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Mountain Biking
Downhill Biking Text: Audrey. D.P
• Avec ses 800 km de parcours et son bike park comptant parmi les plus renommés des Alpes, Verbier, paradis du freeride l’hiver et du vélo l’été, offre un superbe terrain de jeu pour débuter ou se perfectionner en VTT de descente. En février dernier, Sebastian Byléhn nous emmenait en fat bike, ce fameux vélo à grosses roues, dévaler les pistes enneigées depuis les Ruinettes. Cet été, c’est au vélo de descente que le guide vélo de Verbier nous initie.
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• With 800 km of trails and one of the most renowned bike parks in the Alps, the winter freeriding and summer cycling paradise of Verbier offers an incredible playground for starting or perfecting downhill mountain biking. Back in February, Sebastian Byléhn took us on a fat biking journey hurtling down the snowy slopes from Ruinettes. This summer, the Verbier cycling guide gave us an initiation into downhill biking.
«...la chute est un passage obligé ! »
• Avant de commencer, le biker vérifie notre matériel : « Il est important d’avoir un équipement adapté pour le VTT de descente et un vélo qui fonctionne correctement. » En cinq minutes, Sebastian s’assure du bon état général de nos vélos. Il vérifie tout d’abord la pression des pneus en les pinçant de ses doigts. « Il ne faut pas trop gonfler les pneus pour les terrains accidentés au risque de crever dès le premier obstacle ! » Il inspecte ensuite les freins et l’état d’usure des plaquettes, la hauteur de la selle (pour le VTT de descente, il faut, assis sur la selle, pouvoir toucher le sol avec les pieds), les rayons et l’état des chaînes ainsi que la transmission (graisser si besoin). Côté équipement, rien n’est laissé au hasard non plus. Chaque participant porte un casque intégral, un masque ou des lunettes solides, des genouillères, des coudières, une protection dorsale, des gants et des vêtements solides. Un total look de robots rangers indispensable pour éviter de se blesser. « Dans toute carrière de champion de bike park, la chute est un passage obligé ! » déclare Sebastian, le regard amusé. Entre les sorties de piste, les arbres percutés et les dérapages incontrôlés, Sebastian ne compte plus les chutes. Certes, il revient toujours entier ! Son conseil est de ne pas craindre de tomber, car cela aura un impact négatif sur l’attitude adoptée sur le vélo. En effet, Sebastian constate que les débutants ont tendance à se mettre en arrière sur leur vélo lorsque la pente devient plus forte ou que le terrain est plus engagé. Or, il faut toujours garder une position centrée et dynamique pour un pilotage efficace de la roue directrice, c’est-àdire la roue avant. Afin d’éviter l’OTB tant redouté (‘over the bars’ dans le jargon biker qui signifie donc de passer au-dessus de son guidon), il s’agit simplement de fléchir les genoux et les bras, de relever les coudes et de garder une position basse sur le vélo. • Before we headed out, Sebastian, a pro biker, checked our equipment: “It’s really important to have suitable equipment for downhill biking, along with a bike that works properly." In less than five minutes, he checked the general condition of our bikes, first gauging the pressure of the tyres by pinching them with his hand.
“For rough terrain you can’t inflate the tyres too much or you risk getting a puncture on the first obstacle!”. He then inspected the brakes and state of wear of the brake pads, the height of the saddle (for downhill mountain biking you need to be able to touch the ground with your feet when seated), the spokes, the condition of the chains and the gearbox (lubricate if necessary). There was no compromising on biking gear either. Each rider had to wear a full-face helmet, goggles or sturdy glasses, knee pads, elbow pads, back protection, gloves and hardwearing clothing. “Falling is a rite of passage for every downhill biking champ!" Sebastian, smiled. Between unintentional track deviations, tree prangs, and the occasional uncontrolled skid, Sebastien has lost count of the number of falls he’s had – somehow he always gets back in one piece! Sebastian’s advice is not to be afraid of falling, if you are it will have a negative impact on the attitude you adopt on the bike. He pointed out that beginners tend to lean backwards when they encounter a steep slope or technical terrain but, in fact, a centred and dynamic position is what is required for effective handling of the steering wheel (the front wheel). To avoid the dreaded OTB (‘over the bars’ in bike jargon),
Photo: Anna Krieps
VERBIER FIRSTS
Above: Sebastian Byléhn
• Enfin, l’axe du regard est essentiel. « Il faut bien regarder devant soi pour repérer les obstacles et définir sa trajectoire en fonction du terrain. » Sebastian semble estimer avoir donné assez de conseils, car sur ces mots, il enfourche son vélo et pédale en direction du premier trail. C’est sur la piste verte de La Chaux, appelée Tsenelle, que nous nous lançons dans nos premiers virages serrés. Bon, ‘serrés’, tout est relatif. Cet itinéraire VTT qui débute à 2’456m d’altitude, au sommet de la remontée mécanique de la Chaux Express, dévale en pente douce quelque 1,7 km de piste fluide pensée pour les débutants. Ce flowtrail facile, avec le massif des Combins en toile de fond, permet d'entraîner les techniques de pilotage qu’il faut pouvoir maîtriser avant de s’engager dans un bike park de plus haut niveau, à savoir, les pistes rouges ou noires pour les plus intrépides. En cours de route, Sebastian nous donne encore quelques conseils pour mieux gérer les virages : « Il est essentiel de freiner fort avant le virage, aussi peu que possible dans le virage, et de maintenir une position centrée et de porter le regard sur la sortie. » Pour les sauts, c’est un peu la même chanson. Il faut étudier le saut, rester centré sur le vélo et regarder au-delà de la zone de réception. Ensuite, pour s’améliorer, tout est question d’entraînement et de confiance. Nous concernant, cette première expérience très réussie nous a donné envie de remonter pour redescendre encore et encore et un jour peut-être frôler les pentes escarpées de la fameuse Wooooohhh, une piste très technique parsemée de pierres, de sauts généreux et de passerelles, partant de Clambin pour arriver à Médran. Soyez-en certains, l’été s’annonce décoiffant à Verbier ! • you need to bend your knees and arms, raise your elbows and keep a low position on the bike. Finally, looking forward is essential. “You have to look ahead to identify obstacles and define your trajectory according to the terrain.” At this point Sebastian seemed to think he had given enough advice as he then jumped on his bike and headed towards the first trail. The green track of La Chaux, called Tsenelle, is where we embarked on our first tight turns – well, relatively ‘tight’. This mountain bike route begins at 2,456m at the top of the La Chaux Express lift and gently descends 1.7 km of fluid track designed for beginners. With the Combins massif as its backdrop, this easy flowtrail is ideal for practicing the riding techniques that need to be mastered before attacking more challenging bike park levels such as the red runs or, for the more intrepid, the blacks. Along the way, Sebastian gave us some more tips to steer better round the bends: “It is essential to brake hard before the bend and as little as possible in the bend, but to maintain a centred position and focus on the exit.” For the jumps, it's just the same. You have to study the jump, stay centred on the bike and look beyond the landing zone. After that, improving is all about training and confidence. As for us: after this successful first experience, all we can think about is going up and down again and again and perhaps one day being good enough to tackle the steep inclines of the famous Wooooohhh, a technical, stony track full of big jumps and bridges. You can be sure of one thing: it’s going to be a ‘hairraising’ summer in Verbier!