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Garnica déroule à Troyes

L’unité de déroulage, toute neuve, va dérouler 150 000 m3 de peupliers par an.

Garnica déroule sur le parc du Grand Troyes

Garnica, le leader européen du contreplaqué en peuplier, vient de débuter le déroulage dans sa toute nouvelle usine de Sainte-Savine. Et ce n’est que le début d’un vaste projet.

C’est parti : Garnica a commencé à dérouler ses premiers peupliers dans sa toute nouvelle usine troyenne. La ligne de déroulage est encore en cours de réglage et devrait tourner à plein régime dès la fi n de cette année. Objectif : 150 000 m3 de peuplier déroulés chaque année.

« La philosophie de Garnica, ce sont des usines au milieu des bassins populicoles », rappelle Pierre Dhorne, directeur de l’usine troyenne de Garnica. Pour exploiter le bassin de l’Aube et de la Marne, mais aussi celui des

Hauts de France, le groupe avait pris la décision d’ouvrir une septième usine à Troyes avec l’ambition d’en faire une unité complète, allant du déroulage du peuplier à la fabrication de contreplaqué. Une solution d’autant plus logique que de grands clients de Garnica se trouvent aux Pays-Bas (construction de maisons) et en

Allemagne (caravanes et camping-cars).

Une usine complète d’ici quelques années

Depuis la rentrée, c’est fait ! L’usine a commencé à dérouler ses premiers peupliers et monte tranquillement en régime. Elle devrait dérouler, sur sa première chaîne de déroulage, 150 000 m3 de peuplier par an. Une deuxième chaîne suivra. Ainsi que des séchoirs et, plus tard, des presses pour enfi n avoir une usine complète. Soit à l’arrivée une usine dix fois plus grande que celle aujourd’hui construite. Tout est prévu. Tout est modulable. Reste à déterminer le calendrier qui dépendra essentiellement du marché. L’usine, qui emploie aujourd’hui une cinquantaine de salariés, devrait en employer 300 à terme. Ce qui en fera l’un des plus grands employeurs de l’Aube. Pour l’instant, toute la production de feuilles de peupliers réalisée à Troyes prend la route de l’Espagne. L’enjeu, en attendant, est de prendre sa part à la relance de la culture du peuplier dans la région. Une relance déjà amorcée par la fi lière et qu’il entend catalyser. « Durant ces vingt dernière années, 20 % de la récolte a été exportée », rappelle Pierre Dhorne. Un volume que Garnica entend exploiter désormais sur site. « La valeur du transport, aujourd’hui, on peut la donner à ceux qui exploitent le peuplier ».

Bruno Dumortier

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