13 minute read
Verbier Firsts
Albert Sébastien
• Le talentueux photographe Sébastien Albert se confie sur ses « premières » à Verbier et sur la dernière chose qu'il ferait s'il devait quitter la station pour toujours... • Verbier Life asks talented photographer Sébastien Albert, about his Verbier ‘firsts’ and the one last thing he would choose to do if he had to leave Verbier forever…
Advertisement
VERBIER VERBIER VERBIER FIRSTS FIRSTSFIRSTS
• VL: La première fois que tu es venu à Verbier ? Sébastien : J'ai mis les pieds à Verbier en janvier 1998 avec l'intention de « faire juste une saison ». J'étais loin de me douter que je serais encore là 23 ans plus tard.
VL: La première chose que tu fais au réveil ?
Sébastien : Je prépare du café dans ma cafetière à piston, et je me sers une tasse tout en consultant les prévisions météorologiques. C'est mon rituel du matin depuis des années ; j'aime l'arôme qui imprègne l'air !
VL: La première chose que tu fais quand tu descends de la montagne ?
Sébastien : Ça dépend. Si j'ai le sentiment d'avoir fait des photos intéressantes après une virée en montagne, il m'arrive de les télécharger immédiatement pour les regarder sur mon grand écran. Si je suis parti randonner avec des amis, il y a de fortes chances que nous finissions autour d'un verre en terrasse pour conclure la journée en beauté.
VL : La première personne que tu te rappelles avoir rencontrée à Verbier ?
Sébastien : Yan Felder, le gérant de Ski Service de l'époque. Mon bon ami Yves Garneau m'avait organisé un entretien le lendemain de mon arrivée. • VL: First time you came to Verbier? Sébastien : I came to Verbier in January 1998 with the intention to just ‘do a season’… little did I know then that I’d still be here 23 years on.
VL: First thing you do when you wake up?
Sébastien : I prepare a pot of French press coffee and pour myself a cup while checking the weather forecast. It’s been my morning ritual for years; I love the aroma that permeates the air!
VL: First thing you do when you come off the mountain?
Sébastien : It depends. If I’ve been up shooting and feel I’ve gotten some worthy material, I might download the images straight away, to view them on the big screen. If I’ve been out hiking with friends, odds are we’ll end up on a terrace to have a drink and wrap things up properly.
VL: First person you remember meeting in Verbier?
Sébastien : Yan Felder, the manager at the time at Ski Service. My good friend, Yves Garneau, had lined up an interview for me the day after I arrived.
VL: Ton premier emploi à Verbier ?
Sébastien : J'ai travaillé chez Ski Service pendant la saison 98-99, à la location de skis et à la vente d'équipements. Il y avait une bonne ambiance et une équipe sympa. On travaillait dur tout en s'amusant grâce aux plaisanteries incessantes (et hilarantes) de notre collègue Tab.
VL:Ton premier choix de boisson ?
Sébastien : Le matin, du café, sans aucun doute. L'après-midi, la bonne eau fraîche de Bagnes. Le soir, une bonne bière sans alcool (oui... ça existe).
VL: Ton premier endroit pour prendre un café ?
Sébastien : Quand j'ai besoin d'une dose de caféine à emporter, je vais à La Cucina, sur la place Centrale.
VL: La première personne que tu choisirais pour aller en montagne ?
Sébastien : Dificile à dire ; il y en a plusieurs. J'ai quelques bons amis qui sont très patients et me laissent m'arrêter parfois pour prendre « juste une petite photo »... pas besoin de les nommer... ils se reconnaîtront.
VL: Ton premier choix d'appareil photo ?
Sébastien : Mon Nikon D850 est mon appareil photo préféré du moment.
VL: First job in Verbier?
Sébastien : I worked at Ski Service during the ‘98-’99 season renting skis and selling hard goods. There was a great atmosphere and a fun crew. We worked hard, all while having a blast thanks to our workmate Tab’s incessant (and hilarious) antics.
VL: First choice of drink?
Sébastien : Mornings – coffee, without a doubt. Afternoon – good ol’ Eau de Bagnes. Evening - a good no alcohol beer (yes… they do actually make a few of those).
VL: First place for coffee?
Sébastien : When I need a takeaway caffeine fix, I head to La Cucina, at Place Centrale.
VL: First person you would choose to hang out with on the mountain?
Sébastien : This is a tough one to answer, as there isn’t just one person that I can name. I’ve got a handful of good friends who are quite patient and put up with my need to sometimes stop and take ‘just one quick photo’ ...no need to name them... they know who they are.
VERBIER FIRSTS
VL: Ton premier autre choix d'emploi ?
Sébastien : Bonne question. Je me verrais bien en tant que météorologue, ou plutôt météorologue opérationnel. Les subtilités des phénomènes météorologiques me fascinent.
VL: La première personne que tu choisirais de photographier ?
Sébastien: Il n'y a personne qui me vient à l'esprit en particulier, mais j'aime prendre des photos de mes amis lors de nos sorties ou de nos réunions... généralement avec mon iPhone, car il n'y a pas de pression et, surtout, pas d’édition !
VL: Le premier endroit que tu choisirais d'aller photographier ?
Sébastien : L'Islande est en tête de ma liste d'endroits où je ne suis pas encore allé et que j'adorerais photographier. J'espère sincèrement que notre monde reviendra bientôt à une certaine normalité pour que nous puissions voyager à nouveau, car la liste est longue, et les années passent vite.
VL: La dernière chose que tu ferais à Verbier si tu devais partir pour toujours ?
Sébastien : Si je devais partir d'ici, j'essaierais de rassembler toutes les personnes formidables que je connais ici et qui rendent cet endroit spécial pour moi. Je les inviterais tous à me rejoindre au sommet du Mont-Fort... nous grimperions jusqu'à la croix, nous nous assiérions là, et nous nous remémorerions tous les bons moments que nous avons partagés ici au fil des années tout en profitant de la vue incroyable.
IG : @sebastienalbertphotography www.facebook.com/SebastienAlbertPhotography www.trobophoto.com VL: First choice of camera?
Sébastien : My Nikon D850 is my go-to camera right now.
VL: First other choice of work?
Sébastien : Good question. I could definitely see myself as a meteorologist, or rather an operational meteorologist. The intricacies of meteorological phenomena fascinate me.
VL: First person you would choose to photograph?
Sébastien : There’s no one specific that comes to mind, but I do enjoy taking photos of my friends during our outings or get-togethers… usually with my iPhone, as there’s no pressure, and more importantly – no editing!.
VL: First place you would choose to visit to photograph?
Sébastien : Iceland is at the top of my list of places which I’ve not yet been to, and that I would love to photograph. I sincerely hope our world returns to some sort of normalcy soon so we can travel again, as the list is long, and the years, fleeting.
VL: Last thing you would choose to do in Verbier if you had to leave forever?
Sébastien : If my time here were about to be up, I’d try to round up all the amazing people I know here, who make this place special for me. I’d invite them all to join me on top of Mont-Fort… we’d climb to the cross, sit there and reminisce about all the great times we’ve shared here over the years, whilst taking in the incredible view. IG : @sebastienalbertphotography www.facebook.com/SebastienAlbertPhotography www.trobophoto.com
Alpine Surfing
• Si vous montez sur une planche en Suisse, il est probable qu'il s'agisse d'un snowboard - ou peut-être pas ? Alaïa Bay, le premier bassin de surf de ce type en Europe continentale, a récemment ouvert ses portes à quelques kilomètres seulement de Verbier, ce qui signifie que vous pouvez faire de la poudreuse, du VTT et du surf, le tout en une seule journée. C'est maintenant officiel... le paradis existe.
• If you’re riding a board in Switzerland, it’s likely to be a snowboard – or is it? Alaïa Bay, the first surf pool of its kind in continental Europe, has recently opened only a short drive away from Verbier. You can ride powder, mountain bike and surf – all in one day. It is now official… Paradise exists.
• J'adore vivre en Suisse. A un détail près : l'océan et les vagues manquent au pays – ou du moins jusqu'à aujourd’hui. Alaïa vient de livrer aux plus de 40 000 surfeurs suisses enclavés leur propre petit paradis. Le fondateur Adam Bonvin, 25 ans, a eu l'idée de l'installation en 2015, au retour d'un voyage de surf en France, et rêvait d'apporter l'expérience du surf en Suisse. Il a contacté la société d'ingénierie basque Wavegarden et le reste appartient à l'histoire. Cinq ans plus tard, le bassin est ouvert et la population locale est on ne peut plus enthousiaste à l'idée d'avoir des vagues à sa porte. Rachel Bonhote-Mead, six fois championne suisse de surf et habitante de Verbier, est venue pour la première fois dans sa patrie maternelle à la recherche de neige après avoir grandi sur les plages du pays d'origine de son père, l'Australie. « Je suis d'abord arrivée à Verbier pour passer l'hiver à skier avec ma sœur jumelle qui faisait une saison de ski à Verbier. 13 ans plus tard, je suis toujours là, avec maintenant un emploi très suisse de responsable finance-comptabilité. Ayant surfé toute ma vie à Lennox Head, la culture du surf me manquait. J'ai vu qu'il existait une association et un championnat suisse de surf annuel, alors j'ai décidé d'y aller par curiosité. Je me suis qualifiée pour représenter la Suisse aux ISA World Surfing Games, ce qui était incroyable. Je me suis retrouvée dans une manche avec Clarissa Moore alors que je ne m'entraînais qu'en paddle sur mon lac local. Le fait d'avoir le bassin à vagues à 30 minutes de Verbier a changé la donne. Alaïa Bay va certainement accroître la popularité et le niveau du surf suisse dans les années à venir. »
Géraldine Fasnacht, résidente de Verbier, ancienne championne du monde de snowboard freeride, base jumper, pilote d'avion et de wingsuit, a récemment troqué le temps passé sur son snowboard pour quelques sessions sur une planche de surf. Alaïa fait découvrir le sport à des personnes qui n'ont jamais vraiment considéré le surf comme un sport qu'elles peuvent pratiquer régulièrement. « Surfer tout en étant entouré de montagnes est magique. Je peux maintenant rider la poudreuse, voler avec ma wingsuit et ensuite surfer des vagues parfaites, le tout en une seule journée - c'est vraiment le paradis sur terre », sourit Géraldine après une session à Alaïa. La baie offre des vagues adaptées à tous les niveaux, du Waikiki pour débutants aux sessions pro avec des décollages difficiles, des faces rapides et raides, les tubes puissants de « The Beast » et même des sections aériennes pour ceux qui en sont capables. La configuration absolue des vagues teste vos limites. Si vous préférez une session « Malibu » plus tranquille, vous ne serez pas déçu, car vous naviguerez sur des vagues turquoise entourées de sommets alpins enneigés. Alaïa dispose de tout ce dont vous avez besoin sur place pour vivre une expérience de surf alpin parfaite. Le barrestaurant Twin Fin dégage une atmosphère cool et offre une vue imprenable sur le bassin pour suivre l'action. Mélangez quelques sports de montagne et une session de surf et vous avez tous les ingrédients pour une journée parfaite. Pour plus d'informations sur l'emplacement, les vagues, les forfaits et les prix, rendez-vous sur www.alaiabay.ch. • I love living in Switzerland. Except for one aspect, the country is missing ocean and waves – until now. Alaïa has just delivered the 40,000 plus landlocked Swiss surfers their own little paradise. 25-year-old founder, Adam Bonvin, had the idea for the facility back in 2015 when he returned from a surf trip to France and dreamt of bringing the surfing experience to Switzerland. He contacted the Basque engineering company Wavegarden and the rest is history. Five years on the pool is open and the local population is no less than ecstatic about having waves on its doorstep. Six-time Swiss surf champion Rachel Bonhote-Mead and Verbier local, first came to her maternal homeland in search of snow after growing up on the beaches of her father’s home country in Australia. “I first arrived in Verbier to spend the winter skiing with my twin sister who was doing a ski season in Verbier. 13 years later, I’m still here, now with a very Swiss job as a Finance Accounting Manager. Having surfed my whole life in Lennox Head, I missed the surf culture. I saw there was an association and a yearly Swiss surfing championship so decided to go and check it out; I qualified to compete for Switzerland at the ISA World Surfing Games which was incredible. I found myself in a heat with Clarissa Moore after only paddle training in my local lake, so having the wave pool 40 minutes from Verbier is a game changer. Alaïa Bay will definitely increase the popularity and standard of Swiss surfing over the coming years.” Local freeride snowboarding past world champion, base jumper, wingsuit and plane pilot, Géraldine Fasnacht, has recently swapped time on her snowboard for some sessions on a surfboard. Alaïa is opening up the sport to people who’ve never really considered surfing a sport they can do on a regular basis. “Surfing while surrounded by mountains is magical. I can now ride powder, fly with my wingsuit and then surf perfect waves, all in one day – it’s definitely paradise on earth,” smiles Géraldine after a session at Alaïa. The Bay offers waves to suit all levels, from the mellow beginners’ Waikiki, to pro-sessions with challenging take-offs, fast and steep faces, powerful barrels from ‘The Beast’ and even air sections for those who are up for it. The ultimate set-up of waves tests your limits. If a mellow ‘Malibu’ session is more your thing, then you won’t be disappointed, cruising along turquoise waves surrounded by alpine snowy peaks. Alaïa has everything you need on-site for the perfect Alpine surf experience. The ‘Twin Fin’ bar and restaurant has a cool vibe with great views over the pool for watching all the action. Mix up some mountain sports and a surf session and you pretty much have the ingredients for the perfect day. For more information on the location, waves, packages and prices, go to www.alaiabay.ch