TROUVER EN ISRAEL OCTOBRE by Trouver en Israel

Octobre 2019 / www.trouverenisrael.co.il

Édito

bénir, d’aimer, d’offrir ; c’est le fondement du judaïsme qui repose sur l’amour gratuit et sur le fait que nous sommes tous garants les uns des autres.

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Nous nous trouvons au début de la période des fêtes qui commenceront avec Rosh Hashana et s’achèveront avec Sim’hat Torah. Pendant toute cette période, j’entends tellement de bénédictions et d’heureux présages que ça réchauffe le cœur. Il y a quelques jours, on m’a demandé ce que je me souhaitais pour la nouvelle année. J’ai réfléchi un instant et j’ai dit : « Je vis la nouvelle année tous les jours. Chaque jour je souhaite des bonnes choses et chaque jour j’aspire à toujours plus. Je n’attends pas la nouvelle année pour adresser à mon entourage ou à moi-même des vœux du fond du cœur. » On dit que celui qui prie pour son prochain est le premier à être exaucé. Le lien avec le Maître du Monde et les bénédictions se maintient pour moi 365 jours par an. Ainsi, vous me demandez en quoi consistent mes vœux? Je répondrai que ce que je souhaite le plus intensément, c’est la guérison pour tous les malades, de gagner sa vie avec abondance, de trouver l’âmesœur, d’avoir de nombreux enfants, une grande foi, la réussite, l’amour et la compréhension. Il est très important que nous soyons toujours unis, et pas seulement dans les coups durs, D. préserve! Il est important de téléphoner à ses proches et à ses amis toute l’année, et de s’inquiéter de leur santé, de

Il ne faut pas attendre Kippour pour demander pardon. Il est possible de le faire dès que le besoin s’en ressent, si jamais nous heurtons ou blessons quelqu’un. Prendre son téléphone et consacrer un peu de temps, ce n’est pas ce qui causera des pertes. Au contraire, ça ne peut que rapprocher et prévenir les querelles superflues. Je voudrais remercier le Maître du Monde pour chaque instant de vie qu’il m’accorde, pour toutes les bonnes choses et pour les moins bonnes, pour le fait qu’il est un Père aimant et attentif, bien qu’il m’arrive de ne pas en saisir l’entière mesure. Je remercie mon précieux époux de son soutien chaque jour, pour son amour sans limite qu’il me voue sans concession. Merci à Yonathan Doukhan pour l’aide et l’immense amour. Merci à l’équipe du journal, de la traduction, de la diffusion, du graphisme et à toute personne qui parvient à apporter son aide à ce projet tellement beau qui s’appelle : « Trouver en Israël. » Merci à vous tous, à chacun de vous pour le soutien que vous apportez, pour votre suivi, pour vos appels. Je vous aime tous. Puissions-nous toujours bénir, aimer, offrir, toute l’année. Bonne et heureuse année ! Sarah Ben E Trouver en Israël

Francis Huster

« Le Festival de Théâtre français en Israël donne l’image de ce que doit être ce pays ! » PAR

VANESSA ATTALI

vis à tous les passionnés de théâtre ! Dans quelques semaines démarre la troisième édition tant attendue du Festival de théâtre français en Israël produite par Steve Suissa Au programme cette année, quatre formidables pièces aux allures très « viriles » qui se joueront du 27 au 31 octobre à Tel-Aviv et Jérusalem : « Fleurs de Soleil » avec Thierry Lhermitte, « My Story » avec Ary Abittan, « Plaidoiries II » avec Richard Berry et « Bronx » avec Francis Huster. Agé aujourd’hui de 71 ans, comme l’Etat d’Israël, ce dernier a accepté de nous rencontrer entre deux répétitions et de se livrer à nous en toute intimité sur son attachement à ce festival et au pays, sa rencontre et ses liens avec Steve Suissa, son rôle de père, son amour pour les femmes, etc. Interview inédite. Dans quel état d’esprit appréhendez-vous cette nouvelle édition du Festival de théâtre français en Israël de Steve Suissa ? Je me sens super bien et très heureux, d’autant que je trouve que Steve a pris le pari d’emmener cette année quatre spectacles qui correspondent bien à Israël. Thierry Lhermitte, Richard Berry, Ary Abittan et moi-même, nous sommes un peu comme les trois mousquetaires ! Nous sommes chacun sur des chemins qui cartonnent en ce moment. On ne

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se ment pas à soi-même ! Et moi, j’ai toujours considéré Israël comme une Terre de Vérité donc on ne peut pas aller là-bas et faire semblant ! Vous nous emmenez « Bronx » qui cartonne à Paris depuis des mois... Qu’est-ce que cela représente pour vous de jouer cette pièce pour la première fois en Israël ? Ça représente énormément ! Car le thème principal de « Bronx » c’est la transmission ! C’est l’histoire d’un gamin de neuf ans qui voit un parrain de

Dans « Bronx » mis en scène par Steve Suissa, vous interprétez 18 personnages différents. Qu’est-ce qui vous permet de passer aussi facilement de l’un à l’autre et quel est votre secret pour avoir autant de mémoire ? Il existe trois types de mémoire : la mémoire visuelle, la mémoire auditive et une troisième, invincible, c’est la mémoire collée aux sentiments et c’est celle que j’ai ! Je choque le texte avec un sentiment et quand tu cimentes et lies les sentiments entre eux comme une brochette, c’est fini, tu ne peux pas te tromper ! Le texte est dans la main droite et le sentiment dans la main gauche ! Par ailleurs, moi, je suis comme un pianiste avec son piano, je ne suis que le piano ! C’est Steve qui me permet d’interpréter tous ces personnages. C’est un vrai chef d’orchestre ! On peut le voir d’ailleurs dans le succès de ses émissions du dimanche « Bérechit. » Je ne doute pas de son talent et c’est pour cela que depuis dix ans, j’ai fidélisé à travailler avec lui. L’aventure en Israël a commencé pour vous en 2014 lors de la projection filmée du journal d’Anne Frank à Natanya. Vous

Un papa fou amoureux de ses filles… et un cœur d’artichaut avec les femmes ! © Pascal Ito

la mafia assassiner un type dans la rue et ne le dénonce pas. Et quand il a 18 ans, il doit choisir entre devenir un parrain comme Al Pacino ou bien redevenir quelqu’un dans la vraie vie. Or, c’est ce que vit Israël tous les jours ! Il y a des gosses qui vont là-bas parce qu’Israël a remplacé ce qu’était l’Amérique dans les années 1950-1960 ! Tout comme il y avait un rêve américain, il y a aujourd’hui un rêve israélien ! Quelle que soit sa situation, un gosse de neuf ans considère que tout est possible en Israël ! C’est incroyable comment ce pays a pu se tourner vers l’avenir, la modernité, au lieu de regarder dans le rétroviseur… je pense qu’Israël n’a jamais été aussi proche de l’image qu’elle doit donner !

Hormis la scène, vous êtes aussi le père de deux jeunes filles de 16 et 20 ans : Lisa et Toscane. Quel genre de papa êtes-vous ? Je suis un papa complètement fou amoureux de ses filles ! Elles sont très différentes, je pense que l’une prendra le chemin artistique et l’autre scientifique. Elles feront en tout cas un métier qui les amène à construire quelque chose pour les autres. Mes filles représentent le trésor de ma vie. Et elles sont très belles… mais ça, c’est grâce à leur mère ! Vous avez dit dans la presse que vous tombiez amoureux de toutes les filles avec lesquelles vous tournez. Vous confirmez ? Oui, c’est vrai. Mais dans « Bronx », je suis dans un monologue, donc je ne peux pas tomber amoureux ! Je pense que Steve Suissa l’a fait exprès [rires] ! Est-il vrai qu’au cours de votre vie, vous ayez fait cinq demandes en mariage ? vous souvenez de ce que vous avez-vous ressenti ce jour-là ? Oui, nous étions honorés avec Steve du magnifique accueil que nous avions reçu. Cela a été l’élément déclencheur pour nous. On a compris que l’on pouvait enfin construire ce pont entre la France et Israël, refaire ce Festival d’Avi-

En effet ! Ma mère ou la mère de mes enfants resteront les femmes de ma vie pour toujours… Mais il est vrai que j’aime les femmes. Si vous deviez choisir entre les planches et les femmes, vous choisiriez quoi ? Je choisirai les planches car c’est là que je suis moi-même ! Dans la vie privée, je suis quelqu’un de très secret alors que sur scène, je suis plus ouvert ! Mais je dois tout mon métier aux femmes, que ce soit mes partenaires ou celles qui m’ont fait débuter à l’écran… Et puis les femmes sont tellement plus vraies que les hommes, elles disent tellement plus ouvertement ce qu’elles pensent ; elles sont tellement sensibles que je ne peux pas me passer d’elles ! Cependant, paradoxalement, au jour d’aujourd’hui, un homme comme Steve Suissa, c’est quelqu’un sur qui je peux compter car je sais qu’il comprend chez moi ce qu’il y a de féminin. Un acteur doit absolument être à la fois masculin et féminin : masculin dans sa façon d’être sur scène et féminin car s’il ne craque pas et ne pleure pas, ce n’est pas un grand acteur ! Beaucoup de metteurs en scène sont homosexuels et ne supportent pas de travailler avec des acteurs hommes. Or, comme Steve n’est pas homo, il a cette faculté d’aller chercher chez les acteurs hommes cette sensibilité qu’ils ne sont pas capables de trouver en euxmêmes ! Et c’est sa force ! gnon en Israël car il y avait un public francophone et israélien qui nous attendait et qu’il fallait ramener des spectacles populaires. Après cette soirée, on s’était juré que l’on allait construire ce Festival de théâtre en Israël. Et Steve Suissa a pris tous les risques pour y parvenir !

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De l’homme de scène à l’homme de foi ? © Pascal Ito

Vous étiez donc aussi à l’origine de ce projet. Aujourd’hui, nous sommes à la troisième édition du festival, comment le vivez-vous ? Comme un festival d’Avignon en Israël ! C’est exactement l’ampleur que prend cet évènement. Et je pense que d’ici une dizaine d’années, ça sera le festival le plus important du théâtre ! Vous n’imaginez pas déjà le nombre de comédiens qui demandent à Steve d’y participer car ils ont compris que les raisons de ce festival étaient artistiques et non pour prendre des vacances ! Aussi, il y a quelque chose de profondément justifié et vrai dans ce festival qui donne une image très positive d’Israël. Le fait d’avoir des traductions en hébreu, en russe… donne l’image de ce que doit être ce pays : un pays qui ne se refuse rien et qui ne refuse personne. Qui permet d’être intégré sans perdre sa rareté ! Aussi, concernant le public, ce qui me frappe à chaque fois, c’est d’y voir des gens de tous âges, de tous bords, de tous styles…

« Je dis toujours que Shakespeare est mon Dieu car ma religion à moi consiste à travailler 24 h sur 24 ! Ma religion est le travail. Steve est un homme de foi pour qui la religion a pris une place très importante. Il y consacre du temps chaque jour car ça lui permet de se purifier et de ne connais mieux maintenant mais à chaque fois, je n’y séjourne que trois-quatre jours donc je n’ai jamais le temps de visiter vraiment ! D’ailleurs, je crois que je vais suggérer à Steve de tourner un film pendant trois mois là-bas de manière à découvrir réellement le pays ! Là, je pourrai même voir des matchs de foot de Haïfa [rires] !

Mais vous ne pensez pas que ce festival manque un peu de viOù en est votre hébreu ? sages féminins ? Nulle part ! Malheureusement, Bien évidemment ! Il se trouve je n’ai pas le temps d’apprendre que les specla langue ! Mais tacles féminins j’ai trouvé une Depuis le à la hauteur ne application exdébut de ma pouvaient pas tra qui va pouvenir à cette voir m’être d’un vie, je ne vis période-là ! grand secours que pour Mais je vous [rires] ! promets que porter la l’an prochain, Quels sont vos flamme d’Israël endroits préféil y aura des femmes ! rés en Israël ? à travers le J’adore Tel-Aviv, monde. Depuis 2014 il y a une espèce donc, vous de bouillonnevenez chaque année en Israël, ment qui me fascine ! Le respeut-on dire que c’est devenu taurant « La Cantina » est notre une drogue ? QG ! Je suis aussi toujours très Non parce qu’une drogue, on ému aux larmes quand je vais à en veut 24h/24h ! J’emploieJérusalem ! Et c’est drôle car à rai plutôt le mot de lumière. Je chaque fois que je vais en Israël, suis toujours en train de penje prends beaucoup de déciser à qu’est-ce que je peux faire sions sur ce que je vais faire en pour ce pays ! Evidemment, je le rentrant en France !

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pas tomber dans des moments d’une violence inouïe. Moi, c’est le contraire, je suis obligé d’être continuellement dans la déchirure donc je ne peux pas trouver dans un acte religieux le moyen de me rééquilibrer car il ne faut pas que je sois rééquilibré ! Je reste aveugle et sourd… Je ne peux pas être paisible et quelques instants après, interpréter ce que j’ai à interpréter. Il faut que je reste dans une folie continuelle donc je suis toujours aux bords d’un précipice, sur un fil rouge… Je ne pense pas que les artistes peuvent jouer le double jeu de se restructurer : c’est impossible, ça serait un mensonge ! » Est-ce que vous envisagez de faire un jour l’Alyah ? Non, l’Alyah est inenvisageable pour moi. Mais, je l’ai déjà faite sur scène il y a près de cinquante ans ! Israël est en moi. Depuis le début de ma vie, je ne vis que pour porter la flamme d’Israël à travers le monde. En plus, je suis né en 1947, juste avant la création de l’Etat d’Israël ! Oui mais le fait d’afficher votre attachement au pays et au judaïsme est plutôt récent… Non, c’est parce que les médias mettent un point d’honneur à en parler maintenant ! Mais lorsque, il y a trente ans, j’ai monté le Cid, je montrais l’histoire de Chimène, une juive qui, tout à coup, se retrouve face à la famille catholique de Don Rodrigue et de Don Diègue. Cette pièce parle déjà de l’antisémitisme avec l’expulsion des juifs d’Espagne… Cela a été un énorme succès. D’ailleurs, il faut savoir que j’ai pour projet d’emmener Le Cid en Israël… Vous connaissiez le pays avant ? Non jamais ! Je n’ai ni famille ni amis là-bas. C’est pour cela que Steve est plus qu’un guide pour moi en Israël. D’ailleurs, sa vie

et son avenir, c’est Israël. Moi ma vie, c’est la scène. Quand je ne joue pas, je ne vis pas. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, racontez-nous votre rencontre avec Steve… C’était en 1989. Il était venu passer une audition au cours Florent et pendant qu’il jouait sa scène, nous nous sommes mis à parler avec le jury pour le distraire. Steve a considéré que c’était un manque de respect, il a alors sorti un revolver chargé de sa poche et a tiré deux balles dans le sol. Choqués, nous l’avons mis dehors. Mais cinq jours plus tard, je l’ai rappelé pour lui dire qu’il était accepté. En le voyant sur scène avec son flingue, j’ai eu l’impression

d’être face à un homme qui jouait sa vie à chaque instant. J’ai senti une vraie personnalité, une présence, un côté très personnel et en même temps très fragile et surtout j’ai senti quelqu’un de vrai. Je me suis dit qu’être dirigé sur scène par ce personnage-là, j’obtiendrai certainement la même vérité. Dans les années 2000, il y a toute une génération de metteurs en scène qui ont commencé à bouleverser les interprétations des acteurs classiques. Nombreux ont refusé mais moi, j’ai accepté et cela a totalement changé ma vision d’interprète. Avant, je ne jouais jamais avec un micro, j’étais maquillé, coiffé, peigné, je portais des costumes… Maintenant, ça n’a rien à voir.

Je suis devenu quelqu’un du quotidien plutôt qu’un monstre sacré intouchable. Je suis sorti des textes classiques pour aller vers un théâtre plus populaire, plus hollywoodien. Le but étant de faire pleurer, rire, de toucher les gens ! Si les spectacles de Steve sont si populaires, c’est parce qu’il y a quelque chose dedans qui fait que les spectateurs peuvent s’identifier, ils n’ont plus l’impression d’être au théâtre mais au cinéma. Vous m’aviez dit un jour que vous fonctionnez un peu comme un couple. Vous confirmez ? Oui je confirme dans le sens ou dans un couple, ce sont deux personnes dont la dignité est de rester chacun lui-même ; ce ne sont pas deux individus qui s’unissent pour n’en faire plus qu’un. Chacun a sa personnalité qui s’exprime d’autant plus à 100% qu’en face, il y a une personnalité différente et contradictoire. Est-ce que vous vous sentez plus sépharade à ses côtés ? Non ! Justement, moi je suis ashkénaze et lui sépharade et c’est pour cela que ça fonctionne ! Il ne faut surtout pas que l’on se ressemble. Chacun cherche à élever chez l’autre sa différence. L’attitude qui lui ressemble le plus c’est « tout, tout de suite, ici et maintenant » alors que moi, je suis toujours dans le retrait, dans le questionnement. Pendant les répétitions, Steve n’arrête pas d’agir et moi je ne fais rien et tout à coup, je fais ce qu’il me demande à une vitesse inouïe ! Ça lui demande énormément de sang-froid et moi énormément d’écoute. Il y a une opposition totale entre nous. C’est comme Alfred Hitchcock et Cary Grant mais quel couple formidable ! Bronx sera joué le 29/10 à 20h30 à l’Université Smolarz de Tel Aviv. Informations et Réservations : 03 915 56 32 et depuis la France : 09 86 87 61 35 ou sur www.culturaccess.com

Roch Hachana,

les déboires d’un porte-monnaie insouciant PAR YAACOV BEN DENOUN

es fêtes de Tichri ont commencées. Roch Hachana, le nouvel an juif, a été célébré durant les derniers jours du mois de septembre. Au-delà des significations de la fête, du Séder, des éléments auxquels sont attachées des significations importantes comme le miel, la pomme, les figues, les grenades…; au-delà des prières, de la cérémonie de Tachlikh, du son du Chofar… Roch Hachana est un temps où les achats prennent souvent le pas sur notre raison. Les commerces abondent de fruits nouveaux, de mets succulents, raffinés, proposent des offres alléchantes, des promotions, et

nous engagent à extérioriser la joie et à prendre conscience de nos fautes durant l’année, en sublimant nos gestes de consommation. Il n’est pas inutile dès lors de rappeler quels sont les indices de prix à la consommation, de visualiser les dépenses des ménages en Israël, afin de nous maintenir vigilants et responsables. Indice des prix à la consommation 2019

Les postes de consommation les plus importants du panier de consommation moyen des ménages sont les suivants:

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Le logement

24,1%

(contre 25.00% dans le panier précédent). Le poids de ce segment reste cependant important pour la consommation des ménages.

Le transport et les communications

20,3%

(contre 19.3%, petite augmentation)

Les aliments (y compris les fruits et légumes)

17,5%

(contre 16.7%)

La mise à jour de ces indices de consommation permet de contrôler les dérives, et de révéler les changements qui pourraient affecter les habitudes de consommation. À compter de janvier 2019 dernier, toutes les pondérations du panier des indices à la consommation sont calculées sur la base de l’Enquête sur les dépenses des ménages pour 2016-2017, réalisée de janvier à décembre 2016, et de janvier à décembre 2017, auprès d’environ 9 000 ménages israéliens chaque année. Dépenses totales par ménage et par mois entre 2016 et 2017 : 16.079 NIS (19.787 NIS au départ, moins les taxes directes de 3438 NIS et moins les frais de 270NIS) Les dépenses totales en 2018 ont été de 16 204 NIS

Pondérations des principaux groupes de consommation de l’indice en NIS Groupe principal

Total Nourriture2

Depuis janvier 2017

Depuis janvier 2019

1000.00

137,21

143,07

Légumes et Fruits

29,38

31,43

Le logement

249,58

241,26

Entretien de l’appartement

93,70

91,31

Meubles et appareils ménagers

36,94

36,47

Vêtements et chaussures

32,38

30,62

La santé

58,27

56,80

Education, culture et divertissement

118,68

111,86

Transports et communications

193,44

202,65

Divers

50,42

54,53

Pour l’heure, nous vous souhaitons de bonnes fêtes. Que l’année 5780 soit pour vous la plus sucrée, la plus radieuse, la plus heureuse possible. Que Hachem vous protège de tous les

maux, de toutes les peines. Roch Hachana est la fête de la vie et de la renaissance, de la sérénité et de l’espérance. Qu’elle brille dans vos yeux et dans vos cœurs, pour l’éternité.

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Divorce à l’israélienne,

une réalité dérangeante PAR YAACOV BEN DENOUN

Je t’aime, moi non plus, nous nous sommes tant aimés, que s’est-il passé entre nous, de désillusions en reproches, d’habitudes en habitudes, de routine en routine, l’amour s’en va, l’amour s’évade. Erreurs de casting, élans maladroits, incompréhensions, les doigts se desserrent, les étreintes deviennent épisodiques, le désir se flétrit, et la maison devient un hall de gare, un quai obscur,

le pas de la porte, quelques paroles encore, et vient le temps des au-revoir. Oubliés les you-yous, les rires, la fête, la Houppa, le vin pétillant, la musique à tue-tête. Evanouis les serments, les promesses, les « on s’aimera toujours »… A l’épreuve du temps bien des réalités prennent le pas sur les espérances.

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En Israël tout comme ailleurs, les divorces sont en augmentation constante. Les peurs remontent à la surface. On craint l’usure, le désenchantement, les disputes, les cris, les coups parfois, et la séparation parait inéluctable, dernière solution envisagée avant le désastre programmé. Mais que s’est-il passé ? Que se passe-t-il encore ?

e processus de rupture de contrat de mariage est tout de suite enclenché, mais il faudrait pouvoir l’expliquer en se fondant sur les statistiques du divorce en Israël (voir le tableau détaillé), et sur les approches de chacune des parties en présence. Dans l’attente d’une explication rigoureuse, le système s’est emballé, et les prestataires de service ont désormais pignon sur rue : les avocats possèdent des sites internet qui résument tout ce qu’il est nécessaire de savoir sur les procédures de divorce, apportent leurs conseils, répondent aux questions, prévoient une médiation, et sont sur les rangs pour un entretien préalable ; des sites proposent de calculer le montant des pensions alimentaires, le coût total du divorce ; des guides sont édités, le thème est évoqué sur les chaines de radio et de télévision israéliennes… Le marché est apparemment porteur, le droit évolue, et il faut apprendre à gérer tous les paramètres intermédiaires : positions du rabbinat, sort des enfants, droits de visite, partage des biens, refus d’attribution du Guet, statut de la femme empêchée (Agouna), remboursement des crédits, frais scolaires, de santé… Le malheur des uns… Mais revenons un peu en arrière.

‫ וְהָי ָה‬,‫ש א ִּשָׁה וּבְעָל ָה‬ ׁ ‫כ ִי י ּ ִַקח אִי‬ ּ « ּ‫מצָא ב ָה‬ ָ ‫כ ִי‬ ּ ‫בְעֵינ ָיו‬ ּ ‫מצָא חֵן‬ ְ ‫ת‬ ִ ‫אִם לֹא‬ ‫כְרִיתֻת וְנָתַן‬ ּ ‫ספֶר‬ ֵ ּ‫דּב ָר וְכָתַב ל ָה‬ ָ ‫עֶרְוַת‬ )1 ‫ב ֵיתוֹ » (דברים כ’’ד‬ ּ ‫מ‬ ִ ּ‫שלְּחָה‬ ִׁ ְ ‫ב ְיָדָהּ ו‬ ּ « Quand un homme prendra femme, et il a été son mari, ce sera, si elle ne trouve pas grâce à ses yeux, car il a trouvé en elle une chose de nudité, [qu’]il lui écrira un document de rupture, il [le] donnera dans sa main, il la renverra de sa maison » (Dévarim ch24) Il apparait ainsi que la Torah a inclus dans ses préceptes la possibilité du divorce, en a fixé

le déroulement, et a octroyé à l’homme le devoir de procéder à la cérémonie du Guet qui mettra fin aux sacrements du mariage. Cette procédure n’est pas sans poser de problèmes, et le mariage civil apparait pour certains israéliens une option indispensable. L’augmentation en flèche des divorces depuis les années 70, (11.000 cas de divorces pour 40.000 couples mariés, soit un rapport d’un quart) a conduit le Bureau central des statistiques à effectuer des recherches approfondies, afin de visualiser la répartition des taux de divorce d’Israël durant la période du mariage, d’en apprécier les causes, et d’en tirer quelques enseignements susceptibles de modifier la donne. Le changement de mode de vie de la famille, le fait que le salaire ne dépende plus uniquement des maris, ont probablement contribué à créer cette situation. Les femmes, par le travail, se sont émancipées de la gouvernance masculine, ont acquis de l’indépendance, de l’autonomie, et prennent la mesure de leur capacité de prendre en main leurs destins. Le cliché de l’épouse au foyer, qui gère le ménage, s’occupe des enfants, prépare les repas, a fait son temps. Désormais toutes les tâches sont partagées, et même l’équilibre affectif au sein du couple n’est plus assujetti au bon vouloir

des uns ou des autres. La conséquence induite est que les conflits sont plus douloureux, plus violents, les concessions inexistantes, et les compromis incertains, entrainant dans bon nombre de cas la dissolution pure et simple du mariage qui est dépossédé de son statut de valeur suprême et incontournable. Les statistiques démontrent aussi que les réussites sociales, les embellies économiques, directement responsables de l’amélioration du mode de vie, en permettant par exemple au mari de pouvoir construire une deuxième famille (tout en assurant le paiement de la pension alimentaire à sa première famille), possèdent aussi leur part de responsabilité. Elles offrent aussi aux femmes la capacité de régir leur vie, même en cas de divorce. Les divergences sont dès lors traitées comme telles, et par voie de conséquence, n’entrainent pas de marasme économique et de situations difficiles. D’autres raisons, plus prosaïques, ont été évoquées par l’enquête statistique, comme l’incompatibilité devenue évidente entre des partenaires (qui n’évoluent pas toujours de la même façon), les problèmes financiers, les infidélités, la violence domestique, et pour les nouveaux immigrants, la difficulté de régler ensemble les problèmes liés au nouvel enracinement.

Sur Arutz 7, récemment, le Rabbi Moshe Hirsch Hillel, doyen de la Yeshiva de Slabodka, et membre du Conseil de la Torah, est intervenu lors d’une conférence interne sur les taux de divorces. Ses propos ont été rapportés par le site Kikar HaChabbat: « La situation était telle qu’une femme, par nature, était inféodée à son mari. Il était le roi à la maison…et les époux étaient honorés de ce mode de vie… Aujourd’hui, la situation est différente. Beaucoup de filles ne sont pas enclines à la servilité naturelle, et ne sont plus subordonnées à leurs maris, devenus rois déchus, surtout dans nos communautés où la femme travaille…ainsi, peu à peu, une situation de cet ordre s’est créée. ». Il a ajouté : « Aujourd’hui, le manque de patience est évident. La patience d’attendre n’existe plus. En cas de difficultés, après un court combat, le divorce est mis en avant. » Une norme s’est édifiée, dans tous les milieux, même les plus apparemment protégés, comme celui des juifs orthodoxes. Il a conclu : « Nous avons besoin de beaucoup de conseils sur la façon de concevoir les chidourim (les rencontres préalables à tout mariage dans cette communauté), à déterminer les compatibilités. Tout ceci nécessite beaucoup de sagesse… »

Une autre étude a fait le lien entre la stabilité de l’emploi des époux, et le risque de divorce en Israël, tout en considérant les spécificités liées à chaque sexe, et la situation socio-économique. La centralité de la famille dans la société israélienne, la hausse des taux de divorce, l’augmentation de l’instabilité de l’emploi, et la « déréglementation » du marché du travail, ont conduit à envisager cette relation. Les données proviennent de fichiers du recensement israélien, constitués entre 1995 et 2008, de dossiers administratifs annuels sur l’emploi réalisés par l’Institut National d’Assurance, des chiffrages de l’administration fiscale, et du Registre civil des divorces. Les résultats indiquent que « l’instabilité de l’emploi des maris, en particulier lorsque les femmes ont un emploi stable, augmente le risque de divorce; la continuité de la stabilité de l’emploi a des effets de genre opposés sur ce risque; et l’effet de l’instabilité de l’emploi sur le divorce reste important après la prise en compte des ressources économiques des ménages. » Si poser un diagnostic s’impose à tous, les solutions pour remédier à cette situation nouvelle, sont dépendantes de nombreux facteurs, et de la capacité des acteurs juifs, à s’extirper des règles induites par une occidentalisation naturelle.

Octobre 2019 / www.trouverenisrael.co.il Octobre 2019 / www.trouverenisrael.co.il 12

Les causes de ce qui représente plus qu’un épisode mais constitue véritablement une lame de fond, sont à trouver dans la modification des rapports entre individus, à l’intérieur d’un couple, d’une famille, au sein des entreprises, dans les quartiers, dans les communautés. Ils sont nombreux à n’entrevoir la relation amoureuse que comme une expérience. De la même façon qu’il n’est plus possible d’envisager exercer le même travail durant toute son existence, la possibilité offerte d’un changement de partenaire, est dès lors une option envisageable. L’exemple parental n’est plus mis en exergue. Il évoque un monde ancien, définitivement résolu. Mais les raisons qui peuvent expliquer la multiplication des divorces, sont aussi applicables aux célibataires, apeurés de ne pas faire le bon choix, de s’engager pour une longue période, d’être déçus par une liaison éphémère. Signes des temps, renoncements, il est encore temps d’appréhender les relations humaines avec plus de courage, d’opiniâtreté, de confiance en l’avenir.

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STATISTIQUES DU DIVORCE Les chiffres ont leurs mots à dire

La forte augmentation du pourcentage de divorces en Israël, a débuté au milieu des années 70, ce qui est attesté par un rapport du Centre de recherche et d’information de la Knesset, édité en 2013, sur la base des données du Bureau central des données statistiques. Mais étudions la chronologie de cette ascension : Pourcentage des personnes en instance de divorce

1.8 pour 1000

1.1 pour 1000 0.8 pour 1000 Années 50

1.7 pour 1000

1.8 pour 1000

au sein de la population juive (donc légère diminution)

population générale

Années 70

chez les musulmans

2005-2009 pour l’ensemble de la population israélienne (2 pour 1000 dans la population juive)

Couples qui ont divorcé entre 2013 et 2018 2013

2014

10 842 2016

2010

La répartition nationale des divorces est ainsi constituée :

14,4%

10 653

25%

11 145

(augmentation de 5%)

(En 2016, 57,5% des divorces ont été conclus par consentement mutuel contre 42.5 % jusque-là.) (En 2008, concernant les divorces, Israël était classé en 28ème position (sur 38) parmi les pays de l’OCDE De 1970 à 2008, dans certains pays dont Israël, la Grèce, la France, l’Australie et la Grande-Bretagne, le taux de divorce a plus que doublé. Les plus fortes augmentations ont été constatées entre 2017 et 2018 :

Selon le Rabbinat, seule autorité à s’occuper des mariages et des divorces, le taux de divorce chez les mariés en Israël durant la dernière décennie est d’environ

Eilat

(de 15 ans et plus)

22%

20%

19%

Bat Yam

Nazareth Illit

Acco

7,2%

733

750

Dans les communautés orthodoxes comme Bnei Brak, Elad, Betar Illit et Modiin Illit

couples ont divorcé en 2018 à Jérusalem (baisse de 7% par rapport à l’année dernière)

couples ont divorcé à Tel Aviv (augmentation de 16%)

419

Petah Tikva

407

Haïfa

Gedera

+86%

404

Rishon Lezion Even Yehuda Alfei Menashe Maalot

Ness Ziona

+54%

Roch Hayn

+43%

Ma’ale Adumim

+34%

Beit She’an

+34%

En 2018,

9,2 pour 1000

parmi la population juive

pour mille 8,8Octobre 2019 / www.trouverenisrael.co.il 7,9 pour 1000

en milieu rural

Pour les villes de plus de 10.000 habitants :

2018

10 841

9,7%

dans les localités urbaines

2015

10 563

1.3 pour 1000

parmi les musulmans

Octobre 2019 / www.trouverenisrael.co.il

3,2 pour 1000 parmi les chrétiens

5,2 pour 1000 parmi les druzes

11 145

couples ont divorcé, 5% de plus qu’en 2017.

% de la population en 1972 étaient touchés par les divorces, contre 13% en 2014 (4% parmi la population arabe).

Thérapie de couple : à quoi ça sert ?

PAR ARIELLE CHAAR MENDEL Conseillère conjugale et familiale agréée par l’union israélienne de la thérapie conjugale et familiale, et médiatrice diplômée

e suis moi-même montée de France à l’âge de quinze ans. Ce fut une expérience remuante, avec de nombreuses réussites, des émotions fortes et de la fierté. Cependant, j’ai vécu des difficultés d’adaptation, des périodes plus ou moins reluisantes. Parfois, je vivais des crises et j’éprouvais de la nostalgie pour la France, mais j’avais surtout besoin de patience, de temps pour m’habituer et adhérer à la mentalité en Israël, avec toutes ses nuances, afin de réussir mon Alyah. Il importe de souligner qu’un bon nombre d’immigrants vivent des processus semblables, et il ne faut pas oublier qu’on a parfois besoin d’un petit coup de main pour réussir pleinement, et c’est le stade où s’exprime ce besoin d’une thérapie conjugale et familiale.

problèmes surgissent entre les conjoints ou avec les enfants, et le tout en français ou en hébreu, selon le besoin. Il importe de préciser que la thérapie conjugale et/ou familiale a pour objectif de venir en aide à la personne / au couple / à la famille, dans la situation où elle se trouve. Il existe des moyens de l’appréhender convenablement grâce à un dialogue de rapprochement et des outils efficaces pour l’amélioration des situations difficiles tout en tenant compte de la sensibilité de chaque cas. La montée en Israël ou le passage d’un pays à un autre impliquent une juste préparation, un ajustement des aspirations, des méthodes acceptées par tous pour résister aux crises, afin de s’entraider en fonction de la place de chacun.

Il arrive que les difficultés commencent avant même de faire l’Alyah. Il y a des tensions, des désirs contradictoires, des aspirations et des rêves différents, et il est important d’en parler, de s’ouvrir et de communiquer, afin que les écarts soient résolus par un dialogue juste et empathique à même de souder entre eux les membres de la famille. Les séances se tiennent principalement une fois par semaine dans une clinique discrète et je peux vous assurer qu’une thérapie concise tout en restant sensible au mélange des cultures (française et israélienne), peut aider énormément les conjoints, les enfants et la famille tout entière à mieux réussir en Israël. Il est important de ne pas trop attendre et de venir dès que les problèmes commencent à se poser. Par conséquent, il importe pour vous de suivre un juste processus ou, si vous connaissez des proches qui ont besoin d’aide et d’une thérapie, n’hésitez pas à demander de l’aide. Tout traitement est professionnel et discret. N’hésitez pas à me contacter : 052-3835404 www.zugiut-tip.co.il

En quoi cela consiste-t-il? C’est en fait la possibilité de s’asseoir avec un professionnel spécialisé dans les affaires du couple et de la famille, de s’entretenir avec lui des difficultés et d’obtenir des approches et des outils pour mieux les affronter, lorsque des

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La communica Sion PAR YAACOV BEN DENOUN

Big Brother is watching you La machine peut s’enrayer et perturber nos vies. Quelles peuvent être les limites d’un dérèglement technologique à l’échelle planétaire ?

e 4 juillet dernier, durant 12 heures, des perturbations chez Facebook, n’ont pas permis à des millions d’utilisateurs, de charger des images dans les applications WhatsApp, Facebook, Instagram, et même Tweeter. La direction de Facebook a déclaré que le problème a été causé lors d’un « entretien de routine ». Le système s’est grippé, les images, les vidéos, les fichiers lourds, restèrent bloqués, occasionnant par ricochet de pareilles conséquences chez les autres réseaux sociaux appartenant à Facebook. L’intelligence artificielle a fait long feu. Les serveurs ont refusé de servir, les files d’attente télématiques

ont engorgé le réseau, sommé de revenir à la normale au plus vite, et laissant tous les internautes en état de manque télévisuel. Le monde des « amis » était devenu la caisse de résonnance d’un silence interstellaire. Le porte-parole de Facebook a bien déclaré: « Nous sommes conscients d’un problème, et que certains utilisateurs éprouvent des difficultés à télécharger des images, des vidéos et des fichiers à partir de nos applications Nous travaillons à ramener les choses à la normale le plus rapidement possible. » Mais le mal était fait, et la peur s’était emparée d’un monde virtuel hurlant sa solitude. En Israël ce dysfonctionnement a rapidement fait le tour des agences de

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presse. La panique est devenue virale. Le 5 septembre dernier, les services en ligne de Yahoo ont été touchés par une panne mondiale, qui affectait les mails, le portail en ligne, mais aussi le service de recherche... Des problèmes de connexion ont été signalés par les utilisateurs du monde entier sur les différents services en ligne de Yahoo : essentiellement aux Etats-Unis, en Europe et en Asie du Sud-Est, d’après le site Down Detector, qui recense les pannes informatiques à travers le monde. A quand la grande panne qui provoquera une panique mondiale. Restez à l’écoute, nous vous en dirons plus bientôt.

Internet, communication et Il s’intègre à la stratégie glocâble optique, Israël à la pointe bale de l’état d’Israël en matière d’échanges, de communication, Les liaisons Internet condi- et de technologie optique. tionnent désormais la vie des habitants de la planète terre, parti- Le câble déposé suivra en paralculiers ou entreprises. lèle l’itinéraire emprunté par le La guerre des images impose réseau venu d’Asie, qui parvient de faire avancer la technologie, à la Méditerranée par le canal de à grands pas, pour que les parts Suez, et rejoint Europe. L’emde marché, et les territoires at- placement du canal de Suez est teints, soient les plus grands stratégique (et la crise de 1956 est possibles. là pour nous le rappeler), mais La conduction électrique, la cé- au cours du temps, les câbles ont lérité des communications, la subi des modifications, ont été pureté des signaux émis et re- endommagés, en raison du traçus, engagent les états à se doter fic naval important, et d’actes de des moyens les plus sophistiqués sabotage. pour parvenir à leurs fins. Le câble fournira aux opéraL’exploitation satellitaire est teurs de télécommunications et des plus satisfaisantes, mais il aux grandes entreprises comme convient de la supplémenter en Alibaba, Amazon, Verizon Commultipliant les réseaux optiques, munications, AT&T Inc. et Faceen ajoutant des fibres techniques book, un trafic web de qualité en capables de répondre à toutes les continu. Les entreprises privées demandes et aux exigences mo- d’Israël bénéficieront aussi des dernes. qualités de ce réseau destiné à Afin de contourner le Canal de être plus rapide, plus perforSuez, un câble optique sous-marin va être installé, reliant l’Europe et l’Extrême–Orient, pour améliorer la qualité et la stabilité de la connexion internet. Il sera la propriété de la société Tamares Israël. Ce câble qui vient d’Asie, va traverser l’Afrique, la frontière israélo-jordanienne, atteindre la région d’Eilat, et rejoindre la côte méditerranée et Haïfa pour se connecter à l’Europe et au reste du monde, à tous les réseaux de communication existants.

mant, et plus adapté aux donnes de la technologie moderne. Il est à noter que l’Etat d’Israël possède déjà 4 câbles sous-marins, appartenant à 3 sociétés: Bezeq International (1câble qui relie l’Europe via l’Italie), Nautilus (2 câbles qui conduisent vers l’Italie), et Tamares (1 câble qui rejoint Chypre, puis l’Europe). La plupart des entreprises de médias du pays sont connectées à Internet par l’un ou l’autre de ces câbles. La cinquième génération de téléphonie mobile sera bientôt disponible en Israël En effet, le ministère des Communications a donné son accord pour la mise en exploitation sur le marché intérieur. Les plus grands fournisseurs d’accès devraient donc bientôt enclencher les processus concurrentiels, leur permettant de s’emparer des parts de marché proposées. Le ministère des Communications devrait bientôt publier un appel d’offres afin d’officialiser cette cinquième génération de téléphones cellulaires. Comme le précise le journal Israël Hayom, « Malgré le dynamisme du secteur de la haute technologie israélienne, Israël est toujours à la traîne des pays tels que la Suisse, la Corée du Sud, la Grande-Bretagne et l’Espagne, qui ont déjà entamé des procédures

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pour faire fonctionner les réseaux de cinquième génération ». Ces derniers devraient être jusqu’à 10 fois plus rapides que les réseaux de quatrième génération déjà disponibles. Le lancement commercial des réseaux devrait s’étaler sur une période allant de 2020 à 2023. Les deux plus grands fournisseurs en télécommunication, Cellcom et Partner’s (ex Orange), ont refusé de commenter leurs plans prévisionnels, mais en dépit du coût élevé de l’achat de fréquences (deux milliards), ils devraient participer, dans le cadre d’un partenariat avec Hot et Golan (maintenant détenue par Cellcom), à cette course aux influences. La compagnie Pelephone, qui appartient au Groupe Bezeq, a annoncé son intention de gérer toute seule l’offre gouvernementale. Selon le ministère, la cinquième génération est nécessaire pour le développement de domaines tels que la santé, l’agriculture et l’éducation, ainsi que les villes « intelligentes », les voitures auto-

nomes, et tous les systèmes connectés. L’industrie cellulaire israélienne a subi un changement important en 2012, avec l’entrée de nouveaux opérateurs, qui a déclenché une guerre des prix (souvenons-nous de l’entrée sur le marché de Golan Télécom), et a induit une forte baisse tarifs proposés aux abonnés, ainsi que les marges des revenus et des profits des grands opérateurs. Des forfaits tout compris, sont offerts aujourd’hui sur le marché israélien à partir de 29 dollars. L’entrée en lice de ces mobiles de 5ème génération devrait relancer un marché de la télécommunication quelque peu morose.

Octobre 2019 / www.trouverenisrael.co.il

En 2018, Cellcom a enregistré une perte de

17 M de $

, par rapport au résultat de 30 M $ en 2017 alors que les bénéfices de Pelephone ont chuté de

% à 7 millions, et que les revenus des partenaires ont baissé de

51% à 15 M de $.

Traitement révolutionnaire à l’aide d’un appareil d’équilibrage des ondes du cerveau

a société Alfa Rhythm a été fondée en 2014 dans l’objectif d’apporter une solution innovante à des syndromes et problèmes neurologiques répandus en ayant recours à la vibrothérapie. La montre révolutionnaire d’Alfa Rhythm génère des ondes par le biais de vibrations précises, à la suite de plusieurs années de recherche. La société exerce aux Usa et en Israël, et elle est approuvée par les meilleurs spécialistes dans ce domaine. Nos solutions : - Insomnies Une tension prolongée qui génère de la fatigue et un manque de repos endommage les capacités physiques et mentales de la personne et influe sur sa concentration et son potentiel au travail. Par l’intermédiaire de la montre à vibrations d’Alfa Rhythm, il est possible de récupérer le sommeil perdu. - Manque d’attention et de concentration Les troubles de l’attention et de la concentration chez les enfants se poursuivent jusqu’à

- Difficultés dans les études Les troubles de l’attention et de la concentration chez les enfants se poursuivent jusqu’à l’âge adulte. Le traitement par vibrothérapie est utile contre les syndromes qui affectent l’attention et la concentration, comme ADD et ADHD, ce qui s’accompagne d’hyperactivité.

l’âge adulte. Le traitement par vibrothérapie est efficace contre les syndromes qui affectent l’attention et la concentration, comme ADD et ADHD, qui impliquent de l’hyperactivité. - Migraines La migraine est un trouble neurologique héréditaire répandu qui s’accompagne de variations au niveau de l’activité électrique du cerveau et qui est lié à des complications de la gestion de la sérotonine. Un traitement à l’aide de l’éventail des longueurs d’onde que nous avons développé peut réduire les maux de tête, voire les faire disparaître totalement.

- Stress, dépression et angoisse La dépression et l’angoisse sont des syndromes neurologiques répandus dont beaucoup de gens souffrent. Il a été prouvé que le recours à l’éventail des longueurs d’ondes que nous avons mis au point réduit la souffrance et parvient même à la faire disparaître totalement, et ce grâce à l’intervention des ondes alpha. - Problèmes de mémoire et de démence Une tension prolongée provoque de la fatigue et un manque de repos qui portent atteinte aux capacités physiques et mentales et influent sur la concentration et le potentiel de l’activité au travail. A l’aide de la montre à vibrations d’Alfa Rhythm, il est possible de restituer le sommeil manquant. Traitement non invasif. Sans effets secondaires Résultats immédiats Facile d’utilisation

Pour plus d’informations : 052-8217636 |Octobre www.alfarhythm.com | nisimc95@gmail.com 2019 / www.trouverenisrael.co.il 19

Gel de comptes bancaires Une régularisation spontanée ou obligatoire des comptes non-déclarés détenus par des résidents étrangers

uite à la régularisation internationale qui s’est fixé pour objectif de localiser les responsables du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale, une loi a été promulguée en 2000. Elle a été ratifiée par Israël qui a rejoint les Etats signataires dans leur coopération pour la lutte internationale dans ce domaine. Dans ce cadre, un rôle actif a été confié aux divers intervenants financiers pour l’application de la loi autour de tout ce qui touche à l’obligation d’identification, de reconnaissance et de fiabilité des clients. Le ministère des Finances a transmis une circulaire à l’OCDE, stipulant que jusqu’à fin 2018, l’Etat d’Israël adopterait les modalités d’échanges d’informations fixées par l’organisation en vue de l’imposition. Il a été décrété, dans le cadre de cette circulaire, que la corporation bancaire serait dans l’obligation d’exiger de chaque client de déclarer qu’il a bien signalé ses revenus auprès de l’Etat où il est considéré comme habitant imposable. La circulaire prévoit que la corporation bancaire est dans l’obligation d’exiger du client une déclaration selon laquelle il a rendu compte de ses gains auprès du pays où il est habitant en ce qui concerne son imposition. Les clients qui refuseraient de signer cette déclaration sur leurs revenus auront leur compte bloqué tant qu’ils n’auront pas fourni d’explications satisfaisantes sur la provenance de leur argent.

Conséquemment aux lois et aux conventions, les banques sont exposées à des poursuites, des amendes, ainsi que des procédures judiciaires. C’est la raison pour laquelle les comptes sont bloqués sans distinction pour les résidents étrangers tant qu’ils n’auront pas remis ladite déclaration en ce qui concerne la provenance de leurs revenus. En outre, il est également possible que des sommes déposées depuis quinze ans sur le compte d’un résident étranger soient considérées comme à risque et que ce compte soit gelé jusqu’à la fourniture des documents adéquats, comme par exemple pour un héritage, une donation, des dépôts etc. Si votre compte est bloqué, veuillez-vous adresser à notre cabinet au plus vite pour obtenir de l’aide. Notre Cabinet, enrichi de ses avocats et conseillers fiscalistes français et israéliens, s’est fixé pour mission de vous garantir une intervention de haut niveau aux fins de vous accompagner sur ces problématiques auprès des établissements bancaires israéliens.

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Chemouel Gani, conseiller fiscal Vice-président et président de la commission de communication du district de Tel-Aviv De l’ordre des conseillers fiscaux en Israël Téléphone portable : 054-3600370 Alon Eyal, conseiller financier ( juriste) Bras droit du président et président du district de Tel-Aviv Auprès de l’ordre des conseillers fiscaux en Israël Téléphone portable : 052-5155570 Moshé Lévy, 11 Richone Lezion, tour UMI, 9ème étage, bureau 900, boîte postale 5199, code postal 7515101, bureau 03-9410930 Ben-Gourione 11, Ramat Gan, tours Vita, entrée B, 5ème étage, boîte postale 51111801, bureau 03-6167888

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Des parents sont-ils en mesure de récupérer un bien donné à leur fils et à son épouse ? PAR

MAÎTRE TOMER BARZIK – affaires commerciales-civiles

Article en collaboration avec Michpatim

De nombreux parents viennent en aide à leur progéniture avant leur mariage et vont jusqu’à leur offrir des biens immobiliers. Mais qu’advient-il lorsque les relations entre les jeunes mariés se détériorent, et que les parents exigent la restitution de leur bien ou de leur argent? PAR

MAÎTRE TOMER BARZIK – affaires commerciales-civiles

Article en collaboration avec Michpatim

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eaucoup de parents sont désireux d’aider financièrement leurs enfants majeurs, afin de leur procurer un point de départ avantageux au début de leur vie d’adultes. Cependant, il arrive que les relations entre nouveaux mariés se détériorent. Les parents cherchent à reprendre possession de leur bien, ou des sommes produites, arguant qu’il se serait agi d’un prêt. Aux fins d’assurer la restitution des sommes en cas de divorce, il faut se préparer avec circonspection avant d’accorder cette aide, car le critère de base concernant des transferts d’argent par les parents à l’un des jeunes conjoints ou aux deux, veut qu’il soit question de dons. Dans le cas contraire, il faut prouver qu’il s’agissait bien d’un prêt. Comment faire pour définir le bien / les sommes en tant que prêts? Si vous avez pris la décision de remettre à vos enfants un bien ou des sommes d’argent en tant que prêt, il est recommandé d’effectuer votre démarche dans le cadre d’un contrat de prêt détaillé prévoyant les conditions aussi bien du prêt que de son remboursement. Bien entendu, ne traînez pas pour réclamer votre dû, car, autrement, votre demande de remboursement des sommes risque d’être rejetée, sous prétexte que vous y auriez renoncé. Quand un bien immobilier entre en scène, les parents ont la possibilité de s’inscrire en tant que propriétaires supplémentaires, ou de le répartir de manière inégale entre les conjoints. La transmission au couple d’un appartement, ou d’une somme d’argent, en tant que prêt convenu uniquement oralement, restera valable selon le droit israélien. Néanmoins, il reste très difficile d’apporter des preuves qu’un tel accord a été convenu. Dans quelles conditions est-il

souhaitable de définir la remise du bien en tant que don? Certains parents sont intéressés par la légation d’un bien ou d’une somme d’argent au jeune couple, mais ils émettent des réserves, comme la condition que le couple reste marié. En cas de divorce, le don sera maintenu uniquement chez leur propre enfant, à qui reviendra également l’autre part, à moins que l’intégralité du bien ne soit restituée aux parents. Le don sous conditions doit être établi par un contrat qui prévoit explicitement les cas et les échéances impliquant la suspension de la propriété par le couple et la restitution du bien aux donateurs. Dans une partie des cas, les modalités de restitution du don seront clairement explicitées. Au cas où le couple prendrait la décision de divorcer, par exemple, certains exigent, dans le cadre du contrat de donation, que le bien soit revendu et que l’argent obtenu par cette vente soit restitué aux parents. Il est souhaitable de rédiger le contrat de donation en présence d’un avocat, à qui incombe l’obligation d’indiquer avec précision les cas où la possession de l’appartement par le couple cesserait d’être effective. Les modalités de donation conditionnée devront être mentionnées également dans le cadre d’un accord de relations financières. Dans ce cadre qui gère les relations pécuniaires, il faut faire état de la restitution du bien offert en fonction des conditions prévues par le contrat de donation, conformément aux conditions convenues, ainsi que toutes les démarches afférentes (procédure des remboursements, agenda etc.) Nous conclurons en affirmant que, quelle que soit la manière à laquelle vous définirez le don d’un bien à vos enfants et à leurs conjoints, il est indispensable de préciser dans quelles conditions cette possession sera maintenue, s’il s’agit d’un prêt ou d’un don, et ce qu’il en adviendra en cas de décision de

divorce chez les bénéficiaires. La correspondance par courrier électronique a sauvé la possession Dernièrement, un couple de parents s’est présenté à mon cabinet, suite à la demande de divorce de leur fille. Elle a soutenu que l’appartement que ses parents avaient intégralement payé risquait d’être partagé en deux parties égales, entre elle et son époux, car elle ne s’était pas montrée prévoyante et n’avait pas conclu de contrat de mariage incluant la séparation des biens. De leur côté, les parents ont argué qu’ils avaient (oralement) précisé que ce don se ferait sous la condition que leur fille en serait l’unique propriétaire, ce qui ne s’était évidemment pas produit dans les faits. Après plusieurs heures d’interrogatoires, quand les parents étaient déjà découragés et pensaient que le bien allait être définitivement perdu, il s’est avéré qu’ils avaient entretenu des échanges de courriers par mail (plus de dix années plus tôt), avec leur futur gendre, où il était bien précisé que l’appartement serait la propriété exclusive de leur fille. Le futur marié, fort ému par ce geste, avait bien sûr accepté. Je l’ai convoqué et lui ai fait part de cette ancienne correspondance. Il s’en est soudain « souvenu » et il a renoncé à ses revendications. Pour finir, le rêve de nombreux parents d’offrir à leur progéniture un appartement peut entraîner des complications, si jamais les relations du couple venaient à se détériorer. C’est pourquoi je recommande aux parents d’agir avec responsabilité et de limiter la portée du cadeau d’une manière significative en imposant des limites à l’aide d’un contrat de prêt en bonne et due forme. www.barziklaw.com 03-6078888 tomer@barziklaw.com 3, Rue Daniel Firsh Tel Aviv E ‫ משרד עורכי דין‬,‫תומר ברזיק‬

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A SAVOIR

Avantages fiscaux sur l’acquisition pour le nouvel immigrant

Nouveaux immigrants. Vous avez droit à des avantages pour l’achat d’un appartement ou d’un bien pour votre société : réduction de l’impôt à l’acquisition! Qui a droit à une réduction sur l’impôt de l’achat ? Elle s’applique aux nouveaux immigrants pour la période qui commence un an avant leur arrivée et qui s’achève 7 ans après leur arrivée. Elle concerne un appartement de logement utilisé par le nouvel immigrant comme habitation ou pour sa société.

e choix d’un lieu de résidence représente, pour vous et votre famille, l’une des démarches les plus significatives de votre processus d’acclimatation en Israël. Il se peut aussi que vous ayez acheté un appartement alors que vous habitiez encore à l’étranger, et que vous ayez décidé de monter en Israël dans l’année consécutive votre acquisition. Alors sachez que vous êtes en droit d’obtenir une réduction sur l’impôt de l’achat ; c’est une partie des avantages accordés par l’Etat d’Israël aux nouveaux immigrants. L’avantage concerne chacun des cas suivants : Appartement destiné au logement, ou conjointement au logement et au travail, dont l’objectif est de servir le nouvel immigrant aussi bien pour se loger que pour travailler. Entreprise à domicile, y compris une ferme agricole, destinée à servir de société au nouvel immigrant ou à un proche pour son entreprise (le proche peut être : le conjoint, un parent, un descendant, le conjoint d’un descendant, un frère ou une sœur). Terrain disponible destiné à la construction d’une maison ou d’une affaire, autant que la loi l’autorise. Les nouveaux immigrants peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur l’acquisition d’un bien immobilier en

est nouvel immigrant, et qu’ils se soient mariés dans les douze mois qui suivent l’achat, l’impôt réglé par celui qui n’est pas immigrant sera remboursé, jusqu’à concurrence du montant qu’aurait réglé le nouvel immigrant s’il avait réalisé seul cette acquisition. Israël dans le laps de temps qui commence un an avant leur arrivée et qui s’achève sept ans après leur arrivée. La règlementation de l’imposition immobilière prévoit que les personnes concernées auront à régler leur impôt comme suit : (Les sommes des seuils sont réévaluées chaque année). 0.5% jusqu’au premier échelon. En 2019, 0.5% sur la partie du bien dont la valeur est inférieure à 1 788 285 Nis. 5% au-dessus du premier échelon. En 2019, 5% sur la partie du bien dont la valeur s’élève au-dessus de 1 788 285 Nis. Mentions particulières : Au cas où il est question de l’unique logement en possession de l’acquéreur, des taux d’imposition plus faibles sont envisageables. En outre, si l’achat a été effectué conjointement par les membres d’un même couple dont seul l’un d’eux est nouvel immigrant, la réduction peut être évaluée comme si l’achat avait été réalisé par le nouvel immigrant seul. De même, si deux individus ont réalisé conjointement un achat immobilier, dont l’un seulement

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Important : Cet avantage ne peut être effectif qu’une seule fois pour un appartement destiné au logement et qu’une seule fois pour un appartement destiné au travail. Le remboursement ne sera réalisé qu’en cas de payement ayant excédé la somme due. En dehors de cet avantage, il en existe d’autres, qui concernent également l’imposition des biens immobiliers, ces droits permettant de se faire rembourser l’impôt sur la plus-value perçu sur la vente du bien immobilier. Il convient de vérifier vos droits de remboursements fiscaux relatifs aux droits des nouveaux immigrants ayant réglé l’impôt sur l’acquisition immobilière ou l’impôt sur la plus-value. Haguit Gabaï Amiel, consultante fiscale / directrice générale Société F.A. Tax Ltd Bureaux : tour Azriéli Sharona Numéro de téléphone de la société : 077-7009020 Site : www.gatax.co.il

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Révolution des lois de faillite :

la nouvelle législation sur l’insolvabilité

PAR

es complications économiques sont une mauvaise phase pour les débiteurs et leurs familles, et elles conduisent généralement à des crises insurmontables, y compris dans d’autres domaines de la vie. Il est clair que la responsabilité incombe tout d’abord à l’emprunteur, mais la sensibilité du législateur aux difficultés dues à la situation économique, qui endosse elle aussi sa part de responsabilités, doit être prise en compte, de sorte que nous puissions nous concentrer sur le solutionnement du problème, sans inculquer un sentiment de culpabilité au citoyen enchevêtré dans les dettes (un peu comme pour les affaires d’accidents de voiture, où le problème provient aussi à l’impraticabilité des routes). La société de consommation triomphe (quelque 300 000 nouvelles voitures se sont retrouvées sur les routes cette année), et partout, on nous incite à contracter des prêts, pour n’importe quel objectif, selon notre bon désir. Beaucoup de gens sans histoires se retrouvent en deux ou trois ans seulement avec un découvert «normal» de 10 000 Nis sur leur compte, ou avec des dettes qui s’élèvent à des centaines de milliers de shekels. S’il ne s’était agi que de rares échecs économiques, cela ne devrait pas être inquiétant, mais quand des centaines de milliers de familles sont concernées en Israël, ça devient un fléau national. Le traitement doit donc s’opérer à la racine, d’une part, en limitant le marché du crédit ; mais également, d’autre part, en venant en aide aux

MAITRE JULIE ALLAL

personnes en difficultés, en les conseillant financièrement, afin qu’elles se sortent de ce cercle sans y replonger. Rien que pour se faire une idée, au cours de l’année passée, environ 20 000 personnes se sont retrouvées en procédure de faillite, et plus de 70 000 (soit le dixième de la population), sont en attente de saisie, et ces chiffres ne font qu’empirer d’année en année. La nouvelle loi sur l’insolvabilité est entrée en vigueur le 15 septembre 2019. Elle vient faire de l’ordre dans les affaires de faillites pour lesquelles seuls les tribunaux de districts étaient précédemment compétents. A ce jour, on n’entamait pas de procédure de faillite pour un montant de cinquante mille shekels, mais à présent, une réforme vient de faire de l’ordre dans ce domaine. Pour qui cette nouvelle loi change-t-elle quelque chose ? Pour les dettes n’excédant pas 150 000 Nis, l’affaire sera traitée par les divers bureaux de saisies. Pour les dettes dépassant les 150 000 Nis, la procédure sera prise en charge par les tribunaux de première instance. La loi autorise une exonération de dettes et un redressement économique efficace qui épargne de nombreuses procédures. En quoi le redressement économique est-il avantageux? La nouvelle législation en vigueur stipule que dans de nombreux cas, l’insolvabilité résulte d’une mauvaise gestion économique, auquel cas le tribunal peut obliger le débiteur à suivre une formation pour une gestion économique saine (sorte de for-

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Notre cabinet di spose de plusieurs dépa rtements : - Département du règlement des dettes - Département de la circulation ro utière - Département des affaires familial es - Département de la législation du travail mation de conduite préventive). Cette démarche est grandement bénéfique, car elle est susceptible de permettre à beaucoup de gens de ne pas répéter les mêmes erreurs. En un an, il sera possible d’éponger ses dettes sans être déclaré en faillite. L’objectif de cette loi est la réhabilitation du débiteur à la suite de laquelle il obtiendra une exonération de dettes sans être considéré comme étant en faillite. Il est préférable de consulter un avocat spécialisé dans cette branche dès maintenant afin d’agir convenablement de sorte que cette exonération soit obtenue.

Julie Allal - Avocate Ha-barzel 31B, St.,2f. RAD b. Ramat Hahayal Tel-Aviv.

054-4851156

03-3798318 Fax : 07-4448218 julie30128@gmail.com

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Découverte

d’une start up israélienne

sraël est connue mondialement comme la nation Start-up. Ce petit pays regorge de sociétés riche en innovations très prometteuses. Nous sommes allez à la rencontre du PDG de Jxset Micha Bar-Meir. Comment êtes-vous passé à la haute-technologie et aux systèmes d’informations ? Avec les années, je me suis beaucoup intéressé aux technologies intelligentes de transports et j’ai commencé à travailler au sein de l’union ITS d’Israël (Union pour les Technologies Intelligentes de Transports), en tant que directeur dans la branche de l’information et de la recherche. De formation universitaire, je suis concepteur et planificateur d’apprentissage et d’enseignement, avec une spécialisation dans l’apprentissage à distance, par l’intermédiaire de sites internet créés spécialement à cet effet. Comment la société JXSET a-telle vu le jour et quelle est sa désignation ? Dans le cadre de mon travail chez ITS, j’ai fait partie de l’équipe d’ingénierie qui a mis au point le système de gestion de la Hiloula à Méron, qui est, comme chacun sait, le plus grand événement impliquant l’intervention de moyens de transports en Israël chaque année. L’une des plus grandes difficultés consistait à laisser passer en un minimum de temps les véhicules privés des habitants de la région aux

barrages de police. Quand j’ai constaté que ce travail se faisait manuellement, avec des listes écrites sur des feuilles de papier, j’ai tout de suite saisi que de graves problèmes d’embouteillages allaient se produire. J’ai immédiatement contacté un très bon ami qui était avec moi à l’armée, ingénieur de logiciel de son métier, et je lui ai demandé de mettre au point un système d’autorisations géré sur internet qui serait utile aussi bien pour les habitants que pour la police, afin de leur permettre en utilisant leur téléphone portable de montrer leur droit d’accès à la région. En deux heures, le système était en place. Le contrôle ne prenait que quelques secondes par voiture, et ce qui avait prévalu auparavant était désormais révolu. Quel est votre public cible ? N’importe qui, pourvu qu’il soit à la recherche d’un système adapté, facile et pratique, pour la mise en fonctionnement, sans formation préalable, de logiciels de gestion. L’un des avantages les plus évidents de nos systèmes consiste dans la facilité de fonctionnement et d’affichage des données. La société JXSET peut fournir au client, petit ou grand, une réponse de qualité équivalente et adaptée sur mesure à ses besoins. La société JXSET intègre dans les

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systèmes qu’elle met en place de l’innovation, de la créativité et une utilisation pratique. Quelles sont les sociétés qui profitent de vos produits ? Le ministère de l’Agriculture, le Technion de Haïfa, des Conseils Régionaux (Marom Galil, Hof Ha-Carmel), Protea Herzliyya, société Nicha etc. Le point commun entre toutes ces sociétés, c’est le plaisir de se servir de systèmes intelligents, l’ajustement à leurs exigences et la facilité d’utilisation. En outre, il est possible de les établir dans n’importe quelle langue, y compris le français. Qui recherchez-vous dans la communauté francophone ? Les petites ou grandes entreprises qui ont besoin d’une réponse de qualité qui améliorera de manière conséquente les performances de gestion de leur affaire ou du domaine qui les concerne (y compris la gestion de communautés, de clubs, d’équipes sportives ou tout autre domaine). Nous pensons que la communauté francophone aura une forte influence sur l’économie et la culture ces prochaines années, et nous aimerions prendre part à cet essor. www.jxset.net 054-5488818

Micha Bar-Meir

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Omer Adam, déjà un mythe PAR YAACOV BEN DENOUN

17 juin 2019, parc Hayarkon, à Tel Aviv. Il est un peu plus de 21 heures, la soirée est agréable, plutôt chaude, mais les 28 degrés de température, et l’humidité qui croit à chaque minute, n’ont pas empêché des dizaines de milliers de spectateurs (50.000 personnes diton) de se presser autour d’une scène à 360 degrés, construite exclusivement pour ce concert évènement, et dressée en pleine lumière. Une chemise blanche au col ouvert, un pantalon sombre, l’ar-

« Je n’ai pas de mots », dit-il, « Nous avons traversé la circulation et la chaleur, nous pouvons commencer. » Puis il se met à chanter, « Sipour Yachan », « une vieille histoire », puis « Taguidi li » « Dis-moi. » L’atmosphère est lourde, Omer Adam n’y tient plus et troque soudain son vêtement contre

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une chemisette colorée et un short. Il enchaine les titres, pousse sa voix, se donne au public qui est venu le voir et l’entendre. Il joue de sa séduction, de ses qualités de cœur, de son sourire. Les grands écrans démultiplient son image. Il ne s’économise pas, et se déplace sur cette scène ronde qu’il est malaisé de parcourir. Mais il veut toucher les êtres, demeurer près d’eux, partager ce moment qui fera date dans sa jeune carrière.

tiste avance, à pas lents, comme un boxeur qui entre sur le ring. Il est reconnaissable entre tous : Omer Adam.

De nombreux artistes sont venus le soutenir : Dudu Aharon, Moshé Peretz, Lior Narkis, Netta Barzilai, Eden Ben-Zaken, ou les top-modèles Neta Alchimister et Bar Zomer.

Il chante, fait quelques pas de côté, et laisse les danseuses, tournoyer sur elles, au son de la musique qui enfle, tandis que sa voix, caressante, orientale, s’envole vers un ciel accueillant. Il interprète ses propres chansons et celles de Hanan Ben Ari, Shlomi Chabbat, venus partager avec lui la scène et offrir quelques moments de bonheur à tout un parterre de gens heureux. ans, il embarque son public qui repartira avec des mots et des sonorités dans les oreilles, des éclairs dans les yeux.

Mais ce qui s’est passé ce soir-là Il s’arrête, parle au public, plai- va au-delà de la simple expressante. La connivence est immé- sion d’un chanteur populaire diate, spontanée, naturelle. Les offrant un grand show à des advrais chanteurs mirateurs. populaires sont Il a fait le lien Il a refusé de ainsi faits de cette entre la tradition trame. juive et la moderchanter lors du La mise en scène nité. Beaucoup de récent concours chanteurs israéest très tonique; international les lumières, les liens redeviennent feux d’artifice, religieux et s’inde chant de donnent une tovestissent dans l’Eurovision nalité particulière l’étude et dans la à cette soirée. prière. 20 chansons composeront son tour de chant Omer Adam n’est pas ce que devenu tour de force. Dans l’on peut appeler un « pilier de ce lieu qui a accueilli les plus synagogue », un pratiquant fergrands artites internationaux, vent, mais il sait d’où il vient, ce Madonna, Justin Timberlake, qu’il doit à son âme juive, et plus Rihanna, Lady Gaga, Britney encore, il a la prescience de ce Spears….), Omer Adam « tient qu’il incarne, et de la responsala route », et du haut de ses 26 bilité qui pèse sur ses épaules.

Il ne veut pas faire de compromis et sait imposer ses vues. Sait-on par exemple, qu’il a refusé de chanter lors du récent concours international de chant de l’Eurovision (le 19 mai), organisé à Tel Aviv, afin de ne pas profaner le Chabbat (Comme l’a fait cette année le groupe de Jérusalem Shalva et sa chanteuse d’origine française Anaëlle). Malgré l’invitation insistante de la chaine de télévision Khan, participer à la première partie du concours imposait de répéter le Chabbat. Il a préféré renoncer.

La journaliste Sivan Rahav Méïr a signalé sur Aroutz 12 un fait que les spectateurs ont unanimement salué. Afin d’étancher sa soif, et avant de boire un verre d’eau fraiche, quelle ne fut pas sa surprise de l’entendre prononcer les mots de la bénédiction « Chéakol Nya Bidbaro », « Béni Sois-Tu Eternel, Notre Dieu, Roi de l’univers, par la parole de qui tout existe ». La journaliste a précisé : « On dit que le fait que 50 000 personnes se soient rendues à ce concert constitue un record, je l’ignore. Mais j’ignore aussi depuis combien de temps 50 000 personnes ont été en situation de répondre Amen ensemble à une bénédiction ! » Remercions Omer Adam d’être ce qu’il est, et de transmettre, à travers ses chansons, le meilleur de son cœur et de notre âme.

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