Trouver en Israel

Magazine n°36 Novembre 2021

édito Par Sarah Ben Abramowicz DIRECTRICE DES RÉDACTIONS

RIEN NE VA PLUS !

La première fois que j’ai entendu cette expression, j’étais au casino, en France. A chaque fois que le croupier annonçait devant la roulette « faites vos jeux… rien ne va plus », je ne pouvais m’empêcher de rigoler. Ceci agaçait d’ailleurs une dame qui m’a fait remarquer : « on n’est pas au cirque ». En tant que franco-israélienne, je vous avoue qu’il y a des expressions françaises que je n’arrive pas toujours à comprendre et j’ai parfois même l’impression qu’il s’agit d’une blague ! « Tu m’as mis un vent » ou « Il ne faut pas pousser mémé dans les orties » ! Vous êtes d’accord sur le fait que ces formules sont plutôt amusantes voire parfois… bizarres ?

Mais revenons à notre fameuse roulette… J’aimerais partager avec vous quelques réflexions.

Savez-vous à quel moment le croupier annonce « rien ne va plus » ? Lorsqu’après avoir lancé la bille dans la roulette, plus aucune mise n’est acceptée. Il n’est plus possible d’intervenir pour changer le cours du jeu… A partir de ce moment, le joueur devra tout simplement attendre et avoir la « foi » que sa mise sera gagnante. Et si nous comparions la roulette à notre vie ? Quelquefois, nous sommes confrontés à des situations ou décisions complexes.

Lorsque nous nous heurtons à un obstacle, notre première réaction est de nous lamenter, de paniquer ou d’essayer de changer certaines choses... Est-ce une façon adéquate d’aborder Madame la vie ? Pouvons-nous tout maîtriser ? Sommes-nous maîtres de notre destin ? Et si nous effectuions ce que nous devons faire tout en reconnaissant que tout n’est pas dans nos mains ? Si nous faisions intervenir la Emouna (la foi) ? La foi est une force qu’Hachem nous a offerte. Utilisons-la dans notre vie quotidienne. Si ce jour-là, dans ce fameux casino, j’ai perdu la petite somme que j’avais misée, je n’ai pas tout perdu. Loin de là. J’en ai retiré une leçon. Dans la vie, comme à la roulette, à nous d’accomplir ce que nous devons faire.

Ensuite… le résultat n’est pas de notre ressort. Nous gagnons parfois, nous perdons d’autres fois. Mais même lorsque nous perdons, la situation n’est jamais désespérée. Le Maître du monde n’abandonne personne. Il est et sera toujours là pour ouvrir une porte que l’on pensait fermée. Cette métaphore vous donnera - je l’espère - du baume au cœur. Pour ma part, c’est grâce à cette foi ancrée en moi que j’arrive à avancer et à lâcher-prise.

Directrice de la publication Sarah Ben Sarah.bensimon3@gmail.com

Via l’association que j’ai créée (l’Union des Indépendants en Israël), je suis souvent confrontée à des situations déchirantes, qui me peinent énormément. On me fait part des difficultés économiques graves que traversent certaines familles en Israël. Des pères pleurent en pensant avoir perdu leur dignité. Des mères ne savent que faire : acheter de la nourriture ou payer une facture d’électricité avant coupure ? Le message que je transmets invariablement est un message d’espoir : ils ne sont pas seuls dans cette galère. Au final, une solution arrivera. Et je vous assure ça marche.

Partenariat :

Rédacteur en Chef Dan Abramowicz Jonathan Doukhan 077 2038227 Directeur stratégique et commercial Dan Abramowicz 054 6457211 Création & Design 058 6305530 / 055 9742085 Traducteur Yéochoua Sultan 054 2628237 • La rédaction de Trouver en Israël magazine décline toute responsabilité quant au contenu des publicités • Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas jeter dans une poubelle • Pour toute remarque ou conseil : Tsarfatimweb@gmail.com

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terrasse, parking cave Chers lecteurs, je sais que vous êtes nombreux à me lire et j’en profite pour vous solliciter.

Si vous souhaitez participer aux efforts de notre association, je suis sûre que vous serez des bons shlih’im (messagers) pour venir en aide aux personnes désespérées. Aidez-nous à les aider !

Pour finir, je vous souhaite de toujours garder votre foi, même lorsque… rien ne va plus ! Alors faites Malha, vos villa, jeux ;) et avec l’aide du jardin, terrasse, Gilo, villa, piscine, 10p, jardin, parkings 7p, parkings et rentabilite Malha, villa, jardin, terrasse, Gilo, villa, piscine, Maître du monde, nous continuerons à aider nos frères et sœurs.

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Voici les coordonnées de l’Union des Indépendants en Israël Via l’application Bit : 058-773-53-89 | Via Paybox : 058-773-53-89 Par virement bancaire : Branche : 162 - Numéro de compte : 293796 - Banque Discount : numéro 11

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EPHRAIM

DIMRI L’avocat le plus sollicité d’Israël

« Ce gouvernement s’est construit sur la haine » Il vit à Tibériade. Il commence sa journée à cinq heures du matin pour la prière, puis il étudie la page journalière du Talmud. Ensuite seulement, il va travailler. « Il n’y a pas un jour où je rate l’étude de la page journalière.

C’est ce qui m’apporte la bénédiction dans le travail », nous raconte-t-il. Ses parents sont montés de Tunisie. Son grand-père était Rabbi Hanina Bouguid Saadoun, le Grand Rabbin de Djerba et de la communauté des Djerbiens à Paris. Il incarne la défense dans le procès de Benyamin Netanyahou, dans les médias israéliens et mondiaux.

En outre, il est l’avocat que les médias israéliens invitent pour apporter un regard juridique sur de nombreux sujets. Il se rend régulièrement chez le Rav Kanievsky, le Rav Mazouz, Rabbi David Abouhatsira, ainsi que chez d’autres rabbins qui le consultent concernant le système judiciaire pour des hommes d’affaires d’Israël et du reste du monde.

Il a défendu le Rav Chemouel Eliyahou qu’il appelle « mon frère ». Son taux de réussite dans les acquittements est l’un des plus hauts d’Israël. Lorsque l’on l’interroge là-dessus, il répond humblement « Tout vient du Saint béni soit-Il, je ne suis que l’émissaire ». Trouver en Israël a réalisé une interview exclusive avec l’avocat le plus sollicité du pays : Ephraïm Dimri. PROPOS RECUEILLIS PAR SARAH BEN ABRAMOWICZ Trouver en Israël : Comment êtes-vous arrivé à Tibériade ?

Ephraïm Dimri : Mes parents sont venus de Tunisie. Ils voulaient emménager à Jérusalem. Quand ils sont arrivés, on leur a dit qu’on les amènerait à Jérusalem. Ils sont montés dans des camions et on les a placés dans un quartier de transition. Ils se sont levés le matin et ont cherché le Mur Occidental… Mais ils ont vu la mer.

Ils savaient qu’il n’y a pas de mer à Jérusalem. Ils ont interrogé le responsable, qui leur a dit qu’ils se trouvaient à Tibériade ! Puis il leur a expliqué que, de l’autre côté du Lac de Tibériade, les Syriens

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étaient en guerre contre nous, et qu’il fallait que des Juifs habitent à Tibériade pour nous défendre.

Ils sont donc restés à Tibériade.

T.E.I : Qu’est-ce qui vous a attiré dans le métier d’avocat ?

E.D : Le monde du droit m’a toujours attiré. J’habitais le Shikoun daleth, à Tibériade. C’était un quartier pauvre, mais j’ai grandi dans une famille chaleureuse et aimante. 99% de la population est devenue hors-la-loi en raison de la situation socio-économique.

L’éducation de mon père nous a beaucoup préservés. J’ai toujours eu la volonté d’aider mon

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prochain. Je me rappelle que des drogués fumaient dans la cage d’escalier. Je me suis toujours inquiété pour eux. Je les faisais entrer à la maison pour leur faire comprendre l’extrême gravité de leurs actes. J’ai fait tout mon possible pour les aider à se sortir de cette situation.

T.E.I : Je sais que vous êtes tenu par le secret professionnel et que vous ne pourrez pas révéler toute votre action dans le procès de Netanyahou, mais que pourriez-vous cependant nous apprendre sur l’un des dossiers, lorsque vous avez défendu la fa-

mille Netanyahou ?

E.D : Je me suis occupé du dossier « Meni Naftali » qui était l’intendant de la maison de la famille Netanyahou. J’ai représenté le témoin, voisin de sa sœur, qui a vu Meni Naftali voler des produits du domicile du Premier ministre, se rendre chez sa sœur et sortir de sa voiture des produits alimentaires et d’entretien.

J’ai également défendu Sarah Netanyahou dans les médias pour toute l’injustice qu’elle subit.

Ephraim Dimri avec le Rav Shmouel Eliyahou

T.E.I : Les médias ne l’appré- Ephraim Dimri avec le Rav Mazouz cient pas particulièrement…

E.D : Il faut comprendre que Mme Netanyahou a vécu quatre an- passer par des élections. C’est nées d’enfer, quatre années de un fait avéré. Mais ça ne les persécutions judiciaires. Beau- aide pas vraiment. Partout où coup d’éditions des journaux té- Netanyahou se rend, il jouit d’un lévisés se sont ouvertes sur l’af- soutien indéniable. faire contre Mme Netanyahou.

Elles en ont fait beaucoup de T.E.I : La couverture quasi obsessionnelle autour des accusations bruit. contre Netanyahou dans les méT.E.I : Elle a été accusée d’avoir dias. On n’en parle plus telledétourné des milliers de shekels ment aujourd’hui. et des chefs d’accusation ont été E.D : En effet. L’objectif des ajoutés à l’accusation originelle. médias était de faire tomber Netanyahou. Je vais vous donTout s’est volatilisé.

E.D : En effet. Tout s’est volatilisé. ner un exemple. Il arrive, quand Il n’est resté qu’une faible accu- je suis interviewé en direct par une chaîne télévisée et qu’on me sation. mette des écouteurs et un micro, T.E.I : On parle de conspira- que le rédacteur me dise « Si vous tion autour du procès de Ne- attaquez trop la gauche, des parlementaires de gauche ou le Parquet, tanyahou. Qu’en dites-vous ?

E.D : C’est évident et je vais aus- je vous coupe le micro et vous retire si expliquer pourquoi. Dans toute la caméra ». On peut voir aussi l’histoire du Droit, dans toute nettement, que lorsque je suis inl’histoire mondiale des procès, terviewé, on me met en bout de jamais on n’a accusé un Premier table, dans un coin. Comme ça, si ministre, un ministre ou un par- je passe à l’attaque, on peut facilementaire, de traitement média- lement faire passer le champ de tique favorable. Je pense que tout la caméra ailleurs. C’est ainsi que a été mis en place pour le faire l’on fabrique une conscience ! tomber. Ils font simplement tout En outre, j’ai défendu le Rav Chece qu’ils peuvent pour le mettre mouel Eliyahou, grand rabbin de Safed, qui a édité un verdict en échec. rabbinique interdisant de louer T.E.I : Ce sont de graves accu- des appartements aux Arabes. A sations. Qu’est-ce qui motive- ce moment-là, l’affaire avait fait raient ces gens du Parquet à agir beaucoup de bruit. Il a été traité de raciste. A cette époque, j’avais de la sorte ?

E.D : Ce sont des gens de expliqué à la radio et à la télévision gauche qui ont cherché à ren- qu’il ne s’agissait pas de racisme, verser le pouvoir mais sans mais de la citation d’une Halakha

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de Rabbi Yossef Karo, qui a statué dans le Code des Lois (Choul’han Aroukh) que dans la mesure où le lieu est dangereux, il est interdit de louer des appartements aux Arabes et que c’est la Halakha.

Les gauchistes et les Arabes interviewés en même temps que moi à la télévision ont voulu retrouver ce « raciste » du nom de Rabbi Yossef Karo. Ils croyaient avoir affaire à un contemporain. Ils sont allés le chercher à Safed, et c’est seulement là qu’ils ont compris qu’il était décédé depuis six cents ans. Leur conclusion a été « Quelle force ils ont, les religieux, de pouvoir citer des lois de leurs rabbins qui remontent à six cents ans ! ».

T.E.I : Le Rav a-t-il été acquitté ?

E.D : Evidemment. Nous l’avons fait acquitter et tout s’est bien terminé.

T.E.I : D’autres chefs d’accusation pèsent sur Netanyahou.

L’affaire des sous-marins, de l’abus de confiance.

E.D : En ce qui concerne les sous-marins, une enquête a été faite, qui n’a rien établi. En effet, quand l’Etat d’Israël a besoin d’effectuer un achat particulier, elle passe par des régulateurs, des fonctionnaires, des professionnels, des ingénieurs.

T.E.I : Néanmoins, l’ancien ministère de la Défense soutient que Netanyahou s’est obstiné à acheter lesdits sous-marins, alors qu’ils n’étaient pas nécessaires. Pourquoi était-il urgent de les acheter ?

E.D : Certains sujets relèvent de la sécurité d’Israël. Tout ne peut pas être divulgué dans les médias.

Ce ministre a obtenu, à l’époque, les informations nécessaires du Premier ministre, ce qui est suffisant.

Au sujet de l’abus de confiance, je vais vous poser une question. Estce que fumer un cigare avec un ami ou boire avec lui, c’est de l’abus de confiance ? Bien sûr que non.

Je vous donne un exemple. Si vous

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et moi sommes amis, que vous soyez ou non Premier ministre, si je vous apporte un cigare pour fumer avec vous, et que vous m’apportiez une bouteille de champagne, c’est de la corruption ? La corruption, c’est dans le cas où je vous ai apporté quelque chose et qu’en échange vous m’apportez un profit. Là, c’est de la corruption ! S’il fume des cigares avec ses amis, grand bien lui fasse ! Il importe de préciser que cet ami n’a rien obtenu de Netanyahou, aucun profit. J’en ai longuement parlé dans les médias. Donc, de quoi est-ce qu’ils parlent ?

T.E.I : En quoi Netanyahou se distingue-t-il des autres Premiers ministres ? Qu’est-ce qui fait de lui quelqu’un de si aimé ?

E.D : Bibi, c’est une personnalité.

Quiconque se retrouve assis en face de lui est étonné. Je dis toujours que la grâce de D. l’a touché à sa naissance. Il ne se contente pas de croire en ce qu’il fait, il consacre sa vie entière pour aider le peuple d’Israël. On ne peut pas mentir au peuple constamment.

Je peux vous dire personnellement des choses que je sais sur lui. Il

ne dort que deux heures par nuit car il se dévoue entièrement pour le peuple d’Israël. Même maintenant, depuis l’opposition. Qui s’est occupé des vaccins ? Quand Benett avait essayé de téléphoner au PDG de Pfizer, quand Israël voulait commander des vaccins, il ne lui a pas répondu. Quand Bibi l’a appelé, il lui a répondu. Et bien qu’à ce moment-là, Netanyahou n’était pas au pouvoir, il lui a dit « Vous êtes obligé de vous soucier de mon peuple ».

T.E.I : Malgré tout le respect qui lui est dû, le Likoud se retrouve aujourd’hui dans l’opposition.

E.D : Il est indispensable de modifier le système électoral en Israël.

Il est inconcevable qu’un parti de trente sièges soit dans l’opposition et qu’un parti de six sièges fasse de son chef un Premier ministre. Il faut que la loi oblige les deux grands partis à se présenter l’un contre l’autre, comme en France. De facto, la dernière fois, avec l’aide de Naftali Benett, un homme qui, d’après les sondages, ne franchirait pas aujourd’hui le seuil d’éligibilité et qui n’est pas plébiscité en Israël, ils ont pu,

Ephraim Dimri avec Benyamin Netanyahou

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à mon grand regret, parvenir à leurs fins.

T.E.I : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué au cours de votre carrière ?

E.D : Bonne question. Ce n’est pas une personne célèbre.

Un jour, une veuve et mère éplorée (qui avait perdu son seul fils à l’armée) m’a contacté. Son fils était tout pour elle. Chaque matin, elle se levait, prenait l’autobus jusqu’au cimetière militaire de Haïfa, se rendait sur la tombe de son fils, la nettoyait, lisait les Psaumes jusqu’au soir et rentrait chez elle. Une association a mis pour elle en place une toiture pour la protéger du soleil en été et de la pluie en hiver. La municipalité a émis une ordonnance de démolition, soutenant que la présence de cette toiture était illégale. Elle m’a appelé en pleurs et je lui ai promis de prendre le dossier en charge. Selon la loi, une toiture construite sans autorisation doit être démolie, mais si elle est sur roues, il n’est pas possible de la détruire. Nous avons alors ajouté des roues et remporté le procès. La toiture est là-bas, encore

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aujourd’hui, sept ou huit ans après.

Voici une autre histoire, celle d’un jeune homme riche de France.

C’est un grand donateur pour les écoles talmudiques, les écoles religieuses pour jeunes enfants et les soldats de Tsahal. Il voulait transférer son argent en Israël depuis la France. Il était question de plusieurs millions.

L’autorité fiscale a décidé de saisir cette somme. J’ai pris le dossier en charge et lorsque je me suis rendu au tribunal, j’y ai trouvé entre soixante et soixante-dix soldats qui ont dit au juge que cet argent leur était destiné, pour leur confort et pour construire des lieux de détente à l’armée. Ça m’a beaucoup touché. Pour finir, ils ont débloqué son argent.

T.E.I : Que pensez-vous du présent gouvernement ?

E.D : C’est un gouvernement volé.

Il ne devrait pas exister. Et il ne résistera pas. Il est inconcevable qu’Ayélet Chaked, considérée comme de droite, Nir Auerbach, considéré comme de droite, ou Ydit Sliman, siègent avec des membres de la Knesset dont l’objectif est de détruire l’Etat d’Israël, d’humilier les soldats de Tsahal et de permettre aux Palestiniens de s’introduire dans notre pays. Il est inconcevable que des députés identifiés à droite, du moins d’après ce qu’ils ont raconté, car aujourd’hui ils ne sont plus de droite, marchent main dans la main avec ces mêmes députés arabes qui soutiennent les terroristes, assassins de soldats de Tsahal.

Le moteur de ce gouvernement est uniquement basé sur le souhait de faire tomber Netanyahou.

Ce gouvernement s’est construit sur la haine. Seule la haine les unit. Ça vous paraît logique que Mansour Abbas se retrouve sous le même toit qu’Ayelet Chaked ?

Ou que Nir Auerbach ?

Les députés arabes vont consoler des terroristes qui ont fait des attentats. Ils présentent leurs condoléances dans des maisons de terroristes qui ont commis des carnages contre des Juifs ou attaqué des soldats. C’est un

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gouvernement qui veut que des terroristes dirigent le pays.

T.E.I : Autre sujet. Etes-vous en relation avec la communauté française dans votre vie quotidienne ? Racontez-nous votre action.

E.D : Depuis quelques années, la coopération entre les autorités fiscales françaises et israéliennes est totale. Des informations sont transmises dans les deux sens quant aux Français montés en Israël et devenus Israéliens.

Je m’occupe de nombreux dossiers de clients français qui ont travaillé trente ou quarante ans en France, ont économisé de l’argent et qui se font bloquer leurs comptes. Ils ne savent pas comment affronter ce problème. Grâce à D., je peux dire que pour tous les dossiers que je prends en charge, j’ai réussi à leur libérer leur argent. Je me rends aussi assez souvent en France.

Ces sommes d’argent ont déjà été au service de l’Etat et de son économie. C’est pourquoi, à mon avis, il n’y a aucune raison de les bloquer. Du moment que l’Etat a exploité cet argent pour se construire et pour ses budgets, pourquoi fournir subitement des informations aux autorités fiscales françaises ? Et tout particulièrement quand on sait que ces informations suscitent beaucoup de problèmes... On ne nous aime pas, nous les Juifs, on n’y peut rien.

T.E.I : Je ne pense pas que ce soit spécifiquement en France qu’on n’aime pas les Juifs. C’est mondial.

E.D : Vous allez être étonnée d’apprendre qu’il y a là-bas un très fort antisémitisme, chez les fonctionnaires, en France. Ces fonctionnaires nous font énormément de difficultés, et s’ils ne parviennent pas à leurs fins, alors ils s’adressent à l’Union Européenne, et l’Union Européenne prend des sanctions contre Israël.

Quand je compare entre des

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dossiers d’Angleterre, d’Allemagne, de Chypre ou d’un peu partout en Europe, la France est le pays qui se comporte de manière la plus dure.

T.E.I : Quoi par exemple ?

E.D : Savez-vous qu’il y a ici, en Israël, des représentants des autorités fiscales françaises, qui vivent en Israël uniquement pour contrôler que les autorités fiscales israéliennes leur apportent bien les informations nécessaires ?

Ceci n’est le cas pour aucun autre pays. Dans le monde, on fait confiance à Israël quant aux informations qui doivent être transmises. La France ne fait pas confiance.

J’apprécie les Français qui ont travaillé dur et sont venus en Israël. Je leur dis : « Il ne faut pas vous décourager si on a bloqué votre compte. Il ne faut donc pas céder à la panique à chaque courrier reçu ». Je peux les sortir de toute situation.

Je connais bien les autorités fiscales, en France et en Israël. « Continuez à renforcer Israël et à aimer son armée ». « Restez ce que vous êtes : sionistes. Et ne permettez à personne de détruire votre sionisme ».

De plus, j’offre à tous vos lecteurs une consultation en cadeau pour laquelle je me déplace à domicile. Mais c’est seulement pour les lecteurs de Trouver en Israël (rires).

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PATRICIA

KAAS « Israël est forcément un pays que l’on a envie de découvrir ! »

© JulienFaugereTVAPublication

Le grand retour de Patricia Kaas, très attendu par ses fans, était prévu en 2020 avec la sortie d’un nouvel album et une tournée dans toute la France et même à l’étranger. Malheureusement, tout a été annulé en raison de la crise sanitaire. Le 5 décembre prochain, la chanteuse, qui s’est produite trois fois en Israël, fêtera ses 55 printemps… Pour l’occasion, nous vous proposons une interview inédite de la star internationale dans laquelle elle se livre en toute intimité sur la nouvelle femme qu’elle est devenue après un burn-out, de multiples blessures mais aussi près de trente-cinq ans de carrière et de succès ! Confessions intimes. PAR VANESSA ATTALI Vous vous êtes produite trois fois à Tel-Aviv. Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir chanter en Israël ?

J’ai toujours aimé voyager, connaître différents pays et Israël est forcément un pays que l’on a envie de découvrir. Après, l’envie n’est pas suffisante, il faut

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qu’il y ait une demande et là-bas, il y a beaucoup de français et de russes qui aiment ma musique. Ce qui est drôle, c’est que lorsque j’ai démarré, on m’avait dit : « Oublie la chanson française à l’étranger, ça n’existe pas ! » Or, comme je suis curieuse, j’ai voulu voir par moimême ce qu’il en était et il s’avère

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que j’ai prouvé le contraire ! Depuis plus de trente ans, j’ai un public à l’étranger qui se déplace à tous mes concerts.

Quels souvenirs avez-vous gardé de vos séjours en Israël ?

A chaque fois que j’y suis allée, c’était pour mes concerts donc je

Avez-vous subi des menaces du BDS ou d’autres organisations anti-sionistes pour annuler vos concerts en Israël ?

Des menaces non mais on reçoit des messages sur Facebook ou par mail nous disant de ne pas y aller, que c’est donner plus de force à Israël mais moi, je ne veux pas rentrer là dedans ; je ne me rends pas dans un pays pour sa politique mais parce je veux partager un moment avec le public.

S’il s’agit d’un pays en guerre, je n’y vais pas mais là, ce n’était pas le cas. Et aujourd’hui, vu le monde dans lequel nous vivons, le danger est partout !

Vous avez une très forte popularité auprès des russes. Comment l’expliquez-vous ?

Je pense que c’est parce que dans les années 1988-89, il y avait eu des changements politiques assez importants en Russie et moi, je dé-

© Danny Willems

n’ai pas vraiment eu le temps de visiter. Mais je suis quand même allée au mur des lamentations à Jérusalem et j’ai trouvé cela impressionnant. J’ai été très surprise de voir toute cette jeunesse croyante. Quant à Tel-Aviv, l’ambiance est totalement différente et je me souviens y avoir passé de bons moments, c’était très sympa.

barquais à l’époque avec mon titre « Mon mec à moi ». Je représentais cette fille de l’Est, fille de mineurs qui réussit et ça, ça les faisait rêver, ça leur donnait du courage et de l’espoir ! Depuis, quel que soit le pays où je me produis, il y a toujours une communauté de russes qui vient me voir.

Parlez-nous de votre album intitulé « Patricia Kaas ».

Il ressemble à la femme que je suis devenue car il y a eu un changement dans ma vie qui a fait que je me sens bien dans ma peau et que je ne veux plus me mettre de barrière. Dans cet album, j’aborde des thèmes qui me touchent profondément tels que les femmes battues, l’inceste, le féminisme,

l’homophobie... J’ai été agréablement surprise que des auteurs me proposent de chanter des thèmes aussi forts. Dès que j’ai écouté « La maison en bord de mer », qui parle de l’inceste, j’ai voulu qu’elle soit dans mon album. Je me suis dis que, peut-être, les victimes auront plus le courage d’en parler.

J’adore aussi le titre « Adèle » dans laquelle je donne des conseils à une jeune adolescente pour avancer dans la vie, moi qui connais bien ce monde un peu compliqué lorsque l’on est une femme ! Enfin, il y a des chansons plus légères comme « Madame tout le monde » qui représentent en quelque sorte le pont entre ce que l’on connait de moi et la femme que je suis devenue.

Près de trente-cinq ans de carrière, 18 millions d’albums vendus dans 47 pays, des Victoires de la Musique, des prix... Comment vivez-vous cette renommée internationale ?

Je le vis avec une grande fierté et un regard très positif sur moi aujourd’hui. Après, il est vrai que j’arrive à un moment de ma vie où je ressens que je n’ai plus rien à prouver et j’ai plus l’envie de prendre du temps pour moi. Désormais, je laisse les choses venir à moi mais je n’ai plus envie de me battre pour les obtenir !

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Quels ont été les meilleurs et pires moments de votre carrière ?

Les meilleurs moments sont maintenant ! Après trente-cinq de carrière, quel que soit le pays où je me produis, il y a toujours autant de monde qui vient me voir et il n’y a pas de plus belle récompense !

Ma rencontre avec Jean Jacques Goldman fait aussi partie des moments très importants de ma carrière. J’aime le personnage. Il est simple, il m’a écrit des chansons marquantes telles que « Il me dit que je suis belle » et j’espère qu’il y aura d’autres. Concernant les points négatifs, c’est vrai que ce n’est pas toujours faplus dur est d’arriver cile d’être une artiste. à être en paix avec Les gens pensent soi-même. Mais auqu’avec la notoriéjourd’hui, j’y suis parté et l’argent, on ne venue.

Ma rencontre peut pas avoir de avec Jean problèmes mais c’est Parmi les pires mofaux ! Nous sommes Jacques Goldman ments de votre cardes êtres humains rière, il y a eu aussi fait partie avec nos faiblesses, ce burn-out en 2013 des meilleurs nos moments de fraque vous avez évogilité et c’est difficile moments de ma qué dans la presse… car il faut toujours J’ai évoqué ce burncarrière ! être souriant, monout dans mon livre trer au public que tout va bien. Le autobiographique car je voulais

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montrer aux gens que ce n’est parce que l’on est une célébrité que forcément, tout va bien. Mais je ne pensais pas que cela allait prendre autant d’ampleur dans les médias. Avec du recul, je me suis dit que peut-être, je n’aurai pas du en parler. Mais ce qui compte, c’est que je me sois relevée. Ce burnout a permis chez moi un nouveau départ dans ma vie de femme qui, forcément, se reflète dans tout : dans le choix de mes chansons, mon interprétation, ma manière d’être sur scène, de parler…

avec mon métier ? Cela aurait été impossible. Aujourd’hui, je ne regrette pas. En tout cas, pour l’instant…

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© Jean-Marc Pierard

Vous avez perdu votre maman pense avoir fait plus que ce que à l’âge de 22 ans. Est-ce que, ma mère aurait espéré. Surtout quelque part, vous vous êtes qu’elle ne me demandait rien, consacrée à votre elle voulait juste que carrière pour qu’elle sa fille soit bien avant soit fière de vous ? qu’elle parte ! Mais Oui beaucoup ! Je me que voulez-vous… dis tout le temps : Après, c’est soi qui « Là, elle aurait fait ça, se met des choses Ma mère est elle aurait été fière de en tête pour pouvoir cela… » Ma mère est partie trop vite, s’accrocher à la vie ! partie bien trop vite, j’étais j’étais beaucoup trop Est-ce à cause de beaucoup jeune. Cela a été une cette blessure que trop jeune ! épreuve très doulouvous n’avez pas voureuse pour moi. Le lu avoir d’enfant ? public a un peu remNon. Ce n’est pas une placé ce manque chez moi parce question de volonté, c’est que que j’ai essayé de repousser ce cela ne s’est pas fait tout simpledeuil. Mais le problème, c’est ment. Ce n’était pas le bon moqu’après, le deuil vous rattrape ! ment, pas la bonne personne…

J’ai compris qu’il fallait prendre Et puis aussi, j’avais sans doute le temps de vivre un deuil et non peur d’être mère car le modèle de pas le fuir ou le repousser parce maman que j’avais, c’est un être qu’à un moment donné, tout re- qui apporte beaucoup d’amour monte à la surface ! Aujourd’hui, et de présence. Comment j’allais j’apprends à vivre pour moi. Je pouvoir donner cette présence

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es israéliens voyagent beaucoup, à travers le monde entier. Ils sont assoiffés d’aventure, de découvertes, d’initiations en tous genres. La muraille de Chine, le canyon du Colorado, le palais de l’Alhambra, ont vu se déplacer des randonneurs portant sacs à dos et sandales « shoresh », prêts à arpenter tous les lieux indiqués sur le guide du routard, et à s’extasier d’un filet d’eau s’écoulant d’un rocher après des heures de marche.

14 Novembre 2021

BEN DENOUN

Mais imaginez un lieu dont le ciel serait peint, une immense salle à manger couverte où les nuages se déplaceraient grâce à une technologie de pointe qui dans le même temps permettrait à des mini-gondoles de se déplacer à distance sur un lac artificiel.

Imaginez que l’on ait pu construire un immense et unique complexe commercial, conçu comme une réplique de l’hôtel « Venice » de Las Vegas, implantée à 15 minutes du centre de Jérusalem.

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Le croiriez-vous ? Non ? Vous auriez tort.

Ce complexe commercial appelé D.City, « Design City », destiné à attirer des millions de visiteurs d’Israël et du monde entier (20), a été inauguré sur la commune de Mishor Adumim, près de Maalé Adumim.

750 millions de shekels d’investissement, une superficie de 100 000 mètres carrés, dont 60 000 mètres carrés à louer, près de 200 enseignes dédiées à la res-

Ce complexe a été créé par les entrepreneurs de Kess Group (anciennement Nofei Yerushalayim) du groupe Hanoch Kess, spécialisé dans la construction à Jérusalem et à l’étranger, à l’initiative de la famille Bliti, qui possède des salles de banquet, et de la famille Rahimi, qui possède le groupe Peer Lee, un grossiste en fruits et légumes.

Pour attirer le plus grand nombre de marques, le montant des loyers fixé est très raisonnable, de 60 à 100 NIS le mètre carré, pour une taxe foncière équivalente au tiers de celle de Jérusalem, et des frais de gestion de seulement 15 NIS.

© wikiphotographer / Wikimedia Commons

tauration et à la conception de maisons (carrelage, meubles, articles ménagers, ustensiles de cuisine, meubles, portes, céramique, textiles, appareils électriques et électroniques…) ; un deuxième espace abrite un espace de co-working pour les architectes et les décorateurs d’intérieur de premier plan.

Une troisième zone comprend des restaurants avec les meilleurs chefs, une variété de cafés, et la piazza - la salle à manger intérieure qui deviendra très vite célèbre, entourée de restaurants locaux et internationaux, d’un hôtel de charme, conçu par l’architecte Daniel Hasson, où des spectacles élaborés seront organisés, à la mode de Las Vegas, mettant en scène 250 danseurs et acrobates. Les visiteurs pourront emprunter un ensemble de rues de conception « à l’européenne », du plus bel effet. À côté de D.City, il est prévu de construire un complexe événementiel, et un magasin consacré aux bébés, comportant des attractions.

The Venetian

Ce projet unique englobe tous les besoins du client dans tous les domaines de la conception en un seul endroit…

Pnina Profit, PDG de D.City a déclaré : « Nous sommes ravis d’ouvrir la plus grande ville de design d’Israël… Ce projet unique englobe

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tous les besoins du client dans tous les domaines de la conception en un seul endroit… C’est un complexe qui va révolutionner le domaine et vers lequel les citoyens israéliens et les touristes du monde entier vont affluer… ». « Kess Group », une société privée fondée en 2007 en Israël, est l’un des plus grands groupes d’investissement en Israël, spécialisé dans l’entrepreneuriat et le marketing immobilier, le logement, la construction et les infrastructures. L’entreprise emploie 400 personnes dans le monde et a construit et commercialisé plus de 5 000 logements.

Gageons que D.City sera son plus beau fleuron, une vitrine pour l’investissement en Israël.

Crise sanitaire, crise économique, seules les innovations et l’esprit d’entreprendre pourront inverser les tendances du marché. Un peu de fantaisie ne peut qu’éclairer notre ciel parfois morose.

D.City, une certaine idée de l’extravagance.

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DROIT

QU’Y A-T-IL DE COMMUN ENTRE VOUS, LA BANQUE D’ISRAËL ET LE SYSTÈME JUDICIAIRE ?

PAR MAÎTRE JORDAN ZAGHDOUN

D

ans le but de faire avancer l’économie, le système économique israélien a développé une nouvelle approche bancaire.

Désormais, on vous juge sur votre capacité à rembourser l’argent qui vous sera prêté. Qui que vous soyez, on vous incite à apprendre à respecter vos engagements face aux différents prêteurs.

Pour cela, le système emploie trois méthodes principales : 1. Il vous note 2. Il vous étudie 3. Il vous redresse (financièrement) 1. Il vous note Attention ! Vous êtes noté ! Tous vos faits et gestes économiques sont tracés et gardés dans des bases de données.

Depuis 2019, la Banque d’Israël utilise une nouvelle notation financière - très sophistiquée - sur les particuliers, afin de connaître leur manière de gérer leur argent.

Combien de crédits vous avez ? Combien de chèques sont revenus impayés ? Combien de comptes bancaires vous détenez ? Combien de dossiers de recouvrements («otsaa lapoal») sont ouverts contre vous ? Ainsi, de nombreux autres détails détermineront votre note.

16 Novembre 2021

2. Il vous étudie Lorsque vous faites appel aux services bancaires pour obtenir une prestation - un prêt par exemple - votre consentement et un simple clic suffisent à votre banque pour découvrir l’ensemble de votre univers économique.

Votre banque étudiera votre capacité de gestion dans les 5 dernières années et jugera si vous êtes apte à rembourser le montant demandé.

Le montant qui figure dans votre compte ou les biens que vous pouvez posséder ne font même pas partie des critères qui déterminent votre note.

Une personne peut posséder ou gagner des sommes très consé-

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quentes : cependant, une mauvaise gestion peut la mener à ne plus honorer ses obligations envers les différents prêteurs. Ce fut le cas de célèbres personnages tels que Michael Jackson, Van Gogh ou encore le boxeur Myke Tyson. Ce dernier, bien qu’ayant gagné plus de 400 millions de dollars durant sa carrière, a déposé une demande d’effacement de dettes devant le tribunal.

Paradoxalement, on peut dire que, plus votre notation financière est bonne, plus le taux d’intérêt sur le montant prêté (rendement) est bas. Vous êtes d’ailleurs en droit de connaître votre note afin de négocier les taux les plus avantageux devant les différentes banques.

3. Il vous redresse (financièrement) Une personne ne pouvant plus faire face à ses obligations financières, se verra attribuer une mauvaise note. Naturellement, elle ne pourra plus bénéficier des services financiers de la banque et dans la majorité des cas, ses comptes seront bloqués. Elle devra faire face à des restrictions servant à faire pression sur elle afin de l’inciter à rembourser sa dette.

La nouvelle loi sur l’insolvabilité et le redressement économique - elle aussi appliquée en 2019 - vient compléter la réforme de la Banque d’Israël sur la notation financière.

Plutôt que de punir, la procédure propose plusieurs solutions pour remettre sur pied le débiteur. Elle cherche à le rétablir économiquement et

sur le long terme, et cela dans l’intérêt de tous.

Moins la dette est grande, plus le système veut vous voir sortir de cet engrenage et retrouver une notation correcte qui permettra de vous compter parmi les personnes qui contribuent à la société économique de demain.

Lorsque la dette dépasse le montant de 150 000 shekels, un plan d’épuration de dettes sera mis à la disposition du débiteur. Dans le cas où le plan a été respecté, le restant des dettes sera effacé.

Vous l’aurez compris, la discipline économique est primordiale pour le particulier et pour l’ensemble de l’économie.

Les réformes faites ont toutes pour but de voir la majorité de la population contribuer à l’Israël de demain.

Maître Jordan Zagdoun 2 Rue Hassoreg, Jérusalem 3ème étage Tel/Fax: 077-3231-770 Depuis la France : 01 77 38 24 85 www.zaghdounlaw.com

Cabinet d'avocats spécialisé dans le droit civil en Israël - Droit des contrats, effacement de dettes, banques, héritages négatifs, négociation des créances avant et en cours de procédure, alternatives à la procédure de redressement.

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POLITIQUE

PORTRAIT DE YOSSI TAÏEB

le cavalier blanc du parti Shass

Y

ossi Taïeb est, à l’âge de 39 ans, le tout premier franco-israélien d’origine tunisienne, né en France, à être devenu député du parti Shass à la 23e Knesset, dissoute en décembre dernier. Il était en lice pour la 24e Knesset dont les élections ont eu lieu le 23 mars 2021.

Yossi Taïeb fait son Alyah en 1996 à l’âge de 15 ans avec sa famille.

Après un aller-retour en France, il revient en Israël, à Jérusalem, pour poursuivre ses études à la Yéchiva de Mir. Il y rencontre Me Avi Amram qui devient son ami, son ‘haver, partenaire d’étude tant à la Yéchiva de Mir qu’au Kollel du Rabbi Mordechai Elyaou. Ils se retrouvent après le service militaire de Yossi Taïeb à la Brigade d’Infanterie de ‘Hativat Guivati de Tsahal.

Me Avi Amram a été son directeur de cabinet pour le parti Shass afin de représenter et défendre ensemble les intérêts des francophones de Diaspora et d’Israël.

Yossi Taïeb accomplit une mission - de 2006 à 2008 - pour le compte de l’Agence Juive. Il établit des projets éducatifs à Toulouse en France. C’est en 2008, à son retour en Eretz Israël, que la Fondation Wolfson lui confie la gestion de projets pour aider les immigrants français dans leur intégration.

Les membres ashkénazes de la Fondation Wolfson pressentent en leur ami Yossi Taïeb une envergure politique digne de briser les clivages culturels israéliens.

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Ils voient en lui un charisme permettant de porter à la Knesset les voix des francophones. En 2018, ils l’inscrivent à son insu sur les listes électorales municipales pour devenir l’adjoint au maire de Kyriat Yéarim, près de Jérusalem, pour le parti séfarade de droite sociale nommé Shass.

C’est en vertu de la loi dite “norvégienne” (loi autorisant un député, désigné ministre, de céder son siège à un membre de son parti jusqu’à la fin de ses fonctions au gouvernement) qu’il devient député du parti Shass à la Knesset le 1er juillet 2020, et ce, suite à la démission de Yoav Ben-Tzur. Aux élections pour les 21e, 22e et 23e Knesset, il est classé 15e puis 12e

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sur la liste de Shass. Il est considéré comme le représentant des immigrants français. Le 3 février 2021, le conseil des sages du parti Shass le désigne pour la 24e Knesset à la 10e place. Mais avec l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Naftali Bennett, le parti Shass n’obtient pas de 10e place à la Knesset pour Yossi Taïeb.

Si l’ex-député Shass et son ami de toujours, et directeur de cabinet du député Me Avi Amram, ont travaillé d’arrache-pied sur plus de 2 500 dossiers concernant tant les franco-israéliens que les francophones de Diaspora, ils continuent de répondre aux nombreuses demandes de façon bénévole.

Confessions intimes de Yossi Taïeb PAR HAVA MÉLANIE TAIEB

L’ex-député Shass à la 24e Knesset accepte de nous rencontrer pour nous confier, en exclusivité, ses doutes et ses inquiétudes quant au nouveau gouvernement Bennett. L’heure est à la vérité, sans langue de bois.

Hava Mélanie Taieb : Quelles leçons avez-vous pu tirer de votre mandat ?

Yossi Taïeb : Les francophones ont la nécessité d’être représentés à la Knesset. Les israéliens ont l’habitude de vivre grâce à leurs réseaux, tant familial, amical que professionnel. Or, les francophones qui font leur alyah se retrouvent très souvent seuls face aux difficultés de l’intégration et de la vie en général en Israël. Lors de mon mandat, mon équipe et moi-même avons travaillé d’arrache-pied pour tenter de répondre au mieux aux demandes des olims de France. Le travail est colossal, et il est un devoir national de se structurer pour aider l’ensemble de cette population grandissante chaque année, à apprendre à vivre, bien vivre, si j’ose dire, dans leur pays.

H.M.T : Pourtant, le gouvernement Bennett compte dans ses rangs un représentant francophone, Yom Tov Kalfon de la liste Yémina. Que pensez-vous de ses actions, notamment envers notre communauté ?

Y.T : A mon tour de vous poser une question. Jusqu’à quel prix sommes-nous capables d’aller pour avoir un représentant francophone ? Soyons honnêtes et mettons un peu d’ordre dans cette mascarade politique qui se joue sous nos yeux. Yom Tov Kalfon, même s’il se prétend de droite comme d’autres de ce gou-

vernement, n’a pas de véritable idéologie puisque pour être élu, il a consenti à se ranger auprès de la gauche en acceptant de remettre en jeu l’identité juive d’Israël. Et de vous à moi, nous savons pertinemment qu’il ne s’agit pas là de l’idéologie de la majorité des francophones.

H.M.T : Puisque vous avez accepté de nous livrer votre analyse de la situation sans langue de bois, dites-nous où nous en sommes actuellement sur l’échiquier politique ?

Y.T : C’est très simple, nous sommes en pleine corruption « cacher » ? c’est à dire ?. On a un gouvernement qui s’est construit non pas pour le bien commun de la nation, mais sur la haine de Benyamin Netanyahou, et ce, peu importe le prix à payer. Le Premier ministre Naftali Bennet s’est présenté comme étant de droite, avec un programme de droite. Or, pour que cette 24e Knesset voie le jour, il a fallu créer des alliances incompatibles et incohérentes et virer à gauche toute. Désormais, le parti RAAM des Frères musulmans tient ce gouvernement par le bout du nez, puisque, s’il se voit refuser l’une de ses requêtes, il menace de quitter le bateau et donc de le faire couler. Autant vous dire que nos dé-

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putés lui obéissent au doigt et à l’œil. Et c’est par exemple tout récemment 55 milliards de dollars qui ont été donnés aux antisionistes, aux Frères musulmans.

H.M.T : Vous avez parlé plus tôt de “remise en question de l’identité juive du pays”. Qu’entendez-vous par là exactement ?

Y.T : L’ensemble des ministres s’accordent à proposer l’ouverture. En clair, il s’agit de rompre avec les valeurs juives inspirées par le Rav Kook, valeurs sur lesquelles Israël s’est construite. En tant que juif et citoyen israélien, je suis très préoccupé par la situation, car sur le plan des accords, Bennett n’a aucune force de pouvoir. Il est bloqué par ses alliances. Le chabat dans la sphère publique est largement remis en question, comme cela a été encore le cas la semaine dernière par avec le ministre de la Santé Nitzan Horowitz au sein des hôpitaux. La réforme concerne aussi la cacheroute. Désormais, on pense à reconnaître le mariage mixte et faire sombrer Israël dans

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l’assimilation. Ne vous méprenez pas, elle se répand comme une traînée de poudre. Grâce au Rav Ovadia Yossef, l’ensemble du public israélien est reconnu aux par les représentants des dayanim.

Mais dorénavant, les discussions sont gelées entre le ministre des Cultes et les dayanim à force de repousser sans cesse le conseil de nomination.

La haine que notre gouvernement voue à Bibi est également dirigée contre la population orthodoxe et cherche à lui causer des torts.

H.M.T : Que risque donc selon vous la population orthodoxe ?

Y.T : Je vais d’abord vous donner l’exemple du dossier des crèches.

Bibi avait fait promulguer une loi donnant aux familles orthodoxes dont la femme travaille, une aide substantielle pour aider à payer la crèche de leurs enfants. Or, le gouvernement actuel souhaite réformer le monde orthodoxe en obligeant ces familles à prouver afin d’obtenir une aide financière ?

- que les deux parents travaillent, et donc empêcher d’une certaine façon l’homme d’étudier dans la journée. Mais ce gouvernement a tort de croire qu’ils parviendront à changer les orthodoxes. C’est une mauvaise connaissance de leur univers, car pour y remédier, les femmes vont arrêter d’aller travailler, mais les hommes ne réduiront pas leur temps d’études.

Cette fausse croyance du gouvernement résulte du fait qu’on ne peut pas éduquer un public. On ne peut le forcer sur le plan économique pour l’obliger à se fondre dans la société hétérogène israélienne.

Les exemples sont multiples. Le parti Yémina prétend qu’il a invité les orthodoxes dans son gouvernement, mais Liberman lui-même a mis son véto : si les orthodoxes font parti de ce gouvernement, il faudra compter sans son soutien.

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Yossi Taïeb avec avec des représentants du conseil laitier israéliens et l’ex député Danny Saida

Menace pure et simple.

Parlons aussi de la suppression du projet de construction d’une ville religieuse près de ? Kiriat Gad ou Gat ? Au lieu de ça, des milliards ont été donnés aux bédouins pour renforcer leur présence dans le Néguev.

H.M.T : Comment voyez-vous l’avenir ?

Y.T : Il n’y a pas d’autres choix que de faire tomber ce gouvernement imposteur avant qu’il ne commette des dommages très graves pour notre nation juive. Très prochainement, la loi du Budget va être votée. Or, la coalition ne tiendra pas si elle n’obtient pas une majorité à cette fameuse loi. Je vais vous dire ce qui sera proposé dans le cadre de cette loi du Budget : taxer les automobilistes pour entrer à Tel-Aviv.

Qu’est-ce qu’une mesure pareille va produire ? Une division. Séparer la ville de Tel-Aviv du reste

J’ai donc proposé de mettre en place, au sein même du parti Shass, un service de doléances

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du pays. Au lieu de promouvoir l’idée sociale qu’il faut aider les populations socio-économiques faibles, le gouvernement propose de créer un petit pays réservé aux riches dans notre pays. Autrement dit, nous courons à la catastrophe sur tous les plans avec ce gouvernement.

H.M.T : En plus de vos activités professionnelles actuelles, continuez-vous d’œuvrer pour le bien de la communauté francophone en Israël ?

Y.T : Mon téléphone et ceux de mon équipe sonnent sans arrêt. Les gens ne savent pas forcément que je ne suis plus en mandat à la Knesset. Et il n’est pas question de laisser une personne sans réponse ni aide. J’ai donc proposé de mettre en place, au sein même du parti Shass, un service de doléances : recevoir les demandes en français, les enregistrer et les rediriger vers les députés concernés et les nombreux représentants du Shass dans les municipalités. Nous devons continuer à donner des réponses, à être réactifs face à un public qui ne sait pas vraiment vers qui se tourner. Ce bureau verra le jour d’ici quelques semaines et sera entièrement financé par le parti Shass, puisqu’il est à ce jour dans l’opposition.

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TOURISME

QU’EST-CE QUE TU AS FAIT POUR LES VACANCES ?

Pour ceux qui partent ou s’en viennent en Israël PAR YAACOV

BEN DENOUN

D

épaysement, prix avantageux, cultures différentes, goût affirmé pour les situations piquantes, les israéliens ont souvent la bougeotte. Ils ne s’enfuient pas du pays, ils ouvrent des parenthèses, plus ou moins longues, dans des lieux plus ou moins lointains.

Seuls, en couple, en famille, en groupes, ils conçoivent leurs voyages, se préparent, s’organisent, cherchent les plans éco, fouillent dans les failles des systèmes, et rêvent de dénicher ce petit plus qui les distinguera des autres.

Ils emplissent des sacs, des valises, de vêtements qu’ils ne mettront jamais, de crèmes qui resteront dans leurs poches, de livres qu’ils n’ouvriront pas, mais qu’importe. L’important est de ramener des souvenirs, des brûlures dans le dos, une tourista, voire un virus décelable aux tests, et des photographies colorées qui resteront sur les cartes mémoire. L’important est de partir, et comme l’a écrit Alphonse Karr, « On ne voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé. »

22 Novembre 2021

90%

des départs se font par avion

31.100

départs par voie terrestre ont été enregistrés

1,4 millions

départs par voie terrestre

119.800

départs par voie terrestre

Les voyageurs Ils ont ainsi été, au mois d’août dernier, 304.700 Israéliens qui ont voyagé à l’étranger (plus d’un million en août 2019) - 90 % des départs se font par avion.

- 31.100 départs par voie terrestre ont été enregistrés.

Dans la période écoulée entre les mois de Janvier et d’août dernier, 1,5 millions de départs ont été enregistrés (plus de 6 millions en 2019) - Environ 1,4 million de départs par voie aérienne.

- 119.800 départs par voie terrestre.

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Ces données sont basées sur l’enregistrement des mouvements israéliens aux frontières, auquel ont procédé les autorités israéliennes.

En détaillant un peu il est possible de noter que : - À la suite de l’état d’urgence en Israël, et de la réduction au minimum de l’activité à l’aéroport Ben Gourion fin janvier 2021, au mois de février de cette année, un nombre particulièrement faible d’Israéliens se sont rendus à l’étranger seulement 9.900.

- Au mois de Mars, suite à la décision du gouvernement, le ciel a très légèrement

été ouvert, et le nombre de départs des Israéliens vers l’étranger (66.500). En avril et mai la tendance à la hausse du nombre de départs à l’étranger, a augmenté (281.500) - Au mois de Juin, il y a eu une augmentation significative du nombre de départs à l’étranger, 297.400 départs à l’étranger de plus que les deux mois précédents combinés.

- Après une forte augmentation en juillet, avec environ un demi-million de départs à l’étranger, en août, il y a eu une nouvelle baisse significative et seuls à peu près 305.000 départs ont été enregistrés à l’étranger (1,2 million en août 2019) Les visiteurs 53.400 visiteurs en Israël sont arrivés en Israël au mois d’août 2021 (contre324.200 en août 2019).

- 52.900 personnes pour des voyages touristiques (304.600 en août 2019).

- 0,6 mille entrées de visiteurs d’un jour (19.600 en août 2019).

Selon le bureau central des statistiques israélien (ICBS) : « Le tourisme mondial a été durement touché par l’épidémie du virus corona. En Israël, des restrictions à l’entrée des étrangers en provenance de certains pays ont été progressivement imposées à partir de fin janvier 2020. Vers la mi-mars 2020, l’entrée des étrangers en Israël a été presque totalement interdite. Avec le temps, malgré la politique de fermeture des frontières, l’entrée d’étrangers en Israël a été autorisée sous certaines conditions, avec l’approbation exceptionnelle de l’Autorité de la population et de l’immigration. »

53.400

visiteurs en Israël sont arrivés en Israël au mois d’août 2021

52.900

personnes pour des voyages touristiques

0,6 mille

entrées de visiteurs d’un jour

Suite aux restrictions continues à l’entrée d’étrangers en Israël :

7.800

nombre de visiteurs en Israël, en janvier 2021

2.700 visites en février

7.100

visiteurs en mars

30.600

visiteurs ont été enregistrées au cours de la première semaine d’avril 2021, les critères d’entrée de parents étrangers de citoyens israéliens ont été mis à jour

21.900

visiteurs sont entrés en Israël en mai (entre le 10 et le 21 mai, l’opération « Le gardien des murs » a eu lieu).

Dès la fin mai, s’est esquissée une entrée de groupes organisés de touristes vaccinés en Israël. Cette possibilité a été suspendue à la mi-août compte tenu de l’augmentation de la morbidité corona.

39.100

visiteurs en Israël en juin 2021

Novembre 2021

50.100 visiteurs en Israël en juillet 2021

53.400

visiteurs en Israël en août 2021, nombre le plus élevé depuis mars 2020

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LA TRIBUNE DE TAMAR ABESSIRA

Y A -T-IL UN PILOTE DANS L’AVION ?

Au vu de la situation je ne pense pas !

PAR TAMAR ABESSIRA, REPRÉSENTANTE FRANCOPHONE DU LIKOUD

N

ous sommes en train de perdre de l’altitude et bientôt, si on ne remet pas un bon pilote aux commandes, nous prendrons en pleine face ces montagnes recouvertes de keffiehs palestiniens. Il nous faut impérativement et au plus vite un commandant de bord qui sache remonter vers des cieux plus cléments, sans turbulences ni risques de se scratcher.

Après avoir accordé 53 milliards aux députés arabes, grâce à qui, cette coalition de malheur, a surgi et perdure depuis 120 jours, après avoir régularisé les villages bédouins du Neguev, nous voilà contraints à vivre dans la terreur. Jamais n’ont été enregistrés dans le pays autant de violences et de manque de respect de nos forces de l’ordre, que ce soit à l’encontre de la police ou de nos valeureux gardes-frontières, mais aussi de ces pauvres civils religieux qui se font tabasser sous les yeux apeurés et impuissants de leurs jeunes enfants de retour de la prière de shabbat en plein Jérusalem.

Les arabes du pays, liés aux frères musulmans et au hamas, ont pris le pouvoir et n’hésitent pas à terroriser des villes entières, mettent le feu aux bus et voitures à Ramlé où à Lod. Au lieu de sévir, notre gouvernement continue de brosser dans le sens du poil Mansour Abbas, le leader du parti Ram qui représente cette population à la Knesset Is-

24 Novembre 2021

raël, en accordant 7000 permis de travail aux gazaouïs, à l’heure ou cette pandémie écrase l’économie du pays et gonfle chaque jour le taux de chômage. Pour ma part, ce ne sont pas 7000 offres d’emplois mais bien 7000 nouvelles menaces d’attentats potentiels ! Nos pseudos-gouvernants pensent certainement qu’il n’y a pas assez de loups dans la bergerie pour ouvrir la porte d’un nouvel enclos.

Parallèlement, lorsque le Likoud, qui siège aujourd’hui dans l’opposition, propose un projet de loi pour augmenter les salaires des soldats, le gouvernement refuse, faute de budget ! De qui se moque-t-on ici ? En réalité c’est Abbas qui a refusé d’un simple hochement de tête et le soi-disant Premier Ministre, de crainte de se retrouver à pointer au chômage le reste de sa vie, a validé cette décision inique !

Nos Hayalim ne méritent-ils pas mieux ? Notre Premier Ministre s’est hissé au panthéon du clientélisme et de la démagogie et s’enlise dans la perdition face à son peuple.

Il va falloir rapidement stopper l’hémorragie avant que notre pays ne se vide de son sang.

Nombreux sont ceux qui ont voté pour le changement, alors que durant les 12 dernières années, notre pays dirigé par de vraies personnalités de droite ne s’est jamais aussi bien porté, quel changement !!Alors quand allons-nous éradiquer cette

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meute d’opportunistes simplement soucieux de conserver leurs strapontins, et reprendre les rênes de la gouvernance de notre beau pays ?

Le 4 novembre risque d’être fatidique pour Am Israël, un point de bascule pour pourrait devenir un point de non-retour, date à laquelle l’actuel gouvernement devrait honteusement voter le budget de la trahison et publier officiellement le désastre, qu’à D ne plaise. Restons positifs et prions pour que cela ne se produise pas.

Dans l’idéal, il ne faudrait pas que le budget soit validé ainsi on se retrouverait aux urnes en mars avec un score pour le Likoud de 50 mandats et une vraie majorité de droite! On dirait au revoir et à jamais à l’imposture actuelle ainsi qu’à tous ses complices. Un grand sage avait pour habitude de dire, qu’il n’y a pas de désespoir dans ce monde !

Alors ne désespérons pas et si on le souhaite cela ne sera pas un rêve.

Continuez d’adhérer et de soutenir le Likoud pour un avenir meilleur pour nous, pour nos enfants, pour toutes les générations à venir en m’écrivant au mail : francais.du.likoud@gmail. com AM ISRAEL HAI

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PSYCHOLOGIE

COMMENT RÉPONDRE AUX RÉPERCUSSIONS DE LA COVID 19 SUR LES ADOLESCENTS ?

PAR YAACOV

BEN DENOUN

L

e Dr Shelly Ben Harush Negari, médecin spécialisée en médecine de l’adolescence, directrice du Center for Adolescent Medicine du Shaare Zedek Medical Center à Jérusalem et d’une clinique de médecine pour adolescents dans une organisation de maintien de la santé (HMO) à Jérusalem, s’est occupée depuis plus d’un an et demi des répercussions que la Covid pouvait avoir sur la santé mentale des adolescents. « Cette période de confinements successifs, de fermetures d’écoles et de distanciation sociale, ont touché les adolescents à un moment de leur développement émotionnel où ils étaient vulnérables » a-t-elle expliqué. En effet, parfois livrés à eux-mêmes, les adolescents n’ont pas eu accès au savoir qu’ils étaient en droit de recevoir, ils ont désappris les techniques d’apprentissage, et ont souffert d’un déficit de socialisation et d’implication dans la vie scolaire.

26 Novembre 2021

La pandémie les a déconnectés de leur cercle amical, et les parents se sont trouvés démunis face à toutes les tâches qui s’imposaient à eux.

Comment dès lors peut-on les aider à vivre avec la Covid-19 et d’autres futures pandémies ?

Le professer Negari, s’est adjoint l’intervention du psychologue clinicien Batya Ludman (membre de l’Unité de réponse aux traumatismes et aux crises de United Hatzalah et membre du conseil consultatif de Get Help Israël), du psychologue clinicien Stuart Chesner (directeur de l’Académie israélienne pour l’apprentissage social et émotionnel (un centre de formation des enseignants et des

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parents)), et de la travailleuse sociale de la clinique Adimika (Mika) Smith de Positive Health Counselling, afin de répondre à cette question et à d’autres toutes aussi essentielles.

Ils ont identifié certains sujets de préoccupation, tout en offrant des conseils pratiques pour les parents. Nous allons évoquer quelques-uns d’entre eux.

1. L’image corporelle et les troubles de l’alimentation « Zoom a créé une situation où les adolescents se regardent toujours [à l’écran] » et ils ont créé une image fantasmée de leur personne, peu en rapport avec la réalité. Une obsession accrue de l’image corporelle peut parfois déclencher des troubles de l’alimentation.

CONSEIL : « Les repas de famille sont très importants. Même si les enfants vivent sans leurs structures habituelles, manger ensemble en famille est utile pour prévenir les troubles alimentaires », conseille le Dr Negari.

2/ Habitudes de sommeil anormales « Le cycle de sommeil retardé possède une forte influence sur l’humeur et les hormones. » CONSEIL : Trouvez des activités de jour pour intéresser et stimuler votre enfant.

3. Diminution de la motivation « Certains enfants, en particulier ceux atteints d’un trouble de déficit de l’attention (TDA), ont du mal à maintenir leur intérêt au milieu de l’incertitude et du manque de routine et de structure à la maison et à l’école », a expliqué Batya Ludman.

CONSEIL : « Nous devons nous assurer que nos enfants pensent à l’avenir et ne reçoivent pas de nous le message que tout est perdu et brisé », explique Negari. Encouragez-les à faire du bénévolat, à s’impliquer.

4. Augmentation de l’anxiété Elle est évidente aussi bien durant les quarantaines qu’en raison de la pandémie elle-même.

Toute situation d’inconfort devient alors anxiogène.

CONSEIL : Encouragez les enfants à exprimer leurs sentiments en écrivant, en peignant ou en dansant, suggère Ludman. De nombreux adolescents sont ouverts à l’apprentissage des techniques de respiration et de relaxation pour les aider à s’autoréguler.

vos questions montrent que vous les aimez et pourraient même sauver la vie de votre enfant. » a dit le Dr Smith.

6. Gérer les attentes Contrairement aux adultes, les adolescents se concentrent sur leur présent, explique Negari, ce qui peut affecter la façon dont les parents communiquent leurs attentes pendant la pandémie.

CONSEIL : Dites aux adolescents exactement ce que vous attendez concernant les masques faciaux, l’hygiène et la distanciation.

« Les parents doivent limiter les enfants sur les réseaux sociaux et d’autres formes de temps d’écran », explique Smith. 83 % des enfants et des adolescents sont devenus accros aux écrans pendant la pandémie, selon une étude récente.

CONSEIL : Les parents doivent enquêter sur les rencontres virtuelles de leurs enfants. « N’ayez pas peur de poser des questions. Ils peuvent s’énerver contre vous, mais

Ces préoccupations des adolescents ne doivent pas être prises à la légère, et la capacité d’intervention des parents va dépendre essentiellement des niveaux élevés de communication et de confiance qu’il faudra atteindre.

Les adultes ne devront avoir aucune pudeur concernant leurs pensées et leurs difficultés. « Même en ces temps incertains, communiquons le message que nous traverserons cela ensemble, en avançant avec positivité. » Il ne s’agit plus de psychologie, de modes éducatifs, mais de la prise en compte de toutes les individualités, de tous les troubles, et des correctifs qui peuvent être apportés par toutes les parties en présence. Et cela n’est pas facile.

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5. Réalité virtuelle

PUBLI REPORTAGE

BRIT MILA

attention aux dérives « hygiénistes » !

G

En Israël, certains mohalim « accommodent » la circoncision pour la rendre plus… anodine.

Ce n’est pas justifié médicalement, et c’est contraire à la Halakha ou à la massoret (tradition). Un mohel réputé s’en émeut. Il témoigne pour Trouver en Israël.

lobalement, la pratique de la circoncision en Israël est satisfaisante sur les plans médical et halakhique, grâce à la surveillance des autorités et à une saine concurrence entre les mohalim. En France, le « marché » est infiniment plus étroit. Par ailleurs, il est délicat de dénoncer telle ou telle dérive. La brit mila est en effet mal vue ou carrément remise en cause par certains (contrairement à ce qui se passe aux EtatsUnis, où l’opération est recommandée par les professionnels de santé et concerne 80 % des bébés, toutes confessions confondues).

Du coup, les dirigeants communautaires hésitent à aborder publiquement le sujet.

En Eretz, la parole est plus libre.

En dépit d’une situation généralement acceptable, il existe des évolutions récentes qui inquiètent une figure du parti orthodoxe séfarade Shass, conseiller municipal à Jérusalem et surtout mohel réputé. Shemouel Marciano exerce son métier partout dans le pays depuis dix-sept ans. Il est également sollicité à l’étranger - Russie, Maroc, France… -, tant et si bien que ses amis le surnomment le « mohel sans frontières ».

Par ailleurs roch kollelim (il dirige les instituts talmudiques Darkei Elyahou et Beith Sandler dans la ville sainte), il a été formé à la circoncision par l’organisation Habad Brith Yossef Itzhak, qui possède un réseau d’enseignement spécialisé, et détient de surcroît le diplôme de mohel reconnu par

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le grand rabbinat d’Israël mais aussi du ministère de la santé.

Il a publié, il y a peu, un livre en français qu’il distribue lui-même : « Cent vingt questions pour vivre la brit mila ». Il explique à Trouver en Israël quels sont les écueils auxquels les parents israéliens doivent penser avant la cérémonie qui fera entrer leur fils dans l’Alliance.

En premier lieu, Shemouel Marciano dénonce une technique désormais en vogue et importée d’outre-Atlantique : elle consiste à utiliser un « Clamp », une pince qui transforme la partie de la peau du bébé à extraire en… peau morte.

Ainsi, le sang ne coule pas au moment crucial et l’enfant semble moins « mutilé ». Il faut souligner qu’il n’est pas plus indolore que le procédé traditionnel consistant à laisser couler le sang. Il n’offre qu’une apparence de confort… aseptisé. Il reste marginal, mais rend la circoncision non casher et sans effet sur le plan spirituel. Il est donc capital de s’en prémunir !

Deuxième mise en garde : notre interlocuteur rappelle que les mohalim sont censés ôter deux peaux et non une seule comme

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les hommes de l’art musulman.

La seconde est appelée en hébreu « pria ». La massoret (tradition) impose de la retirer avec les ongles. « Malheureusement, rapporte Shemouel Marciano, de plus en plus de mohalim ou supposés tels, enlèvent les deux bouts en même temps avec une paire de ciseaux et évitent tout contact direct avec la main, avec l’assentiment de rabbanim compatissants. Ici encore, la question de l’hygiène et de la facilité d’exécution séduit certains parents. Mais ici aussi, la pratique n’est nullement justifiée médicalement. » Enfin, Shemouel Marciano regrette que des mohalim se détournent à présent des règles de la metzitza, troisième étape de la circoncision. Il s’agit d’aspirer le sang du bébé avec la bouche.

Une conception très américaine de la propreté amène des couples israéliens à demander l’utilisation d’une pipette. Ce n’est pas interdit non plus par la Halakha mais lorsque ni le nourrisson, ni le mohel ne sont malades, cette pratique est contraire, une fois de plus, à la massoret. D’éminents commentateurs du Choul’han Aroukh expliquent notamment que la jonction entre la bouche et le sang est d’autant plus fondamentale que le sang qui coule alors est celui des « pulsions » indésirables (dam hataava).

A bon entendeur…

Shemouel Marciano 054-7236004

On célèbre le Vietnam ce mardi 26 Octobre à Tel Aviv.

La peintre franco-israélienne Jennifer Amouyl propose un voyage en Asie à travers les couleurs acidulées de ses toiles. On y découvre la culture vietnamienne revisitée par l’artiste en faisant la rencontre des Hmongs Fleuri, des Geisha sans oublier ses animaux aux crinières lumineuses et très colorées..... Elle puise sa puissance créatrice dans son environnement gorgé de soleil et d’humanité. Une sensualité féminine, thème cher à son cœur, mêlée à la puissance de sa palette de couleurs vives se dégagent de son œuvre.

Rendez-vous le 26 octobre prochain au CÀ PHÊ HANOÏ à Tel Aviv à partir de 19h pour rencontrer la pétillante Jennifer Amouyal et découvrir son exposition WANDERLUST.

www.jennifer-amouyal.com

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CULTURE

LA PETITE VOIX DU BONHEUR… PAR YAEL

SITBON

Vous connaissez l’histoire d’Alfred Nakache, le nageur d’Auchwitz ? Une histoire incroyable mise en scène par Steve Suissa en avant première mondiale avec Amir. Retrouvez le pour la clôture du Festival du Théâtre Français en Israël.

Le 3 Novembre 2021 : « Sélectionné » à Tel Aviv au Théâtre Beit Lessin Infos / Résa : culturaccess.com © POLGA STUDIO

L’Opéra de Jérusalem fête ses dix ans et vous invite à célébrer son anniversaire avec une production de l’opéra « La Traviata » de Giuseppe Verdi les 25 et 27 Novembre à Jérusalem et le 29 Novembre à Kfar Saba.

Poésie en italien avec projection de sous-titres en hébreu et en anglais.

Infos / Résa : culturaccess.com

Exposition de l’artiste J. Amouyal le 26/10/2021 au Cà Phé Hanoï de Tel Aviv à 19h.

Venez vivre un incroyable et mémorable voyage en Asie à travers les couleurs acidulées de ses toiles.

30 Novembre 2021

Une soirée so spéciale, so Gainsbourg ! Le 14 Novembre, le Campus Francophone du Collège Académique de Netanya vous attend pour une soirée musicale et poétique conçue et interprétée par Steve Kalfa. Un spectacle au cours duquel nous passerons des ténèbres à la lumière, en explorant les failles à l’origine de toute création, pour enfin toucher les étoiles.

Infos / Résa : culturaccess.com

De la lointaine Amérique du Sud, le cirque le plus audacieux arrive en Israël ! Le Columbia Circus sera en Octobre et Novembre 2021 à Holon, Netanya et Haifa Infos / Résa : 2207.kupat.co.il

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Jerron « Blind Boy » Paxton nous ramène au début du siècle dernier avec son blues des années 30 et une qualité musicale sans compromis du 08/11 au 12/11/2021 à Jérusalem, Herzlyia et Tel-Aviv.

Infos / Résa : culturaccess.com

L’ÉTÉ INDIEN EN NOVEMBRE

À EILAT 3 séjours à prix imbattables !

yal Resort

Leonardo Ro

890 NIS 1090 NIS

Prix du séjour / personne

3 JOURS / 2 NUITS

054-22 46 222

Du dim. 21 Novembre au mardi 23 Novembre

1690 NIS Prix du séjour / personne

Prix du séjour / personne

5 JOURS / 4 NUITS

4 JOURS / 3 NUITS Du dim. 21 Novembre au mercredi 24 Novembre

Ce tarif inclus :

Du dimanche 21 Novembre au jeudi 25 Novembre

Ce tarif inclus :

✔ SÉJOUR EN DEMI PENSION

✔ SEJOUR EN DEMI PENSION

✔ -50% DE RÉDUCTION POUR 2 ENFANTS

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(DE 2 À 12 ANS DANS LA CHAMBRE PARENTALE)

✔ POSSIBILITÉ EN 12 PAIEMENTS*

*Prix base chambre double / Voir conditions en agence.

Séjours concoctés par Charles Benguigui

(DE 2 À 12 ANS DANS LA CHAMBRE PARENTALE)

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Bin Agency : 0747 02 9009 Voyages Futés : 054 224 224 7 voyagesfutes@binagency.com Novembre 2021

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