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Hanan BEN ARI

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Hanan Ben Ari est un phénomène de la musique pop israélienne. Il a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde avec sa voix puissante et sa musique accrocheuse. Avec les millions de vues de ses vidéos en ligne, il est devenu l’une des plus grandes stars de la musique pop en Israël. Il a touché un grand nombre de jeunes et moins jeunes en montrant l’image d’une génération juive chantant les valeurs d’une société sioniste et religieuse. Hanan ben Ari est entier avec ses joies, ses peines, ses réussites et ses faiblesses. Il prouve combien chacun est fort et vulnérable à la fois.

Hanan Ben Ari est un sabra qui a grandi en Israël. Sa carrière musicale a commencé par la publication de vidéos sur les réseaux sociaux, ce qui a rapidement attiré l’attention de nombreux fans en Israël et à l’étranger.

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Il a accepté de se livrer à nous dans une interview… plutôt attachante. Mais, lisez plutôt.

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Hanan Ben Ari : Je vais bien. C’est une période remplie de grandes et bonnes choses.

S.B.A : Pouvez-vous nous parler du message que vous avez partagé sur Facebook récemment ? Voici votre post, pour rappel.

H.B.A. : Je traverse une période tellement complexe ! De grandes vagues de questions se posent à moi, et je découvre que cela ne sert à rien de chercher des réponses à l’extérieur. Personne d’autre que moi ne pourra résoudre les écueils qui se trouvent sur mon parcours. C’est à la fois effrayant et libérateur d’accepter que les réponses relèvent de moi et seulement de moi.

Je suis dans cette période depuis que j’ai 14 ans. Je suis toujours en recherche et navigue au gré des marées hautes et des marées basses.

Lorsque tu es sûr d’avoir trouvé les réponses et que tout est bien mis en place, tu te dis enfin « je suis tranquille, tout est en ordre, je suis super bien », et… il s’avère que ce n’est pas vraiment exact. C’est là où tu comprends que tu as encore du chemin à faire. J’ai 34 ans. Je suis encore un enfant même si j’ai réalisé les rêves que je voulais atteindre. Pourtant, cela implique de nouveaux défis qui déplacent à nouveau les repères. Une fois qu’on a réussi à tout remettre en place, il suffit d’un petit vent pour semer à nouveau le désordre. Autrefois, j’avais l’habitude d’appeler au-secours. J’espérais seulement que quelqu’un réponde à ma place, que quelqu’un m’aide à résoudre les problèmes qui se présentaient à moi. Mais, j’ai atteint un âge où j’ai compris que je dois arrêter de charger les autres dans mon parcours.

Dire « c’est à cause de mon enfance… », « c’est à cause de lui… », cela n’aide pas vraiment. Et même si c’est exact, cela ne changera rien. Il faut se libérer de ce genre d’attitude. D’un autre côté, il faut arrêter d’espérer que quelqu’un vous sauvera miraculeusement, sans que vous n’ayez rien à faire. Ça n’arrivera pas.

S.B.A : J’ai assisté à l’un de vos concerts où j’ai pu remarquer un public venu d’horizons différents, une connexion entre religieux et laïcs, ensemble. Quel est votre secret ?

H.B.A. : Sur le fond, il n’y a pas beaucoup de différences. Nous vivons des choses très analogues dans notre vie quotidienne. Si nous ne prêtions pas attention à notre façon de nous habiller ou même à ce que nous pensons - qui est aussi une autre carapace au final - nous nous apercevrons que religieux et laïcs traversent et ressentent, somme toute, des choses très similaires. Tout le monde souffre de la même manière.

C’est comme ça que je suis avec ma famille, avec mes amis. Ils viennent d’horizons très diversifiés, comme mon public. Religieux ou pas, nous sommes tous sur le même piédestal !

Donc, je suis content que vous souligniez cela. Je suis heureux que mon public ressente ça également. Dans mes concerts, les uns et les autres se regardent et se disent soudain « Wow, les différences ne sont pas aussi importantes qu’on le pensait dans la vie, en dehors du concert ».

Je suis heureux que mon spectacle soit un lieu de rapprochement.

S.B.A : Vous êtes l’un des chanteurs les plus écoutés et les plus populaires. Comment ressentez-vous cela ?

H.B.A. : La plupart du temps, c’est plaisant. J’avais un rêve : que les gens connaissent mes chansons, les chantent et soient émus par elles, qu’elles aient un impact positif sur la vie d’un maximum de personnes. Et c’est ce qui se passe.

Bien sûr, toute chose entraîne des effets secondaires. Toute médaille a son revers. J’aime beaucoup manger sucré, c’est délicieux, mais ça a aussi un prix. La célébrité a un prix, cela rend addict et c’est dangereux. Il faut apprendre à surmonter ce genre d’épreuve.

Cela me force à une lutte mentale assez extrême. Des exemples ? Le fait de ne pouvoir être anonyme nulle part, ou encore plus difficile, avoir à combiner l’extrême émotion vécue lors de mes concerts avec ma vie de tous les jours, à la maison, avec les amis et les enfants.

Je ne suis pas « Hanan Ben Ari », je suis un père, un ami, un conjoint, et je ne suis pas toujours applaudi et admiré, dans l’attente de chaque mot que je pourrais dire. Faire cette transition est quelque chose que je suis encore en train d’apprendre.

S.B.A : Le clip de votre dernière chanson Ela li a fait parler de lui pour des questions de pudeur. Comment gérez-vous les critiques ?

H.B.A. : Tout d’abord, ce n’est pas la première fois que je reçois des critiques, donc ça ne m’a pas ébranlé. Je suis dans un voyage de découverte de moi-même et je savais à l’avance qu’on me critiquerait probablement de tous côtés.

Le plus simple est de choisir un camp pour le représenter et de lui être fidèle dans toutes les situations. Comme il est impossible de satisfaire tout le monde, je m’en tiens à ce qui est important pour moi : l’ouverture et le respect de tout un chacun. Je suis une personne qui explore, qui aime, qui évalue les choses, et je n’aime être enfermé dans aucune case, dans aucune communauté ou voie spécifique.

S.B.A : Le rabbin Ouri Cherki a pris votre défense…

H.B.A. : Je ne sais pas s’il m’a protégé de façon spécifique, mais je chemine avec lui et la Torah qu’il incarne depuis de nombreuses années. Il y a en lui quelque chose de très courageux.

Il n’a pas peur de la vie. A propos des artistes, il a dit que ce n’est pas une bonne chose d’émettre des critiques parce que l’artiste a besoin de liberté. Chaque personne a besoin de liberté, mais encore plus les artistes.

S.B.A : La chanson Alouf Haolam est l’un de vos tubes les plus écoutés, avec des dizaines de millions de vues. Pour qui avez-vous écrit cette chanson ?

H.B.A. : A moi-même. J’écris toutes mes chansons pour moi-même. Le jour où elles ne provoqueront pas d’émotions en moi et ne me soulageront pas - j’espère que ça n’arrivera pas - je pense qu’elles ne pourront plus non plus émouvoir quelqu’un d’autre.

S.B.A : Pouvez-vous partager avec nous une expérience émouvante qui s’est produite récemment ?

H.B.A. : J’ai dernièrement produit un spectacle à Haïfa. C’était pendant une période qui n’était pas facile pour moi. Dès le matin, j’avais le cœur lourd. Je me suis rendu sur le lieu du spectacle en me disant « Comment vais-je pouvoir monter sur scène et rassembler tant d’énergie pour faire face à 4 000 personnes » ? Au cours du concert, j’ai réalisé que les chansons que j’avais écrites me donnaient de la force et m’apaisaient. Désormais, cela arrive à chaque spectacle. Lorsque que je chante devant 4 000 personnes, les paroles des chansons me soulèvent, m’étreignent. C’est comme si elles me souriaient.

Je suis conscient qu’il y a une large communauté française qui attend mon arrivée avec impatience. J’espère que ce moment viendra bientôt

S.B.A : Que pensez-vous de la situation générale en Israël aujourd’hui ? Avezvous un message à transmettre ?

H.B.A. : Je dis toujours dans mes spectacles que je suis prêt à parler de tout et essayer de résoudre chaque situation, mais je ne m’y connais pas en politique. Je sais comment régler les choses d’en-bas « de la rue », comme une conversation entre vous et moi, entre ma femme et moi, avec ma voisine, mes amis, et je pense que c’est comme ça que nous pourrons améliorer les choses.

S.B.A : Si vous aviez la possibilité qu’un de vos souhaits soit exaucé, lequel serait-il ?

H.B.A. : Je demanderais sûrement de réussir à être heureux avec ce que la vie me donne.

S.B.A : Si vous n’étiez pas chanteur, quelle serait votre profession ?

H.B.A. : Je me consacrerais à aider les jeunes en difficulté.

S.B.A : Y a-t-il de nouvelles compositions en préparation ?

H.B.A. : Oui, nous travaillons sur un nouvel album qui sera disponible dans quelques mois, en juin plus précisement.

S.B.A : En ce qui concerne vos concerts, quelles sont les prochaines dates ?

H.B.A. : Il y aura plusieurs concerts à venir autour de Pourim, pour les familles. Ils sont programmés à des horaires permettant aux enfants d’y participer également.

S.B.A : Votre message aux lecteurs de Trouver en Israël ?

H.B.A. : Bien que je n’aie jamais mis les pieds en France, je ressens constamment la proximité avec ses habitants. Je suis conscient qu’il y a une large communauté française qui attend mon arrivée avec impatience. J’espère que ce moment viendra bientôt.

J’ai de nombreux amis français, mais je me suis disputé récemment avec eux à cause de ma passion pour le football argentin (rires).

Cette année, j’irai certainement en France assister à un match de l’équipe du Paris Saint-Germain. La France abrite une communauté vibrante de joie et de culture et cela me plait beaucoup.

Je tiens à remercier tous ceux qui me témoignent de l’affection. Cela me touche profondément.

Comme de nombreux secteurs en Israël, depuis la crise sanitaire du Corona, celui de l’optique bénéficie d’un nouvel essor, et il est important, pour tous les acteurs du marché économique, de voir cette évolution d’un bon œil.

1,91 MILLIARD DE NIS revenus constatés sur le marché de l’optique en Israël, en 2022

En 2020, en raison des désordres décrits précédemment liés à la pandémie, la baisse des revenus avait été significative (plus de 20%).

1 140 nombre de magasins d’optique en activité n effet, l’industrie de l’optique en Israël a été affaiblie, et a ressenti les contrecoups des confinements, qui ont entrainé la fermeture de nombreuses succursales, et une baisse avérée des revenus. Mais tous les indicateurs sont au vert, attestant de la relance du marché. Le marché de l’optique s’anime donc. Certains signes rendent évidente cette reprise : le rachat de la chaîne « Iroka » par la chaîne SuperPharm Optic, l’entrée en Israël de la première chaîne internationale de lunettes de soleil sunglass hut (appartenant au géant international de l’optique « Luxautica », apparentée au groupe Fox, qui regroupe des marques célèbres comme Ray-Ban, Oakley, Persol, Vogue et d’autres encore). Ces éléments sont à même de modifier les équilibres, et de stimuler les revenus.

D’après l’analyse des données du marché de l’optique en Israël, on estime qu’au cours de la dernière année (2022), les revenus constatés se sont élevés à environ 1,91 milliard de NIS, ce qui correspond à une augmentation d’environ 9% par rapport à l’année précédente (2021).

En 2021, il y a eu une augmentation pondérée d’environ 17% des revenus du marché, avec des revenus qui dans leur globalité frisaient les 1,75 millions de NIS, annonçant la sortie du tunnel. L’augmentation de 9 % constatée en 2022 a permis de hisser la valeur des revenus à un niveau légèrement supérieur à celui de 2019 (1,9 milliards de NIS).

Aujourd’hui, en Israël, il existe environ 1 140 magasins d’optique en activité, dont environ 500 sont des succursales de chaînes, un nombre qui constitue environ 44 % du nombre total de magasins sur ce marché. Le nombre de magasins d’optique dans la zone centrale du pays est estimé à environ 365 magasins, ce qui constitue une part quantitative d’environ 32 % du nombre total de magasins sur le marché.

726 millions de nis

On estime que si les revenus de la vente de lunettes d’optique classique en 2022 s’élevaient à environ 936 millions de NIS (environ 49 % des revenus du marché), les revenus du marché des lunettes de soleil s’élevaient à environ 726 millions de NIS. Le reste des revenus provenait de la vente d’accessoires, de lentilles et de solutions de contact.

Parmi les principaux acteurs du marché figurent les chaînes : Optica Halperin (122 succursales), Opticana (72 succursales), Super Pharm Optic (72 succursales), Carolina Lemka (66 succursales), Iruka (60 succursales), sans oublier la chaine Optical center (33 succursales), une entreprise française spécialisée en Optique et Audition, créée en 1991 par Laurent Lévy, un acteur désormais important de la scène économique israélienne, qui est aujourd’hui l’une des plus grandes enseignes en optique et audition, en France et en Europe)

Au total, les cinq principales chaînes du marché exploitent 392 succursales (environ 35 % du nombre total de succursales sur le marché), et leurs revenus représentent près de 45 % des revenus totaux du marché.

Les projets de développements en Israël sont tels, que par exemple le groupe Fox, qui détient Luxautica, qui a inauguré son premier magasin en janvier 2023, au Dizengoff Center de Tel-Aviv, a déclaré son intention d’ouvrir 20 succursales cette année, et 49 agences dans les 7 prochaines années.

Les Tendances

Si le marché évolue favorablement, les modes en font autant, et en 2023, les règles de la mode optique qui incluent les lunettes de soleil et les lunettes classiques vont changer, le goût des utilisateurs les inclinant à acheter des produits de grand design et de qualité, plutôt que ceux qui ont fait leurs preuves depuis des dizaines d’années, et les beaux jours de la publicité dans les magazines.

De la sorte, les lunettes ne devront pas nécessairement être constituées par des « montures fines et d’aspect « médical », et devraient apparaitre des montures de plus en plus belles, conçues comme des lunettes de soleil, utilisées comme des bijoux ou des accessoires de mode.

Voici les tendances pour les lunettes de soleil en 2023 qui seront positionnées sur vos arêtes de nez, en fonction de votre sensibilité et de vos désirs de changement :

- Des lunettes diamant pentagonales

- Des lunettes rectangulaires avec une monture épaisse et unique, luxueuse, qui sera déclinée selon plusieurs possibilités de couleurs : rose, bleu clair, transparent, noir, blanc, tacheté et coloré.

- Des lunettes avec une monture rectangulaire et des verres ovales, dans une texture transparente colorée, avec des verres colorés.

- Les années 80 vont redevenir tendance, et le zèbre et le tacheté reviennent en force, dans des coloris différents.

Vous pourrez ainsi vous focaliser, mesdames et messieurs, sitôt les beaux jours arrivés, sur des lunettes upgradées et modernes, et participerez ainsi au développement du secteur industriel de l’optique en Israël. Nous vous souhaitons à tous une longue vue !

Yaacov Ben Denoun, journaliste indépendant

Hanan BEN ARI

Hanan Ben Ari est un phénomène de la musique pop israélienne. Il a conquis le cœur de millions de fans à travers le monde avec sa voix puissante et sa musique accrocheuse. Avec les millions de vues de ses vidéos en ligne, il est devenu l’une des plus grandes stars de la musique pop en Israël. Il a touché un grand nombre de jeunes et moins jeunes en montrant l’image d’une génération juive chantant les valeurs d’une société sioniste et religieuse. Hanan ben Ari est entier avec ses joies, ses peines, ses réussites et ses faiblesses. Il prouve combien chacun est fort et vulnérable à la fois.

H.B.A. : Je traverse une période tellement complexe ! De grandes vagues de questions se posent à moi, et je découvre que cela ne sert à rien de chercher des réponses à l’extérieur. Personne d’autre que moi ne pourra résoudre les écueils qui se trouvent sur mon parcours. C’est à la fois effrayant et libérateur d’accepter que les réponses relèvent de moi et seulement de moi.

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