LES SABLETTES DE FERNAND POUILLON - Mémoire Master 1 Victorine Leborgne - ENSA Marseille

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Victorine LEBORGNE ProFil 08 - 2016/2017 Séminaire La Fabrique Harold KLINGER

LES SABLETTES DE FERNAND POUILLON Mémoire


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SOMMAIRE

Introduction Présentation des Sablettes, leur histoire (de George Sand à Fernand Pouillon)………………..……….5 Présentation du programme de Fernand Pouillon.…………………………………………………………..7 Développement Les Sablettes de Fernand Pouillon (son programme, son parti pris architectural et les matériaux).…..9 Les Sablettes aujourd’hui, appropriation du public par le privé, histoire d’une évolution…..….………14 Fernand Pouillon une doctrine constructive (le vieux port, 200 Logements, les Sablettes)…………..17 Conclusion Une architecture de développement durable et d’action sociale………….………………….…………19

Remerciements

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Les Sablettes, de George Sand à Fernand Pouillon Le quartier des Sablettes se situe au sud de la ville de la Seyne-sur-Mer, dans le département du Var. Ce nom désigne l’isthme, créé au XVIII eme siècle, afin de relier les Cap Sicié et Cepet, dans un contexte de croissance grâce au chantier naval qui va faire que Sablettes-lesbains sera édifiée et sera le trait d'union entre terre et mer. Tombolo de sable de 200m de long au Sud de Tamaris et au Nord de Joncs, il est implanté à 2m au dessus du niveau de la mer, avec le quartier de Mar vivo à l’ouest et Saint-Elme à l'est.

Ci-contre L’isthme à sa création et après-guerre (la reconstruction)

Ce sont principalement des écrivains tels que George Sand et Charles Poncy ainsi que des artistes comme le peintre Vincent Courdouan, qui firent en premier la promotion de Sablettes-les-bains, aux travers de leurs écrits et peintures tels que : « Tamaris », « les Sablettes avant et depuis M i c h e l p a c h a » e t « c o r n i c h e d e tamaris » (illustrations ci-contre). A cette époque (XIXeme siècle), les Sablettes, comme une grande partie du littoral de la Rade de Toulon font partie de la Provence rurale dont la principale activité est l’agriculture (culture de vignes, olivier et labour d’artichauts); l’architecture de l’époque est à l’image de cette agriculture, avec ses bastides et bastidons.

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La Bastide désigne une demeure aristocratique bâtie à la campagne elle représente à la fois un placement foncier et une résidence secondaire. D’allure massive elle présente un plan carré ou rectangulaire avec une orientation nord-sud, qui se développe en R+1. L'entrée se trouve généralement au centre de la façade principale et donne ainsi accès à une galerie qui traverse la maison de part en part, avec le salon et la salle à manger situés de part et d'autres du vestibule, les chambres sont quand à elles à l’étage. De cette distribution intérieure en découle une ordonnance très sobre de la façade. Le bastidon, est lui, une demeure plus modeste, une sorte de petite bastide. Le développement des infrastructures au XIXe siècle telles que le train, la poste, les aménagements maritime, la voirie (…) ont contribué à la « plus-value » des Sablettes. Mais c’est lors du rachat de bon nombre de parcelles par Michel pacha, au cours des années 1880, que Sablettes-les-Bains va évoluer vers une architecture de maisons individuelles.

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La métamorphose va s'opérer par la construction de villas dont on dénombre quatre modèles différents : Les villas à l’italienne, massive et symétrique, La Gabriel, étroite et haute telle le chalet Suisse, La sauvagine, avec des colombages de référence Basque, Le croissant, plus orientaliste, est le style architectural de l'institut de Michel pacha et du casino du manteau. L'action de Michel Pacha, « Le Promoteur », est à l'origine de l'essor de Sablettes-lesBains. Entre 1887 et 1930 que Sablettes-les-bains connaîtra son heure de gloire, avec la création de stations balnéaires comme lieu de cure prescrits par les médecins et lieu de villégiature où il faut être vu.

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Construit à proximité d'un hameau de pêcheurs Sablettes-les-bains dispose des éléments constitutifs d'une station à savoir : des bains, des bâtiments d'hébergement ( V i l l a s / h ô t e l s ) , d e s c o m m e rc e s , d e s établissement de loisirs (Casino, cafés), le tout développé autour de la plage. La station des Sablette nait de la construction d'édifices qui anticipent le développement urbain et touristique. Le casino, puis le Grand hôtel, seront le centre et l'image de marque de Sablettes-lesbains. À la fin des années 1930 les familles modestes ouvrières profitent de leurs premiers congés payés et viennent profiter des installations qu’offre ce paradis sur terre, mais la seconde guerre mondiale brisera cet élan. En 1942 la région toulonnaise est occupée par les Allemands puis les italiens qui s'installent sur la côte. Aux Sablettes une grande partie de la population de Mar vivo est évacuée et un système de défense le long de la plage est construit. Au début de l'année 1944 les maisons de pêcheur, l'hôtel de la plage ainsi que l'école sont détruits. Toulon sera libérée le 27 août 1944 et dès novembre un M.R.U (Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme) est créé sous la direction d'Eugene Claudius Petit.

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Le programme de Fernand Pouillon C’est donc sur demande du M.R.U nouvellement constitué, et avec la participation des ponts et chaussées de la commune de La Seyne sur Mer, que le projet de reconstruction des Sablettes sera lancé. Le programme avait pour but le relogement les sinistrés de la guerre. Pour Fernand Pouillon, il s'agissait d'offrir rapidement, à une population modeste, une architecture de qualité à un coût raisonnable dans un environnement agréable, et son projet s'inscrivait pleinement dans le contexte d'évolution sociale d'avant-guerre. Il prévoyait ainsi, dans un périmètre situé au carrefour du CG18 et des quartiers recherchés de Mar vivo et de tamaris, la construction de 35 logements, 28 boutiques, une pension de famille (la porte du soleil), un hôtel restaurant (le Provence plage), 5 cafés restaurants, un établissement de bains (le Miramar), une station-service et un syndicat d’initiative avec poste de police. Le tout desservi par des rues bordées d'arcades et jalonnées de places, pour une architecture sociale et balnéaire.

déterminants dans le choix des matériaux (principalement issus des restes du chantier du vieux port de Marseille), et d’une architecture relativement basse (2 Niveaux) induisant une réduction des coûts de sondages et de fondations. Dans la même dynamique d’économie, le chantier sera divisé en 13 lots (pierre, maçonnerie, carrelage, menuiserie, plomberie et chauffage, électricité, peinture, terre cuite, menuiserie spéciale, arcades, aménagement des sols, plantations…); mais pour autant le projet ne sera pas mené dans son intégralité. Les infrastructures touristiques telles que le débarcadère ainsi que le syndicat d’initiative ne verront pas le jour.

Fernand Pouillon 1970

Fernand Pouillon sera désigné le 25 Mai 1950, succédant à Moliné et Corroyez. Il proposera sont avant-projet le 28 Septembre 1950 et le chantier démarrera en 1952. Pouillon se verra également confié la maîtrise d’œuvre des espaces extérieurs (mur de place et jardin public) et s’occupera de la rénovation du débarcadère, du transformateur EDF et de la station centrale des eaux. Mais il faut faire vite pour cicatriser les blessures infligées par la guerre. Economie de temps et de moyens seront

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Maquette de présentation et plan de masse du projet des Sablettes

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Les Sablettes de Fernand Pouillon Fernand Pouillon réalisera une architecture que l’on qualifie d’intemporelle dans laquelle il intégra tour, barres et pavillonnaire aux règles de composition classique : tour signal à l’articulation des deux axes majeurs du projet, rue commerçante avec placettes et galeries couvertes, esplanade de front de mer, promenade reliant la Corniche de

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Chaque construction est ordonnancée par rapport à l’espace public et dictée par des perspectives. Le parti pris est celui de l’horizontalité (bâtiments élevés d’un niveau), à peine atténuée par l’hôtel (élevé de 4 étages), édifice phare et signalétique de la vocation touristique du lieu. Architecture à échelle humaine, ce projet cache des études d’optimisation des surfaces habitables, le respect des normes sanitaires et un ordonnancement obéissant à des perspectives tournées vers la mer.

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Les Sablettes apparaissent tel un petit village provençal reprenant la simplicité des volumes et les matériaux traditionnels : - La pierre, dont l’irrégularité est due à la découpe à la scie Marcerou, et posée en opus incertum, constitue le gros œuvre des façades leur donne un aspect « fini ». - La tuile canal pour la toiture et la finition des génoises et débords de toit tels des peignes créant des jeux d’ombres sur les façades - La brique introduit la couleur et constitue les arcades - Le bois pour les menuiseries, les gardes corps des terrasses et les moucharabiehs.

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Les décors ont également une place importante dans la composition de l’architecture du projet de Fernand Pouillon : - Les jeux de percements en positif et négatif dans la pierre animes les façades par les ombres qu’ils créent, - Les Calades (galets) permettent des traitements de sols variés et adaptés pour chacune des placettes - Les céramiques pour les enseignes de la pharmacie et de l’hôtel - Les fontaines avec leurs statues…

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Fernand Pouillon travail sur les associations de matériaux pour une harmonie et une esthétique parfaite des façades. Ici l’emploi de la pierre, de la brique, du bois, comme matériaux pour la structure des constructions et pour un aspect fini des façades.

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Très inspiré par l’architecture méditerranéenne, et toujours dans un soucis de proposer une architecture de qualité, Fernand Pouillon travail également sur les aménagements urbains. Ainsi, avec l’aide d’amis artistes, il organise les constructions autour de places qu’il équipe de fontaines et réalise un traitement du sol en calades de galets (trouvés sur site). En façades il vient « accrocher » des moucharabieh pour l’intimité des résidents.

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Les Sablettes aujourd’hui Paradoxalement, le succès touristique des Sablettes à contribué à la déconstruction de ce quartier modèle : l’Hôtel Provence Plage est devenu un immeuble de logements, l’établissement de bains est devenu un restaurant, certains passages publics ont été occultés et de nombreuses arcades privatisées, l’atrium a été bouché, la pension de famille a été démolie en 1980 au profit d'un immeuble sans caractère, la station service est devenue un snack, des remblais important en arrière de la plage ont du être aménagés (insalubrité de la baie), prolifération des enseignes publicitaires… Seul l’ensemble collectif de logements sur commerces a été conservé.

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Malgré tous ces changements, l’intérêt touristique du lieu est toujours très fort et il y a une réelle volonté des commerçants, des habitants et de la commune à préserver ce site. Pour preuve, la maison des eaux, située au milieu du parc, est restée en l’état, aucune modification n’a été apportée et elle sert aux services techniques de la ville; de même le transformateur derrière les arcade est resté intact.

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Pension de famille les portes du soleil démolie Des améliorations dans la préservation des ouvrages ont été apportées, comme pour la station service qui dans les années 80/90 s’est vue menacée de démolition après l’effondrement d’une arcade dont les fers se sont détériorés jusqu’à la rouille. Une consultation a alors été lancée pour la réhabilitation de l’édifice mais l’architecte initialement retenu prévoyait de tout démolir pour reconstruire un bâtiment de style année 50. C’est grâce à la détermination de Madame Perrin Architecte Elue au service Habitat et Patrimoine, que la construction a pu retrouver sa jeunesse.

Elle a sollicité l’aide de M. Ricciotti, avec qui elle avait travaillé sur un projet de réhabilitation, afin qu’il intervienne en faveur de la conservation du bâti existant. M. Ricciotti proposa alors au propriétaire de la station de la reconstruire à l’identique et pour le même montant que celui proposé par son confrère. Idée qui fut validée par le propriétaire et qui valut le récit « old up à la station service » de M. Ricciotti.

La station service en 1966

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En revanche ce qui apparaît beaucoup plus compliqué aujourd’hui, c’est le non respect des enseignes des commerces sur les arcades et la maison carrée; pour lesquelles une appropriation public/privée s’est faite au fur et à mesure des reventes des commerces. La commune à alors lancé une campagne de sensibilisation et de participation des commerçants aux différentes manifestations culturelles (journées du patrimoine) ce qui permet de faire connaître l’histoire du lieu aux principaux intéressés et de faire évoluer les mentalités pour pouvoir restituer les façades d’origine à travers les nouvelles demandes d’autorisation.

La maison carrée et les commerces sous arcades, envahis par les enseignes commerçantes

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Fernand Pouillon, une doctrine constructive Dans une époque d’après guerre et de reconstruction, Fernand Pouillon apparaît comme l’inventeur d’un système constructif rapide et économique avec des éléments porteurs servant de cloison (telle la brique posée dans la hauteur et non pas dans la largeur pour une meilleure résistance à l’écrasement), l’emploi de la pierre de taille comme matériaux fini et ne nécessitant pas d’enduit, l’emploi de céramique et de bois permettant des décors personnalisés pour chaque projet…

Chacun de ces programmes montrent une volonté de Fernand Pouillon à proposer un habitat adapté et fonctionnel dans des délais raisonnables permettant ainsi aux populations d’être relogées rapidement et en perdant le moins de surface possible ; comme aux Sablettes où il s’agissait de reloger des sinistrés modestes (pécheurs et commerçants) et qu’ils puissent surtout retrouvés ce qu’il avaient perdu.

Si l’on compare trois grands projets de Fernand Pouillon des années 50, que sont la reconstruction du Vieux Port de Marseille, les 200 Logements à Aix en Provence et le Hameau des Sablettes dans le Var, nous n’avons pas de mal à en faire un descriptif pour le moins identique : - Emploi et recyclage de matériaux locaux : les pierres pré-taillées et ajustées sur place, importées d’une carrière Marseillaise, pour le projet du vieux port puis réemployées pour Aix et La Seyne ; les calades pour les traitements de sols des espaces publics, en galets trouvés sur place. - Rapidité d’exécution par des systèmes constructifs dits fondamentaux : planchers en béton armé, arcades en brique creuses sur piliers métallique. - Design de modénatures et décors par des artisans locaux et avec des matériaux traditionnels : bois et terres cuites, céramiques. La rationalisation des chantiers constituant une préoccupation majeure de l’architecte dans une période d’après guerre où les logements manquent et où les commanditaires (M.R.U, communes) sont toujours plus pressés : 200 logements, 200 jours, 200 millions (Aix en Provence).

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Dans ces trois projets Fernand Pouillon travail également sur la valorisation des espaces ainsi, en employant le même vocabulaire architectural pour les logements sociaux d’Aix en Provence et du vieux Port de Marseille que pour les Sablettes, il valorise le logement social : « habiter mieux et moins cher » et donne une dimension familiale à la station balnéaire : « se sentir comme à la maison ». La hiérarchisation des volumes autour de placettes, les coursives avec système de voutes équilibrées par des tyrans métalliques ainsi que des hauteurs sous plafond à 2.70m du sol en rez-de-chaussée et 2.50m en étage, font partis du vocabulaire et d'un parti architectural qui donnent une dimension humaine à chacune de ces opérations.

Dans l’ordre : Photos intérieures du Provence Plage. Photo actuelle du programme du Vieux Port de Marseille, des 200 Logements d’Aix en Provence et de la rue commerçante des Sablettes à La Seyne sur Mer.

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Une Architecture de développement durable et d’action sociale L’objectif de Fernand Pouillon pour les Sablettes était de construire des bâtiments beaux, pas chers et que les sinistrés récupèrent au minimum leur surface habitable perdue. Il était en contradiction totale avec une époque du tout béton d’Auguste Perret et ce projet tout comme celui de Marseille et celui d’Aix en Provence étaient considérés par la profession comme scandaleux et provocateurs. Il avait de vrais tailleurs de pierre (avec leurs scies Marcerou) sur les chantier pour la découpe des linteaux et chainages d’angle et pour l’ajustement des pierres au fur et à mesure de l’avancement de la construction.

Villa Magalie : Démolie avec le reste des constructions des Sablettes lors de la prise de position du M a r é c h a l R o m e l a fi n d ’ é v i t e r l e débarquement des alliés, la reconstruction de cette villa a été commandité par la secrétaire de Fernand Pouillon au moment de la commande du M.R.U. A l’origine elle se nommait L’Escandihado. Elle fut reconstruite sur l’emprise existante et sur les fondations d’origine servant de soubassement à la nouvelle construction, et furent décorées par Sourdive pour souligner ce soubassement. Elle représente le symbole d’une architecture de patrimoine, qui tend à s’insérer et préserver le site.

Pour autant ces procédés et constructions, d’apparence traditionnels, cachaient des innovations techniques telles que l’emploi de briques creuses pour constituer des voutes légères. Les Sablettes, seule œuvre Varoise de l’architecte, est un travail d’urbanisme sur le parcours et l’aménagement d’un village au gabarit, à échelle humaine, en contradiction avec l’architecture de la ville (mairie et autre constructions du quai Saturnin Fabre), une architecture où la qualité de vie prime sur la suprématie, avec l’emploi de matériaux et de main d’œuvre locaux. Ce qui caractérise cette architecture comme une architecture de développement durable et d’action sociale, véritable philosophie de Fernand Pouillon.

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Remerciements : Je tiens à remercier Madame Florence Cyrulnick, élue au patrimoine et à l’habitat de la ville de La Seyne-sur-Mer, pour son amour des lieux et le temps précieux qu’elle m’a consacré pour me compter l’histoire et quelques anecdotes sur le Hameau des Sablettes. Béatrice Tisserand et Christian Calabrese, de la maison du Patrimoine de la ville de La Seynesur-Mer, pour toutes les photos et documents (officiels) qu’ils m’ont confiés. Benoît Jegouzo, des Archives Départementales du Var, qui malgré des recherches acharnées n’a pu me documentée mais pour son temps merci. Et enfin je souhaite remercier tout particulièrement Madame Perrin, Architecte et élue au service Maison Habitat et Patrimoine, qui m’a fourni toutes ces précieuses coordonnées et renseignée sur l’architecture du lieu, son évolution et ses différents acteurs.

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V ictor ine L e b o r gne A r chitecte D E - H M O N P conta ct@v la r chite cte .f r vlar chitecte


«Je l’aime davantage pour ses défauts, pour sa défense sauvage, pour ses ruses à nous échapper. Elle est pour moi comme un loup mâle, noble et courageux, aux flancs creux, couvert de blessures, de morsures et de coups. Elle sera toujours ainsi, même bien rangée sur ses assises horizontales, domestiquée dans les efforts des voûtes.» Fernand Pouillon parlant de la pierre dans son ouvrage PIERRES SAUVAGES (1964)


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