TROUVER EN ISRAEL Septembre

Magazine n°35 Septembre 2021

édito Par Sarah Ben Abramowicz DIRECTRICE DES RÉDACTIONS

Directrice de la publication Sarah Ben Sarah.bensimon3@gmail.com

LE BON REMÈDE POUR UNE MEILLEURE ANNÉE

Rédacteur en Chef Dan Abramowicz Jonathan Doukhan 077 2038227

Me voici comme chaque mois devant la page blanche de l’édito. Des centaines de pensées circulent dans mon esprit à la vitesse de la lumière. Quel sera mon message Directeur stratégique et commercial pour vous, chers lecteurs ? (Qui, je le sais, êtes de plus en plus nombreux à nous Dan Abramowicz lire). Les temps sont durs pour nous tous. Les moments de répit se font rares, avec 054 6457211 une actualité qui nous laisse souvent perplexes, dubitatifs voire inquiets. Plusieurs dossiers brûlants nous préoccupent et parmi eux… Le Coronavirus qui continue Création & Design ses assauts, avec sur son sillage, son lot de questionnements et de frayeurs. Les décisions d’un gouvernement qui, à mon humble avis, a complètement perdu 058 6305530 / 055 9742085 le contrôle de la gestion du pays. La situation dans le Sud et l’état de santé du Traducteur soldat grièvement blessé, Barel Hadaria ben Nitsa, à qui je souhaite une réfoua Yéochoua Sultan chléma immédiate. J’ai la responsabilité de m’occuper des indépendants démunis 054 2628237 en Israël. Dans le cadre de cette mission, je côtoie beaucoup de personnes en détresse : des parents qui ne savent pas comment acheter de la nourriture à • La rédaction de Trouver en Israël magazine décline toute responsabilité leurs enfants, des hommes qui pleurent au téléphone ou encore des femmes qui quant au contenu des publicités souffrent énormément de voir leur vie s’écrouler petit à petit. Cependant, malgré • Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas jeter la pluie de mauvaises nouvelles, je peux dire que j’ai grandi cette année. Voilà dans une poubelle mon remède, mon secret : choisir, au milieu des difficultés, de concentrer mon • Pour toute remarque ou conseil : Tsarfatimweb@gmail.com attention sur les points positifs, la générosité et l’entraide. Ainsi, je suis émue par un donateur qui accepte généreusement de sortir de la boue des personnes en Partenariat : détresse. Cette émotion me poursuit lorsque je perçois un sourire poindre sur un visage triste et inquiet ou lorsque j’entends un père de famille remercier Hachem des miracles dont il est témoin. Dans ces moments, je comprends que la lumière est et sera toujours plus forte que n’importe quelle obscurité. J’ai tendance à râler parce que rien ne va ici. Parce que des dirigeants éloignés de nos valeurs juives dirigent notre pays et qu’ils connaissent leur heure de gloire. Lorsque ma Emouna me joue ainsi des tours, il me suffit d’orienter ma pensée sur le fait qu’Hachem n’abandonne aucun Juif. Cela me réconforte et me redonne des forces pour continuer ma mission auprès des plus démunis. La meilleure parade à toutes nos incompréhensions, à toutes les injustices dont nous sommes témoins et qui nous rongent parfois un peu trop, est le don. Chaque petite action envers autrui - un simple appel téléphonique, un geste de tendresse, une écoute active - constitue un remède contre l’insécurité du monde dans lequel nous vivons. Soyons davantage unis. Donnons une aide matérielle, du temps, un sourire… C’est la meilleure solution pour traverser ces moments difficiles et diffuser la lumière dans le monde. Je souhaite à tous nos lecteurs ainsi qu’à tout le peuple d’Israël d’être inscrits dans le livre de la vie, de la bonne santé, de la joie et de la solidarité.

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Shana Tova

TROUVER EN ISRAËL

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L’INVITÉ DU MOIS

CHARLES

BENGUIGUI

DU SHOWBIZ AU SHOMRON Confessions intimes PAR SARAH

BEN ABRAMOWICZ

L

’histoire que nous allons vous révéler ne va pas vous laisser indifférents. Nous avons rencontré Charles Benguigui dans l’un des restaurants de Nétanya, la ville où tout a commencé pour lui lorsqu’il était en vacances avec son père et sa mère (paix à son âme).

Les parents de Charles ont toujours été respectueux de la tradition. Ils pouvaient parcourir 400 à 500 kilomètres pour se procurer de la viande casher !

Charles est né à Niort, en France. Son père étant commissaire divisionnaire de police, la famille était obligée de déménager tous les trois ans en raison du danger. Ces déménagements successifs étaient particulièrement éprouvants pour sa mère.

Dès son plus jeune âge, Charles s’est passionné pour les émetteurs.

Grâce à la générosité de sa famille, pour sa Bar-Mitsva, il a pu s’acheter un émetteur-récepteur (Cibi).

A quatorze ans, il diffusait déjà le bulletin météo d’une radio locale.

Il a passé plus de dix ans avec les étoiles les plus brillantes du Club Med où il était animateur. Il a été sélectionné pour animer l’une des plus grandes émissions de TF1 et son avenir était particulièrement prometteur.

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De sa proximité avec sa mère, il parle toujours avec les larmes aux yeux. « J’espère qu’elle est fière de moi, de là où elle me voit », nous dit-il.

C’est un grand honneur d’interviewer Charles Benguigui, le fondateur de Radio Futée et de Futé Magazine, et également de Voyages Futés, organisme qui propose des vacances de rêve en Israël.

Interview exclusive de l’homme qui a quitté un empire pour la terre promise.

Sarah Ben Abramowicz : Comment s’est passée votre enfance ?

Charles Benguigui : Mon enfance a été magnifique. Je suis l’enfant sandwich, celui du milieu dans ma fratrie. On m’a beaucoup gâté, mais toujours avec des valeurs et un chemin clair. Je l’ai compris en fait bien plus tard, au moment du service militaire. J’ai vu des jeunes gens qui appelaient leurs parents

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« mes vieux ». Je ne comprenais pas comment on pouvait considérer ses parents de cette façon.

Tous les jours j’appelais mes parents pour leur dire merci. Ils m’en demandaient la raison. Je leur ai répondu que, comparé aux autres, j’avais beaucoup de chance d’avoir des parents si exceptionnels.

S.B.A. : Quel genre d’enfant étiez-vous ?

C.B. : Très turbulent. Un jour, j’ai mis trop de bûches dans la cheminée de mes parents et la maison a failli flamber (rires).

Je bidouillais toujours des fils électriques et des composants électroniques. Il m’arrivait souvent en soudant de faire sauter le disjoncteur de toute la maison !

Je me rappelle que la veille d’un de mes anniversaires, j’avais ramassé des panneaux de circulation dans tout le quartier et les avais mis de côté. Le jour de mon anni-

versaire, j’ai placé des sens interdits dans notre rue pour pouvoir la transformer en un vaste terrain de foot.

« Monsieur le commissaire venez vite, on a trouvé un cadavre ! ».

Elle disait toujours : « La police m’a pris votre père, j’avais peur qu’il ne revienne pas de ses missions ».

S.B.A. : Quoi qu’il en soit, je suppose que la vie ne devait pas S.B.A. : Que vous a apporté la être toujours facile, avec un père période que vous avez passée au commissaire divisionnaire de sein du club Med ? police…

C.B. : J’ai appris à danser, à chanC.B. : Pour ma mère, ter, à parler dans un paix à son âme, c’était micro et à faire de très éprouvant. Elle l’animation. nous demandait J’ai fait la connaisconstamment de ne sance de Carlos, Enpas choisir ce métier, J’ai compris rico Macias, Patrick pour le bien de nos qu’en acceptant Bruel, Vincent Lafutures épouses. Il gaf, et d’un nombre le contrat arrivait à mon père innombrable de perproposé par de s’absenter pensonnes du Showbiz dant deux ou trois TF1, j’irais à ma et de la politique. mois à cause des Tous ces gens se perte missions qui lui trouvaient en dehors étaient confiées. Il de leur cadre quoarrivait qu’au beau milieu d’un tidien, c’est pourquoi il m’a été anniversaire, on vienne le cher- plus facile de les approcher. Avec cher parce qu’il devait soudain le temps, beaucoup sont devenus être de garde ou parce qu’une mes amis. bagarre s’était déclenchée. En J’ai fait l’ouverture du grand vilpleine nuit, pour ne pas nous ré- lage d’Ibiza aux Baléares. Nous veiller, des policiers lançaient avions trois mille (GM) clients. des petits cailloux sur ses volets : Nous nous produisions sur les

scènes du Club Méditerranée du matin au soir.

Ils me disaient tous : « Nous sommes certains qu’un jour vous passerez à la télé ».

S.B.A. : Avez-vous eu des propositions de travail suite à cela ?

C.B. : Oui. On m’a proposé un casting de la société de production Starling, qui produit les émissions comme « Le juste prix » ou « Vidéo gag », ainsi que beaucoup d’autres programmes très importants.

J’ai été reçu par TF1. Ils m’ont proposé un contrat après avoir animé l’émission « Le juste prix ».

S.B.A. : Ce n’est pas tous les jours que l’on décroche un tel contrat.

Je suppose que vous avez sauté sur l’occasion ?

C.B. : Non. Après mon séjour à Ibiza dans le cadre du Club Med, j’ai voyagé en Israël pour voir mon

Charles et ses parents

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frère. Je me rappelle que je suis allé avec lui à un cours du Rav Nahon. C’est un Grand Rabbin qui avait été recommandé pour le poste de Grand Rabbin du Kotel. Il a parlé de la grandeur de la terre d’Israël et du sens de la notion de succès pour nous, à savoir : vivre une vie juive réussie. Quel est le succès pour un Juif ? Ce n’est pas d’être dans la matérialité mais de développer le Juif qui est en vous.

Ce cours a déclenché chez moi une étincelle. J’ai soudain compris qu’en rejoignant mon frère qui était déjà monté en Israël, nos parents nous suivraient, et que, dans ce cas, ma sœur aussi ferait son Alya. J’ai senti que je devais prendre une décision.

S.B.A. : Une étincelle ? Pourriez-vous nous expliquer ?

C.B. : Une forme de direction à prendre dans la vie que je n’avais jamais entrevue auparavant.

J’ai compris qu’en acceptant le contrat proposé par TF1, j’irais à ma perte. Une compréhension responsable et mûre m’a révélé que j’étais sur le point de tomber dans un monde utopique et illusoire, où j’aurais perdu pied, où l’égo se propulse à la vitesse de la lumière et où je n’aurais jamais vu l’importance du sens de la vie du Juif en ce monde.

S.B.A. : Alors que s’est-il passé pour TF1 ?

C.B. : J’ai décidé de renoncer à la

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proposition qui m’était offerte. J’ai C.B. : Il m’importait de ne déabandonné au seuil de la réalisation pendre de personne et de m’exde mon plus grand rêve profession- primer hors censure. nel. Et à aucun moment je n’ai re- La liberté d’expression est incongretté ma décision. Je me rappelle tournable et essentielle pour moi. que des amis m’ont dit que j’étais fou. « Comment oses-tu S.B.A. : Avez-vous des abandonner alors que tu reproches à adresser vas devenir célèbre avec aux membres de la un très gros salaire ? communauté francoQuel avenir t’attend en phone en Israël ?

Israël ? ».

C.B. : A une partie Notre Je suis parti en Isd’entre eux, évidemraël en suivant mes communauté ment. Dès que vous convictions. J’ai survoulez entreprendre manque tout senti que j’étais quelque chose, on d’unité guidé par Hashem qui vous dit : « Quoi, tu m’avait pris en pitié veux créer tout un modans ce monde. nopole ? ». Il faut que les gens comprennent que vous voulez S.B.A. : Je ne suis pas certaine vous développer dans la vie sans que beaucoup d’autres que vous, rester toujours à la même place. face à une même situation, au- J’ajouterai que notre communauraient fait pareil. Mais qui vous té manque d’unité. En dehors de a donné cette assurance et cette la nouvelle association de l’Union puissance pour effectuer un des Indépendants en Israël, cette tournant si significatif ? dernière année, il n’y a pas assez C.B. : C’est mon jeune frère, Haï d’unité.

Aaron. Avec bien entendu le Rabbin Nahon, qui m’a insufflé une S.B.A. : Un mot sur les médias grande compréhension de ce français en Israël ? qu’est l’Identité Juive.

C.B. : Derrière tous les médias se tiennent des gens très couraSuite au périple dans lequel geux. Ça me fait mal que certains Charles se lance en laissant tout pensent que ceux qui travaillent derrière lui, ses parents et sa dans les médias le font pour servir sœur font leur Alya, exactement leur égo ou pour les honneurs, car il comme il l’avait prédit. est très difficile de tenir un journal.

En Israël, Charles rencontre sa Peu importe qu’il soit gratuit ou future épouse, Léa, la petite-fille payant, bien que la presse gratuite du Grand Rabbin de Miliana, le exige davantage d’efforts. Ce n’est Rav Ben Zaken (Benzakki), d’Al- absolument pas évident de publier gérie. Ensemble, ils fondent un des milliers d’exemplaires gratuits, foyer fidèle aux valeurs d’Israël afin que le public en profite. en mettant au monde six enfants. C’est encore plus dur en période de Aujourd’hui, la famille de Charles coronavirus. J’espère que les gens vit avec fierté dans le Yehouda sont au courant de tous les sacrivé Shomron « grâce à ma sœur fices que font les directeurs des Roni », nous dit-il. A propos de divers médias en faveur de la comson épouse Léa, il avoue, ému : munauté francophone d’Israël. « C’est elle qui m’a tout apporté ». Je pense aussi que certains ne peuvent se permettre de publier S.B.A. : Pour quelle raison avez- un journal gratuit, car cela nécesvous fondé Futé Magazine ? site beaucoup d’argent et de pu-

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blicités. Mais c’est un avantage de pouvoir être distribué sans faire payer les lecteurs. C’est ce que je dis aux annonceurs. Une diffusion gratuite est synonyme d’une diffusion massive.

S.B.A. : Autre sujet. Vous avez produit une vidéo sur les réseaux sociaux (« Trahison à Sion, 1 et 2 »), où vous vous emportez contre le présent gouvernement. On n’a pas l’habitude de vous voir dans cet état…

C.B. : Je suis très remonté contre le gouvernement actuel. Depuis que j’ai été la cible d’un attentat dans la région de Yehouda vé Shomron - des terroristes ont jeté sur moi trois énormes pierres - j’ai compris que la vie pouvait prendre fin en une seconde.

Nérya Nahman, mon fils de sept ans, m’a interrogé : « Estce que les terroristes qui ont voulu tuer mon Papa ont été arrêtés ? » Suite à sa question, je suis allé dans ma chambre et j’ai pleuré comme un enfant. « Comment est-il possible que mon fils soit exposé à une situation où on cherche à assassiner son père ? ».

D’autre part, comment est-il possible que l’on permette qu’un budget de 53 milliards de shekels soit donné à Abbas ? Au nom de quoi ? De quel droit ?

Des Arabes israéliens décident de ne pas se rendre sur leur lieu de travail et de faire la grève pour soutenir Gaza ? Qu’ils aillent chercher leur gagne-pain ailleurs !

C’est tout simplement une trahison de la part de Bennett qui exhibe à la télévision des documents qu’il a signés et par lesquels il s’engage à n’avoir aucun lien avec de tels partis, mais qui change les règles du jeu et ment effronté-

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ment. Je ne suis pas étonné par Lapid. Il a toujours été clair sur ses intentions. Il en est de même pour Liberman et tant d’autres. Le parti de Bennett s’est proclamé plus à droite que la droite. Une petite partie de ma famille a voté pour ce parti qui nous a tous dupés.

Comment peut-on voter contre la souveraineté ? C’est une trahison.

S.B.A. : Avez-vous reçu des menaces de personnes contre qui vous vous êtes exprimé dans ces vidéos ?

C.B. : Je préfère prendre un joker.

Dans la seconde vidéo, j’énonce très clairement : « Vous essayez de me faire taire dans un pays démocratique. Alors maintenant, vous avez éveillé en moi l’impérativité de proclamer tout haut la vérité ». Et c’est ce que je vais faire : « Ils ne me feront jamais taire ».

S.B.A. : Et la politique ?

C.B. : J’ai toujours refusé d’en faire. A présent, si je tombe sur les bonnes personnes et qu’elles m’y poussent - à condition qu’il y ait tous les ingrédients qu’il faut -

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pourquoi pas ?

S.B.A. : Comment vous voyez vous dans dix ans ?

C.B. : Soit je continue pour la communauté, soit, je pars dans le Golan pour y ouvrir des Tsimers (chambres hôtelières).

S.B.A. : Quel est votre message pour les lecteurs de Trouver en Israël ?

C.B. : Ne cessez jamais de croire en vos rêves. J’ai toujours cru en mes rêves.

J’ai toujours poussé des portes tout en me disant : « Si je n’y crois pas, comment pourrais-je convaincre d’autres gens ? » Pensez bien et tout ira bien. Parlez bien et le bien reviendra vers vous.

L’égo est destructeur ; soyez plus unis.

Une amitié vraie n’a pas besoin de dépendre de la politique.

Ne jugez jamais un homme quant à sa situation spirituelle. Chacun a son heure, chacun a son temps.

Il est impossible de plaire à tout le monde ; le plus important est de rester authentique.

S.B.A. : Le mot de la fin ?

C.B. : Je voudrais faire une dédicace spéciale pour ma femme qui m’accorde du crédit pour tout. C’est par son mérite que je suis tout ce que je suis.

Je tiens également à exprimer une mention spéciale, pour ma mère, paix à son âme, qui m’a toujours fait confiance et m’a toujours donné de l’assurance pour tout ce que j’entreprenais.

Je souhaite enfin beaucoup de courage et une longue vie à mon héros de Papa.

Bonne année et que vous soyez scellés dans le livre de la vie.

INTERVIEW

BERNARD BITAN

l’enfant prodige du théâtre franco-israélien PAR HAVA

MÉLANIE OZ

D

e Paris en passant par l’Europe et Israël, Bernard Bitan est cet amoureux inconditionnel de théâtre français qui s’est illustré avec brio, tantôt comme acteur, metteur en scène ou encore auteur, quand ce n’est pas les trois à la fois. Rencontre inspirante avec un artiste passionné, engagé pour ses valeurs juives, sionistes et son patrimoine culturel français.

Bernard Bitan a de grands yeux bleus profonds qui se plantent dans votre regard avec intensité, une crinière poivre et sel qu’il lui donne cet air d’artiste branché et bel homme, sans parler de cette voix claire et chantante dont chaque mot qui s’en détache apparaît juste, poignant, pertinent, éloquent. Et quand il se met à parler de son travail, le théâtre, cela devient irrésistible à voir et entendre. La magie opère comme si nous étions à l’un de ses spectacles.

10 Septembre 2021

Avec Le Sel et le Miel, il signe, dès ses plus jeunes années (se joue à Paris de 1994 au Théâtre Trévise jusqu’en 2005 à l’Olympia en Europe - en Israël en 2008 et 2018), la pièce qui devient l’œuvre et le projet de sa vie ; qu’il espère d’ailleurs un jour mettre en scène en hébreu à Broadway à New York : « si l’on exporte, partage notre technologie Israélienne à l’étranger, on se doit aussi de véhiculer la vérité sur notre histoire, depuis l’étoile jaune au drapeau bleu de l’Etat d’Israël », confie-t-il avec exaltation.

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Bernard et Elie Chouraqui

Depuis son Alyah en 2005, Bernard Bitan apparaît comme la figure de proue du théâtre français en Israël avec notamment son confrère et ami Elie Chouraqui avec lequel il collabore sur de nombreux projets comme notamment la pièce Le Prénom d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte.

On le retrouve cet automne avec

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Sophie Attal sur les planches dans une célèbre pièce d’André Roussin datant de 1960, Un Amour qui ne finit pas, qu’il adapte à notre époque « hyper connectée ». Entre humour vaudevillesque et réflexions sur l’impact des réseaux sociaux sur nos vies, il met les pleins projecteurs sur ces nouveaux modes de rencontres amoureuses, et nous invite à réfléchir sur la potentielle intrusion d’étrangers dans nos quotidiens et plus largement sur la nature de l’amour en 2021 : « facebooker, est-ce tromper ? » interpelle-t-il avec audace. Le sujet est posé, il n’y a plus qu’à y songer un peu avant la très prochaine levée de rideau, à partir du 26 Octobre au Théâtre de Jérusalem à Jérusalem.

Consacré par le Feu Sacré

Invité par Sophie Rachel Attal à l'un de ses spectacles

vert, Raymond Queneau, ou encore le genre de la commedia dell’ arte… Il se distingue au concours avec deux prix : 1er Accessit puis celui du 1er Prix d’Interprétation. Il est ce « boulimique de travail », qui, en parallèle de ses études de comédien, est aussi journaliste pour la matinale de Radio J et le Prime time du vendredi après-midi, et poursuit des études universitaires de Finance et de Droit à Paris 12 jusqu’à l’obtention d’un Doctorat.

Vous l’avez compris, Bernard Bitan ne compte pas quand il aime et vit avec passion et convictions.

Il a d’ailleurs fait le buzz sur les réseaux sociaux récemment lors de la Guerre Gardien des Murailles en mai 2021 dans une vidéo poignante dans laquelle il parle direct caméra (de son smartphone) de-

Bernard est cet enfant prodige du théâtre qui dès son plus jeune âge, 10 ans, a reçu comme il dit « le feu sacré ». L’illumination a lieu au moment de la tombée de rideau lors d’une sortie scolaire.

L’évidence est là. Comment pourrait-il en être autrement maintenant. A Créteil où il prend ses premiers cours d’art dramatique, il rencontre les grands metteurs en scène du Théâtre du Soleil. Il rentre bientôt au Conservatoire de Théâtre et se nourrit de tous les registres avec les grands classiques d’abord puis Jacques Pré-

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puis les rues désertées de Yafo où il habite. Il ne peut pas rester un instant de plus cloîtrer, là, à se taire. Le monde fustige, calomnie, condamne Israël. Tout serait blanc ou noir pour l’opinion internationale. Bernard Bitan pointe du doigt ce mensonge éhonté et révèle la réalité du conflit, de cette guerre, de ce que les populations endurent, pendant que, là-bas au loin, ils se gargarisent, semblent crier comme dans une salle de paris sportifs duquel des deux peuples a la légitimité d’exister ou de se défendre. Quant au nouveau gouvernement israélien, il s’étonne pour ne pas dire s’insurge que l’on soit représenté par un 1er Ministre minoritaire. Mais pour l’heure, le recul manque. Il a conscience des grands défis de ce dernier avec la montée de l’islamisme dans le monde et la bombe atomique en Iran. Sioniste militant, Bernard Bitan reste du côté de ceux qui défendent Israël de façon inconditionnelle. La présence du parti Isalamiste RAAM au pouvoir semble absurde à première vue, mais au nom de la Démocratie il faut bien leur laisser le bénéfice du doute.

Pour réserver, scanner le QR code à l’aide de votre smartphone ou appeler le 052-3060863

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STATISTIQUES

L’ALYAH, UN ENJEU QUI VAUT LA CHANDELLE PAR YAACOV

21 115 Olim sont arrivés en Israël en 2020, malgré la situation sanitaire, en provenance de 89 pays différents, en particulier de l’ex-Union soviétique, de la France, des États-Unis et d’Éthiopie, dont plus de 1 000 professionnels de santé, médecins et infirmier(e)s La ministre de l’Alyah et de l’Intégration, membre de la Knesset, Penina Tamano-Shata a ainsi déclaré : « Malgré le virus du Covid-19 qui a causé une politique de confinement général pendant de longues périodes, dans de nombreux pays, les Olim ne se sont pas découragés et ont continué à arriver en Israël. Quand on voit les données encourageantes sur l’Alya et l’Intégration, il est impossible de ne pas être malgré tout optimiste et positif sur l’année écoulée… »

BEN DENOUN

Bien que les portes de l’État aient été fermées dès le mois de mars 2020, les olims du monde entier ont été autorisés à franchir les frontières.

La plupart des Olim qui sont arrivés en Israël en 2020, ont choisi de s’installer dans les villes du centre :

2175

2065

1997

1639

Tel Aviv

Netanya

Jérusalem

Haïfa

ou à Naharya, et dans d’autres régions comme la Judée-Samarie ou la Galilée.

43,5%

environ

48%

des Olim étaient célibataires

2 534

42% étaient mariés

2969

2728

2415

Russie Ukraine Etats-Unis France

800

10%

possédaient un autre statut

349

enfants sont nés sur le sol israélien olims se sont engagés dans l’armée israélienne après l’Alyah de leurs parents

Principaux pays d’Alyah :

6644

1/4

des Olim étaient d’entre eux étaient des enfants et âgés de 18 à 35 ans des jeunes de moins de 18 ans.

253

931

Éthiopie

et de façon surprenante, les Bahamas, la République dominicaine, la Zambie, le Nigéria et le Ghana, un véritable retour des exilés

Les emplois les plus exercés par les olims concernent :

olims qui attendaient olims de la communauté Marketing et commerce 18,2% depuis des décennies Bné Menashé du Technologie et ingénierie de venir en Israël et nord-est de l’Inde, sont 7,1% de se réunir avec leurs aussi montés après de familles ont fait leur nombreuses années Professions médicales et paramédicales Alyah depuis l’Éthiopie d’attente 5%

14 Septembre 2021

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En 2021

300

immigrants éthiopiens ont été les premiers à faire leur Alyah en Israël, dès le premier janvier, dans le cadre de l’opération « Tsour Israël » initiée en 2015.

Le 21 juillet dernier, ce sont 160 nouveaux immigrants français qui sont arrivés en Israël sur un vol spécial, affrété par l’Agence juive pour Israël et le ministère de l’Alyah et de l’Intégration, dirigé par sa ministre qui avait fait le déplacement à Paris pour rencontrer les responsables communautaires, les dirigeants français de l’agence juive, et la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa. Ces candidats à l’immigration étaient en majorité des médecins, des avocats, des enseignants, des ingénieurs et des professionnels du marketing et des médias, ainsi que 46 jeunes de moins de 18 ans. Ils ont été, conformément à la loi, placés en isolement dans leur nouveau domicile.

Quelque 1.370 Français ont déjà fait leur Alyah au cours du premier semestre 2021 (578 l’année précédente).

+13,7% Selon le ministère et l’Agence juive, l’Alyah a augmenté en 2021 de 13.7%, par rapport à la même période l’année dernière, en 2020, bien que l’Alyah ait diminué de près de 45 % en raison de la pandémie de coronavirus, le nombre de dossiers d’immigration déposés, n’a cessé d’augmenter (plus de 70%), notamment en France (6.053 dossiers ouverts contre 2.475 en 2019).

33 000 - 45 000 nombre de olims qui devraient arriver en Israël (en fonction de la situation du covid-19 dans le monde), Selon les prévisions du ministère de l’Alyah et de l’Intégration, en 2021.

Les perspectives d’Alyah, selon les responsables, sont on ne peut plus optimistes. Et selon Yigal Palmor, le chef de l’unité des relations internationales et conseiller en politique étrangère du président de l’Agence juive pour Israël, l’État d’Israël pourrait accueillir « en 3 ans et ce depuis l’année prochaine, 100.000 nouveaux immigrants », tandis que pour Josh Schwarcz, secrétaire général de l’Agence juive, « on peut s’attendre à l’arrivée en 2021 de 50.000 nouveaux immigrants du monde entier ». La ministre Pnina Tamano-Shata, est persuadée que des horizons vont s’ouvrir très bientôt pour tous les olims du monde, et elle « table sur 90.000 olims d’ici la fin de l’année prochaine », qui pourraient venir en Israël.

Toutes ces projections ne semblent pas réalistes, et il faudrait un brusque sursaut pour que l’Alyah prenne le tour attendu.

Il faudrait peut-être, pour que les attentes soient comblées, que les désillusions ne soient pas plus nombreuses que les satisfactions, repenser l’Alyah, afin d’amoindrir les difficultés, et planifier les besoins, changer certains paramètres, en influençant les nouveaux immigrants pour qu’ils rejoignent d’autres villes et régions (Nord, Galilée, Néguev…), et il faudra donc mul-

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tiplier les initiatives et les propositions d’intégration qui doivent être diversifiées.

3 200 000

Depuis 1948, 3,2 millions de juifs ont immigré en Israël, venus des quatre coins du monde, dont 43% dans les années 1990, après l’effondrement de l’Union soviétique.

Cette capacité de la nation à absorber autant d’olim fait partie de l’héritage héréditaire transmis par les générations précédentes. L’Alyah n’est pas seulement un but mais une finalité, et pour cela elle doit rester la préoccupation de tous, des israéliens, des gouvernants, des hommes politiques ou religieux, qui doivent tout faire pour organiser et planifier cette immigration.

N’attendons pas l’an prochain…

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RENCONTRE AVEC...

SOPHIE RACHEL ATTAL N

calme-toi ! » qui fut présenté plusieurs fois dans les grandes villes d’Israël.

A cette occasion une amitié sincère et une grande complicité s’est créée entre nous.

ée à Paris, pharmacienne et passionnée de théâtre, Sophie Rachel Attal fait son Alyah en 2005 avec son mari et ses trois enfants. Depuis elle abandonne son métier et se consacre à ses passions, l’écriture et le théâtre.

Trouver en Israël : Racontez-nous votre parcours depuis votre arrivée en Israël.

Sophie Rachel Attal : Je suis arrivée en Israël à l’été 2005 avec mon mari et mes 3 enfants avec la ferme volonté d’accomplir mon rêve d’enfant et de démarrer une vie nouvelle et accomplie dans le pays de mes ancêtres.

Pharmacienne de profession et comédienne par passion, Israël m’a permis de me réaliser pleinement dans le monde du Théâtre.

J’ai très vite créé mon atelier de théâtre sur la méthode de l’Actor Studio à Jerusalem et Tel Aviv.

Parallèlement j’ai suivi une formation de psychodrama à l’école Ha kol korê me permettant de donner des séances de Thérapie par le Théâtre en groupe et individuel. Mon atelier perdure jusqu’à aujourd’hui et j’ai eu le bonheur de former plus de 250 élèves.

T.E.I. : Quels sont les rôles que vous avez interprétés en Israël en tant que comédienne ?

S.R.A. : J’ai joué dans « Le Dieu du Carnage » de Yasmina Reza en 2008 au Théâtre Khan de Jérusalem.

Puis j’ai joué « Ils s’aiment » de Pierre Palmade et Muriel Robin

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en tournée dans tout le pays.

Parallèlement je mettais en scène et présentait chaque année les spectacles des membres de mes ateliers à partir de textes de Jean Michel Ribes, Éric Emmanuel Schmitt, Leonore Confino et d’autres auteurs contemporains. Le dernier spectacle en date de l’atelier : « Scènes de ménage » à fait l’objet d’une tournée nationale.

T.E.I. : Comment avez-vous rencontré Bernard Bitan ?

S.R.A. : Bernard s’intéressait à mon travail et assistait régulièrement à mes spectacles.

En 2018, je lui ai présenté mon dernier recueil de textes autobiographique. Il m’a tout de suite accompagné et mis en scène.

Ce fut la merveilleuse aventure de : « Maman mets un sweat et

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T.E.I. : Comment s’est monté le projet « Un Amour qui ne finit pas » ?

S.R.A. : Quand j’ai découvert cette pièce d’André Roussin, c’est naturellement vers Bernard Bitan que je me suis tournée pour la mise en scène et à mon grand plaisir, il a accepté à nouveau de jouer l’un des quatre rôles principaux.

Nous avons ensemble sélectionné 3 de mes anciens élèves devenus professionnels et mon mari Elie Attal, enthousiasmé par le projet a décidé de nous produire. C’est donc véritablement une histoire d’amour et d’amitié.

Cette pièce est jubilatoire et permettra au spectateur de se poser quelques bonnes questions sur le couple et sa longévité.

L’adaptation et l’actualisation de Bernard Bitan est pleine de surprises et accentue le comique de situation et en fait un vrai bijou.

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IMMOBILIER

2021 OU LE SURF DE L’IMMOBILIER SUR LES VAGUES DE CORONA PAR DEBORAH HOSATTE

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rôle de rythme tout de même : avec de nombreux mois maintenant à jongler entre les confinements, les fermetures et les réouvertures des commerces, les écoles à géométrie variable entre cours et zooms, les élections, les vaccinations et les tests de corona, et pourtant, un domaine continue à voir les prix monter : l’immobilier !

Simplement incroyable !

On aurait pu penser qu’entre baisse générale de revenus et incertitude quant aux lendemains les prix des appartements auraient baissé, mais non !!!! 7.20% d’augmentation des prix de l’immobilier en moyenne en Israël par rapport à l’an dernier selon les dernières publications du Bureau Central des Statistiques (et là aussi ça avait monté !), et des emprunts hypothécaires d’un montant moyen 14% plus élevé (aujourd’hui 928.000 shekels).

C’est à croire que l’Etat y trouve son compte et a arrêté de faire semblant d’essayer de réfléchir aux problèmes du logement en Israël. On voit par contre se développer des projets immobiliers destinés à des logements en lo-

18 Septembre 2021

cation pour les « jeunes couples ».

Car aujourd’hui, si 60% des israéliens sont encore propriétaires de leurs logements, c’est que 40% sont locataires et louent, pour des sommes qui représentent en général le plus gros poste de leur budget mensuel, des appartements auprès de personnes qui sont donc multipropriétaires, autrement appelées investisseurs !

Mais qui sont donc ces nouveaux investisseurs, puisque les petits investisseurs des années 2000 n’ont pas réussi à tenir le coup face aux mesures successives mises en place depuis quelques années déjà ??? Qui sont ces acheteurs qui sont à l’origine de cette hausse des prix statistique ?

Les étrangers, essentiellement sur des projets immobiliers haut de gamme, les nouveaux jeunes riches juifs de la High Tech du monde entier, âgés de 20 à 35 ans, qui multipliant les exits, ont compris que le placement le plus sécurisé est bien l’immobilier en Israël, et achètent essentiellement à Tel Aviv, des appartements sur plans dans des projets ultra luxueux. C’est ainsi qu’on assiste à des ventes de penthouse

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sur plans a des prix frisant les 12 millions de shekels alors que la population locale rame. D’où une hausse générale qui effectivement fausse les statistiques.

Les promoteurs, qui ont réalisé que pour faire face a la pénurie de logements déjà existante il était urgent d’acheter des terrains pour construire. Car jusquelà, les villes ont concentré tous leurs efforts sur la construction de bureaux, les taxes d’habitation (arnona) étant 4 fois plus élevées pour des bureaux que pour des appartements. Donc si une ville veut se retrouver « riche » elle doit privilégier la construction de bureaux et peut ainsi plus investir en écoles, espaces verts, …, pour accueillir des habitants de niveau socio-économique plus élevé. C’est ainsi que Tel Aviv et Ramat Gan se retrouvent parmi les villes les plus riches du pays et Jérusalem parmi celles en queue de peloton, avec une population bien plus importante mais de niveau socio-économique bien plus faible.

Et tous ceux qui ont réalisé qu’il manquera 3 millions de loge-

ments en Israël d’ici 2030, que le programme de TAMA de surélèvement des immeubles en ville a prouvé son échec et est en train de connaitre ses dernières heures, que les débuts de construction résidentielle sont au plus bas et que le prix des terrains constructibles est en pleine hausse dans les villes.

Dans le même esprit, même le nombre de milliardaires a augmenté de façon significative cette année en Israël, passant de 121 en 2020 a 169 en 2021 et leurs comptes ont souvent plus que doublé, comme notre célèbre Myriam Adelson, dont la fortune est ainsi passée de 17.800.000$ à 38.200.000$. Et pourtant on peut voir à chaque coin de rue que le nombre de pauvres a terriblement augmenté, qu’un mouvement d’entraide magnifique s’est spontanément mis en place un

peu partout dans le pays faisant honneur à notre peuple. C’est tout le problème des statistiques !

A Jérusalem, évidemment, c’est plus difficile de faire monter les statistiques car notre Capitale présente moins d’intérêt pour les jeunes loups de la high tech et du coup, comme c’est plutôt la population locale qui achète, on assiste au contraire à une baisse statistique de 5% des prix cette année, amenant le prix moyen d’un 4 pièces à 1.970.000 shekels (contre 2.070.000 en 2020) mais là encore, ce n’est pas vraiment le reflet de la réalité car on constate que l’écart s’est creusé entre les constructions de luxe dans les beaux quartiers et les ventes d’appartements dans l’ancien moyen. Considérant l’augmentation de population prévue pour les années à venir Jérusalem devra tout de même loger près de 100.000 juifs supplémentaires en

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moins de 10 ans soit par l’immigration soit par la natalité, donc s’il y a une devise à tenir pour ceux qui ont ne serait-ce que de quoi emprunter pour acheter un appartement, c’est d’acheter au plus vite, afin de préserver leur capital logement.

Déborah Tél. Israël : (972)2 678 65 95 Tel France : 04 22 13 05 39 www.jerusalemimmobilier.com Sources Ministère des Finances israéliens, Bureau Central des Statistiques, Nadlan Hayom

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JURIDIQUE

VOUS AVEZ ACHETÉ UN APPARTEMENT SUR PLAN ?

MAZAL TOV !

Quand allez-vous être livrés ?

PAR MAÎTRE JORDAN ZAGHDOUN

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la différence d’un bien de seconde main déjà existant, la remise des clefs d’un appartement acheté sur plan dépend, entre autres, du respect du contrat par le promoteur - plus particulièrement, du respect des délais de constructions prévus dans le contrat.

Selon l’article 5 (a) de la loi datant de 1973 sur la vente (d’un appartement), le promoteur s’étant engagé sur une date butoir pour la livraison d’un appartement a le droit d’avoir un retard de 60 jours sans pénalités.

A partir du 61ème jour, le promoteur devra indemniser l’acheteur d’un montant s’élevant à un loyer et demi (150%) pour chaque mois de retard jusqu’au 8ème mois (inclu) et cela rétroactivement, à partir de la date prévue dans le contrat. Dès le 9ème mois de retard, l’indemnité est fixée à 125 % du montant d’un loyer.

Le retard des délais de la remise des clefs est donc un enjeu économique important pour le promoteur qui fera de son mieux pour se protéger d’une éventuelle indemnité.

Dans la majorité des contrats d’achat rédigés par les avocats des promoteurs, la remise des clefs se fera directement après l’obtention du « Tofes 4 » sous réserve du règlement de la totalité de la transaction.

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Qu’est-ce que le « Tofes 4 » ?

Lorsqu’un un entrepreneur veut entamer une construction, il doit déposer des plans à la mairie pour obtenir un permis de construire. Une fois le permis obtenu, le promoteur se doit de construire selon les normes indiquées dans le permis de construire. Lorsque la construction est terminée, le promoteur demande à la mairie de venir attester que l’immeuble a été construit selon le permis délivré avant la construction. Cette attestation s’appelle « Tofes 4 » (document 4). Ce document permettra de brancher toutes les infrastructures à l’immeuble afin de le rendre habitable.

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Or, il se trouve que les normes que le promoteur doit respecter pour obtenir le « Tofes 4 » sont moins dures que les normes à respecter pour rendre habitable un appartement conforme au contrat signé entre l’acheteur et le promoteur.

Que faire si le jour de la livraison, l’appartement ne paraît pas être habitables malgré l’obtention du « Tofes 4 » ?

Avez-vous le droit de retarder le

règlement de la transaction et de ne pas réceptionner les clefs de l’appartement jusqu’à ce que le promoteur répare tous les défauts de

Attention, l’obligation de régler les mensualités en temps et en heure est une obligation personnelle et indépendante et le non paiement pourra entraîner une violation du contrat de la part de l’acheteur et un dédommagement pour les dégâts causés.

l’appartement ?

Dans l’affaire Milon contre Shikun Ovdim Ltd 978/95, le tribunal déclare : « Désormais, l’obtention du « Tofes 4 » est une condition obligatoire, non définitive et non concluante, pour déclarer un appartement et un immeuble habitable… ».

Le « Tofes 4 » n’est donc pas le document ultime qui remplit l’engagement pris par le promoteur de livrer un appartement habitable à l’acheteur. Il est certes obligatoire mais pas concluant.

Dans ce cas, après avoir prouvé que l’appartement n’est pas habitable, la plupart du temps par le biais ou l’intermédiaire d’un expert neutre, le promoteur sera en violation du contrat et devra indemniser l’acheteur pour le retard et cela malgré l’obtention du « Tofes 4 ».

Cet article ne remplace pas une consultation ; le droit des contrats permet d’ajuster certaines clauses dans un contrat, ce qui peut changer le sens du sujet. Maître Zaghdoun Jordan est avocat spécialisé dans le droit civil et commercial en Israël - Droit des contrats et de l’Immobilier Recouvrement de créances, (Otsaa apoal), Effacement de dettes, Famille, Dommages.

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Maître Jordan Zagdoun 2 Rue Hassoreg, Jérusalem 3ème étage Tel/Fax: 077-3231-770 Depuis la France : 01 77 38 24 85 www.zaghdounlaw.com

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CONSOMMATION

LES PRODUITS SANS GLUTEN à quand la baisse ?

PAR YAACOV BEN DENOUN

L

Les temps sont ainsi faits, vivre est devenu pour de nombreux consommateurs apprendre à gérer des risques, à consommer mieux, de façon adaptée, en réduisant les nuisances alimentaires et les produits toxiques, et en mettant au ban de la société des produits qui faisaient partie de notre alimentation basique.

Ainsi, Israël est devenu le refuge de toutes les excommunications alimentaires, et une ville comme Tel-Aviv a été dénommée capitale mondiale du véganisme, une forme paroxystique du végétarisme, proscrivant matières animales, produits lactés, et graisses. La technologie s’est emparée de cette nouvelle évidence, et des chefs se sont mis à concocter des plats censés être plus goûteux, à base de substituts devenus institutionnels (boulgour, quinoa…) et d’épices provenant des quatre coins de la planète.

Cependant, certains aliments ou parties d’éléments souffrent toujours, parfois à tort, d’une mise à l’écart qui n’est pas sans causer quelques désordres économiques.

Il en est ainsi du gluten.

Il existe des maladies qui obligent ceux qui en souffrent à maintenir un certain mode de vie, notamment en matière de nutrition. Par exemple, environ un demi-million de diabétiques (type 2) vivent en Israël, qui nécessitent un mode de vie sain et surtout une alimentation adéquate.

22 Septembre 2021

Cette recommandation devient une obligation pour ceux qui sont atteints de la maladie cœliaque, une maladie intestinale auto-immune héréditaire qui résulte de la sensibilité au gluten. On estime qu’environ 100 000 patients cœliaques vivent en Israël (et seulement moins de la moitié d’entre eux sont diagnostiqués).

Mais pourquoi ces produits sontils si onéreux ?

Récemment, le ministère des Finances, a décidé de partir en guerre contre les boissons gazeuses riches en glucides, et une nouvelle norme devraient apparaitre pour ce type de produits d’ici peu.

Mais concernant les produits sans gluten, aucune décision n’a été prise pour compenser le surcoût, et l’on aurait pu s’attendre à ce que le gouvernement vienne en aide à ceux qui évitent le gluten en raison d’un impératif de santé, et qu’il commence à contrôler les prix de certains des produits spécifiques.

Il se trouve aussi que toutes les usines ne sont pas autorisées à produire des produits sans gluten, la ligne de production et les composants devant être strictement adaptés à des normes restrictives.

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Les fabricants et détaillants doivent en outre affronter des coûts de production plus élevés et des difficultés de commercialisation. De ce fait, par exemple, une farine dite « farine polyvalente sans gluten », pesant 450 grammes, coûtera en moyenne au consommateur 18 NIS, soit 40 NIS le kilo, soit huit fois le prix d’une farine polyvalente ordinaire.

Les plus soucieux de la situation sont ceux qui souffrent de la maladie cœliaque. Pour les autres il faudra attendre que ce marché se développe encore plus, et qu’une nécessaire adaptation des moyens de production soit à l’ordre du jour. Mais les choses avancent, et il est désormais courant de trouver des pains ou des crackers sans gluten dans les magasins de la grande distribution, et des restaurants sont de plus en en plus nombreux à proposer des produits dans l’air du temps, de type pizza, lapha, borekas, sans gluten, et sans sucre ajouté.

Les prix devraient bien finir par être normalisés.

PSYCHOMÉTRIE

E

n ce début d’année scolaire nous avons invité Lisa, représentante de l’école ICONE, à répondre à nos questions concernant le fameux examen psychométrique, célèbre sésame pour les bachelier afin d’intégrer une université en Israel.

Icone est l’école de référence qui prépare les francophones a l’examen psychométrique depuis plus de 15 ans.

Trouver en Israël : En quoi consiste l’examen des psychométriques ?

Lisa : Il s’agit de l’examen d’entrée aux célèbres universités en Israel tel que le Techion, Bar Ilan, l’université Hébraïque et autres. Il est composé de deux parties : Une rédaction de 35 min sur un sujet de société suivi de 8 séries de QCM de 20 minutes chacune sur des notions de maths, français et anglais.

T.E.I. : Comment est-ce noté ?

Lisa : La note finale est sur 800.

On considère les notes au-dessus de 600 comme de très bonne notes, mais la note d’acceptation varie en fonction de la fac et de la filière.

T.E.I. : Comment les facs prennent en compte cet examen dans leur processus d’acceptation ?

Lisa : Cette note est requise dans la majorité des dossiers d’admission à l’université en plus des notes du baccalauréat et de l’examen YAEL (évaluation du niveau d’hébreu).

Avec la note du bac et la note de

psychométrique, on obtient une note hybride qui détermine l’acceptation dans l’université qu’a choisi le candidat.

T.E.I. : Comment se préparer ?

Lisa : Une des clefs : l’entrainement constant et chronométré, car la vitesse de résolution joue un rôle déterminant pour avoir une bonne note. La principale difficulté de l’examen est la gestion du temps et du stress, car le temps imparti est souvent inferieur au temps nécessaire pour résoudre l’exercice de manière complète.

T.E.I. : Quand et où peut-on le passer ?

Lisa : Il existe deux sessions d’examens des psychométriques en français dans l’année : au mois d’avril avant Pessah et au mois de juillet. On peut le passer de manière illimitée et ça sera la meilleure note qui sera retenue. Il est possible de les passer à Jérusalem, Tel Aviv ou centre, Haïfa et Beer Sheva. Certaines années, il est aussi possible de le passer en

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France en mars si les conditions sanitaires le permettent.

T.E.I. : Quel sont les dates de rentrée a Icone, ou ont lieu vos cours de préparation à l’examen psychométrique et comment peuton s’inscrire ?

Lisa : Les inscriptions sont ouvertes et la rentrée aura lieu la semaine du 3 octobre dans nos deux centre de Jérusalem et de Tel Aviv ainsi qu’en zoom pour les élèves préférant ne pas se déplacer. Le cours dure 4 mois a raison de 4 a 12 heures de cours par semaine, en fonction des formules.

J’invite vos lecteurs à me contacter au 058-4607442 pour plus d’informations et pour les inscriptions Merci Lisa pour ces informations et bonne chance à tous les bacheliers pour leur réussite à l’examen psychométrique !

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HOMMAGE

Décès du RAV ABRAHAM YÉHOSHUA ZUCKERMAN, une montagne sur le rocher PAR YAACOV BEN DENOUN

‫ יח’’צ עטרת ירושלים‬:‫צילום‬

C

omment rendre grâce pour avoir côtoyé, ne fut-ce qu’un instant, un tel homme dont la stature rend fades tous les qualificatifs qui pourraient tenter de le caractériser.

Le rav Yéhoshua Zuckerman vient de décéder, à 83 ans, après avoir lutté avec courage contre une maladie incisive qui l’avait fortement amaigri. Il était à lui seul un emblème, celui de l’amour de la Terre d’Israël. Cette pré-

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occupation a occupé toutes ses pensées tout au long de sa vie.

Son parcours est plus qu’un itinéraire, c’est un modèle de vie.

Le rabbin Zuckerman est né en Belgique, et a immigré en Israël il y a plus de 50 ans, au moment de la crise du Canal de Suez, en 1956, qui a débouché sur une expédition militaire. Il est venu directement pour suivre les cours de son maitre, le rabbin Zvi Yehuda HaCohen Kook (le fils du premier grand rabbin d’Israël,

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le rav Abraham Isaac haCohen Kook), qui enseignait à la Yeshiva Merkaz Harav à Jérusalem.

Le rabbin Zuckerman a été l’un des fondateurs (avec le rabbin Elisha Vishlitsky) du mouvement « El Ami » et l’a même dirigé. Cette association s’occupe de l’éducation à la foi et de la diffusion du judaïsme auprès du grand public.

Il a mis en place un kollel d’avrechim à Eilat, avant de créer dans le même lieu la Yeshiva « Ayelet

Hashachar ». En 1997, il fut l’un des rabbins éminents qui quittèrent la Yeshiva Merkaz Harav et fondèrent la Yeshiva Har Hamor (qui se trouve actuellement dans le quartier d’Har Homa à Jérusalem), dont il est devenu l’un des principaux enseignants, en particulier dans le domaine de la Foi. Depuis les tous débuts, il participa avec son beau-frère (le frère de sa femme Malka, éternelle complice de toutes les aventures), Chalom Wach (et son épouse Liat), à la création de l’organisation « l’Alyah de groupe », qui en 30 ans a fait monter en Israël plus de 2000 familles. L’idée est d’assurer la préparation de l’Alyah en ne laissant pas les candidats dans un état de solitude qui pourrait être préjudiciable à leur intégration.

Durant une année, tout au long de rencontres, de séminaires, de voyages en Israël, se forme un groupe, qui va peu à peu se souder, afin d’affronter au mieux les affres d’un départ programmé, et dont les participants vont recevoir à la fois une stimulation spirituelle, et un ensemble de renseignements concrets, adaptés et réactualisés, concernant des domaines divers, qu’ils soient professionnels, éducatifs, sanitaires, économiques, ou autres.

Le Rav Zuckerman était très présent, très attentif, parlant d’une petite voix sereine et volontaire, afin de donner en partage ses enseignements, ses appréciations, avec souvent un goût pour une provocation efficace chargée de susciter le réveil des consciences.

L’Alyah réalisée, il considérait que sa mission n’était pas terminée, et inlassablement il rendait vi-

Son héritage spécial et ses livres continueront à entrer en résonance avec plusieurs générations d’étudiants site aux olim sur leurs lieux de vie, dans les villes, les Yishouvim, par tous les temps, le soir, la nuit, bien déterminé à démontrer l’adéquation qui existe entre la Terre d’Israël, La Torah d’Israël, le peuple d’Israël, et son avenir spirituel. En donnant l’exemple il a prouvé que l’on peut être à la fois rigoureux, intègre et dévoué.

De nombreux hommages lui ont été rendus. Le Rav Stern, le député Betsalel Smotrich, le député Ophir Sofer, le député Michal Waldiger, l’ancien ministre de Jérusalem, le rabbin Rafi Peretz se sont exprimés : « Notre couronne est tombée. Mon professeur et rabbin, le rabbin Avraham Yehoshua Zuckerman, un grand étudiant sage qui avait une grande foi dans le peuple d’Israël, dans l’armée israélienne, dans le pays… Au mois de Eloul (le 3), le même jour que le Rav Kook. Béni soit la vérité. » Le maire de Jérusalem, Moshe Leon, a fait son éloge : « Son héritage spécial et ses livres continueront à entrer en résonance avec plusieurs générations d’étudiants.

J’envoie mes sincères condoléances à sa famille et à ses nombreux élèves. » Le ministre des cultes, Matan Kahana a aussi apporté sa pierre à l’édification du mur de notre mémoire, tout comme le chef du Conseil régional du Gush

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Etzion, Shlomo Neeman, ou le Rabbi Kobi Dvir qui lui a rendu un vibrant hommage. « Par-dessus tout, c’était un homme vivant, un homme de vérité, un homme simple, un héros… Un héros qui dirige ses disciples… Il était évident qu’il ne prenait pas le rouleau de la Torah mais que le rouleau de la Torah le prenait… » Il a rappelé ce que pouvait être une journée du rav Zuckerman : « Autrefois, le jeudi, il se rendait de Jérusalem au Goush Katif pour donner des cours le soir, après une journée bien remplie à la yeshiva. La nuit, il tenait des consultations avec des personnalités publiques, et se privait de sommeil pour se précipiter pour faire la prière du matin dès l’aube à Jérusalem, puis donnait une leçon à 8h30 à la yeshiva Merkaz Harav, après une nuit blanche. » On pourrait apporter des dizaines de témoignages, émanant de ceux qui ont participé à son enterrement (il y avait des milliers de personnes), de Chalom Wach, d’autres éminents rabbanim. Ils ne feront que nous confirmer la grandeur du rav Yéhoshua Zuckerman, et l’élévation de son âme, selon les paroles du Rav Kobi Dvir : « il y a une chose qu’il ne pouvait cacher : l’illumination de son âme. L’illumination rayonnait de son visage pur et beau, de sa voix claire, délicate et humble. Un sage étudiant des sources du salut qui est toute dévotion et sainteté… » Il a conclu son hesped ainsi : « Nous recevrons également la rédemption et le salut complets, lors de son retour à nous dans la résurrection, avec tous les morts de ton peuple, la maison d’Israël. Que son âme soit empaquetée dans le paquet de la vie. » Il a été enterré sur le mont des Oliviers.

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BUSINESS STORY

Trouver en Israël : Bonjour Hanna, j’ai enfin le plaisir de te présenter aux lecteurs de Trouver en Israël.

Pourquoi nous avoir fait autant attendre ?

Hanna : Pour tout te dire, j’aime la discrétion et j’aime mettre en valeur mes clients. Je n’ai jamais ressenti le besoin de communiquer sur mes activités professionnelles, mais il est vrai que tu m’as convaincue comme seule, toi, sais le faire.

T.E.I. : Quelle est la citation qui t’inspire le plus ?

Hanna : Je la tiens de ma sœur aînée, déjà de par son engagement envers les autres que cela soit dans le cercle familial ou amical, mais aussi au sein des EEIF, je me souviens que cela pouvait même inquiéter ma mère, qui lui demandait de se protéger un peu plus. Elle avait inventé un mantra P.P.A. : Pensée Positive Active.

Repris par tous, il avait un pouvoir que je ne pouvais soupçonner alors. Un mois après son Alya, ma sœur nous a quittés, lors de l’attentat de la ligne 18. Sa disparition a, à mon grand étonnement, provoqué une vague d’Alya. Je me suis souvent posée la question mais pourquoi sont-ils venus vivre ici, dans le pays où ma sœur a perdu sa vie ? La réponse à cette question évolue chaque jour, comme pour le bon vin. Et je

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suis contente à chaque fois que j’arrive à faire prendre conscience à quelqu’un que sa difficulté ou son blocage du moment est une opportunité formidable de dévoiler une force interne encore inconnue.

T.E.I. : Comment est née Neshot Business ?

Hanna : Neshot Business est l’aboutissement d’une aventure exceptionnelle. Depuis toute petite, j’ai toujours aimé vendre.

D’ailleurs, je crois avoir pratiquement tout vendu. Mais j’avais en moi une fibre artistique que je ne pouvais pas étouffer. Le choix ne fut pas simple, mais je décide finalement de faire des études de théâtre. Pendant plusieurs années, j’apprends la comédie, la mise en scène, la production. Je travaille même au sein de mon

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école pour en comprendre tous les mécanismes. Puis, à la fin de mes études, je me lance dans un projet fou : donner la possibilité technique à toutes les actrices de se produire sur scène. Mon travail acharné me fait rencontrer beaucoup de monde. Par la suite, je m’occupe - avec succès - d’accompagner une école de théâtre afin de lui faire obtenir des financements importants. A ce moment là, je suis complètement immergée dans le monde israélien. Je comprends très vite que pour réussir, il va me falloir me former en tant qu’auto-entrepreneur, pendant plusieurs années. Je ne lâche rien ! Depuis, j’accompagne des auto-entrepreneurs, des associations ou tout simplement des projets.

T.E.I. : Qu’apporte le monde du théâtre au monde du Business ?

Hanna : Il incite à prendre conscience de la place prépondérante de notre personnalité pour la réussite de notre Business. J’invite les lecteurs à visionner mon Live Facebook sur le sujet.

T.E.I. : Merci d’avoir partagé avec nous un peu de ton parcours. Où peut-on te retrouver ?

Sur Facebook / Instagram : @NeshotBusiness Du bien être à la réussite professionnelle

POLITIQUE

LA POMME TREMPÉE DANS LE MIEL POUR UNE MEILLEURE ANNÉE….

UN MEILLEUR AVENIR !

PAR TAMAR ABESSIRA, REPRÉSENTANTE FRANCOPHONE DU LIKOUD

A

ux vues de la situation se sont les champs de pommiers que l’on devrait arroser de miel !

On se souviendra de l’année 5781 comme d’une année très perturbante pour l’humanité mais aussi et surtout pour le Am Israël qui aura vu naître un nouveau gouvernement, que dis-je, qui aura vu voler de main de maitre la direction du pays, par une association d’hommes et de femmes avides de pouvoir et surtout soudés par une seule et même haine, celle pour celui qui fût notre brillant Premier Ministre durant la dernière décennie, Monsieur Benyamin Netanyahou.

Mais le pire dans cette situation, mais c’est la volonté de ces hommes et femmes de déjudaïser le seul état juif !

Oui, oui j’ai bien écris… Déjudaïser, car c’est la volonté d’un grand nombre de ces nouveaux ministres et députés, israéliens ou « norvégiens », ils s’accordent sur le fait qu’Israël doit être un pays laïc à l’image des pays d’Europe.

Depuis leur entrée au pouvoir, chaque commission, chaque loi les rapproche de leur plan satanique, et renforce nos ennemis.

Et si par miracle la Hahdoute, l’unité du peuple redevenait le leitmotiv. Si nous nous considérions tous comme des alpinistes encordés et dont le destin de

chacun serait défini par la volonté de l’autre de vouloir toujours rester lié à son peuple. Hélas, le chef de la cordée actuelle a associé à l’ascension des députés arabes qui nous haïssent, anti sionistes, qui n’ont pas du tout la même technique d’escalade et nous rapprochent des crevasses et de l’abime.

De plus, la crise sanitaire, que notre ancien et futur Premier Ministre a su géré mieux que n’importe quel autre pays au monde, à été remise en question par le nouveau gouvernement et nous a replongé en 3 mois dans un chaos total avec près de 8000 nouvelles contaminations jour.

Le nouveau gouvernement détruit tout sur son passage, nos acquis sécuritaires sur le plan diplomatique et politique mais aussi notre avancée en matière sanitaire et de plus met le pays en position économique difficile suite à l’accord signé avec Mansour Abbas, l’ancien conseiller de Arafat, en lui offrant la modique somme de 53,5 Milliards.

J’ai longtemps pensé que 2000 nis c’était cher payé pour une place de concert, comme c’est le cas pour les grandes stars, mais 53,5 milliards le siège de Premier Ministre, cela dépasse l’entendement !

Forts de cette situation, certains

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députés arabes se permettent même de donner des ordres à des soldats qui D’ merci, ont su rappeler à ces imposteurs qu’ils n’avaient aucunement d’autorité sur nos hayalim.

Alors cette année plus que jamais, nous devons nous concentrer sur nos prières de Rosh Hachana et demander au ciel de ramener la droite, et le judaïsme au pouvoir.

Et comme on dit dans la prière que l’on soit à la tête et non à la queue, ‫שנהיה לראש ולא לזנב‬ Chacun à son niveau doit faire ce qui est en son pouvoir pour changer les choses, et sauver des mains de ces viles personnes notre pays, notre peuple notre Tora.

C’est pourquoi, en tant que francophone, religieuse, et sioniste, je vous appelle à adhérer au Likoud.

Plus nous aurons d’adhérents et plus vous serez nombreux à vous mobiliser lors des élections législatives et ensemble nous gagnerons.

Pour adhérer au Likoud contactez moi : Jerusalem.likoudfr@gmail.com Ou sur mon compte Facebook ou Instagram : Tamar Abesssira.

Bonne et douce année en bonne santé à tous.

SHANA TOVA OUMETOUKA.

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COUP DE POUCE

CHO’CO LEV

A

ujourd’hui, Trouver en Israël va à la découverte du parcours étonnant de Corinne Amar fondatrice de Cho’Co Lev : Alya, reconversion professionnelle et immersion dans le monde de l’entrepreneuriat, on vous dit tout…

Trouver en Israël : Nous avons eu la chance de goûter vos chocolats de haut niveau. Êtes- vous tombée dans la potion magique du cacao depuis toute petite ?

Corinne : Eh bien non, avant mon Alya il y a une dizaine d’années j’ai eu une carrière riche de 30 ans d’expérience en tant qu’assistante juridique dans l’un des plus gros Cabinets d’avocats de France (Bureau Francis Lefebvre). J’ai continué à exercer ma profession à Jerusalem, avant de me lancer dans cette aventure incroyable.

T.E.I.: Comment expliquez-vous une reconversion pareille avec un parcours comme le vôtre ?

Corinne : J’ai toujours aimé l’Art en particulier la peinture, mais je ne m’étais jamais autorisée à en faire un métier car à l’époque

28 Septembre 2021

les mentalités étaient différentes. Un jour, je découvre un atelier de sculpture sur fruits et légumes, j’ai été émerveillée des possibilités d’expression artistique. Dans la foulée, j’enchaîne avec une formation de petitfourim avec la célèbre Chef Mentor Efrat Libfroind. A ce moment-là, j’opère une immersion totale dans le monde du chocolat, c’est une révélation.

Après avoir gâté tout mon entourage, j’ai décidé il y a 3 ans pour Rosh Hashana de lancer mes premiers coffrets Cho’Co Lev. J’ai été très surprise de l’ampleur de la demande avec uniquement le bon vieux bouche-à-oreille.

Puis les choses s’enchaînent jusqu’à Pourim où je dois même refuser des commandes, le Corona arrive et tout s’arrête.

T.E.I.: Avez-vous réussi à rebondir et comment ?

Corinne : Il y a eu un gros passage à vide. Heureusement qu’H. a mis sur mon chemin l’Union Des Indépendants de Sarah Ben. Je me suis aussitôt inscrite, j’ai fait partie des premiers adhérents. Sarah m’a tout de suite tendu la main avec des solutions concrètes. Je me suis sentie soutenue et ça m’a donné la force de relancer mon business. Cette entraide a été un véritable filet de sécurité.

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Par la suite l’Association met en place la formation « Réinsertion » pour nous les indépendants francophones en Israël.

T.E.I.: Que vous a apporté la formation Réinsertion de l’UDI ?

Corinne : Une nouvelle révélation par rapport au monde de l’entrepreneuriat, elle m’a permis de structurer mon Business, de m’ouvrir sur l’avenir avec les réseaux sociaux avec des professionnels qui nous ont appris comment anticiper, se projeter, tout simplement comment réussir. Il est indispensable de se former en tant qu’indépendant.

T.E.I.: Où pouvons-nous vous retrouver ?

Corinne : Depuis Jerusalem, je propose des créations de chocolats haut de gamme avec une très bonne Teoudate Cacheroute.

Nous avons aujourd’hui un service de livraison dans tout Israël. @chocolevisrael Livraisons à domicile sur Watsapp au 054-7006595 Point de vente: Pâtisserie Napoleon - Kikar Hamusica Jerusalem Pour les fêtes de Tichri, je vous réserve de magnifiques Coffrets !

TORAH

DE LA CORNE AU CHOFFAR! PAR RAV ELIE KLING

Pièce à conviction Que l’on essaie de rappeler le mérite de notre père Abraham qui n’hésita pas à obéir à l’injonction divine d’aller sacrifier son fils, cela se conçoit. Apres tout, dans les procès, il n’est pas rare que la défense fasse comparaître des témoins qui, plutôt que de se prononcer sur la teneur même de l’acte d’accusation, tentent de brosser devant le juge un tableau avantageux de l’accusé. Il vient d’une bonne famille, ses parents sont des personnalités hors du commun, voire des héros de la Nation… Comment ne pas en tenir compte, si ce n’est pour décider du verdict, du moins pour en amoindrir la sanction. Soit.

Mais pourquoi donc avoir choisi la corne du bélier pour rappeler le sacrifice d’Itshak ? Il s’agit de la corne de l’animal qui remplaça sur l’autel celui qui aurait dû être sacrifié. Cela semble un peu recherché comme rapport. Pourquoi ne pas avoir pris quelque chose qui rappelle plus directement l’épreuve ? Pourquoi ne pas brandir devant l’assistance un bout de corde en souvenir de la ligature, ou même un couteau ? Pourquoi, que sais-je, ne pas avoir reconstitué un autel en bois au centre de la synagogue ? Que vient faire ici la corne de l’animal ?

La méthode Bélier La corne du bélier est la partie la plus agressive de l’animal. C’est ainsi qu’il règle ses différents, qu’il

élimine ses rivaux. Il ne connaît pas d’autres moyens. L’homme aussi est susceptible de régler ainsi les conflits qui l’opposent à son semblable. Il en a les capacités et, depuis la nuit des temps, les innombrables combats, duels, batailles et autres guerres, nous prouvent qu’il ne rechigne pas à les utiliser pour parvenir à ses fins. Mais, par opposition au bélier (que vous n’avez jamais vu entamer des négociations de paix autour d’une table de conférences avec l’autre bélier, son semblable), l’homme connaît aussi une autre méthode pour régler les conflits, moins spectaculaire, certes, mais souvent plus efficace et, en tout cas, bien plus noble : l’usage de la parole. Malheureusement, les humains choisissent trop souvent la méthode du bélier, prétextant notamment qu’ils sont incapables de se retenir. Or, qu’est-ce que le choffar sinon une corne de bélier que l’on a détourné de sa fonction première, jusqu’à parvenir à lui faire sortir un son ?

Son primaire, certes, pour ne pas dire primitif, mais son quand même. Or, chose étrange voici que le message véhiculé par cette corne qui fut un jour brutale et grossière, atteint les cœurs et les âmes et prétend, souvent à juste titre, influencer celui qui l’entend jusqu’au plus profond de son être ! Or si une corne est ainsi capable de provoquer un son expressif, pourquoi en serions-nous incapables ?

Septembre 2021

Le retournement Bien sûr, pour en arriver là, il a fallu se donner du mal. La corne fut d’abord arrachée de son contexte, puis on la vida de la substance dure qu’elle contenait, après quoi on l’a retourna.

Enfin on souffla à l’intérieur un peu de « rouah », mot hébraïque signifiant à la fois ‘souffle’ et ‘spiritualité’ et le miracle s’opéra : le son se fit entendre. Il ne reste plus qu’à remercier D.ieu de nous avoir permis d’écouter le son du choffar, « lichmoa kol choffar » ! Ne retrouve-t-on pas là les stades du processus de la techouva, celle-ci nous apprenant finalement à contenir nos instincts, à les retourner et à les mettre au service de l’esprit.

Remarquez bien qu’on ne nous demande pas de jeter la corne et de fabriquer un choffar tout neuf comme on fabriquerait un instrument de musique, mais bien d’utiliser la corne même qui servait naguère à combattre pour en faire un porte-voix. Le plus dur, mais aussi le plus exaltant, n’est pas de se renier mais au contraire d’exploiter ses propres ‘midot’ en les mettant au service du Bien et de la volonté du Créateur. Le message du choffar, pourrait-on conclure est donc autant dans le son qu’il produit que dans le procédé de sa fabrication et le rappel de son origine.

Bonne sonnerie et bonne année!

Arrêtez-moi si je dis des bêtises…

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CULTURE

ISRAËL PRENDS MOI DANS TES BRAS !

PAR YAEL

SITBON

Du 27/10 au 3/11/21, le Festival du Théâtre Français en Israël nous présente pour sa 4e édition : 3 spectacles, 3 destins incroyables 3 Soirées où nous allons nous retrouver et ensemble nous donner envie de rêver grand !

27 Octobre 2021 : Ouverture du Festival avec « Les Adieux des Magnifiques » avec Michel Boujenah à Tel Aviv (Beit Lessin) 31 Octobre 2021 : « Les Adieux des Magnifiques » avec Michel Boujenah à Ashdod (Mishkan Leoumanouyot) 2 Novembre 2021 : « Intouchables » d’après l’immense succès d’Eric Tolédano et Olivier Nakache à Tel Aviv (Cameri) 3 Novembre 2021 : « Sélectionné » en Avant-Première mondiale avec Amir (Beit Lessin) Infos / Résa : culturaccess.com ou 03 915 56 32

Le festival musical « Ushpizin » à Ashdod du 22 au 29 septembre 2021. Quatre spectacles uniques : Shimi Tavori, Encore une histoire d’amour le 22/09 Anima, Sensations le 22/09 Ziv Yehezkel et l’orchestre d’Almograbia le 26/09 La Bohème, Hommage à Charles Aznavour le 29/09 Infos / Résa : culturaccess.com ou 03 915 56 32

Envolez-vous au pays imaginaire avec le ballet israélien : Peter Pan le 26 Septembre ! Venez redécouvrir l’histoire de ce garçon qui ne voulait pas grandir...

Infos / Résa : culturaccess.com ou 03 915 56 32

30 Septembre 2021

Pour les dernières places de la tournée d’Enrico Macias, « Israël prends moi dans tes bras » du 31/10 au 8/11, profitez de 10% de réduction (code : EMAC10).

Enrico sera accompagné par l’orchestre symphonique de Raanana.

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Like Queen est un spectacle hommage au groupe de Queen et au géant Freddie Mercury, le 29/09 à Tel Aviv. Tout en proposant un show à la fois vibrant et explosif, cet hommage respecte la musique originale et conserve l’esprit des concerts de Queen.

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Guy Mardel en concert les 17 et 18/10/2021 à Tel Aviv et Jérusalem, interprétera les plus grands tubes des années 60 et 70. Il sera accompagné de ses musiciens.

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Septembre 2021

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