Trouver en Israel Juin 2022 by Trouver en Israel

édito

Magazine n°42 Juin 2022

Par Sarah Ben Abramowicz

Je l’aime à mourir ! J’habite Jérusalem. Ma capitale traverse une période agitée – c’est le moins qu’on puisse dire – pourtant je ressens que notre vivre ensemble est vital. Quel que soit le camp politique dans lequel nous nous positionnons, nous nous accordons à l’unisson que cette terre est à nous en tant que peuple juif, et qu’il est essentiel que nous y restions ensemble, pour l’éternité . Nous ne cessons de répéter cette prière : « L’an prochain à Jérusalem reconstruite ». Peu importe que Jérusalem ait été déjà rebâtie depuis longtemps, et que le tram circule fièrement sur la rue Jaffa ; notre prière veut que Notre ville bien-aimée continue d’embellir autant à l’extérieur que dans nos cœurs, à tout instant. Et surtout que chacun continue de bâtir sa Jérusalem : quand il se marie, dans sa prière et dans sa vie au quotidien. Le grand rabbin Moshé Zvi Nériya, l’un des fondateurs de l’éducation publique sioniste religieuse, avait l’habitude de dire que la conquête de Jérusalem dépend du degré de solidarité de la nation. Au moment de la guerre d’Indépendance, chacune des unités combattantes (Haganah, Etzel, Lehi), a tenté de reprendre Jérusalem, sans succès, car Celle-ci n’appartient à aucun sous-ensemble du peuple juif. A la guerre des Six jours, alors que Tsahal ne faisait qu’un, nous avons réussi à reconquérir notre Yeroushalayim. Lorsque nous montons à Jérusalem, nous nous rendons sur au Kotel, nous prenons conscience que notre vie sur la terre d’Israël n’est pas juste profane, mais que nous sommes ici dans un objectif bien précis. Jérusalem contient le terme « Chalem » (perfection) (C’est le nom d’origine de Jérusalem, inscrit dans le livre de la Genèse). C’est cette plénitude à laquelle nous aspirons, beyahad ! Bonne fête à toi, ma Jérusalem !

Directrice de la publication Sarah Ben Sarah.bensimon3@gmail.com Rédacteur en Chef Dan Abramowicz Jonathan Doukhan 077 2038227 Directeur stratégique et commercial Dan Abramowicz 054 6457211 Création & Design 058 6305530 Traducteur Yéochoua Sultan 054 2628237 • La rédaction de Trouver en Israël magazine décline toute responsabilité quant au contenu des publicités • Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas jeter dans une poubelle • Pour toute remarque ou conseil : Tsarfatimweb@gmail.com

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WWW.TROUVERENISRAEL.CO.IL Paracha : Bamidbar 19:17 - 20:21 Tel Aviv 18:57 - 20:19 Jérusalem 19:10 - 20:22 Netanya 19:17 - 20:21 Ashdod

Paracha : Nasso Tel Aviv 19:21 - 20:21 Jérusalem 19:01 - 20:24 Netanya 19:14 - 20:27 Ashdod 19:21 - 20:26

C H AV O U O T (4juin) Tel Aviv 20:27 - 20:26 Jérusalem 20:24 - 20:24 Netanya 20:27 - 20:27 Ashdod 20:26 - 20:26

Paracha : Béhaalotekha Tel Aviv 19:24 - 20:30 Jérusalem 19:09 - 20:27 Netanya 19:17 - 20:30 Ashdod 19:24 - 20:29

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INTERVIEW interview

MOSHÉ

LEONE Jérusalem : entre spiritualité et modernité PAR SARAH BEN

A la veille de Yom Yerushalayim, le maire de Jérusalem, Moshé Léone, nous dresse un tableau impressionnant de son action après trois ans et demi d’exercice. Il a réussi à bouleverser l’image de la capitale en concentrant ses efforts sur trois points essentiels : les défis du logement, l’emploi et les transports dans la ville. Mais la première opération qu’il a menée en accédant à ce poste et dont il est très fier aujourd’hui, c’est la propreté de sa ville. Il nous a reçus avec simplicité et intérêt, en répondant à toutes les questions sans détour. Sarah Ben : Moshé Léone, quel bilan dresseriez-vous de vos trois années et demie en tant que Maire de Jérusalem ? Moshé Léone : Je suis plutôt satisfait de ce que nous avons accompli. Les objectifs que nous nous sommes donnés ont été atteints. De gros progrès ont été accomplis notamment concernant la propreté. Lorsque je suis entré en fonction, la ville était dans un

très mauvais état, ce qui est inconcevable pour une capitale, et encore moins pour une ville Sainte. Les choses ont heureusement changé.

S.B. : Comment avez-vous réglé le problème, par des réformes ? M.L. : Nous avons pris la décision de diviser la ville en douze zones distinctes. Chaque zone se voit attribuer une compagnie de nettoyage. Les compagnies sont en concurrence entre elles. Des fonctionnaires sont chargés de l’inspection et si une d’entre elles effectue mal son travail, elle est remplacée par une autre société. On peut apercevoir ces agents d’entretien dès l’aurore, ce qui n’a jamais été le cas auparavant à Jérusalem. En plus de ces agences de nettoyage, nous avons revu le statut des terrains vagues privés. Jusqu’à présent, de par leur caractère privé, ces parcelles n’étaient pas entretenues par la ville et restaient donc sales. Ce n’est plus le cas aujourd’hui : nous avons décidé qu’il n’y aurait plus d’endroit de Jérusalem qui serait négligé. Il m’est important de préciser que je parle de l’ensemble de Jérusalem, aussi bien le côté ouest que le côté est. Aucune distinction n’est faite au sein de la ville. La beauté de Jérusalem peut enfin briller. Bien sûr tout ne se fait pas en un claquement de doigt, il reste encore des endroits à traiter mais ce n’est Sarah Ben et Moshé Leone qu’une question de temps.

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S.B. : Quels sont vos projets à long terme ? M.L. : Ma vision c’est de rendre Jérusalem plus attractive pour la jeunesse. Je souhaite que les jeunes d’autres villes viennent s’installer ici et que ceux déjà présents y restent. S.B. : Comment comptez-vous vous y prendre ? M.L. : Notre stratégie se compose en trois points. Le premier étant la construction de nouveaux et nombreux logements, le second consiste à développer l’emploi, et enfin le troisième sera l’amélioration et la généralisation des transports en commun. S.B. : Les projets de logement n’ont-ils pas été gelés au niveau politique ? Avez-vous des limites fixées par le gouvernement actuel ? M.L. : Il n’y a aucun gel et, aussi étonnant que cela puisse paraître, le gouvernement n’a aucunement interféré avec les affaires de la ville en ce qui concerne l’extension du parc immobilier. S.B. : Pas de pression pour les permis de construire ? M.L. : Depuis que je suis en fonction, je n’ai reçu aucun appel, aucune remarque ni aucune pression de la part du gouvernement me demandant de restreindre les constructions. S.B. : Vous êtes complètement libre de construire où vous voulez ? M.L. : Non seulement je suis libre, mais je le fais ! Nous avons enfin commencé à construire à Givat Hamatos près de 500 appartements et environ 700 à Pisgat Ze’ev. Nous construisons à Derech Hevron, à Gilo, à Har ‘Homa, sans limite. S.B. : En comparaison avec les années précédentes, combien de projets en moyenne démarrent chaque année ? M.L. : Avant que je ne sois Maire, le nombre de nouveaux logements construits chaque année variait entre 2000 et 2200. En 2021 nous avons accordé des permis de construire pour 5400 logements. Bien que nous ne soyons encore qu’en début d’année, je vous annonce que nous clôturerons 2022 avec 6000 unités, plusieurs centaines de constructions ayant déjà démarré. Nous avons le même objectif pour 2023. S.B. : Mais les prix s’envolent…comment gérer cette hausse impressionnante ? M.L. : C’est le nombre d’appartements qui fait défaut à Jérusalem. Il n’y a aucune raison pour que des jeunes ou des nouveaux immigrants ne puissent pas de loger dans la capitale. S.B. : Comment comptez-vous augmenter le nombre d’emplois dans la région ? M.L. : Nous développons des infrastructures et des

bureaux destinés à la haute technologie. Il s’agit d’une surface d’environ un million et demi de mètres carrés répartis à Jérusalem : à l’entrée de la ville, à Givat Ram, Gav Yam et à Givat Shaul. Ces nouveaux emplois vont permettre aux nouveaux arrivants de pouvoir s’installer en toute sérénité. S.B. : Ces nouveaux logements et parcs industriels ne vont-ils pas entraîner une hausse du trafic et encombrer davantage les routes déjà saturées ? M.L. : Les embouteillages actuels sont causés en partie par la construction de nouvelles voies de Tramway dans la ville. La ligne actuelle part du Mont Hertzl et va jusqu’à Pisgat Zé’ev. Nous la prolongeons jusqu’à l’hôpital Hadassa d’un côté et jusqu’à Névé Ya’acov de l’autre. J’espère que les travaux seront finis en mars de l’année prochaine. Nous ouvrons une nouvelle ligne, la ligne Verte, qui ira de Gilo jusqu’à Har Hatzofim en passant par Tsomet Pat, Givat Mordé’hai, Givat Ram, l’entrée de la ville et Bar Ilan. Idéalement, cette ligne devrait être prête pour fin 2024 - début 2025. Nous travaillons déjà sur le projet d’une troisième ligne partant de Gilo jusqu’à Ramot, mais nous attendons la fin de la construction de la ligne Verte pour nous y mettre. S.B. : Ce sont ces travaux qui causent tant d’embouteillages ? M.L. : Les travaux perturbent effectivement le trafic, mais dites-vous qu’aujourd’hui c’est déjà environ 230 000 personnes qui empruntent quotidiennement le tramway. Ce qui est l’équivalent du nombre d’usagers de toutes les lignes de train confondues. Lorsque les nouvelles lignes seront prêtes, nous estimons qu’un demi-million de voyageurs utiliseront le tramway. Cela aura un impact direct sur les embouteillages et la circulation dans la ville sera beaucoup plus fluide. S.B. : Quels autres moyens employez-vous pour alléger le trafic ? M.L. : En dehors du tramway nous avons demandé la mise en fonction de nouvelles lignes de bus et nous augmentons le nombre de voies pour les cyclistes. Sur les 200 km de pistes cyclables Juin 2022 | www.trouverenisrael.co.il

prévues, 70km seront déjà praticables avant la fin de l’année. S.B. : La raison principale qui rebute les gens à s’installer à Jérusalem est le prix de l’immobilier. Comment luttez-vous contre la hausse des prix des logements ? M.L. : Les prix varient en fonction de l’offre et de la demande et comme dit plus haut nous augmentons l’offre de façon significative. Si cela n’entraîne pas une baisse des prix, j’espère au moins que cela les stabilisera. De plus, nous essayons de mettre en place un système de location à long terme. Le but étant de proposer aux jeunes couples qui ne peuvent pas s’offrir un appartement la possibilité de louer pour une période d’au moins cinq ans à prix réduit. S.B. : Comment comptez-vous rivaliser avec une ville comme Tel-Aviv pour attirer et retenir les jeunes ? M.L. : En tant qu’ancien habitant de Tel-Aviv, je peux vous dire que Jérusalem n’a rien à lui envier en termes d’attractivité. Des évènements culturels ont lieu chaque soir aux quatre coins de la ville et je ne parle même pas de ce qui se passe en fin de semaine. Nous avons des théâtres et des comédies musicales. Des événements ont lieu tout au long de l’année au fil des fêtes et des saisons. Plus de cent mille personnes sont venues assister aux célébrations de Yom Ha’atsmaout. S.B. : Comment sera Yom Yeroushalayim dans quelques jours ? M.L. : Cette année, Yom Yerushalayim ne sera pas fêté en une seule journée, mais pendant une semaine entière. Le but est d’attirer des gens de tout le pays, et en répartissant les événements, cela permettra au plus grand monde d’y participer. S.B. : La Marche des Drapeaux aura-t-elle lieu cette année ? M.L. : J’espère que le défilé aura lieu mais cela ne dépend pas de moi. Nous avons besoin de l’autorisation de la police. En principe, si la police considère qu’elle présente un vrai danger, elle peut ne pas autoriser la Marche.

S.B. : Envisagez-vous d’ouvrir de nouveaux centres commerciaux ? M.L. : Plusieurs petits centres vont ouvrir à l’entrée de la ville. Toute la rue Yafo va être rénovée : Laurent Levy (Président d’Optical Center) a racheté des commerces de la rue et projette de les rendre plus agréables. S.B. : Comment se fait-il qu’il n’y ait plus de projet de Tama dans la ville ? M.L. :Pour ceux qui ne connaissent pas, le projet Tama signifie littéralement « Plan national pour le renforcement des bâtiments existants contre les tremblements de terre ». Il s’agit de rénover de vieux bâtiments pour les mettre aux normes. Je n’encourage pas Tama, je préfère construire du nouveau que de faire des ravalements de façade. S.B. : Dans un an et demi les elections municipales ! Comptez-vous vous représenter en tant que candidat à la mairie de Jérusalem ? M.L. : Je compte de toute évidence me représenter pour continuer à embellir Jérusalem. Je l’ai dit plusieurs fois : après avoir été maire de cette ville, aucun poste ne peut être satisfaisant. Je n’ai aucune envie de me tourner vers la politique. S.B. : Quelle est la à vos yeux la particularité de Jérusalem ? M.L. : C’est une grande question. Jérusalem fait partie des villes les plus anciennes au monde. Une caricature circulait pendant Yom Ha’atsmaout : Israël se réjouit de ses 74 ans alors que Jérusalem a cessé de compter après ses 3000 ans. Cette ville est la plus sainte au monde. Sa population est extrêmement variée. La diriger est un défi passionnant. Il y a tant de diversité au sein-même de chaque religion. Parmi les juifs vous avez les Harédim qui eux même se divisent en plusieurs mouvements ; vous avez les non religieux, les sionistes religieux etc. Ajoutez à cela les chrétiens et les musulmans avec leur propre diversité. C’est un grand challenge de faire en sorte que chaque habitant reçoive ce qui lui revient de droit et se sente représenté et écouté. S.B. : Quelle est la situation sécuritaire de la ville en ce moment ? M.L. : Grâce à D. Jérusalem est une ville très sûre. En dehors des émeutes qui ont eu lieu sur le Mont du Temple, ces dernières semaines se sont déroulées plutôt paisiblement. Je ne veux pas rappeler les événements qui ont eux lieu dans d’autres villes, mais à Jérusalem le sentiment de sécurité reste élevé. Nous avons augmenté les effectifs et quadruplé le nombre de caméras de sécurité dans la ville. S.B. : Votre message personnel à la communauté française ? M.L. : Le meilleur endroit pour les Olim ‘Hadachim de France c’est bel et bien Jérusalem. C’est valable autant pour ceux qui vivent déjà en Israël que pour ceux qui projettent d’y monter. Venez habiter à Jérusalem !

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coup de gueule

JONATHAN

POLLARD

« Je ne peux plus continuer à me taire » Jonathan Pollard a publié une tribune dans le Yediot Aharonot, où il décrit son désarroi face à la situation sécuritaire en Israël.

près toutes les années que j’ai passées, j’ai tendance à m’efforcer de me concentrer sur ma convalescence. C’est ce que nous avons essayé de faire avec ma chère épouse Esther, pendant l’année de grâce qui nous a été donnée ici ensemble et c’est ce que j’essaie de faire depuis que l’ai perdue. Mais la certitude de la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons, les images de ces derniers mois, et en particulier celles du massacre choquant à Elad, ne me laissent pas en paix. Je ne peux plus continuer à me taire », écrit Pollard. Il décrit toutes ces années en prison, où il craignait pour sa vie, car à tout moment, un autre détenu pouvait entrer et l’assassiner. Les gardiens préférant laisser ce genre de crimes se produire pour acheter le calme dans la prison. Pollard pensait qu’une fois en Israël, cette façon de vivre serait derrière lui. « En réalité, après ce que j’ai vu l’année qui vient de s’écouler, c’est encore pire aujourd’hui, parce que cette fois, il ne s’agit pas d’un ou deux hommes qui sont tués au hasard, mais d’une nation entière qui vit dans la peur devant une armée d’antisémites assoiffés de sang que les autorités ont peur d’éradiquer.

«A

J’ai déjà vécu dans ce film, cela ne se termine jamais bien ». Il explique que lorsqu’il a vu le visage des terroristes arrêtés à Elad, il a compris qu’ils n’avaient pas peur de ce qui les attendait. « Je sais très bien à quoi ressemble une prison qui ôte l’envie de vivre à ceux qui y séjournent », écrit-il et il déplore les conditions idéales qui attendent les prisonniers sécuritaires en Israël à côté des salaires qu’ils perçoivent. « Cela ne fait qu’encourager les terroristes à rejoindre le club ». « J’attends un leader. Un leader juif, authentique, qui ira de l’avant et qui ramènera les bandes bleues et la Maguen David sur notre drapeau. J’attends un leader qui fera pénétrer la

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crainte de D ieu dans le coeur de nos ennemis. J’attends un leader qui agira sans se soucier de ce que diront ceux qui ne vivent pas dans notre pays. Nous savons pourquoi nous sommes là. D ieu nous a donné cette terre, non pas l’empire britannique, Washington ou l’ONU. Malgré ce fait, il est triste de constater que notre sainte mission de reconstruire le foyer national du peuple juif n’en est même pas à la moitié du chemin. Et cela à cause de nos peurs et de nos craintes, non pas à cause des actions de nos ennemis. Nous n’avons toujours pas acquis notre indépendance comme nous le devons après 2000 ans de pogroms, de croisades, d’inquisition et de tentatives récurrentes d’exterminer notre peuple », conclut-il.

STATISTIQUES

LA POPULATION JUIVE DANS LE MONDE ET EN ISRAËL

PAR YAACOV BEN DENOUN

a population juive dans le monde Comme chaque année, au moment de Yom Hashoah, la Journée du souvenir pour la Shoah et l’héroïsme, le Bureau central des statistiques (CBS), publie des données concernant le peuple juif, qui permettent de se faire une idée de l’évolution de la population juive dans le monde depuis les années 30. D’après le « American Jewish Yearbook » (l’Annuaire juif américain) : La population juive d’Europe était : • De 9,5 millions de personnes en 1933 (60% de la population juive mondiale vivait en Europe.) • D’environ 3,5 millions en 1950 (51% des juifs vivaient en Amérique (du Nord et du Sud), et seuIsraël abrite désormais 45 % des lement un tiers vivait en Europe). juifs du monde enLa population juive tier (dont 165.000 mondiale en 1939 rescapés de la était de 16.6 milShoah) lions. % • 449.000 personnes Cette année, la Pourcentage de en 1939 Journée de la Shoah juifs du monde • 650.000 en 1948 a été marquée par entier en Israël (11.5 millions dans la visite historique le monde) pour une de la présidente du population globale Bundestag au Parlede 806.000 personnes en Israël. ment israélien, Bärbel Bas. Plus de 80 ans après le début de • 6.9 millions de personnes aula Seconde Guerre mondiale, la jourd’hui (dont 5,4 sont nés en Ispopulation juive mondiale, tels raël et 1.5 à l’étranger). (Au total, que l’indiquent les chiffres du la population israélienne compte CBS est de 15,2 millions de per- 9,3 millions d’habitants). sonnes (alors que dans le même temps, la population mondiale a Selon une estimation, en 2025, la population d’Israël devrait franété multipliée par 3,4). Elle n’a donc pas retrouvé son ni- chir la barre des 10 millions de personnes. veau de 1939.

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Décompte mondial :

6.9 millions

de juifs en Israël

6 millions

aux États-Unis

445.000 en France

393.000

au Canada

292.000

en Grande-Bretagne

175.000

en Argentine

150.000 en Russie

118.000

en Allemagne

118.000

en Australie La population juive constitue environ 0,2% de la population mondiale.

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En Israël Comme une fleur qui renait entre les pierres, la Terre d’Israël, malgré les difficultés, les tentatives de délégitimation, ne cesse de devenir l’ancrage espéré pour tous les juifs du monde décidés à s’affranchir de leurs exils. « Ils viendront et entonneront des chants sur les hauteurs de Sion, ils accourront jouir des biens de l’Éternel, du blé, du vin et de l’huile, des produits du menu et du gros bétail ; leur âme sera semblable à un jardin bien arrosé… ». (Jérémie 31.11) « Oui, il y a de l’espoir pour ton avenir, dit le Seigneur : tes enfants rentreront dans leurs frontières ». (Jérémie 31.16) Israël compte désormais près de 9,5 millions d’habitants à la veille de 2022. 191.000 bébés sont nés (dont 74% dans des familles juives, 23% dans des familles arabes), et 35.000 nouveaux immigrants sont arrivés cette année. Cette annonce a été confirmée par le rapport du Bureau central

9,5 millions nombre d’habitants en Israël à la veille de 2022

des statistiques (CBS), publié comme tous les ans au moment de la fête d’Indépendance (Yom Haatsmaout). Exactement 9,449 millions de personnes vivent en Israël dont 6,982 millions (73.9%) sont juives, 1,99 million (21.1%) sont arabes et 472.000 (5%) sont d’une autre origine. La population d’Israël a augmenté de 176.000 personnes, soit +1,9% (83% en lien avec la croissance naturelle, et 17% en relation avec l’immigration internationale). Depuis le Jour de l’Indépendance 2021, 191 000 enfants sont nés, 55 000 personnes sont décédées, et 38 000 personnes ont immigré. La plupart des

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immigrants arrivés au cours des douze derniers mois sont originaires d’Ukraine, de Russie et de régions avoisinantes. La population d’Israël est jeune : 28% de la population est âgée de 0 à 14 ans et 12% seulement de 65 ans et plus. Ce jeune pays, de tradition millénaire, est innovant, insolemment talentueux, conçu comme une mosaïque de pensées, de conceptions, de rêves à partager et de contes à dormir debout. Quoiqu’il se passe, quelle que soit la teneur de tous les avis, la Terre d’Israël restera notre Terre.

6,982 millions

sont juives

1,99 millions sont arabes

472 000 autre origine

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alyah

FAMILY STORY

Leslie, Hugues, Aaron, Ruben et David Guilhem 1. Alyah L’alyah c’est la réalisation d’un rêve de longue date et le sentiment d’être là où on aurait dû être depuis toujours. Cependant, une Alyah ça se prépare. Nous avons consacré du temps à cette préparation, en s’assurant notamment de pouvoir trouver du travail et que nos enfants puissent être accompagnés dans des structures solides. Nous ne voulions pas d’alya-Boeing, le but n’était pas de « tenter le coup ». Si on prenait la décision de partir, c’était définitif. Nous avons tout vendu en connaissance de cause. Les rencontres professionnelles ont débutées avant notre Alyah, nous nous sommes renseignés sur les démarches pour faire convertir nos diplômes. 2. Ra’anana Nous n’avons pas du tout le profil classique des nouveaux immigrants qui viennent s’installer à Ra’anana. La ville est réputée pour ses bonnes écoles, ses synagogues et sa qualité de vie. Il y a beaucoup de parisiens qui se retrouvent et reforment leurs communautés. Nous n’étions pas spécialement concernés par ces sujets. Nous avons emménagé à Ra’anana essentiellement parce que nos amis s’y trouvaient. Avec le recul, Ra’anana est effectivement une ville agréable et présente ses avantages. C’est un endroit relativement religieux et le cadre nous permet d’avancer à notre rythme sur le plan de la religion. L’adjoint au maire est français et organise souvent des événements pour les Olim. 3. Armée Nos trois enfants ont été ou sont combattants mais cela n’était

pas joué par avance. Le cadet est monté seul dans le but de rejoindre l’armée. L’ainé et le benjamin ne voulaient pas quitter leur vie à Bordeaux, mais nous leur avons un peu forcé la main parce que cela n’allait pas. Nos amis ne comprenaient pas quel genre de parents envoient leurs enfants risquer leur vie à l’armée, mais chez nous le sujet n’était absolument pas tabou. L’enrôlement n’était qu’une suite logique du processus. Nos enfants étaient les premiers à considérer que quitte à s’engager dans l’armée, autant le faire bien. C’est pour cela qu’ils ont intégré des me’hinot avant leur service. Pour les deux premiers ça s’est bien passé, ils ont même été décorés plusieurs fois. Le troisième vient de commencer mais je suis sûre que ça se passera très bien aussi. Tous les trois ont rejoint le Corps des Parachutistes (Tzanhanim). L’ainé, qui n’avait jamais pensé à faire l’Alyah, a rejoint une école préparatoire à Sderot. Cela lui a permis de connaître un peu mieux la mentalité du pays. Nous sommes arrivés six mois après

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lui. Le surlendemain de notre Alyah nous le déposions déjà à la station du bus en direction de Tel Hashomer. On peut dire que son service militaire s’est très bien passé : il a reçu le rôle de tireur de précision et a assumé plusieurs responsabilités au sein de l’armée. Il a fini son service récemment. Le deuxième est entré dans une Yéchiva qui prépare également à l’armée. Il a pu intégrer l’unité qu’il souhaitait. Le troisième vient à peine de commencer. Il a été admis parmi les Parachutistes mais son but est de rejoindre une unité commando. Il doit donc patienter jusqu’au mois d’août pour passer de nouvelles épreuves. 4. SOS Docteur Mon mari était médecin hospitalier aux urgences de Bordeaux et travaillait pour SOS Médecin. Il a fait reconnaître ses diplômes et a rapidement reçu une autorisation permanente d’exercer, ce qui est assez rare en si peu de temps. La reconnaissance de son diplôme d’urgentiste a demandé

davantage de temps parce qu’en Israël son équivalence n’existe pas. À force de persévérance, il a obtenu l’autorisation et mon mari est le premier médecin à travailler en tant qu’urgentiste. On espère que cela encouragera d’autres urgentistes français à venir en Israël. Aujourd’hui, il a un poste permanent à l’hôpital de Kfar Saba mais il faut savoir qu’il a développé en parallèle « SOS Doctor ». Cela fonctionne exactement comme le SOS Médecin de France. Il se déplace à domicile dans une zone allant de Tel-Aviv jusqu’à Netanya en passant par le centre et Sharon. Le service est un peu premium mais les Français ont l’habitude. La possibilité d’une consultation à domicile est un vrai confort. Nous essayons de toucher une plus large population en proposant des services en anglais et en hébreu et nous remarquons que les Israéliens commencent à y prendre goût. 5. Famille/Education Nous avions une vie très agréable sur le plan matériel à Bordeaux mais on sentait qu’il manquait l’essentiel. Nous avions trois garçons qui grandissaient dans une petite communauté juive en France, nous craignions l’assimilation et c’est une des principales raisons de notre départ. Ici, cette crainte est grandement dimi-

nuée. Nous progressons au niveau de la religion, les deux aînés sont Chomer Chabbat. Mon mari et moi avons fait de la sécurité au sein de la communauté à Bordeaux pendant plusieurs années, donc nous pratiquions des sports de combat et nos enfants ont été élevés dans cette mentalité. Je comprends tout à fait les parents qui craignent que leurs enfants rejoignent l’armée, mais à mes yeux la participation à la défense du pays fait partie intégrante de notre sionisme. 6. Amis Personnellement je n’ai pas de famille en Israël et nous savions que faire l’alyah sans connaissance sur place serait assez compliqué. Il se trouve que deux couples d’amis que nous connaissions depuis l’enfance s’étaient installés à Ra’anana et nous avons décidé de les rejoindre. Ils nous ont beaucoup aidé à nous intégrer, nos enfants se connaissent depuis tout petit et partagent les mêmes expériences de l’armée. 7. Klita À mes yeux, pour les jeunes il n’y a pas d’intégration possible sans passage par l’armée. C’est l’étape indispensable du nouvel immigrant pour comprendre le pays, parler la langue, rencontrer

la diversité des milieux socioculturels qui composent la société israélienne. Cela contribue notamment à éveiller le sentiment d’appartenance et de participer à la défense du pays qui est un point primordial, surtout en ce moment. Je reconnais que je fais parfois des nuits blanches. Nous vivons dans un quartier de Ra’anana avec peu de français, dans un bâtiment avec seulement des Israéliens. Nous fréquentons assez peu les communautés françaises parce que nous nous ne souhaitons pas vivre à la française. Nous souhaitons réussir au mieux notre intégration et si nous avons tout quitté pour vivre en Israël, c’est pour vivre comme des Israéliens. 8. Bonheur Les enfants sont satisfaits dans leur service, ils se sont faits de nouveaux amis et ont leurs amis d’enfance. Mon mari travaille et continue de se développer et j’ai moi-même trouvé du travail. Donc, oui nous sommes plutôt heureux et épanouis. 9. Regrets Jusqu’à présent personne dans la famille n’a émis le moindre regret. Cela nous aurait probablement facilité la tâche de monter plus tôt mais je ne considère pas ça comme un regret. Peut-être que notre Alyah ne se serait pas aussi bien passée. À l’origine, on avait effectivement prévu de monter plus tôt mais si cela n’a pas abouti c’est que ce n’était pas le bon moment. Israël n’est pas vraiment le pays où coule le lait et le miel au quotidien, c’est quelque chose qu’il faut mériter. Ici personne ne vous attend. C’est à nous de nous adapter au pays et pas l’inverse. 10. Et si c’était à refaire ? Je le referais tous les jours. Chaque matin en me levant je remercie D. de nous avoir donné la possibilité de vivre ce que nous vivons.

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santÉ

COVID C’EST FINI ? Le point sur la pandémie coronvairus en Israël et dans le monde

uite à une diminution substantielle du nombre de personnes infectées et du nombre d’hospitalisations par la Covid 19 des mesures d’allégement ont été prises. Ainsi est annulée à compter du 20 mai 2022 l’obligation d’effectuer un test PCR à l’entrée de l’État d’Israël pour tous les voyageurs - Israéliens et étrangers. Pour la 1ère fois depuis le mois de décembre dernier, moins de 100 patients atteints de coronavirus sont dans un état grave. On compte 99 personnes qui ont contracté une forme grave du virus dont 47 sont sous respirateurs artificiels. En Israël, plus de 6.7 millions de personnes ont reçu au moins une dose du vaccin Pfizer avec encore malgré tout plusieurs dizaines de milliers de citoyens de plus de 60 ans non vaccinés. Ils sont les sujets les plus à risque et les plus affectés par les infections et les hospitalisations. Pourtant il n’est plus nécessaire de prouver l’efficacité de la vaccination. Une étude mondiale récente uniquement sur le vaccin Pfizer démontre qu’il a permis sur un an d’éviter près de 800000 hospitalisations et économisé plus de 70 milliards de dollars (67 milliards d’euros) de coûts . Le vaccin a empêché 8,7 millions de cas symptomatiques, 690.000 hospitalisations et plus de 110.000 décès. La meme étude met en évidence l’intérêt économique avec une économie de plus de 30 milliards de dollars (28 milliards d’euros) en coûts de soins de santé et plus de 40 milliards de dollars (38 milliards d’euros) en perte de productivité.

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Rappelons que cette pandémie a coûté la vie a plus de 15 millions de personne. Nous savons maintenant que la vaccination a eu un impact substantiel sur la santé publique dans le monde en 2021, qu’elle a empêché des millions de cas, des milliers d’hospitalisations et de décès, et a généré des milliards de valeur économique sociétale de par le monde. De plus on mesure aisément l’effet très significatif sur l’évolution de la pandémie. Ce qui permet aujourd’hui les mesures d’allègements. A la lueur de toutes ces informations et avec toujours la présence des variants il est recommandé de poursuivre l’adoption généralisée de la vaccination pour prévenir les maladies liées au Covid et générer des avantages pour la société. Dr Joseph ZRIHEN Médecin Acupuncteur docteur.zrihen@gmail.com

dentaire

DENTAIRE

Les efferts pervers de la Les effets pervers de la malocclusion dentaire

PUBLI REDACTIONNEL

malocclusion dentaire

Première partie

Dr Raphaël Abergel Chirurgien Dentiste

Bébés, nous arrivons au monde totalement édentés. Peu à peu, les germes notre rtie ière pade Premdentaires patrimoine génétique s'installent successivement sur les arcades dentaires. De denture de lait PAR DR CHIRURGIEN (de 0 à 30 mois), enRAPHAËL dentureABERGEL, mixte (entre 6 et 12DENTISTE ans), pour finir en denture dite "permanente".

Exemple de denture mixte (de 6 à 12 ans) 

Nos dents vont se mouvoir dans des "couloirs imposés" 

urant ces 3 étapes, nos dents vont se mouvoir dans des "couloirs" imposés par :

1. Des facteurs généraux systémiques Notre héritage génétique, notre nutrition, notre biologie (vitamines notamment, D, C, Fluor, ...), notre croissance, notre jeu musculaire buccal et para facial

2. Des facteurs dits locaux (situés en bouche) qui sont multiples

Taille des maxillaires, taille des dents, taille de la langue, retard de croissance dentaire, extractions prématurées et non compensées par des mainteneurs d'espace, notre Hygiène bucco-dentaire, caries

Exemple d'asymétrie des deux articulations 

non soignées, restaurations dentaires sur-dimensionnées ou sous dimensionnées, traumas dentaires, alignements dentaires incorrects, position des mâchoires non conforme, etc... Tous ces facteurs engendrent une pathologie et le déséquilibre des articulations et donc des mâchoires .

3. Des facteurs psychologiques qui vont influencer grandement le devenir de nos dents matures, et donc de notre système articulaire dentaire. Le stress, les para-fonctions type bruxisme, grincement et usure des dents, succion d'un stylo ou clou du tapissier... les ravages du chewing-gum, la respiration buccale, l'interposition antérieure de la langue, etc... Dans cette jungle dentaire, chacun de nous tentera de bien cheminer sur des "rails" les plus "parallèles" possibles procurant à nos articulations temporomaxillaires (ATM) le maximum

Encombrement dentaire et articulé inverse partiel. 

Photo illustrant les encombrements dentaires et l'anarchie de l'articulé dentaire provoquant une malocclusion 

"Dans cette jungle dentaire, chacun de nous tentera de bien cheminer sur des "rails" les plus "parallèles" possibles procurant à nos articulations temporo-maxillaires (ATM) le maximum de confort et d'équilibre. " de confort et d'équilibre. Mais hélas, il n'en est pas ainsi dans le quotidien de notre vie car il n'existe pratiquement pas d'occlusion 100% parfaite. Nous sommes tous des sujets de la malocclusion. En d'autres termes, chacun à son niveau, est un client potentiel de la malocclusion, selon son patrimoine génétique, sa

chance et son suivi dentaire, depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte, les bons ou mauvais soins prodigués par la profession, selon l'intérêt que nous portons à notre dentition d'un point de vue fonctionnel et esthétique et selon les moyens financiers dont chacun dispose pour bien gérer son patrimoine génétique dentaire ... A suivre

Ouvert du Dimanche au Vendredi de 8h à 20h (Sauf Vendredi de 9h a 14h)

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Le Mag des 55+, vous accompagne tout au long de l'année  LE SEUL MAGAZINE FRANCOPHONE ISRAELIEN POUR LES SENIORS  Juin 2022 | www.trouverenisrael.co.il

DROIT

CREDITS ET SERVICES BANCAIRES EN ISRAEL PAR MAÎTRE ZAGHDOUN JORDAN

Prévenir et guérir Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir pourquoi la gestion d’un compte bancaire n’est pas enseignée dans les écoles ? Comment faire face à un système étudié par les meilleurs cerveaux afin de faire fructifier le chiffre d’affaire des banques ? Devons-nous attendre d’être corrigés par ce même système ou bien vivre avec un sentiment de culpabilité de ne pas pouvoir faire face à ses obligations financières pour comprendre que la réalité qui nous est imposée ne sert, au final, qu’à faire Faites profiter l’économie et attention aux plus particulièrement propositions le système bancaire ? de crédits Voici quelques conseils faciles afin de prévenir d’éventuels revers dans votre gestion économique. Les cartes de crédit Dès votre plus jeune âge, pensez à faire une carte à débit immédiat et non à débit différé. Le débit différé engendre des intérêts sur le montant mensuel prêté et facilite les dépenses au cours du mois. Des études prouvent que le paiement par carte de crédit (plutôt qu’en espèces) atténue drastiquement la douleur retransmise au cerveau et engendre donc des dépenses non contrôlées.

Les crédits

Faites attention aux propositions de crédits faciles. Même si vous pensez être en mesure de rembourser, souvent des intérêts additionnels se dissimulent dans des clauses cachées. Si vous pensez contracter un crédit à cause d’un négatif non autorisé à la banque ou si vous jugez que la meilleure solution pour vous est de faire un rachat de crédit mais que la banque ne vous l’autorise pas, surtout n’optez pas pour des crédits proposés par les compagnies de cartes bleues telles que Max, Cal, Shoufersal, Rami Lévy et autres. Ces crédits

ont des taux d’intérêts très élevés. Ils ne sont certainement pas le moyen de sortir d’une situation économique délicate. Enfin, si votre situation est telle que vous pensez qu’il n’y a plus de solutions, ne désespérez pas ! Sachez que la loi prévoit un gel de crédit et de toutes autres obligations financières afin de vous aider à vous réorganiser et repartir sur de nouvelles bases. Ce dispositif est accessible même si vous êtes totalement solvable. Savoir gérer un compte signifie aussi connaître les pièges des banques afin de les éviter. Renseignez-vous !

Maître Zaghdoun Jordan, Avocat spécialiste en effacement de dettes, recouvrement de créances (otsaa lapoal), protection face aux créanciers tels que les banques, compagnies de prêts non-bancaires ou particuliers. 2 Rue Hassoreg - Jérusalem | Tél : 077-3231-770

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indépendant

Les Indépendants touchés par la crise sanitaire seront indemnisés PAR YAACOV BEN DENOUN

a crise sanitaire semble s’estomper en Israël, et la plupart des indices économiques indiquent que l’économie est au beau fixe (Bien qu’au premier trimestre 2022,par rapport à la même période en 2021, une croissance de -1.6% a été constatée, au lieu des +2% annoncés, et que le PNB a reculé de 1.4% au lieu des + 1.1%.prévus, même si au final il est de + 9%, ce qui est considérable). De plus le chômage est en décroissance constant, et l’équilibre financier a été atteint. Cette vision globale ne saurait faire abstraction de la situation politique chaotique et des incertitudes concernant la fixation du prochain budget. Cependant, la Banque d’Israël a prévu une croissance du PIB de 5,5% pour 2022, et de 5% pour 2023. (Les estimations de Fitch, importante agence de notation financière, sont plus prudentes, 4,5% en 2022, et 3,8% en 2023). La notation A+ a été confirmée, tenant compte des bonnes performances économiques du pays, et une réduction du déficit budgétaire en 2021. En effet, l’économie israélienne a connu un fort rebond « d’environ 8.1% en 2021 en raison de la suppression des restrictions liées au COVID-19, et d’une forte hausse de la consommation privée ». Il s’agit du plus haut taux de croissance financière enregistré en Israël depuis 21 ans. Mais ces considérations économiques ne peuvent dissimuler des disparités socio- économiques, la perpétuation de profondes iné-

galités, et la mise sur la touche d’une population fragilisée, démotivée, qui a ressenti avec force tous les contrecoups de la crise du Corona. Les indépendants en particulier, ont souffert en Israël d’un certain discrédit, de la non reconnaissance de leurs difficultés, et n’ont pas bénéficié, lorsque cela s’est avéré indispensable, de la mise en place d’un plan de sauvetage destiné à éviter l’effondrement d’entreprises endettées et sans perspectives d’avenir. Le ministre de l’économie et des finances, Avigdor Lieberman, tout en justifiant ses prises de position, a longtemps fait la sourde oreille. Il semblerait que de nouvelles dispositions devraient permettre de remédier, même partiellement, à cette situation pénible. Les indépendants touchés pendant la vague Omicron seront désormais dédommagés.

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Cette indication relève d’une importante décision économique récemment adoptée par 52 députés pour et 0 contre, qui prévoit le versement de dédommagements aux travailleurs indépendants impactés par la crise liée au virus Omicron. Ces compensations seront versées en une fois, après quelques démarches bureaucratiques, qui seront allégées pour répondre aux situations d’urgence. Seront concernés par ces mesures de dédommagement, les commerçants et indépendants dont le chiffre d’affaires a diminué de plus de 35% sur les mois de janvier et février 2022 (soit environ 100 000 personnes), par rapport à la même période en 2019. Les sommes allouées seront établies en fonction de plusieurs critères, et s’élèveront à des milliers de shekels pour les petites entreprises, et pourront atteindre les

Abir Kara, qui en 2019 avait créé le groupe « Je suis Shulman », pour protester contre le mauvais traitement des travailleurs indépendants, septième député élu sur la liste du parti Yamina, l’a affirmé : « Je suis venu à la Knesset pour me battre pour le simple citoyen, l’entrepreneur, les employeurs qui apportent une valeur ajoutée au monde, à l’État et à leurs familles ». Dont acte. Il a exigé que des mesures soient prises en faveur des petites entreprises et des travailleurs indépendants, liant son maintien dans la coalition à cette condition expresse. Le filet de sécurité Le député Abir Kara ne veut pas

600.000 shekels pour les petites et moyennes entreprises. Cette loi, présentée par le ministre Lieberman et le vice-ministre auprès du Premier ministre, Abir Kara, devra être confirmée durant la session d’été qui vient de commencer, en deuxième et troisième lecture.

en rester là, et planche déjà sur un projet complémentaire, qui devrait permettre d’apporter une aide aux indépendants, avant que leur situation ne se soit dégradée, et pallier le retrait des banques en pareille situation. Il veut en effet créer un « filet de sécurité pour les indépendants ». En effet, et c’est le cas en France aussi, les gérants, les propriétaires de sociétés ou d’entreprises en redressement ou en état de liquidation financière, ne bénéficient pas de l’accès

aux allocations chômage, et aux indemnités prévues pour les salariés en pareille situation, lors d’un licenciement ou d’une fin d’activité. C’est cet état de fait que le gouvernement veut changer, en constituant un fonds de sécurité, prélevé sur le montant des cotisations payées par les indépendants au Bitouah Leumi, sans augmentation de charges. La loi devrait rapidement être présentée devant la Knesset.

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tribune

Le billet d’Avraham PAR AVRAHAM AZOULAY, COACHING PERSONNEL ET D’ENTREPRISE

Les yeux vers Jérusalem !

e n’ai pas repris ma plume depuis plusieurs mois, j’espère vivement me souvenir comment taper sur un clavier. Quand on n’écrit pas, qu’on se contente de penser, les idées s’envolent et s’évaporent tout làhaut vers l’oubli. Quel bonheur retrouvé ! D ieu sait qu’il se passe dans notre pays des événements plus fous les uns que les autres. On pense toujours et à chaque époque que ce que l’on voit ou entend est le summum de tout… qu’on a atteint le comble du surréalisme ambiant. Rassurez-vous, on n’a encore rien vu. S’il y a une chose qu’on ne connaît pas ici, en Israël, c’est l’ennui. On en rêverait parfois : un bon journal TV de 20h ronronnant, façon Suisse ou même Micronésie. Ici c’est d’abord la politique qui prime, puis la politique et enfin , la-po-li-tique. Qu’on aime ou pas, c’est le menu du jour. Matin, midi, et soir…. Personne n’est satisfait de ce que nous vivons actuellement, avec un gouvernement totalement hétérogène et représentant à peine, au mieux, la moitié de la population. De plus, cette union des contraires avec Ram de Abbas, ne fonctionne de semaine en semaine qu’à coup d’ultimatum et d’argent. Chacun se pose la question de savoir jusqu’à quand il survivra à cette instabilité interne et à la pression d’une droite traditionaliste, religieuse et orthodoxe, chaque jour plus inquiète et outrée. Des points positifs sont-ils sortis de cette union peu sacrée depuis un an ? Même s’ils ne justifient en rien cette détérioration de la situation, il y en eu quelquesuns, mais au prix douloureux de trop de conséquences gravissimes pour notre pays. Un budget a été tout de même voté, après plus de trois ans, la croissance est à 8 % et le chômage est au plus bas. Puis la normalisation par-ci par-là avec quelques pays auparavant haineux ou indifférents. Et surtout une construction sans trop de retenue à Jérusalem et des autorisations de bâtir de plus de 4000 logements en Judée-Samarie. Il

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faut reconnaître qu’on n’avait pas connu ça depuis bien longtemps. Mais… il y a un grand « mais ». Le Premier ministre Bennett n’a plus la légitimité nécessaire pour continuer. Même dans son propre parti, le peu de mandats comme de membres diminuent sans cesse, la confiance n’y est plus. La droite, à l’opposition, exprime tous les jours plus de haine envers celui qui à présent nomme la Judée-Samarie « Cisjordanie ». Le chantage incessant de la partie arabe pour ne pas tout faire sauter est insupportable. Quant à la sécurité à l’intérieur du pays, il est plus prudent depuis deux mois de se promener avec une arme ou de se barricader chez soi. Inconcevable pour notre pays souverain et démocratique. Ce qui fait s’accrocher à leur siège, ces 60 députés, c’est qu’ils savent qu’ils tiennent leur dernière chance : jamais plus ils n’auront cette opportunité de faire partie d’une coalition, à part Gantz et encore, plutôt échaudé par Bibi… ni Mansour Abbas, ni la gauche de Meretz ou de Avoda, ni bien sûr Lapid ou Bennett. Donc tous résistent, se retiennent de tout faire sauter, ou même ferment les yeux sur les élans trop rares de leur aile droite. Jusqu’à quand ? C’est ce que l’on se demande chaque matin, en attendant que le prochain Chikli ou Silman ne se lève et fasse enfin tout basculer. Ensuite ? Beaucoup d’incertitudes et un peu d’espoir de changement tant attendu. N’oublions pas que nous avons vécu quatre élections en deux ans et que nous avons perdu la droite au pouvoir, telle une brèche dans le cœur. Afin de tourner la page à cette mésaventure, il faudra resserrer les coudes. Au nom de Jérusalem, du Har Habayit, nous devons tendre vers l’unité et la solidarité entre nous. Nous préparer à accepter le retour des exilés de droite et faire un véritable Heshbone Nefesh pour qu’enfin, la majorité du peuple puisse de nouveau retrouver un rythme respiratoire normal sur sa terre. Yom Yeroushalayim Sameah !

littérature

Le conseil de lecture de

Nathalie Hirschsprung

Paris-Briançon - Philippe Besson

Philippe Besson est écrivain, scénariste et dramaturge. En l’absence des hommes, son premier roman, publié en 2001, a été couronné par le Prix Emmanuel-Roblès. Depuis lors, il construit une œuvre au style à la fois sobre et raffiné. Il est l’auteur, entre autres, de Son frère, adapté au cinéma par Patrice Chéreau, L’Arrière-saison (Grand Prix RTLLire), Un garçon d’Italie et La Maison Atlantique. En 2017, il publie Arrête avec tes mensonges, vendu à plus de 120 000 exemplaires, couronné par le Prix des Maisons de la Presse et Un personnage de roman, portrait intime d’Emmanuel Macron, alors engagé dans la campagne présidentielle. Il revient à l’autofiction en 2019 avec Un certain Paul Darrigrand, puis Dîner à Montréal. Ses romans sont traduits dans vingt langues. Paris-Briançon commence un jour de départ en vacances, dans une gare coincée entre un métro aérien et des immeubles futuristes. Le train va s’élancer pour un voyage de nuit de plus de onze heures de Paris à Briançon. Les passagers montent à bord, joyeux, épuisés, préoccupés ou sans états d’âmes particuliers. Philippe Besson fait tout d’abord les présentations : un médecin, une mère de famille, un hockeyeur, un représentant de commerce, un couple de sexagénaires retraités et une bande de cinq étudiant. Sans oublier un certain Giovanni Messina, dont nous ferons la connaissance plus avant. L’écrivain annonce également d’entrée de jeu que tous les personnages n’arriveront pas vivants à destination. Et nous voici en plein huis-clos, entourés de personnes que rien ne relie et filant vers les montagnes alpines à bord d’un train-couchettes plutôt désuet. Cette ambiance nocturne, combinée à la difficulté de trouver le sommeil, semble inciter les gens à

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Paris-Briançon Philippe Besson, Editions Julliard, 6 janvier 2022. faire connaissance, à nouer des liens, voire même à se confier et à partager quelques secrets. Philippe Besson a l’art de brosser des portraits attachants et de décortiquer les sentiments avec minutie. Au fil d’échanges profondément humains, il met les individus à nu. Il souligne la fragilité de nos vies et aborde les thèmes de la fatalité et du hasard. Au-delà du suspense qui nous maintient éveillés durant tout le trajet, tout en nous tenant en haleine jusqu’à la dernière seconde, l’auteur nous oblige à faire le deuil de certains passagers, transformant ce qui s’annonçait être un bon polar en coup de cœur émouvant. Pourquoi sont-ils à bord de ce train, qu’espèrent-ils de leur voyage ? Qui les attendra sur le quai à Briançon ? Y aura-t-il même quelqu’un pour les attendre ? L’écrivain nous offre un roman sociologique, des tranches de vie, une galerie de portraits miroir de notre société. Il évoque une jeunesse turbulente et insouciante, la difficulté à assumer sa sexualité, les violences conjugales, la peur du chômage, la vieillesse et la maladie. Autant de petits chapitres qui défilent le long des kilomètres de voies ferrées. La plume est légère, souvent sensible, parfois teintée d’un humour très fin, les phrases simples. Un conseil : montez dans l’Intercités n° 5789, vous ne regretterez pas votre voyage ! Librairie Vice Versa Jérusalem : 02-6244412 lib@viceversalib.com . www.viceversalib.com

SOCIÉTÉ

Perdons- nous le contrôle sur Israël ? Bilan avec Mordekhaï Kedar, orientologue israélien Alors, qu’est-ce qui a changé cette dernière année dans notre environnement ? Les Arabes relèvent la tête. Ils agressent dans les rues. Ils voyagent sur les routes du Sud et ouvrent le feu sans crainte. Ils s’emparent du Néguev et de la Galilée, amassent des armes et, surtout : ils s’enorgueillissent. L’orientaliste, Mordekhaï (Moty) Kedar, établit la triste carte de la réalité, descend jusqu’à ses racines, et tente de proposer des solutions fiables. Mordekhaï (Moty) Kedar est un orientologue israélien, de toute son âme. Il est conférencier retraité du département de langue arabe à l’université de La dépendance Bar-Ilan, membre du du comité de recherche gouvernement au centre Begin-Sadat du mouvement et de la recherche straislamique et de tégique de l’universon parti à la sité de Bar-Ilan. Il se Knesset, Raam, spécialise entre autres est le point dans les études sur le arabes de l’inhibition culminant de régime de Hafez El-Asqui caractérisait les la faiblesse sad en Syrie. Dans le générations précépassé, il a présidé le dentes. Dans leur livre célèbre forum des professeurs de La génération debout, publiée la résilience politique et écono- voici vingt ans, les sociologues mique. Danny Rabinovitch et Haoula Abou Baker, décrivent les chanQuelles sont en fait les causes gements opérés dans la société du changement qui s’est imposé arabe sur la terre d’Israël depuis au cours de ces deux dernières l’année 5708 (1948). La première années ? génération était soumise, car elle avait vécu la défaite de 1948. Les causes du changement d’atti- Leurs proches au premier degré tude sont nombreuses. Certaines étaient devenus des réfugiés dans sont profondes et d’autres se sont les pays arabes et ceux qui sont éveillées dernièrement. La cause restés ont vécu sous administraprofonde principale repose sur tion militaire jusqu’à l’année 5726 l’affranchissement des jeunes (1966). La deuxième génération a

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commencé à se redresser. Elle a obtenu des services de santé de l’Etat, des services éducatifs et du travail. Elle a appris l’hébreu et s’est impliquée dans l’économie. La troisième génération, celle qui est debout, évolue avec le sentiment qu’elle a le droit de profiter de l’égalité dans les études, le travail, le salaire etc. Est-ce que la collaboration présente d’un parti islamique dans le gouvernement influe aussi sur le nouveau narratif ? Absolument. La dépendance du gouvernement du mouvement islamique et de son parti à la Knes-

set, Raam, est le point culminant de la faiblesse. Tout Arabe israélien sait que l’objectif du mouvement islamique consiste à anéantir l’Etat d’Israël en tant qu’Etat du peuple juif, et sa présence à la Knesset lui sert à se faire accepter aux yeux du public juif afin de pouvoir agir contre son pays de l’intérieur de son parlement, sachant que les élus du mouvement et leurs actions contre l’Etat sont couverts par l’immunité parlementaire. Le mouvement islamique ne peut pas obtenir un meilleur résultat que ça. Comment cela est-il arrivé ?

Notre force réside dans notre union, ensemble nous résisterons plus grande partie de la majorité juive en terre d’Israël ne doit élire à la Knesset que des représentants qui s’engagent à s’asseoir ensemble et non pas à se boycotter les uns les autres. Deuxièmement : la majorité juive

de la Knesset doit mettre fin à la dictature judiciaire qui a annulé la démocratie parlementaire après en avoir pris le contrôle. La Knesset est l’organisme souverain qui doit agir librement, sans la menace que « ça ne résistera pas à l’épreuve de la Cour suprême ». Le peuple d’Israël doit exprimer par tous les moyens, au monde entier, sans avoir honte et sans s’excuser, que la terre d’Israël est l’endroit du peuple juif et qu’elle a été reconnue en tant que telle par l’Onu et par les Etats du monde, c’est ainsi qu’elle vit et c’est ainsi qu’elle se maintiendra à jamais.

C’est très simple ! A cause de l’imbécilité du système judiciaire israélien qui ne comprend pas le but du mouvement islamique, de sorte qu’il lui a permis de se présenter à la Knesset. Y a-t-il quelque chose à faire ? La situation sombre dressée par Kédar n’est absolument pas simple. Le gouvernement la maintient, les autorités judicaires et la loi poussent la situation à se détérioL’identité rer à partir d’un juive en « pluralisme » falsifié. Le Sud Galilée est est devenu un en train de lieu sans loi (qui disparaître reste applicable exclusivement aux Juifs, bien entendu), l’identité juive en Galilée est en train de disparaître, les organisations du crime dirigées par des Arabes, exercent leur emprise sur un nombre grandissant de villes. Il n’est pas surprenant que le simple citoyen baisse les bras, découragé. Il ne peut pas faire grand-chose. Concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire ? Premièrement : notre force réside dans notre union, ensemble nous résisterons. Si nous sommes divisés, c’est la chute. La

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ÉCONOMIE

L’incidence économique du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur Israël PAR YAACOV BEN DENOUN

elon une enquête mensuelle de la revue Business Trend Review Survey, menée auprès des cadres du secteur des entreprises dans les secteurs de la construction, du commerce de détail, de l’hôtellerie et de l’hôtellerie, des donneurs d’ordre ont été interrogés au mois d’avril dernier, pour déterminer les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur leur activité.

Environ 9%

des entreprises du secteur ont indiqué que le conflit qui a commencé en Europe au mois de février, avait gravement entravé leur activité économique, en particulier celles qui opèrent dans les secteurs de la production alimentaire et des produits métalliques.

Environ 32%

des entreprises de la population sondée, n’ont été affectées que dans une moindre mesure. La dégradation de l’activité économique est plus élevée dans les petites entreprises (comptant jusqu’à 100 salariés) que dans les grandes entreprises (comptant plus de 250 salariés).

Environ 23%

des entreprises de la population sondée ont indiqué que le préjudice porté à l’activité future est à ce jour inconnu. Dans certaines des industries directement touchées par cette situation (en raison de l’utilisation de biens importés de ces pays), environ 34% des entreprises ont indiqué qu’à ce stade, l’incidence sur l’activité future était difficile à prévoir.

Environ 29%

de toutes les entreprises de la population sondée ont déclaré qu’après le début du conflit, les prix des matières premières utilisées par leur entreprise avaient augmenté dans une large ou une très large mesure. Dans le bâtiment et l’hôtellerie, plus de 37% des entreprises ont affirmé que les prix des matières premières utilisées par leur entreprise ont fortement augmenté, la hausse des prix des métaux et de l’aluminium ayant eu l’impact le plus extrême sur l’activité économique des entreprises de l’industrie manufacturière (pour 35% d’entre-elles).

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Cependant, si globalement la guerre s’accompagne naturellement de grands chocs sur les marchés du monde entier, d’une hausse des prix d’une large gamme de biens et de produits (carburants, blé, produits de première nécessité, produits pour la construction….), la guerre imposée à l’Ukraine par la Russie, peut conduire l’État d’Israël à affronter des défis qui pourraient lui être favorables.

40 à 50 000 nouveaux immigrants,

la plupart d’Ukraine et de Russie, mais aussi d’autres pays d’Europe de l’Est, devraient donner à Israël une impulsion significative à l’économie israélienne. (par exemple, lors de l’immigration massive en provenance des pays de la CEI (9 des 15 anciennes républiques soviétiques), dans les années 1990, la croissance en Israël n’était que de 1,5% en 1989, mais a atteint en 2005 les 6%, soit l’une des plus élevées au monde, tandis que le taux de chômage est passé de 10% de la main d’œuvre, à 5%. C’est à ce moment-là qu’est né le concept de Start up nation. De plus dans l’industrie de la haute technologie, malgré la réussite, le secteur souffre d’un déficit de milliers de travailleurs qualifiés, et l’immigration en provenance d’Ukraine et de Russie est riche en personnes spécialisées dans le high-tech et des métiers technologiques divers. Il en est de même pour le secteur de la construction qui manque particulièrement de contremaîtres professionnels et qualifiés. Il faut bien sûr considérer que les dépenses nécessaires pour assurer l’absorption des nouveaux immigrants constituent en fait un excellent investissement économique qui renforcera la position économique et politique de l’État d’Israël dans le monde. Il faut simplement qu’Israël puisse trouver sa voie, et sache déterminer comment « passer entre les gouttes », et se positionner au sein des grandes puissances chargées de préparer un nouvel ordre mondial. Si notre pays sait apprendre des épreuves traversées, il saura profiter de cette situation pour mettre en place un « aggiornamento », une réforme de ses processus économiques, scientifiques et militaires, et mettre en coïncidence opportunités et initiatives, afin de tirer son épingle du jeu, et être une source d’inspiration pour les nations, malgré leurs résistances naturelles.

POLITIQUE

Peur sur la ville et dans le pays

PAR TAMAR ABESSIRA REPRÉSENTANTE FRANCOPHONE DU LIKOUD

es scènes de chaos, les attaques à la voiture bélier, les passants dans la vieille ville de Jérusalem qui se font tabasser, des étudiants déchainés qui brandissent des drapeaux palestiniens au cœur de l’université, dite, HEBRAIQUE de Jérusalem ou de Tel Aviv, en criant, mort aux juifs, des attentats dans toutes les villes du nord au sud: Tel est devenu notre quotidien. Comment peut-on imaginer qu’au lendemain de Yom Atsmaout, nous avons tous vu cette vidéo devenue virale sur les réseaux, montrant deux jeunes filles qui descendent de leur véhicule, pour décrocher les drapeaux d’Israël, que toute la population affiche avec fierté sur les vitres de leurs voitures et balcons durant cette période de festivités. L’ouverture de la cession d’été de la Knesset Israël débute pour le moins que l’on puisse dire, mal ! Pourtant le gouvernement fragilisé par le départ de certains transfuges du parti Yamina, ne perd pas le nord. Ils ont perdu le sud, notre Néguev, et surtout à l’évidence, toutes notions juives de la gestion de notre pays. Les motions de censures, proposées aux premières heures de la reprise le 9 mai, par le Likoud pour la première et par le parti Shass pour la seconde, n’ont en rien freiné le premier ministre et ses acolytes à pactiser à nouveau avec le parti Ram de Mansour Abass qui se disait sur le départ de la coalition. Et comme si cela ne suffisait pas, ils se sont rapprochés du deuxième parti arabe encore plus extrémiste, la Liste arabe unifiée, qui s’est alliée à la coalition en votant contre ces deux motions qui auraient dû conduire ce gouvernement de malheur à sa dissolution. A quel prix…? Forts de cette victoire, les exigences de ces deux der-

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niers partis, ennemis jurés d’Israël, soutenu par le roi de Jordanie et les frères musulmans, n’ont plus de limites et réussissent à faire courber la tête de notre gouvernement. Allons-nous devenir un 50e état musulman, qui plus est, dirigé par la Jordanie ? Qu’à D... ne plaise, jamais ! 20 morts innocents parmi la population juive en 2 mois et le monde se tait, trouve des excuses à ces barbares qui tuent à coup de haches. Aucune condamnation internationale. A contrario une journaliste de la chaine AL JAZZERA qui prend une balle sur une zone de combats et l’opinion internationale se déchaine et accuse Israël avant même que l’enquête n’ait pu avoir lieu, faute de volonté des palestiniens de la mise en place d’une commission d’enquête commune avec Israël. Nous devons terroriser le terrorisme ! Tous les arguments de raisons que nous pourrons évoquer pour leur expliquer qu’ils vivent sur la terre de nos ancêtres resteront inaudibles! Ils ne comprendront que la force et les sanctions. Parfois, en politique un premier ministre se doit de faire prévaloir la diplomatie lors d’un conflit mais dans le cas présent, face à ces barbares qui tuent et massacrent, il faut appliquer des restrictions très fermes et irréversibles. La loi sur l’Etat nation ne doit pas être révisée sinon nous irons vers une dilution de notre population juive. Je garde espoir et certaine qu’au moment où vous lirez cet article le gouvernement aura implosé. Israël est le seul état JUIF du monde et le restera. HAG SHAVOUAOT SAMEAH AM ISRAÊL HAI TEL HAI

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TOURISME

La synagogue

de la Hurva PAR JÉRÔME HAAS, GUIDE TOURISTIQUE - WWW.GUIDEISRAEL.FR

u cœur du quartier juif se trouve une magnifique synagogue, la plus grande de la vieille ville de Jérusalem. Il s’agit de la synagogue de la Hurva, visible à des kilomètres grâce à son magnifique dôme blanc. La synagogue que l’on voit aujourd’hui date de 2010, mais l’histoire de ce bâtiment commence il y a des centaines d’années. En 1692, une synagogue présente depuis le XIVème siècle s’est effondrée. Quelques années plus tard, en 1700, le Rabbi Yehuda ha Hassid arrive de Pologne avec plusieurs centaines d’étudiants. Il décède peu après, mais ses disciples décident de réaliser son projet de reconstruire la synagogue. Ils empruntent, avec de forts taux d’intérêt, beaucoup d’argent aux Ottomans et nomment la synagogue « Yehuda ha Hassid ». Vingt ans plus tard, ils n’arrivent pas encore à régler leur dette et les Turcs décident en représailles de détruire cette synagogue. La communauté ashkénaze se voit interdite d’entrer dans la ville jusqu’à ce que le remboursement soit fait.

A partir de 1721, les ruines de la synagogue et le quartier prennent le nom de « Hurva », signifiant destruction. Une nouvelle synagogue, beaucoup plus petite, est reconstruite au milieu du XIXème siècle grâce à des étudiants du Gaon de Vilna. Quelques années plus tard, grâce à l’aide de Moïse Montefiore, les fonds sont suffisants pour permettre la construction d’une plus grande synagogue. Inaugurée en 1864, elle est officiellement nommée « Beis Yaakov » (maison de Jacob) en l’honneur de James Mayer de Rothschild dont la famille fait partie des grands donateurs. Elle

est alors considérée comme la plus belle et la plus importante du pays. Les habitants du quartier continuent cependant à appeler la synagogue la « Hurva ». C’est pendant la Guerre d’Indépendance que la synagogue va de nouveau connaître un destin tragique. Elle est détruite le 27 mai 1948 par la légion arabe jordanienne. Ce n’est qu’après la Guerre des Six jours en 1967 que des plans sont envisagés pour reconstruire la synagogue. En 1977, un arc commémoratif est restauré pour rappeler qu’un jour, la synagogue sera de nouveau construite. Le projet de reconstruction est accepté par le gouvernement israélien en 2000 et elle est inaugurée en 2010. C’est la 5ème synagogue construite au même endroit depuis le XIVème siècle. La synagogue a été reconstruite dans le style néo-byzantin du XIXème siècle. On peut admirer la salle de prières qui mesure 15 mètres de long sur 14 mètres de large et qui sert aussi à l’étude. La lumière pénètre dans la

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salle grâce à douze fenêtres situées à la base de la coupole. L’artiste Yaël Kalminik a réalisé des peintures au quatre coins de la synagogue représentant quatre hauts lieux pour le judaïsme : le tombeau des Patriarches à Hébron, la tombe de Rachel à Bethléem, Jérusalem et la Tour de David et la ville de Tibériade et son lac. Il y a une double arche sainte sur laquelle sont inscrits les dix commandements. L’arche permet d’abriter 50 rouleaux de la Torah. Dans les sous-sols de la synagogue, les archéologues ont fait de nombreuses découvertes, les plus vieilles remontant à l’époque du premier Temple de Jérusalem il y a 3000 ans. On peut surtout observer plusieurs bains rituels juifs (mikvé) et une partie de la grande voie romaine qui traversait Jérusalem du nord au sud, le cardo. Un magnifique escalier à colimaçon noir permet d’accéder

à la partie supérieure de la synagogue. On arrive alors à une terrasse circulaire qui offre une vue époustouflante sur la vieille ville de Jérusalem. On peut voir notamment les quatre quartiers de la vieille ville tandis que se dessinent les premières dunes du désert de Judée derrière le Mont des Oliviers, son cimetière et ses nombreuses églises. En plein cœur de Jérusalem, c’est une visite exceptionnelle qui mêle histoire, architecture et archéologie.

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infos

Dernières infos Des perspectives exceptionnelles pour le gaz naturel liquéfié (GNL) d’Israël. Israël veut aider l’Europe à s’approvisionner en gaz naturel alors que les pays européens ont l’objectif de diminuer l’importation de l’énergie russe à cause de la guerre en Ukraine. Le pays augmente sa production de gaz à partir de champs offshore et espère pouvoir signer des contrats d’approvisionnement avec différentes nations européennes dans un avenir proche, indique un responsable du ministère israélien de l’énergie. Israël souhaite doubler sa production de gaz à 40 milliards de mètres cubes par an dans les années à venir. Le pays développe des projets existants et travaille sur de nouveaux gisements de gaz. À l’heure actuelle, Israël approvisionne principalement son propre marché intérieur ainsi que l’Égypte et la Jordanie via des pipelines. Le pays possède d’importantes réserves de gaz au large des côtes. Le gaz supplémentaire produit sera en grande partie destiné à l’exportation vers l’Europe, selon le ministère. Ce gaz pourrait potentiellement être transporté via la construction de nouveaux gazoducs à travers la Méditerranée vers la Grèce ou, par une route plus courte, vers la Turquie. Le gaz naturel liquéfié (GNL) d’Israël serait également acheminé vers l’Europe via l’Égypte.

Prévision des Nations unies. Quel taux de croissance économique au Moyen-Orient?

Le taux de croissance économique dans l’ensemble du Moyen-Orient passera de 6,1% en 2021 à 4,5% cette année. Les Nations unies ont considérablement réduit leurs prévisions de croissance économique mondiale pour cette année, les ramenant de 4% à 3,1%. Selon elles, la guerre en Ukraine a provoqué une hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et des produits de base et exacerbé les pressions inflationnistes, mettant en péril la fragile reprise après la pandémie de Covid-19. Selon les prévisions du Département des affaires économiques et sociales des Nations unies pour le milieu de l’année 2022, la dégradation des perspectives de croissance est générale et concerne les plus grandes économies du monde – les États-Unis, la Chine et surtout l’Union européenne – ainsi que la majorité des autres pays développés et en développement.

Alstom Maroc à Tel-Aviv. L’usine de Fès fabriquera les armoires électriques. Alstom qui a une de ses usines au Maroc fait partie du consortium TMT à qui l’agence des transports publics NTA a attribué le marché de réalisation de la ligne verte du métro léger de Tel-Aviv. Ce projet entre dans la droite ligne du plan d’investissement dans les transports mis en place par Israël

pour réduire les embouteillages à Tel-Aviv. Le consortium TMT comprend Alstom, l’exploitant de bus Dan Transportation et l’entreprise israélienne de travaux publics Electra, fait savoir Ville Rail Transports. Le marché qui lui a été attribué est d’une valeur de

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2,6 milliards d’euros, dont 858 millions d’euros pour Alstom. « La ligne verte sera la plus longue des deux, avec 39 km du nord au sud et 62 arrêts, dont 4 stations souterraines dans le centre de Tel-Aviv », est-il précisé. Sa fréquentation devrait atteindre 76 millions de voyageurs en 2030.

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JUIN A` PETIT PRIX

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ACCO BEACH DU 14 AU 21 AOUT

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torah

Une lettre d’amour d’Hachem PAR MYRIAM LEVY METTOUDI

havouot est considéré comme un mariage ! Comment vivons-nous le jour J ? Tout dépend de la préparation psychologique, physique et spirituelle du couple. En fait, le « avant » la Houpa va mettre les fiancés en condition afin de profiter du plus beau jour de leur vie qui ne fait que démarrer. Autant commencer cette vie sur une belle mélodie (l’orchestre) et une lettre d’amour déclarée et lue devant tout le monde comme signe d’engagement (la Kétouba). Ainsi, toute la vie de ce couple sera à l’image de cette flamme des débuts, qu’on leur souhaite de maintenir et faire grandir. Bien entendu, une fois sous la Houpa, on ne se pose plus de questions ! Du moins, ce n’est plus le moment. Chavouot, cette fête incroyable représente cette union unique et préférentielle entre Hachem et nous, Am Israël. Toute la période du Omer est la préparation au grand jour J. A l’instar des mariés qui se languissent, se désirent, expriment leur étincelle, leur amour et leur complicité, de la même manière Hachem attend que chacun d’entre-nous crie le soir de Chavouot de toutes ses entrailles : « Hachem, je veux Ta Torah sans compromis, je désire être Ton associé pour le meilleur et pour le pire » (même si avec Hachem, le pire est toujours du bien camouflé). Nous avons reçu la Torah sur la plus petite montagne, celle qui a été la plus discrète. En effet, pour recevoir la Torah, il nous faut beaucoup d’humilité. Hachem nous donne un cadeau (Matan Torah). La question est de savoir comment nous recevons ce cadeau ? Comme dans un couple : il faut beaucoup d’humilité afin de recevoir son conjoint sans compromis. Suisje prêt(e) à me marier avec lui/elle telle qu’il (ou elle) est, ou est-ce que je souhaite changer son look, tel trait de caractère ou encore sa manière de… ? Cela réclame beaucoup d’humilité d’accepter l’autre avec ses défauts et ses qualités. C’est l’amour inconditionnel qui nous permet d’avancer mutuellement envers et contre tout, car nous avons signé cette Kétouba, cette lettre d’amour incroyable ! La Torah est une déclaration d’amour d’Hachem

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envers nous. Le soir de Chavouot, Il passe au-dessus de chacun d’entre-nous et nous souffle dans les oreilles : « Veux-tu m’épouser ? Voilà ma lettre d’amour immuable à tout jamais : Ma Torah ». Craquant, non !? « Torah tsiva lanou Moché moracha kéhilat Yaacov ». Ne lis pas Moracha (héritage) mais Méorassa - une fiancée ! Que cette Torah reste toujours fraîche comme une fiancée. Nous recevons la Torah le 50ème jour. « Noun=50=guématria Mi » : chercher et trouver son Moi intérieur. Qui je suis ? Où est-ce que je me positionne dans cette merveilleuse Torah ? Je veux bien l’accepter, mais que vais-je en faire ? Toucher à son essence. La Torah commence par la lettre Beyt. En guématria, la lettre Beyt vaut 2. C’est en effet la pluralité à travers laquelle nous pouvons atteindre l’unicité avec Hachem et l’individualité, car le monde entier a été créé pour moi : BICHVILI=lisons plutôt BECHVILI=dans mon chemin. Trouver mon Moi et trouver Hachem afin de Lui déclarer notre amour profond. Hag sameah ! Myriam Levy Mettoudi : conférencière développement personnel à travers la Torah/Hafrachat musicale/Cours /Bat-Mitsva /Henné et Mikvé /Coach.

Myriam Levy Mettoudi : coach conférencière, madrihat cala, Bat-Mitsva, accouchement. Auteur du livre Je Lui ai dit : pour Toi Hachem, mon meilleur ami ! 052-520-1474

recette

Cheesecake

aux fruits rouges

pour Shavouot

Ingrédients (pour 8 personnes) - 220g Biscuits secs - 100g Beurre - 10g Pour le moule - 3 Oeufs - 750g Fromage frais - 50g Crème épaisse - 150g Sucre - 1cuil. à soupe bombée Maïzena - 750g Fruits rouges - 1Citron bio - 20cl Coulis de framboises

Blague

Etapes de préparation :

sudoku

1. Préchauffez le four à 150 °C (th. 5). Mélangez les biscuits écrasés au robot avec 100 g de beurre fondu. 2. Placez un cercle à pâtisserie sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Tassez la pâte de biscuits sur 1 cm dans le fond du cercle. Réservez au frais. 3. Fouettez le fromage frais avec la crème, le sucre, la Maïzena, les œufs battus et le zeste de citron râpé. Ajoutez le jus du citron et le limoncello. Versez la préparation sur la base de pâte réfrigérée. Enfournez pour 25 min. 4. Baissez le four à 120 °C (th. 4) et poursuivez la cuisson pendant 20 min. Laissez refroidir 45 min à four éteint, porte entrouverte. Réservez 4 h au réfrigérateur. 5. Démoulez délicatement le cheesecake, versez le coulis et décorez de fruits rouges. Servez très frais.

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Jean rentre chez lui, se débarrasse de son manteau et s’assied à table pour le repas que sa femme a préparé. Il mange une bouchée et s’énerve sur sa femme en lui disant que ce qu’elle a préparé n’a absolument aucun goût. Sa femme se lève, prend le téléphone et appelle le centre d’alerte du covid 19 et leur dit que son mari a perdu son sens du goût. Une ambulance est venue et l’a amené à l’hôpital où il est en quarantaine pour 15 jours . CECI EST UN AVERTISSEMENT A CEUX QUI N’AIMENT LES PLATS QUE LEURS EPOUSES PRÉPARENT

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