Hanouka5774

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Cette année encore, le Vaad Harabanim, afin de remercier la communauté française pour son rôle déterminant dans son œuvre de ‘hessed, invite un délégué de la communauté française à rencontrer les Guedolé hador lors d’un tirage au sort « Sur les ailes de l’aigle ». Et cette année encore, nos grands Sages ont tenu à exprimer personnellement leur attachement à notre communauté. C’est le temps de Hanouka et comme chaque année, à l’approche de la fête, les délégués du Vaad

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Harabanim se sont rendus chez les Grands Sages de notre génération. Ils ont exposé aux Guedolim les actions menées durant l’hiver et l’impact de la participation de la communauté française toujours prête à aider ses frères les plus nécessiteux. Et comme les années précédentes, nos Sages ont voulu témoigner leur reconnaissance envers ceux et celles qui soutiennent le Vaad Harabanim. En organisant le tirage au sort « Sur les ailes de l’aigle », l’Association invite un délégué de la communauté française afin qu’il rencontre


les Guedolé Hador et reçoive leurs bénédictions.

Je suis là ! Depuis trois ans déjà ces rencontres au sommet sont couronnées de succès et les délégués de la communauté française repartent avec le message d’encouragement de nos Sages et leurs bénédictions les plus chaleureuses. Car ceux-ci ont conscience de la participation active des Français et souhaitent les remercier de tout leur cœur. Malheureusement, ils ne peuvent recevoir chaque membre de la communauté et c’est la raison pour laquelle c’est un tirage au sort qui désigne l’un d’entre eux. Cette fois encore, et malgré la crise qui frappe durement le monde en général et la France en particulier, les Français sont là et comprennent les besoins des familles en difficulté, des veuves et des orphelins, de ceux qui n’ont pas de quoi manger ou de s’habiller, de ceux qui n’ont plus de quoi vivre. Pour tous

ceux-là, la communauté française répond : « Je suis là ! ». Chacun participe selon ses moyens, l’important n’étant pas la somme mais le geste. Nos Grands Sages, lumières de notre génération, n’ont de cesse de saluer l’implication des Français et souhaitent recevoir leur délégué afin de lui transmettre leur bénédiction.

Notre Maitre le Gaon Rav Azriel Aurebach Chlita, président du Vaad Harabanim, lors du tirage au sort

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tous les donateurs. Porteur de ce message de reconnaissance, il a voulu exprimer ces sentiments grâce à une lettre adressée à chacun d’entre nous.

Destination « Guedolim » Une lettre adressée à chacun de nous Lorsque les représentants du Vaad Harabanim se sont rendus chez le Gaon Rav Azriel Auerabach Chlita, président du Vaad, celui-ci a tenu également à exprimer sa reconnaissance envers les membres de la communauté française. Pour ce faire, il a rédigé une lettre qui leur est spécialement destinée. Lui-même avait précédemment rendu visite aux Guedolim, et avait recueilli leurs sentiments profondément respectueux pour

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L’année dernière ce fut Monsieur C. C. de Marseille qui emporta le tirage au sort et put s’envoler jusqu’en Erets Israël afin de représenter la communauté française et de rencontrer nos Grands Sages. Il rencontra d’abord Rav Reouven Elbaz qui lui fit part de sa considération particulière pour tous les efforts des Français envers les familles et les isolés dans le besoin. Ses paroles émouvantes touchèrent profondément Monsieur C. qui se rendit ensuite chez Rav Chmouel Auerbach. Celui-ci demanda des nouvelles de la communauté française et ému, expliqua l’importance du soutien de cette dernière avant de lui adresser des bénédictions du plus profond du cœur. Puis il fut introduit chez Rav Azriel Auerbach qui repoussa tous ses rendez-vous afin de pouvoir rencontrer M. C. Il lui expliqua les nombreux cas littéralement sauvés de la mort et de la maladie grâce à la générosité des donateurs français. Puis il lui montra les actions menées tout au long de l’année et remercia tous ceux qui viennent en aide aux déshérités en les bénissant longuement. La


rencontre avec Rav Yehouda Adès ne fut pas moins chaleureuse. Le Roch Yechiva de Kol Yaakov était en taanith dibour (la rencontre eut lieu durant le mois de Eloul) mais a malgré tout tenu à le recevoir afin de lui donner sa bénédiction et lui expliquer l’importance d’un don au Vaad Harabanim. Quant à Rav Yaakov Hillel, il laissa sa précieuse étude pour envoyer grâce à M. C. un message d’espoir et de nombreuses bra’hoth à tous nos frères en France. Comme M. C., vous pouvez gagner un billet d’avion pour deux personnes à destination d’Erets Israël et des Guedolim. Le tirage au sort « Sur les ailes de l’aigle » aura lieu cette année le mardi 28 Teveth 5774 (31/01/14). Ce ‘Hanouka, au plus profond de la nuit et les difficultés, brillera cette lumière si chère à chaque Juif : celle de l’amour du prochain.

tirage Cette année, le s ailes de au sort « Sur le eu cette l’aigle » aura li i année le mard

28 Teveth 5774 (31/01/14)

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Les jours s’écoulent et parfois, on peut avoir l’impression qu’ils sont identiques ou monotones. Mais pour celui qui soutient le Vaad Harabanim, chaque jour, chaque instant, est unique. Il est l’occasion de faire le Bien, d’aider et de prouver son empathie à ses frères dans le besoin et la détresse. Voici

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quelques portraits d’hommes et de femmes que vous avez aidés tout au long de cette année, grâce à une véritable dynamique du bien. Le Vaad Harabanim aide des milliers de personnes tous les ans. Son action touche tant les familles défavorisées que les veuves et les

orphelins ou encore les personnes malades et les enfants atteints d’une grave maladie. Sur tous les fronts, l’Association se bat pour apporter réconfort, soutien financier et moral, au plus grand nombre de personnes en difficulté. Unie et audacieuse, l’équipe du Vaad est composée de Rabbanim mais aussi de bénévoles et bien sûr de donateurs. Dans

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la perspective de secourir et de soutenir son prochain, le montant des participations n’est pas le plus important. Ce qui compte avant tout, c’est le cœur, l’envie d’aider et de se sentir solidaire. Ainsi, vos dons, cette année, ont permis de grandes choses. Parmi elles, voici d’abord le cas de Ne’hama, sauvée grâce à votre générosité.

Plus jamais seule Ne’hama a aujourd’hui dix-huit ans. Son histoire est poignante et ne laisse personne indifférent. En effet Ne’hama est orpheline de père et alors qu’elle était âgée de deux ans, sa mère fit une grave dépression. Fille unique, Ne’hama fut placée dans un orphelinat. Son seul oncle habitait dans une ville éloignée et ne lui rendait que très rarement visite. Ces premières années furent très difficiles. Alors que toutes ses camarades de classe rentrait à la maison après l’école, elle n’avait ni de maison ni de parents aimants pour lui donner du courage. Sa mère était le plus souvent hospitalisée et ne pouvait venir la voir. Puis vint une période encore plus difficile : Ne’hama fut placée dans des familles d’accueil qui ne pouvaient l’adopter car sa mère s’y opposait, dans l’espoir de pouvoir un jour s'en occuper. Durant de nombreuses années, Ne’hama ne pouvait ni se confier ni fonder

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passa des coups de fil à des médecins, consulta des spécialistes, et se mit en contact avec le Vaad Harabanim. Effectivement, il fallait opérer Ne’hama à l’étranger. Pour ce faire, il fallait trouver une certaine somme. Les délégués du Vaad prirent rendez-vous avec Neh’ama et Sarah, devenue entretemps une véritable sœur pour la jeune orpheline. Après un certain nombre de démarches, l’Association de tsedaka assura une grande partie des frais pour l’hospitalisation aux ÉtatsUnis et l’opération ainsi qu’un soutien psychologique. Aujourd’hui, Ne’hama a repris espoir et attend de partir à New York, où elle devra passer une opération très délicate. Tout cela a été rendu possible grâce à vous. Sans votre soutien, que serait-elle devenue, seule face à son destin ?

une relation de confiance car tous les deux ans, elle devait changer de famille. Ces accueils étaient entrecoupés de périodes à l’orphelinat. À cause de ces tribulations, elle ne connut aucune stabilité. Un jour, sa mère quitta l’hôpital mais ce ne fut que pour quelques mois car elle fut de nouveau hospitalisée. À l’âge de dix-huit ans, Ne’hama dut quitter l’orphelinat et vivre une vie indépendante : elle trouva un petit travail et loua un studio. Mais un jour, elle ressentit de violents maux de tête. Les antalgiques ne firent aucun effet et elle finit par aller consulter un médecin qui lui prescrivit des examens. Ce dernier lui demanda si elle était venue seule et sembla très embarrassé en découvrant que Ne’hama n’avait ni parents ni amies. Car la nouvelle qu’il allait lui annoncer était terrible. Ne’hama était atteinte d’une tumeur maligne au cerveau. Face au médecin, elle tenta de refouler toutes les émotions qui l’envahissaient. Elle fit tous les efforts possibles pour se contrôler et c’est seule qu’elle fit les examens complémentaires puis les premiers traitements. Elle n’avait personne à qui parler, personne à qui confier ses angoisses et ses peines. Malheureusement, après des semaines de soins très éprouvants, la situation ne s’améliora pas et il fallut opérer.

Le devoir avant tout

En apprenant cette nouvelle, Ne’hama sentit ses forces la quitter. Elle qui avait été jusque là si courageuse, se sentit terriblement ébranlée. Sans réfléchir, elle frappa à la première porte de son immeuble, chez sa voisine du premier étage. C’est là qu’elle déversa sa peine en pleurant à chaudes larmes sans pouvoir s’apaiser. Ne’hama raconta toute son histoire. Cela faisait six mois qu’elle était en chimiothérapie. Elle allait mourir, seule. Sa voisine, Sarah, l’écouta attentivement, et son récit la bouleversa. Elle fut touchée au plus profond du cœur et décida de s’occuper d’elle. Elle

Yaakov travaillait dans une entreprise et remplissait ses devoirs de Juif avec zèle et application. Il était toujours prêt à aider ses voisins et les membres de sa communauté en dispensant d’utiles conseils. Chaque soir, il recevait des personnes de tous horizons afin de les aider à traverser épreuves et moments difficiles. Apprécié de tous, après Arvit et l’étude du Daf Hayomi, il ouvrait sa porte et son cœur à chacun, à tel point qu’un jour son fils lui demanda s’il s’agissait de son travail. Il lui répondit simplement : « Non, ça c’est ma avodath Hachem ! »

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Malheureusement, suite à la crise, il fut renvoyé de son travail et commença à percevoir les allocations de chômage. Mais il ne pouvait prétendre, vu son âge, à un poste bien rémunéré. Les gens continuaient à lui demander conseil mais remarquaient que quelque chose avait changé. Soudain, il avait des impayés à l’épicerie ou empruntait des cartes bleues à des amis. Certains apprirent qu’il cherchait des gma’him. Afin de l’aider, des membres de sa communauté firent appel au Vaad Harabanim. Après une petite enquête, les délégués de l’Association se rendirent compte qu’il était dans une situation difficile et lui proposa de l’aide. Ils l’aidèrent à mettre de l’ordre dans ses dettes en organisant l’échelonnement des paiements. Puis ils lui allouèrent une somme afin d’annuler certains prêts qui, trop nombreux, mettaient en péril son fragile équilibre financier. Grâce à votre cœur, la lumière est au bout du tunnel. Comment pourrait-on vous remercier, si ce n’est en vous assurant que vous avez sauvé une famille entière du malheur ?

Et oui, ça existe… Nous sommes au 21e siècle. Nous sommes en 2013. Mais malgré les progrès technologiques et la hausse du niveau de vie dans la plupart des pays développés, la misère est une réalité bien présente. Qui pourrait penser que des familles, proches de chez nous, manquent du minimum vital et vivent dans des conditions matérielles très difficiles ? C’est malheureusement le cas, et beaucoup plus souvent que nous ne pouvons l’imaginer. La famille C. vit dans une grande ville. Mais lorsqu’on

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rentre chez les C., on croit vivre à une autre époque, loin du confort que nous connaissons. L’ a p p a r t e m e n t est exigu et les C. vivent à huit dans trois pièces. Les plus jeunes enfants ont des vêtements rapiécés et ne peuvent jamais prétendre à un habit neuf. La journée, on ferme les volets afin que les fenêtres, mal isolées, ne laissent pas passer le froid. D’ailleurs, l’une d’entre elles est cassée mais il n’y a pas d’argent pour la remplacer. Malgré l’hiver, la maison n’est pas chauffée. Un froid mordant y règne car les C. n’ont pas les moyens de payer le chauffage, ni le chauffe-eau électrique pour les douches. C’est donc à l’eau froide que tout le monde se lave. « J’ai froid ! », crie la petite Déborah. « Maman, j’ai froid ! » Mais sa mère ne peut rien faire d’autre que de la réchauffer contre son cœur. Le soir, une seule lumière peut être allumée car il est de plus en plus difficile de régler la facture d’électricité et tous les deux mois, celle-ci est coupée. Si un enfant tombe malade, il faut trouver des solutions spéciales pour acheter des médicaments. Mme C. ne peut pas non plus acheter des chaussures pour ses enfants qui se rendent à l’école avec leurs sandales. Benjamin, âgé de 5 ans, demande parfois à sa maman pourquoi seuls


ses camarades ont des chaussures d’hiver solides et imperméables. Mais sa mère reste muette, ne sachant comment expliquer à son fils les raisons de ce dénuement total. Et lorsqu’il a faim, elle ne peut empêcher des larmes de couler sur sa joue, qu’elle prend bien garde d’essuyer rapidement. Car il faut dire que même si les denrées alimentaires de première nécessité sont assurées par un organisme de ‘hessed, les enfants ne peuvent rien apporter d’autre à l’école qu’une tranche de pain sans rien pour l’agrémenter. Et c’est leur seule nourriture jusqu’au repas du soir, durant lequel ils mangent du riz avec des pommes de terre, lorsqu’un commerçant compréhensif les offre à leur mère. Quant à chabbath, tout le monde doit se contenter d’une soupe sans viande. La nuit, les enfants dorment à deux, certains à trois dans un même lit car ils ne disposent que d’une seule couette. Et lorsqu’une fois par semaine, Mme C. se rend au supermarché, elle doit affronter un choix douloureux car la somme dont elle dispose ne lui permet pas d’acheter le pain, le lait et les œufs. Elle doit donc le plus souvent laisser l’un des articles à la caisse. Et de nouveau, son cœur se serre devant ses enfants qui attendent son retour. Comment leur expliquer qu’elle n’a rien pour les nourrir, ni les vêtir, ni les réchauffer ? Ensemble, nous pouvons mettre un terme à ces situations extrêmes. En apportant une aide substantielle à ces familles, nous ferons cesser la misère glaciale qui s’est emparée d’eux. Ensemble, nous permettront à leur hiver de devenir un printemps.

Grâce à vous ! L’année dernière, grâce à vous, des milliers de familles ont assisté à de véritables miracles et ont bénéficié de :

5 123

7 490

Aides pour les veuves et les orphelins

Bourses d’entraide

24 963

1 263

Paniers alimentaires

Soins dentaires

4 724

814

Aides médicales

Opérations urgentes ou délicates

2 803 Subventions pour des soutiens scolaire

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C’est toujours un moment solennel d’allumer les bougies de ‘Hanouka avec nos Grands Sages de la génération. Même si nous ne sommes pas à leurs côtés, nous sommes dans leur cœur et dans leurs bénédictions au moment de l’allumage. Et même s’il fait nuit et Le Gaon Rav A. L. Steinman Chlita prie pour les donateurs lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka

Le Gaon Rav C. Baadani Chlita prie pour les donateurs

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Le Gaon Rabbi David Abouhatseira Chlita prie pour les donateurs lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka


Le Gaon Rav H. Kaniewsky Chlita prie pour les donateurs lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka

Le Gaon Rav Y. Hillel Chlita prie pour les donateurs

que le froid règne, la solidarité juive est une véritable lumière dans l’obscurité. Cette étincelle de kedoucha éclaire notre peuple pour des jours meilleurs au moment où les Rabbanim bénissent tous les donateurs, alors qu’ils ont adressé la tsedaka au Vaad Harabanim. Le Gaon Rav C. Auerbach Chlita prie pour les donateurs lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka

Le Gaon Rav Nissim Karelits Chlita prie pour les donateurs lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka

L'Admour de Tchernobil Chlita prie pour les donateurs lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka

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Mots pour maux Il y a plus de deux mille ans, une poignée d’hommes l’emportaient sur l’armée la plus puissante du monde. Les Macchabées, avec à leur tête des hommes pieux et fidèles à H., rendirent au peuple juif ses lettres de noblesse. Ce miracle fut rendu possible par la foi inébranlable et la force de la prière de ces Cohanim qui nous laissèrent en héritage Hanouka et la certitude que nous pouvons toujours nous hisser jusqu’à H.. Plusieurs miracles eurent lieu durant la lutte qui opposa les Cohanim aux Grecs séleucides. Parmi eux figure celui de la victoire militaire. Comment

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quelques hommes peu ou mal armés parvinrentils à mettre en déroute une armée puissante et organisée ? C’est en priant H. et en restant loyaux à Sa parole que ces hommes pieux remportèrent la victoire militaire, qui est également celle du surnaturel sur le naturel. Car au-delà de la guerre physique se jouait une autre bataille qui opposait deux visions du monde diamétralement opposées. Celle de la croyance en la nature comme seule force et celle de la croyance en un H. tout-puissant qui peut tout changer, si seulement on Le lui demande…

Une lumière qui brille encore La force des Cohanim qui offrit au peuple juif sa souveraineté sur sa terre n’a pas disparu. Elle a été léguée à tous les descendants d’Aaron le Grand Prêtre à travers les générations. Aujourd’hui encore, la force de leurs mots peut combattre tous les maux.


Mots pour maux. Ils ont hérité d’un « Koa’h hatefila », d’une puissance de la prière capable de faire scintiller l’espoir et de faire éclater la lumière. Comme la petite fiole qui éclaira durant huit jours, la portée de leurs mots est miraculeuse. C’est pourquoi le dernier jour de la fête, moment propice à la tefila, des Cohanim se réunissent devant le Mur des lamentations, au plus près du Kodech Hakodachim pour implorer H.. C’est là que tous les espoirs sont permis.

Requête après requête C’est bientôt la fin de Hanouka. Toutes les maisons juives sont illuminées par les petites lumières porteuses de grandes espérances. Et à Jérusalem, des Cohanim mandés par le Vaad Harabanim se réunissent afin de prier pour tous leurs frères dans le besoin. Ils pénètrent dans les tunnels menant au Mur occidental, tout près du Kodech Hakodachim.

Après avoir franchi les premières marches et s’être frayé un chemin dans les méandres des couloirs étroits, ils parviennent enfin devant le Mur, porteur de tant de souvenirs et de tant d’aspiration. Comme le pilier commun à tout le peuple juif, il s’élève majestueux. C’est là que va se dérouler une prière solennelle et inoubliable. Des Cohanim prestigieux, comme Rav David Cohen (Roch Yechiva de Hevron) et Rav Kook se retrouvent pour partager ce moment unique en faveur de tous les donateurs du Vaad Harbanim. Ils entonnent les premiers psaumes puis commencent la tefila. Ce sont des supplications enflammées qui s’élèvent devant le Kodech Hakodachim. Ils prononcent chaque nom et chaque requête avec une concentration toute particulière. Car ils ont conscience de leur rôle et assument la responsabilité de délégués du peuple d’Israël avec cœur et ferveur. Leurs yeux sont pleins de larmes car ils savent que leurs mots peuvent renverser les décrets les plus cruels. Et ils sont là pour nous, plus que jamais avec chacun d’entre nous.

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Pour que les Grands de la Génération prient pour vous

lors de l'allumage des bougies de 'Hanouka Prénom en hébreu ___________________________ Prénom de la mère ___________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite avec les enfants Succès Autre _______________________________ Prénom en hébreu ___________________________ Prénom de la mère ___________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite avec les enfants Succès Autre _______________________________

Appel gratuit:

1-800-22-36-36 5 possibilités pour transmettre vos dons au Vaad haRabanim :

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Appelez ce numéro pour un don par carte de crédit : 1-800-22-36-36 en Israël: 00.

972.2.501.91.00

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Envoyez votre chèque à :

Vaad haRabanim 2 Rehov Yoel Jerusalem

Sur notre site :

Envoyez votre don à l'un des Rabanim de votre région (demandez la liste au numéro 1-800-22-36-36).

www.vaadharabanim.org Site sécurisé Un reçu sera envoyé pour tout don.

4

Envoyez votre don dans l'enveloppe jointe.

Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de Vaad haRabanim


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