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In Vivo, le repreneur de Soufflet ............ 52 et Bois déroulés de Champagne,

aujourd’hui des fi liales d’InVivo. Certaines ont disparu : Souffl et négoce, par exemple, n’entre plus dans le classement. La fi liale a été fusionnée avec l’activité négoce d’InVivo. Mais c’est Jean-François Lepy, le patron du négoce aubois, qui a pris la tête de l’ensemble. D’autres ont été revendues. C’est le cas de Souffl et alimentaire, que les clients de la grande distribution connaissent sous le nom de Vivien Paille. Le collecteur et conditionneur de légumes secs a été racheté par Avril le 30 juin 2022. Trop petit pour peser seul, Vivien Paille pouvait par contre entrer dans les plans d’Avril, anciennement Sofi proteol, qui y avait déjà 25 % des parts et dont les protéines végétales sont un des cœurs de marché. L’annonce de cette vente avait même eu lieu le jour-même du rachat offi ciel du Groupe Souffl et.

Le malt, roi des animaux

Mais le reste des métiers, la vigne, les moulins, l’agriculture et, même, la boulangerie industrielle, qu’InVivo veut relancer, sont toujours là. Pour certains, agriculture et moulins, ce sont des métiers qu’InVivo ne maîtrisaient pas. Pour d’autres, le commerce de détail et l’activité vigne, les synergies sont évidentes. Surtout, en rachetant le Groupe Souffl et, InVivo a mis la main sur un des tous premiers malteurs mondiaux. C’était même un des objectifs premiers de ce rachat. Ce n’est pas par hasard que deux des principales coopératives françaises, Vivescia et Axereal, sont également présentes en force sur ce marché, avec Malteurop et Boortmalt. Le malt, malgré la taille très limitée du marché mondial (une trentaine de millions de tonnes par an, tout compris, et une croissance de 2 à 3 % par an), est un axe stratégique, parce que c’est sur des marchés de spécialistes comme celui-là que l’agriculture a encore des marges à prendre.

Yann Tourbe

Les moulins de Nogent-sur-Seine, symbole de l’implantation locale de Souffl et. Maintenant, c’est InVivo qui est aux commandes.

Bruno et Graziella BROCHETON

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À la sortie du séchoir, les feuilles de peuplier déroulées sont réceptionnées et prêtes à partir pour des usines de confection de panneaux contreplaqués.

BDC, le pionnier du déroulage dans l’Aube

Bois déroulés de Champagne (BDC), qui déroule des peupliers à Marigny-le-Châtel depuis cinq ans, vient d’inaugurer son usine. Elle fournit les deux groupes français qui l’ont fondée: Thebault et Drouin. Une unité qui pourrait s’agrandir si... tout va bien.

Cinq ans après son lancement, l’unité de déroulage de peuplier Bois déroulés de Champagne (BDC) a été officiellement inaugurée ce jeudi 7 juillet. Un retard à l’allumage dû à la discrétion des deux groupes fondateurs et au Covid. « Nous, on fait d’abord. On communique après », sourit Antoine Thebault, le président du groupe Thebault, dans une allusion à Garnica, dont l’usine annoncée depuis trois ans à Troyes vient juste de démarrer.

L’originalité de BDC, c’est d’être le fruit d’une association entre deux industriels français. Le groupe Thebault, d’un côté, fabricant de contreplaqué dans les Deux-

Sèvres, plutôt spécialisé dans les formats standardisés, et le groupe Drouin, de l’autre, basé dans la Sarthe et plutôt spécialisé dans les formats sur mesure. Une association à deux tiers-un tiers. Et la production de BDC, 70 000 m3 de peuplier déroulé par an, suit la même proportion : deux tiers pour Thebault, un tiers pour Drouin.

Nouvelle chaudière à biomasse

« Il a fallu tout créer sur un nouveau territoire », souligne Antoine Thebault, qui s’est investi personnellement dans le projet. Tout mettre en place avec toutefois une belle opportunité: les locaux industriels, ceux de la SIRC, l’ancienne société de reliure qui faisait la fierté de Marigny, étaient disponibles.

Une chaudière à biomasse en projet

BDC a donc investi 8 000 m2 sur lesquels il a installé une dérouleuse puis un séchoir. Le tout, en se montrant malin, avec le réemploi de matériels déjà propriété du groupe et, même, le rachat d’un séchoir d’occasion en Malaisie. Soit 10 millions d’euros d’investissement au total auxquels vont s’ajouter prochainement 5 à 6 millions d’euros pour la transformation de la chaudière, aujourd’hui au gaz, en chaudière à biomasse. Une nouvelle écorceuse va également être mise en place. BDC, qui emploie aujourd’hui 35 personnes, va-t-elle encore grandir ? « Tout est possible », répond Antoine Thebault. Le parc, où les grumes de peuplier sont stockées, sera agrandi. Une deuxième ligne de déroulage d’ici quelques années? Pourquoi pas, c’est le plan. À plus

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