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Édito // Mars 2021 J’ASSUME ! Après de longs mois aux côtés de députés, personnalités publiques et autres. Après un an de discussion avec des francophones en Israël, riches ou pauvres, religieux ou non croyants, de droite ou de gauche, je suis arrivée à la conclusion suivante. D’un côté des personnes abandonnées dans la nature, à croire que les différentes personnalités publiques francophones en Israël se sont endormis complètement, au point de m’interroger si tout cela n’était pas « calculé » pour faire taire les différentes opinions et faire prôner un seul avis et ne montrer qu’un côté de la réalité. Pendant que l’union réjouit les cœurs du peuple, il y en a apparemment à qui ça dérange. Il n’existe pas de franco-israélien « que de droite » ou uniquement « que de gauche ». Il n’y a pas « que des religieux » comme « uniquement » des non croyants. Le peuple a de multiples facettes composantes de la mosaïque israélienne. Afin de s’unir il est temps de parler aux coeurs, parce que à la différence des exemples que je viens de citer, tout le monde a un cœur. Arrêtons de vouloir diviser pour mieux régner, ça ne fera qu’aggraver la situation qui n’est déjà pas évidente. Je dois spécifier l’autre face de la réalité. J’ai parlé à des centaines, voir des milliers de personnes qui attendent que les choses leur tombent du ciel sans vraiment vouloir un vrai changement. Je nommerais cela du « m’enfoutisme ». Le Covid-19 a malheureusement fait ressortir tous les problèmes d’intégration enfouis sous le tapis. On ne peut pas vivre en Israël si on ne maîtrise pas la langue comme on ne peut pas se baigner si on ne sait pas nager. J’ai enquêté des mois, nuit et jour, mais j’ai vite compris que cela se résume à qui est né d’abord, la poule ou l’oeuf. Des dizaines de sondages que j’ai créés après avoir parlé à des centaines de familles ont bien confirmé mon opinion... Les Français ne sont pas assez impliqués en Israël ! Les Français recherchent la facilité parce qu’ils n’ont pas la base : la langue. Alors on s’abonne aux chaines françaises, on travaille dans un call center et puis on ne vit qu’avec des Français. À la limite, ils sauraient vous dire et vous détaillez tout ce qui se passe en France à chaque minute. Nous vivons en Israël ! Je ne vous cacherais pas que je n’ai pas vraiment trouvé d’organisation assez dévouée pour aider ces francophones afin qu’ils s’adaptent d’avantage au pays. Chacun à sa part de faute mais le grand « mais » est que, si vous commenciez à vous faire des amis israéliens, à regarder les chaînes israéliennes et à sortir de cette bulle qui est la pire des choses pour une intégration dans ce pays, les choses seraient tellement différentes. Le ghetto français empirera votre vie pour au final quitté Israël « parce que c’était trop dur ». Je n’achète pas ce genre de discourt. À la veille des élections je ne sais pas comment ira ce pays après. Mais je crois en la volonté de certaines personnes que j’estime énormément et qui avec votre aide arriveront à faire, avancer les choses. Pour conclure, je dirais à certains qui détiennent le « pouvoir » qu’il ne leur appartient pas et que « Le cœur de l’homme choisit sa voie mais l’Eternel dirige ses pas. » Pessah cacher vesameah ! Et avant de voter, informez-vous ! Sarah Ben

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L'annuaire des francophones en Israël Directrice de la publication Sarah Ben Sarah.bensimon3@gmail.com Rédacteur en Chef Dan Abramowicz Jonathan Doukhan 077 203 82 27 Directeur stratégique et commercial Dan Abramowicz 054-6457211

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YOMTOB

KALFON Au service du Am Israël

PAR

Naftali Bennett a promis, Naftali Bennett a tenu sa promesse ! Début février, les listes électorales ont été clôturées. Yamina, sous l’égide de Naftali Bennett, a intégré Me. Yomtob Kalfon, représentant francophone, à la onzième place. Après la déclaration de Bennett, qui affirme qu’il sera « le père de l’Alyah de France », et après qu’il eut révélé, au cours de son entretien pour Trouver en Israël,

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SARAH BEN ABRAMOWICZ

son attachement aux nouveaux immigrants de France, il nous a avoué qu’il était lui-même fils d’immigrants ayant vécu les vicissitudes de l’intégration. Il a révélé toute la mesure de l’importance et l’effet bénéfique qu’il voit dans la venue des Juifs de France. L’interview s’est déroulée au quartier général du parti à Raanana. Ayeleth Shaked, n°2 de la liste, quant à elle, nous

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a dit : « Le parti Yamina est la maison de la communauté francophone en Israël ». Elle a félicité Yomtob Kalfon pour son dévouement et sa fidélité. Entretien exclusif avec Yomtob Kalfon, brillant avocat qui a quitté l’un des plus grands cabinets du pays afin de se mettre au service de la communauté francophone d’Israël et à leur écoute.


V

ous êtes à la onzième place du parti Yamina, êtes-vous satisfait ou déçu ? Yomtob Kalfon : Très satisfait. C’est une place très réaliste. Au regard des sondages actuels, ainsi que des dires du premier ministre Netanyahou qui a déclaré que Bennett n’obtiendra pas moins de onze mandats, qui suis-je pour le contredire ? Certains sondages prévoient douze mandats et nous espérons que ça augmentera encore. J’aurai bien sûr besoin du soutien du public francophone pour entrer tranquillement. J’espère avec l’aide de D. devenir membre de la Knesset dès le 23 mars sans même que l’on ait besoin de recourir à la loi norvégienne qui exige que les ministres quittent leur poste de parlementaire afin de permettre à d’autres membres du parti de rentrer. Pourquoi avez-vous préféré Yamina à d’autres formations ? Y.K. : Dèjà, en France, dans ma jeunesse, j’étais actif dans les mouvements de jeunesse, au Bné Akiva, au Beitar, et j’avais toujours eu cet idéal sioniste de l’attachement à la Terre d’Israël, à la Torah d’Israël, au peuple d’Israël, et les partis qui mettent ces principes en avant sont peu nombreux. Les partis qui, historiquement, ont promus ces valeurs furent le Mafdal ou le Foyer Juif. Dès 2012, je me suis lié au parti quand Bennett a intégré le Foyer Juif. Je secondais alors Yoni Chetboun, qui était membre de la Knesset dans ce parti dans les années 2013-2015. J’étais à la même période également coordinateur du premier lobby créé en faveur des immigrants de France et des francophones en Israël. Les liens sont allés en se renforçant avec Bennett au cours des deux dernières

années. Naftali Bennett s’est adressé à moi et m’a demandé d’être le candidat des olim francophones en Israël. Nos relations sont depuis quotidiennes. C’est un lien puissant et important pour le bien de cette communauté qui nous est chère. Avez-vous eu d’autres propositions ? Auriez-vous pu vous tourner vers un autre parti ? Y.K. : Il y en a eu, mais ça m’intéressait moins, notamment pour des motifs idéologiques. D’autres partis pouvaient convenir sur le plan idéologique mais il y a autre chose qui importe tout autant : le leadership. Je vois en Naftali Bennett un candidat sérieux pour le poste de Premier ministre, et je pense qu’il accèdera à ce poste, à un moment ou à un autre. Quels sont les points avec lesquels vous êtes le plus d’accord et ceux avec lesquels vous l’êtes le moins chez Yamina ? Y.K. : Excellente question ! J’adhère aux idées de Bennett, à son parcours politique et à son attachement au judaïsme et à la Terre d’Israël. Sa vision considère que si nous nous renfermons sur nousmêmes, en ne considérant que les gens religieux sans s’ouvrir à l’ensemble du peuple d’Israël, nous risquons tout simplement de perdre le peuple. A mon grand regret, nous l’avons

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vécu dans notre chair lors de l’expulsion de Goush Katif. Le peuple était déchiré car nous étions refermés, chacun dans son coté. Nous étions dans nos yeshivot, dans nos mouvements de jeunesse, et quand on interrogeait un jeune homme de TelAviv pour lui demander ce qu’il pensait de l’expulsion, il disait : « En quoi cette question est censée m’intéresser ? » La grande leçon que nous en avons tirée est qu’il ne suffit pas de s’installer sur les collines, il faut aussi s’installer dans les cœurs. Nous devons toucher le cœur de chacun des membres du peuple d’Israël, ce qui est valable aussi bien pour l’attachement à la Terre d’Israël que pour l’attachement au judaïsme. C’est la voie avec laquelle je m’identifie le plus et avec laquelle je suis le plus en accord dans notre parti. Bennett le religieux, Shaked la traditionnaliste. Mathan Kahana, le pilote de chasse religieux avec Amikhaï Chikli, éducateur laïc qui ne porte pas de kippa, marchent main dans la main. Yomtob Kalfon le religieux et Shirly Pinto la non-religieuse, tous ensemble. Ashkénazes, Séfarades, habitants de la périphérie ou du centre. C’est l’Adn du parti, et c’est ce à quoi j’adhère le plus : l’unité. En ce qui concerne la question de ce qui correspond le moins à mes idées, ce n’est pas sur des

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éléments vraiment idéologiques mais plus techniques, comme le style ou la stratégie de la campagne électorale, qui sont sous l’influence de conseillers stratégiques. Parlez-nous de votre implication dans la communauté des Français d’Israël, et plus particulièrement du mouvement « Aleinou » que vous avez fondé, avec Arié Abitbol. Y.K. : Dès mon arrivée en Israël, j’ai été actif auprès de l’association CNEF, qui aide les étudiants et les jeunes immigrants. J’étais coordinateur puis membre du comité de l’association. J’ai aussi travaillé plusieurs années à l’Expérience israélienne en tant que guide d’excursions pour des groupes de jeunes de France et des programmes Massa. Comme je le disais, j’étais aussi coordinateur du lobby pour les olim francophones lors de la 19ème Knesset. En ce qui concerne le mouvement « Aleinou », il a été créé de manière volontaire leshem shamayim. Bien avant de me lancer officiellement dans la politique, nous avons inséré plus de onze représentants francophones dans les listes pour les élections municipales. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, je connais la plupart des maires et des membres des grands partis des villes où la population francophne se concentre. Une bonne partie d’entre eux sont entrés dans les conseils municipaux. Ce que nous avons fait a consisté à nous adresser aux partis et listes et ceux qui étaient prêts à accorder la place la plus élevée à un représentant francophone, nous l’avons rejoint. Dans certaines villes, il y avait des partis locaux auxquels nous avons adhéré sans liens avec les partis nationaux. Dans d’autres villes, c’était le Foyer Juif, Shass et principalement les partis de

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Je suis très content de me trouver à ses côtés la droite ou du centre-droite, car le public français est connu comme étant de droite. Toute mon action a consisté à promouvoir les nouveaux immigrants dans chaque ville. Aujourd’hui, nous avons trois représentants à la municipalité de Netanya, deux au conseil de Jérusalem, et un à Ashdod ou encore à Raanana. A Tel-Aviv, nous avons un conseiller du maire, ce qui est important aussi. Je me rappelle qu’en 2018, certains journaux avaient titré : « La Révolution française », et c’était la première fois que des Français étaient candidats dans presque toutes les villes dans lesquelles on trouve une forte concentration d’olim francophones. Je tiens à signaler que je ne m’en attribue pas exclusivement le mérite et c’est l’action de beaucoup de gens avec lesquels j’ai travaillé. Toute cette action était bénévole, dans une bonne ambiance. Nous avons tout simplement pris notre essor à partir du bas. Mon message, ici, c’est qu’il faut parfois de la patience, de la détermination, et de la constance, car on n’obtient pas tout immédiatement. D’après votre relation personnelle avec Bennett, comment le décririez-vous ? Y.K. : Il prend son rôle très au sérieux. Peu importe le nombre de mandats qu’il obtient. Il prend toujours des rôles importants

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afin d’apporter le maximum à notre pays. Il a été ministre de l’Economie, de l’Education, de la Défense. C’est un homme qui sait ce qu’il veut et qui sait faire avancer des sujets très importants pour le pays, et je suis très content de me trouver à ses côtés. Votre candidat brigue la tête du gouvernement. Vous voulez une autre droite. Est-ce que vous soutiendrez un gouvernement dirigé par Netanyahou ? Y.K. : (Rire léger.) Tout d’abord, Netanyahou a énormément de mérite. Personne ne le nie. Nous ne sommes pas dans une posture d’anathème, ni dans le « Rak Bibi », ni dans le « Tout sauf Bibi ». Ça ne nous intéresse absolument pas. Netanyahou est dans la politique depuis trentedeux ans. Ce qu’il a fait, personne ne le lui enlèvera. Mais à un certain moment, il faut dire à Netanyahou : « Merci beaucoup ». « Vous avez réalisé de grandes choses pour l’Etat d’Israël. Le temps d’un dirigeant jeune est venu. » En France aussi, il y a eu le général De Gaulle mais, à un moment donné, il est parti. Il n’y a aucun pays démocratique où un dirigeant est au pouvoir pendant autant d’années que Bibi. Il y a une nouvelle génération de dirigeants, et c’est une bonne chose que ce soit Naftali Bennett qui soit en place pour lui succéder, et non pas un dirigeant de la gauche ou autre. Quelle est la différence essentielle entre le leadership de Netanyahou et celui de Bennett ? Y.K. : Bennett est nettement plus à droite que Netanyahou. Il est beaucoup plus attaché au judaïsme et à la Terre d’Israël. Netanyahou a siégé dans un gouvernement avec Lapid, il a fait entrer Ehoud Barak au gouvernement à la place du parti de droite Ihud Leumi alors qu’il


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avait les 61 sièges. Il a fait entrer Tzipi Livni en 2013 au lieu de Bennett puis, plus récemment, il a encore une fois préféré prendre Gantz, Amir Peretz et la gauche, tout en laissant Bennett dans l’opposition. Les gens de gauche ne posent pas de problème à Bibi et il excelle à faire entrer les personnalités de gauche les plus extrémistes dans ses gouvernements. Il a été aussi question dans la presse d’un arrangement auquel Netanyahou serait parvenu avec Mansour Abbas de la liste arabe islamique. Bennett est un homme religieux, un partisan du grand Israël, ancien du mouvement Bné-Akiva, qui a étudié Yeshiva. Il est hors de question qu’il se joigne à un gouvernement dirigé par des gens de gauche ou par Lapid, ou encore moins avec la liste arabe. Bennett a prouvé par ailleurs qu’il sait s’inquiéter de ses concitoyens, qu’il lui importe qu’ils puissent gagner leur vie – leur parnassa. C’est un entrepreneur, un homme de la High Tech, débordant d’idées. Il est aussi très intelligent. Il a été un excellent ministre de l’Education, de la Défense. J’ajouterai qu’il est fermement engagé pour la question de l’Alyah et de l’Intégration, et c’est important.

que candidat à la Knesset sur la liste de Yamina. Une autre question, non moins primordiale, est de savoir si notre public saura réaliser le potentiel et s’unir derrière ses propres candidats. Car, paradoxalement, il y a un parti qui s’appelle le Likoud pour lequel les francophones votent en nombre mais où ils ne sont pas vraiment pris en considération. Le Likoud n’a aucun candidat francophone à la Knesset, et il n’y en a eu aucun ces dernières années, alors qu’ils ont des représentants russes et même un représentant éthiopien, que Bibi a récupéré auprès de Bleu-Blanc, afin de l’introduire dans son gouvernement. En réalité, Bibi ne s’intéresse pas vraiment à la communauté francophone d’Israël car il pense qu’elle Pourquoi les est déjà dans sa Français sont-ils poche. si peu représenEn tant que tête tés au gouvernede son parti, Bibi ment ? a la possibilité Mon premier et Y.K. : Tout d’abord, de nommer six principal objectif plutôt que de se personnes dans consistera à lamenter à noussa liste, mais, mêmes, les franchaque fois qu’il y être le fidèle cophones, de représentant de la a eu des élections, nous prendre en il n’a jamais jugé communauté des main et c’est ce utile de placer des que nous avons olim de France représentants de fait en fondant la communauté le mouvement « Aleinou ». Et francophone. A quoi bon donner c’est également ce que je fais en une place à un candidat franm’adressant au public en tant cophone si cette communauté

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vote pour lui aveuglément ? Même le ministère de l’Intégration, il le confie toujours à des Russes ou à des Ethiopiens (ces derniers étant pourtant moins nombreux que nous). Il n’a jamais tenté de promouvoir l’Alyah de France, ce qui est regrettable. Si Bibi avait vraiment cherché à résoudre les problèmes des olim, par exemple par la reconnaissance des diplômes, nous savons que cela aurait été arrangé depuis longtemps. Le sujet de l’éducation en Israël est délicat. Quelle a été l’action de votre parti pour la communauté ? Y.K. : Naftali Bennett a été le seul à œuvrer pour l’éducation en faveur de la communauté francophone. Il a créé en coopération avec Qualita un projet appelé « Mehoubarim », qui a coûté des millions de shekels au ministère de l’Education, de structures extrascolaires apres les heures de cours. Il était primordial que les enfants des nouveaux immigrants aient un encadrement et ne s’enfoncent pas dans la violence, la drogue ou d’autres dangers, D. préserve! Des milliers d’enfants d’olim profitent encore à ce jour de cet encadrement. Quand des parents prennent la décision de monter en Israël,


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c’est leur choix et pas nécessairement celui de leurs enfants. En France, l’école se poursuit jusqu’à quatre heures ou cinq heures du soir, alors qu’elle finit ici à quatorze heures. J’ajouterai qu’il y a en plus le problème du sentiment d’appartenance. Les enfants des olim se sentent parfois perdus. Ils ne se sentent ni français ni israéliens et ils restent assis entre deux chaises. C’est pourquoi Naftali Bennett a agi et compte poursuivre son action. Quel est votre agenda politique, et quels sont les thèmes que vous comptez promouvoir en tant que membre de la Knesset ? Y.K. : Mon premier et principal objectif consistera à être le fidèle représentant de la communauté des olim de France et des francophones en général en Israël, et j’ai l’intention de me consacrer entièrement à la résolution des problèmes que personne n’est parvenu à résoudre à ce jour, qu’il s’agisse de blocages administratifs, de la reconnaissance des diplômes, de l’emploi ou encore de l’éducation. Je m’engage à être le porte-parole, le représentant et la bonne adresse pour toutes leurs difficultés. C’est la communauté où j’ai grandi, c’est la communauté qui me pousse à l’intérieur de la

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Knesset, et je lui suis redevable. Il m’importe bien entendu de m’atteler à des thèmes importants pour l’ensemble du peuple d’Israël, comme les changements qui s’imposent dans le système judiciaire, la promotion des implantations en Judée Samarie et de la souveraineté sur toute la Terre d’Israël, l’identité juive, ainsi que de la situation économique des jeunes couples en Israël, qui est un sujets qui me tient à cœur. Qu’est-ce qui vous pousse, alors que vous êtes un avocat de premier plan d’un cabinet qui compte parmi les meilleurs d’Israël, à vous lancer dans la politique ? Y.K. : Je ne voudrais pas vous paraître présomptueux, mais je voudrais dire une chose dans laquelle je crois beaucoup. Si Hashem vous donne les capacités er la possibilité d’être au service du Am Israël et d’aider réellement votre communauté, il faut laisser de côté son égoïsme. Parfois vous vous demandez à quoi bon faire tout cela. Vous avez un travail qui vous permet de bien gagner votre vie, vous avez une famille. La politique n’est vraiment pas un jeu d’enfants. C’est dur. Mais j’ai bon espoir que si, grâce à D., j’ai réussi à m’intégrer convenablement en Israël et si D. m’a donné la possibilité d’aider les autres,

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conformément aux valeurs sur lesquelles j’ai grandi, je dois aussi le rendre à la société et aider ma communauté. Donc, j’ai laissé le bureau confortable et somptueux du trente-neuvième étage dans une tour de Tel-Aviv pour redescendre sur terre et me salir les mains, prendre des coups, mais au moins faire quelque chose qui a du sens et qui consiste à aider les autres. Votre message pour la communauté française ? Y.K. : Soyez impliqués. Etre impliqué signifie aussi que l’on comprenne et que l’on parle l’hébreu. Souvent, on me demande quel est le secret de la réussite d’une bonne intégration en Israël. Je réponds invariablement que le premier atout est la langue hébraïque. Je suis le fils d’un professeur d’hébreu et je viens d’une famille qui met l’accent sur la langue hébraïque. En Israël, il est incontournable de savoir parler hébreu. Il importe pour les nouveaux immigrants, pendant leurs premières années, qu’il y ait des services administratifs en français. Mais, à côté de cela, les nouveaux immigrants doivent obtenir le plus grand nombre possible d’heures d’oulpan. Avec l’Aide de D., lorsque je serai à la Knesset, j’agirai en ce sens. Une intégration réussie doit permettre d’être capable de suivre par exemple les informations sur les chaînes de télévision israéliennes et de comprendre ce qu’il se passe dans le pays. Je pense par ailleurs que le nombre de francophones qui voteront pour nous sera encore plus grand, lorsqu’ils comprendront mieux les nuances de la politique israélienne et qu’ils seront plus au fait de tout le bien que notre parti veut apporter pour l’avenir d’Israël.



LES VILLES OU IL (NE) FAIT (PAS) BON VIVRE PAR

YAACOV BEN DENOUN

« Le bonheur n’a point d’enseigne extérieure, pour le connaître il faudrait lire dans le cœur de l’homme heureux. » a écrit le célèbre écrivain genevois Jean-Jacques Rousseau.

U

n chanteur français plus contemporain s’est empressé de lui répondre, s’écriant : « Il est où le bonheur, il est où ? Il est où ? » . Cette question mérite évidemment d’être posée, où que l’on se trouve, en quelque époque que ce soit. En Israël la re-

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cherche éperdue du bonheur est un fil conducteur, une ligne de référence, qui permet d’accéder à ses propres désirs ou de comptabiliser les manques. La crise sanitaire du corona virus a exacerbé les tensions, accru les doutes, renforcé les incertitudes. Pour bon nombre d’individus, le bonheur n’existe que si

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l’on s’en souvient. Mais après tout, qu’est-ce le bonheur ? Selon Isy Morgensztern, « la quête du bonheur chez les Juifs s’apparente dans un premier temps à celle de la « Terre promise », « un territoire où il ferait bon vivre » Un territoire où il ferait bon vivre… Mais que recouvre cette


sociale, le niveau de vie, les loisirs, la culture, les technologies, l’accès à l’information… Il s’est fondé sur la situation des 16 plus grandes villes d’Israël de plus de 100.000 habitants, des différents districts du pays, des régions du centre ou de la périphérie, pour établir un classement représentatif des sentiments exprimés par le public et les citoyens israéliens.

définition ? Nous allons tenter d’en savoir un peu plus, et de connaitre les endroits où il fait bon vivre en Israël, malgré les disparités qui existent entre les villes. Le rapport récent du Bureau central des statistiques à partir de faits bruts, factuels, objectifs, a dressé l’état des lieux des métropoles d’Israël, sans établir de relations entre ces notions globales dont le bonheur est une quintessence, un condensé de valeurs et de données économiques précises comme la richesse. Le Bureau central des statistiques a examiné environ 80 indices de qualité de vie en Israël, en incluant différents domaine : l’emploi, la sécurité, la santé, le logement et les infrastructures, l’éducation, la formation et les compétences, le sens civique, l’environnement, la protection

Trois niveaux de classification ont ainsi été définis 1/ Les villes avec le score le plus élevé tenant compte de tous les indices de qualité de vie sont Kfar Saba, loin devant les autres villes (95.5 % d’indice de satisfaction), Ramat Gan, Rehovot, Tel Aviv-Yaffo (91.2 %) et Rishon Lezion. 2/ Les villes de niveau intermédiaire sont : Holon, Beer Sheva, Petah Tikva, Haïfa, Netanya et Bnei Brak (paradoxalement). C’est dans ce secteur que l’on trouve le plus de zones sécurisées en terme d’emploi, à temps complet ou à temps partiel, de satisfaction professionnelle, d’adéquation des personnes employées à leur domaine d’études, et si les salaires se situent dans la fourchette médiane en Israël, la plupart du temps le revenu financier et économique par habitant est élevé. Ces villes possèdent pour atout des emplois, des possibilités élargies de formation, une grande densité de logements, une forte capacité pour les employés à progresser dans leur activité, l’accès aux ordinateurs, et des caractéristiques environnementales, l’accent étant mis sur l’existence de parcs, le recyclage, la propreté et l’environnement en général. 3/ Sont classées en fin de liste les villes de : Beit Shemesh,

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Ashkelon, Ashdod, Bat Yam et Jérusalem, qui tout en exposant l’écart qui les sépare des villes primées, se sont tournées vers des préoccupations plus spirituelles ou relationnelles que terrestres. Par exemple, à Beit Shemesh, les points mis en avant sont : la confiance placée dans le système de santé, une capacité augmentée de faire face aux problèmes, d’unifier les membres d’une même famille, le bénévolat. Ashkelon se démarque grâce à sa force de proposition pour des études postsecondaires et supérieures, parmi les 30 ans et plus. Ashdod a développé des performances dans le domaine de la sécurité en ligne. Bat Yam possède le taux de mortalité infantile le plus réduit et des transports publics satisfaisants. C’est à Jérusalem que les sentiments de solitude et de dépression sont les plus bas. L’état d’Israël a été divisé en plusieurs districts qui répondent à des caractéristiques différentes qui influent sur les résultats publiés par le Bureau central des statistiques : le district de Tel-Aviv, qui regroupe les villes possédant les meilleurs taux de satisfaction ; le district central, qui regroupe plusieurs villes importantes, le district de Haïfa, le district sud, le district nord, le district de Jérusalem. Le district de Judée-Samarie, dernier du classement, dans lequel le taux de chômage prolongé est le plus bas, et dont les résidents se satisfont de la propreté dans les zones résidentielles, de la mise à disposition de nombreux parcs et espaces verts, d’une bonne activité économique, d’un apport bénéfique lié aux divers bénévolats, doit son positionnement médiocre à la situation sécuritaire locale.

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Les villes du classement : - À Kfar Saba et dans le Sharon (bande côtière et centre d’Israël): • l’espérance de vie des habitants s’établit à 84,8 ans en moyenne contre une moyenne nationale de 82,8 ; l’emploi des habitants dans des postes correspondant à leur domaine d’études et l’indice de satisfaction en résultant dans leur domaine de compétence est de 74,5%. 77,1% des résidents sont satisfaits de la propreté et 84% le sont des espaces verts de la ville. Mais à Kfar Saba, la satisfaction est moindre en ce qui concerne les transports publics (33,8%) par rapport à la moyenne nationale qui s’établit à 41,3%. • Ramat Gan est placée en tête si l’on se réfère aux taux de déchets recyclés. • À Tel Aviv-Yafo, l’emploi est favorisé (71,3%) contre 61,1% dans la moyenne nationale, mais la part du loyer d’un logement pour un ménage, représente plus de 30% du revenu mensuel (29,5% dans la moyenne nationale). • À Rishon Lezion, le pourcentage de femmes placées à des postes de direction dans le secteur public est le plus élevé que l’on puisse trouver en Israël, et la satisfaction est grande concernant les espaces verts et les parcs dans la zone résidentielle. 80,5% des personnes sondées ont répondu être satisfaites des transports en commun. - C’est à Haïfa que les logements sont les moins chers. - Be’er Sheva possède le meilleur indice de satisfaction en ce qui concerne le temps nécessaire pour se rendre au travail par rapport à la moyenne nationale, mais les cas de dépression

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sentiment de SEcurITE Le sentiment de sécurité est une donnée importante qui améliore d’emblée la qualité de la vie. Taux de satisfaction selon les villes :

80% Beit Shemesh, Kfar Saba, Ramat Gan, Bnei Brak et Holon

70% Jérusalem, Tel Aviv, Haïfa, Rishon Lezion, Petah Tikva, Ashdod, Netanya, Rehovot et Ashkelon

psychologique y sont plus nombreux qu’ailleurs (33,8% des habitants contre une moyenne de 24% pour le reste du pays.) - À Petah Tikva c’est la qualité de la sécurité routière qui est mise en avant. Le taux de déchets recyclés en ville est lui inférieur à la moyenne nationale (10,6% contre 23,4%). - C’est à Netanya que la qualité de l’eau potable est la meilleure, et 54,1%. des habitants apprécient les transports en commun de leur ville. - À Bnei Brak, les habitants perçoivent que s’est établi un bon équilibre entre le travail et d’autres domaines, mais le taux d’emploi y est cependant inférieur à la moyenne nationale (46,9% contre 61,1%). - C’est à Ashdod que le sentiment de sécurité est le plus élevé, mais les habitants sont moins impliqués dans des activités de bénévolat (17,2% contre 21,9% en moyenne nationale), et le taux de personnes employées satisfaites de leurs revenus est inférieur à la moyenne nationale (54,2% contre 62,7% dans la moyenne

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61,7% 57,2% Beer Sheva

Bat Yam

national). 64,4%, des résidents sont satisfaits des services de ramassage des ordures. - C’est à Beit Shemesh que les habitants se sont dits confiants dans le système de santé, mais dans le même temps, la densité de personnes résidant dans la même pièce de logement se situe à 1,23 personnes contre 0,86 selon la moyenne nationale. - La ville d’Ashkelon, est en tête de l’indice de la proportion de personnes ayant fait des études postsecondaires et supérieures, mais 84,9% des résidents se sentent peu satisfaits de leur travail, 49,9% d’entre eux occupent un poste qui ne correspond pas à leur compétence, et 49,1% sont insatisfaits de l’équilibre qui s’est établi entre vie professionnelle et vie privée. - À Bat Yam, selon le rapport, le taux de mortalité infantile est faible, et le taux de satisfaction à l’égard des transports publics dans la zone de résidence est élevé. Le taux de chômage de longue durée est supérieur à la moyenne nationale (25,3% contre 17,4%).


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Les loyers Selon les données, le loyer moyen en 2020 a augmenté de 3% pour s’établir à 4.052 NIS par mois (3948 NIS par mois en 2019). Parmi les villes de plus de 100.000 habitants, en ce qui concerne les loyers des logements loués :

Tel Aviv ₪

5 896 / mois

jerusalem ₪

4 355 / mois

Petah Tikva ₪

3 983 / mois

Kfar Saba ₪

4 613 / mois

Rishon Lezion ₪

4 180 / mois

Rehovot

3 803

/ mois

Ramat Gan ₪

4 602 / mois

Holon ₪

4 048 / mois

Bnei Brak ₪

3 751 / mois

Netanya

Ashdod

Bat Yam

3 682 / mois

Ashkelon ₪

2 938 / mois

16 Mars 2021

3 597 / mois

HAIFa ₪

2 735

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/ mois

3 573 / mois

Be’er Sheva ₪

2 644 / mois


La crise du Corona n’a donc pas provoqué d’effondrement du marché locatif, bien au contraire. La réduction de l’offre intervenant en même temps qu’une augmentation de la demande, les prix des locations ont grimpé. Si l’on considère le taux moyen d’augmentation des loyers en 2020 par rapport à 2019, c’est Ashkelon qui emporte la palme avec une augmentation de 4% des loyers, 3 % pour les villes de Tel Aviv, Ramat Gan, Netanya, Ashdod, Rishon Lezion, Bnei Brak et Beer Sheva ; 2% pour les villes de Rehovot, Petah Tikva, Haïfa, Holon et Bat Yam ; 1 % à Jérusalem. À Ashkelon cette hausse du niveau des loyers a été enregistrée pour tous les types d’appartements. En 2020 le loyer pour un appartement de 5 pièces était de 4 111 NIS par mois (+ 9% par rapport à la moyenne de 2019). À Be’er Sheva (+5 %), et à Tel-Aviv, ce sont surtout les 2 pièces qui ont été touchés par l‘augmentation, tandis qu’à Bnei Brak, c’est le prix des appartements de 4,5 à 6 pièces qui a augmenté de 5%. Haïfa est la seule ville où des baisses du prix des logements ont été constatées en 2020.


Arnona - taxes fonciEres

1,1%

Malgré la crise sanitaire que nous traversons depuis un an, les taxes foncières augmenteront de 1,1% en 2021, qu’elles soient liées à la résidence ou aux entreprises, en raison d’une augmentation des salaires dans le secteur public au cours de l’année écoulée, qui servent de base de référencement de la Arnona. L’augmentation des impôts fonciers est déterminée automatiquement grâce à la conjonction de deux indices : l’indice des prix à la consommation et l’indice des salaires dans le secteur public.

indice des salaires

-0,59% +2,8%

Alors que l’indice des prix à la consommation entre mai 2019 et mai 2020 a diminué de 0,59%, l’indice des salaires dans le secteur public a augmenté de 2,8%, (de 10 028 NIS à 10 309 NIS), et la moyenne des deux indices est donc de 1,1%.

imPOts fonciers

+33%

+20%

Depuis 2007, les impôts fonciers ont augmenté de plus de 33%, et de 20 % au cours de la seule dernière décennie. Tous les éléments mis bout à bout, que nous avons considérés, auxquels il faut adjoindre des critères qui garantissent une bonne qualité de vie, liés aux frais scolaires, au financement des activités périscolaires, à la vie culturelle, à la gestion du chômage, au coût de la vie (alimentation, vêtements, meubles, voitures…), aux libertés individuelles, à la participation aux dépenses de santé, à l’environnement, permettent de dresser un tableau à peu près complet de la situa-

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tion des israéliens en pleine crise sanitaire. Est-il envisageable, à long terme, de considérer qu’un écart de prix comme celui (37%) qui a été observé entre la chaîne de magasins la moins chère et la plus chère, pour un panier de produits sélectionnés courants, en janvier 2021, puisse continuer à être maintenu ? Ces éléments sont susceptibles de nous alerter sur les disparités qui existent entre villes du

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centre et villes de la périphérie, entre les cités opulentes et les cités quelque peu délaissées par les pouvoir publics. Les systèmes de compensation n’existent pas, et certaines villes ont de la peine à s’affranchir de leurs contraintes, des handicaps qui leurs sont imposés, et sont dans l’incapacité de garantir à leurs habitants un cadre de vie suffisamment honorable. Dès lors il devient nécessaire de se poser les bonnes questions, celles qui sont engageantes, et nous entrainent à redéfinir nos priorités. Les israéliens, mais plus encore les francophones qui ne sont liés par aucune nécessité territoriale, devraient peut-être songer à fuir les concentrations urbaines autour de Tel-Aviv ou de Jérusalem, et à s’installer dans des villes plus adaptées à leurs exigences en matière de sécurité, d’éducation, d’emploi, de vie religieuse, de culture, ou dans des structures à caractère plus social comme les Yishouvim ou les mochavim. Il faut pour cela qu’une transformation en profondeur ait lieu, afin que des villes moins peuplées, moins soumises à la pollution, capables de répondre à des critères fixés individuellement, puissent offrir toutes les structures adéquates, des emplois en nombre, une qualité de vie réelle. Vivre dans la périphérie pour certains ne relève pas d’un choix, mais il faudrait que cela le devienne, à condition que les politiques conçues en haut lieu puissent tenir compte de toutes les réalités.


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LE SURENDETTEMENT EN ISRAEL :

FATALITE OU PAS ? PAR

Q

ue vous soyez dans une situation économique difficile dûe à la crise du corona ou avant même que la crise débute, aucune raison n’est valable pour retarder le traitement du sujet. En Israël, le système juridique veut faire baisser au maximum les dossiers ouverts à la chambre de recouvrement de créances - « Otsaa lapoal » - pour cela le système adopte un nouveau regard sur l’endettement pointant du doigt les banques prêteuses ne se soucient pas de la capacité de remboursement de l’emprunteur. Lorsqu’une personne se trouve dans l’incapacité d’honorer une somme dûe, (Facture, Échéance de crédit, Arnona) l’organisme qui va permettre au créancier d’optimiser ses chances de récupérer son dû est la chambre de recouvrement de créances soit en hébreu « Otsaa lapoal ». Chaque créancier peut déposer une demande d’ouverture de dossier directement à Otsaa Lapoal si la dette provient d’un chèque, d’une décision de justice définitive ou d’une violation de

20 Mars 2021

MAÎTRE JORDAN ZAGDOUN

contrat d’un montant inférieur à 75,000 shekels. Lorsque le dossier est ouvert, le créancier bénéficiera d’un outil puissant et légal qui lui permettra d’accéder à la saisie des biens du débiteur, (compte bancaire, voiture, maison) afin de se faire rembourser jusqu’à hauteur du montant ouvert et actualisé. Il pourra aussi utiliser des moyens de pression sur le débiteur tel que l’interdiction de renouveler le permis, l’interdiction de sortir du territoire israélien ou d’avoir une carte de crédit et bien d’autres encore. La première des choses à faire lorsque vous recevez un document de l’Otsaa Lapoal est de contacter un avocat dans le domaine du surendettement qui pourra vous aviser de vos droits face au créancier. Souvent, un dossier ouvert et non traité causera des dégâts sur le compte bancaire du débiteur et fera boule de neige sur d’autres obligations qu’il ne pourra plus honorer et accumulera ainsi des dizaines voire des centaines de milliers de shekel à rembourser d’un coup. Le débiteur se trouvera alors dans une situation

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« d’insolvabilité » et pourra se tourner vers une procédure d’effacement de dettes. Rassurez-vous, ces problèmes existaient déjà bien avant la crise du coronavirus et le parlement israélien a réformé la loi sur le surendettement en 2018 en appliquant la nouvelle loi sur le rétablissement économique appelé le « Shikoum Calcali » en hébreu. Grâce à la procédure du rétablissement économique, le débiteur ne pouvant plus honorer ses obligations ou étant sur le point de devenir insolvable pourra régler une partie seulement de ses dettes et obtenir la grâce pour le restant des dettes. Est-ce que cette procédure convient à tous ? Même si les tribunaux

Les principaux buts que la nouvelle loi cherche à atteindre sont les suivants :

1. Récupérer le maximum de la dette pour les créanciers. 2. Raccourcir au maximum la période de la procédure. 3. Réintégrer le plus vite possible le débiteur dans la société.


citent cette procédure comme étant la partie miséricordieuse du code civil, la procédure demandera néanmoins une réelle volonté de la part du débiteur qui veut effacer ses dettes. L’étude approfondie de votre situation avant d’entamer cette procédure est primordiale pour faire le choix optimal. Parfois, une négociation avec les créanciers réduira la dette sans avoir à opter pour la procédure d’effacement de dettes, d’autres fois, si le montant de la dette est inférieur à 150,000 shekels vous trouverez votre bonheur en déposant une demande directement à Otsaa lapoal. Pour la première fois dans l’histoire de la loi sur le surendettement, le juge a le pouvoir d’obliger un créancier d’accepter un arrangement s’il considère que l’arrangement est convenable. Que faire si vous possédez un

appartement, ou que vous ne résidez pas en Israël, ou êtes sur le point de toucher un héritage ? Réussir sur le terrain du surendettement et de l’effacement de dette requiert une connaissance parfaite en la matière sous tous ses aspects. Le cabinet « Zaghdoun avocats » est spécialiste du surendettement en Israël et pourra vous assister dans les moindres détails de cette procédure ainsi vous pourrez retrouver une vie économique saine sans penser à quitter le pays pour des raisons économiques. Le Conseil du cabinet Faire en sorte de ne pas avoir un compte bancaire commun, mais avoir un compte par conjoint et si possible pas dans la même banque. Dans le cas où l’un des deux conjoints est à découvert non

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autorisé, le deuxième conjoint se trouvera automatiquement garant et donc débiteur au même titre même s’il n’utilise jamais le compte. Ces conditions se trouvent dans la demande d’ouverture de compte et servent à faciliter la tâche à la banque de retrouver ses sommes dues dans le cas d’un non-paiement. Le cabinet « Zaghdoun Avocats » est spécialisé dans le droit Civil & Commercial en Israël(Droit des contrats et de l’immobilier, droit des recouvrement de créances- otsaa lapoal, droit des faillites et du rétablissement économique, droit de la famille et droit des dommages corporels). Maître Jordan Zagdoun Tel/Fax: 077-3231-770 Depuis la France: 01 77 38 24 85 www.zaghdounlaw.com

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AIDER LES ENFANTS A AFFRONTER LA CRISE ENTRETIEN AVEC LA PSYCHOTRAPEUTE MYRIAM EINSENFELD PAR

C

oup de tonnerre sur la terre, un virus nouveau est apparu, se propageant de pays en pays, créant les conditions d’une pandémie. Les mesures prises, en divers points du globe furent draconiennes : fermeture des frontières, des commerces, des restaurants, des hôtels, des salles de spectacle… Un block out plus ou moins continu est désormais maintenu, afin de réduire le nombre de contaminations, l’encombrement des hôpitaux, et la mortalité. Cette situation a modifié nos repères, et nous a enjoint de nous confiner dans des espaces domestiques, en famille, de renon-

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cer à nos emplois, nos loisirs, nos déplacements. Les conséquences psychologiques ne se sont pas fait attendre. En Israël aussi, ces difficultés ont été accrues par notre mode de vie, par une nouvelle organisation du travail, par la limitation du contact avec les autres, avec nos proches, par la perte de nos revenus, de perspectives… Comment dès lors est-il possible de nous positionner face au virus, de ne pas nous laisser submerger par la peur, de résister à un raz-de-marée émotionnel suggéré par un sentiment de danger imminent ? Depuis que le Covid-19 est entré dans nos vies, toute logique est souvent devenue obsolète, notre

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YAACOV BEN DENOUN

psychisme a été ébranlé, et les émotions ont pris le dessus, faisant le lit à des crises d’angoisse, des attaques de panique, des troubles du sommeil, des peurs récurrentes. Dans ce contexte, les enfants se sont imprégnés, bien malgré eux semble-t-il, du ressenti de leurs parents, et ont euxmêmes connu des troubles dont nous ne mesurons pas toujours l’incidence sur leur vie future. Pour évoquer ces problèmes, nous avons interrogé Myriam Eisenfeld, qui habite Ashkelon, ville souvent perturbée par les azacot, les alertes, les déplacements vers les abris, et qui se porte régulièrement au côté des enfants pour leur apporter


conseils et assistance. Elle possède la qualification de Trainer-Master en TFT-NLP, une thérapie psychologique qu’elle exerce en Français, en Hébreu, et en Espagnol. Elle utilise diverses techniques dans le traitement des douleurs chroniques d’origine psychologique et des angoisses, des phobies, des dépressions, des troubles du comportement, de l’alimentation, Myriam Eisenfeld appliquées aussi bien aux femmes, qu’aux enfants, aux qu’ils sont déjà au préalable, adolescents, et à toute la fa- angoissés par des sujets réelmille. lement inquiétants. Mais la véritable source des angoisses - Au cœur de cette crise sa- des enfants vient toujours de ce nitaire, certains enfants vont que reflètent les adultes qui se s’adapter à la situation, mais trouvent à proximité. d’autres auront du mal à affronter une situation inconnue - Eux-mêmes sont soumis à la et changeante, qu’ils ne do- peur de l’inconnu. minent pas. M.E : Oui. Pour les enfants la Myriam Eisenfeld : En effet, part de l’inconnu est toujours tout changement, quel qu’il très grande. Ils n’ont pas l’exsoit, est générateur d’angoisse : périence des adultes, et leur l’inscription à une école, au gan, part d’inconnu est donc très vile changement de quartier… sible, très large. Ils s’accrochent Mais les enfants ont une capa- surtout à l’attitude des adultes cité d’adaptation extraordinaire. qui les entourent. Pour toutes On ne me pose pas souvent la les choses existantes dans le question permettant de savoir monde, ce qui nous angoisse, « comment puis-je préparer mon que nous soyons adultes ou enenfant à une sorfants, c’est beautie en forêt, à un coup plus notre piquenique, à se manière de perrendre à un annicevoir la situation, versaire ? … ». que la situation Le problème Les questions que elle-même. Ce qui l’on m’adresse nous fait souffrir, est que nous ont trait au fait de souvent, découle possédons, tous, préparer les ende nos propres une très grande fants à des sujets pensées sur la qui angoissent tentation de situation, qui en particulier les nous ramènent minimiser les parents. Quand questions peurs des enfants. àdu des les parents comtype : et si… mencent à se et si…et si… ? qui poser la question, « comment soulèvent aussi des questions préparer mon enfant ? », c’est identiques : et si… et encore si…

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L’enchaînement des questions est infini, et nous donne l’impression d’être confrontés à une situation inquiétante. Nous n’avons pas de réponse, parce qu’on ne peut avoir jamais toutes les réponses. - Quelles sont les questions que les parents se posent ? M.E : Les questions que les parents posent toujours concernant leur enfant, sont : comment vaisje lui parler ? Que vais-je lui dire ? Et je me retrouve alors souvent dans la situation de leur répondre : et comment allez-vous l’écouter ? Que va-t-il vous dire ? Que voulez-vous lui demander ? Que voulez-vous savoir de ce qu’il ressent ? Et comment compte-t-il, lui, s’adapter ? Les choses sont souvent plus faciles qu’on ne l’imagine. Le problème est que nous possédons, tous, une très grande tentation de minimiser les peurs des enfants. Nos réponses reflètent ce penchant. « Tu as peur du noir, ce sont des bêtises » ; « tu as peur du monstre, ce sont des bêtises ». Nous cherchons à nier leur ressenti : « ma maitresse ne m’aime pas », et nous de répondre, mais si, mais si, au lieu d’essayer de comprendre pourquoi sa maitresse ne l’aime pas, qu’est-ce qui lui fait dire ça. Et que faisons-nous lorsque nous taisons leurs angoisses, nous les balayons, et très souvent les substituons par les nôtres. Nous ne voulons pas entendre ce qui inquiète les enfants dans telle ou telle situation. Notre seule option est de leur dire ce que nous avons à leur dire, et la racine de ce que nous avons à lui dire vient souvent de nos propres angoisses.

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- Pour ne pas générer d’angoisse, les réponses apportées par les éducateurs doiventelles correspondre à celles qui sont données par les parents. Une différence de traitement ne peut-elle déstabiliser les enfants ? M.E : Je ne pense pas. Cela ne peut jamais coïncider, il faut que ce soit en harmonie. Les manières d’expliquer les choses, de ressentir, de vivre, qui émanent de la grand-mère, de la tante, de la mère, sont différentes. Les enfants savent faire le tri, et définir comment sont répartis les espaces de liberté, chez les grands-parents et chez les parents. Il faut leur faire confiance, et leur donner la possibilité de faire la part des choses, de s’habituer au fait que des divergences existent entre les personnes, entre les manières de penser, et de se tenir à l’école ou à la maison.

partient en propre. La tendance générale dans l’éducation, concernant le Corona, les azacot, est que des lignes générales existent, que les - En période enfants les rede crise aigüe, çoivent. Dès lors comme celle du il serait bon que Covid, comment les parents s’y adapter la parole Il est nécessaire intéressent, les des parents à ce connaissent. Par que ressentent de les écouter exemple dans les enfants ? avec un toutes les strucM.E : Il y a autant véritable intérêt tures d‘éducade réponses qu’il tion de la petite y a d’enfants ou qu’il y a d’adultes. La réponse enfance, michparton, maon, ne peut être unique. Mais on tsaharon, les parents se préocpeut relever tout de même des cupent des menus, de ce qu’a traits généraux, qui ne doivent mangé l’enfant, mais ils doivent cependant dicter à personne la aussi avoir accès aux recomteneur des paroles prononcées. mandations qui ont été données En quelque sorte, donner des à l’école. conseils très précis n’engage Ce qui rassure les enfants est pas les personnes qui ont la ca- de connaitre les lois : qu’est-ce pacité d’apporter une réponse qu’on fait ici en cas de ? Qu’estadaptée. On peut accompagner ce qu’on fait pour nous protéger les parents, les orienter, ana- ? Et il est bon de faire état des lyser les raisons de leur prise instructions reçues, afin de colde position, mais le pouvoir de ler à ce que les enfants ont aptrouver le bon itinéraire leur ap- pris dans leurs classes en ma-

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tière de sécurité par exemple. - Et en matière de Covid ? M.E : En matière de Covid nous avons tous reçu des instructions précises destinées à nous protéger : la distanciation, le port du masque, le lavage fréquent des mains. Nous avons appris comment nous conduire dans ce domaine. Et les parents doivent aussi et surtout respecter ces recommandations. Les enfants se dirigent non pas en fonction de ce que les parents disent mais de ce que les parents font. Il ne doit pas exister de désaccord entre ce que les parents demandent et leur manière d’agir. Ceci concerne les règles sanitaires, le respect du confinement. Dans le cas contraire des inquiétudes naissent chez les enfants. D’où l’importance qui doit être accordée à l’exemplarité et à la pratique d’une écoute régulière des enfants. Le fait de parler est très libérateur. Nous avons tous besoin de savoir, et les enfants en particulier, que derrière chaque parole existe


trice, et il n’est pas bon de taire nos émotions.

une écoute. Il est nécessaire de les écouter avec un véritable intérêt, c’est ainsi que l’on peut répondre à leurs appréhensions. - Il faut donc entretenir le dialogue et l’écoute en permanence. M.E : Tout à fait. En les écoutant on leur apprend à écouter.

Les parents ne doivent pas avoir peur d’avouer leur inquiétude.

- Malgré tout, les enfants peuvent percevoir chez leurs parents une angoisse qu’ils sont capables de percevoir aussi. Comment la désamorcer ? M.E : Dans le cadre d’un deuil une mère m’a confié : mon fils est venu et m’a dit : « je pleure parce que papa est parti ». Et la mère ne savait que lui dire pour le calmer. « Moi aussi je pleure, moi aussi je suis angoissée, je suis inquiète », lui a-t-elle répondu. De la même façon, une mère, pour répondre aux interroga-

tions de son enfant, peut dire de même : « Tu vois, je fais mon possible, je me lave les mains, je porte le masque, je fais attention quand je touche les portes, je suis préoccupée, comme toi, et je fais le maximum pour me protéger. Je te demande d’en faire autant ». L’enfant ressent alors instantanément ce qu’est une posture de sécurité. Les parents ne doivent pas avoir peur d’avouer leur inquiétude. Lorsque l’on dissimule ses sentiments on perd de sa crédibilité. Les enfants ne sont pas dupes. La vérité est salva-

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- N’était-ce pas un peu le tort des générations précédentes, qui pensaient protéger leurs enfants en masquant leurs propres émotions ? M.E : En fait, nous essayons ainsi de nous protéger de nos émotions en les niant, parce qu’elles nous rappellent des sensations perçues au cours d’évènements douloureux, nous ramènent à des souvenirs difficiles, qui parfois touchent à l’enfance. Et de même, nous dissuadons l’enfant d’enclencher le mécanisme émotionnel qui nous heurte tant. Les adultes ont plus le souci de se protéger de leurs émotions, que de vouloir protéger l’enfant. - Comment les enfants appréhendent-ils les confinements à répétition, enfermés qu’ils

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sont avec leurs parents, dans des cadres étroits, sans sortir, sans être rassurés par les habitudes qui leur étaient chères ? Comment dans la durée répondre à leurs attentes, alors qu’ils sont privés de liberté, qu’ils ne peuvent rencontrer leurs amis? M.E : Je le redis, il y a autant de réponses qu’il y a de personnes. Et souvent je réponds, conformément à ma tradition juive, par une autre question que pourraient poser des enfants à leurs parents : « si tu te trouvais dans une telle situation, quels seraient les points positifs que tu pourrais mettre en avant ? » Si l’enfant ressent que dans cette situation de crise ses parents ne sont capables que de lister les points négatifs, comment pourrait-il trouver les ressorts nécessaires pour entrevoir d’autres possibilités ? Si les aspects positifs sont clairement exposés : passer plus de temps avec mes enfants, leur parler, les écouter plus souvent, leur raconter des histoires de mon enfance…, alors

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les enfants seront capables de répondre à ce défi nouveau, et chercheront à le relever. Des opportunités sont offertes, enrichissantes, enthousiasmantes. Parents et enfants doivent en convenir et nourrir leurs relations en aménageant ensemble leur temps. - Les situations aigues servent souvent de révélateurs. M.E : Absolument. Alors pourquoi envisager les choses sous leur aspect négatif. On ne peut préparer les enfants à des situations difficiles, blessantes. Ils possèdent la capacité de réagir par eux-mêmes. On ne peut

Il ne faut pas préparer les enfants à affronter le pire, mais plutôt à conquérir le meilleur.

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que les inciter à entrevoir des perspectives favorisantes, en les engageant dans des activités destinées à rapprocher les membres de la famille, et à faire émerger des potentialités que l’on pensait endormies. Ces enfants qui participent à des ateliers, à des séances musicales, vont garder de ce temps des souvenirs positifs. - Ils vont se souvenir de leurs parents comme ils le feront de leurs grands-parents, puisque ces activités sont souvent dévolues aux papis et mamies. M.E : Totalement. Ceci me conforte dans l’idée qu’il ne faut pas préparer les enfants à affronter le pire, mais plutôt à conquérir le meilleur. Nous remercions Myriam Eisenfeld de ces paroles qui révèlent combien est important le dialogue, combien est libératrice la parole partagée. Nous vous avons livré des clés pour traverser cette épreuve et réconforter vos enfants, en espérant que cette période ne sera bientôt qu’un lointain souvenir.


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HIGH TECH

DECOUVREZ L’APPLI QUI VA REVOLUTIONNER NOS VIES ! La vie reprend en Israël après des mois de confinement ! Les restaurants, les terrasses se remplissent… Les spectacles, les musées et les expositions rouvrent leurs portes… Les évènements culturels et sportifs reprennent et une nouvelle appli sous forme d’agenda social lancée par une start-up israélienne arrive à point nommé pour ne rien louper des sorties qui nous intéressent ! Elle s’appelle « Dayzee » et s’apprête à envahir nos téléphones à compter du mois prochain. Et ce n’est pas un poisson d’avril ;) ! PAR

VANESSA ATTALI

W

hatsApp, Facebook, Instagram, Messenger, Twitter, TikTok, Snapchat… Chaque jour, nous recevons un trop plein d’informations, des emails, des rappels, des notifications venant de toutes parts et nous ne savons plus où donner de la tête ! Quand bien même ils sont devenus indispensables à notre quotidien, les réseaux sociaux puisent sur notre temps et notre énergie et nous empêchent de nous concentrer sur l’essentiel ! Conscient de cette réalité, Ronny Dahan, un jeune startuper marseillais de 37 ans qui a mené des études de commerce à Kedge Business School et a fait l’alya en 2015, a décidé de revisiter le calendrier en lui ajoutant une dimension sociale. Il lance la nouvelle application « Dayzee » qui, comme son nom l’indique, vise à nous faciliter la vie quotidienne ! A partir de la mi-avril, Dayzee va révolutionner nos vies en regroupant sur une seule et même plateforme les informations émanant de différents réseaux sociaux et unique-

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ment liées à nos centres d’intérêts préalablement enregistrés ! Ainsi, nous ne serons plus submergés d’informations inutiles et on gagnera un temps incommensurable ! Sur cette nouvelle appli où notre profil est notre calendrier, il suffit de s’abonner à des comptes en fonction des sujets qui nous intéressent (matchs de football, concerts, chanteurs, musées…) et ainsi, on ne rate aucun évènement lié à nos coups de cœur ! Véritable agenda social, Dayzee permet de ne rien oublier, de mieux nous organiser, de planifier notre futur en quelques clics et surtout de rester connectés avec les personnes que l’on aime qui sont informées en temps réel de notre emploi du temps et nous du leur ! Nos abonnés dé-

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couvrent par notifications les sorties auxquelles nous comptons participer. Ils peuvent ainsi à leur tour les sauvegarder dans leur calendrier Dayzee, y ajouter des alarmes, les partager avec d’autres amis, etc. Il est important de noter que contrairement aux autres réseaux sociaux, Dayzee ne s’intéresse pas au passé mais uniquement au présent et à l’avenir. Pour son fondateur Ronny Dahan, « ce qui est passé appartient déjà au passé donc inutile de s’attarder dessus ! » Et d’ajouter : « Notre équipe crée un robot branché sur tous les sites web afin de vous fournir la plus grande plate-forme d’événements au monde. » Impossible donc de s’ennuyer ou de se sentir seul ! Tandis que les réseaux sociaux ont tendance à rendre leurs utilisateurs sédentaires, Dayzee incite à sortir, à partager avec les autres et lutte contre l’isolement social… Voilà donc une nouvelle appli qui répond parfaitement à la conjoncture actuelle, nous facilite la vie et nous évite d’embaucher une secrétaire… Que demander de plus ?!



PUBLI-REPORTAGE

ZOOM

SUR LES OLIM INDEPENDANTS EN ISRAEL L’INVITE DU MOIS : SHIMON CLEMENT UZAN

B

onjour je me présente rapidement je m’appelle Shimon Clément Uzan, j’ai 33 ans et je suis arrivé en Israël en 2007. Quelques mois après mon arrivée, je me suis engagé dans l’armée au sein de la police des frontières (magav). Peu de temps avant la fin de mon service, je me suis posé la question quant à mon avenir professionnel et j’ai donc décidé de retourner en France pour apprendre un métier. Début septembre 2010, me voilà de retour sur les bancs de l’école pour apprendre le métier de monteur dépanneur frigoriste à l’ORT de Choisy le Roi. Après 1 an et demi de formation, je suis embauché dans une grosse société de climatisation, mais deux ans après, nous décidons avec mon épouse de venir retenter l’expérience en Israël. En plus de mon emploi dans une société, je me suis lancé en parallèle à mon compte afin de pouvoir dépanner et conseiller au mieux les personnes au sujet de leur climatiseur. Aujourd’hui, je vais essayer de vous donner quelques conseils pour bien utiliser votre système de climatisation. Comment bien choisir sa climatisation ? Il existe plusieurs marques en Israël. Les plus connues sont Electra, Tadiran ou Tornado.

30 Mars 2021

Bien sûr, il existe encore plusieurs autres mais toutes les marques se valent. Il faut choisir une puissance adaptée à la pièce/appartement/maison. Comment savoir de quelle taille / puissance j’ai besoin ? En Israël on parle en puissance, plus exactement en chevaux (koah sous). Pour faire court, il faut en moyenne un mazgan de 1 koah sous pour une pièce de 10m2. Comment bien faire fonctionner sa climatisation sans se ruiner ? Avant chaque saison - été comme hiver - il est d’abord important de faire une maintenance, idéalement par un professionnel qualifié (nettoyage des filtres resserage des connexions electriques et vérification des pressions). Enfin, pour éviter une surconsomma-

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tion, la température idéale froid est de 24 degrés et à chaud de 23 degrés. Faut il recharger sa climatisation chaque année ? Non. Le système de climatisation est un système fermé. S’il manque du gaz cela veut dire qu’il y a fuite et cette fuite peut entraîner plusieurs problèmes comme le manque d’air froid, voire même une coupure de courant. En conclusion : Je vous conseille vivement de toujours faire appel à des professionnels diplômés et reconnus ! Si vous avez mal au dents iriez vous voir un cordonnier ? Pour indication une bonne maintenance doit coute en moyenne entre 280 et 350 shekels TTC. Shimon Clément Uzan Allo Mizoug 054-7973362 Facebook : ‫שמעון אוזן‬


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Selon les consignes du Ministère de la santé UTE SÉCU

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A H, S S E P R U O P UT A S S 'A D E S I !!! R S P E R T S B E M T A A H L I C E ES R È I N R E D N AT TENTIO

LE PESSAH 5781 ORGANISÉ AU LÉONARDO ROYAL RESORT**** EILAT Du 26 Mars au 04 Avril 2021 Pour la 7ème année consécutive

Séjour orchestré par Chmouel BENGUIGUI et son équipe

Formule Argent Premières Fêtes

Formule Or Hol hamoed

Formule Platine Dernières Fêtes

Formule Diamant Fêtes entières

4 jours / 3 nuits du 26 au 29/03

4 jours / 3 nuits du 29/03 au 01/04

4 jours / 3 nuits du 01 au 04/04

10 jours / 9 nuits du 26/03 au 04/04

1990 Nis *

(inclus seder privé )

1990 Nis *

(+ un repas midi )

1990 Nis *

(inclus Mimouna )

5790 Nis *

(inclus seder privé et Mimouna)

• Repas gastromiques : demi pension / pension complète jour de fêtes • Seder en salle privée, réservée pour notre groupe • Réduction de -50% pour 2 enfants dans la chambre parentale

Bin Agency : 0747 02 9009 Voyages Futés : 054 224 224 7 voyagesfutes@binagency.com

Supplément pour la nuit du 25/03 : 390 nis

*prix base chambre double

054-22 46 222

Seder, prières et cours par le Rav Mickael BEN ARI



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