Vaad Harabanim - Pessah 5773

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Y a-t-il fête plus réjouissante et en même temps plus difficile que Pessa’h ? Est-ce parce que l’investissement dont nous sommes capables à l’approche du 15 Nissan est si important ? Cet investissement doit aussi être tourné vers les autres. Car pour que le soir du 15 Nissan, nous soyons comme des rois, il faut aussi penser à notre prochain… 2

Qui ne ressent la veille du seder le bonheur du travail accompli ? Mais avant d’en arriver là, que d’efforts, que d’intenses heures de labeur ! Le premier d’entre eux, c’est bien sûr le nettoyage. Certaines ménagères ne lésinent pas sur les moyens et c’est toute la maison qui retrouve peau neuve. Chaque recoin de l’appartement est passé au peigne fin, ou plutôt à l’eau de javel. Et même si c’est plutôt le ‘hamets qui doit être l’objet de tout notre attention, il est difficile de ne pas faire également la chasse à la poussière. Après des semaines de travail sans relâche, la maison est d’une propreté irréprochable et le ‘hamets n’a qu’à


bien se tenir… Vient alors le temps des achats. Car qui dit fête, dit renouvellement. Chaque enfant a le droit à un nouveau vêtement, de nouvelles chaussures. Il faut passer des après-midis entières dans les magasins afin de trouver l’ensemble parfait pour chacun, sans oublier les mères et les pères. Car le soir du seder, nous ressemblerons à des rois, et nous boirons allongés les quatre coupes de vin. Pour ce faire, il faut bien sûr faire les achats alimentaires. Et là aussi, le renouvellement est complet : tous les produits sont achetés avec

le tampon « cacher lePessa’h ». Tout semble neuf dans les armoires : la vaisselle et aussi les aliments dont nous aurons besoin pour préparer le ‘harosseth, avec des dattes, des noix et du vin doux… ainsi que tous les plats traditionnels de la fête. Et c’est avec une immense satisfaction que nous nous asseyons à la table du seder, le plateau et les matsot au milieu de la table, sentant que ce moment est unique. Malheureusement, certains n’ont pas la même sensation au moment de commencer la haggada. Car même si tout le monde peut procéder au nettoyage minutieux de sa maison, de nombreuses familles ne peuvent

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les gens se réjouir. Haïm était assis dans le salon, la jambe encore dans le plâtre. Le Rav s’assit à ses côtés et lui posa des questions sur sa santé. - Tout ira bien, j’en suis sûr ! répondit Haïm. C’est un mauvais moment à passer mais ça va s’arranger…

prétendre à faire les achats nécessaires pour la fête. Tout le monde le sait, le coût des denrées nécessaires est élevé, sans parler des vêtements et des autres frais liés à Pessa’h. Parmi les témoignages parvenus au Vaad Harabanim, certains nous ont particulièrement émus. Le cas de Haïm par exemple. Cet homme d’une quarantaine d’années est père de famille. Jusqu’à l’accident de travail qui l’a cloué au lit durant de longs mois, il a toujours réussi à subvenir aux besoins de sa famille. Le Rav de sa communauté le connaît bien et l’a soutenu tout au long de sa convalescence. Le jour de Pourim, il n’a pas hésité une seconde à laisser de côté ses activités afin de lui rendre visite et de lui remettre une enveloppe du Vaad Harabanim contenant de l’argent pour le michté. L’épouse de Haïm lui a ouvert la porte. La maison était vide et sur la table, à la place d’un fastueux festin, quelques fruits faisaient pâle figure. Les enfants étaient sortis dans la rue voir

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Le Rav fut impressionné par le courage de cet homme qui souffrait tant. Il lui tendit l’enveloppe et lui fit une bénédiction pour qu’il recouvre une santé parfaite. Haïm le remercia chaleureusement et lui dit : - Rav, je sais que je devrais me servir de cet argent pour acheter de quoi fêter Pourim dignement. Mais mon fils à une rage de dent et les soins s’élèvent à 200 euros. Puis-je le laisser ainsi souffrir ? Le Rav n’avait pas attendu cette question pour savoir quoi faire. Il avait déjà en tête la solution au problème : faire appel au Vaad Harabanim afin d’obtenir une bourse spéciale pour les soins dentaires du petit garçon. - Ne vous inquiétez pas… Vous pouvez tranquillement demander à votre femme de se servir de l’argent contenu dans cette enveloppe pour acheter de quoi fêter le michté. Pour les soins dentaires, c’est comme si c’était réglé. Dès demain, vous pouvez prendre rendez-vous. Je m’occupe du reste…


Veuillez remplir le coupon ci-joint et le renvoyer au Vaad Harabanim. Je souhaite offrir un panier pour une famille : Pour le soir du seder d'une valeur de 52 euros pour _____ familles Pour toute la fête d'une valeur de 300 euros pour _____ familles

Une autre histoire, toute aussi émouvante, a retenu notre attention. Simh’a est une mère de famille nombreuse. Un soir, elle est partie assister à un mariage et a demandé à la fillette de sa voisine de garder ses enfants. Avigaël a accepté et s’est installée à la table du salon pour faire ses devoirs alors que les enfants dormaient tranquillement. Mais une heure après le départ de Sim’ha, le bébé s’est mis à pleurer. Avigaël s’est dirigée vers la cuisine pour préparer un biberon. Elle a ouvert l’une des armoires afin de trouver du lait en poudre. Mais à sa grande surprise, les étagères étaient totalement vides. Elle a alors pensé que, sans doute, une planche avait été cassée et a ouvert les autres armoires… pour découvrir le même spectacle : des étagères cruellement vides ! Toutes étaient parfaitement propres et aucun aliment ne menaçait de les salir ! Avigaël n’en revenait pas ! Elle se remémora alors que Sim’ha demandait de temps à autre quelques légumes, toujours en faible quantité, ou un paquet de pâtes. C’était là la raison ! Elle n’avait rien à la maison… Avigaël courut chez elle chercher du lait pour faire un biberon au bébé. Mais son cœur se serra lorsque le lendemain, elle raconta tout à sa mère. Malgré les épreuves auxquelles elle fait face au jour le jour, Sim’ha garde toujours le sourire. Dix

ans plus tôt, son mari a été atteint d’une maladie rare et grave. Et depuis, il ne peut plus exercer son métier. Dévouée et aimante, Sim’ha fait tout ce qui est en son pouvoir pour atténuer ses peines et le soulager, tout en s’occupant de ses enfants et de la bonne marche du foyer. Mais le niveau de vie baisse progressivement, et malgré la petite allocation de la sécurité sociale, Sim’ha, son mari et ses enfants doivent se contenter du minimum vital. On ne la voit jamais dans les magasins car elle ne fait jamais les courses. Elle récupère les vêtements usagés et les voisins sont habitués à lui donner ce dont ils ne se servent plus. Malgré tout cela, Sim’ha ne se plaint jamais. Mais quand arrive une fête comme Pessa’h, la situation devient intenable. Comment se procurer les Matsot, le vin, les aliments de base ? C’est la question qui ne laisse pas de répit à Sim’ha en cette veille de fête. Et c’est la question à laquelle a décidé de répondre le Vaad Harabanim lorsqu’il a instauré la remise des paniers de Pessa’h. Grâce à eux, des familles comme celle de Haïm ou de Sim’ha peuvent se procurer tout ce qui est nécessaire afin de passer une fête de Pessa’h comme des rois, et non de manger le pain de misère…

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Roch ‘hodech Nissan est une bonne date pour commencer les préparatifs de Pessa’h. En effet, la fête avance à grands pas et, au Vaad Harabanim, nous avons la volonté d’anticiper afin de toujours mieux répondre aux attentes du public. C’est chose faite avec l’opération kim’ha de piss’ha qui doit se dérouler ces prochains jours… L’année dernière, le Vaad Harabanim a innové en permettant à des milliers de familles d’acheter des Matsot à un prix symbolique. Comment réussir ce tour de force ? Grâce au concours de nombreux donateurs, grâce à la générosité de tous ceux pour qui les fêtes juives sont synonymes d’entraide, l’Association a pu livrer des milliers de kilos de Matsot à des familles qui n’ont pas les moyens de s’en procurer. Techniquement, le principe est simple : le Vaad contacte une fabrique de Matsot et commande une grande quantité de marchandises qu’il paie comptant. Ensuite, il distribue les précieuses Matsot aux nécessiteux, qui peuvent, contre une participation minime, les acquérir et les servir le soir du seder.

activité afin de rendre ce rêve possible. C’est que nous confirme Motti, responsable de l’opération : « Nous nous donnons complètement, durant des semaines, afin que la distribution puisse avoir lieu en temps et en heure. Les bénévoles sont tous des hommes de bonne volonté qui n’ont qu’un désir : celui de donner de tout leur cœur. C’est pour cela que je suis certain, malgré les contretemps et les difficultés rencontrées, que nous parviendrons à remplir nos objectifs : livrer des centaines de cartons de Matsot à des familles aux quatre coins du pays. » Comme Motti, vous avez la possibilité de participer à cette fabuleuse entreprise, vous qui êtes à des milliers de kilomètres. V o t r e don vous procurera le mérite d’accomplir la mitsva de Kim’ha de Piss’ha, décrite par le Choul’han Arou’h. Grâce à vous, des familles nombreuses, des personnes esseulées, des érudits sans moyens et des personnes défavorisées pourront manger le « pain de misère », ce pain béni que vous leur offrirez comme autant de Matsot en forme de cœur.

Des Matsot en forme de cœur

Se donner, complètement Le Vaad Harabanim est d’ores et déjà en pleine

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Les Grands de la gĂŠnĂŠration transmettent Kimh'a Depissh'a par l'intermediaire du Vaad Harbanim

Notre maitre le Gaon

Aaron Leib Steinman Chlita Rav

Notre maitre le

Haim Kaniewsky

Gaon Rav

Notre maitre le Gaon

Chmouel Auerbach Chlita Rav

Notre maitre le Gaon

Nissim Karelits Chlita Rav

Chlita

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Le Kottel Hamaaravi

Dimanche

Lundi

Mardi 15 Nissan - 26 Mars

Mercr 16 Nissan

1e Jour du

La tombe de Rah'el

La tombe de Rabbi Meir Baal Haness

1er Jour de Pessah'

2e jour de

23 Nissan

20 Nissan - 31 Mars

21 Nissan - 1 Avril

22 Nissan - 2 Avril

5e Jour du Omer

6e Jour du Omer

7e Jour du Omer

H'ol Hamoed Pessah'

Chevii Chel Pessah'

8e Jour de Pessah'

Issrou

27 Nissan - 7 Avril

28 Nissan - 8 Avril

29 Nissan - 9 Avril

30 Nissan

12e Jour du Omer

13e Jour du Omer

14e Jour du Omer

Prière speciale

8e Jour du

15 Jour du

Roch 'Hod

La tombe de Rabbi Chimon Bar Yoh'ai

La tombe de Rabbi Moche Lussato

La tombe de Cmouel Hanavi

04 Iyar - 14 Avril

05 Iyar - 15 Avril

06 Iyar - 16 Avril

07 Iyar -

19e Jour du Omer

20e Jour du Omer

21e Jour du Omer

22 Jour du

11 Iyar - 21 Avril

12 Iyar - 22 Avril

13 Iyar - 23 Avril

14 Iyar -

26e Jour du Omer

27e Jour du Omer

28e Jour du Omer

29 Jour du Hilloula d Meir baal

18 Iyar - 28 Avril

19 Iyar - 29 Avril

20 Iyar - 30 Avril

21 Iyar -

33e Jour du Omer Lag Baomer

34e Jour du Omer

35e Jour du Omer

36 Jour du

25 Iyar - 5 Mai

26 Iyar - 6 Mai

27 Iyar - 7 Mai

40e Jour du Omer

41e Jour du Omer

42e Jour du Omer

Hilloula de Rabbi Moche Lussato La tombe du Chlah Hakadoch

28 Iyar -

43 Jour du

Hillou Chmouel

03 Siwan - 12 Mai

04 Siwan - 13 Mai

05 Siwan - 14 Mai

47e Jour du Omer

48e Jour du Omer

49e Jour du Omer

06 Siwan

1er Jo Chavo

8

0-800


redi - 27 Mars

Jeudi

Vendredi

Chabbat

17 Nissan - 28 Mars

18 Nissan - 29 Mars

19 Nissan - 30 Mars

er u Omer

2e Jour du Omer

3e Jour du Omer

4e Jour du Omer

e Pessah'

H'ol Hamoed Pessah'

H'ol Hamoed Pessah'

H'ol Hamoed Pessah'

n - 3 Avril

24 Nissan - 4 Avril

25 Nissan - 5 Avril

26 Nissan - 6 Avril

e u Omer

9e Jour du Omer

10e Jour du Omer

11e Jour du Omer

01 Iyar - 11 Avril

02 Iyar - 12 Avril

03 Iyar - 13 Avril

5e u Omer

16e Jour du Omer

17e Jour du Omer

18e Jour du Omer

dech Iyar

Roch 'Hodech Iyar

17 Avril

08 Iyar - 18 Avril

09 Iyar - 19 Avril

10 Iyar - 20 Avril

2e u Omer

23e Jour du Omer

24e Jour du Omer

25e Jour du Omer

24 Avril

15 Iyar - 25 Avril

16 iyar - 26 Avril

17 Iyar - 27 Avril

9e u Omer de Rabbi l Haness

30e Jour du Omer

31e Jour du Omer

32e Jour du Omer

- 1 Mai

22 Iyar - 2 Mai

23 Iyar - 3 Mai

24 Iyar - 4 Mai

6e u Omer

37e Jour du Omer

38e Jour du Omer

39e Jour du Omer

- 8 Mai

29 Iyar - 9 Mai

01 Siwan - 10 Mai

02 Siwan - 11 Mai

3e u Omer

44e Jour du Omer

45e Jour du Omer

46e Jour du Omer

ula de l Hanavi

Prière sur la Tombe du Chlah

Roch 'Hodech Siwan

u 'Hag - 10 Avril

- 15 Mai

our de ouot

Notre Maitre le Gaon Rav Yosseph Chalom Elyachiv Zatsal

Notre Maitre le Gaon Rav Aaron Leib Steinman Chlita

Notre Maitre le Gaon Rabbi David Abouh'atseira Chlita

Notre Maitre le Gaon Rav H'aim Kaniewski Chlita

Notre Maitre le Gaon Rav Yaakov Hillel Chlita

Notre Maitre le Gaon Rav Yehouda Ades Chlita

07 Siwan - 16 Mai

2e Jour de Chavouot

Notre Maitre le Gaon Rav Reouven Elbaz Chlita

0-106-135 www.vaadharabanim.org

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Alors que font rage des pogroms dévastateurs dans toute la Pologne, Rabbi Chimchon Ostropoli, un Rav d’une érudition exceptionnelle, va léguer à sa génération et à la postérité une lettre très précieuse. Cette lettre est aujourd’hui encore, pour chacun d’entre nous, une source d’inspiration et d’espoir. Qui est Rabbi Chimchon Ostropoli ? Témoin des pogroms perpétrés par les Cosaques en Pologne au milieu du 17e siècle, il meurt assassiné avec sa communauté « al kidouch Hachem ». Ce grand Sage, qui connaissait toute la Thora, était un kabbaliste reconnu et mérita, grâce à ses qualités morales et son investissement permanent pour la Thora, de dévoiler de grands secrets de la Kabbale. Rabbi Moché Haïm Luzzato, le célèbre

Ram’hal, dira à son sujet qu’il était « un homme saint, un grand Sage très versé dans l’étude et qui a mérité d’avoir accès aux enseignements cachés de la Thora. » La guerre et la dispersion coûtèrent non seulement la vie à des milliers d’hommes mais provoqua aussi la perte d’écrits précieux. Ainsi, des ouvrages de Rabbi Chimchon Ostropoli, il ne reste que peu de traces. Mais une lettre a été miraculeusement conservée et

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nous est parvenue malgré les épreuves et les vicissitudes.

A feu et à sang La Pologne entière est le théâtre de sanglants pogroms qui déciment des centaines de communautés. Mais loin de se décourager, les Sages n’ont de cesse de prier pour la délivrance. En ces temps sombres et d’une cruauté indicible, ils gardent la emouna et la transmettent à leurs enfants et à leurs disciples. C’est dans ce contexte que voit le jour la lettre de Rabbi Chimchon Ostropoli. Une lettre de emouna et d’espoir qui permettra de renforcer la confiance en D.ieu des générations futures. Dans cette lettre, le Rabbi expose de grands secrets de kabbala concernant la gueoula. Et il précise à la fin de son texte que celui qui le lira sera protégé de tout mal et permettra à la délivrance finale de voir le jour. Quelle est la portée réelle de ces mots qui cachent un sens profond et secret ?

A lire absolument la veille de Pessa’h La lettre de Rabbi Chimchon Ostropoli contient des secrets concernant la délivrance du peuple juif. « La veille de Pessa’h, celui qui lira la lettre sera protégé de tout mal », précise le tsadik. La fête de Pessa’h n’est-elle pas une préfiguration de la délivrance finale ? Grâce aux indications du Rav, les communautés juives de par le monde lisent cette lettre qui figure dans de nombreuses Haggadoth et permettent ainsi d’accélérer le processus de délivrance. La lire est donc déjà d’une importance capitale. Plus fondamentale encore est sa lecture pour celui qui est capable de la comprendre ! De nos jours, seuls certains érudits en Kabbale sont susceptibles d’élucider le sens profond des mots de Rabbi Chimchon Ostropoli. Parmi eux, l’un des plus reconnus est Rav Haïm Kanievsky.

D’Ostropole à Bné Brak Un petit appartement très simple à Bné Brak. Les pièces sont remplies de livres. Une atmosphère très particulière règne à l’intérieur de cette enclave de kedoucha. Le nettoyage de Pessa’h a commencé il y a quelques jours et vient de se terminer. Dans tous les foyers juifs, la veille de Pessa’h est marquée par un regain d’activité. Il faut préparer les derniers repas, les courses, le seder, les tenues des enfants. Mais chez Rav Haïm Kanievsky, l’ambiance est différente. Le Rav

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se prépare au grand soir. Il est entouré de ses livres et parmi ses lectures, se trouve une lettre sur laquelle il se concentre particulièrement, la lettre de Rabbi Chimchon. Rav Haïm comprend la signification de chaque mot, de chaque expression et c’est pourquoi il en comprend la portée véritable. Il espère dans la gueoula et prie pour que chacun d’entre nous soit délivré personnellement. Ainsi, après la lecture de la lettre, en signe de reconnaissance envers les donateurs du Vaad Harabanim qui, toute l’année, redonnent vie et espoir aux personnes en difficulté, Rav Haïm les mentionne afin qu’ils bénéficient de la protection promise dans la lettre.


Cette année, ce que nous vous proposons, ce n’est pas simplement de transmettre votre nom. Cette année, nous voulons tous ensemble, où que nous soyons, à la maison, à la synagogue ou au beith hamidrach, en pleins préparatifs ou dans une chambre d’hôtel, lire la lettre de Rabbi Chimchon Ostropoli.

A 14h30

nous nous arrêterons tous afin que nos voix, en écho à celle de Rav Haïm, s’unissent pour une tefila spéciale. Et tous ensemble, ou que nous soyons, nous nous unirons afin de lire la lettre de Rabbi Chimchon et de mériter la gueoula, délivrance de tout le peuple juif et de chacun d’entre nous.

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Mi’hal a passé un an extraordinaire au séminaire avant de retourner en France pour poursuivre ses études. Mais elle a du mal à trouver l’âme sœur. Kevin a très bien réussi dans les affaires et est déjà propriétaire de deux magasins. Mais il est encore célibataire. Jérémie a décidé d’étudier à plein temps à la Yechiva. Il attend de rencontrer celle qui lui est destinée. Pour eux et pour tous ceux et celles qui sont dans leur cas, il existe une réponse : la tefila. Mi’hal est une jeune fille de vingt-trois ans. Après le bac, elle est partie étudier un an en Israël avant de commencer ses études à Paris. Cela fait maintenant plusieurs années qu’elle poursuit son cursus en pharmacie et ne pensait pas rester célibataire aussi longtemps. Elle était persuadée qu’à son retour d’Israël, elle trouverait celui avec qui unir ses jours. Mais tel ne fut pas le cas et l’avenir ne lui semble plus aussi clair qu’avant. Kevin est un brillant homme d’affaires. Il a ouvert avec succès un premier magasin de téléphonie à Paris. Sa réussite l’a encouragé et il est maintenant propriétaire d’un second. Mais la réussite sentimentale n’a pas été aussi rapide et il attend toujours de rencontrer l’âme sœur. Ses efforts n’ont rien donné et il s’investit de plus en plus dans

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son travail afin de ne pas souffrir de cette situation. Un autre jeune homme traverse la même épreuve : Jérémie est un ba’hour prometteur. Il a décidé d’étudier à plein temps à la Yechiva après plusieurs mois enthousiasmant où il a découvert un cadre où il pouvait s’épanouir pleinement. Mais la question des chidou’him est présente, comme pour nombre de ses camarades. Il sait qu’il n’est pas si facile de trouver un conjoint. Il sait qu’il faut beaucoup de siyata dichmaya – d’aide providentielle –pour trouver la bonne épouse. Chacun prie pour parvenir enfin à l’heureux moment des fiançailles. Sa future kala prie également, sans connaître le moment de leur délivrance commune…


L’ouverture de la mer Nos Sages ont enseigné qu’il est aussi difficile de trouver le zivoug que d’ouvrir la mer pour laisser passer les bné Israël. Cette parabole nous révèle en fait un secret. Le moment de l’ouverture de la mer – le septième jour après la sortie d’Egypte qui correspond au dernier jour de Pessa’h –, est le moment idéal pour prier afin de trouver l’âme sœur. Ce moment précis, où Hachem a bouleversé les lois de la nature pour sauver Ses enfants, est un moment spécial où tout est possible. Hachem a décidé d’ouvrir la mer en deux et est prêt, pour unir deux êtres, à accomplir un processus similaire. Pour ce faire, il faut bénéficier d’un mérite spécial, que l’on peut acquérir par la tefila. C’est pourquoi, cette année, les délégués du Vaad Harabanim se rendront à Amouka, lieu propice pour adresser la prière du zivoug et feront une tefila spéciale à minuit précise.

Les délégués du Vaad Harabanim seront présents sur la tombe de Rabbi Yonathan Ben Ouziel afin de réciter la Chirat Hayam et Chir Hachirim et mentionneront tous ceux qui ont besoin d’« ouvrir la mer ». Prière spéciale pour le zivoug, chevii chel Pessa’h à Amouka. Le 21 Nissan, 01/04/13. 15


Pour que les Grands de la Génération prient pour vous

- Le soir du Seder du Pessah' - Le 7e Jour de Pessah' Prénom en hébreu ____________________________________ Prénom de la mère ___________________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite avec les enfants Succès Autre ____________________ Prénom en hébreu ____________________________________ Prénom de la mère ___________________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite avec les enfants Succès Autre ____________________

Veuillez remplir le coupon ci-joint et le renvoyer au Vaad Harabanim. Je souhaite offrir un panier pour une famille :

Pour le soir du seder d'une valeur de 52 euros pour _____ familles Pour toute la fête d'une valeur de 300 euros pour _____ familles

0-800-106-135

Un reçu sera envoyé pour tout don.

5 possibilités pour transmettre vos dons au Vaad haRabanim :

1

Appelez ce numéro pour un don par carte de crédit : 0-800-106-135 en Israël:

5

00. 972.2.501.91.00

2

Envoyez votre chèque à :

Vaad haRabanim

10, Rue Pavée 75004 Paris

Sur notre site :

3 Envoyez votre don à l'un des Rabanim de votre région (demandez la liste au numéro 0-800-106-135).

www.vaadharabanim.org

Site sécurisé

4

Envoyez votre don dans l'enveloppe jointe.

Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de Vaad haRabanim


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