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J
e reçois tellement de messages de votre part chaque mois que je suis obligée de vous avouer que j’en suis chaque fois très émue. Alors, j’ai décidé de vous parler un peu de moi. Je suis née en France, dans la ville de Lyon. Je suis montée en Israël alors que je n’avais que six ans, au centre d’absorption de Raanana. Un an plus tard, mes parents ont emménagé à Jérusalem et, depuis, je suis là, dans notre sainte capitale. Je suis considérée comme israélienne en France et comme française en Israël. Je suis le mélange de deux cultures et je ne pourrais dire avec évidence à laquelle je me rattache le plus. Au fil des ans, en Israël, j’ai appris énormément et je continue à apprendre. J’ai pris conscience des grandes difficultés pour gagner sa vie, ici, mais j’ai rencontré des gens qui se sont battus pour rester et qui ont pour finir réussi. J’ai vécu des guerres, des attentats et beaucoup de choses très dures, mais j’ai compris que la foi de notre peuple est éternelle en dépit de tout. J’ai rencontré des Français incapables de supporter la mentalité israélienne, mais qui ont appris à la longue qu’ils avaient en face d’eux des hommes et, malgré les difficultés, ils se sont arrangés. J’ai vu des manifestations de gauchistes face à des gens de droite, des manifestations contre les prix élevés de l’alimentation, des orthodoxes face à des laïcs, l’expulsion du Goush Katif, la libération de Guilad Chalite, le meurtre de Rabin, des menaces égyptiennes et iraniennes, mais je n’en rap-
porterai pas tous les détails parce que je manque de place. Mais savez-vous ce que j’apprends chaque jour une nouvelle fois? Que les difficultés, on les retrouve partout, même en France, en Amérique ou en Espagne, mais que celui qui suit son cœur et sa foi parvient finalement à atteindre ses objectifs. Que baisser les bras, c’est ce qu’il y a de plus simple dans la vie, et que les choses les plus belles, on les obtient en surmontant des difficultés, et c’est ce qui permet de rendre tout encore plus beau. L’adaptation a été terriblement pénible pour mes parents, et tout particulièrement pour ma mère. Alors, un beau jour, cela fait maintenant plus de seize ans, j’ai décidé d’agir et de venir en aide aux immigrants et aux habitants qui ont tout abandonné pour arriver ici. On dit que la roue tourne. Pour moi, elle s’est réellement renversée. Je me souviens encore des difficultés de mes parents alors que j’étais encore une enfant, des querelles dues à l’incompréhension ou parce qu’ils ne trouvaient pas ce qu’ils recherchaient. Ce n’était pas facile pour eux, et c’est un euphémisme. Aujourd’hui, je suis fière, grâce au Maître du Monde, d’être capable de venir en aide à des centaines de Français en Israël et de leur permettre de connaître plus profondément notre pays, les prestataires de services et les droits qui nous reviennent en tant qu’habitants qui sommes montés en Israël. Vous êtes invités à entrer sur le site afin d’y découvrir des centaines de milliers de prestataires de services, et aussi bien sûr les bonnes adresses dans tous les domaines qui peuvent vous être utiles. Je serais heureuse que vous m’informiez des sujets qui sont importants pour vous afin que nous puissions améliorer le journal et le site. Vous pouvez m’écrire à tout sujet. Sarah Ben E Trouver en Israël
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« Je le vis comme une récompense de venir chanter en Israël ! »
DANIEL LÉVI PAR
VANESSA ATTALI
Après son douloureux combat contre la maladie au cours de laquelle il s’est retrouvé ne plus pouvoir parler, ni marcher, ni manger, ni respirer, Daniel Lévi revient sur le devant de la scène plus fort que jamais avec un nouvel album intitulé « 50 et quelques » ; mais aussi une tournée en France et en Israël, le 14 août à TelAviv, le 18 à Eilat et le 20 à Natanya. Tout comme Moïse qu’il incarnait dans la célèbre comédie musicale Les Dix Commandements, le brillant chanteur de 57 ans a lui aussi vécu la traversée du désert… et se considère aujourd’hui comme un miraculé ! Il a accepté de nous rencontrer et de se livrer à nous en toute intimité. Interview exclusive ! Tout d’abord, nous nous sommes tous inquiétés pour vous. Comment allez-vous ? Aujourd’hui, je vais bien BH’. Ces derniers mois n’ont pas été simples mais avec l’aide du ciel, les choses rentrent dans l’ordre !
particulière. Il y a quelque chose de « Kadosh » que de venir chanter en Eretz. Je le vis comme une récompense. J’ai vraiment hâte! Et comme chaque concert est unique, je m’attends à vivre beaucoup d’émotions…
Vous nous préparez une petite tournée en Israël les 14, 18 et 20 août à Tel-Aviv, Eilat et Natanya. Dans quel état d’esprit appréhendez-vous ces concerts ? Evidemment, c’est avec beaucoup d’excitation que j’attends cette tournée en Israël. Pour moi, retrouver la communauté française et israélienne en Eretz revêt toujours une signification très
Cette tournée a démarré par une rencontre avec Léa Tov qui vous a demandé de composer et chanter « Libre sur sa Terre », un titre dont elle est l’auteur. Racontez-nous cette aventure et que représente ce morceau pour vous ? Léa Tov est un personnage haut en couleurs. Elle est très attachante. Elle a envoyé un texte qui a trainé dans nos mails plusieurs
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mois avant qu’on ne l’ouvre. Puis, on me l’a mis sur le piano en me disant « Qu’est-ce que tu peux faire avec ça » ? Et effectivement, l’émotion que suscitait le texte par rapport à mon attachement à l’histoire du peuple juif a fait que deux heures après, la chanson existait !
fantastiques ainsi que toute une équipe de professionnels.
Comment s’est passé votre concert le 6 juin à l’Olympia ? Plein d’artistes étaient présents comme Liane Foly, Patrick Fiori, Gad Elmaleh, Philippe LelDaniel Lévi et la louche, Cyril Hanouna, Ginie Line, Ahmed Mouici… Qu’avezConstantine En 2003, vous aviez donné un vous ressenti en les voyants tous Daniel Lévi est né à Constanconcert dans le désert du Néguev là pour vous ? tine mais est parti de là-bas dans les Mines du Le concert du 6 juin à l’âge de trois semaines roi Salomon. Quel restera pour moi un pour s’installer à Lyon avec souvenir en garmoment unique grasa famille. Comme son ami « C’est clair dez-vous ? vé dans mon cœur et Enrico Macias, avec qui il qu’Israël Magnifique ! Des cars dans, je pense, celui a enregistré un duo il y a étaient affrétés dedu public qui m’a fait est pour quelques années, Daniel puis Eilat pour perun accueil incroyable. n’est jamais retourné sur sa moi une mettre au public de J’ai eu droit à près de 4 terre natale! Néanmoins, il y destination venir me voir. Pour mn de standing ovarepense à chaque fois qu’il aller s’asseoir, les tion… J’ai commencé mange son plat constantià venir » gens devaient tramon concert au bord nois préféré : des langues verser un corridor des larmes… C’était d’oiseaux et petits pois cuidans lequel se trouvaient des un moment magique que je n’ousinés avec de la viande fitentes et des bédouins servaient blierai jamais. On peut contrôler landreuse et des oignons ! Un le thé à tous ceux qui passaient ! pas mal de paramètres dans la vie met que sa mère leur servait Il y avait aussi des chameaux au pour que les choses se déroulent en général le samedi… pied de la scène et l’image de la bien mais selon moi, lorsqu’une scène était projetée sur la mon- telle magie se produit, c’est que tagne qui servait d’écran géant ! les hautes instances s’y sont mê- bien accueilli par le public d’auJ’ai chanté accompagné d’un or- lées ! Quant aux guests, ils ont su tant que je n’avais jamais fait de chestre de chambre en plein dé- me transmettre tout leur amour et best off jusqu’à présent. sert… C’était vraiment extraor- leur amitié. Et je dois dire que j’étais dinaire ! Un moment unique à comblé car il y avait ce soir-là des ar- Quel est pour vous le meilleur vivre! D’ailleurs, on peut toujours tistes incroyables, avec un très haut souvenir de votre carrière ? se procurer sur mon site le DVD niveau de prestation artistique. J’ai un souvenir mémorable du « Live in Néguev » pour revivre jour où j’ai chanté Yerushalaïm ces instants magiques... Parlez-nous de votre dernier Shel Zahav et la Tikva à Jérusaopus « 50 et quelques » sorti le lem accompagné de l’orchestre Vous voyagez relativement sou- 21 juin. Comment est-il reçu par philharmonique d’Israël. J’étais vent en Israël. Envisagez-vous vos fans ? à cent mètres du Kotel, devant de l’Alya ? L’album « 50 et très grandes personJ’ai un frère installé à Ranana et quelques » est une nalités... J’ai ressenti « Comme une sœur à Jérusalem donc je sorte de clin d’œil quelque chose d’inviens de temps en temps pour à une chanson que croyable, l’impression Moïse, j’ai les voir mais je n’y vais pas aussi j’avais écrite qui d’être arrivé à un pic vécu la souvent que je le souhaiterais ! s’appelle « 40 et de ma carrière ! traversée C’est clair qu’Israël est un ab- quelques ». C’est une solu pour moi et, je l’espère, trouvaille de ma du désert » Depuis vos débuts, une destination à venir pour femme Sandrine. Cet un noyau dur de fivivre le meilleur dans la paix, la album est un floridèles vous suit. Comquiétude et la sérénité ! J’aime lège des morceaux issus de mes ment expliquez-vous ce succès ? beaucoup Tel-Aviv et j’adore cinq albums studio. Mais cette Je pense qu’au-delà de ma muJérusalem. En attendant, je me fois-ci livré en version live. Je sique, j’ai aussi une personnalité suis déjà rapproché de la mer pense qu’il est assez réussi dans spécifique qui explique pourquoi méditerranée… Je vis à Marseille le choix des titres, de la compo- ce noyau dur adhère à mon unioù je travaille avec des musiciens sition, de la setlist…. Il est très vers.
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© Pingouin
En parlant de vos débuts, que retenez-vous de votre aventure dans Les Dix Commandements ? Cela a une valeur très significative pour moi d’avoir joué le rôle de Moïse, mon héros préféré ! En plus, j’avais 40 ans à l’époque, ce qui représente un âge symbolique pour un homme. Moïse est un personnage central dans l’histoire du judaïsme qui a eu une destinée hors normes… Et d’une certaine façon, j’ai moi aussi vécu la traversée du désert cette année…
Son lien avec le judaïsme
« J’ai fait Téchouva en 1998 suite à un cheminement personnel. C’était un engagement que j’avais pris à l’époque vis-à-vis de moi-même et de la loyauté de mon couple. Mais j’étais déjà en quête de spiritualité bien avant car dans un de mes précédents albums, il y avait déjà un titre qui s’appelait L’Eternel et un autre qui s’appelait Peut-être qui évoque ma profession de foi à mots voilés. J’ai aussi sorti le morceau Essa Enaï, un registre que j’explore à travers un télihim de David. Je voudrais consacrer un album entier de chansons originales inspirées des psaumes. C’est un projet qui me tient à cœur sur lequel j’espère pouvoir me concentrer bientôt. »
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Justement, vous avez révélé avoir été atteint d’un cancer du côlon. Parlez-nous de votre combat contre la maladie… Ce que je peux dire, c’est qu’Hachem envoie des épreuves, parfois pas des moindres. Mon épreuve à moi, je l’ai traversée grâce à tout l’amour et le soutien de ma famille, de mes amis, des témoignages que j’ai reçus de gens venant du monde entier. Chaque jour, je rencontre quelqu’un qui me dit avoir prié pour moi et j’en suis infiniment reconnaissant. Bien entendu, je continue le traitement et avec l’aide de Dieu, je vais m’en sortir. Les choses vont dans le bon sens. Merci mon Dieu ! Avez-vous toujours « L’Envie d’Aimer » comme le disait votre chanson ? Oui plus que jamais, j’ai l’envie d’aimer ! J’ai l’envie de vivre, de profiter, d’apprécier chaque jour, chaque chose car la vie est un cadeau inestimable. Il faut en apprécier chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, avec la sensation d’avoir vécu ce qu’il fallait. Il faut vivre pleinement les choses, leur donner du sens, de la profondeur, et de comprendre que nous sommes ici en sursis pour un passage qu’il nous faut rendre le plus mémorable, méritoire et méritant. Quel est le message que vous auriez envie d’adresser aux lecteurs du magazine « Trouver en Israël » ? J’ai juste envie de leur dire que la
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Un vrai papa juif
Daniel Lévi est papa de deux garçons : Abel, 25 ans et Rephael, 20 ans ainsi que d’une jeune fille de 14 ans prénommée Rivka. Il se qualifie lui-même comme un « papa poule limite mère juive ! » : « Je peux être un papa très casse-pieds, présent plus qu’il n’en faut ! Et en même temps, parfois, je ne m’inquiète pas et je ne suis pas là quand il faudrait l’être ! Il y a plein de paradoxes en moi : je peux faire preuve de beaucoup de psychologie et parfois être complètement à côté de la plaque ! Avec toute la bonne volonté que j’ai pour être un bon père, je pense que je commets parfois des impairs... Mais une chose est certaine : je suis un père très très aimant. J’adore mes enfants et je leur dis toute le temps ! » vie vaut la peine d’être vécue lorsqu’on lève les yeux au ciel ! Aussi, je leur rendez-vous en août pour une tournée magique sur la Terre où coulent le lait et le miel…
Infos et Résas pour la tournée de Daniel Lévi en Israël:
www.isratickets.com ou *4539
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Les vacances approchent ?
AU SECOURS !
PAR YOKHÉVED DANKHI | HIDABROOT.FR (conseillère pédagogique. Soutien émotionnel aux jardinières d’enfants et aux mamans)
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Question des internautes : Comment faire pour que les vacances se passent bien, sans problème ou dispute entre les enfants ?
eu importe qu’il s’agisse des mois d’hiver, des mois d’été ou des congés de Pessa’h, il est essentiel que ces périodes soient des moments de plaisir partagés en famille, des moments de complicité. Il ne faut pas que les vacances soient synonymes de punition pour les parents comme pour les enfants. Tout d’abord nous devons abandonner cette idée que nous avons que les vacances sont un enfer ! Les longues journées d’été doivent être l’occasion pour nous de vivre des instants uniques en famille, de renforcer nos liens parents-enfants ainsi que les relations fraternelles. Avec une approche positive, ces journées pourront rimer avec partage, joie et bons souvenirs. Pour passer de bonnes vacances il est indispensable de prévoir un programme pour chaque jour. Notons les différentes expériences que nous aimerions
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partager avec nos enfants. Asseyons-nous avec eux et demandons-leur ce qu’ils aimeraient faire : ce sera l’occasion pour nous de découvrir un peu plus nos enfants et de savoir ce que chacun préfère. C’est un moment qui nous permettra aussi de leur apprendre à considérer et à respecter les opinions et les goûts de chacun. Nous avons ici l’opportunité de leur apprendre l’écoute et le partage et entre autres, également, l’organisation. Si certains évènements sont déjà prévus depuis longue date, nous devons les faire apparaitre dans le planning (fêtes familiales, sorties, anniversaires…) Si cette année nous ne voyageons pas et restons à la maison, c’est une très bonne occasion pour demander à chacun à quoi il souhaite participer dans les tâches ménagères. Prévoir ce que chacun fait ou range chaque jour permet de garder la maison propre, rangée et agréable au quotidien.
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Nous serons étonnés de voir que nos enfants participent et avec joie (en s’adaptant aux âges de chacun et en se limitant à une ou quelques tâches par jour). Fixons les heures du lever, l’heure à laquelle s’habiller et prier, l’heure du petit-déjeuner et des repas. Ne laissons pas nos enfants s’ennuyer ! ‘’L’ennui mène à la faute’’ et conduit aux disputes. Osons dire qu’il est interdit de rester assis sans rien faire : lecture, jeux, peinture, repos, activités manuelles… TOUT sauf l’ennui ! Si nous avons une facilité pour une certaine activité, si nous avons une passion, c’est le moment de la partager avec nos enfants. Nous pouvons la leur apprendre ! Par exemple, si nous aimons l’art et le dessin ou encore si nous aimons la pâtisserie, nous pouvons créer un atelier avec maman (ou papa). Bonne chance et bonnes vacances !
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JERUSALEM,
une ville enchâssée dans un collier de jours
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érusalem, « ville d’or, de bronze et de lumière », resplendit tous les jours dans les yeux des juifs du monde. Elle est célébrée, aimée, parcourue du regard, recherchée, poursuivie avec ardeur comme une jeune fille fragile poursuivie par son amoureux : « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont ceux d’une colombe » . Dans la Torah, Jérusalem est désignée sous plusieurs noms : Sa-
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PAR
YAACOV BEN DENOUN
lem (Chalem), Moriah, Jébus (Yevous), Jérusalem (Yerouchalaïm) (cité 349 fois) et Sion (Tsion) (cité 108 fois). Jérusalem est la ville spirituelle par excellence. Les synagogues, les rues antiques, les pavés ocre, les arches, les vallées, les collines alentour, ont composé une chanson que toutes les voix fredonnent, que toutes les lèvres murmurent. Le mur occidental, le Kotel fait le lien entre le temps passé et le temps d’aujourd’hui.
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« Et dans le sommeil d’arbres et de pierres, Capturée dans son rêve, La ville qui reste solitaire Et, en son milieu un mur. » Le Mont du Temple est un joyau à nul autre pareil. Mais Jérusalem est aussi une ville moderne, entreprenante, lovée dans le 21ème siècle, sans anachronisme. Jérusalem est la capitale d’Israël (depuis 1949), n’en déplaise aux âmes sensibles.
Des chiffres Jérusalem est la ville la plus grande du pays,
environ
927 000
personnes y résident.
Au cours de l’année 2017, la population de Jérusalem a augmenté
d’environ
18. 700
habitants (9 800 Juifs et autres et 8 900 Arabes), 21.000 liées à l’augmentation naturelle de la population, 4 000 provenant de l’Alyah en provenance de nombreux pays du monde, et de la migration de populations venues de Bnei Brak, Beit Shemesh et Tel Aviv-Yafo (6 000 personnes ont été décomptées en raison d’un solde migratoire interne négatif (le nombre de personnes quittant Jérusalem pour s’installer ailleurs qu’à Jérusalem, dépassant le
nombre de personnes s’installant à Jérusalem. Tel Aviv-Jaffa, Beit Shemesh et Betar Illit sont les principales communes où vont résider ceux qui quittent la ville).
densité de la population atteint actuellement
moyenne nationale. (en raison notamment des choix de la population Harédi dont les hommes ne consacrent leur temps qu’à l’étude) (En termes de main d’œuvre, l’équité entre hommes et les femmes est de plus en plus respectée (52,6% pour les femmes et 60,6% pour les hommes).
taux de fécondité global à Jérusalem, donc supérieur à la moyenne nationale (3,11).
taux actuel de chômage, et il réduit chaque année un peu plus.
ménage de Jérusalem en moyenne (contre 3,28 personnes dans le reste du pays).
indice socio-économique de Jérusalem
pourcentage de participants à la population active à Jérusalem en 2018 contre 63,9% dans la
des résidents de Jérusalem Est travaillent dans leur localité de résidence
7.200 habitants par km
2
3,90 enfants par femme 3,91 personnes 52,0 %
5,9 %
2 sur 10 89,2 %
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L’économie Elle est le fer de lance des métropoles modernes, l’activité, l’emploi, et les ressources de Jérusalem, étant dépendants du tissu industriel, du secteur tertiaire et des commerces. - De nombreuses sociétés high tech quittent Tel Aviv pour Jérusalem. La zone industrielle Har Hotsvim, au nord de la ville, accueille plusieurs grandes sociétés comme Intel, Teva, et ECI Telecom. - Les principales industries de Jérusalem sont regroupées autour de la chaussure, du textile, de l’industrie pharmaceutique, des métaux, et des articles imprimés. - La construction à Jérusalem est en plein essor • En 2018, la construction de 2 877 appartements à Jérusalem a été entreprise (une augmentation de 2,9% par rapport à 2017). • La valeur moyenne de l’appartement est de 2 018 000 NIS et le loyer mensuel moyen est de 3 308 NIS (un montant supérieur à la moyenne nationale (1 801 000 NIS et 3 183 NIS, respectivement). • Les mises en chantier sont en forte hausse, et les permis de construire délivrés ont atteint leur plus haut niveau depuis 10 ans. Selon les données du Bureau central des statistiques, on a compté 2 875 mises en chantier en 2018, soit 2,9% de plus qu’en 2017. La nette progression de la construction devrait se poursuivre en 2019. Jérusalem est la première ville touristique d’Israël, et environ 3,5 millions de touristes viennent la visiter. L’avenir L’évolution des infrastructures, la mise en chantier de grands projets, les efforts de construction, les facilités offertes aux entreprises, empêcheront peutêtre les résidents de Jérusalem d’en partir. Un Téléphérique va être construit
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à Jérusalem, qui offrira plusieurs avantages : 4.5 minutes de la Première Gare au Kotel, 3000 passagers / heure dans chaque direction, 10 passagers maximum / cabine, vitesse de 21.6 km/h, 73 cabines en fonctionnement. Tel Aviv ne sera donc plus qu’à 40 minutes du Kotel : 28 minutes par le train rapide, 5 minutes de tramway (ligne jaune) jusqu’à la Première Gare, et 5 minutes de téléphérique jusqu’au Kotel (soit 1.5 kilomètres). Le projet permettra de protéger l’environnement, de diminuer la pollution autour des remparts, et il s’intégrera au système de transport en commun des autobus et des tramways de Jérusalem, en pleine évolution. Le téléphérique couterait 4 fois moins cher que le tramway (200 millions de NIS contre 800 millions) Certaines personnalités ont su rendre hommage à Jérusalem. Une rue de Jérusalem a été inaugurée le 24 juin au nom du Rav Avraham Hazan zatsal, Grand rabbin de la police et des prisons, fondateur de Keren Hatechouva (qui subventionne des ateliers de recyclage, et assure la réhabilitation par le tra-
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vail de personnes en difficulté), près de l’hôtel Léonardo Plazza de Jérusalem, en présence du maire Moshé Léone et du Rav Ouri Cherki. Né à Oran en 1919, décédé le 25 avril 2003, Albert Avraham Hazan a toujours animé la communauté juive, et son activité s’est étendue du Maroc à l’Alsace, et de Strasbourg en Israël, où il a vécu 35 ans. Une autre rue de Jérusalem, dans le quartier de Har Homa, portera bientôt le nom du rav Léon Ashkenazi zatsal (Manitou). Cette décision a été prise récemment lors d’une réunion du comité chargé de la dénomination des rues à Jérusalem. Né à Oran (Algérie) le 21 juin 1922, et décédé à Jérusalem le 21 octobre 1996, engagé, résolument tourné vers la modernité il incarnait une certaine vision du judaïsme. Il a créé Mayanot qui était la réplique à Jérusalem de la fameuse école d’Orsay de France, qui a formé les cadres du judaïsme français, avec l’ambition de diffuser la Torah et ses principes. Grand penseur sioniste, il fut le guide spirituel de plusieurs générations de Juifs de France dont beaucoup sont aujourd’hui installés en Israël.
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Comme l’a indiqué le conseiller municipal de Jérusalem, Dan Illouz : « Manitou est un leader communautaire qui a touché des milliers de personnes… ses enseignements m’ont poussé à m’impliquer dans la vie communautaire et dans l’activisme sioniste…sa vision du monde particulière, combinant les traditions séfarades avec le sionisme religieux du Rav Kook, la Kabbale et le rationalisme, le nationalisme et les valeurs universelles, est d’une grande importance. Il est temps qu’il soit également reconnu dans la sphère publique. C’est une bonne nouvelle pour la communauté francophone de Jérusalem, qui voit aujourd’hui l’un de ses leaders reconnu, mais aussi pour Jérusalem elle-même. » Le maire de Jérusalem, Moshé Léon En fonction depuis le 4 décembre 2018, Moshé Léon est né le 6 octobre 1961 dans le quartier Florentine de Tel-Aviv, avant de déménager avec sa famille à Givatayim (près de Tel-Aviv). Son père est natif de Thessalonique (Grèce), sa mère d’Aden (Yémen). Il a effectué son service militaire dans le rabbinat militaire de l’armée israélienne, avant de débuter des études d’économie et de comptabilité à l’université Bar-Ilan. Il deviendra commissaire aux comptes en 1990, créera en 1991 le cabinet d’affaires
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Yitzhaki & Co avec deux autres as- Jérusalem Jérusalem est une ville multiple, à tisociés (il a pris sa retraite en 2017). Conseiller économique du Premier roirs, partagée en deux unités, l’une ministre Benyamin Netanyahou dirigée vers la terre, l’autre vers le entre 1996 et 1999, il a été direc- ciel, ce qui explique ses spécificités, teur des Chemins de fer israéliens son mode d’existence, sa renommée de 2003 et 2006, et directeur de dans le monde, et sa place dans le judaïsme. l’Autorité de déJérusalem est veloppement de Jérusalem est un tison ambivalente, Jérusalem à parardent dans tournée vers le tir de 2008. nos mémoires. passé des traCandidat malditions, et des heureux à l’élec- « Si je t’oublie, Jérusalem, lendemains tion du maire Que ma main droite technolode Jérusalem soit oubliée. giques, parfois en 2013, il a été Que ma main droite soit démesurés. élu membre du oubliée et que ma Mais elle resconseil municigauche se souvienne, tera toujours la pal de Jérusalem Que ma gauche se ville éternelle, Likoud, puis le souvienne et que fleur sur le ro12ème maire de ta main droite se ferme, cher, aimée de Jérusalem deEt que ta bouche Dieu, une ville puis 1948, et le s’ouvre à la porte. » où les murs ont premier maire une âme, où les séfarade de la capitale réunifiée, avec 51,5% des voix façades ne portent pas de macontre 48,5% pour son adversaire quillage, où le Kotel attend tous Ofer Berkovitz. Il a pris la suite du les prétendants, où le cimetière charismatique Nir Barkat, entré de- du Mont des Oliviers attend le repuis en politique au sein du parti tour des exilés et des personnes aimées disparues. Likoud. Depuis 2014, il est président du conseil d’administration du centre « Mur de miel fait médical Mayanei HaYeshua à Bnei d’amers sédiments Brak. Moshe Lion est marié, père Mur de lumière depuis de quatre enfants, et il vit à Jérula nuit des temps » salem dans le quartier de Rehavia.
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AU CHEVET DE LA
santé israélienne PAR
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YAACOV BEN DENOUN
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Un rapport inquiétant Un état moderne, comme celui d’Israël, ne peut évoluer sans la totale fonctionnalité de 3 secteurs: la sécurité (intérieure et extérieure), l’éducation, et la santé. Autour de ces 3 pôles gravitent des situations satellitaires, qui ne sont pas sans importance, mais qui n’affectent pas le fonctionnement quotidien des habitants avec la même intensité. Le développement de ces secteurs suppose qu’ils soient dotés de tous les moyens utiles, tant du point de vie économique, qu’humain, social ou logistique. Il suppose aussi que la résolution des problèmes, la mise en œuvre des infrastructures et services, soit également répartie dans le pays, aussi bien dans le centre, près des zones d’activité, qu’à la périphérie, ce que dans d’autres lieux l’on nommerait communément la province. Pour cela des budgets conséquents doivent être alloués. Il ne s’agit pas d’effectuer des replâtrages, de trouver des solutions éphémères, et de rechercher à toutes forces les moyens de faire des économies. En conséquence, les dépenses doivent être contrôlées, les initiatives malencontreuses découragées, et les « aventuriers » de la gestion publique ne devraient plus avoir droit de cité. Dans le domaine qui nous occupe, la santé, il est évident que la mesure des besoins, des exigences, la finalisation des objectifs, n’ont pas été prises en compte, ou mal évaluées. Un rapport récent fait état d’une pénurie gravissime de lits d’hôpitaux, de la précarisation des services de santé dans la périphérie,
et de la mauvaise gestion des centres d’urgence. En effet, un rapport publié récemment par le Centre Taub, l’Institut d’Etudes Socio-Economiques israélien, fait état de sombres perspectives en matière de santé. En plus des trois problèmes cités précédemment, il pointe du doigt certaines carences alarmantes comme la charge importante des hôpitaux et le coût élevé des prestations de santé pour les citoyens. Il note cependant que les tendances à la hausse des taux de fécondité et de natalité sont confirmées, et qu’elles détonnent face à la morosité des résultats publiés dans les autres pays développés, en raison du fait que le nombre d’enfants que chaque femme met au monde en Israël, est le plus élevé de tous les pays de l’OCDE. Cet état de fait accroit encore les écarts observés, entre la croissance démographique, le vieillissement de la population, et l’expansion des besoins médicaux. La présence de lits dans les couloirs des hôpitaux, l’émergence de situations de crise dans les centres d’urgence, l’inconséquence des exigences administratives, la complexité des prises en charge par les caisses privées (Clalit, Makabi, Mehuredet…), et les charges exponentielles, affectent négativement la qualité de la médecine. Le rapport dénonce aussi la situation des services de santé en périphérie : - La distribution des services hospitaliers met les résidents de la périphérie dans une position d’infériorité.
Le nombre de lits d’hôpitaux par habitant en Israël Selon les données présentées dans le rapport :
est particulièrement bas : 3 pour 1000 (4,8 lits dans les pays de l’OCDE, et 5,6 lits dans le pays possédant un système de soins de santé comparable au nôtre)
- Le déploiement des lits dans les hôpitaux généraux témoigne d’une inégalité entre les districts, le nombre de lits par habitant du nord et du sud étant nettement inférieur à celui des hôpitaux à Jérusalem ou Tel-Aviv (déjà en situation de difficulté cependant). - La distance que les patients sont obligés de parcourir pour atteindre les hôpitaux de la périphérie est nettement plus importante que celle qui concerne les résidents du centre. Par exemple, la distance moyenne entre un lieu donné et l’hôpital le plus proche est de 132,9 kilomètres dans le nord, contre seulement 29,7 km à Tel Aviv. Selon Times of Israël, qui reprend un sondage publié par le ministère de la santé, dans les hôpitaux israéliens, 1 patient sur 10 reste dans les couloirs, et une grève illimitée a été déclenchée au mois de février dernier à l’hôpital Hadassa de Jérusalem, pour protester contre la décision de l’administration de l’hôpital d’annuler l’embauche de 7 médecins internes. Après enquête menée par le ministre de la santé au cours de l’été 2018, avec un panel constitué de 500 participants de plus de 18 ans, ayant passé au moins deux nuits à l’hôpital. • 9 % des participants à l’enquête n’ont pas obtenu de chambre (18% à l’hôpital Hassaf Harofé) • Un pourcentage élevé de patients s’est retrouvé dans les couloirs des grands hôpitaux et des services internes. Le taux d’occupation des lits situés dans les couloirs se situe à environ 97% en moyenne (75,1% en moyenne dans l’OCDE). Cette La durée moyenne du séjour à l’hôpital est de
5,2 jours
contre 6,7 auparavant
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d’expérimentation, et sont équipés de laboratoires, d’appareil d’imagerie… Des plus sophistiqués. Ils assurent les urgences, l’exercice de la médecine générale, l’oncologie (cancérologie), la gynécologie, la neurochirurgie, l’ophtalmologie, la cardiologie, l’urologie… - Des Cliniques Privées réparties sur tout le territoire.
Une différenciation est percevable entre les services en ce qui concerne la satisfaction générale:
73% services internes d’indice de satisfaction
77%
services de chirurgie
83% autres services
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situation créé le surpeuplement, l’une des principales raisons du problème des infections nosocomiales, qui tue entre 4000 et 6000 personnes en Israël chaque année. De plus, les temps d’attente sont intolérables dans les salles d’urgence, atteignant parfois jusqu’à 8 heures avant le début du traitement, voire plus. Il est temps de formuler et de mettre en œuvre un plan destiné à ajouter 1000 lits dans les hôpitaux existants chaque année en Israël, tout en initiant un processus de conception et de construction de deux nouveaux hôpitaux, le plus rapidement possible, l’un nord et l’autre au sud. Dans l’ensemble, la plupart des sondés étaient cependant satisfaits de leur séjour, et ce de façon plus affirmée dans les grands hôpitaux du centre du pays. Le taux de satisfaction national est de l’ordre 81 %, et reste stable, voire en légère augmentation. Les hôpitaux les mieux classés sont Mayanei Hayeshua Medical Center, EMMS Nazareth Hospital,
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Bnai Zion Medical Center et Carmel Medical Center. Les hôpitaux les moins biens classés sont Assaf Harofeh et Laniado. Rappelons qu’il existe en Israël plus de 259 hôpitaux (48 de médecine générale, 25 psychiatriques, dont 184 s’occupent de maladies chroniques, 2 sont spécialisés dans la rééducation, et 5 en maternité). Les établissements sont gérés de façon très différente les uns des autres. Il existe : - Des hôpitaux publics, dirigés par une « Koupat Holim » (en l’occurrence la Clalit) - Des hôpitaux privés, gérés grâce à des fonds provenant d’associations, comme c’est le cas à l’hôpital Hadassah de Jérusalem, ou de personnes privées (comme c’était le cas pour l’hopital Bikour Holim à Jérusalem, avec le millionnaire juif d’origine russe Arkady Gaydamak, l’hôpital étant depuis sous le contrôle de l’hôpital Chaaré Tsédek) Ils reçoivent tous un budget du ministère de la sante. Ils peuvent abriter une école de médecine, d’infirmières, s’occuper de recherche et
Si malgré les difficultés, les spécificités de notre pays, qui impliquent des dépenses de sécurité de plus de 5% du PIB, Israël se classe au 10ème rang pour la qualité de vie et la santé en général (sur une liste de 169 pays examinés, selon l’indice Bloomberg Global Health de 2019 publié au mois de mars dernier), dépassant la France. Ce classement tient compte essentiellement de l’accessibilité et de la qualité des services de santé, de l’accès à une eau de boisson de qualité, des facteurs de risque pour la santé (tabagisme, hypertension et obésité), de l’espérance de vie, et des facteurs de nutrition et de mortalité. Selon le rapport, les dépenses d’Israël sur la santé n’ont pas été modifiées depuis 20 ans. Depuis 1995, la proportion des dépenses de santé (publiques et privées) du PIB d’Israël est d’environ 7%, alors qu’elle est passée dans l’OCDE de 7% à 9% dans la même période de temps, et dans les pays où le système de santé est similaire à celui d’Israël, de 9% à 11%, c’est dire si l’écart entre les besoins et les réalités sur le terrain se creusent en Israël. Les salaires des médecins dans le secteur public, ont augmenté de 42%
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entre 2011 -2017, alors que le salaire moyen des employés dans la même période, a augmenté de 15% seulement, ce qui accroit les sources d’inégalité, ces médecins étant autorisés à exercer la médecine aussi en privé. Les dysfonctionnements observés amoindrissent le niveau de fonctionnement des établissements, et pénalisent les patients en quête d’une médecine moderne, adaptée à leurs besoins, attentive à l’expression de leur mal-être parfois, aux situations pénibles qui peuvent ap-
paraitre. Le système de santé d’Israël souffre d’un déficit en investissements (estimé à 13 milliards de Shékels) Mais au jour le jour, il n’est pas question de se réjouir, mais d’augmenter le niveau d’exigence, et de préconiser des solutions qui entre autres peuvent être : La mise en place de cliniques ambulatoires, la sensibilisation à une éducation sanitaire correcte, à la prophylaxie (prévention), la concentration des centres médicaux externes regroupant toutes les spécialités et les soins, la prise
en compte d’une couverture de soin plus performante, avec augmentation de l’amplitude horaire des consultations médicales dans les kouppot, permettant de désengorger les centres d’urgence et les hôpitaux, et la création d’hôpitaux délocalisés, dotés de tous les moyens nécessaires, en hommes et en matériel… En Israël il est important que soit facilité l’accès aux soins, que soient réduits les temps d’attente dans les salles d’urgence, dans la prise en charge des patients, que soient modulés les coûts, afin que ne s’installe pas une médecine à double ou triple vitesse. Allonger le temps de vie, améliorer les conditions d’existence, repousser les limites de l’action du temps, tels sont les objectifs fondamentaux d’une bonne politique de santé. Même si en définitif, comme le disait Pierre Dac, « Mourir en bonne santé, c’est le vœu le plus cher de tout bon vivant bien portant. »
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82,1
augmentation de l’espérance de vie. Les traitements médicaux en Israël ont entraîné une nette augmentation, indice qui pondère les attaques faites contre le système de santé israélien (l’espérance de vie moyenne des 35 pays de l’OCDE est de 80,6 ans)
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nombre de décès par cardiopathie pour 100 000 habitants (contre 112 dans les pays de l’OCDE)
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Venez faire la connaissance de
l’homme qui va vous faire de l’ordre dans les assurances santé qu’il vous faut !
S
avez-vous qu’un Israélien sur trois risques d’être atteint d’un cancer et un homme sur sept du cancer de la prostate? Savez-vous qu’une femme sur sept risques d’avoir un cancer du sein ? Savez-vous que le coût d’un implant de rein s’élève à quatre cent mille dollars et que celui du cœur peut atteindre le million ? Les chiffres sont effrayants. Malheureusement, le contrôle de notre hérédité nous échappe, et la seule chose que nous pouvons faire, c’est nous soucier de nous assurer. Faites la connaissance de Nephtali Berger, professionnel apprécié auprès des sociétés d’assurance en Israël, spécialiste des assurances santé. Son histoire prouve qu’il existe encore des gens valables qui s’intéressent au simple citoyen, en dehors des compagnies géantes de l’assurance.
les maximalisant. Le grand avantage ? Il réalise tout cela gratuitement, sans rien exiger et sans petits caractères. « J’ai compris que le monde de l’assurance santé est un domaine compliqué et complexe pour le citoyen moyen » constate Nephtali. « Je tombe sur des dizaines de cas de personnes en difficultés, qui n’ont pas planifié à l’avance ou qui n’ont pas saisi les nuances entre les polices qui leur ont été proposées, mais aussi sur d’autres qui se figuraient que l’assurance complémentaire de base de la caisse de maladie les couvrirait, alors qu’il n’en est rien en réalité. Plus grave encore : dernièrement, j’ai appris qu’il y a de plus en plus de cas où des compagnies d’assurances téléphonent à leurs clients tous les quelques mois, pour leur
Cela fait déjà des années que Nephtali met au point pour ses clients des dossiers d’assurance optimaux et qu’il en vérifie des anciens en
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vendre chaque fois une clause qu’ils payent déjà. Cette ponction n’est rendue possible que par l’ignorance et le manque de compréhension de l’assuré, qui fait bien entendu entière confiance à sa compagnie d’assurance. Que cela signifie-t-il concrètement? Que l’assuré peut par exemple payer trois ou quatre fois l’assurance «en cas d’accident personnel »». « Je peux dire, de par mon expérience, que les assurés ignorent ce qui est contenu dans leur dossier, et que ce qu’ils pensent s’y trouver en est totalement absent. Pire : parfois, c’est réellement une question de vie ou de mort. Chez nous, la première démarche consiste dans la prise en charge par l’une de nos gestionnaires de dossiers professionnelles et agréées, puis nous dressons un bilan de l’assurance existante et recueillons les éléments disponibles les plus à jour, provenant des sociétés d’assurance. L’étape suivante consiste dans le contrôle du dossier par une équipe de spécialistes détenteurs du droit d’assurer (équipe dont je fais partie), sa-
chant que les lignes directives sont : la recherche de doubles, l’identification des manques, l’amélioration des couvertures et le contrôle de la réduction des coûts. Nous nous chargeons de toute la bureaucratie. La phase finale consiste dans notre avis professionnel auquel le client choisit ou non de se soumettre. Il importe de comprendre que le service de notre société est nettement plus fiable, car je ne suis engagé auprès d’aucune société d’assurance. Ma seule obligation consiste à apporter à mon client la meilleure formule en ce qui le concerne personnellement, en fonction de sa situation individuelle et familiale, et la moins chère possible. » Au cours de l’entretien, Yaïr m’a parlé de cas à vous donner des frissons, qu’il a rencontrés au cours de sa carrière. Une tumeur a été découverte chez une jeune mère qui ne pouvait être sauvée
nément leur capacité de travail, ce qui les avait contraints à s’absenter pendant une période prolongée. Mais il existe aussi des histoires de réussites, rendues possibles grâce à un entretien avec lui, ce qui est tout simplement à même de sauver des vies humaines!
qu’à l’aide d’une opération très spéciale à l’étranger. Mais sa famille a été réduite au pain sec et à l’eau parce que l’assurance ne prévoyait pas cette situation. Il est arrivé que des patients ne sachent pas que tel ou tel médicament était en dehors de la liste couverte par la caisse de maladie, et qu’ils pensaient que leur assurance courante les prendrait en charge. Des hommes d’affaires ont renoncé à l’entreprise de leur vie pour avoir perdu momenta-
« Je n’ai aucune raison de garder mes compétences pour moi. Qu’aurais-je à y gagner? Si je peux transmettre mes connaissances et aider des gens dans des cas où on peut leur sauver la vie, j’aurai réalisé ce que je dois faire. » Conclusion : si, vous aussi, vous voudriez en savoir plus, nous vous conseillons vivement de lui parler directement. Il sera heureux de vous aider et vous ne pourrez qu’y gagner.
Téléphone : 053-3142281
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A SAVOIR !
PLUS-VALUE IMMOBILIÈRE, COMBIEN DEVEZ-VOUS PAYER ?
Ou faites vous peut-être partie des contribuables auxquels le fisc va devoir rembourser ?
V
ous avez vendu un bien immobilier au cours des quatre dernières années? Vous vous êtes acquittés de l’impôt sur la plus-value? Il semble que vous ayez droit à un remboursement. Résident étranger : vous avez vendu un bien immobilier en Israël ? Vous avez payé la plus-value ? Il semble que vous ayez droit à un remboursement. Vous étiez nouvel immigrant au cours des sept dernières années? Vous avez acquis un bien? Ou alors vous l’avez acquis un an avant votre arrivée en Israël ? Il semble que vous ayez droit à un remboursement d’impôt sur l’acquisition.
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Les résidents israéliens, les nouveaux immigrants, les résidents étrangers, beaucoup ont droit à un important remboursement de l’impôt, suite à des ventes de biens réalisées en Israël. Peu sont ceux qui réclament le remboursement des sommes excédentaires qu’ils ont payées. Le résultat est que beaucoup renoncent à cet argent qui leur revient légalement, par manque de connaissance de leurs droits, et en raison du trop petit nombre de spécialistes en matière d’impôts immobiliers et de bureaucratie. Alors, où est l’argent? Chez l’autorité de l’impôt. Quand un bien est vendu, un calcul est effectué. Si un bénéfice a été réalisé entre l’acquisition et la vente, il faut payer l’impôt sur les transactions immobilières dont le montant est très élevé dans de nombreux cas. La vente d’un droit sur un terrain en Israël, d’un bien, d’appartements de luxe, d’un
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magasin, d’un lopin de terre, d’un édifice commercial, la vente effectuée par le propriétaire de plusieurs appartements en Israël, d’une résidence secondaire, ou d’autres droits, entraînent l’imposition sur la plus-value. Majoritairement, les montants sont très importants. Les impôts que nous payons ne sont pas toujours justifiés. Ils sont supérieurs à ce que la loi exige, car on ne prend pas toujours en considération des réductions et des droits susceptibles de faire diminuer cet impôt, qui reviennent pourtant légalement à tout vendeur d’un bien. Les spécialistes de l’imposition sur les biens immobiliers le savent et peuvent tout mettre en œuvre afin d’en obtenir le remboursement. Il est important de tenir compte du fait que si vous restez les bras croisés, cet argent restera dans les caisses de l’Etat. Il faut agir afin d’en obtenir le rembourse-
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ment et de faire valoir ses droits. Le délai de cette démarche est limité à quatre ans, à compter de la date de la transaction, et il ne sera plus possible passé ce délai de revendiquer ce remboursement. L’argent ne sera pas restitué sans que la demande n’ait été présentée de manière ordonnée et argumentée, avec production de tous les documents nécessaires, des bilans et des compléments exigés. Aux fins de réduire l’impôt, la loi autorise différentes actions. Bien entendu, il convient d’étudier pour chaque cas l’évaluation de l’impôt sur la plus-value en fonction des droits individuels du vendeur du bien. L’impôt sur la plus-value : il existe plusieurs moyens de récupérer l’impôt et de faire valoir ses droits: la répartition de la plus-value entre conjoints, l’étalement de la plus-value sur plusieurs années, la compensation des pertes : pertes sur les capitaux, dans les affaires, des gains en capital, l’exploitation des
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barèmes fiscaux, des points de droits non utilisés, l’infirmité etc. L’impôt sur les ventes : Certains ont droit à une réduction du montant de cet impôt lorsqu’ils achètent des appartements pour y habiter. Il s’agit entre autres des nouveaux immigrants jusqu’à sept ans, des nouveaux immigrants ayant acheté leur appartement un an avant de monter en Israël, des handicapés, des acheteurs de terrains destinés à la construction en indépendants. Les bureaux de la société G.A. TAX.LTD, à Tel-Aviv, dans la tour Sharona des tours Azrieli, sous la direction de la conseillère fiscale Haguit Gabaï Amiel, et de l’équipe de spécialistes dans divers domaines et professions : avocats spécialisés dans les affaires de terrains, experts évaluateurs, conseillers fiscaux et comptables spécialisés dans la branche de l’imposition foncière dans des questions particulières. La société a été fondée dans l’objectif de faire respecter les droits en matière d’impôts fonciers et de leur remboursement par l’Etat aux particuliers, aux familles, aux propriétaires d’entreprises, aux investisseurs et aux résidents étrangers. La société connaît parfaitement la loi, aussi bien en ce qui concerne l’impôt sur le revenu que la fiscalité foncière, ce qui assure le succès du rem-
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boursement et de l’abstention de payer de trop fortes sommes. Le contrôle de vos droits est effectué gratuitement. Nous pouvons attester de remboursements de l’impôt pour des sommes conséquentes à nos clients, qui ont choisi de nous laisser contrôler gracieusement leurs droits et de les faire valoir. La plupart des gens qui vendent des biens immobiliers abandonnent malheureusement à l’Etat leur argent qui disparaît au bout de quatre ans, sans qu’ils n’aient plus aucun droit sur lui. Qui a intérêt à vérifier ? Si vous avez réalisé une transaction immobilière dans les quatre dernières années, et que vous ayez payé l’impôt sur la plus-value : vous devez vérifier. Les vendeurs de biens, qu’ils résident dans le pays ou qu’ils soient résidents étrangers, doivent le vérifier, dans le cas où ils ont réglé l’impôt. Les nouveaux immigrants ayant acquis un appartement, ou ceux qui l’ont fait un an avant de monter en Israël, doivent vérifier. Haguit Gabaï Amiel, conseillère fiscale / directrice générale Société G.A.TAX LTD Tour Azrieli Téléphone : 077-7009020 www.gatax.co.il
LES
TROTTINETTES
ÉLECTRIQUES,
L’ÈRE DES ROULETTES CONNECTÉES PAR
L
YAACOV BEN DENOUN
e monde change, les modes de communication et de transport aussi. Il est important de résoudre la quadrature du cercle : comment faciliter la vie dans les métropoles, sans augmenter le taux de pollution, sans engorger plus encore le cœur des villes, en créant les conditions d’un mieux vivre ensemble, respectueux de chacun et des règles imposées et incontournables. Le vélo électrique remplit cet office, et le système de stations mis en place à Tel-Aviv, répond déjà à ces problématiques. Mais le système est perfectible grâce en particulier à la technologie, aux applications dédiées, et aux abonnements « intelligents ». Le Scooter (Appellation américaine, trottinettes électriques en Israël) a donc fait son entrée dans les rues de la ville « qui ne dort jamais », mais dont les habitants se déplacent tout le temps. La société Bird a été l’une des premières à proposer des scooters inviolables, sécurisés, utilisables en tous points de la ville, que l’utilisateur peut mettre en station à l’endroit de son choix, le scooter restant géo-localisable par l’application mobile dédiée à cet effet. Comme l’a indiqué au magazine The Marker le directeur régional
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de Bird, « Tel-Aviv est un paradis pour les scooters électriques ». Pour Caroline Hazlehurst, directrice générale de la région Europe, MoyenOrient et Afrique de Bird, « L’utilisation de voitures privées à Tel-Aviv a augmenté de 50% en dix ans, et se rapproche du point de rupture…de ce fait, même si la solution que nous proposons n’est pas parfaite, il y a une véritable demande concernant cet outil. » Comme il a été annoncé lors de la conférence « Technovation » qui s’est déroulée à Tel-Aviv, récemment, la société Bird a décidé d’implanter son produit en dehors des Etats-Unis, ce qui est
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une première, et a choisi de le faire en Israël. Selon Caroline Hazlehurst: « Nous savons que les Israéliens ont tendance à adopter les nouvelles technologies avec facilité (on les nomme des early adopters)… De plus les israéliens possèdent une totale perception de ce que constitue la puissance des micro-transports… À ce jour, seulement 18% des personnes utilisent les transports en commun à Tel - Aviv, et nous avons à cœur de trouver des solutions, somme toute amusantes, pour les 82% restants de la population locale…Tel - Aviv est un laboratoire qui permettra d’élaborer un futur transport durable. »
50%
augmentation de l’utilisation de voitures privées à Tel-Aviv
18%
des personnes utilisent les tansports communs à Tel Aviv
Sur le boulevard Rothschild, sur villes plus vivables en réduisant le bord de mer, à voir les dizaines l’utilisation de la voiture, le trafic de personnes qui se déplacent en et les émissions de carbone. » vélo, la société Bird a réalisé que Le coût que représente la location la concurrence devenait donc d’un scooter portant le logo ailé possible. de la société Bird a été ajusté au Le système n’est pas parfait parce plus bas, soit 5 shekels à la mise en qu’il est amélioroute, et 1/2 sherable, qu’il imkel par minute, « Notre mission pose un niveau de 20 shekels la deest de rendre les rigueur évident mi-heure, moins villes plus vivables de la part des que le montant en réduisant utilisateurs, et d’une course en que des normes taxi ou d’une lol’utilisation de la de sécurité s’imcation de vélo, et voiture, le trafic et posent. La diinfiniment moins les émissions de rectrice régioque l’utilisation carbone. » nale a d’ailleurs d’un Monit Shiindiqué: « nous rout (navette) ou devons les éduquer à porter un d’une voiture privée. (Un trajet casque de protection. » moyen à Tel-Aviv en trottinette L’utilisation des scooters Bird re- électrique, est de l’ordre de 10 à pose sur le postulat que seule la 15 shekels). liberté de mouvement saura faire la différence, et que pour que le Comment procède-t-on ? cadre ne soit pas contraignant, Il faut au préalable télécharger l’offre soit supérieure à la de- l’application Bird (tous les sysmande, afin de réduire le temps tèmes, comme ceux de location de recherche des abonnés, qui de vélos, utilisent des applicatrouveront toujours à moins de tions smartphones, Mobike ou 10 minutes de leur point de chute Tel-O-Fun), déterminer un mode un véhicule disponible. de paiement, et localiser un scooter Bird. L’application est facile Bird est un système fiable qui à utiliser, avec des menus clairs, propose un service de location identifiables, traduits en hébreu, adapté aux scooters électriques. qui garantissent un parfait fonc« Notre mission est de rendre les tionnement.
D’autres sociétés utilisent aussi des trottinettes électriques, comme Lime (Lime bikes) ou LEO, destinées à mettre en œuvre des préoccupations environnementales couplées au désir de modifier le comportement des utilisateurs ainsi responsabilisés. Mais face au développement de ces moyens performants de déplacement, il se pourrait que dans un avenir plus ou moins proche, des normes contraignantes soient imposées, comme la limitation pour chaque société du parc de scooters (on parle de 2500 unités), l’obligation de se conformer à des normes sécuritaires internationales (port du casque), l’imposition d’un permis spécial. Toutes ces normes sont à l’étude, et la mairie de TelAviv en fera état en temps et heure. Les trottinettes électriques ont d’ores et déjà modifié le paysage routier de Tel-Aviv, et il est évident que d’autres villes comme Jérusalem, ne pourront faire l’économie de tels équipements. La métropole du Sharon ressemble désormais de plus en plus à Los Angeles, mais nul doute que la houtspa1 israélienne, le chacun pour soi bien orchestré des telaviviens, feront sans doute clairement la différence. 1
Le culot
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