“Le scepticisme philosophique nous invite à toujours remettre en question des vérités trop bien établies ou trop générales. Il vaut dès lors la peine de soumettre au doute
méthodique l’affirmation selon laquelle être chrétien consiste à espérer quelque chose de Dieu. Pour ne prendre qu’un exemple : l’affirmation inverse qui dirait que le
christianisme proclame qu’en matière d’espérance c’est Dieu qui espère en l’homme ne serait-elle pas elle aussi vraie, voire revêtue de davantage de vérité existentielle
que l’assertion habituelle ?”