1
la Sylve d’Argenson
... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparition
Carte d’anticipation.
Anticipation des caractéristiques géographiques, culturelles et paysagères de la sylve. Expression sensible de l’ambiance de la sylve
La sylve d’Argenson occupe un rôle stratégique sur le territoire de la France. C’est une frontière, une démarcation entre le Massif armoricain et le Massif central, une zone de transition linguistique. Ce confit entre la langue d’oc et la langue d’Oil a largement influencé la culture locale. Mais la sylve est aussi un point stratégique, un passage obligé. Ce couloir est emprunté depuis toujours par des axes de circulation majeurs. Autrefois c’était le chemin vers St-Jacques de Compostelle, aujourd’hui c’est le chemin de l’autoroute A83 et autres nationales. La rivière Charente avec ses nombreux méandres a su s’y frayer un passage. De nombreuses villes s’y sont installées. Cette sylve occupe donc un rôle structurant dans cette région. Sa situation géographique et la richesse qu’elle constitue ont poussé l’homme à s’y intéresser très tôt. Les défrichements successifs entrepris par les Romains sont encore aujourd’hui perceptibles dans le paysage.
Analyse sensible du territoire : traveling paysager. Différentes typologies végétales
Paysage ouvert d’open field
Agriculture intensive
Impact fort de la signalétique
Identité viticole
Jeux de pleins et de vides
Horizons nus
Fort impact de l’arbre isolé
Chateaux d’eau
Parcelles géométriques, lignes aggressives
Nombreux chemins agricoles
Silouhette de village typique
Forêt dense
Transitions Vide/Plein
Mur de limite
Front boisé
Découpage géométrique des parcelles
VIllage préservé de l’urbanisation
Chemins forestiers
Forêt dévastée
C’est à Niort que notre traveling a commencé. Bien vite, l’environnement urbain dense laisse place à de vastes étendues agricoles. Tantôt, la terre est nue, tantôt elle est couverte de cultures. Par ci et par là, apparaissent quelques reliques d’un passé viticole en oubli. Quelques vignes sont là, comme étranglées par l’agriculture intensive. Les horizons sont nus. Les formations arborées sont quasi absentes. On devine, toute foi, le passé bocager du territoire. Des restes de haies palisses ponctuent le paysage. Les parcelles sont géométriques, agressives. Doucement, on s’approche de la forêt, au loin on peut déjà percevoir un horizon boisé. Cet horizon toujours présent est caractéristique de la sylve d’Argenson. D’ailleurs, c’est peut-être la seule chose qu’il en reste. La haie se fait alors de plus en plus en plus présente. Quelques bosquets isolés annoncent la sylve. Tout d’un coup, on y est. Nous sommes dans la forêt. La transition est brutale. Le paysage fermé contraste avec le paysage d’openfield. La forêt est imposante. Sa densité impressionne. Les troncs de chêne serrés très près les uns des autres dessinent un paysage très graphique. La route est droite, elle continue dans sa percée qui semble sans fin. Si le léger vallonnement ne permettait pas de dégager quelques cônes visuels, le paysage en deviendrait presque monotone. Soudainement, c’est fini. Le plein laisse place au vide. On retrouve des champs à perte de vue. Les haies, enfin celles qui existent encore, sont tout ce qu’il nous reste de la forêt. Ce sont elles qui vont nous guider jusqu’à la prochaine forêt. C’est ainsi que l’on traverse cette sylve. On passe de boisement en boisement sans qu’il y ait vraiment de lien entre eux. Ce qui semble encore créer timidement l’unité de la sylve, c’est l’horizon,toujours boisé, ainsi que les quelques haies qui ont survécu aux défrichements des siècles passés.
Constats : analyse géographique et morphologique sur le territoire de la sylve
Les masses boisées: une forêt fragmentée.
L’urbanisation: un territoire encore peu anthropisé.
Le réseau viaire: une traversée transversale
Les cours d’eau: un territoire fortement irrigué.
La sylve, un territoire à la croisée de trois départements. Un réservoir de richesses culturelles.
De vastes ressources en eau potable : des milieux fragiles à protéger.
Constats paysagers : pistes logiques de projet . La bande boisée. la haie palisse. l’arbre isolé.
PLEIN
Trois typologies végétales caractérisent le territoire de la sylve. Elles sont souvent mal organisées et périclitent. L’ensemble du projet s’appuiera sur une réorganisation de ces structures dans le but d’une excellence paysagère, environnementale et culturelle. La revalorisation paysagère grâce à la plantation pourra aussi se suivre d’une revalorisation économique avec l’exploitation des ressources fournies par le végétal.
VIDE
La succession brutale de vide est de plein pousse à une réflexion sur la transition entre ces deux entités. La limite devient alors un élément fédérateur du projet de paysage.
SCHMID Simon 4A ENSNP
La forêt morcelée. La sylve existe en tant qu’amas de boisements isolés. Il n’y a aucun lien entre les différentes entités. Un travail sur le végétal permettrait de créer un lien en tissant les différentes masses les unes aux autres.
L’openfield caractérise le paysage agraire. Les repères visuels sont quasiment inexistants. On se sent perdu. La diversité écologique a été perdue. L’urbanisation nouvelle s’étale souvent le long des axes viaires. Ce sont autant d’éléments qui influent négativement sur le paysage et qui inspirent un projet de paysage.
Openfields ou foret. Un passage brutal du vide au plein ou du plein au vide. Le paysage est caractérisé par une certaine monotonie et uniformité. Malgrès les quelques traces qui persistent, la maille bocagère a quasiment disparu. Tout un travail de tissage, de reconstitution de ces liens perdus semble s’imposer.
2
la Sylve d’Argenson
... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparition
Shémas directeurs d’intentions
Route de la sylve
GR 36
0
Mise en valeur de l’unité de la sylve grâce à un travail de composition avec les typologies végétales (Haies, bandes boisées, arbres isolés)
Maitrise de l’urbanisation notamment en limitant le mitage en milieu rural en périphérie des villes moyennes.
Mise en valeur des cours d’eau et des vallées. Mise en oeuvre d’une politique de qualité environnementale afin de protéger les zones de captage d’eau.
0
0
50
100
50
100
Mise en valeur du sentier de grande randonée GR et création d’un itinéraire routier touristique longitudinal. La «route de la sylve d’Argenson» relirait Niort à Angoulème en passant par la sylve et les richesses culturelles qu’elle détient.
50
100
150
Afin de mener un réel projet de paysage, ces intentions seront concrétisée sur site. La commune de Villier en Bois semble être un choix judicieux pour un tel projet. Le territoire de la commune deviendra alors d’excelence environementale et paysagère et pourra servir d’action exemplaire sur l’ensemble de la sylve.
150
150
0
0
La commune est traversée par la «route de la sylve » c’est donc un territoire vitrine qui doit faire preuve de qualité tant au niveau paysager qu’environnemental.
50
100
50
100
150
150
La concentration de structures culturelles fait de la commune un territoire privilégié pour la mise en oeuvre d’un projet de valorisation du territoire.
La maîtrise de l’évolution urbaine au coeur des clairières forestière est un enjeu majeur pour la commune.
La foret à proximité des villages crée un effet de clairière. C’est un atout paysager qui demande à être valorisé.
La commune constitue un vaste bassin versant. Il y a donc un enjeu concernant les plantations pour la protection et la qualité des eaux potable.
PLAN MASSE - Ech. 1/25000
N
Haies / bandes boisées.
Arbres isolés.
les alleuds
Valorisation des lisières.
Extention du bati
VALORISATION DE LA LISIERE TRANSITION ENTRE PLEIN ET VIDE
villiers-en-bois
Réserve biologique intégrale
IMPLANTATION DE NOUVEAUX LOTISSEMENTS
Office national de la chasse Centre d’études biologiques
DEPART DU SENTIER A THEME
Maison forestière VALORISATION DE LA LISIERE
virollet
VALORISATION DE LA LISIERE
OBSERVATOIRE Zoorama
SCHMID Simon 4A ENSNP
3
la Sylve d’Argenson
... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparition
Valorisation des differentes typologies végétales en disparition Le projet s’appuie sur ces 4 typologies caractéristiques du paysage de la sylve. L’ancien paysage bocager a laissé place à une agriculture intensive avec de l’openfield. Celle-ci a fortement endommagé ces différentes structures. Le paysage a donc perdu sa diversité et sa richesse. La replantation permettra ainsi de revaloriser la qualité paysagère de la commune. Le maillage ainsi crée contribue à relier les différents forets de la sylve. Ainsi, l’unité estompée sera recréée. L’étroit maillage de haies et bandes boisées entre les parcelles cultivées permettra de donner l’impression de foret. Finalement, en plus de leurs fonctions esthétiques, ces structures seront source de matière première pour un chauffage de la commune au «Bois énergie». Les agriculteurs pourront ainsi tirer profit de ces plantations.
HAIE BOCAGERE
CHEMIN CREUX
BANDE BOISEE
Effet de lisière. Le chemin s’appuie sur une bande boisée ...
ARBRE ISOLE
Transition entre plein et vide. Les haies en bord de route donne l’illusion de la forêt
Chemin creux. Malgrès la proximité des champs, l’ambiance forestière domine.
La commune de Villiers en Bois, un territoire d’excellence environnementale La revalorisation paysagère grâce à la palette des typologies végétales contribuera aussi et avant tout à la qualité environnementale du territoire. Ainsi, les haies seront exploitées par les agriculteurs pour la production de bois et revalorisées en bois énergie. L’énergie sous forme de chaleur permettra d’alimenter en chauffage les bâtiments communaux et les nouvelles habitations construites. La plantation de haies contribuera bien sûr à l’augmentation de la biodiversité et à l’amélioration de la qualité des eaux.
LE BOIS ENERGIE
BIO-DIVERSITE ET QUALITE DES EAUX 1000 m HAIE = 30 T/an BOIS = 5 HABITATIONS CHAUFFEES
Carte du relief et pentes Effet brise - vent
Faune et flore
Infiltration
1 2 3 4 5 6 Haie bocagère, source de biomasse.
Prélèvements de bois sur la haie.
Broyage en plaquettes forestières.
Stockage et séchage
Chaudière automatique
Chauffage des bâtiments publics et des nouveaux lotissements grâce à la mise en place d’un réseau de chaleur.
Les haies, réservoirs énergétique. Le recépage est préconisé pour une valorisation de la haie en bois-énergie. Le recépage a de multiples avantages : développement de la diversité végétale de la haie, formation de brise-vent efficaces, croissance verticale de l’arbre plutôt que latérale, bonne productivité du bois.
Actions environementales de la haie: - Rôle hydrologique et pédologique. - Hausse de la biodiversité. - Protège les cultures du vent. - Production de bois, de fruits.
Etude des bassins versants, le linéaire planté de haie contribura à une amélioration de la qualité des eaux.
Critères de rentabilité
Coût de revient
1 km de haie bien fournie a la même productivité (croissance annuelle) qu’un hectare de taillis forestier, soit 3 tonnes de matière sèche/ha/an. 1 km de haie recépée tous les 10-15 ans permet d’obtenir au moins 30 tonnes de bois. (90 à 450 m3). Une maison de 120 m2 bien isolée consommera environ 30 à 40 MAP (Mètres cube Apparent Plaquettes) par an pour le chauffage. Il faut 200 m de haies pour produire ces 30 m3.
Coût de production agricole incluant mécanisation, main d’œuvre et transport : autour de 15 €/MAP sec. Pour le même confort, une chaudière automatique au bois-déchiqueté revient plus cher qu’une chaudière au fioul mais le prix du combustible est moins cher. Compte-tenu de l’économie réalisée sur le combustible, le temps moyen de retour sur l’investissement d’une chaudière à bois-déchiqueté par rapport à une chaudière au fioul est de 7 ans. L’énergie bois est non seulement moins chère que les autres énergies, mais son prix est stable dans le temps, à la différence des énergies fossiles.
Une maitrise de l’évolution de l’urbain L’enjeu urbain est de contenir l’évolution du bâti autour des centres-village compacts. Il s’agit donc de limiter le mitage anarchique des lotissements qui s’installent sans tenir compte de la consommation d’espace.
0
50
Maîtrise de l’évolution des hameaux habités.
100
150
Densification autour des coeurs existants.
Détail de l’implantation des nouvelles habitations.
Axonométrie montrant le bâtiment «chaudière» et les nouveaux lotissements. Les nouvelles habitations s’implantent dans un maillage de haies bocagères fructifères. La trame ainsi établie ouvre les nouvelles habitations vers le paysage.
la Sylve d’Argenson
... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparition
Exemple d’implantation du nouveau bâti alimenté par réseau de chaleur.
1 - Vue vers la chaufferie. On perçoit le nouveau bâti en arrière-plan.
4
2 - Nouvelle habitation.
Jardin privé
Espace public
3
Jardin privé
Jardin privé
Chaufferie Bois-énergie Chemin public
2 3 - Vue depuis le nouveau bâti. Le jardin s’ouvre vers le paysage. 1 Arbre isolé
Mise en valeur des sentiers de randonée. Le circuit de petite randonnée (PR) est converti en sentier à thème. Le sujet choisi sera «la Sylve d’Argenson». Grâce à des panneaux d’information, le public sera informé sur l’historique de la sylve, la faune, la flore ainsi que le mode de gestion actuel (stratégies de reboisement mises en oeuvre par l’ONF suite à la tempête)
En ce qui concerne le sentier de grande randonnée, un observatoire de la sylve sera mis en place, juste à proximité, sur le point haut de la commune. Cette tour haute de 25 m, accessible à pied, permettra d’embrasser du regard l’ensemble de la sylve et de la percevoir dans sa globalité. C’est un élément mise en oeuvre afin de révéler son immensité et son étendue
Axonométrie.
Panneau d’information. Le PR ainsi balisé devient un sentier à thème
Coupe l’observatoire. Haute de 25m, la structure émerge au-dessus de la canopée. Vue depuis l’observatoire. On perçoit la sylve dans sa globalité.
Le végétal : détail des plantations Les plantations se feront en jeunes plants sur un mulch de déchets végétaux broyés.
composition de la lisière
séquence pour haie bocagère.
Les espaces de lisière seronts plantés aléatoirement. Les espèces qui la compose seront les suivantes : Amandier,Aubépine monogyne,Buis,Chêne pédonculé, Chêne pubescent,Chêne vert, Chèvrefeuille,Cormier, Cornouiller mâle, Eglantier,Erable champêtre,Erable champêtre,Merisier,Noisetier,Pommier sauvage, Prunellier épineux, Ronce à feuilles d’orme, Saule blanc, Troëne, Sureau noir, Érable champêtre.
séquence pour haie fructifère.
les bandes boisées. Elle seront plantés avec pour base la séquence pour haie bocagère et enrichie par les végétaux de lisière afin de créer un sous étage. description des especes. ESPECES ORNEMENTALE: Quercus Ilex - Chêne vert Taille : 5 — 20 m Aspect : arbre de taille moyenne. Son feuillage est persistant. Il a une longévité de 200 à 500 ans. C’est une espèce monoïque. la date de floraison s’étend d’avril à mai.Tronc court et souvent tortueux Exigences : Peu exigeant, supportes les sols secs. Quercus petraea - Chêne rouvre Taille : 20 — 40 m Aspect : grand arbre à couronne dense et haute en voûte et à tronc se poursuivant jusqu’à la cime. Rameaux gris olive luisants. Exigences : ensoleillement direct à indirect. Préfère les atmosphères plus humides que Q. robur. Prunus Avium - Merisier Taille : 15 — 25 m Aspect : arbre de taille moyenne à couronne ovale et à tronc droit pénétrant profondément la couronne. Feuilles caduques. Ecorse brun rouge puis luisante et annelée. Superbe floraison blanche d’avril à mai. Exigences : Peu exigeant, mais préfère un sol profond et argileux, frais à modérément humide. Bien rustique. Demande beaucoup de lumière. Acer campestre - Érable champêtre Taille : 5 — 15 m de haut Aspect : arbre petit à moyen, à couronne ovoïde devenant arrondie avec l’âge, ou arbuste à plusieurs troncs, dense et peu ramifié. Ecorse sillonnée de rides transversales et longitudinale se croisant à angle droit. Exigences : plein soleil à ombre légère. Pas d’exigence de sol particulière, sols secs à frais, apprécie les substrats calcaires. Acer Monspessulanum - Érable de Montpellier Taille : 5 — 13 m de haut Aspect : Petit arbre ou grand arbuste au tronc généralement tordu et à couronne irrégulière. Croissance lente. Fleurs jaune — vert en mai. Exigeances: soleil direct à indirect. Tolère tous types de sols cultivés et biens meubles. Apprécie le calcaire et se plaît aussi sur les terrains secs. Salix Rosmarinifolia - Saule à feuilles de romarin Taille : 1,5 — 2 m Aspect : Arbuste large et buissonnant à étroits rameaux érigés et brun rouge dont les plus périphériques retombent en arceaux après quelques années. Exigences : très rustique. Sans exigence particulière. S’accommode de tous les substrats secs à humides et acides à alcalins, mais préfères les sols calcaires.
SCHMID Simon 4A ENSNP
Sambucus nigra - Sureau noir Taille : 3 à 7 m Aspect : Grand arbuste, large, buissonnant, lâche et érige, parfois aussi petit arbre à tronc court. Bois creux. Croissance rapide Exigences : Rustique. Exposition ensoleillée à mi ombragée. Peu exigeant, accepte les sols sableux et sec mais préfère les sols frais. Cornus Alba - Cornouiller Taille: 3 à 4 m Aspect : arbuste de grande taille, largement érigé au stade juvénile, dont les tronçons de branches arquées et rampantes finissent par s’enraciner avec l’age. Exigences: Ensoleillement direct à indirect, également mi-ombre. Pas d’exigence de sol particulière. Tolère les emplacements secs et supporte le calcaire. Salix alba - Saule blanc Taille: 15 à 25 m Aspect : C’est un arbre qui peut atteindre 25 m de haut. Le tronc est droit et élevé et le houppier dressé, sauf quand l’arbre est étêté et taillé en têtard. Les feuilles, alternes, caduques, de 5 à 12 cm de long, sont entières, lancéolées, étroites, de couleur argentée sur les deux faces. Exigences: Préfère un sol humide, mais supporte très bien des conditions sèches. Cornus Mas - Cornouiller Taille: 5 à 8 m Aspect : arbuste de grande taille. Les feuilles sont entières, opposées, légèrement gaufrées, au revers vert sombre. Les fleurs sont petites, jaunes, survenant en févriermars avant les feuilles. Les fruits sont des drupes rouges, acidulées. Exigences: Ensoleillement direct à indirect, également mi-ombre. Pas d’exigence de sol particulière. Prunus spinosa - Prunellier Taille: 2 à 6 m Aspect : Ses branches épineuses portent des petites fleurs blanches très mellifères au mois de mars ou avril selon le climat. Ses baies (des drupes à un seul noyau appelées «prunelles») bleu noir sont astringentes et très âpres tant qu’elles n’ont pas subi les premières gelées. Exigences: Pas d’exigence particulière. Tolère les emplacements secs et supporte le calcaire. ESPECES FRUCTIFERES: Amelanchier lamarkii - Amélanchier Taille: 4 - 6 m Aspect : Grand arbuste à plusieurs troncs, lâche et érigé au stade juvénile et s’élargissant avec l’âge jusqu’a porter une courrone un peu en parasol et des branches latérales légèrement retombantes. Exigences: soleil direct à indirect. Sol cultivé normal, acide à légèrement alcalin, modérément sec à humide, globalement pas d’exigences particulières.
Prunus avium ‘Regina’ - Cerisier Fruit rouge brun, très gros. Chair ferme, aromatique, relativement juteuse. Maturité en juillet - août. Pyrus communis ‘Alexander Lukas’ - Poirier Fruit gris vert à jaune, moyennement gros. Chair juteuse acidulée. Maturité en septembre. Prunus domestica ‘Ontario’ - Prunier Fruit jaune marbré gros à très gros, juteux et très sucré. Maturité de juillet à août. Juglans regia - Noyer commun Taille: 15 - 20 m Aspect : Arbre imposant, de taille moyenne à grande. Couronne ronde avec fortes branches tordues. Tronc cylindrique court. Croissance lente. Gros rameaux ronds, satinés et vert olive à bruns. Exigences: ensoleillement direct à indirect. Supporte tout type de substrats pas trop secs à humides. Corylus avellana ‘Cosford’ - Noisetier Taille: 5 - 7 m Aspect : Grand arbuste, large et érigé, en cépée, dont les branches s’étalent largement en parasol avec l’âge. Noisettes rondes, jusqu’a 2 cm de diamètre, à coquille fine, très bon pollinisateurs. Exigences: exposition ensoleillée à mi ombragée. Tolère tous types de sols, même grossiers, secs à humides, de légèrement acides à alcalins. Totalement rustique, supporte les tailles sévères, grand pouvoir calorifique. Malus ‘Evereste’ - Pommier ornemental Taille: 4 - 6 m Aspect : Grand arbuste ou petit arbre largement pyramidal, à structure lâche et à branches latérales étalées et retombant un peu avec l’âge. Fruits rouges en sphère aplatie pendant l’hiver. Exigences: exempt de chancres, résistant et peu exigent. Sorbus Domestica - Cormier Taille: 15 à 20 m Aspect: C’est un arbre à l’écorce brun-orangé, aux feuilles caduques pennées (13 à 21 folioles) et aux fleurs blanches. Ses fruits verts tachés de brun-rougeâtre à maturité peuvent ressembler à de petites pommes ou à de petites poires selon les cultivars. Exigences: Le cormier a des besoins en lumière élevés (même s’il préfère un léger ombrage au plein soleil.