant plusieurs dĂ©cennies la pierre angulaire de la politique liba naise dâIsraĂ«l, celle qui consista Ă per cevoir le pays du CĂšdre comme un alliĂ© potentiel, notamment du fait de sa di versitĂ© confessionnelle. A lâheure oĂč les relations israĂ©lo-arabes connaissent un essor inĂ©dit, qui se souvient que le Li ban aujourdâhui pris en otage par lâIran a autrefois signĂ© un traitĂ© de paix avec IsraĂ«l, le 17 mai 1983, reconnaissant JĂ© rusalem comme capitale de lâEtat juif, et que ce traitĂ© fut ratifiĂ© par le Parlement libanais ? Le nouveau contexte rĂ©gional peut-il contribuer Ă un quelconque rapprochement entre IsraĂ«l et son atypique voisin du nord ?
LâIDĂE DâUNE « ALLIANCE DES MINORITĂS» DANS LA POLITIQUE ISRAĂLIENNE
IsraĂ«l entretient aujourdâhui des relations indirectes avec lâĂglise maronite et avec nombre dâacteurs chrĂ©tiens au Liban
SituĂ© au cĆur dâun environ nement hostile et instable, IsraĂ«l est confrontĂ© depuis son indĂ©pendance Ă des dĂ©fis existentiels, au premier rang desquels celui de son intĂ©gra tion rĂ©gionale. Pour faire face Ă lâhostilitĂ© de ses voisins et Ă ce quâil perçoit comme un encerclement, le jeune Etat hĂ©breu opte dĂšs ses premiĂšres annĂ©es dâexistence pour deux stratĂ©gies simultanĂ©es conçues et mises en applica tion par son Premier ministre David Ben Gourion.
La premiÚre, née au début des années 1950, consis ta à se rapprocher de pays orientaux ou musulmans pro-occidentaux, essentiellement non-arabes, ap
partenant Ă la « deuxiĂšme ceinture », et ce, dans une logique de contre-encerclement des pays arabes les plus hostiles. Câest dans cet esprit quâIsraĂ«l a jadis cherchĂ© Ă tisser des relations diplomatiques, Ă©conomiques et militaires avec les monarchies ira nienne et libyenne, avec la Turquie kĂ©maliste ou encore avec lâEmpire Ă©thiopien.
Une seconde stratĂ©gie consista pour IsraĂ«l Ă recher cher au sein de son environnement proche-oriental des groupes confessionnels, ethnolinguistiques ou tribaux susceptibles de sâallier Ă lui pour fractionner le bloc arabe hostile, telles les communautĂ©s druze, circassienne et bĂ©douine en IsraĂ«l, kurde en Syrie et en Irak, copte en Egypte et maronite au Liban.
LE LIBAN, UN VOISIN SINGULIER
Le Liban est un cas Ă part dans le spectre rĂ©gional arabe. A moitiĂ© chrĂ©tien, câest un pays qui a tou jours revendiquĂ© sa neutralitĂ© et ses liens privi lĂ©giĂ©s avec lâOccident. Il a refusĂ© de sâengager aux cĂŽtĂ©s de lâEgypte et de la Syrie dans leur confron tation avec IsraĂ«l en 1967 et en 1973. Sa participa tion Ă la premiĂšre guerre israĂ©lo-arabe ne fut que symbolique puisquâil nâa engagĂ© que des rĂ©servistes
qui ne se sont pas battus. La frontiĂšre israĂ©lo-libanaise restera dâailleurs paisible jusquâĂ lâavĂšnement des groupes armĂ©s palestiniens au Liban Ă la fin des annĂ©es 1960. En rĂ©alitĂ©, le Liban officiel nâa jamais fait la guerre Ă IsraĂ«l. Ce dernier a combattu sur le sol libanais des factions certes hos tiles mais Ă©trangĂšres au Liban : lâOLP, lâarmĂ©e syrienne, le Hezbollah.
Les maronites constituent la prin cipale communautĂ© chrĂ©tienne du Liban. Ils ont longtemps contestĂ© le caractĂšre arabe de ce pays et cherchĂ© Ă cultiver son identitĂ© phĂ©nicienne. Ils occupent une place centrale dans lâhistoire, la politique et lâĂ©conomie du Liban. Ils continuent Ă jouer un rĂŽle fondamental dans la direction de lâEtat. Plu sieurs fonctions clĂ©s leur sont formellement rĂ©ser vĂ©es : prĂ©sident de la RĂ©publique, chef de lâarmĂ©e, gouverneur de la Banque centrale... Par le passĂ©, leurs dirigeants se sont montrĂ©s bienveillants Ă lâĂ©gard du projet sioniste. Dâanciens prĂ©sidents du Liban, tels Emile EddĂ© et Alfred Naccache, ont soutenu lâidĂ©e de crĂ©a tion dâun Etat juif en Pa lestine. Le patriarche de lâEglise maronite Antoine Arida a appuyĂ© le plan de partage de lâONU de 1947, de mĂȘme que lâar chevĂȘque de Beyrouth Ignace Moubarac.
Durant la guerre civile (1975-1990), les milices chrĂ©tiennes se sont ruĂ©es vers IsraĂ«l, perçu comme un alliĂ© naturel, sollicitant son appui pour expulser lâOLP du Liban. LâintĂ©rĂȘt des maronites pour une alliance reposa alors notamment sur sa perception de la puissance dâIsraĂ«l. Ce dernier reprĂ©sente tou jours pour beaucoup la success story dâune mino ritĂ© moyen-orientale non-arabe et non-musulmane qui, non seulement a conquis son indĂ©pendance et sa sĂ©curitĂ© en dĂ©pit de lâhostilitĂ© de ses voisins, mais sâest Ă©levĂ©e au rang de superpuissance rĂ©gionale.
IsraĂ«l entretient aujourdâhui des relations indi rectes avec lâĂglise maronite et avec nombre dâac teurs chrĂ©tiens au Liban. De leur cĂŽtĂ©, les maronites dans leur ensemble continuent Ă envoyer Ă IsraĂ«l lâimage dâune communautĂ© pacifiste et modĂ©rĂ©e. La retenue dont firent preuve les dirigeants des for mations chrĂ©tiennes au Liban durant la guerre de 2006 en est une illustration. Enfin, le voyage histo rique quâeffectua le patriarche BĂ©chara Boutros RaĂŻ en IsraĂ«l en mai 2014 mĂ©rite dâĂȘtre mention nĂ©. En dĂ©pit des critiques quâil dut affronter, RaĂŻ
accompagna le pape François lors de sa visite, arguant quâil sâagissait lĂ dâune mission religieuse dĂ©nuĂ©e de toute considĂ©ration politique. Mais ses appels Ă la paix et son attitude bienveillante envers les anciens combattants de lâArmĂ©e du Liban-Sud rĂ©fugiĂ©s en IsraĂ«l, auxquels il rendit visite sous la protection de la police israĂ©lienne, envoyĂšrent au monde un message politique dâune grande clartĂ©.
DES PERSPECTIVES PLUTĂT POSITIVES
Les Accords dâAbraham signĂ©s entre IsraĂ«l et plu sieurs pays arabes fin 2020 ont une consĂ©quence gĂ©opolitique majeure : la normalisation avec lâEtat juif nâest dĂ©sormais plus un sujet tabou dans le monde arabe. Cette fois, ce nâest pas un traitĂ© de paix sĂ©parĂ©e qui a Ă©tĂ© signĂ© entre JĂ©rusalem et un voisin vaincu, mais une sĂ©rie dâaccords visant Ă in tĂ©grer IsraĂ«l au Moyen-Orient, avec le soutien des principaux pays de la Ligue arabe.
Dans la foulĂ©e, et malgrĂ© lâopposition virulente dâun Hezbollah surarmĂ© et totalement subordonnĂ© au rĂ©gime iranien, le prĂ©sident libanais Michel Aoun a dĂ©clarĂ© dans un entretien accordĂ© Ă BFM TV quâil nâexcluait pas que le Liban signe un jour la paix avec IsraĂ«l. Sa fille et conseillĂšre, Claudine Aoun, Ă©crira sur son compte Twitter le 24 septembre 2020 : « Je ne mâopposerai pas Ă la perspective dâun accord de paix [avec IsraĂ«l] ». Enfin, la signature le 27 octobre 2022 dâun accord ratifiant le tracĂ© de la frontiĂšre maritime entre IsraĂ«l et le Liban Ă©loigne davantage les deux pays du spectre de la guerre.
*Meir Masri est docteur en gĂ©opolitique et maĂźtre de confĂ©rences Ă lâUniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ© rusalem. Il a reprĂ©sentĂ© IsraĂ«l dans plusieurs confĂ©rences internationales et intervient quoti diennement sur les grandes chaĂźnes dâinforma tion des pays du Golfe.
« Je ne mâopposerai pas Ă la perspective dâun accord de paix [avec IsraĂ«l] »Benjamin Netanyahu, Donald Trump, Abdullatif bin Rashid Al Zayani, et Abdullah bin Zayed Al Nahyan assistent Ă la cĂ©rĂ©monie des Accords dâAbraham Ă la Maison Blanche
« RESTE UN PEU »
quand Gad Elmaleh met en scĂšne sa conversion au catholicisme. Ce film, qui n'est pas la premiĂšre Ćuvre de Gad Elmaleh traitant de la religion catholique, met en scĂšne la quĂȘte spirituelle du comĂ©dien vers le catholicisme. Quâen pensent les internautes ?
Lisette Handelsmann
De quel droit jugeons nous cet homme ?
La foi ne regarde que celui qui la porte
Audrey Kalifa Bendavid
Il nây a pas de haine ds tt ca. Pour nous juifs spirituels ca ne fait pas de sens. La religion chretienne est ce quâelle est mais elle a ete fondĂ©e sur de nbx mensonges( a commencer par les juifs ayant tue leur messie) et ils se st perdures lgtps. Les juifs ont Ă©tĂ© brules au nom de ce mm d. Cf lâinquisition. Etc... quâ1 juif renomme en public vienne faire du hilloul hachem a tu et a toi est au bas mot 1 affront au judaisme et tous ses arguments st faux. Co il peut oser se montrer et dire quâon ne rentre pas par superstition ds 1 Ă©glise ?? Il a vu ca ou?? Et il veut entrainer dâautres ds son giron?
Claudine Bentura
Converti ou pas il restera juste et puis il est libre de sa dĂ©cision quâelle soit vrai ou fausse Moi je vous conseille dâaller voir le film jusquâĂ la fin et aprĂšs vous pouvez-vous permettre de juger
Avraham Azoulay
1
La vĂ©ritable polĂ©mique Ă mes yeux câest celle de lâingĂ©rence dans la vie de lâautre en gĂ©nĂ©ral, du juif en particulier. Est-il restĂ© juif ou a-t-il franchi la barriĂšre pour devenir Catho ? Et mĂȘme ?
Les Ă©lections sont passĂ©es avec tout cet Ă©lan de haine et dâinsultesâŠApparemment elles nous manquent dĂ©jĂ !
Allons-y sur Gad Ă prĂ©sent âŠtraitre, horrible, ingrat, menteur, tricheurâŠet pourquoi pas sur son filsâŠsur son mariageâŠgĂ©nial on va se dĂ©chaĂźner, avec notre suffisance, nous les tsadikim !
Gad est un garçon dâun talent rare, qui a reçu un don de D ieu, le seul D ieu quâil connaisse, le mĂȘme D ieu que nous..
Et si on cessait de juger son prochain, si on balayait tout simplement devant notre porte ? Câest plein de poussiĂšre⊠En voilĂ un sujet dâactualitĂ© , qui va vite, je sens, devenir polĂ©mique
ŚŚŚŚą ŚŚŚŚ
La rĂ©ussite lui a sĂ»rement montĂ© Ă la tĂȘte Mais câest trĂšs dommage quâune personne comme lui qui a Ă©tudiĂ© en Yeshiva devienne aussi bĂȘte
Doukhan Jonathan
La question nâest pas si il va se convertir ou pas chose qui reste desolante mais de faire tomber des juifs fragiles qui sont dĂ©jĂ bien assimilĂ©. A mon humble avis il va avoir des rĂ©percussions sur son «simple film».
Marc Sellem
Il est libre de se convertir, libre de faire ce quâil veut. Si il veut entraĂźner les autres câest aussi son choix. Il y a bien eu un shabtai tsvi
Daniel Gutelman
Juif un jour, juif toujours!
Sâil fait maintenant une blague sur les juifs, sera-t-il antisemite pour la cause?
Sâil a une affection particuliĂšre pour Marie, pourquoi pas! NâĂ©tait-elle passe juive?
Câest donc un retour pour lui Ă lâaube du judaĂŻsme.
Sarah Ben
Oui Gad parlons-nous comme tu le dis !
Ce nâest pas un «film» et tu le sais.
Tu veux partager ta rĂ©vĂ©lation et cela sâappelle du prosĂ©lytisme.
Du coup lâĆuvre sâĂ©croule et lâart cinĂ©matographique est trahi parce que ce film sera toujours soupçonnĂ© de servir ta cause.
Du coup mĂȘme si il est Ă©vident que pris au second degrĂ© ce film est hilarant et talentueux ton message le rend de fait chiant et ennuyeux.
Laisse donc Ă lâintime ce qui relĂšve de lâintime surtout quand il sâagit de foi !
Par ailleurs on ne peut nous juifs qui tâavons suivi jusquâĂ aujourdâhui et avec fiertĂ© comme un membre de notre peuple, ignorer le sort de tous les juifs que lâĂ©glise a banni, expulsĂ©, maudit et brĂ»lĂ© vifs durant des siĂšcles et qui a attendu jusquâĂ Jean Paul II pour faire un mea culpa.
Pour finir et pour rendre hommage Ă ton «humilité» sache que les religions nâont pas attendus ton «coming out» pour dialoguer.
Allez...RESTE encore un peu !
Gisele Ainouze
Il pousse loin la provocation ce Gal quâil fasse ce quâil veut de sa vie et quâils nous foutent la paix
Lev Levi
VoilĂ ce que je pense, depuis quelques temps il est trĂšs critiquĂ© pour lâhistoire de piaggia, son image sâest dĂ©tĂ©riorĂ©e aux yeux de tous au fil des mois , il a besoin dâun nouveau public pour redorer son blason, je fais le pari quâaprĂšs la sortie de son film, il rĂ©vĂ©lera que tout ça nâĂ©tait quâune plaisanterie.,
Audrey Kalifa Bendavid
Et participer a 1 propagande qui ns insulte si vivement? Sâil commence a recevoir des reponses negatives de notre part câest parce quâil vehicule tellement de non sens! Et si tout cela nâetait quâ1 coup de pub câest encore plus honteux.
DĂ©cembre 2022 | www.trouverenisrael.co.il
LE TERRORISME NE DOIT PAS ĂTRE UNE FATALITĂ
PAR DAVID ANTONELLI, ĂCRIVAIN, PRĂSIDENT DE LâASSOCIATION CORSE-ISRAĂL ET INTERVENANT RĂGULIER SUR I24 NEWSLe prĂ©sent nous ramĂšne aux pires heures de la seconde intifada.
Lâattentat de JĂ©rusalem vient de briser une famille.
Un adolescent de 16 ans ne rentrera plus jamais dans son foyer, ne reverra plus ses parents. Lâessence mĂȘme de lâEtat est pourtant dâassurer la sĂ©curitĂ© de ses citoyens. Ce drame nâest pas le pre mier, il nous contraint Ă lâautocritique. Il est notoire que nous possĂ©dons des services de renseignements exceptionnels, capables de frappes dâune prĂ©cision chirurgicale.
CERTES, MAIS QUE PEUVENT-ILS CONTRE UNE SITUA TION OĂ LE TERRORISME DEVIENT GĂNĂRALISĂ ?
Une situation oĂč un terroriste Ă©liminĂ© se voit rempla cer par trois autres, probablement encore plus fana tiques ?
En fait, tel nâest pas leur rĂŽle, car il sâagit du champ dâaction du dĂ©cideur politique qui porte la respon sabilitĂ© de la faillite dâune politique quâil nous faut maintenant constater dans de biens pĂ©nibles cir constances.
DEPUIS DES DĂCENNIES, nous croyons acheter la paix sociale, et la paix sĂ©curitaire en rĂ©agissant tou jours de maniĂšre modĂ©rĂ©e afin de ne pas exciter dâavantage les terroristes.
Nous procĂ©dons Ă des Ă©liminations trĂšs ciblĂ©es uni quement quand il nây Ă pas dâautres moyens. La plupart du temps, les Ă©gorgeurs islamistes sont envoyĂ©s dans des centres pĂ©nitenciers dont le confort les fait bien rire.
NOUS AVONS CONSTRUIT UN MUR afin de nous pro téger. Ce dernier à sauvé un nombre conséquent de vies innocentes, mais ne peut, par définition, rien contre les terroristes qui franchissent journellement les checkpoints.
Finalement jusquâa quand allons nous payer un tri but Ă un ennemi qui dit et rĂ©pĂšte vouloir notre mort physique ? VoilĂ un formidable aveu de faiblesse que lâIran ne manquera pas de constater. Les Romains lâont bien fait avec les Barbares, ces derniers ont pourtant fini par les massacrer.
Quand comprendrons nous que ces personnes nâobĂ©issent pas aux mĂȘmes codes moraux que nous ? La solution, Ă©tonnement, est pourtant Ă©vidente Ă dĂ© faut dâĂȘtre simple, elle tient en deux volontĂ©s.
LA PREMIĂRE, sâĂ©manciper radicalement des cri tiques que ne manqueront pas de faire la techno cratie de lâunion europĂ©enne, du parti dĂ©mocrate amĂ©ricain, et de lâONU (pour ne rien changer) Ă notre Ă©gard. La seconde, se rĂ©soudre Ă une politique dâĂ©radication sans pitiĂ© du terrorisme islamiste sans se soucier des moyens Ă employer, car seul lâobjectif doit compter.
Faire ce que Vladimir Poutine a osĂ© faire pour protĂ©ger son peuple et sa patrie de la folie san guinaire du terrorisme islamiste en TchĂ©tchĂ© nie. Son mot dâordre Ă Ă©tĂ© des plus simples : « Nous poursuivrons les terroristes partout, on ira les buter jusque dans les toilettes ». Cela peut choquer les bonnes consciences humanistes ?
Peut-ĂȘtre. Mais le terrorisme islamiste tchĂ© tchĂšne nâexiste aujourdâhui plus. Câest prĂ©fĂ©rable que de pleurer nos enfants.
Vouloir sauver le « vivre ensemble », comme lâa fait le prĂ©cĂ©dant gouvernement, revient Ă ac cepter le « vivre avec ».
DEUX GROS COUPS DE CĆUR
de la rentrĂ©e littĂ©raire dâautomne
Roy Jacobsen. Les vainqueurs. Gallimard.
Août 2022. Collection Du monde entier.
Les vainqueurs suit la vie dâune famille emblĂ© matique de la NorvĂšge, de la cĂŽte du Helgeland jusquâĂ Oslo, de lâĂ©tĂ© 1927 au printemps 1990. La premiĂšre partie raconte la vie de Marta et de son pĂšre Johan. Ce dernier est un petit paysan-pĂȘ cheur sur lâĂźle de Heroy et se voit contraint de placer sa fille comme domestique dans une riche famille dâOslo qui choisira la collabora tion pendant la seconde guerre mondiale. Dans la seconde partie du roman, le narrateur est Ro gern, un des fils de Marta. Le gamin, qui grandit dans la citĂ© nouvelle dâArvoll, pose un regard aussi vif que truculent sur le bond monumen tal fait par le pays au cours dâun demi-siĂšcle. Les vainqueurs est une superbe fresque ro manesque, unanimement considĂ©rĂ©e comme un classique de la littĂ©rature norvĂ©gienne. Roy Jacobsen nâa pas son pareil pour mĂȘler la vi sion dâensemble et le dĂ©tail. Il nous fait vivre avec Ă©motion la Grande Histoire et les destins de gens modestes. Il Ă©voque la lutte des classes, les sentiments des personnages sur la vie, sur la famille. Il met en lumiĂšre les questions exis tentielles que tout le monde se pose un jour ou lâautre. Le tout imprĂ©gnĂ© de culture norvĂ© gienne. Câest un magnifique roman dâune trĂšs grande dĂ©licatesse. Je vous en recommande vi vement la lecture !
Giuliano Da Empoli. Le mage du Kremlin. Gallimard.
AoĂ»t 2022. Grand Prix du Roman de lâAcadĂ©mie française 2022.
Grand moment dâĂ©motion et de plaisir pour nous, le Grand Prix du Roman de lâAcadĂ©mie française 2022 a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă un de nos coups de cĆur, Le mage du Kremlin ! Vous allez vous dire : « Mais qui est Giuliano Da Empoli ? ». Lais sez-moi vous prĂ©senter lâĂ©crivain. Dâorigine italienne et suisse, Giuliano Da Empoli est essayiste et conseiller poli tique. Son dernier livre, Les ingĂ©nieurs du chaos, consacrĂ© aux nouveaux maĂźtres de la propagande politique, a Ă©tĂ© traduit en 12 langues. Et si vous ne lâavez pas lu, il est bien normal que vous ne connaissiez pas lâauteur, car Le mage du Kremlin est son premier roman. Câest, de mon point de vue, un des ouvrages essentiels de cette rentrĂ©e littĂ©raire. Un roman hypnotique et effrayant sur lâimplacable acces sion au pouvoir de Vladimir Poutine, qui se termine par des pages aussi admirables que terrifiantes. Sans compter que ce livre a Ă©tĂ© terminĂ© en janvier 2021, soit un an avant lâinvasion de lâUkraine par la Russie. On peut dire que le propos est visionnaire ! LâĂ©crivain nous embarque dans les coulisses du Kremlin par le biais dâun personnage libre ment inspirĂ© de lâex-Ă©minence grise de Poutine, Vladislav Yuryevich Surkov, « le mage du Kremlin ». RebaptisĂ© Va dim Baranov dans le roman, ce personnage de lâombre qui a passĂ© 15 annĂ©es au service de Poutine nous Ă©claire sur les arcanes du pouvoir russe de ces 30 derniĂšres annĂ©es. On plonge au cĆur de ce pouvoir russe, oĂč courtisans et oligarques se livrent une guerre de tous les instants. De la guerre de TchĂ©tchĂ©nie Ă la crise ukrainienne, en passant par les jeux olympiques de Sotchi, Le mage du Kremlin est LE grand roman de la Russie contemporaine, une mĂ©dita tion passionnante sur lâexercice du pouvoir. Vraiment un roman magistral ! Lisez-le, ne passez pas Ă cĂŽtĂ© !
SAMY GOZ
Quelques Ă©tapes de sa carriĂšre artistique (Extraits de son prochain Livre de Souvenirs)
Samy Goz, parallĂšlement Ă son parcours de chanteur et chef dâor chestre, a enregistrĂ© de nombreux albums.
Au dĂ©but des annĂ©es 90, Samy Goz dĂ©cide dâĂȘtre producteur de ses futurs albums avec le label Atoll Music. Parmi les premiers enregis trement : lâalbum en anglais Love Songs For You And Me et lâalbum en italien Italy Forever
Suite au succÚs de ces deux opus, viendra la réalisation des albums de Samy Goz and Big Band, enre gistrés avec tous ses musiciens pa risiens au Studio Gold.
Lâalbum français French Love Songs, inclut le duo avec Jeane Manson (A quoi ça sert lâamour ?) et I Wish, I Wish (chanson du film Mariage Mixte).
Lâalbum salsa en espagnol Salsa Rica (la version salsa du titre Alabi na). Suivront les albums en anglais Jet Set Party (jazz, swing et salsa) et Jet Set Party (Crooner Forever).
Toutes ses productions musicales sont, à ce jour, distribuées par le Label Believe en téléchargements et streaming sur toutes les plate formes numériques.
En 1996, Ă la demande du label Atoll Music, Samy Goz sera le pro ducteur exĂ©cutif et co-composi teur des deux premiers albums du groupe Oriento-Gypsy, ALABINA (Feat. Ishtar & Los Ninos De Sara), et ce, avec lâarrangeur, composi teur, rĂ©alisateur Ronny Gold. La chanson Alabina sera le gĂ©nĂ© rique des films La VĂ©ritĂ© si je mens et lâalbum Ă©ponyme obtiendra des disques dâor dans plusieurs pays du monde, dont IsraĂ«l... Un SuccĂšs Mondial !
Le 31 décembre 1999, le célÚbre HÎtel Marocain La Mamounia à Marrakech engage Samy Goz et son
Big Band pour animer la soirĂ©e du Nouvel An 2000. SoirĂ©e mĂ©morable oĂč seront prĂ©sents de nombreuses personnalitĂ©s, dont Alexandre Arcady (Le Grand Pardon, Le Coup de Sirocco, Pour Sacha...), qui quelques annĂ©es plus tard, en 2004, lui demandera de jouer son propre rĂŽle de chanteur, dans son nouveau film Mariage Mixte Samy Goz y interprĂ©tera ses chan sons originales (dont I wish I wish, Ojos Negros, Si no te vas, ainsi que Did We Really Try entre autres...), et co-composera une partie de la bande originale. Ce sera pour Samy Goz lâoccasion Ă©galement dâinclure dans cette bande origi nale sa nouvelle co-production (avec Studio Gold et Atoll Music) DORBIA interprĂ©tĂ©e par Reines De Saba et qui sera le gĂ©nĂ©rique de fin de Mariage Mixte
A lâĂ©tĂ© 2004 Ă Saint Topez, lors de la soirĂ©e gitane du milliardaire Tony Murray, animĂ© tous les Ă©tĂ©s par Samy Goz et ses musiciens, Ivana Trump, la premiĂšre Ă©pouse de Donald Trump, lui prĂ©sente son nouveau boyfriend Rossano Ru bicondi, qui sera son quatriĂšme mari (mariage cĂ©lĂ©brĂ© dans la pro priĂ©tĂ© de Donald Trump en 2012, Ă Mar-A-Lago, Palm Beach, Floride). Ivana et Rossano insisteront pour que Samy Goz anime la SoirĂ©e de Bal et changeront mĂȘme leur date de mariage pour pouvoir lâengager. Ensemble, ils produiront pour le Fun un Single Dance Amore Mio,
Concert Samy Goz
Secret Love remixĂ© par des DJ cĂ© lĂšbres, et qui sera un Tube dâĂ©tĂ© dans les discothĂšques.
A ce jour depuis son alyah, Samy Goz et ses Musiciens israĂ©liens, continuent dâenregistrer rĂ©guliĂš rement de nouveaux albums et animent toujours de belles soirĂ©es privĂ©es dans tout Eretz IsraĂ«l..., de JĂ©rusalem Ă Eilat, en passant par Netanya, Ashdod, Tel Aviv ou Hertzliya...
Goz en concert au Kikar Hamusica le 1er et 22 DĂ©cembre Ă 20h
samygoz@gmail.com
A la
médicale
PAR DOCTEUR JOSEPH ZRIHENQUâEST-CE QUE LâACUPUNCTURE MĂDICALE ?
Câest une mĂ©decine plurimillĂ©naire toujours dâactualitĂ©, totalement intĂ© grĂ©e Ă la mĂ©decine moderne. PratiquĂ©e par un mĂ©decin- acupunc teur expĂ©rimentĂ©, compĂ©tent et sĂ© rieux, elle offre un champ thĂ©rapeu tique insoupçonnĂ©.
LâACUPUNCTURE MĂDICALE est une des branches de la MĂ©decine tradi tionnelle chinoise qui sâappuie sur les grands principes de la MĂ©decine asiatique : Yin et Yang, utilisation des mĂ©ridiens Ă©nergĂ©tiques ⊠Pratique basĂ©e sur lâimplantation et la manipulation de fines aiguilles Ă des endroits prĂ©cis du corps, afin dâobtenir les actions thĂ©rapeutiques souhaitĂ©es, prĂ© venir certaines affections et rĂ©tablir lâĂ©quilibre Ă©ner gĂ©tique.
LâACUPUNCTURE
MĂDICALE, POUR QUI ?
Elle sâadresse aux adultes, personnes ĂągĂ©es et enfants, et permet de traiter, soulager et guĂ©rir de trĂšs nom breuses affections.
LâACUPUNCTURE ESTHĂTIQUE
On utilise lâacupuncture comme traitement anti-Ăąge. Ce qui est aujourdâhui particuliĂšrement innovant pour le traitement anti-rides ou lifting par acupunc ture, qui donne des rĂ©sultats rapides et spectaculaires. Je parle lĂ , dâune vĂ©ritable mĂ©thode de rajeunisse ment facial indolore, non invasive et sans danger. Elle ne nĂ©cessite aucune injection de produits. Elle ne prĂ©sente aucun risque dâallergie. Elle nâa pas de contre-indication et nâentraine pas dâeffets secon daires..
Lâacupuncture va lifter vos traits de façon naturelle et non dĂ©finitive. Le lifting par acupuncture est une mĂ© thode anti-Ăąge bien moins invasive que les injections dâacide hyaluronique ou de toxine botulique (botox) et moins dĂ©finitive que le lifting chirurgical.
Pas dâanesthĂ©sie ni hospitalisation. Une sĂ©ance dâacu puncture ciblĂ©e dure entre 40 et 60 minutes avec des rĂ©sultats surprenants immĂ©diats.
Durant une sĂ©ance de lifting par acupuncture je vais piquer une quarantaine dâaiguilles Ă la surface du vi sage, sur des points nommĂ©s « points dâattaque ».
Je vais procéder rapidement pour entrainer la contraction musculaire qui va retendre la peau.
Mon travail sâeffectue sur toutes les rides du visage : les rides du lion, les sillons naso-gĂ©niens anise que celles du front.
Outre lâaction plus prĂ©cise locale sâajoute les effets bĂ© nĂ©fiques de lâacupuncture traditionnelle.
Je peux rassurer les personnes sensibles, le lifting par acupuncture est indolore, juste des petits « picote ments », sans aucun danger, pas de contre-indication, ni risque dâallergie. Elle nĂ©cessite prĂ©cision et dextĂ© ritĂ©.
LES EFFETS DU LIFTING PAR ACUPUNCTURE : il ne faut pas comparer les effets du lifting par acupuncture au lifting chirurgical : câest un geste doux et non inva sif avec un effet tenseur plus naturel. Nous nous inspi rons de la mĂ©decine chinoise traditionnelle.
TrĂšs vite ce « coup dâĂ©clat » que certains qualifient dâimpressionnant ira en augmentant durant les heures et les semaines suivantes.
On assiste à un rajeunissement facial, avec atténua tion des rides, voire leur disparition temporaire. avec une tonification de la peau, le visage va retrouver son éclat.
Mon expĂ©rience mâa permis dâĂ©tablir un protocole qui a fait ses preuves en fonction de lâĂąge des patients et que jâadapte.
RICHARD DARMON
Journaliste international dans la presse francophone israélienne et analyste géopolitique
PAR GĂRARD ALIMIGĂ©rard Alimi : Votre identitĂ© « en devenir » ne serait-elle pas encore⊠aboutie ?
Richard Darmon : De mĂȘme que notre patriarche Abraham a changĂ© son identitĂ© en arrivant en Eretz IsraĂ«l, je crois que lâidentitĂ© de tout Juif ayant tra versĂ© notre Ă©poque Ă©volue et sâapprofondi avec les Ă©vĂ©nements quâil vit. Ainsi, ma 1Ăšre identitĂ© juive Ă©tait en France â comme le disait Sartre â celle ins crite dans le « regard de lâautre » et dĂ©finie par le seul antisĂ©mitisme. Puis, jâai saisi â mĂȘme Ă Paris âque le judaĂŻsme nâĂ©tait pas seulement une religion, mais « une certaine maniĂšre dâĂȘtre homme » et un projet de civilisation. Une dĂ©marche qui mâa ame nĂ© en IsraĂ«l. Et lĂ aussi, notre identitĂ© est en deve nir : de Juifs de lâexil que nous Ă©tions, nous sommes devenus peu Ă peu des IsraĂ©liens, mais il nous faut maintenant devenir des HĂ©breux ! Ce sont lĂ les « mutations dâidentitĂ© » citĂ©es par LĂ©on AshkĂ©nazi (Manitou).
G.A. : Votre rĂ©cit autobiographique nâest-il pas au fond celui de tout Juif pied-noir ? Quâaurait le vĂŽtre de particulier ?
R.D. : Comme ma famille Ă©tait, dĂ©jĂ en AlgĂ©rie, trĂšs « assimilĂ©e » et loin de tout judaĂŻsme religieux, traditionnel ou mĂȘme culturel et quâen arrivant en France (Ă lâĂąge de 7 ans), nous nâĂ©tions plus vrai ment des Pieds Noirs ni vraiment des Français, il mâa fallu vivre dans ce pays de troublantes situa tions et scĂšnes dâ« ambiguĂŻtĂ© identitaire » qui mâont peu Ă peu amenĂ© Ă mâinterroger sur ce que jâĂ©tais vraiment. Et puis, je ne crois pas que tous les Juifs originaires dâAlgĂ©rie ont vĂ©cu - comme moi aprĂšs mai 1968 - un engagement militant total de prĂšs de dix ans dans lâextrĂȘme gauche trotskyste au nom dâune RĂ©volution que nous croyions alors encore possible⊠Un intense dĂ©tour initiateur qui mâa fait aller trĂšs loin de mes valeurs profondes, celle de lâĂąme, que jâai redĂ©couvertes ensuite.
G.A. : Quel est le continent oĂč vous avez vĂ©cu qui vous a le plus marquĂ© ?
R.D. : LâAlgĂ©rie si ensanglantĂ©e de la fin des an nĂ©es 1950 que les « Ă©vĂšnements » nous ont obligĂ© Ă quitter de maniĂšre dramatique, la belle France ro
mantique et rĂ©voltĂ©e du printemps 1968 â qui sâest ensuite peu Ă peu rendormie â ne font pas le poids pour moi avec ma dĂ©couverte ultĂ©rieure dâEretz Is raĂ«l et de JĂ©rusalem ! Ni surtout avec lâintensitĂ© et la densitĂ© de la vie quotidienne sur la Terre de nos ancĂȘtres qui nous donnent lâĂ©nergie et la confiance de relever lâincroyable dĂ©fi du retour du peuple hĂ©breu dans son « espace-temps » : une singularitĂ© qui est le contraire dâun « particularisme ». Dâau tant que ce Retour a pour but de faire rĂ©ussir Ă tous les niveaux lâEtat et la sociĂ©tĂ© dâIsraĂ«l - lesquels doivent devenir, grĂące Ă tous nos efforts et ceux de nos descendants, un laboratoire de rĂ©ussites tous azimuts qui profitera Ă toute lâhumanitĂ©.
G.A. : Quelles sont les rencontres décisives dans votre parcours qui vous ont le plus touché et qui ont fait évoluer votre réflexion ou votre position nement politique ?
R.D. : On connaĂźt beaucoup de gens en sept dĂ©cen nies de vie ! Mais je citerai certaines rencontres â li vresques ou concrĂštes - marquantes avec, dâabord, le philosophe Albert Camus, auteur, entre autres, de Lâhomme rĂ©voltĂ© que jâai redĂ©couvert Ă la fin des annĂ©es 1970 aprĂšs ma pĂ©riode militante. Puis les « Quatre mousquetaires » de lâEcole de PensĂ©e juive de Paris que jâai personnellement connus : Mani tou, AndrĂ© Neher, Benno Gross et lâincroyable femme quâĂ©tait la psychanalyste Eliane Amado LĂ©vi Valensi. A la fin de mon long sĂ©jour en France, jâai aussi connu deux personnes dĂ©cisives pour moi : Shmuel Trigano - dont lâun des premiers livres Ă©crit au dĂ©but des annĂ©es 1980 Le RĂ©cit de la disparue mâa fait rĂ©pondre Ă lâappel abrahamique du Lekh-Lekha en me rendant ensuite en IsraĂ«l ; puis le regrettĂ© Daniel Auswaks, un gĂ©nie et vĂ©ri table « Ă©lectron-libre » de lâĂ©tude juive authentique et profonde qui mâa fait dĂ©couvrir bien des secrets de la Tora mâinspirant encore aujourdâhui. Et puis bien sĂ»r, il y a surtout eu ma rencontre en 1981 Ă Paris avec ma femme Florence dont la confiance et la sĂ©rĂ©nitĂ© ancrĂ©es dans une tradition juive et hĂ©braĂŻque respirantes mâont redonnĂ© le souffle auquel jâaspirais sans le savoir durant tout ce parcours assez chaotique.
DĂ©cembre 2022 | www.trouverenisrael.co.il
Le nouveau plan de lâAgence juive
Des ambitions et des hommes
PAR YAACOV BEN DENOUN« Chacun de nous, ensemble, Notre mission premiĂšre est de connecter les juifs entre eux depuis 1929. LâAgence Juive aide les juifs du monde entier dans leur dĂ©marche dâAlyah, assure la sĂ©curitĂ© des juifs dans le monde, renforce lâidentitĂ© juive, relie les Juifs Ă IsraĂ«l, et transmet la voix du peuple juif Ă lâĂtat dâIsraĂ«l pour aider Ă façonner sa sociĂ©tĂ© ».
Telles sont les missions que lâAgence juive sâest assignĂ©e.
Doron Almog, ancien gĂ©nĂ©ral de Tsahal, est devenu, le dimanche 21 aoĂ»t dernier, le nouveau prĂ©sident de lâAgence juive pour IsraĂ«l, aprĂšs la dĂ©mission dâItzhak Herzog appelĂ© Ă exercer la plus haute fonction de lâĂ©tat.
Il a prĂ©sentĂ© au conseil dâadmi nistration de lâagence, devant plu sieurs centaines de dirigeants de communautĂ©s et dâorganisations juives du monde entier. un nou veau plan lors de sa prise de fonc tion, afin de renforcer les relations entre IsraĂ«l et la diaspora juive, prescrivant pour cela : « dâhonorer les communautĂ©s juives de la dias pora lors de cĂ©rĂ©monies dâĂtat en IsraĂ«l, de crĂ©er des liens entre les IsraĂ©liens Ă lâĂ©tranger et les familles juives, et dâaider Ă©galement Ă intĂ© grer les nouveaux immigrants dans lâemploi ».
SON INTENTION EST DE CRĂER DES PONTS entre les communau tĂ©s juives dans le monde et IsraĂ«l, entre Ă©tudiants juifs Ă©trangers et Ă©tudiants israĂ©liens, entre les fu
turs acteurs de la vie Ă©conomique, en particulier dans le domaine des industries high-tech, et de favori ser lâabsorption des olim en IsraĂ«l.
« Le plan phare que nous ferons avancer ensemble est un plan qui signifie rassembler les cĆurs, ren forcer la relation avec chaque Juif, chaque famille juive et chaque communautĂ© juive dans le monde. Nous ne devons en perdre aucun » a dĂ©clarĂ© Doron Almog, indiquant en outre : « Je voudrais consacrer la 75e annĂ©e de lâĂtat dâIsraĂ«l au renforcement des relations avec toutes les communautĂ©s juives du monde ».
CE PLAN PRĂVOIT DâACCORDER DU CRĂDIT ET DE LâIMPORTANCE aux communautĂ©s juives
de la diaspora lors de cĂ©rĂ©monies dâĂtat, et de veiller Ă lutter contre lâantisĂ©mitisme et les appels au boycott dâIsraĂ«l, en dĂ©lĂ©guant de nombreux envoyĂ©s de lâAgence juive, jeunes pour la plupart, dans les communautĂ©s juives organi sĂ©es qui existent dans le monde entier.
Le programme fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence Ă la nĂ©cessitĂ© de main tenir des attaches privilĂ©giĂ©es avec les IsraĂ©liens qui rĂ©sident Ă lâĂ©tranger, dans le cadre de mis sions prĂ©cises (de dĂ©fense, de santĂ©, de travailâŠ), de pĂ©riodes dâĂ©tude, lors de congĂ©s sabba tiques, ou dâactivitĂ©s Ă©cono miques, et de les aider Ă Ă©tablir des rapprochements avec les fa milles juives sur place.
Concernant lâimmigration pro prement dite, Doron Almog aura Ă cĆur, en IsraĂ«l, de placer lâAlyah au cĆur des prĂ©occupations des autoritĂ©s locales, des autoritĂ©s compĂ©tentes, et des employeurs potentiels, afin dâaider les nou veaux immigrants Ă sâintĂ©grer rapidement, Ă trouver un emploi et un logement. Des programmes de volontariat seront Ă©galement dĂ©veloppĂ©s sur la base dâ« Une famille accompagnant une fa mille », ou grĂące Ă la participa tion de lycĂ©ens bĂ©nĂ©voles, qui aideront les immigrants dans lâapprentissage de lâhĂ©breu, lors dâactivitĂ©s sociales diverses, pour assurer le suivi scolaire des en fantsâŠ
Comme il est de tra dition au moment des cĂ©lĂ©brations de Roch Hachana, le nouvel an juif, des statistiques ont Ă©tĂ© publiĂ©es pour indi quer les nouvelles ten dances dâĂ©volution du peuple juif.
15,3 millions de Juifs vivent dans le monde dont 46% en Israël
ron 8,25 millions de Juifs vivent en dehors des frontiĂšres dâIsraĂ«l, et que le nombre de candidats Ă©ligibles Ă la loi du retour (telle quâelle a Ă©tĂ© instituĂ©e jusquâĂ ce jour), sâĂ©lĂšve Ă 25,5 millions (puisquâil suffit dâun grand-pĂšre juif pour ĂȘtre Ă©ligible). Câest dire lâimportance des mesures qui seront prises pour permettre une Alyah massive.
Il est apparu ainsi que 15,3 mil lions de Juifs vivent dans le monde, dont environ 46 % en IsraĂ«l, soit environ 7 080 000 per sonnes (+ 2 % par rapport Ă lâan nĂ©e prĂ©cĂ©dente), tandis quâenvi
LORS DE CETTE PUBLICATION, le prĂ©sident de lâAgence juive, le gĂ©nĂ©ral de division (Ă la retraite) Doron Almog, sâest joint aux fĂ© licitations du prĂ©sident de lâĂtat Itzhak Herzog, pour prĂ©ciser
quelles seront les orientations de son action : « Je souhaite aux communautĂ©s juives du monde entier, aux dizaines de milliers dâimmigrants qui ont Ă©tĂ© absorbĂ©s cette annĂ©e avec lâaide de lâAgence Juive, et Ă tous les citoyens de lâĂtat dâIsraĂ«l une bonne annĂ©e, une annĂ©e de lâespoir, une annĂ©e de rapprochement des cĆurs. Les dĂ©fis auxquels nous sommes confrontĂ©s en ce dĂ©but dâannĂ©e sont grands et importants. Nous travaillerons ensemble pour ren forcer la relation stratĂ©gique entre IsraĂ«l et la communautĂ© juive de la diaspora et pour renforcer la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne dans son en semble, pour le bien de notre ave nir commun⊠»
pour rĂ©aliser vos rĂȘves INDISPENSABLES
PAR MYRIAM BENSIMHON, PSYCHOTHĂRAPEUTE ET THERAPEUTE DE COUPLELes 3 ingrĂ©dients A
ccomplir un rĂȘve, une passion, est synonyme de rĂ©ussite et dâaccomplisse ment personnel. Mais il est important de prĂ©ciser ce que nous voulons rĂ©ellement. Il se peut que cela semble aller de soi, mais, souvent, le fait mĂȘme de se poser la question peut nous dĂ©router. Nous voulons rĂ©aliser certaines choses, mais est-ce vĂ©ritablement ce que nous souhaitons ?
Si nous nous posons la question : « quels sont mes objectifs » ? Il se peut que, lĂ aussi, la rĂ©ponse reste « floue » ⊠et, cette ambiguĂŻtĂ© peut en rĂ©alitĂ© ĂȘtre ce que nous voulons faire transparaitre aux yeux des autres ou Ă nous mĂȘme.
Lâinaptitude Ă atteindre nos rĂȘves rĂ©side souvent dans le fait que nous ignorons qui nous sommes, et que nous ne savons pas rĂ©ellement dĂ©terminer notre but.
Afin de dĂ©finir avec prĂ©cision ce que nous voulons vraiment il sera bien plus judicieux de se deman der : « quelle est la chose qui mâenthousiasme » ?
La rĂ©ponse Ă cette question permet de chercher au plus profond de nous-mĂȘme ce qui nous motive et nous passionne concrĂštement. Vivre sa « passion » câest singuliĂšrement Ă©mettre lâidĂ©e de ce qui nous « enthousiasme » et qui, selon moi, reflĂšte le mieux lâidĂ©e du bonheur.
Mettre la rĂ©ponse par lâĂ©crit permet de matĂ©rialiser nos envies et de les rendre accessibles.
QUELLES SONT DONC LES INGRĂDIENTS NĂCES SAIRES POUR RĂALISER SES RĂVES ?
Comment donc crĂ©er son plus bel avenir : en rĂ©ali sant ses rĂȘves. Pour atteindre ce but Ă©minemment
dĂ©sirable, trois types de tĂąche doivent ĂȘtre accom plies.
LA PREMIĂRE ĂTAPE est dâagir sur notre intĂ©rieur en travaillant sur notre Ă©tat dâesprit, câest-Ă -dire dire programmer notre cerveau pour acquĂ©rir une men talitĂ© adaptĂ©e, celle qui rendra possible une action efficace et productive.
LA SECONDE ĂTAPE est de se fixer un programme, un plan dâaction, câest-Ă -dire planifier sa stratĂ©gie.
LA TROISIĂME ĂTAPE est dâagir conformĂ©ment Ă ce plan dans le monde concret, autrement dit passer Ă lâaction en appliquant sa stratĂ©gie avec force et motivation.
Ces trois Ă©tapes sont aussi cruciales les unes que les autres.
En effet, la premiĂšre Ă©tape nĂ©cessite de rĂ©aliser un travail intĂ©rieur. Notam ment, afin de dĂ©celer cer taines croyances limitantes qui nous empĂȘchent dâagir et peuvent mĂȘme crĂ©er en nous un mĂ©canisme dâauto-sabotage. Program mer son cerveau signifie aussi changer son mode de pensĂ©e en faisant un travail de psychologie po sitive afin dâaugmenter la motivation et bien sur la confiance en soi.
La seconde Ă©tape est de dĂ©terminer sa stratĂ©gie. Et, pour Ă©laborer un plan dâaction, rien de tel que de sâarmer dâun crayon et dâune feuille de papier. Il est nĂ©cessaire de dĂ©terminer un objectif clair et allouer un temps et une date limite pour chaque Ă©tape. Pour
La route qui mĂšne au succĂšs est une route montante et quelque peu caillouteuse
le mener Ă bien il faut aussi rĂ©unir les informations et inventorier les outils nĂ©cessaires pour y parvenir. La troisiĂšme Ă©tape consiste, vous lâavez compris, Ă passer Ă lâaction. Il sâagit donc ici de mettre en ap plication la stratĂ©gie Ă©laborer dans lâĂ©tape numĂ©ro deux. Il ne sâagit plus ici de rĂ©flexion, Ă savoir si telle ou telle dĂ©cision prise auparavant est productive ou non (la rectification doit se faire en mĂȘme temps que lâaction), car elle pourrait avoir un impact nĂ©ga tif sur les deux Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes. Le mot dâordre et donc « agir pour produire ».
La route qui mĂšne au succĂšs est une route montante et quelque peu caillouteuse. On ne la gravit pas en restant au bord dâune piscine les orteils en Ă©ventail. Il ne sâagit donc pas de passer une ou deux fois Ă lâaction, puis dâattendre les bras croisĂ©s que les fruits tombent tous seuls de lâarbre, mais de travailler avec persĂ©vĂ©rance, avec acharnement, Ă lâaccomplisse ment de ses projets. Pour Ă©crire lâavenir que vous avez choisi, il nây pas de raccourci.
DEUX INGRĂDIENTS SUR TROIS, ĂA NE SUFFIT PAS.
Voyons maintenant ce qui se passe lorsquâon accom plit seulement deux des trois tĂąches nĂ©cessaires. Imaginons que Sarah programme consciencieuse ment son mental et, Ă©labore un excellent plan dâac tion, mais nâagit peu ou pas : elle nâest pas prĂȘte, ce nâest pas encore le moment, elle attend le dĂ©clic, la conjoncture nâest pas encore tout Ă fait favo rable, etc. Cinq ou dix ans plus tard, Sarah constate avec dĂ©pit que quelquâun lui a piquĂ© lâidĂ©e gĂ©niale qui devait la rendre heureuse, riche et cĂ©lĂšbre et Ă©prouve de cuisants regrets. Ou encore que dâautres
personnes aient progressĂ©es dans le domaine dans lequel elle souhaite tellement Ă©voluer et ce dit : « Si seulement jâĂ©tais passĂ© Ă lâaction sans attendre le mo ment parfait⊠»
Supposons maintenant que YaĂ«l Ă©labore un pro gramme et passe Ă lâaction. En revanche son in conscient Ă quelques blocages, quelques croyances limitatives hĂ©ritĂ©es de son enfance ou un manque dâestime dâelle-mĂȘme. Elle risque fortement de se dĂ©courager voire mĂȘme dâabandonner Ă la moindre difficultĂ©. Quand on agit sans avoir prĂ©alablement orientĂ© son mental sur la bonne frĂ©quence, celle de la rĂ©ussite, on Ă©choue parfois tout prĂšs du but en sa botant son Ćuvre Ă son insu, rattrapĂ© par la phobie du succĂšs, autrement dit par le besoin inconscient et compulsif dâĂ©chouer.
Enfin, supposons que Judith programme son subconscient et passe Ă lâaction. Sans programme clair et prĂ©cis, ses efforts sâĂ©parpillent. Elle perd for tement en productivitĂ© et en efficacitĂ©. RĂ©sultat des courses, elle Ă©puise rapidement toute son Ă©nergie et sa force, travaille beaucoup pour quasiment aucun rĂ©sultat. De mĂȘme, un paysan qui sĂšmerait dans tous les coins, mĂȘme sur le toit de sa ferme, mais qui ne ferait rien de plus ne rĂ©colterait pas grandchose. Câest le fait de se fixer un plan prĂ©cis et de sây tenir qui rend nos efforts productifs en les canalisant dans une direction dĂ©terminĂ©e.
Les 3 Ă©tapes sont dans un ordre bien dĂ©finis car, tout commence Ă©videmment par un travail intĂ©rieur qui influencera les suivants. En revanche une interac tion de ces trois Ă©tapes produira un effet synergique qui vous entraĂźnera dans un cercle vertueux sur la route du succĂšs et de la rĂ©alisation de vos rĂȘves.
AU MOMENT OU LA COP 27 SâEST REUNIE, ISRAEL A MIS LE CAP A 64 !
PAR TAMAR ABESSIRA REPRĂSENTANTE FRANCOPHONE DU LIKOUDD.merci, Ă la veille de notre fĂȘte des lu miĂšres et des miracles de Hanouc ca, un gouvernement de droite se met en place et redonne espoir et force Ă la Nation.
AprÚs cette période de ténÚbres, le retour de Bibi éclaire à nouveau Israël. Et soudain, tous les projec teurs du monde sont dirigés vers notre pays. La guerre en Ukraine se rait-elle finie ?
Le monde entier se demande si Benyamin Netanyahou se dirige vers la constitution dâun Ă©tat thĂ©ocratique ou non ? Balivernes et billeve sĂ©es !
Se sont-ils inquiĂ©tĂ©s de savoir si on allait vers une anarchie totale et antisĂ©mite lorsque la gauche a bra quĂ© le pouvoir ? Se sont-ils inquiĂ©tĂ©s de savoir si la gauche allait prĂ©server le caractĂšre juif du pays ? Cet homme qui est tant critiquĂ© par ses dĂ©tracteurs et quelques premiers Ministres de lâĂ©tranger, mĂ©rite toute notre attention et notre respect. Jamais un homme politique nâa pu afficher autant de victoires successives de façon aussi dĂ©mocratique. Cet homme si charismatique, est en fait, un gĂ©nie. Il ne faut pas ĂȘtre Bibiste pour se lâavouer, juste ĂȘtre honnĂȘte !
Que lâon soit du Likoud ou non, Monsieur Netanyahu fait la leçon aux plus grands de ce monde, tant par son habiletĂ© politique que par son talent de mĂ©diateur.
ALORS VERS QUEL GOUVERNEMENT NOUS DIRI GEONS-NOUS ? QUI SONT SES NOUVEAUX PARTENAIRES POLITIQUES ?
Il semblerait que sa nouvelle politique sera libérale économiquement, sioniste et religieuse. What else ? Nous allons durant ces quatre prochaines années as sister à un rééquilibrage afin que nous ne vivions plus jamais une période aussi désastreuse que celle que nous venons de vivre !
En dehors du travail Ă faire au niveau de la rĂ©duction du coĂ»t de la vie, des questions sociales, et de la sĂ©cu ritĂ©, il faut absolument que le nouveau gouvernement rĂ©ussisse Ă sĂ©parer le lĂ©gislatif du juridique et par voie de consĂ©quence rĂ©duire les prĂ©rogatives du Beith Ha mishpat HaĂ©lione (la Cour SuprĂȘme). Il est en effet im
pĂ©ratif que ces derniĂšres reviennent aux dĂ©putĂ©s et ministres qui sont eux, Ă©lus par le peuple et non pas Ă une clique dâhommes et de femmes surpuissants qui se cooptent et se nomment entres eux. Les juges de cette institution annulent des lois et dĂ©cisions capitales pour lâavenir dâIsraĂ«l par ce droit de veto quâils se sont octroyĂ© alors que notre pays Ă©tait en mal de constitution ! Le gouvernement constituĂ©, les dĂ©fis ne manquent pas. Face Ă la guerre en Ukraine, qui entraĂźne une crise Ă©nergĂ©tique sans prĂ©cĂ©dent sur lâEurope, Benyamin Netanyahou devra se positionner rapidement. Il devra Ă©galement repenser Ă nos relations dĂ©licates et sensibles avec la Chine, future puissance mondiale, mais surtout avec notre alliĂ© de toujours, les Etats-Unis. Lâoncle Joe est certes un dĂ©mocrate comme nous en avons vu Ă la tĂȘte des Ătats-Unis souvent ces 50 der niĂšres annĂ©es, mais ce parti est devenu au fil du temps le siĂšge de la gauche radicale, profitable aux plus dĂ© munis du pays certes, mais hĂ©las, profondĂ©ment an ti-israĂ©lienne. Sans parler du dĂ©fi de lâIran. Benya min Netanyahou a toujours Ă©tĂ© Ă la tĂȘte du combat contre la nuclĂ©arisation de ce pays, et pour cause, leur volontĂ© de raser IsraĂ«l de la carte du monde. Il devra certainement prendre des dĂ©cisions extrĂȘmement im portantes sur cette question. DĂ©cisions qui pĂšseront lourd, de façon inĂ©luctable, sur notre belle nation.
Mais, au lendemain de la reprise de ces attentats aux colis piĂ©gĂ©s, qui ont coĂ»tĂ© la vie Ă 2 israĂ©liens et blessĂ© prĂšs de 25 personnes, le ministre de la sĂ©curitĂ© intĂ© rieure, Monsieur Ben Gvir, doit remettre de lâordre et rappeler Ă nos ennemis que nous sommes bien dĂ©ci dĂ©s Ă punir les personnes qui ne marcheront pas dans les clous.
Heureusement, Hanouccah est lĂ pour nous rappeler que les miracles existent et Ă lâinstar des MaccabĂ©es, nous serons mĂ©ritants de vivre des jours heureux et empreints de lumiĂšres en Eretz IsraĂ«l.
Bonne fĂȘte des lumiĂšres Ă tous.
AM ISRAEL HAI.TEL HAI.
Vous ĂȘtes proprietaire et vous voulez protĂ©ger votre rĂ©sidence principale dans le cas ou votre affaire tourne mal ?
PAR MAĂTRE ZAGHDOUN JORDANNul nâest Ă lâabri dâun manque de liquiditĂ© en ce qui concerne une affaire commerciale. Ceci peut entraĂźner des dĂ©fauts de paiements et des crĂ©anciers qui vous talonnent.
PEUT-ON EMPĂCHER LA BANQUE DE SAISIR VOTRE RĂSIDENCE PRINCIPALE SI SEULE VOTRE ĂPOUSE FIGURE SUR LâACTE DE PROPRIĂTĂ ?
Câest la question Ă laquelle le tribunal a souhaitĂ© rĂ©pondre dans le cadre de lâaffaire ââbanque Leumi Leisrael Ltd contre Avi Davidââ.
La loi sur les relations patrimoniales entre Ă©poux permet de sâaccorder sur un arrangement diffĂ©rent pour la division des actifs immobiliers si les Ă©poux se sont mariĂ©s aprĂšs le 1er janvier 1974. Dans cette affaire, lâĂ©poux, constructeur de maisons, a voulu protĂ©ger sa famille en cas dâimprĂ©vu et a acceptĂ© que le bien immobilier soit inscrit au nom de son Ă©pouse uniquement. Plusieurs annĂ©es plus tard, lâĂ©poux rencontre des problĂšmes financiers. La banque lui rĂ©clame la totalitĂ© du montant prĂȘtĂ© dans lâimmĂ©diat suite Ă plusieurs dĂ©fauts de paiements.
Or, le seul bien immobilier pouvant recouvrir la dette envers la banque est la rĂ©sidence principale du couple, inscrite au nom de lâĂ©pouse.
LA BANQUE LEUMI SAISIT LE TRIBUNAL pour que celui-ci dĂ©clare que lâĂ©poux est propriĂ©taire au mĂȘme titre que son Ă©pouse, bien que son
nom ne figure pas au cadastre. Cette requĂȘte est envisageable grĂące Ă la loi de otsaa lapoal afin de dĂ©masquer des biens immobiliers inscrits fictivement au nom de tierces personnes.
LE TRIBUNAL REJETTE LA DEMANDE de la banque et dĂ©clare : « On ne peut retirer le droit aux conjoints de choisir Ă lâavance dâinscrire le bien immobilier au nom de lâĂ©pouse afin de se protĂ©ger dâun Ă©ventuel futur Ă©chec Ă©conomique dans lâaffaire de lâĂ©poux ». Lâinscription au nom de lâĂ©pouse seule nâavait pas pour but de faire Ă©vader le bien immobilier, mais Ă©tait bel et bien une action lĂ©gitime pour faire blocage aux crĂ©anciers Ă qui lâĂ©pouse nâa aucun compte Ă rendre.
SI lâĂ©poux avait transfĂ©rĂ© la propriĂ©tĂ© au nom de son Ă©pouse alors quâil Ă©tait dĂ©jĂ en difficultĂ© financiĂšre, le tribunal aurait pu dĂ©clarer lâacte de vente ou de donation comme Ă©tant un acte fictif et donc permettre la saisie du bien.
MaĂźtre Zaghdoun Jordan, Avocat spĂ©cialiste en effacement de dettes, recouvrement de crĂ©ances (otsaa lapoal), protection face aux crĂ©anciers tels que les banques, compagnies de prĂȘts non-bancaires ou particuliers.
2 Rue Hassoreg - JĂ©rusalem | TĂ©l : 077-3231-770
Le billet dâAvraham
Bibi, lâultime espoir de la gauche !
Les nĂ©gociations prennent du temps, elles nâen finissent plus. On pourrait croire quâelles nâaboutiront pas ou du moins, pas avec les alliĂ©s naturels. Bibi na pas lâhabitu de que le monde sioniste religieux lui tienne tĂȘte trĂšs longtemps, il sait trĂšs vite tendre la main Ă dâautres partenaires, de gauche, afin de faire descendre tout le monde de lâarbre. Gantz nâattend plus que cela. Entre sâassoir avec Lapid sur les bancs de lâopposition, ou rester ministre de La DĂ©fense aux cotĂ©s de Bibi, le choix est vite fait. Cette fois-ci, malgrĂ© toutes les montagnes russes, on peut enfin parler de gouvernement de droite en IsraĂ«l. Le plus Ă gauche de tous sera en fait le Premier ministre. Incroyable mais vrai.
POUR SON DERNIER MANDAT, Netanyahu se doit de laisser une empreinte indélébile. Redonner au pays le parfum du sionisme qui lui fait défaut depuis trop longtemps. Ce défi ne dépend que de trois mots : « construire, construire, et construire ».
La construction est la solution Ă tous les maux : Ă la crise de lâimmobilier, Ă la venue de milliers de Juifs en IsraĂ«l, au rĂȘve de la souverainetĂ© en JudĂ©e-Samarie, dans le NĂ©guev et la GalilĂ©e, Ă lâavenir de nouvelles gĂ©nĂ©rations⊠et enfin bĂątir des passerelles entrenous.
Va-t-il avoir le courage de cet ultime combat face Ă lâadministration Biden, et Ă une Europe vacillante tĂ© tanisĂ©e par un Poutine incontrĂŽlable ?
En sâalliant Ă Ben Gvir et Smotrich, notre Premier ministre, pour son quatriĂšme mandat, doit saisir pour une fois cette opportunitĂ© : agir en homme de droite, sans loucher vers le centre. Il devra aussi rassurer toute une population qui nâa pas votĂ© pour lui ni pour ses associĂ©s. Personne ne veut ici dâimpositions religieuses ou dâobscurantisme. Netanyahu devient, aux yeux du monde moins prati quant du centre comme de la gauche, le dernier rem part. Ceux qui le dĂ©testent voient en lui leur dernier espoir ! Ne pas laisser le pays contrĂŽlĂ© par le monde religieux.
ENFIN, Benjamin peut enfin rĂ©aliser ce Ă quoi il a toujours aspirĂ© sans oser agir. Neutraliser lâIran et cesser de se sentir menacĂ© de destruction. Câest maintenant ou jamais. Pour cela va-t-il devoir attendre le retour des rĂ©publicains au pouvoir ? Lui seul le sait !
On peut dire que Binyamin Netanyahu nous donne une leçon de vie, en dĂ©passant tous les records de longĂ©vitĂ© et de rĂ©ussite politique. Il nous aura appris quâil ne faut jamais baisser les bras, Ă nous battre mĂȘme quand plus personne nây croit, et Ă gagner, sans douter de ses capacitĂ©s. Nous avons une chance unique de marquer un vĂ© ritable tournant dans lâhistoire de notre peuple sur sa terre. Vivre en direct un nouveau miracle de la di mension de la flamme de Hanouka. Redevenir enfin nous-mĂȘme, libres et souverains, chez nous, en Is raĂ«l.
AZOULAY, Coaching personnel et dâentrepriseLâassassinat de Rabin et Betsalel Smotrich
Une pierre jetĂ©e dans lâeau
Le Premier ministre israĂ©lien de lâĂ©poque, Yitzhak Rabin a Ă©tĂ© assassinĂ© le 4 novembre 1995, Ă 21h30, Ă la fin dâune manifestation pour la paix en sou tien aux accords dâOslo, sur la place des Rois dâIsraĂ«l (dĂ©nommĂ©e aujourdâhui Place Rabin), Ă Tel-Aviv, alors quâil venait de descendre de scĂšne. Lâassassin est un partisan « ultra-na tionaliste » israĂ©lien nommĂ© Yigal Amir, qui, selon des dires, voulait sâopposer Ă lâinitiative de paix dâYitzhak Rabin, et particuliĂšrement Ă la signature des dits accords dâOslo, signĂ©s le 13 septembre 1993 Ă la Maison-Blanche de Washington, qui prĂ©voyaient de crĂ©er des zones dâautonomie palestinienne, et de diviser la JudĂ©e-Samarie en trois zones distinctes sous souverainetĂ© arabe, israĂ©lienne, ou conjointe. Ce meurtre prĂ©mĂ©ditĂ©, a servi de support Ă des thĂšses considĂ©rĂ©es comme « complotistes », qui remettaient en cause le bien-fondĂ© des accusations Ă lâĂ©gard dâYigal Amir, et le dĂ©roulĂ© des Ă©vĂšnements ce soir-lĂ , qui comportait de nombreuses zones dâombre, Ă jamais revĂȘtues du sceau du secret, incompatibles avec lâaura du premier mi nistre, devenu hĂ©ros et hĂ© raut dâune gauche en mal de leadership.
Il nây a pas de complot, lâabominable meurtrier Yigal Amir a assassinĂ© le Premier ministre Yitzhak Rabin
DERNIĂREMENT, lors dâune cĂ©rĂ©monie Ă la Knesset, marquant le 27Ăšme anniversaire de la mort dâYitzhak Rabin, le dirigeant du parti « Sionisme religieux », qui
a rĂ©cemment obtenu 14 mandats lors des derniĂšres Ă©lections lĂ©gislatives israĂ©liennes, Betsalel Smo trich, a jetĂ© un pavĂ© dans la mare, ce qui a eu pour consĂ©quence de relancer une controverse datant de presque 30 annĂ©es, quâil a voulu cependant Ă©teindre au plus vite.
RECUEILLI, face Ă toutes les autoritĂ©s de lâĂtat dâIs raĂ«l, Ă la famille du premier ministre disparu, dans un silence de mort, il sâest ainsi exprimĂ© : « Je mâappelle Bezalel Smotrich, je suis un « colon », jâai construit ma maison en JudĂ©e-Samarie, dans la colonie de Kedumim, je suis religieux, je porte une grande kippa tricotĂ©e, et je prononce ce discours de puis la scĂšne de la Knesset en tant que prĂ©sident du parti religieux sioniste ⊠»
IL A AINSI POURSUIVI : « âŠDans un pays dĂ©mocra
tique, nous avons le droit dâĂȘtre en dĂ©saccord, nous avons le droit de crier, nous avons le droit de nous battre pour nos croyances et nos valeurs. Mais nous ne devons pas lever la main les uns contre les autres â et ceci doit ĂȘtre un signal dâalarme pour tous, lâassassinat dâun Premier ministre Ă©tait une ligne qui a Ă©tĂ© franchie et qui ne doit plus jamais ĂȘtre franchie⊠»
Il a ensuite abordĂ© la partie la plus polĂ©mique de son discours, et mis en accusation les services de sĂ©curitĂ© (le Shin Beth) : « Ceux qui nâont pas rĂ©ussi Ă le protĂ©ger ne sont pas les gens de droite et les sionistes religieux, ni les colons, mais les services de sĂ©curitĂ© qui non seule ment nâont pas rĂ©ussi Ă le protĂ©ger, mais ont Ă©galement utilisĂ© des manipulations irresponsables qui, Ă ce jour, nâont pas Ă©tĂ© pleinement exposĂ©es, pour encourager lâassassin Ă exĂ©cuter son forfait ».
Cette prise de position a entrainĂ© diffĂ©rentes rĂ©ac tions, parfois enflammĂ©es, que Betsalel Smotrich a dĂ©sirĂ© dĂ©samorcer en prĂ©cisant sur son compte Twit ter : « Il nây a pas de complot, lâabominable meurtrier Yigal Amir a assassinĂ© le Premier ministre Yitzhak Ra bin et nous sommes tous encore peinĂ©s et choquĂ©s par ce terrible meurtre ».
Il a ajoutĂ© : « Oui, il y a eu une dĂ©faillance majeure du dĂ©partement du Shin Bet, et oui, Ă ce jour, il refuse dâen assumer la responsabilitĂ©. Les mĂ©dias en tant que tels sont une fois de plus dĂ©sinformĂ©s et dĂ©formĂ©s ».
Le prĂ©sident du sionisme religieux, faisait rĂ©fĂ©rence dans ses propos Ă lâancien agent du Shin Bet, Avi
shaĂŻ Raviv, qui prĂ©tendument Ă©tait au courant de lâintention de Yigal Amir dâassassiner Rabin. Contre cet agent du Shin bet un acte dâaccusation a dâailleurs Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, pour non dĂ©nonciation de crime, et refus dâentraver lâassassinat du Premier ministre. Raviv, qui a refusĂ© alors dâendosser la responsabilitĂ© du meurtre, avait indiquĂ© que plusieurs membres de son agence Ă©taient au courant des intentions dâAmir dâassassiner le Premier ministre, mais quâils avaient Ă©vitĂ© de si gnaler ce fait. Il convient cependant de rappeler que Raviv a finalement Ă©tĂ© acquittĂ© Ă lâunanimitĂ©, de lâin fraction qui lui avait Ă©tĂ© imputĂ©e.
Des paroles indignĂ©es se sont Ă©levĂ©es aprĂšs le discours de Smotrich, dont celles de Tamar Zandberg, ministre de la Protection de lâenviron nement, et du dĂ©putĂ© Gilad Karib du Parti travailliste. YaĂŻr Lapid, Benjamin Ne tanyahou et Benny Gantz, sâĂ©taient exprimĂ© avant Bet salel Smotrich, et nâont pu prendre part Ă ce dĂ©bat quâa posteriori.
Le chef dâĂ©tat-major Aviv Kochavi a rĂ©pondu Ă Bezalel Smotrich : « Rabin a Ă©tĂ© assassinĂ© Ă cause dâune incitation sauvage, Ă cause dâune perte des valeurs et de la morale ». Lâancien chef du Shin Bet, Avi Dichter a Ă©galement attaquĂ© Smotrich dans une interview sur La chaine 2, quâil a accusĂ© de « jeter de la boue avec une grande am pleur sur le Shin Bet », prĂ©cisant que « la conscience de lâĂ©chec de la sĂ©curitĂ© de Rabin est trĂšs profonde », et niant toutes manipulations.
Provisoirement cette prise dâarme a pris fin, mais lâas sassinat de Rabin nâa pas fini de faire couler beaucoup dâencre, et dâalimenter des esprits gagnĂ©s par le res sentiment, et profondĂ©ment blessĂ©s par cette tĂąche posĂ©e sur la jeune dĂ©mocratie israĂ©lienne.
IL FAUDRA CEPENDANT, un jour ou lâautre, affronter le passĂ© et ne pas en faire un Ă©cran, ce qui ne pourrait quâajouter de lâobscuritĂ© Ă lâobscuritĂ©, de la douleur Ă la douleur, et empĂȘcherait la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne de panser en profondeur ses blessures.
Rabin a Ă©tĂ© assassinĂ© Ă cause dâune incitation sauvage, Ă cause dâune perte des valeurs et de la morale
Lâassimilation et lâhuile de Hanouka
Que recherchons nous ? Un héritage, ou notre héritage ?
PAR RAV BENJAMIN BLECH, PROFESSEUR DE TALMUDLâ
huile est probable ment le plus incor rect de tous les liquides. Elle refuse carrément de compromettre son unicité.
SI LâHUILE ĂTAIT UNE PERSONNE elle aurait presque cer tainement Ă©tĂ© condamnĂ©e pour son refus obstinĂ© Ă se fondre dans la masse. Elle choisit de rester Ă lâĂ©cart, sĂ©parĂ©e et distincte. MĂ© langez-la avec de lâeau, elle reste Ă part et maintient son identitĂ© propre.
Essayez autant de fois que vous le voudrez, lâhuile restera toujours fi dĂšle Ă elle-mĂȘme et ne se laissera tout simplement pas assimiler.
Câest peut-ĂȘtre pourquoi elle a mĂ©ritĂ© de devenir le symbole su prĂȘme du miracle de Hanoucca.
Quand nous cĂ©lĂ©brons la victoire des MaccabĂ©es sur les Grecs sy riens, nous devons nous rappeler ce qui Ă©tait rĂ©ellement en jeu dans cette immense confrontation. Ce ne fut une guerre pas comme les autres. Elle nâa pas Ă©tĂ© livrĂ©e pour conquĂ©rir plus de territoires, ni pour capturer plus de butin ou dâesclaves. Cette guerre fut essen tiellement un conflit entre deux maniĂšres totalement diffĂ©rentes de voir le monde.
LâHISTOIRE DE HANOUKA est avant tout un choc des cultures.
Les Grecs ne cherchaient pas Ă tuer les Juifs. Leur intention nâĂ©tait pas le gĂ©nocide dâun peuple. CâĂ©tait plutĂŽt une bataille contre ceux qui menaçaient leur enga gement envers lâhĂ©donisme, leur engouement pour le corps, leur obsession pour les compĂ©titions sportives pour prouver quâils va laient plus. Câest en cela quâils voyaient la beautĂ© - et le sens mĂȘme de la vie.
Keats a bien rĂ©sumĂ© lâidĂ©al grec dans son magnifique Ode sur une urne grecque :
« La beautĂ© est vĂ©ritĂ©, la vĂ©ritĂ© beautĂ©. Câest tout ce que vous savez sur terre. Et câest tout ce quâil faut savoir ! »
Câest le conflit entre ces deux idĂ©es qui a dĂ©fini la guerre des MaccabĂ©es. Câest triste, mais des Juifs avaient Ă©tĂ© sĂ©duits par les ruses et la sĂ©duction de la laĂŻcitĂ©, et avaient abandonnĂ© leur patri moine spirituel. Ils avaient ven du leur bĂ©nĂ©diction pour un plat
de lentilles. Ils avaient renoncĂ© au message des prophĂštes pour la gloire des jeux. Ils ont choisi les rĂ©compenses mondaines du corps plutĂŽt que la bĂ©nĂ©diction Ă©ternelle de lâesprit. Ce sont les hellĂ©nistes. Ils ont Ă©tĂ© assimilĂ©set on nâa plus jamais entendu par ler dâeux depuis.
La victoire des MaccabĂ©es reprĂ© sente le triomphe de ceux qui incarnaient la caractĂ©ristique unique de cette huile qui refuse de sâassimiler, de ceux qui choi sirent de rester fidĂšles Ă leur mis sion dâapporter au monde la vi sion morale du judaĂŻsme.
Câest ce qui rend lâhistoire des MaccabĂ©es tellement actuelle.
Aujourdâhui lâassimilation prend de nombreuses formes.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS quand nous ne cherchons quâĂ faire la fĂȘte et ne jamais prier.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS quand nous nous soucions de notre aspect extĂ©rieur, et pas ce que nous nous ressentons Ă lâin tĂ©rieur.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS quand notre principal objectif est la gloire et la fortune plutĂŽt que de lâamour et lâĂ©tude.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS quand nous voulons plus que tout ĂȘtre enviĂ© par notre entourage au lieu dâĂȘtre cher aux yeux de Dieu.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS quand notre principal objectif est dâaccumuler sans cesse plus de biens plutĂŽt que de simplement ĂȘtre bon.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS quand nous sommes plus intĂ©res sĂ©s par un hĂ©ritage que par notre hĂ©ritage, par ce que nous tirons du passĂ© plutĂŽt que ce que nous pouvons donner Ă lâavenir.
NOUS DEVENONS ASSIMILĂS lorsque nous regardons nos en fants comme un fardeau plutĂŽt quâune bĂ©nĂ©diction, et quand nous croyons que la meilleure des choses que nous puissions leur donner sont des objets de valeur plutĂŽt que des valeurs.
Notre tradition nous enseigne Ă vĂ© nĂ©rer la beautĂ© de la saintetĂ©. Câest pour cela que les MacchabĂ©es se sont battus en affrontant une culture Ă©trangĂšre qui faisait passer le corps avant lâĂąme, et le matĂ©riel avant le spirituel. Cela reste au jourdâhui encore notre dĂ©fi.
Comme lâhuile de lâhistoire de Hanoucca, nous refusons de nous assimiler.
EN ALLUMANT CHAQUE SOIR UNE NOUVELLE
FLAMME DANS NOS MAISONS, nous affirmons notre conviction que nous rĂ©ussi rons. Nous allons maintenir notre spĂ©cificitĂ© qui nous a permis non seulement de survivre, mais aussi dâĂȘtre les porteurs du flambeau de la morale et de la civilisation pour lâhumanitĂ© toute entiĂšre.
ALLUMAGE DES BOUGIES DE HANOUKA
Remarque : on peut soit allumer le Chamach en premier, avant de rĂ©citer les bĂ©nĂ©dictions, soit lâallumer aprĂšs avoir allumĂ© toutes les autres bougies.
Avant lâallumage, on dira :
Baroukh atah ashem, elokeinou melekh haâolam, acher qidechanou bemitsvotav, vetsivanou lehadliq ner âhanoukah. Baroukh atah ashem, elokeinou melekh haâolam, cheâasah nisim laavoteinou bayamim hahem bazeman hazeh. Le premier soir, on ajoutera : Baroukh atah ashem, elokeinou melekh haâolam, cheheâheyanou veqiyemanou vehigiâanou lazeman hazeh. AprĂšs avoir allumĂ© la premiĂšre bougie de la mitsvah, on poursuivra avec : Hanerot halalou anaâhnou madliqin, âal hanisim veâal hatechouâot veâal haniflaot, cheâasita laavoteinou âal yedei khohaneikha haqedochim. Vekhol chemonat yemei âhanoukah, hanerot halalou qodech, veein lanou rechout lehichtamech bahem ela lir-otam bilvad, kedei lehodot lichmekha âal niseikha venifleoteikha vichouâoteikha.
Et le Psaume 30 : Mizmor chir âHanoukat habayit, ledavid. Aromimkha, achem, ki dilitani, velo-simaâhta oyevay li. Achem elokay! Chivaâti elekha vatirpaeni. Achem! Heâelita min-cheol nafchi, âhiyitani miyaredi vor. Zamerou laachem âhasidav, vehodou lezekher qodcho. Ki regaâ beapo, âhayim birtsono, baâerev yalin bekhi, velaboqer - rinah. Vaani amarti vechalvi, bal-emot leâolam. Achem ! Birtsonekha heâemadtah lehareri âoz, histarta fanekhahayiti nivhal. Elekha, ashem, eqra, veel-achem etâhanan. Mah-betsaâ bedami, beridti el chaâhat ? Hayodekha âafar ? Hayagid amitekha ? Chemaâ-achem veâhoneni, achem, heyeh âozer li. Hafakhta mispedi lemaâhol li, pitaâhta saqi vateazereni simâhah. Lemaâan yezamerkha khavod velo yidom ; achem elokay, leâolam odeka.
Toute lâĂ©quipe de Trouver en IsraĂ«l vous souhaite Hanouka Sameah
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blagues
Une vieille femme juive prend un taxi. Sur une route de campagne, le taxi a un accident et se retourne. Les secours arrivent trĂšs vite. Les pompiers sont sur les lieux de lâaccident, et entendent les cris de la vieille femme.
- Ahhhaaah
- Ne vous inquiétez pas madame, nous sommes là ! - Ahhhaaah
- Ne vous inquiétez pas madame, nous allons bientÎt vous dégager. - Ahhhaaah
- Est ce que ca va ?
- Ahhhaaah, ahhhaaah.... ArrĂȘtez le compteur !!!
Un curé interroge un rabbin :
- Pourquoi, vous les juifs, vous hĂątez vous de marier vos filles des quâelles sont en age de se marier ?
- Parce quâil y a bien longtemps, une de nos filles, Marie, quâon a tardĂ© Ă marier, nous a causĂ© bien des soucis...
Monsieur le directeur, puis je quitter le bureau deux heures avant pour faire du shopping avec ma femme ?
- Mais il en est pas question monsieur Cohen.
- Merci monsieur le directeur, je savais trĂšs bien que vous ne me laisserez pas tomber...
Au cours dâune croisiĂšre, une tempĂȘte fait rage. Sur le pont du bateau, un marin sâapproche de madame Bensoussan, une dame dâun certain age, et lui dit : - Vous ne devriez pas rester lĂ , madame, une vague pourrait vous emporter...
Un homme qui se trouve Ă cotĂ© se retourne et dit au marin : - Dites donc, occupez-vous de vos affaires, câest ma belle-mĂšre, pas la vĂŽtre !