C’est avec beaucoup d’émotion que je vous invite à découvrir l’interview exclusive de Benya min Netanyahou. Cette rencontre a ravivé en moi des souvenirs d’enfance. L’un d’eux lorsque j’avais à peine huit ans. Nous venions de monter en Israël. C’était quelques mois avant les élections. Mon papa et moi avions placardé des photos de Bibi sur toute notre voiture. Nous tournions ainsi dans Jérusalem au rythme d’une musique bien connue à l’époque, l’hymne du Likoud.
Je ne le cache pas, j’ai toujours été de droite. La droite est à mes yeux la seule manière de représenter les valeurs de notre terre, de notre peuple, de notre judaïsme, de notre nation.
C’est d’ailleurs à droite de l’échiquier politique que l’on retrouve les seuls partis qui préservent d’une manière ferme et unie, les valeurs juives, sociales et sécuritaires.
Israël en est à son cinquième scrutin électoral législatif en moins de quatre ans. C’est considé rable, même scandaleux. Evitons des sixièmes élections. Je ne peux pas imaginer qu’un parti qui n’est pas de droite soit aux commandes du pays. Seule la droite pourra sauver nos valeurs. Nous, olims anciens et nouveaux, avons quitté la France et ses dérives antisémites et sommes venus en Israël pour vivre librement notre judaïsme. Le moment est venu pour nous d’agir en influençant. Pour nous comme pour les générations à venir.
Une personne habitant en Israël de longue date ou qui a fait son Alya se doit de voter pour un parti qui défend notre pays. Notre devoir en tant que juif et peuple enfin rassemblé sur notre terre après des millénaires d’exil, est justement de nous unir pour former un état juif à 100 %. Notre terre, c’est notre héritage. Préservons-la. Préservons-la en votant.
Mes frères et sœurs, aujourd’hui, j’appelle donc à voter. J’appelle également à l’union, au ras semblement des forces de droite. Et même si un candidat ne nous inspire pas plus que cela de par son caractère ou son apparence, rappelons-nous que nous ne votons pas vraiment pour une personne mais pour les idées qu’elle véhicule, qu’elle défend et veut mettre en action.
Nous votons pour le chemin que le candidat et les membres de sa liste vont emprunter pour faire avancer notre pays, notre bien-être. N’oublions pas qu’au-delà de ce que nous pouvons ressentir pour un leader politique, nous votons pour un candidat dont le parti nous apportera autant des avancements sociaux, économiques que spirituels et idéologiques.
Rendez-vous donc aux urnes le 1er novembre prochain afin d’œuvrer pour notre avenir dans notre pays, sur notre terre. Vive Israël. Et encore une fois, bonne année à chacun d’entre-vous, avec une excellente santé !
Directrice de la publication Sarah Ben Sarah.bensimon3@gmail.com
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Directeur stratégique et commercial Dan Abramowicz 054-6457211
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• Ce magazine contient des enseigne ments de Torah, ne pas jeter dans une poubelle
• Pour toute remarque ou conseil : tsarfatimweb@gmail.com
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Sarah Ben Abramowicz : Bonjour monsieur Ne tanyahu, un des problèmes prioritaires de notre société est la cherté de la vie, comment l’expliquez vous ?
Benyamin Netanyahu : Lapid et Gantz soutiennent que la cherté de la vie est due à la crise mondiale. C’est peut-être exact, mais la crise mondiale ne jus tifie pas l’inaction. Les prix se sont affolés au cours de cette dernière année de façon disproportionnée. Israël peut et doit s’en sortir. Nous avons déjà œuvré dans ce sens en préservant Israël de trois crises éco nomiques mondiales, en 2003, en 2009 et lors de l’éclatement du corona en 2020. Par contre, l’actuel gouvernement a échoué lamentablement dans son trai tement de la cherté de la vie. L’indice des prix à la consommation a augmen té de près de 10 points depuis l’acces sion au pouvoir de ce gouvernement. Au cours de la dernière année, chaque famille israélienne a dépensé au moins 7 900 shekels de plus que l’année précé dente. Cela représente un poids énorme pour les ménages. Nous sommes sous la menace d’une spirale inflationniste car une aug mentation des prix entraîne une nouvelle augmen tation des prix. La crise mondiale nous oblige à faire d’Israël le premier pays qui s’en sortira. Un bon lea dership doit œuvrer dans ce sens. Il ne s’agit pas d’un dur coup du sort contre lequel on ne peut rien. Nous avons déjà fait face à des situations de crise avec suc cès. Seul un gouvernement de droite fort et stable, sous notre direction, fera baisser les prix et rendra à Israël son équilibre économique.
S.B.A. : Si vous êtes élu, que comptez-vous faire contre la hausse des prix ?
B.N. : Le Likoud est le seul parti à avoir présenté un programme économique structuré afin de lutter contre la vie chère en Israël. Pour combattre ce fléau, nous avons l’intention d’agir sur trois axes : débloquer 300 000 unités de
logements, allouer aux autorités locales des budgets pour les infrastructures avant même la phase de la construction ; diminuer les impôts ; et surtout, ac corder la gratuité de l’éducation pour les enfants de zéro à trois ans. L’éducation gratuite a déjà été accor dée pour les enfants de trois ans et plus. A présent, il ne nous reste qu’à parachever notre objectif.
S.B.A. : Au niveau sécuritaire, quelles démarches doivent être entreprises par Israël face à l’Iran ? B.N. : Israël doit freiner l’Iran. A mon grand regret, Lapid et Gantz n’ont rien fait durant leur mandat pour contrer la course de l’Iran pour accéder à l’arme nucléaire. Même aujourd’hui, Lapid ne se mobilise pas pour faire pencher l’opinion publique américaine contre l’accord nucléaire ira nien. Pourtant, seule une lutte ferme et déterminée vis-à-vis de l’opinion publique américaine pourra empêcher un mauvais accord. Le 1er novembre, nous permet trons à Israël de retrouver un leadership fort qui garantira qu’avec ou sans accord, l’Iran n’aura jamais l’arme atomique.
S.B.A. : Yaïr Lapid déclare qu’il a signé un accord historique avec Liban… une grande nouvelle ?
B.N. : Pendant plus d’une décennie, le gouverne ment du Likoud n’a pas cédé aux menaces de Nas rallah. Cela n’a pas provoqué de guerre. En trois mois, Lapid a totalement capitulé et cédé à toutes les exigences du Hezbollah.
Le jour où Lapid a été Premier Ministre, Nasrallah a envoyé des drones en direction d’une plate-forme gazière située sur notre territoire. Nasrallah n’avait pas osé ce genre d’agissements lorsque nous étions au pouvoir. Il a menacé Lapid : « Par la force armée, je contraindrai Israël à céder dans les négociations ». Lapid a pris peur et a cédé.
A l’époque, Lapid s’était opposé aux propositions que nous avions impulsées quant à l’exploitation du gaz pour le bien des citoyens d’Israël. Finalement,
Quelqu’un qui capitule d’une telle façon face au Hezbollah ne peut pas être Premier Ministre
cette exploitation a propulsé Israël au rang de puis sance mondiale en matière de gaz. A présent, Lapid s’est empressé d’extraire le gaz de la mer au profit du Hezbollah.
Lapid prétend qu’un accord de reddition est néces saire pour extraire le gaz du gisement de Karish. Il a caché la vérité : ce gisement se situe dans nos eaux maritimes. Les travaux de développement ont com mencé il y a cinq ans sans que nous n’ayons jamais songé à solliciter l’autorisation de Nasrallah pour l’exploiter.
David Friedman, ancien ambassadeur des USA en Israël, s’était, à l’époque, chargé de ce sujet. Il a ré cemment déclaré : « Le Liban a obtenu 100 % et Israël, zéro ». Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdullah Bou Habib, a quant à lui affirmé cette se maine : « Avant qu’Aoun (le président libanais) s’en aille et que Netanyahou soit peut-être élu, nous avons tout intérêt à signer rapidement cet accord ». En fait, ce n’est pas un accord historique, c’est une capitula tion historique ; la grande braderie de Lapid. Quelqu’un qui capitule d’une telle façon face au Hezbollah ne peut pas être Premier Ministre. Il ne peut se mesurer à la course à l’armement atomique de l’Iran, pas plus qu’à la fragilisation de l’ordre mon dial suite à la crise ukrainienne.
Pour Israël, nous ramènerons un gouvernement fort, expérimenté et responsable qui restaurera notre pouvoir de dissuasion. Nous agirons avec le même sens des responsabilités et la même détermination que lorsque nous avions hérité d’autres accords dé sastreux d’anciens gouvernements de gauche. En cette période de troubles, Israël ne peut pas se per mettre d’avoir à sa tête un gouvernement faible com posé d’amateurs. Une fois nous a suffi.
S.B.A. : Il y a eu quatre campagnes électorales en moins de deux ans. Qu’adviendra-t-il si vous ne parvenez pas, cette fois encore, à former un gou vernement ?
B.N. : Ce sont les citoyens d’Israël qui choisissent leur Premier Ministre. Je suis plus que jamais persuadé que le 1er novembre, nous remplacerons ce gouver nement faible et mou de Lapid et Gantz. Cela ne sera possible que si les électeurs du Likoud se déplacent pour voter. Cela ne dépend que de vous, citoyens d’Israël. Si nous remportons les élections, nous ren drons à Israël un gouvernement fort qui frappera le terrorisme en profondeur.
S.B.A. : Si vous êtes élu, est-ce que vous mettrez en place un gouverne ment d’union, incluant également les partis de gauche et les partis arabes ?
B.N. : Non. Uniquement un gouvernement de droite stable avec les par tis de droite, engagés en faveur de l’Etat d’Israël.
S.B.A. : Suite aux élections répétitives et au grand gaspillage d’argent public qui en résulte, avez-vous un programme visant à modifier le système électo ral Israélien ?
B.N. : Oui. Nous avons besoin de modifier le système électoral pour faire en sorte que le plus grand parti politique soit à même de composer un gouverne ment de manière automatique. Cela garantira que les élections n’auront lieu que tous les quatre ans. Nous nous occuperons de ce sujet après les élections.
S.B.A. : Vous êtes très populaire auprès de la com munauté francophone d’Israël. Malgré tout, celleci se heurte chaque jour à des difficultés bureau cratiques et d’intégration. Quels sont vos projets en ce qui la concerne ?
B.N. : Nous sommes la maison de la communauté francophone. Nous sommes à son écoute, ouverts et actifs à son égard. D’ailleurs, je suis très heureux de compter au Likoud Boaz Bismut et Dan Illouz, des francophones très efficaces, membres de la Knesset. Il vont se soucier des francophones et des aides dans tous les domaines.
S.B.A. : Que souhaitez-vous à nos lecteurs pour la nouvelle année ?
B.N. : Je souhaite à tous les citoyens d’Israël une bonne année, meilleure que la précédente, avec un gouvernement de droite, stable. Je souhaite à chaque citoyen une année de sécurité, de paix et d’économie solide. Une année de droite véritable. Une année où nous voterons Likoud pour obtenir quatre bonnes années. Merci à vous pour cet entretien.
Novembre 2022 | www.trouverenisrael.co.il
Nous sommes la maison de la communauté francophone. Nous sommes à son écoute, ouverts et actifs à son égard
On vous l’a déjà dit 4 fois, mais cette fois plus que jamais, essayez d’en tenir compte : l’avenir d’eretz Israël est entre vos mains !
Il y a des pays où quel que soit le parti en place, gauche ou droite, cela ne fait pas une grande diffé rence pour l’avenir du pays en ques tion. Mais, en Israël, comme vous pouvez le constater par vous-même depuis 1 an, un gouvernement de gauche est un vrai danger pour les valeurs essentielles de notre Etat Juif, du futur de nos enfants et de nos petits-enfants.
ISRAËL EST LE SEUL ETAT JUIF DU MONDE, encerclé de voisins hostiles. Nous avons payé très cher en vies d’in nocents d’enfants, nos soldats, notre droit à exister. La presse traditionnelle ne vous ne le clame pas, mais sachez que la 3ème intifada à bien prit place dans notre quotidien. Depuis le début de l’année, on compte par centaines les attentats perpétrés par ces barbares san guinaires, et depuis quelques semaines, chaque nuit, la police israélienne essaye de contenir les émeutiers qui attaquent, avec des feux d’artifices et des cocktails Molotov, les forces de l’ordre qui ont interdiction de tirer à balles réelles! La coalition de la honte associée aux jordano-palestiniens, représentant les Frères Mu sulmans, ont une place prépondérante en politique et s’allient à la gauche, complice d’une politique de sou mission qui favorisent ces émeutes.
IL NOUS FAUT UN GOUVERNEMENT FERME, qui sache répondre à la terreur par la terreur. Nous devons rap peler au Hezbollah, au Hamas, à ce nouveau groupus cule appelé la Tanière des Lions, à l’Iran et à Biden, que nous sommes souverains sur notre Terre et que nous ne cèderons à aucun chantage.
Il nous faut un gouvernement de droite fort et sans compromis pour rétablir la sécurité d’Israël et conti nuer de développer la Judée-Samarie ainsi que toute la périphérie, ouvrir les marchés à la concurrence, ré duire les impôts, trouver des solutions en matière de logement, établir des lois pour protéger les locataires de ces augmentations abusives de loyers chaque an née et surtout réduire le coût de la vie qui étouffe nos concitoyens.
On ne peut plus accepter que les députés qui siègent à la Knesset Israël soient anti-juifs, ou même antisio
nistes, quelle que soit leur apparte nance religieuse!
On pensait que le précèdent pre mier ministre avait excellé dans les prises de décisions qui allaient à l’encontre de l’équilibre du pays, mais le premier ministre actuel l’a de facto, détrôné !
Peut-on faire pire que de changer les délimitations maritimes du nord d’Israël déjà menacées par le Hez bollah et ce de son propre chef, sans vote au Parlement, juste en réunissant le cabinet de sécurité composé de personnes à sa botte!
Peut-on faire pire que d’offrir sur un plateau d’argent les champs gaziers de cette région qui étaient notre fierté et la garantie d’une manne prometteuse pour notre pays, au vue de la crise annoncée en Europe ?
Peut-on faire pire que de mentir à la nation en faisant croire que cet accord dramatiquement historique est un bon accord et que le Hezbollah ne percevra pas un shekel du revenu de ces forages ?
Ce même premier ministre intérimaire et dictateur a saisi le tribunal, pour demander de façon exécutoire la fermeture de la chaîne de télévision 14, qui, selon lui, était une plateforme de propagande pro-Ne tanyahou ! Doit-on rappeler que depuis des décen nies les trois grandes chaines nationales israéliennes, excellent dans une propagande anti BIBI et anti droite !
ET ATTENTION, EN VOUS RENDANT AUX URNES, ne vous laissez pas bercer par le chant des sirènes ni par les propos de certains éditorialistes très peu objectifs ! Le parti de Bayit-Hayehoudi est un leurre, leur vrai nom serait plutôt Bayit des opportunistes ! Prêts à tout pour conserver leurs sièges et leurs salaires confortables et nul doute qu’ils n’hésiteront pas, une fois de plus à siéger avec Abbas et comparses ! AUCUNE VOIX POUR CE PARTI !
Si vous voulez un gouvernement de droite fiable pour les 4 années à venir, alors n’hésitez pas, le 1er no vembre choisissez de voter MAHAL et ensemble re prenons espoir pour continuer de vivre dans un pays juif.
Ensemble, nous pouvons réussir. Que D’ nous aide et nous protége.
AM ISRAEL HAI TEL HAI
L’assemblée, appelée Knesset, est élue à la proportionnelle par le peuple pour le représenter. Cet organe collégial détenteur du pouvoir législatif en faisant et défaisant les lois, a le pouvoir de contrôler l’action du gouvernement.
Israël n’a pas de Constitution mais des règles formalisées par des lois fondamentales adoptées chapitre par chapitre depuis la première Knesset du 13 juin 1950.
Cette absence de constitution résulte de dissensions entre religieux et laïcs qui - au moment de l’Indépendance de l’Etat d’Israël en 1948 - ne parvinrent pas à se mettre d’accord sur sa nature (selon les lois de la Torah ou de la laïcité ou encore des deux…?). Ces désaccords empêchèrent donc la rédaction d’un texte constitutionnel unique.
D’ailleurs, le Premier Ministre de l’époque, David Ben Gourion, avait demandé à la Knesset d’alors de ne pas achever l’élaboration d’une constitution avant le retour des Juifs du monde entier dans leur patrie.
De 1958 à 1988, neuf lois fondamentales adoptées étaient relatives à l’organisation des institutions politiques.
En 1992, la Knesset adopta les deux premières relatives aux droits fondamentaux permettant par la suite à la Cour Suprême d’Israël de se déclarer compétente en matière de contrôle de constitutionnalité.
Le comité de la constitution des lois et de la justice de la Knesset s’est récemment remis à sa tâche de rédaction d’une Constitution complète.
Le parlement israélien est élu à la proportionnelle intégrale pour respecter les diverses sensibilités.
On comprend dès lors que ce mode de scrutin est fondamental pour l’unité d’un pays dont les habitants sont issus d’horizons très divers. Cependant, ce fonctionnement accentue l’instabilité et renforce l’influence politique de minorités essentielles aux coalitions.
Les coalitions parlementaires à la Knesset sont souvent instables. Elles peuvent être difficiles à former et à maintenir en raison du grand nombre de partis pouvant les composer avec des politiques
radicalement différentes.
Le gouvernement est composé d’un Conseil des ministres et est dirigé par un Premier Ministre. Il est le chef de l’exécutif de la nation et est chargé d’administrer les affaires intérieures, étrangères et celles liées à la sécurité.
Le pouvoir législatif est détenu par les 120 députés que compte le Parlement israélien (la Knesset). Les élections parlementaires ont lieu tous les quatre ans, mais la Knesset peut se dissoudre entre-temps si une majorité de parlementaires le décide. Le Président d’Israël, doté de peu de pouvoirs, est élu par la Knesset pour un mandat de sept ans non renouvelable. Le pouvoir exécutif est assuré par le Premier Ministre, qui est le dirigeant du parti ou de la coalition majoritaire au Parlement et qui forme son gouvernement en nommant ses ministres.
Les fonctions du gouvernement sont basées sur les lois de la Knesset, sur les conventions constitutionnelles et sur la Déclaration d’Indépendance de l’État d’Israël du 14 mai 1948.
Les sièges à la Knesset sont attribués en proportion du
pourcentage obtenu par chaque parti, à l’issue du vote national total.
Le nombre et l’ordre des membres entrant dans la nouvelle Knesset correspondent à ceux établis sur les listes de candidats que chaque parti a présentées aux élections. Par exemple, si un parti reçoit 10 sièges (mandats) à la Knesset, les dix premiers candidats de sa liste entrent dans la nouvelle Knesset.
Cependant, chaque parti doit recevoir un certain pourcentage de voix minimum pour entrer à la Knesset. Actuellement, pour être élu, le seuil de qualification minimum est de 3,25 % du total des suffrages exprimés.
Les israéliens votent pour des partis et non pour élire un Premier Ministre. Ces partis remportent des sièges (mandats) à la Knesset en fonction des voix obtenues. Après l’élection, le Premier Ministre est choisi parmi les membres élus pour servir à la Knesset.
Le rôle du président d’Israël est de confier la tâche à un membre de la Knesset considéré par le président comme ayant la meilleure chance de former un gouvernement de coalition viable (réunion de partis dans la poursuite d’un intérêt commun). Il faut comprendre que ce n’est pas toujours le cas du chef du parti qui a obtenu le plus de sièges à la Knesset. Après les élections, chaque parti sera invité par le président pour recommander un candidat pour composer la coalition. A la fin de cette consultation, le président de l’Etat confie la responsabilité au candidat considéré comme ayant la meilleure chance de pouvoir former un gouvernement de coalition viable en fonction des résultats des élections de la Knesset et de la majorité formée. Ce candidat sera donc choisi parmi les membres de la Knesset pour devenir le Premier Ministre.
Un gouvernement a besoin de la confiance de la Knesset. Pour l’obtenir, il doit avoir la majorité, c’està-dire une coalition de soutien d’au moins 61 des 120 membres de la Knesset.
À ce jour, aucun parti n’a reçu suffisamment de sièges à la Knesset pour pouvoir former un gouvernement seul. Tous les gouvernements israéliens ont été formés sur la base de coalitions de plusieurs partis. Ceux qui restent en dehors du gouvernement composent l’opposition. Le jour du scrutin, les électeurs placent un bulletin de vote dans l’urne pour élire un seul parti politique pour les représenter à la Knesset.
L’article 4 de la Loi Fondamentale stipule que
« La Knesset doit être élue par des élections générales, nationales, directes, égales, secrètes et proportionnelles, conformément à la loi électorale de la Knesset ».
Scrutin à la proportion nelle : les 120 sièges de la Knesset sont attribués en proportion du pourcen tage de chaque parti sur le total des votes exprimés au niveau national.
3,25 % du total des suffrages exprimés sont requis pour qu’un parti soit représenté à la Knesset. L’ensemble du pays constitue une seule circonscription électorale. Ainsi, les candidats concourent sur des listes représentant leur parti à l’échelle nationale.
Avant les élections, chaque parti présente sa liste de candidats à la Knesset (par ordre de priorité).
Les partis désignent leurs candidats à la Knesset lors de primaires ou par d’autres procédures.
Seuls les partis enregistrés ou une union de deux ou plusieurs partis enregistrés peuvent présenter une liste de candidats et ainsi participer aux élections.
Dans Réflexions sur le système électoral israélien, le politologue israélien, Ilan Greilsammer, avance que « le système électoral israélien fait depuis longtemps l’objet de très vives critiques, car il contribue au fractionnement de la scène politique du pays, aux marchandages coalitionnels et même à la corruption politique ». Et de poursuivre que « la pression en faveur du changement est très forte ».
Les prochaines élections législatives israéliennes auront lieu le 1er novembre 2022, pour désigner les 120 membres de la Knesset.
Initialement prévues le 31 octobre 2025, ces élections sont organisées de manière anticipée pour la cinquième fois consécutive en moins de quatre ans à la suite d’un démembrement de la coalition au pouvoir. Selon de nombreux spécialistes dont Denis Charbit (politologue et professeur à l’Université de Jérusalem et de l’Open University d’Israël à Raanana) cela témoignerait du malaise du scrutin à la proportionnelle qui a prouvé ces dysfonctionnements.
Sources :
https://en.idi.org.il/
https://revue-pouvoirs.fr/
https://embassies.gov.il/
Réflexions sur le système électoral israélien, Ilan Greilsammer
Israël et ses paradoxes (2015), Le scrutin proportionnel paralyse le système politique, Denis Charbit
Novembre 2022 | www.trouverenisrael.co.il
PAR GÉRARD ALIMI
Le système électoral israélien désastreux nous oblige à voter une cinquière fois en deux ans sans avoir un gouvernement stable et sécuritaire.
Le Likoud, parti majoritaire, remporte toujours entre 29 et 33 députés. Les autres partis viennent loin derrière de 15 à 18 députés et de 4 à 9 députés.
Avec le jeu des alliances personne n’arrive à gouverner. Une seule fois des alliances contre nature sionistes de droite + centre + Russes + gauche + ext gauche + Arabes a vu un gouvernement se former avec comme premier ministres N. Bennet et Y. Lapid, les deux hommes politiques israéliens les plus Insipides et ennuyeux.
Je dois admettre que Bibi ne veut pas abdiquer et pour cause, il est charismatique à outrance, c’est un grand communiquant, il s’invite dans des vidéos montages, il fait des prières talith sur le dos dans une synagogue, il parcours le pays avec un bus à la mode US, il permet aux autres têtes de listes de ne pas exister. Et pour cause, il fait tout, il réussi à se rendre indispensable.
Depuis qu’il n’est plus aux commandes, un état de léthargie s’est abattu sur le pays. Aimé ou détesté, Bibi Netanyahu impressionne. Il est craint, il a plus d’un tour dans son sac. Forcé de reconnaître que c’est un homme d’état, surdoué, sympathique, autoritaire, controversé, mais respecté.
Il n’a pas à rougir face aux Poutine, Macron, Trump, Biden et autres grands de ce monde. Les enjeux de cette élections sont importants. Il faut un gouvernement de droite fort et stable face aux enjeux sécuritaires au nord avec le Hezbollah, à Gaza avec le Hamas, un Iran imprévisible face à une révolte intérieure naissante
et toujours ce danger imminent avec la menace nucléaire que Poutine fait planer sur l’Europe.
J’ai pour habitude de penser que un homme politique ressemble de près ou de loin à un autre homme politique, mais je dois admettre qu’en ces temps incertains il est préférable de privilégier l’expérience d’un Bibi à l’amateurisme d’un Lapid ou d’un Gantz
Il faut donc laisser Avoda, Meretz, Israël Beiténou et Raam sur les bancs de la Knesset à regarder passer les trains, pendant que le Likoud, Habayit Hayehoudit, Shass, et Otzma yehoudi défendre, les valeurs juives, la sécurité, les frontières, et le niveau de vie.
J’invite tous les Israéliens à aller voter selon ses convictions en gardant en tête qu’il faille à tout prix donner une forte majorité au bloc de droite dirigé par B. Netanyahu pour la stabilité politique d’Israel Un pays, un peuple, une terre, une torah, un D… pour que vive Israël.
Je vote, tu votes, il vote, elle vote, nous votons, vous votez, ils votent.
Le 1er Novembre 2022.
Jérôme Bismuth : Comment expliquez-vous cette importante progression de votre parti dans les sondages en seulement un an ?
Bezalel Smotrich : Beaucoup de citoyens aspirent aujourd’hui à une vraie politique de droite, et comprennent que nous (“Hatsionout Hadatit - ט) sommes les seuls à l’assurer!
Nous ne tergiversons ni ne négocions quand il s’agit des fondements même de notre raison d’être: l’amour du peuple juif et de sa Terre ainsi que la défense d’une identité juive forte en Israël.
Le temps où la droite était au pouvoir sans vraiment appliquer une politique de droite est révolu.
Notre programme découle de ces valeurs : Appliquer une réforme de fond sur le système juridique pour rééquilibrer les pouvoirs entre le parlement et la Cour Suprême, régulariser les implantations juives de la Judée-Samarie, rétablir la souveraineté dans le Néguev, le Galil, ainsi que dans les villes mixtes (arabes/juifs) comme Lod et bien d’autres encore, et enfin s’occuper de cette hausse des prix qui rend la vie impossible ici.
Plus nous aurons de mandats, et plus nous pourrons agir concrètement sur le terrain. Nous aspirons à être la colonne vertébrale idéologique du camp national et patriotique. Nous avons prouvé par le passé nos capacités à agir et à faire avancer les choses, concrètement.
En revanche, si le parti de centre-gauche de Gantz obtient plus de mandats que nous, Netanyahou sera clairement tenté de former une coalition avec eux, et cela ira à l’encontre de toutes ses promesses nationales ! Dans une situation pareille, nous serons encore une fois confrontés à un gouvernement qui se trouvera pris en otage, incapable d’appliquer une politique nationale de droite authentique.
Beaucoup de gens réalisent aujourd’hui que nous avons eu raison de tenir tête quand à la formation absurde d’une coalition avec le parti arabe islamiste Ra’am. Les désaccords entre nous sont légitimes, mais s’allier avec ceux qui combattent le droit de l’existence de l’État d’Israël et son identité juive est tout simplement scandaleux.
J.B. : Actuellement les sondages montrent que la droite arrive difficilement à la majorité des sièges. Cela fragilise la stabilité d’un potentiel gouvernement de droite. Avec quel autre parti seriez-vous prêt à vous associer pour fonder un gouvernement plus solide ?
B.S. : Nous ne boycottons personne. Mais nous
sommes un parti idéologique. Tous les partis sionistes qui adhèrent à nos propositions nationales, sécuritaires, religieuses et identitaires, et veulent une réforme de fond du système juridique - seront les bienvenus dans la future coalition nationale.
J.B. : Il y a un réel sentiment de fracture dans la société israélienne entre la droite et la gauche. Vous dites vous-même que vous n’êtes pas intéressé à vous asseoir avec des partis de gauche à l’Assemblée. Ce manque de solidarité ne vous affecte-t-il pas ?
B.S. : Ce sentiment de fracture provient d’une perte de direction, d’une perte de sens. Le post-modernisme est en action en Israël aussi malheureusement, et il trouble tous nos acquis, particulièrement parmi nos jeunes. En rétablissant nos valeurs, nos traditions, nous redonnerons un sens et un but à ces populations désorientées. En nous rattachant à ce que nous avons de plus cher et de plus solide, nous retrouverons petit à petit un sens d’unité authentique.
J.B. : La venue de nouveaux olims francophones en Israël est-elle encore prioritaire aujourd’hui ? B.S. : La communauté francophone en Israël est la plus proche du Sionisme Religieux, à bien des égards.
Au niveau de l’idéal national, et au niveau des valeurs identitaires. Cette population est profondément liée à la tradition juive, à la Torah, au Sionisme, aux soldats de notre armée, et à la terre d’Israël.
C’est la raison pour laquelle je pense que le parti « Hatsionout Hadatit (ט) » représente un foyer naturel pour cette merveilleuse communauté. Nous sommes bien conscients des défis majeurs auxquels les francophones font face, surtout les nouveaux immigrants: les difficultés d’intégration, du logement, de l’éducation, de l’intégration sur le marché du travail, des retraites et bien évidemment de la bureaucratie.
Cette population a été pendant trop longtemps ignorée. Je le regrette profondément.
C’est pour cela que nous avons mis en place un plan d’action immédiat qui apportera des réponses à ces défis, qui peuvent parfois paraître insurmontables aux Olim de France. Nous nous engageons à intégrer ce programme dans les négociations gouvernementales.
Nous sommes décidés à améliorer la situation pour ces Olims, c’est notre engagement !
Pour
Dirigépar Bezalel Smotrich
« Historique » pour Yaïr Lapid et Joe Biden, un « renoncement » pour Benyamin Netanyahou et David Friedman. L’accord maritime conclu entre Israël et le Liban fait jaser à quelques encablures de l’échéance électorale du 1er novembre. Le Premier Ministre israélien a-t-il cédé aux menaces du Hezbollah libanais ou au contraire cet accord permettra-t-il à Israël d’éviter au pays un 3è conflit armé avec l’organisation terroriste chiite libanaise ? Quelques éléments de réponses..
ploiter les ressources gazières du site. Des négocia tions devront être menées entre Total ENI et Israël pour fixer le montant des contreparties financières générés par le pipe-line. Des dédommagements es timés entre 2 et 3 milliards de dollars.
L’accord prévoit aussi le maintien de « la ligne des bouées » mise en place par Israël en l’an 2000 après son retrait du sud Liban. Cette ligne est censée de venir une ligne de statu-quo entre les deux pays. Une requête exigée par le gouvernement israélien pour maintenir le calme dans la région.
En pleine campagne électorale, le Premier Ministre israélien, Yaïr Lapid annonce être parvenu à un accord tripartite sur les frontières mari times entre Israël et le Liban grâce à la médiation amé ricaine et son chargé de mission Amos Hochstein. Cet accord avec un pays ennemi doit venir « renforcer l’économie israélienne et stabiliser la frontière Nord d’Israël » selon le chef du gouvernement israélien. Il est aussi censé assurer un partage plus équitable des ressources gazières entre les deux pays. Israël garde ainsi le contrôle sur le gisement off-shore de Karish mais se voit dans l’obligation de céder 20% des ressources du gisement de Cana situé au nordouest des côtés de l’Etat Hébreu. Cette concession s’ajoute à celle déjà effectuée en 2013 sur ce même gisement par le gouvernement Netanyahou. La com pagnie pétrolière française TotalEnergies mais aussi la société italienne ENI auront la responsabilité d’ex
Malgré tous ces arrangements, l’opposition israé lienne, Benyamin Netanyahou en tête fustige cet accord. Pour l’ancien Premier Ministre, Yaïr Lapid s’est littéralement « couché devant les menaces du Hezbollah ». Selon l’ancien ambassadeur des EtatsUnis, David Friedman, « le Liban a obtenu 100% de ses requêtes. Israël 0% ». Un avis partagé par Youval Steinitz, l’ancien ministre de l’Energie encore en charge des discussions avec la médiation américaine et les représentants libanais il y a quelques mois: « Trouver un compromis ce n’est pas forcément faire moi tié-moitié. 50/50. Israël n’a dans ces négociations rien obtenu du tout et le Liban au contraire a vu toutes ses demandes être honorées. C’est totalement exceptionnel. J’ai eu à gérer bons nombres de conflits économiques mais là c’est du jamais vu. Israël a cédé aux pressions du Hezbollah » déclare-t-il à Trouver en Israël. Et pour cause, le 7 Juillet dernier, l’aviation de Tsahal intercepte trois drones appartenant à l’organisation
terroriste chiite libanaise proche du site gazier de Ka rish. Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, menace ensuite d’ouvrir les hostilités contre Israël si l’Etat Hébreu ne cède pas aux exigences libanaises dans les négociations.
Des menaces vaines car aujourd’hui le Hezbollah est une organisation d’un pays aux caisses vides et sans pouvoir politique. La situation économique ca tastrophique du Pays du Cèdre explique d’ailleurs l’accélération des discussions entre toutes les parties. L’intervention du Président Macron et ses bonnes relations avec le Premier Ministre La pid ont aussi participé à convaincre israéliens et libanais de se mettre d’ac cord. « Oui les bonnes relations entre le Président Macron et Yaïr Lapid ont sure ment influé sur le cours des discussions. Je ne sais pas si le chef d’Etat français a fait pression sur notre Premier Ministre pour qu’il signe cet accord. Ce qui est sûr c’est qu’au cours des négociations que j’ai dirigées, jamais nous n’avons été en contact avec les autorités françaises » affirme Youval Steinitz à Trouver en Israël.
A ce propos, l’Elysée assure « qu’une partie importante du gaz extrait des deux gisements Karish et Cana devrait être bientôt dirigée vers l’Europe ». La société Energean mandatée pour exploiter les gisements a annoncé le début de tests pour raccorder au territoire israélien sa plateforme gazière offshore, étape-clé pour le début de la production.
Depuis la décision en mai dernier de boycotter le gaz russe, l’Europe souffre d’un manque en gaz. En 2021, 45% des importations en gaz naturel de l’Union Euro péenne provenaient de Russie. Israël sert aujourd’hui de solution de repli aux pays européens. Mais en dépit de l’accord et des garanties sécuritaires promises par l’allié américain, le chemin vers sa si gnature officielle est parsemée d’embuche pour Yaïr Lapid. Malgré le feu vert accordé par son gouverne ment, le premier Ministre doit attendre le verdict de la Cour suprême suite aux appels déposés par plu sieurs associations proche de la droite israélienne. Ces organisations contestent cet accord conclu en période électorale alors que le Premier Ministre dirige aujourd’hui un gouvernement transitoire. L’autre obs tacle, c’est celui des urnes et du peuple qui pourrait ne pas reconduire Yaïr Lapid à son poste de chef du gouvernement de l’Etat d’Israël au lendemain du 1er Novembre prochain.
Sarah Ben Abramowicz : Votre campagne électorale est basée sur le coût de la vie en Israël. Qu’avez-vous fait pendant les douze années où vous étiez au pouvoir ?
Aryé Dery : Le Parti Shass s’est occupé des plus défa vorisés dès sa création. Il continuera ainsi. Sous le der nier gouvernement de Netanyahou, j’étais ministre de l’Intérieur et ministre du Développement du Néguev, de la Galilée et de la péri phérie. Nous avons obtenu des réductions sur les tarifs de l’eau et des transports pu blics, et ce pour l’ensemble de la population. Pendant la période Corona, lorsque les gens n’avaient pas de nour riture à la maison, j’ai com mencé à distribuer aux plus démunis des cartes alimen taires rechargeables, d’une valeur de 750 millions de shekels. Il a été dit que je favorisais les ultra-orthodoxes, alors qu’en fait seuls 17 % des bénéficiaires de ces cartes étaient ultra-or thodoxes. Je voulais que les gens aillent dignement au supermarché en choisissant eux-mêmes la nourriture
qui leur conviendrait.
Le ministère que je dirige a eu le privilège de conduire de nombreux programmes d’aide aux populations démunies dans le domaine de l’éducation, du social, de la culture et du logement.
S.A.B. : Des exemples d’actions ? A.D. : Des bourses pour les résidents de la périphérie, l’ouverture de centres d’études, des cours prépara toires aux examens de fin d’études secondaires ainsi que des formations pour favoriser l’accès aux nou velles technologies.
S.A.B. : Quel sont vos objectifs principaux ? A.D. : Un de mes objectifs est de réduire les écarts entre les différentes populations. Nous avons fait de gros progrès dans ce sens. Dans le prochain gouver nement, outre le retour des cartes alimentaires, j’ai l’intention de créer une Autorité pour lutter contre la pauvreté.
S.A.B. : À ce jour, la droite n’a pas réussi à obtenir 61 mandats. Qu’est-ce qui va changer cette fois-ci ? A.D. : Pour atteindre 61 mandants, il nous manquait 4 000 votes de Bennett et Shaked qui n’ont pas franchi
Le dernier gouvernement a été à l’origine de la destruction de tout caractère juif de l’État
le seuil d’éligibilité. Les membres du bloc de droite étaient les seuls en qui j’avais confiance. Il est clair pour tout le monde que le parti Shass est beaucoup plus loyal envers Netanyahou que les députés du Likoud eux-mêmes.
Le dernier gouvernement a été à l’origine de la destruction de tout caractère juif de l’État. Sous son pouvoir, il y a eu une hausse impitoyable des prix qui est allée de pair avec le transfert de 53 milliards de shekels aux Frères musulmans. Ce n’est que par miracle et grâce à notre travail acharné de jour comme de nuit que ce gouvernement a été ren versé et que le transfert des sommes prévues a été in terrompu.
S.A.B. : Vous êtes le seul parti à avoir intégré un membre de la Knesset d’origine française en la per sonne de Yossi Taieb. Avez-vous une affinité parti culière avec la communauté francophone ? A.D. : J’ai, depuis des décennies, un lien spécial et personnel avec cette communauté. En fait, une par tie de ma famille réside en France et certains de mes amis qui ont grandi avec moi au Maroc y vivent encore aujourd’hui. En tant qu’immigrants du Maroc, ma fa mille et moi avons vécu en première ligne les difficul tés d’intégration en Israël. Par conséquent, je connais bien les problèmes de cette communauté et m’identi fie à certains d’entre-eux. J’aide cette communauté de toutes les manières possibles.
Le parti Shass, sous ma direction, travaille d’ar rache-pied pour mener des changements significa tifs dans tous les domaines afin que les immigrants de France soient correctement et respectueusement
intégrés en Israël. Ils le méritent. Nous agissons dans les domaines éducatif, éco nomique, professionnel, culturel.
A.D. : A notre actif par exemple : des chan gements de législation pour faciliter la re connaissance des diplômes universitaires d’un pays à l’autre ; l’ouverture de quatre écoles françaises (à Netanya, Raanana et Jérusalem) ; la création d’activités éduca tives et l’ouverture d’établissements d’enseignement adaptés aux francophones.
Lorsque nous étions au pouvoir, nous avions lancé un programme d’intégration communautaire. Il a été interrompu parce qu’au cours de la dernière année, nous ne faisions pas partie de la coalition. Nous le re mettrons à l’ordre du jour avec le prochain gouverne ment. Je vous assure que ces objectifs sont en tête des priorités de mon parti. Pour preuve ? Nous sommes le seul parti ayant un membre actif à la Knesset, Yossi Taieb, lui-même immigrant de France. Nous sommes le seul parti disposant d’un bureau d’aide aux franco phones qui fonctionne également hors des périodes électorales.
S.A.B. : Le mot de fin, pour nos lecteurs ? A.D. : À ma connaissance, aucun parti n’a lancé de campagne entière en français. Le soutien des rabbins de communautés francophones au parti Shass est unique. Aucun autre parti ne reçoit d’appui dans ce sens. Je vous le dis sans équivoque : Shass est la pa trie des immigrants d’origine française. Ce sont mes frères et sœurs et nous travaillons pour qu’ils réus sissent.
Shass est la patrie des immigrants d’origine française
Le 1er novembre, le jour des élections de la 25ème Knesset, les prix devraient augmenter. Une longue liste de marques est concernée - de Kim berly-Clark et Diplomat à Sano, Gad et Unilever. Une des chaînes de commercialisation déclare : « Nous ne rendons pas la vie facile aux fournisseurs ».
La vague de hausse des prix a été partiellement stoppée l’été der nier par les importateurs et les fabricants qui ont été alarmés par la réaction du public et également par les chaînes de supermarchés. Ils ont finalement repoussé l’aug mentation des prix (comme straté gie marketing). Cependant, ce n’est que de temporaire. Aucune chaîne ou entreprise n’a indiqué qu’elle annulait les augmentations de prix, à l’exception d’Osem. Ils ont tous dit : « Nous augmenterons les prix après les fêtes ».
A leurs demandes, les produits des marques Kimberly-Clark, Unilever, Tara, Gad (produits laitiers) et Di plomat, deviendront plus chers le
1er novembre.
Willi Food augmentera le prix du riz. Ferrero a également demandé une augmentation des prix en no vembre.
Diplomat a annoncé cet été que des produits tels que Starkist, Milka, Oreo et Ariel seraient jusqu’à 23 % plus chers, puis a reporté la hausse des prix pour « après les fêtes ».
Les produits dérivés du papier augmenteront jusqu’à 25 %. La firme Sano a annoncé que le 1er novembre, elle augmenterait ses prix de 12 % à 14 % sur certains produits ménagers (entre autres le papier-toilette, les nappes en papier, serviettes de tables, lin gettes…).
Le 1er novembre, Unilever aug mentera les prix de certains pro duits de 10 à 20 % : Dove, Badin, Pinouk, Klik ainsi que les corn flakes (céréales) de Telma. Une augmentation de 15 % sur les Krembo (confiseries) a déjà eu lieu début octobre 2022.
Une augmentation prévue pour la firme Kimberly-Clark (jusqu’à 9,6 %) a été reportée. La société vend des marques telles que Lily, Nature Reserve, Nikol, Kleenex, Huggies et Titulim. A noter que certains
concurrents de ces marques n’ont pas - pour divers produits - aug menté leurs prix.
Les produits laitiers de la marque Gad augmenteront le prix de cer tains produits - entre autres, les fromages salés, les fromages durs, les yaourts et le tofu de 9,5 %. Ferrero augmentera également ses prix le 1er novembre pour des pro duits tels que Happy Hippo (+ 5 %), Kinder Bueno au chocolat blanc (+ 2 %) et les Mini Kinder (+ 6 %).
Eyal Ravid, le propriétaire de la chaîne Victory, affirme que « jusqu’au 1er novembre, D.ieu est grand. Jusqu’à présent, nous n’avons pas approuvé la plupart des augmentations de prix. Regar dez ce qui se passe en Europe avec la crise énergétique ».
Un autre distributeur souligne : « Nous allons nous battre pour le prix des couches, du papier-toilette, des farines, du thon et des produits laitiers ». Le distributeur ajoute : « les distributeurs ne facilitent pas la vie des fournisseurs. Nous es sayons de freiner la hausse des prix et de la réglementer avec l’aide des médias qui participent à inverser la tendance de par leur couverture de cette actualité. À l’heure actuelle,
Les chaînes de supermarchés vont-elles stopper la hausse des prix ?
Unilever est le principal acteur de l’augmentation des prix parce qu’il est parmi les cinq plus grandes entreprises en Israël dans le do maine des biens de consommation. Unilever (Telma) a par exemple le contrôle des Corn Flakes (céréales consommées généralement par les enfants). Je n’ai pas de prévisions bien fondées pour dire ce qui se pas sera en novembre. Chaque chaîne d’alimentation a son programme ». Un autre distributeur explique : « Les consommateurs détermine ront si les produits deviendront plus chers ou pas. Après tout, presque tous les shampoings ont une alternative. Ceux qui utilisent la firme Unilever peuvent changer de marque pour le shampoing de la marque « Hawaii » par exemple ou par « Clear 7 ». Il y aura des tentatives de freiner les réseaux de distribution, mais ceux qui n’ap prouveront pas les augmentions ne recevront pas de marchandises. Nous avons de nombreux fronts ».
Selon ce distributeur, les consom mateurs ne sont pas prêts à ad mettre un manque de produits de marques. « Il y a des chaînes qui n’ont pas accepté l’augmentation des prix du Krembo. En consé quence, Unilever ne leur en a plus
teur israélien veut des marques et si vous ne lui en fournissez pas, il vous punit. Aujourd’hui, tous
les 100 mètres, il y a un magasin concurrent. Par exemple, nous n’avons pas proposé d’avocats dans nos rayons il y a deux semaines parce qu’ils coûtaient 40 shekels le kilo, en raison du début de saison. J’ai attendu deux semaines pour les mettre en rayon. Les consom mateurs étaient en colère contre moi parce que je n’avais pas d’avo cats. Lorsque je leur ai expliqué la raison, ils étaient encore plus en colère : « Pourquoi décidez-vous à ma place… peut-être que j’ai envie de payer plus !? ».
Tout le monde connait cette scène typique : le « shouk des 4 espèces » à Mea Chearim, entre Kippour et Soukot. Elle fait partie des incontournables du J.T israélien. La foule animée des hommes en noir envahit la grande rue. Ils choisissent tous avec soin les loulavim, les hadassim et les aravot. Mais une attention toute particulière est portée aux etrogim. Certains viennent équipés : loupe, gratte papier pour s’assurer que le petit point noir n’est qu’une poussière facilement décollable, règle pour les mesures... C’est que le verset de la Thora exige que le fruit soit beau. Cette Thora qui nous avait habitués à mettre davantage l’accent sur l’éthique que sur l’esthétique, nous demande pour le coup de considérer l’aspect extérieur du cédrat. Et comme la quête de l’esthétiquement parfait est une quête infinie, tout dépendra finalement de votre gout (et accessoirement aussi de votre bourse...)
Imaginez maintenant que vous êtes un agriculteur très fier de votre petit champ d’étrog qui permet chaque année à vos amis d’accomplir la mitsva et à vous d’arrondir vos fins de mois. Or voici que cette année, vous exultez : la pièce rare, l’Etrog que vous aviez toujours voulu avoir, avec sa petite ceinture à la taille, son « pitam » impeccable, son arome, sa couleur, parfaitement symétrique, le voici sous vos yeux, encore attaché à sa branche, près de dizaines d’autres qui ont l’air si ternes a ses cotés ! Le fait que vous pourriez en tirer un prix qui vous aiderait à finir de payer votre mashkenta ne vous effleure même pas. Non, bien sûr, vous le garderez pour vous et accomplirez la mitsva avec une extrême émotion. La seule chose qui vous chagrine, c’est que tout cela ne durera que le temps de la fête. L’année prochaine, les statistiques sont formelles, aucune chance de retrouver une telle beauté ! A moins que… Et là, vous avez une idée géniale : vous allez reproduire la forme de cet exceptionnel étrog sur un moule que vous attacherez ensuite à votre arbre. Ainsi l’an prochain et tous les autres, vous aurez l’assurance de retrouver votre superétrog. D’ailleurs, pourquoi ne pas créer des dizaines de moules identiques pour obtenir de véritables clones de votre petit bijou ? Vous en parlez à votre ami hightechiste qui vous propose aussitôt de créer une startup. Hélas ! La Halakha vient refroidir votre enthousiasme : « un étrog moulé est interdit » tranche le Choulkhan Aroukh. Fin de votre rêve. La raison de l’interdit c’est que le judaïsme n’aime
pas les fabrications en série ! Ni pour les étrogim, ni pour les êtres humains ! La cadre scolaire ou la yéchiva ne devraient pas chercher à fabriquer des petits étrogim tous identiques, correspondant à ce que le Rav ou le chef d’établissement considère comme étant « l’élève idéal », façonné généralement à son image ! L’élève idéal, c’est celui dont l’éducateur aura réussi à faire sortir le meilleur de lui-même. Par définition le « produit final » ne ressemblera à aucun autre. Et c’est bien là que réside la richesse d’une société juive dans laquelle le puissant sentiment d’appartenance à une collectivité n’a jamais eu pour corollaire l’effacement de la spécificité de chacun de ses membres.
C’est pour des motifs similaires qu’au paragraphe précèdent, la halakha stipule : « Un étrog rond comme un ballon est interdit ». Parce que, voyez-vous, le ballon rond a cette particularité de présenter de lui toujours la même image, quel que soit l’angle de vue par lequel vous l’observez ! Ainsi existet-il des gens qui, quel que soit le sujet de conversation, auront toujours le même discours prévisible et présenteront quoiqu’il arrive le même aspect d’euxmêmes. Des gens ronds comme des ballons ou plutôt comme des etrogim sphériques et qu’il est préférable d’éviter.
Cette année, Hemdat Hadarom accueillera sa 28ème promotion. 40 jeunes filles courageuses ont décidé de laisser derrière elles parents, famille et amis pour mieux se construire en Erets Israël. Nous essaierons d’être à la hauteur de leurs attentes, sans toutefois vouloir « les couler dans un même moule » ou en faire des étrogim sphériques et prévisibles. Difficile mais exaltante entreprise !
Bienvenue en tout cas à Talia, Shyrel Ai, Shirel Am, Ava, Liora, Ella, Noa B, Lea C, Yael, Elsa Ch, Leny, Mayane, Noa C, Romy, Elsa Co, Myriam, Avigail, Lola, Mihal, Chochana, Salome, Aura, Sterna, Abigail, Sarah I, Linoy, Levana, Rachel, Sarah M, Shirel O, Avia, Shani, Naomi, Shyrel R, Alyson, Yona, Lea S, Lana, Aliza et Anaelle !
Behatslaha !
PAR DR JOSEPH ZRIHEN
hiver ap proche avec son cortège de maladies infectieuses :
La grippe : entre novembre et avril
La bronchiolite : entre mioctobre et mi-mars (avec un pic en décembre)
La gastro-entérite : entre décembre et avril (avec un pic souvent observé au cours des deux premières semaines de janvier).
- La bronchite : entre octobre et mars.
Cette année on s’attend à ce que les virus soient particulièrement agressifs donc il faudra prendre des précautions.
Ils sont transmis par les gout telettes de la toux ou des éter nuements ou par contact avec les mains d’une personne infectée ou d’un objet conta miné.
L’- Se laver les mains très ré gulièrement dans la journée : diminution de 30 % des in fections respiratoires et diges tives.
- Utiliser les solutions hy droalcooliques en dépannage.
- Eviter de serrer trop de mains et d’embrasser tout le monde.
- Manger mieux : en raison du froid plus intense le besoin énergétique est plus impor tant , repartir ses calories dans la journée avec un petit dé jeuner complet un déjeuner équilibré et un dîner léger le soir.
- En cas de rhume débutant : nettoyer le nez avec du sérum physiologique ou avec une so lution saline deux à trois fois par jour.
- Éviter les refroidissement et couvrez vous bien , portez une écharpe et un bonnet.
- Stimuler son système immu nitaire en le boostant par une alimentation équilibrée plus des cures de magnésium , un peu de chocolat noir et du thé vert.
- Eviter les aliments trop riche en graisse saturée comme le
Les spécialistes en maladies infec tieuses alertent contre la vague actuelle de Covid depuis la rentrée avec un plus grand nombre de personnes infectées et de patients hospitalisés.Néanmoins avec un optimisme prudent on pense que l’impact sanitaire sera modéré s’il n’y a pas de nouvelles souches , et si les plus de 60 ans acceptent de faire des rappels réguliers.
Pour mémoire, après 5 à 6 mois la pro tection contre les formes sévères est tres faible.
A la question de l’avenir du coronavirus , on pense de plus en plus à un modèle type grippe, c’est-à-dire endémique avec des vagues automnales et hiver nales. En fait il va falloir apprendre à vivre avec ce virus. Il y a encore beau coup de personnes âgées ou fragiles pas ou mal vaccinées. C’est eux qui sont le plus affectées et le plus souvent candidats aux complications et aux hospitalisations .
La bonne nouvelle est la possibilité de faire un vaccin bivalent : GRIPPE et CORONAVIRUS et de faire d’une pierre deux coups.
beurre et les viandes rouges et privilégier plutôt les aliments riche en oméga 3 comme les pois
sons : saumon maquereaux ou sardines.
- Aérer les maisons , ouvrer les fenêtres : les atmosphères confi nées sont propices aux infections respiratoires.
- Utiliser des mouchoirs jetables à usage unique et se laver les mains après utilisation
- Désinfecter les téléphones por tables avec des lingettes antibac tériennes.
- Tousser ou éternuer dans le pli du coude
- Utiliser une serviette de bain par personne
- Désinfection régulière de toutes les surfaces avec désinfectant classique ou eau de Javel
- Vous pouvez faire des cure de vitamines et des compléments alimentaires après avis de votre médecin
- Il faut pratiquer une activité sportive quotidienne et régulière adaptée à votre âge et à votre condition physique.
L’acupuncture médicale et l’ho méopathie sont de réels alliés dans la prevention des infections et donnent de bons résultats dans la stimulation des défenses im munitaires.
Tel : 054-766-3005 docteur.zrihen@gmail.com
Une brève libération Stock. Août 2022.
Le Président se tait Grasset. Août 2022.
Quel plaisir de retrouver la plume acérée de Pauline Dreyfus, qui n’a pas son pareil pour nous livrer une analyse sévère mais néan moins cocasse de la sociologie politique ! Quarante-neuf jours. C’est le temps du roman. Et c’est le temps qu’il aura fallu au Pré sident jamais nommé dans le livre (Valéry Giscard d’Estaing) pour s’exprimer sur « l’Affaire des dia mants », ou encore l’Affaire Bo kassa. Pendant les quarante-neuf jours de ce roman, l’écrivaine met en scène une savoureuse galerie de personnages qui, eux, ne sont pas des taiseux ! Une immigrée portugaise, un nightclubber, un dissident russe, une journaliste en mal de reconnaissance, un chef du protocole de l’Elysée at terré, un châtelain ruiné, un chô meur pilier de bar, un inspecteur des Renseignements généraux, et d’autres encore ! Une fresque haute en couleurs de la « société du bavardage ». Un régal !
De nos jours, en littérature, les histoires de famille font recette. Mais force est de constater que nombre d’entre elles sont plutôt insipides. Une brève libération échappe brillamment à la mé diocrité. C’est un roman qui se lit d’une traite et qui dépeint un Pa ris des années 40 dont on n’a pas l’habitude. Il se structure autour de la manière dont deux familles, l’une juive assimilée, l’autre de la haute société française, vont vivre la guerre : la première, en s’engageant dans la résistance, la deuxième en collaborant sans vergogne. Les destins de ces deux familles vont se croiser de façon plutôt inattendue. Une histoire d’amour se nouera à la libération entre deux jeunes issus de ces deux familles. Elle permettra à l’héroïne du roman de se libérer de son milieu étouffant. Une ren contre authentique et brutale de deux mondes. Vibrant !
Alain Mabanckou est un conteur hors-pair. Dans ce dernier opus, vous allez plon ger dans un univers truculent, peuplé de jeteurs de sorts, de féticheurs et de sorciers. Liwa Ekimakingaï a passé son en fance et continue d’habiter chez sa grand-mère, Mâ Lem bé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l’hôtel Victory, Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l’amour. Un soir de 15 août où l’on fête l’indépen dance du pays, il rassemble ses plus beaux atours à peine achetés l’après-midi pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans tou tefois se compromettre. Elle signera sa fin. Le roman est une remontée dans la vie et les dernières heures du jeune homme, qui assiste à sa propre veillée funèbre de quatre jours et à son enterrement. Aussitôt enseveli, il ressort de sa tombe. Un grand roman social, poli tique et visionnaire ! La lutte des classes se poursuit jusque dans le royaume des morts, où ceux-ci sont d’ailleurs étrange ment vivants. Coup de cœur !
Olivier Granilic : Samy Goz, vous êtes chanteur, compositeur et éditeur de Musique. Vous vivez à Jérusalem et vous avez créé votre propre orchestre israélien. A quand remonte votre passion pour la musique et quels sont les grands moments de votre car rière ?
Samy Goz : Ma passion pour la musique remonte à ma plus tendre enfance à Casablanca ou Je chantais dans les bals de lycées en fin d’année ! Mes premiers or chestres m’ont emmené jusqu’en Espagne puis ensuite à Paris. Dans les années 90, j’ai chanté dans différents clubs et Piano-bar huppés de la Capitale, entre autre « la Calavados », célèbre « endroit mythique parisien » ou un public fidèle venait m’écouter chan ter tous les soirs et ou je faisais aussi chanter les amateurs et les professionnels. Le succès a duré quelques années jusqu’à ce que la « Jet Set » et le « Gotha » fassent ap pel à moi ! Une carrière internatio
nale s’ouvrait à moi ! Depuis, J’ai animé avec mon « Big Band » de très « grandes soirées de mariage » et des « bals de charité » dans le monde entier .
O.G. : Une nouvelle Carriere Is raelienne s’annonce donc pour vous depuis votre Alyah ? Com ment avez-vous rencontré vos musiciens ?
S.G. : Effectivement être Artiste en Israël, c’est enthousiasmant. J’ai eu la chance de rencontrer d’excellents Musiciens dans dif férentes Academies Musicales et après quelques auditions et répétitions, mon orchestre était formé ! Grace à Laurent Lévy, J’ai tout de suite été adopté par le « Kikar Hamusica » , fameuse scène Jeru salmite et superbe création indis pensable pour tous les Artistes et Musiciens de tous styles !
O.G. : Peut-on voir une de vos prestations sur le net ? Et quel
est votre répertoire ?
S.G. : Différentes plateformes d’écoute et de téléchargement diffusent et distribuent nombres de mes enregistrements. D’ail leurs la responsable des Services Musicaux de la Mairie de Jerusa lem, Marina , m’a invité a faire un concert vidéo avec mes mu siciens, qui est diffusé depuis sur la chaîne Youtube de la Mairie de Jerusalem. Vous y entendrez tout le répertoire international que j’interpète en différentes langues et styles...
O.G. : Enfin qu’attendez-vous du Public Israelien ?
S.G. : Tout simplement qu’il m’adopte également, en m’appel lant pour chanter ou animer leurs soirées et évènements en attendant que je vienne vers eux pour de fu turs concerts B.H ! A bientôt !
Samy Goz en Concert au Kikar Hamusica le 3 Novembre et le 1er Décembre à 20h30
samygoz@gmail.com
oker Tov, il est l’heure de mettre notre cerveau au sport ! Nathalie Procho est praticienne de Neurofeedback Optimal en Israël depuis 2018. Elle nous dévoile cette méthode qui permet au cerveau, notre meilleur ami pour la vie, de se réguler, réparer les petits ou gros « bobos » et développer nos performances.
Interview NeurOptimal®, ou comment devenir une meilleure version de soi-même ? C’est maintenant en exclusivité pour Trouver en Israël.
Hava Taieb : Qu’est-ce que le Neurofeedback Optimal appelé NeurOptimal® ? Et d’où ça vient ? Nathalie Procho : Les Drs Valdeane et Susan Brown de l’Institut Zengar et leur vaste expérience au sein de la communauté de Neurofeedback ont mis au point ce système neuroptimal. Le NeurOptimal® est à la pointe de la technologie et de l’ industrie. Il est conçu pour travailler directement avec les processus dynamiques d’auto-organisation consciente et inconsciente, facilitant un fonctionnement optimal. Il n’ y a aucune intervention, aucune manipulation, aucune concentration. Aucune décision n’ est prise sur ce que votre cerveau devrait faire ou pas. La méthode NeurOptimal® mesure et analyse l’activité électrique du cerveau.
PAR HAVA TAIEB
Cette dernière est mesurée 256 fois par seconde (256Hz) tout au long de la séance afin de suivre pas à pas le cerveau tel qu’il évolue dans le temps. Cette méthode « non invasive » donne au cerveau les moyens d’amé liorer son fonction nement, le rendant plus flexible, plus résilient. Elle trans met l’information pour lui permettre de se réguler par luimême. Cette régula tion se manifeste par le retour sonore (par casque audio) de mi cro coupures de sons. Quand vous entendez une coupure, c’est que votre cerveau travaille, améliore ses performances. Le cerveau avance donc à son rythme sur les zones qui lui sont prioritaires. De cette manière, il n’y a pas d’effets secondaires négatifs puisqu’on ne force pas le cerveau à travail ler sur une zone spécifique. C’est votre cerveau qui sait ce dont il a besoin !
H.T. : Quelle est la différence entre le Neurofeedback classique et le NeurOptimal® ? N.P. : Le Neurofeedback classique (dont les débuts remontent aux années 70) est toujours basé sur une vision localiste de l’activité neuronale. Or on sait désormais que les réseaux neuronaux sont interconnectés et que l’on ne peut pas prétendre « travailler » des
Le Neurofeedback classique est toujours basé sur une vision localiste de l’activité neuronale
neurones à un endroit précis. Avec NeurOptimal®, on s’intéresse à la variabilité de l’activité électrique.
H.T. : Pourquoi pose-t-on des électrodes sur la tête ? N.P. : En plaçant seulement deux capteurs, un par hémisphère, on mesure l’activité électrique de tout le cerveau et on peut ainsi analyser la variabilité de tous les réseaux neuronaux. Quels sont les effets du NeurOptimal® ? En combien de séances commencet-on à ressentir des résultats ? Le cerveau fait tout le travail. Aucun effort conscient pendant la séance n’ est requis de la part du client. Il n’ est pas nécessaire de contrôler ses pensées, ses émotions, sa concentration ou faire autre chose en particulier pour améliorer son fonctionnement. Lorsqu’ils ont consciemment enregistré l’interruption de la musique, leur cerveau a déjà réagi et passe à autre chose. C’est pour cela que l’on ne peut pas savoir à l’avance, combien de séances le client a-t-il besoin. Chaque cerveau est différent. C’est au praticien d’accompagner ses clients.
H.T. : Qui peut ou ne peut pas faire du NeurOptimal® ? N.P. : La méthode NeurOptimal® se base sur l’activité de votre propre cerveau et non sur une base de données normative c’està-dire d’activités cérébrales dites « normales ». En se focalisant sur votre propre activité, la méthode permet la régulation du cerveau,
et permet par conséquent d’aider tout un chacun : bébés, enfants, personnes souffrant de lésions cérébrales, personnes atteintes de maladies neurodégénératives, personnes à haut potentiel… les animaux aussi peuvent en bénéficier, notamment les cheveux avec lesquels j’ai l’habitude de travailler.
H.T. : Comment se déroule une séance ? N.P. : Le NeurOptimal® est une méthode passive, dans le sens où vous ne faites pas de travail ou d’efforts intellectuels pendant la séance, vous écoutez une musique ou regardez un film. C’est justement cette inactivité qui est souhaitée afin de permettre au cerveau le mode spontané dans lequel la régulation se fait avec le plus d’efficacité et de facilité. C’est un moment de détente, de bien être.
H.T. : Parlez-nous des résultats que vous avez pu constater ? N.P. : Ils sont souvent spectaculaires. Pour être claire, je vais vous donner l’exemple d’une enfant bègue qui après seulement quelques séances s’est
mise à parler de façon fluide ; le cas d’un jeune garçon qui était paralysé à l’idée de rentrer en classe et qui a gagné rapidement en confiance en ayant une vie sociale propre à son âge ; je peux continuer encore avec le cas de sportifs de haut niveau ou de personnes travaillant dans des start-ups qui ont pu développer leur performance, réguler leur stress quotidien. Chaque personne est unique et connaît une progression significative. Il arrive « parfois » que les premières séances fassent ressortir un tropplein existentiel mal vécu, des mauvaises habitudes qui nous auraient affaiblies ; cela peut alors se manifester par une fatigue plus ou moins intense, des pleurs (éventuellement)… Mais ce cap désagréable est très vite dépassé par la régularité des séances et les résultats bénéfiques se manifestent pour la plus grande satisfaction du client, et aussi du mien.
Toutes choses étant égales, la publication des chiffres indiquant l’évolution des salaires est toujours attendue. Même si ce baromètre peut servir d’indicateur, en raison de sa complexité et de la précision des chiffres, il ne saurait rendre compte de la réalité sur le terrain en Israël.
Selon le CBS, le Bureau Central des Statis tiques israéliens, ap portant un éclairage à la situation actuelle.
• AU MOIS DE JUILLET 2022, période de référence, le salaire moyen des employés a augmenté par rapport à l’année dernière, de 3,4 %, mais cette augmen tation est inférieure au taux d’inflation qui était de 5,2 % ce mois-là, at testant que le pouvoir d’achat des employés en Israël s’est érodé.
- Le salaire moyen pour un poste salarié aux prix courants (les prix tels qu’ils sont indiqués à une
période donnée, pour une valeur identique de la monnaie) était de 12 113 NIS, (+ 3,4 % par rapport à juillet 2021 (11 715 NIS).)
- Le salaire moyen d’un poste salarié à prix fixe (déduit de l’indice mensuel des prix à la consommation) était de 10 731 NIS, (- 1,7 % par rapport à juillet 2021 (10 919 NIS).)
- Le nombre d’emplois salariés était de 4,009 millions, (+ 5,4% par rapport à juillet 2021 (3,805 millions)) et + 0,5% par rapport à juin 2022 (3,988 millions).)
• Au mois d’août 2022 (données partielles disponibles à ce jour par le Bureau central des statistiques)
- Le salaire moyen pour un poste salarié aux prix courants, selon les estimations de Habezeq (la compagnie du téléphone israé lien) a été de 11 894 NIS (+ 3,8 % par rapport à août 2021 (11 459 NIS)).
Le salaire moyen pour un poste salarié aux prix courants (selon les estimations du CBS), était de 12 246 NIS, (+ 3,9 % par rapport à août 2021 (11 784 NIS)), soit des chiffres à peu près équivalents.
4,167 millions nombre d’emplois salariés rapporté au nombre total de salariés
- Selon les estimations flash du mois d’août 2022, le nombre d’em plois salariés rapporté au nombre total de salariés était de 4,167 mil lions, (+ 4,8% par rapport à août 2021 (3,974 millions), et (- 2,2%
3,4% augmentation du salaire moyen des employés
par rapport à juillet 2022 (4,259 millions)).
- Le nombre d’emplois salariés des travailleurs israéliens (rapporté au nombre d’emplois salariés de l’ensemble des salariés) était de 3,916 millions, soit une augmen tation de 4,7% par rapport à août 2021 (3,739 millions) et - 2,3% par rapport à juillet 2022 (4,009 mil lions)).
LES DONNÉES DE L’INDICE DES SALAIRES ET DE L’EMPLOI sont basées sur les décla rations mensuelles des employeurs à l’Institut national d’assurance, le Bi touah Léoumi. Ces rapports n’incluent pas les travailleurs percevant des allo cations de chômage de cet ins titut. Le calcul du salaire moyen pour un poste salarié, ne tient pas compte du nombre de jours par mois pendant lesquels l’employé a été employé.
salaires, en moyenne, des employés dans le secteur de l’information et la communication
Les disparités salariales entre les différents secteurs professionnels apparaissent toujours plus im portantes.
LES DONNÉES RELATIVES AU SA LAIRE MOYEN D’UN PAYS, sont ob tenues en rapportant la masse sa lariale (cumul des rémunérations brutes des salariés) versée chaque trimestre, à l’effectif moyen. L’in convénient de la moyenne est
qu’elle ne tient pas compte des grandes disparités qui peuvent exis ter dans les diffé rentes valeurs, et que le salaire moyen diffère du salaire médian. Les salariés employés dans le secteur de l’information et de la communication gagnent en moyenne 26,965 NIS par mois, soit cinq fois plus que ceux des services d’ac cueil et du secteur de la restauration.
Malgré ces disparités, malgré le fossé qui s’est installé entre différentes couches de la société israélienne, la paupérisation de diverses catégories de professionnels, dont
les indépendants, les retraités (affectés par le cours de l’euro), et c’est une surprise, d’après les résultats d’une enquête publiés juste avant la fête du Nouvel an juif par le Bureau central des statistiques, 70,4% des Juifs sont satisfaits de leur situation financière, contre 51,1% des Arabes.
des Juifs sont satisfaits de leur situation financière contre 51,1% des Arabes
D’AUTRES FACTEURS peuvent per mettre d’interpréter malgré tout cet indice de satisfaction, mais dans tous les cas, il ne saurait être question de céder au catastro phisme, et de se laisser envahir par des an goisses existentialistes. Les difficultés liées à l’immobilier, au partage des ressources, au contexte international peu favorable, à la tentation d’ex patriation de certains israéliens, sont mesurables de façon effec tive lorsque l’on écoute battre le pouls de la nation, mais de nom breuses perspectives, la capacité à aller de l’avant, à trouver des si tuations pérennes, nous obligent à être innovants, solidaires, et participatifs.
Les Israéliens doivent rester maitres de leurs destins, et re trouver l’appétit de vivre, de se divertir, d’apprendre, d’aller à la rencontre de ceux qui leur sont proches, comme de ceux qui sont éloignés d’eux par les idées. Il n’y a pas d’autres alternatives.
2022 | www.trouverenisrael.co.il
Ceux qui suivent l’Union des Indé pendants sur les réseaux sociaux la connaissent peut-être déjà mais ne savent certainement pas l’histoire qui se cache derrière ce petit bout de femme. Etty s’est lancée dans l’aven ture entrepreneuriale quelques mois seulement avant le Corona, en créant, avec sa maman, les Fées Maison, un service de traiteur « home made » qui propose de bons petits plats, des chabbaths, des hallots et autres délicieux desserts sur Jérusalem. Du fait de cette ouver ture « tardive », Etty n’était malheureusement pas éli gible aux aides de l’état destinées aux indépendants…
Nouvellement mariés, Etty et son mari sont rapidement devenus les heureux parents d’Annaëlle, 4 ans au jourd’hui et Refael, 2 ans. Ils ont rapidement dû adap ter leur quotidien pour s’occuper de leurs enfants, tous deux en situation de handicap, mais aussi pour pouvoir gérer les multiples rendez-vous médicaux de ses en fants et les méandres administratifs qui leur prennent une grande partie de son temps. Annaëlle a été diagnostiquée d’une maladie géné tique rare qui affecte sa vue et se déplace en fauteuil roulant. Ses parents se dé mènent depuis sa naissance pour lui offrir les meilleurs soins, les « tipoulim » dont elle avait besoin avant qu’elle ne soit scolarisée dans l’éducation spéciali sée. Grâce à un généreux donateur de l’UDI, cette petite fille si attachante a bénéficié d’un iPad de deu xième main qui était primordial pour son développe ment et ce, malgré l’impossibilité pour ses parents de l’acquérir. Ceux qui ont vu passé la publication s’en souviennent forcément, Annaëlle affichait un grand sourire, qui aura indubitablement marqué les esprits. Refael, quant à lui, est arrivé dans la famille en plein Corona et a malheureusement été hospitalisé de trop nombreuses fois pour cause de fortes fièvres provo quant des convulsions. Il requiert également une sur veillance accrue et peut difficilement être scolarisé dans la voie « classique ».
Comme bon nombre de familles d’enfants à besoins spécifiques, Etty et son époux se battent au quotidien pour jongler entre leur travail et leur vie de famille, et
trouvent malgré tout le temps de s’investir dans l’Union des Indépendants en Israël !
Etty a découvert le groupe Facebook de l’Union des Indépendants en Israël créé par Sarah Ben dès la créa tion du groupe Facebook. Elle a trouvé en Sarah et son époux un soutien rare. Dans un premier temps, sa fa mille a reçu un colis alimentaire, livré en mains propres par Dan, le mari de Sarah. Touchés par tant de sincérité et désireux d’aider, Etty, sa maman et son mari s’inves tissent pour aider à leur tour les familles des indépen dants. Elles préparent des plats pour des familles qui ont eu du mal à joindre les deux bouts au regard de la conjoncture.
Du fait de son expérience personnelle, Etty connait bien les administrations israéliennes et en particulier le Bi tuah Leumi. Instinctivement, elle s’est proposée d’aider les familles de l’association avec leurs problématiques administratives. En effet, Etty nous explique que « trop souvent, les familles francophones ne connaissent pas leurs droits et pourraient pourtant percevoir des sommes d’argent pour les aider au quotidien ».
Régulièrement, les familles dans le besoin contactent Sarah, Etty ou d’autres bénévoles pour leur faire part de leur détresse et de leur impossibilité de nourrir leurs familles ou encore d’acheter des couches ou du lait maternisé pour leurs bébés. S’enclenche alors une discussion entre les bénévoles pour déterminer la ma nière dont les fonds seront récoltés pour ne pas avoir à refuser de l’aide à ces familles (hasvé chalom).
Si Etty et son époux, se démènent tant pour l’Union des Indépendants en Israel, c’est qu’ils croient profondé ment à son bien-fondé, ses actions et à sa devise : tout faire pour ne pas à avoir répondre à une famille « nous ne pouvons pas vous aider ».
L’atout principal de l’UDI selon Etty réside dans la créa tion d’un lien fort entre les bénévoles et chacune des personnes aidées par l’association !
Pour contribuer à délivrer des centaines de familles de leurs soucis matériels et leur permettre de vivre plus dignement, vous pouvez faire un don, dès à présent : Branche : 162 | Numéro de compte : 293796
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Bénévole de la première heure au sein de l’Union des Indépendants en Israël
Faisons un rappel anatomique succinct mais essentiel, à savoir : mâchoire supérieure est fixe tandis que la mâchoire inférieure est mobile.
PAR LE DR RAPHAËL ABERGEL
deux maxillaires s’articulent grâce à une « boule » dite condyle, pivotant dans une cavité sphérique, tout près de l’oreille. L’ensemble de ces systèmes vit et bouge grâce à des muscles et tendons très spécifiques permettant la mastication, la mimique faciale, le bâillement, la respiration, la phonation, etc… comparant aussi une dent à une roue de voiture - soit par absence de roue soit par pneu dégonflé-, nous pourrons imaginer dégâts causé au châssis et à l’ensemble des composants du véhicule si l’on continue de rouler dans ces conditions.
Dans le précédent numéro (21)- Partie 1 : Les effets pervers de la malocclusion dentaire, nous avons pu énumérer les différents agents pouvant provoquer et/ou intensifier les effets de la malocclusion dentaire.
Dans cette deuxième partie, nous allons nous intéresser aux fondements de l’architecture dento-musculo-articulaire en passant en revue les éléments remarquables qui concourent à une occlusion dentaire dite équilibrée.
Nous parlerons d’équilibration que nous pouvons comparer (de très loin) à l’équilibrage d’un châssis automobile à quatre roues piloté informatiquement par des capteurs ultra sensibles placés au niveau des quatre suspensions amortisseuses.
postérieure
Fig. 4 : Les dents antérieures garantes de la dy namique du guidage antérieur de la mâchoire inférieure
Faisons un rappel anatomique succinct mais essentiel, à savoir : La mâchoire supérieure est fixe tandis que la mâchoire inférieure est mobile.
On pratique des contrôles périodiques de bon fonctionnement du système comme dans n’importe quelle révision d’un véhicule, d’une
Les deux maxillaires s’articulent grâce à une « boule » dite condyle, pivotant dans une cavité sphérique, tout près de l’oreille.
L’ensemble de ces systèmes vit et bouge grâce à des muscles et tendons très spécifiques permettant la mastication, la mimique faciale, le bâillement, la respiration, la phonation, etc…
En comparant aussi une dent à une roue de voiture - soit par absence de roue soit par pneu dégonflé-, nous pourrons imaginer les dégâts causé au châssis et à l’ensemble des composants du véhicule si l’on continue de rouler dans ces conditions.
Un simple soin de caries mal restauré par un quelconque produit pourrait faire se déplacer la mâchoire inférieure dans une position de « RIPE » provoquant une déviation des articulations qui induisent un inconfort musculaire périphérique, voire des douleurs intenses. Notre dynamique globale peut s’en trouver affectée par une posturologie de réaction en même temps que les effets à distance en - oreilles (acouphènes, sifflements); - douleurs sternales (difficultés à respirer); - muscle du cou tendu (sensations de courbatures et de fatigue); - stress global; - muscles du bas-ventre (psoas) douloureux (douleurs pelviennes); - douleurs lombaires; - jambes, mollets,
Fig. 2. : Les DENTS, PILIERS ESSENTIELS de l’architecture occlusale
Fig.3 : Une seule MOLAIRE à remplacer pour éviter la VERSION des 2 dents voisines
A une voiture qui roule en sens inverse sur une autoroute à 6 voies. Une simple voiture suffit pour provoquer une cascade infernale
Il y a donc bien un « code de la route » pour nos dents et articulations
Mais auparavant, rappelelons succintement les différents rôles de nos a) Rôle social (relationnel) - b) Rôle professionnel économique c) Rôle esthétique et beauté - d) Rôle dans la parole et les sons
Mais... à la vérité, les dents sont faites pour manger (mastiquer les aliments) confortabelement et naturellement (en dehors du chewingles bottes sont faites » . Nous avons volontairement mis le f) et le g) en bout de chaine car nous vivons dans une époque où l’accessoire prime sur l’essentiel et cette tendance va florrisante à notre grand regret.
Une fois les éléments anatomiques BIEN MIS EN PLACE, de façon STATIQUE, nous allons pouvoir « allumer le système » et dynamiser la mâchoire inférieure dans ses différentes excursions ; celle-ci va se déplacer comme dans un cercle en combinant des centaines de milliers de micromouvements, se résumant principalement à quatre directions : avant, arrière, gauche et droite. Dans l’occlusion statique comme dans l’occlusion dynamique, il conviendra de respecter les principes fondamentaux d’une occlusion dite équilibrée et de la maintenir tout au long de notre chemin de vie.
Nous consacrerons la 5ème partie de notre sujet en lisant les différents » de notre équilibre occluso-dentaire et à leurs effets délétères, dont principalement le chewing-gum, sans délaisser ce Ainsi, nous commencerons à envisager les différentes thérapies propres à nous restituer confort et bien-être car, à n’en pas douter, il s’agit la princiapelement de petite(s)
A suivre partie 3 : Equilibration dentaire dynamique pour une santé dentaire et générale.
Il s’agit de petites causes... Générant de grands effets
n y arrive ! Encore quelques jours, quelques heures…
Et on saura si on oui ou non, nous aurons enfin droit à ce gouvernement de nos rêves. Encore faut-il savoir à quoi ressemble ce rêve !
À l’heure où les sondages sont interdits, le match entre la droite de Bibi et la gauche de Lapid est très serré. Je préfère ignorer le contenu des campagnes respectives qui offrent des promesses alléchantes qui auront du mal à être tenues…mais ça ne choque déjà plus personne.
Netanyahu n’a pas droit au match nul, car il n’y au rait pas de prolongation. S’il perd cette bataille, il perd aussi la guerre.
L’ENJEU EST SIMPLE : le premier arrivé à 61 sièges doit composer avec le chantage de tous les chefs de parti, à l’instar de ce qui se passe depuis un an avec le gouvernement Ben nett-Lapid. L’idéal serait 65 sièges, ou 70, en gar dant les mains au volant, les yeux rivés à la fois sur la route sinueuse et dans le rétroviseur.
Il y a tout de même une énigme totalement contradictoire que je n’arrive pas à résoudre. L’option évoquée de choi sir l’union avec Gantz pour réussir à passer la ligne d’arrivée, c’est perdre la possibilité d’obtenir un Pre mier ministre de droite durant les deux premières années…donc voter à droite et obtenir la gauche. Frustrant non ?
L’autre possibilité du maître en politique Benyamin, ce serait de choisir une vision à long terme. Non pas avec Abou Mazen ni avec Assad… Aucun inté rêt. Avec Ayelet Shaked. Celle-ci malgré son séjour
dans l’autre gouvernement d’union maudite, malgré ses zigzags surprenants, a su prouver sa loyauté de droite en agissant autant pour la construction dans les yshouvim que par des budgets jamais égalés pour la Judée Samarie et Jérusalem.
S’il n’y avait pas eu Shaked au gouvernement, la si tuation de la droite aurait été mauvaise. Nous avons reçu beaucoup plus d’elle que nous n’en avons reçu dans les gouvernements précédents, donc mainte nant, pourquoi vouloir l’écarter ? L’attaque à boulets rouges qu’elle subit en ce lendemain de Kippour risque d’entraîner un scénario dangereux, totale ment opposé aux aspirations des électeurs de droite. Mais voilà, l’animosité semble l’emporter sur la rai son.
Le chef de l’opposition se doit de faire baisser la vague de haine contre le Bayit Hayehudi. Il a besoin d’Ayelet bien plus qu’elle n’a besoin de lui.
J’écris ces mots que je n’ai plus le temps de dire… La main tendue à l’union est essentielle pour venir renforcer les rangs avec 4/5 mandats et trans former ces prochaines élections en victoire éclatante de la droite is raélienne.
« Gouverner c’est mentir » - Jean Giono
Le chef de l’opposition se doit de faire baisser la vague de haine contre le Bayit Hayehudi
Avraham AZOULAY, Coaching personnel et d’entreprise© E Benyamin Netanyahu / E Yair Lapid © Paul zerah
PAR YAACOV BEN DENOUN
L’invasion russe en Ukraine est en voie d’enlisement, et l’hiver arrive. Il a toujours été défavorable aux armées de conquête, et celles de Napoléon ou la Wehrmacht ont démontré le caractère particulier de ces contrées emprisonnées par le gel des mois durant.
invasion russe en Ukraine est en voie d’enlisement, et l’hiver arrive. Il a toujours été défavo rable aux armées de conquête, et celles de Napoléon ou la Wehrmacht ont démontré le caractère particulier de ces contrées emprisonnées par le gel des mois durant.
Mais la Russie devrait tirer les leçons de l’opération Barbaros sa, qui avait permis l’invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie, et avait débuté le 22 juin 1941. De nombreuses erreurs stratégiques commises par la Russie dans sa préparation de la guerre de 2022 sont remarquablement similaires à celles commises par l’état-major allemand en 1940-1941.
Notamment, en raison « de la faillite du renseignement (quelles sont les forces de l’ennemi, ses fai blesses, où sont placées ses unités, etc.), d’une posture idéologique où l’on présume que l’ennemi est in férieur moralement, racialement ou idéologiquement, et de la mise en œuvre d’objectifs multiples, et
de moyens insuffisan t .», selon le magazine de référence Slate.
Les décisions prises à l’emporte-pièce (an nexion unilatérale de quatre provinces ukrai niennes, déploiement de troupes imprépa rées, peu motivées, mal équipées, possibilité d’interven tion nucléaire, annonce des pires incidences), et la mobilisation obligatoire et ciblée de nom breux réservistes (sélectionnés parmi des populations ayant un contentieux, pour des raisons diverses, avec le pouvoir central de Moscou), pourraient rendre plus difficile encore la tâche du gouvernement russe. La cessation des activités des bureaux régis sant l’Alyah russe vers Israël, a été négativement perçue par la popu lation d’origine juive.
L’IMMIGRATION ET L’ABSORPTION, s’est réuni récemment, face aux
développements de l’actualité, pour favoriser l’accélé ration de l’immigration en provenance de Rus sie. Lors de l’opération « Retour à la maison » qui a suivi le déclen chement des combats en Ukraine en février, plus de 40 000 nouveaux immigrants sont arrivés en Israël, dont environ 24 000, spécifique ment en provenance de Russie. Il s’agit de la vague d’immigration la plus importante de populations en provenance de cette région depuis deux décennies, et selon les estimations du ministère des Affaires étrangères, il y aurait en core 60 000 personnes éligibles à la loi du retour.
À ce jour, 17 000 demandes sont en cours de traitement.
Des centaines d’immigrants de Russie arrivent chaque jour, et des dizaines de milliers de nou veaux olim, devraient arriver en Israël dans les mois à venir.
Un plan d’absorption, d’un
montant de 90 millions de NIS, dont la somme est inférieure à celle réclamée, a été approuvé, mis en œuvre par la ministre de l’Immi gration et de l’Intégra tion, P anina Tamno Sheta , et par le mi nistre des Finances, Avigdor Lieberman .
L’immigration est un atout stratégique pour l’État d’Israël et le plus grand moteur de croissance qui existe depuis la création de l’État
Ce plan permettra à l’État d’Israël de pourvoir à la mise en place de solutions de logement, à l’intégra tion sur le marché du travail, à l’éducation, à la santé, à l’apprentissage de la langue…
Ordre a été donné de renforcer le Département de l’Immigration et de l’Intégration, en raison des longues files de demandeurs qui se sont formées, afin de régulari ser le statut des personnes dépla cées.
LE MINISTRE DES FINANCES A AJOUTÉ « le ministère des Finances sous ma direction n’épargnera au cune ressource afin de permettre
l’immigration en Israël de Juifs et de personnes bénéficiant de la loi du retour. L’immigration est un atout stratégique pour l’État d’Israël et le plus grand moteur de croissance qui existe depuis la création de l’État ».
Comme à l’accoutu mée, des associations ont déclaré que les moyens mis en œuvre étaient insuffisants pour endiguer un tel déplacement de po pulations, ce dont nous pourrons juger dans les se maines à venir.
Le ministre des Finances, qui est en même temps le chef du parti russophone Israël Beitenu, a proposé, dans une telle situation d’urgence, d’assouplir même les conditions d’entrée en Israël pour les résidents de l’ancienne Union soviétique, possédant au moins un arrière-grand-parent juif, ceux de la « quatrième génération ». Il a nié cependant avoir l’intention
de modifier de façon permanente la loi du retour (qui permet aux juifs ou aux personnes ayant un ou plusieurs grands-parents juifs et leurs conjoints, d’immigrer en Israël et d’acquérir la citoyenneté israélienne.)
L’accession à la citoyenneté is raélienne, offerte aux habitants d’Ukraine fuyant le conflit, a donc été étendue aux juifs venus de Russie.
Les développements de cette im migration, devraient avoir des effets perceptibles sur l’évolution de la société israélienne, comme ce fut le cas à la fin des années 80. Entre 1989 et 2002, ce furent ainsi plus de 900 000 Russes qui immigrèrent en Israël à partir de l’Union des républiques socia listes soviétiques (la Communau té russe d’Israël était déjà forte d’environ 120 000 personnes.). Souhaitons la bienvenue en Israël à cette population en danger qui ne fuit pas, mais s’en retourne vers « sa maison ».
Citron beldi en
Coriandre
2 c.à.c curcuma
sel poivre
Tremper les olives dans de l’eau chaude pour les dessaler. Coupez l’oignon en gros morceaux et émincez l’ail. Faire revenir l’oignon et les morceaux de veau dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
Ajouter l’ail et prolonger la cuisson de 2 ou 3 mn. Saupoudrer de farine et laisser encore 2 mn.
Ajouter le curcuma, les champignons et les olives... Recouvrir d’eau à hauteur. Laisser mijoter en remuant de temps en temps jusqu’à ce que la viande soit tendre, environ 1h/1h30.
Mettre le citron beldi coupé en morceaux et la Coriandre ciselée et prolongez la cuisson d’une dizaine de minutes. Si vous trouvez que la sauce n’est pas assez épaisse, rajoutez un peu de farine et laissez mijoter encore quelques minutes). Vous pouvez servir avec quelques brins de Coriandre pour le visuel... Servir avec un riz jaune.
Poudre d’amande
Dans un saladier mélanger du bout des doigts la farine, le beurre, le sucre glace, le sel et la poudre d’amandes afin de bien lier le tout. Vous devez obtenir un sable homogène.
Ajoutez alors l’œuf et pétrissez la pâte jusqu’à ce qu’elle forme une grosse boule. Laisser reposer la pâte 1h au frigo, la préparer la veille, c’est encore mieux.
Étaler la pâte en cercle, ajouter de la poudre d’amande dans le centre du cercle (laisser le contour que l’on va rabattre sans rien) mettre un peu de compote de pommes par-dessus. Ajouter les pommes coupées en tranches, rabattre les bords... Saupoudrer du sucre vanillé, déposer dessus les morceaux de margarine et verser un filet de miel.
Vous pouvez badigeonner d’un jaune d’œuf le pourtour et ajouter des amandes effilées (facultatif)
Au four à 200 degrés pendant 40 mn (surveillez). Il faut la sortir bien dorées
Une jeune maman est assise sur un banc du parc, avec son bébé dans le landau. Deux petites filles la rejoignent et lui fond la conversation :
- Ah madame, vous avez un bien beau bébé, où l’avez-vous trouvé ? La maman se prend au jeu et leur dit :
- Au Supermarché !
- Tiens, ils ont un rayon « bébés » maintenant... et dites nous, ça vaut combien ?
- Je l’ai payé 2.000 euros !
Sur ce, les deux gamines reprennent le cours de leur promenade et l’une dit à l’autre :
- 2.000 euros ! Tu veus mon avis ? A ce prix-là, pour un si petit bébé, elle s’est bien fait avoir !
Un père se fâche après son jeune fils.
- Mais enfin, qu’est-ce que je dois faire pour que tu cesses, une bonne fois pour toutes, de jouer avec les alumettes ?
- Je ne sais pas moi, répond le gamin. Peut-être m’acheter un briquet.
Un type dit à son copain : - Chaque fois que je me dispute avec ma femme, elle devient historique ! - Tu veux dire hystérique ! - Non, pas hystérique, HISTORIQUE ! Elle se souvient de tout ce que j’ai fait de travers, du jour et de l’heure.
Deux amis se rencontrent un après-midi.
- Salut Robert ! Tu ne travailles donc plus ?
- Non, mon patron ne m’a gardé que deux jours.
- C’est pas de chance !
- Ce n’est rien, il va bientôt me reprendre...
- Quand ça ?
- En août sans doute... Le patron m’a dit en me renvoyant « Vous, quand je vous reprendrai, il fera chaud ».
- A combien rouliez-vous ?
- A deux seulement, mais si vous voulez monter, il reste de la place.
