Pourim 5773

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C’est bientôt la Pourim. La fête plus joyeuse, la t la plus colorée e u d plus rythmée tre calendrier. En festin déguisement, us et méguila, no rande célébrons la g peuple délivrance du asion juif. Quelle occ use de plus merveille joie partager notre s qui avec nos frère souffrent ? 2

La fête approche, et, dans toutes les familles, ce sont les préparatifs qui commencent. Qui sera clown, roi, ou princesse ? Les enfants vont se déguiser et rivaliser d’imagination pour ce jour si particulier où chacun donnera cours à sa créativité. Ils attendent avec impatience cette journée si spéciale. Les mamans ne sont pas en reste. Certaines ont entrepris de créer elles-mêmes les déguisements. D’autres se lancent dans des achats effrénés. Toutes doivent préparer le michté, qui sera l’occasion de recevoir la famille et les amis, dans une atmosphère baignée de joie et de sainteté. Les hommes préparent de beaux divré Thora : c’est bientôt la lecture de la Méguila et chaque mot appelle une interprétation, un ‘hidouch original. En Erets particulièrement, l’ambiance est à son sommet. Le jour de Pourim, dans toutes les villes, pour tous les Juifs, « c’est la lumière, la joie, l’allégresse et la gloire ». Encore aujourd’hui, les mots de la Méguila sont d’actualité. Nous ressentons tous cette atmosphère qui s’exprime tout


particulièrement dans les rues : les passants, en liesse, chantent et dansent. On apporte les michlo’hé manoth à nos proches à qui l’on a préparé de bons mets, les enfants marchent en arborant leurs beaux costumes, les jeunes étudiants de Yechiva entrent dans les maisons le temps de réjouir leurs habitants. La joie est débordante et dès après la Méguila, dans tous les foyers, c’est le festin traditionnel.

Une autre perception Mais ce Pourim idéal, tel que nous le vivons chaque année, n’est pas celui de tout le monde. Il existe près de chez nous des hommes et des femmes qui ont une toute autre perception de la fête. Moché est un père de famille respectable. Il a sept enfants et est employé à la mairie. Jusqu’à il y a

deux semaines, il menait une existence tranquille avec sa famille. Et puis un matin, en l’espace de quelques heures, il a tout perdu : un court-circuit a provoqué un incendie et son appartement a été dévasté. Grâce à D.ieu, personne n’était là et les dommages ne sont que matériels. Il est certain que c’est une grande chance mais Moché et les siens n’ont plus de maison. Ils ont dû louer un studio où les enfants dorment par terre sur des matelas. Tous les meubles, tous les vêtements, l’électroménager, les effets personnels, tout est parti en fumée ! Il ne reste plus rien à Moché et à sa famille qui doivent repartir de zéro… Certes, l’assurance remboursera la rénovation de l’appartement qui n’est plus qu’un tas de cendre aux murs entièrement noirs de suie. Mais comment racheter les meubles et tout le reste ? C’est une sensation très étrange de ne plus disposer d’aucun 3


Chaque année, les plus grands Rabbanim tiennent à transmettre leurs dons de matanot laevionim par l'intermédiaire du Vaad Harabanim. Par ce geste, ils soutiennent les Juifs défavorisés et affichent leur soutien à l’Association de tsedaka. Enthousiastes et solidaires de l’action du Vaad, ils participent activement à son développement. A l’occasion de la fête de Pourim, ils sont à nos côtés.

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des objets auxquels ils étaient si habitués. Plus de lit pour dormir, plus de chaise pour s’assoir, plus même un stylo pour écrire ! Ce Pourim va être très différent des autres. Moché ne pourra pas, comme l’année dernière, inviter ses frères et sœurs et leurs familles. Il ne pourra pas envoyer ses enfants apporter les michlo’hé manoth, ni leur ouvrir la boîte des déguisements qui faisait leur bonheur. Moché ne pourra jamais oublier ce Pourim qui ne ressemblera à aucun autre. Cependant, grâce à la solidarité juive qui anime chacun d’entre nous, nous pouvons être là, à ses côtés. Avec un simple geste, nous pouvons lui montrer que tout un peuple est avec lui, connaît ses besoins et répond à l’appel pour le soutenir.

« Il a eu un infarctus, venez tout de suite ! » Pour Rina aussi, ce Pourim sera une grande épreuve. Cette jeune femme, mariée depuis huit ans, a quatre petits enfants. Elle menait jusque là une vie simple et heureuse. Mère au foyer, elle partage son temps entre l’éducation de ses enfants et l’entretien de sa maison. Entre la préparation des bons petits plats qui font la joie de toute la famille, les courses et le ménage, ses journées sont bien pleines… Mais un jour, en fin d’aprèsmidi, elle reçut un appel de l’hôpital. Son mari avait perdu connaissance dans la rue. « Venez tout de suite, son état est grave ! », avait-elle entendu à l’autre bout du fil. Elle fut boulversée et elle se précipita au service des urgences. Mais il était déjà trop tard et le temps d’arriver, son mari s’était éteint. Rina était veuve. Elle,


l’épouse comblée, venait de perdre ce qu’elle avait de plus cher. Chalom avait été emporté par un infarctus, laissant quatre jeunes orphelins éplorés. Pour Rina ce fut un drame terrible. Du jour au lendemain, son existence s’est transformée en cauchemar. Durant la période des chiva, elle était très entourée mais dès après, ce fut le grand vide. Elle se retrouva seule, avec ses enfants, qui étaient très déstabilisés. Tous ses efforts se concentrèrent sur eux. Mais bientôt, elle se rendit compte qu’elle devrait lutter sur un nouveau front, celui de la parnassa. Rina est une maman exemplaire. Elle s’occupe de ses quatre enfants – dont le plus jeune n’a pas un an – avec patience, amour et un dévouement total. Elle doit être présente à chaque instant pour les diriger et les choyer. Mais elle doit également faire face à la dure réalité et trouver des moyens de subsistance. Nous ne pouvons pas redonner à Rina son mari. Nous ne pouvons pas être là pour diriger la table de chabbath ni dire un mot gentil à chaque enfant. Nous ne pouvons pas être à ses côtés pour l’encourager avec un sourire complice. Mais nous pouvons être là pour la sauver des soucis financiers. Tout le peuple d’Israël peut être derrière elle, comme une muraille de protection qui la sauvera des grandes intempéries de l’existence. Aider une veuve et des orphelins est une des grandes mitsvoth de la Thora, particulièrement appréciée par Hachem. Ce Pourim, nous aurons l’occasion de montrer à Rina notre empathie et notre amour.

Hagaon Rav Y. C. Elyachiv Zatsal

Hagaon Rav A. L. Steinman Chlita

Hagaon Rabbi David Abou'hatseira Chlita

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Un courage exemplaire Ephraïm est un avre’h de 27 ans. Tout le monde sait qu’il va devenir un grand talmid ‘ha’ham tant il fait preuve de sérieux et d’assiduité. Mais Ephraïm doit affronter une épreuve terrible. Deux jours avant Soukoth, Yossi, son fils de deux ans, ne s’est pas senti bien. Après une visite de routine chez le médecin, ce dernier détecte quelque chose d’alarmant et prescrit une analyse de sang.

Hagaon Rav H. Kanievsky Chlita

Plusieurs jours plus tard, la terrible nouvelle s’abat comme un couperet : Yossi est atteint d’une leucémie. Pour Ephraïm et son épouse c’est le début d’un tourbillon d’épreuves sans fin. Yossi doit d’abord passer une série d’examens complémentaires, puis suivre un début de traitement. Il doit dire au revoir à ses amis du gan car il est très fragile et peut contracter n’importe quelle maladie, ce qui peut lui être fatal. Chaque montée de fièvre, chaque rhume fait naître de grandes inquiétudes.

Hagaon Rav R. Elbaz Chlita

Deux fois par semaine, Ephraïm se rend avec Yossi à l’hôpital, en alternance avec son épouse. C’est autour de ces allersretours interminables dans les longs couloirs du service de cancérologie que s’organise désormais l’emploi du temps de toute la famille. Or, si les traitements généraux sont pris en charge par la sécurité sociale, de nombreux frais incombent à Ephraïm : des médicaments onéreux aux frais de repas à l’hôpital en passant

Hagaon Rav Y. Hilel Chlita

Grâce ! à vous

re, grâce à L’année derniè ers de familles vous, des milli e véritables ont assisté à d : t bénéficié de miracles et on

1,652 6

soins dentaires

5,217 aides médicales

2,570

subventions pour des cours particuliers


par les baby sitter et les transports, tout cela doit être assumé par Ephraïm. De plus, sa femme a dû quitter son emploi pour s’occuper de Yossi et des différentes démarches médicales et administratives. La situation financière est donc particulièrement difficile. Et pour affronter l’avenir, Yossi et son épouse doivent s’armer de courage : le traitement en cours doit durer deux ans. Deux ans au chevet de Yossi. Deux ans bouleversés et bouleversants. Deux ans d’angoisse et de prières. Pour que ces deux ans soient supportables, pour qu’Ephraïm et sa femme trouvent la force de lutter et de donner le meilleur d’eux-mêmes, nous serons présents. Cette année, Ephraïm et sa famille passeront Pourim à l’hôpital. Mais nous serons à leurs côtés afin de les épauler et alléger les charges qui pèsent sur eux.

Pour Moché, Rina et Ephraïm, et des milliers d’autres, ce Pourim ne ressemblera à aucun autre et sera très différent du nôtre. Mais ensemble, nous pouvons les soutenir et leur montrer l’union du peuple juif. Car lorsqu’un délégué frappera à leur porte et leur remettra une enveloppe contenant vos dons et votre amitié, ils sentiront que tout un peuple est avec eux. Ce sera notre manière de partager notre joie.

Hagaon Rav C. Baadani Chlita

Hagaon Rav N. Karelits Chlita

Cette année, vos matanot laevionim permettront de soutenir des personnes qui vivent des situations extrêmes et qui ont véritablement besoin de nous.

Hagaon Rav Y. Ades Chlita

4,273

15,451

945

6,854

aides pour les veuves et les orphelins

opérations urgentes ou délicates

paniers alimentaires

bourses d’entraide

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Avant d’accomplir la mitsva de matanot laevionim, de nombreuses questions se posent à chacun d’entre nous. A qui donner en priorité ? Comment connaître les personnes qui sont dans le besoin ? Comment agir dans la discrétion ? Toutes ces interrogations, et bien d’autres encore, sont prises en compte par le Vaad Harabanim. C’est Chmouel, le responsable de la logistique de l’Association, qui se propose d’y répondre. Interview. 8

Le 14 et 15 Adar, tous les foyers sont sur le qui-vive pour accomplir la mitsva de matanot laevionim. Comment pensez-vous répondre à leurs attentes ?

Chmouel : Il faut d’abord savoir que la période de Pourim est l’une des plus intenses de l’année. Au Vaad Harabanim, nous pouvons compter sur une équipe complète qui sera opérationnelle durant toute la période de la fête afin de traiter les demandes. Pouvez-vous nous décrire les différentes étapes du processus d’entraide ?

Chmouel : Bien sûr ! Elles sont

Les Rabbanim se réunissent pour éxaminer les dossiers.

nombreuses et demandent de longues heures de travail : nous traitons d’abord les dossiers qui arrivent par milliers au bureau. Nous contactons les Rabbanim afin de vérifier les informations. Cela nécessite un travail de fourmi : téléphoner aux Rabbanim qui ont donné leur recommandation, appeler des proches de la famille, des voisins, des amis. Parfois, les témoignages contredisent les données des dossiers et il faut vérifier chaque information : quelle est la situation exacte des familles, quel est le montant des dettes, quelle est la situation bancaire… Les délégués bénévoles qui se chargent de ce travail sur le terrain

Une des reunions des Grands de la génération pour le Vaad Harabanim


le font dans la plus grande discrétion. Ils sont proches des gens et connaissent leurs besoins, de façon précise. Nous nous tournons donc vers eux afin de satisfaire – comme il se doit – les personnes en détresse. Ce sont ensuite les Rabbanim de chaque ville qui connaissent les cas qui déterminent l’aide à octroyer, la durée et les conditions dans lesquelles le faire. Cet investissement exceptionnel vous permet de réunir les informations et de valider les dossiers. Mais après, comment réunir les fonds

nécessaires à cette grande entreprise de ‘hessed ?

Chmouel : Il est vrai que toutes nos forces sont unies pour Pourim ! Nous devons d’abord connaître les besoins en regard du nombre de dossiers et recevoir l’aval des Rabbanim. Ensuite, il faut expliquer au public les nécessités et établir les moyens de communication dans le monde entier : en Erets, en France, aux EtatsUnis, au Canada, en Suisse, en Angleterre et en Belgique. Puis nous mettons en place le standard d’urgence permettant de répondre à des milliers d’appels.

Hagaon Rav C. Auerbach Chlita

Hagaon Rav C. Wosner Chlita

Hagaon Rav H. P. Sheinberg Zatsal

Préparation des dons qui sont redistribués en chèques 9


Ainsi, toute l’infrastructure est mise en place. Mais comment récupérer les dons ?

Chmouel : C’est très simple. Trois moyens courants sont utilisés : les chèques que nous recevons au bureau, les cartes bleues traitées par les bénévoles au standard et les espèces réunies grâce aux Rabbanim dans chacun des quartiers. Plusieurs équipes se chargent ensuite de les transmettre au responsable de la ville qui les donne à ceux du Vaad Harabanim. L’argent est maintenant réuni mais comment le redistribuer le jour même de Pourim ?

Chmouel : C’est effectivement une question épineuse ! Mais grâce à la sagacité des Rabbanim, nous avons trouvé une solution qui résout tous les problèmes : l’Association emprunte une somme conséquente qui correspond à l’évaluation de l’ensemble des dons reçus et la redistribue en liquide le jour même. Ainsi, nous répondons à toutes les exigences de la hala’ha ! Le temps et la distance ne sont plus des obstacles. C’est ainsi que vous réalisez la mitsva de matanot laevionim qui consiste à aider de vrais nécessiteux ?

Chmouel : Exactement… Il est très important pour nous de donner la possibilité au public d’accomplir par notre intermédiaire cette mitsva de la meilleure façon possible (avec « hidour »). En effet, il n’est pas toujours

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Le standard téléphonique se doit de répondre à tous les appels

évident d’adresser un don qui sera bien utilisé, et bien distribué. Grâce à l’infrastructure créée au fil des ans dans tout le pays, nous sommes à même de réaliser la mitsva selon tous les critères de la hala’ha. Et d’où viennent les directives que l’Association suit à la lettre ?

Chmouel : Tout nous a été transmis par le Rav Elyachiv zatsal. La raison pour laquelle le peuple juif fait confiance au Vaad Harabanim, c’est que l’Association est l’émanation des grands Sages. Ce sont eux qui la dirigent et qui la guident. La proximité des Guedolim nous permet une transparence totale et une intégrité à toute épreuve. Grâce à leurs recommandations, nous sommes opérationnels sur tous les fronts et capables de l’impossible, comme en ce jour de Pourim ! D’ailleurs, les Grands Sages ont rendez-vous avec le Vaad ce Pourim : comme chaque année, ils adressent leurs dons à l’Association, certains qu’ils seront utilisés à bon escient. Pour clore cette interview, pouvez-vous nous décrire le moment le plus marquant de cette grande journée ?

Chmouel : C’est très difficile car Pourim au Vaad Harabanim est d’une intensité très particulière ! Mais l’instant le plus émouvant est sans doute celui où le délégué frappe à la porte d’une famille qui n’a rien à servir au michté et lui remet une enveloppe. C’est un moment inoubliable, pour la famille et pour l’envoyé du Vaad !

Toutes les directives ont été données par le Rav Elyachiv zatsal


Grâce aux dons réunis ce jourlà, nous aidons des personnes réellement dans le besoin. La distribution se fait dans une discrétion totale.

Le Vaad Harabanim a à cœur l’unité du peuple juif et permet à chacun d’entre nous d’accomplir la mitsva du don aux pauvres de la meilleure façon possible, grâce à sept règles d’or

Ce sont les Rabbanim qui dirigent l’Association.

Le Vaad Harabanim est le seul organisme présent dans tout le pays.

Le Vaad redistribue le jour même, en espèces, tous les dons reçus.

L’Association exige la transparence. La mitsva est accomplie avec hidour, respectant les critères les plus exigeants de la hala’ha.

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Lieu de prière, lieu de prodige Certains lieux sont chargés d’une grande kedoucha. Et de beaucoup d’émotion. C’est le cas des tombeaux de Morde’haï et d’Esther situés en plein cœur de l’Iran. Malgré la situation internationale et bravant toutes les contraintes, nos envoyés se rendront sur ce lieu de mémoire le jour de Pourim, pour vous. Qui pourrait arrêter le Vaad Harabanim ? Quelles embûches pourraient le contrarier dans ses 12

résolutions ? Apparemment, rien ni personne. Pour la troisième année consécutive, les responsables de l’Association ont décidé d’envoyer des délégués spéciaux jusqu’à Hamadan, où se trouvent les tombeaux de Morde’haï et d’Esther. Malgré les difficultés d’une telle entreprise, les Rabbanim ont tenu ferme et ont organisé l’impensable : contacter des Juifs iraniens et les mander jusqu’aux confins de l’Iran afin de prier pour les amis du Vaad Harabanim. Cette initiative tient du prodige : il a d’abord fallu trouver et sélectionner des hommes probes et justes au sein de la petite communauté juive d’Iran. Puis, afin de ne pas les mettre en danger, ils ont été contactés dans la plus grande


Un Sefer Torah de plus de 1000 ans trouvé sur place

La salle des tombes

Plaque avec la généalogie de Morde'hai jusqu'à Binyamin fils de Yaakov Avinou

Synagogue antique se trouvant à proximité des tombes 13


discrétion via un pays « neutre ». Enfin, le jour « J », ils devront recevoir les noms et les requêtes du public par le même biais, sans que personne ne puisse se douter qu’ils entretiennent des relations avec l’extérieur, en particulier avec Eretz.

A des centaines de kilomètres de Téhéran Le jour de Pourim, les envoyés spéciaux se réuniront à Hamadan sur les tombeaux de nos Maîtres vénérés. Ils parcourront des centaines de kilomètres afin de prier intensément pour la délivrance du peuple juif. Ils adresseront également une prière fervente pour

tous ceux qui désirent une bonne santé, la réussite de leurs enfants, une bonne parnassa, ainsi que la réalisation de tous leurs vœux. Ainsi, à travers les pays et franchissant les frontières, leurs tefilot se joindront aux vôtres, au moment où tant de nos frères souffrent et attendent une réponse du Ciel. En ce 14 adar, jour de grande réjouissance pour tous les Juifs, la prière permettra à notre peuple de survivre dans l’exil, et d’espérer en la gueoula de chacun d’entre nous. Car à Pourim, tout est possible et comme nous l’apprend la Méguila, toute situation peut se retourner. En ce jour, les miracles sont à notre portée, et tous les espoirs sont permis. Il suffit de demander, et d’y croire. Ce Pourim à Hamadan, c’est ce que vous propose le Vaad Harabanim. Prière sur les tombeaux de Morde’haï et d’Esther, 24 février 2013, le jour de Pourim.

Les envoyés du Vaad Harabanim, sur la tombe de Morde'haï et d'Esther, le jour de Pourim 5771 et 5772.

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Les mots de Rabbi David Abou’hatseira Au fil des ans, le Rav David Abou’hatseira soutient fidèlement le Vaad Harabanim et intervient en sa faveur dès qu’il le peut. Ce Pourim, le Rav n’a pas dérogé à la règle et a reçu les délégués de l’Association à la veille de la fête. Il a expliqué que la mitsva de tsedaka et de ‘hessed accomplie par le Vaad Harabanim a une force inégalée et que c’est grâce au ‘hessed et à la tsedaka que la gueoula viendra. Pour lui, l’action du Vaad est fondamentale et permet à des milliers de familles de survivre en ces temps de crise et d’incertitude. Rav David Abou’hatsera a également tenu à participer à la campagne de Pourim en faisant un don pour les nécessiteux, don qui sera redistribué le jour même de la fête. Il a également formulé une requête personnelle : figurer dans la liste qui sera transmise au envoyés spéciaux qui se rendront à Hamadan le 14 adar afin qu’il prie pour lui. En effet c’est un lieu propice à la prière : durant cette période, « Barou’h Morde’haï oubrou’ha Esther », nos ancêtres seront une source de bénédiction. Puis le Rav a longuement béni tous les donateurs du Vaad Harabanim. Cette marque de confiance rend honneur au travail des Rabbanim et des bénévoles. 15


Pour que les Grands de la Génération prient pour vous

Le jour de Pourim Prénom en hébreu ____________________________________ Prénom de la mère ___________________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite avec les enfants Succès Autre _______________________________ Prénom en hébreu ____________________________________ Prénom de la mère ___________________________________ Bonne santé Parnassa Enfants Mariage Réussite avec les enfants Succès Autre _______________________________

Appel gratuit:

1-800-22-36-36 5 possibilités pour transmettre vos dons au Vaad haRabanim :

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Appelez ce numéro pour un don par carte de crédit : 1-800-22-36-36 en Israël: 00.

972.2.501.91.00

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Envoyez votre chèque à :

Vaad haRabanim 2 Rehov Yoel Jerusalem

Sur notre site :

Envoyez votre don à l'un des Rabanim de votre région (demandez la liste au numéro 1-800-22-36-36).

www.vaadharabanim.org Site sécurisé Un reçu sera envoyé pour tout don.

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Envoyez votre don dans l'enveloppe jointe.

Veuillez libeller vos chèques à l'ordre de Vaad haRabanim


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