FOCUS MAGAZINE 112

Magazine bimestriel gratuit édité par la SARL FOCUS

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Directeur de la publication : Christophe MALSERT pao@focus-magazine.com

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Journalistes-Rédacteurs : Laurent MALSERT & Romain DACHY Agence Racine www.agence-racine.com redaction@focus-magazine.com

Rédactrice musique : Lolita M. music@focus-magazine.com

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Responsable commerciale/publicité : Solange Roux / 06.88.24.83.62 solange@focus-magazine.com

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Couverture : Flavien Demarigny ‘Jungle Massive’ Acrylique sur toile, 90*90 cm, 2018. www.mambo.vu

Nous remercions particulièrement : Falvien Demarigny, Alain Gilles, Lolita M., Eric Canto, Sophie Lacombe, Monsieur Eone, Lionel Giraud, & tous nos partenaires...

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Siège social : 269, rue François Daumas 34090 Montpellier Dépôt légal Décembre 2022 RCS 448 676 320

Imprimerie JF Impression Montpellier (34) Impression sur papier PEFC

Toute reproduction du titre, des textes, photos et maquettes sans autorisation écrite est interdite. La revue décline toute responsabilité pour la perte ou la détérioration des éléments ou documents non sollicités par écrit ainsi que pour le contenu des publicités. Les documents reproduits ici l’ont été avec l’accord préalable du photographe ou de l’envoyeur. Photos non contractuelles. Tous les tarifs de la revue sont des prix indicatifs.

DEVIALET

Son & Image

GOLDEN GOOSE

VITRA

Sofa et table Abalon par R & E Bouroullec

NOOM

De sign

BONALDO Bureau vanity Nelson

MOROSO

Fauteuil Ruff par Patricia Urquiola

ZANOTTA Tapis Quaderna par Superstudio Mobilier - luminaires - déco...

SERAX

Lampe de table en papier mâché blanc Earth

CHARLIE AND CO

Lampes en papier en vente chez Chuma

MOGG

Table à manger Elephante

De sign

Mobilier - luminaires - déco...

FAÏENCERIE DE CHAROLLES

Vase Rings

TOM DIXON

Fauteuil Fan

HAY

Buffet Colour Cabinet chez RBC

PETITE FRITURE

Petite lampe à poser Neotenic chez RBC

MAISON DADA

Fauteuil Jules

G UIDE URBAIN

ça bouge...

OPENING BISCUITERIE

L’ANSE SAUVAGE

À Pérols, en face des étangs, l’Anse Sauvage offre un point de vue à 180° et des couchers de soleil à couper le souffle. Voilà pour le cadre. Dans l’assiette, une cuisine créative composée par le chef Gregory, gourmande, colorée et authentique, teintée de saveurs d’ailleurs… Le bar, quant à lui propose des cocktails signature savamment réalisés par Julien le bar tender ainsi qu’une carte de gourmandises idéales pour l’apéritif. Un petit paradis sauvage, parfait pour déconnecter à quelques minutes du centre de Montpellier. Réservations au 06 31 95 65 00 ou sur ansesauvage.com

PASSIONNÉMENT BISCUITERIE

Au 1, rue de Valedeau à Montpellier, une nouvelle adresse gourmande vient d’ouvrir ses portes. Baptisée « Passionnément », cette biscuiterie artisanale propose un large choix à découvrir sur place, à emporter ou en click and collect. Élaborés à partir de produits soigneusement sélectionnés chez des producteurs locaux, les délices de Marine se déclinent en cookies, sablés, financiers entre autres pour la gamme Gourmande, mais il est aussi possible de se régaler de gâteaux sans gluten, végans, sans sucre ajouté, et sans lactose pour satisfaire toutes les sensibilités. Et il est aussi possible de se poser autour d’une boisson chaude ou froide dans le salon de thé. Parfait pour l’hiver ! 1, rue Valedeau / 07 87 50 25 57

BISTRONOMIE DECO

BISTROT D’O VIA BRERA

Il y a du nouveau du côté du restaurant du Domaine d’O au nord de Montpellier. C’est désormais le Bistrot d’O, tenu de main de maitres par Étienne Rigaud et Maxime Monsonego, également aux manettes du Mas de la Feuillade, du Café Pitot et du Café de la Panacée. Le restaurant met au cœur de sa carte la valorisation des produits issus des circuits courts et des filières bio, composant ainsi une cuisine fraîche et de saison. Ouvert pour déjeuner du lundi au vendredi mais aussi lors des soirs de représentations, cette nouvelle table promet de beaux moments de convivialité en salle et sous les pins du Domaine. Réservations au 07 54 46 16 52

Un nouveau Design-Store vient d’ouvrir ses portes à Montpellier dans la Zac Garosud. Ce show-room de plus de 1000m2, baptisé Via Brera, est un prolongement du magasin Porto Venere situé à seulement 500m. Il dévoile un univers entièrement dédié à l’aménagement intérieur & extérieur dans lequel retrouver des collections de mobilier contemporain et de la décoration, mis en scène dans des espaces de vie savamment agencés. Alliant luxe et design, les experts en architecture d’intérieur Via Brera mettent tout en œuvre pour vous conseiller et vous accompagner du début à la fin de vos projets d’agencement mais aussi pour vous proposer, en libre-service, des idées cadeaux uniques. 1150, rue de la Castelle / 04 67 17 19 14

En bref...

• Le chef Clément Briand Seurat (ex Pic St Loup, Jeune talent Gault & Millau 2022) travaille actuellement sur l’ouverture d’une nouvelle adresse gastronomique à Montpellier baptisée « Cena ». On vous en parlera plus en détail dans le prochain numéro. • Ma Première Cantine ouvre une nouvelle adresse au Village des marques Mc Arthur Glenn à Miramas

• A partir du 10 décembre, le bar dansant le Kay West ouvre au 14, rue du Pila St Gely.

Design & Archi

PANORAMA

MOBILIER EXPOSITION

MODULAR IMAGINATION

VIRGIL ABLOH X CASSINA

Virgil Abloh et Cassina sont les cosignataires d’un projet qui questionne l’impact de la modularité dans le design d’intérieur actuel. Visionnaire de la culture moderne et diplômé en architecture, le créatif disparu en 2021 avait imaginé des blocs de deux tailles différentes pouvant être utilisés indépendamment ou combinés pour créer des meubles complémentaires, allant des sièges aux tables basses. Permettant de reconfigurer les espaces, ces modules noir mat conçus à base de ressources biologiques seront disponibles dans les boutiques Cassina et chez les meilleurs revendeurs de la marque à partir de l’automne prochain.

MIMESIS, UN DESIGN VIVANT CENTRE POMPIDOU METZ

L’exposition collective « Mimèsis, un design vivant » réunit 400 œuvres de 90 créateurs autour de l’évolution de la nature dans le design, et de la continuité de la relation privilégiée entre la discipline et le monde du vivant. Du biomorphisme moderne au biomimétisme, de la bio-fabrication à la recréation du vivant à travers le design numérique, le parcours de l’exposition retrace les évolutions de notre fascination pour la nature, ses formes et les processus de création qui traversent les genres et les époques. On y découvre des pièces d’Alvar Aalto, de Sori Yanagi, de Charles et Ray Eames, d’Andrea Branzi, des frères Bouroullec entre autres, à voir jusqu’au 6 février.

491 PROJECTS ARCHITECTURE

GLOBAL AWARD FOR SUSTAINABLE ARCHITECTURE

Déjà 15 ans que le Global Award for Sustainable Architecture récompense chaque année cinq architectes qui innovent pour faire face au défi crucial de notre siècle : préserver l’habitabilité du monde. En 2022, le thème « Territoire : quelles ressources, quelles menaces ? » récompense donc le paysagiste français Gilles Clément, l’architecte indo-germanique Anupama Kundoo, la danoise Dorte Mandrup, le constructeur autrichien Martin Rauch, et les architectes Ömer Selçuk Baz et Okan Bal du cabinet Yalin Architectural Design installés en Turquie. Et pour la première fois cette année, une exposition du travail des lauréats est présentée au sein de la Cité de l’Architecture à Paris.

SHOPPING

Développée par l’historienne de l’art Louise Calté, la plateforme en ligne 491 PROJECTS prend le contrepied des sites d’e-commerce qui débordent souvent de produits disparates. On y retrouve une collection de pièces emblématiques et uniques qui transcende les frontières conventionnelles à travers lesquelles les objets sont souvent vus, présentant des juxtapositions organiques de genre, de style et d’époque. L’ensemble va droit à l’essentiel et initie des dialogues et connexions inattendus, et de nouvelles perspectives aux qualités esthétiques, émotionnelles et conceptuelles pour les objets présentés.

www.491projects.com

En bref...

• Popularisé par ses travaux pour Prisunic, le designer Marc Berthier s’est éteint le 3 novembre dernier à Paris. • À la Cité de l’Architecture, l’expo « Art Déco / Amérique du Nord », propose un récit des échanges intellectuels et artistiques transatlantiques de cette période faste de l’Histoire de l’Art. • La Piscine à Roubaix présente près d’une centaine d’œuvres (peinture, dessins, mobiliers et textiles) de l’artiste William Morris.

Willy

RIZZO

photos : D.R

Créateur infatigable, l’italien Willy Rizzo a débuté sa carrière en tant que photographe reporter. Également designer autodidacte, il a laissé une œuvre vertigineuse de clichés et de pièces de mobilier, icones du style italien des années 1965 à 1980.

Né à Naples, Willy Rizzo se passionne dès son plus jeune âge pour la photographie, si bien qu’à seulement 12 ans, il tire le portrait de ses camarades avec le Box Agfa que lui a offert sa mère. Il débute ensuite sa carrière à Paris dans les années 40 et devient rapidement photographe de personnalités du show business, pour la mode mais aussi pour de grands reportages. En 1968, travaillant régulièrement en Italie, il s’installe à Rome dans un local commercial qu’il doit entièrement réaménager et meubler : sa carrière de designer peut alors débuter ! Il transforme le local : murs bruns et or, cuisine argentée, sols et plafonds noirs… Et imagine l’ensemble du mobilier, du canapé aux tables basses, des consoles aux meubles hi-fi. Ses amis sont alors séduits par ses créations et leur appartenance aux milieux de la mode et du cinéma ont fait le reste : les commandes commencent à affluer. Dès 1970, il créé donc les ateliers

Design ICÔNE

Rizzo et propose des pièces qui prennent le contre-pied de la tendance scandinave du moment, pas assez confortable et pas assez luxueuse à ses yeux. Avec son style moderne et imaginatif, il dessine alors de meubles pour Salvador Dali, ou encore Brigitte Bardot pour l’intérieur de la Madrague à St Tropez. Ses ateliers compteront jusqu’à 150 employés qui façonneront manuellement principalement des tables en acier avec plateau en travertin et des lampes de table en bronze, mais aussi nombre de pièces conçues en matériaux nobles et naturels : bois, marbre, acier inoxydable, laiton…

Lampes, appliques et lampadaires parmi lesquelles les mythiques Love Lamps, les tables basses iconiques : la TRG, la table Elliptique et la table de backgammon, des assises, des consoles, des objets de décoration, des commodes et bibliothèques fonctionnelles et

décoratives, la ligne Piazza di Spagna pour l’extérieur mais aussi des meubles musicaux comme le SC-105 qui traduit le goût de Willy Rizzo pour la musique et la danse… L’œuvre du designer photographe est colossale et résolument emblématique de l’âge d’or du design italien.

En 1978, lassé par le travail de businessman, il retourne à ses premiers amours : les clichés photographiques, mais son œuvre restera ancrée dans l’histoire du Design international grâce à la sophistication de ses créations, inspirée par les grands noms que sont Mies van der Rohe, le Corbusier, ou Ruhlmann. Lignes pures et simples, formes géométriques marquées, matériaux minutieusement choisis, production artisanale, confort et durabilité et évidemment, élégance intemporelle sont les ciments du Style Rizzo, aujourd’hui exposé au MoMA à New York.

FOCUS PRODUIT

La table basse TRG

Véritable icône du Design conçue en 1969, la table circulaire tournante TGR de Willy Rizzo est l’un des premiers meubles conçus par le photographe italien. Imaginée pour l’appartement d’Igor Cassini au Palazzo Torlonia, Rizzo s’est inspiré de la pièce ronde dans laquelle la table devait prendre place. Fabriquée en acier inoxydable et en mélaminé noir, sa forme moderne rappelle un œil ou un croissant de lune et intègre un refroidisseur à vin en inox

Je suis un photographe qui fabrique des meubles.

Alain GILLES

Dix ans après notre première entrevue (Focus 57), on a voulu prendre des nouvelles du designer belge Alain Gilles. Sa récente collaboration avec RBC et Bonaldo pour l’installation « Matérialité & Fragilité » fut une excellente occasion de lui poser quelques questions sur son parcours depuis 2012, ses rencontres et ses projets actuels et futurs.

Design INTERVIEW

Bonjour Alain, comment allez-vous depuis notre dernière entrevue il y a dix ans ? Ça ne nous rajeunit pas tout ça ! Tout va très bien merci avec dix ans de plus (rires). En tout cas merci de me solliciter à nouveau pour le magazine, je suis vraiment ravi de pouvoir répondre à vos questions.

A cette époque, vous veniez d’être élu Designer of The Year. Aujourd’hui, avec du recul, qu’est-ce que ce titre vous a apporté concrètement ? Quand j’ai reçu ce prix, il n’y pas eu de changement immédiat je dirais mis à part une médiatisation plus importante. Il est vrai que j’ai passé pas mal de temps à répondre à la presse durant les premiers mois ce qui était un peu nouveau pour moi. Puis au fil du temps, cette récompense m’a apporté davantage de crédibilité et a en quelque sorte rassuré les marques et éditeurs avec lesquels je travaillais. Évidemment, ce fut un plaisir d’être nommé Designer de l’Année surtout pour moi qui me suis « reconverti » dans le design sur le tard. Nombre de rencontres sont nées par la suite et finalement c’est le plus appréciable.

Pas mal de choses ont dû évoluer dans votre pratique… même si je suppose que vous êtes toujours focalisé sur le côté architectural et la force graphique de vos créations… Ma pratique du design a toujours été centrée sur la force

graphique des objets, leur expression et leur perception dans l’espace. Cela n’a pas changé effectivement même si évidemment les types de projets sont aujourd’hui plus variés. Ce sont surtout les rencontres qui me permettent d’imaginer des produits différents. Au départ, les tables étaient très présentes dans mon travail puis il y a eu des luminaires et d’autres objets du quotidien.

Vous avez d’ailleurs travaillé sur une collection de chaussures l’année dernière….

Oui tout à fait, c’était la première fois que je me penchais sur des chaussures. Cette collaboration avec Fratelli Rossetti s’est nouée à l’occasion de la Foire de Milan, la marque souhaitait apporter un regard extérieur sur la conception de modèles et en faire un puissant outil de communication. Je me suis interrogé sur ce qu’était une chaussure classique et sur la manière dont je pouvais la rendre plus contemporaine. En tant que designer, j’ai traduit le mouvement et le dynamisme à l’aide d’une trame de points perforés très graphique et ordonnée qui confère une identité différente à la chaussure. Nous avons également travaillé sur la semelle et sur une version sans lacets avec une découpe très moderne et minimale dans la matière. La fabrication de chaussures est un métier à part entière et les contraintes restent nombreuses mais nous avons réussi à développer un produit singulier en édition limitée à 300 exemplaires.

BIBLIOTHÈQUE DOGMA / BONALDO BARRY TABLE RECTANGULAR / MINIFORMS

FRATELLI ROSSETTI X ALAIN GILLES

FOLD CHAIR / ANOTHER COUNTRY LIGHTING HALF & HALF / HIND RABII

Design INTERVIEW

Comment évolue votre relation avec les éditeurs ? Êtes-vous souvent sollicité par de jeunes maisons ?

Il est vrai que j’ai noué des liens assez forts avec la plupart des éditeurs avec lesquels je collabore notamment Bonaldo. Nous avons depuis quinze ans une vraie relation de confiance qui nous permet parfois d’explorer de nouveaux terrains d’expression. Se comprendre demande du temps et lorsque nous y parvenons, il me parait logique d’entretenir des relations sur le long terme. Il faut croire en l’autre et échanger en permanence pour faire naitre des projets intelligents et durables. Mais il m’arrive aussi de proposer des idées à d’autres maisons quand elles ne peuvent pas se concrétiser avec d’autres. Collaborer avec de jeunes éditeurs fait également partie de mon travail car j’apprécie particulièrement participer à la création d’un nouvel ADN à l’image de ma collaboration avec la faïencerie de Charolles. L’entreprise a été reprise il y a quelques années et j’ai pu à travers la collection Stacked participer à ma manière au renouveau de la maison.

De nos jours, nous sommes tous davantage concernés par l’environnement et la durabilité. Comment intégrez-vous cette question dans votre processus de création ? Je dirais qu’en règle générale, un bon design bien produit a plus de chance de vivre longtemps, également par ce qu’il existe derrière un second voire un troisième marché avec le vintage par exemple. En ce qui concerne les matériaux utilisés, on ne peut pas tout révolutionner comme ça en claquant des doigts. Les contraintes sont nombreuses et il est primordial dans mon cas de préserver le confort d’utilisation des objets et des pièces. Il est possible par exemple d’opter pour une mousse plus écologique pour un canapé mais elle doit avant tout remplir son rôle. Aujourd’hui,

par exemple, je me tourne davantage vers l’utilisation d’autres savoir-faire et matières comme la céramique ou le bois. En somme, tout n’est pas parfait, mais globalement les choses vont dans le bon sens.

Vous utilisez les matières pour ce qu’elles sont, sans trop les transformer ? Vous parlez de Simplexité et nouvelle simplicité. Exactement, selon moi il est primordial de conserver au maximum les caractéristiques et qualités des matières pour donner du sens au produit final. Et puis cette approche permet bien souvent d’utiliser moins de matière première. Voilà ce que j’appelle la nouvelle simplicité. La simplexité est quant à elle l’art de rendre simples et lisibles des choses complexes et c’est ce qui motive ma création. J’aime quand les produits ont plusieurs sens de lecture et que leur perception est différente selon notre manière de les regarder.

Vous avez récemment participé à l’exposition «Matérialité & Fragilité» en collaboration avec Bonaldo et RBC… Cet évènement s’inscrivait dans le cadre la Biennale de Lyon dont le thème était cette année la fragilité. L’idée fut donc d’imaginer une exposition sur cette même thématique avec Bonaldo et RBC pour célébrer leur nouvelle collaboration. J’ai donc réfléchi à la notion de fragilité dans mon travail et je me suis rendu compte que l’idée était ce qu’il y avait de plus fragile finalement. C’est le cas pour pas mal de choses dans la vie d’ailleurs. Une idée peut être souvent remise en question, retravaillée… ce qui amène parfois une part de doute sur la faisabilité, sur l’essence du design. Pour Matérialité et Fragilité, la fragilité du concept, du sketch original, est ainsi illustrée par les lignes dessinées à la main sur les produits finis.

il est primordial de conserver au maximum les caractéristiques et qualités des matières pour donner du sens au produit final

Design INTERVIEW

Quel objet que vous n’avez jamais fait aimeriez-vous dessiner ? Je ne vois pas d’objet en particulier mais j’aimerais beaucoup pouvoir dessiner des maisons sans aucune contraintes. Malheureusement je ne suis pas architecte donc cela risque de ne jamais arriver (rires).

Quelles sont vos dernières actualités ? Et vos projets futurs ? Récemment, il y a eu le Wabi Lit édité chez Saba italia, un grand lit aux courbes généreuses qui contrastent avec le minimaliste de ses pieds en bois, les étagères sculpturales et fonctionnelles Dogma chez Bonaldo également puis d’autres projets qui ne sont pas encore finalisés avec Greenwood, Ligne Roset et Bonaldo. Il faudra attendre l’année prochaine pour les découvrir plus en détails.

Vous revenez à Montpellier de temps en temps ? Je rappelle que vous y avez suivi une partie de vos études. Je n’ai pas souvent l’occasion de revenir dans la région mais la dernière fois, c’était pour un workshop au RBC Design Center début novembre. Ce fut un plaisir de découvrir ce lieu et d’apercevoir le changement qu’a connu le quartier.

TAPIS STACKED-UP / RUG COLLECTION YO² RUGS SUSPENSION EXTRUDED / MODULAR

RE-CHAIR

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RICARDO BOFILL

Disparu en janvier dernier, l’architecte espagnol Ricardo Bofill aura marqué la ville de Montpellier de son audace. Il laisse derrière lui une œuvre protéiforme, utopiste et résolument moderne, qui a toujours placé l’humain au cœur de la pensée architecturale. Hommage.

© photos : Gestalten / D.R

L’architecture est la victoire de l’homme sur l’irrationnel ’

Né à Barcelone en 1939, Ricardo Bofill s’initie dans un premier temps à l’architecture dans sa ville natale. Renvoyé pour ses positions engagées contre le régime de Franco, il se forme finalement en Suisse mais rejoint son pays à la fin de son cursus. Il y intègre alors « La Gauche Divine », un groupe de réflexion composé d’intellectuels et y fonde son cabinet d’architectes Ricardo Bofill Taller de Arquitectura (RBTA) en 1963. Entouré par des architectes évidemment mais aussi par des philosophes, des sociologues, des cinéastes, des ingénieurs et des écrivains, il installe son studio dans une ancienne cimenterie à Saint Just Desvern dans la région de Barcelone, tout en béton et formes cylindriques : la Fàbrica. C’est dans ce bâtiment iconique de son œuvre, moderniste, en béton brut qu’il commence à créer de gigantesques espaces de vie communs, influencé par l’architecture traditionnelle catalane. En résulte des projets comme Xanadú à Alicante (1971), ou comme la Muralla Roja bâtie en 1973 à Calpe, un complexe résidentiel aux airs de citadelle labyrinthique rouge, comme son nom l’indique, qui révèle une palette de couleurs audacieuse mêlant bleu, violet et rose, du jamais vu en architecture, ou encore l’immeuble Walden, érigé en 1975, qui reprend la structure des ruches d’abeilles.

Architecture FOCUS

Internationalement reconnu, il a œuvré dans le monde entier en commençant par sa Catalogne natale mais aussi aux ÉtatsUnis, au Maroc, en Chine et au Japon, en Russie ou en Inde, et bien évidemment en France où il signe l’ensemble du Quartier d’Antigone inspiré des monuments de l’Antiquité dont la construction a débuté en 1983, le projet « Les Arcs du Lac - Le Viaduc » à Saint-Quentin-en-Yvelines, ou encore Les Espaces d’Abraxas à Noisy-Le-Grand récemment réhabilités par l’architecte lui-même. En réaction à l’architecture de masse des HLM créés dans les années 60 et 70, il s’érige en défenseur des logements sociaux monumentaux qui replacent leurs usagers dans la pensée architecturale. Avec pour crédo : « L’architecture est la victoire de l’homme sur l’irrationnel » et pour rêve affiché de réaliser « l’impossible » et de révolutionner l’architecture moderne autant que l’organisation spatiale de la vie humaine, il nous a laissé un héritage futuriste et utopiste, résolument marquant pour l’imaginaire collectif.

À partir des années 90, il laisse le tout béton de côté pour édifier des bâtiments en verre et en miroir comme la tour 77 West Wacker Drive à Chicago, le siège de la BNP Paribas à Paris, ou encore plus iconique, l’hôtel W de Barcelone, faisant face à la Méditerranée qui est aujourd’hui un emblème pour la capitale Catalane. Conçu en 2009 et baptisé La Vela, il s’inspire d’une voile de bateau et qui marque de sa silhouette le paysage littoral. Aéroport de Barcelone El Prat, Palais des Congrès de Madrid, centre de musique l’Arsenal à Metz, immeuble Shiseido à Tokyo, Sièges sociaux de Dior, Rochas, Axa et Cartier à Paris, sont autant de projets sur lesquels Ricardo Bofill apposa sa signature architecturale. Une œuvre magistrale de plus de cinq cent projets dans une cinquantaine de pays différents qui a définitivement marqué la discipline d’une empreinte indélébile.

À lire : Ricardo Bofill - visions d’architecture aux éditions Gestalten

évasion

FRANCE AMéRIQUE DU SUD

MAMA SHELTER RENNES

9ème Mama Shelter en France, 17ème dans le monde, le prochain établissement de la famille Trigano ouvrira prochainement ses portes à Rennes. 119 chambres, cinq ateliers, un restaurant, un rooftop, une piscine, un spa Mama Skin et plusieurs salles de Karaoké, l’hôtel de 12000m2 installé place des Lices, ouvrira ses portes en mars prochain. Un futur lieu de vie qui va bousculer les codes de l’hôtellerie locale et qui partagera les valeurs d’égalité et de liberté prônées par le groupe.

https://fr.mamashelter.com/rennes

CASA TO MEXIQUE

Boutique Hôtel nouvelle génération qui place la conscience environnementale et la responsabilité sociale au centre de ses préoccupations, Casa To conçu par l’architecte Ludwig Godefroy, a été développé avec simplicité et minimalisme sur la Punta Zicatela, à l’extrême sud de Puerto Escondido au Mexique. Les textures brutes du béton, de l’acier, du bois et de l’argile accueillent une piscine couverte, un solarium et neuf suites décloisonnées qui respirent la sérénité pour des séjours sous le signe de la contemplation. https://casato.mx

ITALIE PORTUGAL

NOBU ROMA

Nobu Hospitality, le groupe hôtelier fondé par Nobu Matsuhisa, Robert De Niro et Meir Teper, vient d’ouvrir l’été dernier son premier hôtel en Italie : Nobu Hotel and Restaurant Roma.

La structure qui accueille également le seul restaurant gastronomique japonais Nobu de la capitale italienne, proposera aux hôtes 122 chambres et suites – dont la suite Nobu de 500 m² – d’un jardin en rooftop, de grands espaces pour des événements d’entreprises ou privés, d’un spa et d’un centre de remise en forme ultramoderne. Parfait pour la dolce vita. www.noburestaurants.com/rome

AETHOS ERICEIRA PORTUGAL

Amateurs de Surf, cette destination est faite pour vous. À seulement 35km de Lisbonne, au sommet des falaises surplombant l’Atlantique, le nouvel établissement Aethos accueille 50 chambres et suites tournées vers les flots. Réalisé par le studio Astet en collaboration avec l’architecte portugais Luis Pedra Silva, l’hôtel propose un décor moderne, et naturel propice au bien-être. Restaurant, espace dédié au surf pour ranger planches et combinaisons, service de conciergerie consacré à la discipline, yoga et méditation, et bientôt, un spa pour parfaire l’expérience. Une retraite parfaite au naturel. www.aethoshotels.com/ericeira/

En bref...

• Au printemps 2023, un nouvel hôtel Mandarin Oriental ouvrira ses portes en Grèce à Costa Navarino et accueillera 99 chambres, dont 48 spacieuses villas avec piscine creusées dans la roche et 5 restaurants surplombant la mer. • Le groupe Virgin Limited Edition a commencé la construction d’un nouvel hôtel de 28 chambres sur le domaine de Son Bunyola à Majorque. • The Hoxton, en partenariat avec Treeline Chalets, va ouvrir un chalet de luxe dans la station de ski française de Morzine. L’établissement ouvrira ses portes avant la fin de la saison pour la période mars-avril 2023.

évasion

BRUXELLEs

© photos : D.R / OT Bruxelles

Pour cette nouvelle escapade bimestrielle hivernale, on a décidé d’aller faire un tour chez nos voisins belges. Direction Bruxelles donc, à la fois capitale du Plat pays et de l’Europe, où s’offre aux visiteurs une incroyable richesse culturelle, gastronomique et architecturale. Bon voyage !

Comme toute capitale qui se respecte, Bruxelles vit un bouillonnement quotidien. Considérée comme l’une des villes les plus vertes et cosmopolites d’Europe, la charmante et chaleureuse belge a toujours su conserver une certaine douceur de vivre. La qualité de ses espaces verts et de ses petites oasis de calme n’a d’égale que son étonnant panorama culturel, architectural et gastronomique. Une vraie richesse qu’elle doit en partie aux plus

des 180 nationalités qui y cohabitent, une cité mondiale à l’échelle humaine où tout est possible. Alors pour mieux vous faire vivre l’expérience bruxelloise en mode Focus, on a décidé de vous parler de quelques lieux incontournables en ce moment. Des adresses que l’on vous conseille vivement d’aller découvrir lors de votre prochain séjour, qu’il s’agisse d’un week end ou plus. Et si vous voulez y retourner plusieurs fois, ce n’est pas si loin !

LA VILLA LORRAINE

BY YVES MATTAGNE

Bruxelles compte évidemment une belle sélection de tables parmi lesquelles on retrouve sept établissements étoilés. Un seul a obtenu deux macarons au prestigieux Guide Michelin, la Villa Lorraine by Yves Mattagne. Installé au 75 de l’avenue du Vivier d’Oie, le restaurant, tenu par le charismatique chef belge, décline dans un cadre élégant une cuisine gastronomique principalement travaillée autour de produits de produits de la mer : homard bleu breton, langoustines, turbot sans oublier les pièces de viande. Deux menus en 5 et 7 services sont proposés à la carte avec ou sans accords vins. Les lieux accueillent également un lounge bar à l’ambiance plus décontractée pour partager de grandes assiettes d’inspirations asiatiques. L’adresse haute couture de Bruxelles ! www.lavillalorraine.be

GARE MARITIME

Dans un tout autre esprit, on vous conseille d’aller faire un tour à la Gare Maritime, sur le site de Tour & Taxis. Il s’agit du dernier food market ouvert à Bruxelles au cœur d’une ancienne gare réhabilitée devenue le plus grand food hall d’Europe. Ouvert 7j/7 depuis novembre 2021, l’espace regroupe dix restaurants et un bar proposant des concepts différents autour de la street food. Bouillons de viande et de poisson chez Bouillon, Lobster rolls au Fish Bar, fingerfood chez Tomorrowland Kitchen, Salades et pitas du côté de chez XGreen…

il y en a pour tout le monde. Et au centre, on vient s’accouder au comptoir du Victoria Flagship Bar pour tester la superbe sélection de bières locales. Un lieu innovant qui met la gastronomie belge et les petits producteurs à l’honneur. Évidemment, Gare Maritime accueille aussi des évènements et activités pour tous les publics, tout au long de l’année : dj sets, kids, cuisine, marchés…

BRASSERIE SURREALISTE

C’est sûrement l’une des adresses les plus singulières de la capitale belge. Nichée dans le quartier de Dansaert au cœur d’un immeuble Art Deco datant de 1932 qui fut d’abord un entrepôt de bananes puis l’atelier du créateur de mode Christophe Coppens, Brasserie Surréaliste propose une véritable expérience sensorielle autour de la bière, de la cuisine, de la musique et de l’art. Outre l’impressionnante collection de bières dont les fameuses IPA et le fleuron la « Surréaliste » préparées à base de houblon brassé maison, l’espace de 1500 m2, décoré par l’artiste bruxellois Elzo Durt, dispose d’un bar et d’une immense table centrale pouvant accueillir 18 convives venus boire et déguster les quelques plats soigneusement travaillés de la carte. La brasserie peut se visiter sur réservation. www.brasseriesurrealiste.com

PARCOURS STREET ART

Peu de villes en Europe peuvent se vanter d’avoir offert une telle visibilité au street art. A Bruxelles, le sujet a été pris très au sérieux en 2013 lorsque la nouvelle

Echevine de la Culture Karine Lalieux annonçait son intention de créer un Parcours Street Art. Le projet démarre en 2014 et aujourd’hui il rassemble plusieurs itinéraires thématiques et géographiques à travers toute la ville. Près de 150 artistes et collectifs belges et internationaux sont ainsi représentés à travers des fresques produites ou coproduites par le PARCOURS, un musée à ciel ouvert devenu une vraie référence mondiale avec sa propre identité et iconographie. De la Grand-Place à Marolles en passant par Laeken Est ou Anneessens, la ville poursuit sa valorisation de la scène artistique urbaine émergente et professionnelle avec intelligence. Tous les détails sur : https://parcoursstreetart.brussels.

DIITO

Toujours dans le dynamique quartier de Dansaert, il faut aller jeter un œil à la sélection du concept-store Diito, lancé par deux architectes et un architecte d’intérieur. Déjà installé rue de l’Aurore, il a essaimé rue des Chartreux avec toujours la même idée : présenter des collections de mobilier, accessoires et autres objets de décoration venus des quatre coins du monde : Karakter, MDF Italia, Artek, La Chance ou encore Hay sans oublier des labels locaux plus confidentiels et des perles rares vintage. A la fois galerie et Showroom, les deux espaces et la sélection ultra pointue de l’équipe Diito valent vraiment le détour pour les amateurs du genre. www.diito.be

À voir / à faire

Design Museum Brussels

Trade Mart Brussels

Galeries Royales Saint-Hubert : Galerie du Roi 5

Centre belge de la BD : rue des Sables 20

La Verrière : boulevard de Waterloo 50 Bozar : rue Ravenstein 23

La Patinoire Royale : rue Veydt 15

Boghossian Foundation - Villa Empain : avenue Franklin Roosevelt 67

Hôtels

Craves : rue du Marché aux Poulets 32

Le Berger - Jardin Secret : 22 Rue du Berger

Hotel Steigenberger Wiltcher’s : av. Louise 71

Hôtel Amigo : rue de l’Amigo 1 Vintage Hôtel : rue Dejoncker 45

Le Louise Hotel : av. de la Toison d’Or 40

évasion

CARNET DE VOYAGE

BRUXELLES

Restaurants

La Villa Lorraine by Yves Mattagne** : avenue du Vivier d’Oie 75

La Canne en Ville* : avenue Louise 77

La Villa Emily* : rue de l’Abbaye 4 Bozar Restaurant* : rue Baron Horta 3

La Villa in the Sky* : avenue Louise 480 Comme chez Soi* : place Rouppe 23 Senzanome* : place du Petit Sablon 1 Brasserie de l’Expo : avenue Houba de Strooper 188

Les Petits Oignons : rue de la Régence 25

JB : rue du Grand Cerf 24 Strofilia : rue du Marché aux Porcs 11 Wolf Food Market : rue du Fossé aux Loups 50 Gare Maritime : rue Picard 9

Great Market : Chaussée de Louvain 650

Old Boy : rue de Tenbosch 110 Monella : Chaussée d’Ixelles 347 Friterie Tabora : rue de Tabora 2

Bars à cocktails & brasseries

Plumette : rue de l’Épée 26

Chemistry & Botanics : place de la Vieille Halle aux Blés 49 Marcelle : place du Samedi 15

Brussels Beer Project : rue Antoine Dansaert 188 Brasserie de la Senne : Anna Bochdreef 19/21 La Source Beer co. : rue Dieudonné Lefèvre 4

Beerstorming : Chaussée d’Alsemberg 75 Brasserie Surréaliste : Pl. du Nouveau Marché aux Grains Life is beautiful : rue Antoine Dansaert 161 De Haus : chau. d’Ixelles 183

Boutiques

Diito : rue de l’Aurore 62 & rue des Chartreux 19 Hunting and Collecting : rue des Chartreux 17 Kure : Bd de Waterloo 13 Vintage Items : rue Darwin 33 Instore : rue de Tenbosch 90/92 Bel’Arte : rue de Flandre 53

Extra-Ordinaire : rue des Bouchers 37a

La Fabrika : rue Antoine Dansaert 97

Moirés : Rue du Marché au Charbon 81 Maniera : Place de la Justice 27 – 28

Pierre Marcolini : 10 adresses à Bruxelles Maison Dandoy : 6 adresses à Bruxelles

Fromagerie Sœurs : rue Lesbroussart 12

VACANCES DE NOËL EN FAMILLE

CRAVES HÔTEL

BRUXELLES

Depuis l’été dernier, la capitale Belge accueille un nouveau boutique hôtel, le Craves, qui vient prolonger l’expérience du restaurant Le Conteur. Un décor cosy, des couleurs magnétiques, un style presque burlesque qui colle parfaitement à l’atmosphère bruxelloise. Petite visite.

évasion

Mis en lumière par le studio de design londonien Saar Zafrir Design, l’hôtel Craves est un véritable écrin de luxe situé au cœur de Bruxelles à côté du célèbre quartier de la Grand Place, rue du Marché aux Poulets. Directement connecté au restaurant Le Conteur, l’établissement a pour ambition de mettre en ébullition les sens des ses hôtes, avec en prime un soupçon de décadence, tout un programme ! Selon le designer « Il s’agit d’un hôtel pour les personnes qui aiment la vie et veulent s’amuser. Il diffuse une énergie sensuelle, à l’accueil, à la réception, dans les chambres, dans le restaurant… C’est Un lieu vivant, où la clientèle ressentira une expérience totale » !

Côté déco donc, les lieux sont étonnants. Ils marient des influences art déco et touches plus contemporaines. Des couloirs d’un bleu profond conduisent aux 59 chambres et suites aux accents volontairement rétro avec leurs cadres photos et téléphones vintage, la vaisselle chinée, etc… la présence quasi permanente de velours invite au toucher, au contact et confère aux différents espaces une

vraie sensualité à partager… et petit plus, pour les férus des réseaux sociaux, l’hôtel accueille, à la sortie de l’ascenseur au deuxième étage, une baignoire victorienne sur pied remplie de boules nacrées, parfaite pour prendre la pose et immortaliser son séjour avec originalité.

Pour les à-côtés, le restaurant propose une cuisine méditerranéenne faite de mezzés, falafels, couscous et de tout un éventail de saveurs levantines dans une ambiance musicale qui invite aux bavardages et aux rires, on est quand même en Belgique !

Pour couronner le tout, cette destination atypique qui marie luxe et générosité, chaleur et intimité s’est fixé pour objectif de rester abordable, en proposant des tarifs allant de 148 euros pour une nuit en chambre simple standard et 152 euros pour une nuitée en chambre double supérieure. Et, gardez le pour vous, mais le Carves va bientôt inaugurer un bar secret qui promet de prolonger le voyage sensoriel… www.craves-hotel.com

MODE

DRESS CODE

COLLAB COLLAB

PARABOOT

X HELAS

C’est la collaboration que tout le monde attendait ! Mi-novembre, le chausseur français Paraboot et la marque de streetwear Helas ont dévoilé leur version de l’indémodable modèle Michael en associant leurs codes et ADN respectifs. Les deux maisons ont donc choisi de la réinterpréter avec minimalisme avec une daim noir, une semelle plus « sportive » et quelques détails subtils comme les œillets métalliques, les coutures norvégiennes beiges ou encore le logo Hélas embossé sur le côté de la chaussure. Disponible en boutiques et sur le site d’Hélas pour la somme de 430 euros.

BALMAIN X STRANGER THINGS

Véritable succès télévisuel, la série Stranger Things continue d’inspirer les créateurs de mode. C’est le cas d’Olivier Rousteing, directeur artistique de Balmain, qui a dévoilé le 6 novembre dernier sa collection capsule en hommage au deuxième épisode de la saison 3. Huit pièces composent cette ligne : une chemise imprimée à badges, un jean droit, un t-shirt oversize doubles manches, une coque de téléphone, un autre t-shirt imprimé zèbre, un sweat et un pull sans oublier l’édition spéciale en cuir de la Basket B-court…le tout arborant logos, motifs et autres détails graphiques de la série. A retrouver sur le site de Balmain bien sûr.

LE GRAND NUMÉRO DE CHANEL SAINT LAURENT EXPOSITION

A partir du 15 décembre et jusqu’au 9 janvier 2023, le grand Palais Éphémère de Paris accueille un évènement consacré aux parfums de la maison Chanel. Du classique à l’iconique, de l’épure à la plus grande sophistication, de l’objet du quotidien à l’objet d’art ayant inspiré les plus grands artistes dont certaines œuvres seront réunies pour la première fois c’est toute la singularité des parfums Chanel qui s’exprime à travers une visite riche d’expériences, de découvertes et d’émotions. Un véritable show pour les visiteurs qui profiteront d’un parcours immersif inédit.

APPLICATION

Il s’agit tout simplement du nom de la nouvelle application mobile immersive lancée par Yves Saint-Laurent courant novembre. Développée à la fois comme un outil de vente et de communication, elle propose une découverte à 360° de la marque via ses derniers produits, actualités ou encore le développement durable qui tient une place particulière pour la maison de haute couture. Une rubrique dédiée a d’ailleurs été intégrée pour mieux comprendre le processus de fabrication et améliorer les pratiques. Les clients peuvent aussi se mettre en contact avec des experts pour bénéficier de conseils personnalisés.

En bref...

• La marque Salomon et Maison Margiela signent ensemble la création de deux paires de baskets pour le running.

• Une paire de Birkenstock ayant appartenu à Steve Jobs a été vendue aux enchères pour la modique somme de 218 750 dollars.

• La seconde boutique Homme d’Isabel Marant a été inaugurée à Paris au 1, rue Jacob dans le sixième arrondissement.

• Zinédine Zidane & Lucas Puig sont les ambassadeurs de la nouvelle collection Adidas Y-3 en collaboration avec Palace.

HISTOIRE DE MARQUE MODE

HARRIS WHARF

LONDON

C’est une affaire familiale qui s’écrit entre Londres et Turin, entretenue par Aldo et Giulia Acchiardi, deux frère et soeur qui, depuis 2010, signent des vêtements d’extérieur de haute facture. Un style discret et épuré et des collections pensées durablement qui font d’Harris Wharf London une véritable marque de luxe, sans la prétention des grandes maisons.

© photos : Harris Wharf

HISTOIRE DE MARQUE MODE

L’histoire est assez simple : en 2007, Guilia et Aldo Acchiardi s’installent à Londres. Guilia y suit une formation en Fashion Design pour laquelle elle sera diplômée l’année suivante. Après des stages chez Alexander McQueen et Vivienne Westwood, elle s’associe à son frère, alors étudiant en économie, pour créer leur propre marque en 2010 en même temps que l’ouverture de leur concept store à Londres. Guilia s’occupera donc de la direction artistique d’Harris Wharf London, et Aldo de la production dans les ateliers familiaux situés à Turin.

Afin d’imaginer les collections, entièrement confectionnées avec des tissus italiens de haute qualité, Guilia suit son instinct. En résulte des coupes étudiées, intemporelles, et minimalistes, entre artisanat textile et innovation, qui proposent un style discret, épuré et volontairement durable grâce à la longévité des étoffes, aux caractéristiques trans-saisonnières et au design impérissable.

Pour parfaire le processus de développement durable de la griffe, le duo choisit avec soin des tissus de première main de haute qualité qui répondent à des caractéristiques durables telles que

la traçabilité, les tissus naturels conformes aux normes AZO et Reach, ainsi que la capacité d’être recyclés. Pour réduire davantage l’empreinte environnementale, Harris Wharf London utilise un système de coupe numérique permettant une efficacité maximale dans la consommation de tissu et réduisant les déchets. La production ne se fait que sur commande, permettant une gestion optimale des stocks. Et l’ensemble des déchets textiles est ensuite envoyé à un consortium spécialisé pour être recyclé en nouveau fil, la boucle est bouclée.

Côté vestiaire féminin, les pièces présentent des teintes classiques et élégantes, des lignes parfaitement ajustées : le chic à l’anglaise version italienne. Principalement composée de vestes, trench coats et manteaux oversize, la garde-robe propose aussi quelques robes, jupes et pantalons en laine et merino pour un confort inégalé. Pour les hommes, même catalogue : un pantalon slim et des vestes en laine bouillie ou pressée qui affichent des coupes nettes et parfaites pour un style casual fait d’une élégante simplicité. Et il existe même une collection Kids qui dévoile des duffle-coats à shopper de toute urgence !

HISTOIRE DE MARQUE MODE

ACMÉE

© photos : ACMÉE

Fondée en Argentine en 2018 puis lancée en France en mars dernier, ACMÉE décline une élégante collection de bijoux éthiques fabriqués localement et inspirés par ces deux pays. Sa créatrice Sophie Lacombe nous trace les contours de sa petite maison, de ses débuts à aujourd’hui, en nous livrant quelques détails sur l’ADN de la marque et la fabrication des pièces, dont certaines sont disponibles à Montpellier.

Bonjour Sophie, comment est née l’idée de lancer Acmée ? D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours rêvé d’entreprendre dans la joaillerie. Ma passion pour les bijoux est née très tôt : mon père, qui a beaucoup voyagé, nous rapportait, à ma sœur et à moi, des bijoux ethniques des pays visités. Parce que chargé de culture et de sens, le bijou m’a toujours fasciné. Au fil du temps et des rencontres, l’idée de dessiner mes bijoux et lancer ma marque a fait son chemin : je me suis formée en gestion d’entreprise et marketing du luxe à l’Edhec et j’ai obtenu un diplôme en Gemmologie auprès du GIA à Londres. A la fin de mes études j’ai intégré le département marketing Haute Joaillerie au sein de la Maison Van Cleef & Arpels à Paris. En 2015, à 25 ans j’ai été rattrapée par mon goût des voyages, par l’envie de découvrir d’autres horizons, d’autres cultures. J’ai quitté la scène parisienne pour voyager en Asie et en Amérique du Sud, en quête d’ailleurs et de moi-même. Je suis tombée amoureuse de la capitale Argentine et j’y ai posé mes valises.

Là-bas, j’ai tout de suite noté une réelle opportunité pour une marque de bijoux de créateurs. Alors que monter ma marque en France me paraissait à l’époque un défi insurmontable, j’ai découvert en Argentine un pays où entreprendre est une seconde nature. Buenos Aires est une ville pleine d’énergie créative où des dizaines de marques naissent chaque jour : je me suis laissée porter par l’ambiance de la ville. Trouver un artisan joaillier avec qui travailler main dans la main pour développer mes designs a été un réel défi, mais en 2018, après des mois de développement produits, j’ai lancé Acmée.

Aujourd’hui Acmée se compose d’une petite équipe de quatre personnes à Buenos Aires, ce qui m’a permis de rentrer en France en 2021 avec le projet de développer Acmée dans le pays. J’ai lancé la marque ici en mars dernier (2022). ACMÉE porte beaucoup de ma personnalité, de mon désir d’évasion, de changements et d’ailleurs.

HISTOIRE DE MARQUE MODE

Parlez-nous de la connexion entre Paris et Buenos Aires… Il existe un véritable lien entre la France et l’Argentine, fondé sur une curiosité mutuelle et un rêve lointain d’une autre vie. Les Argentins sont souvent et depuis longtemps francophiles, et leur culture est par certains aspects très tournée vers Paris : l’Art, la Mode ou encore l’Architecture Haussmannienne des quartiers historiques de Recoleta, San Telmo et du Centre. Nous le leur rendons bien : Buenos Aires compte une très grosse communauté d’environ 20 000 français. L’ambiance de Buenos Aires est à mi-chemin entre Paris et l’Amérique Latine, une capitale cosmopolite et chic, extravertie, chaleureuse et audacieuse, à l’image des porteños, ses habitants. En termes de mode, nous partageons les mêmes goûts : une finesse élégante et pourtant pleine de caractère. La collection Acmée est une rencontre entre les styles français et argentin : des pièces subtiles et minimalistes côtoient des bijoux audacieux et captivants. Nos bijoux iconiques sont disponibles dans les 2 pays avec des adaptations locales, en fonction des techniques de fabrication et des attentes spécifiques de la clientèle franco-argentine. L’univers Acmée est fait de métissage, à la croisée des mondes entre sophistication et sauvage sensualité, chaque culture imprègne mes créations.

Qu’est-ce que la joaillerie éthique ? Soucieuse de ne pas gaspiller, recycler, réutiliser, c’est naturellement que depuis son lancement en 2018, la marque s’est pleinement inscrite dans une démarche responsable, en promouvant une consommation plus réfléchie. Nous fabriquons de manière équitable et durable, conscients de notre impact sur la planète. Nos bijoux sont façonnés localement, dans les ateliers de France et d’Argentine, en pré-commande et en circuit court, en matériaux précieux recyclés et sourcés sur place. En joaillerie rien ne se perd, tout se transforme. Chaque bijou ACMÉE est 100% fabriqué à la main en France à partir de métaux précieux recyclés et sourcés localement, labellisés « Origine France Garantie ». Nos matières premières proviennent du retraitement de pièces vintage, de bijoux cassés et de déchets d’atelier (créés notamment lors de la reprise de fonte, du sciage et du limage des pièces). L’or et l’argent sont collectés, puis fondus et transformés en de nouveaux alliages que nous utilisons pour fabriquer nos pièces, permettant ainsi de valoriser les ressources en or déjà existantes. En utilisant exclusivement de l’or

recyclé, ACMÉE limite concrètement son impact sur l’environnement et l’épuisement des ressources de la Terre lié à l’exploitation minière de l’or. Nous produisons également en circuit court pour limiter au maximum les distances et les intermédiaires, et nous promouvons une consommation raisonnable en fabriquant à la commande uniquement, sans stocks.

Comment se déroule la fabrication des bijoux ? Les métaux ? ACMÉE s’inscrit dans la tradition de l’artisanat joaillier. Les pièces ACMÉE sont façonnées à la main avec passion par des joailliers hautement qualifiés. Notre fabrication est 100% locale : les bijoux vendus en Argentine sont fabriqués dans les ateliers de Buenos Aires tandis que les créations vendues en Europe sont fabriquées en France. A Buenos Aires deux joailliers sont employés par Acmée, l’un est spécialisé dans la fabrication des pièces en argent 925 et l’autre dans celles en or 18kt recyclés. En France nous faisons appel à un atelier Lyonnais de deux joailliers avec qui j’ai développé mes créations pour le lancement de la Maison ici. Les techniques de fabrication en France et en Argentine sont différentes et c’est un défi fabuleux pour moi d’adapter la fabrication des pièces en fonction des outils et savoir-faire à ma disposition. En France, nous développons de plus en plus de pièces grâce à l’impression 3D, encore peu développée à Buenos Aires, où nous continuons souvent à sculpter mes designs dans de la cire pour ensuite les mouler. Un exemple concret : alors que les bagues lettres Éternité, le best-seller de la Maison, sont réalisés à Buenos Aires grâce à la découpe à plat au bocfil (une scie de bijoutier qui permet de découper le métal à la main) en France, elles sont découpées au laser. Cette première étape réalisée, les techniques se rejoignent : le joaillier ponce la lettre en or obtenue de ses aspérités et vient ensuite souder l’anneau fabriqué à la main grâce au “tirage de fil”. Dans les deux ateliers les pièces sont ensuite polies à la main. J’adore partager ma passion pour la fabrication des bijoux Acmée et pour chaque bijou, j’ouvre les coulisses de sa fabrication sur le site acmée-paris.com. Là où le Nord rencontre le Sud, la double culture d’Acmée se reflète jusqu’aux techniques de fabrication, auxquelles nous nous adaptons avec fluidité, entre perpétuation d’un savoir-faire ancestral et avant-garde joaillière.

HISTOIRE DE MARQUE MODE

Quelques mots sur la collection actuelle ?

Acmée ne compte qu’une seule collection permanente de bijoux qui pour certains ont vu le jour il y a 4 ans. Je crée de nouvelles pièces au fil de mes inspirations et celles-ci viennent naturellement la compléter. Pour le lancement de la Maison en France j’ai choisi de recentrer la collection sur les pièces en or 18kt, et de ne garder que les pièces les plus iconiques. Mes créations sont un jeu d’équilibre entre l’essence du chic décontracté «à la française», sa délicatesse, sa sophistication, imprégnée d’une part de sensualité un peu grunge et irrévérencieuse. La collection ACMÉE revisite certains classiques joaillier et innove avec des designs minimalistes, de faux piercings précieux, des boucles d’oreilles en trompe-l’oeil et des manchettes d’oreilles aux formes radicales. La joaillerie est pour moi un terrain de jeu. J’aime créer des pièces versatiles et modulables et inventer des façons uniques de porter les bijoux. Les earcuffs et les bagues se combinent les uns avec les autres pour des portés créatifs et personnalisés, et chaque pièce est pensée pour être portée en accumulation. En décembre 2022 nous lançons une capsule de piercings précieux pour le cartilage de l’oreille. Des modèles en or et diamants, aussi sublimes que confortables, pour celles pour qui piercing rime avec allure. Une capsule définitivement Hardie !

Comment fait-on pour commander un bijou chez vous ? Il est possible de commander nos bijoux directement sur notre Eshop acmee-paris.com. Nous développons également un réseau de points de vente depuis Septembre et je suis très heureuse de compter déjà huit boutiques. Vous pouvez ainsi retrouver une sélection de nos bijoux chez Lulli sur la Toile à Marseille ; Ma Première Boutique à Montpellier ; Maison Caldeira à Perpignan; Boutique Suite à Pézenas; Una Storia à Ajaccio; Carline à Avignon; Atelier By V Davin à Saint-Etienne et L’Aparté à Ménerbes.

Et bien sûr, si vous comptez vous rendre en Argentine, venez nous rendre visite à notre Showroom à Buenos-Aires situé dans le quartier de Palermo Soho, Soler 4860 oficina 207 !

Vos projets pour les mois à venir ? Faire connaître la marque en continuant à développer notre réseau de revendeurs en France et à l’étranger. Fin février nous ouvrons un showroom éphémère à Paris lors de la Fashion Week, afin de présenter les nouveautés aux professionnels et nous préparons notre participation au salon du Made In France l’année prochaine.

∞ art et photo ∞

POINTS DE VUES

STREET ART

« CAPITALE(S) »

PARIS

Depuis le 15 octobre dernier, l’exposition « CAPITALE(S) » dresse pour la première fois en France un panorama riche et pointu du mouvement Street Art et de l’importance de la scène parisienne dans son développement sur plus de soixante années. Entre incarnation de la liberté d’expression et prise de conscience sociétale, une nouvelle génération d’artistes a investi l’espace public, provoquant une véritable révolution visuelle. On y retrouve des œuvres de plus de 70 artistes tels que Invader, Miss Tic, André, Swoon, Nasty, Jacques Villeglé, Sébastien Preschoux, Romain Froquet ou Banksy entre autres. À découvrir sur inscription uniquement à l’Hôtel de Ville de Paris jusqu’au 11 février.

PHOTOGRAPHIE

QUAI DE LA PHOTO

PARIS

En mai 2023, Paris accueillera un nouveau centre d’art flottant dédié à la Photographie. Le lieu, baptisé « Quai de la Photo » et situé au pied de la Bibliothèque nationale de France, proposera notamment des expositions gratuites de grands photographes et d’artistes émergents mais aussi des rencontres avec des photographes. Au Programme également, des ateliers pour petits et grands, des conférences, des séances de dédicaces avec des artistes dans une librairie spécialisée ou encore des résidences pour encourager la pratique photographique. Pour l’exposition d’ouverture, un célèbre photographe de l’agence Magnum ouvrira les festivités pendant 2 ou 3 mois. À suivre.

EXPOSITION

GÉRARD GAROUSTE CENTRE POMPIDOU

Jusqu’au 2 janvier 2023, le Centre Pompidou consacre une rétrospective d’envergure à Gérard Garouste, l’un des plus importants peintres contemporains français, né en 1946, adepte d’une figuration sans concession. Sur les cimaises, l’exposition présente 120 tableaux majeurs, souvent de très grand format, mais aussi des installations et des sculptures et une partie de l’œuvre graphique de l’artiste. Une œuvre énigmatique, un parcours inclassable sous le signe de l’étude mais aussi de la folie, qui retrace la carrière de celui qu’on appelle « l’intranquille ».

EXPOSITION

ROSA BONHEUR MUSÉE ORSAY

À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur à Bordeaux, le musée des Beaux-Arts de sa ville natale et le musée d’Orsay à Paris, organisent une importante rétrospective de son œuvre qui se terminera à la mi janvier. Artiste hors norme, novatrice et inspirante, Rosa Bonheur, connue comme icône de l’émancipation des femmes a placé le monde vivant au cœur de son travail et de son existence. Pour l’occasion, une sélection exigeante d’environ 200 œuvres (peintures, arts graphiques, sculptures, photographies nous permet de découvrir la puissance et la richesse de son travail artistique.

En bref...

• Jusqu’au 25 décembre prochain, le festival Photo Marseille 2022 propose une édition centrée sur le partage et la mémoire collective.

• Le Musée dauphinois de Grenoble propose jusqu’au 27 novembre 2023 « Egyptomania, la collection Jean-Marcel Humbert ».

• « Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort », une exposition célèbre le génie du peintre norvégien au Musée d’Orsay. À voir jusqu’au 22 janvier

OLIVIER METZGER

Grand photographe français disparu en novembre dernier, Olivier Metzger avait noué des liens forts avec notre rédaction depuis plus d’une dizaine d’années. Auteur de plusieurs couvertures du magazine entre 2010 et 2013, ce talentueux portraitiste manque déjà beaucoup au monde de la photographie et de la création. Par ces quelques lignes, nous avons décidé de lui rendre un dernier hommage.

photographie HOMMAGE

La décision de consacrer nos pages photo à Olivier Metzger était évidente. Sa disparition le 2 novembre dernier à l’âge de 49 ans, à la suite d’un accident de voiture à Arles, fut accueillie comme une bien triste nouvelle pour nous tous. Tout simplement parce qu’on le connaissait depuis longtemps et parce qu’il avait participé à sa manière au succès du magazine depuis plusieurs années. Il fut notamment l’auteur de 18 couvertures pour les numéros 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 57, 58, 59 et 60 et de plusieurs shootings mode. Il appréciait notre travail et c’était réciproque. Nous l’avions d’ailleurs interviewé dans le numéro 42 en pour qu’il nous parle de son parcours, son travail et ses projets photographiques. Une entrevue qui signait le début d’une super collaboration avec un mec vraiment bien, talentueux, d’une gentillesse incarnée et toujours prêt à s’investir pour le magazine Focus.

Au-delà de sa personnalité, Olivier Metzger était une pointure de la photographie. Né en 1973 à Mulhouse en Alsace, diplômé de l’école de la photographie d’Arles en 2004, il s’était initié à l’image durant son adolescence en autodidacte avant que cela ne devienne plus qu’une passion durant ses années d‘infirmier dans les hôpitaux. Selon ses mots, la photographie tenait une place de plus en plus grande dans son existence pour qu’il passe à côté. C’est d’ailleurs lors de sa deuxième année à Arles qu’il reçoit le prix du festival off des Rencontres Internationales, un premier tremplin pour lui puisqu’il enchaine par la suite les rencontres et les commandes alors qu’il n’est encore qu’étudiant. De fil en aiguille, il constitue son book grâce aux nombreuses collaborations avec les magazines, galeristes et autres graphistes qu’il côtoie. En quelques années seulement, il va devenir un référent pour les rédactions qui le sollicitent régulièrement pour ses clichés.

A l’époque de notre entrevue, il disait être particulièrement attiré par la nuit car « on ne voit les choses que de manière parcellaire lorsque la lumière artificielle prend le relais ». Un moment privilégié pour lui et ses images sur lesquelles on observe avec attention un point lumineux ou une structure architecturale enrobés de noir. Il se laissait attirer par la lumière de la nuit pour construire son scénario et apporter un regard cinématographique à ses images. Il disait lui-même qu’il y avait quelque chose de l’ordre du roadmovie dans son travail. Qu’il s’agisse d’une célébrité dont il tirait le portrait, d’un intérieur ou encore d’un paysage, Olivier Metzger utilisait la lumière comme peu d’autres pour diriger l’œil sur des choses dissimulées et révéler les lignes de ses sujets avec toujours une inébranlable exigence de qualité.

Olivier Metzger aura collaboré avec de grands médias comme Libération ou Telerama, immortalisé à plusieurs reprises le Festival de Cannes, capturé des célébrités et des paysages aux quatre coins du monde, des scènes de vie….avec toujours autant de force et de précision. Un talent récompensé entre autres par un prix spécial BMW en 2008 et une nomination au prix découverte des Rencontres en 2009. Il aura également exposé son travail à de nombreuses reprises à la Fiac, Paris Photo, à la fondation Hermès de Berne ou encore à la Maison de la Photographie de Moscou. Un grand photographe tout simplement.

Toute l’équipe de Focus Magazine présente ses sincères condoléances à Rosanna, la famille et aux proches d’Olivier Metzger. Un grand merci Olivier et repose en paix.

photographie HOMMAGE

On ne voit les choses que de manière parcellaire lorsque la lumière artificielle prend le relais

14 & 15 Janvier 2023

ENTREVUE art

FLAVIEN DEMARIGNY

Mambo is an ordinary man ! Signant des œuvres qu’il décrit comme des énigmes visuelles, Flavien De marigny de son vrai nom nous transporte dans un univers coloré bien particulier, reconnaissable au premier coup d’œil. Touche à tout, curieux, instinctif, il nous invite dans son atelier pour une entrevue à 360° sur son monde, ses projets, son quotidien, sa vie quoi. Portrait du bonhomme.

Portrait : Djeneba Aduayom, Los Angeles, 2016

Tu as vécu en Californie et tu es revenu en France désormais ? Oui, je suis installé en Provence, mais toujours amoureux de la Californie aussi.

Ton histoire avec la pratique de l’art ?

Ça a commencé à 15 ans, de manière spontanée, qui est aussitôt devenu obsessive, avec beaucoup, beaucoup de dessin, puis des murs, puis des œuvres. J’ai commencé en étant très instinctif, en suivant mes envies. Je peins depuis toujours par séries, de 6 à 15 toiles en général.

J’ai toujours eu un atelier à la maison, pour pouvoir créer à tout moment, mais aussi pour que la famille ne se sente pas exclue.

Aujourd’hui, je reste un artiste intuitif, mais je fais plus de conception, mes séries sont plus construites. Je travaille toujours en écoutant mes envies, mais mon process est plus élaboré.

Mambo et Flavien Demarigny, tu as deux casquettes ?

Je viens de compter, j’en ai 19 de casquettes (dans mon armoire). Si ça ne tenait qu’à moi, je n’utiliserais plus que mon vrai nom, mais la plupart des gens avec qui je travaille veulent continuer à utiliser mon blaze.

Comment tu définis ton langage visuel ?

J’ai fait des séries d’œuvres très différentes depuis que je peins, mais je crois que le dénominateur commun est la quête d’impact, d’intensité et d’équilibre, tant visuellement qu’émotionnellement. On peut aussi affirmer, sans exagérer, que j’aime beaucoup les couleurs opaques.

Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Les séries Strokes ? Oui, c’est une série que j’ai commencé en 2015 à Los Angeles et avec laquelle je vois beaucoup de développements. Je vais me concentrer

dessus dans les années à venir. Je ne mets pas complètement de côté les autres séries mais disons que c’est celle-là qui m’occupe l’esprit en ce moment.

Qui sont tes clients ?

Surtout des particuliers, collectionneurs avertis ou plus novices, mais généralement sincères. Je veux dire qu’ils achètent par amour. Il y en a aussi qui placent leur argent, mais plutôt via les galeries, moi je ne les vois pas. J’aime bien le contact avec les collectionneurs, c’est des passionnés.

Tu as d’autres projets dans les cartons avec Guts ? Pas pour le moment, on vient juste de faire l’album Estrellas. Ça a été très très intense pour lui. Il faut lui laisser du temps maintenant, il a tout donné sur ce projet. À écouter absolument.

Tu peux nous parler de la Villa Bam Bam ? C’est le lieu qu’on a créé avec ma femme dans le Luberon en 2021. Officiellement, c’est des chambres d’hôtes, mais c’est aussi là que se trouve mon atelier, où passent beaucoup d’amis, où on refait le monde et où l’on créé et l’on va créer, dans les années à venir, pleins de choses, allant de fresques, sculptures, potager, cuisine, jardins et d’autres idées farfelues. Ce n’est que le début.

Ta collaboration la plus inattendue, la plus singulière ? Avec la Compagnie des Lucioles, un atelier décor de théâtre à la prison des femmes de Rennes, avec les détenues, qui sont toutes des longues peines. C’est long à raconter, c’était il y a longtemps (1996) mais ça m’a marqué. C’était sur des textes de Jean Genet, un moment très fort, pour elles comme pour moi

‘ALTERNATIVE TAKE’ ACRYLIQUE SUR TOILE, 185*110 CM, 2016

ATELIER D’ECHO PARK,

ANGELES,

’10 000’ ACRYLIQUE SUR TOILE, 3 X 132*224 CM. INSTALLÉE DANS THE APPIAN HOUSE, L.A 2016

Celle dont tu rêves ?

ENTREVUE art

MAKING OF DES

L.A 2018

J’aimerais beaucoup faire une collab avec un architecte, d’égal à égal, en impliquant aussi des artisans dès la conception, pour créer une vraie œuvre à vivre, une maison sculpturale et pleine de surprises. Je trouve que ça manque trop de nos jours, les archis sont devenus trop solitaires. C’est dommage et j’aimerais créer un contre-exemple.

Un artiste incontournable ?

Jean Dubuffet, pour ses séries Hourloupe, en peinture et en sculpture. Une œuvre d’art emblématique ?

La sculpture « The Knotted Gun » de Carl Fredrik Reuterswärd, devant les Nations Unies à New York. Ce n’est pas tant la sculpture elle-même qui me plait, elle est cool mais il y en a d’autres, c’est surtout le fait qu’elle se trouve à cet endroit. J’aime bien penser que Kadhafi ou Bush sont passés devant avant d’aller faire leurs discours pourris.

Un musée à visiter absolument ?

Le Museum of Bad Art, à Boston. C’est pas une blague, j’aime réellement les œuvres ratées, j’en fais collection.

Ta dernière expo ?

Ma dernière personnelle : « Smoke Gets in Your Eyes », un duo show avec Frank Noto à la 44309 Gallery implantée à Dortmund. Et j’ai vu et super kiffé : « Amazonie » par Sebastian Salgado au Palais des Papes à Avignon, et Joan Mitchell et Monet à la Fondation Louis Vuitton à Paris.

L’endroit idéal pour déconnecter ?

La nature. Quand je suis à Los Angeles, je vais voir l’océan ou le désert.

AUTUMN BREAK’ ACRYLIQUE SUR TOILE, 125*94 CM, 2022

Dans le Luberon, je marche dans les montagnes, vallées ou forêts qui sont nombreuses et hallucinantes.

Ton disque du moment ? J’écoute beaucoup de vieilleries. Je me suis racheté Ella and Louis en vinyle remasterisé dernièrement. La qualité du son en fait presque un nouvel album. « Drunk » de Thundercat, je ne m’en lasse pas. J’écoute de tout. Je me mets au classique et à l’opéra dernièrement, et comme pour le jazz, je préfère les petites formations. J’adore le piano et les voix féminines.

Un film qu’il faut avoir vu au moins un fois dans sa vie ? « Matador » d’Almodovar, « Birdman » d’Iñarritu, « Buffet Froid » de Bertrand Blier, « Le Bal des Actrices » de Maiwen, « Being There » d’Hal Ashby, « House of Flying Daggers » de Zhang Yimou… il y en a tellement.

Tes actus et prochains projets ?

Une expo à Paris dans le Marais au Printemps, un mur peint à Paris, un autre à Munich, la cover du prochain album de Laurent Garnier, qui est un projet assez vaste et plein de surprises, et puis plusieurs pièces dans la collection femme été 2023 d’Agnès b., the one and only.

Un dernier mot ?

Tout ne va pas si mal. Si on regarde l’histoire de l’humanité, des civilisations, plutôt que les chaines info, on se rend vite compte qu’en fait, ça va très très bien. Quand on voyage aussi, on a vite fait de se rappeler que vivre en France est un immense privilège, pour tous. www.mambo.vu ou insta @mambo.vu

SÉRIES ‘BUDDHA PUNK POET’

EN CUISINE

À TABLE

RURAL BY MARC VEYRAT À MEGÈVE

Voici une excellente nouvelle pour les habitants et visiteurs de Megève. Le grand chef Marc Veyrat, en partenariat avec Moma Group, signe son retour dans le village haut-savoyard avec l’ouverture de son restaurant Rural le 15 décembre prochain. Au cœur de l’ancienne Auberge de la Côte 2000, l’étoilé a imaginé un concept évolutif au fil de la journée avec des grands tablées pour le déjeuner, une ambiance festive l’après-midi et une atmosphère plus élégante et tamisée pour le dîner. Au menu, une cuisine savoyarde travaillée et raffinée qui présentera par exemple sa potée à l’émulsion de truffe du pays, des poissons des lacs de montagne ou encore la tartiflette nouvelle au reblochon de son cousin.

PALMARÈS FOODING 2023

Le 14 novembre dernier, le Fooding a dévoilé son palmarès 2023 articulé autour d’une quinzaine d’intitulés. Voici une partie de cette belle sélection pas uniquement parisienne ! Le premier prix de la Meilleure Table est attribué au restaurant Le Doyenné à Saint-Vrain dans l’Essonne, la Meilleure Cave à Manger pour Chéri Bibi à Biarritz, le Meilleur Lèche-Doigts revient au Yegg à Perpignan, l’Idéal installé à Marseille reçoit quant à lui le titre de Meilleur Esprit d’équipe, la Meilleure Buvette pour Ritournelle à Dinard et le Meilleur Bistrot pour le Bistrot des Tournelles à Paris. Rendez-vous sur le site du Fooding pour tout savoir.

récompenseS

OPENING

PATISSERRIE

MAXIME FRÉDÉRIC

AT LOUIS VUITTON

Louis Vuitton inaugurera le 12 décembre prochain LV Dream, une nouvelle destination culturelle et culinaire parisienne au 2, rue du Pont-Neuf regroupant notamment un café et une chocolaterie imaginés par Maxime Frédéric. Au cœur d’un décor de jardin tropical, le chef pâtissier de Cheval Blanc Paris y proposera des créations exclusives arborant les motifs de la maison comme le gâteau vanille-noisettechocolat orné du Monogramme ou l’éclair au chocolat reprenant la signature LV. Assortiments de chocolats et autres boissons sont également servis aux clients des lieux.

LECTURE

NOMA 2.0 : VEGETAL, FORET, OCEAN

Ouvert à Copenhague en 2003 par René Redzepi, sacré meilleur restaurant du monde à quatre reprises puis fermé en 2017, le Noma a rouvert en 2018 pour écrire une nouvelle page de son histoire. Aujourd’hui, le Noma 2.0 fait l’objet d’un superbe ouvrage présentant aux lecteurs les photos et récits de près de 200 plats phares de l’établissement. Articulé autour des saisons, il dévoile les menus des quatre dernières années et perce les secrets de créations emblématiques qui ont ébloui et bousculé les palais. Agriculteurs, artisans, designers et architectes ayant participé au rayonnement du Noma sont également mis à l’honneur. En vente aux éditions du Chêne.

En bref...

• La 32ème édition du concours du meilleur sommelier de France, qui s’est déroulée le 6 novembre dernier, a consacré Xavier Thuizat. • Anissa Boulesteix, ancienne candidate de Top Chef, a été nommée cheffe exécutive de Cheval Blanc Courchevel par Yannick Alléno. • Dévoilé le 9 novembre, le Guide Michelin Italie a décerné un troisième macaron à la Villa Crespi dirigée par le chef Antonino Cannavacciuolo. • Olivier Nasti, Chef propriétaire de l’Hôtel, Restaurants et Spa Le Chambard***** à Kaysersberg, s’est vu décerner la distinction de Cuisinier de l’Année GAULT&MILLAU 2023

SOLE DU GOLFE DU LION, JUS CORSÉ D’ARÊTES, POMME DE TERRE ET PRALIN. LOU MANIAC

Lionel GIRAUD

© photos : D.R

Chef de la Maison Saint-Crescent à Narbonne qu’il a reprise en 2003, Lionel Giraud est depuis 2020 auréolé de deux macarons Michelin. Pour ce nouveau numéro, il revient sur l’évolution du restaurant et sur son lien intime avec la nature qui guide au quotidien sa cuisine teintée à la fois de simplicité et de subtilité.

EN CUISINE PORTRAIT

Vous êtes revenu en 2004 et avez définitivement pris les rênes en 2008…

Je suis originaire de la région et ai suivi une formation à SaintChely d’Apcher en Lozère puis la suite de mon parcours m’a effectivement amené à Paris. J’avais envie de voir ce qu’il se passait à l’époque dans l’univers de la gastronomie et j’ai ainsi connu différentes expériences dans de grandes maisons, au Crillon et au Ritz puis j’ai rejoint Grasse avant de passer chez Michel Gerrard et enfin au Cabro d’Or. Et j’ai finalement décidé de revenir dans la région en 2003 pour reprendre l’affaire familiale qui était en difficultés. Il a donc fallu redresser le restaurant, le faire grandir et nous avons été d’ailleurs récompensés en 2005 avec une première étoile et une seconde en 2020.

Vous avez imaginé deux espaces, votre Table gastronomique et la Cave à Manger…

Oui exactement, notre maison accueille deux espaces de restauration. D’un côté la Table gastronomique et de l’autre la Cave à Manger et à Boire. Il s’agit d’une ancienne cave que nous avons rachetée

et transformée pour en faire un espace complémentaire, un bistrot très convivial où l’on sert également des tapas. Et puis nous avons évidemment une carte de vins comptant plus de 2500 références mettant particulièrement à l’honneur le terroir local….

Vous travaillez des produits provenant principalement du terroir Narbonnais… Ma cuisine est avant tout dictée par la Nature, qui impose le rythme. C’est elle qui décide de ce qu’elle nous donne chaque jour et nous travaillons en fonction de cela. Je pars du principe qu’il faut lui rendre hommage et la respecter car c’est de cette manière que l’on dispose des meilleurs produits, tout en privilégiant au maximum les circuits courts. Notre terrain de jeu prend racine sur le terroir Narbonnais mais il s’étend aujourd’hui sur toute la région Occitanie : la viande provient de l’Aveyron et de l’Aubrac, les produits de montagne et de rivière sont issus des Pyrénées, les produits laitiers d’Ariège…. Cette recherche de produits de qualité nous amène aussi à dénicher des produits que l’on ne retrouve plus vraiment dans nos assiettes comme le Rutabaga ou les blés anciens par exemple.

EN CUISINE PORTRAIT

Vous les utilisez dans leur intégralité…

Cela fait partie de mon savoir-faire qui s’inscrit dans une démarche éthique. Si on peut utiliser tout le produit et ne pas gaspiller, pourquoi ne pas le faire. Nous utilisons donc beaucoup les fermentations et les conservations qui nous permettent de proposer des déclinaisons de produits toute l’année par exemple avec des fruits, des jus, des tomates….

Comment évolue votre carte au fil des saisons, les plats de cet hiver…

Pour moi la saisonnalité des produits ne correspond pas aux quatre saisons que l’on connait. Encore une fois, la nature détient les réponses pour les produits. Donc il faut s’adapter et composer en permanence, au quotidien. La carte évolue donc régulièrement mais nous conservons une colonne vertébrale avec des plats intemporels qui sont là toute l’année, notamment car les clients les apprécient. La conservation de certains produits nous le permet justement. Nous ne sommes pas encore passés à la carte d’hiver mais en ce moment nous travaillons pas mal les légumes racines, le chou ou encore les poissons comme le Merlu ou la Baudroie. Les produits n’arrivent pas tous à maturité en même temps donc il faut savoir les apprécier à certaines périodes et pas d’autres. C’est une histoire de logique et de bon sens tout simplement, il faut réapprendre notre lien avec la nature.

Comment gérez-vous au quotidien ces 2 macarons Michelin ?

L’obtention de la première étoile fut accueillie comme une récompense car nous avions repris l’affaire deux ans avant et avions consenti beaucoup d’efforts à tous les niveaux. La seconde a été vécue comme une libération je dirais, mais nous n’avons pas de pression à ce sujet. La pression est présente tous les jours pour satisfaire nos clients, nous cuisinons avant tout pour eux. L’étoile, c’est un peu la cerise sur le gâteau et nous en sommes très fiers.

Quels sont vos attentes et vos projets pour l’avenir ? Objectif 3ème étoile ?

L’objectif est de continuer dans cette direction avec un challenge à relever, celui de concilier confort de travail et confort de vie car ce métier reste parfois difficile. La réalité économique locale doit être prise en compte, nous avons beaucoup de difficultés à recruter du personnel et cela a des conséquences sur la gestion d’un restaurant. Nous avons investi du temps et des moyens financiers dans cette aventure et il faut poursuivre son développement. Et les idées ne manquent pas !

Maison Saint Crescent - La Table Lionel Giraud**

Rond point de la Liberté - 68 Avenue Général Leclerc - Narbonne

OIGNON DOUX DE CUXAC, BOUILLON DE BONITES SÉCHÉES AUBERGINE

MAISON FLUIDE

Maison Fluide, est une marque de spiritueux lancée par deux frères issus d’une lignée familiale de vignerons et de distillateurs, à Aigues-Mortes, en terres de Petite Camargue. Frédéri et Pascal Sauvaire élaborent et sélectionnent des spiritueux de qualité, traditionnels ou revisités selon la fibre locale.

Maison Fluide a ainsi mis au point Oruza, une gamme de spiritueux biologiques intégrant du Riz de Camargue dans ses recettes, en partenariat avec les riz de Canavere. La gamme se compose d’une vodka 100% française, et d’un Dry Gin construit autour des épices et des agrumes.

Avec Oruza les deux frères ont œuvré à extraire les qualités intrinsèques du riz, céréale emblématique et incontournable de Camargue. Grâce à un petit secret de fabrication et d’extraction, ils vont chercher au cœur du grain des arômes subtils, floraux et amidonnés, et une texture en bouche ample et soyeuse, qui donne aux spiritueux Oruza une personnalité

bien particulière. Le tout en production 100% biologique ; il s’agit de respecter le terroir et la dimension naturelle du delta Camarguais. Et pour continuer d’explorer cet esprit des rizières, Oruza intègrera bientôt un produit de l’univers rhum – en attendant d’autres projets, dont les deux frères ne manquent pas.

En bons explorateurs du goût et des saveurs, Maison Fluide sélectionne et embouteille en complément des spiritueux, via sa gamme Libertalia composée de 2 rhums et une cachaça.

Maison Fluide a commencé à distiller ses produits en louant un alambic extérieur. Très prochainement elle possèdera son propre alambic fabriqué par un artisan chaudronnier d’Occitanie, qui sera installé à Aigues Mortes. Un chai de vieillissement complètera l’installation.

Découvrez Maison Fluide plus en détails, ainsi que l’ensemble des revendeurs des produits de la marque sur www.maisonfluide.fr

réchauffer les coeurs, élever les esprits

– MOBILIté –

GARAGE

ALPINE

ALPENGLOW

Le dernier Mondial de l’Automobile de Paris fut l’occasion d’en savoir un peu plus sur le futur d’Alpine. En effet, le constructeur français a présenté au public son nouveau concept AlpenGlow, une hypercar fonctionnant à l’hydrogène. Arborant un look futuriste, des courbes aérodynamiques inspirées de la compétition et des pièces transparentes, le bolide se remarque aussi par sa signature lumineuse et de matériaux dont le carbone recyclé. Incarnant l’avenir en termes de design et de technologie, le bolide préfigure les futurs modèles d’Alpine qui a annoncé la sortie de trois modèles de série 100% électriques entre 2024 et 2026.

BUGATTI W16 MISTRAL

Le moteur W16 signé Bugatti ouvre le dernier chapitre de son histoire avec la Bugatti W16 Mistral. Présenté comme l’ultime Roadster par le constructeur, ce bolide basé sur le modèle Chiron a fait ses premiers tours de roue en public lors du concours d’élégance de Peeble Beach aux EtatsUnis pusi en Europe à Chantilly fin septembre. Habillé d’un coloris extérieur noir de toute beauté, il embarque donc un bloc 16 cylindres de 8,0 litres développant 1600 chevaux qui permettra sans doute de battre un nouveau record de vitesse. 99 exemplaires seront produits par la firme de Molsheim qui annoncé un prix unitaire de 5 millions d’euros hors taxes et options. Quand on aime, on ne compte pas.

CONCEPT

HYPERCAR

TOUT-TERRRAIN MOTO

PORSCHE 911 DAKAR

Pour les amateurs de conduite sportive hors des sentiers battus, Porsche propose de vous mettre au volant de sa 911 Dakar. Inspiré du modèle victorieux du Paris Dakar en 1984, ce millésime 2022 est déclinée en deux versions dont une bicolore pour laquelle il faudra rajouter 26.000 euros de plus que les 226.689 € de départ nécessaires pour s’en offrir une. Quelques modifications ont été apportées comme les suspensions et soubassements renforcés et les pneus tout terrain Pirelli Scorpion montés sur ce modèle produit à seulement 2500 exemplaires. Sinon, elle embarque un flat-six 3,0 litres biturbo de 480 chevaux et profite de deux nouveaux modes de conduite inédits, le « Rally » et le « Off Road ».

DAVINCI DC100

On change un peu de registre avec la DC100, œuvre du constructeur italien Davinci qui prouve qu’une moto sportive électrique a sa place sur le marché. Nombre d’amateurs du genre devraient être séduits par son style et ses performances puisque l’engin affiche une autonomie de 400 kilomètres, une vitesse max de 200 km/h et un 0 à 100 km/h effectué en 3 secondes grâce à sa puissance allant de 65 à 100 kW. Et refaire le plein d’énergie ne lui demandera qu’une trentaine de minutes avec sa prise de recharge de type 2. Pour ceux qui ont 26.000 € à débourser, rendez-vous sur le site de la marque pour la réserver.

En bref...

• Un exemplaire de la F1 Ferrari F2003-GA pilotée par Michael Schumacher a été adjugée aux enchères pour 14,9 millions de dollars. Un record mondial pour une monoplace. • A partir du 24 mars et jusqu’au 16 juillet 2023, l’IFEMA Madrid accueillera une grande exposition dédiée à la Formule 1. • La Rimac Nevera a battu un nouveau record de vitesse en atteignant les 412 km/h ce qui fait d’elle l’hypercar électrique la plus rapide du monde. • GMC s’est associé à la société Recon Power Bikes pour mettre au point un vélo électrique badgé Hummer.

CITROËN KARIN

Il y a 42 ans, Citroën présentait au salon de Paris un étonnant concept car baptisé Karin. Cette étude de style signée Trevor Fliore au design résolument futuriste pour l’époque embarquait un poste de conduite central. Un véritable ovni roulant malheureusement resté à l’état de prototype.

© photos : Citroën

Nombre de prototypes auront marqué durablement l’histoire de l’automobile et c’est bel et bien le cas de cette Citroën Karin. Nous sommes en 1980 au salon de Paris et le constructeur automobile français présente les modèles de sa gamme comme la 2CV, Visa et autre Méhari. Rien de nouveau à l’horizon sur le stand mis à part ce concept-car dont tout le monde parlera et pour cause. Sortie tout droit de l’imagination du franco-italien Trevor Fiore, illustre designer fraichement nommé chez la marque aux chevrons, cette étude de style présente une ligne pour le moins étonnante, en forme de pyramide. Autant dire que ce design résolument avant-gardiste eut un certain retentissement à l’époque.

Ce coupé aux portes papillon se caractérisait ainsi par des lignes aiguisées qui viennent former un petit toit connectant tous les côtés du conceptcar long de 3,70m, large de 1,90m et haut de 1,08m. Un petit gabarit en somme que la marque avait équipé d’une motorisation 4 cylindres à traction avant issue de la GS et d’une suspension hydropneumatique empruntée à la DS. Sans oublier ses phares avant rappelant ceux de la

très célèbre SM sortie dix ans plus tôt et la direction assistée. Au-delà de sa forme pyramidale, la Citroën Karin profitait d’un habitacle pour le moins original et spacieux puisqu’il avait la particularité de pouvoir accueillir trois personnes, le siège du conducteur étant placé en position centrale et les deux passagers légèrement en retrait. Une position de conduite qui sera d’ailleurs reprise plus tard notamment sur la McLaren F1 de 1992. Le tableau de bord affichait également un design futuriste avec des commandes installées à proximité immédiate du volant et un petit ordinateur de bord permettant au conducteur de connaître en permanence l’état de la route et du véhicule. Karin, qui restera malheureusement à l’état de prototype préfigurera tout de même les formes anguleuses de la future BX dessinée par le carrossier Bertone.

Sachez également que Trevor Fiore est à l’origine de la Citroën Xenia, un autre concept-car marquant des années 80 exposé avec Karin au Conservatoire du Patrimoine de la marque situé à Aulnay-sous-Bois en région parisienne.

MUSIQUE

PLAYLISTS

TOP 5 ALBUMS 2022

LOLITA

(Focus mag / Mtp)

01. Plaid - Feorm Falorx (Warp records)

MONSIEUR EONE

SPECIAL FOCUS MIX

Ancien animateur sur la radio l’Eko des Garrigues, beatmaker reggae et hip-hop et dj, monsieureone lance, à l’occasion de ce 112ème numéro, son mix bimestriel. Voici la première session 2022-2023 façonnée autour d’une sélection hip-hop bien pointue en attendant la prochaine en février. Tous les deux mois, on change de style !

02. Rival Consoles - Now Is (Erased Tapes records) 03. Hudson Mohawke - Cry Sugar (Warp records) 04. Daniel Avery - Ultra Truth (Mute) 05. Erased Tapes 15 (compilation)

ERIC

CANTO

(Focus mag / Mtp)

01. Liam Gallagher - C’mon You Know (Warner Records) 02. Pogo Car Crash Control - Fréquence Violence (Hell For Breakfast) 03. Phoenix - Alpha ZULU (Glassnote Records) 04. Artic Monkeys - The car (Domino Records) 05. Slipknot – The End, So Far (Roadrunner Records)

KRIS

(Focus mag / Mtp)

01. WhoMadeWho - UUUU (Embassy One) 02. Bonobo - Fragments (Ninja Tune) 03. Freddie Gibbs - $oul $old $eperately (Warner Records) 04. Charlotte Adigéry & Bolis Pupul - Topical Dancer (Because) 05. Plastikman & Chilly Gonzales - Consumed in Key (Turborecordings)

SCAN & ENJOY MUSIC

chroniques by lolita

LOUIS COLE « QUALITY OVER OPINION »

Auteur-compositeur-interprète, multi-instrumentaliste au background Jazz avec pour objet fétiche : la batterie, Louis Cole est le chef de file d’une scène Jazz/Funk -aucunement classique- de LA. Dévoué au label de Flying Lotus, il signe un album original et ambitieux avec pas moins de 20 pistes. Et comme à son habitude, on retrouve ses amis proches : Genevieve Artadi, Sam Gendel au sax, Chris Fishman au piano, Kurt Rosenwinkel à la guitare… dans son home studio, invités à collaborer sans limites. Vous l’aurez compris, « Quality Over Opinion » ne conte pas d’histoire, il a pour unique fil conducteur : le Groove. A peine publiés, « I’m Tight » la pépite Funk à la ligne de basse invincible ; et « Let it Happen » font le buzz. Bien entendu, Louis Cole au talent hors du commun et son big band sont à voir sur scène absolument !

Plus de 30 ans de carrière et souvent dans l’ombre d’Aphex Twin, Autechre ou Squarepusher, Plaid reste au cœur de l’innovation acoustique. Ils nous surprennent toujours et placent la barre encore plus haut avec cette nouvelle œuvre (la 11ème), présentée comme un ‘concept album’ ou un ‘roman graphique’ rétrofuturisme high-tech. «Feorm Falorx», un titre pas facile à décoder, au pitch incroyable : le duo se téléporte en corps de lumières sur la planète Farlox, pour jouer un Live intergalactique lors d’un festival à Feorm. Un voyage accompagné par les vidéos d’Emma Catnip, dont le travail est élaboré à partir de technologies de pointe alliant intelligence artificielle et images de synthèse. Dès le morceau d’ouverture «Perspex», on bascule dans un univers solaire, positif, attrayant et moins barré que d’habitude. Bienvenue dans le monde merveilleux de Feorm Falorx.

DANIEL AVERY « ULTRA TRUTH»

Imaginez une grotte dans laquelle se perdre, attiré par une lumière éblouissante, alors l’ultime vérité se rapproche de plus en plus selon Daniel Avery. Ultra Truth, c’est 15 titres entremêlés d’Ambient et de Techno. Un album obscur conçu comme un film, avec des interludes, des fragments de conversation, une réelle dimension humaine (d’où les nombreux feat: Kelly Lee Owens, HAAi, Sherelle, James Massiah). On pense aux œuvres de David Lynch, Fincher… L’esthétique de l’album se définit par « Wall of Sleep », le titre phare. On y retrouve aussi « Lone Swordsman » en hommage à A. Weatherall, sorti en 2020. Daniel Avery est l’un des artistes les plus innovants du moment. Celui qui insuffle toujours une énergie Rock dans ses sets et dans ses prods. Et les frenchies l’adore ! Il présente l’album le plus sombre de sa collection mais laisse entrevoir un espoir brûlant.

ERASED TAPES 15

Focalisé sur la musique avant-gardiste et le classique contemporain avec des artistes comme le pianiste berlinois Nils Frahm, le multi-instrumentiste de génie Ólafur Arnalds, ou encore le magnifique Rival Consoles… Le label Erased Tapes fête ses 15 ans ! Proche de l’écurie Warp depuis ses débuts, la pépinière ne cesse de briller avec ses superstars mais aussi avec ses nouvelles signatures comme Hatis Noit, à la voix fascinante, Peter Broderick, Douglas Dare ici rejoint par le London Contemporary Orchestra, ou encore Crayon (le seul frenchy) recruté par le label en début d’année. Après une succession d’events, la team Erased Tapes clôture son anniversaire avec 十五 (kanji japonais pour « 15 »). La compilation rayonne et figure parmi les plus attirantes sorties cette année. 15 années d’histoire condensées en 2 heures, dans une collection réunissant classiques et pépites inédites où musiques classiques et arrangements électroniques se rencontrent constamment.

PLAID « FEORM FALORX »

FIGURES MUSIQUE

Totally Enormous Extinct Dinosaurs

Dix ans après « Trouble », l’anglais Orlando Higginbottom qui officie sous le nom énigmatique Totally Enormous Extinct Dinosaurs (TEED) a sorti récemment « When the Lights Go ». Après avoir principalement œuvré pour les clubs en composant des tubes house, il signe ici un mix entre dancefloor et pop raffinée. On dissèque le dino.

© photos : Dan Wilton

FIGURES MUSIQUE

«La route a été longue et patiente jusqu’à cet album. On dit qu’il n’y a pas de croissance sans douleur, mais c’est la façon dont on répond à cette douleur qui fait toute la différence.»

« When the Lights Go », quand les lumières s’en vont, un titre d’album qui pourrait évoquer la mélancolie ou la tristesse… Il n’en est rien, même si l’artiste parle de la douleur provoquée par la pandémie qui a freiné sa carrière. Sur les dix-sept titres de ce nouvel opus, Orlando Higginbottom marque donc un nouveau départ dans sa musicalité. Il revient sur les 10 années passées à écumer les clubs et sur les différents confinements qui lui ont permis de composer frénétiquement.

En 2020, en plein Covid, il sortait le EP « I Can Hear The Birds » composé à partir d’enregistrements en direct d’oiseaux du monde entier, créant un cycle de chansons instrumentales étonnantes. En 2021, « The Distance » proposait quatre titres orientés breakbeat et mettant en lumière son écriture délicate, tant au niveau des mélodies que des vocaux.

Pour cette production 2022, enregistrée dans son studio personnel

situé à Los Angeles, le producteur a composé une série de chansons dans une esthétique résolument pop, pleine de sentiments, mais sans oublier sa fibre électronique dansante entre funk, indie, UK garage et house de Chicago.

En résulte des basses funk bondissantes, des voix flegmatiques et énamourées qui peuvent faire penser à certains morceaux désinvoltes de Phoenix, comme par exemple sur le morceau Never seen you dance, ou encore Empire of the Sun sur le titre Blood in the snow, plus vaporeux.

On flirte entre morceaux planants, nappes synthétiques, hymnes dancefloor et sons plus downtempo d’une efficacité redoutable, et on découvre un producteur sans artifices qui nous offre un retour savamment orchestré.

Et comme d’habitude, on espère pouvoir voir ça en live prochainement pour apprécier le tout directement sur le dancefloor !

La fascination qu’exerce The Cure depuis maintenant près de 35 ans ne s’altère pas, constante, même si le groupe n’a rien sorti depuis 14 ans. The Cure retourne sur la route une nouvelle fois, peut-être la dernière, Robert Smith, chanteur du groupe, est fatigué. Il a en un an, perdu son frère, sa mère, son père. Le nouvel album est repoussé… Mais un concert de The Cure reste toujours un évènement, je n’ai donc pas hésité une seconde à prendre mon Canon pour me rendre à l’Aréna de Montpellier.

J’ai eu pour le groupe, je vous l’avoue, une réelle fascination il y a 30 ans, pour la musique, pour le personnage, pour cette identité visuelle et musicale si particulière, cette capacité à passer d’un titre éminemment sombre à une ritournelle pop. Le groupe, de Pornographie à The Kiss, a su se réinventer sans se dévoyer, utiliser sa force autodestructrice pour construire un mausolée sonore. The Cure a sorti des albums cultes, changé de line-up comme de chemise, ils donnent des concerts de 3 heures, l’alcool et l’héroïne ont failli faire imploser le groupe à de multiples reprises, mais à plus de 60 ans, Robert Smith est étonnamment toujours debout.

Ce soir, l’Aréna de Montpellier est plein. La messe peut commencer. La lumière baisse, quelques étoiles scintillent sur l’écran et les fumigènes plongent la scène dans une ambiance sombre, le groupe monte sur scène. Robert Smith apparait dans la fumée, arpente la scène de long en large d’un pas lent. Pendant de longues minutes, je le suis dans mon viseur, je le vois soudainement me faire un signe, des fans derrière moi souhaitent lui donner quelque chose, je prends le carnet tendu et lui tends, Robert Smith me sourit et le prend. Il continue à arpenter la scène, déconnecté de ce qui l’entoure, regarde le public, fait quelques petits signes, mais semble détaché. Le moment peut paraitre lunaire pour un spectateur non

averti, mais pour la masse des fans présents, tout se passe comme prévu.

Le concert commence, The Cure sur scène, n’a rien perdu de sa superbe, de sa puissance, mais aussi de son spleen. Les titres s’enchaînent et forment un tout malgré le grand écart des albums choisis. Que son identité musicale et ses textes aient pu faire écho auprès d’un si grand nombre peut sembler étonnant, mais la fascination opère toujours, elle se lit dans les yeux du public. Ce concert va encore une fois prouver la force et le charisme du groupe sur scène, la basse de Simon Gallup martèle les lignes fondatrices des titres phares, le son est compact et puissant, Robert Smith fait le reste. Sûrement malgré lui. C’est un ovni, cheveux en bataille, rouge à lèvres débordant, yeux charbonneux s’essayant à la danse par le truchement de mouvements désarticulés, de spasmes. Des titres les plus sombres aux moments les plus pop, le groupe déroule un patrimoine riche que l’on identifie instantanément.

2h45 plus tard, les lumières s’éteignent, le groupe disparaît. Le moment fut aussi dense que beau. Cette identité musicale et visuelle que le groupe cultive est aujourd’hui une pierre angulaire du rock, de la pop, de la cold, de ce que vous voulez. Qu’importe la case où l’on se risque à poser le groupe, il en sortira.

En sortant de la salle, il me reste en tête cette intro, Robert Smith les bras ballants arpentant la scène de long en large à pas lent sur ce nouveau titre prophétique : Alone. Lui qui ne pensait pas survivre à ses trente ans, se retrouve à plus de 60, arpentant chaque soir la scène d’une arène face à des milliers de fans. Une rencontre du troisième type pleine de toiles d’araignées, un remake de lost in translation à la sauce Burton.

Jusqu’au 15 janvier 2023, le Pavillon Populaire dévoile une vaste exposition sur les transformations de la pratique photographique dans les années 1970 et 1980. Initié par Michel Poivert, commissaire et grand théoricien de la photo contemporaine, l’accrochage présente un tour d’horizon des artistes français qui se sont inscrits dans ce tournant historique de l’écriture photographique. Du photoreportage aux cimaises des musées, la photographie connait à cette époque une véritable transformation culturelle invitant l’intime, le quotidien, le portrait, l’abstraction, les changements de formats ou encore l’arrivée de la couleur pour entrer dans une nouvelle ère.

NOËL -

En cette fin d’année 2022, le festival pop sétois BAZR fête ses 10 ans ! Rendez-vous les 9, 10 & 11 décembre au Chai des Moulins pour une programmation musicale assez dingue avec deux soirées orchestrées par Laurent Garnier, mais aussi Souleance, Maraboutage ou Radio Hito entre autres. Le Marché de Noël est évidemment de la partie, mettant à l’honneur des créateurs et artisans locaux et des animations, jeux et spectacles pour enfants complètent le tableau : sérigraphies avec Bad Georges, Cirque Alphonse, Atelier musique « Kids are All right ». On y fonce !

PIÈCE MONTÉE

Festival La Pièce Montée fête sa 8ème édition au Château de Flaugergues les 14 & 15 Janvier 2023 avec plus d’une vingtaine des meilleurs prestataires de mariage de la région ! Une sélection pointue de photographes et vidéastes, de tenues et accessoires pour les futurs mariés, de décorations uniques, de Wedding Planners, de traiteurs pour les gourmandises à boire et à manger, et de papeterie et goodies pour réussir le plus beau jour de votre vie, dans les moindres détails. Et en plus, l’entrée est libre durant tout le week-end de 10h à 18h.

Infos : www.agence-couture.com

aussi...

S É LECTION MUSICALE

ELECTRO ELECTRO SOUL - FUNK

FOLAMOURHOUSE OF LOVE BREAKBOT & IRFANE AU ROCKSTORE

Bookez votre soirée du 27 janvier prochain au Rockstore pour la venue de Breakbot & Irfane à l’occasion d’une soirée My Life is a Week End. Le dj et compositeur signé chez Ed Banger et son acolyte producteur, remixeur et chanteur parisien viendront célébrer le dixième anniversaire de leur album «By Your Side» incluant le très hot «Baby I’m Yours» ! Ça démarrera à minuit pour une nuit synthpop, électro et nu disco alors réservez rapidement vos places. Toutes les infos sur les réseaux et sur www.rockstore.fr

Tout droit débarqué de Lyon, Folamour viendra animer la fin d’après-midi et le début de soirée à Tropisme le 11 décembre prochain, de 17h30 à 23h. Un dimanche électro placé sous le signe de l’amour, de la bienveillance et de la musique puisque le platiniste habitué des plus grandes clubs et scènes électroniques mondiales et influencé par le jazz, le disco, la soul ou encore le hip-hop présentera son label House of Love. Pour tout savoir, passez faire un tour sur le site de la halle.

LEE FIELDS À PALOMA

On ne voulait pas rater cette date de concert du 2 février prochain car l’un des plus grands soulman de notre époque se produira sur la scène de Paloma à Nîmes. Icone du revival soul/funk depuis une vingtaine d’années avec son groupe The Expressions et leurs 7 albums sortis entre 2020 et 2022, l’américain Lee Fields, désormais signé chez Daptone Records et dont la voix est souvent comparée à celle de James Brown, électrisera la grande salle à partir de 20h. Billetterie en ligne sur le site de Paloma.

À voir / À faire aussi...

• Du 09 au 11/12 : BAZR 10 ans avec Laurent Garnier au Chai des Moulins à Sète

• Ven 09/12 : Château Bruyant au Makeda à Marseille

• Mer 14/12 : Rock It To The Moon avec Th Da Freak + Bob Passion au Rockstore à Montpellier

• Ven 16/12 : Ibrahim Maalouf à Paloma à Nîmes

• Sam 31/12 : Afrodisiac – Nouvel an Tropical au Nu-Bahia à Montpellier

• Jeu 19/01/23 : Clara Luciani à la Sud de France Arena à Montpellier

LE CHOIX DE LA RÉDAC

SOFT ELECTRONICS

Basé sur la collection de Jaro Gielens, Soft Electronics explore un ensemble nostalgique et unique de produits d’une période de conception très distincte : entre les années 1960 et 1980. Dans l’ouvrage, chaque objet possède un sens de la longévité, de la qualité et de l’innovation difficile à égaler depuis que l’obsolescence programmée a redéfini notre relation avec les biens de consommation. Des moulins à café aux couteaux électriques en passant par les sèche-cheveux, chaque appareil électroménager était destiné à faciliter les tâches ménagères quotidiennes, mais ils étaient aussi des chefs-d’œuvre de style. Le livre rend hommage à cette époque emblématique et créative.

REVOLUTION :

THE HISTORY OF TURNTABLE DESIGN

« Revolution : the history of turntable design » est un livre essentiel pour les audiophiles, les collectionneurs et les fans de design. Retraçant l’histoire fascinante des platines et de la technologie du vinyle des années 1950 aux designs de pointe d’aujourd’hui, l’ouvrage édité par Phaidon est la suite de « Hifi : l’histoire de la conception audio haut de gamme » et explore le design et l’impact culturel de la platine, au cœur du « renouveau du vinyle ». On dévore alors les pages remplis de près de 300 illustrations du monde des platines, de l’abordable au plus onéreux. Un ajout essentiel à la bibliothèque pour les férus de l’analogique, les néophytes des platines et tous les amateurs de musique et de design.

THE RACE OF GENTLEMEN

Adorée par un groupe de démons de la vitesse et de briseurs de règles portant des lunettes de pilote à lanières de cuir et de longues barbes raides, la Race of Gentlemen (ou «TROG» comme on l’appelle affectueusement) est une célébration annuelle de la culture américaine du hot rod . Il a lieu une fois par an sur les plages de sable de Wildwood, dans le New Jersey, où concurrents et passionnés se rassemblent au nom de la vitesse. Les voitures anciennes, les motos et autres machines altérées sont alors une excuse pour vanter la camaraderie plus que la compétition. Capturant le meilleur d’une époque révolue, préfacé par l’artiste Robert Williams avec une intro de Chris Nelson et des commentaires du fondateur de la course Mel Stultz lui-même, The Race of Gentlemen amène les lecteurs à la plage pour une place au premier rang de l’action.

111 GINS À NE PAS MANQUER

Quel gin populaire chez les soldats américains après la 2ème Guerre mondiale a été remis au goût du jour en France ? Qui a eu l’idée de mélanger rose et concombre dans une bouteille ? Comment se repérer parmi les nombreux producteurs venus de tous horizons et les propositions toujours plus originales ? Comment les déguster et avec quel tonic ? Peut-on faire confiance à ces recettes de plus en plus excentriques ou faut-il rester sur des classiques ? Aujourd’hui, le gin fait partie des alcools incontournables et se décline à l’infini ! Grâce à ce guide qui sent bon les baies de genévrier, découvrez les histoires et les secrets de fabrication des meilleurs mélanges, 111 gins venus du monde entier, du plus traditionnel au plus exotique, mais toujours de qualité !

Shopping Montpellier

Chic & branché

• CACHOU : 4, rue des Sœurs Noires

• 609 : 609, av Raymond Dugrand

• SESSUN : 14, rue de l’Argenterie

• IN SITU ORIGINALS : 18, rue de l’Ancien Courrier

• IN SITU CITY : 9, rue de l’Ancien Courrier

• IN SITU LIVE : 15, rue de l’Ancien Courrier

• BEAUCOUP STORE : 15, rue de la Croix d’or

• LIU JO : Cc Polygone

• SOLAR : 19, rue Foch

• PEOPLE’S RAG : 13, rue de l’Argenterie

• MANIFEST : 31, bld du Jeu de Paume

• TARA JARMON : 22, rue de l’Argenterie

• COMPTOIRS DES COTONNIERS : 29, rue de la Loge

• CHUMA : 10, bld des Arceaux

• CASAMANCE : 11, rue Jacques Cœur

• DANAE STORE : 31, bd du Jeu De Paume

• SOON : 34, rue de l’Argenterie

• BONNE NOUVELLE : 53, bld Bonne Nouvelle

• SAPSAK : 16, rue de l’Ancien Courrier

• DE SI JOLIES CHOSES : 17, rue de la Croix d’Or

• COMPTOIR DU DESERT : 22, rue de l’Ancien Courrier

• COLLECTION PRIVEE : 7, rue de l’Ancien Courrier

• MA PREMIERE BOUTIQUE : 4, rue du Petit Saint-Jean 37, bd du jeu de Paume

• 34TH AVENUE : 34, bd du Jeu de Paume

• HEMISPHERE FEMME : 2, rue des étuves

• PALMA : 32, bd du Jeu de Paume

• AVANT… APRES… : 29, rue Foch

• OFF WHITE : 8, rue du Petit Saint-Jean

• ATELIER DES MERVEILLES : 12, rue du puits du temple

• CASILDA : 7, place saint Côme

• COQUELINE : 6, rue de la Croix d’Or

• DEWATCHER : 22, grand rue Jean Moulin

• CASTING : Place Chabaneau

• KLUB : 7, rue Jacques Cœur

• AGNES B : 14, rue Foch

• HERO SEVEN : 11, rue de la Loge

• SANDRO : 4, rue de l’Argenterie

• SANDRO HOMME : 19, rue de l’Ancien Courrier

• THE KOOPLES : 29, rue de l’Argenterie

• MAJE : 26, rue de l’Ancien Courrier

• BA&SH : 13, rue de l’Ancien courrier

• CLAUDIE PIERLOT : 19, rue de l’Argenterie

• KARL MARC JOHN : 21, rue de l’Argenterie

• AUTOUR DU MONDE / BENSIMON : 6, rue Saint Paul

Streetwear

• IN SITU SPORT : 22, rue de l’Ancien Courrier

• GRANIT : 29, bld du Jeu de Paume

• BUD SKATESHOP : 9, bld du Jeu de Paume

• MAJESTIC : 37, bld du Jeu De Paume

• MAISONHATE : 11, rue des sœurs Noires

• CONCEPT : 3, rue de l’aiguillerie

• FAT MONKEYS : 3, rue Louis Lumière (Pérols)

• BARNABE : 11&12, rue de l’Argenterie

• POPULAR : 37, rue de l’Aiguillerie

Vintage

• L’HEURE BLEUE : 1, rue de la Carbonnerie

• LA CHANGERIE : 3, rue de l’Ancien Courrier

• D’OR ET DEJA : 5, rue Embouque d’Or

• LEEBERTHY : 3, rue Fournarie

• FRIPERIE JAJA LA FOUINE : 15, rue Jacques Draparnaud

Kids

• GASTON : 1348, av Raymond Dugrand

• RBC KIDS : 609, av Raymond Dugrand

• POM D’API : 29, rue de l’Argenterie

• PETIT BATEAU : 20, rue de la Loge

• JACADI : Cc Polygone

• DES PETITES CHOSES : 2, plan Pastourel

• LE PETIT SOUK : 20, rue de l’Ancien Courrier

• MOULIN ROTY : 8, rue de l’Argenterie

Bijoutiers

• HERMES : 5, rue Jacques Coeur

• FRAYSSINET JOAILLIER : 7, passage Lonjon

• MINUTE ET SECONDE : 14, rue Foch

• BARRIERE JOAILLIER : 6, rue de l’Argenterie & 21, rue Foch

• CARTIER : 2, passage Lonjon

• APM MONACO : 12, rue de l’Argenterie

• MAUBOUSSIN : 19, rue Foch

• MONT BLANC : 7, rue Jacques Cœur

• CARLOS ARTHEMIS : 3, rue de la Charrue

• MIAW : 21, grand rue Jean Moulin

• EHAWEE : 7, rue du plan d’Agde

Chausseurs

• EMPREINTE : 29, rue de l’argenterie

• LA CHAUSSERIA : 5, rue Jacques Cœur

• FREE LANCE/ JB RAUTUREAU : 17, rue de l’Ancien Courrier

• MANFIELD : 12, rue Jacques Cœur

• FINSBURY : 7, rue Jacques Cœur

• JONAK : 56, Grand Rue Jean Moulin

Opticiens

• O MIL’YEUX : 1, rue En Rouan

• LOFT OPTIQUE : 8, place des Beaux Arts

• UNE HISTOIRE DE LUNETTES : 21, rue des Balances

• VUE D’ICI : 7, rue de l’Ancien Courrier

• OPTIQUE SERRE : 66, Grand rue Jean Moulin

• LA MAISON DE LA VISION : 2, passage Lonjon

• DAMIEN OPTICIENS : 9, rue Saint Guilhem

• CARLA’S EYEWORKS : 7, rue du Petit Saint-Jean

Hi-Tech

• BIMP : 36, rue Saint-Guilhem 39 rue Fonck (Mauguio)

• APPLE STORE : Cc Odysseum

• MULTIZONE : 203, rue de l’Industrie

• BOSE : 201, rue de la Jasse (Mauguio)

Design & Déco

• RBC DESIGN CENTER : 609, av Raymond Dugrand

• LLUCK : rue Foch - 04 67 60 52 04

• CHUMA : 18, bld des Arceaux

• FOR INTERIOR LIVING : 5, rue Eugène Lisbonne

• LES TOILES DU SOLEIL : 17, rue du Palais des Guilhem

• LE LAB VINTAGE : 87, Avenue de Palavas

• LA SUITE : av Georges freche (Pérols)

• BO CONCEPT : av Georges freche (Pérols)

• CONTEMPO : 335, rue Etienne Lenoir (Mauguio)

• BULTHAUP : 1070, av Nina Simone

• MONA MARKET : 16, rue Desmazes

• XXL : 4, ZAC Soriech (Lattes)

• LAFRÉ : 809, av Raymond Dugrand

• DE LA LUCE : 2, rue Saint-Côme

• ETAT D’AME : 12, rue En Gondeau

• PHLOEME : 16, rue de la monnaie

• OXYGEN : 13, rue de l’Ancien Courrier

• SERENDIPITY : 2 bis, rue Four des Flammes

• CHIC & BOHEME : 31, rue Proudhon

• METROPOLITAN ART & DESIGN : 30, rue Foch

• REGAL : 10, bd Ledru Rollin - Montpellier

• LE FABULEUX BAZAR : 15, rue du Cheval Vert

• PAUME : 19, bld du jeu de paume

• MAISON EMILIENNE : 2, rue du Petit St Jean

• MAISON PERNOISE DU LEZ : 1348, av Raymond Dugrand

Spas

• NID’O : 448, rue de la Roqueturière - 04 67 70 77 09

• VERCHANT : 1, bld Philippe Lamour - 04 67 07 26 00 (Castelnau Le Lez)

• LES CORALLINES : 615, allée de la Plage - 04 67 29 13 13 (La Grande Motte)

• O’BALIA SPA THERMAL : Allée des Sources, 34540 Balaruc-les-Bains.

02 . les tables de Montpellier & sa région

Cantines chics Tradi & Cuisine du marché

• BIVOUAK : 1348, av Raymond Dugrand - 06 81 37 82 75

• LE BAZAR : 448, rue Roqueturière - 04 67 02 15 40

• LES MOMES : 8, place du Marché aux fleurs - 04 34 08 23 98

• JAIME : 41, rue de la Valfere - 04 67 56 90 23

• CHEZ NOUS : 1401, av du mondial 98 - 04 67 07 97 69

• PICKY JOE : Marche du Lez - 07 86 59 95 70

• LES TAPAS DU ST ROCH : 20, rue du Petit Saint Jean - 04 67 66 09 55

• NAPOLEON DYNAMITE : 5, place de la Canourgue - 06 88 31 72 77

• LE SHELTER : 11, Rue Saint-Firmin - 06 75 01 34 23

• BISTROT LA CANOURGUE : Place de la Canourgue 04 99 66 18 18

• DELAGARE : 27, Jules Ferry - 04 34 09 03 95

• ALTER EGO : rue Elie Wiesel - 04 67 82 09 87

• CAFÉ PAUME : 36, bld du Jeu de Paume

• MAISON GELY : 3, Place Max Leenhardt (Clapiers) - 04 49 23 00 94

• HYBRIDE : 12, bld du jeu de paume 04 67 55 17 26

• MAHE : 581, av de la Pompignane - 04 67 20 25 26

• MAISON BAYARD : 2, rue Bayard - 04 99 53 24 01

• LE MOODY SOCIAL CLUB : 21, rue de Vallat – 04 67 60 77 23

• CHEZ CUICUI : 181, rond point Ernest Granier - 04 99 54 59 56

• ANGUS & BACCHUS : 4, rue Diderot - 04 67 55 79 57

• LIPOPETTE : 7, rue du Faubourg du Courreau - 09 82 36 45 58

• COMPTOIR DE L’ARC : place de la Canourgue - 04 67 60 30 79

• GEORGES CAFE : 11 bis, rue de la Loge - 04 67 66 01 63

• ROCCO ET SA MERE : 8, rue du plan d’Agde - 04 67 57 35 03

• MIKADO : 31, rue Alexandre Cabanel - 07 88 19 12 29

• LES BAINS : 6, rue Richelieu - 04 67 60 70 87

• LA SUITE DES BAINS : 6, bis rue Richelieu - 04 67 66 08 94

• L’INSENSE : 39, bld Bonne Nouvelle - 04 67 58 97 78

• LE FOLIA : Ch.de Flaugergues - 744 av, A. Einstein - 04 99 52 66 35

• CAPANNA : 25, bld Sarrail - 04 67 86 72 73

• LE REFECTOIRE : 25, rue Hyppolyte – 04 99 66 57 66

• LA BARAQUETTE : 1348, av Raymond Dugrand - 06 17 06 31 18

• LA CACHETTE : 1348, av Raymond Dugrand - 06 07 74 70 68

• VILLA 29 : 29, rue de l’école d’Agriculture - 04 67 91 07 97

• OLEA : 32, rue Jean-Jacques Rousseau - 07 72 27 37 26

• TANDEM : 1191, Rue de la Valsière, (Grabels) - 04 48 20 10 91

• MA PREMIERE CANTINE : 4, place Jean Jaurès - 04 67 60 24 35 Cc Odysseum - 04 67 83 32 26

• LA PLACE : 3, place St Ravy - 04 67 66 11 26

• SOULENQ : 469, rue de la Theriaque - 04 67 41 38 74

• LE DUKE : 2, impasse Charles Fourier (Baillargues)- 07 82 13 24 08

• BRAISE : 42, Av. Saint-Lazare - 04 99 62 64 25

• BOUILLON MAUREL : 3, Rue des Multipliants- 06 80 84 54 07

• MAS DE LAFEUILLADE : 281 bis, rue Fra Angelico – 06 77 18 29 69

• CHEZ TOTO : 20, rue du Palais des Guilhem - 04 67 92 53 37

• L’IDEE SAVEURS : 5, rue Four des Flammes - 04 67 29 88 62

• L ’ACOLYTE : 1, rue des trésoriers de France – 04 67 66 03 43

• LA TABLE DE LA LYRE : 48, rue Georges Denizot - 04 67 04 23 27

• LE SAINT RAPH : 1, place du marché aux fleurs - 04 34 11 58 36

• COLDRIP FOOD & COFFEE : 4, rue Glaize

• LES FRERES POULARDS : 27, rue du Fg du Courreau - 04 67 86 94 96

• BLACKEYS : 17, Rue Saint-Firmin - 06 60 83 18 87

• ROSEMARIE : 3 rue des Sœurs noires - 04 67 66 15 95

• BURGER ET RATATOUILLE : 1, place du Marché aux fleurs - 04 67 66 13 54

• ANIS ET CANISSES : 47, av. de Toulouse - 04 67 42 54 48

• L’ANGELUS : 3, rue de l’Ancien courrier - 04 99 63 41 65

• CAFÉ RICHE : place de la comédie - 04 67 02 71 52

• BRASSERIE DU THEATRE : 22, bld Victor Hugo - 04 67 58 88 80

• GIORGIO PRIMMI : 1, rue En Gondeau - 04 67 55 49 83

• L’AOC : 290, av. Theroigne de Mericourt - 04 67 42 80 51

• POPOTE : 4, rue Jules Grevy - Beaux arts - 06 25 61 06 87

• LA KITCHENETTE : 70, allée Alberto Giacometti - 09 83 39 39 19

• MON SHOP A COOKIES : 5, rue de la vieille - 06 30 60 09 25

• CHEZ BORIS : 17, bld Sarrail - 04 67 02 83 38

• LE COCHON AVEUGLE : 8, rue du Pila St Gely - 04 67 52 80 59

• LE BOUCHON SAINT ROCH : 14, rue du Plan d’Agde - 04 67 60 94 18

• LE PARESSEUR : 15, rue Jules Latreilhe - 04 67 67 12 07

• OLEO PAZZO (Marriott) : 105, Place Georges Freche 04 99 54 74 13

• MY CUPCAKE BY LILA : 2, rue du Bayle – 04 67 63 05 01

• LA MAISON D’ANNA : 1 rue des Trésoriers de France - 09 66 98 89 49

• LES FRANGINS : 17, rue de la Cavalerie - 04 11 75 89 46

• TÔT OU TARD : 7, place de la Chapelle Neuve - 04 67 66 08 09

• LE DISINI : 1, rue des carrières - 04 67 41 97 86 (Castries)

Cuisine d’auteur & Gastronomique

• JARDIN DES SENS * : Place de la Canourgue 04 99 66 18 18

• TERMINAL#1 : 1408, av de la Mer - 04 99 58 38 38

• REFLET D’OBIONE * : 29, rue Jean Jacques Rousseau - 04 99 61 09 17

• LA RESERVE RIMBAUD * : 820, av Saint Maur - 04 67 72 52 53

• LE PASTIS * : 3, rue Terral - 04 67 66 37 26

• LECLERE * : 8, rue André Michel - 04 67 56 90 23

• ANGA/BEAULIEU : 10, rue Saint Firmin - 04 67 02 71 62

• LA DILIGENCE : 2, place Pétrarque - 04 67 66 12 21

• LE BISTROT MAISON DE LA LOZERE : 27, rue de l’Aiguillerie - 04 67 66 46 36

• L ’ARBRE : 10, parvis Oscar-Niemeyer - 04 34 76 96 96

• BISTRO URBAIN : 5, rue Alexandre Cabanel- 06 60 94 96 16

• LA TABLE DES POÈTES : 2, rue Desmazes - 04 99 61 19 59

• CONTRAT : 11, rue Jean Jacques Rousseau - 04 67 58 00 27

• ABACUS : 26, rue Terral - 04 34 35 32 86

• L’ARTICHAUT : 15, bis rue Saint-Firmin – 04 67 67 91 86

• LE PETIT JARDIN : 20, rue Jean-Jacques Rousseau - 04 67 60 78 78

• LE BISTROT DE CARO : 129, cours Gabriel Péri (Lunel) - 04 67 15 14 55

• MARCELLE : 1, bd Philippe Lamour - 04 67 07 26 00

• EBULLITION : 10, rue du Pila Saint Gely - 09 86 10 84 84

Saveurs Asiatiques

• SUSHI BAR : 20, rue Bernard Délicieux - 04 99 77 06 06

• LE PARFUM : 55, bis rue de la Cavalerie – 04 67 84 86 15

• OBA : 191, rue Shirin Ebadi 09 84 51 05 51

• SUSHI SHOP : 2, place Molière / 2, rue de l’Herberie - 0826 826 826

• WAKU WAKU : 4, bld Louis Blanc - 04 67 60 32 45

CASTELNAU LE LEZ

• BARI TRATTORIA : 89, rue Hélène Boucher - 04 34 11 49 94

• MONGELLI : 11, place de la Liberté - 04 67 70 35 81

• LA CHICHOUMEILLE : 390, chemin Cauquilloux - 04 67 71 92 86

SAINT GELY DU FESC

• LE CLOS DES OLIVIERS : 53, rue de L’Aven - 04 67 84 36 36

LATTES - MAUGUIO

• L’ANSE SAUVAGE : 2400, Rte de Pérols - 06 31 95 65 00

• LE MAS DE COURAN : chemin de Soriech - 04 67 65 57 57

• COUP DE CŒUR : 14, av de la Fontvin - 04 67 85 81 15

• SENSATION GASTRONOMIK : 2, rue des Consuls - 04 67 50 39 31

• R RESTAURANT : 199, rue Etienne Lenoir - 04 67 85 84 72

• LA SCENE : 193, av Jean Moulin - 04 99 61 88 73

• NUANCES : 60, rue Henri Fabre- 04 67 22 56 59

• LE MAZERAND : chemin du Mas de Causse à l’Estelle - 04 67 64 82 10

LA GRANDE MOTTE

• LE YACHT CLUB : La Capitainerie - 04 67 56 99 45

• LE PROSE : 277, allée du Vaccares - 04 67 56 53 38

• L’ENTRE POTES : 35, av Pierre Racine - 04 67 84 36 60

• LA BOURRIQUE : Rés. Acapulco - Quai d’Honneur - 04 67 06 52 39

• L’ESTRAMBORD : 8, quai Georges Pompidou - 04 67 56 50 50

• L’OMBRINE : 93, quai Charles De Gaulle - 04 67 56 57 36

• L’ESSENTIEL : 53, allée du Levant - 04 67 29 93 00

• LE MARIN’SOL : 343, av Robert Fages - 04 99 62 76 32

• LE QUAI : Quai d’Honneur - 04 67 29 92 07

LE GRAU DU ROI

• OUSTAU CAMARGUEN : 3, rue des Marines - 04 66 51 51 65

• LA GUINGUETTE DES PIEDS NUS : bld du Dr Jean Bastide – 04 66 77 69 21

• THE DECK BY SPINAKER : voie de la Pointe du Môle – 04 66 53 36 37

• CAFE MIRAMAR : 25, av Frédéric Mistral - 04 66 51 40 51

• LA BAIE DU ROI : 519, Bd du Docteur Jean Bastide - 06 03 97 25 08

PALAVAS - CARNON

• LE ST GEORGES : 4, bld Maréchal Foch - 04 67 68 31 38

• MIMOSA FLOW : 191, av Saint Maurice - 04 67 68 76 80

• LE PETIT LEZARD : 63, av de l’Etang du Grec - 04 67 50 55 55

• LA BANANE : 37, bld Sarrail - 04 67 50 73 93

• PANIS & FILS : 21, quai Georges Clemenceau - 04 67 85 23 08

• COEUR DES SABLES : 8, av Grassion Cibrand – 04 67 50 34 99

• CLAIR DE LUNE : 1, Place Cassan - 04 67 12 04 46

• ANISETTE & BROCHETTES : 37, av Grassion Cibrand - 06 12 19 17 31

• L’ALBATROS : 1035, av de l’Evéche de Maguelone - 04 34 11 86 25

• LE GLACIER CATALAN : 5, quai Paul Cunq - 04 67 68 44 45

• O CABANON : 123, av Grassion Cibrand - 06 73 13 45 06

• MINATO : 79, place Saint Marc - 06 72 23 28 42

AIGUES-MORTES

• LE DIT VIN : 6, rue du 4 Septembre - 04 66 53 52 76

• HÔTEL LE SAINT LOUIS : 10, rue Amiral Courbet - 04 66 53 72 68

• LE SALANT : 7, rue Pasteur - 04 48 68 00 03

• CAFE DE BOUZIGUES : 7, rue Pasteur - 04 66 53 93 95

• AROMATIK : 9, rue Alsace-Lorraine - 04 66 53 62 67

• PAPI MOÏSE : 10, rue Alsace Lorraine - 06 13 08 01 40

• LES TEMPLIERS : 21-23, rue de la République - 04 66 53 66 56

• LE VICTORIA : 10, place Anatole France - 04 66 51 14 20

• MARIE-ROSE : 13, rue Pasteur - 04 66 53 79 84

• BOEM : 253, av du Pont de Provence - 04 34 28 42 30

• REMPARTS AIGUES MORTES : 6, place Anatole France - 04 66 53 82 77 SAINTES-MARIES-DE-LA-MER

• LA SIESTA BY NC : 10, rue Van Gogh - 04 90 97 83 34

FERRIERES-LES VERRERIES

• MAS DE BAUMES- RESTAURANT LA COUR : 04 66 80 88 80

SÈTE - BASSIN DE THAU

• THE MARCEL *: 5, rue Lazare Carnot - 04 67 74 20 89

• THE RIO : 7, quai Léopold Suquet - 04 67 74 20 89

• BIEN VENU : 9, rue Gambetta- 04 67 43 44 56

• L’ARRIVAGE : 13-15, rue André Portes - 04 67 74 20 89

• MIDI LÀ-HAUT : 148, rue François Desnoyer - 04 67 18 81 04

• NOSSA : 25, rue Pierre-Semard - 04 67 78 88 28

• HIPPY MARKET : 31, quai Général Durand - 09 81 48 09 93

• L’ESSENTIEL : 292, promenade du Lido - 04 67 51 15 40

• LE BIKINI : 290, promenade du Lido - 04 67 46 05 55

•

LE CUBE : 294, promenade du Lido - 06 34 22 58 31

• CAFE SOCIAL : 35, rue Villaret Joyeuse – 04 67 74 54 79

•

CHEZ LANCHOIS : 9, rue d’amsterdam - 09 82 36 87 76

•

LE BOUCANIER : 4, quai Aspirant Herber - 09 80 61 21 45

• LA COQUERIE : 1, chemin du Cimetière Marin - 06 47 06 71 38

• LA SENNE : 40, quai Maximin Licciardi - 04 67 53 01 91

• OH GOBIE : 9, quai Maximin Licciardi - 04 99 02 61 14

• FRITTO : 11, rue André-Portes - 04 67 46 98 01

•

LE ST BARTH’ : lieu dit Montpenedre - 04 99 43 97 58 (Marseillan)

03 . Halles / Bars / Caves Montpellier & sa région

Halles gourmandes

• HALLES DU LEZ : 1348, av Raymond Dugrand

• HALLES 610 : rue Louis Breguet (Jacou)

• HALLES PLAZA : rambla des Calissons

• HALLES LAISSAC : place Alexandre Laissac

• HALLES CASTELLANE : 8, Place Castellane

Cavistes & Epiceries fines

• CAVE DES ARCEAUX : 7, rue Marioge

• CAVE NOTRE DAME : 1348, av Raymond Dugrand

• CAVE DES HALLES LAISSAC : halles Laissac

• PECHE DIVIN : 12, rue Louis Breguet (Jacou)

• CAVE CAIREL : rue Montel- Eglise (Lattes)

• L ’ATELIER DE LA CANOURGUE : 3, place de la Canourgue

• WHISKY RHUM & CO : 17, rue du Palais des Guilhem

• POUSSE PAS MEME DANS LA VIGNE : 10, rue des Etuves

• LE PANIER D’AIMÉ : 6, du Plan du Palais

• LA NOUVELLE EPICERIE : 21, Palais des Guilhem

• MARCHE LOCAL : 6, rue du Bras de Fer

• LA FINE EQUIPE : 7, rue du Puits du Temple

• HISTOIRE DE SAVEURS : 17, rue Saint Guilhem

• MON CAVISTE A UN GRAIN : 1603, avenue de la Pompignane

Bars & Cocktails

• BONSOIR : 6, rue de la croix d’or

• APERTURE : 2, rue des trésoriers de la bourse

• MADREDIOSA : 5, rue Belmont

• LE MERCIER : 5, rue de la croix d’or

• LE QUATRIEME TIERS : 10, rue Roucher

• LES GARÇONS : 15, rue des sœurs noires

• LE BAR-BAR : 2, rue du puits des esquilles

• LA BARBOTE : 1, rue des deux ponts

• KRAKEN BAR : 1, rue Delpech

• NU-BAHIA : 4, rue Lunaret

• SHELTER : 11, rue St Firmin

• PANKA : 3, rue du Puits Du Temple

• LE PARFUM : 55, bis rue de la Cavalerie

• THE PEACOCK BAR : 5, rue Durand

• APOTHICAIRE BAR : 8, rue du pila saint gely

• LE CHABANEAU : 7, place Chabaneau

• MY LITTLE PUB : 11, rue du Plan D’Agde

• PHANTOM : 14, rue des Sœurs Noires

• LE MUSTANG : 2, place Castellane

• LE PALACE : 13, rue Four des Flammes

• LE CAFE JOSEPH & L’ETAGE : 3, place Jean Jaurès

• BAR LES LOGES : 22, bld Victor Hugo

• LOS PARIGOS : 3, rue de la Petite Loge

• LE CAFE RICHE : place de la Comédie

• LA GRANDE BRASSERIE : 17, passage Lonjon

• TIMES CAFE : 7, rue des Teissiers

• LATITUDE CAFE : place de la Canourgue

• LE RHUM RUNNER : 12, rue Jules Latreilhe

• PAPADOBLE : 6, rue du Petit Scel

• GLOUGLOU : 27, rue du Pila Saint Gely

• LE WINE NOTE BAR : 12, rue des Trésoriers de la Bourse

• LES ENFANTS ROUGES : 11, rue Rebuffy

• LE DISCOPATHE : 28, rue du faubourg du Courreau

• THE EGG : 11, rue du Plan d’Agde

• CAFE GENERAL : 25, rambla des Calissons

• CE QUI NOUS LIE : 10, rue du Petit Saint Jean

• JUNIPER-THE G&T : 4, rue des Trésoriers de la Bourse

LA GRANDE-MOTTE

• LE GUS ROOFTOP : route du Grand Travers

• LE WAT : Ancien Quai d’Honneur

• INDIAN CAFE : 117, quai Charles de Gaulle

• LE PROSE : 277, allée du Vaccares

• LE CRAZY COW : quai d’Honneur

• LE CAFE JULES : 115, allée de l’Épi

• LE FLOW : 145, quai Charles De Gaulle

04 . Nos bons Nîmesspots

Chic & Branché

• NEWPORT : 1, rue des Halles

• OXFORD STREET : 2, rue des Halles

• LE DRESSING DE JADE : 17, rue Général Perrier

• AVANT-GARDE : 1, place du marché

• LOTHAIRE : 1, rue Auguste

• TRANSITION : 11, rue Chapitre

• ATELIER DE NÎMES : 2, rue Auguste Pellet

• LE VESTIAIRE DE JEANNE : 18, rue Auguste

• BY LA GARCONNE : rue Auguste Pellet

• LE CHERI : 30, rue de la Madeleine

• LE VESTIAIRE D’UZES : 15, le Portalet (Uzès)

• LE SHOP : 3, rue Saint Castor

• GREEN CORNER SHOP : 4, rue du Général Perrier

• MARIE M : 7, rue de l’Hôtel de Ville

• MELLOW YELLOW : 9, rue de l’Hôtel de ville

Bijoutiers

• DOUX : 2, place de la Maison Carrée

• THOMAS : 13, place du Marché

• THIERRY POISSON : 10, rue du Chapitre

Design & Déco

• RBC : 1, place Salamandre

• DOMUS : 11, rue de l’Horloge

• CMS CUISINES : 145, av Maurice Trintignan

• LE LUTIN VERT DESIGN: 4, place aux herbes

• PRISM ART & DESIGN STORE : 9, rue du Chapitre

• ET APRES : 20, rue des Marchands

• LA MAISON M : 4, rue Auguste Pellet

Bars & Cocktails

• LE JEAN JAURES : 30, av Jean Jaurès

• LE VICTOR HUGO : 36, bld Victor Hugo

• LE CAFE CARRE : place de la Maison Carrée

• BAR JOE : 44, bld Victor Hugo

• LA CAVE A HOUBLONS D’ARTHUR : 35, rue Fresques

•

LE CAFE OLIVE : 22, bld Victor Hugo

Cuisine d’auteur & Gastronomique

• ALEXANDRE ** : rue Xavier Tronc - 04 66 70 08 75 (Garons)

• DUENDE - IMPERATOR ** : 15, rue Gaston Boissier - 04 66 21 90 30

• MENNA : 7, rue Bernis - 04 66 21 04 45

• SKAB *: 7, rue de la république - 04 66 21 94 30

• ROUGE : 6, rue Fresque - 04 48 27 08 01

• JEROME NUTILE *: 351, chemin bas du Mas de Boudan - 04 66 40 65 65

• VINCENT CROIZARD : 17, rue des Chassaintes - 04 66 67 04 99

• LES PALMIERS : 140, rue Vatel - 04 66 62 57 57

• AUX PLAISIRS DES HALLES : 4, rue Littré - 04 66 36 01 02

• LE JARDIN D’HADRIEN : 11, rue Enclos Rey - 06 80 02 00 01

• LE LISITA : 2, bld des Arènes - 04 66 67 29 15

• LE M : 903, chemin du Mas de Sorbier - 04 66 06 06 63

Cantines chics

• PAUSE D’AUGUSTE : 2, rue Auguste – 09 70 92 91 79

• GEORGI’AU : 69, rue Georges Besse - 04 66 40 60 76

• LE NAPOLEON : 46, bld Victor Hugo - 04 11 77 00 45

• LE BISTROT JACQUEMART : 6, Place de l’Hôtel de ville - 04 66 05 93 58

• LA BODEGUITA : 1, place d’Assas - 04 66 58 28 27

• LE RESTO : 6, rue St Thomas - 04 66 21 80 12

• L’HARMONIE : 29, rue de la Madeleine - 04 66 67 21 91

• FARMERS : 27, rue de la Madeleine- 06 52 09 69 78

• LA LOCANDA : 10, rue de la Maison Carrée - 04 11 83 34 67

• LE CARRE D’ART : 2, rue Gaston Boissier - 04 66 67 52 40

• LA TABLE DU 2 : 2 bis, rue de la République - 04 48 27 22 22

• CIEL DE NIMES : 3ème étage du Carré d’Art - 04 66 36 71 70

• BASILIK : 29, rue du Grand Couvent – 04 66 29 99 81

• KITCHENETTE FOOD STORE : 35, rue de la Madeleine - 04 66 05 24 91

Tradi & Cuisine du marché

• LE BISTRONOME : 91, av Jean Prouvé - 04 66 40 73 31

• WINE BAR CHEVAL BLANC : 1, Pl. des Arènes - 04 66 76 19 59

• MAISON CARNE : 3, rue Corneille - 06 26 01 98 41

•

AU CHAPON FIN : 3, rue Château Fadaise - 04 66 67 34 73

• THE O CAFE : 15, rue Régale – 04 66 21 70 20

• AVANT-GARDE : 1, place du marché - 09 83 60 31 02

• L’ECUSSON : 5, rue Thoumayne - 04 66 06 20 49

• L’IMPREVU : 6, place Assas - 04 66 38 99 59

•

LA CASA BLANCA : 9, rue Fresque - 04 66 21 76 33

•

LE BISTROT DE TATIE AGNES : 16, rue de la Maison Carrée - 04 66 21 00 81

• CHAVERDILLE : 2, place du Château - 04 66 81 43 24 (Caveirac)

• LE PETIT MAS : 25, rue de la Madeleine - 04 66 36 84 25

•

LA MARMITE : 13, rue de l’Agau - 04 66 29 98 23

HOROSCOPE

2023, laisse présager beaucoup de nouveautés. Si la vie n’existait pas, vous l’inventeriez. Les challenges et les difficultés vous stimuleront. Dévoré par l’ambition, vous tiendrez absolument à réussir. Hors de question de vous laisser marcher sur les pieds. Exit l’ennui, vous miserez sur le plaisir dans tous les domaines. Quel beau programme en perspective. Combatif, enthousiaste et spontané, vous pourrez libérer votre esprit de conquérant, d’indépendance, et de liberté d’action. Mais, pour y parvenir, il faudra vous affranchir des blocages de Pluton en Capricorne, qui pourrait être hostile à votre reprise totale de pouvoir. Pas de panique, votre persévérance vous emmènera ou vous voulez aller, à condition de ne pas vous détourner de votre route. Paradoxalement, Jupiter vous permettra d’être plus sociable, moins individualiste avec les personnes que vous aimez. Mais, comme toute médaille a son revers, Jupiter vous demandera réflexion et rigueur. Soyez rassuré, vous pourrez briller en toutes circonstances. À vous, les initiatives audacieuses et les projets constructifs.

En cette année 2023, vous aurez de la suite dans les idées. Doté de malice et de charme vous saurez convaincre et séduire. Rassurez-vous, vous retomberez toujours sur vos pieds. Tout vous intéressera avec une aisance déconcertante. L’argent sera votre talon d’Achille, peu importe. Vous rechercherez à innover dans tous les domaines de votre vie. Votre signe double, caractérisé par des jumeaux vous permettra cette année d’avancer sur des projets. De janvier à mai, profitez des influx de Jupiter pour vous démarquer, avancer et convaincre. Adieu, l’austérité, vous vous sentirez libre comme l’air, mais attention a ne pas vous disperser. Dès juin, mars en Lion et en Balance, vous donnera du dynamisme. Vos relations seront à l’honneur, aussi bien sur le plan professionnel qu’amical. De surcroît, Mercure, votre planète mère vous ouvrira des portes, et étoffera vos réseaux. Ne dit-on pas que vous êtes le signe le plus sociable du zodiaque ? Toutefois, vous allez devoir jouer avec Saturne en Poissons qui cherchera à vous ralentir. Néanmoins Saturne n’est pas votre ennemi, bien au contraire. Il vous encourage juste à la réflexion et à la prudence.

Préparez-vous à une année mouvementée. Vous aurez quelques défis à relever. Hors de question de perdre le cap, vous voudrez rester le meilleur. Mais pour réussir, vous allez devoir passer à l’action. 2023 vous dévoilera sous un jour nouveau. Avec le transfert de Saturne en poissons et de Jupiter dans votre signe, vous offrirez à votre entourage une nouvelle facette de votre personnalité. Et peu importe ce que les autres pensent de vous, vous vous sentirez évoluer dans le bon sens. Gouverné par la Lune et Venus, vous êtes un signe astrologique au caractère bien trempé. 2023 vous annonce changement et bonheur, mais aussi la possibilité d’aller de l’avant, et de tourner la page sur le passé. Aucun doute, vous ferez votre propre révolution solaire. Exit les doutes, c’est le moment rêvée pour tirer le meilleur parti de vos possibilités. Misez plus que jamais sur votre talent et votre force, un avenir prometteur et étoilé s’offrira à vous.

Vous démarrerez cette année 2023 avec un état d’esprit très idéaliste. Vous voilà prêt à défendre vos idées, votre idéologie, et l’humanité tout entière, si vous le pouviez. Pas question de vous laisser marcher sur les pieds. Vous vous dévoilerez sous un jour nouveau, et peu importe si vous ne plaisez pas à tout le monde. Préparez-vous à une année riche côté projets. Vous allez vous impliquer dans la vie collective, vous lancez à fond dans des missions sociales ou humanitaires. Votre engagement sera remarquable. Pourtant, vous démarrerez l’année avec les influx contraignants de Jupiter en Bélier, mais très rapidement, son transfert en Taureau présage des ouvertures bienfaisantes. Début Mars, Saturne s’installera en poissons, et vous donnera des occasions d’atteindre certains de vos objectifs. Cependant, vous allez devoir ralentir votre course, car Pluton freinera vos ardeurs. Plus que jamais, misez sur votre talent et votre force pour mener votre vie comme un(e) battant(e).

Lion 23 juillet-22 août Balance 23 septembre-23 octobre

C’est décidé, vous miserez tout sur la famille, les amis et les plaisirs de la vie. En 2023, vous rechercherez le bonheur, la stabilité, afin de tourner la page sur le passé. Côté travail : des projets plein la tête, des objectifs ambitieux, mais aussi, des remises en question fréquentes. Méfiez-vous de vos réactions intempestives, car cela pourrait fortement nuire à votre équilibre. En 2023, vous serez libéré du joug de Saturne, aussi, vous retrouverez votre force, votre magnificence, et votre créativité débordante. De janvier à mai, Jupiter en Bélier cherchera à vous ouvrir la voie de la réussite. À partir de fin mai, son transfert en Taureau réveillera vos passions ardentes, votre besoin de domination et votre hyper activité sexuelle. Cependant 2023, sera aussi une année de remise en question, de doutes, d’interrogations, et de choix. Surveillez votre fort besoin de domination, et votre orgueil, car cela pourrait vous jouer des tours. Il serait plus sage de miser sur votre talent, vos forces, votre élégance royale, et votre charme pour atteindre la réussite que vous convoitez.

L’année 2023 poussera les natifs de la Balance à faire des choix réfléchis. Exit les lourdeurs imposées par Pluton. Cette année, les influx de Mars en Gémeaux, Lion et Sagittaire seront bénéfiques à votre ascension. Ne doutez plus de votre potentiel et saisissez les opportunités pour vous faire une belle place au soleil. Vous entamez l’année 2023 sous l’influence du trigone de Saturne qui vous incite à prendre le temps de tirer des leçons de vos expériences passées. Tous les natifs du signe auront besoin de faire un bilan sur leur parcours de vie et toute remise en question sera productive. En définitive, cette année, décidez d’avancer sans vous précipiter. Mettez de la mesure dans chacune de vos actions et prises de décisions. De nouvelles possibilités se dessinent dans votre ciel. Votre optimisme sera une arme redoutable pour vous diriger sur la voie que vous aurez choisie. Certains événements vous pousseront à prendre des décisions importantes pour l’avenir. Pour éviter toutes erreurs de jugement, « sagesse et prudence » seront vos meilleures garanties.

Scorpion 23 octobre-22 novembre Vierge 23 août-22 septembre

2023, promet d’être riche de possibilités pour les Vierges. Jupiter, jouera un rôle important et vous donnera accès à des portes restées closes jusqu’ici. Cette année, n’opposez aucune résistance aux changements, car ils sont la clé de votre avancée. Profitez d’une tendance favorable pour vous révéler à vousmême et aux autres. Pour que 2023 soit une année d’exception, laissez-vous glisser sur la vague du succès ! le ciel des vierges laissant clairement entrevoir des opportunités d’évolution dans bien des domaines. Des changements sont à prévoir, mais face à l’inconnu la pression pourrait vite vous gagner. Soufflez, respirez et recentrez-vous sur les aspects essentiels. Jupiter en Taureau vous facilite la vie. La vierge organisée que vous êtes va reprendre sa destinée en main et prouver que son potentiel est fort. Vous êtes capable de tout supporter sans rien dire et vos silences sont en quelque sorte votre manière d’exprimer vos désaccords. Rassurez-vous, votre bon sens, votre patience et votre persévérance vous permettront de faire face au poids de vos responsabilités sans mal.

Cette année, la star ce sera vous, vous serez sous les feux des projecteurs. Vous voilà prêt à relever les challenges, et défis qui se présenteront. Un bémol cependant, cernez vos désirs, et agissez avec lucidité et diplomatie. Huitième signe du Zodiaque, vous êtes un signe d’eau fixe, ce qui vous confère persistance, détermination , volonté, et intuition. Votre planète mère est Mars, et vous êtes régi par Pluton ce qui apportera une force incroyable. Avec vous, c’est tout ou rien, et vous voilà bien décidé à avancer coûte que coûte. Pourtant, dès le début de l’année, vous ne vous sentirez pas libéré du carré de Saturne. Soyez patient, début Mars Saturne mutera en trigone, ce qui vous permettra de vous délester de certains freins qui vous empêchent d’avancer à votre guise. Toutefois, Jupiter en face de votre signe laisse présager quelques tensions avec des personnes de votre entourage privé ou professionnel. Si cela vous semble nécessaire, faites le tri dans vos relations, en vous concentrant davantage sur l’essentiel.

HOROSCOPE 2023

Sagittaire 23 novembre- 21 décembre Verseau 21 janvier-19 février

2023, sera une année axée sur l’évolution. Elle invite le Sagittaire à exploiter ses qualités relationnelles pour tirer profit des influx planétaires. Motivation et optimisme seront vos meilleurs alliés pour surmonter les défis, les joies, et les déconvenues. Nouvelles expériences, nouvelles rencontres, la nouveauté balaye votre ancien quotidien, laissant ainsi apparaitre de nouveaux horizons prometteurs ! Épris d’idéal, vous attaquez l’année avec courage et motivation. Les influx de Jupiter vous aident à envisager un monde meilleur et un avenir conforme à vos valeurs et aspirations. Disposant de sacrées ressources, vos agissements seront subtils et bien pensés. À vos côtés, on y croit et on est prêt à vous suivre ! Le mois de Mars sera pour sa part un peu plus limitant, ce qui vous poussera à chercher en vous les réponses manquantes. Continuez à cultiver votre côté « philosophe » pour ne pas abandonner certaines sagesses acquises. Comptez sur votre intelligence pour ne pas tomber dans les complications. Cette année, vous entreprenez, vous avancez et vous aimez la vie en pensant que chaque jour est un cadeau du ciel !

La nouveauté sera le mot clef de votre année. Vous allez devoir accepter les changements qui se présentent à vous. Les astres vous offriront de nouveaux chemins à suivre. Voilà de quoi vous ravir, vous qui prônez la liberté et rêvez d’un monde meilleur, foncez ! 2023 vous apportera les changements que vous espérez tant, car Saturne quittera votre signe. Si vous avez envie d’aventures et de mouvements, vous serez servi. Signe d’air, votre première excentricité est d’être gouverné par deux planètes : Uranus et Saturne. Elles vous apporteront tour à tour : sagesse et originalité. Le transfert de Jupiter en Taureau vous donnera du fil à retordre. Pourtant, Jupiter n’est pas votre ennemi, il cherchera à vous aider à faire les bons choix, ou à vous porter chance. Des opportunités se présenteront tout au long de l’année, saisissez-les. Dans votre vie sentimentale, Venus la planète de l’amour rétrogradera tour à tour en Verseau, Bélier, Gémeaux, Lion et finira sa course en Balance. Tout peut arriver. Tenez-vous prêt.

Poissons

20 février-20 mars Capricorne 22 décembre-20 janvier

2023 sera résolument une année de progrès pour le natif du Capricorne. Discipline et efficacité sont selon vous les secrets de la réussite. Ne changez rien ! Ayant horreur des faiblesses, vous éprouverez le besoin d’être performant à tous points de vue. Si habituellement, votre sens du sérieux et du solide vous ferme à l’inattendu, en 2023, tout, va changer ! Vous avez la capacité de vous imposer dans tous les domaines et de réussir une belle carrière. Grâce au transfert de Saturne en Poissons, et celui de Jupiter en Taureau, de nouvelles possibilités se dessinent dans votre ciel. Votre sens des réalités et du concret s’associe à votre grand besoin d’ordre et de méthode. Cette nouvelle année vous poussera à sortir de votre zone de confort et vous ne lésinerez pas sur les efforts. Parallèlement, vous saurez laisser le temps au temps, afin que vos objectifs murissent efficacement. Résultat, vous vous démarquerez et vos actions donneront lieu à des projets concrets. Vous êtes résolument un être de pouvoir et d’organisation et cette année vous l’assumerez fièrement !

Voilà une année très particulière qui s’annonce. Vous qui rêvez de vous réinventer et d’apporter du nouveau dans votre vie, réveillez-vous. Allez de l’avant, osez, bousculez vos principes, chassez vos peurs. Ayez une longueur d’avance. 2023 vous donnera l’occasion de renoncer à vos habitudes, et d’imposer vos limites. Signe d’eau dominé par Neptune, vous êtes représenté par deux poissons nageant dans des directions opposées. Mais le plus souvent, vous vous contentez de vous laisser aller à la facilité de flotter en abandonnant toute combativité. Mais, cette année, vous bénéficierez des influx du sextile d’eau et de terre de Saturne et de Jupiter. Oubliez votre timidité, vos peurs et votre hypersensibilité, afin de vous montrer sur votre vrai jour. Lancez-vous donc dans l’aventure. Professionnellement, n’hésitez pas à mettre en œuvre vos projets. Pas de panique, Jupiter vous aidera à concrétiser vos désirs, et vous offrira son appui et la chance. Saturne de son côté vous permettra d’aller de l’avant, d’avoir de l’audace et de vous affirmer y compris dans vos relations. En amour, comptez sur Venus pour réveiller la passion.