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Microbiome médiateur dans les interactions entre la santé orale et générale Mikrobiom vermittelte Interaktionen zwischen oraler und allgemeiner Gesundheit

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DIMENSIONS 2 2020 | SOMMAIRE | INHALT

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SOMMAIRE

ÉDITORIAL

Lâcher prise

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SCIENCE

Microbiome - médiateur dans les interactions entre la santé orale et générale

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NOTICES

Droit: Nouveaux taux de cotisation d’assurance sociale Produits

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ASSOCIATION

Concours de posters au colloque 2020: appel à candidatures!

15 Les articles publiés ne reflètent pas obliga­ toirement l’avis de la rédaction. La publication n’implique aucun jugement de valeur de la part du comité de

EDITORIAL

Loslassen

rédaction.

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nicht in jedem Fall die

WISSENSCHAF T

Mikrobiom - vermittelte Interaktionen zwischen oraler und allgemeiner Gesundheit

Publizierte Artikel geben Meinung der Redaktion

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wieder. Aus der Veröffentlichung ist

NOTIZEN

Rechtsecke: Neue Sozialversicherungs-Beitragssätze Produkte

keinerlei Bewertung

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VERBAND

Poster­wettbewerb an der Fachtagung 2020: Machen Sie mit!

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ASSOCIATION | VERBAND Agenda Adresses | Adressen Offres d’emploi | Stellenangebote

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durch die Redaktion ableitbar.


Le concept intégré pour vos patients souffrant de gingivite et de parodontite Phase 1: Traitement court terme

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meridol® perio CHX 0,2 % bloque de façon significative le développement de la plaque modifié selon Lorenz et al. (2006)

Indice de plaque

2,0 ●

1,6 ●

1,2 0,8 0,4

–91 %

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Valeur de départ

1 semaine

2 semaines

Contrôle positif, chlorhexidine 0,2 % avec alcool Contrôle négatif (placebo)

300 ml x 6

(Réf.: 246725; n° d‘agrément: 57479)

meridol® perio CHX 0,2 % sans alcool ●

p < 0,05 par rapport au meridol ® perio CHX 0,2 % et contrôle positif

Principales données affichées

Indice de plaque nettement plus faible par rapport au contrôle négatif. Pas de différence entre la solution de chlorhexidine 0,2 % meridol® perio et le groupe de comparaison CHX 0,2 % avec alcool.1

meridol® perio solution chlorhexidine à 0,2%: Principe actif: Chlorhexidini digluconas 2 mg/ml. Indications: Réduit provisoirement le nombre de germes présents dans la cavité buccale, évite l‘infection des plaies lors d‘opérations de chirurgie bucco-dentaire. Contre-indications: Réaction connue d’hypersensibilité à l’un des composants . Administration: Réservé à l‘adulte et à l‘enfant de plus de 8 ans : Rincer la bouche deux fois par jour avec 10 ml de meridol® perio solution chlorhexidine à 0,2%, recracher. Effets indésirables: Rarement, réactions d‘hypersensibilité. Quelques cas de réactions allergiques sévères à la chlorhexidine. Quelques cas de: modifications desquamatives réversibles de la muqueuse buccale, gonflement de la parotide, troubles réversibles du goût, sensation d‘hypoesthésie ou de brûlure sur la langue, changement de couleur réversible des tissus dentaires durs, des restaurations et des papilles linguales. Interactions: L‘effet de la chlorhexidine est entravé par des substances anioniques (laurylsulfate de sodium, par exemple). Catégorie de remise: D. Titulaire de l‘autorisation: GABA Schweiz AG, CH-4106 Therwil. Date de révision de la notice: Mai 2018. Vous trouverez les informations destinées aux professionnels et aux patients sur www.swissmedicinfo.ch.

Vous trouverez les informations destinées aux professionnels et aux patients sur www.swissmedicinfo.ch 1

Lorenz K, Bruhn G, Heumann C, Netuschil L, Brecx M, Hoffmann T, Journal of Clinical Periodontology, 33 (2006), 561-567

www.gabashop.com


ÉDITORIAL

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Lâcher prise

Lâcher prise – c’est facile à dire. Mais est-il vraiment facile de laisser tomber quelque chose de familier? Vous pouvez lâcher beaucoup de choses dans la vie: une certaine personne dont la fréquentation est néfaste ou qui ne vous convient plus; le travail qui vous rend malade, qui n’a plus de sens ou simplement qui ne procure plus de joie; les kilos en trop; les pensées négatives comme le doute de soi et les peurs; les mauvaises habitudes comme le tabagisme, ou même des objets. Il est dans la nature humaine de s’accrocher aux choses, même si c’est parfois très malsain. Mais pourquoi nous est-il si difficile de renoncer à certains comportements et à certaines choses? Du point de vue de la psychologie du développement, le lâcher prise s’accompagne toujours d’un changement. Dès l’enfance, on apprend que les rituels sont apaisants et sécurisants. Rappelons-nous simplement l’histoire racontée par nos parents avant de nous endormir. Comme chaque changement implique de sortir des schémas habituels, il faut de l’énergie. Nous sommes génétiquement programmés pour survivre avec le moins d’énergie possible – ce qui ne signifie pas que cette stratégie soit nécessairement bonne pour nous. Malheureusement, nous restons souvent trop longtemps dans des situations malsaines qui ne nous font pas de bien, peut-être même en nous demandant pourquoi nous tombons malades. Le changement, les adieux et le lâcher prise sont toujours liés à un stress intérieur pour nous et aussi, généralement, à des peurs profondes. Chacun y fait face à sa manière: une personne reste longtemps dans une situation, se résigne et serre les dents jusqu’à ce que le conflit devienne inévitable. L’autre est plus décidée ou courageuse, se jette à l’eau et agit plus vite.

On se sent souvent paralysé et anesthésié ­pendant le processus de décision. Le processus est initié lorsque nous ­aiguisons notre conscience et que nous faisons preuve d’une grande attention. La graine d’une idée a pris racine et commence à germer. Le fruit du lâcher prise ne s’appelle pas par hasard renaissance. C’est l’ouverture, la recherche d’alternatives. Les peurs sont surmontées. Une décision claire est enfin prise. Prendre la décision est difficile, mais le pouvoir de décision est très puissant. Rien n’est plus fort qu’une personne qui a décidé! Il est maintenant temps de se concentrer et de vivre avec les conséquences de cette décision. Pour cela, vous êtes récompensée par la liberté et une énergie nouvellement acquise. La joie du nouveau finit par vaincre la douleur de l’ancien. Lorsque vous apprenez à lâcher prise, vous avez trouvé la clé du bonheur. Je sais par expérience que lâcher prise peut vous déraciner et vous laisser désorientée. La phase de transition est épuisante et l’état est comme un flottement. L’irritation finit par céder la place à la clarté et au plaisir. Encouragée par cette expérience positive, vous pouvez consciemment prendre de nouvelles décisions. Parce que vous ne découvrirez jamais de nouvelles terres si vous gardez toujours les yeux sur le rivage connu. En ce sens: lâche prise et tu auras les deux mains libres! Mara Bovo

Mara Bovo Commission de rédaction

IMPRESSUM Edition

Swiss Dental Hygienists Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee Tél. +41 (0)41 926 07 90 info@dentalhygienists.swiss

Commission de rédaction

Christine Bischof (présidente) Mara Bovo Marlis Donati Petra Hofmänner Mia Navratil (Membre du comité central)

Rédaction et mise en page

wamag | Walker Management AG Département communication Bahnhofstrasse 7b, 6210 Sursee Rédaction Andreas Affolter Mise en page Christiane Pommerien Tél. +41 (0)41 248 70 11 dimensions@dentalhygienists.swiss

Traduction

Dominique Bommer, Jaime Calvé

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Mara Bovo Mobile +41 (0)76 536 31 36 marabovo@hotmail.com

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SCIENCE

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Microbiome médiateur dans les interactions entre la santé orale et générale Prof. Dr méd. dent. Ulrich P. Saxer Zurich

Extrait de: Sanderink RBA, Renggli HH, Saxer UP: Orale Präventivmedizin: eine interdisziplinäre Herausforderung (en préparation, Thieme Verlag, Stuttgart, été 2020). Cet article est la version élargie du document remis lors d’un séminaire chez Swiss Dental Hygienists.

L’holobionte humain Un individu humain est constitué de cellules hôtes eucaryotes, de cellules complémentaires (cellules fongiques et cellules bactériennes) et de parasites cellulaires moléculaires (virus, bactériophages, viroïdes et prions). En conséquence, les organismes humains sont appelés holobiontes. Un holobionte humain est constitué d’environ 1013 cellules hôtes et de 10 fois plus, soit 100 billions, de microorganismes. Ces derniers constituent la microflore indigène. La grande majorité des bactéries présentes dans l’organisme appartiennent aux symbiotes ou aux commensaux. Elles sont complémentaires de l’être humain et, plus encore, constituent la base de notre santé. L’hôte (l’être humain) fournit tout l’environnement vivant (peau et muqueuses, température, pH, nourriture, etc.) Dans l’intestin, la «contrepartie» de ces bactéries consiste, entre autres, dans la fermentation des aliments digérés, la production d’acides gras anti-inflammatoires et de micronutriments (des vitamines p. ex.), la ­détoxication des xénobiotiques (substances exogènes et immunogènes, p. ex., additifs ­alimentaires, médicaments, biomatériaux, y compris les matériaux dentaires, les stimulants tels que la nicotine et l’alcool, ainsi que les toxines environnementales) et, enfin et surtout, la protection contre les infections par modu­ lation immunitaire et la résistance à la colonisation par les agents pathogènes. Ainsi, les acides gras à chaîne courte (AGCC), qui sont notamment produits par l’Eubacterium rectale, le Faecalibacterium prausnitzii et les bifidobactéries dans le tractus gastro-intestinal (TGI), appartiennent au système immunitaire congénital. La présence de ces producteurs d’AGCC est en corrélation sans exception avec une bonne santé. Les AGCC sont anti-inflam-

matoires et favorisent la sécrétion de mucines protectrices et d’hormones du bien-être telles que la sérotonine (un médiateur du système nerveux entérique, qui est abordé plus loin). Ils affectent également le pH, inhibant ainsi la colonisation et la croissance des agents ­pathogènes. Au niveau moléculaire, les AGCC inhibent l’activité du facteur de transcription NF-kB (facteur nucléaire kappa B) dans les cellules de la muqueuse, ce qui supprime ­ ­l’expression des gènes pro-inflammatoires et pro-cancérigènes. Les acides gras contribuent également à consolider le statut anti-­in­flam­ matoire des épigénomes des cellules ­muqueuses. Le Firmicut Faecalibacterium prausnitzii est la bactérie intestinale la plus anti-inflammatoire de toutes, dans la mesure où elle inhibe ­l’activation de NF-κB, la production de chimiotaxine CXCL8 (anciennement interleukine-8) et la prolifération des lymphocytes auxiliaires Th1 dans les cellules intestinales, tout en régulant à la hausse la production de la cytokine ­anti-inflammatoire IL-10. Les probiotiques et les prébiotiques peuvent augmenter le nombre de germes de F. prausnitzii et d’Akkermansia municiphila qui forment des mucines. Les pathobiontes (agents pathogènes oppor­ tunistes) sont définis comme des espèces ­bactériennes potentiellement pathogènes qui vivent en symbiose dans des conditions homéostatiques, mais qui déclenchent des ­ ­réponses immunitaires excessives dans des conditions environnantes modifiées. C’est le cas, par exemple, si la microflore intestinale a été endommagée par des antibiotiques. Les agents pathogènes sont des germes qui n’entrent que rarement en contact avec ­l’organisme, mais qui déclenchent une maladie aiguë ou chronique après l’infection.


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Les termes microbiome et microbiote sont sou­ vent utilisés comme synonymes. Alors que le terme de microbiome désigne l’ensemble du gé­ nome de la microflore indigène (y compris les génomes des espèces mortes et des virus bacté­ riens ainsi que l’ADN microbien libre) d’un habitat particulier, par exemple la cavité buccale, une communauté locale d’organismes vivants est appelée microbiote. En science, cette prise en compte différenciée est nécessaire car, au cours des dernières décennies, une idée fondamentale a vu le jour: la vision globale du génome humain n’est possible que si les génomes microbiens sont inclus. En conséquence, l’hologénome humain comprend les génomes des cellules du corps et ceux de la microflore indigène. Ces génomes microbiens constituent notre deuxième génome et sont donc «hérités», dans la mesure où de grandes parties du microbiote sont transmises très tôt par l’environnement familial (mère ainsi que frères et sœurs principalement). Il y a peu seulement que des possibilités supplémentaires et plus rapides sont apparues pour étudier la composition génétique, aussi bien des gènes humains que des microbes, à l’aide de diverses techniques. Par exemple, à San Francisco, un homme qui avait assassiné dix femmes entre 1972 et 1978 a été arrêté sur la base de son ­génome microbien (Tagesanzeiger, 09/05/2018). Conséquences de la société moderne Cette individualité des microbiomes se développe sous l’influence de facteurs liés au mode de vie, à l’environnement et à la génétique. Ainsi les ali­ ments consommés nourrissent non seulement l’organisme mais aussi le microbiome intestinal et ont une influence significative sur son ­métabolisme et ses propriétés immunomodu­ latrices. D’autres facteurs propres aux sociétés développées influencent également le micro­ biome (figure 1, page 9): les familles moins nombreuses et donc des taux de transmission microbienne plus faibles, l a renonciation à l’allaitement maternel pour les nouveau-nés, l ’augmentation des naissances par césarienne, ce qui est plus susceptible d’entraîner la trans­ mission de bactéries de la flore cutanée mater­ nelle, l a confrontation précoce et constante avec les médicaments (en particulier les antibiotiques), u ne hygiène personnelle trop intensive avec des savons et des shampoings désinfectants pour les nouveau-nés et les nourrissons, l e manque d’exercice,

des émotions positives ou un stress psychoso­ cial dans la jeune famille avec des émotions négatives, l es expositions environnementales et la confrontation avec les polluants et les matières exogènes (xénobiotiques, y compris les toxines environnementales, les encres de tatouage, les médicaments et les biomatériaux). Comme nous l’avons déjà indiqué, l’une des tâches les plus importantes de la microflore indi­ gène est la modulation du système immunitaire. La coévolution entre cellules hôtes et cellules bactériennes qui existe depuis des milliers d’an­ nées montre aujourd’hui que le système immuni­ taire possède deux capacités essentielles: premiè­ rement, combattre les substances nocives exogènes de nature microbienne et stérile et deuxièmement, tolérer des stimuli externes et internes inoffensifs. Cependant, ce type de réac­ tion immunologique nécessite une microflore homéostatique, appelée eubiose. Les microbiomes eubiotiques présentent une grande diversité taxonomique et génétique1. En même temps temps, les micro-organismes symbiotiques et commensaux dominent par rapport aux patho­ biontes opportunistes. L’état d’eubiose doit être défini statistiquement pour chaque site microbien séparément et ne se réfère donc qu’à cette sec­ tion avec ses conditions de milieu spécifiques. Si ­l’homéostasie au sein d’un écosystème microbien est perturbée, alors une flore bactérienne déviant qualitativement et/ou quantitativement est ­présente. Dans ces dysbioses, la diversité et la ­richesse génétique du microbiome en question sont réduites, et une diminution des symbiotes et/ ou une augmentation des germes pathobiotiques (y compris les champignons) se constatent. Mécanismes de protection et de tolérance Les microbiomes eubiotiques réagissent de ­manière très souple aux influences extérieures. Cela s’applique en particulier aux microbiomes du tractus gastro-intestinal, qui sont capables de se maintenir même en cas de changement d’apport alimentaire. Les microbiomes eubiotiques poten­ tialisent également les mécanismes de protection et de tolérance du système immunitaire2. Ainsi, ils protègent non seulement contre les i­nfections, les maladies intestinales inflammatoires et le cancer, mais aussi contre les maladies auto-immunes et les allergies (figure 1). Dans le tube digestif, «l’inflammation homéosta­ tique» subclinique reflète la présence de micro­ biomes eubiotiques: dans l’intestin, il y a un état inflammatoire faible et dans le parodonte, une


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gingivite initiale inoffensive et cliniquement à peine perceptible. Ces activations immunitaires subcliniques déclenchées par les symbiotes contribuent à empêcher les agents pathogènes de coloniser l’organisme et leur mécanisme favorise la préservation d’un environnement intact. En d’autres termes, une inflammation légère corres­ pond à une défense active, comme le supposaient déjà les chercheurs Page et Schroeder (19763). Une des conséquences les plus importantes de notre mode de vie moderne avec ses expositions excessives aux xénobiotiques consiste en une sus­ ceptibilité accrue des microbiomes humains à la dysbiose en raison des réductions de la diversité des espèces microbiennes et de la richesse ­génétique en l’occurrence. Part conséquent, l’hy­ pothese de «vieux amis» (postulée pour la pre­ mière fois en 20044) affirme que le rétrécissement du spectre des germes microbiens survenu au cours du développement de la civilisation mo­ derne a provoqué le développement excessif de cellules immunitaires hyperréactives. Il faut le comprendre dans un contexte où les microbes et les humains ont évolué ensemble pendant plus de 2 millions d’années, ont passé du temps à leur avantage mutuel et sont donc de «vieux amis» (old friends hypothesis). Des vers et des bactéries spécifiques, qui ont toujours été présents dans l’eau potable boueuse ou dans les aliments depuis l’âge de pierre et avec lesquels tout organisme multicellulaire était infecté, faisaient partie de la flore intestinale normale de l’homme à cette époque. Les virus de l’hépatite A ont également infecté les nouveau-nés peu après leur naissance. Ces vieux amis avaient, surtout en périnatalité, une fonction éminemment importante pour notre système immunitaire, à savoir la caractéristique protectrice et tolérogène du répertoire des cel­ lules immunitaires. Très récemment, d’autres facteurs liés au mode de vie, tels que la consommation excessive de sucre dans les produits alimentaires prêts à l’emploi et le stress psychosocial accru, ont également contribué au fait que les microbiomes dysbio­ tiques soient considérés comme un mal étiolo­ gique fondamental de la société moderne (figure 1). Les conséquences cliniques concernent en particulier la multitude de maladies non trans­ missibles (dont l’obésité, le diabète, les maladies auto-immunes, les caries et les maladies paro­ dontales). L’obésité et les maladies métaboliques exacerbent à leur tour la parodontite. Biofilm et … La grande majorité des microorganismes de notre

monde se trouvent dans des agrégats organoïdes appelés biofilms. On les définit comme des com­ munautés microbiennes qui s’organisent dans un environnement humide, s’installent à des inter­ faces biotiques ou abiotiques, sont intégrées dans une matrice extracellulaire autoproduite (conte­ nant souvent des polysaccharides) et main­ tiennent un échange intensif de signaux cellu­ laires et de matériel génétique. La matrice extracellulaire absorbe beaucoup d’eau et re­ couvre les conglomérats cellulaires comme un film. Les bactéries s’y protègent de la déshydra­ tation, des anti-infectieux (y compris les antibio­ tiques et les antiseptiques) et des mécanismes de défense immunologique. Les biofilms repré­ sentent donc une forme d’existence microbienne particulièrement protégée, qui augmente de manière décisive la survie des microorganismes et détermine la virulence des biofilms médicale­ ment pertinents. La croissance microbienne dans les biofilms est essentiellement garantie par l’af­ flux de nutriments provenant de l’environnement. Après des périodes de famine avec un faible ap­ provisionnement alimentaire, les micro-orga­ nismes vivant dans les biofilms se rétablissent rapidement, ce qui est aussi l’un de leurs nom­ breux facteurs de virulence. Le terme de biofilm est connu en médecine den­ taire depuis le milieu des années 90 du siècle dernier, bien que le premier biofilm oral ait déjà été décrit par van Leeuwenhoek il y a 300 ans. La fonction des différents biofilms dans le corps humain sur les dispositifs médicaux et les aides thérapeutiques tels que les implants et les stents, etc. est étudiée de manière intensive, mais fina­ lement toutes les fonctions n’ont pas été éluci­ dées. ... microbiome Le terme de microbiome n’a été introduit qu’en 2009, bien que des milliards de microbes colo­ nisent l’être humain au début de chaque. Les bac­ téries orodigestives sont colonisées principale­ ment, mais aussi la gorge, le tractus urogénital, les poumons et le nez, la peau, le vagin et le ­placenta. Le TGI contient > 99,9 % de bactéries anaérobies obligatoires et 90 % d’entre elles ap­ partiennent à quelques souches: Il s’agit de Firmicutes spp. gram positif (dont Clostridium, Enterococcus, Lactobacillus) et de Bacteroidetes spp. gram négatif (Bacteroides et Prevotella). En outre, on trouve des quantités considérables d’Actinobacteria gram positif (Bifidobacterium) et de Proteobacteria spp. gram négatif (Escherichia coli)5. Les microbiomes provenant des mêmes


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L’influence du microbiome sur la santé Maladies non transmissibles (MNT), Inflam-âge et métaflam-âge

La vie moderne

Réactivité altérée du système immunitaire Microbiome eubiotique

Microbiome dysbiotique

Conscience sanitaire Médecine préventive Médecine interne Alicaments Santé orale

Figure 1: Illustration de l’action negative des facteurs environnementaux, la nutrition moderne et d’autres facteurs sur le microbiome eubiotique. Le microbiome peut perdre son homéostasie ou

sites de différents individus présentent une plus grande similarité taxonomique que les micro­ biomes provenant de sites différents d’un même individu. De même, le nombre de microorga­ nismes présents individuellement dépasse de loin celui des «microbiomes centraux» (composés de taxons qui colonisent la grande majorité des gens en quantités importantes)6. C’est la raison pour laquelle les profils microbiomiques individuels sont presque identiques aux empreintes géné­ tiques. Comme mentionné ci-dessus, l’individua­ lité des microbiomes se développe sous l’influence de facteurs liés au mode de vie, à l’environnement et à la génétique (figure 1). Les microbes nous colonisent presque exclusive­ ment sous forme de biofilms. Le comportement des bactéries dans les biofilms, leur métabolisme, leur reproduction, leur génétique, leur communi­ cation et leur virulence ont été étudiés de manière approfondie. En 2015, la revue scientifique «Bio­ films et Microbiomes», revue partenaire de la re­ vue «Nature», a été fondée spécifiquement pour mieux faire connaître les deux termes et leurs fonctions7. Dans le cas des biofilms oraux, les effets patho­ logiques de leur dysbiose (avec augmentation des

atteindre un état dysbiotique, ce qui a un effet défavorable sur la défense immunitaire. En parti­culier, la tolérance immunologique à des antigènes inoffensifs et aux propres tissus de l’organisme peut être perdue. La perturbatation du système immunitaire prépare le terrain à une variété de maladies non transmissibles (MNT), y compris les cancers. Tous les processus physio­ pathologiques conduisent inévitablement à la libération de motifs moléculaires immunogènes associés à des pathogènes (DAMP) qui activent le système immunitaire inné. Les 5 points dans l’encadré: La conscience sanitaire, la Médicine préventive et interne, Alicaments et la santé orale supprime le développement de la dysbiose gastro-intestinale et favorise l’eubiose.


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germes pathobiotiques) sont connus avant tout sous forme de parodontite et de caries. Dans les deux cas, les dysbioses sont dues à des substrats, les substrats du liquide du sillon riche en ­protéines provenant de la gencive enflammée ou de la ­salive hyperglycémique consécutive à une nour­ riture cariogène. Le tractus gastro-intestinal (TGI) est colonisé par des microbes peu après la naissance. Chez les bébés, la diversité taxonomique du microbiote TGI est encore faible. Cependant, la flore devient pro­ gressivement plus diversifiée et plus complexe. Après 2 à 3 ans, une flore de climax s’est établie et peut rester stable pendant des décennies8,9. Un écosystème densément peuplé avec un micro­ biome, qui entre dans de nombreuses interactions bénéfiques avec l’hôte, se trouve maintenant principalement dans le gros intestin et la cavité buccale. Seules les sections inférieures du TGI contiennent un organe bactérien dont le potentiel métabolique est similaire à celui du foie10. Son génome total contient 150 fois plus de gènes que le génome humain. En outre, ces génomes micro­ biens présentent une variabilité beaucoup plus grande. Par exemple, si les génomes humains de deux individus sont identiques à 99,9 %, les gé­ nomes de deux souches d’Escherichia coli peuvent différer jusqu’à 40 %. Les microbiomes orodigestifs eubiotiques pré­ sentent un potentiel de restauration important après l’apparition de troubles (tels que la gastroentérite ou l’application d’une solution buccodentaire antibactérienne), de sorte que l’homéo­ stasie microbienne est maintenue et que la diversité taxonomique ainsi que la richesse géné­ tique ne sont pas perdues. Lorsqu’une famille déménage, le microbiome se déplace avec elle. Déjà 24 heures après l’emménagement, la coloni­ sation microbiologique du nouvel appartement ne peut se distinguer de l’ancienne colonisation. La résilience s’est formée tôt Les résiliences sont déjà déterminées pendant la grossesse (par un microbiome maternel eubio­ tique) ou au début de la vie (par exemple, par le lait maternel). L’acquisition d’un microbiome à haut risque chez le nouveau-né se fait par transmission verticale (principalement par contact direct avec la mère) et sous l’influence de facteurs génétiques et envi­ ronnementaux. Outre le mode et le moment de la naissance, d’autres facteurs jouent un rôle, comme la nutrition (allaitement au lait maternel à effet prébiotique), une hygiène personnelle excessive, les conditions environnementales (par

exemple, ferme ou mégalopole), le stress lié à la grossesse, les infections ou l’administration d’an­ tibiotiques ou l’hospitalisation. Les anti-infec­ tieux déclenchent non seulement une résistance mais aussi la présence accrue de bactériophages, qui intensifient le développement des dysbioses. Si les épigénomes de la chromatine maternelle ou paternelle sont gravement endommagés, le nou­ veau-né est également marqué par un micro­ biome sujet à dysbiose. Ces microbiomes à haut risque dans l’enfance influencent négativement le développement des systèmes immunitaire et nerveux. Les effets cliniques tardifs comprennent l’apparition de l’obésité, de maladies métabo­ liques, d’inflammations chroniques (y compris les allergies et les maladies auto-immunes)11,12 et même de troubles psychologiques. Ce dernier point devient plausible si l’on considère que les muqueuses du TGI abritent non seulement la plu­ part des cellules immunitaires, mais aussi que 4 à 5 fois plus de cellules nerveuses y sont situées que dans la moelle épinière, ou y forment le sys­ tème nerveux entérique (SNE), dont les neuromé­ diateurs contribuent au maintien de l’eubiose et de barrière épithéliale dans le TGI. La muqueuse intestinale est en contact direct avec le cerveau via l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Cela explique l’influence des états de stress psychosocial et des activités associées de l’axe HHS sur le développement des dysbioses intesti­ nales. La consommation continue de graisses animales ou d’aliments à faible teneur en fibres (fast-food) ou la prise fréquente d’antibiotiques ainsi que la consommation fréquente de sucre réduisent la résilience microbienne du tube digestif et contri­ buent ainsi aux dysbioses. Mal étiologique fondamental Les conséquences les plus importantes de ce pro­ blème étiologique fondamental sont les sui­ vantes: 1. Altération des fonctions de la barrière de la muqueuse, en particulier dans l’épithélium orodigestif. Dans la cavité buccale, il en résulte un parodonte enflammé avec un épithélium de poche hyperperméable ce qui entraîne une bactériémie continue. En outre, les dysbioses buccales influencent, dans cette situation, l’état de l’organe bactérien gastro-intestinal par suite d’une déglutition constante de ­quantités importantes de bactéries parodonto­ pathogènes, qui survivent au passage dans l’environnement acide de l’estomac et appa­ raissent dans le TGI comme des «dysbiotiques»


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et intensifient les dysbioses13. Dans le TGI, l’augmentation pathologique de la perméabi­ lité permet un passage sans entrave des parti­ cules alimentaires non digérées, des plus grosses molécules du chyme, des bactéries, des virus (en particulier les bactériophages) et des xénobiotiques de l’intérieur de l’intestin dans la sous-muqueuse. Par suite d’un transfert bac­ térien continu, un microbiome sanguin dor­ mant - principalement gram négatif - avec des quantités correspondantes de lipopolysaccha­ rides (LPS) est établi, ce qui constitue une pre­ mière étape essentielle dans le développement des maladies non transmissibles (MNT), y com­ pris l’arthrite rhumatoïde, l’obésité, le diabète sucré, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les états dépressifs ou l’asthme14. Par conséquent, les bactéries du microbiome sanguin proviennent principalement du tractus gastro-intestinal et de la cavité buccale (figure 1). Selon la gravité de la maladie parodontale, des quantités non négligeables de LPS entrent dans la circulation par l’acte de mastication et lors des soins dentaires à domicile15. Dès que la capacité de détoxication du foie et de la rate par les lipases est épuisée, des endotoxinémies s’installent. Dans les organes métaboliques sensibles à l’insuline (y compris les îlots pan­ créatiques, les muscles, le foie, l’hypothalamus, la paroi des vaisseaux artériels et la graisse viscérale), les LPS à diffusion hématogène dé­ clenchent un état inflammatoire faible chro­ nique, qui conduit à une résistance à l’insuline. En particulier lorsque les bactéries intestinales extraient de grandes quantités de calories de la nourriture, l’obésité avec métaflammation et résistance à l’insuline se développe. La méta­ flammation est une inflammation «froide» dans les tissus sensibles à l’insuline, qui est déclen­ chée par le stockage d’énergie et inonde conti­ nuellement le corps de substances messagères pro-inflammatoires (cytokines). 2. Les caractéristiques hypotolérogènes du réper­ toire des cellules immunitaires favorisant ­l’inflammation, avec des répercussions princi­ palement dans les muqueuses du tractus gas­ tro-intestinal: ici seulement, la muqueuse contient2,3 de toutes les cellules immunocom­ pétentes du corps. Dans le même temps, la plus forte densité cellulaire bactérienne et la plus grande diversité microbienne se trouvent dans le côlon. Par conséquent, l’échange de signaux le plus complet entre les cellules procaryotes et eucaryotes se produit dans le côlon. Le micro­ biome et le système immunitaire influencent la

défense immunitaire dans le TGI; la composi­ tion du microbiote est mutuellement la plus intense. D’autre part, le microbiome lui-même rend l’accès au macroorganisme plus difficile pour les pathogènes exogènes en supprimant la colonisation d’autres espèces de germes au moyen d’antagonismes compétitifs. Par consé­ quent, l’organe bactérien intestinal et le sys­ tème immunitaire des muqueuses revêtent importance cruciale pour les attentes indivi­ duelles en matière de santé (figure 1). Options thérapeutiques Il apparaît toujours plus évident que la microbio­ logie thérapeutique, comme l’utilisation de pro­ biotiques, doit tenter de combattre les dysbioses ou de restaurer et consolider les eubioses. Pour cela, le corps doit être de nouveau exposé à ses «vieux amis» afin de contrer l’augmentation des maladies inflammatoires chroniques. Ici, la stimu­ lation des différenciations lymphocytaires favo­ risant la tolérance, c’est-à-dire la promotion des différenciations suppressives des cellules T (Tregs, «lymphocytes T régulateurs»), est d’une importance capitale. D’autre part, négliger les normes d’hy­ giène et de propreté ne peut y contribuer, car il est fort probable qu’il ne reste pas beaucoup de «vieux amis» dans nos maisons urbaines modernes. L’utilisation de probiotiques et de prébiotiques est le principal objectif des efforts thérapeutiques. Toutefois, les progrès de la microbiologie théra­ peutique comprennent également le développe­ ment et les méthodes de transplantation de ma­ tières fécales et de thérapie par les phages. Les probiotiques sont des «aliments fonctionnels» sous forme de bactéries ou de champignons vi­ vants qui survivent au passage dans l’environne­ ment acide de l’estomac, se multiplient dans le tube digestif, améliorent les fonctions de la bar­ rière épithéliale et favorisent la différenciation des répertoires lymphocytaires tolérogènes ou anti-inflammatoires. Les probiotiques connus sont les lactobacilles, les bifidobactéries et les levures. Il n’existe guère de contre-indications à leur administration. L’utilisation des probiotiques n’est délicate que chez les patients gravement malades et les patients ayant subi une greffe de cœur, de poumon ou de moelle osseuse. Dans ce cas, surtout lorsque des germes non humains sont impliqués, des effets secondaires graves sous forme d’infections pouvant aller jusqu’à la septi­ cémie sont possibles. Les prébiotiques sont des aliments destinés à la promotion ciblée de micro-organismes probio­ tiques tels que l’inuline, les fructo-oligosaccha­


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rides (FOS), ou les oligosaccharides du lait mater­ nel HMO (human milk oligo-saccharides) et les fibres alimentaires, qui favorisent la croissance de germes probiotiques dans la muqueuse intesti­ nale et stimulent la formation d’acides gras à chaîne courte (AGCC, en particulier l’acide ­acétique, propionique et butyrique) par les sym­ biotes. L’enrichissement probiotique de l’organe bactérien oro-intestinal a montré que c’était ­possible. Pour la cavité buccale, les bactéries pro­ biotiques doivent surmonter le moins possible de résistance à la colonisation ou d’antagonisme compétitif dans des conditions d’hygiène buccale. Néanmoins, un établissement permanent n’est pas encore possible, à l’heure actuelle, sans ­apport de probiotiques à vie. Toutefois, si des ­probiotiques sont déjà prescrits à la mère enceinte et administrés au nouveau-né pendant un an, le développement des caries est durablement inhibé. Une autre option thérapeutique importante est le contrôle des aliments. La prophylaxie nutrition­ nelle doit également avoir lieu le plus tôt possible, c’est-à-dire dans le cadre de la prévention pri­ maire pendant la grossesse. En général, une ali­ mentation équilibrée augmente l’espérance de vie pour de nombreuses raisons: Outre la réduction de la vulnérabilité des microbiomes orodigestifs à la dysbiose, citons entre autres la consolidation de l’activité d’autophagie (nettoyage des cellules), la protection des épigénomes, la réduction de la susceptibilité inflammatoire, de l’obésité et du stress oxydatif.

BIBLIOGRAPHIE 1

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L’auteur Prof. Dr. med. dent. Ulrich P. Saxer Formation à Zurich, Diplôme féd. de médecine dentaire 1967, Promotion Dr méd. dent. 1969. Spécialisation en parodontologe SSP, Zurich, 1972. 1973 – 1993 Conception et établissement de la Dental­hygiene Schule Zürich. Privat-docent, Zurich, 1980. Habilitation en Parodontologie et en Médecine oral ­préventive. Titularisation Prof. Dr méd. dent., Zurich, 1986. Depuis 1976, chargé de cours Médecine préventive et paradontologie à l’Université de Zurich. 1994 Fondation de la Prophylaxe Schule Zürich Nord, directeur de clinique. 1994/95 Cofondateur de la Zahnärztegemeinschaft Zürich-Nord. Président de la Société Suisse de Parodontologie SSP, 2000 – 2004. Plus de 100 conférences en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que 150 publications scientifiques dans le domaine de la prévention orale et de la pardontologie, tout spécialement sur la prévention chimique et la médication orale. Correspondance: Prof. Ulrich P. Saxer Forchweg 3 8127 Forch ulrichp.saxer@uzh.ch

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NOTICES

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Droit:

Nouveaux taux de cotisation d’assurance sociale Depuis le 1er janvier 2020, un nouveau taux de cotisation pour l’AVS/AI/APG est en vigueur, ce qui entraîne une légère augmentation des retenues salariales pour les employées. Saisissons l’occasion de cette modification pour porter un regard sur ce qui est effectivement déduit du salaire dit brut chaque mois – un bref aperçu du droit relatif aux assurances sociales. Le salaire qui est convenu avec les employées dans le contrat de travail est appelé salaire brut. Toutefois, certaines déductions sont effectuées sur ce salaire brut – lesdites cotisations à l’assurance sociale. Il en résulte un salaire net. Des cotisations sont déduites pour les assurances suivantes: Cotisations à l’assurance vieillesse et survivants: l’AVS est l’assurance de retraite obligatoire en Suisse. Lorsque l’âge ordinaire de la retraite de 65 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes est atteint, la rente en question est versée. Cotisations à l’assurance-invalidité: Les salariés perçoivent des prestations au titre de l’AI s’ils ont été frappés d’une incapacité de travail d’au moins 40 % en moyenne pendant un an au minimum sans interruption notable en raison d’une atteinte à leur santé dans le cadre de leur activité professionnelle ou de leur domaine de responsabilité jusqu’alors. Cotisations à l’assurance pour perte de gain: L’APG verse une compensation appropriée pour la perte de revenus en cas de service militaire/ civil obligatoire et de maternité. Cotisations à l’assurance chômage: En cas de perte de revenus (chômage, absence du travail pour intempéries, chômage partiel, insolvabilité de l’employeur), la caisse d’assurance chômage verse une indemnité appropriée. Cotisations à la prévoyance professionnelle: La LPP assure obligatoirement contre les risques de décès et d’invalidité et, après l’âge de 24 ans, également contre le risque de vieillesse. Si l’un de ces «risques» se réalise, l’employée ou ses proches ont droit aux prestations correspondantes. Toutes les employées qui ont atteint l’âge de 17 ans et qui reçoivent d’un employeur un salaire annuel supérieur à 21 330 CHF (état 2020) sont soumises à la LPP.

Cotisations à l’assurance-accidents: La LAA couvre les dommages qui surviennent lorsque les salariés subissent un accident au travail ou pendant leur temps libre, ou lorsqu’ils tombent malades en raison d’une maladie professionnelle. Les primes d’assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles sont à la charge des employeurs. Les primes pour les accidents non professionnels sont généralement à la charge des salariés (cotisation AANP). Vous êtes assurée contre les ANP uniquement si vous travaillez (en moyenne) au moins 8 heures par semaine. Cotisations à l’assurance indemnités journalières en cas de maladie: L’employeur peut souscrire une assurance d’indemnités journalières pour couvrir l’obligation de continuer à verser le salaire en cas de maladie. En cas d’incapacité de travail de longue durée (liée à une maladie), l’assurance couvre l’obligation de maintenir le versement du salaire. Malheureusement, il n’est pas obligatoire de souscrire une assurance d’indemnités journalières de maladie. Le salaire net ainsi calculé est effectivement versé à l’employée à la fin du mois. Les taux des cotisations salariales pour l’AVS/AI/ APG et l’AC sont fixés par le Conseil fédéral. Les autres taux de cotisation salariale varient en fonction de l’assurance. La contribution AVS a été augmentée de 0,3 % à partir du 1er janvier 2020. Cela signifie que le taux de cotisation AVS/AI/APG passera de 10,25 à 10,55 % au total. Les salariés paient la moitié de ce montant, ce qui signifie que leur contribution, déduite du salaire brut, est désormais de 5,275 % au lieu de 5,125 %.

lic. iur. Sabrina Leisibach, juriste Sursee info@dentalhygienists.swiss


NOTICES

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Produits

Marlis Donati Hygiéniste dentaire diplômée ES

elmex® PROTECTION EMAIL PROFESSIONAL

Bâle

Le dentifrice elmex® PROTECTION EMAIL PROFESSIONAL est désormais disponible avec une formule améliorée plus efficace. Une étude cli­ nique a montré que la perte d’émail était 33 % moins importante qu’avec la formule précédente. La technologie innovante de micro-protection au chitosan plus concentré, au chlorure d’étain et au fluorure (1400 ppm) offre ainsi une protection encore plus efficace de l’émail dentaire. L’utilisation quotidienne d’elmex® PROTECTION EMAIL PROFESSIONAL confère une protection optimale contre les caries. En outre, l’émail est scellé par une couche protectrice d’étain, de fluorure et de chitosan. Le chitosan de la nouvelle formule est extrait de champignons. De la sorte, le dentifrice est également indiqué pour les personnes allergiques aux crustacés. Informations complémentaires: www.gaba.ch

Brossettes inter­ dentaires Smart Grip Le manche des brossettes interdentaires Smart Grip d’Oral Prevent est composé à ≥92 % de matériau bio. Celui-ci provient de matières premières renouvelables au lieu du pétrole, ce qui préserve les ressources fossiles de notre terre. La production de 1 kg de matière biologique permet d’économiser 3 kg de CO₂. Les brossettes

interdentaires Smart Grip sont ­recyclables. Les blisters habituels de 6 unités sont remplacés par des sachets. Les 8 tailles ISO sont ­désormais complétées par la taille ISO 0. Informations complémentaires: www.birke-dental-produkte.ch

Brosse à dents TePe GOOD™ La brosse à dents TePe GOOD™ présente des caractéristiques qualitatives de premier ordre. Elle est fabriquée au moyen de matières premières renouvelables: du polyéthylène – tiré de la canne à sucre pour le manche – et de polyamide – 100 % huile de ricin – pour les soies. L’utilisation de ces bioplastiques répond aux exigences auxquelles doivent satisfaire des produits d’hygiène bucco-dentaire en termes de sécurité, de qualité, d’hygiène et de prix. Le col de la brosse à dents TePe GOOD™ est flexible. Cette caractéristique permet de personnaliser l’ergonomie de la brosse pour faciliter le maniement et obtenir un meilleur nettoyage des surfaces dentaires difficiles d’accès. Par ailleurs, TePe GOOD™ est fabriquée exclusivement avec de l’énergie verte. Disponible en trois tailles, la brosse à dents convient aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Informations complémentaires: www.tepe.com


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ASSOCIATION

Concours de posters au colloque 2020: appel à candidatures! Un concours de posters est organisé dans le cadre du colloque 2020 de Swiss Dental ­Hygienists. Veuillez nous soumettre votre résumé scientifique d’ici au 24 juillet 2020, ­dernier délai.

Un jury d’experts évaluera les travaux et désignera les participants au concours de posters du Col-loque 2020. Thématiques possibles • Santé et nutrition • Santé buccodentaire des enfants et des adolescents • Patients anxieux: démographie et approches thérapeutiques • Promotion de la santé buccodentaire pour améliorer la santé globale • Facteurs sociaux influant sur la santé buccodentaire et la santé globale • Facteurs de risque liés à des maladies systémiques • Santé buccodentaire et qualité de vie • Maladies auto-immunes et leur incidence sur la santé bucco-dentaire • nflammations chroniques et leur incidence sur la santé bucco-dentaire • VIH/SIDA et santé buccodentaire • Etablissement de rapports sur la santé buccodentaire et systèmes d’information • Recherche dans le domaine de la santé buccodentaire pour la pratique fondée sur l’expérience clinique • Traumatisme bucco-facial • Fluorure diamine d’argent: effet et applications possibles

• Usage effectif du fluor • Autres sujets relatifs au travail de l’HD Nous vous invitons à exposer à un large public un projet en cours, une étude de cas, le travail réalisé à la fin de votre formation continue ou votre travail scientifique. Des travaux déjà présentés dans des congrès sont également admis. Les hygiénistes dentaires diplômées ES qui sont membres de l’association Swiss Dental Hygienists (diplômes étrangers reconnus seulement avec reconnaissance CRS/SEFRI) ainsi que les étudiantes suivant une formation reconnue sont autorisées à participer. Le poster peut être rédigé en allemand, français ou anglais. Les langues du colloque et de ses publications sont le français et l’allemand. Les membres du jury d’experts fondent leur l’évaluation sur les critères suivants: Qualité scientifique / contenu, présentation et conception, originalité du travail, relevance pour l’HD. Les trois meilleurs posters seront récompensés: • 1er prix CHF 1000.• 2e prix CHF 700.• 3e prix CHF 400.Informations détaillées (appel à candidatures, format, structure du poster) et le formulaire d’inscription sur www.dentalhygienists.swiss rubrique Membre Colloque

Présentation de posters au Congrès annuel de Lausanne

Save the date Colloque Swiss Dental Hygienists Vendredi, 20 novembre 2020 Congress Center Basel, Bâle


Publireportage

Oral care & cocktails 2020 Cette année encore, GABA organise la série de formations «Oral Care & Cocktails», très prisée des praticiens dentaires. Les participants peuvent dialoguer avec les conférenciers, leur poser les questions qu’ils se posent au quotidien en tant que praticien et discuter des dernières découvertes en matière de santé dentaire. Le thème central de cette année est les fluorures: Les fluorures sont-ils nocifs? Tous les fluorures se valent-ils? Existe-t-il une dose limite de fluorures à ne pas dépasser? Les autres thèmes abordés lors de ce colloque GABA sont l’état actuel de la recherche sur les agents actifs pour la prophylaxie des caries, l’aide à apporter aux jeunes patients

atteints de MIH et les causes et facteurs de risques de coloration des dents. À Lugano, les participants pourront approfondir les mythes sur la santé dentaire. Par exemple que les parents ne doivent pas lécher la tétine de leur bébé pour ne pas lui transmettre leurs caries, ou que les fraises, le bicarbonate ou le jus de citron rendent les dents plus blanches. Après les exposés, les participants seront invités au traditionnel cocktail-collation offert par GABA, à l’occasion duquel ils pourront échanger leurs idées et impressions dans une atmosphère détendue. Les frais d’inscription pour l’événement à Bâle sont de 10 CHF pour les membres de l’association Swiss Dental Hygienists et de 15 CHF pour les non-membres. Tous les

Ingrédients du cocktail ELMEX 2019: 12 cl de jus d’orange, 4 cl de grenadine et 2 cl de sirop d’agave. Mélanger tous les ingrédients dans un shaker et déguster avec un glaçon dans un verre à cocktail. Décorer d’un quartier d’orange et de menthe. Photo: pexels/GABA Suisse

autres événements sont gratuits. Ces événements commencent en règle générale à 18 h. Les participants recevront un certificat au terme de leur formation. Vous pouvez vous pré-inscrire dès à présent en envoyant un courriel à l’adresse: gianni_micheloni@gaba.com Retrouvez très bientôt de plus amples ­détails sur ces événements sur www.colgatetalks.com.

Calendrier des événements: 4 . juin 2020 Genève 1 7 juin 2020 Saint-Gall  27 août 2020 Sion (sous réserve d’un nombre d­ ’inscriptions suffisant) 1 9 novembre 2020 Bâle (dans le cadre du Colloque de Swiss Dental Hygienists)

Zutaten ELMEX Cocktail 2019: 12 cl Orangensaft, 4 cl Grenadine, 2 cl Agavensirup. Alle Zutaten in einem Shaker schütteln und in einem Cocktailglas mit Eis geniessen. Mit Orangenschnitz und Minze garnieren. Foto: pexels/GABA Schweiz

Oral care & cocktails 2020

Die Termine im Überblick: 4 . Juni 2020 Genf 1 7. Juni 2020 St. Gallen  27. August 2020 Sion (vorbehaltlich ausreichender ­Anmeldungen) 1 9. November 2020 Basel (im Rahmen der Jahrestagung von Swiss Dental Hygienists)

Auch dieses Jahr wird die beliebte Fortbildungsreihe für Dentalhygienikerinnen von GABA «Oral Care & Cocktails» fortgesetzt. Teilnehmerinnen können im interaktiven ­Dialog mit den Referentinnen und Referenten Fragen aus dem Praxisalltag sowie neueste Ergebnisse der Forschung zur Zahngesundheit diskutieren. Zentrales Thema in diesem Jahr sind ­Fluoride: Sind Fluoride ungesund? Sind alle Fluoride gleich gut? Gibt es ein Zuviel an Fluorid? Weitere Inhalte der «GABA-Sprechstunde» sind die aktuelle Studienlage für alternative Wirkstoffe zur Kariesprophylaxe, die Hilfe für junge Patienten mit MIH und die Ursachen und Risikofaktoren für Verfärbungen der Zähne. In Lugano können die Teilnehmenden Mythen der Zahngesundheit auf den Grund gehen. Dazu gehört zum Beispiel, dass Eltern den Schnuller ihres Kindes nicht ablecken sollen, um keine Karies zu übertragen, oder dass Erdbeeren, Backpulver oder Zitronen-

saft die Zähne weisser machen. Im Anschluss an die Vorträge können die neuen Erkenntnisse bei den traditionellen GABA Cocktails und Apero riché in ungezwungener Atmosphäre ausgetauscht werden. Die Anmeldegebühr des Vortrages in Basel beträgt für Mitglieder von Swiss Dental Hygienists CHF 10.–, während Nichtmitglieder CHF 15.– zahlen. Alle anderen Veranstaltungen sind kostenfrei. Die Veranstaltungen beginnen jeweils um 18 Uhr. Teilnehmende erhalten ein Zertifikat als Fortbildungsnachweis. Anmeldungen können ab sofort per E-Mail gesendet werden an: gianni_micheloni@gaba.com Weitere Informationen zu den Veranstaltungen gibt es in Kürze unter www.colgatetalks.com. Contact/Kontakt: GABA Suisse SA/GABA Schweiz AG 4106 Therwil Tél./Tel. 061 415 60 60 info@gaba.ch www.colgateprofessional.ch


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Kulik E., Lenkheit K., Meyer J. Antimikrobielle Wirkung von Teebaumöl (Melaleuca alternifolia) auf orale Mikroorganismen. Acta Med. Dent. Helv. 5, 125-130. 2) Saxer U.P., Stäuble A., Szabo S.H., Menghini G. Wirkung einer Mundspülung mit Teebaumöl auf Plaque und Entzündung. Schweiz. Monatsschr. Zahnmed. 9, 985-990. 3) Soukoulis S. and Hirsch R., The effects of a tea tree oil-containing gel on plaque and chronic gingivitis, Austr. Dent. J., 2004, 49, 78-83. 1)

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AVEC LA MEILLEURE PROTECTION CONTRE L’ÉROSION. L’université de Berne (Clinique de protection dentaire, de médecine dentaire pédiatrique et préventive, Prof. Adrian Lussi) a testé différents produits d’hygiène dentaire destinés à la protection contre l’érosion des dents et disponibles dans le commerce en Suisse1): Emofluor Gel de Dr. Wild a montré le meilleur résultat.

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1) Wasser G., Joao-Souza S., Lussi A., Carvalho TS., 2018, Erosion-protecting effect of oral-care products available on the Swiss market. Swiss Detal J. SSO, 128, 2) Menghini G., Marhaler TM., Steiner M., Lussi A., Schimmel M., 2017, Zahnschäden sind vermeidbar, Generation kariesfrei, 43. Auflage,

Les érosions dentaires se caractérisent par des lésions sur les dents causées par des processus chimiques et mécaniques. Une consommation excessive d’aliments acides pendant des mois ou des années peut, sans intervention des bactéries, conduire à la perte d’émail dentaire et de dentine. Ces lésions superficielles sur de grandes surfaces sont appelées érosions dentaires. Elles sont indolores et donc difficilement perceptibles. Parmi les boissons favorisant ces érosions, on trouve les jus de fruits (jus d’orange, de pamplemousse, de pomme), les soft drinks, les boissons énergisantes et les boissons pour les sportifs. Le pH de toutes ces boissons est parfois très bas. Les boissons de type cola peuvent avoir un pH de 2,5 et les jus de fruits, les boissons énergisantes et les boissons pour les sportifs un pH de 3,5. Cependant, des vomissements fréquents peuvent aussi conduire à des érosions en raison du contact entre les dents et les acides gastriques. Contrairement aux érosions dues aux aliments (touchant la surface des dents), les vomissements répétés (grossesse, reflux, troubles alimentaires) peuvent entraîner des érosions à l’intérieur des dents2).

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Dentifrice pour enfants Dès la première dent de lait jusqu‘à 5 ans Test à la clinique dentaire scolaire, Bâle Le dentifrice EMOFORM® KIDS a été testé à la clinique dentaire scolaire de Bâle. Parmi les 196 enfants âgés de 2 à 6 ans, 169 (86%) ont jugé le nouveau dentifrice comme étant bon/ très bon, 15 (8%) l’on trouvé moyennement bon et que 12 enfants (6%) ne le trouvaient pas bon. 80% des enfants seraient prêts à utiliser régulièrement le dentifrice. Le goût framboise a mieux été jugé que le même dentifrice au goût fraise. Le dentifrice n’est pas trop fort ni trop amer pour les petits enfants.

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6% très bon

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Der Goldstandard* mit angenehmem Geschmack • Klinisch geprüfte Wirksamkeit • Guter Geschmack für bessere Patientenakzeptanz • Ohne Alkohol • Therapieadäquate Packungsgrösse • Mit praktischer Dosierhilfe * Chlorhexidin 0,2% gilt als Goldstandard der antibakteriellen Wirkstoffe zur Anwendung in der Mundhöhle.

meridol® perio CHX 0,2 % hemmt signifikant das Plaque-Wachstum modifiziert nach Lorenz et al. (2006) 2,0 ●

Plaque-Index

1,6 ●

1,2 0,8 0,4

–91 %

0

Ausgangswert

1 Woche

2 Wochen

Positivkontrolle, Chlorhexidin 0,2 % mit Alkohol Negativkontrolle (Placebo)

300 ml x 6

(Art.-Nr.: 246725; Zul.-Nr.: 57479)

meridol® perio CHX 0,2 % ohne Alkohol ●

p < 0,05 gegenüber meridol® perio CHX 0,2 % und Positivkontrolle

Wichtigste Daten gezeigt

Signifikant niedrigerer Plaque-Index im Vergleich zur Negativkontrolle. Kein Unterschied zwischen meridol® perio Chlorhexidin Lösung 0,2% und der Vergleichsgruppe mit Alkohol.1

meridol® perio Chlorhexidin Lösung 0,2 %: Wirkstoff: Chlorhexidini digluconas 2mg/ml. Anwendungsgebiete: u. a. zur vorübergehenden Keimzahlreduktion in der Mundhöhle, zur Verhinderung einer Wundinfektion bei oralchirurgischen Eingriffen. Gegenanzeigen: bei Überempfindlichkeit gegenüber einem der Inhaltsstoffe. Anwendung: Erwachsene und Kinder über 8 Jahren: Mundhöhle 2mal täglich für eine Minute mit 10 ml meridol® perio Chlorhexidin Lösung 0,2 % spülen, anschliessend ausspucken. Unerwünschte Wirkungen: Selten Überempfindlichkeitsreaktionen. In Einzelfällen: schwerwiegende allergische Reaktionen auf Chlorhexidin, reversible desquamative Veränderungen der Mukosa, Parotisschwellung, reversible Beeinträchtigung des Geschmacksempfindens, Taubheitsgefühl oder brennendes Gefühl auf der Zunge, reversible Verfärbungen der Zahnhartsubstanz, von Restaurationen und von Zungenpapillen (Haarzunge). Interaktionen: Chlorhexidin wird durch anionische Substanzen (z. B. Sodium Lauryl Sulfate) in der Wirkung beeinträchtigt. Abgabekategorie: D. Zulassungsinhaberin: GABA Schweiz AG, CH-4106 Therwil. Stand der Information: Mai 2018. Fach- und Patienteninformationen finden Sie unter www.swissmedicinfo.ch.

Fach- und Patienteninformationen finden Sie unter www.swissmedicinfo.ch 1

Lorenz K, Bruhn G, Heumann C, Netuschil L, Brecx M, Hoffmann T, Journal of Clinical Periodontology, 33 (2006), 561-567

www.gabashop.com


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DIMENSIONS 2 2020 | EDITORIAL

EDITORIAL

Loslassen

Loslassen – das sagt sich so leicht. Aber ist es auch wirklich leicht, etwas Vertrautes ziehen zu lassen? Man kann viel im Leben loslassen: einen bestimmten Menschen, der einem nicht guttut oder der nicht mehr zu einem passt; den Job, der einen krank macht, keinen Sinn oder einfach keine Freude mehr bereitet; überschüssige Pfunde; negative Gedanken wie Selbstzweifel und Ängste; schlechte Gewohnheiten wie Rauchen oder auch Gegenstände. Es liegt in der Grundnatur des Menschen, an Dingen festzuhalten, auch wenn dies teilweise sehr ungesund für ihn ist. Aber warum fällt es uns denn so schwer, bestimmte Verhaltensweisen und Dinge aufzugeben? Entwicklungspsychologisch gesehen geht das Loslassen immer mit Veränderung einher. Schon als Kind erfährt man, dass Rituale beruhigend sind und Sicherheit vermitteln. Erinnern wir uns nur an die Gutenachtgeschichte der Eltern, die einfach dazugehörte. Da jede Veränderung ein Ausbrechen aus gewohnten Mustern bedeutet, verlangt dies Energie. Wir sind genetisch so programmiert, dass wir grundsätzlich mit dem kleinsten Aufwand an Energie überleben wollen – was nicht bedeutet, dass diese Strategie zwingend gut für uns ist. Leider verharren wir oft zu lange in ungesunden Situationen, die uns nicht gut tun, wundern uns vielleicht sogar, warum wir krank werden. Veränderung, Abschiednehmen und Loslassen ist für uns immer mit einem inneren Stress und auch meist mit tiefen Ängsten verbunden. Den Umgang damit bewältigt jeder anders: Der eine verharrt lange in einer Situation, resigniert und beisst sich durch, bis die Auseinandersetzung unumgänglich wird. Der andere ist entscheidungsfreudiger oder mutiger, springt ins kalte Wasser und handelt schneller.

Oft fühlt man sich während des Entscheidungsprozesses wie gelähmt und vernebelt. Der Anfang ist getan, wenn wir das Bewusstsein schärfen und viel Achtsamkeit walten lassen. Der Same einer Idee hat sich eingenistet und fängt an zu keimen. Die Frucht des Loslassens nennt man nicht umsonst die Geburt von etwas Neuem. Man öffnet sich und findet Alternativen, überwindet Ängste und trifft schlussendlich eine klare Entscheidung. Den Entschluss zu fassen ist schwierig, aber die Kraft der Entscheidung ist sehr mächtig. Nichts ist stärker als ein Mensch, der sich entschieden hat! Nun heisst es zu fokussieren und mit den Konsequenzen der Entscheidung zu leben. Dafür wird man mit Freiheit und neugewonnener Energie belohnt. Die Freude über das Neue wird den Schmerz über das Alte besiegen. Wenn man lernt loszulassen, hat man den Schlüssel zum Glück gefunden. Aus eigener Erfahrung weiss ich, dass das Loslassen einen entwurzeln und orientierungslos machen kann. Die Übergangsphase ist anstrengend und der Zustand gleicht einem Schweben. Die Irritation weicht irgendwann Klarheit und Gefallen. Bestärkt dadurch kann diese positive Erfahrung bewusst genutzt werden, wieder neue Entscheidungen zu fällen. Denn man wird nie neues Land entdecken, wenn man immer das Ufer im Auge behält. In diesem Sinne: Lasse los und du hast beide Hände frei! Mara Bovo

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WISSENSCHAF T

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DIMENSIONS 2 2020 | WISSENSCHAFT

Mikrobiom vermittelte Interaktionen zwischen oraler und allgemeiner Gesundheit Prof. Dr. med. dent. Ulrich P. Saxer Zürich

Auszug aus: Sanderink RBA, Renggli HH, Saxer UP: Orale Präventivmedizin: eine interdisziplinäre Herausforderung (in Vorbereitung, Thieme Verlag, Stuttgart, Sommer 2020). Der Artikel ist die erweiterte Fassung des Handouts für ein Seminar bei Swiss Dental Hygienists.

Der menschliche Holobiont Ein menschliches Individuum besteht aus eukaryotischen Wirtszellen, komplementären Zellen (Pilzzellen und Bakterienzellen) und molekularen Zellparasiten (Viren, Bakteriophagen, Viroide und Prionen). Dementsprechend werden menschliche Organismen als Holobionten bezeichnet. Ein menschlicher Holobiont besteht aus ca. 1013 Wirtszellen und 10-mal mehr, also 100 Billionen Mikroorganismen. Letztgenannte stellen die indigene Mikroflora dar. Die ganz überwiegende Mehrzahl der im Körper zu findenden Bakterien gehört zu den Symbionten oder zu den Kommensalen. Sie ergänzen den Menschen und, stärker noch, bilden die Grundlage unserer Gesundheit. Der Wirt (Mensch) stellt dabei das gesamte Lebensumfeld (Haut und Schleimhäute, bestehende Temperatur, pH, Nahrung etc.) zur Verfügung. Im Darm besteht die «Gegenleistung» dieser Bakterien u. a. aus der Fermentierung der verdauten Nahrung, der Produktion von antientzündlichen Fettsäuren und Mikronutrienten (z. B. Vitamine), der Ent­ giftung von Xenobiotika (körperfremde, im­ munogene Substanzen, z. B. Nahrungszusätze, Medikamente, Biomaterialien einschliesslich zahnärztliche Werkstoffe, Genussmittel wie Nikotin und Alkohol sowie Umweltgifte) und nicht zuletzt dem Schutz gegen Infekte mittels Immunmodulation und Kolonisierungsresistenzen gegenüber Krankheitserregern. So gehören kurzkettige Fettsäuren (SCFA, «short-chain fatty acids»), die insbesondere durch Eubacterium rectale, Faecalibakterium prausnitzii und Bifidobakterien im Gastrointestinaltrakt (GIT) produziert werden, zum an­ geborenen Immunsystem. Das Vorhandensein ­dieser SCFA-Produzenten korreliert ausnahmslos

mit einer guten Gesundheit. SCFA sind anti­ entzündlich und fördern die Sezernierung der schützenden Muzine und von Glückshormonen wie Serotonin (ein Mediator des enterischen Nervensystems, worauf im nächsten Abschnitt eingegangen wird). Zudem beeinflussen sie den pH-Wert und unterdrücken dadurch die Kolonisierung und das Wachstum von Pathogenen. Auf molekularer Ebene ist in diesem Zusammenhang die Tatsache von Bedeutung, dass SCFA die Aktivität des Trans­kriptionsfaktors NF-kB (Nuklearfaktor-kappa-B) in den Zellen der Mukosa ­eindämmen, was die Expression von proentzündlichen und prokarzinogenen Genen unterdrückt. Die Fettsäuren h ­ elfen auch, den anti-entzünd­ lichen Status der Epigenome der Mukosazellen zu konsolidieren. Der Firmicut Faecalibacterium prausnitzii ist das antientzündlichste Darmbakterium überhaupt, in dem es in Darmzellen die Aktivierung von ­NF-B, die Produktion des Chemotaxins CXCL8 (alt: ­Interleukin-8) und die Proliferation von Th1-­ Helferlymphozyten unterdrückt und gleichzeitig die Produktion des antientzündlichen ­Zytokins IL-10 hochreguliert. Probiotika und Präbiotika können die Keimzahlen von F. prausnitzii und ­muzinbildende Akkermansia municiphila erhöhen. Pathobionten (opportunistische Pathogene) werden definiert als potenziell pathogene ­ Bakterien­ arten, die unter homöostatischen ­Zuständen als Symbiont leben, aber unter ver­ änderten Umgebungsbedingungen übersteigerte Immunantworten auslösen. Das ist beispielsweise der Fall, wenn die intestinale Mikroflora durch Anti­biotika beschädigt wurde. Pathogene sind Keime, die nur selten mit dem Körper in Kontakt ­kommen, aber nach Infektion eine akute oder chronische Erkrankung auslösen.


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DIMENSIONS 2 2020 | WISSENSCHAFT

Die Begriffe Mikrobiom und Mikrobiota werden oft synonym verwendet. Während mit dem Mik­ robiom das gesamte Genom der indigenen Mik­ roflora (einschliesslich der Genome abgestorbe­ ner Spezies und Bakterienviren sowie freier mikrobieller DNA) eines bestimmten Habitats, z. B. die Mundhöhle, gemeint ist, wird eine örtliche Gemeinschaft lebender Organismen als Mikrobi­ ota bezeichnet. In der Wissenschaft ist diese dif­ ferenzierte Betrachtung erforderlich, da während den letzten Jahrzehnten eine wesentliche Er­ kenntnis zutage getreten ist: Die umfassende Betrachtung des menschlichen Genoms ist nur dann möglich, wenn man die mikrobiellen Ge­ nome miteinschliesst. Dementsprechend beinhal­ tet das menschliche Hologenom die Genome der Körperzellen und die der indigenen Mikroflora. Diese mikrobiellen Genome sind unser zweites Genom und werden dadurch «weitervererbt», in­ dem grosse Anteile der Mikrobiota sehr früh durch das familiäre Umfeld (v. a. Mütter und Ge­ schwister) übertragen werden. Erst die jüngste Zeit hat immer mehr, weitere und schnellere Möglichkeiten aufgezeigt, durch verschiedene Techniken die genetische Zusammensetzung so­ wohl der Gene des Menschen als auch der Mikro­ ben zu untersuchen: So wurde in San Francisco ein Mann aufgrund seines mikrobiellen Genoms verhaftet, der in den Jahren 1972 bis 1978 zehn Frauen ermordete (Tagesanzeiger, 9.5.2018). Folgen der modernen Gesellschaft Diese Individualität der Mikrobiome entwickelt sich unter Einfluss von Lifestyle, Umwelt- und genetischen Faktoren. So ernähren eingenom­ mene Speisen nicht nur den Organismus, sondern auch das intestinale Mikrobiom und beeinflussen seinen Stoffwechsel und seine immunmodulie­ renden ­Eigenschaften massgeblich. Auch ander­ weitige Faktoren der entwickelten Gesellschaften beeinflussen die Ausprägung des Mikrobioms (Abbildung 1, Seite 27): d ie kleiner gewordenen Familien und dadurch geringeren mikrobiellen Übertragungsraten d er Verzicht auf Brustnahrung bei den Neuge­ borenen Zunahme bei den Kaiserschnittgeburten, was eher zu Übertragungen von Bakterien der mütter­ lichen Hautflora führt d ie frühen und ständigen Konfrontationen mit Medikamenten (v. a. Antibiotika). ü berintensive Körperpflege mit desinfizieren­ den Seifen und Shampoos bei Neugeborenen und Kleinkindern B ewegungsmangel

p ositive Emotionen oder psychosozialer Stress in der jungen Familie mit negativen Emotionen Umweltexpositionen und die Konfrontation mit Schadstoffen und körperfremden Materialien (Xenobiotika, darunter Umweltgifte, Tätowier­ farben, Medikamente und Biomaterialien) Wie bereits angedeutet, gehört die Modulation des Immunsystems zu einer der wichtigsten Auf­ gaben der indigenen Mikroflora. Die über Jahr­ tausende existierende Koevolution zwischen Wirtszellen und Bakterienzellen zeigt heute auf, dass das Immunsystem zwei wesentliche Fähig­ keiten aufweist: Erstens die Bekämpfung von exogenen Noxen mikrobieller und steriler Natur und zweitens die Tolerierung von harmlosen ex­ ternen und internen Reizen. Allerdings setzt die Prägung einer solchen immunologischen Reakti­ onslage eine homöostatische Mikroflora voraus, die als Eubiose bezeichnet wird. Eubiotische Mik­ robiome weisen eine hohe taxonomische und genetische Diversität auf1. Gleichzeitig liegt eine Dominanz symbiontischer und kommensaler Mi­ kroorganismen gegenüber opportunistischen Pa­ thobionten vor. Der Zustand der Eubiose muss statistisch für jeden mikrobiellen Standort geson­ dert definiert werden und bezieht sich somit nur auf diesen Teilabschnitt mit seinen speziellen Milieubedingungen. Ist die Homöostase innerhalb eines mikrobiellen Ökosystems gestört, dann liegt eine qualitativ und/oder quantitativ von der Norm abweichende Bakterienflora vor. Bei sol­ chen Dysbiosen sind Diversität und Genreichtum des betreffenden Mikrobioms herabgesetzt und eine Abnahme der Symbionten und/oder eine Zu­ nahme pathobiontischer Keime (einschliesslich Pilze) nachweisbar. Schutz- und Toleranzmechanismen Eubiotische Mikrobiome reagieren sehr flexibel auf externe Einflüsse. Das betrifft namentlich die Mi­krobiome im Gastrointestinaltrakt, die auch bei wechselnden Nahrungsangeboten im Stande sind, sich selbst zu erhalten. Ebenso potenzieren eubiotische Mikrobiome hier die Schutz- und die Toleranzmechanismen des Immunsystems2. ­Dadurch schützen sie nicht nur gegen Infekte, entzündliche Darmerkrankungen und Krebs, ­sondern auch gegen Autoimmunerkrankungen und Allergien. Im Orodigestivtrakt widerspiegeln subklinische «homöostatische Entzündungen» die Präsenz ­eubiotischer Mikrobiome: Im Darm findet sich ein tiefgradiger Entzündungszustand und bei den Parodontien eine harmlose, klinisch kaum ­ ­wahrnehmbare, initiale Gingivitis. Diese durch


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Symbionten ausgelösten subklinischen Immun­ aktivierungen tragen dazu bei, dass sich keine Pathogene ansiedeln und dienen ihnen somit als Mechanismus zur Aufrechterhaltung ihrer intak­ ten Umgebung. Das heisst: Eine leichte Entzün­ dung entspricht einer aktiven Abwehrbereit­ schaft, was schon die Forscher Page & Schroeder (1976 3) vermuteten. Eine der wichtigsten Folgen unserer modernen Lebensweise mit ihren übersteigerten xenobioti­ schen Expositionen besteht aus einer erhöhten Dysbioseanfälligkeit menschlicher Mikrobiome als Folge der hier stattgefundenen Reduktionen der mikrobiellen Artenvielfalt und des Genreichtums. Dementsprechend besagt die «Old-Friends-Hypo­ these» (erstmals postuliert im Jahre 20044), dass die bei der Entwicklung der modernen Zivilisation auftretende Verengung des mikrobiellen Keim­ spektrums die übermässige Ausprägung hyperre­ aktiver Immunzellen verursachte. Dies ist vor dem Hintergrund zu sehen, dass Mikroben und Men­ schen über 2 Millionen Jahre gemeinsam koevo­ luierten, zum wechselseitigen Vorteil die Zeit verlebten und somit «alte Freunde» sind. Spezielle Würmer und Bakterien, die seit der Steinzeit im­ mer in schlammigem Trinkwasser oder in der Nahrung vorhanden waren und mit denen jedes mehrzellige Lebewesen infiziert war, gehörten seinerzeit zur normalen Darmflora des Menschen. Auch Hepatitis A-Viren befielen Neugeborene be­ reits kurz nach der Geburt. Diese alten Freunde hatten, vor allem perinatal, für unser Immunsys­ tem eine eminent wichtige Funktion, nämlich die schützende und tolerogene Prägung des Immun­ zellrepertoires. In jüngster Zeit haben auch anderweitige Life­ stylefaktoren wie der exzessive Konsum von ­Zucker in Fertignahrungsprodukten und ver­ mehrter psychosozialer Stress dazu beigetragen, dass dysbiotische Mikrobiome als ein ätiologi­ sches Grundübel der Moderne anzusehen sind (Abbildung 1). Die klinischen Folgen betreffen ins­besondere die Vielzahl nicht-übertragbarer Erkrankungen (darunter Adipositas, Diabetes, ­Autoimmunerkrankungen, Karies und Parodontal­ erkrankungen). Fettleibigkeit und Stoffwechsel­ erkrankungen verstärken wiederum insbesondere Parodontitiden. Biofilm und … Die überwiegende Mehrzahl der Mikroorganis­ men unserer Welt hält sich in organoiden Aggre­ gaten auf, die als Biofilme bezeichnet werden. Diese werden definiert als mikrobielle Gemein­ schaften, die sich im feuchten Milieu organisie­

ren, sich an biotischen oder abiotischen Grenz­ flächen ansiedeln, in einer selbst produzierten extrazellulären (oft Polysaccharide enthaltenden) Matrix eingebettet sind und einen intensiven Austausch von Zellsignalen und von genetischem Material pflegen. Die extrazelluläre Matrix absor­ biert viel Wasser und umfasst die Zellkonglome­ rate wie ein Film. Darin schützen sich die Bakte­ rien selber gegen Austrocknung, Antiinfektiva (darunter Antibiotika und Antiseptika) und gegen immunologische Abwehrmechanismen. Dem­ entsprechend stellen Biofilme eine besonders ­geschützte Form des mikrobiellen Daseins dar, welches die Überlebensfähigkeit der Mikroorga­ nismen entscheidend erhöht und bei medizinisch relevanten Biofilmen die Virulenzen determinie­ ren. Das mikrobielle Wachstum innerhalb von Biofilmen ist durch den Einstrom mit aus der Umgebung stammenden Nährstoffen grundsätz­ lich abgesichert. Nach Hungerphasen mit gerin­ gem Nahrungsangebot erholen sich in Bio­filmen lebende Mikroorganismen schnell, was ebenfalls einer ihrer vielen Virulenzfaktoren ausmacht. Der Begriff Biofilm ist in der Zahnmedizin seit Mitte der Neunzigerjahre des letzten Jahrhun­ derts bekannt geworden, obwohl der erste orale Biofilm bereits durch van Leeuwenhoek vor 300 Jahren beschrieben wurde. Die Funktion der di­ versen Biofilme im menschlichen Körper an me­ dizinischen Geräten und therapeutischen Hilfs­ mitteln wie Implantaten und Stents etc. werden intensiv untersucht, aber letztlich sind noch nicht alle Funktionen geklärt. … Mikrobiom Der Begriff Mikrobiom wurde erst im Jahre 2009 eingeführt, obwohl bereits zu Beginn jedes menschlichen Lebens Milliarden von Mikroben den Menschen besiedeln. Kolonisiert werden ­primär die orodigestiven Bakterien, aber auch ­Rachen, Urogenitaltrakt, Lungen und Nase, Haut, Vagina und Plazenta. Im GIT finden sich > 99,9 % obligat-anaerobe Bakterien und diese gehören zu > 90 % einigen wenigen Stämmen an: Es handelt sich um grampositive Firmicutes spp. (darunter Clostridium, Enterococcus, Lactobacillus) und gramnegative Bacteroidetes spp. (Bacteroides und Prevotella). Weiter kommen grampositive Actino­ bacteria spp. (Bifidobacterium) und gramnegative Proteobacteria spp. (Escherichia coli) in nennens­ werten Mengen vor5. Mikrobiome aus den gleichen Standorten verschiedener Individuen weisen eine grössere taxonomische Ähnlichkeit auf als Mikro­ biome aus verschiedenen Standorten des gleichen Individuums. Ebenso übersteigt die Zahl der indi­


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Der Einfluss des Mikrobioms auf die Gesundheit Das moderne Leben

Nicht übertragbare Erkrankungen (NCD), Metaflammation Veränderte Reaktionslage des Immunsystems Eubiotisches Mikrobiom

Dysbiotisches Mikrobiom

Gesundheitsbewusstsein Präventivmedizin Innere Medizin Nutrazeutika Orale Gesundheit

Abbildung 1: Hier wird dargestellt, wie die Umweltfaktoren, die moderne Ernährung und andere

viduell vorhandenen Mikroorganismen jene der sog. «core microbiomes» (bestehend aus Taxa, die die allermeisten Menschen in nennenswerten Mengen besiedeln) bei weitem. Das ist der Grund, warum individuelle Mikrobiomprofile genetischen Fingerabdrücken nahezu gleichkommen6. Die Indi­ vidualität der Mikrobiome entwickelt sich wie be­ reits erwähnt unter Einfluss von Lifestyle, Umweltund genetischen Faktoren (Abbildung 1). Mikroben besiedeln uns nahezu ausschliesslich in Form von Biofilmen. Das Verhalten der Bakterien in den Biofilmen, deren Stoffwechsel, die Vermeh­ rung, Genetik, Kommunikation und Virulenz wurde gründlich untersucht. Im Jahre 2015 wurde eigens die wissenschaftliche Zeitschrift «Biofilms und ­Microbiomes», ein Partner-Journal der Zeitschrift «Nature», gegründet, um die beiden Begriffe und deren Funktionen gezielter bekannt zu machen7. Bei den oralen Biofilmen sind in erster Linie die pathologischen Auswirkungen ihrer Dysbiosen (mit einer Zunahme pathobiontischer Keime) ­bekannt, in Form von Parodontitis und Karies. In beiden Fällen sind die Dysbiosen substratgetrie­ ben, wobei die Substrate der proteinreichen Sul­ kusflüssigkeit der entzündeten Gingiva bzw. dem durch kariogene Nahrung überzuckerten Speichel entstammen.

Faktoren das eubiotische Mikrobiom beschädigen. Dieses kann seine Homöostase verlieren bzw. in einen dysbiotischen Zustand gelangen, was die Immun­abwehr ungünstig beeinflusst. Insbesondere können immunologische Toleranzen gegenüber harmlosen Antigenen und körpereigenen Geweben verloren gehen. Ist die Reaktionslage des Immunsystems einmal gestört, bereitet dies den Boden für ­eine Vielzahl nicht übertragbarer Erkrankungen («non-communicable diseases», NCD) ein­schliesslich von Malignomen. Sämtliche pathophysiologische Prozesse führen unaus­weichlich zu Freisetzungen immunogener DAMPs («damage-­associated molecular patterns»), die das angeborene Immunsystem aktivieren. Die 5 Punkte im Kasten: Gesundheitsbewusstsein, Präventiv- und innere Medizin, Nutrazeutika und orale Gesundheit unterdrücken die Entstehung von gastrointestinalen Dysbiosen und födern eine Eubiose.


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Der Gastrointestinaltrakt (GIT) wird kurz nach ­Geburt durch Mikroben besiedelt. Bei Babys ist die taxonomische Diversität der GIT-Mikrobiota noch gering. Allmählich wird die Flora jedoch vielfälti­ ger und komplexer und nach 2-3 Jahre hat sich eine Klimaxflora etabliert, die über Jahrzehnte stabil bleiben kann8,9. Es findet sich jetzt v. a. im Dickdarm und in der Mundhöhle ein dicht besie­ deltes Ökosystem mit einem Mikrobiom, welches vielerlei vorteilhafte Interaktionen mit dem Wirt eingeht. Allein die unteren Abschnitte des GIT enthalten ein Bakterienorgan, dessen Stoffwech­ selpotenzial in etwa jenem der Leber entspricht10. Ihr Gesamtgenom enthält 150mal mehr Gene als das menschliche Genom. Zudem weisen diese mikrobiellen Genome eine viel höhere Variabilität auf. Sind beispielsweise humane Genome zweier Individuen zu 99,9 % identisch, so können sich bei ihnen die Genome zweier Escherichia coliStämme bis zu 40 % unterscheiden. Eubiotische orodigestive Mikrobiome weisen deutliche Rückstellkräfte nach inzidentellen Stö­ rungen (wie eine Magen-Darm-Grippe oder die Anwendung einer antibakteriellen Mundspüllö­ sung) auf, so dass die mikrobielle Homöostase erhalten bleibt und taxonomische Diversität und Genreichtum nicht verloren gehen. Wenn eine Familie die Wohnung wechselt, zieht das Mikro­ biom mit um. Bereits 24 Stunden nach dem Ein­ zug ist die mikrobiologische Besiedlung der neuen Wohnung von jener der alten Wohnung nicht mehr zu unterscheiden. Resilienzen früh geprägt Diese Resilienzen werden bereits während der Schwangerschaft (durch ein eubiotisches müt­ terliches Mikrobiom) bzw. früh im Leben (bei­ spielsweise durch die Muttermilch) geprägt. Die Akquisition eines Hochrisiko-Mikrobioms beim Neugeborenen erfolgt per vertikaler ­Übertragung (v. a. durch Direktkontakte mit der Mutter) und unter Einfluss von genetischen und Umweltfaktoren. Ausser Geburtsmodus und ­Geburtszeitpunkt spielen auch die Ernährungs­ weise (Stillen mit präbiotisch wirkender Mutter­ milch), zu intensive Körperhygiene, Umwelt­ bedingungen (z. B. Bauernhof vs. Megacity), Schwangerschaftsstress, Infekte bzw. Antibio­ tikaverabreichungen oder Krankenhausaufent­ halte eine Rolle. Antiinfektiva lösen nicht nur Resistenzen, sondern auch vermehrte Präsenz von Bakteriophagen aus, die die Entwicklung von Dysbiosen verstärken. Sind die Epigenome des mütterlichen oder väter­ lichen Chromatins stark beschädigt, prägt sich

beim Neugeborenen ebenfalls ein Dysbiose-­ anfälliges Mikrobiom. Solche Hochrisiko-­ Mikrobiome im Kindesalter beeinflussen die ­Entwicklung des Immunsystems und des Nerven­ systems negativ. Klinische Spätfolgen sind das Auftreten von Adipositas, Stoffwechselerkran­ kungen, chronischen Entzündungen (einschliess­ lich Allergien und Autoimmunerkrankungen)11,12 bis hin zu psychischen Störungen. Letzteres wird plausibel, wenn man bedenkt, dass die GITSchleimhäute nicht nur die meisten Immunzellen beherbergen, sondern sich hier auch 4-5 x mehr Nervenzellen als im Rückenmark aufhalten bzw. hier das ente­rische Nervensystem (ENS) bilden, dessen Neuromediatoren zur Aufrechterhaltung der Eubiose und der epithelialen Barrierefunkti­ onen im GIT bei­tragen. Über die HypothalamusHypophysen-Nebennierenrinden Achse (HPA, «hypothalamic–pituitary-adrenal axis») stehen die Darmschleimhäute direkt mit dem Hirn in Kontakt. Dadurch erklärt sich der Einfluss psy­ chosozialer Stress­zustände und hiermit assozi­ ierte Aktivitäten der HPA-Achse auf die Entste­ hung von intestinalen Dysbiosen. Fortwährender Verzehr von tierischen Speise­ fetten oder faserarmen Speisen («fast-food») oder häufige Einnahmen von Antibiotika sowie frequenter Zuckerkonsum reduzieren die mikro­ bielle Resilienz im Orodigestivtrakt und tragen dadurch zu Dysbiosen bei. Ätiologisches Grundübel Die wesentlichsten Folgen dieses ätiologischen Grundübels sind: 1. die Beeinträchtigung der mukosalen Barriere­ funktionen, v. a. in den orodigestiven Epithe­ lien. So entstehen in der Mundhöhle ent­ zündete Parodontien mit hyperpermeablen Taschenepithelien, was zu stetig auftretenden Bakteriämien führt. Darüber hinaus beein­ flussen orale Dysbiosen in dieser Situation den Zustand des gastrointestinalen Bakterien­ organs, indem ständig relevante Mengen parodontopathogener Bakterien herunter­ ­ geschluckt werden, die die Passage durch das saure Magenmilieu überstehen und im GIT als «Dysbiotika» auftreten bzw. hier Dysbiosen ­verstärken13. Im GIT ermöglichen die patholo­ gischen Permeabilitätserhöhungen eine unge­ hinderte Passage unverdauter Nahrungs­ ­ partikel, grösserer Moleküle aus dem Speise­­brei, Bakterien, Viren (v. a. Bakteriophagen) und Xeno­ biotika aus dem Darminnern in die Submukosa. Als Folge eines andauernden ­ Übertritts von Bakterien etabliert sich ein


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d­ ormantes – ganz vorwiegend gramnegatives – Blut-Mikrobiom mit entsprechenden Mengen an Lipo­polysacchariden (LPS), was einen ersten und wesentlichen Schritt für die Entstehung von nicht-übertragbaren Erkrankungen (NCD), dar­ unter rheumatoide Arthritis, F­ ettleibigkeit, Dia­ betes mellitus, Morbus A ­ lzheimer, Morbus Par­ kinson, depressive Z­ustände oder Asthma darstellt 14. Demzufolge entstammen die Bakterien des BlutMikrobioms zum allergrössten Teil dem Gastro­ intestinaltrakt und der Mundhöhle (Abbildung 1). Je nach Schwere einer Paro­dontalerkrankung gelangen bereits durch den Kauakt und bei der häuslichen Zahnpflege nicht unerhebliche Men­ gen an LPS in den Kreislauf15. Sobald die Lipasevermittelte ­Detoxifizierungskapazität von Leber und Milz ausgeschöpft ist, etablieren sich Endotoxin­ämien. In den insulin-sensitiven, sog. me­ta­bolischen Organen (wozu Pankreasinseln, ­Muskeln, Leber, Hypothalamus, arterielle Gefäss­ auskleidungen und Viszeralfett ­gehören) triggern hämatogen disseminierende LPS ­einen chroni­ schen tiefgradigen Entzündungszustand, was hier zu Insulinresistenzen führt. Vor allem dann, wenn Darmbakterien sehr viele Kalorien aus der Nahrung extrahieren, entsteht eine Adipositas mit Metaflammation und Insu­ linresistenzen. Metaflammation ist eine «kalte» Entzündung in den Insulin-sensitiven Geweben, die durch Energiespeiche­rungen ausgelöst wird und den Körper mit proentzündlichen Botenstof­ fen (Zytokinen) kontinuierlich überschwemmt. 2. Hypotolerogene, entzündungsförderliche Prä­ gungen der Immunzellrepertoire, was sich eben­ falls hauptsächlich in den Schleimhäuten des Gastrointestinaltrakt abspielt: Hier allein enthält die Mukosa2,3 alle immunkompetenten Zellen des Körpers. Gleichzeitig finden sich im Dickdarm die höchste bakterielle ­Zelldichte und die grösste mikrobielle D ­ iversität. Deshalb findet im Colon der u ­mfassenste ­ Signalaustausch zwischen ­prokaryotischen und eukaryotischen Zellen statt. Das Mikrobiom und Immunsystem b­ eeinflussen die ­Immunabwehr im GIT durch die Zusammen­ setzung der Mikrobiota gegen­seitig am inten­ sivsten. Andererseits erschwert das Mikrobiom selbst exogenen Pathogenen den Zugang zum ­Makroorganismus indem es eine Ansiedlung zu­ sätzlicher Keimarten m ­ ittels kompetitiver Anta­ gonismen ­unterdrückt. In der Folge sind das in­ testinale Bakterienorgan und das ­ mukosale Immun­system von entscheidender Bedeutung für die individuelle Gesundheitserwartung (Ab­ bildung 1).

Therapieoptionen Es wird immer deutlicher, dass auf dem Wege der therapeutischen Mikrobiologie, etwa durch den Einsatz von Probiotika, versucht werden muss, Dysbiosen zu bekämpfen bzw. Eubiosen wieder­ herzustellen und diese zu konsolidieren. Dazu muss der Körper erneut den ‚alten Freunden’ aus­ gesetzt werden, um der Zunahme der chronischentzündlichen Erkrankungen entgegen zu treten. Hier ist die Stimulierung toleranzfördernder ­Lymphozytendifferenzierungen, i.e. die Förderung suppressiver T-Zelldifferenzierungen (Tregs, «regulatory T-cells»), von zentraler Bedeutung. Eine Vernachlässigung der Hygiene- und Rein­ lichkeitsstandards kann hingegen nicht helfen, da es ziemlich wahrscheinlich ist, dass nicht mehr viele «alte Freunde» in unseren modernen, urba­ nen Wohnstätten auftreten. Im Vordergrund der therapeutischen Bemühun­ gen steht der Einsatz von Probiotika und Präbio­ tika. Die Fortschritte der therapeutischen Mikro­ biologie schliesst aber auch die Weiterentwicklung und Methoden für Fäkaltransplantationen und Phagentherapien mit ein. Bei den Probiotika handelt es sich um «functional food» in Form lebender Bakterien oder Pilze, die die Passage durch das saure Magenmilieu über­ stehen, sich im Gastrointestinaltrakt vermehren und hier u. a. die epitheliale Barrierefunktion ­verbessern und die Differenzierung von tolero­ genen bzw. entzündungsdämpfenden Lympho­ zytenrepertoires fördern. Bekannte Probiotika sind Laktobazillen, Bifidobakterien und Hefepilze. Kontraindikationen für ihre Verabreichung sind kaum bekannt. Nur bei kritisch Kranken und Herz-, Lungen- oder Knochenmarktransplantier­ ten ist der Einsatz von Probiotika kritisch zu ­sehen. Hier sind, vor allem wenn es nichthumane Keime betrifft, schwerwiegende Nebenwirkungen in Form von Infekten bis hin zu einer Sepsis mög­ lich. Präbiotika sind Nahrungsmittel zur gezielten ­Förderung probiotischer Mikroorganismen wie Inulin, Fruktooligosaccharide, oder HMO («human milk oligo-saccharides» aus der Muttermilch) und Ballaststoffe, die in der Darmschleimhaut das Wachstum probiotischer Keime unterstützen und die Bildung von kurzkettigen Fettsäuren (SCFA, v. a. Essig-, Propion- und Buttersäure) durch Symbionten anregen. Probiotische Anreiche­ rungen des orointestinalen Bakterienorgans ha­ ben gezeigt, dass dies möglich ist. Für die Mund­ höhle gilt, dass die probiotischen Keime bei hygienischen Mundverhältnissen möglichst ­wenig Kolonisierungsresistenzen bzw. kompe­


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DIMENSIONS 2 2020 | WISSENSCHAFT

titive Antagonismen überwinden müssen. ­Dennoch sind dauerhafte Etablierungen ohne die lebensläng­liche Zufuhr der Probiotika derzeit noch nicht möglich. Werden Probiotika jedoch bereits der schwangeren Mutter verordnet und dem Neugeborenen während einem Jahr verab­ reicht, wird die Kariesentwicklung nachhaltig unterdrückt. Eine weitere wichtige Therapieoption ist die ­Nahrungslenkung. Auch Ernährungsprophylaxe muss so früh wie möglich vonstatten gehen, d. h. bereits im Zuge einer Primär-primär-Prophylaxe während der Schwangerschaft. Generell erhöhen ausgewogene Speisepläne die Lebenserwartung aus vielerlei Gründen: Nebst der Senkung der Dysbioseanfälligkeit orodigestiver Mikrobiome sind u. a. durch die Konsolidierung der Auto­ phagieaktivität (Zellreinigungen), der Schutz der Epigenome, die Eindämmung der Entzündungs­ bereitschaft, der Fettleibigkeit und des oxidativen Stresses zu nennen.

LITERATUR 1

Human Microbiome Project Conorium. Structure, function and diversity of the healthy human microbiome. Nature 2012; 486: 215-221

2

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4

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9

Borre YE, O’Keeffe GW, Clarke G, et al. Microbiota and neurodevelopmental windows: implication for brain dis-

Der Autor Prof. Dr. med. dent. Ulrich P. Saxer Ausbildung in Zürich, eidg. Diplom in Zahnmedizin 1967, Promotion Dr. med. dent. 1969 Spezialisierung Parodontologe SSP, Zürich, 1972 1973–1993 Aufbau und Etablierung der Dentalhygiene Schule Zürich Privatdozent, Zürich, 1980 Habilitation in Parodontologie und Präventivzahnmedizin Ernennung zum Professor Dr. med. dent., Zürich, 1986 Seit 1976 Lehrbeauftragter für Präventivzahnmedizin und Parodontologie an der Universität Zürich 1994 Gründung der Prophylaxe-Schule Zürich-Nord, Klinikleiter 1994/95 Mitbegründer der Zahnärztegemeinschaft Zürich-Nord Präsident der Schweizerischen Gesellschaft für Parodontologie SSP, 2000 –2004 Über 100 Vorträge in Europa und den USA sowie 150 wissenschaftliche Publikationen auf dem Gebiet der oralen Prävention und Parodontologie mit Schwergewicht chemische Prävention und orale Medikation. Korrespondenzadresse: Prof. Ulrich P. Saxer Forchweg 3 8127 Forch ulrichp.saxer@uzh.ch

orders. Trends Mol Med 2014; 20: 509-518 10

Sommer F, Bäckhed F. The gut microbiota – masters of host development and physiology. Nat Rev Microbiol 2013; 11: 227-238

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Jain N, Walker WA. Diet and host-microbial crosstalk in postnatal intestinal immune homeostasis. Nat Rev Gastroenterol Hepatol 2015; 12: 14-25

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Geerts SO, Nys M, De Mol P, et al.: Systemic release of endotoxins induced by gentle mastication: association with periodontitis severity. J Periodontol 2002;73: 73-78


NOTIZEN

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DIMENSIONS 2 2020 | NOTIZEN

Rechtsecke:

Neue SozialversicherungsBeitragssätze Seit dem 1. Januar 2020 gilt ein neuer Beitragssatz bei AHV/IV/EO, was bei den Arbeitnehmerinnen und -nehmern zu leicht höheren Lohnabzügen führt. Dies bietet Gelegenheit, sich einmal anzusehen, was da eigentlich jeden Monat vom sogenannten Bruttolohn in Abzug gebracht wird – ein kurzer Überblick über das Sozialversicherungsrecht. Der Lohn, der mit den Arbeitnehmenden im ­Arbeitsvertrag vereinbart wird, heisst Bruttolohn. Von diesem Bruttolohn werden jedoch einige ­Abzüge gemacht – sogenannte Beiträge an die Sozialversicherungen –, was zum Nettolohn führt. Dabei werden Beiträge für folgende V ­ er­sicherungen abgezogen. Beiträge an die Alters- und Hinterbliebenenversicherung: Die AHV ist die obligatorische Rentenversicherung der Schweiz. Wenn das ordentliche Rentenalter bei Männern von 65 Jahren und bei Frauen von 64 Jahren erreicht ist, erhält man daraus eine entsprechende Altersrente. Beiträge an die Invalidenversicherung: Aus der IV erhalten Arbeitnehmende Leistungen, wenn sie wegen eines Gesundheitsschadens in ihrer Erwerbstätigkeit oder in ihrem bisherigen Aufgabenbereich während mindestens eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens zu 40  % arbeitsunfähig gewesen sind. Beiträge an die Erwerbsersatzordnung: Die EO erbringt bei Dienstpflicht (Militär/Zivildienst) und Mutterschaft einen angemessenen Ersatz für den Erwerbsausfall. Beiträge an die Arbeitslosenkasse: Die ALV erbringt bei Erwerbsausfall (Arbeitslosigkeit, wetterbedingte Arbeitsausfälle, Kurzarbeit, Zahlungsunfähigkeit des Arbeitgebers) angemessenen Ersatz. Beiträge an die berufliche Vorsorge: Das BVG versichert obligatorisch gegen die Risiken Tod und Invalidität und nach Vollendung des 24. ­Altersjahr auch gegen das Risiko Alter. Bei Eintritt eines dieser «Risiken» hat der Arbeitnehmende bzw. dessen Angehörige Anspruch auf entsprechende Leistungen. Dem BVG unterstehen alle Arbeitnehmenden, die das 17. Altersjahr überschritten haben und bei einem Arbeitgeber einen Jahreslohn von mehr als Fr. 21 330 beziehen (Stand 2020).

Beiträge an die Unfallversicherung: Das UVG deckt Schäden, die entstehen, wenn Arbeitnehmende während der Arbeit oder in ihrer Freizeit verunfallen oder wenn sie berufsbedingt erkranken. Die Prämien für die Versicherung der Berufsunfälle und Berufskrankheiten tragen die Arbeitgeber. Die Prämien für die Nichtberufsunfälle gehen grundsätzlich zu Lasten der Arbeitnehmenden (NBU-Beitrag). Eine NBU-Versicherung hat man nur, wenn man (im Durchschnitt) mindestens 8 Stunden pro Woche arbeitet. Beiträge an die Krankentaggeldversicherung: Der Arbeitgeber kann zur Absicherung der ­Lohnfortzahlungspflicht im Krankheitsfalle eine Krankentaggeldversicherung abschliessen. Diese übernimmt dann im Falle einer längeren (krankheitsbedingten) Arbeitsunfähigkeit die Lohn­ fortzahlung für den Arbeitgeber. Der Abschluss einer Krankentaggeldversicherung ist leider nicht ­obligatorisch. Der dadurch berechnete Nettolohn wird den Arbeitnehmenden effektiv am Monatsende ausbezahlt. Die Lohnbeitragssätze für AHV/IV/EO und ALV werden vom Bundesrat festgelegt. Die anderen Lohnbeitragssätze variieren je nach Versicherung. Der AHV-Beitrag ist per 1. Januar 2020 um 0.3 % erhöht worden. Somit steigt der AHV/IV/EO-Beitragssatz von insgesamt 10.25 auf 10.55 Prozent. Davon tragen die Arbeitnehmenden die Hälfte, womit ihr Beitrag, welcher vom Bruttolohn in Abzug gebracht wird, anstatt 5.125 % neu 5.275 % beträgt.

lic. iur. Sabrina Leisibach, Juristin Sursee info@dentalhygienists.swiss


NOTIZEN

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DIMENSIONS 2 2020 | NOTIZEN

Produkte

Marlis Donati

elmex® ZAHNSCHMELZ PROFESSIONAL

Dipl. Dental­hygienikerin HF Basel

Die Zahnpasta elmex® ZAHNSCHMELZ PROFESSIONAL ist neu mit einer verbesserten und wirksameren Formel erhältlich. Eine klinische Studie ergab 33% weniger Zahnschmelzverlust gegenüber der bisherigen Formulierung. Die innovative Mikroschutz-Technologie mit Chitosan in erhöhter Konzen­ tration, Zinnchlorid und Fluorid (1400 ppm) bietet damit einen noch effektiveren Schutz für den Zahnschmelz. Tägliche Anwendung der elmex® ZAHNSCHMELZ PROFESSIONAL bietet einen optimalen Kariesschutz und der Zahnschmelz wird mit einer Schutz­ schicht aus Zinn, Fluorid und Chitosan versiegelt. Das Chitosan in der neuen Formulierung wird aus Pilzen gewonnen und somit ist die Zahnpasta nun auch für Krusten­tierAllergiker geeignet. Weitere Infos: www.gaba.ch

Smart Grip Interdentalbürsten Der Griff der Smart Grip Interdentalbürsten von Oral Prevent besteht zu ≥92 % aus bio-basiertem Material. Biobasiertes Material wird aus nachwachsenden Rohstoffen anstelle von Erdöl hergestellt und schont somit fossile Ressourcen unserer Erde. Bei der Herstellung von 1 kg biobasiertem Material werden 3 kg CO2 eingespart. Die Interdentalbürsten Smart Grip

sind recycelbar. Die bekannten Blis­ terpackungen à 6 Stück werden durch Beutel abgelöst. Neu werden die 8 ISO Grössen durch die ISO Grösse 0 erweitert. Weitere Infos: www.birke-dental-produkte.ch

Zahnbürste TePe GOOD™ Die Zahnbürste TePe GOOD™ verfügt über ­höchste Qualitätsmerkmale und besteht aus nachwachsenden Rohstoffen: Polyethylen – aus Zuckerrohr gewonnen – für den Griff und Polyamid – zu 100 % aus Rizinusöl – für die Borsten. Die Verwendung dieser Biokunststoffe entspricht den Anforderungen an Mundhygieneartikel hinsichtlich Sicherheit, Qualität, ­Hygiene und Preis. Der Bürstenhals der TePe GOOD™ Zahnbürste ist biegbar. Dies ermöglicht eine ergonomische Individualisierung der Bürste für ein noch besseres Handling und die Reinigung schwerer erreichbarer Zahnflächen. Des Weiteren wird TePe GOOD™ aus­schliesslich mit grüner E­ nergie her­ gestellt. In drei Grössen erhältlich, ist die Zahnbürste für Erwa­ch­sene und Kinder gleichermassen geeignet. Weitere Infos: www.tepe.com


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DIMENSIONS 2 2020 | VERBAND

VERBAND

Poster­wettbewerb an der Fachtagung 2020: Machen Sie mit! Im Rahmen der Fachtagung 2020 von Swiss Dental Hygienists findet ein Posterwettbewerb statt. Einsendeschluss ist der 24. Juli 2020.

Eine Posterjury wird die eingereichten Abstracts bewerten und entscheiden, welche Arbeiten zum Posterwettbewerb an die Fachtagung 2020 eingeladen werden. Mögliche Themenkreise • Gesundheit und Ernährung • Orale Gesundheit bei Kindern und Jugendlichen • Angstpatienten: Demographie und Behandlungsansätze • Förderung oraler Gesundheit zur Förderung der allgemeinen Gesundheit • Soziale Faktoren, welche die orale und die allgemeine Gesundheit beeinflussen • Risikofaktoren, welche im Zusammenhang mit systemischen Erkrankungen stehen • Orale Gesundheit und Lebensqualität • Autoimmun-Erkrankungen und deren orale Auswirkungen • Chronische Entzündungen und ihre oralen Auswirkungen • HIV/AIDS und orale Gesundheit • Berichterstattung über orale Gesundheit und Informationssysteme • Forschung im Bereich orale Gesundheit für ­Evidence Based Practice • Orofaziales Trauma • Silberdiaminfluorid: Wirkung und potentielle Anwendungen

• Effektiver Gebrauch von Fluoriden • Weitere DH-relevante Themen Wir laden Sie ein, ein laufendes Projekt, eine Fallstudie, die Abschlussarbeit Ihrer Weiterbildung oder Ihre wissenschaftliche Arbeit einem breiten Publikum vorzustellen. Es können auch Arbeiten gezeigt werden, die schon an anderen Fachkongressen präsentiert wurden. Teilnahmeberechtigt sind dipl. Dentalhygieni­ kerinnen HF, welche Mitglied von Swiss Dental Hygienists sind (ausländische Ausweise nur mit SRK/SBFI-Anerkennung) und Studierende an einem anerkannten Bildungsgang. Das Poster kann in Deutsch, Französisch oder Englisch verfasst werden. Die Sprachen der Fachtagung und deren Publikationen sind Deutsch und Französisch. Die Posterjury bewertet aufgrund folgender ­Kriterien: Wissenschaftliche / inhaltliche Leistung, Darstellung und Gestaltung, Originalität der Arbeit, DH-Relevanz. Die besten drei Poster werden wie folgt prämiert: • 1. Preis Fr. 1000.– • 2. Preis Fr. 700.– • 3. Preis Fr. 400.– Detaillierte Infos (Ausschreibung, Format, Gliederung Poster) und Anmeldeformular auf www. dentalhygie­nists.swiss Rubrik Mitglied Fachtagung

Posterpräsentation am ­Jahreskongress in Lausanne

Save the date Fachtagung Swiss Dental Hygienists Freitag, 20. November 2020 Congress Center Basel


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DIMENSIONS 2 2020 | ASSOCIATION | VERBAND

Agenda 2020 Monat | Mois

Thema/Referent | Thème/Orateur

Ort | Lieu

Organisator | Organisateur

2

Schleifkurs Firma Deppeler

Westside, Bern

Sektion Bern sektion_bern@dentalhygienists.swiss

6

Hepatitis A, B, C Dr. med. Dominique Braun

Congress Hotel, Olten

Sektion Nordwestschweiz sektion_nordwestschweiz@dentalhygienists.swiss

14

Parodontitis und andere chronische Erkrankungen im Kiefer­ bereich – genügt die schulmedizinische Diagnostik? Dr. med. dent. Urs Weilenmann

Walhalla Guest House, Zürich

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

16

Weiterbildung Strahlenschutz: Störfrequenzen im Alltag, e-smog, 5G Dentaltraining GmbH

Hotel Hallwil, Beinwil am See

Sektion Nordwestschweiz sektion_nordwestschweiz@dentalhygienists.swiss

19

Physiotherapie des Kiefergelenks Patrizia Räber-Jäggi, PT FH

Zentrum für Zahnmedizin, Universität Zürich

Sektion Zürich sektion_zürich@dentalhygienists.swiss

Juni | Juin

20

Sektion Bern: Sektionsanlass

August | Août

13

Parodontitis und Ernährung – was macht Sinn? Dr. med. dent. Christian Tennert

Westside, Bern

Sektion Bern sektion_bern@dentalhygienists.swiss

20

Auffrischungskurs für dipl. Dentalhygienikerinnen HF Dr. med. dent. Petra Hofmänner, Leiterin Bildungsgang Dentalhygiene HF Fachlehrerinnen Bildungsgang Dentalhygiene HF medi Bern

medi, Bern

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

20

Tagung der selbstständigen Dentalhygienikerinnen

Hotel Arte, Olten

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

27

Grundlagen für die selbstständige Berufstätigkeit als ­Dentalhygienikerin Markus Bürkler, Betriebswirtschafter und Unternehmensberater Laura Strebel, Juristin MLaw Mia Navratil, selbstständige dipl. Dentalhygienikerin HF

Hotel Arte, Olten

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

10

Stomatologie - kompakt PD Dr. Dr. med. Astrid Kruse Gujer, Fachärztin Mund-, Kiefer- und Gesichtschirurgie

Hotel Banana City, Winterthur

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

11

Sektion Bern: Generalversammlung

Hotel Holiday Inn, Bern

Sektion Bern sektion_bern@dentalhygienists.swiss

15

Sektion Zürich: Generalversammlung

Sektion Zürich sektion_zürich@dentalhygienists.swiss

17

Sektion Zentralschweiz: Generalversammlung

Sektion Zentralschweiz sektion_zentralschweiz@dentalhygienists.swiss

18

Sektion Nordwestschweiz: Generalversammlung

Olten

Sektion Nordwestschweiz sektion_nordwestschweiz@dentalhygienists.swiss

24

Sektion Ostschweiz/Graubünden: Generalversammlung

tibits, St. Gallen

Sektion Ostschweiz/Graubünden sektion_ostschweiz_gr@dentalhygienists.swiss

26

Produits d'hygiène classiques et «naturels» Marie-Laure Grandjean, hygiéniste dentaire diplômée ES Chloé Savary, hygiéniste dentaire diplômée ES

Hôtel Carlton, Lausanne

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

3

Sektion Romande: Assemblée générale

9

Système de management de la qualité Directives – règlement – certificat Sandy Barroso Deillon, hygiéniste dentaire diplômée ES Antonella Furlanetto, hygéniste dentaire diplômée ES, formatrice en pédagogie, coach

Hôtel Carlton, Lausanne

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

17

Weiterbildung Selbstverteidigung

Westside, Bern

Sektion Bern sektion_bern@dentalhygienists.swiss

23

Qualitätsmanagementsystem Richtlinien – Reglement – Zertifikat Conny Schwiete, dipl. Dentalhygienikerin HF Corinne Kellenberger, dipl. Dentalhygienikerin HF

Hotel Arte, Olten

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

27

Fresh up – Optimierungsmöglichkeiten im DH-Recall

Zentrum für Zahnmedizin, Zürich

Sektion Zürich sektion_zürich@dentalhygienists.swiss

5

Nutrition, la santé passe par la bouche Vanessa Brancato, Diététicienne ASDD, Bachelor Nutrition et Diététique

Hôtel Carlton, Lausanne

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

20

Fachtagung

Basel

Swiss Dental Hygienists info@dentalhygienists.swiss

Mai | Mai

September | Septembre

Oktober | Octobre

November | Novembre

Tag | Jour

Sektion Bern sektion_bern@dentalhygienists.swiss

Section Romande section_romande@dentalhygienists.swiss


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DIMENSIONS 2 2020 | ASSOCIATION | VERBAND

Adresses | Adressen Zentralvorstand | Comité central Name / Vorname | Nom / Prénom

E-mail | E-Mail

Funktion | Fonction

Schwiete Conny

conny.schwiete@dentalhygienists.swiss

Zentralpräsidentin | Présidente centrale

Boss Jacqueline

jacqueline.boss@dentalhygienists.swiss

Vizepräsidentin | Vice-présidente

Kellenberger Corinne

corinne.kellenberger@dentalhygienists.swiss

Mitglied | Membre

Navratil Mia

mia.navratil@dentalhygienists.swiss

Mitglied | Membre

Scaroni Milena

milena.scaroni@dentalhygienists.swiss

Mitglied | Membre

Offres d’emploi | Stellenangebote Cabinet dentaire à Vevey Cherche une hygiéniste dentaire pour un poste fixe à 100 %, à partir du 1er mai 2020. Pour de plus amples informations, merci de vous adresser à: Dr Frédéric Boschung Rue du Panorama 16 1800 Vevey 021/921 55 88 fboschung@bluewin.ch Nous vous remercions pour votre intérêt et nous nous réjouissons de votre appel.

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