17 minute read

Service de piquet et service de permanence

Service de piquet et service de permanence Pikettdienst und Bereitschaftsdienst

MLaw Rahel Stalder

Dans les hôpitaux et cliniques, le service de piquet fait partie du quotidien. Dans ce contexte, les exigences légales ne sont malheureusement pas toujours respectées. Cela s’explique également par la complexité des différentes dispositions légales et par l’ignorance y relative. De quelles dispositions légales faut-il tenir compte lorsqu’il s’agit du service de piquet? de piquet fait partie du quotidien. Dans ce

Der Pikettdienst gehört in Spitälern und

Kliniken zum Alltag. Leider werden die gesetzlichen Anforderungen nicht immer eingehalten. Das liegt nicht zuletzt an der Komplexität der entsprechenden Gesetzesbestimmungen und dem damit verbundenen Unwissen. Welche gesetzlichen Vorgaben gilt es in

Bezug auf den Pikettdienst zu berücksichtigen?

La loi sur le travail fait la différence entre le service de piquet proprement dit (disponibilité sur appel selon les art. 14 et 15 de l’Ordonnance 1 relative à la loi sur le travail; OLT 1) et le service de permanence (par analogie avec l’art. 10 al. 2 de l’Ordonnance 2 relative à la loi sur le travail; OLT 2). Le service de piquet est assuré en dehors de l’hôpital et l’employé/-e doit être disponible sur appel. Lorsqu’il s’agit par contre du service de permanence, l’employé/-e n’a pas le droit de quitter l’hôpital. Soit cela est indiqué dans des instructions expresses de l’employeur soit cela découle indirectement du délai d’intervention réduit. Le service de permanence est compté intégralement comme temps de travail peu importe si des interventions concrètes ont été assumées ou non (art. 15 al. 1 OLT 1). Dans ce contexte, le temps de trajet n’est pas compté comme temps de travail et les dispositions légales concernant les temps de pause et de repos doivent être appliquées. Lorsque l’employé/-e assure un service de piquet et qu’il/elle est convoqué/-e lorsqu’il/elle est à l’extérieur de l’hôpital, seul le temps effectif de travail est compté comme temps de travail. Dans ce cas, le temps de trajet (aller-retour) est par contre compté comme temps de travail (art. 15 al. 2 OLT 1). Le reste du temps est considéré comme temps de repos dans le sens de la loi sur le travail et on la désigne comme «temps de disponibilité». appliquées. Lorsque l’employé/-e

Délai d’intervention déterminant Dans le cadre d’un service de piquet, le délai entre la convocation de l’employé/-e et son arrivée à l’hôpital (délai d’intervention) doit, en principe, être d’une durée minimum de 30 minutes. (art. 8a al. 1 OLT 2). Il peut toutefois arriver que pour des raisons impérieuses, le délai d’intervention soit plus court que 30 minutes. Dans ce cas, l’employé/-e a droit à une compensation en temps équiDas Arbeitsgesetz unterscheidet zwischen dem eigentlichen Pikettdienst (Rufbereitschaft gemäss Art. 14 und 15 Verordnung 1 zum Arbeitsgesetz; ArGV 1) und dem Bereitschaftsdienst (Arbeitsbereitschaft in Analogie zu Art. 10 Abs. 2 Verordnung 2 zum Arbeitsgesetz; ArGV 2). Der Pikettdienst wird ausserhalb des Spitals geleistet, wobei der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin abrufbereit sein muss. Beim Bereitschaftsdienst darf der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin das Spital hingegen nicht verlassen. Dies geht entweder aus einer ausdrücklichen Weisung des Arbeitgebers hervor oder leitet sich indirekt aus der reduzierten Interventionszeit ab. Der Bereitschaftsdienst wird vollumfänglich als Arbeitszeit angerechnet, unabhängig davon, ob es zu konkreten Einsätzen kommt oder nicht (Art. 15 Abs. 1 ArGV 1). Die Wegzeit wird dabei nicht an die Arbeitszeit angerechnet und die gesetzlichen Bestimmungen zu den Pause- und Ruhezeiten kommen zur Anwendung. Leistet der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin Pikettdienst und wird von ausserhalb des Spitals aufgeboten, wird nur die Zeit als Arbeitszeit angerechnet, die er / sie effektiv zur Arbeit herangezogen wird. Dafür wird die Wegzeit zu und von der Arbeit in diesem Fall als Arbeitszeit angerechnet (Art. 15 Abs. 2 ArGV 1). Die übrige Zeit gilt als Ruhezeit im Sinne des Arbeitsgesetzes und wird als sog. «Bereitschaftszeit» bezeichnet.

Massgebende Interventionszeit Grundsätzlich muss beim Pikettdienst die Zeitspanne zwischen Einsatzaufruf an den Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin und seinem / ihrem Eintreffen im Spital (sog. Interventionszeit) mindestens 30 Minuten betragen (Art. 8a Abs. 1 ArGV 2). Es kann jedoch vorkommen, dass die Interventionszeit aus zwingenden Gründen kürzer als 30 Minuten ist.

valent à 10 % de la durée de la période inactive du service de piquet. Par période inactive on entend le temps consacré à un service de piquet en dehors des interventions et du temps de trajet (art. 8a al. 2 OLT 2).

Exemple: Service de piquet de 20h00 à 8h00, intervention 1 heure et 20 minutes, temps de trajet 20 minutes aller et 20 minutes retour: la période inactive du service de piquet est de 10 heures, l’employé/-e a droit à 10 % de 10 heures, ce qui correspond à une compensation d’une heure qui s’ajoute aux deux heures de travail effectif et les trajets aller et retour pour se rendre sur le lieu du travail. La compensation doit être accordée dans un délai d’un an.

Si, en raison du délai d’intervention réduit, le service de piquet doit être effectué dans l’établissement, l’intégralité du temps mis à disposition compte comme temps de travail (art. 8a al. 3 OLT 2). On considère que le service de piquet «est effectué dans l’entreprise» respectivement qu’il doit être qualifi é de service de permanence lorsqu’il limite notamment fortement les possibilités de loisirs (la probabilité d’intervention est grande). Le service de piquet n’est toutefois pas considéré comme service de permanence si l’hôpital met simplement des chambres ou un endroit pour dormir à la disposition des employés/-es qui habitent trop loin pour arriver à l’hôpital dans le délai exigé – qui dépasse toutefois les 30 minutes.

Les temps de repos lors du service de piquet Dans le cadre du service de piquet et du service de permanence, les dispositions sur les temps de travail et les temps de repos doivent être respectées. Le service de piquet peut être assumé directement à la suite du travail régulier et les interventions peuvent interrompre le temps de repos quotidien. Si en raison des interventions de piquet, la durée du repos s’en trouve réduite à moins de 4 heures consécutives, un repos quotidien de 11 heures consécutives doit immédiatement succéder à la dernière intervention (art. 19 OLT 1).

1er exemple: Travail normal de 8h00 à 18h00; service de piquet de 18h00 à 08h00; intervention de 22h00 à 24h00. Un temps de repos de 4 heures a précédé l’intervention et un temps de repos de 8 heures a suivi l’intervention. Cela donne un total de 12 heures de temps de repos ce qui signifi e que le travail régulier peut reprendre à 08h00.

2ème exemple: Travail normal de 8h00 à 18h00; service de piquet de 18h00 à 08h00; interventions de 21h00 à 24h00 et de 03h00 à 05h00 (y compris le temps de trajet). Pendant toute la durée du service de piquet, il n’y a pas eu de temps de repos de 4 heures. À partir de 05h00, un temps de repos de 11 heures doit être accordé et le travail régulier ne peut reprendre qu’à partir de 16h00.

Sur une période de quatre semaines, le service de piquet ne doit pas dépasser les sept jours. Deux semaines sans service de piquet doivent suivre la fi n du dernier service de piquet. Durant cette période, l’employé/-e ne peut plus être astreint/-e au service de piquet, même si durant le dernier service de piquet aucune intervention n’a été assurée (art. 14 al. 2 OLT 1). La même chose est valable pour le service de permanence, respectivement pour le service de piquet avec un délai d’interIn diesem Fall hat der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin Anspruch auf eine Zeitgutschrift von 10 % der inaktiven Pikettdienstzeit. Darunter ist die für den Pikettdienst aufgewendete Zeit ausserhalb einer Intervention sowie die Wegzeit zu verstehen (Art. 8a Abs. 2 ArGV 2).

Beispiel: Pikettdienst von 20.00 Uhr bis 8.00 Uhr, Einsatz 1 Stunde 20 Minuten, Arbeitsweg 20 Minuten hin und 20 Minuten zurück: Die inaktive Pikettdienstzeit beträgt 10 Stunden, der Arbeitnehmer hat Anspruch auf 10 % von 10 Stunden, d.h. eine Kompensation von einer Stunde, welche zu den zwei Stunden für die tatsächliche Einsatzzeit sowie die Hinund Rückfahrt zur Arbeit hinzuzurechnen sind. Die Zeitgutschrift ist innerhalb eines Jahres zu gewähren.

Wenn der Pikettdienst wegen der kurzen Interventionszeit im Betrieb geleistet werden muss, wird die gesamte zur Verfügung gestellte Zeit als Arbeitszeit betrachtet (Art. 8a Abs. 3 ArGV 2). Der Pikettdienst ist insbesondere dann als «im Betrieb geleistet» respektive als Bereitschaftsdienst zu qualifi zieren, wenn das Freizeitverhalten stark eingeschränkt ist (hohe Einsatzwahrscheinlichkeit). Der Pikettdienst gilt hingegen nicht als Bereitschaftsdienst, wenn das Spital lediglich Zimmer oder Schlafgelegenheiten für Arbeitnehmer / Arbeitnehmerinnen zur Verfügung stellt, die zu weit vom Spital entfernt wohnen um innerhalb der geforderten – jedoch über 30 Minuten liegenden – Frist dort einzutreffen.

Ruhezeiten beim Pikettdienst Beim Pikett- und Bereitschaftsdienst sind die Vorschriften zu den Arbeits- und Ruhezeiten zu beachten. Der Pikettdienst darf direkt im Anschluss an die reguläre Arbeit geleistet werden und die Arbeitseinsätze dürfen die tägliche Ruhezeit unterbrechen. Kann durch die Piketteinsätze eine minimale Ruhezeit von 4 aufeinander folgenden Stunden nicht gewährt werden, so muss im Anschluss an den letzten Einsatz die tägliche Ruhezeit von in der Regel 11 Stunden nachgewährt werden (Art. 19 ArGV 1).

1. Beispiel: Normale Arbeit von 8.00 Uhr bis 18.00 Uhr; Pikettdienst von 18.00 Uhr bis 8.00 Uhr; Einsatz von 22.00 Uhr bis 24.00 Uhr. Vor dem Einsatz kam es zu einer Ruhezeit von 4 Stunden, danach von 8 Stunden. Dies ergibt 12 Stunden Ruhezeit, womit die reguläre Arbeit um 08.00 Uhr wieder aufgenommen werden kann.

2. Beispiel: Normale Arbeit von 8.00 Uhr bis 18.00 Uhr; Pikettdienst von 18.00 Uhr bis 8.00 Uhr; Einsätze von 21.00 Uhr bis 24.00 Uhr und von 3.00 Uhr bis 5.00 Uhr (inkl. Wegzeit). Während des gesamten Pikettdienstes kommt es nicht zu einer Ruhezeit von 4 Stunden. Ab 5.00 Uhr muss eine Ruhezeit von 11 Stunden nachgewährt werden. Die reguläre Arbeit kann erst ab 16.00 Uhr wieder aufgenommen werden.

Pikettdienst darf im Zeitraum von vier Wochen an höchstens sieben Tagen geleistet werden. Nach Beendigung des letzten Pikettdienstes müssen zwei Wochen ohne Pikettdienst folgen. Der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin darf während dieser Zeit nicht mehr für den Pikettdienst aufgeboten werden, auch wenn

vention de moins de 30 minutes (art. 8a al. 4 OLT 2). Pour autant que l’hôpital ne dispose pas de suffi samment de ressources humaines, que le nombre d’interventions de piquet effectives ne dépasse pas la moyenne de 5 interventions par mois sur une année civile et qu’il n’y ait pas de cas avec un délai d’intervention réduit selon l’art. 8a al. 2 – 4 OLT 2, l’employé/-e ne peut être de service de piquet qu’au maximum durant 14 jours au cours d’une période de quatre semaines (art. 14 al. 3 OLT 1). Le service de permanence compte intégralement comme temps de travail même s’il n’y a pas eu d’interventions concrètes. Le temps de repos quotidien imposé par la loi du travail doit par conséquent être accordé après le service de permanence. Pour autant que l’hôpital ne dispose pas de suffi samment de ressources humaines, que le nombre d’interventions de piquet effectives ne dépasse tions par mois sur une année civile et qu’il n’y ait pas de cas avec un délai d’intervention réduit selon l’art. 8a al. 2 – 4 OLT 2, l’employé/-e ne peut être de service de piquet qu’au maximum durant 14 jours au cours d’une période de quatre Le service de permanence compte intégralement comme

Rémunération du service de piquet Dans le cadre du service de piquet, les interventions effectives, le temps de trajet ainsi qu’une éventuelle compensation pour un délai d’intervention réduit sont ajoutés au temps de travail. Le temps de travail effectif doit être rémunéré par l’employeur, respectivement il est possible de compenser un éventuel solde d’heures supplémen

t a i r e s l o r s q u e cela est stipulé dans le contrat de travail.Une rémunération générale pour le service de piquet n’est pas réglée dans la loi sur le travail. Une telle rémunération doit être stipulée dans le contrat de travail individuel ou dans un contrat de travail collectif. Selon un arrêt du tribunal fédéral, il faut rémunérer le temps de disponibilité durant lequel l’employé/-e doit être à disposition dans le cadre du service de piquet. Cette rémunération ne doit toutefois pas impérativement correspondre au salaire régulier. Cela se justifi e par le fait que l’employé/-e peut utiliser le temps de disponibilité pour des activités privées, même si cette possibilité est limitée. Lors des négociations travail.Une rémunération gét a i r e s l o r s q u e cela est stipulé dans le contrat de

Sources • Secrétariat d’Etat à l’économie SECO, aide-mémoire sur l’application de la loi sur le travail dans les hô-pitaux et cliniques, Berne 2003 (actualisé en janvier 2016) https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/Publikationen_Dienstleistungen/Publikationen_und_Formulare/Arbeit/Arbeitsbedingungen/ Merkblatter_und_Checklisten/merkblatt-fuer-die-anwendung-des-arbeitsgesetzes-in-krankenansta.html, consulté le 18 septembre 2019. • Secrétariat d’Etat à l’économie SECO, aide-mémoire sur le service de piquet, Berne, mars 2016, https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/ Publikationen_Dienstleistungen/Publikationen_und_Formulare/Arbeit/ Arbeitsbedingungen/Merkblatter_und_Checklisten merkblatt-zum-pikett - dienst.html, consulté le 18 septembre 2019. • Secrétariat d’Etat à l’économie SECO, aide-mémoire Compensation en temps de 10 % à accorder en cas de travail de nuit régulier, mars 2007 (actualisé en février 2016) https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home/ Publikationen_Dienstleistungen/Publikationen_und_Formulare/Arbeit/ Arbeitsbedingungen/Merkblatter_und_Checklisten/Merkblatt-Zeitzuschlag-10-Prozent-regelmaessige-Nachtarbeit.html, consulté le 18 septembre 2019.

es während des letzten Pikettdienstes zu keinem Einsatz gekommen ist (Art. 14 Abs. 2 ArGV 1). Dasselbe gilt auch für den Bereitschaftsdienst respektive den Pikettdienst mit einer kürzeren Interventionszeit als 30 Minuten (Art. 8a Abs. 4 ArGV 2). Sofern keine genügenden Personalressourcen für das Spital vorhanden sind, die Anzahl der tatsächlichen Piketteinsätze im Durchschnitt eines Kalenderjahres nicht mehr als 5 Einsätze pro Monat ausmachen und kein Fall mit verkürzter Interventionszeit gemäss Art. 8a Abs. 2 – 4 ArGV 2 vorliegt, kann der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin im Zeitraum von vier Wochen an höchstens 14 Tagen auf Pikett sein (Art. 14 Abs. 3 ArGV 1). Der Bereitschaftsdienst zählt vollständig als Arbeitszeit, dies auch ohne konkrete Einsätze. Infolgedessen muss nach dem Bereitschaftsdienst stets die tägliche, vom Arbeitsgesetz vorgeschriebene Ruhezeit gewährt werden. Einsatz gekommen ist (Art. 14 des letzten Pikettdienstes zu keinem

Entlöhnung des Pikettdienstes Beim Pikettdienst werden die effektiven Arbeitseinsätze, die Wegzeit sowie eine allfällige Zeitgutschrift bei verkürzter Interventionszeit an die Arbeitszeit angerechnet. Die effektiv geleistete Arbeitszeit ist vom Arbeitgeber zu entschädigen respektive ein allfälliger Überstundensaldo kann kompensiert werden, sofern dies im Arbeitsvertrag vorgesehen ist. Nicht im Arbeitsgesetz geregelt ist eine generelle Entschädigung für Pikettdienste. Eine solche muss im Einzelarbeitsvertrag vereinbart oder durch einen Gesamtarbeitsvertrag geregelt werden. Gemäss einem Entscheid des Bundesgerichts ist die Bereitschaftszeit, während der sich der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin beim Pikettdienst zur Verfügung halten muss, zu entschädigen. Diese Entschädigung muss jedoch nicht zwingend dem regulären Lohn entsprechen. Dies rechtfertigt sich dadurch, dass der Arbeitnehmer / die Arbeitnehmerin die Bereitschaftszeit – wenn auch eingeschränkt – für private Verrichtungen nutzen kann. In der Praxis wird im Rahmen der Vertragsverhandlungen oft ein Lohn festgelegt, welcher die Entschädigung für den Pikettdienst bereits mitberücksichtigt. Der Bereitschaftsdienst gilt, wie erwähnt, vollumfänglich als Arbeitszeit und ist entsprechend mit dem regulären Lohn zu entschädigen.

Pikettdienst in der Nacht Piketteinsätze in der Nacht werden mit den gesetzlich vorgesehenen Lohn- und Zeitzuschlägen entschädigt. Arbeitnehmer / Arbeitnehmerinnen, die dauernd oder regelmässig wiederkehrend (d.h. 25 und mehr Nächte pro Kalenderjahr) Nachtarbeit leisten, haben Anspruch auf eine Zeitkompensation von 10 % der Zeit, während der sie Nachtarbeit leisten. Diese zusätzliche Ruhezeit soll potenziellen gesundheitlichen Beeinträchtigungen durch regelmässige Nachtarbeit entgegenwirken. Die Zeitkompensation muss deshalb innerhalb eines Jahres durch Ausgleichsruhezeit kompensiert werden (Art. 17b Abs. 2 Arbeitsgesetz; ArG). Arbeitnehmer / Arbeitnehmerinnen, die nur vorüber

des contrats, on défi nit souvent un salaire qui prend déjà en compte la rémunération du service de piquet. Comme indiqué, le service de permanence est considéré intégralement comme temps de travail et il doit être rémunéré selon le salaire r égulier.

Le service de piquet durant la nuit Les interventions de piquet durant la nuit sont rémunérées avec du temps de repos supplémentaire et une majoration de salaire prévus par la loi. Les employés/-es qui effectuent un travail de nuit régulièrement ou périodiquement (c’est-à-dire 25 nuits par année civile ou plus) ont droit à une compensation en temps équivalant à 10 % de la durée de ce travail. Ce temps de repos supplémentaire est accordé pour éviter toute atteinte à la santé potentielle pouvant être causée par un travail de nuit régulier. C’est pour cette raison que ce temps de repos compensatoire doit être accordé dans le délai d’une année (art. 17b al. 2 Loi sur le travail; LTr). Aux employés/-es qui effectuent seulement temporairement un travail de nuit (c’està-dire moins de 25 nuits par année civile), l’employeur doit accorder une majoration de salaire de 25 % pour ce travail de nuit effectif (art. 17b al. 1 LTr). Le temps d’intervention effectif durant le service de piquet ainsi que le temps de trajet (aller et retour) durant la nuit sont par conséquent rémunérés avec une majoration de salaire de 25 %.

Le service de piquet pendant le dimanche Lorsque le service de piquet est effectué le dimanche sans que l’employé/-e ne doive intervenir, il n’est pas nécessaire d’accorder un jour de repos compensatoire. Ce dimanche ne compte toutefois pas comme dimanche libre. Il serait par conséquent interdit d’effectuer le service de piquet chaque dimanche puisqu’en principe, un dimanche sur deux doit être libre (art. 20 al. 1 LTr). Si durant le service de piquet, l’employé/-e doit par contre assurer une intervention, le temps y relatif devra être compensé selon les dispositions de la loi sur le travail. Aucun supplément salarial ou en temps libre pour le travail dominical régulier (c’est-à-dire plus de six dimanches par année civile et par employé/-e) n’est prévu par la loi. Une réglementation y relative peut toutefois être convenue dans le contrat de travail entre les parties. Pour le travail dominical temporaire (c’est-à-dire jusqu’à six dimanches par année civile), y compris les services de piquet avec des interventions effectives, les employés/-es ont droit à un supplément de salaire de 50 % (art. 19 al. 3 LTr). Les interventions d’une durée jusqu’à cinq heures doivent être compensées par du temps libre de la même durée dans les quatre semaines (art. 21, al. 7 OLT 1). Si la durée des interventions dominicales dépasse les cinq heures, un repos compensatoire d’au moins 24 heures consécutives doit être accordé durant la semaine précédente ou suivante (art. 20, al 2 LTr).

Contact: MLaw Rahel Stalder, juriste wamag | Walker Management AG rechtsdienst@wamag.ch

Quellen • Staatssekretariat für Wirtschaft SECO, Merkblatt für die Anwendung des

Arbeitsgesetzes in Kranken-anstalten und Kliniken, Bern 2003 ( aktualisiert Januar 2016), https://www.seco.admin.ch/seco/de/home/Publikationen_ Dienstleistungen/Publikationen_und_Formulare/Arbeit/Arbeitsbedingungen/Merkblatter_und_Checklisten/merkblatt-fuer-die- anwendung-desarbeitsgesetzes-in-krankenansta.html, besucht am 18. September 2019. • Staatssekretariat für Wirtschaft SECO, Merkblatt zum Pikettdienst, Bern,

März 2016, https://www.seco.admin.ch/seco/de/home/Publikationen_ Dienstleistungen/Publikationen_und_Formulare/Arbeit/Arbeitsbedingungen/Merkblatter_und_Checklisten/merkblatt-zum-pikettdienst.html, besucht am 18. September 2019. • Staatssekretariat für Wirtschaft SECO, Merkblatt Zeitzuschlag von 10 % für regelmässige Nachtarbeit, März 2007 (aktualisiert Februar 2016), https://www.seco.admin.ch/seco/de/home/Publikationen_Dienstleistungen/Publikationen_und_Formulare/Arbeit/Arbeitsbedingungen/Merkblatter_und_Checklisten/Merkblatt-Zeitzuschlag-10-Prozent-regelmaessige-Nachtarbeit.html, besucht am 18. September 2019

gehend (d.h. weniger als 25 Nächte pro Kalenderjahr) Nachtarbeit leisten, haben Anspruch auf Bezahlung der effektiv geleisteten Nachtarbeit mit einem Lohnzuschlag von 25 % (Art. 17b Abs. 1 ArG). Demnach werden die tatsächliche Einsatzzeit während des Pikettdienstes sowie der Hinund Rückweg zum Einsatzort in der Nacht mit einem Lohnzuschlag von 25 % entschädigt.

Pikettdienst an Sonntagen Wird der Pikettdienst am Sonntag geleistet und kommt es nicht zum Einsatz, muss kein Ersatzruhetag gewährt werden. Dennoch zählt ein solcher Sonntag nicht als freier Sonntag. Das Leisten von Pikettdienst an jedem Sonntag wäre deshalb untersagt, da grundsätzlich jeder zweite Sonntag frei sein muss (Art. 20 Abs. 1 ArG). Kommt es während dem Pikettdienst zu einem Einsatz, muss die entsprechende Zeit gemäss den Bestimmungen des Arbeitsgesetzes ausgeglichen werden. Bei regulärer Sonntagsarbeit (d.h. mehr als sechs Sonntage im Kalenderjahr pro Arbeitnehmer/in) ist vom Gesetz weder ein Lohnnoch ein Zeitzuschlag vorgesehen. Eine entsprechende Regelung kann aber von den Parteien im Arbeitsvertrag vereinbart werden. grundsätzlich jeder zweite Sonntag frei sein muss (Art. 20 Kommt es während dem Pikettdienst zu einem Einsatz, muss die entsprechende Zeit gemäss den Bestimmungen des Arbeitsgesetzes ausgeglichen werden. Bei regulärer Sonntagsarbeit (d.h. mehr als sechs Sonntage im Kalenderjahr pro Arbeitnehmer/in) ist vom Gesetz weder ein LohnBei vorübergehender Sonntagsarbeit (d.h. bis zu sechs Sonntage pro Kalenderjahr) – dazu zählen auch Pikettdienste, bei denen es zu tatsächlichen Arbeitseinsätzen kommt – ist dem Arbeitnehmer / der Arbeitnehmerin ein Lohnzuschlag von 50 % zu bezahlen (Art. 19 Abs. 3 ArG). Arbeitseinsätze von bis zu fünf Stunden müssen innert vier Wochen durch Freizeit von gleicher Dauer kompensiert werden (Art. 21 Abs. 7 ArGV 1). Dauern die Arbeitseinsätze an Sonntagen länger als fünf Stunden, ist während der vorhergehenden oder der nachfolgenden Woche ein Ersatzruhetag von mindestens 24 aufeinander folgenden Stunden zu gewähren (Art. 20 Abs. 2 ArG). aufeinander folgenden Stunden zu gewähren (Art. 20 Abs. 2 ArG).

Kontakt: MLaw Rahel Stalder, Juristin wamag | Walker Management AG rechtsdienst@wamag.ch

This article is from: