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Considérations différenciées sur les prescriptions relatives à l’hygiène Hygienevorschriften­ differenziert betrachtet

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2018


NOUVEAU

SOFT-PICKS® ADVANCED

Small

Regular

Large

Pour un nettoyage interdentaire FACILE, COMPLET ET EFFICACE... ...même pour des DENTS POSTÉRIEURES difficiles d’accès


DIMENSIONS 4 2018 | SOMMAIRE | INHALT

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SOMMAIRE

ÉDITORIAL

Chaque membre de Swiss Dental Hygienists a son rôle à jouer

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SCIENCE

Considérations différenciées sur les prescriptions relatives à l’hygiène Quiz stomatologique – Symptôme principal: lésions érosives multiples de la muqueuse chez un enfant

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NOTICES

Produits Books

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ASSOCIATION

Nouvelle conception du système de management de la qualité: achèvement du projet

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A la mémoire de Béatrice Renz-Schwarzenbach

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42 Congrès annuel Swiss Dental Hygienists

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e

Les articles publiés ne reflètent pas obliga­ toirement l’avis de la rédaction. La publica­ tion n’implique aucun jugement de valeur de la part du comité de rédaction.

EDITORIAL

Jedes Mitglied von Swiss Dental Hygienists spielt eine wichtige Rolle

Publizierte Artikel geben

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nicht in jedem Fall die Meinung der Redaktion

WISSENSCHAF T

wieder. Aus der

Hygienevorschriften ­differenziert betrachtet

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Veröffentlichung ist

Stomatologie-Quiz – Leitsymptom: Multiple ­erosive Mundschleimhaut­läsionen bei einem Kind

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keinerlei Bewertung ableitbar.

NOTIZEN

Produkte Books

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VERBAND

Projekt Neukonzeption ­Qualitätsmanagementsystem ist abgeschlossen

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Zum Gedenken an Béatrice Renz-Schwarzenbach

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42. Jahreskongress Swiss Dental Hygienists

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ASSOCIATION | VERBAND Agenda Offres d’emploi | Stellenangebote

durch die Redaktion

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La recommandation à vos patients. Pour des dents fortes.

a i ne . m e s r 1x p a le s s r u o j u To ch e s . n a m i d

• Le traitement intensif au fluorure d‘amines ultra concentré • Réduit de manière significative* le risque de carie dentaire • Reminéralise les caries naissantes

elmex® gelée – pour des dents fortes. * par rapport au simple brossage quotidien2. 2 Madléna M, et al., Caries Res 36 (2002), 142-46

Ceci est un médicament. Vous trouverez les informations destinées aux professionnels et aux patients sur www.swissmedicinfo.ch.


ÉDITORIAL

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Chaque membre de Swiss Dental Hygienists a son rôle à jouer

Défendre notre profession, maintenir nos acquis sans cesser d’évoluer, voici un petit aperçu de ce que représente Swiss Dental Hygienists. Depuis plus de 35 ans, des hygiénistes dentaires motivées font en sorte que notre association existe et qu’elle continue à se développer grâce à ses membres. Avez-vous déjà songer à ce que le métier d’hygiéniste dentaire serait devenu sans notre association? Pourrions-nous exercer à titre indépendant ou, comme très récemment dans le canton de Vaud, pratiquer l’anesthésie local? Nous ne le pensons pas! Chaque membre de Swiss Dental Hygienists a son rôle à jouer. Cela commence par la participation et au soutien de sa section lors de ses assemblées générales. De son investissement au sein de son comité ou comme déléguée, voire dans un groupe de travail. Tous les membres, qu’ils soient actifs, passifs ou juniors donnent du poids et une légitimité face aux instances politiques et auprès d’autres professions. Les membres qui s’investissent permettent le bon fonctionnement de l’association. Lors des assemblées générales, les postes vacants sont proposés aux membres. Certains postes sont plus difficiles à remettre que d’autre, et tout particulièrement celui de présidente. En 2016, il fallait reconstituer le comité de la Section romande dans son entier. Cela faisait longtemps que je désirais m’investir au sein de l’association. Recomposer une équipe était un sacré challenge et c’est ainsi que je me suis proposée comme Présidente de la Section romande.

Depuis un certain temps, ce rôle n’est pas toujours facile à «porter», surtout avec les nouvelles dimensions politiques telles que les initiatives soumises à votation concernant des assurances dentaires dans plusieurs cantons romands. Les médias s’intéressent de plus en plus à notre profession et de ce fait, en Romandie, la représentante de la section devient son interlocuteur de choix. Ce rôle a parfois, je l’avoue, un caractère stressant mais aussi intéressant et enrichissant. Beaucoup ne se rendent pas toujours compte de l’énorme travail accompli par les prédécesseurs ainsi que pour tous les dossiers en cours. Mais pour un comité, le plus important est que ses membres le soutiennent dans ses engagements permettant la continuité des avancées dans notre si belle profession: hygiéniste dentaire. Un grand merci à tous nos membres pour leur soutien, quel qu’il soit.

Sandy Barroso Deillon Présidente Section romande

IMPRESSUM Edition

Swiss Dental Hygienists Bahnhofstrasse 7b 6210 Sursee Tél. +41 (0)41 926 07 90 info@dentalhygienists.swiss

Commission de rédaction

Barbara Blaser, Denise Emmenegger (Co-présidentes) Christine Bischof Mara Bovo Stadelmann Marlis Donati Petra Hofmänner

Rédaction et mise en page

wamag Walker Management AG Département communication Hirschmattstrasse 36, 6003 Luzern Rédaction Andreas Affolter Mise en page Christiane Pommerien Tél. +41 (0)41 248 70 11 dimensions@dentalhygienists.swiss

Traduction

Dominique Bommer, Jaime Calvé

Sandy Barroso Deillon

Annonces commerciales

Mara Bovo Stadelmann Neudorfstrasse 41, 8820 Wädenswil Mobile +41 (0)76 536 31 36 marabovo@hotmail.com

Annonces d’emploi

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Impression et expédition

Multicolor Print AG Sihlbruggstrasse 105a, 6341 Baar

Tirage

2300 exemplaires

Fréquence de parution 6 fois par an

Abonnement CHF 85 par an

Copyright

Les droits de l’éditeur et les droits d’auteur demeurent réservés. Toute réutilisation, publication nouvelle ou duplication à des fins commerciales sans l’assentiment exprès et préalable de l’auteur et de l’éditeur est interdite.


SCIENCE

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Considérations différenciées sur les prescriptions relatives à l’hygiène L’hygiène constitue un élément important du travail quotidien au cabinet de médecine dentaire. Pour exclure la transmission d’une infection, tous les membres de l’équipe doivent respecter sans faille le plan d’hygiène au cabinet-dentaire. L’hygiène au cabinet n’est pas seulement une prestation périphérique du médecin-dentiste, mais aussi une obligation.

Margot Birrer Grosswangen

Des mesures de protection doivent prévenir autant que possible le contact avec du sang ou des fluides corporels. Une formation périodique du personnel et des contrôles de l’hygiène doivent garantir une application conséquente du concept d’hygiène. Un plan d’hygiène consigné par écrit et accessible à tous doit régir la nature, l’étendue et la responsabilité pour chaque mesure d’hygiène individuelle. L’ensemble des procédures de travail doivent être organisées de telle sorte que le risque d’infection soit minime à chaque étape. Concept d’hygiène Malgré l’existence d’une feuille d’anamnèse remplie et signée, il se peut que le patient ne

Etape 1: Une paume contre l‘autre, le cas échéant, également les poignets

sache pas personnellement qu’il est porteur d’une maladie. Le même standard d’hygiène est donc exigé pour tous les patients. Il n’y a donc pas de patient spécialement à risque. Les mesures sont définies pour protéger aussi bien les patients que l’équipe du cabinet. Le concept et le plan d'hygiène doivent être connus de tous les membres en présence et fondamentalement respectés par tous. Il ne faut pas non plus oublier la fée du ménage. Elle aussi doit respecter les directives sur l’hygiène en vigueur au cabinet. Une condition importante doit être remplie pour appliquer le concept d’hygiène, à savoir la division du cabinet dentaire: zones cliniques (salles de traitement, préparation des instruments) et

Etape 2: La paume de la main droite sur le dos de la main gauche et la paume de la main gauche sur le dos de la main droite

Etape 3: Une paume contre l‘autre, les doigts écartés et croisés


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les autres locaux. La salle de préparation des instruments doit se diviser en trois zones (marquées de couleurs différentes): Rouge = zone contaminée Jaune = zone hygiénique Vert = zone stérile

égard que le vaccin contre le VHB ne protège pas contre les infections par d’autres virus hépatiques. Remarque: les mesures de protection passives constituent une muraille à l’extérieur comme à l’intérieur du corps.

Mesures de protection actives et passives L’hygiène au cabinet comprend des mesures de protection actives et des mesures de protection passives. La désinfection et la stérilisation comptent au nombre des mesures de protection actives. Le port de lunettes protectrices, d’un masque, de gants, ainsi que la vaccination relèvent des mesures de protection passives. Il va de soi que le masque doit également couvrir le nez! En cas d’éternuement ou de toux, vous utilisez un mouchoir en papier. Ensuite, vous vous débarrassez du mouchoir en papier et lavez ou désinfectez vos mains. Quiconque n’a pas de mouchoir en papier à portée de main, éternue ou tousse dans le pli de son bras. Pendant la saison de la grippe renoncer à serrer les mains, aux embrassades et aux accolades. Tous les membres de l’équipe doivent bénéficier d’une protection suffisante contre le VHB. La vaccination contre le VHB est contrôlée par le détenteur du cabinet, et organisée si nécessaire. Quiconque refuse de se faire vacciner est informé des conséquences possibles et confirme son refus par écrit. Il convient d’indiquer à cet

Hygiène des mains Au début et au terme de la période de traitement (matin, midi, soir, ou si salissures visibles), les mains sont savonnées à l’eau froide (l’eau chaude ouvre les pores), tous les restes de savon sont soigneusement rincés et les mains sont séchées avec des serviettes à usage unique. Ensuite vient la désinfection des mains avant et après chaque traitement, lors d’interruptions ou du changement de gants, au moyen d’une préparation à l'alcool bénéficiant d'une autorisation. Veillez à respecter les six étapes de la méthode de friction (ill. 1). Pour laisser à la solution le temps de produire son effet, les mains doivent rester humides trente secondes (si besoin, reprendre du produit désinfectant), ensuite, se frotter les mains, pas les secouer. C’est seulement ainsi que les substances relipidifiantes peuvent déployer leur effet pour prévenir les dommages cutanés. Veillez à ce que le produit de désinfection soit une solution prête à l’emploi, et soit diluée grâce à l’humidité résiduelle après le lavage des mains. Il va de soi que personne dans l’équipe du cabinet ne porte de bague, de montre ou de bracelet

Ill. 1: Désinfection des mains

Etape 4: L‘extérieur des doigts contre la paume de l‘autre main, doigts repliés les uns sur les autres

Etape 5: Frotter, en effectuant des mouvements circulaires, le pouce droit dans la paume fermée de la main gauche et vice versa

Etape 6: Frotter, en effectuant des mouvements circulaires, le bout des doigts repliés de la main droite dans la paume de la main gauche et vice versa


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Application au patient Transport au centre d'hygiène

Entreposage hygiénique

Stérilisation

Documentation dans le plan d'hygiène

Articles à stériliser Emballage

Elimination des déchets

Désinfection Nettoyage Séchage Contrôle Second nettoyage Entretien Ill. 2: Carrousel de l'hygiène

pendant le traitement, et que les cheveux sont attachés. Désinfection des gants ou non? Dans Internum 01/2018, la SSO dit que la désinfection des gants est supprimée. Il n’est pas interdit de désinfecter les gants ni recommandé explicitement de ne pas désinfecter les gants. La désinfection est de la responsabilité de la personne qui l’effectue, mais il ne faut pas confondre les examens en série avec des examens individuels normaux. Pour les examens en série, il est dit qu’il convient de changer de gants dans tous les cas après six enfants au maximum. Faites preuve de bon sens et veillez à ce qu’aucun matériel provenant de tiroirs ou d’armoires ne soit passé pendant un traitement sans utiliser une pincette. Un bon agencement du poste de travail permet de limiter ce cas de figure à un minimum. Désinfection des surfaces Il faut s’attendre à ce que du sang mélangé à la salive se répande dans la zone de thérapie pendant le traitement du patient sous forme d’aérosol ou par contact (diamètre de deux mètres environ).

Au changement de patient, les surfaces de travail et les meubles ainsi contaminés sont décontaminées au moyen d’un désinfectant à l’alcool. Il faut que celui-ci possède un vaste spectre d’action, qu’il agisse rapidement, possède un effet irréversible et n’endommage pas les matériaux. Un chiffon jetable imbibé de désinfectant permet d’humidifier les surfaces entièrement et systématiquement et d’éliminer les salissures visibles telles que les éclaboussures de sang, etc. Après le temps d’action (généralement une minute / lire le mode d’emploi), les surfaces sont séchées au moyen d’un chiffon jetable si nécessaire. Elimination des déchets après le traitement Les déchets qui ne présentent aucun risque d’infection ou de lésion, tels que les serviettes, les emballages, etc., sont éliminés comme les ordures ménagères et jetés à la poubelle. Les déchets solides présentant un risque d’infection, comme les tampons imprégnés de sang ou de salive, les canules d’aspiration, etc., sont éliminés selon le système d’emballage double, c’està-dire que vous saisissez le matériel contaminé avec les gants jetables et les placez à l’intérieur des gants en retirant ces derniers (double emballage), puis ils sont jetés à la poubelle avec les déchets normaux. Désinfection et nettoyage des instruments La désinfection vise à réduire le nombre de germes (sans spores) pour atteindre au moins 5 log. La stérilisation ne permet pas seulement d’inactiver les virus, les cellules bactériennes végétatives et les champignons, mais aussi les spores bactériennes d’au moins 6 log. La stérilisation comprend la désinfection et le nettoyage préalables, le processus de stérilisation en soi et le stockage après la stérilisation. Comme il convient de limiter le nombre d’articles jetables dans les cabinets médicaux à juste titre, la plupart des instruments sont réutilisés. Ils sont stérilisés avant leur réutilisation. La préparation des instruments s’effectue en trois phases (ill.2): a) Désinfection des instruments utilisés, b) Nettoyage, contrôle et emballage des instruments et c) stérilisation puis stockage jusqu’à la prochaine utilisation. Ces activités doivent s’effectuer en trois lieux, idéalement séparés du poste de travail. Lorsque le lieu de désinfection (a) est à proximité du


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poste de travail (salles cliniques p. ex.), il convient de le démarquer nettement. Selon les directives de Swissmedic, le déplacement d’instruments contaminés doit s’effectuer avec d’épais gants ménagers. Comme l’intérieur des gants ménagers est toutefois un terrain de prédilection pour les bactéries (obscurité, chaleur, humidité), je recommande de placer les instruments contaminés, etc., dans le bain désinfectant ou de ranger dans le thermodésinfecteur au moyen d'une pincette à instruments (ill. 3). Il va de soi que le port de gants jetables est également requis pour saisir une pince à instruments. Cette procédure évite tout contact direct avec des instruments contaminés et prévient efficacement les coupures ainsi que des piqûres. La désinfection des instruments se fait soit par la chaleur (thermochimique) à 93 °C pendant dix minutes, ou par bain dans un bac de désinfection. Les instruments doivent être entièrement plongés dans le bain. Le temps d’action minimum pour la concentration de désinfectant en présence doit se contrôler (chronomètre, p. ex.). Après la désinfection viennent le nettoyage, le contrôle et l’entretien des instruments avant leur emballage (sachet de stérilisation transparent ou plateau). A ce stade, il n'est pas nécessaire d'utiliser de gants, mais les mains doivent être correctement désinfectées. Stérilisation Après la désinfection et le nettoyage, les instruments sont stérilisés dans des autoclaves conformément aux prescriptions des fabricants. Selon le cabinet, le programme universel ou le programme prions est appliqué. Si votre autoclave dispose d’un programme rapide, vous pouvez uniquement l’employer pour des instruments sans emballage (pas de creux ou d’angles, etc.!). Les instruments stérilisés non emballés sont seulement considérés comme hygiéniques. Chaque cycle de stérilisation est vérifié au moyen d’un indicateur (le test Helix de préférence, ill. 4), puis documenté (date, déroulement, contrôle, opérateur). Les indicateurs contrôlés ne doivent pas être conservés (ne pas confondre avec l’impression sur le déroulement correct du cycle de stérilisation). Il suffit d’inscrire le résultat du protocole de stérilisation et de vi-

Ill. 3: Pince à instruments

Ill. 4: Helix

Ill. 5: Imprimante d'étiquettes (Lisa)


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Ill. 6: Scanner de codes-barres (Lisa)

ser en guise de confirmation. La charge doit seulement être validée lorsque les emballages stérilisés sont secs et intacts. Les emballages mouillés sont perméables aux germes et ne peuvent se considérer comme stériles. Les étiquettes à code-barres sont imprimées pour valider la charge (ill. 5). Les informations importantes telles que le nom de l’appareil, le numéro de série, la date de préparation, la date de péremption, le numéro de charge et la personne ayant validé sont automatiquement notées sur une étiquette autocollante. De la sorte, l'utilisateur est en mesure de suivre le marquage requis des instruments emballés et validés grâce aux chiffres imprimés sur l'étiquette. Un scanner de codes-barres enregistre directement ces informations dans le dossier numérique du pa­tient (ill. 6). Lésions Le risque de contracter une infection à VIH dans le cadre du travail est très faible, mais les conséquences sont fatales. C’est également le cas pour l’hépatite C. Il est donc important d’éviter l’exposition au VIH. Curettes, grattoirs, aiguilles, lames de scalpel et autres instruments pointus ou aiguisés doivent être considérés comme potentiellement infectieux et se manipuler avec le plus grand soin pour éviter toute blessure.

Principales mesures de précaution: Après leur emploi, les aiguilles doivent être jetées le plus rapidement possible dans un réceptacle rigide approprié. Il faut absolument éviter de recapuchonner les seringues à la main. La procédure en cas d’exposition accidentelle au sang/à la salive doit être consignée par écrit pour que les mesures adéquates soient prises: • désinfection de la plaie. • information confidentielle des parties en présence (patient, supérieur hiérarchique, responsable du cabinet). • investigation des circonstances, au moyen p. ex. du protocole d’accident (pour les cas professionnels en trois exemplaires – médecin, Suva et cabinet). Sert de base pour l’évaluation du risque d’infection. • prise de contact avec le médecin. Une instruction écrite pour la procédure à suivre en cas de blessure par piqûre et de contamination de plaies ouvertes doit être affichée à un endroit du cabinet, bien visible pour le personnel. Lessive hygiénique De nos jours, de nombreux linges et tissus ne peuvent se laver qu’à 40 degrés au maximum. Chaque machine contient environ 2 litre d’eau résiduelle qui n’est pas pompée après chaque lavage. Cette eau résiduelle contient des germes, des champignons et des bactéries qu’une faible température de lavage à 40 degrés ne tue pas. Ceux-ci prolifèrent allègrement entre deux lavages et souillent sans aucun doute la lessive suivante à 40 degrés. Le staphylocoque doré et les entérobactéries intestinales comme le colibacille survivent sans difficulté aux lessives à 30 degrés. La levure


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qu’est le Candida albicans (muqueuses et vagin) résiste même à l’eau de Javel, ainsi que l’aspergille noir, champignon filamenteux, et les bactériophages. Les norovirus, responsables de diarrhées, sont extrêmement résistants quant à eux. Une lessive à 60 degrés suffit la plupart du temps à réduire la prolifération de germes. Après une lessive à 60 degrés, il reste tout de même dix à cent fois moins de germes qu’après une lessive à 40 degrés. Les textiles fortement chargés de micro-organismes – les sous-vêtements, les torchons, les serpillères – devraient faire l’objet d’une lessive à 60 degrés de longue durée avec un additif désinfectant – commercialisé dans la grande distribution. Compte tenu des recommandations, il est clair que si les sous-vêtements sont mélangés à d’autres linges, tissus ou vêtements, il ne faut pas laver en dessous de 60 degrés et il faut ajouter un désinfectant. Et même ainsi, il n’y a aucune garantie que des germes pathogènes ne soient pas transmis. Il ne faut en aucun cas mélanger sa lessive avec celle de personnes souffrant de grippe ou d’une mycose des pieds. Pour éviter la contamination générale, les machines à laver doivent s’utiliser régulièrement. Après chaque lavage, il faut ouvrir le hublot ou le couvercle ainsi que le tiroir pour que l’eau résiduelle puisse d’évaporer. De temps à autre, il faudrait faire tourner la machine à vide à haute température avec un détergent blanchissant pour éliminer les germes dans l’eau résiduelle.

Conclusion Vous devez considérer l’application d’une hy­ giène systématique au cabinet comme un élément d’amélioration continue et de progression. Cette pratique vous montre, ainsi qu'à votre équipe, si des mesures décisives sont prises en compte et correctement mises en œuvre pour la protection des patients et du personnel, pour prévenir les infections en particulier. Les potentiels d’amélioration qui en résultent visent tout spécialement à perfectionner les standards d’hygiène et à optimiser la sécurité au sein de votre cabinet.

Bibliographie et références: • Kurs Hygienemassnahmen dentaltraining GmbH • Directives Swissmedic «Bonnes pratiques» • SSO Mesures d'hygiène en cabinet dentaire • SSO Internum 01/2018 Crédit photographique: Ill. 1 Schülke & Mayr AG Ill. 2 dentaltraining GmbH Ill. 3 dentaltraining GmbH Ill. 4 gke Ill. 5 W&H Ill. 6 W&H

Margot Birrer Propriétaire depuis 2012 de dentaltraining GmbH, société spécialisée dans la formation continue pour l'ensemble de l'équipe du cabinet dentaire. Certification eduQua obtenue en 2015. Après sa formation d'assistante dentaire, Margot Birrer a suivi en 2004 le premier cursus de Managerin de cabinet et a travaillé dans ce domaine jusqu'en 2013. En outre, Margot Birrer est experte aux examens dans le canton de Lucerne. Correspondance: dentaltraining GmbH, Schwerrihof 2, 6022 Grosswangen margot.birrer@dentaltraining.ch


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SCIENCE

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Quiz stomatologique

Symptôme principal: lésions érosives multiples de la muqueuse chez un enfant Anamnèse Le jeune garçon de sept ans se présente aux urgences de la Clinique de chirurgie orale et de stomatologie de l’Université de Berne. L’enfant éprouve de fortes douleurs buccales et labiales. Quatre jours auparavant, il avait de la fièvre. Pour faire tomber la fièvre et apaiser la douleur, il est déjà traité à l’ibuprofène. L’anamnèse de médecine générale ne présente aucune particularité. Le jeune garçon ne souffre d’aucune maladie spéciale. Constat clinique Diagnostic extraoral: la lèvre inférieure présente des lésions érosives multiples, accompagnées d’un dépôt jaunâtre-grisâtre, ainsi qu’une fine croûte (illustration 1). Les lésions affectent pratiquement toute la lèvre inférieure. La lèvre supérieure n’est pas touchée. Au toucher, les ganglions lymphatiques sous-mandibulaires sont légèrement enflés. La température prise dans l’oreille est normale. L’enfant est de peau sombre. Diagnostic intraoral: la denture est mixte. Des dépôts mous peuvent déjà être observés sur les surfaces dentaires buccales (plaque) (illustration

Ill. 2

2). La gencive est globalement fortement rougie, mais la rougeur est quelque peu masquée par la pigmentation ethnique. Globalement, la gencive est aussi enflée, en particulier au niveau du bord marginal et des papilles. Une lésion érosive couverte de fibrine peut être observée sur la gencive buccale dans la région 36. D’autres lésions érosives multiples sont également visibles sur les crêtes alvéolaires encore édentées des régions 17 et 27 (illustration 3). Des rougeurs sont par ailleurs remarquées dans la région 27, de même qu’une légère tuméfaction de la muqueuse. Questions sur le constat 1) Quel est le diagnostic supposé? 2) Quelle thérapie est indiquée? 3) Quelles sont les consé­­quences ultérieures?

Ill. 3

Dr méd dent. Valérie G. A. Suter Berne


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DIMENSIONS 4 2018 | SCIENCE

Solutions 1) La fièvre récente et l’adénopathie lymphatique bilatérale révèlent une infection. En principe, les infections peuvent être d’ordre bactérien, viral ou fongique. Chez les enfants, les infections aigues sont virales la plupart du temps. Les infections virales peuvent se mani­fester oralement, sur les lèvres notamment. Elles se présentent initialement sous la forme de petites vésicules sur la muqueuse (1–2 mm). Comme celles-ci éclatent rapidement, elles laissent des légions érosives-ulcéreuses, qui confluent généralement et sont recouvertes de pseudo-membrane. Le jeune garçon de sept ans dont il est question présentait également une gencive fortement rougie globalement. L’anamnèse avec fièvre et le tableau clinique sont conformes à une gingivostomatite herpétique. C’est la première infection au virus de l’herpès simple de type 1 (VHS 1) qui affecte la cavité buccale. La gingivostomatite herpétique est la manifestation la plus fréquente de la première infection à VHS 1 et affecte environ 15 % des enfants dans le courant des neuf premières années de leur vie. Le degré de gravité de l’infection varie. Après un bref stade de prodrome, les lésions orales initiales apparaissent les premiers jours de l’infection généralement. Elles sont douloureuses et peuvent gêner l’alimentation. Chez l’enfant, elles s’accompagnent souvent de fièvre, de léthargie et d’un sentiment général de maladie. Les signes pathologiques généraux s’atténuent un peu plus rapidement que les lésions orales, qui persistent environ huit à dix-sept jours. La gingivostomatite herpétique affecte aussi bien la muqueuse kératinisée que la muqueuse non kératinisée, et se manifeste sur la gencive, les lèvres, la langue, ainsi que le palais dur et le palais mou.

Correspondance: Dr. med. dent. Valérie Suter Klinik für Oralchirurgie und Stomatologie Zahnmedizinische Kliniken der Universität Bern Freiburgstrasse 7, 3010 Bern valerie.suter@zmk.unibe.ch

2) Chez l’enfant, le traitement porte de façon primaire sur les effets secondaires de l’infection virale. Des antipyrétiques et des analgésiques dosés selon l’âge et le poids sont prescrits. Des solutions bucco-dentaires à l’effet plus doux (infusion froide de camomille p. ex.), pour atténuer les troubles intraoraux, sont par ailleurs recommandées pour les enfants. L'infection virale est auto-limitative. Des médicaments antiviraux systémiques sont sont uniquement administrés dans de rares cas (enfants immunosupprimés ou infection particulièrement tenace). 3) Après la première infection, qui peut également se produire de manière asymptomatique, le VHS 1 pénètre dans les terminaisons nerveuses. Les axones le transportent ensuite dans les neurones de façon rétrograde. Un réservoir de virus, qui restent latents, s’y forme. Ils s’installent typiquement dans le ganglion trigéminal du nerf trijumeau. Les virus y restent toute la vie. Des facteurs déclencheurs, comme par exemple l’exposition aux UV, le stress ou des stimuli traumatiques (le traitement dentaire notamment), la menstruation chez les femmes, réactivent les virus qui empruntent souvent les fibres nerveuses et se manifestent la plupart du temps sur les lèvres sous la forme d’herpès labial («boutons de fièvre») (illustration 4).

Ill. 4


NOTICES

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DIMENSIONS 4 2018 | NOTICES

Produits Brosse à dents hydro­ active sonique mega­ smile®Black Whitening ll La nouvelle brosse à dents sonique Black Whitening ll élimine les dépôts bactérien jusque dans les interstices dentaires à 42 000 oscillations par minute. Les soies noires de la tête contiennent de petites particules de charbon actif. La technologie brevetée ACP fonctionne comme une gomme à effacer: lors du gommage, les microparticules de charbon actif se détachent et éliminent de la sorte des colorations dentaires et les dépôts en douceur, sans abrasion. La brosse à dents sonique dispose de trois fonctions de nettoyage: sensible, intense, profonde, avec polissage en plus. Elle est disponible en quatre coloris, dispose d’un minuteur de brossage, d’un verrouillage électronique de voyage, d’un minuteur pour les quatre quadrants, d’une fonction d’arrêt automatique, d’un accu lithium-ion rechargeable, d’un adaptateur USB 100 – 200 V et d’une station de recharge compacte avec USB. L’effet de la brosse sonique Black Whitening ll est scientifiquement prouvé (étude de l’université de Bâle). Informations complémentaires: www.megasmile.com

Dentifrice ELGYDIUM Dents blanches Cool Lemon Le tabac, le café, le thé, etc., colorent les dents. Le nouveau ELGYDIUM Dents blanches Cool Lemon élimine quotidiennement les colorations en douceur au moyen de bicarbonate micropulvérisé, sans abrasion. La surface dentaire est polie en douceur, et les dépôts peuvent moins bien adhérer. Après deux semaines d’usage quotidien

déjà, les dents apparaissent visiblement plus claires (la tolérance et l’efficacité ont fait l’objet d’une vérification médico-dentaire). ELGYDIUM Dents blanches Cool Lemon possède un rafraîchissant arôme de citron. Informations complémentaires: www.elgydium.ch

GUM Soft-Picks® Advanced small, regular, large Les brossettes-dents GUM Soft-Picks® Advanced regular sont désormais complétées par les tailles small et large. Grâce à leur forme arquée caractéristique, les bros­settes interdentaires jetables exemptes de métal permettent facilement d’atteindre les interstices des molaires également. Les pointes co­ niques en caoutchouc des soies s’adaptent à la dimension de l’interstice dentaire. Les GUM Soft-Picks® Advanced ne contiennent ni silicone ni latex, ils se prêtent également très bien au nettoyage d’appareils dentaires et d’implants. Une unité blistérisée contient 30 Soft-Picks. Un coffret de voyage pratique permet de bien conserver les GUM Soft-Picks® Advanced. Informations complémentaires: www.sunstar.com

Marlis Donati Hygiéniste dentaire diplômée ES Bâle


ASSOCIATION

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DIMENSIONS 4 2018 | ASSOCIATION

Nouvelle conception du système de management de la qualité: achèvement du projet Nina Hänsli, responsable Conseil

Lors de sa séance stratégique 2014, le comité central de Swiss Dental Hygienists avait décidé de reconcevoir le système de management de la qualité (QMS) et de réviser les directives sur la qualité ainsi que le règlement afférent dans le cadre d’un projet. Le groupe chargé du projet s’est réuni le 20 février 2015 pour la première fois afin de traiter le thème «Nouvelle conception QMS». Le groupe comprenait Sigrid Kaehr (à l’époque vice-présidente), Conny Schwiete (à l’époque membre CC), Florence Jäggi (à l’époque membre CC), Corinne Kellenberger (à l’époque membre CC) et Isabelle Küttel (responsable administrative). Le groupe était encadré par Nina Hänsli, responsable Conseil wamag, en qualité de cheffe du projet.

wamag | Walker Management AG Sursee

DÉSINFECTION DES MAINS

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1. Retirer les bijoux, porter les ongles courts (sans vernis / sans vernis gel)

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2. Laver les mains avec du savon liquide pendant 40 à 60 sec. (cf. OMS)

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3. Porter un masque et mettre des

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Instrument de travail quotidien A la première réunion, il est vite apparu que les directives sur la qualité existantes étaient ressenties comme insuffisamment applicables au quotidien des hygiénistes dentaires. Le groupe chargé du projet s’est donné pour objectif d’élaborer des directives servant d’instruments aux hygiénistes dentaires pour analyser leurs activités, et leur permettant de s’améliorer en permanence et d’évoluer. Dans un premier temps, le groupe a décidé d’effectuer une comparaison avec d’autres pays et d’établir comment y sont structurés des QMS pour hygiénistes dentaires. Partant de ces exemples de «best practice», il a tiré de précieux en­ seignements. Le groupe a également effectué une analyse SWOT du QMS existant. La discussion des incitations et des offres possibles pour les certifiées QM a révélé qu’il convenait de les évaluer au moyen d’un sondage. Le groupe a décidé d’effectuer un sondage parmi les certi­ fiées et d’intégrer quelques questions relatives au QM dans le sondage général réalisé auprès des membres en 2015. Les résultats de la comparaison internationale et le sondage ont montré, entre autres, CO NT RÔ LE qu’il convenait d’ajouter des D’A NA MN ÈS références bibliograE phiques, pour témoigner d’une élaboration fondée. Partant des résultats, le groupe a ensuite décidé d’élaborer des instruments tels que des documents divers. La collaboration avec des graphistes a été recherchée pour le mise en page afin de faciliter la lecture.

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DIMENSIONS 4 2018 | ASSOCIATION

Boîte de désinfection des mains – mes mains sont-elles vraiment bien désinfectées? (Elément du cours QM).

Conception du nouveau cours QMS Le travail en soi commençait alors pour le groupe: les directives ainsi que le règlement ont été révisés et en partie totalement refondus. Une liste bibliographique a été dressée. En outre, les membres du groupe du projet ont élaboré divers documents et fiches techniques portant sur le quotidien des hygiénistes dentaires. Cette documentation a fait l’objet de plusieurs discussions critiques au sein du groupe, puis a été retravaillée. Pendant la phase d’éla­boration, Marianne Kaegi (présidente CRP) a rejoint le groupe. L’élaboration de l’intégralité des documents – y compris révision, mise en page et finalisation – a duré plus d’un an. Le groupe a accompli un travail énorme et pouvait se pencher avec fierté sur le nouveau QMS au terme de ses efforts. L’assemblée des déléguées a adopté les direc­ tives le 11 novembre 2016. L’élaboration des documents ne marquait toutefois pas la fin du projet. Avec ces documents, il fallait aussi concevoir le nouveau cours QMS. Les nouveaux cours QMS ont été dispensés à l’automne 2017 en Suisse alémanique et en Suisse romande. Le feedback donné par les participantes a clairement montré que le travail en valait la peine; le nouveau cours avec la nouvelle documentation a bénéficié d’un très bon accueil. Cours de recertification tous les trois ans Pendant l’élaboration des documents pour le cours de recertification QMS, le groupe du projet a pris conscience de l’importance que revêtent l’actualité du thème qu’est la qualité, l’obtention de nouveaux inputs et de l’enrichissement qu’apporte les échanges mutuels sur les différents sujets relatifs au QMS. Le groupe s’est donc attelé à la réalisation d’un cours de recertification qu’il convient de suivre

tous les trois ans après la certification. Celui-ci a pour but d'évaluer le concept QM appliqué dans la pratique et d’identifier des possibilités d’amélioration. Le groupe a décidé d’intégrer les cours de sauveteurs dans le cours de recertification. Il a par ailleurs élaboré divers documents additionnels sur des thèmes spécifiques. En outre, le groupe a pour mission de rechercher des intervenants pour les cours de recertification. Ceux-ci vont montrer, à travers un cas concret, comment l’appréhender dans la pratique et dans le respect du concept QM (best practice). Au-delà de l'élaboration du contenu, il fallait également planifier le passage de «l’ancien» système de certification au nouveau et informer les membres. Dans ce cas, le groupe du projet pouvait compter sur un solide soutien du siège administratif qui veillait à ce que toutes les certifiées soient informées opportunément. Le projet «Nouvelle conception QMS» a été mené à bon terme. Le groupe actuel comprenant Conny Schwiete (présidente CC), Corinne Kellenberger (membre CC), Marianne Kaegi (présidence CRP), Sigrid Kaehr (membre) et Nina Hänsli (responsable de projet wamag) reste constitué afin de mettre sur les rails les thèmes à venir, ainsi que les interventions pour les cours de recertification et améliorer en permanence le QMS en cas de besoin – conformément à l’esprit de la qualité. Prochain cours QMS et cours de recertification: http://www.dentalhygienists.swiss/fr/patient/ certificat-de-qualite/


ASSOCIATION

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DIMENSIONS 4 2018 | ASSOCIATION

A la mémoire de Béatrice Renz-Schwarzenbach «Je veux bien souffrir, mais je ne veux pas désespérer. Je ne laisserai personne éteindre en moi la petite lampe rouge de la confiance.» Christian Bobin

Vreni Steinegger-Schatz Hygiéniste dentaire diplômée ES Ipsach

Fondation Plein Soleil (Photographies historiques: à l’époque le masque de protection et les gants n’étaient pas de rigueur.)

Je cite ce passage du revigorant ouvrage de Béatrice Renz «La Chaise filante – Der flitzende Rollstuhl» dans les pensées qui m’habitent à l’occasion du décès de Béatrice. Ces trois vers illustrent sa vie et sa survie durant tant d’années. Béatrice est née le 9 juin 1955 à Genève. Elle a passé sa jeunesse en Engadine. Ecole primaire à St-Moritz, maturité au Lyceum Alpinum de Zuoz. C’était une jeune fille assidue au sport qui pratiquait le patin à glace notamment. Elle fut membre de la sélection suisse des patineuses artistiques. Béatrice a ensuite entamé sa formation d’hygiéniste dentaire à l’Ecole HD de Genève. La sclérose en plaques a été diagnostiquée chez elle pendant ses études. Elle a passé des mois à Montana pour suivre divers traitements, mais est tout de même parvenue à terminer sa formation d’hygiéniste dentaire diplômée en trois ans. Le pronostic médical n’était pas favorable. Les médecins lui donnaient seulement quelques années à vivre.

«Pourquoi moi?» Béatrice ne s’est jamais posé cette question – pourtant elle aurait eu toutes les raisons du monde pour le faire! Mais rappelons-nous la citation initiale! Béatrice a fait la connaissance de son mari Thomas Renz à Genève. A la même époque, il y suivait une formation de spécialiste en psychologie clinique et en psychothérapie. Béatrice a été dépendante du fauteuil roulant pendant 30 ans. Cela ne l’a pas empêchée de pratiquer son métier d’hygiéniste dentaire aussi longtemps que possible. A la Fondation Plein So­ leil de Lausanne, elle a élaboré un modèle de sui­vi innovateur pour l’hygiène orale chez les patients présentant un handicap neurologique. La Fondation Plein Soleil héberge des personnes vivant dans des conditions difficiles. Elles y bénéficient de soins et d’un accompagnement global («Lieu de vie et lieu de soins»). Béatrice s’est montrée à la hauteur de la tâche, elle a accompagné des stagiaires de l’Ecole d’hygiénistes dentaires de Genève et leur a en­ seigné l’importance que revêtent l’empathie, la sympathie et la simplicité pour la rencontre et la prise en charge des résidants. De 1996 et 2006 environ, Béatrice était également présente à l’Ecole d’hygiénistes dentaires de Berne où elle assistait et accompagnait des ap­ prenties HD en hygiène orale, pendant les stages. Elle tenait absolument à ce que les futures hy­ giénistes dentaires apprennent à approcher sur un pied d'égalité les personnes handicapées et âgées, sans stress ni crainte du face à face, afin de les motiver, soigner et informer de manière appropriée - en toute décontraction! Elle était ouverte à toutes les questions sur sa maladie, la sclérose en plaques, et y répondait en toute franchise. Un silence inhabituel régnait durant ces


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DIMENSIONS 4 2018 | ASSOCIATION

Les deux font la paire: Béatrice et Thomas Renz.

heures d’hygiène orale, et la plupart des élèves HD gardent ces cours en bonne place dans leur mémoire. L’enseignante responsable à l’Ecole d’hygiénistes dentaires de Berne trouvait que ces leçons avaient «marqué» toutes les participantes. En 1991, Béatrice a reçu le titre d’hygiéniste dentaire de l’année décerné par l’association Swiss Dental Hygienists. Elle était un membre très actif de la Société Suisse de Gérodontologie (SSGS, anciennement Société Suisse de Médecine Dentaire pour handicapés et personnes âgées), dont elle est devenue membre honoraire en 2009. Il lui tenait toujours à cœur que le suivi et l’accom­pagnement des personnes handicapées soit intégré au suivi des personnes âgées. Après 2006, Béatrice participait plus rarement aux leçons de l’Ecole d’hygiénistes dentaires de Berne, car elle était très prise ailleurs. Tout au long de ces années, elle a joué un rôle actif dans la Société suisse de la sclérose en plaques. Elle s’est engagée de manière particulièrement intense pour l’introduction de la contribution d’assistance, qui est devenue réalité en 2012 avec la 6e révision de l’AI. Les médias s’en sont fait l’écho comme il convient: «Percée pour l’autodétermination des personnes vivant avec un handicap». L’article en question reprend les principes essentiels sur lesquels doit se fonder une politique nationale en faveur des personnes handicapées. La participation autonome et équivalente des personnes handicapées à la vie sociale est définie comme objectif. Incroyable l’énergie avec laquelle Béatrice s’est engagée à cet égard – nous lui en sommes très redevables! A côté de ces nombreux et divers engagements, elle trouvait le temps de passer d’agréables, voire de très joyeux moments, avec Thomas et avec ses amis (au nombre desquelles je compte).

Son premier livre publié en 2011 «Der flitzende Rollstuhl – La Chaise Filante» relate quelques anecdotes à cet égard. «Je vous caresse avec mes yeux – Ich liebkose euch mit meinen Augen», son deuxième livre, est paru en 2015. La sclérose en plaque n’a malheureusement cessé de progresser de sorte qu’elle ne pouvait bientôt plus communiquer qu’avec les yeux et les oreilles; son «James» lui fournissait l’assistance technique. A la question de savoir comment elle vivait sa maladie, elle répondait ingénument: «je porte la sclérose en plaques dans mon cœur, et mon corps est bien comme il est». Et elle ajoutait: «Je n’ai jamais été aussi libre que maintenant». Ces textes ont vu le jour dans le courant de l’année 2014. Ecrire signifiait pour elle: «Je peux encore jouer avec les mots dans ma tête toujours particulièrement lucide, et le temps perd toute signification»! Fin 2016, elle a exaucé son vœu le plus cher: sur les traces de Jésus, Béatrice s’est rendue dans le désert visiter la cité troglodyte de Pétra. Les mois et les années précédents, elle avait connu de graves problèmes de santé. Au seuil de la mort, elle était malgré tout toujours revenue dans ce monde! Elle fit le voyage à moitié allongée, à moitié assise, entourée de coussins, au sein d’un groupe de 25 participants; quatre personnes du CAS s’occupaient d’elle. Le petit groupe transportait Béatrice à travers le désert dans un brancard monté sur une grande roue stabilisatrice. Le troisième livre «L’appel du Désert – Der Ruf der Wüste» est paru après ce voyage. Béatrice racontait qu’elle ne voyait pas les pieds de ses assistants, mais que son regard était presque exclusivement tourné vers le haut, en contact avec les Cieux. Elle y repose maintenant en paix, après une longue vie d’une richesse inouïe. Voyage à travers le désert


ASSOCIATION

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DIMENSIONS 4 2018 | ASSOCIATION

42e Congrès annuel Swiss Dental Hygienists 9/10 novembre 2018, Olma Messen Saint-Gall

Interactions

PROGRAMME-CADRE

Vendredi 9 novembre 2018 09.30 h

Ouverture des portes

10.00 – 11.30 h

Assemblée des déléguées

Workshop Oral-B

dès 09.30 h

Enregistrement

Vendredi 9 novembre 2018, 10.00 h Allemand, sans traduction simultanée en français Genius Excellence Club Switzerland – une initiative à l’échelle européenne pour une meilleure santé buccale. Soutenu par ORAL-B®

dès 10.00 h

Ouverture de l’exposition

13.00 – 13.15 h

Allocution de bienvenue Conny Schwiete, Présidente centrale de Swiss Dental Hygienists

13.15 – 13.55 h

Dr méd. dent. Peter Göllner (a) Parodontologie – Orthodontie

Workshop GABA

13.55 – 14.35 h

méd. dent. Simon Graf (a) CAB/CAM: L’avenir de l’orthodontie imprimé en 3D

14.35 – 15.10 h

Prof. Stavros Kiliaridis (f) Récessions: risques orthodontiques?

15.10 – 16.10 h

Pause sur les lieux de l’exposition

16.10 – 16.20 h

Distinction de l’hygiéniste dentaire de l‘année

16.20 – 17.00 h

Dr Jean-Pierre Carrel (f) Anamnèse: pertinence et limites

17.00 – 17.30 h

Dr méd. Dr méd. dent. Jan Samuel Schenkel (a) Mise à jour antibiotiques, prophylaxie et anticoagulation

17.30 – 18.05 h

Dr méd. Frank Achermann (a) Le diabète: facteur de risque sous-estimé

dès 18.05 h

Apéritif sur les lieux de l‘exposition

Vendredi 9 novembre 2018, 18.45 h Allemand / français (traduction simultanée) Professeur Anahita JablonskiMomeni, Université de Marbourg Prise en charge des caries: du diagnostic au traitement

Dîner du Congrès Vendredi 9 novembre 2018 dès 19.30 h Apéro dès 20.15 h Dîner Einstein St. Gallen – Hotel Congress Spa Berneggstrasse 2 9000 Saint-Gall Animation musicale avec le groupe «Easy Tuners»

Message de bienvenue Heidi Hanselmann, conseillère d’Etat, directrice du département de la santé du canton de St-Gall

Samedi 10 novembre 2018 09.00 – 09.40 h

Dr méd. Urs Borner (a) Affections des glandes salivaires

09.40 – 10.15 h

Dr Giovanni Tommaso Rocca, DMD (f) La dent fissurée: diagnostique, risques et thérapie

10.15 – 10.50 h

PD Dr méd. dent. MMA, MAS Klaus W. Neuhaus (a) Récents développements dans le diagnostic des caries

10.50 – 11.00 h

Attribution du prix du concours de posters

11.00 – 12.00 h

Déjeuner sur les lieux de l‘exposition

12.00 – 12.40 h

Dr méd. dent. Markus Güdel (a) Approche globale de la médecine dentaire – la prophylaxie peut-elle en faire partie?

12.40 – 13.20 h

Dr méd. dent. Valérie Dormenval (f) Hypnose en médecine dentaire: du pourquoi au comment

13.20 – 14.00 h

Dr méd. Li Tian (a) MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise) holistique!

14.00 h

Allocution de clôture Jacqueline Boss, Vice-présidente centrale de Swiss Dental Hygienists et Responsable du congrès


NOTICES

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DIMENSIONS 4 2018 | NOTICES

Books

Color Atlas of Oral ­Diseases

Microbiology in your pocket

Marlis Donati Hygiéniste dentaire diplômée ES Bâle

George Laskaris, 4 edition 2017, Thieme Publishers, Stuttgart, 710 pages, 1003 pictures, ISBN 9783137170044, EUR 170

Melphine Harriott, October 2017, Thieme Publishers, Stuttgart, 330 pages, 313 illustrations, ISBN 9781626234154, EUR 45

Oral medicine is a demanding clinical specialty, it’s an important subspecialty of general internal medicine. The visual approach is the most powerful tool at the disposal of the oral physician. For every disease entity showed in the atlas, the basic characteristics (key points) and the differential diagnostics are presented in boxes. The clinical description is precise, followed by clear, representative pictures. The histopathologic findings and the rest of the laboratory tests are then presented, followed by the therapeutic strategies in detail. At the end of the book, there is an appendix with tables of differential diagnosis of oral lesions classified according to morphology and color and with tables presenting the performance of biopsy and interpretation of the histopathologic findings. This new 4th edition of the Color Atlas of Oral Diseases has been entirely rewritten and adapted to contemporary publishing and scientific demands. Numerous changes and additions have been made. Ten new chapters, enriched with many new clinical entities, have been added. The pictorial material has been renewed and enriched with high-standard color pictures from the personal collection of the author.

The note-cards of Microbiology in your pocket are a concise guide to common and rare bacteria, viruses, fungi and parasites that begins with pathogens that infect the nervous system and ends with pathogens infecting multiple organs. Each card presents similar information with variations due to inherent pathogen differences. The card are color coded by pathogen type using the following color scheme: pink: gram-negative bacteria, purple: gram-positive bacteria, gray: organisms that do not gram stain or gram stain poorly, green: viruses, blue: fungi, orange: parasites. On the front is an introduction to each pathogen with clinical vignettes and images. The back provides the taxonomy or morphology, infections, pathogenesis, epidemiology, diagnosis, prevention, treatment opinions and explanation.

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DIMENSIONS 4 2018 | EDITORIAL

EDITORIAL

Jedes Mitglied von Swiss Dental Hygienists spielt eine wichtige Rolle

Unseren Beruf vertreten, unseren Erfahrungsschatz wahren und uns gleichzeitig weiterentwickeln – dafür steht, kurz veranschaulicht, Swiss Dental Hygienists. Es ist engagierten Dentalhygienikerinnen zu verdanken, dass unsere Vereinigung seit über 35 Jahren lebt und sich kontinuierlich weiterentwickelt. Haben Sie schon einmal darüber nachgedacht, was ohne unseren Verband aus dem Beruf der Dentalhygienikerin geworden wäre? Könnten wir unseren Beruf selbstständig ausüben, oder, wie kürzlich im Kanton Waadt geschehen, Lokalanästhesien applizieren? Wohl kaum! Jedes Mitglied von Swiss Dental Hygienists spielt eine Rolle. Das beginnt bei der Unterstützung der eigenen Sektion, geht über die Teilnahme an der Generalversammlung bis zur Mitarbeit im Vorstand oder als Delegierte in einer Arbeitsgruppe. Alle Mitglieder, ob Aktiv-, Passivoder Juniormitglied, verleihen dem Verband Gewicht und legitimieren sie gegenüber politischen Instanzen und anderen Berufen. Dank der Mitglieder, die sich engagieren, funktioniert die Vereinigung. An den Generalversammlungen werden die Mitglieder jeweils eingeladen, eines der vakanten Ämter zu übernehmen. Gewisse Ämter sind schwieriger zu besetzen als andere, insbesondere das Präsidium. 2016 musste der ganze Vorstand der Sektion Romande erneuert werden. Schon lange hegte ich den Wunsch, mich bei Swiss Dental Hygienists zu engagieren. Ein ganzes Team neu zu rekrutieren war eine grosse Herausforderung, und so habe ich mich als Prä-

sidentin der Sektion Romande zur Verfügung gestellt. In letzter Zeit ist diese Rolle nicht immer einfach, vor allem angesichts der neuen politischen Dimensionen. Dazu zählen zum Beispiel die Abstimmungsinitiativen zu den Zahnversicherungen in mehreren welschen Kantonen. Die Medien interessieren sich zunehmend für unseren Beruf, weswegen in der Romandie die Vertreterin der Sektion vermehrt zu einer gefragten Ansprechpartnerin wird. Diese Rolle ist manchmal stressig, das gebe ich zu, aber auch interessant und bereichernd. Vielen ist nicht immer bewusst, welch enorme Arbeit die Vorgängerinnen geleistet haben und was auch für alle laufenden Projekte geleistet wird. Aber das Wichtigste für den Vorstand ist, dass die Mitglieder seine Vorhaben unterstützen, damit er sich weiterhin für Fortschritte in unserem schönen Beruf der Dentalhygienikerin einsetzen kann. Ein grosses Dankeschön geht hiermit also an alle Mitglieder für ihre Unterstützung, welcher Art auch immer. Sandy Barroso Deillon

Sandy Barroso Deillon Präsidentin Sektion Romande

IMPRESSUM Herausgeber

Swiss Dental Hygienists Bahnhofstrasse 7b 6210 Sursee Tel. +41 (0)41 926 07 90 info@dentalhygienists.swiss

Redaktionskommission

Barbara Blaser, Denise Emmenegger (Co-Präsidentinnen) Christine Bischof Mara Bovo Stadelmann Marlis Donati Petra Hofmänner

Redaktion und Layout

wamag Walker Management AG Bereich Kommunikation Hirschmattstrasse 36, 6003 Luzern Redaktion Andreas Affolter Layout Christiane Pommerien Tel. +41 (0)41 248 70 11 dimensions@dentalhygienists.swiss

Übersetzung

Dominique Bommer, Jaime Calvé

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Mara Bovo Stadelmann Neudorfstrasse 41, 8820 Wädenswil Mobile +41 (0)76 536 31 36 marabovo@hotmail.com

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WISSENSCHAF T

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DIMENSIONS 4 2018 | WISSENSCHAFT

Hygienevorschriften ­differenziert betrachtet Die Praxishygiene ist ein wichtiger Teil der täglichen Arbeiten in einer Zahnarztpraxis. Um eine Infektübertragung auszuschliessen, muss der Hygieneplan von allen Mitgliedern des Praxisteams lückenlos eingehalten werden. Praxishygiene ist nicht nur ein peripherer Teil der Dienstleistung des Zahnarztes, sondern eine Verpflichtung.

Margot Birrer Grosswangen

Durch Schutzmassnahmen soll der Kontakt mit Blut und Körperflüssigkeiten so weit wie möglich vermieden werden. Eine periodische Schulung des Personals und Hygienekontrollen sollen eine konsequente Durchsetzung des Hygienekonzepts gewährleisten. Ein schriftlich festgelegter und für alle zugänglicher Hygieneplan regelt Art, Umfang und Verantwortung für die einzelnen Hygienemassnahmen. Sämtliche Arbeitsabläufe sollen so organisiert werden, dass bei jedem Schritt das Infektionsrisiko minimal ist. Hygiene-Konzept Trotz ausgefülltem und unterschriebenem Anamneseblatt kann es sein, dass der Patient selbst

1. Schritt: Handfläche auf Handfläche Achtung: Inklusive Handgelenk

nicht weiss, dass er Träger einer Krankheit ist. Für alle Patienten wird deshalb derselbe Hygienestandard gefordert. Es gibt also keine speziellen Risikopatienten. Die Massnahmen sind gleichermassen für den Schutz von Patienten wie auch für den Schutz des Praxisteams ausgelegt. Es gilt deshalb, dass das Hygiene-Konzept sowie der Hygieneplan allen Mitgliedern bekannt ist und grundsätzlich von allen eingehalten wird. Nicht vergessen werden darf das Reinigungspersonal, da sich auch dieses an die in der Praxis geltenden Hygienerichtlinien halten muss. Eine wichtige Voraussetzung zur Umsetzung des Hygienekonzeptes ist die Aufteilung der Zahnarztpraxis in eine Klinikzone (Behandlungsräume, Instrumentenaufbereitung) und

2. Schritt: Rechte Handfläche über linkem Handrücken und linke Handfläche über rechtem Handrücken

3. Schritt: Handfläche auf Handfläche mit verschränkten, gespreizten Fingern


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übrige Räume. Der Instrumentenaufbereitungs­ raum soll in drei Zonen eingeteilt sein (farblich markiert): Rot = kontaminierte Zone Gelb = hygienische Zone Grün = sterile Zone Aktive und passive Schutzmassnahmen Die Praxishygiene wird in aktive und passive Schutzmassnahmen unterteilt. Unter den aktiven Schutzmassnahmen wird die Desinfektion und Sterilisation verstanden. Unter die passiven Schutzmassnahmen fallen das Tragen von Schutzbrille, Mundschutz, Handschuhen sowie die Impfung. Es versteht sich von selbst, dass der Mundschutz über die Nase gezogen getragen wird! Beim Niesen oder Husten verwenden Sie ein Papiertaschentuch. Anschliessend entsorgen Sie das Taschentuch und waschen oder desinfizieren Ihre Hände. Wer kein Taschentuch zur Hand hat, niest oder hustet in die Armbeuge. Während der Grippesaison verzichten Sie bei der Begrüssung auf Händeschütteln, Küssen und Umarmungen. Alle Mitglieder des Praxisteams sollten über einen genügenden Schutz gegen HBV verfügen. Die Impfung gegen HBV wird vom Praxisinhaber kontrolliert und wenn nötig veranlasst. Wer die Impfung verweigert, wird über die möglichen Folgen aufgeklärt und bestätigt die Weigerung schriftlich. Es muss in diesem Zusammenhang darauf hingewiesen werden, dass die HBV-Imp-

fung nicht vor Infektionen mit anderen Hepatitisviren schützt. Merke: Mit den passiven Schutzmassnahmen wird ausserhalb oder innerhalb des Körpers eine Infektionsbarriere errichtet. Händehygiene Bei Beginn und nach Abschluss der Behandlungsperiode (Morgen, Mittag, Abend oder sichtbaren Verschmutzungen) werden die Hände mit Seife und kaltem Wasser gereinigt (warmes Wasser öffnet die Poren), alle Seifenreste gründlich abgespült und mit Einweghandtüchern getrocknet. Danach folgt die hygienische Händedesinfektion mit einem registrierten, alkoholischen Präparat vor und nach jeder Behandlung, bei Arbeitsunterbrüchen und Handschuhwechsel. Beachten Sie die 6 Schritte der Einreibemethode (Abb. 1). Damit die Einwirkzeit gewährleistet ist, müssen die Hände 30 Sekunden feucht bleiben (bei Bedarf erneut Desinfektionsmittel dazunehmen) danach Hände reiben (nicht schütteln) bis sie trocken sind. Nur so können die rückfettenden Substanzen ihre Wirkung entfalten und ihre Hände vor Hautschädigungen schützen. Beachten Sie, dass das Händedesinfektionsmittel eine gebrauchsfertige Lösung ist und durch Restfeuchte nach dem Händewaschen verdünnt wird. Selbstverständlich trägt das gesamte Praxisteam während der Behandlung keine Ringe, Uhren

Abb. 1: StandardEinreibe­methode für die hygienische Händedesinfektion gem. EN 1500

4. Schritt: Aussenseite der Finger auf gegenüberliegende Handflächen mit verschränkten Fingern

5. Schritt: Kreisendes Reiben des rechten Daumens in der geschlossenen linken Handfläche und umgekehrt

6. Schritt: Kreisendes Reiben hin und her mit geschlossenen Fingerkuppen der rechten Hand in der linken Handfläche und umgekehrt


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DIMENSIONS 4 2018 | WISSENSCHAFT

Anwendung am Patient Transport zum Hygienezentrum

Hygienische Lagerung

Sterilisation

Dokumentation im Hygieneplan

Abfallbeseitigung

Desinfektion Reinigung Trocknung

Sterilisiergut Verpackung Kontrolle Nachreinigung Pflege

Abb. 2: Hygienekarussell

oder Armbänder und die Haare sind zusammengebunden, Handschuhdesinfektion ja oder nein? Die SSO schreibt dazu im Internum vom 01/2018 folgendes: Neu wird die Handschuhdesinfektion weggelassen. Es gibt weder ein Verbot, die Handschuhe zu desinfizieren noch eine explizite Empfehlung, die Handschuhe nicht zu desinfizieren. Die Desinfektion geschieht in der Verantwortung der Person, die sie vornimmt, wobei Reihenuntersuchungen nicht mit normalen Einzeluntersuchungen zu verwechseln sind. Bei Reihenuntersuchungen wird festgelegt, dass nach maximal sechs Kindern der Handschuh auf jeden Fall zu wechseln ist. Lassen Sie gesunden Menschenverstand walten und beachten Sie vor allem, dass während einer Behandlung keine Materialien aus Schubladen oder Schränken ohne Pinzette nachgereicht werden. Mit einer wohlüberlegten Arbeitsplatzvorbereitung wird dies auf ein Minimum beschränkt. Oberflächendesinfektion Es ist damit zu rechnen, dass sich durch Aerosol und Kontakt während der Patientenbehandlung

mit Blut vermischter Speichel über das Behandlungsareal ausbreitet (ca. 2 Meter Durchmesser). So kontaminierte Arbeitsflächen und Möbel werden beim Patientenwechsel mit einem alkoholischen Desinfektionsmittel dekontaminiert. Dabei ist auf ein breites Wirkungsspektrum, kurze Einwirkzeit, irreversible Wirkung sowie Materialverträglichkeit zu achten. Mit einem geeigneten Oberflächendesinfektionsmittel getränktem Einmaltuch werden die Oberflächen vollständig und systematisch benetzt und sichtbare Verschmutzungen wie Blutspritzer etc. entfernt. Nach der Einwirkungszeit (meistens eine Minute, bitte Gebrauchsanweisung beachten) werden die Flächen – wenn nötig – mit einem Einmaltuch trockengewischt. Entsorgung von Abfällen nach der ­Behandlung Abfälle ohne Infektions- und Verletzungsgefahr, wie Servietten, Verpackungsmaterial usw., werden wie Haushaltabfälle der Kehrichtabfuhr mitgegeben. Feste Abfälle mit Infektionsgefahr, wie mit Blut oder Speichel behaftete Tupfer, Speichelzieher usw., werden im Doppelsacksystem entsorgt, d.h. Sie packen die kontaminierten Materialien mit den Einweghandschuhen und platzieren diese während des Ausziehens im Inneren der Handschuhe (doppelte Verpackung) und entsorgen diese im normalen Kehricht. Instrumenten-Desinfektion und Reinigung Ziel der Desinfektion ist eine Keimreduktion (ohne Sporen) um mind. 5 Log-Stufen zu erreichen. Durch eine Sterilisation werden nicht nur Viren, vegetative Bakterien-Zellen und Pilze, sondern auch Bakterien-Sporen um mind. 6 LogStufen inaktiviert. Sterilisation schliesst Desinfektion und Reinigung vor der Sterilisation, den eigentlichen Sterilisationsprozess und die Lagerung nach der Sterilisation ein. Da in der zahnärztlichen Praxis die Zahl der Wegwerfartikel sinnvollerweise beschränkt bleiben muss, werden die meisten Instrumente wiederverwendet. Sie werden vor erneutem Einsatz sterilisiert. Die Instrumentenaufbereitung erfolgt in drei Phasen (Abb.2): a) Desinfektion gebrauchter Instrumente, b) Reinigung, Kontrolle und Verpackung der Instrumente und c) S terilisation und Lagerung bis zur nächsten Verwendung. Diese Tätigkeiten sollen in drei Bereichen abgewickelt werden, die optimalerweise vom Be-


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DIMENSIONS 4 2018 | WISSENSCHAFT

handlungsplatz räumlich getrennt sind. Wenn der Bereich für die Desinfektion (a) in der Nähe des Behandlungsplatzes ist (z.B. in Klinikräumen), soll er davon deutlich abgegrenzt werden. Laut Swissmedic Richtlinien soll die Umlagerung kontaminierter Instrumente mit dicken Haushaltshandschuhen durchgeführt werden. Da das Innere der Haushalthandschuhe jedoch ein Tummelplatz für Bakterien ist (Dunkelheit, Wärme, Feuchte), empfehle ich, die kontaminierten Instrumente etc. mit einer Instrumenten-Greifzange in das Desinfektionsbad oder den Thermodesinfektor umzuräumen (Abb. 3). Selbstverständlich werden beim Gebrauch einer Instrumenten-Greifzange auch Einweghandschuhe getragen. Diese Vorgehensweise garantiert Ihnen keinen direkten Kontakt mit kontaminierten Instrumenten und verhindert auf effektive Weise Schnitt- oder Stichverletzungen. Die Desinfektion der Instrumente erfolgt entweder durch Thermodesinfektion (thermo-chemisch) bei 93°C für 10 Minuten, oder durch eine Tauchdesinfektion in der Desinfektionswanne. Dazu werden die Instrumente vollständig eingetaucht. Die minimale Einwirkungszeit für die jeweilige Konzentration des Desinfektionsmittels muss unter kontrollierten Bedingungen (z.B. Stoppuhr) eingehalten werden. Nach der Desinfektion erfolgen die Reinigung, Kontrolle und Pflege der Instrumente, bevor sie verpackt (Klarsichtsterilisierbeutel oder Tray) werden. In diesem Bereich (b) kann ohne Handschuhe, jedoch mit korrekt desinfizierten Händen gearbeitet werden. Sterilisation Nach der Desinfektion und Reinigung werden die Instrumente im Autoklaven entsprechend Herstellerangaben sterilisiert. Je nach Praxis wird hierfür das Universaloder Prionen Programm verwendet. Falls ihr Autoklav über ein Schnellprogramm verfügt, dürfen Sie dieses nur für unverpackte Instrumente verwenden (keine Hohlkörper wie Winkelstücke etc.!) Unverpackt sterilisierte Instrumente werden nur als hygienisch aufbereitet betrachtet. Jeder Sterilisationszyklus wird mit einem Indikator (vorzugsweise Helix-Test, Abb. 4) überprüft und anschliessend dokumentiert (Datum, Verlauf, Kontrolle, Operator). Die kontrollierten

Abb. 3: Instrumentenzange

Abb. 4: Helix

Abb. 5: Etikettendrucker (Lisa)


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DIMENSIONS 4 2018 | WISSENSCHAFT

Abb. 6: Barcodescanner (Lisa)

Indikatoren müssen nicht aufbewahrt werden (nicht zu verwechseln mit dem Ausdruck über den korrekten Ablauf des Sterilisationszyklus). Es genügt, wenn das Ergebnis des Indikators im Sterilisationsprotokoll eingetragen und mit dem Visum bestätigt wird. Die Charge darf nur freigegeben werden, wenn die sterilisierten Verpackungen trocken und unversehrt sind. Nasse Verpackungen sind durchlässig für Keime und nicht als steril anzusehen. Zur Chargenfreigabe können Barcode-Etiketten ausgedruckt werden (Abb. 5). Wichtige Daten wie Gerätename, Seriennummer, Aufbereitungsdatum, Haltbarkeitsdatum, Chargennummer und freigebende Person werden automatisch auf ein Aufklebeetikett übertragen. Der Benutzer ist so in der Lage, die geforderte Kennzeichnung der freigegebenen und verpackten Instrumente mit einer beliebigen Anzahl gedruckten Etiketten durchzuführen. Mittels eines Barcodes-Scanners können diese Daten direkt in die digitale KG eingelesen werden (Abb. 6). Verletzungen Die Gefahr einer berufsbedingten HIV-Infektion ist sehr klein, aber die Folgen sind fatal. Auch für Hepatitis C gelten potentiell schwerwiegende Folgen bei kleinem Infektionsrisiko. Deshalb ist es wichtig, HIV-Expositionen zu vermeiden. Curetten, Scaler, Nadeln, Skalpellklingen und andere scharfe Instrumente sind als potentiell infektiös anzusehen und müssen deshalb sehr

sorgfältig gehandhabt werden, so dass keine Verletzungen entstehen. Wesentliche Vorsichtsmassnahmen: Nadeln möglichst bald nach Gebrauch in geeignetem, stichfesten Sammelbehälter entsorgen. Das Recapping von Hand ist unbedingt zu vermeiden. Das Vorgehen bei akzidenteller Exposition mit Blut/Speichel soll schriftlich geregelt sein, damit sofort die geeigneten Massnahmen getroffen werden können: • Desinfektion der Wunde • Vertrauliche Information der Beteiligten (Patient, Vorgesetzte, Praxisleiter) • Abklärung der Umstände, z.B. an Hand des Unfallprotokolls für berufsbedingte Verletzungen in drei Kopien (für Arzt, SUVA und Praxis). Es dient als Grundlage zur Abschätzung des Infektionsrisikos. • Kontaktaufnahme mit dem Arzt. Eine schriftliche Anleitung für das Vorgehen bei Stichverletzungen und Kontamination von offenen Wunden soll an einem für das Personal gut sichtbaren Ort in der Praxis angeschlagen sein. Hygienische Wäsche Viele Wäschestücke können heute nur mit höchstens 40° Grad gewaschen werden. In jeder Waschmaschine befindet sich nach einem Waschgang ca. 2 Liter Restwasser, welches nicht abgepumpt wird. In diesem Restwasser befinden sich Keime, Pilze und Bakterien, welche durch eine niedrige Waschtemperatur von 40°C nicht abgetötet werden. Diese vermehren sich zwischen den Waschgängen munter weiter und verschmutzen Ihre nächste 40°C-Wäsche wieder. Staphylococcus aureus und darmbewohnende Enterobakterien wie Escherichia coli überstehen


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DIMENSIONS 4 2018 | WISSENSCHAFT

30-Grad-Wäschen mühelos. Erheblich resistenter sogar gegenüber Bleichmitteln ist der Hefepilz Candida albicans (Schleimhaut- und Vaginalpilze) und der Schimmelpilz Aspergillus niger sowie Bakteriophagen. Ausgesprochen hartnäckig sind durchfallverursachende Noroviren. Eine 60-Grad-Wäsche reicht meistens aus, um diese Keimbesiedelung zu reduzieren. Nach einem Gang bei 60 Grad hängen immerhin zehnbis hundertmal weniger Keime in der Wäsche als bei 40 Grad Celsius. Stark mit Mikroorganismen belastete Textilien – also Unterwäsche, Putz- und Geschirrspültücher – sollten mit einem Desinfektionszusatz bei 60 Grad im Vollwaschgang gewaschen werden (erhältlich im Detailhandel). Aufgrund der Empfehlungen ist klar, dass beim Mischen von Unterwäsche und anderer Wäsche erst recht gilt, nicht unter 60 Grad und nicht ohne Desinfektionszusatz zu waschen. Und selbst dann gibt es keine Garantie, dass Krankheitserreger nicht übergehen. Auf keinen Fall sollte man seine Wäsche mit an Grippe oder Fusspilz erkrankten Personen mischen. Um einer Verkeimung vorzubeugen, sollten Waschmaschinen regelmässig genutzt werden. Nach jedem Waschen sollte die Klappe und die Schublade ganz geöffnet werden, damit das Restwasser verdunsten kann. Ab und zu sollte man die Maschine bei hoher Temperatur mit einem bleichmittelhaltigen Reiniger leerlaufen lassen, um Keime im Restwasser zu beseitigen.

Fazit Die Umsetzung einer konsequenten Praxishygiene sollten Sie als Element der kontinuierlichen Verbesserung und Weiterentwicklung Ihrer Praxis ansehen. Sie zeigt Ihnen und Ihrem Team, ob entscheidende Massnahmen zum Patientenund Personalschutz, insbesondere im Sinne der Infektionsprävention, beachtet und richtig umgesetzt werden. Sich daraus ergebende Verbesserungspotenziale zielen insbesondere auf eine Steigerung von Hygienestandards und Sicherheit in Ihrer Praxis ab.

Literaturverzeichnis: • Kurs Hygienemassnahmen dentaltraining GmbH • Swissmedic Richtlinien «Gute Praxis» • SSO Praxishygiene • SSO Internum 01/2018 Bildquellen: Abb. 1 Schülke & Mayr AG Abb. 2 dentaltraining GmbH Abb. 3 dentaltraining GmbH Abb. 4 gke Abb. 5 W&H Abb. 6 W&H

Margot Birrer ist seit 2012 Geschäftsinhaberin der dentaltraining GmbH, welche auf Fortbildungen für das gesamte Zahnarztteam spezialisiert ist. 2015 erfolgte die Zertifizierung eduQua. Nach der Ausbildung zur Dentalassistentin absolvierte sie 2004 den ersten Lehrgang als Praxismanagerin und war bis 2013 als solche tätig. Nebenbei ist Margot Birrer Prüfungsexpertin im Kanton Luzern. Korrespondenzadresse: dentaltraining GmbH, Schwerrihof 2, 6022 Grosswangen margot.birrer@dentaltraining.ch


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Stomatologie-Quiz

Leitsymptom: Multiple ­erosive Mundschleimhaut­ läsionen bei einem Kind Patientengeschichte Der 7-jährige Junge stellt sich als Notfall an der Klinik für Oralchirurgie und Stomatologie der Universität Bern vor. Das Kind hat starke Schmerzen im Mund und an den Lippen. Vier Tage zuvor hatte der Junge Fieber. Zum Senken des Fiebers und Schmerz­linderung wird er bereits mit Ibuprofen behandelt. Die allgemeinmedizinische Anamnese ist unauffällig, er hat keine speziellen Krankheiten. Klinischer Befund Extraoraler Befund: An der Unterlippe fallen multiple erosive Läsionen mit gelblich-gräulichem Belag sowie feine Krusten auf (Abb. 1). Die Läsionen betreffen fast die gesamte Unterlippe. Die Oberlippe ist nicht befallen. Die submandi­ bulären Lymphknoten sind bilateral leicht geschwollen tastbar. Die mit dem Ohrthermo­ meter gemessene Körpertemperatur ist normal. Das Kind ist dunkler Hautfarbe. Intraoraler Befund: Die Dentition befindet sich im Wechselgebiss I. Bereits auf den bukkalen Zahnflächen fallen weiche Beläge (Plaque) auf (Abb. 2). Das Zahnfleisch ist generalisiert stark

Abb. 2

gerötet, wobei die Rötung etwas durch die ethnischen Pigmentierungen maskiert wird. Auch ist die Gingiva generalisiert geschwollen, was insbesondere bei den Papillen und marginal sichtbar ist. An der bukkalen Gingiva in Regio 36 zeigt sich eine erosive, fibrinbelegte Läsion. Weiter fallen multiple erosive Läsionen an den noch nicht bezahnten Alveolarkämmen in Regio 17 und 27 auf (Abb. 3). In Regio 27 sind zusätzlich Rö­ tungen und eine leichte Schwellung der Schleimhaut zu erkennen. Fragen zum Befund 1) Welches ist die Verdachtsdiagnose?  2) Welche Therapie ist indiziert? 3) Was sind die späteren Konsequenzen?

Abb. 3

Dr. med. dent. Valérie G. A. Suter Bern


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Lösungen 1) Das vor kurzem aufgetretene Fieber und die bilaterale Lymphadenopathie weisen auf eine Infektion hin. Infekte können grundsätzlich bakteriell, viral- oder pilzbedingt sein. Akut auftretende Infekte bei Kinder sind meist viral bedingt. Virale Infekte können sich oral bzw. labial manifestieren. Sie präsentieren sich initial mit kleinen (1– 2mm) Bläschen an der Schleimhaut. Da diese schnell platzen, hinterlassen sie erosiv-ulzerative Läsionen, welche meist konfluieren und durch Pseudomembranen bedeckt sind. Beim beschriebenen 7-jährigen Jungen fiel ausserdem eine gene­ralisiert stark gerötete Gingiva auf. Die Anamnese mit Fieber und das klinische Bild passen zu einer Gingivostomatitis herpetica. Dies ist der Erstinfekt mit dem Herpes simplex Virus Typ I (HSV I), welches die Mundhöhle befällt. Die Gingivostomatitis herpetica ist die häufigste Erscheinung des Erstinfektes von HSV I und betrifft ca. 15 % der Kinder in den ersten neun Lebensjahren. Der Schweregrad der Infektion ist variabel. Nach einem kurzen Podromalstadium erscheinen die oralen Läsionen meist in den ersten Tagen der Infektion. Sie sind schmerzhaft und können die Nahrungsaufnahme beeinträchtigen. Be­gleitet sind sie oft auch von Fieber, Lethargie und allgemeinem Krankheitsgefühl beim Kind. Die allgemeinen Krankheitszeichen klingen etwas rascher ab als die oralen Läsionen, die ca. 8 bis 17 Tage persistieren. Die Gingi­vostomatitis herpe­ tica befällt sowohl die keratiniserte wie auch die lokolabile Mukosa mit Manifestation an Gingiva, Lippen, Zunge, hartem und wei­chem Gaumen.

Korrespondenz: Dr. med. dent. Valérie Suter Klinik für Oralchirurgie und Stomatologie Zahnmedizinische Kliniken der Universität Bern Freiburgstrasse 7, 3010 Bern valerie.suter@zmk.unibe.ch

2) Die Therapie richtet sich beim Kind primär auf die Begleiterscheinungen des viralen Infekts. Es werden fiebersenkende und analgetische Medikamente entsprechend dem Alter bzw. dosiert nach dem aktuellen Körpergewicht verordnet. Zur Linderung der intraoralen Beschwerden werden bei Kindern zudem eher milde Mittel wie Spülung mit abgekühltem Kamillen-Aufguss empfohlen. Der virale Infekt ist selbst­ limitierend. Nur in seltenen Fällen – wie bei Kindern, die immunsupprimiert sind – oder bei sehr hartnäckigem Befall werden systemische antivirale Medikamente eingesetzt. 3) Nach der Erstinfektion, die auch asymptomatisch verlaufen kann, tritt das HSV 1 in die Nervenendigungen ein und wird dann via Axone retrograd in die Nervenzellen transportiert. Dort entsteht dann ein Resevoir der Viren, die latent verweilen. Typischer Verweilort ist das Ganglion Gasseri des Nervus Trigeminus. Die Viren bleiben dann lebenslänglich dort. Durch Triggerfaktoren wie u. a. UV-Einstrahlung, Stress, traumatischer Stimulus (z. B. zahnärztliche Behandlung), Menstruation werden die Viren reaktiviert und wandern wieder entlang der Nervenfasern und präsentieren sich dann meist an den Lippen als Herpes labialis («Fieberbläschen») (Abb. 4).

Abb. 4


NOTIZEN

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DIMENSIONS 4 2018 | NOTIZEN

Produkte megasmile®Black Whitening ll hydroaktive Schallzahnbürste Die neue Schallzahnbürste Black Whitening ll entfernt mit 42 000 Schwingungen pro Minute die Bakterienbeläge bis in die Interdentalräume. Die schwarzen Borsten des Bürstenkopfes enthalten kleine Aktivkohlepartikel. Die patentierte ACP-Technologie funktioniert wie ein Radiergummi: Beim Putzen rubbeln sich die Mikropartikel aus Aktivkohle ab und entfernen so sanft Zahnverfärbungen und Beläge, ohne zu scheuern. Die Schallzahnbürste verfügt über drei Reinigungsfunktionen und eine Polierfunktion: Sensitiv, Intensiv, Tiefenreinigung und Polieren. Sie ist in vier Farben erhältlich, hat Zahnputz-Timer, elektronische Reiseverriegelung, Kieferquadrant-Timer, automatische Ausschaltfunktion, einen wiederaufladbaren Li-Ionen-Akku, einen USB-Adapter 100–200 V und eine kompakte Ladestation mit USB. Die Wirkung der Black Whitening ll Schallzahnbürste ist wissenschaftlich erwiesen (Studie der Uni Basel). Weitere Infos: www.megasmile.com

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Dipl. Dental­hygienikerin HF Basel


VERBAND

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DIMENSIONS 4 2018 | VERBAND

Projekt Neukonzeption ­Qualitätsmanagementsystem ist abgeschlossen

Nina Hänsli, Leiterin Beratung Sursee

DESINFEKTION DER HÄNDE 1. Schmuck entfernen, kurze Nägel (kein Lack / kein Gellack) 2. Hände waschen mit flüssiger Seife

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6. Untersuchung / Behandlung

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Hilfsmittel für Berufsalltag An der ersten Sitzung zeigte sich schnell, dass die bestehenden Qualitätsrichtlinien als zu wenig anwendbar auf den Alltag der Dentalhygienikerin empfunden wurden. Die Projektgruppe setzte sich zum Ziel, Richtlinien zu erarbeiten, die den Dentalhygienikerinnen ein Hilfsmittel in die Hand geben, mit dem sie ihre Tätigkeiten analysieren können und das ihnen die Möglichkeit bietet, sich kontinuierlich zu verbessern und weiterzuentwickeln. Die Projektgruppe entschied sich, in einem ersten Schritt einen Ländervergleich durchzuführen und zu eruieren, wie QMS für Dentalhygienikerinnen in anderen Ländern aufgebaut sind. Aus diesen «best practice»-Beispielen konnten wertvolle Erkenntnisse gewonnen werden. Weiter erstellte die Projektgruppe eine SWOT-Analyse des bestehenden QMS. In der Diskussion um mögliche Anreize und Angebote für QM-Zertifizierte wurde klar, dass diese mittels einer Befragung evaluiert werden sollten. Es wurde entschieden, eine Befragung unter den Zertifizierten durchzuführen sowie einige Fragen zum QM in die allgemeine Mitgliederbefragung 2015 AN AM einzubauen. Die Ergebnisse des LänNE SE -C HE CK dervergleichs und der Befragung zeigten u.a., dass zusätzlich Literaturangaben hinzugefügt werden sollten, dies als Zeichen der fundierten Erarbeitung. Weiter wurde basierend auf den Ergebnissen festgelegt, Hilfsmittel wie beispielsweise Vorlagen zu erarbeiten. Bezüglich des Layouts sollte mit Grafiken gearbeitet werden, um die Leserinnen zu führen.

Der Zentralvorstand von Swiss Dental Hygienists hatte an der Strategietagung 2014 entschieden, das Qualitätsmanagementsystem (QMS) neu zu konzipieren und die Qualitätsrichtlinien sowie das dazugehörige Reglement im Rahmen eines Projekts zu überarbeiten. Am 20. Februar 2015 fand die erste Projektgruppensitzung mit dem Thema «Neukonzeption QMS» statt. Die Projektgruppe bestand aus Sigrid Kaehr (damals Vizepräsidentin), Conny Schwiete (damals Mitglied ZV), Florence Jäggi (damals Mitglied ZV), Corinne Kellenberger (damals Mitglied ZV) und Isabelle Küttel (Geschäftsführerin). Die Projektgruppe wurde von Nina Hänsli, Leiterin Beratung wamag, als Projektleiterin begleitet.

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DIMENSIONS 4 2018 | VERBAND

Händedesinfektionsbox – wie gut sind meine Hände wirklich desinfiziert? (Bestandteil des QM-Kurses).

Neue QMS-Kurs konzipiert Nun begann die eigentliche Arbeit für die Projektgruppe: Die Richtlinien und das Reglement wurden überarbeitet und teilweise komplett neu verfasst. Es wurde ein Literaturverzeichnis erstellt. Weiter erarbeiteten die Mitglieder der Projektgruppe verschiedene Vorlagen und Merkblätter für den Alltag der Dentalhygienikerin. Die erarbeiteten Unterlagen wurden von allen Projektgruppenmitgliedern mehrmals kritisch diskutiert und weiter überarbeitet. Während der Erarbeitungsphase konnte Marianne Kaegi (Präsidentin BOK) als neues Projektmitglied gewonnen werden. Die Erarbeitung der gesamten Dokumente – inklusive Reviews, Layout und Finalisierung – dauerte über ein Jahr. Die Projektgruppe leistete unglaublich viel und konnte am Schluss stolz auf ein neues QMS blicken. Die Richtlinien wurden am 11. November 2016 von der Delegiertenversammlung verabschiedet. Mit der Erarbeitung der Unterlagen war es aber noch nicht getan. Es galt mit den Unterlagen auch noch den neuen QMS-Kurs zu konzipieren. Im Herbst 2017 fanden die ersten QMS-Kurse in der Deutschschweiz und in der Romandie statt. Das Feedback der Teilnehmenden zeigte deutlich, dass sich der Aufwand gelohnt hatte; der neue Kurs mit den neuen Unterlagen kam sehr gut an. Alle 3 Jahre Rezertifizierungskurs Während der Erarbeitung der Unterlagen für den QMS-Zertifizierungskurs wurde der Projektgruppe bewusst, wie wichtig es ist, das Thema Qualität aktuell zu halten, neue Inputs zu erhalten, und wie bereichernd der Austausch über verschiedene Themen im Bereich QMS untereinander ist. Daher machte sich die Pro-

jektgruppe an die Erarbeitung eines Rezertifizierungskurses, der nach der Zertifizierung alle 3 Jahre absolviert werden muss. Ziel des Rezertifizierungskurses ist es, das in der Praxis umgesetzte QM-Konzept zu hinterfragen und Verbesserungsmöglichkeiten zu identifizieren. Die Projektgruppe entschied sich, den Nothelferkurs in den Rezertifizierungkurs zu integrieren, weiter wurden zusätzliche Dokumente und Vorlagen zu spezifischen Themen erarbeitet. Zudem ist die Projektgruppe verantwortlich dafür, Referenten für die Rezertifizierungskurse zu gewinnen. Diese zeigen anhand einer konkreten Fallbesprechung auf, wie der Fall in der Praxis unter Einhaltung des QM-Konzeptes behandelt wird (best practice). Nebst der inhaltlichen Erarbeitung galt es auch die Umstellung des «alten» Zertifizierungssystems auf das neue zu planen und die Mitglieder zu informieren. Hier konnte die Projektgruppe auf die tatkräftige Unterstützung der Geschäftsstelle zählen. Diese stellte sicher, dass alle Zertifizierten zur richtigen Zeit informiert wurden und werden. Das Projekt «Neukonzeption QMS» wurde soweit erfolgreich beendet, die aktuelle Projektgruppe mit Conny Schwiete (Präsidentin ZV), Corinne Kellenberger (Mitglied ZV), Marianne Kaegi (Präsidentin BOK), Sigrid Kaehr (Mitglied) und Nina Hänsli (Projektleiterin wamag) bleibt noch bestehen, um die weiteren Themen und Referate für die Rezertifizierungskurse aufzugleisen und um das QMS bei Bedarf laufend zu verbessern – ganz im Sinne der Qualität. Nächster QMS-Kurs und Rezertifizierungkurse: http://www.dentalhygienists.swiss/patient/ qualitaets-zertifikat/


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DIMENSIONS 4 2018 | VERBAND

Zum Gedenken an Béatrice Renz-Schwarzenbach «Ich bin bereit zu leiden, aber ich will nicht aufgeben. Ich werde es nicht zulassen, dass jemand in mir die kleine rote Lampe der Zuversicht auslöscht.» Christian Bobin

Vreni Steinegger-Schatz Dipl. Dentalhygienikerin HF Ipsach

Fondation Plein Soleil (historische Bilder, damals wurden noch kein Mundschutz und keine Handschuhe getragen)

Diesen Spruch aus dem erfrischenden Buch von Béatrice Renz «La Chaise filante – Der flitzende Rollstuhl» stelle ich an den Anfang meiner Gedanken zum Hinschied von Béatrice. Gemäss diesem Spruch lebte und überlebte sie so viele Jahre. Béatrice wurde am 9. Juni 1955 in Genf geboren. Ihre Jugend verbrachte sie im Engadin. Primarschule in St. Moritz, Matura im Lyceum Alpinum in Zuoz. Sie war ein sportliches Mädchen und übte sich fleissig unter anderem im Eiskunstlauf. Sie war Mitglied des Schweizerischen Eiskunstläuferinnen-Kaders. Dann startete Béatrice ihre Ausbildung zur Dentalhygienikerin in Genf. Während dieser Zeit wurde bei ihr Multiple Sklerose diagnostiziert. Sie verbrachte Monate in Montana für ihre Therapien und konnte trotz allem in drei Jahren ihre Ausbildung zur diplomierten Dentalhygienikerin abschliessen. Die ärztliche Prognose war nicht gut, die Ärzte gaben ihr nur wenige Jahre Überlebenschancen.

«Warum ich?» Diese Frage hat Béatrice sich nie gestellt – dabei hätte sie allen Grund dazu gehabt! Doch erinnern wir uns an den einleitenden Spruch! In Genf hat Béatrice ihren Ehemann Thomas Renz kennen gelernt. Er war wie sie in Genf, in Ausbildung zum Fachpsychologen für klinische Psychologie und Psychotherapie. Seit über 30 Jahren war Béatrice auf den Rollstuhl angewiesen. Das hat sie aber nicht gehindert, in ihrem Beruf als Dentalhygienikerin so lange wie möglich zu arbeiten. Sie hat in der Fondation Plein Soleil in Lausanne ein wegweisendes Betreuungskonzept für Mundhygiene bei neurologisch Behinderten entwickelt. Die Fondation Plein Soleil ist ein Ort, wo Menschen mit schwierigen Lebenssituationen leben können und eine umfassende Betreuung und Begleitung erhalten («Lieu de vie et lieu de soins»). Béatrice ist an dieser Aufgabe gewachsen, konnte Praktikantinnen der Dentalhygieneschule Genf begleiten und ihnen die Wichtigkeit einer empathischen, liebenswerten, zuvorkommenden und doch unkomplizierten Begegnung und Betreuung lehren. Ab 1996 bis ca. 2006 war Béatrice ebenfalls an der feusi Dentalhygieneschule Bern in der Be­ treuung und Begleitung der Auszubildenden in Oraler Hygiene und während den Praktika engagiert. Ihr war es überaus wichtig, dass angehende Dentalhygienikerinnen auf Augenhöhe lernen, ohne Angst und Stress auf Behinderte und Betagte zuzugehen, um sie entsprechend zu informieren, zu motivieren und zu pflegen – und dies in einer unverkrampften Art und Weise! Sie war auch immer offen und ehrlich, um zu ihrem Leben und ihrer Krankheit MS Fragen zu beantworten. In diesen Oral-Hygiene Stunden war es


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DIMENSIONS 4 2018 | VERBAND

Zwei, die sich gut verstehen: Béatrice und Thomas Renz

jeweils ungewöhnlich still und den meisten Auszubildenden blieben diese Begegnung in bleibender Erinnerung. Die zuständige Lehrerin fand, diese Lektionen seien allen unter die Haut gegangen. Béatrice wurde 1991 vom Berufsverband Swiss Dental Hygienists als Dentalhygienikerin des Jahres geehrt. Sie war ein sehr aktives Mitglied in der Schweizerischen Gesellschaft für Altersund Special-Care Zahnmedizin (SSGS, ehemals SZGBB) und wurde 2009 Ehrenmitglied dieser Vereinigung. Es bleibt eines ihrer grosses Anliegen, dass neben der Altersbetreuung die Behindertenbetreuung und -begleitung nicht vernachlässigt werden sollte. Nach 2006 kam Béatrice seltener zu den Lektionen an die Dentalhygieneschule Bern, da sie anderweitig sehr in Anspruch genommen wurde. Sie engagierte sich über all die Jahre in der Multiple Sklerose Gesellschaft. Sie hat sich politisch ausserordentlich intensiv für die Einführung des Assistenzbeitrages eingesetzt, der 2012 mit der 6. IV-Revision verwirklicht wurde. In den Nachrichten wurde dies unter dem Titel: «Durchbruch zum selbstbestimmten Leben von Menschen mit Behinderung» gebührend erwähnt. Dieser Bericht enthält zentrale Grundsätze, auf denen eine Behindertenpolitik der Schweiz aufzubauen ist. Die autonome und gleichberechtige Teilnahme von Menschen mit Behinderung in der Gesellschaft wird als Ziel festgehalten. Wie hat sich Béatrice hier mit all ihrer schier unermesslichen Energie eingesetzt – dafür gebührt ihr grosser Dank! Neben all diesen vielen unterschiedlichen Engagements fand sie Zeit, mit Thomas und mit ihren Freunden (so wie ich) fröhliche und manchmal sogar übermütige Stunden zu verbringen. Episoden, wie das vor sich ging, finden sich in ihrem

ersten, 2011 veröffentlichten Buch «Der flitzende Rollstuhl – La Chaise Filante». 2015 erschien ihr zweites Buch: «Je vous caresse avec mes yeux – Ich liebkose euch mit meinen Augen». Nachdem die MS leider unaufhaltsam fortschritt, konnte sie sich bald nur noch mit den Augen und Ohren verständigen, technisch wurde sie von ihrem «James» unterstützt. Auf die Frage, wie sie zurechtkomme, antwortete sie unbefangen: «Ich habe meine MS ins Herz geschlossen und mein Körper ist gut, so wie er ist». Und weiter meinte sie: «Ich war noch nie so frei wie jetzt». Entstanden sind diese Texte im Verlauf des Jahres 2014. Schreiben bedeutete für sie: «Ich kann dabei in meinem noch immer überaus klaren Kopf mit Wörtern spielen und die Zeit verliert jede Bedeutung»! Ende 2016 erfüllte sich ihr Herzenswunsch: Auf den Spuren von Jesus reiste Béatrice durch die Wüste zur Felsenstadt Petra. Sie hatte in den vorhergehenden Monaten und Jahren etliche schwere gesundheitliche Zwischenfälle, hatte Nahtod-Erfahrungen und kam doch immer wieder zurück auf diese Welt! Diese Reise erfolgte halb liegend, halb sitzend in Kissen gebettet und in einer Reisegruppe von 25 Personen; für sie speziell war eine Vierergruppe des SAC zuständig. Diese transportierte Béatrice auf einer Tragbahre, die auf einem grossen stabilen Rad montiert war, durch die Wüste. Das dritte Buch «L’appel du Désert – Der Ruf der Wüste» entstand nach dieser Reise. Béatrice erzählte, dass sie nicht die Füsse der Betreuer sah, sondern den Blick fast ausschliesslich nach oben gerichtet hatte und in Kontakt mit dem Himmel war. Jetzt ist sie friedlich dort angekommen – nach einem langen, unglaublich reichen Leben. Reise durch die Wüste


VERBAND

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DIMENSIONS 4 2018 | VERBAND

42. Jahreskongress Swiss Dental Hygienists 9. /10. November 2018, Olma Messen St. Gallen

Interactions

RAHMENPROGRAMM

Freitag, 9. November 2018 09.30 Uhr

Türöffnung

10.00 – 11.30 Uhr

Delegiertenversammlung

ab 09.30 Uhr

Registrierung

Freitag, 9. November 2018, 10.00 Uhr Deutsch, ohne Simultanübersetzung auf Französisch Genius Excellence Club Switzerland – eine europaweite Initiative zur Verbesserung der Mundgesund­heit. Gefördert von ORAL-B®

ab 10.00 Uhr

Eröffnung Ausstellung

13.00 – 13.15 Uhr

Begrüssung Conny Schwiete, Zentralpräsidentin Swiss Dental Hygienists

13.15 – 13.55 Uhr

Dr. med. dent. Peter Göllner (d) Parodontologie – Orthodontie

Workshop GABA

13.55 – 14.35 Uhr

med. dent. Simon Graf (d) CAB/CAM: Die 3D gedruckte Zukunft in der Kieferorthopädie

14.35 – 15.10 Uhr

Prof. Stavros Kiliaridis (f) Rezession – ein orthodontisches Risiko?

15.10 – 16.10 Uhr

Pause in der Ausstellung

16.10 – 16.20 Uhr

Ehrung Dentalhygienikerin des Jahres

16.20 – 17.00 Uhr

Dr. Jean-Pierre Carrel (f) Die Anamnese – ihr Aussagewert und ihre Grenzen

17.00 – 17.30 Uhr

Dr. med. Dr. med. dent. Jan Samuel Schenkel (d) Update Antibiotika, Prophylaxe und Antikoagulation

17.30 – 18.05 Uhr

Dr. med. Frank Achermann (d) Diabetes: Unterschätzter Risikofaktor

ab 18.05 Uhr

Apéro in der Ausstellung

Workshop Oral-B

Freitag, 9. November 2018, 18.45 Uhr Deutsch, Simultanübersetzung auf Französisch Professor Anahita JablonskiMomeni, Universität Marburg Kariesmanagement – von der Diagnose zur Therapie

Grussbotschaft Regierungsrätin Heidi Hanselmann, Leiterin des Gesundheitsdepartements des Kantons St. Gallen

Kongressessen Freitag, 9. November 2018 ab 19.30 Uhr Apéro ab 20.15 Uhr Essen Einstein St. Gallen – Hotel Congress Spa Berneggstrasse 2 9000 St. Gallen Musikalische Unterhaltung mit der Band «Easy Tuners»

Samstag, 10. November 2018 09.00 – 09.40 Uhr

Dr. med. Urs Borner (d) Speicheldrüsenerkrankungen

09.40 – 10.15 Uhr

Dr. Giovanni Tommaso Rocca, DMD (f) Der Riss im Zahn – Diagnose, Risiken und Therapie

10.15 – 10.50 Uhr

PD Dr. med. dent. MMA, MAS Klaus W. Neuhaus (d) Neue Entwicklungen in der Kariesdiagnostik

10.50 – 11.00 Uhr

Prämierung Posterwettbewerb

11.00 – 12.00 Uhr

Lunch in der Ausstellung

12.00 – 12.40 Uhr

Dr. med. dent. Markus Güdel (d) Ganzheitliche Zahnmedizin – kann die Prophylaxe ein Teil davon sein?

12.40 – 13.20 Uhr

Dr. med. dent. Valérie Dormenval (f) Hypnose in der Zahnmedizin – vom Warum zum Wie

13.20 – 14.00 Uhr

Dr. med. Li Tian (d) TCM (Traditionelle Chinesische Medizin) ganzheitlich!

14.00 Uhr

Schlusswort Jacqueline Boss, Vizepräsidentin Swiss Dental Hygienists und Kongressverantwortliche


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DIMENSIONS 4 2018 | ASSOCIATION | VERBAND

Agenda 2018 Monat | Mois September | Septembre

Oktober | Octobre

November | Novembre

Tag | Jour

Thema/Referent | Thème/Orateur

Ort | Lieu

Organisator | Organisateur

5

Grundlagen für die selbstständige Berufstätigkeit als Dentalhygienikerin

Hotel Arte, Olten

Swiss Dental Hygienists info@swissdentalhygienists.swiss

11

Sektion Zürich: Generalversammlung 2018

Zentrum für Zahnmedizin der Universität Zürich

Sektion Zürich sektion_zuerich@dentalhygienists.swiss

13

Sektion Zentralschweiz: Generalversammlung 2018

HSLU, Luzern

Sekton Zentralschweiz sektion_zentralschweiz@dentalhygienists.swiss

14

Sektion Bern: Generalversammlung 2018

14

Sektion Nordwestschweiz: Kurzreferat und ­Generalversammlung 2018

Hotel Olten, Olten

Sekton Nordwestschweiz sektion_nordwestschweiz@dentalhygienists.swiss

20

Optimierung der parodontalen Hygienephase

Hotel Continental-Park, Luzern

Swiss Dental Hygienists info@swissdentalhygienists.swiss

20

Sektion Ostschweiz-Graubünden: Generalversammlung 2018

Sektion Ostschweiz/Graubünden sektion_ostschweiz_gr@dentalhygienists.swiss

22

Section Romande: Assemblée générale 2018

Section Romande section_romande@dentalhygienists.swiss

27

Sektion Tessin: Generalversammlung 2018

Sektion Tessin sezione_ticino@dentalhygienists.swiss

2

Hygienephase: Möglichkeiten der Optimierung «Das Zürcher Konzept»

Zentrum für Zahnmedizin der Universität Zürich

Sektion Zürich sektion_zuerich@dentalhygienists.swiss

20

Möglichkeiten der Behandlung von Kreideflecken

medi, Bern

Swiss Dental Hygienists info@swissdentalhygienists.swiss

Jahreskongress Swiss Dental Hygienists

St. Gallen

Swiss Dental Hygienists info@swissdentalhygienists.swiss

9 / 10

Sektion Bern sektion_bern@dentalhygienists.swiss

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Tel. 062 212 45 00 / 079 334 08 00 info@dentalis.ch | www.dentalis.ch

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