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LES MONOLITES IMPOSSIBLES
la période impériale.
Les pèlerins affluaient au sanctuaire pour vénérer les trois divinités, connues sous le nom de triade héliopolitaine, un culte essentiellement phénicien, romanisé (Jupiter, Vénus et Mercure).
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L’importance de cet amalgame de vestiges de l’époque gréco-romaine avec des traces plus anciennes de tradition phénicienne repose sur sa valeur artistique et architecturale exceptionnelle.
L’acropole de Baalbek comprend plusieurs temples. La construction romaine fut édifiée au-dessus de ruines antérieures transformées en une place surélevée, formée de vingt-quatre monolithes, le plus lourd pesant plus de 800 tonnes.
Le temple de Jupiter, principal temple de la triade de Baalbek, était remarquable par ses colonnes de 20 m de hauteur qui entouraient la cella, et les pierres gigantesques de sa terrasse.
Le temple dédié à Bacchus qui se trouve à proximité possède une décoration riche et abondante et impressionne par son ampleur et son portail monumental orné de motifs bachiques.
Le Temple rond, ou temple de Vénus, se singularise par l’originalité de son plan ainsi que par le raffinement et l’harmonie de ses formes, dans une cité où les autres sanctuaires sont marqués de gigantisme. Du temple de Mercure, situé sur la colline de Cheikh Abdallah, il ne reste que l’escalier taillé dans le roc. L’Odéon, situé au sud de l’acropole à un endroit connu sous le nom de Boustan el Khan, fait également partie du site de Baalbek, considéré parmi les sites archéologiques les plus spectaculaires du Proche-Orient.
Baalbek devint un des sanctuaires les plus célébrés du monde antique, progressivement couvert de constructions monumentales édifiées durant plus de deux siècles. Son ensemble monumental est un des témoignages les plus impressionnants de l’architecture romaine à l’époque impériale.
Critère (i) : Le site archéologique de Baalbek représente un complexe religieux d’une valeur artistique exceptionnelle. Son majestueux ensemble monumental, avec son exquis travail de sculpture décorative, est une création artistique unique qui reflète l’amalgame des croyances phéniciennes et des dieux du panthéon gréco-romain dans une étonnante métamorphose stylistique.
L’ensemble monumental de Baalbek est un exemple éminent d’un sanctuaire romain et l’un des témoignages les plus imposants de l’époque romaine à son apogée, exposant dans son intégralité la puissance et la richesse de l’empire romain. Il contient parmi les plus grands temples romains jamais construits et parmi les mieux préservés. Ces temples reflètent un extraordinaire amalgame de l’architecture romaine et des traditions locales de planification et de tracé.
Le bien en série est constitué des temples de Jupiter, Bacchus, Vénus et Mercure, ainsi que de l’Odéon - tous des attributs clés du sanctuaire.
La ville entière à l’intérieur des murs arabes et le quartier extra-muros au sud-ouest entre le Boustan el Khan, les ouvrages romains et la mosquée mamelouke de Ras alAin, représentent le contexte principal des attributs clés. Depuis 15 ans, la ville a souf- fert en raison du conflit armé et du manque d’outils de contrôle en résultant.
Elle est toujours affectée par la pression urbaine qui rend vulnérables le cadre du sanctuaire et l’intégrité globale du bien.
Malgré des restaurations extensives dans les années 60 et 80, et l’impact du conflit armé ayant causé un développement incontrôlé, l’authenticité du site a pu être maintenue grâce aux efforts des organismes nationaux et internationaux.
Pour sauvegarder les vestiges, la Direction Générale des Antiquités (DGA) a réalisé des travaux de consolidation et de restauration de divers monuments, surtout à l’intérieur du site de Qal’a qui comprend le temple de Jupiter et de Bacchus, ainsi que sur le site de Boustan el Khan.
Toutefois, l’authenticité du bien est très vulnérable aux changements qui affectent ses structures et la majesté de son cadre.
Cette construction nous apprend que pour les bâtisseurs, tailler et déplacer des blocs dépassant 1 000 tonnes n’était pas du tout rédhibitoire.
De toute évidence, ils savaient comment le faire, sans que cela ne crée de problèmes majeurs.
Les légendes de Baalbek, de manière allégorique, nous disent que même les peuples d’un passé lointain savaient que des choses «inhabituelles» se produisaient dans cette région.
Il existe de nombreuses légendes sur Baalbek : selon certains manuscrits arabes très anciens, elle appartenait à Nimrod, le légendaire roi babylonien mentionné dans la Bible, qui après le déluge ordonna sa reconstruction et la reconstruction fut confiée aux Géants.
D’autres textes anciens la font remonter à Caïn, qui l’a fondée 133 ans après la création de l’homme, et aussi dans ce cas les Géants sont mentionnés, qui selon la tradition l’ont peuplée.
Caïn a construit Baalbek pour échapper à la fureur de Yahewh.…
Il est probable que les anciens habitants de cette région utilisaient des figures allégoriques telles que Caïn, les Géants, Yahweh, pour décrire des choses qu’ils ne pouvaient pas comprendre. Et même nous avons au- jourd’hui beaucoup de mal à comprendre comment il est possible que de simples êtres humains aient servi de «briques» (et non d’obélisques, comme le faisaient les Romains par exemple), des «monstres» pesant 1650 tonnes.
Pourquoi avaient-ils besoin de faire une chose pareille ? Comment les ont-ils déplacés avec une cire faciliter? Comment ont-ils pu les tailler avec une telle précision ? Beaucoup de gens croient maintenant que dans différentes régions de la Terre, y compris le bassin méditerranéen, il y avait des civilisations anciennes qui ont probablement été anéanties par le changement climatique.
La ville de Nan Madol, la Grande Pyramide, Gunung Padang en font probablement partie.
Et ils nous coupent le souffle. Les « menhirs colossaux » de Baalbek font-ils également partie de cette liste ?L’argument se poursuit dans le livre: HOMO RELOADED
– 75 000 ANS D’HISTOIRE CACHÉE
Vous pouvez trouver une copie du livre sur ce lien https://www.amazon.it/dp/ B0BLYBDF69 ans les chefsd’œuvre du Caravage, alias Michelangelo Merisi, le contraste entre la lumière et l’ombre est unique, cinématographique. n 1900 naît une commune en Suisse où tout est réduit à l’essentiel : pas d’argent, de viande, d’alcool, d’électricité et de vêtements.
Car sa technique était particulière.
David avec la tête de Goliath (1609-1610), conservé à la Galleria Borghese à Rome, est l’un des tableaux les plus célèbres du Caravage.
Dans le visage de Goliath, le peintre s’est représenté, fatigué et malade.
Le contraste dramatique entre la lumière et l’ombre a marqué de nombreux chefs-d’œuvre du Caravage, né Michelangelo Merisi (1571 -1610).
Dans la plupart des tableaux du peintre lombard, en effet, on voit un faisceau de lumière qui investit les protagonistes et définit leurs formes, créant un fort contraste avec le fond sombre dont ils semblent sortir, comme au théâtre. Pour obtenir cet effet dans la vraie vie, Merisi a utilisé des sources de lumière extérieures, qui arrivaient par de petites fenêtres placées en hauteur, ou par des torches ou des lumières suspendues au plafond. Ainsi, dans l’obscurité totale de son atelier, les faisceaux de lumière venus de l’extérieur semblaient être des projecteurs braqués sur les sujets de ses huiles. En pratique, le Caravage peint la lumière de façon réaliste mais la dirige où il veut, même sur des particularités ou des détails qui à son époque firent scandale pour leur grossièreté : les pieds sales des pèlerins de la Madone de Loreto (1604) ne sont que un des nombreux exemples. Selon certains spécialistes (dont le peintre anglais David Hockney), il semble également qu’il ait également utilisé une caméra optique, semblable à celle des peintres paysagistes, équipée de miroirs et d’objectifs.
Et qu’il utilisait également des miroirs convexes, que l’on retrouve dans certaines de ses toiles, comme dans Marthe et Marie-Madeleine (ou Conversion de la Madeleine, 1598), dans laquelle est peinte celle de l’artiste.
Végétariens, théosophes et naturistes ces pionniers ont cherché un retour à la nature.
A l’occasion de la journée mondiale du naturisme, découvrons quand sont nées les premières communes naturistes à travers l’article «Les premiers hippies» d’Irène Merli, extrait des archives de Focus Storia.
FUSION AVEC LA NATURE.
Il suffit de poser le pied sur le Monte Verità pour être frappé par sa force.
Un sentiment de paix et d’unité d’énergie qui nous pousse à la contemplation encore aujourd’hui.
Imaginez comment cette colline très verte au-dessus d’Ascona, dans le canton du Tessin (Suisse), avec une vue spectaculaire sur le lac Majeur et les montagnes, ressemblait à ceux qui sont arrivés ici au début du XXe siècle à la recherche d’une vie libre des chaînes de la société.
Sur la montagne, qui s’appelait alors Monescia, est née l’une des premières municipalités européennes, professant une contre-culture et capable d’attirer des artistes, des intellectuels et des révolutionnaires, au nom de l’utopie.
Naturisme - Jardinage
LES PIONNIERS.
Mais l’histoire mérite d’être racontée depuis le début.
A l’automne 1900, six jeunes hommes erraient entre Munich, l’Italie du Nord et la Suisse méridionale.
Le groupe était composé d’Henri Oedenkoven, Belge, de sa compagne allemande Ida Hofmann, de Jenny, la sœur d’Ida, des deux frères Gräser, Karl et Gusto, de Transylvanie, et Lotte Hattemer, une Berlinoise rebelle.
Ils portaient des cheveux longs, apprivoisés avec des bandes, portaient des robes amples en lin blanc et de simples sandales aux pieds nus : ils avaient l’air hippie ante litteram.
Ils venaient de familles bourgeoises très aisées, mais ils ne supportaient plus un monde trop industrialisé, rapide, attaché à l’argent et qui menaçait corps et âme.
UNE VIE «ALTERNATIVE».
Dès leur arrivée à Ascona, ils ont réalisé qu’ils avaient trouvé le bon endroit : une immense forêt luxuriante perchée sur une colline de 400 mètres de haut, surplombant les eaux douces du Verbano, où il n’y avait ni mai-