8 minute read

Marko Shapiro

Next Article
Édito

Édito

VERBIER FIRSTS

Advertisement

Photo: Tero Repo

Marko Shapiro

• Né au Canada, le photographe Marko Shapiro est arrivé en Suisse en 1970. Depuis, il n’a cessé de mettre Verbier en boîte. Il a été baptisé « le parrain de la photographie de ski » par le magazine américain Powder et est considéré comme un pionnier dans la photographie de freeride. Membre du désormais légendaire « Team Clambin », Marko et ses compères Ace Kvale et John Falkiner ont réalisé leur rêve en vivant la vie de vagabond des neiges (Ndt : « ski bum »). Ils ont d’ailleurs attiré à Verbier de nombreuses personnes en quête d’aventure et de poudreuse, en provenance des quatre coins du monde. Aujourd’hui, à 73 ans, vous pouvez encore croiser Marko avec un appareil photo à la main et toujours une bonne histoire à raconter...

• Canadian-born photographer, Marko Shapiro, first arrived in Switzerland back in 1970. He has been taking photos in Verbier ever since. Named “the Godfather of ski photography”, by Powder magazine, Shapiro was at the forefront of freeride photography. Part of the now legendary ‘Team Clambin’, Marko, Ace Kvale and John Falkiner lived the ski bum dream, inspiring others all around the world to come to Verbier in search of adventure and deep powder. Now, at 73, you will still see Marko out and about with a camera in his hand and a good story to tell…

• VL: La première fois que tu es venu à Verbier ? Marko : La première fois que j’ai mis les pieds à Verbier, c’était pendant l’hiver 1970/71. Je n’en avais jamais entendu parler, mais des gens que j’avais rencontrés à Leysin avaient loué un chalet, alors je les ai suivis et j’ai passé un hiver de folie ici. À l’époque, il y avait pas moins de 200 vagabonds des neiges qui vivaient ici. C’était une superbe époque.

VL : La première fois que tu as fait du ski ou du snowboard ?

Marko : J’ai commencé à skier dans les années 60, au Canada.

VL : La première chose que tu fais au réveil ?

Mark : Je m’habille, je me prépare une tasse d’Earl Grey, je prends mon petit-déjeuner, je lis mes e-mails, je regarde la météo et je vais sur Facebook.

VL: La première chose que tu fais quand tu descends de la montagne ?

Marko : Je rentre chez moi, je transfère les photos que j’ai prises, le tout accompagné d’une tasse de thé.

VL : La première personne que tu te rappelles avoir rencontrée à Verbier ?

Marko : La première personne que j’ai rencontrée ici est Pascal Burri (qui dirige le Fer à Cheval).

VL: Ton premier emploi à Verbier ?

Marko : J’ai passé mon premier hiver comme plongeur à l’Hôtel Le Vanessa, qui venait tout juste d’être construit. Je travaillais de nuit. Je skiais toute la journée, j’arrivais à 16 heures, je nettoyais le service du déjeuner, puis j’attendais le coup de feu du soir. C’était un boulot génial. • VL: First time you came to Verbier? Marko : I first came to Verbier in the winter of 1970/71. I’d never heard of the place, but some people I met in Leysin had rented a chalet, so I tagged along and spent one hell of a crazy winter here. At the time there were about 200 ski bums from all over the world living it up here. It was a great time to be in Verbier.

VL: First time you skied or snowboarded?

Marko : I began skiing in the 60s, back in Canada.

VL: First thing you do when you wake up?

Marko : Dress, cup of Earl Grey, breakfast, read my emails, check the weather and Facebook.

First thing you do when you come off the mountain?

Marko : Go home, upload any photos I’ve taken – with a cup of tea.

VL: First person you remember meeting in Verbier?

Marko : The first person I met here would be Pascal Burri (who runs the Fer à Cheval).

VL: First job in Verbier?

Marko : I spent my first winter as a dishwasher (plongeur) at the Hôtel le Vanessa, which had just been built. It was a night job. I’d ski all day, come in at 4pm, clean up from lunch, then wait for the night crowd. It was a great job.

VERBIER FIRSTS

Skier: Mike Hattrup

VL : Ton premier choix de boisson ?

Mark : La bière. J’ai dégusté de nombreuses bières au Pub Mont Fort au fil des ans. J’ai aidé Francis à le bâtir dans les années 70. J’y vais régulièrement pour l’apéro – je rentre beaucoup plus tôt maintenan

VL : Ton premier endroit pour prendre un café ?

Marko : Le Fer à Cheval. J’y ai travaillé en 76 ou 77. L’établissement a réussi à conserver son atmosphère familiale d’origine. Je suis client régulier depuis près de 50 ans. En 1974, Pascal Burri et moi sommes montés au Lac des Vaux avec un petit appareil photo que je possédais, et nous avons réalisé deux pellicules avec lui pour Authier Skis. Il s’agissait d’une couverture et d’une affiche, et c’est ainsi qu’a commencé ma carrière.

VL: La première personne que tu choisirais pour aller en montagne ?

Marko : Mon pote de Clambin, John Falkiner. C’est l’une des premières personnes que j’ai photographiées. Les photos ont d’ailleurs été publiées dans le monde entier. À l’époque, nous faisions un peu figure d’extraterrestres. J’ai passé beaucoup de temps à Verbier : tant de skieurs de renommée mondiale sont passés par ici pour nous rendre visite. On m’interviewe encore beaucoup aujourd’hui pour des livres et des films sur l’histoire du ski.

VL : Ton premier choix d’appareil photo ?

Marko : Mon premier appareil photo était un Minolta SR1 avec plusieurs objectifs fixes et un posemètre à main, puis un Nikon et un appareil panoramique Hasselblad 6X17. Aujourd’hui, je possède un Nikon 850.

VL : Ton premier autre choix d’emploi ?

Marko : Franchement, aucun. J’ai été DJ au Farm Club une année, mais c’était pas mon truc.

« En 1974, Pascal Burri et moi sommes montés au Lac des Vaux avec un petit appareil photo que je possédais, et nous avons réalisé deux pellicules avec lui pour Authier Skis. »

VL: First choice of drink?

Marko : Beer. I’ve enjoyed many beers at the Pub Mont Fort over the years. I helped build when Francis started it back in the 70s. I still go there for an apéro – I’m home way earlier these days.

VL: First place for coffee?

Marko : Fer à Cheval. I worked there back in 76 or 77 – it’s managed to maintain the original family atmosphere and has been a regular spot for me for nearly 50 years. In 1974 Pascal Burri and I went up to Lac des Vaux with a small camera I had, I shot two rolls of film with him for Authier Skis. It was a cover and billboard – that was the start of my career.

VL: First person you would choose to hang out with on the mountain?

Marko : Clambin bro, John Falkiner. He was one of the first people I used to photograph. The photos were published worldwide. We became a bit of an enigma that just happened. It was an important part of my life here – we had so many world-famous skiers passing through Verbier to visit us. I’m still asked about it a lot today for books and films about ski history.

VL: First choice of camera?

Marko : My first camera was a Minolta SR1 with a couple of prime lenses and a handheld light metre, then a Nikon, a Hasselblad 6X17 panoramic camera. Today a Nikon 850.

VL: First other choice of work?

Marko : I can’t really think of anything else. I was DJ at the Farm one year – that did my head in.

VERBIER FIRSTS

VL: La première personne que tu choisirais de photographier ?

Marko : J’ai photographié tellement de gens de toutes nationalités au fil des années. C’est difficile de choisir quelqu’un en particulier, voire impossible. J’ai travaillé avec tant de grands athlètes, notamment Dominic Perret et Jean Troillet au camp de base du mont Everest.

VL: Le premier endroit que tu choisirais d’aller photographier ?

Mark0 : L’Antarctique, je n’y suis jamais allé, mais c’est vraiment un truc qui me botte. Sinon la Chine et la Corée du Nord.

VL: La dernière chose que tu ferais à Verbier si tu devais partir pour toujours ?

Mark0 : Je suis chez moi ici. Je n’ai pas l’intention de partir. Mais s’il le fallait, j’organiserais peut-être un petit dîner entre amis avant de disparaître dans la nuit... www.markoshapirophotos.com

VL: First person you would choose to photograph?

Marko : I’ve taken so many photos over the years of people of all nationalities. So it’s hard to choose one person – almost impossible. I’ve worked with so many great athletes, including Dominic Perret and Jean Troillet at the base camp of Mount Everest.

First place you choose to visit to photograph?

Marko : Antarctica, I’ve never made it there, but would love to. I’d also like to go to China and North Korea too.

Last thing you would choose to do in Verbier if you had to leave forever?

Marko : This is my home. I have no plans to leave. But if I had to, I’d maybe organise a quiet dinner with close friends then disappear into the night… www.markoshapirophotos.com

This article is from: